Ha Tahfénéwai - Théâtre National
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Ha Tahfénéwai - Théâtre National
Ha Tahfénéwai ! Sophie Warnant & Romain Vaillant / Cie Sujet Barré Sommaire Ha Tahfénéwai !, présentation du spectacle Rencontre avec Sophie Warnant Ce que la presse en dit Distribution Infos tournées et fiche technique Conditions financières et contacts «... Sublime cri d’alarme sur la réalité des traitements psychiatriques.» Le Soir, février 15 5 6 10 13 14 15 « Sans la reconnaissance de la valeur humaine de la folie, c'est l'homme même qui disparait. » François Tosquelles Parler de santé mentale avec détachement, humour et poésie. Evoquer la place de ces prétendus « fous » dans notre société. Réinterroger la psychiatrie d’aujourd’hui, ses avancées et ses reculs. Voilà, en substance, un des objectifs poursuivis par Sophie Warnant et Romain Vaillant au travers de leur spectacle Ha Tahfénéwai !. Pour mieux comprendre ce sujet sensible et encore tabou, les deux comédiens ont passé un long moment dans deux institutions spécialisées, la clinique psychiatrique de la Borde en France et le centre de psychothérapie institutionnelle La Devinière, près de Charleroi. De ce voyage in situ, ils sont revenus grandis et nourris d’histoires et de paroles. Qu’ils ont décidé de nous faire partager sans lourdeur ni voyeurisme. Dans ce spectacle sobre et minimaliste, tout se passe autour d’un piano, une chaise et une desserte. La lumière est brute, sans artifices. Et les deux comédiens racontent, par le texte, mais également par le mouvement, ce qu’ils ont vu et entendu, en élargissant le propos à des questions aussi essentielles que dérangeantes : la place du patient en institution, la question de l’enfermement, les traitements lourds… Toute la force de Ha Tahfénéwai ! réside dans sa forme épurée et son propos jamais moralisateur ni manichéen. Une pièce humaniste et subtile qu’il faut voir sans hésiter pour appréhender la maladie mentale avec un autre regard. 5 « Redonner une voix à tous ces gens prétendus anormaux » Rencontre avec Sophie Warnant Vous avez également confronté votre projet aux professionnels du secteur. Oui, nous avons eu différentes rencontres (médecins, infirmiers, intervenants sociaux...) dans différents lieux (Liège, Gand, Courtrai...). Avec, au bout du compte, des avis plutôt positifs de spécialistes qui nous disaient : « vous êtes justes » ou « la santé mentale, c’est vraiment ça ». Pour moi, c’était le meilleur des compliments. Qu’est-ce que vous espérez transmettre aux spectateurs avec cette pièce ? Ha Tahfénéwai ! a vu le jour dans le cadre de votre exercice solo mené au sein de l'ESACT. D’où vient l’idée ? Oui. Son propos était très fort et j’ai voulu à mon tour approcher ce projet mené dans ce centre de psychothérapie institutionnelle installé à Farciennes, dans le Hainaut et créé par Michel Hocq en 1976. Pendant un mois et demi, j’ai vécu aux côtés de gens qui, très souvent, ont été refoulés d’un autre centre. Des cas extrêmement lourds parfois, avec énormément de souffrances accumulées. J’ai vu des choses à la fois magnifiques et terribles. Un partage d’expériences. Amener le spectateur à s’interroger sur ce « eux » et ce « nous ». Montrer que nous ne sommes finalement pas différents et que nous restons trop souvent encore accrochés à nos schémas mentaux, avec nos peurs, nos appréhensions, nos clichés, nos tabous... Je n’entends ni faire la morale ni changer le monde. Je veux juste poser des questions ouvertes. Et permettre au spectateur de s’emparer du débat. De s’arrêter un instant sur cette société où l’on cultive à l’extrême le culte de la productivité, de la rentabilité, de la vitesse. Et le monde médical, hélas !, n’échappe pas au phénomène. Les problèmes de santé mentale explosent (dépression, burn-out...). Les hopitaux sont devenus des industries. Les médecins courent sans cesse. Et on ne prend plus le temps de soigner, d’écouter, de comprendre. Avec une industrie pharmaceutique qui domine tout, des médicaments soumis aux lois du marché, un lobbying intense, des scientifiques au service de multinationales, etc. En psychiatrie, on n’est pas à l’abri d’un retour en arrière avec un recours à de vieilles pratiques (camisoles chimiques, enfermement, domination du soignant sur le soigné...), ce qui inquiète les tenants d’une psychiatrie ouverte. Notre spectacle ne parle pas directement de ça, mais toutes ces questions sont sous-jacentes. Un spectacle qui se nourrit par ailleurs d’éléments plus personnels. Un pièce qui fonctionne par tableaux. En effet. J’ai eu la chance de grandir dans une famille heureuse, protégée de tout. Un vrai petit cocon, loin du bruit du monde, aux côtés de mon frère Thomas, cinq ans mon aîné, qui est trisomique 21. Cette question du « handicap », de la place des gens « différents » dans notre société m’a évidemment toujours poursuivie. Ce spectacle parle aussi de tout ça : des émotions extrêmes, de la responsabilité de la personne handicapée, de la liberté, mais plus largement de la « folie » et de l’enfermement. Oui, ce sont avant tout des fragments de vie et d’émotions. Pour redonner une voix, un visage, à tous ces gens prétendus « anormaux ». Et pour leur permettre d’exister au travers du regard des spectateurs. C’est aussi un spectale très physique, très corporel. Des corps marqués, désarticulés, abîmés par la vie... Avec, comme dans la vie, des histoires concrètes, des moments drôles, des considérations médicales et des souffrances partagées. Au départ, j’ai réalisé un stage d’observation au sein de la clinique psychiatrique de Cour-Cheverny (La Borde), en France. Un établissement qui a fortement contribué à développer la psychothérapie institutionnelle et qui vise à mettre sur pied d’égalité soignants et soignés. J’ai vécu la vie de cette clinique de l’intérieur en participant aux réunions du matin, en aidant à la vaisselle, au nettoyage, dans les ateliers... J’ai (re)découvert là-bas la simplicité de la vie, le bonheur de se regarder sans rien dire, de simplement se saluer, de se sourire... Ensuite, il y eu cette rencontre avec le réalisateur Benoît Dervaux, auteur du film La Devinière. 