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Transcription

Agglomération
Économie
Social
La CA et les communes
déterminent leurs
compétences p. 15
Les brigades
du rire
p. 21
Boutiques alimentaires :
les bénévoles
se mobilisent p. 42
L’actualité de Saint-Quentin-en-Yvelines
1,07 € - Décembre 2004 - no 193
www.saint-quentin-en-yvelines.fr
DOSSIER
En route vers
les Jeux olympiques
Votre
supplément
culturel
en pages centrales
Saint-Quentinois
décembre
Bénévoles associatifs, sportifs, artistes,
acteurs économiques, universitaires, travailleurs
sociaux, professionnels de la santé, seniors
ou simples habitants... Ces femmes et ces hommes
font l’actualité ce mois-ci. Coup de projecteur.
왗 Construire ensemble
Lors de l’assemblée générale
du club Face, le 28 octobre,
Isabelle Meyer-Dusart,
directrice du club saint-quentinois,
a souligné l’importance
de « construire ensemble »
des actions dans les secteurs
de l’emploi, de la formation,
de la prévention et de l’exclusion.
La Valdo, dixième ! 씰
Organisée par le cyclo-club de
Guyancourt, la 10e Valdorienne
(24 octobre), randonnée VTT,
a enregistré un record,
avec 475 vététistes dont
119 Saint-Quentinois.
La coupe de la famille a été
décernée à la famille
Abdeddaïm, de Guyancourt,
en présence de Robert
Cadalbert, le président de la CA.
Engagé dans la campagne
pour Paris 2012, le club a remis
à Sandrine Sablonnières
148 bulletins de soutien.
© C. Lauté
Depuis le 8 novembre,
jusqu’au 31 décembre,
l’Espace Saint-Quentin,
en partenariat avec
la communauté
d’agglomération, a installé
une patinoire provisoire
devant la médiathèque
du Canal. Nicolas Lassère,
de Guyancourt, y a initié
son fils Benjamin, 3 ans,
aux joies du patinage.
Le retour
de L’Homme
des banlieues 씰
© C. Lauté
En exclusivité,
Xavier Girard
vous dévoile
la couverture
du tome 2
de L’Homme
des banlieues,
élaboré avec sept
autres membres
de La Nébuleuse BD.
L’album sera présenté
le 10 décembre
lors de l’expo BD
à la Ferme
du Mousseau
à Élancourt.
Voir notre actu, p.9
왗 Les joies de la glisse
© C. Lauté
Cyclo-club de Guyancourt
Tél. : 01 30 54 06 39
(James Mara, président)
et www.ccguyancourt.ht.st
Club Face
Tél. : 01 30 16 16 30
왗 Premières toiles
Le multiplexe UGC Ciné Cité
a accueilli ses premiers spectateurs
le 10 novembre, dont Odette
Dreyssé, une Saint-Quentinoise
cinéphile : « J’ai une carte UGC
illimitée et je suis très heureuse
de ne plus devoir aller aux Halles,
à Vélizy II ou à Bercy »,
s’est-elle réjouie.
© C. Lauté
© C. Lauté
La Nébuleuse BD
Tél. : 01 30 23 02 06
UGC Ciné Cité
SQY Ouest, 1, avenue des Sourcesde-la-Bièvre à Montigny
Tél. : 0 892 70 00 00 (0,34 €/min)
LE PETIT QUENTIN n°193 ET KIOSQ n°15 - DÉCEMBRE 2004
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Yves Machebœuf DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Laurent Riéra RÉDACTEUR EN CHEF : Frédéric Theulé RÉDACTRICE
EN CHEF KioSQ : Caroline Junqua SECRÉTAIRE DE RÉDACTION : Isabelle Dubosq-Suffit RESPONSABLE DU SERVICE PHOTOS : Stéphan Joubert
PHOTOS : Serge Blondeau, Johanna-Diane Bonnaud, Stéphan Joubert, Jean-Julien Kraemer, Christian Lauté, Boris Réjou COUVERTURE : Christian Lauté
ICONOGRAPHIE : Carine Lacour RÉGIE PUBLICITAIRE : Patricia Charret – Tél. : 01 39 44 82 08 PETITES ANNONCES : Sabine Courant CONCEPTION
GRAPHIQUE : KRPLUS – Tél. : 01 44 83 85 50 RÉALISATION ET PHOTOGRAVURE : PLB Communication – Tél. : 01 49 87 07 07 IMPRESSION : Actis
– Maulde et Renou – Tél. : 01 49 26 14 66 DÉPÔT LÉGAL : n° 8050. ISSN 09830936 n° DE COMMISSION PARITAIRE : 2148 ADEP TIRAGE :
65 000 exemplaires ÉDITEUR : communauté d’agglomération, 2, avenue des IV-Pavés-du-Roy BP 46 Saint-Quentin-en-Yvelines Cedex
TÉL. : 01 39 44 80 80 – FAX : 01 39 44 82 82
Ce numéro comporte un encart culturel, KioSQ, de 16 pages, inséré en pages centrales, tiré à 75 000 exemplaires.
www.saint-quentin-en-yvelines.fr
LE PETIT QUENTIN - nO 193 - DÉCEMBRE 2004
I3I
édito
sommaire
CULTURE
L’AGGLO ET VOUS
SPORT
© C. Lauté
14
Un rêve à partager
© C. Lauté
35
© J.-D. Bonnaud
19
SAINT-QUENTINOIS
3 Saint-Quentinois à la une.
ACTUALITÉS
© C. Lauté
Saint-Quentin-en-Yvelines site olympique, voilà
le rêve que nous voulons partager avec vous.
Pour notre territoire, les
Jeux olympiques seront
synonymes d’aménagement et de développement économique, mais
ils seront surtout une formidable aventure humaine. Alors oui, pour ce territoire
et pour vous tous, nous voulons y croire,
nous voulons les Jeux. Cet événement
serait pour nous le plus beau des cadeaux.
Si je vous parle de cadeau, c’est que cette
période de Noël y est propice.
Malheureusement, la conjoncture actuelle
ne nous incite pas vraiment à la fête. Cette
année, des cadeaux, le gouvernement en
a fait quelques-uns. Il a allégé l’impôt sur
les grandes fortunes et les frais de succession. La logique est claire : aider davantage les plus favorisés. En retour, chacun
d’entre nous va faire le cadeau d’une journée de travail au gouvernement pour payer
la solidarité nationale, pendant que ce
dernier offre au Medef et à son président,
Monsieur Seillière, un nouveau dispositif
pour faciliter les licenciements. Comment
souscrire à cette politique qui n’entraîne
que déclin de l’emploi et touche si profondément le moral des Français et leur
confiance en l’avenir ?
Voilà bien tout ce qui nous différencie de
la politique du gouvernement. Ici, à SaintQuentin-en-Yvelines, notre dynamisme
et nos richesses sont partagés par tous.
La notion de solidarité est au cœur de
nos actions. Alors, pour ces fêtes de Noël,
je voudrais vous dire que nous continuerons à mener une politique qui encourage
le dynamisme économique et donc l’emploi sur ce territoire, que nous poursuivrons
nos aides aux plus démunis, notamment
en matière d’insertion et de formation.
Nous développerons également notre politique pour que chacun trouve un logement
et nous soutiendrons toujours le monde
associatif dont l’action est indispensable
pour créer du lien social. C’est ensemble,
solidaires, que nous construisons un territoire riche de nos différences.
Joyeuses fêtes de fin d’année à toutes et
à tous !
Robert Cadalbert
Président de la communauté d’agglomération
Conseiller régional d’Ile-de-France
Maire adjoint de Guyancourt
I4I
Saint-Quentin-en-Yvelines
7 Le conseil d’agglo vote
ses missions.
8 Création et jeunes
entreprises.
9 Les nounours fêtent Noël.
10 Économies d’énergie.
COMMUNES
11 Le basket en vedette.
12 L’école du Parc fait
peau neuve.
13 Soirée « slam »
au Grenier à sel.
L’AGGLO ET VOUS
14
Le Challenge se met
à l’heure olympique
Stéphane Diagana et Naman
Keita remettent les trophées
du Challenge.
15 Partager
pour mieux gérer
Le vote de l’intérêt
communautaire
le 4 novembre.
SANTÉ
DOSSIER
CULTURE
16 Comme une image
Le point sur Premiers plans
et École et cinéma,
deux dispositifs pédagogiques
à destination des écoles.
17 Le théâtre
sur un plateau
La Ferme de Bel-Ébat
exporte la culture au cœur
des quartiers.
18 En bref
Le prix PoésYvelines,
des chéquiers pour la culture,
les albums de famille, etc.
20 La crème du crime
se mobilise
Un avant-goût de Polar
dans la ville.
ÉCONOMIE
21
Les brigades
du rire
Quand les sketches
envahissent les séminaires
d’entreprise.
38
© S. Blondeau
22
© C. Lauté
© C. Lauté
41
En route vers les Jeux olympiques
Saint-Quentin-en-Yvelines est associé à la candidature de Paris pour les Jeux olympiques
de 2012. C’est un enjeu exceptionnel pour l’agglomération en termes sportif, humain,
économique.
DOSSIER
23 Une chance
pour l’agglomération
Devenir un site olympique
permettrait, entre autres,
de renforcer notre identité
territoriale.
24 Un territoire,
trois événements
Localisation de l’implantation
des différents équipements.
26 Des équipements aux
coûts maîtrisés
Gros plans sur le vélodrome,
le circuit VTT et la piste
de bicross.
27 Les Saint-Quentinois
se prennent aux Jeux
Déjà 3 600 inscriptions
au comité de soutien
de Paris 2012 !
28 « Donner un élan
supplémentaire à nos
ambitions »
Interview de Robert Cadalbert,
président de la CA.
29 « Défendre ensemble
nos territoires »
LOISIRS
SOCIAL
33 Agenda
42 Les bénévoles
mobilisés
Les événements à ne pas
manquer, du 10 décembre
au 9 janvier.
Rappel des actions menées
sur le territoire en terme
d’aide alimentaire.
SPORTS
35
43
D’un Challenge
à l’autre
Bilan et perspectives
du 7e Challenge des courses
pédestres.
37 Les Saint-Quentinois
bondissants
Rencontres avec les Yamakasi
de l’association Parkour.
38 Agenda
Les événements sportifs
du 11 décembre au 30 janvier.
Accidents
de parcours
Un ex-toxicomane
se raconte.
44 En bref
Santé-social : les actualités.
MÉMOIRE VIVE
45 Le parc des Coudrays
Une nouvelle série,
consacrée aux parcs et jardins
de l’agglomération.
PETITES ANNONCES
SANTÉ
41 Le versant ombré
de la vie
46 Vente, achat, services,
divers…
Le 2e article de notre série
sur les soins palliatifs
est consacré au Pallium.
Interview d’Étienne Pinte,
maire de Versailles.
31 Un accélérateur
économique
Les retombées financières
des Jeux seraient importantes.
EN COUVERTURE
Stéphane Diagana et Marianne Roger,
1re féminine au Challenge 2004, lors de la soirée du 16 novembre.
Notre article, p. 14
I5I
du 11 déc. au 8 jan. 2004
le programme !
07 : 30
08 : 00
08 : 30
09 : 00
09 : 30
10 : 00
10 : 30
11 : 00
11 : 30
12 : 00
12 : 30
13 : 00
13 : 30
14 : 00
15 : 00
15 : 30
16 : 00
16 : 30
16 : 45
17 : 00
17 : 30
18 : 00
18 : 30
19 : 00
19 : 15
19 : 30
20: 00
20 : 30
21 : 00
21 : 30
22 : 00
22 : 30
23 : 00
23 : 30
00 : 00
Samedi
Dimanche
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
L’Hebdo
Equilibres
L’Hebdo
Amat’heures
Quentinales
Fil Eco
L’Hebdo
Si on parlait
Check Up
Entracte
L’Hebdo
Si on parlait
L’Hebdo
Equilibres
Check Up
Equilibres
Fil Eco
Quentinales
L’Hebdo
Equilibres
L’Hebdo
Amat’heures
Quentinales
Equilibres
L’Hebdo
Si on parlait
Check Up
Entracte
L’Hebdo
Si on parlait
L’Hebdo
Fil Eco
Check Up
Equilibres
Amat’heures
Quentinales
Watt’s In
Le Journal
Fil Eco
Le Journal
Amat’heures
Le Journal
Check Up
Le Journal
Le Journal
Equilibres
Le Journal
Le Journal
Fil Eco
Le Journal
Le Journal
Check Up
Le Journal
Amat’heures
Le Journal
Si on parlait
Le Journal
Si on parlait
Le Journal
Si on parlait
Le Journal
Si on parlait
Entracte
Le Journal
Si on parlait
Le Journal
Equilibres
Entracte
Le Journal
Si on parlait
Le Journal
Entracte
Le Journal
Si on parlait
Le Journal
Entracte
Le Journal
Si on parlait
Le Journal
Equilibres
Watt’s In
Fil Eco
Le Petit Quentin
L’Hebdo
Watt’s In
Entracte
L’Hebdo
Si on parlait
L’Hebdo
Amat’heures
L’Hebdo
Le Petit Quentin
L’Hebdo
Entracte
L’Hebdo
Equilibres
Check Up
Amat’heures
Watt’s In
Watt’s In
Fil Eco
Le Petit Quentin
L’Hebdo
Entracte
L’Hebdo
Si on parlait
L’Hebdo
Fil Eco
L’Hebdo
Le Petit Quentin
L’Hebdo
Entracte
L’Hebdo
Check Up
Le Petit Quentin
Check Up
Amat’heures
avec diffusion de :
Watt’s In, Sqybouge,
Amat’heures...
Watt’s In
Watt’s In
Equilibres
Le Petit Quentin
Check Up
Le Petit Quentin
Le Petit Quentin
Nouveau ! Tous les jours à 18h30 : Le Journal - diffusion en direct du journal quotidien d’information
Watt’s In
Watt’s In
Entracte
Entracte
Entracte
Entracte
Entracte
Le Journal
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Le Journal
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Si on parlait
Si on parlait
Si on parlait
Si on parlait
Si on parlait
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Fil Eco
Equilibres
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Le Petit Quentin
Le Petit Quentin
Le Petit Quentin
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Entracte
Entracte
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Le Journal
Le Journal
Le Journal
Le Journal
Le Journal
Le Petit Quentin
De bouche à oreilles
Le Journal
Fil Eco
L’actualité du jour. Le week-end, résumé de
l’actualité de la semaine
Magazine de l’économie, mensuel
Anecdotes conviviales, hebdomadaire
Diffusion : Sam 10h, 16h, 17h30 - Dim 14h, 17h30, 21h Lun 8h - Mar 21h - Mer 15h - Jeu 8h - Ven 21h
Diffusion : Sam 11h50, 14h25, 22h15 - Dim 11h50, 22h15 - Lun 20h15 Mar 14h, 22h15 - Mer 20h15 - Jeu 14h, 22h15 - Ven 20h15
Diffusion : 18h30 (en direct) puis 19h30, 20h30, 21h30,
22h30, 23h30, 7h30, 8h30, 10h30, 12h30
Si on parlait
Fondation Guerlain
Check Up
Le Journal
Si on parlait
Amat’heures
Entracte
Le Journal
Si on parlait
Le Journal
Equilibres
Fil Eco
Rencontre avec ceux qui font l’actualité de la
ville :
• Retour de la Réunion pour Luiz Nour el Yakinn et
Amélie Bredeloux de Déclic Théâtre
• Florence Guerlain à l’occasion de la fermeture de la Fondation Guerlain
• Jean-Louis Lanié pour évoquer les dons
d’organes et de moëlle
• Débat avec des enfants à l’occasion du
forum des jeunes citoyens de Magny
Diffusion : 11h, 13h, 20h
Equilibres
Sqybouge
Magazine de l’environnement, mensuel
Le mag de la culture urbaine, hebdomaire
Diffusion : Sam 8h, 14h, 15h30 - Dim 8h, 10h, 15h30 - Lun 14h,
21h - Mar 15h - Mer 8h, 14h, 21h - Jeu 17h30 - Ven 14h
Diffusion : Sam 16h45 - Dim 17h, 19h - Lun 17h, 19h - Mar
16h45 - Mer 19h - Jeu 16h45 - Ven 17h, 19h
Magazine de la vidéo amateur, mensuel
Les Dossiers du Petit Quentin Le
magazine de la Communauté
d’Agglomération, mensuel
Ven, Sam, Dim : Saint-Quentin, site olympique
Mer, Jeu : Université de Versailles/St-Quentin
Lun, Mar : Voyage au cœur de la ville
Diffusion : 18h, 22h
Déclic Théâtre
Basket (Nationale II):
Entracte
Magazine du cinéma, hebdomaire
Tous les jours : 12h, 19h15, 23h
Check Up
Trappes / Drapeau de Fougères
Diffusion : Sam 9h, 21h - Dim 9h, 16h - Lun 9h Mar 16h - Mer 11h30 - Jeu 16h - Ven 9h
Quentinales
Magazine chrétien local, mensuel
Diffusion : Sam, Dim 9h30-16h30
Eurinfo
Magazine du Parlement Européen, hebdomadaire
Diffusion : Sam 14h30 - Dim 15h30, 20h20 - Lun 15h30 Mar 20h20 - Mer 15h30 - Jeu 20h20 - Ven 15h30
Diffusion : Dim 13 déc. 17h30, 22h - Mer 16 déc. 14h
Trappes / Neuville les Dieppe
Kioo
Diffusion : Dim19 déc. à 17h30, 22h - Mer 22 déc. à 14h
Du chat à l’antenne et en direct !
Magazine de la santé. En partenariat avec l’IPS
et ”les Ménages Prévoyants”, mensuel
Watt’s In
Diffusion : Sam 11h30, 15h - Dim 11h30, 15h - Lun 17h30 Mar 8h, 15h30 - Mer 10h, 17h30 - Jeu 15h30, 21h - Ven 8h
Diffusion : Sam 17h, 19h - Dim 16h45 - Lun 16h45 - Mar 17h,
19h - Mer 16h45 - Jeu 17h, 19h - Ven 16h45
43, boulevard Vauban - 78280 Guyancourt
Tél : 01 30 48 98 40 - Fax : 01 30 64 76 73
e-mail : [email protected] - www.tvfil78.com
Amat’heures
Le mag de l’actualité musicale, hebdomadaire
Diffusion : 0h-2h (3h sam-Dim) et Mer 16h-17h30
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(prix appel local)
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Saint-Quentin
actualités
INTERCOMMUNALITÉ
UNIVERSITÉ
Le conseil d’agglomération
précise ses missions
Séminaires SETE
Le 19 novembre avait lieu au bâtiment
d’Alembert de l’université VersaillesSaint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ)
le premier des huit séminaires
prévus dans le cadre du programme des
masters « Sciences de l’environnement,
du territoire et de l’économie » (SETE).
