Actu Labo n°85:Actu Labo Master +micro copie 1

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Actu Labo n°85:Actu Labo Master +micro copie 1
LA LETTRE DES INDUSTRIES DE LA SANTÉ ET DE LA BEAUTÉ
Mercredi 18 juillet 2007 - n°85
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Les biotechs tentées par la mutualisation
des compétences
ou plusieurs laboratoires – qui naturellement ne
doivent pas se trouver en situation de concurrence
frontale – peut constituer une ébauche de solution.
Ainsi, selon une étude publiée récemment par le Leem
sur “la mutualisation des compétences dans les PME
de biotechnologie santé”, le nombre d’emplois qui
pourraient être créés en France par une approche
mutualisée serait compris entre 400 et 700, soit 4 à
8 % des effectifs actuels des biotechs santé françaises.
Les entreprises de biotechnologie ne disposent pas Selon leurs dirigeants, un éventuel recours à ces pratoujours des marges de manœuvre financières leur tiques serait avant tout justifié par des “difficultés
de financement à plein temps de compermettant d’employer à plein temps
les ressources humaines qui constiI L S O N T D I T pétences critiques”, mais aussi par
l’inadaptation des “compétences dispotuent pourtant leur levain. Beaucoup
“Les fonctions
nibles chez la sous-traitance”.
d’observateurs pensent que ces diffide responsable
D’après ce responsable d’une biocultés expliquent en partie le faible
des activités cliniques
pharm française, qui a connu les aftaux de 20 % de réussite à l’issue des
ne
peuvent
être
partagées”
fres des premiers pas, “c’est surtout
phases cliniques II, contre 37 % pour
les biotechs des autres pays européens
Renaud Nalin, dans les quelques mois qui succèdent
président de Libragen à la création de l’entreprise que l’apet aux Etats-Unis.
port de ressources mutualisées pourDans ce contexte, l’opportunité de
mutualiser des compétences spécifiques entre un rait s’avérer décisif, y compris au plus haut niveau”.
Les biotechs santé peinent souvent à financer en
early stage les ressources humaines qui leur font
défaut. Une étude récente publiée par le Leem
démontre que les dirigeants des biotechs gagneraient à recourir à des formules de mutualisation
des compétences. Des freins culturels et juridiques
empêchent toutefois la généralisation de ces pratiques.
Le prochain numéro d’Actu Labo sera daté du mercredi 29 août 2007
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Advanced Medical Optics . . . . . . . .3
Alliance Healthcare . . . . . . . . . . . . .8
Alnylam . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2
AstraZeneca . . . . . . . . . . . . . . . . .3
Avanir Pharmaceuticals . . . . . . . . . .4
Avogadro . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6
Azur Pharma . . . . . . . . . . . . . . . . . .4
Bausch & Lomb . . . . . . . . . . . . . . .3
BioAlliance . . . . . . . . . . . . . . . . . .5
Biogaran . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8
Bioluz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3
Bosch Group . . . . . . . . . . . . . . . . .8
Cardinal Health . . . . . . . . . . . . . . . .6
Ceva Santé Animale . . . . . . . . . . . .8
Chiron . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3
Cytos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3
Dishman Pharma. & Chemicals . . .3
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Dong Wha Pharmaceutical . . . . . . .5
DSM Nutritial Product . . . . . . . . . . .3
Elaiapharm . . . . . . . . . . . . . . . . . .4
Fresenius ProServe . . . . . . . . . . . . .8
Genentech . . . . . . . . . . . . . . . . . .6
Genzyme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5
GSK . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4 , 6
Icagen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5
Intercell . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3
JDS Pharmaceuticals . . . . . . . . . . .3
Johnson & Johnson . . . . . . . . . . . .5
Laboratoires Expanscience . . . . . .4
Libragen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1
Mc Neil Consumer & Spe. . . . . . . . .5
Méditerranée Pharma Industrie . . . .4
Merial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6
Norgine Pharma . . . . . . . . . . . . . . .4
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Northwest Biotherapeutics . . . . . . .3
Novartis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3
Novavax . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6
Noven Pharmaceuticals . . . . . . . . . .3
Ouest-Développement . . . . . . . . . . .7
Par Pharmaceutical . . . . . . . . . . . . .5
Paratek Pharmaceutics . . . . . . . . . .2
Pentapharm . . . . . . . . . . . . . . . . .3
Peregrine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6
Phoenix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7
Porsolt & Partners . . . . . . . . . . . . .7
Procter & Gamble . . . . . . . . . . . . . .5
Ranbaxy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8
Ratiopharm . . . . . . . . . . . . . . . . . .8
Roche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2
SangamoBioSciences . . . . . . . . . . .6
Sanofi-Aventis . . . . . . . . . . . . . .4 , 6
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Schoeller-Bleckmann Med. . . . . . . .8
Servier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5
Sigma-Aldrich . . . . . . . . . . . . . . . . .6
Silence Therapeutics . . . . . . . . . . . .3
Solvay Pharmaceuticals . . . . . . . . . .3
Spepharm . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6
SPi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4
Technoflex . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3
Tercica . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6
Vaxon Biotech . . . . . . . . . . . . . . . .6
Ventana . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3
Vetbrands . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8
VGX Pharmaceuticals . . . . . . . . . . .5
Vivalis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6
Warburg Pincus . . . . . . . . . . . . . . . .3
Warner Chilcott Company . . . . . . . .2
Wyeth . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6
L’abonné, l’acheteur et l’utilisateur d’une publication ou d’un article sur support papier ou numérique, n’acquièrent qu’un droit d’usage (lecture par une ou plusieurs personnes, archivage à usage personnel et privé). Aucun droit de reproduction, sous quelque forme que ce soit (photocopie, scanner, copie numérique), n’est inclus dans l’acquisition de la publication ou de l’article, si ce n’est celui d’une copie unique destinée à un usage strictement personnel. Toute autre utilisation est donc soumise à accord préalable de l’éditeur. Toute utilisation non autorisée constitue une contrefaçon, délit pénalement sanctionné (jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 1 million d’euros d’amende).