6 7 C.MA. gane. profonde, elle trouve un Christine découvre ateliers Farid Ousamc’est exister. En soi,lesc’est déjàde thérapeutique, monde du rien. Parce qu’être sur un plateau, Olivier Werner perd pied dans rait de résister à un En excès dépression de normalité, » réLa Pensée du 17 février a « La Pensée » et Sophie Warnant sume Farid Ousamgane, membre de l’Ecole certain apaisement dans cette parenthèse artisaffirme jeune femme. Quand arrive dans gane. Enla dépression profonde, elle trouve un on arrive dans au Théâtre de Poche, Br qu’on soit un artiste diplômé ouon pas. C’est le cas c’est exister. En soi, c’est déjà thérapeutique, La Pensée du 17 février au 7 mars porte, ci-dessus, le sublime belge de psychanalyse et metteur en scène de la lacas troupe, on ne saitdans pas qui estparenthèse qui. Ondese détique. Ça par change lesduidées Dans et çala Troupe réchauffe l’es-on ne met pas d'étiquettes. Qu'ils soient suivis ou non par un psy, certain apaisement cette artisde commerçante, qui suit une psychaau Théâtre de Poche, Bruxelles.», cri d'alarme qu’on soit un artiste diplômé ou pas. C’est leNatasha, du Possible, « Ha Tahfénéwai dizaine pièces déjà«créés la Troupe qui. On se découvre, sans jugement. On ne s’identifie pasl’esont un petit Aujourgrain de fantaisie. © D.R. sur la réalité des traitements Possible, Poche à l’Océan Nord.avec La dernière, prit, dit-elle un faibletoussourire. tique. « Ça change et ça réchauffe nalyse depuis 10 anslesetidées trouve dans laduduTroupe de Natasha, commerçante, qui suit une psychas’identifie pas psychiatriques. © D.R. Le monde rien, aussi bien du 17 février 2015 comme artiste ou non, ce qui met moins de se revendique d’hui, je suis plus autonome. Je vis seule et je prit, dit-elle avec un faible sourire. Aujourdu Possible une manière de prolonger ce travail nalyse depuis 10 ans et trouve dans la Troupe brut que du dadaïsme, mêlant le slow pression. » A ses côtés, Christine théâtre a un parcours met moins de art,vis la danse contemporaine, le chant le aulyrique, théâtre. C’est une manière d’hui, suis plusC’est autonome. Je seule etraccroche je soi. je « Travailler les àémotions, par lame danse du Possible une manière de prolonger cesur travail plus douloureux. la clinique tissu Fond’Roy, aérien, ou encore le buto. « Je réfute les a un parcours d’entreprendre quelque chose. Et puis, il y a l’esme raccroche au théâtre. C’est une manière par l’écriture, permet de mieux se connaître, sur soi. « Travailler les émotions, par laou danse où est née la Troupe du Possible diagnostics. en 2002, que Comment travailler avec quelque Fond’Roy, qu’un qu’on aurait définitivement dans prit de troupe. »classé Si la Troupe du Possible a déd’entreprendre quelque chose.de EtFarid puis, il y a l’esChristine découvre les ateliers Ousamou par l’écriture, permet de mieux se connaître, institutionnelle La Devinière à Far- la douleur que génère l’enfermement de la maladie mentale, qui prendrait la case psychotique ? Sur la trentaine qui est CRITIQUE en hôpital psychiatrique, pour aider les gane. En dépression profonde, elle trouvemarré un prit de troupe. » Si laregorge Troupe du a dée en 2002, que L’histoire de l’art u théâtre comme on l’adore ciennes, où l’on fait le pari d’aborder mental. Leur imprévisibilité (Sophie le risque de la liberté dans la folie, surPossible scène, la moitié est issue de la psychiatrie ★★★★ certain dans parenthèse artisDstatut parce qu’il met les pieds participants d’« objet dedans le la folie de manière plus humaine. qui se lance dans un récital massacré pour accompagner, plutôt que de mémais c’est avec ceux qui viennent conserva- du "L’histoire Du théâtre parce qu’il met lescette pieds dans le plat, qu’ilàdupasser marré enapaisement hôpital psychiatrique, pour aider les de grands noms flirtant intimement de l’art comme regorge on l’adore Farid Ousamque c’estl’esplus difficile parfois. Avec eux, je plat, qu’il vous relâche tourneboulé, et Tous deux se sont imprégnés de ces d’Orphée et Eurydice ou Romain qui dicaliser ces « fous », jusqu’au cœur tique. « Ça change les idées etstatut ça toire réchauffe soins » à celui d’acteur, elle s’est aujourd’hui participants à passer du d’« objet de avec la tord foliele : avec Artaud, Van Gogh, de noms flirtant intimement dois déconstruire un tas mieux de codes parce qu’ils parce qu’il tord le corps des comé- expériences pour les régurgiter, avec chope les tics obscènes de sa voisine) de leurs angoisses. Là encore, le prorelâche tourneboulé, et parce qu’il corps des comédiens pour elle trouve vous ungrands prit, dit-elle un faible sourire. Aujourémancipée de l’institution etpour de mieux l’aspect social