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Projet d’Aménagement et de Développement Durable
RAPPEL DES OBJECTIFS DU PADD
Le projet urbain défini par la municipalité de Cahors a pour but d’améliorer la vie des
habitants sur ce territoire et de développer son attractivité par la recherche de solutions
visant :
-
la
le
le
la
préservation et la valorisation du cadre de vie des cadurciens ;
confortement du développement économique ;
renforcement de l’offre en logements;
meilleure maîtrise des déplacements sur le territoire.
Pour être considéré comme durable, le développement d’un territoire doit être associé à
son développement économique et social et ceci dans le respect de l’environnement et
des paysages.
Le PADD est le projet urbain qui cherche à conforter un cadre de vie de qualité, l’offre
d’emplois et de logements et à améliorer les déplacements au quotidien.
Cahors, de par son statut de ville Préfecture est au cœur d’une agglomération d’environ
38 000 habitants. Elle assume un rôle central et moteur pour ses territoires voisins avec
lesquels elle coordonne déjà une politique en matière de développement économique,
d’aménagement du territoire et de transport. Ainsi, concentre-t-elle l’essentiel des
services, commerces, équipements publics, avec notamment, les structures liées à
l’enseignement.
La ville détient des potentiels qu’elle doit développer en recherchant des
complémentarités et équilibres avec ses territoires limitrophes. Le renforcement de la
centralité de Cahors en tant que ville
Préfecture est indispensable car elle est garante du dynamisme des territoires
environnants.
Ce Projet d’Aménagement et de Développement Durable du P.L.U. de la commune de
Cahors envisage un développement urbain sur cinq entités :
- trois quartiers péri-urbains que sont Lagravette, Lamothe Nord et Begoux-Payrat ;
- deux quartiers situés sur les plateaux : Lacapelle et Larozière.
Les échanges qui ont été organisés sur le P.L.U., en début d’année 2009, ont fait évoluer
le projet de Lagravette bâti sur l’idée de conforter la vocation d’habitat et économique de
ce quartier. Sa dimension commerciale, par un aménagement d’une zone commerciale
autour de l’axe RD8 Cahors-Pradines, a été priorisé. Ceci s’explique par la prise en
considération des arguments des habitants et le positionnement de ce quartier en entrée
d’agglomération et en continuité avec la zone commerciale de la Plaine de Labéraudie. Sa
vocation d’habitat ne pourra être renforcée que lorsque le niveau des infrastructures sera
suffisant.
Le quartier de Larozière est davantage envisagé avec un développement modéré en
rapport avec le niveau d’équipement existant de manière à structurer son urbanisation.
Plan Local d’urbanisme – Commune de Cahors
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AXE N°1 : DEFENDRE ET VALORISER LE CADRE DE VIE DES CADURCIENS
La qualité du cadre de vie est l’atout de ce territoire et contribue à son développement.
L’identité de Cahors est basée sur son histoire, sa richesse patrimoniale, le vin, sa
traversée par la rivière Lot,… autant d’éléments qu’il paraît nécessaire d’entretenir et de
valoriser.
Le futur P.L.U. de Cahors doit veiller à la recherche d’une urbanisation raisonnée qui
prenne en considération les atouts patrimoniaux bâtis et naturels de ce territoire.
Aussi, la commune a la volonté de préserver et de valoriser les paysages et
l’environnement de cette ville en évitant de reproduire les effets des réglementations
antérieures qui ont pu, parfois, provoquer une certaine dégradation des paysages.
L’objectif est de maîtriser le processus d’urbanisation dans une logique d’optimisation de
l’occupation de l’espace et de l’utilisation des équipements publics existants. Il est
complété par la sauvegarde des espaces naturels existants, élément fondamental de la
qualité de vie et la préservation de l'identité cadurcienne.
Préserver et valoriser la trame verte
Le processus d’étalement de l’urbanisation qui s’est réalisé au grès des opportunités le
long des axes routiers, notamment sur les plateaux est d’autant plus préjudiciable à
l’identité de Cahors lorsqu’il atteint des secteurs aussi sensibles que les crêtes, surtout
celles qui sont directement en co-visibilité avec le centre ville. Il est donc primordial que
les crêtes et les coteaux les plus remarquables soient préservés de toute urbanisation.
D’autres espaces verts intéressants existent sur la commune et il semble nécessaire de
les protéger, ce qui se traduira par une augmentation des espaces boisés classés dans le
P.L.U..
