Le François Ajourd`hui N°9 - Site Officiel de la Ville du François
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Le François Ajourd`hui N°9 - Site Officiel de la Ville du François
Un carnaval show et haut en couleurs [ p.11-12 ] Le transport urbain sur les rails Prévenir la délinquance des mineurs Enlèvement des épaves de voitures N° 10 Magazine de la ville du François - décembre 2007/janvier 2008 - Gratuit ques majeurs Séisme majeur : le François touché nombrée au sein de la population hormis quelques personnes en état de choc psychologique. De sérieux dégats Sommaire La crèche se forme au risque sismique PLU, dernière étape de la procédure Derniers réglages à l’Espace loisirs de Rivière Bambou Les champions du François à l’honneur Le conseil municipal adopte le budget 2008 Les écoles luttent contre le moustique Les enfants voient la vie en rose Quelques minutes après le séisme le poste de commandement a été mis en place pour recenser toutes les actions à mener sur le terrain Un séisme de magnitude 7,3 sur l’échelle de Richter a été ressenti le jeudi 29 novembre peu avant 15 heures en Martinique. Le François a été fortement touché par ce phénomène qui s’était déjà produit la veille avec une magnitude 4,9. Après la secousse, le Poste de Commandement a été activé à 15h30 mobilisant les services municipaux qui ont déployé le téléphone satellitaire. Joseph LOZA, adjoint au maire chargé de la sécurité, a assuré le commandement des opérations. Un médecin de la commune a été réquisitionné pour renforcer le centre de secours et inspecter l’hôpital rural. Les premiers constats dans la commune ont indiqué que les articles des petits commerces du bourg étaient tombés au sol. Les deux supermarchés et la Sécurité sociale ont évacué leur personnel et leur clientèle dans le calme. Aucune victime n’a été dé- Priorité à la sécurité des enfants Les parents d’élèves venus s’informer du sort des établissements scolaires fortement secoués par le séisme Rédacteur en chef Charles-Edouard LUPON Conception PPA.COM Rédaction-Mise en page PPA.COM / Service communication Ville du François Crédit photo Service communication Ville du François - G. Noteuil Impression Quadra Tirage : 10000 ex. Gratuit Site Internet : www.ville-francois.fr Magazine Le FRANÇOIS aujourd’hui - Numéro 10 Dès le lendemain, les services techniques ont procédé à une tournée d’inspection générale à la première heure. A 17h00, la décision a été prise par le Maire de fermer les établissements scolaires et la crèche municipale afin de faciliter le travail d’expertise et de recensement mis en place par la municipalité. Des permanences téléphoniques ont été ouvertes pour les administrés et des informations diffusées à la population dans les quartiers invitant à la prudence de chacun en cas de réplique et à la mise en œuvre des recommandations du 2ème DICRIM (Document Communal sur les Risques Majeurs) distribué récemment dans les foyers. cent cinquante enfants. Ceux-ci ont pu retrouver, en quelques jours, des salles de classes aux collèges Trianon et la Jetée. Quant au bâtiment condamné, une clôture l’isole du reste de l’établissement en attendant que soit connu le sort qui lui sera réservé. An bel kannaval ba tout moun Maurice ANTISTE Les premières mesures Les parents d’élèves rassurés Les bons mots du slam ! Directeur de la publication Si Les bâtiments administratifs ont globalement bien résisté, des fissures ont été constatées à la crèche municipale. L’école Anne Marc, les collèges La Jetée et Trianon ont procédé aux évacuations des élèves et du personnel en toute sérénité et selon les règles en vigueur. Les cartables et les effets scolaires ont été laissés sur place. A 16h00, des marcheurs et des techniciens des services municipaux ont été envoyés dans les écoles pour constater les premiers dégâts. A l’école François DUVAL des dégâts mineurs ont été constatés notamment au niveau des joints de dilatation. En revanche les écoles, Anne Marc et Morne Pitault A ont présenté des fissures importantes sur l’ensemble de la structure. Suite au tremblement de terre, le calendrier des écoles primaires a été fortement bousculé. Afin d’expliquer les mesures prises par la municipalité plusieurs rencontres avec les parents et la communauté scolaire ont eu lieu. Plus de trois cents parents et enseignants de l’ecole Anne Marc sont venus s’informer le 5 décembre du devenir des deux bâtiments dont l’un a été fortement touché. Le bâtiment B a mieux résisté que le A ont expliqué les autorités car de conception différente. La décision a été prise de fermer définitivement ce dernier bâtiment. L’objectif était alors de trouver des solutions pour reloger en urgence plus de deux Le 10 décembre, les élus et les services municipaux ont informé les quelque quatre-vingt parents d’élèves de l’école maternelle de Morne Pitault, accompagnés de leurs enfants, sur le devenir de l’établissement. Celui-ci devait rester fermé pendant plusieurs semaines en raison de travaux dans les faux plafonds de l’école. En début de réunion, le Maire du François, a souligné qu’il ne transige pas avec la sécurité de la population encore plus quand il s’agit des enfants. Des constats ont été faits par des spécialistes avant que les écoles les plus touchées aient pu rouvrir leur porte. Les élus ont fait appel au civisme des parents pour faciliter la tâche des services municipaux. Rassurés, les parents ont tout de même exprimé leur préoccupation de devoir s’organiser autrement. Un embarras éphémère puisque l’école a pu reprendre ses activités courantes après les vacances de Noël. ques majeurs Les élèves sans écoles ont été relogés Vite fait bien fait Au lendemain du séisme il a fallut réorganiser en urgence la scolarisation des élèves dans d’autres établissements La rentrée de l’après tremblement de terre des écoles Anne Marc et Morne Pitault A s’est effectuée le lundi 10 décembre pour les élèves qui devront passer le reste de l’année scolaire dans les collèges Adenet et Trianon et à l’école de Chopotte Bonny. Les élus, les représentants du Rectorat et les services municipaux ont accueilli dans une ambiance cordiale les élèves nouvellement hébergés. Du côté de l’école Morne Pitault A, les choses là aussi se sont bien passées. Les cent vingt six élèves de l’école dirigée par Eddy Carbaza, sont désormais scolarisés à Chopotte Bonny avec leurs sept enseignants. Un système de transport a été mis en place pour faciliter le transfert des élèves. Monique Boulois, inspectrice de la circonscription, s’est félicitée de la rapidité avec laquelle la reprise des cours s'est préparée et de l’accueil fait aux différentes communautés scolaires. Au collège Trianon, des ballons et des bonbons ont agrémenté l’accueil des élèves du primaire qui devraient côtoyer des collégiens. Des dispositions ont été prises pour que les deux populations ne se mélangent pas. Les enfants ont pu retrouver leurs effets scolaires restés dans les salles après le séisme. Cartables et cahiers ont été récupérés puis acheminés dans chaque salle de classe par les services municipaux. Les parents ont été rassurés ainsi que les chefs d’établissements qui ont su maîtriser ces changements d’organisation. Les élèves ont été relogés dans des écoles primaires et dans les collèges du François S’agissant de l’école Anne Marc, trois classes de CE2 représentant soixante quatre élèves ont été accueillies au collège La Jetée. Quatre CM1, soit quatre vingt six enfants ont été hébergés au collège Trianon. Les élèves de CM2 et une classe de CE2, sont recueillis à l’école Emmanuel Bruno. Le transfert s’est passé à la grande satisfaction de la Directrice d’Anne Marc, Denise Dogué et des douze enseignants de l’établissement qui accompagnent les scolaires. Prévention séisme dans les immeubles Des conseils ont été donnés quant aux conduites à tenir en cas de séisme notamment en habitat collectif Comment réagir en cas de séisme dans un immeuble collectif ? C’est à cette question qu’a voulu répondre Emmanuel Paquet, expert comptable, en organisant le 18 décembre une réunion sur les ris- ques sismiques pour les locataires de l’immeuble qu’il occupe au 15 rue Joseph Lagrosilière. Les habitants de la rue ainsi que les commerçants avoisinants ont été invités à cette séance d’information. M. Paquet a sollicité les services de la mairie pour mener à bien cette opération. Une cinquantaine de personnes ont répondu à l’invitation pour venir s’informer sur le risque sismique. Les débats ont été animés par Albéric Marcelin, responsable de l’APRM (Association pour la Prévention des Risques Majeurs) et Joseph Loza, adjoint au maire chargé de la sécurité. Le public a posé de nombreuses questions sur le sujet. La confection du kit de survie et l’organisation des secours ont également été au centre des débats. En fin de réunion les participants ont reconnu que la préparation individuelle à un phénomène majeur restait la meilleure réponse pour assurer sa survie. Les agents de la crèche municipale souhaitent être encore plus performants pour protéger les enfants La crèche se forme au risque sismique Une réunion d’information sur les risques sismiques s’est tenue lundi 7 janvier à la Crèche de Morne Pitault pour répondre aux demandes du personnel de la crèche qui a fait face au séisme du 29 novembre en présence des enfants. Albéric Marcellin, responsable de l’APRM (Association pour la Prévention des Risques Majeurs) et Joseph Loza, maire adjoint du François chargé de la sécurité ont assuré cette cession de formation. La responsabilité morale qui pèse sur le personnel de la crèche, qui s’occupe d’enfants qui ne peuvent réagir en cas de catastrophe, a été au cœur des échanges. Plus de trente enfants âgés de un à trois ans sont encadrés par les quinze agents de la crèche. Ils se sont penchés sur les procédures d’urgence à mettre en œuvre en cas de séisme. L' élément principal pris en compte a été la vulnérabilité du bâtiment construit il y a une trentaine d’années. Maîtriser la peur Les questions relatives à la coupure des moyens de communication avec la Mairie et les services de secours ont été abordées, ainsi que la réaction du personnel en fonction de l’activité des enfants. Les premières mesures envisagées par les participants ont porté sur la maîtrise de la peur des risques naturels, l’aménagement du plan d’évacuation et l’organisation physique des secours. Les agents et les animateurs ont également prévu de renforcer la formation aux premiers secours du personnel et l’acquisition de matériel de secours plus performant. En fin de réunion, les conclusions ont conduit à la mise en place d’un réseau de solidarité avec les voisins de la Crèche et la rédaction d’un plan de sauvegarde en y associant les parents. Magazine Le FRANÇOIS aujourd’hui - Numéro 10 anisme Le transport urbain sur les rails faciliter également le retour de certains élèves à leur domicile. A titre expérimental, la fréquence de passage des bus est de 30 minutes aux heures d’affluence (5h30 à 9h00 et 15h30 à 19h00), et de une heure aux heures creuses. BEL' PASAJ Les arrêts d’autobus sont matérialisés en jaune sur les routes en attendant l’implantation des bornes d’arrêt Pour relier les quartiers au bourg, un réseau de transport urbain se met en place sur l’ensemble de la commune. Une vingtaine de bus assureront les rotations entre les différentes stations disséminées dans tous les quartiers. Le marquage au sol matérialisé par un zébra de couleur jaune, indique les points d’arrêts. Trois cents emplacements, soit deux de chaque côté de la chaussée par station, permettront aux usagers d’attendre les bus. Les poteaux d’arrêt indiquant les heures de passage seront installés en attendant l’implantation d’abris plus confortables. Programmés à des heures régulières, les taxis sillonneront les 14 lignes du François. De 5h00 à 19h00, chacun pourra aller faire ses courses au bourg, effectuer des démarches administratives, se former à la cyber base ou assister à un spectacle sportif ou culturel. Les horaires sont prévus pour La proximité de plusieurs stations au croisement de lignes dans certains carrefours facilitera les correspondances entre les quartiers. Ce service de transport communal a été délégué après appel d'offres à une entreprise du François qui a recruté des chauffeurs et des employés. Afin de déterminer le nom du futur réseau de transport un comité ad hoc s’est réuni en décembre dernier. Composé d’élus, de responsables administratifs, de membres de la société civile et de représentants de la société de transport TPF, le comité a analysé une trentaine de propositions. Bel’ Pasaj est le nom qui a été retenu exprimant les attentes des voyageurs, l’identité de la commune et le dynamisme économique que va générer ce projet. Le financement de l’opération est estimé à 1,5 M € par an. L’investissement de la commune s’élèvera à 500 000 € les deux premières années. Le complément du budget sera assuré, cette année, par la Communauté d’Agglomération de l’Espace Sud qui prendra en charge la totalité du financement les années suivantes. Plan Local d'Urbanisme : dernière étape de la procédure du PLU. Ce document a été à nouveau soumis en 2005 à la loi paysage qui, cette fois, fait obligation aux communes des plus de 10 000 habitants d’établir une étude environnementale. Ces contraintes règlementaires ont ralenti la procédure de révision en raison des nombreuses études à lancer. Une large concertation a eu lieu en 2006 avec les habitants du bourg et des quartiers. Réclamations des administrés Durant l’enquête publique, la population a pu s’informer sur l’aménagement de la commune et faire part de ses doléances Planifier l’aménagement du territoire communal, tel est l’objectif du Plan local d’urbanisme (PLU). Au François, comme dans toutes les communes, le PLU a remplacé le POS (Plan d’Occupation des Sols) après une large concertation de la population et une prise en compte de la protection de l’environnement. Depuis 1998 le conseil municipal a mis en révision le POS afin de mettre en cohérence sa politique d’aménagement avec les réalités du territoire. En 2000 la loi SRU (Solidarité Renouvellement Urbain) impose la mixité sociale en matière de création de logements. Dès lors, la municipalité a pris en compte ce nouvel aspect dans le cadre de l’élaboration Magazine Le FRANÇOIS aujourd’hui - Numéro 10 Aujourd’hui le document arrêté par le conseil municipal en 2007 est soumis à une enquête publique. Il s’agit pour la population de donner son avis sur l’aménagement de la commune et de s’informer sur la prise en compte de ses demandes de déclassement de terrain. L’enquête publique a duré un mois permettant à de nombreux administrés de faire leurs réclamations. A l’issue de cette étape, le commissaire enquêteur remettra son rapport au maire qui devra prendre en compte les observations. Le document sera ensuite approuvé en conseil municipal. Quatre orientations fortes s’inscrivent dans le PLU du François. Le logement, la dynamisation du secteur économique, la préservation du terroir agricole et la protection de l’environnement. Le PLU donne ainsi un cadre règlementaire aux projets mis en œuvre pour le développement de la commune. Tribune Libre réservée aux groupes minoritaires vaux Dartault, route réparée Les derniers réglages de l’éclairage du site se sont faits de nuit en présence des entreprises, des élus et des services techniques de la Ville Derniers réglages à l'espace loisirs de Rivière Bambou Le quartier est mieux desservi par une route qui offre plus de sécurité aux usagers Depuis plusieurs mois, les riverains de Dartault et surtout leurs véhicules souffraient de par la présence d’un large trou au milieu de la chaussée. L’écoulement des eaux usées, le passage fréquent de voitures et de camions avaient fini par endommager fortement une portion de route d’environ 80m. Les habitants ont du suivre une déviation pour que soit mené à bien le chantier réalisé par les services techniques de la Ville. Les mauvaises conditions météorologiques n’ont pas facilité les travaux rendant pénible la pose des matériaux. Les cinq agents de la brigade volante de la commune étaient confrontés à un sol boueux. L’enlèvement des blocs de béton détériorés a précédé le confortement de la chaussée avec de la caillasse. Une fois la ferraille posée, près de 40 m3 de béton ont été coulés pour composer la chaussée. Trois à quatre camions de béton supplémentaire ont permis de faire les caniveaux. Ce nouvel aménagement permettra d’évacuer les eaux pluviales tout en facilitant la circulation en toute sécurité. Le montant alloué à la réfection de cette portion de route s’élève à environ 35 000 €. La DDE inspecte le chantier de l'église Les derniers réglages sont portés à l’espace sportif et de loisirs de Rivière Bambou avant son ouverture définitive. C’est ce qui est ressorti de la visite technique, le 12 février, de l’entreprise chargée de l’éclairage de ce site et des réglages lumineux. Des élus de la mairie, les responsables du Service des Sports et des Services Techniques de la Ville du François étaient présents ainsi que MM. Pérel et Péloponèse de la Direction Départementale de l’Equipement. Pour la Municipalité et pour le Service des Sports, futur gestionnaire de l’espace, l’essentiel des difficultés techniques ont été levées après les mesures d’éclairage réalisées sur place. Reste à régler les problèmes de la porte d’accès à l’armoire de commande de l’éclairage et d’un projecteur défectueux. Selon l’entreprise en charge de la dernière tranche du chantier, ces travaux devraient être livrés à la mi-mars. Les habitants de Fond Giromon, Morne Acajou, Saint-Laurent, Manzo et Rivière bambou pourront alors profiter pleinement du terrain de foot, des terrains de pétanque, de basket-ball et de handLes enfants ball. Des espaces de repos et une n’ont pas fontaine agrémentent ce jardin des attendu pour profiter de sports. l’espace de loisir Les ingénieurs ont passé en revue les aspects techniques du chantier Une délégation d’une quinzaine de personnes de la Direction Départementale de l’Equipement de la Martinique a visité le chantier de l’église Saint-Michel le 25 janvier. Conduite par Jean-Charles Lomé, chef d’opération constructions publiques à la DDE, les visiteurs souhaitaient approcher les caractéristiques techniques d’un chantier présenté comme une opération majeure en Martinique, tant du point de vue architectural que du point de vue des matériaux utilisés. Les différents éléments analysés ont retenu l’attention des ingénieurs et opérateurs de travaux. La reprise de la façade de l’ancienne église qui a brûlé en 1973, l’utilisation du cuivre pour la toiture, les réservations de vitraux sont les points sur lesquels ont insisté les spécialistes chargés par ailleurs de conseiller les responsables de collectivités. Vu de l’intérieur, l’ouvrage a retenu l’attention des ingénieurs chargés des constructions publiques. Le gros œuvre achevé laisse place au montage minutieux de la charpente métallique qui recevra la toiture. Un bilan sera fait par ces techniciens de la DDE qui se sont rendus également dans d’autres communes du sud. Le complexe multi activités évalué à 700 000 € sera ouvert aux habitants des quartiers voisins Magazine Le FRANÇOIS aujourd’hui - Numéro 10 de la commune Voeux du maire aux enseignants Les représentants des établissements scolaires, tous cycles confondus, ont été salués pour leur dévouement d’éducation malgré ce début d’année scolaire perturbée par les catastrophes naturelles. Le Maire du François et son conseil municipal également présents pour l’occasion ont félicité les enseignants et les agents municipaux pour leur efficacité. Ils ont su faire face aux situations difficiles laissées par le cyclone Dean et le tremblement de terre du 29 novembre. Le dévouement et l’esprit de solidarité dont a fait preuve le personnel pédagogique pour accueillir les élèves des écoles les plus sinistrées, a permis aux petits franciscains de poursuivre leur cursus scolaire avec plus de sérénité. Les ACMO font le point sur leurs missions Une fonction basée sur le volontariat Les agents chargés de la mise en œuvre de l’hygiène et de la sécurité (ACMO) des collectivités territoriales étaient en formation au François, mardi 22 janvier. Ils étaient 70 réunis dans la Salle de Délibérations de la Mairie sous la houlette de Michèle Varasse-Gervinet, conseillère en prévention au Centre de Gestion de la Fonction Publique Territoriale de Martinique. Il était question des risques professionnels et de la mise en place prochaine d’une association des ACMO de la Martinique. La rencontre s’est déroulée principalement sous forme d’échanges. Ce rendez-vous a été ouvert par le Directeur Général des Services de la Mairie du François, Jean Guillaume et par le Maire Adjoint chargé de la Sécurité et des Risques Majeurs, Joseph Loza. Ces derniers ont insisté sur le rôle majeur de ces agents chargés de l’application d’une charte de l’hygiène et de la sécurité dans les collectivités. Magazine Le FRANÇOIS aujourd’hui - Numéro 10 Les champions du François mis à l'honneur Organisée par la Mairie du François à l'Appaloosa, la traditionnelle soirée de présentation des vœux du Maire au personnel enseignant s’est déroulée dans une ambiance joviale et détendue. Un rendezvous que n'ont pas manqué les 200 invités venant des treize écoles de la ville, des collèges Trianon et Jeanne et Emile Adenet, du lycée du François, du CFA, du CFAA, de l’AFPA, de l’ADAPEI, de l’IMPRO et du Foyer socio éducatif de Bois joli. Lors des discours de vœux, Mme BOULOIS, inspectrice de l’éducation Nationale, a salué le professionnalisme des enseignants qui ont maintenu leur rôle Les agents chargés de la mise en œuvre de la sécurité se réuniront plus souvent pour partager leurs expériences Le podium final a été plébiscité L’agent chargé de la mise en œuvre de l’hygiène et de la sécurité a un rôle de conseil auprès du Maire et du Directeur Général des Services de la Mairie en matière de prévention. Madame Varasse-Gervinet (en médaillon) a beaucoup insisté sur l’importance des documents réglementaires qui trop souvent n’existent pas dans les collectivités. Celle-ci a rappelé aux agents présents que la fonction d’ACMO n’est pas un cadre d’emploi mais repose sur le volontariat tout en rappelant que leur statut méritait d’être clarifié. Ces volontaires qui doivent également réétudier la formation des élus dans le cadre de la prévention ont souhaité une plus grande harmonisation des méthodes de travail. La mise en place d’un réseau et la création d’une association est envisagée. Les agents ont aussi discuté de la responsabilité pénale de l’ACMO dont la formation est assurée par la Caisse Générale de Sécurité Sociale et le Centre National de la Fonction Publique Territoriale. La matinée s’est terminée autour des questions de risques majeurs avec Albéric Marcellin de l’Association de prévention des Risques Majeurs, (l’APRM). Les ACMO envisagent de nouvelles rencontres afin d’étendre leur collaboration. Comme chaque début d’année la ville a reçu les meilleurs sportifs de la commune dimanche 27 janvier à la Salle des Fêtes du François. Deux cents soixante neuf champions ont été récompensés. La championne des champions de la saison 2006 / 2007 est Aimée Adamis, athlète de l’ASC Fac. Elle devance Ludovic Vincenti athlète du LPO la Jetée. A la troisième place de ce palmarès, on retrouve le meilleur buteur de la dernière saison de football, Johan Clémentia joueur du Club Franciscain. Aimée Adamis peut se prévaloir d’une impressionante collection de titres dans les spécialités les plus diverses : 200m haies, 1000m, saut en longueur, triple saut, saut en hauteur, javelot. Excusez du peu.... Un vibrant hommage a été rendu à Jérôme Jéricho du Collège Cycliste du François, trop tôt disparu (cf. ci contre) qui a reçu, à titre posthume, le prix de la Ville du François. Le Collège Jeanne et Emile Adenet a remporté de nombreux prix dont celui du Prix Spécial du jury. Le Coup de cœur du jury a été décerné au Club Franciscain lauréat de nombreux titres. Le Prix du Bénévolat est revenu à Henri Jumontier pour son dévouement au sein du club franciscain. Le prix de la Ville du François a été accordé à Paul-Henri Clorus pour sa longévité et son important palmarès, depuis son plus jeune âge, au sein du club vert et noir. Audrey Cakin, la championne internationale Handisport, a elle aussi, été récompensée. Les autorités présentes ont rappelé tout l’espoir placé dans ces athlètes qui font des efforts soutenus pour porter très haut les couleurs de leur ville dans de nombreuses disciplines. Il leur a été rappelé également que tendre vers l’excellence n’est pas incompatible avec l’humilité et la modestie. De nombreux jeunes du François pratiquent régulièrement un sport de haut niveau de la commune Le mot du Maire Le conseil municipal adopte le budget 2008 [ 27 053 622,25 � ] de budget Atténuation de charges Produits et services Impôts et taxes Travaux en régie Dotations et participations Autres produits gest° courante Produits exceptionnels Dotations Fonds divers Réserves Subventions d’Investissement Emprunt et dettes assimilées Virement de la section de fonctionnement Opérations d’ordre entre sections En investissement, l’accent est mis sur les opérations les plus avancées telles que la construction de l’Eglise et l’aménagement de la Place du Centre Bourg Les élus du Conseil Municipal se sont réunis pour la dernière séance de l’année 2007, le jeudi 20 décembre en Salle des délibérations. A l’ordre du jour, sept points dont le vote du Budget Primitif de l’Exercice 2008 représentait l’axe central. La présentation du Budget Primitif 2008 a été faite par Georgy Grillon, Président de la Commission Economie et Finances et par les responsables administratifs de la Direction des Affaires Financières. Pour l’année 2008, le budget communal va s’élever à plus de 27 millions d’euros, soit une augmentation de 4,26 % par rapport à l’exercice précédent. En matière de recettes, 12 millions d’euros approvisionneront les finances de la ville avec les impôts et les taxes diverses. Le coût de la prise en charge du personnel communal va s’élever à 10 millions d’euros soit 55,24 % du budget. Les investissements devraient atteindre près de 9 millions d’euros permettant ainsi de mener à bien les projets engagés et de commencer les nouvelles opérations. Quant au remboursement de l’emprunt, il sera de 1,8 millions euros. Administration Générale Services à la population Informatique, cyberbase, information à la population Affaires financières Ressources humaines Travaux, construction,entretien VRD Urbanisme et aménagement du territoire « Un plan Marshall pour les écoles » Deux millions d’euros seront réservés à la construction de l’église dans le cadre du Plan Pluriannuel d’Investissements. L’aménagement de la Place du Centre Bourg se verra allouer une enveloppe de 1 million d’euros. 150 000 € seront réservés à l’implantation de l’école de voile du François. Les écoles primaires n’ont pas été oubliées compte tenu de la situation de certaines d’entre elles suite au séisme. Certaines écoles sont menacées de destruction. Une enveloppe de près de 270 000 € a été prévue pour mener à bien des études notamment sur ces écoles primaires et les foyers ruraux. « Des bâtiments vieux de plus de quarante ans ont, durant des dizaines d’années, connu que des réparations ça et là. Maintenant, il faut mettre l’Etat devant ses responsabilités. Un plan Marshall pour les écoles primaires de Martinique s’impose », a insisté le Maire. Après discussion, cette position a été partagée par tous les élus. Ce budget s’inscrit dans la continuité dans la section de fonctionnement avec une volonté de maîtrise des dépenses et l’optimisation des recettes dans le cadre d’une plus grande justice fiscale. Hommage à Jérome Jéricho L’année vient à peine de s’ébranler pour ses 366 étapes qu’une terrible secousse émotionnelle fait vaciller la Martinique et singulièrement le François. Jéricho ne franchira pas la ligne d’arrivée de cette 3ème étape. Un accident mortel de la circulation a tranché le fil de sa vie… L’hébétude, l’incompréhension, la consternation s’entremêlent aux chaudes, abondantes et silencieuses larmes qui coulent de nos yeux hagards, sur nos joues gonflées de chagrin. Non ce n’est pas vrai ! Ce n’est pas lui ! Pourtant, il faut que nos cœurs meurtris affrontent la terrible réalité. Oui ! C’est bien Jéricho qui a trouvé la mort dans le virage de Frégate. Surgissent alors, dans le capharnaüm des souvenirs, de fortes images indélébiles nous rappelant ses nombreux succès. Lui qui a bravé tous les dangers de la circulation lors des épreuves cyclistes en Martinique et ailleurs ; Lui qui descen- dait les côtes sinueuses à « tombeau ouvert » pour le gain d’une énième victoire. Champion minime, cadet, junior et sénior de Martinique, vainqueur du Championnat des petits pays à Cuba, il a aussi remporté plusieurs étapes lors de différents tours de Martinique. A palmarès exceptionnel, hommage exceptionnel. De son vivant, il nous a fait maintes fois chavirer de bonheur et de fierté. Même en l’accompagnant à sa dernière demeure, il a encore gagné un je ne sais quoi de récompense. Que son épouse, ses parents, ses compagnons de route, ses amis se rassurent, nous garderons toujours de Jéricho l’image à la fois fugitive et réelle d’un champion cycliste escaladant avec aisance une montée sans doute céleste. Y. Nella Quand une ville bat au rythme de ses animations, c’est pour donner à chacun de ses habitants l’occasion de s’exprimer. Tout au long de l’année, le François donne l’occasion à toutes les générations de s’enrichir, de se cultiver, de se former. Des activités qui ne cachent pas les difficultés qu’il faut résoudre au quotidien tout en se tenant aux côtés des plus démunis. Après le cyclone d’août, le séisme de novembre a fait naître, une fois de plus, un formidable élan de solidarité au sein de la population. C’est une fierté collective qui s’est s’exprimée à cette occasion. Car dans les bons moments comme dans les plus difficiles cette ville sait relever la tête et faire preuve de courage tout en gardant sa dignité. Cette posture n’empêche pourtant pas aux Franciscains de toutes origines de s’ouvrir à l’autre par un geste, une pensée ou un acte de générosité. C’est dans cet esprit que j’inscris le développement de cette ville. En effet, chaque projet donne l’occasion à la population de s’exprimer comme cela a été le cas, à plusieurs reprises, pour la mise en place du plan local d’urbanisme. Ce document d’urbanisme qui dessine le François de demain n’a de sens que si les investissements programmés restent cohérents et mettent l’homme au cœur des préoccupations. C’est ainsi que le développement durable, qui conjugue l’économique, la protection de l’environnement et le social, prend place dans toutes les opérations. Prévenir les déviances des plus jeunes, débarrasser la nature des souillures humaines ou encore former les chefs d’entreprise aux nouvelles technologies sont autant d’actions qui permettent d’atteindre cet objectif. Ces lignes fortes doivent offrir aux générations futures la possibilité de mieux vivre et d’espérer dans des lendemains prometteurs. Toutefois, ces mots resteront vains si les acteurs de notre société oublient de faire preuve de responsabilité. Une responsabilité partagée entre les décideurs, confrontés à un environnement juridique de plus en plus contraignant, et une population aux besoins sans cesse grandissants. Dès lors, l’imagination et l’audace permettent à la Ville de vivre au rythme de ses animations soutenues par une dimension humaine éprise de justice sociale. Cette équité est le garant pour chaque citoyen de croire dans le devenir de sa cité. Maurice ANTISTE Maire et Conseiller Général du François Magazine Le FRANÇOIS aujourd’hui - Numéro 10 iété Prévenir la délinquance des mineurs est de favoriser la coopération entre les services de l’état et la mairie afin de trouver une réponse rapide à la délinquance des mineurs. La « mesure de réparation » est une sanction éducative permettant à un mineur auteur d’un délit ou d’un crime d’engager une action de réparation à l’égard de la victime. Cet acte volontaire et concret devient une alternative à la prison. Réparer par l'exemple Par cette convention, les partenaires se dotent d’un outil pour réagir au plus vite face à la montée de la jeune délinquance Les services de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) et la Ville du François ont signé le 7 février une convention mettant en place la « mesure de réparation ». Ce dispositif s’adresse aux primo-délinquants âgés de 13 à 18 ans qui ont commis des faits délictueux relevant du tribunal pour enfants. Le service de la PJJ était représenté par Jean Menjon nouveau directeur départemental en poste depuis le 1er octobre dernier et Guy Alain Grandisson directeur du Centre d’Action d’éducation. La ville du François était représentée par le maire Maurice Antiste, Jean Guillaume directeur général des services, Louisa Lucien directrice du CCAS et John Peter médiateur social de la commune. L’objectif de la convention La mesure de réparation peut prendre différentes formes : la remise en état de biens dégradés, des excuses orales ou écrites adressées à la victime, la participation à une action sociale, humanitaire, écologique, etc. Il peut s’agir également d’une activité éducative en rapport avec l’infraction. Les signataires ont échangé longuement sur le déroulement de la mesure qui porte notamment sur la convocation du mineur et de ses parents, une réflexion avec le mineur sur son acte, l’information sur la loi et les sanctions encourues. La forme de la réparation est ensuite définie avant qu’un bilan soit transmis au magistrat. Ce dispositif issu de la loi du 4 janvier 1993 semble efficace puisque 80 % des enfants pris en charge ne reviennent pas devant les tribunaux. La ville du François est la première commune de l’île à appliquer ce dispositif qui fait appel au civisme de la jeunesse sans exclure un éventuel aspect répressif. Combien y-a-t-il d'habitants au François ? pour interroger leurs occupants. Les informations divulguées resteront confidentielles. Le recensement de la population permettra d’établir le nombre réel d’habitants de la commune, de collecter de données socio-démographiques (répartition de la population, composition des ménages, conditions de logement ; le parc de logement …) et économiques. Selon les projections, 22 000 habitants devraient se partager les 5393 ha de la commune Le chiffre exact sera donné à la fin du recensement complémentaire de la population qui a eu lieu du 17 janvier au 23 février 2008. C’est le dernier recensement que la ville réalise avant la publication des résultats définitifs en fin d’année. Quatre agents recenseurs embauchés par la mairie n’ont eu que cinq semaines pour accomplir leur mission. Les agents, munis de badges aux couleurs de l’INSEE et de la Ville du François sont passés dans les maisons Magazine Le FRANÇOIS aujourd’hui - Numéro 10 Des statistiques seront établies à partir du recensement afin d’alimenter les fichiers des pouvoirs publics en matière d’emploi, d’aménagement et d’actions en faveur des enfants et personnes âgées. Autre avantage important, la connaissance précise du nombre d’habitants permettra manifestement d’augmenter la Dotation Globale de Fonctionnement. En effet, cette subvention de l’état versée aux communes est indexée sur le nombre d’habitants. Au François ce chiffre devrait passer de 18 600 (recensement 1999) à 22 000 âmes environ. Les principaux quartiers recensés cette année sont le bourg, Morne Pavillon, Morne Pitault, Des Roses, Morne l’Enfer, Saint Rock, Bonny, Bellevue, Casse cou, Cotonnerie, Frégate, Dumaine, Morne Valentin et Bois Neuf. A la Cyber base, les chefs d’entreprises misent sur les nouvelles technologies pour être plus performants Les petites entreprises misent sur l'informatique Les très petites entreprises âgées de moins de deux ans ont de grandes difficultés pour faire face aux nouveaux enjeux du marché. Pour apporter une réponse à ce constat, la Cyber base a accueilli l’opération AGORATECH initié par la CCIM et le Conseil Général. S’appuyant sur le réseau des Cyber bases, il s’agit d’un espace permanent de veille technologique permettant aux entreprises de prospérer grâce aux outils modernes de communication. A l’issue de la formation les chefs d’entreprises obtiennent leur « Passeport pour l’économie numérique ». La première rencontre avec les professionnels du François a eu lieu à la Cyber base, jeudi 6 décembre. Cinq femmes, chefs d’entreprise de moins de cinq salariés, avaient répondu à l’invitation des organisateurs, pour une réunion d’étude et de conseils en accompagnement individuel ou collectif. Par cette formation, les chefs d’entreprise sont venus se former pour réduire leurs coûts de fonctionnement, fidéliser leurs clients, gagner du temps et gérer efficacement leur entreprise grâce à l’informatique. Les échanges ont porté également sur la protection du système informatique de l’entreprise, la sauvegarde des données et les échanges d’informations. La comptabilité et la gestion de stock sont aussi au programme. La séance gratuite était assurée par deux formateurs de la Chambre de Commerce et d’industrie de la Martinique. Plusieurs autres points d’accueil sont à la disposition des dirigeants à la ZAC de Manhity au Lamentin, les antennes CCIM de Trinité, du Marin et de Saint-Pierre sans oublier les cyber bases du Marigot et du Gros-Morne. Les chefs d’entreprise qui souhaitent obtenir leur « Passeport pour l’économie numérique » peuvent s’inscrire sur le site de la CCIM : www.cci.fr/agoratech ou appeler le 0596 42 26 36. De nouvelles séances de formation sont programmées au cours de l’année à la Cyber base. ironnement Conférence santé sur la dengue Jaune, mise en place par la ville pour aider la population à combattre le moustique, a été présentée au public. André Yébakima a insisté sur le rôle de chaque habitant pour supprimer tous les gîtes à moustiques tels les pots à fleurs, les vieux pneus, les carcasses de voitures notamment. L’utilisation de répulsifs est aussi importante pour les adultes que les moustiquaires pour les enfants, a-t-il ajouté. Les intervenants ont appelé à la responsabilité de la population qui doit combattre le moustique qui prolifère près des habitations. Plusieurs semaines de fatigue André Yébakima a dressé un panorama de la dernière épidémie de dengue Ne pas baisser les bras dans la lutte contre l’Aedes aegypti, le moustique vecteur de la dengue. C’est ce qu’a voulu expliquer le Centre Communal d’Actions Sociales de la ville du François, en organisant une conférence santé, vendredi 14 décembre dernier. Une trentaine de personnes ont assisté aux débats menés par Charles-Edouard Lupon, conseiller municipal et André Yébakima, responsable de la cellule épidémiologique du Conseil Général. Selon les spécialistes, une véritable prévention permet d’éviter bien des désagréments voire des décès. La Brigade A son tour, le docteur Charles-Edouard Lupon a insisté sur les risques médicaux encourus. Dans tous les cas, il faut éviter l’automédication et consulter son médecin dès les premiers symptômes de la maladie. Des questions très pertinentes du public ont porté par exemple sur la durée de la fatigue. Celle-ci, après la phase aigue, peut durer plusieurs semaines a expliqué M. Lupon. Certaines personnes ont souhaité comprendre le travail de la Cellule de démoustication du Conseil Général et ont salué la création de l’unité anti-vectorielle, dite Brigade Jaune gérée par le CCAS. Les actions d’information médicale se poursuivent, l’objectif étant d’organiser cette année une rencontre par mois, en présence d’un spécialiste. Les épaves de voitures enlevées du paysage Une première opération d’enlèvement de véhicules avait eu lieu en 2006 804. C’est le nombre de véhicules hors d’usage qui seront supprimés du territoire du François. Une trentaine de poids lourds, six engins de chantier et trente-huit amas de ferraille font partie de cette comptabilité qui dégrade le paysage de la commune depuis de nombreuses années. Cet inventaire réalisé par les services municipaux et une agence spécialisée a été remis à une entreprise qui a commencé un grand nettoyage dans le bourg et les quartiers. A l’issue de la phase de recensement, le prestataire chargé de la collecte a été retenu suite à un appel d’offres dont les délais sont nécessaires et incompressibles. Le programme des enlèvements a été établi en donnant la priorité aux véhicules situés le long des routes fréquentées ou représentant un danger pour les riverains. Quatre mois seront nécessaires pour supprimer ces sources de pollution visuelle qui souillent également les eaux et portent atteinte à la santé des habitants. A raison d’une cinquantaine de véhicules par semaine, des camions remorques enlèvent les épaves abandonnées sur le bord des routes ou les terrains privés. La police municipale, aux côtés du transporteur, est chargée de réguler la circulation lors des manœuvres périlleuses d’enlèvement. En cas de besoin, elle accompagnera l’opérateur qui devra pénétrer sur les terrains privés. Les propriétaires veilleront à laisser leur terrain accessible aux camions grues chargés d’emporter les épaves. Que faire des nouvelles carcasses ? Seules les vieilles voitures identifiées par un autocollant seront récupérées puis acheminées vers un site de traitement et de dépollution. Le prestataire dispose d’une carte précise sur laquelle est indiqué l’emplacement de chaque épave recensée sur une fiche. Tous les nouveaux véhicules hors d’usage déposés sur le bord des routes seront identifiés par la police municipale. Cette deuxième phase devrait conduire à une verbalisation des contrevenants selon le principe du pollueur-payeur. Une autre solution est aussi à l’étude pour aider les propriétaires à s’acquitter des frais de transport et de dépollution des épaves. Ces alternatives devraient permettre à chacun de faire les bons gestes pour protéger l’environnement et laisser une terre plus saine et fertile aux enfants de demain. Des démonstrations scientifiques ont permis aux écoliers de mieux comprendre l’évolution de l’insecte Les écoles luttent contre le moustique Les élèves de l’école de Chopotte ont été sensibilisés à la lutte contre les moustiques vendredi 18 janvier. L’opération, initiée par les responsables de l’école, a été menée par le Service des Affaires scolaires de la mairie. Ce service a fait appel au service démoustication du conseil général en partenariat avec la Brigade jaune du CCAS du François. Quatre ateliers ont été mis en place. La connaissance des gîtes à moustiques, une projection de film sur les maladies transmises par le moustique, la découverte à la loupe de la vie du moustique de la larve à la nymphe et une exposition sur les moustiques. Près de cent vingt enfants ont participé à cette opération aussi bien les élèves de l’école de Chopotte que ceux de Morne Pitault A scolarisés sur place suite à la fermeture de leur établissement après le tremblement de terre (cf. p.3). Des élèves très intéressés Les enseignants ont encadré les élèves répartis dans deux salles de cours dont l’abécédaire qui faisait office de lieu de projection. Les enfants étaient très intéressés posant de nombreuses questions aux animateurs. La plupart des élèves semblaient déjà connaître le sujet, des précisions leur ont été portées par les responsables des organismes. « Je suis surpris de la bonne connaissance technique des enfants sur le sujet, ils parlent de nymphes ou citent les noms scientifiques des moustiques avec aisance » confiait un des animateurs. Cette première opération sera reconduite dans l’ensemble des treize écoles primaires du François par la Brigade jaune du CCAS. Magazine Le FRANÇOIS aujourd’hui - Numéro 10 mations Les enfants voient la vie en rose Saimbert Troudard du groupe Ravine Plate a enchanté le public Un spectacle pour vibrer au rythme de Noël Des centaines d’enfants accompagnés de leurs parents ont assisté à ce spectacle Offrir un moment de partage et de réconfort aux enfants suite au séisme et à ses conséquences dans les écoles. Tel était l’objectif du spectacle interactif « Rose Bonbon, la Fée magique », proposé par la mairie mercredi 12 décembre. Mis en scène par Nadiège Guitteaud, ce spectacle a permis aux centaines de bambins présents de découvrir musique, danses et magie programmées sur la place du Forçat. A la grande joie des enfants qui ont envahi le podium, l’après-midi a commencé avec l’arrivée du Père Noël et sa hotte pleine de cadeaux. Chaque enfant a reçu un présent avant que n’arrive à son tour la Fée rose bonbon qui a chauffé l’ambiance tant avec ses jeunes musiciens qu’avec les parents. Ces derniers, conviés sur le podium pour interpréter les personnages de l’histoire de compère Serpent, ont été à la hauteur en improvisant gestes et paroles sur le récit de la Fée rose bonbon. Les danseurs de MD Compagnie et Nil le magicien ont accompagné Nadiège Guitteaud pour ce moment teinté de féerie. Cette après-midi très animée s’est achevée à la tombée de la nuit pour le plus grand plaisir des petits et des grands. Moment de ferveur La fée rose bonbon et son spectacle magique ont captivé le public Le Père Noël récompense les enfants modestes Comme chaque année le Centre Communal d’Action Sociale de la ville a organisé une après-midi de Noël pour les enfants socialement modestes. La fête a eu lieu au restaurant scolaire de l’école Emmanuel Bruno. Près de 190 enfants choisis par le CCAS ont été invités à cette réception. En animation, un groupe artistique, des clowns et un magicien ont été proposés aux invités. Le Père Noël a distribué ses cadeaux à chacun des enfants accompagnés de leurs parents. En fin d’après-midi, un goûter a été offert à l’assistance. Magazine Le FRANÇOIS aujourd’hui - Numéro 10 Placé sous le signe de la convivialité et de la solidarité humaine un spectacle de Noël a été organisé par la mairie vendredi 21 décembre sur la Place des Fêtes. Une Soirée Gospel suivie d’un « Gran Chanté Nwel » avec le groupe Ravine Plate était organisée par le service culturel pour le plus grand plaisir des milliers de spectateurs qui avaient fait le déplacement. La manifestation a débuté avec la prestation de la Chorale du François qui a ouvert de très belle manière la rencontre en reprenant des interprétations de leur célèbre répertoire ainsi que des cantiques de Noël. Puis arriva le tour de Létizia qui a fait frissonner l’assistance par ses mélodies et sa voix chaleureuse. Le groupe Ay’di Gospels Unity, a su réconforter les cœurs touchés par les évènements qui ont marqué cette fin d’année. Interprétant des chants en créole avec une jeune section de cuivres, le groupe a invité le public - composé autant de jeunes que de moins jeunes - à un moment de ferveur quasi religieuse. Le nombreux public s’était ainsi préparé à accueillir sur scène le groupe Ravine Plate et son leader Saimbert Troudart. L’orchestre et les nombreux choristes ont entonné leurs ritournelles reprises en chœur par le public jusqu’à minuit. Heure à laquelle il était difficile pour beaucoup de spectateurs de se retirer, impatients de vivre le minuit chrétien qui célébrait la nativité trois jours plus tard. Le maire était venu partager ce moment de convivialité avec le public ture Nos majestés du carnaval Au centre, Rébecca, Reine du François entourée de ses dauphines L’élection de la reine du carnaval du François a été organisée par le comité EKF, Energie Kannaval Franswa, regroupant une dizaine d’associations, en partenariat avec la ville du François. Les nombreuses animations de qualité ont ponctué la parade des candidates défilant sous les yeux du public et du jury attentifs. Dix candidats ont relevé le défi, quatre Mini reines, quatre Reines et deux garçons pour le titre de Roi de la sape. Cette année les thèmes choisis évoquaient notamment la protection de l’environnement, les risques majeurs ou la paix dans le monde. Les costumes ont été pensés par les adhérents des foyers ruraux de Bois soldat, Morne Pitault, Chopotte et par l’association Bois d’Inde. Défilant en costume local les candidates ont rivalisé d’élégance et de prestance. public. Du côté des animations, les danses traditionnelles du foyer rural de Bois Soldat, le groupe Salsita Rita et Albéric Louison ont enflammé une salle comble. Puis c’est au tour du jeune Johan du François de toaster sur un rythme urbain suivi de Joco et son tube Foufounette. Sur le thème « la fosse d’igname et sa récolte » c’est Mélinda de Bois Soldat qui sera sacrée Mini reine tandis que Marika sa première dauphine s’était présentée en « ambassadrice de la musique d’antan ». Cette année la Reine du François se prénomme Rébecca, originaire de Bois Soldat, elle a porté le costume « la déesse du carnaval martiniquais ». Sa première dauphine, Anne Laure de Chopotte, s’est présentée en « messagère de la paix ». Durant les jours gras, les participantes ont défilé dans les rues du bourg et en commune (voir page suivante). Elu roi de la sape, Rudy du quartier Chopotte en « cavalier d'antan » (à droite), a devancé Giovany de Morne Pitault en « danseur de Haute Taille » Des reines très en beauté Toutes les participantes ont donné le meilleur d’elles mêmes sous les cris et les applaudissements du Les chemins de liberté d'Antoine Maxime Les convictions de l’auteur tirées de son expérience religieuse ont été partagées avec le public Dans le cadre des soirées littéraires de la Bibliothèque municipale, Antoine Maxime a présenté le 25 janvier son dernier ouvrage « De la Martinique au vent du large : Mes chemins de liberté ». Une trentaine de personnes avait fait le déplacement. Jean Galap, psychologue, anthropologue et chercheur au CNRS, et Edouard Démier ami d’enfance d’Antoine Maxime ont présenté l'auteur et lu avec engouement des extraits du roman. L’ouvrage autobiographique évoque la prise de conscience de l’auteur sur l’aliénation par le sacré alors qu’il était prêtre. Il quittera le ministère à trente cinq ans pour se marier et se lancer dans une carrière d’assistance sociale avant de devenir psychothérapeute. Montré du doigt comme un « révolutionnaire marxiste » parce qu’il s’était rapproché des plus humbles, l’auteur voulait dénoncer selon ses mots « l’oppression comme négation de notre ressenti propre ». La découverte de l’église de Rome par Antoine Maxime, a nourri l’évolution de son esprit critique. Les échanges avec le public ont été directs et nombreux. Jeanne, l’épouse de l’ancien prêtre, a témoigné du changement de vision du monde de son mari. L’ouverture de l’église aux problématiques de la société, le célibat des prêtres ou encore l’appel du clergé aux collectivités pour la construction d’une église étaient au centre des échanges. La soirée s’est terminée autour d’une collation. Les jeunes slameurs ont pu s’exprimer longuement au cours de cette soirée littéraire Les bons mots du Slam ! Des chaises disposées en demi-cercle, un tabouret et un micro ont suffi pour une soirée littéraire réussie à la bibliothèque municipale. La deuxième soirée Slam a eu lieu le 8 février devant une assistance conquise par la prestation des intervenants. Black Kalagan, slam master de la soirée, a invité les participants à déclamer leurs textes en français ou en créole sur des thèmes de société : le racisme, la violence, la jeunesse, la politique, etc. Paroles engagées et mots de réflexion se sont succédés au rythme de l’inspiration des participants. Quand Papa Slam évoque « la vi antan lontan » c’est au tour du jeune Sandro Laupa de s’essayer au slam en décrivant sa jeunesse. Un texte teinté d’humour et de vérités qui fit lever le public applaudissant cette première prestation, comme le veut le rituel slam. Ovation également pour la première prestation de Nicole Largen qui a déclamé un texte dont la profondeur a touché le public. Entre temps se sont succédés Abdel Slam aux textes aussi engagés que son tee shirt « Nasyon Matinik », José Laupa s’interrogeant sur le zapping télévisé et Louisy, jeune rappeur conquis par la philosophie Slam. La soixantaine de personnes présentes ont eu matière à réflexion. La distraction était également de mise grâce aux bons mots distillés par les slameurs venus des quatre coins de la Martinique. La Bibliothèque municipale vous donne rendez-vous le 11 avril où Tony Delsham présentera son roman « Paris, il faut que tu saches ». Les rencontres organisées par la Bibliothèque municipale drainent un public composé d’habitués et de nouveaux visages Magazine Le FRANÇOIS aujourd’hui - Numéro 10 ture An bel kannaval ba tout moun ! Magazine Le FRANÇOIS aujourd’hui - Numéro 10