essorer notre corps une justesse hallucinante, sur le pla- provoque des rires nerveux dans la pos n’est pas appuyé mais évoqué par ont moins l’habitude de se questionner, de se re- diens soins » à celui d’acteur, elle s’est aujourd’hui Séraphine de Senlis... avec la folie : Artaud, Van Gogh, d’hui, je suis plus autonome. Jeplus vis seule et je et moisi renthèse artissalle parce qu’il faut bien expulser la une mise en scène sur le fil du rasoir. lui faire dégorger ce qu’il a de teau. positionner, d’affronter ce qu’ils en ontladans les social et essorer notre corps social et lui faire dégorger ce qu’il a de tabou pour privilégier dimension artistique. émancipée de l’institution et de l’aspect social Séraphine de Senlis... me raccroche au théâtre. C’est tripes. une »manière Dès le premier tableau, tout est dit. gêne que suscite cette performance Les ébats d’une marionnette à taille Farid a vu passer des histoires pas ba- plus tabou et moisi en lui. Avec Ha réchauffe l’esBaséscertains au Club Artaud!, Sophie à Bruxelles, Warnant et Ro- En slip et sous-pull étriqué, Sophie jusqu’au-boutiste. Tout cela aurait pu humaine, les yeux vides et la bouche pour privilégier lacorporelle dimension nales dans ateliers, cas quiAntonin avaient Tahfénéwai affirme la jeune quelque femme. Quand on arrive dans lui... C’est d’abord et avant tout cette recherche des deux comédiens d’entreprendre chose. Etartistique. puis, il y asesl’esmain Vaillant ouvrent nos yeux sur la Warnant avance son corps recroque- être fort lugubre mais un magnifique noire ouverte en un supplice béant, mis en échecles tousateliers les psys deattirent la capitale,une mais trentaine urire. Aujourde personnes, Basés Club Antonin Artaud à Bruxelles, prit de au troupe. »sait Si lapas Troupe du Possible a déla troupe, on ne qui est qui. On se déaffirme la jeune femme. Quand on arrive dans s’épanouissaient sur le plateau. « Les psys qui douloureuse et silencieuse réalité des villé, pétrifié, le visage mangé par une contrepoint musical, du piano en live expriment aussi bien la déshumanisaqui force le respect. L’un et l’autre sont soufflants de vérité..." Le Soir, février 15 en attirent hôpital psychiatrique, approche théâtraleaujour- grimace, une sorte de cri muet, de à une bande-son entêtante, rend l’ex- tion du milieu psychiatrique que la les ateliers une trentaine de personnes, traitements psychiatriques les ontaider sur certaines le les divan psychiatriepar nousune vis seule etlajetroupe, on ne sait pas qui est qui. Oncouvre, jugement. On ne pour s’identifie pas ou enséduites semarré dé- sans scène finale d’une comédienne mise à Sur ces «qu’elles fous » quesont l’on ne sau- hurlement figé. C’est d’abord et avant périence poignante. disent quethéâtrale les ateliers créent un levier tra- d’hui.parce participants àou passer d’« objet de non académique etded’autres, certaines séduites par du une approche comme non, ce statut qui met moins de couvre, sans jugement. On ne s’identifie pas artiste une manière La deuxième partie, plus narrative, nue de la manière la plus impudique vail. » Au-delà des résultats thérapeutiques, ils rait voir, réduits à la camisole de force, tout cette recherche corporelle des soins » à celui d’acteur, elle s’est aujourd’hui en période de crise. « Leur point commun senon de académique etavec d’autres, parce qu’elles sont offrent simplement un chemin vers soi, qui ou plus souvent, à la camisole chi- deux comédiens qui force le respect. se fait plus directe pour dénoncer qui soit, fragile, désarmée, les lèvres pression. » A de sesl’institution côtés, Christine a un parcours comme artiste ou non, ce qui met "Quand le théâtre s’empare de moins sujets de société pertinence et talent... puis, il y a l’esémancipée et de peut, l’aspect social L’un et l’autre sont soufflants de vérité l’abus des traitements chimiques et bâillonnées de glaise, mais emportée mique, pratique pour accessoirement, aider à vivre mieux. rait de résister à un■ excès de bien normalité, » déculpabiréenpour période de crise. « Leur point commun seplus douloureux. C’est à la clinique Fond’Roy, pression. » A ses côtés, Christine a un parcours privilégier la dimension artistique. CATHERINE MAKEREEL liser toute la société. Les deux comé- dans leur corps aux contorsions in- certaines conditions inhumaines d’in- dans un ballet plein d’espoir. ■ Possible a déLa folie dans toute son humanité... Ha Tahfénéwai ! est une tranche de douce sume Farid Ousamgane, membre de l’Ecole Olivier Werner perd rait de résister à un excès de normalité, » réoù estBasés née au la Troupe du Possible 2002, que plus douloureux. C’est à la clinique Fond’Roy, CATHERINE MAKEREEL diens ont passé plusieurs mois dans contrôlées, aux balancements angois- ternement, dignes du siècle dernier et Club Antonin Artaud en à Bruxelles, pour aider démence lesest née laen Le monde du rienbelge les 3 et 4 de avril au Théâtre Varia, des institutions spécialisées, de la cli- sés. Un mimétisme corporel jamais pourtant toujours en cours à l’heure psychanalyse et metteur en scène de la « La Pensée » et Sop sume Farid Ousamgane, membre de l’Ecole tre joies et crises, uneChristine exploration des odeurs et joies sensorielles découvre les ateliers de Farid Ousamoù Troupe du Possible en 2002, que les ateliers attirent une trentaine 75 deruepersonnes, du Sceptre, Bruxelles. nique psychiatrique de La Borde en moqueur mais qui nous laisse