La traversée du territoire par la rivière Lot offre aux cadurciens un espace vert
remarquable pour lequel la mise en valeur doit être poursuivie que ce soit au niveau des
quais ou des berges ? Afin que celui-ci devienne davantage accessible pour les habitants.
Le centre ville de Cahors est marqué par des alignements d’arbres qui valorisent le
paysage urbain de Cahors et il paraît nécessaire de les maintenir.
De nouveaux parcs urbains seront crées comme les Allées Fénelon, Plaine de Labéraudie
et Plaine de Cabessut. Le Mont St Cyr qui est appelé à devenir un espace naturel
sensible, et La Croix Magne seront préservés.
A l’échelle des quartiers, il semble important de maintenir des espaces verts accessibles
à la population pour garantir une cohésion paysagère.
Préserver et valoriser la trame urbaine
Le P.L.U. doit veiller à éviter une certaine banalisation du bâti et des paysages. Il est
important de rechercher la meilleure intégration possible des nouvelles habitations dans
le paysage. Les implantations des bâtiments doivent désormais respecter les formes du
relief et les formes urbaines de manière à ne pas déqualifier l’unité de certains paysages.
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Le P.L.U. apporte une attention aux cœurs de hameaux présentant un caractère
architectural et paysager particulier comme ceux de Larozière, Merle, Les Junies,
Frayssinet, Les Ramonets, Saint-Henri ou St Cirice. En outre, comme le territoire de
Cahors est parsemé de petits vestiges agricoles, viticoles ou cultuels qui, peu à peu,
disparaissent, le P.L.U. pourra permettre, pour le petit patrimoine situé en zone urbaine,
des transformations. Dans les autres zones, les réhabilitations de ces bâtiments
s’inscriront dans le respect de leurs destinations initiales.
Quelques bâtiments agricoles présentant un intérêt architectural ou patrimonial qui ne
sont pas nécessaires à la pérennité d’une exploitation feront l’objet d’une réglementation
spécifique au P.L.U. qui leur permettra de changer de destination pour devenir des
habitations ou bien des hébergements touristiques.
La création de nouveaux quartiers (Bégoux, Lamothe, Entrée Sud) sera le support de
réflexion et de résolution d'une trame urbaine adaptée aux modes de vie actuels et
futurs maîtrise de la consommation d'espace, réflexion HQE, qualité architecturale,
densité habitat, services et commerces…
Certains tissus urbains peuvent être considérés comme des espaces mal structurés
auxquels il est nécessaire d’apporter une meilleure fonctionnalité et image. Le PLU
traduit les intentions de la ville d’amener, suite à des études, une meilleure qualité de
vie, notamment, dans le secteur sauvegardé, dans les secteurs d’entrée de ville et la
partie XIXème. L’amélioration du cadre de vie passe par la réappropriation par les
habitants des espaces publics les plus significatifs. Pour cela, les actions de valorisation
des places et voies que la ville de Cahors a entrepris sont à conforter. Des espaces
emblématiques seront réaménagées à plus ou moins long terme comme, notamment, les
Allées Fénelon, la Place de Gaulle, le parvis de la Sncf, les quais,… En centre ancien, une
mutation profonde des espaces publics en vue d’une valorisation patrimoniale est
engagée à partir des places de la Libération et Rousseau. Viendra ensuite une réflexion
sur le devenir de l’aménagement de la Place Chapou dont l’enjeu est primordial pour
cette partie de ville.
Dans les autres quartiers et hameaux, une attention particulière sera donnée à la qualité
des aménagements des places publiques constituant des lieux de vie importants.
Un effort de traitement des voies sera entrepris par la ville avec une logique
d’aménagement liée à la fonction de ces axes intégrant davantage les déplacements des
piétons et des personnes à mobilité réduites lorsque la structure de la rue le permet.
Assurer la prise en compte de la question des risques naturels
Pour l’heure, seul le risque d’inondation fait l’objet d’un Plan de Prévention des Risques
qui devient une servitude du P.L.U.. Même si les risques de feux de forêt ne font pas
l’objet de P.P.R., la commune a décidé de prendre en compte ce risque dans le P.L.U. en
limitant la constructibilité des secteurs qui cumulent les caractéristiques suivantes : une
localisation en secteur boisé ou à proximité, sur un site enclavé et dépourvu
d’équipement de défense incendie. Aussi, ces secteurs seront frappés, d’une part,
d’inconstructibilité en zone naturelle ou agricole et, d’autre part, de constructibilité
conditionnée par la mise en œuvre de solutions appropriées pour prendre en compte ce
risque dans les zones à urbaniser.