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L’étude, qui a recensé les compétences critiques
faisant souvent défaut, met ainsi l’accent sur des profils de type business developper aux stades de prototypage et de proof of concept in vitro, ainsi que ceux,
aux stades plus avancés, de responsable de la qualité
ou responsable des affaires réglementaires, chef de
projet clinique, pharmacien responsable, chargé de
veille scientifique et responsable de la communication scientifique.
Pour certains projets menés par des scientifiques totalement dépourvus de culture managériale, le recours
au coaching ou à un CEO “intérimaire” (souvent un
cadre dirigeant en pré-retraite) peut être recommandé.
En fonction de la stratégie de l’entreprise et de ses
besoins, les biotechs pourront embaucher en mode
partagé des cadres chevronnés ou des juniors, susceptibles d’ailleurs d’être titularisés à posteriori.
“Je ne pense pas que les compétences critiques
touchant au cœur de métier d’une biotech puissent être partagées. Elles doivent être soit totalement
internalisées, soit totalement externalisées” indique
Renaud Nalin, le président de Libragen (développement de bioprocédés innovants), “notamment celles relatives aux études cliniques et pré-cliniques”.
En revanche, “la plupart des fonctions support
peuvent être aisément mutualisées”.
Reste que l’appétence embryonnaire des entrepreneurs pour ce type de démarche se heurte encore à
d’importants obstacles : les différentes solutions juridiques (multi-salariat, portage salarial, groupement
d’employeurs, contrat de travail intermittent, coopérative d’emploi) répondent en effet très imparfaitement aux besoins de flexibilité, de souplesse et de
sécurité des entreprises de biotechnologie. Les
solutions de type entreprise individuelle ou EURL
sont naturellement les mieux adaptées mais elles
reportent le risque sur le collaborateur. D’où leur faible acceptation.
D’ailleurs, dans leur grande majorité, les dirigeants
des biotechs n’ont qu’une connaissance parcellaire
de ces activités et ne les utilisent que de “manière
opportuniste et ponctuelle sans avoir validé la démarche”. En revanche, lorsque ces expériences sont
menées de façon proactive par des collectivités locales ou les structures gérant des pôles territoriaux
de compétences, les dirigeants se sentent sécurisés
et profitent “d’une meilleure visibilité sur ces dispositifs”. Cependant, la mutualisation des compétences ne peut être mise en place qu’au prix d’une
véritable révolution managériale.
“La remise en cause du lien classique de subordination du salarié à l’égard de l’employeur n’est
pas toujours facile à accepter par ce dernier” souligne ainsi ce consultant en ressources humaines. Le
simple partage du temps de travail constitue souvent
un casse-tête.
Enfin, et ce n’est pas le moindre des freins à la diffusion de ces pratiques, la gestion de la confidentialité, toujours ultra-sensible dans cet univers,
n’incite pas les dirigeants de biotechs à retenir spontanément des profils mutualisés. “Le risque zéro
n’existe pas” conviennent les rapporteurs de l’étude,
“toutefois, il existe des moyens pour réduire à minima
ce risque, notamment en adoptant une véritable
charte déontologique et en choisissant des profils
d’employeurs complémentaires. In fine, il n’y a pas
davantage de risque de perte de confidentialité qu’avec un salarié lambda…”.