imagi- actuelle. Pour lancer un appel égale- Ha Tahfénéwai ! du 3 au 14 mars t d’« objet Christine de Dans la Troupe du Possible, on àne pasplus d'étiquettes. Qu'ils soient suivis ou non par un psy, dizaine la Troupe du porte, ci-dessus, le certaines séduites parprofonde, une approche belge de psychanalyse et metteur enthéâtrale scène deunla de pièces déjà créés gane. En dépression elle trouve découvre les ateliers de Farid OusamNational, Bruxelles. unemet approche humaniste au Théâtre ner les démons qui peuplent ces têtes, ment, Francepar au centre de psychothérapie ou corporelles au son de la musique deacadémique Beethoven pour soutenir l’insou tenable.Dansàlal’Océan non d’autres, parce sont © D.R. tous ont un petitQu'ils grain soient de fantaisie. Possible, La dernière, TroupeNord. du Possible, on ne met pas d'étiquettes. suivis ou non par un psy, « Ha Tahfénéwai », dizaine de piècesetdéjà créés parqu’elles la Troupe du du Poche st aujourd’hui certain dans cette parenthèse artisgane. En dépression profonde, elle trouve un apaisement 27 en période de crise. «idées Leur Et nousapaisement ramenerdans au théâtre." La Libre Belgique, mars 15point Lese-l’esmonde du rien, se revendique aussi du © D.R. tous ont un petit grain de bien fantaisie. sur la réalité des tra Possible, Poche à l’Océan La dernière, tique. « Çaduchange les etNord. ça commun réchauffe certain cette parenthèse artisl’aspect social Olivier Werner perd pied dans de résister à un excès de normalité, »théâtre répsychiatriques. © D.R Lerait monde du rien, un se revendique aussiAujourbien du brut que du dadaïsme, mêlant le slow prit, dit-elle faible sourire. tique. « Ça change les idées et ça réchauffe l’esistique. « La Pensée » et Sophie Warnant sume Farid avec Ousamgane, membre de l’Ecole art, la danse contemporaine, le chant lyrique, le théâtre brut que du dadaïsme, mêlant le slow d’hui, je suis plus autonome. Je vis seule et je prit, dit-elle avec un faible sourire. Aujourporte, ci-dessus, le sublime belgen’a de psychanalyse et metteur en scène représentation, de la ud à Bruxelles, "... C’est tellement bien rendu l’on plus sensation d’une tissu aérien, encoredulePossible, buto. «onJeneréfute lesd'étiquettes. Qu'ils soient suivis ou non par un psy, art, lajedanse contemporaine, le chant lyrique, me raccroche aulathéâtre. manière d’hui, je suis plus autonome. Je visque seule et Dansou la Troupe met pas « Ha Tahfénéwai », cri d'alarme dizaine de pièces déjà créésC’est par laune Troupe du le de personnes, diagnostics. Comment travailler avec queltissu aérien, ou encore le buto. « Je réfute les ni même d’une appropriation, mais d’un véritable vécu... Karoo.me, février 15 sur la réalité des traitements © D.R. tous ont un petit grain de fantaisie. Possible, du Poche à l’Océan La dernière, d’entreprendre quelque chose.Nord. Et puis, il y a l’esme raccroche au théâtre. C’est une manière oche théâtrale psychiatriques. © D.R. duComment se Troupe revendique bienqu’un du diagnostics. travailler avec demonde troupe. »rien, Si la duaussi Possible aqueldé-qu’on aurait définitivement classé dans d’entreprendre quelque chose. Et puis, il yprit a Le l’esbrut que psychiatrique, dudéfinitivement dadaïsme, mêlant leaider slow institutionnelle La Devinière à Far- la douleur que génère l’e la dans case qu’un qu’on aurait classé ce qu’elles sont marré hôpital pour les psychotique ? 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Theatrorama, mars 15 Olivier Werner perd pied dans ormalité, » rédiagnostics. Comment travailler avec quelsedans sont un imprégnés de ces d’Orphée qu’il vous relâche tourneboulé, et Tous et Eurydiceplutô ou toire que c’est plus difficile parfois. Avec dans eux, jele plat, pour accompagner, qui sedeux lance récital massacré parce qu’il met les pieds la folie de manière plus humaine. mais c’est avec ceuxdéfinitivement qui viennent du conservaémancipée de aurait l’institution et de l’aspect social soins » à celui d’acteur, elle s’est aujourd’hui qu’un qu’on classé dans « La Pensée »expériences et SophieetWarnant bre de l’Ecole pour les régurgiter, avec parce qu’il tord le corps des coméchope les tics obscènes d dois déconstruire un tas de codes parce qu’ils dicaliser ces « fous », ju d’Orphée Eurydice ou Romain qui plat, qu’il vous relâche tourneboulé, et Tous deux se sont imprégnés de ces toire que c’est plus difficile parfois. 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Les deux comécertaines conditions inhu bâillonnées de glaise, m ■ l’abus des traitements chimiques et mique, bien pratique pour déculpabiL’un et l’autre sont soufflants de vérité peut, accessoirement, aider à vivre mieux. © D.R. psychiatriques. théâtre brut que du dadaïsme, mêlant le slow Le monde du rien, se revendique aussi bien du plus souvent,mental. à la camisole deux comédiens qui force le respect. se fait plus directe pour désarmée, les lèvres un où chemin u théâtre comme on offrent l’adoresimplement ciennes, l’onvers faitsoi, le qui parioud’aborder Leurchi-imprévisibilité (Sophie le risque dedans la liberté dansdénoncer la folie,qui soit, fragile, la psychiatrie contrôlées, aux balancements angoisdiens ont passé plusieurs mois des ternement, dignes dud’esp sièc CATHERINE MAKEREEL dans emportée un ballet plein certaines conditions inhumaines d’inliser toute la société. Les deux L’un comédans leur corpsde aux contorsions inla danse contemporaine, le chant