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AXE N°2 : CONFORTER LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DE TOUTE L’AGGLOMERATION
Le développement économique de Cahors semble fragilisé par la concurrence des villes
plus importantes comme Brive ou Montauban. Cahors, ville préfecture, a un rôle
essentiel, notamment, dans le développement du sud du Département du Lot.
Cependant, l’économie de Cahors ne peut plus être basée essentiellement sur ses
activités administratives, de commerces et de services et le PLU doit aider à conforter ce
pôle d’emploi en diversifiant ses secteurs d’activités. Le tourisme présente, par exemple,
un potentiel fort mais qui reste encore à exploiter. La ville de Cahors a donc un rôle
essentiel en matière de planification urbaine dans les dispositions à prendre pour
favoriser l’implantation et le maintien des entreprises.
Aussi, le PLU doit-il chercher à répondre aux besoins en terrains adaptés mais aussi,
accompagner le développement de services (culture, enseignement, santé,
administration), logements et cadre de vie qui incitent les entreprises et salariés à rester
sur le territoire cadurcien. En outre, l’effort est à poursuivre pour rapprocher
l’enseignement et la formation du système économique. Le développement économique
passe donc par le déploiement de partenariat entre les différents acteurs économiques.
Aussi, des structures ont été mises en place pour accompagner les implantations des
entreprises en cohérence avec les stratégies développées sur les territoires voisins.
Atteindre un
économiques
développement
équilibré
et
diversifié
des
activités
La ville cherche à équilibrer le développement des activités commerciales et de services
en menant des actions adaptées aux problématiques commerciales du centre ville et de
la périphérie avec, pour finalité, de renforcer leurs complémentarités. La mise en valeur
du secteur sauvegardé et la valorisation des espaces publics seront porteurs d’un
redéveloppement du commerce de centre ville. En outre, la politique de stationnement
qu’initiera la ville visera à faciliter l’accès aux commerces. En périphérie, le projet de
recomposition urbaine de la zone commerciale située à l’entrée sud et la zone
commerciale Plaine de Labéraudie doivent être complémentaires entre elles mais aussi
avec le développement commercial du centre ville. Les pouvoirs publics doivent
s’impliquer sur ces projets pour veiller au respect de ces équilibres. La commune de
Cahors souhaite, en outre, que les commerces de proximité puissent s’implanter au plus
près des habitants. Aussi, l’implantation d’éventuels commerces de proximité sera
permise par la réglementation du PLU, participant à la volonté de créer de véritables
lieux de vie dans les quartiers. Compte tenu des caractéristiques du site de Cahors, le
développement industriel a davantage vocation à se développer sur le site de « Cahors –
Sud » qui sera aménagé grâce à la nouvelle maîtrise d’ouvrage du Syndicat Mixte qui
regroupera les collectivités territoriales et partenaires institutionnels.
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Les activités artisanales pourront toujours se développer sur l’ensemble du territoire
cadurcien et sur les zones dont c’est la vocation. Ce développement économique doit
s’accompagner d’un effort en matière de formation adaptée aux emplois offerts
localement. La ville envisage d’aider au développement de nouvelles filières et
d’accompagner ces projets par la création de logements destinés à améliorer l’accueil
des jeunes sur la ville.
Accompagner le développement touristique et culturel
Cahors doit aussi renforcer l’offre touristique pour inciter ainsi les touristes à séjourner
plus longuement dans la cité cadurcienne. Aussi, faut-il rendre cette ville plus attrayante.
La politique de valorisation du secteur ancien et des espaces publics permet de mettre
en valeur le patrimoine riche de cette ville. La création de la « Maison du patrimoine »
deviendra, avec l’office de tourisme, un des points d’accueil essentiels pour
l’accompagnement des touristes dans leur séjour. Le PLU doit veiller à permettre
l’implantation de nouvelles structures d’hébergement touristiques. Les activités
culturelles sont à redynamiser pour satisfaire les résidants mais aussi attirer davantage
de visiteurs, c’est pourquoi, Cahors concentre les équipements culturels tels que les
Docks, le théâtre ou le musée, … dont le rayonnement va bien au-delà du département
et dont la vocation est de toucher le plus grand nombre, toutes générations confondues.