Jean-Christophe Savattier
◆
En Bref
Stratégie
■ Pharma. Monde
■ Pharma. Europe
Warner Chilcott Company et le laboratoire
US Paratek Pharmaceutics viennent de s’associer dans un programme de développement
et de commercialisation
d’antibiotiques (tétracyclines) à faible spectre
indiqués dans le traitement de l’acné et du
rosacea.
Roche signe un deal
de 1 Md$ avec Alnylam
2
nes thérapeutiques : l’oncologie, les
désordres respiratoires, les troubles
métaboliques et certaines affections
spécifiques du foie : autant de platesformes de développement couvertes
par des licences et brevets qui vont être
acquises par Roche.
Le deal prévoit aussi un programme de
drug discovery dans le domaine des
RNAi qui va se traduire notamment
par le rachat d’une unité de recherche
d’Alnylam basée à Kulmbach, en Allemagne, où sont employés une trentaine
de collaborateurs. Le site deviendra le
Le groupe suisse Roche multiplie les
initiatives. La direction vient ainsi d’annoncer qu’elle venait de signer une
alliance majeure avec l’américain Alnylam Pharmaceuticals estimée à plus de
1 Md$. Cette somme comprend le versement de royalties mais exclut les
commissions sur les ventes des produits futurs développés. Cette alliance
non exclusive comprend quatre domaiACTULABO
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centre d’excellence du groupe suisse
dans le domaine des RNAi. Selon toute
vraisemblance, Novartis devrait conserver sa participation de 20 % dans Alnylam. En revanche, le laboratoire US
Ventana, spécialiste du diagnostic, a
rejeté et compte résister “vigoureusement” à l’offre de rachat d’un montant
de 3 Mds$ émise par Roche. Ce dernier a déclaré “que cette offre était définitive et parfaitement équitable”.
■ Immunothérapie
Novartis poursuit son
offensive dans les vaccins
En signant récemment un deal de
270 M € avec la biotech allemande
Intercell et en poussant sa participation au capital de 6,1 % à 16,2 %,
Novartis montre son intérêt croissant pour le marché du vaccin devenu
patent avec le rachat de l’américain
Chiron, intervenu il y a quelques mois.
Cet accord va lui permettre d’accéder à une dizaine de projets de vaccins
en gestation et aux plates-formes propriétaires de développement d’Intercell dans le domaine de la grippe et des
anti-infectieux.
Par ailleurs, rappelons que le troisième
laboratoire pharmaceutique mondial
s’est aussi signalé sur ce segment en
rachetant en début d’année à la biotech Cytos les droits sur un vaccin
expérimental anti-tabagique. Aujourd’hui, cette activité vaccins ne constitue que 3 % du CA consolidé du
groupe (37 Mds$) mais ce dernier mise
beaucoup sur une activité qui réalise
une marge opérationnelle de plus de
30 % supérieure à celle de la branche pharma.
■ Façonnage
Technoflex sur le point
de s’emparer Bioluz
Evoqué dans nos colonnes le mois dernier (cf. AL n° 83), le rachat par Technoflex de son voisin le façonnier
basque Bioluz, spécialisé dans les solutions injectables destinées à la transfusion sanguine, serait imminent. Bio-
luz (environ 8 M€ de CA, résultat net
de 0,5 M€) serait en effet repris par
le laboratoire dirigé par Jean-Jacques
Chappaz pour un montant estimé à
6 M€. L’acquisition permettrait à Technoflex de se doter de capacités de remplissage et de se positionner aux yeux
de ses clients comme un véritable
acteur full services.
Technoflex a réalisé un CA 2006 de
26,5 M€, en baisse de 7,5 % par rapport
à l’exercice précédent. En cas de finalisation de l’accord, la direction a déjà programmé un investissement chez
Bioluz d’au moins 2 M€ qui viendraient
s’ajouter à l’enveloppe de 1,9 M€ programmée chez Technoflex.
■ Thérapie génique
AstraZeneca s’allie avec
Silence Therapeutics
AstraZeneca vient d’annoncer qu’il
allait acquérir les droits d’une technologie très innovante d’inhibition d’expression de gènes développée par la
biotech Silence Therapeutics qui est
implantée à Londres et à Berlin. Le
deal pourrait représenter un montant de royalties supérieur à 402,4 M$.
Le programme, qui va s’étaler sur
une durée de trois ans, vise à développer des protéines fondées sur la
technologie siRNA de Silence Therapeutics notamment dans le domaine
des affections respiratoires. L’accord
prévoit aussi une prise de participation
de 10,1 M$ d’AstraZeneca au capital
de la biotech qui ne lui octroiera toutefois qu’environ 3 % des droits de vote.