lyrique, lemique, théâtre brut que du dadaïsme, mêlant art, le slow ■ bien pratique pour déculpabiet l’autre sont soufflants vérité l’abus traitements chimiques et bâillonnées de glaise, mais peut, accessoirement, aider à vivre mieux. parce qu’il met les pieds dans le la folie debuto. manière plus humaine. qui seplusieurs lanceVaria, dans un récital massacré pour accompagner, plutôt quedignes de mé-corporel t du conservaLe monde du diens rien lesla3ont et 4passé avril Les au Théâtre sés. Un mimétisme jamais institutions deangoisla clipourtant toujours CATHER en cou ternement, siècle et d’espoir. moisdans dans contrôlées, aux spécialisées, balancements ■ toute société. deux coméleurdes corps aux contorsions in- certaines conditions inhumaines d’in- dudans tissu le aérien, ou encore le CATHERINE « JeMAKEREEL réfute lesliser un dernier ballet plein art, la danse contemporaine, le chant lyrique, plat, qu’il vous relâche tourneboulé, et Tous deux se sont imprégnés de ces d’Orphée et Eurydice ou Romain qui dicaliser ces « fous », jusqu’au cœur is. Avec eux,tissu je aérien, 75 rue du Sceptre, Bruxelles. moqueur mais qui nous laisse imaginique psychiatrique de La Borde en actuelle. Pour lancer un CATHERINE MAKEREEL diens ont passé plusieurs mois dans contrôlées, aux balancements angoisternement, dignes du siècle dernier et Le monde les 3 et 4 avriltravailler au Théâtre Varia, diagnostics. avec quel- des institutions spécialisées, de la cli- sés. Un mimétisme corporel jamais pourtant toujours en cours à l’heure ou encore le buto. « Je réfute les du rienComment Le monde du rien les 3 et 4 avril au Théâtre Varia, des institutions spécialisées, de la clisés. Un mimétisme corporel jamais pourtant toujours en cours à l’heure ner les démons qui peuplent ces têtes, France au centre de psychothérapie parce qu’il tord le corps des comément, à une approche plu expériences pour les régurgiter, avec chope les tics obscènes de sa voisine) de leurs angoisses. Là encore, le proes parce qu’ils Ha Tahfénéwai ! du 3 au 14 mars 75 rue du Sceptre, Bruxelles. actuelle. Pour lancer un appel égalenique psychiatrique de La Borde en moqueur mais qui nous laisse imagidiagnostics. Comment travailler avecqu’un quel-qu’on aurait définitivement classé dans Haplus Tahfénéwai ! du 3 au 14 mars 75 rue du Sceptre, Bruxelles. niqueFrance psychiatrique de LadeBorde en moqueur institutionnelle mais qui nous laisse imagiactuelle. Pour lancer un appel égaleau Théâtre National, Bruxelles. ment, à une approche humaniste au centre psychothérapie ner les démons qui peuplent ces têtes, la douleur que génère Devinière à Farla dans case psychotique ? Sur la hallucinante, trentaine qui estsurCRITIQUE pour mieux essorerclassé notre corps une justesse le pla- provoque des rires nerveux dans la Lapos qu’on aurait définitivement n’est pas appuyé mais évoqué par l’enfermement de la maladie mentale, q onner, de se qu’un re- diens France au centre de psychothérapie ner les démons qui peuplent ces têtes, ment, à une approche plus humaniste au Théâtre National, Bruxelles. Leur (Sophie le risque de la liberté d ciennes, où que l’on fait le pari d’aborder u théâtre comme on l’adore de lalemaladie mentale, qui prendrait Devinière à Farscène, la moitié est issue de la psychiatrie la expulser douleur l’enfermement psychotique ? Sur dégorger la trentaine qui est et lui faire ce sur qu’il a deCRITIQUE teau. salle La parce qu’il faut bien la génère une mise en scène mental. sur fil du imprévisibilité rasoir. s ont dans la lescasesocial Journal télévisé - RTBF, 7 mars 2015 institutionnelle 27 27 massacré qui se lance dans un récital la folie de manière plus humaine. parce qu’il met les pieds dans le plutôt le risque de la liberté dans la folie, pour accompagner, u théâtre comme on l’adore ciennes, où l’on fait le pari d’aborder mais c’est avec ceux qui viennent du conservamental. Leur imprévisibilité (Sophie sur scène, la moitié est issue de la psychiatrie Dès le premier tableau, tout est dit. gêne que suscite cette performance Les ébats d’une marionnette à taille stoires pas ba- plus tabou et moisi en lui. Avec Ha et Eurydiceplutôt ou Romain sedans sont un imprégnés de ces d’Orphée qu’il vous relâche tourneboulé, et Tous pour accompagner, que de qui mé- dicaliser ces « fous », ju parce qu’il met les pieds la folie de manière plus humaine. toire que c’est plus difficile parfois. Avec dans eux, jele plat, qui sedeux lance récital massacré mais c’est avec ceux qui viennent du conservaTahfénéwai !, Sophie Warnant etjeRo-plat,En slip etdesous-pull étriqué, Sophie jusqu’au-boutiste. Tout cela aurait pu humaine, les yeux vides et ces la bouche cas qui avaient les tics obscènes de sa voisine) les régurgiter, qu’il tord le corps des comédicaliser « fous », jusqu’au cœur de leurs angoisses. Là en qu’ilun vous tourneboulé, Tous deux se sont imprégnés de ces expériences tasrelâche codes parce qu’ilset parce d’Orphée etpour Eurydice ou Romainavec qui chope toire que c’est plus difficile parfois. Avecdois eux, déconstruire main Vaillant ouvrent nos yeux sur la Warnant avance son corps recroqueêtre fort lugubre mais un magnifique noire ouverte en un supplice capitale, mais des béant, rires Là nerveux la pos n’est pas appuyé mais justesse le pla- provoque pour mieux notre corps de leurs angoisses. encore,dans le proqu’il de tord le corps desde coméexpériences pour essorer les régurgiter, avec une