Sylvie Faucheux, la présidente de
l’UVSQ, y a présenté le programme SETE,
les activités et produits des laboratoires
partenaires et les objectifs de
FONDaTERRA, la Fondation européenne
pour des territoires durables, constituée
le 21 juin 2004, dont elle est aussi
présidente. Les prochains séminaires
aborderont les thèmes « Responsabilité
et précaution », le 19 décembre, avec
l’ancien ministre de l’Environnement
Corinne Lepage, et « Naissance de
la finance carbone », le 14 janvier. ■
L
e conseil d’agglomération du 4 novembre a permis aux 42 représentants des
communes de Saint-Quentin-en-Yvelines
(Élancourt, Guyancourt, La Verrière, Magny,
Montigny, Trappes et Voisins) de préciser les
missions qui sont les leurs. Le conseil a par
ailleurs voté sa garantie au projet olympique
Paris 2012, dont le dossier de candidature
a été remis le 11 novembre au CIO. Enfin,
les élus ont accueilli parmi eux les nouveaux
représentants de la commune de Montigny,
après l’élection de Michel Laugier au poste
de maire.
■
Notre article p. 15
▲
Le 4 novembre, les membres du conseil
d’agglomération se sont prononcés sur
les missions communautaires.
Département de Sciences économiques
MÉDIATHÈQUES
Le plus beau courriel
Dans le cadre de son cycle « Correspon’danse
des mots », le réseau des médiathèques de SaintQuentin-en-Yvelines incite le public à se lancer
dans l’écriture en lui proposant d’envoyer, jusqu’au
28 février, le plus beau courriel (également appelé
courrier électronique ou e-mail). Pour déposer
et management – Tél. : 01 39 25 53 75
un message, il suffit de se connecter au site internet
des médiathèques (www.mediatheques.agglosqy.fr) et de cliquer sur « Le plus beau courriel ».
Dix lettres seront sélectionnées par les bibliothécaires
pour être lues par le metteur en scène Christian
Peythieu, en mai 2005. ■
(Isabelle Nicolaï, secrétariat C3ED)
Lire notre information sur
www.mediatheques.agglo-sqy.fr
2ES RENCONTRES DU CODESQY
Développement et gouvernance
des territoires
© C. Lauté
L
▲
Présidé par Philippe Marguerit (au premier plan),
le conseil de développement de Saint-Quentin-enYvelines regroupe les membres de la société civile
saint-quentinoise. Son rôle : émettre des avis
consultatifs, à destination des élus communautaires.
’hôtel d’agglomération a accueilli le
19 novembre les 2es rencontres du Conseil
de développement de Saint-Quentin-enYvelines (Codesqy), consacrées au développement et à la gouvernance des territoires. Les
participants ont débattu, autour du président
de la CA Robert Cadalbert, de la réorganisation
des pouvoirs publics en France avant d’aborder
les éventuelles solutions pour continuer d’impliquer les citoyens à la vie locale. Saint-Quentin
accueillera les rencontres nationales des conseils
de développement, les 2 et 3 juin prochains. ■
Codesqy – Tél. : 01 39 30 42 13 (Marie-Christine Bertrand)
Retrouvez les dossiers du Petit
Quentin jusqu’au mois de mars :
Du 11 décembre au 14 janvier
à 18 h et 22 h
- Vendredi, samedi, dimanche :
Saint-Quentin, site olympique
- Mercredi, jeudi : L’université
de Versailles-Saint-Quentinen-Yvelines
- Lundi, mardi : Gros plan
sur le cœur de ville
Du 14 janvier au 11 février
à 18 h et 22 h
Rétrospective de l’année 2004
- Mercredi, jeudi : Saint-Quentin,
site olympique
- Lundi, mardi : L’université
de Versailles-Saint-Quentinen-Yvelines
Du 11 février au 11 mars à 18 h et 22 h
L’emploi et la formation
professionnelle
- Mercredi, jeudi : Rétrospective
de l’année 2004
- Lundi, mardi : Saint-Quentin,
site olympique
I7I
Saint-Quentin
actualités
CONSEIL RÉGIONAL
CONCOURS
La Région lance
les emplois tremplins
Création et jeunes entreprises
www.cr-ile-de-france.fr
ou www.iledefrance.fr
MAISON DE L’ENTREPRISE
Le dernier petit
déjeuner de 2004
Le prochain et dernier petit déjeuner
économique de la Maison de l’entreprise
en 2004 (à 8 h 30 dans la salle
du comité de l’hôtel d’agglomération
à Montigny) sera organisé dans le cadre
du partenariat avec le club Arcy Medef
Yvelines sud et portera, le mardi
14 décembre, sur « les convergences
fiscales et sociales ». L’agenda 2005
sera disponible dans le courant
du mois de décembre. ■
Maison de l’entreprise – Quai FrançoisTruffaut à Montigny – Tél. : 01 39 30 51 30
www.agglo-sqy.fr/economie
(rubrique Maison de l’entreprise)
I8I
▲
La 6e édition du concours sera lancée lors du Salon
des entrepreneurs. Ici, l’édition 2004.
D
u 1er février au 31 mars 2005, chaque
jeune entrepreneur aura une chance
de devenir lauréat du 6e concours biannuel « création et jeunes entreprises ». Lancé
lors du Salon des entrepreneurs par la Maison
de l’entreprise de Saint-Quentin-en-Yvelines,
Renseignements à la Maison de l’entreprise
Quai François-Truffaut à Montigny – Tél. : 01 39 30 51 30
www.agglo-sqy.fr/economie (rubrique Maison de l’entreprise)
ÉCONOMIE
9e Semaine de l’emploi
et de la formation
C
haque année, la Semaine de l’emploi
et de la formation, organisée par le
service développement économique
de la communauté d’agglomération, permet
aux chercheurs d’emploi de rencontrer et
d’écouter les conseils des professionnels, ou
d’être orientés vers tel ou tel secteur d’activité.
En 2005, la 9e édition de cette Semaine se tiendra à Saint-Quentin-en-Yvelines, du 27 janvier
au 5 février. Les 2es Assises saint-quentinoises
de la formation ouvriront la semaine le 27 janvier à l’hôtel d’agglomération à Montigny,
en rassemblant autour de tables rondes les
professionnels de l’emploi et de la formation.
Différents temps forts seront mis en œuvre :
le forum des formations métiers les 28 et 29 janvier, le forum de l’orientation post-bac les 4
et 5 février au pavillon Waldeck-Rousseau à
Guyancourt, tous deux à destination des collégiens et lycéens, et le forum du recrutement
© C. Lauté
Renseignements complémentaires
il aura cette année pour partenaires
la CCI de Versailles, la chambre
des métiers, la communauté d’agglomération via Promopole, l’UVSQ,
le Medef sud Yvelines, le groupe Malakoff, le CIC et la Banque populaire
Val de France, ainsi que TV FIL 78 et
Triangle FM qui relaieront l’événement. Se verront récompensés lors de
la remise des prix, le 24 mai à l’issue
de la Journée de l’entreprise, un porteur de projet de création d’entreprise
à Saint-Quentin-en-Yvelines, Boisd’Arcy, Saint-Cyr ou Villepreux, et une
entreprise reprise ou créée depuis janvier 2001. Quelque 60 dossiers sont déposés à
chaque édition à la Maison de l’entreprise. ■
© C. Lauté
Le 28 octobre dernier, les conseillers
régionaux d’Ile-de-France, comme l’avait
promis leur président Jean-Paul Huchon,
ont voté le programme des emplois
tremplins. La Région prévoit de créer
10 000 de ces emplois en cinq ans afin
de répondre aux besoins du monde
associatif, mis en difficulté par l’arrêt
des emplois jeunes. Les emplois
tremplins seront des CDI financés durant
six ans à hauteur de 15 000 € par an
durant les trois premières années, et de
façon dégressive les années suivantes.
Le conseil régional prendra également
en charge le coût de la formation. Ces
emplois s’adressent aux jeunes de moins
de 26 ans et aux personnes de 45 ans et
plus, demandeurs d’emploi. Ils seront créés
par les associations franciliennes œuvrant
dans les domaines de l’emploi, de la santé,
du handicap, de l’action sociale, de
l’environnement, du commerce équitable,
de l’insertion par l’économique et du
soutien scolaire, mais aussi de la culture,
du sport et des loisirs. En 2005, la Région
prévoit de créer 1 000 emplois tremplins. ■
▲
Chaque année, le forum de l’orientation post-bac attire
de nombreux lycéens. Comme lors de l’édition 2004
au lycée hôtelier à Guyancourt.
le 3 février au gymnase Paul-Mahier à Trappes
pour les demandeurs d’emploi. Enfin, les portes
ouvertes des différents organismes de formation
et d’aide à l’emploi auront lieu les 31 janvier,
■
1er et 2 février.
Communauté d’agglomération – Tél. : 01 39 44 82 55
(Rachida Ouali, service développement économique)
www.agglo-sqy.fr/semaine-emploi
(programme en ligne début janvier)
actualités
INSERTION
Les nounours fêtent Noël
à l’office d’information
Face au plus près
de ses partenaires
T
ous les nounours de la planète se sont
donné rendez-vous du 30 novembre
au 8 janvier, à l’office d’information
de Saint-Quentin-en-Yvelines. Pour cette
nouvelle exposition intitulée « Air de tendresse, âme de nounours », plus d’une centaine
d’ours en peluche attendent les enfants :
des petits, des grands, des minces, des gros,
des poilus, des tondus, des doux et des drus !
Nounours de 1920 à nos jours, oursons adeptes
des sports d’hiver, ours célèbres… Les plus
gourmands ne sont pas en reste : des petites
recettes de Noël, simples à préparer, sont
également mises à disposition des enfants
ainsi qu’un grand panier rempli de sucreries.
Gare aux caries !
■
© C. Lauté
EXPOSITION
▲
Office d’information
3, place Robert-Schuman à Montigny – De 12 h à 19 h
Alain Le Maistre, le nouveau président
du club Face, est également le directeur
d’EDF-GDF Distribution de Versailles.
du mardi au samedi – Tél. : 0820 078 078
INAUGURATION
Le LNE devient une référence
en métrologie
L
© C. Lauté
e 4 novembre
dernier, Patrick
Devedjian, ministre délégué à l’Industrie,
était au Laboratoire national d’essais (LNE) de
Trappes pour inaugurer
le nouveau pôle de
recherche en métrologie.
Avec cette nouvelle structure de 3 500 m 2, le LNE
devient l’un des seuls laboratoires internationaux
dotés d’un tel outil de
mesure – ce qui marque
la volonté de doter la
France d’une infrastructure indispensable pour ▲ Le ministre de l’Industrie, Patrick Devedjian, entouré du président
de la CA, Robert Cadalbert, du président du conseil général, Franck Borotra
accompagner les entre(à sa gauche) et de Marc Lipinski, conseiller régional (à sa droite).
prises des secteurs industriels de haute technologie. À partir du 1er jan- d’hui l’un des cinq plus grands laboratoires au
vier 2005, comme l’a confirmé le ministre, monde et nous voulons asseoir encore son autole LNE de Trappes deviendra le pilote de rité et sa référence. » Le directeur du LNE, Marc
l’ensemble de la métrologie au niveau natio- Mortureux, a d’ailleurs dans ses cartons de
nal. Il sera d’ailleurs rebaptisé pour l’occasion futurs projets de développement de son site
Laboratoire national de métrologie et d’essais. saint-quentinois.
■
« Les missions du LNE se développent et vont
continuer d’évoluer dans les années à venir, a LNE à Trappes
déclaré Patrick Devedjian. Le LNE est aujour- Tél. : 01 30 69 10 00 et www.lne.fr
Le 28 octobre, le club d’entreprises
Face a tenu son assemblée générale
à l’hôtel d’agglomération. Les vingt
et une entreprises adhérentes
de l’antenne saint-quentinoise,
engagées dans des actions de lutte
contre toute forme d’exclusion,
étaient réunies pour l’approbation
des comptes 2003 et la présentation
du rapport d’activité. À cette
occasion, Alain Le Maistre, nouveau
directeur d’EDF-GDF Distribution
de Versailles, a succédé à Gérard
Samson à la présidence du club.
Déjà constituée d’Alain Segrétain,
du cabinet Becom (secrétaire),
et de Michel Garcia, de l’imprimerie
Stardoc (trésorier), le bureau s’est
enrichi de la présence de deux
vice-présidents, Hervé Demarcq
et Patrick Sabatier de Décathlon,
ainsi que de Stella Lefèvre de SBL
Communication (secrétaire adjointe),
et de Jean Stenvot de Secodix
(trésorier adjoint). Puis le débat
organisé sur le thème « Les entreprises
de Face et les opérateurs du PLIE :
construire ensemble » a permis
d’engager le club sur la voie
d’échanges plus fréquents avec
les partenaires du Plan local
pour l’insertion et l’emploi
durant l’année 2005. Une façon
de prouver que ces deux univers
– économique et de l’insertion –
ne sont pas incompatibles. ■
Club Face – Tél. : 01 30 16 16 13
Notre actualité, page 3
I9I
Saint-Quentin
actualités
ENVIRONNEMENT
BASE DE LOISIRS
Pascale Le Strat : « Optimiser
la consommation d’énergie »
Une nouvelle
carte d’accès
Pascale Le Strat est physicienne de formation, spécialisée dans
l’énergie et l’environnement. À 33 ans, cette jeune passionnée
d’environnement est, depuis début novembre, la nouvelle
directrice de l’Agence locale de maîtrise de l’énergie
de Saint-Quentin-en-Yvelines (ALME-SQY). Rencontre.
© C. Lauté
Le Petit Quentin : Vous
prenez la direction de
l’ALME-SQY ; qu’est-ce
qui vous a séduite ?
Pascale Le Strat : J’ai
d’abord été attirée
par le dynamisme
de Saint-Quentin-enYvelines. Ici, les questions énergétiques et
environnementales
« J’ai été attirée par
sont associées au terle dynamisme de Saintritoire. Le fort dynaQuentin-en-Yvelines. »
misme économique
Pascale Le Strat, directrice
et démographique
de l’ALME-SQY.
implique forcément
des enjeux importants. Et, après des expériences professionnelles dans le montage de
projets, j’avais envie de contribuer de façon
opérationnelle à la mise en place d’actions
concrètes de maîtrise de l’énergie.
P. Q. : Quels sont vos projets ?
P. L. S. : J’ai proposé à la communauté d’agglomération de lancer sur ce territoire un plan
climat local. Son objectif est de diminuer les
émissions des gaz à effet de serre par des actions
auprès des collectivités, des entreprises et de
la population. Concrètement, il s’agira, par
des formations, d’apprendre au personnel
des collectivités et des entreprises à optimiser
leur consommation d’énergie. Nous allons
débuter par les agents de la CA avec un travail
sur l’éclairage, le chauffage et la bureautique.
Nous allons proposer également des conseils
aux mairies. Et puis, nous allons sensibiliser
les entreprises et les bailleurs sociaux ainsi que
le grand public, avec en particulier des actions
dans les écoles. Enfin, nous pouvons également
accompagner les maîtres d’ouvrage lors de la
construction de bâtiments. Il est important de
dire que tout le monde, et chacun à son niveau,
peut agir par de petits gestes quotidiens pour
préserver notre environnement.
P. Q. : Vous allez bientôt déménager ?
P. L .S. : À partir du mois de mars, nous serons
installés dans la nouvelle Maison de l’environnement à Magny-les-Hameaux. Nous allons
pouvoir élaborer des projets très intéressants
à l’intérieur de cette structure. Nous continuerons néanmoins à tenir des permanences
pour le public à l’office d’information et dans
les mairies.
■
ALME-SQY – Tél. : 01 30 47 26 41 et www.energie-sqy.com
RECYCLAGE
La recherche s’installe à la station d’épuration
© C. Lauté
Comment recycler les eaux usées pour les rendre utilisables à des fins d’irrigation, voire pour les rendre
potables ? C’est la question sur laquelle se penche actuellement une équipe de chercheurs de la société
Degremont, installée pour l’occasion à la station d’épuration de Saint-Quentin-enYvelines. Ces chercheurs viennent de poser sur les bassins de la station d’épuration
six unités pilotes, sortes de petites usines composées de systèmes de filtration en
modèle réduit, afin d’étudier la faisabilité d’un tel recyclage des eaux usées. Leurs
études sont capitales, notamment pour les pays en manque d’eau. Si le système
s’avère performant, il pourrait en effet constituer une alternative au recyclage
des eaux salées pour un coût deux fois moindre. Cette recherche durera un an et
les eaux retraitées, grâce à ce système expérimental, pourraient être dans un premier
temps utilisées pour l’arrosage du site paysager de la station d’épuration. ■
I10I
Créée en 1998 par l’agglomération,
la carte d’accès gratuit au parking
de la base de loisirs, réservée aux
Saint-Quentinois, change d’aspect.
Elle est remplacée par une carte
magnétique qui devra être réactivée
avant le 31 décembre de chaque
année, à la base de loisirs,
sur présentation d’un justificatif
de domicile et de la carte grise
du véhicule. Vous pouvez vous
procurer cette carte gratuitement,
à la mairie de votre commune
ou à la CA, muni d’un justificatif
de domicile, de votre carte grise et,
éventuellement, de votre ancienne
carte. ■
Base de loisirs de Saint-Quentin-enYvelines à Trappes
Tél. : 01 30 16 44 40
COMMERCE ÉQUITABLE
Les marchés
de Noël d’Artisans
du monde
Si, pour Noël, vous souhaitez
effectuer un geste solidaire en
achetant des produits du commerce
équitable d’Artisans du monde,
des produits alimentaires
et artisanaux de l’association vous
attendent à l’église Saint-Quentinles-Sources de 10 h à 19 h le samedi
11 décembre, et de 10 h à 12 h 30
le lendemain. D’autres produits
alimentaires et artisanaux seront
en vente sur le marché de Noël
de Trappes, de 16 h 30 à 19 h
le vendredi 17 décembre, et de 14 h
à 19 h 30 le samedi 18. ■
Artisans du monde – Tél. : 01 30 43 53 15
communes
actualités
ÉLANCOURT
GUYANCOURT
Le basket-ball
en vedette
Hip-hop et cornemuses
© C. Lauté
Palais des sports d’Élancourt – à partir de 9 h – 10 € pour les joueurs,
À
© C. Lauté
L
es amateurs de shoots et
de smashs ont rendezvous le 18 décembre au
palais des sports d’Élancourt.
Pour ce premier tournoi de
détection, les jeunes basketteurs
de 14 à 20 ans auront l’occasion
d’être sélectionnés pour les finales, avec à la clef quatre places
pour un stage d’une semaine
en centre de formation professionnelle. Dès 9 h, ils seront plus
de 400 à s’affronter en match
de 3 contre 3 sous les yeux
experts des directeurs des clubs
du Mans (Pro A) et d’Épinal (Pro B). En début d’après-midi,
ils seront 56 à prolonger l’aventure jusqu’à un All Star Game,
synonyme de sélection pour l’élite. Le tout sur les rythmes
endiablés de plusieurs DJ qui mixeront en direct.
■
l’initiative du comité
de jumelage, en collaboration avec la
ville, 21 jeunes Guyancourtois, âgés de 15 à 25 ans, ont
profité de la Toussaint pour
partir, du 26 octobre au
2 novembre, à la rencontre
de leurs amis de Linlithgow,
ville écossaise jumelée avec ▲ Les soirées entre Guyancourtois et Écossais
Guyancourt. Encadrés par
donnent souvent lieu à des échanges
culturels. Comme ici, pour les 20 ans
deux animatrices du service
du comité de jumelage.
jeunesse, ils avaient apporté
dans leurs bagages le savoir-faire acquis à l’atelier hip-hop, créé
et dirigé par Brahim Baberrih. À ses côtés, ses élèves, mais aussi
Séverin Andzouana et Kévin Audrain (DJ Mix), les danseuses de
l’association Jade et les chanteuses du groupe Lyz. Leur objectif :
tisser de nouveaux liens, dépasser les a priori culturels et promouvoir
en Écosse un art urbain encore méconnu. La joyeuse bande a offert
à près d’un millier de spectateurs curieux et conquis plusieurs représentations. Logés en auberge de jeunesse et dans des familles d’accueil, les jeunes Saint-Quentinois ont, entre les représentations
et les rencontres, découvert Edimbourg et Glasgow. ■
5 € pour les spectateurs – inscriptions auprès du BC Grenouilles
Tél. : 01 30 68 19 96
Les aînés
en fête
Un joli
conte d’hiver
Renseignements auprès des Archers
Renseignements en mairie
de Guyancourt – Tél. : 01 39 56 68 19
Tél. : 01 30 48 33 33
© C. Lauté
Pour la 20e année consécutive, les Archers
de Guyancourt organisent les samedi 18
et dimanche 19 décembre, au gymnase
de l’Aviation, un concours qualificatif pour
le championnat de France de tir à l’arc.
Ces éliminatoires regrouperont l’espace
d’un week-end près de 320 compétiteurs.
À noter, la présence de plusieurs archers
belges, parmi lesquels Marie-Claire Van
Stevens, championne olympique par équipe
aux JO de Los Angeles en 1984. Ambiance
amicale et détendue entre les duels, sur
fond de soutien à la candidature Paris 2012. ■
Le traditionnel goûter de
Noël offert par la ville aux
seniors se tiendra le mardi
14 décembre à partir de
16 h au pavillon WaldeckRousseau, à Villaroy, en
présence du maire François
Deligné et d’Anne-Marie
Doux, adjointe chargée
des affaires sociales,
des anciens et de la
solidarité. Grande première,
les élèves de l’école
municipale de musique
interviendront en offrant
une aubade aux invités.
Chaque aîné recevra
un colis gastronomique
et un cadeau. ■
Duels et convivialité
© J.-D. Bonnaud
L
petits Élancourtois pourront,
comme à l’office d’information
en 2003, rencontrer le Père Noël.
es petits Élancourtois
pourront croiser le Père
Noël le 19 décembre. Il
leur offrira un des contes dont
il a le secret. Mis en lumière et
en son, ce conte féerique sera
agrémenté d’un véritable festival de lumières et d’effets pyrotechniques. Le Père Noël et
les enfants seront accueillis à
la Ferme du Mousseau, parée
de ses plus beaux atours pour
l’occasion. Ce spectacle gratuit
débutera à 18 h 15.
■
▲ Les
Ferme du Mousseau
Route du Mesnil – Tél. : 01 30 66 02 34
I11I
communes
actualités
LA VERRIÈRE
MONTIGNY-LE-BRETONNEUX
L’école du Parc
fait peau neuve
Cycle de conférences
© C. Lauté
e qu’est devenue cette école est exceptionnel ; c’est la même
école et, en même temps, elle est complètement différente. »
Samedi 20 novembre, lors de l’inauguration de la nouvelle école du Parc, le maire de La Verrière, Pierre Sellincourt, ne
tarissait pas d’éloges. En présence du sous-préfet, du président
de l’agglomération, du député maire, des élus, de nombreux habitants et des institutrices de l’école, il a découvert des locaux
flambant neufs. Cette réhabilitation a été réalisée durant deux
ans sans fermer le groupe scolaire. Elle a permis de refaire
entièrement les bâtiments, mais aussi d’ajouter un centre de
loisirs post-scolaire, des
salles pour l’aide aux
enfants en difficulté
et un dortoir pour la
maternelle. Le coût des
travaux s’est élevé à
6,5 millions d’euros.
Ils ont été financés
principalement par la 쑿 Pierre Sellincourt, maire de La Verrière,
a inauguré le 20 novembre l’école du
communauté d’aggloParc, en présence des Verriérois ainsi
que de Robert Cadalbert, président
mérationdeSaint-Quencommunautaire.
tin-en-Yvelines.
■
MAGNY-LES-HAMEAUX
Le parvis de l’hôtel
de ville en fête
V
ous n’allez plus le reconnaître ! Noël
oblige, du 10 au 20 décembre, le parvis de l’hôtel de ville de Magny va se
parer d’un décor digne du monde merveilleux
du Père Noël. Petit chalet en bois, sapins décorés, branchages enneigés embelliront le lieu,
théâtre de diverses animations. Le 12 se tiendra
un marché de Noël. Le 15, à 16 h, un goûter
sera offert aux enfants en présence de jongleurs,
cracheurs de feu et autres sculpteurs sur glace.
Le 18, un spectacle offert par le CCAS et le
service culturel de la ville mettra en scène le Père Noël. L’hôtel
de ville accueillera pour sa part une exposition, « Mon beau sapin
de Noël ». Des animations pour enfants y seront organisées,
■
à l’image d’un conte musical (les 12,15 et 18 décembre).
Hôtel de ville – Tél. : 01 39 44 71 71
I12I
L
École de musique du Manet – 10, rue
de l’Armorique – 24 € le cycle, 8 € l’une,
gratuit jusqu’à 12 ans – Tél. : 01 30 43 12 88
et http://ecolemusiquemanet.site.voila.fr
L’art à l’honneur
En ce mois de novembre, une exposition a permis de découvrir
les aquarelles d’Élisabeth Welter Nicole à la maison Félix.
Bien connue des Ignymontains, l’artiste a été élue de la ville
durant de nombreuses années, avant de partir s’installer
en Bretagne. Ont également été mis à l’honneur le travail de Klimt,
d’Henri Matisse ainsi que l’art
japonais, qui ont tous trois
fait l’objet d’une conférence,
dans le cadre du cycle
sur l’histoire de l’art organisé
au conservatoire des arts.
Réalisés en lien direct
avec des expositions
parisiennes, ces rendez-vous
permettent aux profanes
Le cimetière de Magnyd’accéder aux subtilités
les-Hameaux, devenu
du travail d’artistes de renom.
trop exigu, vient
Le prochain se déroulera
récemment de doubler
le 11 janvier sur le thème
sa superficie.
« la modernité à New York »,
Plusieurs nouveaux
en parallèle de l’exposition
espaces paysagers
du musée d’Orsay sur la peinture
y ont été créés,
américaine. Ces conférences,
avec un jardin
qui coûtent 4,40 € la séance,
du souvenir,
se déroulent en moyenne
un colombarium
une fois par mois
ainsi qu’un espace
au conservatoire des arts
œcuménique. ■
de Montigny. ■
Le cimetière
de l’Ormeaux-Bergers
agrandi
Cimetière de l’Orme-aux-Bergers
Conservatoire des arts
Route de Port-Royal
Tél. : 01 34 52 07 41
© S. Joubert
C
«
’école de musique municipale
propose un cycle de quatre conférences sur les musiques du
moment (rap, R’n’B, musiques électroniques, musique jamaïcaine, « world
music »…) et leurs influences, principalement le jazz, issu de la tradition
afro-américaine. Premier rendez-vous
le 11 décembre, à 19 h 30, sur le thème
« Aux sources des musiques populaires
actuelles : le jazz et ses origines ». ■
actualités
Gérard Mendy,
un des pionniers
du « slam » en France.
VOISINS-LE-BRETONNEUX
N
é aux États-Unis à la fin des années 80, le « slam »
est l’art de déclamer face à des gens dans n’importe
quelle situation. Poète de rue, anonyme, comptable, secrétaire, ingénieur ou chômeur, tout le monde peut
« slamer », c'est-à-dire réciter, chanter, lire, scander ou jouer.
Démocratie de la parole, le « slam » redonne la possibilité
de s’exprimer à celui qui veut faire entendre sa voix. C’est ce
qu’ont souhaité démontrer, lors de leurs exercices de style,
Gérard Mendy et deux de ses acolytes le 11 novembre au Grenier à sel, à l’occasion de la semaine des cultures urbaines
(du 9 au 13 novembre), organisée par l’Association culturelle
de Trappes. Le public s’est essayé à micro ouvert et l’heureuse
scène du Grenier a vu défiler un retraité féru de conte, des
rappeurs en goguette, un adepte du raggamuffin venu pousser la chansonnette, mais également une femme, qui a souhaité partager les souvenirs de son enfance en Afrique, et une
■
représentante du « slam » au féminin.
© C. Lauté
Soirée « slam »
au Grenier à sel
© J.-J. Kraemer
TRAPPES
Devenez
tous Père
Noël
P
our la deuxième année,
le service Jeunesse et
le conseil municipal des 쑿 Beaucoup d’enfants n’ont pas
de cadeaux à Noël. Vos anciens
jeunes mettent en place l’opéjouets les raviront sûrement.
ration « C.Kdo ». L’objectif :
récolter un maximum de cadeaux afin de les offrir aux enfants
qui en sont privés à Noël. Les dons peuvent être déposés à la
Maison de la Bretonnière, 6, rue Claude-Debussy, du 1er au
15 décembre, de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h. Les jouets seront
conditionnés et convoyés auprès du Secours populaire et du
Secours catholique.
■
Mairie – Tél. : 01 30 48 58 68
La culture
polonaise
pour clore
la Nova Polska
La Merise – Le Grenier à sel – Tél. : 01 30 13 98 51
Joyeuses fêtes !
P
our Noël, l’hôtel de ville s’anime d’une folie contagieuse.
Cette année, le théâtre de rue sera à l’honneur : le Père
Noël, accompagné pour une fois de la Mère Noël, déambulera dans une folle parade. Des échassiers et des personnages
déguisés en jouets se joindront à la fête avec des musiciens et des
danseurs brésiliens, des mimes et un joueur d’orgue de Barbarie.
Une petite ferme sera installée pour les enfants sur le parvis de
l’hôtel de ville avec veaux, vaches, cochons ou autres poules, coqs
et moutons. Placée sous le signe de la solidarité, cette fête de Noël
verra une dizaine de stands des associations caritatives de la ville
faire partager leur engagement au public. L’intérieur de l’hôtel
de ville sera également animé. La salle du conseil municipal sera
transformée en salle de conte, les enfants y écouteront les conteurs
de Trappes et la comédienne Catherine Gendrin. Des stands de
maquillage, de bougies, de modelage, de tresses et de jeux de
société seront mis en place pour les plus petits. Un concert festif
■
de musique antillaise et de gospel rythmera la journée.
Hôtel de ville – Tél. : 01 30 69 17 00
Marianne
du civisme
pour Voisins
L’Association des anciens maires
et adjoints des Yvelines (Adamy)
vient d’attribuer à Voisins
une Marianne de bronze,
qui récompense l’esprit citoyen
des habitants de la commune.
Sur l’ensemble des scrutins
électoraux de 2004, les Vicinois
sont allés voter à près de 64 %,
ce qui est particulièrement
remarquable en ces temps
d’abstention. ■
Voisins vient de clore
sa saison polonaise
en beauté. La ville a tenu
à rendre une nouvelle fois
hommage à la culture
de ce pays, le 20 novembre
à la médiathèque
Saint-Exupéry.
Plusieurs artistes polonais
étaient présents :
Piotr et Maria Witt –
venus présenter leur livre
consacré à l’histoire
de l’Hôtel de Monaco,
actuelle ambassade
de Pologne à Paris –,
Ewa Izabelle Nowak,
peintre et critique d’art,
auteur du numéro spécial
Nova Polska de Beaux
Arts Magazine, et Jean-Luc
Grzeskowiak, photographe
concepteur de l’exposition
Nowa Lodz, présentée
à la médiathèque. ■
I13I
l’agglo
le SAN et vous
Stéphane Diagana (premier plan) et Naman Keita,
entourés de très nombreux jeunes, se prêtent volontiers
à une séance d’autographes.
L’AMOUR DES JEUX, SQY SITE OLYMPIQUE
© S. Joubert
Le Challenge
à l’heure
olympique
Stéphane Diagana, Naman Keita, Régis Harel, Bernard Amsalem… Mardi 16 novembre,
le pavillon Waldeck-Rousseau (Guyancourt) accueillait, à l’occasion de la remise
des trophées du Challenge 2004, de grandes personnalités du monde du sport venues
soutenir la candidature de Paris 2012. Et près de 900 personnes !
▲ Régis Harel a reçu la médaille
de l’agglomération des
mains de Robert Cadalbert.
Les quatre personnalités
présentes à Guyancourt le
16 novembre ont eu droit à
une première dans l’histoire
du territoire saint-quentinois. Stéphane Diagana,
Naman Keita, Régis Harel et
Bernard Amsalem ont reçu
des mains du président de
la CA, Robert Cadalbert, la
médaille de l’agglomération,
pour leur implication dans
le projet olympique à Saint■
Quentin-en-Yvelines.
I14I
A
athlètes qui ont brillé sur les routes et chemins
de l’agglomération tout au long de l’année.
« Le plus important, c’est vous »
Les sportifs récompensés, entre autres Boris Giteau,
Nicolas Grange, Marie-Laure Travaillot, ont reçu
leur coupe des mains de Stéphane Diagana,
champion du monde du 400 m haies en 1997,
de Naman Keita, médaillé olympique de bronze
sur 400 m haies à Athènes l’été dernier, du Saint« Une affaire d’équipe »
Quentinois Régis Harel, n° 2 français et 42e joueur
Mardi 16 novembre, la soirée de remise des tro- mondial de tennis en fauteuil, ou encore de
phées du 7e Challenge des courses pédestres hors- Bernard Amsalem, le président de la Fédération
stade de Saint-Quentinfrançaise d’athlétisme.
en-Yvelines, organisée
Les intervenants en ont
au pavillon Waldeckprofité pour rappeler
Rousseau à Guyancourt,
l’importance du soutien
en partenariat avec
populaire (critère objectif
France Télécom, la Caisse
mesuré lors d’un sondage
d’épargne et Carrefour,
dans les mois à venir),
a donné lieu à une belle
la beauté et les retombées
manifestation de promode l’aventure olympique.
tion de Paris 2012. Près
« Les Jeux sont un cadeau
▲ Robert Cadalbert et Bernard Amsalem,
président de la Fédération française
de 900 personnes ont
pour la France, et un grand
d’athlétisme.
répondu présent à l’inpas dans l’épanouissement et
vitation de la communauté d’agglomération, le développement des jeunes », a par exemple déclaré
pour la plupart déjà adhérentes au comité Stéphane Diagana. « Ce qui est le plus important,
de soutien saint-quentinois à Paris 2012, qui c’est vous. C’est l’aventure humaine », a lancé en
compte désormais 3 600 membres !
conclusion Robert Cadalbert, avant d’inviter les
■
« Les Jeux et Paris 2012 sont une affaire d’équipe. participants à partager le verre du soutien.
Rien à Saint-Quentin-en-Yvelines ne se ferait sans
Arnaud Thomelin
les communes, sans les associations, sans le monde
économique… », a d’emblée souligné Robert
Voir notre dossier sur Paris 2012, p. 22 à 31 ;
Cadalbert. Toute la soirée, grands noms du sport,
les portraits des quatre personnalités
médaillées sont disponibles
élus, sportifs saint-quentinois, partenaires locaux
sur www.saint-quentin-en-yvelines.fr/jo2012
se sont succédé sur la scène pour féliciter les
© C. Lauté
© S. Joubert
Les personnalités
médaillées
u lendemain de la remise du dossier de
candidature de Paris au Comité international olympique (CIO) pour les Jeux
olympiques de 2012, un peu moins de huit
mois de l’officialisation de la ville victorieuse
(le 6 juillet 2005), le président de la communauté
d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines,
Robert Cadalbert, avait rassemblé les énergies
du territoire pour soutenir le projet parisien.
l’agglo et vous
CONSEIL D’AGGLOMÉRATION
Partager
pour mieux
gérer
R
etenez bien la date du jeudi 4 novembre 2004 : elle est déterminante dans
l’évolution de Saint-Quentin-en-Yvelines. Ce jour-là, le vote à l’unanimité des élus
des 7 communes a été fondamental, venant
clore le cycle de transformation de l’agglomération dans le cadre de son entrée dans le
droit commun.
Depuis deux ans en effet, les élus ont voté à
l’unisson pour la fin de l’opération d’intérêt
national, la fermeture de l’EPA, la reprise des
missions d’aménagement, la transformation
du SAN en CA et enfin la définition de
l’intérêt communautaire. Celui-ci définit
précisément, compétence par compétence,
la responsabilité des communes et celle
de l’intercommunalité. « Ce dernier vote est à
la fois l’aboutissement d’un an de travail, pour
qu’ensemble nous faisions mieux d’intercommunalité, et l’affirmation, comme pour les votes
précédents, de l’attachement et du soutien des
élus à leur intercommunalité », explique Robert
Cadalbert, président de l’agglomération.
Voiries et vie associative
Pour comprendre en quoi la définition de
l’intérêt communautaire entraîne un meilleur
fonctionnement de l’intercommunalité, il est
nécessaire de s’appuyer sur des exemples
précis. Celui de la propreté des voiries est
significatif. Auparavant, l’intercommunalité
gérait celle des voiries intercommunales et
les communes celle des voiries communales.
Demain, pour des raisons de proximité, les
communes géreront l’ensemble des voiries
de leur territoire. Et parce que ces lieux
© S. Joubert
Le 4 novembre, les élus de la communauté d’agglomération (CA) étaient réunis afin
de voter l’intérêt communautaire. Objectif : déterminer sur certains domaines d’actions
ce qui relève de l’intercommunalité ou des communes.
▲ Depuis
concernent l’ensemble des Saint-Quentinois,
l’intercommunalité s’occupera de l’entretien
des gares et du cœur de ville.
Un autre exemple concerne la vie associative.
Grâce à la délibération du 4 novembre, le
caractère intercommunal des actions associatives va perdurer. « Ce vote nous permet
de réaffirmer notre vocation à soutenir le fonctionnement de la vie associative de ce territoire. Les
présidents des associations peuvent être rassurés,
ils pourront continuer à percevoir des subventions
dès que leurs actions dépassent le simple champ
communal », affirme Robert Cadalbert.
Un projet profitable à tous
Autre priorité : la culture. Le vote de l’intérêt
communautaire a permis de préciser et
d’affirmer l’implication de la CA dans ce
domaine. « Nous allons tout d’abord prendre
en compte de nouveaux critères, comme celui
de l’aide à l’accueil du public pour les salles
communales et associatives. Nous soutiendrons
ensuite les actions en nous basant sur des
contrats d’objectifs et des évaluations annuelles.
Enfin, dans le cadre particulier du Prisme, à la
demande des élus d’Élancourt, nous avons décidé
d’ouvrir son auditorium pour l’école de musique
de la ville, précise Robert Cadalbert. Au final,
conclut-il, ce sont nos missions de service public
qui sont renforcées. C’est la clef de la réussite
et du dynamisme de ce territoire. Notre intercommunalité fonctionne car elle se construit
autour d’un projet de développement commun
profitable aux communes, aux habitants et aux
entreprises de Saint-Quentin-en-Yvelines. » ■
deux ans, les élus
de l’agglomération ont voté
à l’unisson pour la fin
de l’opération d’intérêt
national, la reprise
des missions de l’EPA,
la transformation du SAN
en CA et enfin la définition
de l’intérêt communautaire.
Une commission
locale pour
le transfert
des charges
Si les contours de l’intérêt
communautaire ont été fixés,
il reste aujourd’hui à les affiner et en déterminer les limites précises. Il reste également
à évaluer les charges à transférer entre l’agglomération
et les communes, principalement dans le cadre de leur
nouvelle mission de propreté
des voiries. Ce travail sera
celui de la nouvelle commission locale des transferts de
charges, qui regroupera deux
élus de chaque commune de
Saint-Quentin-en-Yvelines. ■
Catherine Laffaille
I15I
culture
CINÉMA
Comme une image
P
© J.-J. Kraemer
remiers plans fête cette année sa
septième saison. Créée par les
cinémas Jean-Renoir de Trappes
et le Ciné 7 d’Élancourt dans le but de
proposer une programmation de qualité
aux enfants du primaire, l’opération
s’est aujourd’hui bien développée. Deux
autres salles, Les Yeux-d’Elsa à Saint-Cyr
et le Jacques-Becker à Plaisir, ont choisi
d’y participer et elle s’est étoffée, depuis
quatre ans, d’un nouveau dispositif
(national, celui-là) : École et cinéma.
« Cette opération, conçue par les ministères
de l’Éducation nationale et de la Culture,
Aldric Bostffocher et Gaël Pineau,
respectivement responsable du cinéma
Jean-Renoir et assistant-projectionniste :
« Notre but est de permettre aux enfants
de visionner des œuvres qu’ils n’ont
pas l’occasion de voir ailleurs. »
I16I
répond aux mêmes objectifs que Premiers
plans et s’adresse aux enfants de la maternelle au CM2, explique Aldric Bostffocher, le responsable du Jean-Renoir.
Nous l’avons intégrée car elle est très complémentaire de notre action et nous permet
d’accéder à des copies neuves et à des
documents pédagogiques. En lui ajoutant
Lycéens et cinéma et, depuis cette année sur
Trappes et Élancourt, Collégiens et cinéma,
nous touchons tous les scolaires ! »
Former les jeunes spectateurs
Des tarifs préférentiels (de 2 € à 3,5 € la
place) et un large choix de films séduisent
les enseignants, qui s’engagent à venir
voir trois œuvres dans l’année et se voient
remettre un certain nombre de documents
pédagogiques pour entamer un travail
en classe. S’ils le souhaitent, ils peuvent
également bénéficier d’une formation
(analyse filmique, histoire du cinéma…
la dernière s’est déroulée à Trappes en
novembre). Mais, si les acteurs changent,
une fois sur place, le scénario est toujours le même. Aldric réunit les enfants
et leur présente le film. « Attention, ce
n’est pas un dessin animé sur une bande
de requins, lance-t-il ce jour-là… L’an
passé, nous leur avons montré un film de
Ozu, Gosses de Tokyo. Il était muet et sans
musique. Dans ces conditions, on ne peut
pas leur diffuser l’œuvre sans en avoir un
peu parlé. » Difficiles ou plus accessibles,
© J.-J. Kraemer
Premiers plans et École
et cinéma, deux dispositifs
pédagogiques menés par des salles
locales saint-quentinoises,
sont destinés à enrichir les goûts
cinématographiques des jeunes
spectateurs. Ils proposent
de découvrir une vingtaine
de films, de la maternelle au lycée.
Bande de cinés : vers
un réseau de cinémas
indépendants ?
Le Ciné 7 à Élancourt et le Jean-Renoir à Trappes, dont la collaboration avait déjà donné
naissance à un programme commun, se sont
unis au Jacques-Becker de Plaisir pour créer
un « chéquier cinéma » (carnet de 10 places
à 40 €, non nomitatives et valables deux ans
dans les trois communes). Les salles de SaintCyr et de Montigny pourraient rejoindre
prochainement ce réseau désormais connu
sous le nom de « Bande de cinés ». « Nous
concrétisons plusieurs années de collaboration, commente Aldric Bostffocher, responsable du cinéma Jean-Renoir. Nous souhaitons créer un véritable réseau de cinémas
indépendants pour défendre un cinéma à
taille humaine, éclectique, de qualité et
■
en direction de tous les publics. »
les films sont variés et, cette année, Peau
d’âne et Les Vacances de Monsieur Hulot
remportent le plus de suffrages. « Notre
but est de permettre aux enfants de visionner des œuvres qu’ils n’ont pas l’occasion de
voir ailleurs, tout en leur permettant d’accéder à une éducation à l’image qui aiguise
leur regard critique, conclut Aldric. Dans
notre société, c’est très important. »
■
Nicolas Gervais
Cinéma Jean-Renoir
Tél. : 01 30 16 47 30
© J.-J. Kraemer
Mariage forcé, de Molière (ici, une répétition), sera joué à Guyancourt du 10 au 19 décembre.
HORS LES MURS
Depuis 2001, la Ferme de Bel-Ébat
exporte le théâtre au cœur des quartiers
de Guyancourt et fait découvrir un univers
culturel à ceux qui en sont éloignés.
Le théâtre
sur un plateau
A
près Une demande en mariage, de Tchekhov, et Hortense
a dit : je m’en fous !, de Feydeau, c’est au tour de
Molière d’investir les quartiers guyancourtois. Pour
l’accompagner, Laurent Flamarion, le directeur de la Ferme de
Bel-Ébat, a de nouveau fait appel au metteur en scène Michel
Froehly, qui connaît bien l’exercice puisqu’il s’y est déjà essayé
par deux fois. « Michel fait partie des artistes avec lesquels nous
travaillons régulièrement dans le cadre de notre double mission :
le développement du public et l’accompagnement d’un metteur en
scène, explique le directeur. Quant au projet en lui-même, il est
né en 2001. Il s’agit d’une action de sensibilisation au théâtre, décentralisée vers les maisons de quartier et une boutique alimentaire. »
Démystifier le rituel
Mais pour amener ces nouveaux spectateurs à s’intéresser à
la culture, il faut respecter un certain nombre de contraintes :
la pièce doit être courte (généralement un acte) et nécessiter peu
de moyens techniques. Il s’agit toujours de comédies légères
ou drôles. Le public ne paie pas, mais vient avec une boisson
ou un gâteau à partager. « L’objectif est de favoriser la rencontre
et de démystifier le rituel du spectacle. » Une formule qui a l’air de
bien fonctionner, puisque l’assistance a plus que doublé en trois
ans pour passer de 20 à 50 personnes en moyenne par représentation. La Ferme de Bel-Ébat songe déjà à étendre l’expérience et à la prolonger avec du théâtre de rue ou du cirque. ■
Nicolas Gervais
Ferme de Bel-Ébat à Guyancourt
14, rue Ambroise-Croizat – Tél. : 01 30 48 33 44
Michel Froehly, metteur en scène du Mariage
forcé, revient sur cette relation privilégiée
entretenue avec le public lors des représentations.
Le Petit Quentin : Quelle est la particularité de cette forme
de théâtre ?
Michel Froehly : On assiste parfois à des réactions étonnantes. Je me souviens par exemple d’une scène de baiser
pendant laquelle une petite fille un peu outrée s’est tournée
vers sa mère pour lui demander de « zapper »…
P. Q. : C’est une réelle rencontre avec le public…
M. F. : Après la représentation, il y a un pot et c’est l’occasion de discuter. Mais la timidité est parfois immense et
il peut être très difficile pour certains de faire un pas.
Amener les gens vers une culture différente n’est pas
aisé, il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte.
Moi, je pense qu’il faut y aller
à l’usure, encore et encore.
C’est un rendez-vous que nous
prenons avec eux annuellement. Nous venons chez eux
et ensemble nous nous baladons dans le théâtre et les
époques. Nous leur disons :
voilà ce qui existe, regardez
et prenez du plaisir.
© J.-J. Kraemer
▲ Le
© J.-J. Kraemer
© J.-J. Kraemer
© J.-J. Kraemer
culture
P. Q. : Sur ce projet, vous travaillez avec des amateurs ?
M. F. : Il y a deux acteurs professionnels et une dizaine
d’amateurs. En ce qui me concerne, je fais exactement le
même travail et je les dirige de la même manière. Un amateur, c’est quelqu’un qui a choisi de ne pas faire de sa passion un métier, c’est tout, mais le plaisir de jouer est là !
P. Q. : Parlez-nous de la pièce…
M. F. : C’est une petite fable d’un Molière jeune, qui
contient déjà en condensé toute son intelligence et les
ficelles qu’il utilisera plus tard brillamment. J’aime cette
pièce car, dès le départ, on sait que ça va aller mal. Par
ailleurs, chaque rôle est magnifique et, en une demi-heure,
chaque personnage existe. L’écriture est plus resserrée,
■
le parcours plus bref, mais la densité est la même.
Les dates et lieux de représentation figurent dans le KioSQ, p. 3
I17I
en bref
culture
POÉSIE
FRÉQUENCE 78
Et le Prix PoésYvelines
2004 est…
Les amateurs
à l’honneur
Fréquence 78, le rendez-vous des
musiques actuelles dans les Yvelines
proposé par l’ADIAM 78 (Association
départementale d’information et d’action musicales et chorégraphiques), sous l’égide du conseil général des Yvelines, présente
cette année une nouvelle manifestation destinée aux musiciens
non professionnels, intitulée Fréquence amateur. Créée avec l’aide
du CRY (Centre de ressources yvelinois pour la musique), l’opération,
qui se déroule dans toutes les Yvelines, mettra à l’honneur durant
le week-end du 10 au 12 décembre la crème des formations locales
(elles seront en effet plus de 100 !). À Magny-les-Hameaux, l’Estaminet proposera ainsi une sélection de groupes tandis que l’ALC
de Chevreuse accueillera un plateau de choix en partenariat avec
■
Kontsha Prod.
musimquus equme us que
musique
© J.-J. Kraemer
musique
▲ Roland
Nadaus, poète et conseiller général, a remis le Prix
de la poésie contemporaine 2004.
Du 13 au 21 novembre s’est déroulée PoésYvelines, la semaine des poètes mise en place par le conseil général et dont la direction artistique
a été confiée à la Maison de la poésie de Saint-Quentin-en-Yvelines.
À cette occasion, un Prix de la poésie contemporaine (Prix PoésYvelines
2004) a été décerné à David Dumortier pour le recueil Une femme
de ferme (éditions Cheyne). L’auteur a reçu la somme de 3 000 € du
conseil général, qui s’est par ailleurs engagé à acquérir 150 exemplaires
■
de son œuvre.
muusiuque
m siq e
u
u
m siq e
mus que
musique
mu usique
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i
L’ALC à Chevreuse
musiq e
Le 10 décembre à partir de 20 h – entrée gratuite
musique
Tél. : 01 30 52 20 18 ou 01 30 69 22 63
L’Estaminet à Magny-les-Hameaux
musique
musique
i
Le 11 de 16 h à minuit – entrée gratuite – Tél. : 01 30 23 44 28
Retrouvez le détail de la programmation dans le KioSQ p. 7
POLAR DANS LA VILLE
Maison de la poésie – Tél. : 01 39 30 08 90
EXPOSITION
Territoire partagé
Jean-Christophe Bardot, photographe saintquentinois, travaille depuis quelques mois
avec des patients de l’institut Marcel-Rivière ▲ Vous n’avez pu voir
les images de Jeanà La Verrière, dans le cadre d’ateliers photos.
Christophe Bardot
à Paris ? Rendez-vous
Séries de portraits, promenades intimistes,
début 2005 au Scarabée.
clichés bucoliques… Au-delà des images,
l’homme a cherché à percer les personnalités de ses élèves et à comprendre comment se construisait, pour eux, le rapport aux autres et à la ville…
Le résultat de ces séances, rassemblé dans une exposition intitulée
« Territoire partagé », a été dévoilé dans le cadre de la manifestation
« L’art en difficulté – Abris, chantiers, asiles de l’art », qui se déroule à Paris
au couvent des Récollets, du 1er au 6 décembre. Une initiative citoyenne
destinée à agir pour l’insertion dans la cité des personnes hospitalisées,
que l’on doit à Madeleine Abassade, chargée de l’action culturelle de
■
l’institut Marcel-Rivière et co-organisatrice de l’événement.
Relais mutualiste – Institut Marcel-Rivière
Tél. : 01 39 38 77 09 (Madeleine Abassade)
I18I
Cœur noir, le grand prix
Dans le cadre du 10e festival Polar dans la ville qui se tiendra du 26 janvier au 6 février 2005 dans toute l’agglomération, les médiathèques
et les librairies de Saint-Quentin-en-Yvelines organisent une nouvelle
manifestation, intitulée Cœur noir. Il s’agit d’un grand
prix des lecteurs auquel chacun est invité à participer.
Il suffit pour cela de voter pour son polar préféré parmi
une sélection de quatre titres (Couleur franche de John
Harvey chez Rivages, Bus de nuit de Giampiero Rigosi
dans la Série noire, Double peine de Virginie Brac chez
Fleuve noir, et Le Carrefour des écrasés de Claude Izner chez
10/18 grands détectives).
Ces ouvrages sont disponibles dans les huit médiathèques de la ville et dans les librairies Lettres voisines
à Voisins-le-Bretonneux, Le Pavé du Canal à Montignyle-Bretonneux, Le Pavé dans la Mare à Élancourt, Le Pavé
du Grand Plaisir à Plaisir et la librairie Album à Montignyle-Bretonneux. Les votes seront ouverts, dans tous les
lieux participant à l’opération, à partir du 26 janvier,
© J.-D. Bonnaud
culture
▲ Depuis
trois ans,
les Albums de famille
font toujours le plein !
MUSÉE DE LA VILLE
Les Albums de famille
reprennent du service
Trois ans d’existence et toujours autant de succès ! Les habitués du Musée
de la ville (et les autres) seront donc heureux d’apprendre la reprise du cycle
Albums de famille qui inaugurera une nouvelle saison le 8 janvier, avec
une première conférence consacrée à l’entretien biographique. En nouveauté
cette année, une séance supplémentaire, le 14 mai, qui se penchera sur
les secrets de famille, et trois ateliers destinés à compléter les conférences
les plus demandées. Des rendez-vous supplémentaires pour répondre aux
demandes des visiteurs qui souhaitaient approfondir certaines questions
les concernant plus particulièrement. Désormais, outre les conférences,
qui aborderont des thèmes plus généraux, ils disposeront donc de deux
heures avec des spécialistes pour savoir comment interroger un membre
de leur famille sur son histoire, de quelle manière dater des photos et en
tirer le meilleur parti ou encore apprendre à effectuer efficacement des
recherches aux archives départementales (Montigny-le-Bretonneux). ■
Ateliers pratiques ● Le 22 janvier : l’entretien biographique ● Le 19 février :
les recherches aux archives ● Le 26 mars : les photos de famille
Durée 2 h – sur réservation – 5 € (4 €) – Rens. (Musée de la ville) : 01 34 52 28 80
www.museedelaville.agglo-sqy.fr
des lecteurs
date d’ouverture du festival, et ce
jusqu’au 5 février. Les résultats
seront rendus publics lors de la
cérémonie de remise des prix, à
la clôture du festival. À cette occasion, un tirage au
sort récompensera les participants les plus chanceux.
Quant aux autres, ils pourront toujours se consoler
en accueillant un spectacle chez eux, puisque cette
année, ce n’est pas une, mais trois compagnies qui
sont susceptibles d’investir le salon des SaintQuentinois. Au programme : Quelques délicieuses façons d’éliminer son prochain, proposé par
l’Engrenage théâtre, mais aussi une adaptation de Quelqu’un va venir
de Jon Fosse, par le Thalia Théâtre, ou encore une Murder party, façon
jeu de rôle par le Théâtre des Korrigans. À vous de choisir à quelle sauce
■
vous mangerez vos invités…
Le Prisme à Élancourt – Tél. : 01 30 51 46 06 – www.agglo-sqy.fr/polar
SORTIR
Des chéquiers pour
la culture et le cinéma
Pour faciliter l’accès à la culture pour les lycéens et les apprentis,
la Région Ile-de-France a lancé un chéquier culture vendu au prix de
15 €, qui permet d’assister à trois spectacles, à choisir dans la programmation des 250 salles et festivals partenaires (soit 5 € le concert ou
spectacle d’humour, de théâtre, de danse…). Pour obtenir ce chéquier
nominatif et valable jusqu’au 31 août 2005, il suffit de se connecter
au site du conseil régional (www.chequeculture.iledefrance.fr) et de
remplir la demande d’inscription. Avec sa commande, l’internaute
recevra un bon d’achat
de 8 € à échanger contre
des livres ou des BD chez
les libraires partenaires de
l’opération. Dans le même
esprit, signalons également
l’existence du Défi Actions
Culturelles (DAC), mené
depuis cinq ans par le service commun de la vie
étudiante de l’université
de Versailles Saint-Quentin, en partenariat avec la
communauté d’agglomération, la ville de Versailles
et une vingtaine de structures culturelles. Grâce à
leur carte DAC (www.sve.
uvsq.fr/dac), les étudiants
saint-quentinois accèdent
ainsi à la programmation
des salles du territoire pour
la somme de 6 € par spectacle. Côté cinéma, enfin,
saluons la très intéressante
formule imaginée par Bande
de cinés, le réseau local
de cinémas indépendants
▲ Cinq euros pour une place de spectacle :
composé du Jacques-Becker
une vraie démocratisation de la culture
proposée par le conseil régional.
de Plaisir, du Ciné 7 d’Élancourt et du Jean-Renoir à
Trappes. Depuis octobre 2004, ces salles ont en effet lancé un chéquier
■
cinéma commun qui propose, à tous, des places à 4 €.
Jean-Renoir à Trappes – Tél. : 01 30 16 47 36
Ciné 7 à Élancourt – Tél. : 01 30 51 56 15
Jacques-Becker à Plaisir – Tél. : 01 30 79 63 83
Notre article sur Bande de cinés, p. 16
Pages réalisées par Nicolas Gervais
I19I
culture
POLAR DANS LA VILLE
Claude Mesplède et Michel
Boujut épaulent l’équipe
du festival à l’occasion
de la 10e édition de Polar
dans la ville (26 janvier6 février). Le premier est
écrivain, conférencier,
critique et auteur de
dictionnaires incontournables
sur le roman noir. Le second
est journaliste, producteur
(Cinéma-Cinéma, c’est lui !),
écrivain et critique de films.
Rencontre avec deux
incontournables du genre.
Le Petit Quentin : De quelle manière
allez-vous intervenir ?
Claude Mesplède : Nous sommes une
force de proposition. Je connais pratiquement tout le monde dans le
milieu et je vais donc faire appel à
mes connaissances. Je peux déjà vous
dire que la marraine littéraire de cette
édition sera Fred Vargas. Mon ami
Daniel Pennac a également accepté
de venir signer ses livres, ce qu’il ne
fait pas d’habitude. J’ai aussi proposé
qu’une salle de dédicaces soit ouverte
à la fois aux auteurs pour adultes,
aux auteurs pour la jeunesse et aux
auteurs de BD. Nous inviterons en
priorité les écrivains du département
tels que Maïté Bernard, Alain Bron et
Christian Roux.
Michel Boujut : Le polar est un genre
que j’affectionne particulièrement, c’est
pourquoi je suis heureux de participer
de nouveau à ce festival qui met le
polar dans tous ses états. J’ai donc, moi
aussi, fait appel à des connaissances et
c’est Laurent Heynemann, un cinéaste
I20I
© J.-J. Kraemer
La crème du crime se mobilise
▲ Michel
Boujut et Claude Mesplède, un duo infernal qui nous en promet de belles…
qui a réalisé des films formidables,
qui sera le parrain cinéma de cette
10e édition.
P. Q. : Quelles nouveautés pouvez-vous
nous dévoiler ?
C. M. : Désormais, chaque année, nous
nous intéresserons à des auteurs d’un
pays d’Europe. Cette fois, c’est l’Espagne
et son école du roman noir très vivace
qui seront à l’honneur avec des écrivains qui commencent à être connus
chez nous, comme Francisco Gonzalez
Ledesma, qui compte parmi les plus
talentueux. Nous nous lancerons aussi
dans l’exercice de « la chaise vide »,
c’est une manière de présenter un débat
que j’ai rapportée d’Espagne cet été,
et qui consiste à laisser vide la chaise de
la personne disparue dont on parle.
Cette année, ce sera l’écrivain Jean
Meckert qui, comme tous les auteurs
de romans noirs d’après-guerre, avait
un nom américain, ce qui faisait dire
aux lecteurs : « Il n’y a qu’eux pour écrire
comme cela ! ». Le sien était John Amila.
Nous fêterons aussi les 100 ans d’Arsène
Lupin, né en juillet 1905 dans la revue
Je sais tout. C’est Nadia Doukhar, une
passionnante docteur ès lettres, qui
viendra nous en parler.
M. B. : Laurent Heynemann présentera
un de ses films, Les mois d’avril sont
meurtiers (avec François Berléand et
Jean-Pierre Marielle), et j’animerai plusieurs débats, notamment sur l’adaptation des polars américains dans le cinéma français. En ce qui concerne ma
carte blanche, j’ai choisi un grand
classique du film noir américain de
1967, Bonnie and Clyde d’Arthur Penn,
avec Faye Dunaway et Warren Beatty.
Les festivaliers pourront aussi voir une
sélection de 6 polars de différents pays
d’Europe. Enfin, j’ai ouï dire que
Charles Berling pourrait être des nôtres
■
cette année…
Propos recueillis par Nicolas Gervais
Le Prisme
Tél. : 01 30 51 46 06
www.agglo-sqy.fr/polar
économie
Ressources humaines, communication,
marketing… tous les secteurs de
l’entreprise, ou presque, font appel aux
services de professionnels du rire pour
faire passer leurs messages. Le point avec
deux spécialistes intervenant sur le
territoire : Multicomédie et Déclic Théâtre.
© C. Lauté
MANAGEMENT
« Le rire aide nos interlocuteurs à mémoriser un message donné
sans les culpabiliser. » Philippe Boré.
Les brigades du rire
● Multicomédie
Quatre permanents, dont
deux auteurs, qui travaillent
avec une équipe d’intermittents du spectacle aimant
l’entreprise et faisant preuve
d’un grand sens de l’adaptation. Intervention possible
en anglais pour répondre à
une demande croissante.
Références clients : RATP,
Cofiroute, FNSEA, Club Med,
Oracle, Bull, Cegetel… ■
Contact : Philippe Boré
Tél. : 06 64 38 34 11
www.multicomedie.com
● Déclic Théâtre
Un e é q u i p e r e g r o u p a n t
30 comédiens professionnels, ainsi que des metteurs
en scène, scénaristes, techniciens sons et lumières, monteurs vidéo…
Références clients : Chambourcy, Lotus, France Télécom, Adobe, L’Oréal, Auchan,
Leroy-Merlin… ■
Contact : Patrick Byron
Tél. : 01 30 51 08 21
Courriel :
[email protected]
A
méliorer son réseau de distribution
ou les capacités managériales de ses
collaborateurs, vous trouvez ça drôle ?
Avec les prestations de Multicomédie, oui, ça
peut l’être. Voilà douze ans que l’Ignymontain Philippe Boré et ses compères de Multicomédie mettent leur savoir-faire de professionnels de la scène au service des entreprises. « On peut rire de tout si l’écriture est véritablement adaptée à la situation, explique-t-il.
Quel que soit le motif de notre intervention, le rire
aide nos interlocuteurs à mémoriser un message
donné sans les culpabiliser. »
Efficaces et moins formels
Forte de son expérience, cette équipe apporte
le recul nécessaire à tout changement ou évolution. Un travail sur mesure qui ne fait pas
plus appel à l’improvisation qu’à des stéréotypes tirés d’un catalogue. « Nous définissons
et validons avec nos clients les messages à faire
passer. Le théâtre d’entreprise, déjà bien connu
des ressources humaines, entre peu à peu dans
les services marketing ou commerciaux, qui y
font progressivement appel pour stimuler leurs
équipes ou leur réseau de partenaires », ajoutet-il. De fait, les sketchs proposés sont aussi
efficaces qu’un séminaire traditionnel… en
beaucoup moins formels et didactiques.
années ? « Nous intervenions à la demande et,
aujourd’hui, nous développons cette compétence,
précise Patrick Byron, responsable de cette activité. Nos concepts de spectacles dérivés de l’impro
sont adaptés et personnalisés pour répondre aux
objectifs des clients et reposent sur l’interactivité
avec le public. »
Ne vous fiez pas aux apparences : ces « bouffons
du roi » – dixit Papy, cofondateur de Déclic
Théâtre – mettent leur sens de l’humour et des
situations décalées au service d’une stratégie
élaborée en concertation avec les décideurs,
pour animer des séminaires… et toujours pour
dédramatiser une situation en surprenant leurs
interlocuteurs.
■
Patrick Chateau
www.declictheatre.net
Pour Alain
Degois, dit Papy,
quand le sens
de l’humour est
mis au service
d’une stratégie,
les « bouffons
du roi » ne sont
jamais bien loin.
Humour et stratégie
Chacun connaît Déclic Théâtre pour ses multiples trophées en championnat d’improvisation et pour avoir accompagné les premiers pas
de comédien de Jamel Debbouze. Mais qui sait
que cette compagnie professionnelle propose
son expérience aux entreprises depuis plusieurs
© C. Lauté
États de service
I21I
dossier
© C. Lauté
EN ROUTE VERS
DOSSIER
DÉTACHABLE
23-26
Une chance pour
agglomération
Présentation du projet
saint-quentinois au sein
de la candidature Paris 2012.
I22I
Retrouvez ce dossier
du Petit Quentin
sur TV Fil 78 :
- Du 11 décembre
au 14 janvier : ven.,
sam. et dim.
à 18 et 22 h.
- Du 14 janvier
au 11 février :
mer. et jeu.
à 18 et 22 h.
- Du 11 février
au 11 mars : lun.
et mar. à 18 et 22 h.
27
28-29
31
Les SaintQuentinois se
prennent aux Jeux
Qu’en pensent
les élus ?
Quand les Jeux
dynamisent
le territoire
Le point sur la mobilisation
des habitants, qui constitue
l’un des critères visés
par le CIO en vue
de l’attribution définitive.
Le point de vue
de Robert Cadalbert,
président de la CA,
et du maire de Versailles,
Étienne Pinte.
De quelle manière
les entreprises
saint-quentinoises
s’impliquent-elles
dans la candidature ?
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LES JEUX OLYMPIQUES
Une chance pour l’agglomération
Fin du suspense le 6 juillet 2005. Nous saurons alors qui de Londres, Madrid, New York,
Moscou ou Paris organisera les Jeux olympiques et paralympiques d’été 2012.
Si la capitale française l’emporte, Saint-Quentin-en-Yvelines sera site olympique.
Une très belle opportunité pour notre agglomération… et ce quel que soit le choix final.
▲ Organisé
Digne du message olympique
Soucieux des valeurs de l’olympisme
et du respect de l’environnement, le GIP
a été séduit par les espaces naturels
du territoire et la passion de ce dernier
pour les sports loisirs, avec notamment
le Challenge des courses pédestres et le
Défi nature. Qu’il s’agisse de la pratique
sportive amateur, développée par les
pouvoirs publics locaux, ou de manifestations d’envergure, l’histoire sportive
de l’agglomération se montre digne du
message olympique.
L’engouement des Saint-Quentinois pour
le sport, les loisirs et la nature est loin
Si Paris l’emporte,
ce sont en France :
7 millions de touristes supplémentaires
● 5 à 6 milliards d’euros entre 2005 et 2012
● 5 milliards d’euros par an après l’événement
● 42 000 emplois pérennes
Source : Boston Consulting Group.
●
par le SAN (devenu CA) à partir de 1987
et jusqu’en 2001, le triathlon international
de Saint-Quentin-en-Yvelines rassemblait chaque
année plusieurs milliers d’habitants autour du
plan d’eau de la Sourderie (Montigny). Il perdure
aujourd’hui sous la forme d’une épreuve « avenir »
destinée aux jeunes.
d’être récent. Le triathlon, événement
intercommunal fondateur créé par le Syndicat d’agglomération nouvelle en 1987,
est ainsi devenu en quelques années une
étape incontournable du calendrier international. Le savoir-faire saint-quentinois
permet – et le Paris-Brest-Paris, le tour de
France à la voile ou le championnat de
France de cross-country 2004 en sont des
exemples plus récents – de conjuguer,
depuis plus de vingt ans, identité locale et
reconnaissance nationale, voire internationale. Si Saint-Quentin-en-Yvelines a été
choisi dans le dossier parisien, ce n’est
donc pas sans raisons.
Une identité territoriale renforcée
Au-delà, la victoire de Paris serait pour
Saint-Quentin-en-Yvelines une chance
de bénéficier de « l’effet JO » (voir encadré). Mais, même dans le cas contraire,
l’agglomération profitera de la dynamique
pour faire avancer les projets d’aména-
gement de la colline d’Élancourt, de la
base de loisirs et du cœur de ville, élaborés par la communauté d’agglomération,
en collaboration avec un cabinet-conseil,
dans un schéma directeur de développement. L’idée est, grâce à l’élan olympique, de renforcer l’identité et l’attractivité du territoire. Une concertation,
dépassant les clivages politiques, est
menée avec des experts pour démontrer
le besoin de structures pérennes, et faire
en sorte que les projets d’équipements et
d’infrastructures aboutissent, même si
Paris n’a pas les Jeux. Et ce en conservant
le plan de financement prévu pour les JO.
Sans dépenser plus, l’agglomération se
dotera, quoi qu’il advienne le 6 juillet,
d’équipements renforçant sa cohérence
territoriale.
■
Arnaud Thomelin
Renseignements et bulletin de soutien
sur www.saint-quentin-en-yvelines.fr/jo2012
© J-D. Bonnaud
© C. Lauté
R
etenu pour les épreuves de
cyclisme sur piste à Montigny, de VTT à Élancourt et
de bicross à Trappes – sans oublier
le passage de la course cycliste sur
route et, peut-être, des épreuves de
golf (voir pp. 24-25) –, le territoire
saint-quentinois pourrait devenir
olympique le 6 juillet prochain.
Ce qui consacrerait les qualités que
le Groupement d’intérêt public (GIP)
Paris 2012 lui a reconnues.
▲ Depuis
2003, la communauté d’agglomération
organise le Défi nature, à la base de loisirs (Trappes).
L’occasion, pour les nombreuses familles
participantes, de (re)découvrir
le très vert territoire saint-quentinois.
I23I
dossier
Un territoire,
vélodrome, à l’entrée de la base de loisirs sur la commune de Montigny,
sera le théâtre des épreuves de cyclisme sur piste, dans lesquelles les tricolores
ont l’habitude de briller. Une pluie de médailles françaises en perspective ?
© D.R.
© S. Joubert
▲ Le
Le cyclisme sur piste à
le bicross à Trappes, le
sur route en ligne par
à Guyancourt, et peut
devient olympique, au
Autant de compétitions
de succès de Paris 2012,
et feront vivre le terri
▲ La
colline d’Élancourt
accueillera les épreuves
de VTT, à Élancourt,
et de bicross, à Trappes.
Le circuit VTT, long de 7 km,
permettra au grand public
de découvrir les abords
de ce site emblématique
du territoire saint-quentinois,
qui deviendra un pôle phare
pour les disciplines cyclistes
aux niveaux régional
et national.
I24I
Paris 2012 : une ville, des pôles
Les Jeux olympiques à Paris constitueraient un événement majeur dans l’histoire
de la capitale. Le village olympique s’étendra sur 50 ha dans le quartier des Batignolles (XVIIe arr.), dans Paris intra-muros, pour faire vivre le cœur de la capitale au
rythme de cette fête universelle du sport. Le projet parisien est fondé sur la localisation et l’organisation de la majorité des sites aux portes de Paris, avec un noyau
ouest autour du parc des Princes (10 sites dont Jean-Bouin, Roland-Garros…) et un
noyau nord (8 sites dont le Stade de France). Sur 32 sites prévus, 19 sont déjà existants.
Le territoire francilien bénéficiera de l’héritage post-olympique avec le centre nautique près du canal Saint-Denis, le superdôme près de la Porte de la Chapelle, le vélodrome à Saint-Quentin-en-Yvelines et le centre de tir à Versailles. Cinq des sites sont
en province : la voile à la Rochelle, le football à Lens, Lyon, Marseille et Nantes. ■
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dossier
trois événements
Montigny, le VTT à Élancourt,
passage de la course cycliste
les étangs de la Minière
-être le golf, si la discipline
golf national à Guyancourt.
qui se tiendront, en cas
à Saint-Quentin-en-Yvelines,
toire pendant plus de dix ans.
© Balloïde.com
▲ Les
étangs de la Minière
à Guyancourt attireront
les passionnés de cyclisme
sur route pour le passage
des courses en ligne féminine
et masculine, dont les départs
et arrivées seront donnés
à Versailles.
Après les JO d’Athènes de
2004, le Comité international olympique a entamé une
réflexion sur les 35 sports
actuellement recensés dans
les Olympiades et sur l’intérêt d’y inclure le golf, le
rugby, le squash, le karaté et
les sports de roller. Le CIO a
dressé une liste de 33 critères
à partir desquels seront jugés les sports
concernés, de leur histoire au respect de
l’égalité entre les sexes, en passant par
leur impact sur l’environnement. Le golf
sera-t-il discipline olympique ou sport
de démonstration d’ici 2012 ? Si tel était
le cas, les champions (professionnels) auraient
en tout cas à en découdre sur l’Albatros,
le 18 trous du golf national à Guyancourt,
où se déroule chaque année l’Open de France
avec les meilleurs joueurs d’Europe. ■
© S. Joubert
Le golf, sport
olympique
en 2012 ?
LE PETIT QUENTIN
N° 193, DOSSIER
DÉTACHABLE SUR
LES JEUX 2012
Directeur de la publication : Yves Machebœuf
Directeur de la rédaction : Laurent Riéra Rédacteur en chef : Frédéric Theulé Secrétaire de
rédaction : Isabelle Dubosq-Suffit Photos :
Stéphan Joubert, Christian Lauté, Johanna-Diane
Bonnaud Réalisation et photogravure : PLB
Communication - Tél. 01 49 87 07 07 Dépôt
légal : n° 8050 ISSN 09830936 n° de commission paritaire : 2148 Éditeur : Communauté
d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines Tél. 01 39 44 80 80
I25I
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© CA – D.R.
Perspective du vélodrome
CA – Document de travail.
Des équipements
aux coûts maîtrisés
sous-bois. Les installations
d’arrivée et de maintenance
seront provisoires, et les gradins d’arrivée partagés avec
les épreuves de bicross. Coût :
environ 7 millions d’euros
(VTT et bicross).
U
Le vélodrome
Le vélodrome accueillera les épreuves de
cyclisme sur piste. Situé à l’entrée de la
base de loisirs, sur une parcelle de 4,5 ha
de la commune de Montigny-le-Breton-
I26I
La piste de bicross (BMX)
© C. Lauté
n vélodrome, un parcours VTT
et une piste de bicross (ou BMX)
seront construits à Saint-Quentinen-Yvelines, à partir du projet olympique
Paris 2012. Ces infrastructures sportives
d’envergure deviendront des équipements
pérennes de grande qualité, utilisés pour
l’entraînement des sportifs de SaintQuentin-en-Yvelines ou celui de spécialistes nationaux. Ils accueilleront d’autres
événements qui pourraient dépasser le
cadre du sport (cyclisme, athlétisme,
patinage…), notamment des concerts et
des spectacles au sein du vélodrome.
En termes financiers, les coûts sont maîtrisés au niveau local grâce à un mode
de financement croisé. Ces équipements,
qui appartiendront au patrimoine de l’agglomération, seront financés par l’État,
la Région, le département, le Comité d’organisation des Jeux olympiques (COJO)
et les collectivités territoriales, dans une
moindre mesure. À Saint-Quentin-enYvelines, le coût des trois équipements
s’élèvera au total à quelque 47 millions
d’euros, la communauté d’agglomération
s’engageant à hauteur de 15 %.
neux, à proximité du rond-point de la
Paix-Céleste, il sera directement relié
au cœur de ville par un cheminement
piétonnier, et facilement accessible par
l’A12. Un aménagement paysager sera
réalisé aux alentours. À l’intérieur, le
vélodrome abritera une piste en bois
de 250 m et 6 000 places assises en
configuration olympique (4 500 en
configuration autre), des locaux pour
les athlètes, les médias et la maintenance. Un parking d’une capacité de
500 véhicules sera construit aux abords
du site et 3 240 places de parking se
trouveront à moins d’un quart d’heure
de marche. Coût : 40 millions d’euros.
Le circuit VTT
La boucle VTT, sur la colline d’Élancourt,
conçue par les meilleurs techniciens
hexagonaux de la discipline, sera longue
de 7 km, avec un dénivelé positif de
200 m. Alternant zones techniques, zones
de grands virages, zones de descente pure
et zones de récupération, le parcours
passera de la plaine à la colline puis aux
Dernière discipline olympique
attribuée à Saint-Quentin-enYvelines, le bicross bénéficiera
d’une piste de compétition au pied de
la colline d’Élancourt, avec accès côté
Trappes, en plein cœur du circuit VTT.
Les gradins et les structures de maintenance seront communs aux deux disciplines. Le tout devrait être provisoire,
seule la piste d’entraînement située à
proximité sera conservée pour créer
un pôle BMX pouvant accueillir les
clubs locaux, mais aussi les stages nationaux et des compétitions d’envergure
internationale.
■
Arnaud Thomelin
© C. Lauté
Vélodrome, parcours VTT,
piste de bicross… Aperçu
des équipements programmés
à Saint-Quentin-en-Yvelines
pour les Jeux olympiques 2012
et de leur coût pour
la communauté d’agglomération.
dossier
Les Saint-Quentinois
se prennent aux Jeux
▲ Créé
cet été, le comité de soutien saint-quentinois à Paris
2012 ne cesse de faire le plein : actuellement, près de 3 600
Saint-Quentinois ont adhéré… Et ce n’est qu’un début !
A
«
ssister à des épreuves des Jeux olympiques à quelques mètres de chez moi,
c’est un rêve que j’aimerais vraiment
réaliser ! » Pour Christophe Battais, Trappiste,
le sport est une passion. Comme plus de
3 600 Saint-Quentinois, il s’est inscrit au
comité de soutien de Saint-Quentin-en-Yvelines pour la candidature de Paris 2012. « On
n’a qu’une fois dans sa vie la chance de participer à un tel événement. Je veux m’y investir »,
renchérit Cécile Scherman, professeur d’éducation physique, vivant à Guyancourt avec
son mari et ses trois enfants. « Toute la famille
a envie de voir les Jeux ici. Au-delà de l’événement
sportif, ce sera un formidable moyen de rencontrer des gens du monde entier. »
Le CIO à SaintQuentin-enYvelines
La commission d’évaluation
du Comité international olympique (CIO) sera en visite à
Paris et en région parisienne
du 9 au 12 mars 2005. Les membres de cette commission effectueront le tour des sites du
projet Paris 2012. Avant cette
étape décisive dans la décision
finale du CIO, le soutien populaire sera mesuré par un sondage, rappelant l’importance
de la mobilisation locale. ■
© C. Lauté
Affichettes et cuvée spéciale
Si les habitants se mobilisent fortement, des
commerçants et des entreprises du territoire
veulent eux aussi s’associer à la dynamique
des Jeux. Marc Garson, responsable de la
brasserie Victoria, installée dans le centre
commercial de la Bretonnière à Voisins, a tout
de suite été séduit par l’aventure.
Pour rallier ses clients à la cause des JO, il s’est
associé à l’un de ses amis, imprimeur à Magny,
et a employé les grands moyens. Omniprésence des couleurs olympiques et des affichettes « Saint-Quentin site olympique » à l’intérieur et à l’extérieur de sa brasserie, habillage de
sa voiture aux couleurs des JO et création d’une
cuvée spéciale Saint-Quentin JO 2012, la mobilisation est totale. « Je sens un véritable élan de
la population. Les gens sont intéressés par les Jeux
et ils s’y voient déjà !, confie le responsable de la
brasserie. Tous les commerçants devraient se mobiliser, car ce thème est très fédérateur. »
Deux petites lettres pour un grand rêve
L’entreprise SENP (Système électrique Normandie Paris, du Réseau public de transport
d’électricité), à Montigny-le-Bretonneux, n’a
quant à elle pas hésité à distribuer des bulletins d’adhésion
à ses 160 salariés. « C’est une
opération majeure pour la région
et ses institutions, qui permettra
un développement considérable
du territoire. Il nous semblait
logique de nous y associer à leurs
côtés », explique Jean-Pierre
Desbrosses, directeur du SENP.
Cette mobilisation est essen- ▲ Sandrine Sablonnières,
présidente du comité
tielle pour la candidature de
de soutien saintquentinois, est
Paris 2012, donc pour Saintégalement conseillère
Quentin-en-Yvelines, car elle
communautaire à la
s’avère déterminante dans le
CA, déléguée aux sports.
choix du Comité olympique.
« Les JO représentent deux petites lettres pour un
grand rêve. Il faut avoir envie et créer une dynamique autour de cet élan pour les gagner », précise
Sandrine Sablonnières, présidente du comité
de soutien saint-quentinois à la candidature
de Paris 2012. « Les dossiers techniques des villes
candidates se valent : c’est l’engouement populaire qui fera pencher la balance. »
■
© C. Lauté
© C. Lauté
La mobilisation des habitants est l’un des critères
d’attribution des Jeux olympiques. De nombreux
Saint-Quentinois, rejoints par des entreprises,
l’ont compris et œuvrent pour que l’agglomération
devienne territoire olympique. Rencontres.
▲ Christophe
Battais, inscrit
au comité de soutien,
rêve d’assister aux JO
à Saint-Quentin.
Remplissez le bulletin
d’inscription au Comité
de soutien, p. 30
Catherine Laffaille
I27I
Pour l’agglomération, accueillir les épreuves
de cyclisme des Jeux olympiques représente
un enjeu considérable. Robert Cadalbert,
président de la communauté d’agglomération,
revient sur les raisons qui motivent notre
participation au projet Paris 2012.
© C. Lauté
dossier
▲ Avec
le triathlon, le Défi nature et le Challenge, le Paris-Brest-Paris
témoigne du rayonnement saint-quentinois dans le domaine sportif.
En 2003 (photo), il a rassemblé 4 000 participants issus des cinq continents.
Robert Cadalbert : « Donner un élan
supplémentaire à nos ambitions »
© C. Lauté
왗 C’est
Le Petit Quentin : Pourquoi Saint-Quentinen-Yvelines a-t-il souhaité participer à
la candidature de Paris pour les JO de 2012 ?
Robert Cadalbert : Cette aventure sportive
et humaine correspondait tout d’abord
parfaitement à notre territoire et à son ambition. Depuis plusieurs années, SaintQuentin-en-Yvelines a développé un pôle
d’excellence dans le domaine des sports
loisirs. Que ce soit avec le golf national,
la base de loisirs – dont le club de voile est
l’un des tout premiers de France –, avec le
tour de France à la voile, que nous avons
remporté en 1993 avec le navigateur Thierry
Peponnet, ou encore avec le développement
d’événements comme le jumping d’Élancourt, qui rassemble les meilleurs cavaliers
franciliens, et le Paris-Brest-Paris.
De plus, la Fédération française de cyclisme
avait demandé la création d’un vélodrome,
que nous sommes prêts à construire sur
notre territoire. Enfin, le projet de développement de Saint-Quentin-en-Yvelines
I28I
le 16 janvier
2004, au sommet
de la Tour Eiffel,
que la candidature
de Paris aux JO
de 2012 a été
présentée à la presse.
Président de la CA
de Saint-Quentin,
Robert Cadalbert
y était présent,
aux côtés du ministre
des Sports
Jean-François Lamour.
s’est trouvé parfaitement en phase avec
le projet olympique : nous avions des
besoins en matière d’équipements pérennes. C’est de cette rencontre d’intérêts
qu’est né le dossier saint-quentinois.
P. Q. : En quoi le dossier de Saint-Quentinen-Yvelines est-il complémentaire de
celui de Paris ?
R. C. : Paris avait des difficultés pour
accueillir les épreuves de vélo, SaintQuentin-en-Yvelines a donc offert l’opportunité à la capitale d’organiser ces
épreuves sur un territoire parfaitement
adapté. Comme le dit souvent le maire
de Paris, Bertrand Delanoë, « Saint-Quentin
a permis d’améliorer le dossier de Paris ».
Et, pour nous, participer au projet
Paris 2012 donne un élan supplémentaire à nos ambitions.
P. Q. : Comment la participation aux JO
peut-elle dynamiser le territoire ?
R. C. : Il s’agit aussi pour notre territoire
d’une formidable aventure économique.
La création du vélodrome permettra
après les Jeux de disposer d’un équipement exceptionnel pour l’organisation
de manifestations sportives et événementielles. Ce vélodrome, quasi unique
en France, va attirer de nombreux investisseurs et des industriels travaillant dans
le domaine du vélo. L’image très positive
des Jeux olympiques est extrêmement
porteuse pour les territoires d’accueil,
et les investisseurs ne s’y trompent pas.
La dynamique des Jeux servira également
d’accélérateur à nos projets en matière de
sports loisirs, comme le projet de site de
glisse sur la colline d’Élancourt ou encore,
pourquoi pas, celui de la création d’une
station thermale sur la base de loisirs.
Enfin, les Jeux sont une formidable aventure humaine, porteuse d’espoir et de
paix. Ils permettront de renforcer encore
le lien social sur ce territoire. Et même si
nous ne savons pas encore si des sportifs
saint-quentinois concourront pour une
médaille, des milliers d’habitants feront
vivre ces Jeux, avec le soutien actif des
communes et de l’agglomération. Pour
toutes ces raisons, la communauté d’agglomération s’est battue pour être retenue dans le dossier de Paris 2012. SaintQuentin-en-Yvelines a besoin des JO
et Paris a besoin de Saint-Quentin-enYvelines pour les obtenir. Espérons
qu’ensemble nous allons remporter une
première victoire olympique !
■
Propos recueillis par Catherine Laffaille
dossier
Étienne Pinte : « Défendre
ensemble nos territoires »
▲ Étienne
Pinte, député maire de Versailles.
P. Q. : Comment articuler les
synergies entre Versailles et
Saint-Quentin-en-Yvelines ?
É. P. : Déjà, avec le président de la
communauté d’agglomération,
nous défendons ensemble nos
territoires. C’est important, car
nous sommes complémentaires.
Les opérations médiatiques que
nous pourrons organiser en
commun le seront. Pour l’avenir, nous devons créer des synergies nouvelles afin de renforcer
Propos recueillis par Catherine Laffaille
© Renault
Le Petit Quentin : Que représenterait une
participation aux JO pour votre ville ?
Étienne Pinte : Pour Versailles, les Jeux
olympiques permettront un développement exceptionnel. Notre ville devrait
accueillir principalement les épreuves de
tir. C’est l’opportunité de déplacer notre
centre national actuel, devenu obsolète
et nuisible, vers le quartier de Satory.
Nous bénéficierions alors d’une structure
de grande qualité que nous n’aurions pas,
seuls, les moyens de réaliser. Les JO nous
permettront aussi de développer d’autres
projets, notamment le bouclage de la
tangentielle jusqu’à Versailles-Chantiers,
projet de liaison ferroviaire. Enfin, ils
développeront l’activité économique de
notre territoire et celle de la communauté de communes du Grand Parc.
nos atouts respectifs, notamment en matière économique.
Nous pourrons par exemple,
indépendamment des JO, créer ensemble
un territoire d’excellence au niveau de
l’automobile. C’est un secteur très développé sur Saint-Quentin-en-Yvelines,
et qui va le devenir de plus en plus à
Versailles. En ajoutant Vélizy, nous formerons un arc de cercle incontournable dans
ce domaine. Enfin, nous sommes déjà
partenaires sur le projet de pôle d’envergure européen avec le plateau de Saclay.
Les mentalités ont évolué : on ne peut
plus vivre en autarcie. Nous avons besoin
les uns des autres pour faire émerger de
grands projets qui sont l’avenir de nos
territoires. Les Jeux, dans ce sens, seront
un signal fort. Notre volonté et notre
énergie à agir ensemble feront le reste. ■
▲ Renforcer
les synergies économiques entre les territoires
versaillais et saint-quentinois : un impératif selon
le maire de Versailles. Ici, le laboratoire d’essais
du Technocentre Renault, à Saint-Quentin.
Bertrand Delanoë,
maire de Paris,
lors d’une réunion
organisée dans
la capitale,
le 18 mai dernier.
© C. Lauté
© C. Lauté
Comme Saint-Quentin-en-Yvelines, Versailles a été
retenu pour accueillir des épreuves olympiques
dans le cadre du projet Paris 2012. Les synergies
entre les deux territoires s’organisent. Confirmation
avec Étienne Pinte, député maire de Versailles.
Paris et Saint-Quentin,
main dans la main
Si Saint-Quentin-en-Yvelines a été retenu
pour être l’un des sites olympiques du projet Paris 2012, c’est avant tout parce que le
territoire a su répondre aux besoins de Paris.
« Paris a besoin de Saint-Quentin-en-Yvelines, car son projet rend le dossier parisien
plus fort », a déclaré récemment Bertrand
Delanoë, le maire de Paris. L’organisation
des épreuves de cyclisme pouvait en effet
difficilement se dérouler à Paris. En se positionnant pour construire le vélodrome qui
manque à la Fédération française de vélo et
en prouvant qu’il y était possible d’accueillir
toutes les épreuves de cyclisme, Saint-Quentin-en-Yvelines s’est vite imposé comme la
meilleure des solutions. Depuis, les services
de la communauté d’agglomération, le GIP
Paris 2012 et la Fédération travaillent
de concert pour concevoir techniquement
■
les aménagements nécessaires.
I29I
© J.-D. Bonnaud
dossier
▲ En
cas de victoire de Paris pour les JO de 2012, les retombées seraient importantes,
notamment dans le secteur de l’économie, où 42 000 emplois pérennes seraient créés en France.
Ici, le chantier SQY Ouest, en 2004.
Un accélérateur
économique
Catherine Laffaille
(1) Extrait de SQY Entreprises, n° 38, p. 12.
Outre l’événement sportif hors du commun,
les Jeux olympiques représentent un formidable
stimulateur économique. Explications.
Les prochains
rendez-vous
G
Des milliers d’emplois
© C. Lauté
rande fête populaire, événement
sportif, concentré
d’émotions… les Jeux olympiques sont tout cela. Ils
sont aussi synonymes de
développement. Car l’organisation des Jeux est un
extraordinaire accélérateur
économique, qui provoque
des retombées bien au-delà
de l’événement.
▲ Selon
Philippe Baudillon, directeur général du GIP Paris
2012, les JO représenteraient un accroissement du PIB
de 6 milliards d’euros pour la période 2005-2012.
En amont, accueillir les Jeux
suppose la réalisation de
nombreux équipements. Qu’ils soient
sportifs, touristiques, d’infrastructures
routières ou de transports en commun,
ces derniers ont pour vocation d’être
pérennes. C’est donc un outil de développement pour tout un territoire. Si la
candidature de Paris 2012 est retenue,
les retombées seront considérables pour
la capitale, l’lle-de-France, Saint-Quentin-en-Yvelines, et pour la France. Selon
Philippe Baudillon, directeur général du
42 000 emplois pérennes, notamment
dans les domaines du tourisme et de
l’économie du sport. L’impact économique
direct serait de 5,7 à 6,3 milliards d’euros
avant l’événement et de 5 milliards par
an après. Enfin, l’image des Jeux olympiques permettrait d’attirer 7 millions de
touristes supplémentaires. Cette étude
est particulièrement intéressante car elle
s’appuie sur les données actuelles du
territoire mais aussi sur les expériences
des pays d’accueil des précédents Jeux.
Les réussites des Jeux de Barcelone (1992),
de Sydney (2000) ou d’Athènes (2004) en
sont des exemples significatifs. Au-delà
de l’aventure sportive et humaine, les Jeux
représentent un enjeu économique majeur,
au cœur de la bataille que se livrent
aujourd’hui les villes candidates.
■
groupement d’intérêt public Paris 2012,
« les retombées représenteraient un accroissement du PIB de 6 milliards d’euros pour la
période 2005-2012. De plus, les Français se
verraient offrir plus de 35 000 emplois supplémentaires pendant cette période ». (1)
Une bataille économique
L’étude du Boston Consulting Group, à
laquelle se réfère Philippe Baudillon,
mentionne à terme la création de
● Le 7 janvier : le challenge Marrane se
déroulera au palais des sports d’Élancourt
sous l’égide des JO. L’affiche France-Brésil
sera digne d’une rencontre olympique. Dans
son prolongement, et pour la première fois,
les scolaires seront associés à l’événement.
Sept classes de CM2 des sept communes
de l’agglomération seront sélectionnées
pour participer le 17 janvier à une grande
rencontre de handball.
● Le 11 janvier : les vœux de l’agglomération se dérouleront sous le signe de
l’olympisme. À 12 h, devant les représentants du monde économique, le président
de la communauté d’agglomération présentera les enjeux économiques des JO
sur notre territoire. En soirée, les valeurs
de l’olympisme seront au cœur de la
cérémonie. Plusieurs champions devraient
être présents, ainsi que le maire de Paris,
Bertrand Delanoë.
● Le 6 juillet 2005 : les JO viendront-ils
à Paris, et donc à Saint-Quentin, en 2012 ?
Réponse à la question qui va nous intéresser
dans les six prochains mois. D’ici là, continuons à nous mobiliser. ■
I31I
agenda
loisirs
10 DÉCEMBRE
ASTRONOMIE
10, 11 ET 12 DÉCEMBRE
FERME DE GALLY
15 DÉCEMBRE AU 9 JANVIER
MUSÉE DE LA VILLE
Le ciel mythologique
Atelier de foie gras
Que pour les enfants !
La séance du planétarium de
Magnitude 78, le vendredi 10
décembre, vous entraînera à la
découverte du ciel mythologique.
Une séance « poétique », qui
montrera comment les anciens de
différentes civilisations voyaient
le ciel en projetant leur mytholo■
gie dans les étoiles.
La jardinerie de Gally vous propose de découvrir comment
confectionner votre foie gras,
lors de cours organisés les vendredi 10 décembre de 16 h 15 à
17 h 45, samedi 11 et dimanche
12 décembre de 14 h 30 à 16 h
et de 16 h 15 à 17 h 45. Participation 8 €, sur réservation. ■
MJC Mérantaise
Jardinerie de Gally
6, rue Hodebourg à Magny
Route de Bailly
21 h – entrée gratuite
à Saint-Cyr-l’École
Prochains rendez-vous des ateliers pour enfants du Musée de la ville
(séances supplémentaires pendant les vacances scolaires) :
● La petite fabrique de sièges,ou comment devenir apprentis designers.
Les 15, 18 décembre ; 5, 8 et 9 janvier à 16 h. Durée : 1 h 30. Pour les 5-12 ans.
● Chouette la ville a rétréci ! Les plus jeunes (4-6 ans) pourront découvrir le pays des petites maisons et recréer une ville nouvelle. Les plus grands
(7-12 ans) devront retrouver leur chemin dans la ville transformée
en grand puzzle. Les 29, 30 et 31 décembre à 16 h (durée : 1 h 30).
● Pour vos cadeaux de Noël, pensez à faire un tour dans la boutique
du Musée de la ville. Vous y trouverez plein de petits objets qui rappellent l’expo Parcs et jardins : stylos en forme de légumes, outils de
jardin miniatures, graines à planter... ainsi que des objets design qui
■
feront le bonheur des petits et des grands.
Tél. : 01 30 43 32 55
Tél. : 01 30 14 60 60
www.astrosurf.com/magnitude78
www.gally.com
Musée de la ville – sur réservation au 01 34 52 28 80 – Tarifs 3 € et 2 €
www.museedelaville.agglo-sqy.fr
À PARTIR DU 4 JANVIER
THÉÂTRE DE SAINT-QUENTIN
L’école du spectateur
vous propose…
11 DÉCEMBRE AU 9 JANVIER
PARC NATUREL RÉGIONAL
Sortons, c’est l’hiver !
Quatre sorties sont proposées ce mois-ci dans le Parc naturel régional
de la Haute Vallée de Chevreuse :
● Visite guidée du Skit du Saint-Esprit au Mesnil-Saint-Denis,
lieu de culte russe de style byzantin, le samedi 11 décembre.
De 15 h à 16 h 30 – 6 € par personne
Tél. : 01 34 61 49 79 (syndicat d’initiative du Mesnil)
● « Rigoles, reines de la plaine » à Vieille-Église-en-Yvelines,
le dimanche 12 décembre. Milieu inculte et marécageux, ce réseau de
drainage permit d’assainir les terres et de les mettre en culture.
De 10 h à 16 h – 9 € par personne
Réservation : association Tourne-Sol
Tél. : 01 34 61 73 93 – courriel : [email protected]
● Grand tour du Parc le samedi 8 janvier. Randonnée découverte,
4e étape : de Millon-la-Chapelle à Chevreuse.
De 9 h à 17 h – réservation à l’Union des amis du Parc
8, rue des Vaux – 78720 Cernay-la-Ville
● Randonnée découverte (10 à 15 km) des Vaux-de-Cernay, le dimanche
9 janvier. Bois-du-Ronqueux et bords de l’Aulne.
De 13 h 30 à 17 h – Gratuit pour la 1re sortie
Réservation : Bonnelles nature
Tél. : 01 30 41 93 15 – courriel : [email protected]
Atelier pluridisciplinaire : destiné à expérimenter les différentes
disciplines du spectacle vivant, il s’articule en 3 modules : théâtre
avec Philippe Ulysse, metteur en scène et assistant d’Yves Beaunesne,
danse avec Olivia Grandville, chorégraphe associée à la scène nationale
et musique avec le percussionniste Jean-Pierre Drouet.
Le mardi, du 4 janvier au 24 mai de 19 h à 21 h (hors vacances scolaires) –
Tarif : 40 €
● Atelier de danse contemporaine : direction artistique Marion Ballester. Vous pourrez y découvrir les notions fondamentales de la chorégraphie.
Le jeudi, du 13 janvier au 21 avril, de 19 h à 21 h (hors vacances scolaires) – Tarif : 40 €
● Parcours
découverte,
en trois étapes, du travail
d’Yves Beaunesne, metteur
en scène associé à la scène
nationale, à l’occasion de la
création de Conversation
chez les Stein sur Monsieur
de Goethe absent. Ateliers
de jeu théâtral (vendredis 7 ▲ Yves Beaunesne, metteur en scène
associé au Théâtre de Saint-Quentin.
et 14 janvier de 19 h à
21 h) ; visite du dispositif scénique (samedi 22 janvier de 14 h 30 à
16 h 30) ; découverte des spécificités du jeu avec la marionnette
■
(samedi 22 janvier de 16 h 30 à 17 h 30).
●
Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines
Tél. : 01 30 96 99 33 – www.theatresqy.org
www.parc-naturel-chevreuse.org
Page réalisée par Martine Gavelle
I33I
sports
© C. Lauté
COURSES PÉDESTRES HORS-STADE
Le 17 octobre s’achevait, à Magny, le 7e Challenge des courses pédestres hors-stade de
Saint-Quentin-en-Yvelines. La 8e édition a déjà débuté… Elle pourrait bien être la dernière
et préfigurer une nouvelle grande manifestation sport-nature d’envergure intercommunale.
D’un Challenge à l’autre
Près de 2 000 passionnés
Ces trophées récompensent la régularité
des deux athlètes saint-quentinois dans
au moins quatre des six courses inscri-
tes au programme du Challenge. Le classement concerne 68 sportifs, alors
qu’une fois de plus près de 2 000 passionnés ont pris part à au moins une des
six courses.
Les deux dernières manches du Challenge 2004, Parcourir Montigny et le
8 km du Relais des Hameaux, sont
comptabilisées dans l’édition 2005, afin
de s’aligner sur le calendrier de la Fédération française d’athlétisme. Une édition 2005 charnière, qui pourrait bien se
transformer dans un proche avenir…
Vincent Poirier
remporte le Cross
Le 14 novembre se déroulait à la base de loisirs
le 7e cross du Canard,
troisième manche du
Challenge 2005. Sur
l’exigeant parcours du
▲ Vincent Poirier
Canard, Vincent Poirier
s’est imposé
(EASQY) s’est imposé en
en 25’22’’ lors
du 7e cross
25’22’’sur les 8,200 km
du Canard.
de la course phare de la
journée. Chez les féminines, la victoire est
■
revenue à Patricia Corriol (EASQY).
© C. Lauté
L
e 16 novembre, Boris Giteau
(vétéran 1) chez les hommes et
Marianne Roger (senior) chez
les femmes recevaient des mains de
Stéphane Diagana, champion du monde
du 400 m haies en 1997, et de Naman
Keita, médaillé de bronze du 400 m
haies aux JO d’Athènes, les trophées du
classement général « scratch » de l’édition 2004 du Challenge des courses
pédestres hors-stade de Saint-Quentinen-Yvelines.
Vers un nouvel événement ?
© C. Lauté
« La manifestation a su trouver son rythme
et garder d’une année sur l’autre sa vitesse
de croisière, explique
Michelle Job, du service des sports de la
communauté d’agglomération. Désormais, nous menons
une réflexion pour
créer un nouvel événement d’envergure, à la
fois intercommunal,
spectaculaire et populaire, et redynamiser
Challenge 2005 : encore trois courses
ainsi l’identité sportnature du territoire. »
Les trois dernières manches de l’édition 2005 sont la 25e course du
Un nouveau challenge
Printemps à Voisins, le 20 mars prochain, la Guyancourse, le 3 avril,
pour Saint-Quentinet la 9e course de la Colline à Élancourt, le 10 juillet (ici, le cross
■
en-Yvelines.
■
du Canard, le 14 novembre).
Arnaud Thomelin
Renseignements
Tél. : 01 39 44 80 92
(Michelle Job, service des sports de la CA)
Renseignements, résultats et classements
sur www.agglo-sqy.fr/challenge
et http://easqy.athle.org
Voir notre article p. 14
Les vainqueurs du Challenge par
catégorie (personnes domiciliées
dans l’agglomération)
●
Seniors H : Nicolas Grange ● Seniors F : Marianne
Roger
●
Espoirs H : Jérôme Petitjean
Sébastien Modolo
●
●
Juniors H :
Vétérans 1 H : Dominique Per-
fillon ● Vétérans 1 F : Florence Cottrel ● Vétérans 2 H :
Mohamed Mokaddem ● Vétérans 2 F : Régine Delbosq
I35I
sports
Stéphane et Maxime sont
des Traceurs, c’est-à-dire
des adeptes du Parkour,
une discipline sportive de rue
qui permet de redécouvrir
l’environnement urbain
tout en développant
la connaissance de soi-même.
© J.-J. Kraemer
INSOLITE
▲ Les
Traceurs se réapproprient la ville et en connaissent les moindres recoins.
© J.-J. Kraemer
Les Saint-Quentinois
bondissants
▲ Retrouver
le plaisir enfantin de grimper
aux arbres : le Parkour se pratique aussi
en pleine nature.
E
n cette soirée automnale, le Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines
ne voit passer que de rares piétons
pressés, la tête rentrée dans les épaules.
Soudain surgissent, bondissant d’un
muret de près de 2,50 m de haut, Stéphane
et Maxime, bientôt suivis par Cécile,
première fille à les avoir rejoints dans
leur association créée il y a bientôt deux
ans, l’Association sportive yvelinoise de
Parkour (Asyp).
Dérivé des jeux d’enfants
Une mère passe avec sa petite fille : « Eh,
les Yamakasi ! Comment allez-vous ? »
Maxime sourit. Il confie que le regard
et le comportement des gens ont changé
depuis quatre ans qu’ils pratiquent le
Parkour (voir encadré) dans le cœur de
ville. « Au début, nous avons subi non
seulement des moqueries, mais même des
insultes et des menaces de plainte, alors que
nous n’évoluons sur aucun bâtiment, ni
public ni privé », se souvient-il.
Stéphane, président de l’Asyp et puriste
de la discipline, enchaîne : « Le Parkour
est un sport dérivé des jeux d’enfants. Qui,
petit, n’a jamais sauté d’un banc ou d’une
pierre ? En ce qui nous concerne, nous ne
nous sommes jamais arrêtés de sauter,
de grimper, de rouler… Ainsi, nous nous
sommes réapproprié la ville pour lui redonner du mouvement. Certains créent des
instants de liberté en volant sur les obstacles
quand d’autres les contournent, c’est tout…
Le comble, c’est que nous avons un rapport
privilégié à cette architecture bétonnée
puisque nous en connaissons la moindre
rainure. »
Art physique et mental
Ces Traceurs saint-quentinois aiment
aussi évoluer dans la nature proche.
Outre le plaisir, la sécurité est leur
mot d’ordre : « Une concentration optimale et une parfaite connaissance de son
corps empêchent la blessure grave. Cela
passe par un entraînement régulier et une
progression lente, mais sûre. Nous refusons
les têtes brûlées, nous ne voulons pas nous
tuer. Nous aimons trop la vie », assure
Maxime, élève infirmier. « Nous avons
connu tous les deux de gros problèmes de
surpoids ; le Parkour nous a sauvé la vie
en nous apprenant à maîtriser notre corps,
à prendre confiance en nous », conclut
Stéphane, qui aimerait faire partager
« cet art physique et mental à ceux qui
■
en ont vraiment besoin ».
Arnaud Thomelin
Asyp
Tél. : 06 78 19 03 99 (Maxime, secrétaire)
http://perso.wanadoo.fr/asyp-saint-quentin
www.parkour.com – www.parkour.fr
Un sport
et une philosophie
Le Parkour (ou Freerun) est une discipline
sportive de déplacement et de franchissement.
Créé à la fin des années 80 à Lisses (Essonne)
par David Belle, vite rejoint par Sébastien Foucan,
ce sport permet d’appréhender l’environnement d’une nouvelle manière, de surmonter
tous les obstacles qui se présentent en alliant
efficacité, fluidité et maîtrise. Le Parkour s’est
répandu sur tous les continents, ses pratiquants
(les Traceurs) ayant été séduits par son côté
spectaculaire mais aussi par le développement
personnel qu’il sous-tend, entre connaissance
■
de son corps et confiance en soi.
I37I
agenda
11 ET 18 DÉCEMBRE, 22 JANVIER
BASKET-BALL
12 DÉCEMBRE
COURSE D’ORIENTATION
ESC Trappes / Fougères
ESCT / Neuville-lèsDieppe
ESCT / Lisieux
Parcours… à la carte
© C. Lauté
Le 20 novembre,
les joueurs de
Fabrice Calmon
s’imposaient face
à Caen. Avec cette
victoire, les basketteurs saintquentinois figurent à la 2e place
du classement ,
avec 17 points, et espèrent
poursuivre ce bon début de parcours contre trois formations de
moindre valeur, mais dont il faudra néanmoins se méfier.
■
Gymnase Paul-Mahier à Trappes
20 h – 4 € (2 €)
06 13 03 34 78
(Anne-Marie Broustal)
Montigny sports d’orientation
(MSO), le club saint-quentinois
de course d’orientation, organise une journée de découverte.
Six circuits en pleine nature,
de 3 à 10 km, sont proposés,
ainsi qu’un circuit jalonné pour
les plus jeunes.
■
Départs de Poigny-la-Forêt
(fléchage routier)
Inscription sur place de 9 h à 12 h
6 € (3,5 € réduit)
01 30 44 01 62
© B. Réjou
sports
Voisins a connu la défaite deux
fois en huit journées. Les six
victoires enregistrées par les
hommes de Patrick Fourcault
leur permettent de pointer à la
2e place avec 20 points. Le Red
Star les suit, mais avec un match
en moins, alors que Sucy-en-Brie
est en tête de la poule, ce qui
promet une belle empoignade le
16 janvier à Saint-Cyr.
■
(MSO, Michel Franquet)
Le lendemain, d’autres équipes
de badminton seront accueillies
sur les terrains de Ladoumègue.
Mathieu Parisot et ses équipiers
– dont François Aymé, de retour
au bercail après un an passé
aux États-Unis – peuvent cette
année viser la deuxième place,
qualificative pour les barrages
d’accession en N2.
■
Gymnase Jules-Ladoumègue
12 DÉCEMBRE ET 16 JANVIER
RUGBY
Stade Maurice-Leluc à Saint-Cyr
à Montigny
entrée gratuite – 15 h
Entrée gratuite – toute la journée
01 30 43 57 26 (secrétariat)
01 30 57 91 56 (J.-M. Rousseau)
http://bcmb.free.fr
RUC / Red Star
RUC / Sucy-en-Brie
Dans un championnat de promotion d’honneur assez homogène,
le RUC Saint-Cyr-Guyancourt-
18 DÉCEMBRE
BADMINTON
19 DÉCEMBRE
FOOTBALL FÉMININ
Montigny / Issy-lesMoulineaux
Montigny / Fresnes
ASMB / La Roche-sur-Yon
Les joueurs des Shocks d’Élancourt évoluent cette saison dans la zone
Ile-de-France du championnat de Nationale 3 de roller-hockey. Avec
deux défaites pour une victoire, les débuts ont été un peu difficiles pour
ces joueurs, inexpérimentés à ce niveau, 6e sur 9 à l’heure où nous impri■
mons. Gennevilliers est 7e avec un match en moins.
Que la réalité du championnat
de France de Division 2 est
difficile pour les joueuses de
Jean-François Réjant ! Avec cinq
défaites en six rencontres (soit
seulement neuf petits points
au compteur), les footballeuses
saint-quentinoises sont dernières de leur poule. Elles se doivent de réagir lors de la venue
de La Roche-sur-Yon, 3e avec
19 points, si elles veulent encore
croire à un maintien déjà bien
compromis.
■
Gymnase Chastanier à Élancourt
Stade de La Couldre
Entrée gratuite – 14 h – 06 88 45 35 78 (Fabien Traisnel)
à Montigny
www.shocks-elancourt.com
Entrée gratuite – 15 h
12 DÉCEMBRE ET 9 JANVIER
ROLLER-HOCKEY
© C. Lauté
Shocks d’Élancourt /
Gennevilliers (N3)
01 73 36 02 54
I38I
La saison 2004-2005 du Badminton club de Montigny (BCMB)
a débuté par deux victoires fin
octobre, face au HBC Le Havre
(7-2) et à l’ASPTT Le Havre
(5-4). Dans une poule de
N3 où se trouvent également
Beauvais, Val-de-Reuil, Vire,
Argentan et Pontoise, Montigny
rencontrera Issy et Fresnes le 18.
© C. Lauté
© C. Lauté
(Françoise Sampaio)
sports
fêter une discipline qui a bien
besoin de sang neuf, depuis le
fiasco athénien.
■
Finalement,
ce sera
France-Brésil
Organisée chaque année par l’ASMB handball et le TSV 88, l’affiche saintquentinoise du challenge Marrane proposée cette année devrait remplir
le palais des sports d’Élancourt, préféré au gymnase Pierre-de-Coubertin
de Montigny pour des raisons de capacité. Car le match programmé n’est
autre qu’un alléchant France-Brésil. L’équipe de Suède, qui était annoncée,
ne pourra finalement venir à Saint-Quentin-en-Yvelines. Ce sera donc non
seulement une affiche magique pour les adeptes de football, mais aussi un
remake d’un des matchs de poule des Français aux derniers JO d’Athènes,
remporté par les Bleus. Que donnera cette fois-ci la confrontation entre
les handballeurs français, dirigés par Claude Onesta, champions du monde
en 1995 et 2001, et leurs homologues brésiliens, spectaculaires comme
dans tous les sports collectifs et qualifiés pour les championnats du monde
en Tunisie, du 20 janvier au 6 février 2005 ? Les deux équipes auront à cœur
de savoir où elles en sont, à quelques jours seulement de l’ouverture de
ce rendez-vous phare. Le challenge, organisé chaque année par l’US Ivry
handball, rassemble par ailleurs, du 6 au 10 janvier en région parisienne,
la Grèce (dernière équipe de la poule de la France et futur adversaire
des Bleus en Tunisie), Ivry, le Danemark (également futur adversaire
des Bleus en poule au championnat du monde) et la Serbie-Monténégro. ■
© C. Lauté
7 JANVIER
HANDBALL :
CHALLENGE MARRANE
Gymnase Paul-Mahier à Trappes
Entrée gratuite – toute la journée
Renseignements en mairie au
15 ET 16 JANVIER
JUDO
01 30 69 18 85 (service des sports)
Tournoi international
de Trappes
30 JANVIER
FOOT US
Chaque année, le public saintquentinois a la chance de pouvoir se délecter des combats de
très haut niveau du tournoi
international de judo de Trappes. Cette fois encore, des équipes de clubs venus de toute
l’Europe seront aux prises le
dimanche pour tenter d’enlever
une compétition qui est souvent
l’occasion de s’étalonner par
rapport aux autres clubs, français ou non. La veille, le gymnase Paul-Mahier aura été le
théâtre d’un grand rassemblement de plusieurs centaines
d’enfants judokas, réunis pour
Templiers d’Élancourt /
Spartiates d’Amiens
Les Templiers n’ont pas manqué
leur retour dans le championnat
de France Élite, la saison dernière,
en se hissant en demi-finale. Cette
année, les joueurs du président
Agostinho espèrent continuer sur
leur lancée et jouer les premiers
rôles dans ce championnat relevé
du Casque de diamant.
■
Complexe de l’Europe à Élancourt
01 44 70 91 14
(Georges Agostinho)
www.usfoot.com/templiers
28, 29 ET 30 JANVIER
GRS
Palais des sports d’Élancourt, le 7 janvier à 20 h 30
10 € (5 € moins de 16 ans) réservations conseillées
01 30 57 32 22 (Patrick Chehab, ASMB) ou 01 30 64 00 77 (Roddy Bissessur,
Championnats
de France
individuels
TSV 88) – renseignements complémentaires sur www.hand-ivry.org
9 JANVIER
RUGBY
ASMB / Celles-sur-Belle
RC Plaisir / Évreux
Au terme de sept journées de
Nationale 2, la victoire a souri
aux handballeuses saint-quentinoises à cinq reprises. Troisièmes avec 17 points, les joueuses
de Bruno Moyon tenteront de
compenser leurs faux pas lors
de la réception du leader, La Celles-sur-Belle. Cette rencontre
phare de la journée pourrait
bien décider en fin de saison
de l’avenir des Ignymontaines
dans la division supérieure. ■
Le retour en Fédérale 3 se
révèle chaque week-end bien
amer pour les rugbymen
plaisirois. Les joueurs de
Christian Payen, le nouvel
entraîneur, comptabilisent,
au terme de huit journées,
12 petits points, soit six défaites et deux victoires. La venue
d’Évreux constitue une occasion de se relancer pour les
protégés de Didier Colomer. ■
Il y a deux ans, le gymnase PaulMahier à Trappes avait eu la chance
d’accueillir plusieurs centaines des meilleures gymnastes de l’Hexagone pour les championnats de France de gymnastique artistique.
C’est cette fois au tour de la gymnastique rythmique et sportive (GRS)
d’être à l’honneur à Saint-Quentin-en-Yvelines. Les 28, 29 et 30 janvier, plusieurs centaines de gymnastes seront réunies au palais des
sports pour les championnats de France individuels FFG, dans les catégories Nationale B, Fédéral et Critérium. Les gymnastes qualifiées
pour les épreuves de Nationale B font partie des meilleures de France
et devraient assurer un spectacle de grande qualité.
■
© C. Lauté
8 JANVIER
HANDBALL
Stade Robert-Barran
Championnats de France de GRS (NB, Fédéral, Critérium)
Gymnase Pierre-de-Coubertin
à Plaisir
Palais des sports à Élancourt, les 28, 29 et 30 janvier
à Montigny
Entrée gratuite – toute la journée – 01 30 68 96 46 (Corinne Dayot)
Entrée gratuite – 20 h 45
06 63 59 48 02
http://perso.wanadoo.fr/gr.elancourt.maurepas
01 30 43 63 30 (Yann Brillouet)
(Sylvie Courtois)
Pages réalisées par Arnaud Thomelin
I39I
santé
SOINS PALLIATIFS (2)
Après un premier volet consacré au Pallium,
poursuite de l’approche du réseau de soins
palliatifs avec le témoignage de Martine Jegou,
coordinatrice bénévole de l’association
ASP-Présence Saint-Quentin-en-Yvelines.
© S. Blondeau
Le versant
ombré de la vie
Pour avoir accompagné son
frère durant de longs mois,
elle prend conscience de la
« Notre rôle consiste à être là, à écouter
relativité des choses, de l’imle malade, à dialoguer avec ses proches. »
portance de chaque geste,
Martine Jegou.
de chaque jour, de chaque
minute. Deux ans plus tard,
artenaire du Pallium, l’ASP-Yve- l’une de ses filles relève sur TV Fil 78 une
lines (Association pour le déve- annonce de l’ASP-Yvelines, qui recherloppement des soins palliatifs che des bénévoles. « Rejoindre cette assoen Yvelines) sélectionne, recrute, forme ciation a été une évidence, j’ai ressenti
et encadre les bénévoles d’accompagne- le besoin impérieux d’aider ceux qui sont sur
ment qui interviennent auprès de per- le versant ombré de la vie. »
sonnes atteintes de maladie grave évo- Après un premier contact, Martine passe
lutive ou en phase terminale. Qu’ils deux entretiens à Paris (ASP-Fondatrice),
coopèrent à domicile, en institution suivis de deux autres
ou en milieu hospitalier, ces derniers à Versailles (ASP-Yves’engagent à rester neutres, à respecter lines). « C’est un engala confidentialité, à ne jamais intervenir gement important, une
au niveau des soins. « Notre mission décision qui demande
consiste à apaiser la souffrance psychique un travail intérieur, une
de la personne malade et celle de son réflexion profonde, raison
entourage, par une présence, une écoute », pour laquelle l’ASP compte
explique Martine Jegou.
six mois environ avant de
permettre à un nouveau
Partager un bout de chemin
bénévole d’intervenir, après
La cinquantaine allègre, elle s’est enga- un stage de trois jours de
gée dans cette voie particulière il y a sensibilisation. »
trois ans, suite à la perte de son frère.
« Alors qu’il venait de nous quitter, j’ai Être simplement là
trouvé dans la chambre de l’unité de soins L’intervention, à domicile
palliatifs où il reposait une femme, dans le cas de Martine et de
inconnue, qui lui tenait la main. Une béné- son équipe (actuellement composée de
vole venue faire avec lui un dernier bout huit bénévoles), se fait alors en binôme.
de chemin. Je me souviens d’avoir alors « Pour éviter un attachement trop fort, l’acpensé que j’espérais pouvoir, un jour, faire compagnant se rend par roulement chez le
malade une semaine sur deux, à raison de
ça pour quelqu’un. »
P
quatre heures maximum. » Sans pathos,
Martine évoque les silences, les regards,
les gestes, les angoisses, mais aussi les
sourires, les paroles légères à propos de
la pluie et du beau temps, les familles à
la fois soulagées et interrogatives devant
tant de générosité. « Notre rôle consiste à
être là, à écouter le malade, à dialoguer avec
ses proches, sachant que l’accompagnement
à domicile est délicat, dans la mesure où
nous sommes des témoins extérieurs reçus
dans un espace privé. »
Pour se former et décompresser, les bénévoles se retrouvent tous les quinze jours
pour des groupes de
parole encadrés par un
psychologue, et participent chaque mois aux
petits déjeuners organisés par le Pallium,
partenaire privilégié
d’un réseau de plus
en plus étendu,
qui vise à soutenir
les malades et les
familles, et à faire
évoluer les mentalités face une
mort trop souvent déshuma■
nisée de nos jours.
Dominique Ciarlo
ASP – Présence Saint-Quentin-en-Yvelines
Tél : 01 30 13 06 35
Courriel : [email protected]
www.aspfondatrice.org
I41I
social
Les bénévoles
mobilisés
© S. Blondeau
AIDE ALIMENTAIRE
▲ Gérard
Laurencin, président de Balisqy, prépare un colis alimentaire pour une famille,
en compagnie de deux bénévoles.
Avec l’hiver revient l’époque des dons alimentaires. Voici un rappel utile des actions
menées sur notre territoire en faveur des plus démunis par les Restos du cœur,
l’association Balisqy et le Secours catholique.
Qui contacter ?
Restos du cœur :
les centres de distribution
Élancourt
Centre Geneviève De Gaulle-Anthonioz
4, allée Guy-Boniface
Tél : 01 34 82 90 01
Mardi, jeudi, de 9 h 30 à 11 h 30
● La Verrière
2, résidence du Bois-de-l’Étang – Bât. F
Tél : 01 30 51 06 82
Mardi, jeudi de 10 h à 12 h
● Magny-les-Hameaux
Lundi, mercredi, vendredi, de 10 h à 12 h (lieu
non défini, appeler le siège départemental)
● Trappes
4, square Albert-Camus
Tél : 01 30 62 01 13
Lundi, mercredi, vendredi de 13 h 30 à 16 h
● Siège départemental : 01 30 80 90 95
▲ Aux
Restos du cœur, des bénévoles offrent
une collation aux enfants pendant que
leurs parents prennent leurs paniers-repas.
L
es bénévoles engagés aux côtés
des Restos du cœur retroussent de
nouveau leurs manches depuis le
6 décembre. Jusqu’au 25 mars prochain
– date qui sonnera la fin de la campagne
d’hiver – ils donneront un panier-repas
par jour et par personne dans les quatre
centres de distribution saint-quentinois
(voir encadré).
Objectif insertion
Lors de la précédente opération, les onze
centres yvelinois ont servi 7 500 repas
par jour. Le reste de l’année, les Restos
organisent des « inter-campagnes » à
La Verrière et Trappes, pour venir en aide
aux personnes en très grande précarité.
Des produits secs et des conserves sont
apportés en dépannage du 15 mai à la fin
juin, puis du 15 septembre à la fin octobre.
« Nous recherchons toujours des bénévoles
pour apporter une aide très variée en secré-
I42I
Secours catholique
21, rue Fulgence-Bienvenüe
Montigny-le-Bretonneux
Tél : 01 30 96 65 56
Balisqy
2, allée Andersen
Montigny-le-Bretonneux
Tél : 01 39 44 01 47
tariat, gestion des stocks,
conduite des camions, distribution…, précise René
Neveu, responsable départemental. N’hésitez pas à
nous contacter. »
L’association Balisqy est
une boutique alimentaire
qui fournit une aide limitée
Rompre l’isolement
Le Secours catholique (d’ailleurs également présent au conseil d’administration de Balisqy) développe une action
complémentaire depuis l’ouverture de
son local ignymontain, il y a une douzaine d’années. Chaque lundi, jeudi et
vendredi, de midi à 16 h, toute l’année,
entre 15 et
25 personnes y sont
accueillies au
cours d’un
repas convivial destiné
à rompre
leur isolement. Habitants de la
▲ Catherine,
ville nouvelle logés de façon
responsable locale
précaire, gens de passage,
du Secours catholique
(ici au service),
sans famille, tous sont les
organise plusieurs
bienvenus dans cet accueil
fois par semaine
de jour, et ce quel que soit
un repas convivial
qui réunit bénévoles
■
leur âge.
© S. Blondeau
© S. Blondeau
●
dans le temps (7 à 9 mois) dans le cadre
d’un projet d’insertion précis mis en place
avec un travailleur social. L’an passé,
121 familles des communes de Guyancourt, Magny-les-Hameaux, Montigny-leBretonneux et Voisins-le-Bretonneux ont
été accueillies dans le local du quartier de
La Sourderie, à Montigny. « Tous les mois,
la commission de suivi des familles fixe pour
chacune un quota d’achat variant de 60 à
150 € par mois pour des marchandises dont
les prix sont ramenés à 50 % des prix d’appel
des grandes surfaces », explique Gérard
Laurencin, président de l’association.
et bénéficiaires.
Patrick Chateau
social
TÉMOIGNAGE
Récit autobiographique écrit par un ex-taulard,
ex-toxicomane, Brèves de l’intérieur vues
de l’extérieur s’impose comme un témoignage
du monde carcéral, un antidote contre la drogue.
Accidents
de parcours
de grandes souffrances. Sans
jamais pleurnicher sur son sort
toutefois, car c’est avant tout
à lui qu’il s’en prend, avec un
recul et une lucidité qui le rendent d’emblée attachant.
Jako a écrit des nouvelles où l’humour
et la tendresse ne sont pas absents,
« pour tous ceux qui doutent de l’avenir ».
C
ertains n’ont pas besoin de carte
de visite pour se présenter, ni se
rappeler à notre bon souvenir.
Jean-Jacques Simon – dit Jako – est de
ceux-là. Celui qui croise sa route n’oubliera pas de sitôt son regard, qui vous
inonde comme une marée, puis se retire
loin, très loin. Notre homme a une
gueule d’enfer, la faute à la came, la
faute à la taule, la faute à lui, qui s’est
laissé dévorer le corps et l’esprit à coup
de snif et de shoot, de vols
foireux et d’incarcérations à répétition.
Sorti de l’engrenage,
il se retrouve aujourd’hui sur le carreau,
usé, lessivé, mais toujours vivant malgré un
sida qu’il se traîne
depuis bientôt vingt ans.
Vivant, au point qu’il
trouve la force de se battre,
en racontant avec aisance
et humour son parcours
semé de petites galères et
Un billet pour la Santé
Fils unique d’une famille sans
histoires de Meudon, il fume
son premier joint alors qu’il
est en 6e, histoire de voir.
Détour par la case pension dans un
« bled paumé du côté du Mans », de la 3e
à la terminale. « J’ai commencé la défonce
après avoir loupé mon bac. » Un snif à
quatre, pour ne pas faire comme tout le
monde. À l’âge de vingt ans, il est accro,
squatte les piaules des copains et doit
trouver chaque jour de l’argent pour
échapper à l’état de manque.
Dans un bureau, il vole un sac à main au
contenu dérisoire, à l’exception
de six billets aller-retour pour
Chamonix, qu’il tente de se
faire rembourser en allant à la
gare. Au guichet, l’employée
de la SNCF flaire l’arnaque
et appelle discrètement la
police, qui serre Jako, qui
gagne effectivement un
billet, mais pour la Santé.
Condamné à dix mois,
dont six avec sursis, il
découvre la prison, ses
règles, ses dysfonctionnements et ses caïds,
qu’il aura, au fil de ses
nombreuses autres incarcérations, largement le temps d’étudier de près, de Fresnes
à Clairvaux, de Bois-d’Arcy à Melun et
Fleury-Mérogis.
Vainqueur par K.O.
Par petites scènes (la cellule, la promenade, les ateliers, l’infirmerie, le mitard…),
Jako conte avec force et fluidité l’intérieur vu de l’extérieur, où il compte
désormais rester et témoigner, en continuant à écrire et en intervenant dans les
collèges et lycées à la demande des
enseignants. Désintoxiqué depuis mars
1990 et auteur d’un livre dont le succès
repose sur le bouche à oreille, c’est en
vainqueur, par K.O., contre lui-même,
qu’il revient parfois déjeuner au restaurant Le Coup de foudre, à Trappes, où
il a eu longtemps table ouverte lorsque
sa survie en dépendait. Préfacé par
Vincent Ravalec, auteur, cinéaste et ami
d’enfance qui a su, avec d’autres (Alain
Campos, Didier Chenu…), ne pas le
lâcher, le livre de Jako, message d’espoir,
est dédicacé à « tous ceux qui doutent
■
en l’avenir ».
Dominique Ciarlo
Brèves de l’intérieur
vues de l’extérieur,
Jako, Éditions Hors
Commerce, 154 p. –
12,90 € (en vente
dans les FNAC et
toutes les bonnes
librairies).
I43I
en bref
santé-social
Les relations
psychiatre-famille
© S. Blondeau
CONFÉRENCE
▲ Galina
de Witt anime les ateliers artistiques chaque mardi et mercredi.
CULTURE
© C. Lauté
Les parents ou amis
de personnes atteintes
de troubles psychiques
éprouvent parfois des
difficultés à communiquer avec les psychiatres et les personnels
des services soignants.
Pour améliorer ce dialogue, l’antenne saintquentinoise de l’Union
nationale des amis et
familles des malades
psychiques (UNAFAM)
organise une conférence-débat sur le
thème des relations
psychiatres-familles, le
16 décembre à 20 h 45.
▲ Paule Barbé, coordinatrice de l’antenne
Cette rencontre se
saint-quentinoise de l’UNAFAM.
déroulera à la Maison
de la Bretonnière, située au 6, rue Claude-Debussy à Voisins-le-Bretonneux, avec la participation du docteur Roume, psychiatre attaché
au réseau de santé mentale. « Nous allons envoyer une invitation aux
parents avec un coupon-réponse pour qu’ils puissent exprimer, le cas
échéant, leurs difficultés à être entendus des thérapeuthes, explique
Paule Barbé, coordinatrice de l’antenne saint-quentinoise de l’UNAFAM.
Ces témoignages de familles permettront d’étayer le débat engagé
■
avec le docteur Roume. »
Les ateliers
artistiques de l’APF
L’Association des paralysés de France (APF) invite ses adhérents –
jeunes et plus âgés – à épanouir leur fibre artistique. Chaque mardi et
mercredi, et un jeudi par mois, de 13 h 30 à 17 h 30, on y travaille
l’huile, l’acrylique, l’aquarelle… et d’autres techniques aboutissant
à la décoration d’objets de récupération. On y applique également
du papier, du tissu, du sable, etc. sur des toiles et supports divers.
Le jeudi est consacré à la visite de lieux accessibles : musées, galeries
d’art, expositions temporaires et autres ateliers de la région. Prix pour
■
l’année et pour un cours par semaine : 125 €.
Renseignements auprès de Galina de Witt – Tél. : 01 30 44 14 41
ÉQUIPEMENT
Un scanner à Saint-Quentin
Après plusieurs années d’attente, un collectif de radiologues a obtenu
l’autorisation de l’Agence régionale d’hospitalisation (ARH) d’installer un cinquième scanner dans le sud-Yvelines. Situé au centre de
radiologie de Saint-Quentin à Montigny-le-Bretonneux, ce nouvel équipement réduit l’attente et améliore la qualité des soins. Ce scanner
ambulatoire est accessible depuis deux mois sur simple prescription
■
d’un généraliste et ne nécessite pas d’hospitalisation.
Centre de radiologie de Saint-Quentin
UNAFAM – Tél. : 01 30 21 74 95
7, rue Joël-le-Theule à Montigny – Tél. : 01 39 30 11 11
ADOS EN DIFFICULTÉ
© C. Lauté
Un lieu d’écoute anonyme et gratuit
▲ Les
consultations des adolescents en difficulté
se déroulent à l’Institut de promotion de la santé.
I44I
L’Institut de promotion de la santé et le centre municipal de santé Yves-Farge de Trappes
se mobilisent pour proposer un lieu d’écoute aux adolescents en difficulté. Anonyme –
un pseudonyme peut être employé par l’intéressé – et gratuite, cette consultation se
déroule en deux temps : une prise de rendez-vous auprès du centre de santé, puis l’accueil
proprement dit, dans les locaux de l’IPS. « Chaque jeune est reçu par une personne
compétente pour faire le point sur ses problèmes, quelle qu’en soit la cause, précise
Brigitte Colly, directrice du centre Yves-Farge. Soit nous pouvons l’aider en quelques séances,
■
soit nous envisageons, avec son accord, de le diriger vers d’autres organismes. »
Centre de santé Yves-Farge – Tél. : 01 30 50 14 49
IPS – Tél. : 01 30 16 17 80
Page réalisée par Patrick Chateau
mémoire vive
PARCS ET JARDINS (1)
Nouvelle série et nouvelle formule pour notre rubrique Mémoire vive qui, sous forme
de photos légendées, sera consacrée – pour sept numéros – aux parcs et jardins de
Saint-Quentin-en-Yvelines, dans le sillage de l’exposition annuelle du Musée de la ville.
Aujourd’hui, gros plan sur le parc des Coudrays, à Élancourt.
Le parc des Coudrays
왗 Le premier espace vert réalisé à Saint-Quentin
© Fonds EPASQY
Vue aérienne du parc. Au début des années 70, le parc des Coudrays
est le premier espace vert réalisé à Saint-Quentin-en-Yvelines.
Le paysagiste Michel Corajoud, qui a reçu le Grand prix de l’urbanisme
en 2003, y réalise alors un travail innovant qui renouvelle l’image
du parc urbain. Il y décline en effet trois strates : le sol, le relief donné
par des buttes en forme de « bouteilles de lait couchées » et le végétal,
destiné à dominer le tout. Très architecturé, ce parc a été pensé comme
le point d’ancrage du quartier Élancourt-Maurepas et il prendra forme
avant la construction des immeubles qui viendront s’accrocher sur son
dessin. Il est livré en 1974.
© Fonds CRAV. Coll. Musée de la ville
Art urbain : les artistes au travail 왘
De nombreuses sculptures ponctuent le parc des Coudrays.
Elles sont issues d’un symposium datant de 1974
et auquel de nombreux artistes tels que Otami Fumio
et son assistant, Yukishi Inoué, ici en plein travail, ont participé.
Comme la réalisation de Michel Corajoud,
ces œuvres témoignent d’une époque et d’un contexte intellectuel.
Elles ont peu à peu été réinterprétées par la population
qui leur a donné de nouveaux noms :
« L’Arborescence polymorphique » des Simonet
a ainsi été renommée « les Spaghettis »
tandis que la création de Michaël Grossert,
dont le titre original était « Réflexion d’espaces discontinus »,
a très rapidement été appelée « le Mickey ».
© D. Huchon Coll. Musée de la ville
왗 La réhabilitation, de 1996 à 2003
Très endommagé par le temps et une fréquentation
continue, le parc des Coudrays a vu ses allées
se détériorer et ses végétaux mourir petit à petit.
En 1996, la communauté d’agglomération
(alors SAN) a ainsi entamé une réhabilitation
qui s’est achevée en 2003. Les paysagistes ont
tenté de respecter le travail de Corajoud tout
en « l’aérant ». Ils ont recréé des liaisons visuelles
entre les différentes petites scènes, en arasant
des buttes ou en établissant un lien végétal
d’une scène à l’autre. Par ailleurs, 3 000 vivaces,
2 000 arbustes et plus de 200 arbres ont été plantés.
Retrouvez tous les articles de la rubrique Mémoire vive sur www.museedelaville.agglo-sqy.fr
Cette page est réalisée en collaboration avec le Musée de la ville – Tél. : 01 34 52 28 80
I45I
petites annonces
IMMOBILIER
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✁
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