D’autres atouts sont à développer, notamment le tourisme fluvial et le tourisme vert. Le
PLU cherche à préserver les éléments du paysage naturel et traduit l’intention de la
commune de compléter et mailler les itinéraires de randonnées organisés autour des
chemins de St Jacques de Compostelle. L’entretien et la valorisation des berges du Lot
participent de cette intention.
Permettre le maintien des activités agricoles et viticoles
L’économie du territoire ne peut pas négliger la place de l’agriculture et notamment de la
viticulture. C’est pourquoi la ville de Cahors souhaite préserver des terres présentant un
intérêt pour le maintien voire le développement de ces activités mais dont la localisation
doit veiller au fragile équilibre entre agriculture et urbanisation. Un partenariat avec les
acteurs du monde agricole devrait être engagé pour que des mesures soient prises
auprès des agriculteurs afin de favoriser la pérennité et l’entretien de ces espaces
agricoles.
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AXE N°3 : DIVERSIFIER L’OFFRE EN LOGEMENT TOUT EN VEILLANT A MAINTENIR L’EQUILIBRE
SOCIAL
Le dynamisme de la commune-centre passe par l’augmentation du nombre d’habitants.
La production moyenne de 100 logements par an entre 1982 et 1999 a permis une
stabilisation du nombre d’habitants sur la commune de Cahors. Aussi, l’objectif
d’accueillir une population nouvelle nécessaire au développement de l’agglomération
implique de produire davantage de logements sur le territoire communal. La ville de
Cahors cherche, grâce à ce document de planification urbaine, à favoriser une
production de logements diversifiée et en nombre suffisant pour répondre aux besoins
des populations qui ont des attentes différentes selon leur âge, leur catégorie socioprofessionnelle ou leur situation familiale et permettre ainsi à davantage de population
de se fixer sur le territoire communal.
Permettre une production de logements diversifiés et répartis de manière
équilibrée sur le territoire
Cahors en tant que ville centre doit répondre aux différentes demandes en matière de
logements auxquelles les communes voisines ne peuvent pas satisfaire. Le programme
local de l'Habitat définira les objectifs quantitatifs de cette action. Cahors cherche à
favoriser l’accueil de nouveaux habitants non seulement dans de nouvelles opérations
d’habitat mais aussi dans les quartiers déjà constitués. La commune souhaite accueillir
les populations dans les meilleures conditions possibles et ce, quels que soient leurs
niveaux de ressources. Aussi, la ville doit mettre en place les outils qui favorisent une
certaine mixité sociale. Ainsi la production de logements à "coût maîtrisé" sera
développée pour apporter une double réponse appropriée tant en matière qualitative
que quantitative en accession à la propriété ou en locatif. Les enjeux du plan de
cohésion sociale approuvés par le législateur seront mis en exergue sur l'ensemble des
quartiers de la Ville pour apporter des réponses diversifiées en réponse aux besoins :
constructions neuves dans les quartiers périphériques (Bégoux, Lamothe, Lacapelle,…
densification du quartier XIX, réhabilitation du bâti existant et plus particulièrement dans
le secteur sauvegardé. Cette production diversifiée s'intègrera dans une intervention
qualitative sur les aspects urbanistiques, architecturaux, techniques et financiers. Les
politiques d'aménagements et d'habitat seront optimisées pour mettre en œuvre une
synergie de développement des quartiers. La collectivité favorisera le développement du
parc locatif social actuel par une implication faite aux cotés des organismes bailleurs et
des habitants. L’évolution ou les restructurations des groupes d’habitat social doivent
pouvoir être menées à bien en vue d’améliorer, d’une part, les conditions d’habitabilité
des occupants et, d’autre part, l’image et leur intégration dans les quartiers où ils se
trouvent. Pour cela des opérations de "démolition-reconstruction" et de résidentialisation
seront encouragées et initiées en partenariat afin d'anticiper la réponse sociale à la
préoccupation urbanistique.
Le projet de développement urbain de Cahors souhaite conforter la trame urbaine
existante qui organise le centre ville dans le cingle du Lot et en périphérie immédiate. La
volonté est de limiter les distances parcourues dans les liaisons domicile-travail.