■ Ophtalmologie
Advanced Medical Optics
en piste pour la reprise
de Bausch & Lomb
Alors que l’on s’acheminait vers une
reprise du spécialiste mondial des produits d’ophtalmologie Bausch & Lomb
par le fonds Warburg Pincus dans le
cadre d’une opération de LBO (cf.
AL n°82), le laboratoire Advanced
Medical Optics (AMO) crée la surprise
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Mercredi 18 juillet 2007
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n°85
En Bref
■ Pharma. Monde
L’américain Noven Pharmaceuticals, basé en Floride et spécialisé dans le
développement de patchs
transdermiques, vient
d’acquérir pour 135 M$,
dont 125 M$ en cash, le
laboratoire JDS Pharmaceuticals qui développe
des traitements pour le
SNC et la psychiatrie.
■ Chimie pharma.
DSM Nutritial Product,
une filiale du groupe
DSM, vient de racheter le
suisse Pentapharm (environ 50 M$ de CA), un
laboratoire spécialisé
dans la fabrication de
principes actifs et d’ingrédients pour la cosmétique et la pharmacie
(pathologies de la coagulation sanguine)
■ Chimie pharma.
L’indien Dishman Pharmaceuticals & Chemicals
va se porter acquéreur
d’activités de chimie fine,
et notamment de fabrication de vitamines,
auprès de Solvay Pharmaceuticals. Dans le
cadre de ce deal, l’usine
Solvay de Veenendaal
serait cédée à Dishman
Pharmaceuticals.
■ Autorisations UE
L’américain Northwest
Biotherapeutics vient d’être autorisé par les autorités sanitaires suisses
à commercialiser dans ce
pays le premier vaccin
thérapeutique indiqué
dans le traitement des
tumeurs du cerveau. Le
lancement est prévu pour
le troisième trimestre
2007.
3
En Bref
■ Autorisations UE
GSK vient d’être autorisé à commercialiser en
Europe le Seretide, un
produit contre l’asthme
dans des indications d’obstruction pulmonaire. Ce
traitement est, avec un
CA de 3,3 Md£, le produit
vedette de GSK.
■ Autorisations UE
La FDA vient d’autoriser
la commercialisation
aux Etats-Unis de l’Exelon Patch destiné à traiter la maladie d’Alzheimer. Le produit fait aussi
l’objet d’une demande
d’autorisation pour le
marché européen.
■ Autorisations Asie
Sanofi-Aventis vient d’annoncer avoir obtenu une
“revue prioritaire” au
Japon pour une nouvelle
indication de son antithrombotique, le Plavix,
dans le traitement du syndrome coronarien aigu.
■ SNC
Azur Pharma vient d’acquérir auprès d’Avanir
Pharmaceuticals les
droits mondiaux du
FaZaClo, un traitement
des troubles psychotiques
et de la schizophrénie. Le
FaZaClo a été approuvé
par la FDA et lancé en
2004 sur le marché US.
■ Façonnage
Le groupe pharmaceutique SPi, basé aux Philippines, qui développe
une importante activité de
sous-traitance, envisage
d’acquérir des unités
pharmaceutiques en Inde.
Le groupe a provisionné
50 M$ à cet effet.
4
en rendant publique une offre de rachat
de 4,23 Mds$, supérieure de 15 % à
la proposition de Warburg Pincus (environ 3,67 Mds$). L’accord signé avec
ce dernier prévoyait, il est vrai, une
période de 50 jours pendant laquelle
le management de Bausch & Lomb
était autorisé à solliciter d’autres offres de reprise. Principalement installé
en Californie, AMO emploie environ
4 200 collaborateurs dans le monde.
Sites industriels
■ Façonnage
■ Pharma. France
Repris par MPI,
Elaiapharm réinvestit
Les Laboratoires
Expanscience continuent
d'investir à Epernon
Le façonnier niçois Elaiapharm (environ 11 M € de CA à fin mars 2007,
126 salariés) vient de sortir du plan de
continuation auquel le laboratoire
devait se conformer depuis sa mise en
redressement judiciaire en 2001. Dans
la foulée, et comme nous l’avions dévoilé (cf. AL n° 75), le fonds d’investissement Méditerranée Pharma Industrie (MPI), récemment créé et dirigé
par Joël Sandhal, a racheté 80 % du
capital, notamment auprès des actionnaires “historiques” du sous-traitant.
Roger Tedeschi reste propriétaire, à l’issue de l’opération, de 20 % des actions
et conserve son mandat de pdg.
Le nouvel actionnaire de référence a
d’ores et déjà recapitalisé l’entreprise
à hauteur de 2 M€ et décidé d’investir.