moinsparce l’habitude se questionner, se re- diens chope les ticshallucinante, obscènes desur sa voisine) dois déconstruire un tas de codes parceont qu’ils douloureuse etsesilencieuse villé, le visage mangé contrepoint musical, piano en des live rires expriment aussilabien déshumanisa« Les psys qui salle parce qu’il faut bien la une mise en scène sur le social et lui faire dégorger ce qu’illeapladedu teau. poslan’est pas appuyé maisexpulser évoqué par diens pourpétrifié, mieux essorer corps uneune justesse hallucinante, sur positionner, d’affronter ce qu’ils ontnotre dans les par provoque nerveux dans ont moins l’habitude de questionner,réalité de se re-des gêne que en suscite Dès le premier tableau, tout est dit.lapsychiatrique plus moisibande-son en lui. Avec Ha salle une mise scène sur fil du rasoir. Les ébats d’une marionn social faireune dégorger qu’il abademuet, teau.tabou tripes. a et vului passer des histoires pascri parce qu’il faut expulser positionner, d’affronterpsychiatriques ce qu’ils ont dans les» Farid traitements aujourgrimace, sortece de de àet une entêtante, rend l’extionbien du milieu quecette la leperformance ychiatrie nous jusqu’au-boutiste. Tout pu humaine, les yeux vides slipque et suscite sous-pull étriqué, Sophie Tahfénéwai !, Sophie Warnant Les ébats d’une marionnette à taille tabou etcertains moisi lui. Ha et Dès le premier tableau, tout et estRodit. En nales dans seshurlement ateliers, cas quiAvec avaient gêne cette performance tripes. d’hui. » FaridSur a vuces passer des » histoires pas ba« fous que l’on ne sau-plus figé.en C’est d’abord avant périence poignante. scène finale d’une comédienne mise à cela aurait levier de traêtre fort lugubre mais un magnifique Warnant avance son corps recroquemain Vaillant ouvrent nos yeux sur la noire ouverte en un sup humaine, les yeux vides et la bouche Tahfénéwai !, Sophie Warnant et RoEn slip et sous-pull étriqué, Sophie mis en échec tous les psys de la capitale, mais jusqu’au-boutiste. Tout cela aurait pu nales dans ses ateliers, certains cas qui avaient La deuxième partie, plus narrative, nue de la manière la plus impudique apeutiques, ils rait voir, réduits à la camisole de force, tout cette recherche corporelle des musical, piano en live expriment aussi bien la dé le visage par une contrepoint et silencieuse des villé, noire ouverte en undusupplice béant, ouvrent «nos Warnant avance son corpsréalité recroques’épanouissaient sur le plateau. Lesyeux psyssur quila douloureuse être pétrifié, fort lugubre maismangé un magnifique mis en échec tous les psys de la capitale, mais main Vaillant ou plus souvent, à la camisole chi-douloureuse deux comédiens quiréalité force le respect. se lefait plus directe pour dénoncer soit, fragile, les lèvres vers soi, qui àexpriment une bande-son entêtante, rend l’ex- tion du milieu psychiatr unemusical, sortequi dedu cri muet, de désarmée, aussi bien la déshumanisaet silencieuse des traitements villé, pétrifié,psychiatriques visage mangé aujourpar une grimace, les ont le divan ou en psychiatrie nous contrepoint piano en live s’épanouissaient sur le plateau. « Les psys qui sur bien pratique pour déculpabiL’un et l’autre sont soufflants de vérité l’abus des traitements chimiques et bâillonnées de glaise, mais emportée re mieux. ■ les ontmique, figé. C’est d’abordrend et avant Sur ces fous »de quecri l’onmuet, ne saution du poignante. milieu psychiatrique que la scène finale d’une comédi psychiatriques aujourgrimace, une« sorte de hurlement disent les ateliers créent un levier de tra- d’hui. à une bande-son entêtante, l’ex- périence sur le divan ou en psychiatrie nousquetraitements ERINE MAKEREEL toute la société. deux comédans leur corps aux in-réduits certaines conditions inhumaines d’indanscorporelle un balletdes pleinscène d’espoir. La deuxième partie, plus narrative, tout cettepoignante. recherche voir, la camisole de finale■d’une comédienne mise à nue de la manière la plus d’hui. Surrésultats ces « fous » que l’on contorsions ne sauhurlement figé. àC’est d’abord etforce, avant périence vail. » Au-delà des thérapeutiques, ils rait disent liser que les ateliers créent unLes levier de trase directela pour dénoncer qui soit, fragile, désarmé deux comédiens qui force respect. CATHERINE souvent, à la corporelle camisole chinuefait de plus la manière plus impudique rait voir, réduits à aux la camisole de force, toutplus cette recherche dessiècle La deuxième pluslenarrative, offrent simplement un chemin vers soi, qui ou vail. » diens Au-delàont des passé résultats thérapeutiques, ils MAKEREEL plusieurs mois dans contrôlées, balancements angoisternement, dignes du dernier et partie, ■ chi- mique, desfragile, traitements chimiques et bâillonnées de glaise, ma L’un et soufflants de vérité l’abus bienpourtant pratique déculpabiqui soit, désarmée, les lèvres la camisole deux comédiens qui pour force le respect. se fait plus sont directe pour dénoncer peut, ààvivre mieux. offrentdes simplement un chemin vers soi, e Varia, institutions spécialisées, de qui laaccessoirement, cli-ou plus sés. souvent, Unaider mimétisme corporel jamais toujours en cours à l’autre l’heure CATHERINE MAKEREEL liser certaines conditions inhumaines d’indans leur corps aux contorsions intoute la société. Les deux comédans un ballet plein d’esp bâillonnées de glaise, mais emportée ■ mique, bien pratique pour déculpabiL’un et l’autre sont soufflants de vérité l’abus des traitements chimiques et peut, accessoirement, aider à vivre mieux. nique psychiatrique de La Borde en moqueur mais qui nous laisse imagi- actuelle. Pour lancer un appel égale- Ha Tahfénéwai ! du 3 au 14 mars CATHERI dignes dud’espoir. siècle dernier et aux balancements angoismois dans CATHERINE MAKEREEL liser toute la société. Les deux comé- diens ■ dans un ballet plein dans ont leur passé corpsplusieurs aux contorsions in- contrôlées, certaines conditions inhumaines d’in- ternement, au Théâtre National, Bruxelles. France au centre de psychothérapie neretles démons qui peuplent cescontrôlées, têtes, ment, à une approche humaniste Le monde du diens rien les 3ont 4passé avril auplusieurs Théâtre Varia, en cours àMAKEREEL l’heure sés. Un mimétisme jamaiset pourtant toujours CATHERINE institutions deangoisla cli- plus mois dans des aux spécialisées, balancements ternement, dignes ducorporel siècle dernier Bruxelles. qui nous laisseà imagipsychiatrique La Borde en moqueur Le monde du rien les 3 et 4 avril au Théâtre Varia, 75 rue du Sceptre, des institutions spécialisées, de la cli- nique sés. Un mimétismedecorporel jamais pourtant mais toujours en cours l’heure actuelle. Pour lancer un appel égale- Ha Tahfénéwai ! du 3 au 14 mars Le cour(r)ier recommandé - Télé Bruxelles,de5La mars 2015 à une !approche plus humaniste au Théâtre National, Bruxelles. les démons qui peuplent ces têtes, au mais centre psychothérapie Ha Tahfénéwai du 3 au 14 mars 75 rue du Sceptre, Bruxelles. nique psychiatrique Borde en France moqueur quidenous laisse imagi- ner actuelle. Pour lancer un27appel égale- ment, France au centre de psychothérapie ner les démons qui peuplent ces têtes, ment, à une approche plus humaniste au Théâtre National, Bruxelles. Ce que la presse en dit... au National Une plongée saisissante parmi les « fous » au National Une plongée saisissante au National Une plongée saisissante parmi les « fo auDNational Une D plongée saisissante parmi les « fous » D au National Une plongée saisissante parmi les « fous » D au National Une plongée saisissante parmi au National Une plongée saisissante parmi les « fous » les « fou D D 27 27 Des comédiens fous à délier E Critique Laurence Bertels lle avance courbée, flottante et souriante. La démarche, la ges tuelle, la rythmique, la candeur désespérée, tout en elle évoque cette folie ordinaire et trop souvent rejetée. Sophie Warnant, jeune comédienne is sue de ce formidable vivier qu’est l’Ecole d’acteurs du Conservatoire de Liège, incarne la différence jusqu’au bout de sa nudité. Elle vit et transmet cet audelà sans jamais frôler l’outrance. Comme son compagnon de scène, Romain Vaillant, du Conservatoire de Liège également. Entre bouts de phrases, succes sion de pensées ou dia gnostics surréalistes, tous deux tissent leur climat, du rire aux cris. Avant de monter sur scène, les deux artistes ont passé de longs moments d’obser vation à la clinique psychiatrique de la Borde en France et au centre de psy chothérapie institutionnelle la Devi nière près de Charleroi, deux lieux où on laisse s’exprimer la différence. Voilà comment ils deviennent tour à tour Claude, Madame Sophie, Olivier, Etienne ou encore Hervé. Une quin zaine de personnages en tout pour autant de fragments de vie. Après avoir joué en col roulé jaune, caleçon trop large et chaussettes fuch sia, Sophie Warnant se déshabille pour raconter l’ignoble, le traitement réservé aux personnes atteintes d’une dite fo lie. Des faits déjà dévoilés mais qui de mandent à être répétés et qui en disent long sur notre société dont on “recon naît le degré de civilisation à la place qu’elle donne à ses marginaux” (Lucien Bonaffé, psychiatre désaliéniste). Propos glaçants Les propos émis par l’actrice sont gla çants et font oublier son humilité pour laisser la honte nous envahir. Chez nous survivent encore des êtres dému nis, nus dans leur chambre de trois mè tres sur quatre, sans fenêtre, avec juste une bouche d’aération pour les excré ments et plusieurs portes pour per mettre aux infirmiers d’entrer ensem ble en cas de crise. D’autres sont en py jama, attachés à leur radiateur… A part ces incises, “Ha Tahfénéwai!” (le fameux “eh t’as fini ouais” que disait avec l’accent liégeois le frère trisomi que de Sophie Warnant lorsqu’elle l’embêtait) n’est certes pas une confé rence mais une tranche de douce démence en tre joies et crises, une exploration des odeurs et joies sensorielles ou corporelles au son de la musique de Beethoven pour soutenir l’insou tenable. Et nous rame ner au théâtre. D’une forte présence scénique égale ment, le comédien et pianiste français Romain Vaillant alterne les rôles, lui aussi, passant de la différence à la clair voyance en se montrant attachant et convaincant, surtout lors de son éloge du risque, de cette trouille fondamen tale pour rester vivant. Alors pani quons un peu et allons voir ce théâ trelà, un théâtre qui réveille. La folie dans toute son humanité dans “Ha Tahfénéwai!” U Bruxelles, National (salle J. Huisman), jusqu’au 14 mars à 20h30 (mercredi à 19h30). De 10 à 19 €. Infos & rés. : 02.203.53.03, www.theatrenational.be Rencontre le 7 mars à 18h avec Patrick Coupechoux, auteur de “Un homme comme vous. Essai sur l’humanité de la folie”. Scènes Yves Beaunesne met en scène avec élégance “Il ne faut jurer de rien” de Musset. Critique Camille de Marcilly E n 1836, Alfred de Musset est un homme blessé. Il n’a que 26 ans et a déjà connu les affres du dé sespoir amoureux aux côtés de George Sand avec qui il a vécu quelques cour tes années intenses et tumultueuses. L’amour, principal sujet de ses tourments, constitue aussi le cœur de son œuvre lyrique et ro mantique. En 1836, il publie “Il ne faut jurer de rien”, pièce en trois actes autour d’un pro verbe. Le dandy parisien a choisi de publier ses pièces en recueils de puis l’échec cuisant de son premier spectacle “La Nuit vénitienne”; il avait alors promis de ne plus remettre les pieds au théâtre. Le metteur en scène Yves Beaunesne connaît à merveille l’œuvre de Musset, il a déjà monté “On ne badine pas avec l’amour” et son chefd’œuvre “Lorenzaccio” de manière impression nante. Avec “Il ne faut jurer de rien”, au Amour passion, bla-bla Tout comme Camille dans “On ne ba dine pas avec l’amour”, Valentin refuse le mariage dans “Il ne faut jurer de rien”, l’une par endoctrinement après des années de couvent et par orgueil, l’autre par crainte de souffrir et… par orgueil. Valentin a 25 ans et mène une vie insouciante entre les femmes, le jeu et l’alcool, grâce à l’ar gent de son oncle qui décide pourtant un jour d’arrêter de payer ses dettes s’il ne se marie pas. Mais le jeune homme craint les amours éphémères, à ses yeux, se marier, c’est prendre le risque d’être trompé, de souffrir à la fois de la honte et de l’amour blessé. L’oncle, Von Buck, décide pour tant d’aller rendre hommage à la baronne de Mantes; il espérait obtenir la main de sa fille Cécile pour son ne veu. Valentin mani gance alors un “piège”: tenter de séduire en huit jours la jeune fille, si elle suc combe à ses charmes, il ne l’épousera pas puisque cela démontrerait sa frivo lité. Comment avoir la garantie qu’un Conception, écriture, mise en scène et interprétation Sophie Warnant et Romain Vaillant Son Simon Halsberghe Lumière et régie Amélie Dubois Collaboration artistique Léo De Nijs (Scénographie) et Raven Ruëll (mise en scène) Production Compagnie Sujet Barré Festival de Liège Théâtre National/Bruxelles Theater Antigone/Kortrijk Avec le soutien de : L'ANCRE/Charleroi La Chaufferie-Acte1 La Fédération Wallonie-Bruxelles © cover/dos + pages 2-3-13 : Andréa Dainef page 4-8-9 : Dominique Houcmant/Goldo Cambreling : “La joie p articulière que provo Musique Sylvain Cambreling est l’invité du KlaraFestival. Hommage à Gérard Mortier. T Sophie Warnant et Romain Vaillant, fous à délier dans “Ha Tahfénéwai!” Public, il réussit avec habileté le ma riage entre esthétisme du décor épuré, des mouvements et des lumières et la direction des comédiens. Yves Beaunesne réussit avec habileté le mariage entre l’esthétisme du décor épuré, des mouvements et des lumières et la direction des comédiens. Rencontre Martine D. Mergeay DOMINIQUE HOUCMANT GOLDO Copie destinée à [email protected] Scènes Quand le théâtre s’empare de sujets de société avec pertinence et talent. Après les préju gés, l’amour 6 mars 2015 out est exceptionnel dans le concert qui nous arrive ce 8 mars au Bozar : la colossale “Symphonie Turangalila” d’Olivier Messiaen, avec la pianiste Angela Hewitt en soliste, la création belge du “Blue Concerto” de Kenji Sakai, la présence (pour la première fois en Belgique) du Yomiuri Nippon Sym phony Orchestra Tokyo et enfin, et surtout, les retrouvailles avec Sylvain Cambreling. Si ce dernier est français, natif d’Amiens, formé à Paris, il est devenu belge de cœur – et reste près du cœur des Belges – pour avoir été directeur musical de la Monnaie du rant cette “ère Mortier” qui symbo lisa, de 1981 à 1992, la période flam boyante du renouveau lyrique. Après la Monnaie, Sylvain Cambre ling occupa durant quatre ans le poste d’intendant artistique et de di recteur musical de l’Opéra de Franc fort (où tout ne fut pas rose). Il reprit ensuite la direction du SWR Orches ter BadenBaden und Freiburg (de 2000 à 2012) tout en dirigeant nom bre d’orchestres européens et améri cains, et en se produisant à Salzbourg, à l’Opéra de Paris, à la Scala, à l’Opéra de Vienne, etc. La “Turangalila” mode d’emploi Depuis 1999, il est le premier chef invité du Yomiuri Nippon Symphony Orchestra Tokyo, et depuis 2012, Ge neral Musik Direktor du Stastsoper Stuttgart, où il se sent comme un poisson dans l’eau: “C’est la meilleure scène d’Allemagne – couvrant l’opéra, le théâtre et le ballet –, avec une troupe de 42 chanteurs solistes, un team de rêve, un magnifique esprit d’équipe, dans une ville où le public est curieux, intellectuel et fidèle et où la culture marche bien INFOS TOURNEES CONDITIONS FINANCIERES Durée du spectacle 1h15 Prix incluant les défraiements de toute l’équipe : Équipe : Belgique - 1 représentation : 1.800€ - 2 représentations : 2.600€ - 3 représentations : 3.500€ A ajouter : le transport du décor et de l’équipe (KM et/ou train) et les logements sur place 2 régisseurs 2 comédiens régisseur général & lumières régisseur son France 1 représentation : 3500€ + transport décor, équipe et logement 2 représentations : 5000€ + transport décor, équipe et logement Fiche tecnhique Dimensions souhaitées : CONTACTS Ouverture au cadre de scène : 7m minimum Hauteur minimale sous grill : 4m Dimensions minimales du plateau : profondeur : 5m - mur à mur : 8m Dimension minimale pour l’accès décor : H2m x L0,8m Montage : jour J à 9h Contact Diffusion Véronique Leroy - Administratrice Bureau : + 32 4 343 42 47 Mail : [email protected] