Le François Ajourd`hui N°9 - Site Officiel de la Ville du François

Transcription

Le François Ajourd`hui N°9 - Site Officiel de la Ville du François
Un carnaval show et haut
en couleurs [ p.11-12 ]
Le transport
urbain sur
les rails
Prévenir la
délinquance des
mineurs
Enlèvement
des épaves de
voitures
N° 10
Magazine de la ville du François - décembre 2007/janvier 2008 -
Gratuit
ques majeurs
Séisme majeur : le François touché
nombrée au sein de la population hormis quelques
personnes en état de choc psychologique.
De sérieux dégats
Sommaire
 La crèche se forme au
risque sismique
 PLU, dernière étape
de la procédure
 Derniers réglages
à l’Espace loisirs de
Rivière Bambou
 Les champions du
François à l’honneur
 Le conseil municipal
adopte le budget 2008
 Les écoles luttent
contre le moustique
 Les enfants voient la
vie en rose
Quelques minutes après le séisme le poste de
commandement a été mis en place pour recenser
toutes les actions à mener sur le terrain
Un séisme de magnitude 7,3 sur l’échelle de Richter a été ressenti le jeudi 29 novembre peu avant
15 heures en Martinique. Le François a été fortement touché par ce phénomène qui s’était déjà
produit la veille avec une magnitude 4,9. Après la
secousse, le Poste de Commandement a été activé à 15h30 mobilisant les services municipaux qui
ont déployé le téléphone satellitaire. Joseph LOZA,
adjoint au maire chargé de la sécurité, a assuré le
commandement des opérations. Un médecin de
la commune a été réquisitionné pour renforcer le
centre de secours et inspecter l’hôpital rural. Les
premiers constats dans la commune ont indiqué
que les articles des petits commerces du bourg
étaient tombés au sol. Les deux supermarchés et la
Sécurité sociale ont évacué leur personnel et leur
clientèle dans le calme. Aucune victime n’a été dé-
Priorité à la sécurité des enfants
Les parents d’élèves venus s’informer du sort des
établissements scolaires fortement secoués par
le séisme
Rédacteur en chef
Charles-Edouard LUPON
Conception
PPA.COM
Rédaction-Mise en page
PPA.COM / Service communication Ville du François
Crédit photo
Service communication Ville du François - G. Noteuil
Impression
Quadra
Tirage : 10000 ex.
Gratuit
Site Internet : www.ville-francois.fr
Magazine Le FRANÇOIS aujourd’hui - Numéro 10
Dès le lendemain, les services techniques ont procédé à une tournée d’inspection générale à la première heure. A 17h00, la décision a été prise par
le Maire de fermer les établissements scolaires et
la crèche municipale afin de faciliter le travail d’expertise et de recensement mis en place par la municipalité. Des permanences téléphoniques ont été
ouvertes pour les administrés et des informations
diffusées à la population dans les quartiers invitant
à la prudence de chacun en cas de réplique et à
la mise en œuvre des recommandations du 2ème
DICRIM (Document Communal sur les Risques
Majeurs) distribué récemment dans les foyers. 
cent cinquante enfants. Ceux-ci ont pu retrouver,
en quelques jours, des salles de classes aux collèges
Trianon et la Jetée. Quant au bâtiment condamné,
une clôture l’isole du reste de l’établissement en attendant que soit connu le sort qui lui sera réservé.
 An bel kannaval ba
tout moun
Maurice ANTISTE
Les premières mesures
Les parents d’élèves rassurés
 Les bons mots du
slam !
Directeur de la publication
Si Les bâtiments administratifs ont globalement
bien résisté, des fissures ont été constatées à la crèche municipale. L’école Anne Marc, les collèges La
Jetée et Trianon ont procédé aux évacuations des
élèves et du personnel en toute sérénité et selon
les règles en vigueur. Les cartables et les effets scolaires ont été laissés sur place. A 16h00, des marcheurs et des techniciens des services municipaux
ont été envoyés dans les écoles pour constater les
premiers dégâts. A l’école François DUVAL des dégâts mineurs ont été constatés notamment au niveau des joints de dilatation. En revanche les écoles,
Anne Marc et Morne Pitault A ont présenté des
fissures importantes sur l’ensemble de la structure.
Suite au tremblement de terre, le calendrier des
écoles primaires a été fortement bousculé. Afin
d’expliquer les mesures prises par la municipalité
plusieurs rencontres avec les parents et la communauté scolaire ont eu lieu. Plus de trois cents
parents et enseignants de l’ecole Anne Marc sont
venus s’informer le 5 décembre du devenir des
deux bâtiments dont l’un a été fortement touché.
Le bâtiment B a mieux résisté que le A ont expliqué les autorités car de conception différente. La
décision a été prise de fermer définitivement ce
dernier bâtiment. L’objectif était alors de trouver
des solutions pour reloger en urgence plus de deux
Le 10 décembre, les élus et les services municipaux ont informé les quelque quatre-vingt parents
d’élèves de l’école maternelle de Morne Pitault,
accompagnés de leurs enfants, sur le devenir de
l’établissement. Celui-ci devait rester fermé pendant plusieurs semaines en raison de travaux dans
les faux plafonds de l’école. En début de réunion, le
Maire du François, a souligné qu’il ne transige pas
avec la sécurité de la population encore plus quand
il s’agit des enfants. Des constats ont été faits par
des spécialistes avant que les écoles les plus touchées aient pu rouvrir leur porte. Les élus ont fait
appel au civisme des parents pour faciliter la tâche
des services municipaux. Rassurés, les parents ont
tout de même exprimé leur préoccupation de devoir s’organiser autrement. Un embarras éphémère
puisque l’école a pu reprendre ses activités courantes après les vacances de Noël. 
ques majeurs
Les élèves sans écoles
ont été relogés
Vite fait bien fait
Au lendemain du séisme il a fallut réorganiser en
urgence la scolarisation des élèves dans d’autres
établissements
La rentrée de l’après tremblement de terre des
écoles Anne Marc et Morne Pitault A s’est effectuée le lundi 10 décembre pour les élèves qui devront passer le reste de l’année scolaire dans les
collèges Adenet et Trianon et à l’école de Chopotte Bonny. Les élus, les représentants du Rectorat et
les services municipaux ont accueilli dans une ambiance cordiale les élèves nouvellement hébergés.