Jean-Philippe Néron, directeur commercial, nous confirme que le laboratoire va consacrer une enveloppe, au
montant encore indéterminé, au doublement de la capacité de lyophilisation aujourd’hui saturée. Rappelons
qu’Elaiapharm remplit environ 5 à
6 millions d’injectables par an. La capacité de production de formes sèches
(notamment comprimés et gélules) s’établit à 1,5 milliard d’unités et se trouve
aujourd’hui employée à “environ
60 %” affirme Jean-Philippe Néron.
La croissance future du laboratoire
devrait s’effectuer dans les stériles et à
l’export, où le façonnier a emporté d’importants contrats notamment au
Moyen-Orient et en Europe du Nord.
Sur l’exercice 2007-2008, la direction
prévoit un CA de 14 M€ et un résultat
net positif.
ACTULABO
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Mercredi 18 juillet 2007
Les laboratoires Expanscience, spécialisés dans la fabrication de produits
cosmétiques (dermatologie et dermocosmétique) et pharmaceutiques pour
la dermatologie, le dentaire et la rhumatologie, continuent le développement de leur unité de production basée
à Epernon, près de Chartres (28). La
direction industrielle nous confirme
qu'outre un budget annuel moyen d'investissement de l'ordre de 4 M€ , près
de 17 M€ vont être consacrés sur les
trois prochaines années à l’accroissement des capacités de fabrication de
principes actifs qui constitue l’une des
activités de ce site de 40 000 m2.
Le projet, qui doit notamment se traduire par la construction d’un bâtiment
et par l’acquisition d’équipements de
production, sera réalisé avec la participation d’une assistance à maîtrise
d’ouvrage spécifiquement dédiée aux
aspects HQE (haute qualité environnementale). L’usine d’Epernon produit,
outre ces API, des liquides et des
pâteux pour la partie cosmétique et des
gélules pour la partie pharmaceutique.
■ Façonnage
Norgine Pharma
vise les marchés
de la sous-traitance
A Dreux (28), l’usine du groupe Norgine Pharma (environ 180 collaborateurs dont 160 en CDI, 17 millions d’unités produites en 2007) devrait
prochainement dédier une partie de
ses capacités à des activités de sous●
n°85
traitance, nous indique Christophe
Carissimo, qui a succédé depuis le 1er
juin à Marc Ivacheff à la direction de
cet établissement de 15 000 m2.
L’usine, totalement rénovée en 2004,
est spécialisée dans trois grands types
de formes : les liquides en applications
buvables ou externes, les pâteux et
les granulés en sachets. Tourné essentiellement vers la gastro-entérologie
(laxatif Normacol) et les bains de bouche (Pyralvex), Norgine Pharma enregistre une croissance moyenne de ces
volumes d’environ 10 % par an.
■ Pharma. Europe
Servier aura investi
40 M€ à Sophyno
Les laboratoires Servier viennent
d’inaugurer leur premier site industriel
en Russie, à Sophyno dans la région
de Moscou. L’usine, qui aura nécessité
un investissement de 40 M€, devrait
atteindre, après les étapes de production de lots pilotes, une capacité de
60 millions de boîtes par an. Elle
emploiera alors environ 180 collaborateurs.
Rappelons que les laboratoires Servier
figurent au premier rang en Russie des
laboratoires à princeps avec une part
de marché de 5,72 % et un CA d’environ 244 M€. Sur les 12 derniers mois,
la croissance du marché russe (envi-
ron 5,6 Mds$) s’est élevée à 37 %.
En 2006, la croissance de Servier sur
ce marché a dépassé les 65 %.
■ Pharma. Monde
VGX Pharmaceuticals
veut investir 200 M$
en Corée du Sud
La biopharm US VGX Pharmaceuticals vient d’annoncer son intention d’établir en Corée du Sud son quartier
général pour ses activités dans le sudest asiatique. Le programme va se
traduire par un investissement de
200 M$ à Osong, situé à 160 km au
sud de Seoul, dans la construction
d’une unité qui accueillera des activités de recherche et de production.
VGX Pharmaceuticals, installée principalement à Philadelphie (Mass.),
développe une gamme de médicaments
à petites molécules, potentiellement
indiqués dans le traitement du sida
et de l’hépatite C. Le pipe de VGX
Pharmaceuticals comprend notamment
le Pictovir, un médicament oral en
phase II (HIV), le VGX-410 C, indiqué dans le traitement de l’hépatite C,
également en phase II, et le VGX-1027,
un anti-inflammatoire indiqué dans le
traitement de l’arthrite et du diabète
de type II.
Biotechs & Biopharms
■ Anti-infectieux
BioAlliance signe
un deal avantageux
avec Par Pharmaceutical
La biopharm parisienne BioAlliance
Pharma vient de céder au laboratoire
US Par Pharmaceutical la licence pour
le marché nord-américain de son produit vedette, le Loramyc, un traitement
de la candidose oropharyngée des
patients immunodéprimés. Le deal,
jugé plus avantageux que prévu par les
analystes, prévoit le versement à la
signature de 15 M$ en cash, suivi d’un
versement de 30 M$ lors de l’approbation du produit, ainsi qu’une rémunération de 30 M$ programmée sur
4 à 5 ans. A ces conditions “s’ajoute
un taux de commission sur les ventes tout à fait significatif” se réjouit
Dominique Constantini, présidente du
directoire de BioAlliance Pharma (68
collaborateurs).
Le Loramyc, qui se situe aujourd’hui
en phase III aux Etats-Unis, devrait
y être commercialisé en 2009. Détenteur d’une AMM depuis octobre 2006,
il sera lancé en France, selon toute vraisemblance, d’ici à la fin de l’année 2007.
ACTULABO
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Mercredi 18 juillet 2007
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n°85
En Bref
■ Clinique
En marge de l’inauguration de son unité russe
de Sophyno (voir rubrique Sites industriels),
Servier réfléchirait à la
création d’un centre de
pharmacologie clinique
à Moscou. Le 2 e laboratoire français y serait
incité par le dynamisme
du marché local (+ 24 %
en 2006).
■ Clinique
L’essai clinique récent et
très attendu mené par
Genzyme sur l’efficacité
du Hylastan, un traitement des douleurs provoquées par l’arthrite,
n’aurait pas montré de
gain spécifique par rapport au traitement de ces
douleurs par un stéroïde
classique.
■ Clinique
Mc Neil Consumer & Specialty Pharmaceuticals,
une division de Johnson & Johnson, cesse le
programme de développement d’un traitement
contre l’anémie (sickle
cell) initié avec la biopharm Icagen en raison
d’essais décevants enregistrés en phase III.
■ Licence
Le coréen Dong Wha
Pharmaceutical vient de
céder à Procter & Gamble les droits d’un traitement (DW1350) appartenant à une nouvelle
classe de molécules indiquées dans le traitement
de l’ostéoporose. Le deal,
excluant le versement de
royalties, pourrait s’élever à 511 M$.
5
En Bref
■ Licence
Tercica a reçu 53 M$ de
royalties de Genentech
dans le cadre d’un accord
de développement et de
fabrication de produits
associant les facteurs de
croissance (insulin-like)
de Tercica et les hormones
recombinantes humaines
de Genentech.
■ Licence
La biopharm californienne Peregrine, spécialisée dans les traitements du cancer et de
l’hépatite C, vient d’acquérir la licence exclusive d’une nouvelle technologie de développement d’un anti-angiogénèse auprès du M.D
Anderson Cancer Center
de l’université du Texas.
■ Vaccins
Le spécialiste du vaccin Novavax a acquis
auprès de Wyeth les
droits d’une technologie fondée sur l’imitation
des virus (virus-like-particle) destinée à être utilisée dans la conception
et la fabrication de vaccins pour l’homme. D’ici
à 2008, le montant total
des royalties devrait s’élever à 5 M$.
■ Thérapie génique
Les biopharms US
Sigma-Aldrich et SangamoBioSciences s’allient
dans un programme de
développement d’agents
permettant de modifier
la structure de gènes
d’intérêt. Ce programme
est fondé sur l’exploitation de la technologie
propriétaire ZEP de Sangamo.
6
à l’un des produits phares de la biotech. Les cliniciens rédacteurs indiquent en effet que le Vx 001n, un
traitement du cancer du poumon non
à petites cellules, développe chez le
patient traité à un stade avancé (3b4)
une réponse immunitaire qui améliore
sa survie. Vaxon Biotech (6 collaborateurs) dispose dans le pipe d’un autre
produit en phase I/II et de six autres
produits en discovery.
En Europe, où la commercialisation
est espérée pour 2008, le produit sera
vendu par une JV créée avec le laboratoire de spécialités Spepharm. Ce
deal spécifique pourrait générer près
de 29 M€ de revenus. Notons que le
Loramyc sera fabriqué en Allemagne
par une unité de Cardinal Health.
BioAlliance compte aujourd’hui deux
autres produits en phase III : le premier, utilisant la même technologie de
patch adhésif, traite l’herpès des
patients immunodéprimés ; le second,
fondé sur les nanotechnologies, est
potentiellement indiqué dans le traitement du cancer du foie.
■ Vaccins
Vivalis s’intéresse
au marché des anticorps
monoclonaux
■ Oncologie
Le nantais Vivalis veut adresser le marché des anticorps monoclonaux thérapeutiques notamment le segment des
anticancéreux. Le laboratoire de
Franck Grimaud, qui a développé une
plate-forme de bioproduction de cellules souches embryonnaires destinées
à la fabrication de vaccins, devrait
signer en 2009 un premier accord de
licence avec un industriel de la pharma
ou des biotechs avec lesquels des
contrats de recherche viennent d’être
signés. La direction devrait lever le
voile sur ces projets dans les prochaines semaines. Aujourd’hui, le portefeuille clients de Vivalis est composé à
80 % de majors de l’industrie du vaccin (Sanofi Pasteur, GSK, Merial) et
à 20 % de biotechs.
Vaxon Biotech veut lever
plus de 10 M€
Installé sur le Génopole d’Evry (91),
le laboratoire Vaxon Biotech, spécialisé dans le développement d’anticancéreux fondés sur l’immunothérapie, “devrait réaliser une augmentation de capital comprise entre
10 et 12 M€ d’ici à la fin de l’année”
nous indique le CEO Philippe Berthon.
Vaxon Biotech s’appuyait jusqu’alors
sur environ 6 M€ de réserves constituées à partir de concours publics et
de seed money.
La démarche de Vaxon Biotech vient
d’être saluée par un article du fameux
Journal of Clinical Oncology consacré
Clinique & Pré-clinique
■ CRO
de 3 300 m2, va construire en plusieurs
tranches près de 1 000 m2 de laboratoires. Avogadro vient dernièrement
de consacrer 800 000 € à des aménagements et à l’acquisition de nouveaux
matériels. Selon la direction, le laboratoire devrait réaliser en 2007 un
CA de 9 M€ et maintenir une croissance annuelle d’environ 15 %. Avogadro emploie aujourd’hui 105 salariés et table sur un courant d’embauches d’une douzaine de collaborateurs en 2007.
Avogadro investit dans
de nouvelles capacités
Installée à Fontenille, près de Toulouse
(31), la CRO Avogadro (environ 8 M€
de CA en 2006, en croissance de
30 %) est sur le point d’engager un
important programme de développement. Spécialisée notamment dans la
bioanalyse pré-clinique, la pharmacocinétique, l’étude du métabolisme et
le contrôle qualité, le laboratoire, qui
dispose aujourd’hui d’une plate-forme
ACTULABO
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Mercredi 18 juillet 2007
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n°85
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Porsolt & Partners à l’aube de nouveaux projets
Basée au Genest-St-Isle, près de Laval (53), la
CRO Porsolt & Partners devrait enregistrer
une croissance annuelle moyenne d’au moins
10 %. Ces prévisions amènent la direction à
investir prochainement plus de 8 M € dans la
construction d’une nouvelle plate-forme d’essais pré-cliniques de 6 000 m2. Elle sera opérationnelle au début de l’année 2009.
Née du rachat par Roger Porsolt en décembre 1999
de l’activité française de la CRO canadienne Phoenix, Porsolt & Partners “fait aujourd’hui partie des
sociétés européennes leaders dans son domaine”
explique son président. “Dans certaines spécialités
pharmacologiques, nous avons même atteint une
dimension mondiale”.
Le laboratoire, qui réalise des études pré-cliniques
d’efficacité (249 par an) et de sécurité (204 par an),
s’est forgé une réputation d’excellence dans le
domaine du système nerveux central (SNC) –
spécialité scientifique du fondateur… –, mais a rapidement gagné ses lettres de noblesse dans d’autres segments, notamment le cardio-vasculaire,
les affections respiratoires et la pharmacodépendance.
Employant aujourd’hui 66 collaborateurs, dont
53 sur son site historique du Genest-St-Isle (53),
la CRO (8 M€ de CA en 2006) “devrait réaliser
sur les trois prochaines années une croissance
moyenne annuelle d’au moins 10 %” assure Roger
Porsolt. Une prévision “conservatrice” qui conduit
la direction à mettre sur le métier des projets
d’extension. “Nous avions initialement prévu d’agrandir in situ nos bâtiments actuels (environ
2 500 m 2) mais le passage programmé à proximité de la future ligne ferroviaire à grande vitesse
(LGV) nous a conduit à revoir notre position”.
Après d’âpres négociations, la direction de la
CRO a choisi de transférer l’activité sur la future ZI
de Glatiné, située sur le territoire de la commune,
où elle engagera début 2008 la construction d’un
laboratoire de 6 000 m2. L’investissement, qui approchera les 8 M€, sera – très – partiellement pris en
charge par Réseau Ferré de France (RFF). “Cette
plate-forme, prévue pour être opérationnelle dès
le début de l’année 2009, va nous permettre de recruter de nouveaux talents” indique Roger Porsolt. Le
plan d’affaires prévoit, en effet, le recrutement à
moyen terme d’une vingtaine de collaborateurs
de haut niveau.
Les nouveaux talents devraient être séduits par la
politique sociale engagée par la société dès sa création. Non content d’associer très directement les
cadres dirigeants au pilotage puisque ceux-ci détiennent 36 % des actions depuis le LMBO de 2003,
Roger Porsolt se distingue aussi par une généreuse politique de redistribution des bénéfices : plus
de 22,5 % du résultat net avant impôts est ainsi
reversé au personnel sous forme de primes et de
participations diverses. “Ce qui naturellement
participe au faible turn-over de notre personnel” se
réjouit le dirigeant.
Porsolt & Partners, qui réalise déjà plus de 85 % de
sa facturation hors France, nourrit de solides ambitions à l’international. Mais pas question pour l’heure
d’envisager de développer une plate-forme à l’étranger. “Tout simplement parce que nous souhaitons conserver le contrôle de la qualité de nos
prestations” analyse Roger Porsolt. Pour les marchés du sud-est asiatique, l’entreprise s’appuie sur
un accord signé avec un laboratoire singapourien, “qui pourra le moment venu déboucher sur
une opération capitalistique”.
PORSOLT & PARTNERS : LES POINTS-CLÉS
• Siège social et plate-forme d’études pré-cliniques : Le Genest-St-Isle (53).
• CA et effectif : 8 M€ de CA en 2006, 8,5 M€ prévus en 2006, 66 collaborateurs, dont 53 en Mayenne.
• Les prestations : études pré-cliniques d’efficacité et de sécurité sur la cellule, les organes isolés et l’animal.
• Le portefeuille client : près de 100 clients, dont 11 sont classés dans les 20 premiers laboratoires
pharmaceutiques et 73 biotechs et biopharms.
• Les principaux actionnaires : Roger Porsolt (55 %), les cadres dirigeants (36 %), complété par OuestDéveloppement (9 %).
• Les dirigeants : Roger Porsolt, président, Pierre Lacroix, vice-président.
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En Bref
■ Santé animale
Le laboratoire pharmaceutique français Ceva
Santé Animale a déboursé
plus de 100 M$, soit environ trois fois le CA annuel
de la cible, pour l’acquisition du fabricant brésilien de médicaments et de
vaccins vétérinaires Vetbrands.
■ Carnet
Process
■ Ingénierie
industriels pharmaceutiques). Pharmatec (30 M€ de CA) a développé une
expertise réputée dans le management
des process stériles pour l’industrie
pharma et les entreprises de biotechnologie. L’entreprise est principalement
installée à Dresde et exploite aussi une
filiale, Schoeller-Bleckmann Medizintechnik, à Vienne en Autriche, qui
entre dans le périmètre de la cession.
Bosch Group s’empare
de Pharmatec
Bosch Group, un fournisseur de biens
et services dans le domaine de l’automobile, de la construction et des
biens de consommation, vient de
racheter à Fresenius ProServe la société
Pharmatec (aménagement de sites
Juridique & Réglementaire
Pascal Brière, le président
de Biogaran, vient d’être
élu président du Gemme
qui regroupe en France les
génériqueurs. Hubert Olivier, pdg de Ratiopharm,
et Anne Bailly, présidente
de Ranbaxy, ont été élus
vice-présidents.
■ Carnet
François Nicol est nommé directeur des affaires
financières d’Alliance
Healthcare France. Il succède à Olivier Féray,
promu directeur financier Wholesale d’Alliance
Healthcare Europe et
nommé au comité exécutif.
■ Dépenses de santé
en année pleine) et les professionnels de santé (47 M€, 190 M€ en année
pleine) verseront leur écot à ce plan
d’urgence, les industriels, comme ils
s’en doutaient (cf. AL n°83), ne sont
pas oubliés : leur quote-part devrait s’élever à 55 M€ pour cette année via une
baisse ciblée du prix des dispositifs
médicaux (15 M € , 50 M € en année
pleine) et une nouvelle baisse du prix
des médicaments parmi les plus
coûteux (40 M € , 160 M € en année
pleine).
Le Medef s’est inquiété “des conséquences des mesures d’économie sur
le médicament qui a contribué le plus
fortement à la réduction des déficits
depuis 2004 et dont l’effort de recherche risque d’être affecté”.
Le plan d’économie
de la SS n’épargne pas
le médicament
“Insuffisant”, “peu crédible”, “bâti dans
l’urgence” : le plan de redressement des
comptes de la SS – le dérapage par rapport à l’objectif fixé sur 2007 devrait
s’élever à 2 Mds€ – annoncé à la hâte
par le gouvernement n’a pas apaisé l’inquiétude des observateurs qui assimilent les mesures prévues à un énième
replâtrage.
Le dispositif annoncé prévoit 417 M€
d’économie (1,22 Md€ en année pleine)
en reprenant l’essentiel du plan –
controversé – échafaudé par la CNAM.
Si les assurés sociaux (130 M€, 350 M€
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