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L’urbanisation proposée se fera, d’une part, dans les quartiers déjà constitués et
équipés, et, d’autre part, dans les quartiers qui s’inscrivent en continuité avec le centre
urbain et qui présentent des espaces encore importants non construits. Quelques
quartiers extérieurs pourront toutefois accueillir une urbanisation dans le cadre de
projets structurés favorisant le développement de la centralité. La commune veillera à
une répartition équilibrée des nouvelles opérations d’habitat significatives et instaurera
des règles d’urbanisme qui favorisent la diversité des types d’habitat en vue de
rapprocher les différentes catégories sociales de populations. L'urbanisation tiendra
compte de l'optimisation des réseaux existants et des capacités de développement, ou
de création, des réseaux complémentaires afin de favoriser la production de logements
diversifiés et répondre de manière équilibrée sur le territoire.
Renforcer l’identité des quartiers
La volonté municipale cherche à conforter la vie des quartiers déjà constitués selon leurs
caractéristiques propres. Pour les quartiers qui présentent des potentiels de
développement et qui ne sont pas encore organisés, il est important que la ville pose les
fondements de la future organisation de ces nouveaux espaces urbains pour garantir une
certaine qualité de vie aux futurs habitants. Il paraît important de conforter voire créer
des lieux de vie dans les quartiers déjà constitués ou en développement, ceci ne peut se
réaliser que grâce à des projets et opérations d’aménagement urbain qui valorisent un
espace public en tant que lieu de centralité. Ces espaces publics seront complétés par
une meilleure réponse en commerces de proximité et de services au public.
Un centre ville enserré dans le cingle de la rivière Lot
La ville souhaite que le centre ville accueille davantage de population, secteur de
dynamisme pour toute l’agglomération.
Aussi, la mise en valeur du cœur historique a pour but d’attirer davantage de ménages
et à favoriser le développement économique. Dans le cadre de la nouvelle
réglementation du P.L.U., la partie XIXèmes offrira la possibilité de renforcer
l’urbanisation le long des axes majeurs actuels ou en devenir. Cette partie de ville devrait
bénéficier d’aménagements structurants tels que le nouvel espace public des Allées
Fénelon ou l’extension de l’avenue J-Jaurès, la mise en valeur des quais, l’aménagement
du Boulevard Gambetta, la requalification du secteur de la place De Gaulle ou bien la
création du pôle d’échanges multimodal qui devraient être facteurs d’attractivité. A plus
long terme, des études détermineront l’organisation future de l’urbanisation de la Plaine
du Pal qui est partie intégrante du centre ville même si la voie Sncf constitue une
barrière physique.
Pour cela, les secteurs XIXème et Secteur Sauvegardé auront des approches spécifiques
de développement :
-
le règlement favorisera une densification du bâti et une évolution du parcellaire ou
maison de ville en collectif pour retrouver une vraie cohérence de ce quartier XIXème
de centre ville.
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-
le Secteur Sauvegardé, mis en révision, fera l'objet d'une action spécifique liée à
ses particularités propres. Les objectifs de l'opération programmée en cours seront
renforcés et la collectivité s'investira dans une double action de revalorisation des
espaces publics et d'incitation à la réhabilitation du bâti existant avec des
partenaires publics et privés et pour des productions sociales et libres. La
collectivité prendra des mesures adaptées au développement de ce quartier
historique dans le double objectif de la remise en valeur patrimoniale et de sa
cohésion sociale.
Les faubourgs de Cabessut et St Georges
St Georges et Cabessut constituent les faubourgs où l’habitat est dense et construit en
continuité avec, quelquefois, des commerces de proximité en rez-de-chaussée. Ces deux
secteurs sont soumis aux risques d’inondation et leur développement est, de ce fait,
assez contraint. Le faubourg St Georges va bénéficier d’un aménagement de l’avenue de
Monzie qui mettra véritablement en scène cette entrée du centre ville. Cabessut accueille
aussi un parking de dissuasion et un projet d’équipement sportif viendra renforcer l’offre
offerte par l’Archipel. A côté de ces structures sont situés des terrains inondables pour la
plupart qui pourront peut-être à terme offrir des opportunités pour y constituer un parc
urbain.
Les quartiers péri-urbains existants
La ville cherche à améliorer la vie des quartiers péri-urbains déjà constitués comme La
Croix de Fer, Terre-Rouge, Ste Valérie, Sainte-Namphaise, ou Lamothe Sud…,
notamment, en gérant au mieux des flux de circulation et en confortant les lieux
décentralité. Les quelques projets immobiliers susceptibles d’être réalisés dans ces
quartiers devront s’inscrire dans le respect de leur identité.
Les quartiers péri-urbains à structurer
L’urbanisation des quartiers présentant des terrains encore libres comme ceux de
Lamothe Nord, Begoux et Le Payrat est à anticiper dans le PLU. L’urbanisation souhaitée
est à l’image de celle connue dans les quartiers péri-urbains existants. Ce sont des
quartiers à dominante d’habitat permettant ainsi le développement de commerces et
services de proximité et justifiant l’implantation d’équipements publics liés aux besoins
des populations. Compte tenu du niveau d’équipement du quartier de Lagravette, son
développement sera priorisé dans sa dimension économique en remettant à plus tard
son développement en terme d’habitat.
Les plateaux
La ville souhaite limiter l’étalement de l’urbanisation sur les plateaux et la limiter à des
secteurs déjà équipés. Aussi, les constructions nouvelles pourront y être autorisées dans
les sous-secteurs déjà partiellement urbanisés. Seul le hameau de Lacapelle verra son
urbanisation renforcée de façon à créer un véritable quartier. Ce choix s’explique en
raison de leurs niveaux de desserte, d’équipements publics et de la configuration et
localisation de ces sites.
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Le secteur de Lacapelle verra son accessibilité améliorée par le projet de création d’un
échangeur sur la déviation actuelle au niveau de Payrolis, les rapprochant ainsi du centre
ville. Le développement pavillonnaire de ce secteur nécessitera la création de réseaux
publics et une organisation raisonnée de cette urbanisation future.
Le quartier de Larosière bénéficiera d’un développement structuré pour conforter sa
dimension de hameau.
Les portes de la ville
Ce type de tissu urbain qui accueille un nombre important d’enseignes commerciales
mais aussi des résidents doit être recomposé. Les objectifs sont d’apporter une meilleure
lisibilité du fonctionnement de ces zones. Ce sont donc l’organisation de la circulation
avec l’apport de davantage de sécurité et de lisibilité des accès pour les usagers, la
réorganisation des parkings, le traitement qualitatif des espaces publics, l’amélioration
des dessertes en transports collectifs, l’aménagement d’itinéraires cycles et piétons liés
aux secteurs d’habitat,… qui permettront, à terme, de mettre en valeur ces espaces
plutôt dégradés.
Les combes
Les combes, en raison des risques d’inondation notamment, ne peuvent plus accueillir de
nouvelles constructions dans leurs fonds. Leur topographie et leur situation
d’enclavement, pour bon nombre d’entres-elles, ne permettront qu’une urbanisation
limitée d’habitat individuel qui pourra combler le linéaire bâti existant et ceci, en retrait
du bas de combes à condition que la topographie et le niveau d’équipement le
permettent.
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AXE n°4 : Maîtriser davantage les déplacements
L’amélioration de l’attractivité de Cahors passe aussi par une meilleure gestion des
déplacements. Les modes de vie amènent d’importantes migrations quotidiennes
provoquées par une distance de plus en plus grande entre les lieux de travail et les lieux
de résidences, ce qui créé des difficultés en terme de circulation dans la ville mais aussi
en terme de stationnement. Cahors, en semaine, est saturée de voitures, notamment,
sur ses espaces publics, ce qui a un effet fortement préjudiciable sur la qualité du cadre
de vie des habitants et sur les activités commerciales. La recherche d’une meilleure
maîtrise des déplacements sur le territoire communal passe par une limitation de
l’étalement de l’urbanisation en favorisant une certaine proximité entre lieux d’habitat et
d’activités conjugués à une nouvelle politique en matière de déplacement, mais aussi par
le renforcement du transport collectif vers le centre ville et la mise en œuvre d’une intermodalité de ces transports.