Du côté de l’école Morne Pitault A, les choses là
aussi se sont bien passées. Les cent vingt six élèves
de l’école dirigée par Eddy Carbaza, sont désormais scolarisés à Chopotte Bonny avec leurs sept
enseignants. Un système de transport a été mis en
place pour faciliter le transfert des élèves. Monique Boulois, inspectrice de la circonscription, s’est
félicitée de la rapidité avec laquelle la reprise des
cours s'est préparée et de l’accueil fait aux différentes communautés scolaires. Au collège Trianon, des
ballons et des bonbons ont agrémenté l’accueil des
élèves du primaire qui devraient côtoyer des collégiens. Des dispositions ont été prises pour que les
deux populations ne se mélangent pas. Les enfants
ont pu retrouver leurs effets scolaires restés dans
les salles après le séisme. Cartables et cahiers ont
été récupérés puis acheminés dans chaque salle de
classe par les services municipaux. Les parents ont
été rassurés ainsi que les chefs d’établissements qui
ont su maîtriser ces changements d’organisation. 
Les élèves ont été relogés dans des écoles primaires
et dans les collèges du François
S’agissant de l’école Anne Marc, trois classes de
CE2 représentant soixante quatre élèves ont été
accueillies au collège La Jetée. Quatre CM1, soit
quatre vingt six enfants ont été hébergés au collège
Trianon. Les élèves de CM2 et une classe de CE2,
sont recueillis à l’école Emmanuel Bruno. Le transfert s’est passé à la grande satisfaction de la Directrice d’Anne Marc, Denise Dogué et des douze
enseignants de l’établissement qui accompagnent
les scolaires.
Prévention séisme dans
les immeubles
Des conseils ont été donnés quant aux conduites à
tenir en cas de séisme notamment en habitat collectif
Comment réagir en cas de séisme dans un immeuble collectif ? C’est à cette question qu’a voulu répondre Emmanuel Paquet, expert comptable, en
organisant le 18 décembre une réunion sur les ris-
ques sismiques pour les locataires de l’immeuble
qu’il occupe au 15 rue Joseph Lagrosilière.
Les habitants de la rue ainsi que les commerçants
avoisinants ont été invités à cette séance d’information. M. Paquet a sollicité les services de la mairie
pour mener à bien cette opération. Une cinquantaine de personnes ont répondu à l’invitation pour
venir s’informer sur le risque sismique. Les débats
ont été animés par Albéric Marcelin, responsable
de l’APRM (Association pour la Prévention des
Risques Majeurs) et Joseph Loza, adjoint au maire
chargé de la sécurité. Le public a posé de nombreuses questions sur le sujet. La confection du kit de
survie et l’organisation des secours ont également
été au centre des débats. En fin de réunion les
participants ont reconnu que la préparation individuelle à un phénomène majeur restait la meilleure
réponse pour assurer sa survie. 
Les agents de la crèche municipale souhaitent être
encore plus performants pour protéger les enfants
La crèche
se forme
au risque
sismique
Une réunion d’information sur les risques sismiques
s’est tenue lundi 7 janvier à la Crèche de Morne
Pitault pour répondre aux demandes du personnel de la crèche qui a fait face au séisme du 29
novembre en présence des enfants. Albéric Marcellin, responsable de l’APRM (Association pour la
Prévention des Risques Majeurs) et Joseph Loza,
maire adjoint du François chargé de la sécurité ont
assuré cette cession de formation. La responsabilité
morale qui pèse sur le personnel de la crèche, qui
s’occupe d’enfants qui ne peuvent réagir en cas de
catastrophe, a été au cœur des échanges. Plus de
trente enfants âgés de un à trois ans sont encadrés par les quinze agents de la crèche. Ils se sont
penchés sur les procédures d’urgence à mettre en
œuvre en cas de séisme.
L' élément principal pris en compte a été la vulnérabilité du bâtiment construit il y a une trentaine
d’années.
Maîtriser la peur
Les questions relatives à la coupure des moyens
de communication avec la Mairie et les services de
secours ont été abordées, ainsi que la réaction du
personnel en fonction de l’activité des enfants. Les
premières mesures envisagées par les participants
ont porté sur la maîtrise de la peur des risques
naturels, l’aménagement du plan d’évacuation et
l’organisation physique des secours. Les agents et
les animateurs ont également prévu de renforcer
la formation aux premiers secours du personnel
et l’acquisition de matériel de secours plus performant. En fin de réunion, les conclusions ont conduit
à la mise en place d’un réseau de solidarité avec les
voisins de la Crèche et la rédaction d’un plan de
sauvegarde en y associant les parents. 
Magazine Le FRANÇOIS aujourd’hui - Numéro 10
anisme
Le transport urbain
sur les rails
faciliter également le retour de certains élèves à
leur domicile. A titre expérimental, la fréquence de
passage des bus est de 30 minutes aux heures d’affluence (5h30 à 9h00 et 15h30 à 19h00), et de une
heure aux heures creuses.
BEL' PASAJ
Les arrêts d’autobus sont matérialisés en jaune sur les
routes en attendant l’implantation des bornes d’arrêt
Pour relier les quartiers au bourg, un réseau de
transport urbain se met en place sur l’ensemble
de la commune. Une vingtaine de bus assureront
les rotations entre les différentes stations disséminées dans tous les quartiers. Le marquage au sol
matérialisé par un zébra de couleur jaune, indique
les points d’arrêts. Trois cents emplacements, soit
deux de chaque côté de la chaussée par station,
permettront aux usagers d’attendre les bus. Les
poteaux d’arrêt indiquant les heures de passage seront installés en attendant l’implantation d’abris plus
confortables. Programmés à des heures régulières,
les taxis sillonneront les 14 lignes du François. De
5h00 à 19h00, chacun pourra aller faire ses courses
au bourg, effectuer des démarches administratives,
se former à la cyber base ou assister à un spectacle
sportif ou culturel. Les horaires sont prévus pour
La proximité de plusieurs stations au croisement
de lignes dans certains carrefours facilitera les correspondances entre les quartiers. Ce service de
transport communal a été délégué après appel
d'offres à une entreprise du François qui a recruté
des chauffeurs et des employés. Afin de déterminer le nom du futur réseau de transport un comité
ad hoc s’est réuni en décembre dernier. Composé
d’élus, de responsables administratifs, de membres
de la société civile et de représentants de la société
de transport TPF, le comité a analysé une trentaine
de propositions. Bel’ Pasaj est le nom qui a été retenu exprimant les attentes des voyageurs, l’identité
de la commune et le dynamisme économique que
va générer ce projet. Le financement de l’opération
est estimé à 1,5 M € par an. L’investissement de la
commune s’élèvera à 500 000 € les deux premières années. Le complément du budget sera assuré,
cette année, par la Communauté d’Agglomération
de l’Espace Sud qui prendra en charge la totalité du
financement les années suivantes. 
Plan Local d'Urbanisme :
dernière étape de la procédure
du PLU. Ce document a été à nouveau soumis en
2005 à la loi paysage qui, cette fois, fait obligation
aux communes des plus de 10 000 habitants d’établir une étude environnementale.
Ces contraintes règlementaires ont ralenti la procédure de révision en raison des nombreuses études
à lancer. Une large concertation a eu lieu en 2006
avec les habitants du bourg et des quartiers.
Réclamations des administrés
Durant l’enquête publique, la population a pu
s’informer sur l’aménagement de la commune et
faire part de ses doléances
Planifier l’aménagement du territoire communal,
tel est l’objectif du Plan local d’urbanisme (PLU).
Au François, comme dans toutes les communes, le
PLU a remplacé le POS (Plan d’Occupation des
Sols) après une large concertation de la population
et une prise en compte de la protection de l’environnement.
Depuis 1998 le conseil municipal a mis en révision
le POS afin de mettre en cohérence sa politique
d’aménagement avec les réalités du territoire. En
2000 la loi SRU (Solidarité Renouvellement Urbain)
impose la mixité sociale en matière de création de
logements. Dès lors, la municipalité a pris en compte ce nouvel aspect dans le cadre de l’élaboration
Magazine Le FRANÇOIS aujourd’hui - Numéro 10
Aujourd’hui le document arrêté par le conseil municipal en 2007 est soumis à une enquête publique.
Il s’agit pour la population de donner son avis sur
l’aménagement de la commune et de s’informer sur
la prise en compte de ses demandes de déclassement de terrain. L’enquête publique a duré un mois
permettant à de nombreux administrés de faire
leurs réclamations. A l’issue de cette étape, le commissaire enquêteur remettra son rapport au maire
qui devra prendre en compte les observations. Le
document sera ensuite approuvé en conseil municipal. Quatre orientations fortes s’inscrivent dans
le PLU du François. Le logement, la dynamisation
du secteur économique, la préservation du terroir
agricole et la protection de l’environnement. Le
PLU donne ainsi un cadre règlementaire aux projets mis en œuvre pour le développement de la
commune. 
Tribune Libre
réservée aux groupes minoritaires
vaux
Dartault, route réparée
Les derniers réglages de l’éclairage du site se sont faits
de nuit en présence des entreprises, des élus et des
services techniques de la Ville
Derniers réglages
à l'espace loisirs
de Rivière Bambou
Le quartier est mieux desservi par une route qui offre plus de sécurité aux usagers
Depuis plusieurs mois, les riverains de Dartault et
surtout leurs véhicules souffraient de par la présence d’un large trou au milieu de la chaussée. L’écoulement des eaux usées, le passage fréquent de voitures et de camions avaient fini par endommager
fortement une portion de route d’environ 80m.
Les habitants ont du suivre une déviation pour que
soit mené à bien le chantier réalisé par les services
techniques de la Ville.
Les mauvaises conditions météorologiques n’ont
pas facilité les travaux rendant pénible la pose des
matériaux. Les cinq agents de la brigade volante de
la commune étaient confrontés à un sol boueux.
L’enlèvement des blocs de béton détériorés a précédé le confortement de la chaussée avec de la
caillasse. Une fois la ferraille posée, près de 40 m3
de béton ont été coulés pour composer la chaussée. Trois à quatre camions de béton supplémentaire ont permis de faire les caniveaux. Ce nouvel
aménagement permettra d’évacuer les eaux pluviales tout en facilitant la circulation en toute sécurité.
Le montant alloué à la réfection de cette portion
de route s’élève à environ 35 000 €. 
La DDE inspecte le chantier
de l'église
Les derniers réglages sont portés à l’espace sportif
et de loisirs de Rivière Bambou avant son ouverture définitive. C’est ce qui est ressorti de la visite technique, le 12 février, de l’entreprise chargée
de l’éclairage de ce site et des réglages lumineux.
Des élus de la mairie, les responsables du Service
des Sports et des Services Techniques de la Ville
du François étaient présents ainsi que MM. Pérel
et Péloponèse de la Direction Départementale de
l’Equipement. Pour la Municipalité
et pour le Service des Sports,
futur gestionnaire de l’espace,
l’essentiel des difficultés techniques ont été levées après
les mesures d’éclairage
réalisées sur place.
Reste à régler les
problèmes de la porte
d’accès à l’armoire de commande de l’éclairage et d’un
projecteur défectueux. Selon l’entreprise en charge
de la dernière tranche
du chantier, ces travaux devraient être
livrés à la mi-mars. Les
habitants de Fond Giromon, Morne Acajou, Saint-Laurent, Manzo et
Rivière bambou pourront alors
profiter pleinement du terrain
de foot, des terrains de pétanque, de basket-ball et de handLes enfants
ball. Des espaces de repos et une
n’ont pas
fontaine agrémentent ce jardin des
attendu pour
profiter de
sports. 
l’espace de loisir
Les ingénieurs ont passé en revue les aspects techniques du chantier
Une délégation d’une quinzaine de personnes de la
Direction Départementale de l’Equipement de la
Martinique a visité le chantier de l’église Saint-Michel le 25 janvier. Conduite par Jean-Charles Lomé,
chef d’opération constructions publiques à la DDE,
les visiteurs souhaitaient approcher les caractéristiques techniques d’un chantier présenté comme
une opération majeure en Martinique, tant du point
de vue architectural que du point de vue des matériaux utilisés. Les différents éléments analysés ont
retenu l’attention des ingénieurs et opérateurs de
travaux. La reprise de la façade de l’ancienne église
qui a brûlé en 1973, l’utilisation du cuivre pour la
toiture, les réservations de vitraux sont les points
sur lesquels ont insisté les spécialistes chargés par
ailleurs de conseiller les responsables de collectivités. Vu de l’intérieur, l’ouvrage a retenu l’attention
des ingénieurs chargés des constructions publiques.
Le gros œuvre achevé laisse place au montage minutieux de la charpente métallique qui recevra la
toiture. Un bilan sera fait par ces techniciens de la
DDE qui se sont rendus également dans d’autres
communes du sud. 
Le complexe multi activités évalué à 700 000 €
sera ouvert aux habitants des quartiers voisins
Magazine Le FRANÇOIS aujourd’hui - Numéro 10
de la commune
Voeux du maire
aux enseignants
Les représentants des établissements scolaires, tous
cycles confondus, ont été salués pour leur dévouement
d’éducation malgré ce début d’année scolaire perturbée par les catastrophes naturelles. Le Maire du
François et son conseil municipal également présents pour l’occasion ont félicité les enseignants
et les agents municipaux pour leur efficacité. Ils ont
su faire face aux situations difficiles laissées par le
cyclone Dean et le tremblement de terre du 29
novembre. Le dévouement et l’esprit de solidarité
dont a fait preuve le personnel pédagogique pour
accueillir les élèves des écoles les plus sinistrées, a
permis aux petits franciscains de poursuivre leur
cursus scolaire avec plus de sérénité. 
Les ACMO font le point
sur leurs missions
Une fonction basée sur le
volontariat
Les agents chargés de la mise en œuvre de l’hygiène et de la sécurité (ACMO) des collectivités
territoriales étaient en formation au François, mardi
22 janvier. Ils étaient 70 réunis dans la Salle de Délibérations de la Mairie sous la houlette de Michèle
Varasse-Gervinet, conseillère en prévention au
Centre de Gestion de la Fonction Publique Territoriale de Martinique. Il était question des risques
professionnels et de la mise en place prochaine
d’une association des ACMO de la Martinique.
La rencontre s’est déroulée principalement sous
forme d’échanges. Ce rendez-vous a été ouvert
par le Directeur Général des Services de la Mairie
du François, Jean Guillaume et par le Maire Adjoint
chargé de la Sécurité et des Risques Majeurs, Joseph Loza. Ces derniers ont insisté sur le rôle majeur
de ces agents chargés de l’application d’une charte
de l’hygiène et de la sécurité dans les collectivités.
Magazine Le FRANÇOIS aujourd’hui - Numéro 10
Les
champions
du François
mis à l'honneur
Organisée par la Mairie du François à l'Appaloosa,
la traditionnelle soirée de présentation des vœux
du Maire au personnel enseignant s’est déroulée
dans une ambiance joviale et détendue. Un rendezvous que n'ont pas manqué les 200 invités venant
des treize écoles de la ville, des collèges Trianon et
Jeanne et Emile Adenet, du lycée du François, du
CFA, du CFAA, de l’AFPA, de l’ADAPEI, de l’IMPRO et du Foyer socio éducatif de Bois joli. Lors
des discours de vœux, Mme BOULOIS, inspectrice
de l’éducation Nationale, a salué le professionnalisme des enseignants qui ont maintenu leur rôle
Les agents chargés de la mise en œuvre de la sécurité se
réuniront plus souvent pour partager leurs expériences
Le podium final a été plébiscité
L’agent chargé de la mise en œuvre
de l’hygiène et de la sécurité a un
rôle de conseil auprès du Maire et
du Directeur Général des Services
de la Mairie en matière de prévention.
Madame Varasse-Gervinet (en médaillon)
a beaucoup insisté sur l’importance des documents
réglementaires qui trop souvent n’existent pas dans
les collectivités. Celle-ci a rappelé aux agents présents que la fonction d’ACMO n’est pas un cadre
d’emploi mais repose sur le volontariat tout en
rappelant que leur statut méritait d’être clarifié.
Ces volontaires qui doivent également réétudier la
formation des élus dans le cadre de la prévention
ont souhaité une plus grande harmonisation des
méthodes de travail. La mise en place d’un réseau
et la création d’une association est envisagée. Les
agents ont aussi discuté de la responsabilité pénale
de l’ACMO dont la formation est assurée par la
Caisse Générale de Sécurité Sociale et le Centre
National de la Fonction Publique Territoriale. La
matinée s’est terminée autour des questions de
risques majeurs avec Albéric Marcellin de l’Association de prévention des Risques Majeurs, (l’APRM).
Les ACMO envisagent de nouvelles rencontres afin
d’étendre leur collaboration. 
Comme chaque début d’année la ville a reçu les
meilleurs sportifs de la commune dimanche 27 janvier à la Salle des Fêtes du François. Deux cents
soixante neuf champions ont été récompensés. La
championne des champions de la saison 2006 / 2007
est Aimée Adamis, athlète de l’ASC Fac. Elle devance Ludovic Vincenti athlète du LPO la Jetée. A
la troisième place de ce palmarès, on retrouve le
meilleur buteur de la dernière saison de football,
Johan Clémentia joueur du Club Franciscain. Aimée
Adamis peut se prévaloir d’une impressionante collection de titres dans les spécialités les plus diverses :
200m haies, 1000m, saut en longueur, triple saut,
saut en hauteur, javelot. Excusez du peu.... Un vibrant hommage a été rendu à Jérôme Jéricho du
Collège Cycliste du François, trop tôt disparu (cf. ci
contre) qui a reçu, à titre posthume, le prix de la
Ville du François.
Le Collège Jeanne et Emile Adenet a remporté de
nombreux prix dont celui du Prix Spécial du jury.
Le Coup de cœur du jury a été décerné au Club
Franciscain lauréat de nombreux titres. Le Prix du
Bénévolat est revenu à Henri Jumontier pour son
dévouement au sein du club franciscain. Le prix
de la Ville du François a été accordé à Paul-Henri
Clorus pour sa longévité et son important palmarès, depuis son plus jeune âge, au sein du club
vert et noir. Audrey Cakin, la championne internationale Handisport, a elle aussi, été récompensée.
Les autorités présentes ont rappelé tout l’espoir
placé dans ces athlètes qui font des efforts soutenus pour porter très haut les couleurs de leur ville
dans de nombreuses disciplines. Il leur a été rappelé
également que tendre vers l’excellence n’est pas
incompatible avec l’humilité et la modestie. 
De nombreux jeunes du François pratiquent
régulièrement un sport de haut niveau
de la commune
Le mot du Maire
Le conseil municipal
adopte le budget 2008
[ 27 053 622,25 � ]
de budget
 Atténuation de charges
 Produits et services
 Impôts et taxes
 Travaux en régie
 Dotations et participations
 Autres produits gest° courante
 Produits exceptionnels
 Dotations Fonds divers Réserves
 Subventions d’Investissement
 Emprunt et dettes assimilées
 Virement de la section de fonctionnement
 Opérations d’ordre entre sections
En investissement,
l’accent est mis sur
les opérations les plus
avancées telles que la
construction de l’Eglise
et l’aménagement de
la Place du Centre
Bourg
Les élus du Conseil Municipal se sont
réunis pour la dernière séance de l’année 2007, le jeudi 20 décembre en Salle
des délibérations. A l’ordre du jour, sept
points dont le vote du Budget Primitif de
l’Exercice 2008 représentait l’axe central.
La présentation du Budget Primitif 2008 a été faite
par Georgy Grillon, Président de la Commission
Economie et Finances et par les responsables administratifs de la Direction des Affaires Financières.
Pour l’année 2008, le budget communal va s’élever
à plus de 27 millions d’euros, soit une augmentation
de 4,26 % par rapport à l’exercice précédent. En
matière de recettes, 12 millions d’euros approvisionneront les finances de la ville avec les impôts et
les taxes diverses.
Le coût de la prise en charge du personnel communal va s’élever à 10 millions d’euros soit 55,24 %
du budget. Les investissements devraient atteindre
près de 9 millions d’euros permettant ainsi de mener à bien les projets engagés et de commencer les
nouvelles opérations. Quant au remboursement de
l’emprunt, il sera de 1,8 millions euros.
 Administration Générale
 Services à la population
 Informatique, cyberbase, information à la population
 Affaires financières
 Ressources humaines
 Travaux, construction,entretien VRD
 Urbanisme et aménagement du territoire
« Un plan Marshall pour les écoles »
Deux millions d’euros seront réservés à la construction de l’église dans le cadre du Plan Pluriannuel
d’Investissements. L’aménagement de la Place du
Centre Bourg se verra allouer une enveloppe de
1 million d’euros. 150 000 € seront réservés à l’implantation de l’école de voile du François. Les écoles primaires n’ont pas été oubliées compte tenu
de la situation de certaines d’entre elles suite au
séisme. Certaines écoles sont menacées de destruction. Une enveloppe de près de 270 000 € a
été prévue pour mener à bien des études notamment sur ces écoles primaires et les foyers ruraux.
« Des bâtiments vieux de plus de quarante ans ont,
durant des dizaines d’années, connu que des réparations ça et là. Maintenant, il faut mettre l’Etat devant
ses responsabilités. Un plan Marshall pour les écoles
primaires de Martinique s’impose », a insisté le Maire.
Après discussion, cette position a été partagée par
tous les élus.
Ce budget s’inscrit dans la continuité dans la section
de fonctionnement avec une volonté de maîtrise
des dépenses et l’optimisation des recettes dans le
cadre d’une plus grande justice fiscale. 
Hommage à Jérome Jéricho
L’année vient à peine de s’ébranler pour ses 366
étapes qu’une terrible secousse émotionnelle fait
vaciller la Martinique et singulièrement le François.
Jéricho ne franchira pas la ligne d’arrivée de cette
3ème étape. Un accident mortel de la circulation a
tranché le fil de sa vie…
L’hébétude, l’incompréhension, la consternation
s’entremêlent aux chaudes, abondantes et silencieuses larmes qui coulent de nos yeux hagards,
sur nos joues gonflées de chagrin. Non ce n’est
pas vrai ! Ce n’est pas lui ! Pourtant, il faut que nos
cœurs meurtris affrontent la terrible réalité. Oui !
C’est bien Jéricho qui a trouvé la mort dans le virage de Frégate. Surgissent alors, dans le capharnaüm
des souvenirs, de fortes images indélébiles nous
rappelant ses nombreux succès. Lui qui a bravé
tous les dangers de la circulation lors des épreuves
cyclistes en Martinique et ailleurs ; Lui qui descen-
dait les côtes sinueuses à
« tombeau ouvert » pour
le gain d’une énième victoire. Champion minime,
cadet, junior et sénior de
Martinique, vainqueur du
Championnat des petits pays
à Cuba, il a aussi remporté plusieurs étapes lors de différents tours de Martinique.
A palmarès exceptionnel, hommage exceptionnel.
De son vivant, il nous a fait maintes fois chavirer de
bonheur et de fierté. Même en l’accompagnant à sa
dernière demeure, il a encore gagné un je ne sais
quoi de récompense. Que son épouse, ses parents,
ses compagnons de route, ses amis se rassurent,
nous garderons toujours de Jéricho l’image à la fois
fugitive et réelle d’un champion cycliste escaladant
avec aisance une montée sans doute céleste. 
Y. Nella
Quand une ville bat au rythme de ses animations,
c’est pour donner à chacun de ses habitants l’occasion de s’exprimer. Tout au long de l’année, le François donne l’occasion à toutes les générations de
s’enrichir, de se cultiver,
de se former. Des activités qui ne cachent pas les
difficultés qu’il faut résoudre au quotidien tout en
se tenant aux côtés des
plus démunis.
Après le cyclone d’août,
le séisme de novembre a
fait naître, une fois de plus, un formidable élan de
solidarité au sein de la population. C’est une fierté
collective qui s’est s’exprimée à cette occasion. Car
dans les bons moments comme dans les plus difficiles cette ville sait relever la tête et faire preuve de
courage tout en gardant sa dignité.
Cette posture n’empêche pourtant pas aux Franciscains de toutes origines de s’ouvrir à l’autre par
un geste, une pensée ou un acte de générosité.
C’est dans cet esprit que j’inscris le développement
de cette ville.
En effet, chaque projet donne l’occasion à la population de s’exprimer comme cela a été le cas,
à plusieurs reprises, pour la mise en place du plan
local d’urbanisme. Ce document d’urbanisme qui
dessine le François de demain n’a de sens que si les
investissements programmés restent cohérents et
mettent l’homme au cœur des préoccupations.
C’est ainsi que le développement durable, qui
conjugue l’économique, la protection de l’environnement et le social, prend place dans toutes les
opérations. Prévenir les déviances des plus jeunes,
débarrasser la nature des souillures humaines ou
encore former les chefs d’entreprise aux nouvelles technologies sont autant d’actions qui permettent d’atteindre cet objectif. Ces lignes fortes
doivent offrir aux générations futures la possibilité
de mieux vivre et d’espérer dans des lendemains
prometteurs.
Toutefois, ces mots resteront vains si les acteurs de
notre société oublient de faire preuve de responsabilité. Une responsabilité partagée entre les décideurs, confrontés à un environnement juridique
de plus en plus contraignant, et une population aux
besoins sans cesse grandissants.
Dès lors, l’imagination et l’audace permettent à la
Ville de vivre au rythme de ses animations soutenues par une dimension humaine éprise de justice sociale. Cette équité est le garant pour chaque citoyen de croire dans le devenir de sa cité. 
Maurice ANTISTE
Maire et Conseiller Général du François
Magazine Le FRANÇOIS aujourd’hui - Numéro 10
iété
Prévenir la délinquance
des mineurs
est de favoriser la coopération entre les services
de l’état et la mairie afin de trouver une réponse
rapide à la délinquance des mineurs. La « mesure
de réparation » est une sanction éducative permettant à un mineur auteur d’un délit ou d’un crime
d’engager une action de réparation à l’égard de la
victime. Cet acte volontaire et concret devient une
alternative à la prison.
Réparer par l'exemple
Par cette convention, les partenaires se dotent d’un
outil pour réagir au plus vite face à la montée de la
jeune délinquance
Les services de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) et la Ville du François ont signé le 7 février une convention mettant en place la « mesure
de réparation ».
Ce dispositif s’adresse aux primo-délinquants âgés
de 13 à 18 ans qui ont commis des faits délictueux
relevant du tribunal pour enfants. Le service de la
PJJ était représenté par Jean Menjon nouveau directeur départemental en poste depuis le 1er octobre dernier et Guy Alain Grandisson directeur
du Centre d’Action d’éducation. La ville du François
était représentée par le maire Maurice Antiste, Jean
Guillaume directeur général des services, Louisa
Lucien directrice du CCAS et John Peter médiateur
social de la commune. L’objectif de la convention
La mesure de réparation peut prendre différentes
formes : la remise en état de biens dégradés, des
excuses orales ou écrites adressées à la victime, la
participation à une action sociale, humanitaire, écologique, etc. Il peut s’agir également d’une activité
éducative en rapport avec l’infraction. Les signataires ont échangé longuement sur le déroulement de
la mesure qui porte notamment sur la convocation
du mineur et de ses parents, une réflexion avec le
mineur sur son acte, l’information sur la loi et les
sanctions encourues. La forme de la réparation est
ensuite définie avant qu’un bilan soit transmis au
magistrat. Ce dispositif issu de la loi du 4 janvier
1993 semble efficace puisque 80 % des enfants pris
en charge ne reviennent pas devant les tribunaux. La
ville du François est la première commune de l’île à
appliquer ce dispositif qui fait appel au civisme de la
jeunesse sans exclure un éventuel aspect répressif. 
Combien y-a-t-il d'habitants
au François ?
pour interroger leurs occupants. Les informations
divulguées resteront confidentielles. Le recensement de la population permettra d’établir le nombre réel d’habitants de la commune, de collecter de
données socio-démographiques (répartition de la
population, composition des ménages, conditions de
logement ; le parc de logement …) et économiques.
Selon les projections, 22 000 habitants devraient se
partager les 5393 ha de la commune
Le chiffre exact sera donné à la fin du recensement
complémentaire de la population qui a eu lieu du
17 janvier au 23 février 2008. C’est le dernier recensement que la ville réalise avant la publication
des résultats définitifs en fin d’année. Quatre agents
recenseurs embauchés par la mairie n’ont eu que
cinq semaines pour accomplir leur mission. Les
agents, munis de badges aux couleurs de l’INSEE et
de la Ville du François sont passés dans les maisons
Magazine Le FRANÇOIS aujourd’hui - Numéro 10
Des statistiques seront établies à partir du recensement afin d’alimenter les fichiers des pouvoirs
publics en matière d’emploi, d’aménagement et
d’actions en faveur des enfants et personnes âgées.
Autre avantage important, la connaissance précise
du nombre d’habitants permettra manifestement
d’augmenter la Dotation Globale de Fonctionnement. En effet, cette subvention de l’état versée aux
communes est indexée sur le nombre d’habitants.
Au François ce chiffre devrait passer de 18 600
(recensement 1999) à 22 000 âmes environ. Les
principaux quartiers recensés cette année sont le
bourg, Morne Pavillon, Morne Pitault, Des Roses,
Morne l’Enfer, Saint Rock, Bonny, Bellevue, Casse
cou, Cotonnerie, Frégate, Dumaine, Morne Valentin
et Bois Neuf. 
A la Cyber base, les chefs d’entreprises misent sur
les nouvelles technologies pour être plus performants
Les petites
entreprises
misent sur
l'informatique
Les très petites entreprises âgées de moins de
deux ans ont de grandes difficultés pour faire face
aux nouveaux enjeux du marché. Pour apporter
une réponse à ce constat, la Cyber base a accueilli
l’opération AGORATECH initié par la CCIM et
le Conseil Général. S’appuyant sur le réseau des
Cyber bases, il s’agit d’un espace permanent de
veille technologique permettant aux entreprises de
prospérer grâce aux outils modernes de communication. A l’issue de la formation les chefs d’entreprises obtiennent leur « Passeport pour l’économie
numérique ». La première rencontre avec les professionnels du François a eu lieu à la Cyber base,
jeudi 6 décembre. Cinq femmes, chefs d’entreprise
de moins de cinq salariés, avaient répondu à l’invitation des organisateurs, pour une réunion d’étude
et de conseils en accompagnement individuel ou
collectif. Par cette formation, les chefs d’entreprise
sont venus se former pour réduire leurs coûts de
fonctionnement, fidéliser leurs clients, gagner du
temps et gérer efficacement leur entreprise grâce
à l’informatique.
Les échanges ont porté également sur la protection
du système informatique de l’entreprise, la sauvegarde des données et les échanges d’informations.
La comptabilité et la gestion de stock sont aussi
au programme. La séance gratuite était assurée par
deux formateurs de la Chambre de Commerce et
d’industrie de la Martinique. Plusieurs autres points
d’accueil sont à la disposition des dirigeants à la
ZAC de Manhity au Lamentin, les antennes CCIM
de Trinité, du Marin et de Saint-Pierre sans oublier
les cyber bases du Marigot et du Gros-Morne. Les
chefs d’entreprise qui souhaitent obtenir leur « Passeport pour l’économie numérique » peuvent s’inscrire sur le site de la CCIM : www.cci.fr/agoratech ou
appeler le 0596 42 26 36. De nouvelles séances de
formation sont programmées au cours de l’année
à la Cyber base. 
ironnement
Conférence santé
sur la dengue
Jaune, mise en place par la ville pour aider la population à combattre le moustique, a été présentée
au public. André Yébakima a insisté sur le rôle de
chaque habitant pour supprimer tous les gîtes à
moustiques tels les pots à fleurs, les vieux pneus,
les carcasses de voitures notamment. L’utilisation
de répulsifs est aussi importante pour les adultes
que les moustiquaires pour les enfants, a-t-il ajouté.
Les intervenants ont appelé à la responsabilité de
la population qui doit combattre le moustique qui
prolifère près des habitations.
Plusieurs semaines de fatigue
André Yébakima a dressé un panorama de la
dernière épidémie de dengue
Ne pas baisser les bras dans la lutte contre l’Aedes
aegypti, le moustique vecteur de la dengue. C’est ce
qu’a voulu expliquer le Centre Communal d’Actions
Sociales de la ville du François, en organisant une
conférence santé, vendredi 14 décembre dernier.
Une trentaine de personnes ont assisté aux débats
menés par Charles-Edouard Lupon, conseiller municipal et André Yébakima, responsable de la cellule
épidémiologique du Conseil Général. Selon les spécialistes, une véritable prévention permet d’éviter
bien des désagréments voire des décès. La Brigade
A son tour, le docteur Charles-Edouard Lupon a insisté sur les risques médicaux encourus. Dans tous
les cas, il faut éviter l’automédication et consulter
son médecin dès les premiers symptômes de la
maladie. Des questions très pertinentes du public
ont porté par exemple sur la durée de la fatigue.
Celle-ci, après la phase aigue, peut durer plusieurs
semaines a expliqué M. Lupon. Certaines personnes ont souhaité comprendre le travail de la Cellule
de démoustication du Conseil Général et ont salué
la création de l’unité anti-vectorielle, dite Brigade
Jaune gérée par le CCAS.
Les actions d’information médicale se poursuivent,
l’objectif étant d’organiser cette année une rencontre par mois, en présence d’un spécialiste. 
Les épaves de voitures
enlevées du paysage
Une première opération d’enlèvement de véhicules
avait eu lieu en 2006
804. C’est le nombre de véhicules hors d’usage
qui seront supprimés du territoire du François. Une
trentaine de poids lourds, six engins de chantier et
trente-huit amas de ferraille font partie de cette
comptabilité qui dégrade le paysage de la commune depuis de nombreuses années. Cet inventaire
réalisé par les services municipaux et une agence
spécialisée a été remis à une entreprise qui a commencé un grand nettoyage dans le bourg et les
quartiers. A l’issue de la phase de recensement, le
prestataire chargé de la collecte a été retenu suite
à un appel d’offres dont les délais sont nécessaires
et incompressibles.
Le programme des enlèvements a été établi en
donnant la priorité aux véhicules situés le long
des routes fréquentées ou représentant un danger
pour les riverains. Quatre mois seront nécessaires
pour supprimer ces sources de pollution visuelle
qui souillent également les eaux et portent atteinte
à la santé des habitants. A raison d’une cinquantaine
de véhicules par semaine, des camions remorques
enlèvent les épaves abandonnées sur le bord des
routes ou les terrains privés. La police municipale,
aux côtés du transporteur, est chargée de réguler la circulation lors des manœuvres périlleuses
d’enlèvement. En cas de besoin, elle accompagnera
l’opérateur qui devra pénétrer sur les terrains privés. Les propriétaires veilleront à laisser leur terrain
accessible aux camions grues chargés d’emporter
les épaves.
Que faire des nouvelles carcasses ?
Seules les vieilles voitures identifiées par un autocollant seront récupérées puis acheminées vers un
site de traitement et de dépollution. Le prestataire
dispose d’une carte précise sur laquelle est indiqué
l’emplacement de chaque épave recensée sur une
fiche. Tous les nouveaux véhicules hors d’usage déposés sur le bord des routes seront identifiés par
la police municipale. Cette deuxième phase devrait
conduire à une verbalisation des contrevenants selon le principe du pollueur-payeur. Une autre solution est aussi à l’étude pour aider les propriétaires à
s’acquitter des frais de transport et de dépollution
des épaves. Ces alternatives devraient permettre
à chacun de faire les bons gestes pour protéger
l’environnement et laisser une terre plus saine et
fertile aux enfants de demain. 
Des démonstrations scientifiques ont permis aux
écoliers de mieux comprendre l’évolution de l’insecte
Les écoles
luttent
contre le
moustique
Les élèves de l’école de Chopotte ont été sensibilisés à la lutte contre les moustiques vendredi 18
janvier. L’opération, initiée par les responsables de
l’école, a été menée par le Service des Affaires scolaires de la mairie. Ce service a fait appel au service
démoustication du conseil général en partenariat
avec la Brigade jaune du CCAS du François. Quatre
ateliers ont été mis en place. La connaissance des
gîtes à moustiques, une projection de film sur les
maladies transmises par le moustique, la découverte à la loupe de la vie du moustique de la larve à la
nymphe et une exposition sur les moustiques. Près
de cent vingt enfants ont participé à cette opération aussi bien les élèves de l’école de Chopotte
que ceux de Morne Pitault A scolarisés sur place
suite à la fermeture de leur établissement après le
tremblement de terre (cf. p.3).
Des élèves très intéressés
Les enseignants ont encadré les élèves répartis
dans deux salles de cours dont l’abécédaire qui faisait office de lieu de projection. Les enfants étaient
très intéressés posant de nombreuses questions
aux animateurs. La plupart des élèves semblaient
déjà connaître le sujet, des précisions leur ont été
portées par les responsables des organismes. « Je
suis surpris de la bonne connaissance technique des
enfants sur le sujet, ils parlent de nymphes ou citent
les noms scientifiques des moustiques avec aisance »
confiait un des animateurs. Cette première opération sera reconduite dans l’ensemble des treize
écoles primaires du François par la Brigade jaune
du CCAS. 
Magazine Le FRANÇOIS aujourd’hui - Numéro 10
mations
Les enfants voient
la vie en rose
Saimbert Troudard du groupe Ravine Plate a enchanté
le public
Un spectacle
pour vibrer au
rythme de Noël
Des centaines d’enfants accompagnés de leurs parents ont assisté à ce spectacle
Offrir un moment de partage et de réconfort aux
enfants suite au séisme et à ses conséquences dans
les écoles. Tel était l’objectif du spectacle interactif « Rose Bonbon, la Fée magique », proposé par la
mairie mercredi 12 décembre. Mis en scène par
Nadiège Guitteaud, ce spectacle a permis aux centaines de bambins présents de découvrir musique,
danses et magie programmées sur la place du Forçat. A la grande joie des enfants qui ont envahi le
podium, l’après-midi a commencé avec l’arrivée du
Père Noël et sa hotte pleine de cadeaux. Chaque
enfant a reçu un présent avant que n’arrive à son
tour la Fée rose bonbon qui a chauffé l’ambiance
tant avec ses jeunes musiciens qu’avec les parents.
Ces derniers, conviés sur le podium pour interpréter les personnages de l’histoire de compère Serpent, ont été à la hauteur en improvisant gestes
et paroles sur le récit de la Fée rose bonbon. Les
danseurs de MD Compagnie et Nil le magicien ont
accompagné Nadiège Guitteaud pour ce moment
teinté de féerie. Cette après-midi très animée s’est
achevée à la tombée de la nuit pour le plus grand
plaisir des petits et des grands. 
Moment de ferveur
La fée rose bonbon et son spectacle magique
ont captivé le public
Le Père Noël récompense
les enfants modestes
Comme chaque année le Centre Communal d’Action Sociale de la ville a organisé une après-midi
de Noël pour les enfants socialement modestes.
La fête a eu lieu au restaurant scolaire de l’école
Emmanuel Bruno. Près de 190 enfants choisis par
le CCAS ont été invités à cette réception. En animation, un groupe artistique, des clowns et un magicien ont été proposés aux invités. Le Père Noël
a distribué ses cadeaux à chacun des enfants accompagnés de leurs parents. En fin d’après-midi, un
goûter a été offert à l’assistance. 
Magazine Le FRANÇOIS aujourd’hui - Numéro 10
Placé sous le signe de la convivialité et de la solidarité humaine un spectacle de Noël a été organisé
par la mairie vendredi 21 décembre sur la Place des
Fêtes. Une Soirée Gospel suivie d’un « Gran Chanté
Nwel » avec le groupe Ravine Plate était organisée
par le service culturel pour le plus grand plaisir des
milliers de spectateurs qui avaient fait le déplacement. La manifestation a débuté avec la prestation
de la Chorale du François qui a ouvert de très belle
manière la rencontre en reprenant des interprétations de leur célèbre répertoire ainsi que des cantiques de Noël. Puis arriva le tour de Létizia qui a fait
frissonner l’assistance par ses mélodies et sa voix
chaleureuse.
Le groupe Ay’di Gospels Unity, a su réconforter les
cœurs touchés par les évènements qui ont marqué
cette fin d’année. Interprétant des chants en créole
avec une jeune section de cuivres, le groupe a invité
le public - composé autant de jeunes que de moins
jeunes - à un moment de ferveur quasi religieuse.
Le nombreux public s’était ainsi préparé à accueillir
sur scène le groupe Ravine Plate et son leader
Saimbert Troudart. L’orchestre et les nombreux
choristes ont entonné leurs ritournelles reprises en
chœur par le public jusqu’à minuit. Heure à laquelle
il était difficile pour beaucoup de spectateurs de
se retirer, impatients de vivre le minuit chrétien qui
célébrait la nativité trois jours plus tard. 
Le maire était venu partager ce moment de convivialité
avec le public
ture
Nos majestés du carnaval
Au centre, Rébecca, Reine du François entourée
de ses dauphines
L’élection de la reine du carnaval du François a
été organisée par le comité EKF, Energie Kannaval
Franswa, regroupant une dizaine d’associations, en
partenariat avec la ville du François. Les nombreuses animations de qualité ont ponctué la parade
des candidates défilant sous les yeux du public et
du jury attentifs. Dix candidats ont relevé le défi,
quatre Mini reines, quatre Reines et deux garçons
pour le titre de Roi de la sape. Cette année les
thèmes choisis évoquaient notamment la protection de l’environnement, les risques majeurs ou la
paix dans le monde. Les costumes ont été pensés
par les adhérents des foyers ruraux de Bois soldat,
Morne Pitault, Chopotte et par l’association Bois
d’Inde. Défilant en costume local les candidates ont
rivalisé d’élégance et de prestance.
public. Du côté des animations, les danses traditionnelles du foyer rural de Bois Soldat, le groupe
Salsita Rita et Albéric Louison ont enflammé une
salle comble. Puis c’est au tour du jeune Johan du
François de toaster sur un rythme urbain suivi de
Joco et son tube Foufounette. Sur le thème « la
fosse d’igname et sa récolte » c’est Mélinda de Bois
Soldat qui sera sacrée Mini reine tandis que Marika
sa première dauphine s’était présentée en « ambassadrice de la musique d’antan ». Cette année la Reine
du François se prénomme Rébecca, originaire de
Bois Soldat, elle a porté le costume « la déesse du
carnaval martiniquais ». Sa première dauphine, Anne
Laure de Chopotte, s’est présentée en « messagère
de la paix ». Durant les jours gras, les participantes
ont défilé dans les rues du bourg et en commune
(voir page suivante). 
Elu roi de la sape, Rudy du quartier Chopotte en
« cavalier d'antan » (à droite), a devancé Giovany
de Morne Pitault en « danseur de Haute Taille »
Des reines très en beauté
Toutes les participantes ont donné le meilleur d’elles mêmes sous les cris et les applaudissements du
Les chemins de liberté
d'Antoine Maxime
Les convictions de l’auteur tirées de son expérience
religieuse ont été partagées avec le public
Dans le cadre des soirées littéraires de la Bibliothèque municipale, Antoine Maxime a présenté le 25
janvier son dernier ouvrage « De la Martinique au
vent du large : Mes chemins de liberté ». Une trentaine de personnes avait fait le déplacement. Jean
Galap, psychologue, anthropologue et chercheur au
CNRS, et Edouard Démier ami d’enfance d’Antoine
Maxime ont présenté l'auteur et lu avec engouement des extraits du roman. L’ouvrage autobiographique évoque la prise de conscience de l’auteur
sur l’aliénation par le sacré alors qu’il était prêtre.
Il quittera le ministère à trente cinq ans pour se
marier et se lancer dans une carrière d’assistance
sociale avant de devenir psychothérapeute. Montré
du doigt comme un « révolutionnaire marxiste » parce qu’il s’était rapproché des plus humbles, l’auteur
voulait dénoncer selon ses mots « l’oppression comme négation de notre ressenti propre ». La découverte de l’église de Rome par Antoine Maxime, a
nourri l’évolution de son esprit critique.
Les échanges avec le public ont été directs et nombreux. Jeanne, l’épouse de l’ancien prêtre, a témoigné du changement de vision du monde de son
mari. L’ouverture de l’église aux problématiques de
la société, le célibat des prêtres ou encore l’appel
du clergé aux collectivités pour la construction
d’une église étaient au centre des échanges. La soirée s’est terminée autour d’une collation. 
Les jeunes slameurs ont pu s’exprimer
longuement au cours de cette soirée littéraire
Les bons
mots du
Slam !
Des chaises disposées en demi-cercle, un tabouret et un micro ont suffi pour une soirée littéraire
réussie à la bibliothèque municipale. La deuxième
soirée Slam a eu lieu le 8 février devant une assistance conquise par la prestation des intervenants.
Black Kalagan, slam master de la soirée, a invité les
participants à déclamer leurs textes en français ou
en créole sur des thèmes de société : le racisme, la
violence, la jeunesse, la politique, etc. Paroles engagées et mots de réflexion se sont succédés au
rythme de l’inspiration des participants.
Quand Papa Slam évoque « la vi antan lontan » c’est
au tour du jeune Sandro Laupa de s’essayer au slam
en décrivant sa jeunesse. Un texte teinté d’humour
et de vérités qui fit lever le public applaudissant
cette première prestation, comme le veut le rituel
slam. Ovation également pour la première prestation de Nicole Largen qui a déclamé un texte dont
la profondeur a touché le public. Entre temps se
sont succédés Abdel Slam aux textes aussi engagés
que son tee shirt « Nasyon Matinik », José Laupa
s’interrogeant sur le zapping télévisé et Louisy, jeune rappeur conquis par la philosophie Slam.
La soixantaine de personnes présentes ont eu matière à réflexion. La distraction était également de
mise grâce aux bons mots distillés par les slameurs
venus des quatre coins de la Martinique. La Bibliothèque municipale vous donne rendez-vous le 11
avril où Tony Delsham présentera son roman « Paris, il faut que tu saches ». 
Les rencontres organisées par la Bibliothèque
municipale drainent un public composé d’habitués
et de nouveaux visages
Magazine Le FRANÇOIS aujourd’hui - Numéro 10
ture
An bel kannaval ba tout moun !
Magazine Le FRANÇOIS aujourd’hui - Numéro 10