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Asie 2003
Chantal, Marie-Caroline, Sandrine, Sophie, Pierre &
Nicolas
Samedi 5 juillet - Strépy-Braquegnies
Nous nous sommes tous retrouvés munis de nos guides (Lonely Planet,
Le guide du Routard, Le guide Michelin,...) chez Soph qui nous avait
organisé une petite soirée de préparatifs autour d'un succulent bbq
;). Une façon bien agréable de choisir la route à prendre pour faire
le tour de la Thaïlande en 3 semaines environ. On a décidé de
voyager hyper léger et de, éventuellement, faire quelques achats sur
place... Attention les filles : max. 20 kilos au retour!
Mardi 8 juillet - Le Roeulx
23h30
L'accouchement c'est fait sans douleur bien qu'après des semaines de
préparation. Eh oui, le site asie.be.tf est enfin né. Un ENORME
merci à tous ceux qui y ont contribué, notamment Marie-Laure "la
conception d'un site web en 2 leçons", Marie-Caroline (de m'avoir
sup-porté), l'équipe du voyage pour les petits conseils, Piet pour
ses méga, les parents pour l'espace web et à tous pour les
conseils... Les dernières piqûres sont prodiguées par les copines
infirmières
Dimanche 13 juillet
Les sacs passent tous sur la balance. Le poids des sacs reste aussi
une question sans réponse. Alors on plie, on remplit, on resserre
(c'est fou le nombre de lanière et boucles de serrage que peuvent
comporter un sac à dos de nos jours, rappelez-vous, les magnifiques
1
sacs gris ou verts, munis de lanières de cuir fines lacérantes, dont
l'armature de métal nous labourait le dos avec tant de plaisir dans
la campagne ardennaise...), on monte sur la balance (avec et sans
sac), on ressort tout et on recommence... Dernier décompte pour mon
sac : 8,5kg, quant à savoir si c'est la balance qui en a marre de me
voir ou le sac qui a vraiment maigri? Nous partons dans une heure de
Le Roeulx pour rejoindre Sophie, puis direction l'aéroport. Mais
avant, petit déjeuner continental... on savoure les derniers petits
pistolets belges avant de découvrir les mille et une saveurs
thaïlandaises ;)
Mercredi 16 juillet - Bangkok - Ayuthaya
Journée de transport hors du commun. 8h00 achat
d'appareils photos : Sandy et Chan ont enfin
trouvé leur bonheur après avoir visité une bonne
partie de Bangkok, tout en regardant dans les
échoppes pour voir s’il n’y avait pas
d’appareils photos bon marché mais de bonne
qualité.
9h00
Départ pour le palais en bateau-bus. Au palais,
nous sommes tous habillés de pied en cap. Après
2h30 de visite nous reprenons le bateau-bus en
direction du petit palais. Etourdis par le
soleil, loupage du bon arrêt et débarquement à
Marcinelle-lez-Bangkok.
14h00
Arrêt dans une petite gargote : carte en Thaï/prix et en Thaï/choix
vogelpick. Plats très alléchants mais fort épicés ou à poils.
16h00
Nous reprenons le bateau, direction Kao San Road pour reprendre les
sacs, acheter des sacs et courir avec les sacs : parcours vita en
perspective! Nous devons arriver avant 12pm à Ayuthaya. Nous sautons
dans le bus 79, direction le computer centre (IT Pantip Plaza) pour
acheter certains appareils, malheureusement, nous sommes en pleine
heure de pointe/ le bus est plein comme un oeuf/étude de Sophie de
l'ouverture et de la fermeture des portes.
Au computer centre, noyés dans la foule,
nous rencontrons une famille française
détroussée 2 jours plutôt à Pattaya,
ville (d’après certains échos) de
débauche, de prostitution et de
corruption, c’est promis on l'évitera.
2
19h30
Nous les laissons et, toujours aussi décidés à aller à Ayutaya nous
quittons le Centre:1) Marche jusqu’au métro aérien
2) Rencontre d'un belge expat ayant vécu en Australie, vivant
maintenant avec enfant et épouse à Bangkok. Il nous emmène jusqu’au
terminus du skytrain.
3) Du terminus, nous prenons un bus de banlieue
complètement bondé (portes ouvertes en route)
jusqu’à la gare routière.
4) Arrivée à la gare routière à 20h45, un quart
d'heure après le dernier bus qui était à 20h30.
5) Prenons des taxis jusqu'à la gare ferroviaire
où nous attrapons le train pour Ayutaya en 3ième
classe en tant que STANDEE (tenus de rester
debout pendant les 2h00 de voyage).
6) A Ayutaya, tuk-tuk pour la Guesthouse (pension, maison d'hôte).
7) Après plusieurs coups de sonnette du chauffeur acharné en vue
d'obtenir une commission (sur un hôtel que nous avions choisi), la
gérante, enceinte et en robe de nuit vint nous ouvrir et nous
installe avec beaucoup de gentillesse dans une chambre pour 6 (420
bahts pour tous).
23h00
Nous avons faim, recherche désespérée de trouver
mettre sous la dent. On trouve un petit resto de
environ de minuit qui nous sert un riz délicieux
faim, das good frensozich nein? retour à l'hôtel
quelque chose à se
rue bien sympa aux
tant il se fait
et au pieu...
Jeudi 17 juillet - Ayuthaya
Visite d'Ayuthaya en vélo, c'était
terrrrible. 50 bahts par jour. Des temples
monumentaux et des bouddhas plutôt sympa. Fin
de soirée chez un magicien thaï magique et
tenancier de guesthouse... Nico a le pied qui
gonfle (moustique ou inflammation?)
Vendredi 18 juillet - Ayuthaya - Chiang Maï
Trajet mémorable en car pendant 10h, clim caillante et coulante que
l'on tente de boucher avec du PQ. Un petit thaï mort de rire nous
sourit pendant tout le voyage et on se nourrit de chips et sweets
3
avant et après le repas qui est bon pour les uns (soupe) et moins
pour les autres(riz assez spicy)...
20h30
Arrivée à Chiang Mai (les paysages du voyage
étaient merveilleux et le coucher de soleil
grandiose) ou les tuk-tuk nous attendent de
pied ferme et prêts à nous emmener mais nous
aussi nous sommes fermés et c'est à la
Centre Grand Guesthouse que nous irons chez
une amie de la madame de la veille... Le lendemain, sous les
conseils avisés de la soeur de cette dernière, nous visitons une
foule de factories (usines ou les ouvriers travaillent pour montrer
aux touristes leurs confections (poteries, bambous, bijoux, soies,
ombrelles...)
Une journée difficilement oubliable mais un rien trop touristique à
notre goût. récapitulatif des moyens de transport de la journée:
bateau
bus
skytrain
minibus
taxi
train
pieds
tuk-tuk!
Dimanche 20 juillet - Chiang Maï
Nous rencontrons Pascal, un expat belge avec qui nous entrons en
contact par l'intermédiaire d'amis de Sandrine. Nous ébauchons
ensemble une foule de projets de visites un peu hors des sentiers
touristiques et battus... Au programme, une grande ballade de 3
jours en moto, puis une journée en vélo. Malheureusement nous sommes
tous novices dans l'art du pilotage des deux roues à moteur et donc
un petit peu stressés ou fort enthousiastes, il nous faut du temps
avant de nous endormir. Lundi, "tadadadam!!!"
Lundi 21 juillet - Chiang Maï
Le jour J, nos sacs sont prêts et une partie est laissée à la
guesthouse, l'autre emmenée avec de l'eau vers le point de
rendez-vous. Mais avant d'arriver à ce point, nous faisons un petit
détour par une bakkery où nous choisissons tous des trucs étranges
mais tous bons... (hein Piet!) Le rendez-vous est au Scorpion, un
4
resto qui prépare de la cuisine française : terrines de sanglier,
coq au vin, foie gras de canard.
Et de la nous nous rendons chez le marchand de motos qui nous
présente des 125 cc. Re-Direction le Scorpion pour sonner le départ.
En partant, Sophie confond frein et accélérateur et fonce avec sa
moto sur 3 gros pots de fleurs qu'elle ne manque pas de briser.
Heureusement, ils ne sont pas trop abîmés, elle non plus d'ailleurs
(juste une égratignure de 23 cm et 3217 points de suture, non hein,
c'est pas vrai, elle n'a rien) Donc on démarre avec 11 motos, dont
les conducteurs ont des niveaux de conduite fort différents ( mais
quand je dis fort, c'est vraiment fort, entendez par la que pour 11
motos il faut 3,5 km de longueur à du 20 km/h de moyenne). Après peu
de temps, nous perdons Julien et Chantal, que nous retrouvons après
1h. ils se sont faits avoir par un feu rouge. Pascal, chef de la
bande des motards que nous formons (les PC, à prononcer, pneus
crevés) commence à s'impatienter.
Il est vrai qu'il nous a proposé de nous joindre à sa bande en
sachant que nous étions nuls mais quand même! 2 km plus loin, il
nous annonce qu'un veto a été formulé à notre
encontre par le reste de la meute et nous
sommes donc laissés sur cette nationale avec
une carte qui nous est fort utile pour le
reste de la route... donc nous poursuivons
peperement notre route, qui fut grandiose.
Un petit peu plus loin nous traversons pour
faire demi-tour sur Chiang Mai et nous nous
arrêtons à un restaurant où nous mangeons
des Pat Thaï. Saturations de Chantal qui ne
peut plus les voir et compréhension de la
tenancière qui lui tend du riz à la place, gratuit et
savoureux, Kapunkak (merci...). Nous continuons en sens inverse
(l'habitude de rouler à droite sans doute) et nous faisons un stop à
une petite supérette. Les gens sont vraiment fort accueillants,
On fait papote avec les mains et puis avec la bouche (une
thaïlandaise anglophone qui arrive). Chantal est soignée (piqûres de
moustiques énormes) par une des dames du magasin. Elle lui offre une
boîte de baume du Tigre. Puis nous rentrons entre les rizières et
ensuite en plein trafic à l'arrivée de Chiang Mai. Nos compteurs
affichent quand même 31 km pour la première sortie en moto à 6 et je
trouve ça pas mal du tout! Nous nous sommes
interrogés sur le tourisme en Thaïlande. On
pense vite que la Thaïlande est limitée à
la prostitution, à la drogue et aux
arnaques mais nous découvrons chaque jours
passés loin du tourisme un peuple fier,
vrai et chaleureux qui bien que paraissant
fort concentré, n'hésite pas à rendre un
sourire contagieux...
Mardi 22 juillet - Doï Suhtep
Motards chevronnés que nous sommes, nous avons avalé notre pancake
pour ensuite prendre le chemin du temple de Doi Suhtep et du Palais
5
Royal de vacances d’hiver. Après avoir affronté
la jungle de tuk-tuk et de la circulation de
Chiang Mai, nous avons entrepris une incroyable
ascension jusqu’au temple. Nous avons été
surpris par la splendeur des roseraies royales
hivernales. Après une descente sportive, nous
nous sommes plongés dans les embouteillages de
la ville. Ensuite, nous avons ramené nos petits
bolides pour aller déguster un poulet masala
dans un resto indien.
Mercredi 23 juillet - Sukothaï
04h00
... du mat, départ de l’hôtel. A 5h, arrivée tuk-tuk à la gare
routière pour prendre le bus en direction de
Sukothaï, ancienne capitale de Thaïlande.
Arrivée sur place : 11h, pour une visite à
vélo de l’historical national park, dont les
temples sont disséminés dans une superbe
nature.
18h00
Retour à la gare où nous avons tapé le
carton en dégustant de bons petits plats. Le bus est arrivé à 21h et
nous voilà repartis pour Bangkok. (6h00 de route avec un chauffeur
un peu trop audacieux à notre goût, mais comme depuis le début les
horaires sont des choses sur lesquelles les thaïs sont très
pointilleux, on ne va pas discuter).
Jeudi 24 juillet - Bangkok
6
Nous sommes arrivés à Bangkok à la Northern Bus Station à 5h du mat.
Elle est située à l’opposé de la Southern Bus Station d’où nous
devions prendre notre bus pour aller vers le sud. Une solution:
prendre un taxi avec compteur. Encore une fois, nous vous épargnons
les détails de la conduite sportive du chauffeur, mais une chose est
sûre nous étions pressés... Il nous faudra 2 longues heures
d’attente avant de pouvoir reprendre le bus qui nous emmènera vers
Krabi (12h).
19h30
Arrivée à Krabi. Objectif premier: se sustenter et se trouver un
logement. Nous trouvons notre petit bonheur dans un resto sympa: May
and Mark, adresse reprise dans le Lonely, c’est en même temps une
boulangerie. La cuisine est composée de plats Thaï et de plats
importés par des touristes en mal du pays qui ont appris à May &
Mark à cuisiner leur plat favori.
Vendredi 25 juillet
Destination Ko Siboya, une petite île située non loin de Krabi.
Après un bus local jusque Huaklong et un autre jusque Laem Kruat,
nous arrivons enfin au ferry (enfin plutôt une barquette prenant
l’eau) pour Ko Siboya et Ko Jum. Sur place, on change de
destination, on nous conseille d’aller à Koh Jum parce que Ko Si
Boya est totalement inhabité en basse saison. Traversée grandiose
dans un vieux bateau local envahi par 50 locaux. Ce petit voyage
nous a permis de pratiquer le thaï, langue franchement difficile. A
notre arrivée, des passagers nous proposent des bungalows en bord de
mer à prix modiques. Après 20 minutes de marche dans la jungle, nous
découvrons nos petits nids et nous allons directement faire un plouf
dans l’eau.
Petite déception: des immondices envahissent notre plage. Nous avons
donc pris la décision de faire un nettoyage radical d’une petite
parcelle de l’île qui ne comptait que dix touristes. Scouts que nous
sommes, nous avons débuté la soirée par une veillée autour d’un feu
sur la plage et nous l’avons terminée par un jeu de cartes en
compagnie de chauves souris géantes et assez audacieuses!
Samedi 26 juillet - Ko Jum
Petit moment de liberté le matin, certains descendent au village et
d’autres partent à la plage. Nous devons essayer de négocier un
trajet pour Ko Phi Phi. Nous sommes reçus chez une habitante dans sa
maison et nous commençons à discuter le prix du trajet. Tout se
passe dans la bonne humeur. Nous sommes entourés par ses enfants. Le
vieux grand-père voit que j’ai des piqûres de moustiques qui me
démange, gentiment il me donne du baume du tigre.
7
Nous convenons ensemble d’un prix et d’une heure avec elle. Elle
recevra notre réponses positive le soir.
Dimanche 27 juillet - Ko Jum - Ko Phi Phi
Comme convenu, le bateau est à l’heure, il s’arrête sur la plage.
Embarcation à 8h du mat dans un long tailed boat ( une grande
barque) au pied de nos bungalows. Au programme, en plus du trajet,
île de Phi Phi Lay et Maya Bay (la plage du navet "The Beach").
Après un rapide plongeon, nous avons fait du snorkeling (plongée
avec masque et tuba), nous avons découvert des fonds marins
splendides avec des poissons aux mille et une couleurs. Et enfin
arrivée de star sur la plage de Ko Phi Phi Don avec une mer bleue
turquoise et une plage de sable blanc. Nous avons profité de la
plage et du soleil tout le reste de la journée.
Lundi 28 juillet -
Koh Phi Phi - Paradis
Nico, Marika, Chan, et So partent dans une petite crique cachée dans
un coin de l’île. Sandrine et Pierre profiteront d’une superbe plage
parsemée de touristes. Vers midi, le vent se lève et la tempête
aussi. Chan et So s’étaient séparées de Nico et Marika qui eux sont
restés coincés tout en haut de l’île.... accueillis par des
villageois qui les gavent de noix de coco.
19h00
Retour à l’hôtel pour tout le monde. Après un apéro assez spicy,
nous allons déguster un excellent chicken barbecue dans un petit
resto à la déco douteuse... la fin de soirée s’est terminée par un
match de boxe thaï pour les uns et dodo pour les autres.
Mardi 29 juillet
Redécouverte de Longbeach pour tout le monde. Plongeon, bronzette et
farniente sous un soleil de plomb (on touche du bois pour le moment,
n’oublions pas que juillet est un des mois les plus pluvieux de
l’année). Fin de journée au Viewpoint pour Marika et Nico pour un
magnifique coucher de soleil pendant que les autres profiteront
d’une petite Chang (bière locale). Nous terminons la soirée dans un
resto en plein air cuisinant de délicieux crustacés...
Mercredi 30 juillet
Lever tôt pour aller chercher palmes, masques et tubas. Après un
petite trotte d’une demie heure dans la jungle, nous trouvons enfin
notre petit paradis, une plage déserte et des poissons à foison.
Petite pause à midi pour déguster un succulent riz curry ( pas trop
spicy cette fois ci) servi dans un ananas évidé. Pour clôturer la
journée en beauté nous avons cavalé jusqu’au View Point ( montée
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très ardue... arrivée à grosse gouttes de sueur au sommet mais le
coucher de soleil était magnifique). Nous avons terminé la soirée
dans une petite gargote très sympa et très typique ou nous avons
tapé la carte comme d’ hab. ( Rikiki ou Président?).
Jeudi 31 juillet
Après quelques hésitations quant à la manière d’occuper cette
dernière journée dans notre petit coin de paradis, nous partons en
trek avec pour intention de faire le tour de l’île à pied. A
nouveau, nous tombons sur une plage pratiquement déserte où nous
sympathisons avec le tenancier dudit café qui nous prête des
carpettes et des matelas. Après un dîner finalement cuisiné par Nico
et Pierre (noodles en sachets), nous repartons en longeant la mer...
peut-être pas l’idée du siècle : les rochers sont ultra glissants et
sont envahis par des espèces de puces qui grouillent dans tous les
sens... Jusqu’où irons-nous? Certains décident de prendre la voie
terrestre et d’autres la voie des eaux. Finiront-ils tous au bout?
Eh oui. finalement nous débarquons dans une petite crique, sur une
petite île où nous rencontrons deux Français qui nous montrent sur
une carte que nous ne sommes vraiment pas au bout de nos peines...
Après négociations (comme toujours), nous prenons un bateau qui nous
ramène à notre plage. Projet de fin de soirée : une petite pizza
calzone fourrée aux fruits de mer... ça vous dit?
Vendredi 1er août - Kho Phi Phi
Nous avons profité de notre dernière matinée sur l’île de Kho Phi
Phi. Plongeon, plongeon et re-plongeon. L’eau est tellement claire
là-bas qu’on aurait bien envie de la transporter jusqu’à notre Mer
du Nord. En début d’après-midi, nous avons pris un bateau en
direction de Krabi. Ce super speedboat (capacité de 100 personnes)
était bondé de touristes. Le pont ressemblait plus à un tapis de
chair humaine vautrée sans décence aucune, occupé a rôtir une
dernière fois. Après avoir aborder à Krabi, un bus rose (celui des
Spice Girls, si si!) nous attendait pour nous emmener au VIP bus de
touristes. Grosse déception, le bus VIP pour touristes n’a rien à
voir avec le bus VIP pour les Thaïs. Dans ce dernier nous avions
droit à une petite bouteille d'eau, une hôtesse, des bonbons et des
petits pains fourrés à l’ananas ou à la myrtille...
Samedi 2 août - Kho Phi Phi - Bangkok - Thewet
06h30
Ici, nous avons droit a un chauffeur imberbe, incapable de changer
les vitesses et qui se lance dans une course folle pour tenter
d’arriver le premier à Bangkok... On s’est d’ailleurs réveillés en
sursaut au moins une centaine de fois durant le trajet, par les
coups de frein relativement violents du chauffeur. Enfin
heureusement nous sommes arrivés à bon port. En arrivant à Bangkok,
9
nous sommes accueillis voir même assaillis de toutes parts par des
tuk-tuk et des taxi drivers. Malheureusement, de fort méchante
humeur après ce trajet quelque peu chaotique, nous décidons de les
fuir pour aller prendre un bateau qui nous emmène à Tha Thewet, le
quartier de notre future Guesthouse, la Shanti. Lorsque nous
arrivons sur place, la réceptionniste nous annonce que toutes les
chambres sont prises et que donc l’hôtel est complet. Ce n’est pas
toujours très facile d’encaisser ce genre de réponse surtout à 6H30
du matin, après une nuit blanche.
08h30
Nous sommes donc allés voir chez les voisines (Sawasdee Guesthouse).
Là nous sommes accueillis par deux petits bouts de femmes qui nous
poussent quasi de force dans des sièges en insistant voir même en
nous obligeant à prendre un petit déjeuner chez elles. Sous le coup
de la fatigue, on ne réagit pas trop jusqu’à ce qu’on obtienne la
carte en main. Les prix sont chers. Quand nous obtenons l’addition,
on remarque un petit problème au niveau des prix. En général, les
Thaïlandais nous font toujours une petite ristourne ou peut-être
ont-ils des problèmes avec leur calculatrice ? Toujours est-il
qu’ici les prix étaient encore plus élevés que ceux annoncés sur la
carte. Heureusement les Thaïs sont charmants quand il faut
s’expliquer et cette gentille madame a vite corrigé son erreur.
Après une petite douche, nous repartons visiter les alentours de la
guesthouse.
Il y a un petit marché juste à côté où sont disposés différentes
étales (fruits, légumes, viande, poissons, tortues, batterie de
cuisine,…). Les odeurs sont particulières fortes, mais c’est assez
sympa de déambuler dans ce marché d’autant plus qu’il n’y a pas un
touriste. Le reste de la journée se passera dans les différentes
échoppes de souvenirs, sans oublié le passage par les Israéliens :
c’est un endroit où on a accès à internet pour un prix assez
intéressant.
Le soir on s’est tous retrouvé autour d’une Heineken. Dans notre
lancée, en passant devant une vieille camionnette Volkswagen
transformée en bar, nous prenons un seau de « sex on the Beach » :
c’est vraiment la fête. Nico et Marie-Caroline nous ont appris
qu’ils allaient se marier. Deux tuk-tuk un peu déchaînés nous
ramènent près de notre guesthouse (cette maison de teck) où nous
passons une nuit. Le soir, nous sommes partis de là pour aller un
peu plus loin dans la rue dans une autre guesthouse où nous avions
testé des frites avec du fromage et du bacon la veille ainsi que des
cheeseburgers: la Taewez Guest House.
Dimanche 3 août - Bangkok
- Kao San Road
La matinée, nous avons passé notre temps à transvaser nos affaires
dans notre nouvelles guesthouse qui est nettement plus accueillante.
Au programme : visite du Bouddha couché. C’est Bouddha, tout doré,
qui se repose la tête sur une coude et qui est couché bien sûr.
C’est assez impressionnant de voir une statue de cette taille (30
mètres). Nous en avons aussi profité pour visiter le reste du parc
10
dans les moindres recoins. Nous avons même posé tous les six pour
une école de photographie thaïlandaise (véridique, on s’est fait
flasher comme des stars!). Dans ce parc, il y avait notamment
l’école de massage la plus réputée en Thaïlande, où de nombreux
occidentaux viennent apprendre l’art du massage. Malheureusement
nous n’avons pas eu le temps de faire la file et donc nous sommes
repartis... pas de massage, sniff.
Après, nous sommes repartis en direction de Khao San (la rue des
touristes) pour les derniers petits achats de Pitouille, Sand, Chan
et Sophie. MC et Nico quant à eux iront plus tard. Dernier petits
arrêts chez un charmant photographe qui nous fait des 10*15 pour 4
bahts (3,5 francs belges) et développement pour 30 bahts quant aux
développements dias il nous les a fait pour 100 bahts (sous
caches!!!). Après avoir déposé nos nombreux films, nous sommes
rentrés doucement à notre Guesthouse où la soirée se termina bien
tard à jouer aux cartes.
Lundi 4 août - Bangkok
- Vimanmek
Notre dernière journée tout ensemble. Nous allons visiter Vimanmek,
le palais en teck de Bangkok. Tout le monde devrait avoir l’occasion
de visiter ce palais au moins une fois dans sa vie, c’est tout
simplement splendide et immense. En fait c’est un ensemble de 5
maisons royales en teck qui a été déplacé il y a fort longtemps. Ces
bâtisses ont toutes été rassemblées dans un grand parc. Nous avons
même assisté à des danses thaïlandaises. Malheureusement le temps
passe vite et même trop vite. Il est temps de rentrer à notre
guesthouse. Nico et M-C font une course contre la montre pour
récupérer les dias développées. Le point de rendez-vous : la
guesthouse où nous prenons un dernier Burger tous ensemble. Piet,
Sand, Chan et Sophie se chargent gentiment de répartir les
différentes dias dans les sacs... merci les amis. A la fin du repas
nous sommes bien tristes de devoir nous quitter après ces quelques
semaines d’aventures partagées ensemble.
Nous recevons (Nico et MC) un bracelet (porte bonheur) génial de la
part de Pierre, Chantal, Sandrine et Sophie comme petit souvenir...
C’est avec un petit pincement au cœur qu’on se quitte en sachant que
dans un mois on se revoit… ; Dès leur départ, la pluie s’est pointée
et est tombée pendant 3 à 4 heures d’affilée... Nous ne nous
sentions pas vraiment mieux et cette première nuit sans eux ne nous
a pas donné envie de bien dormir.
Mardi 5 août
nous sommes crevés et nous prenons bien le temps avant de partir à
l'ambassade du Myanmar. Après environ 2h d’attente, l’ambassade
ferme ses portes et nous allons dans un resto pour manger un petit
bout avant de refaire la file. Cette fois-ci, c’est une mauvaise
pioche : nous nous retrouvons avec une assiette qui semble contenir
des vers transparents et des poulpes caoutchouteux j’ai toujours
appris à finir mon assiette mais là ça ne va pas du tout... il vaut
mieux pour le bien des autres clients que nous en restions là... On
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sort et on se gave de crasses dans la rue. Il faut savoir que lors
des dernières récessions économiques beaucoup de gens se sont
retrouvés sans emploi ou à la rue, c’est ainsi que beaucoup de
petits métiers sont nés comme celui de ce bonhomme qui nous a fait
des hot-dogs avec des saucisses emballées dans des pancakes. Un
moyen super économique de manger, ou du moins de quoi permettre au
corps de se traîner au prochain resto... De retour à l’ambassade
pour une heure d’attente, on rencontre quelques touristes qui ont
déjà été au Myanmar et qui nous annoncent que la situation y est
tendue et que nous devrons prendre un avion pour Yangoon et
probablement que nous serons cantonnés au Sud et au centre...
Déconfiture... non, pas tellement, il y a tant de choses à voir ici
autour...
On se regarde et après un gros éclat de rire de nous deux et devant
6 touristes médusés qui nous voient nous lever après ces heures
d’attente et de papotes, nous prenons la porte et en même temps la
décision de partir vers le Laos, un merveilleux pays qui vit pour le
moment dans la paix et la sérénité... (pas de reportage sur les
minorités ethniques c’est promis!!!). Nous retournons à Khao San
pour fair un petit tour à l’Israel Café histoire de continuer ce
carnet de bord et de tenir au courant ceux qui nous suivent de loin
de nos nouveaux projets... D’ailleurs on retrouve énormément de
Photos du couple royal dans tout le pays. Nous avons eu de la
chance, parce que notre bus était vraiment très peu rempli. Quelques
douaniers étaient avec nous en train de se détendre avec une petite
bouteille de whisky, mais rien de bien méchant. Le trajet de bus a
duré environ 12h.
Mercredi 6 août - Bangkok
Nous partons en direction de l’ambassade du Laos pour nos visas. Il
faut 2 jours pour les visas excepté si les passeports sont tendus
avec quelques billets... Notre homme s’est chargé de nous les
fournir en 45 min!!! BRAVO. Nous revenons à la Guesthouse où
quelqu’un nous conseille un itinéraire à travers le Laos en nous
disant bien qu’il a pris 4,5 semaines pour le suivre...
15h30
Nous partons à la gare des bus et nous y prenons des billets pour
aller à Chiang Khong, frontière entre Thaïlande et le Laos. Notre
bus était à 19h30 et pendant notre attente en gare des bus à 18h00
se passa la chose qui se passe tous les jours à la même heure : tout
le monde arrête ses occupations le temps de l’hymne national qui
passe dans des hauts-parleurs et à la télévision, dans les rues et
les lieux publics... Tout le monde se lève et nous suivons le
mouvement (sans rigoler s’il vous plaît!). Les Thaïlandais sont très
fiers de leur Roi et de la famille royale en général.
Jeudi 7 août - Chiang Kong
07h00
Nous prenons un tuk-tuk qui nous emmène au Mékong (frontière
naturelle entre les deux pays) et nous prenons un p'tit-déj. Nous
12
rencontrons 2 français, Pierre-Etienne et Marie-Charlotte (tiens une
autre MC?) avec qui nous passerons les prochains jours. Nous devons
atteindre Luang Prabang, capitale des temples anciens du Laos. Ce
voyage s’effectue en bateau (descente du Mékong, on a pensé à toi
Chantal!). Brève hésitation entre speedboat et slowboat. Nous
prenons le dernier et ce n’est que quelques heures après, à bord du
slowboat que nous lisons quelques lignes édifiantes au sujet du
speedboat, certains se seraient retournés, tuant leurs occupants,
bref 1 accident par semaine... ouf, on a fait le bon choix. Super
vert et vierge, fort montagneux, le paysage est somptueux. Nous
croisons même de temps à autres des gens sortis de nulle part qui
semblent vraiment venir d’une autre époque, c’est fascinant...
Nous faisons une étape à Pakbeng. C’est en quelque sorte la chasse à
l’hôtel. Nous arrivons un peu tard à la réception. Il ne reste
qu’une chambre avec trois lits. Après quelques petits aménagements,
nous prenons cette chambre que nous partageons avec Pierre et Marie.
Petite soirée bien sympathique : un petit dîner aux chandelles à 4
avec vue sur le Mékong et Beer Lao. C’est "THE" bière du pays et
elle n’est pas mauvaise du tout. Nous ne rentrons pas trop tard,
nous devons nous lever tôt demain matin histoire de ne pas rater
notre bateau.
Vendredi 8 août - Luang Prabang
Luang Prabang, arrivée sous ce qui ressemble fort à notre drache
nationale! mais bon, on est bâché et paré, et c’est ainsi que tous
les quatre nous refusons de monter dans les tuk-tuk pour fièrement
dégouliner sous la pluie jusqu’à la Ponsavee Guest House, une maison
dans un quartier calme et très sympa. Nous y goûterons notre
deuxième Lao Beer comme apéritif avec des chips du Laos qui n’ont
absolument rien à envier aux nôtres. Après ce petit encas, nous
allons déambuler dans le petit marché, plus modeste que celui de
Bangkok mais avec autant de charme. Il y a plein de petites échoppes
avec un buffet où l’on peut trouver plein de bonne chose à manger.
Marie-Caroline trouve même son bonheur avec un gros morceau de
gâteau au chocolat…. Ca fait tellement longtemps !!!
Samedi 9 août - Luang Prabang - village Hmong
Nous visitons tous les quatre Luang Prabang et ses alentours. Les
Waterfalls (chutes d’eau) sont à 32 km de la ville. Nous passons
près de rizières et nous arrêtons pour voir quelqu’un labourer la
sienne avec un buffle d’eau, comme nous le faisions probablement
chez nous autrefois. Nicolas, voulant avoir les mêmes sensations que
ce paysan décide d’aller dans la rizière avec ces sandales qu’il
réussit à décoller... Nous visitons aussi un village Hmong assez
touristique. D'après notre guide (laotien) la création de ce village
remonte à quelques années lorsque la place est venue à manquer pour
tout le monde en haute dans les montagnes. Une scission s’est alors
opérée entre les Hmongs et certains sont descendus dans ce
village... Vu de près, ce village ressemble à Disneyland avec des
enfants blessés et non soignés et des parents qui cousent sous nos
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yeux ce qui se vend sur les marchés de Luang Prabang, d’autres ne
font rien, tout simplement... Arrivés aux chutes, nous montons danss
la chute (au milieu) avec la pluie et nous nous en mettons plein la
vue, c’est vraiment magnifique... Pierre-Etienne et Nico continuent
vers le sommet et là, ça ressemble à une sorte d’étang qui, en un
coup, tombe dans le vide... certains arbres sont suspendus ou plient
dans le vide. Sur cette dernière tranche du parcours, nous grimpons
à même les cascades et tout semble recouvert de calcaire. Après
toutes ces émotions, nous repartons vers Luang Prabang. Premier
objectif : trouver un cordonnier pour réparer les sandales Nico.
Nous tombons sur deux charmants Messieurs en train de réparer des
chaussures avec l’air enjoué. Il y a de quoi, pour se donner de
l’entrain sans doute, ils boivent un whisky local qu’ils nous ferons
goûter. Nico récupère ses sandales deux fois plus solides qu’avant
après cette réparation pas mal faite du tout.
Nous allons ensuite visiter un temple (un «wat») dans lequel nous
rencontrons de jeunes moines (toujours habillés dans les tons
orangés) qui nous expliquent leur journée:
• Ils se lèvent aux environ de 4h30 pour prier Bouddha jusque 5h30.
• Ensuite ils vont « faire l’aumône », récolter de la nourriture et
de l’argent que les villageois ont préparé pour eux. Les moines sont
en file l’un derrière l’autre.
• A 7h00, c’est le petit déjeuner.
• Vers 7h30, ils commencent les cours et ils vont tous à l’école.
• A 11h00 ils prennent un lunch, font leur toilette et ont du temps
libre.
• A 13h30, ils reprennent les cours jusque
16h30.
• A 18h00 les moines se rassemblent dans le
temple pour prier tous ensemble. C’est
vraiment impressionnant. Comme il y a des
moines de tous les âges (de 12 à 77 ans)
les tons des voix sont très différents ce
qui fait la magie de leurs chants. On se croirait
vraiment dans un autre monde.
• De 19 à 20h00, certains prennent des cours d’anglais.
• De 21h00 à 23h00, ils ont du temps libre. Nous terminons notre
journée dans les locaux de la croix-rouge où nous profitons d’un
massage aux herbes fantastiquement relaxant... bonheur (aux
collègues de la rue Stallaert, budget à prévoir pour l’année
prochaine : massage avec petit droit d’entrée...?).
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Dimanche 10 août
Au programme, location de vélos pour la suite de la visite de la
ville. Malheureusement, nous avons un petit accro avec un loueur pas
très commode ou carrément désagréable... nous allons ailleurs, chez
quelqu’un de charmant. Nous visitons les temples avec de nombreux
arrêts pour papoter avec les moines qui décidément sont toujours
ravis de parler avec les voyageurs... C’est d’ailleurs un peu
surprenant parce qu’à Bangkok, les moines
nous ont parus tellement inaccessible. Nous
terminons notre ballade par la visite du
palais royal, qui, tout en étant très sobre
est plutôt joli.
(Petite note : penser à augmenter le droit
d’entrée des visites en Belgique pour les
ressortissants Laotiens... C’est vrai qu’on
ne comprend pas pourquoi les voyageurs devraient payer plus que les
autres…). Nous terminons la journée par la visite des marches et un
repas dans une guesthouse super : Wat That Guest House, il faut y
aller, la proprio est géniale et cuisine délicieuse. NB : elle tente
de reconstruire sa guesthouse qui a brûlé l’an dernier.
Lundi 11 août - Vientiane
07h00
Nous prenons le bus pour Vientiane, capitale du Laos. Nous quittons
donc nos amis Français qui prennent une route que nous. Le bus trace
sa route comme d’habitude mais on se sent super à l’aise car le
chauffeur est top. Le paysage est estomaquant, vert, vert et re-vert
avec des falaises (malheureusement des deux côtés de la rue...) et
des cascades. 10h00 après, arrivée à Vientiane, 1ère guesthouse, les
chambres sont crades et hors de prix. 2
ième, le prix est correct, ça sent la
lessive et les chambres sont énormes,
propres et avec SDB! (Pathoumphone, dans la
Manthatourath road).
Mardi 12 août - Vientiane
Nous avons super bien dormi et récupéré de
ce grand trajet en bus. Nous décidons de louer des vélos pour
visiter la ville (le mien craque, celui de MC couine!). Apres la
visite du marché du matin, immense, dont un étage est +/- dédié aux
tissus et le second à l’or et aux métaux précieux, nous partons
visiter le grand truc jaune (dixit MC), il s’agit en fait du plus
grand Vat que nous ayons vu jusqu’à maintenant. C’est la plus grande
fierté des Laotiens comme notre Atomium pour nous les Belges. Une
statue du roi à califourchon sur un rocher est sise juste devant. Le
bureau d’immigration thaï est noyé sous un marché de produits de
diverses origines... C’est notamment ici que les thaïlandais
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viennent acheter des souvenirs du Vietnam ou du Laos, il s’agit de
la ville de Chong Mek. Dans les marchés nous trouvons des tomates,
des cacahouètes, de la mayonnaise, du pain français (oui, oui) et
même de la vache qui rit. Il faut savoir qu’anciennement le Laos
était une colonie française. C’est d’ailleurs assez surprenant quand
une personne vous répond en français. En général, ce sont les
personnes plus âgées qui parlent français. Le soir nous partons pour
Pakse, une petite bourgade sise au sud du Laos et qui sert de plaque
tournante pour les touristes occidentaux entre le Laos, le Vietnam
et la Thaïlande.
Mercredi 13 août - Pakse - Don Kong
Nous arrivons à Pakse très tôt. C’est une petite bourgade qui
ressemble à une immense gare. Nous partons quelques heures plus tard
pour le sud profond, c’est-à-dire pour Don Kon. Il s’agit d’une
petite île dans la région des 4000 îles à quelques kilomètres de la
frontière Cambodgienne.
La région des 4000 îles portent ce nom en raison de la naissance
d’une multitude d’îlots lors de la saison sèche, le Mékong baissant
de niveau. Malheureusement, notre vision des 4000 îles fût plutôt
celle de 200 îlots et buissons ou pointes d’arbres dépassant du
cours d’eau. Ce fût très joli quand même et ça reste un voyage à
faire. Arrivés là- bas nous avons dégoté une guesthouse de 80 ans de
type colonial en bois (teck, ...) ravissante. Nous avons payé le
propriétaire, comme tout au Laos, une somme considérable, 40.000
Kips par nuit. En effet, nous avons été l’espace de ce séjour au
Laos, des multimillionnaires, 10.000 Kips valant 40 bahts ou 0,80 €.
Imaginez nous nous trimballant partout avec des liasses de billets
de plus d’un centimètre d’épaisseur, que nous comptions devant tout
le monde étant donné que tout le monde faisait comme ça!
Après, nous avons loué des vélos pour faire le tour de l’île. Don
Kon est une île dont les principales ressources sont ... le tourisme
et, et,... la culture du riz. Nous avons vu énormément d’enfants
travailler dans les champs ou sur le bord des routes ou même dans
les restaurants pour touristes à des heures tardives (11:00 du
soir!). A titre de comparaison, le pourcentage d’ enfants scolarises
était de 20% au Laos alors qu’il est de 90% en Thaïlande. Nous nous
en apercevons avec le nombre d’écoles. Mais connaissant la situation
économique actuelle au Laos, il est facile de comprendre pourquoi
ces enfants ne sont pas motivés : ils savent déjà fort jeunes qu’ils
suivront les traces de leurs parents... Nous louons deux vélos à la
guesthouse avec comme projet de faire le tour de l’île. Mais après
une dizaine de kilomètres, nous commençons à avoir très chaud. La
route est déserte et il n’y a pas un seul petit coin d’ombre.
Plus tard dans l’après-midi, nous partons faire la visite des
différents vats. Nous tombons sur un vieux moine en train
d’apprendre à des novices les prières. Ils sont le long du Mékong,
assis sur des bancs en train de lire les prières écrites sur des
feuilles de palmiers. Quelque peu intimidés par notre présence, ils
arrêtent. Heureusement le vieux moine les rappel à l’ordre. Un peu
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plus loin, se dégage une odeur vraiment agréable : c’est un arbre
qui offre du jasmin. Dans le temple nous surprenons des femmes en
train de répéter des prière et de décorer Bouddha de différents
bouquets de fleurs. Nous reprenons nos vélos et continuons nos
visites. Nous nous arrêtons devant une rizière. Intrigués par le
travail qu’on y effectue, nous demandons au propriétaire de pouvoir
aller voir les paysans. Les femmes qui travaillent dans les champs
éclatent de rire en nous voyant arrivé. Nico sort son appareil photo
et elles rient de plus bel.
C’est la première fois qu’on s’intéresse de près à leur travail.
Plus loin un homme laboure son champ avec une
charrue et des bœufs. La lumière est
magnifique. Ca fera de belles photos...
Jeudi 14 août - Don Kong - Pakse
Levés aux aurores pour attendre un bus qui doit arriver entre 7 am
et 9 am... Lorsqu’il arrive (8:30 am) nous montons dedans. 8 sièges
sont inoccupables à cause d’un jus de poissons qui "pleut" depuis le
toit. Apres 5 minutes, tout le monde se serre pour nous faire de la
place. Il s’agit aussi d’un aspect du Laos que nous apprécions fort.
Les Laotiens sont d’une gentillesse et d’une
serviabilité sans pareil. Tout le monde se
dit bonjour : "Sabadji". Et au resto si on
fait mine de se lever il y aura directement
quelqu’un à nos côtés pour voir ce que nous
souhaitons. Nous avons aussi pu constater
avec beaucoup de plaisir que les Laotiens
les plus âgés parlaient encore le francais.
Mais cette tendance va disparaître, car nous
avons vu plusieurs écoles subventionnées par
les USA et où ils apprennent principalement l’anglais (la
Lao-american university par exemple.). Arrivés à Pakse nous prenons
un tuk-tuk à 14 (au lieu de 8), de là nous reprenons des camions et
des bus pour rentrer en Thaïlande. Le bureau d’immigration thaï est
noyé sous un marché de produité de diverses origines... C’est
notemment ici que les thaïlandais viennent acheter des souvenirs du
Vietnam ou du Laos, il s’agit de la ville de Chong Mek. De là nous
n’aspirons plus qu’à rentrer vers une terre connue (nous avons dû
courir un peu trop peut-être!). Nous trouvons des bus pour Bangkok
que nous prenons avec une nouvelle connaissance : "Yuko" qui voyage
depuis 1,5 ans avec son ami et qui vient du Japon pour rejoindre
l’Europe. Grosses surprise dans les bus, les sièges sont massants et
se couchent pratiquement à la verticale.
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De plus on nous sert, en 12 minutes chrono, un apéro chips, jus
d’abricot et un repas avec de l’eau. Effectivement dans les bus vip
thaï gouvernementaux (pas le vip touristes!), nous avons toujours
une petite hôtesse pour nous dorloter! encore un truc à suggérer à
la TEC?
Vendredi 15 août - Pakse - Bangkok
ASrrivée à Bangkok, on s’empresse de rejoindre notre "maison" la
Taewez Guesthouse où nous arrivons à 5:30 du mat. Nico en profite
pour réveiller JC qui est de l’autre côté du monde en train de
roupiller sur son PC... allez, courage Jean-Charles, on pense à
toi... et aux autres aussi d’ailleurs! Nous partons à la recherche
d’un moyen de transport pour le Sud jusqu’à ... Kuala Lumpur, en
Malaisie.
Samedi 16 août - Bangkok - Surat Thani
Départ pour Kuala Lumpur à 18h, nous nous retrouvons à nouveau dans
des transports VIP pour touristes... quelque chose à éviter
absolument, choisissez plutôt le train-couchette ou les bus
gouvernementaux, bien plus confortables et surtout bien moins
dangereux!
Dimanche 17 août - Surat Thani - Hat Yaï - Kuala Lumpur
Nous nous arrêtons à Surat Thani où nous sommes entreposés dans un
hangar où tout coûte environ 5 fois le prix de partout ailleurs. De
là nous prenons une camionnette qui nous amène à Hat Yai où nous
sommes pris en charge par une équipe chinoise démentielle. Tout à
coup les bus gardent leur taille mais perdent la moitié de leurs
sièges qui eux-mêmes doublent de volume et nous permettent de nous
allonger, un vrai bonheur. En dehors de cela, la ville où nous nous
arrêtons très brièvement ne semble pas valoir le détour. Il s’agit
surtout d’un carrefour entre les pays et les régions... Lorsque nous
passons la frontière, nous voyons une liste gigantesque de produits
prohibés... et quelques petits singes qui nous accueillent. A minuit
(heure Thaï +1) nous arrivons à Kuala Lumpur... une descente
merveilleuse sur toutes les lumières de la ville qui ressemble fort
à Disneyland et dont l’architecture fait penser à la notre en plus
moderne.
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Lundi 18 août - Kuala Lumpur
Réservation de deux billets pour Singapour
(nous ne sommes + bien loin maintenant alors
pourquoi s’arrêter en si bon chemin?) et
visite de la ville. Les tours Petronas sont
aussi grandes que l’on le suggère et à leur
pieds nous découvrons un centre commercial
qui équivaut à trois fois City 2... La ville
semble vraiment moderne comparée aux autres
capitales du Sud-Est Asiatique. Un parc
borde les tours et une piscine géante est en son centre. On se rend
compte du changement de religion qui passe du bouddhisme à l’islam.
Ici on croise beaucoup de femmes voilées, même celles qui portent
des casques de moto! Le soir même nous prenons un bus pour
Singapour.
Mardi 19 août - Johor Baru - Singapour
Nous arrivons vers 4h du matin à la frontière Malaise / Singapour.
Nous avons abandonné notre bus derrière la frontière pour réserver
nos billets de train du retour en Malaisie car c’est moins cher.
Mais un éclair de lucidité (trop tard) nous fit penser que la gare
serait fermée et que nous n’étions pas sûr de ne passer qu’une
journée... Donc merveilleuse traversée à pied sans personne du
détroit de Johor à 4:30 am. A l’arrivée après l’immigration de
Singapour (scan thermique de nos corps!!!) nous sautons dans 1 bus
de la même compagnie que celui que nous avions lâché avant la
frontière et qui nous emmène plus au centre de la ville... Un peu
avant 6 am nous arrivons devant un arrêt de bus et des taxis...
personne ne les prend et à 6 am tout le monde se rue dessus.
Quelqu’un nous explique que ces derniers sont moins chers après 6h
du matin! Après avoir dormi quelques heures dans une guesthouse
délabrée et hors de prix (Singapour est exorbitante!) nous partons à
la découverte de la perle rare de l’Asie du SE. L’architecture est
vraiment particulière, d’un style colonial français, nous avons
l’impression de retrouver des maisons de Louisiane.
En dehors de cela, la ville est immaculée, les chewing gums y sont
prohibés et il n y a pas un papier par terre. On ne peut fumer dans
les endroits publics et la règle est réellement appliquée! Le
gouvernement voulait même élargir la loi aux véhicules privés mais
c’eut été difficilement applicable... On ne peut pas traverser la
route à moins de 50 mètres d’un passage clouté en-dehors de ce
dernier sous peine d’amende équivalente à 125€! Ici, contrairement
aux Etats-Unis chez qui tout est autorisé si le contraire n’est
indiqué, on a plus l’impression que tout est interdit si l’inverse
n’est stipulé! Mais cet état police semble se porter comme un
charme... Singapour compte de nombreux shoppings toujours avec des
tailles complètement démesurées. Nous avons eu l’occasion d’en
visiter quelques un et par la même occasion de faire de bons petits
achats…Excepté tout ce qui est appareil électronique il faut se
rendre à l’évidence, Singapour est un pays très cher. Bref nos
repères sont quelque peu chamboulés. Après cette journée marathon à
travers tous les shoppings de la ville, nous rentrons doucement à
vers notre squat/guesthouse pour un repos plus que mérité. Une
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petite pause dans un délicieux restaurant chinois s'étant imposée
d'elle-même, nous ramènerons une recette de porc sauté reçu de la
tenancière et de son époux le cuisinier.
Mercredi 20 août - Singapour
Direction la frontière malaysienne. Le matin nous nous levons
relativement tôt ce qui fait que nous avons les trottoirs pour nous
et nous croisons les joggers matinaux. Nous rejoignons la frontière
avec un bus qui nous emmène à la frontière pour reprendre un train
couchette. Waouh hyper cool, enfin un transport dans lequel on
pourra réellement dormir. Ce jour-là, on va se perdre dans la ville
de Johor Baru où nous irons visiter le zoo du Sultan de la ville,
qui malheureusement ressemble à beaucoup de zoos, un sorte de
mouroir à animaux. Un des jardiniers du Sultan que l’on rencontre
près du palais nous explique que son sultan est le seul de Malaisie
à avoir sa propre armée. Nous reprenons le train à 21h...
Jeudi 21 août, Pulau Perenthian
Réveil en pleine jungle Malaysienne. C’est vraiment magnifique et
nous nous jurons bien de nous arrêter la
prochaine fois pour visiter la jungle et sa
canopée qui est parsemée de routes entre
ciel et terre montées par les malais pour
nous aider à la découvrir. Nous prenons un
bateau rapide pour les îles Perenthian
(Pulau Besar plus précisément). Iles très
calmes et bonnes pour le repos...
Vendredi 22 août
Petit déjeuner à la hollandaise, sur la terrasse juste en face du
resto de l’hôtel avec notre pot de confiture, notre pain,...
Apparemment il y a un groupe électrogène sur l’île donc nous avons
de l’électricité un peu la nuit et un peu le jour. Nous louons des
masques pour partir à la découverte des fonds marins qui sont
magnifiques. Les poissons, pas farouches pour un sou, viennent nous
"manger" si nous ne bougeons pas quelques instants...
Samedi 23 au mardi 26 août, toujours
Pulau Perenthian
Nous profitons un maximum de la mer
turquoise, du sable blanc, de la jungle
verte et du soleil jaune. Nous faisons
quelques petits trekkings pour traverser
l’île de part en part pour trouver un coin
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encore mieux que le nôtre, mais y a pas... par contre nous
rencontrons quelques compagnons sur nos routes : singes et son bébé,
varans en vadrouille, oiseaux exotiques, scarabées volant à bruit
d’hélicoptère tellement ils sont grands!, chauve-souris souriantes,
écureuils comme celui de Ice Age pour ceux qui ont déjà vu et
finalement, last but not least, 3 petits requins qui font hésiter
Marie-Caroline quand à la résistance du tissus de son maillot de
bain aux morsures de requin!?
Nous rencontrons une famille qui tient un resto de-li-cieux : le Sea
Star Cafe à Pulau Besar en Malaisie... Leurs enfants partent le
matin à l’école un peu comme chez nous mais en bateau, c’est
comique... Les enfants font leurs siestes dans des hamacs au milieu
du resto (quelques chaises et tables en plastique sur la plage en
bord de mer), il y a même un hamac spécial qui sert de berceau à un
nouveau né, cela marche sur ressort. Nous parvenons à grappiller
deux nouvelles recettes.
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Mercredi 27 et jeudi 28 août, Pulau Perenthian - Bangkok
Départ pour Bangkok, re-traversée, re-train, et arrivée le lendemain
à la Taewez Guest House qui décidément nous plaît bien. Check de
tous les mails et oui, nous sommes vivants et en bonne santé, merci
de vous inquiéter pour nous et désolés pour le retard mais ces
ilotes quand même! ils auraient pu installer internet...
Vendredi 29 août, Bangkok
Visite de tous les shoppings de Bangkok, et surtout grande
expédition, Marie-Caroline à l’intention de se faire faire une robe
en soie s’il vous plaît. On a le magasin recommandé par le Lonely
«chez Julie». Magasin pas top pour les tissus mais la couturière est
charmante et super douée. Nous avons été chercher du tissus ailleurs
après la prise des mesures et nous pouvons revenir 4 heures plus
tard pour l’essayage de la robe. C’est surprenant. Le travail n’est
pas fini mais déjà bien entamé. La couturière prend l’adresse de la
guesthouse où la robe sera livrée.
Samedi 30 août, Lumphini Park
Découverte de Lumphini park, un immense poumon vert au coeur de
Bankgkok, vivement recommandé à ceux qui commencent à se moucher
gris ou noir... et journée de farniente à l’ombre avec un bon petit
bouquin. En rentrant à la guesthouse, un petit paquet, c’est ma
robe!!! J’adore. On repartira juste pour assister à un superbe
concert dans un autre parc.
Dimanche 31 août, Bangkok
Partis pour visiter un centre d’extraction de venin, nous changeons
nos plans devant un centre, fermé, première bourde du Lonely Planet
qui nous ennuie un peu beaucoup, 1h de trajet aller pour ne rien
voir. On visite le quartier et on rentre sous la pluie. On s’est
rendu compte qu’à chaque fois que nous quittions une ville, il
pleuvait... On part demain...
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Lundi 1er septembre
Réveil difficile, pourtant nous n'avons bu qu'une Chang?! Hier soir,
je ne parvenais pas à m'endormir, difficile de penser au retour sans
impatience et ... sans appréhension. On reviendra et on repartira
sûrement. La Guesthouse s'est agrandie d'une aile qui servira de
salon de massage ou de dortoir. Elle donne directement sur la route,
plutôt bruyante malheureusement mais l'adresse est à garder: Taewez
Guest House. Nous partirons vers 3 pm pour le vol de 8 pm, en effet
les rues de Bangkok sont célébrissimement constipées vers 4 pm!
Le trajet : notre retour en Belgique a été mouvementé. Comme prévu
nous sommes partis de Bangkok à bord d’un superbe avion de la Biman
Bengladesh Airlines en direction de Dacca au Bangladesh. On peut
dire que c’est déjà très folklorique de décoller avec les personnes
que l’on retrouve dans l’avion. En effet tout le monde s’assied un
peu n’importe où sans se soucier du numéro de sa place. Evidemment
après les hôtesses doivent passer leur temps à replacer tout le
monde et ça prend franchement beaucoup de temps... enfin soyons
patients on n’est pas à une demi heure près...
Arrivés à Dacca nous nous précipitons (tous les Belges et des
Hollandais) vers le comptoir pour pouvoir avoir nos billets d’avion
pour Bruxelles. Quel fût notre tête quand on nous a gentiment
expliqué qu’il n’y avait plus de place pour nous parce que la
compagnie avait vendu trop de tickets.
C’étaient les passagers pour New-York qui prenaient nos places pour
avoir leur correspondance à temps à Bruxelles. Tout le monde était
franchement énervés en sachant qu’il y avait encore une douzaine
d’heure à passer dans un avion sans compter les heures d’attentes.
Bref, après quelques palabres, on nous annonce qu’on nous met sur le
vol de Londres et de là nous aurons un avion pour Bruxelles. Sachant
que nous arriverons 6 heures plus tard que prévu nous prenons les
devant pour tenter de contacter nos familles en Belgique. On nous
dit très calmement qu’il y a un téléphone dans la salle d’attente et
qu’on peut payer pour téléphoner. Là, on n’est plus d’accord
d’autant plus que nous n’avons pas de monnaie locale. Après
insistance voir même après quelques menaces, le réceptionniste prend
le numéro de nos familles pour les avertir de notre retard.
En plus de cela, nous avons accompagné un douanier. Nous étions
(tous les Belges) près des soutes, en-dessous des avions, pour
mettre nos bagages dans le bon avion. Le douanier mettait une petite
étiquette écrite à la main comme quoi ces bagages devaient transiter
vers Bruxelles. Nous prenons donc l’avion en direction de Londres en
faisant une petite escale à Doubaï. On en profite pour sortir de
l’avion et faire une petite promenade dans l’aéroport qui est
vraiment somptueux. Il y a des palmiers dedans ainsi qu'une voûte
étoilée... Nous rentrons dans l’avion pour Londres. Arrivés là-bas,
on se précipite vers les guichets pour réserver nos billets pour
Bruxelles et là rebelotte, notre avion est annulé parce qu’il n’y
avait pas assez de passager... Nous prenons le prochain avion prévu
4 heures plus tard. Sur ce nous tentons de contacter nous-mêmes nos
familles pour leur annoncer notre deuxième retard.
Heureusement, Biman avait bien télégraphié tard dans la soirée pour
prévenir le premier retard. Nous avons nos deux papas au bout du
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fil, tout est OK. Après toute cette aventure on ne se sent pas très
frais et donc nous décidons de prendre une petite douche dont nous
profiterons bien vu le prix payé... (3£ sterling + les essuies).
Dans l’aéroport nous attendons sagement à la porte de notre
embarquement. Malheureusement pas d’information. Notre avion à une
heure de retard. On a vraiment l'impression de vivre dans un
cauchemar... Mais heureusement on monte bien dans l’avion. On
atterrit douze heures plus tard que prévu mais indemnes. Nous
récupérons nos bagages et il ne manque rien, ouf!... On repart
quand?
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