Organiser autrement les flux de circulation pour faire face au phénomène
de développement des déplacements
Compte tenu des contraintes liées au relief de Cahors, certains flux de transit,
notamment dans le sens est-ouest, pénètrent en centre ville et viennent encombrer la
circulation. La nouvelle politique de déplacement sur la ville de Cahors cherche une plus
grande fluidité du trafic sur les axes de transit intra et extra muros. Aussi, le système de
voirie va être complété, par la création de nouvelles voies de contournement du centre
ville. Le Conseil Général va créer une route dans la Combe d’Arnis pour soulager le trafic
au niveau de l’entrée sud. Depuis la mise en circulation de l’A20 sur l’ensemble de son
itinéraire, l’ancienne déviation de Cahors doit changer de fonction et, grâce à
l’aménagement de nouveaux échangeurs, elle doit permettre de mieux desservir les
quartiers situés à proximité (dans un premier temps : Lacapelle et Larozière). Cette
déviation deviendra ainsi la rocade de Cahors. A l’intérieur du centre ville, la ville de
Cahors cherche à étendre l’avenue Jean Jaurès au Nord et au sud afin de créer un
boulevard sur le flan Ouest du centre ville qui vienne compléter le réseau primaire intramuros (passage sous la voie Sncf au nord et un pont au sud de manière à doubler le Bd
Gambetta), avec éventuellement, une continuité avec le Chemin de Bellecroix qui sera
piqué sur le giratoire de la Gasse.
La volonté communale est de préserver les quartiers résidentiels des flux de transit en
vue de préserver une certaine qualité de vie. Le plan de circulation sera à réétudier avec
une définition d’un système d’exploitation des voiries et des carrefours intégrant cette
nouvelle logique des déplacements dans la ville. La nouvelle politique de stationnement
est un outil au service de cette nouvelle gestion des flux de circulation. Aussi, la
commune cherche à désencombrer le centre ville aux heures de pointe. Pour cela,
l’accès à celui-ci sera, peu à peu, facilité, non seulement, pour les gens qui y résident
mais aussi pour les personnes qui viennent y trouver un service.
La réalisation de parcs relais sera développée de manière à inciter l’usage des transports
alternatifs à la voiture pour les personnes qui viennent travailler en centre ville.
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Le plan de déplacement urbain (PDU), au regard des effets de ces premiers
équipements, sera engagé afin de définir une politique de stationnement et de
circulation, qu’elle soit motorisée ou non, réaliste permettant de désencombrer le centre
ville, confortant ainsi la vocation d’habitat et de commerce du centre ville.
Développer les modes de déplacements alternatifs à la voiture La volonté communale est
d’amener les populations vers d’autres modes de déplacements plus écologiques: la
marche à pied, le cycle ou les transports en commun. Aussi, faut-il favoriser l’accueil des
habitants et des emplois dans les quartiers les mieux desservis par les transports en
commun et conforter ceux-ci dans les quartiers les plus habités encore peu desservis et
augmenter la fréquence des bus afin que leur utilisation présente une véritable
alternative. Ces itinéraires bus font déjà le lien entre Terre Rouge-centre de CahorsPradines qui constituent la partie la plus habitée de l’agglomération de Cahors. Les
aménagements des espaces publics doivent donc faciliter les déplacements des bus,
piétons et vélos vers les sites stratégiques tels que la gare, le commerce du centre ville,
les parcs urbains, les zones commerciales de périphérie, et les lieux de centralités de
chaque quartier. Une complémentarité entre ces différents modes de transport sera
recherchée. La nouvelle politique de stationnement va libérer des espaces publics
permettant ainsi de redonner une place aux piétons, notamment avec l’aménagement
des Allées Fénelon en véritable place centrale ainsi que les quais qui, à terme, seront
réaménagés dans cette même finalité. Le plan de déplacement urbain mettra en exergue
les orientations propres à la ville et à son environnement qu'il soit régional,
départemental ou intercommunal. Pour cela l'intercommunalité entraînera une reprise
des différents modes de transport collectif pour les optimiser et les rendre plus
performants tant en terme de desserte de quartier, qu'en terme de fréquence en
fonction des populations hébergées. Une meilleure prise en compte des déplacements
des piétons et des personnes à mobilité réduite sera faite dans les futurs
aménagements. Le réseau de rues à priorité piétonne sera étendu dans le centre ancien.
Le réseau cycle sera développé par, notamment, l’aménagement d’itinéraires verts de
promenade dans les quartiers périphériques qui restent à aménager avec pour projet
majeur la transformation de la ligne Quercy Rail pour cet usage. Le cingle de Cahors
sera doublé d’une voie cycle sécurisée et dotée des équipements adaptés à son
fonctionnement. A partir de cette voie, des pénétrantes cycles pourraient être organisées
lors d’aménagements futurs de voiries.
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SYNTHESE
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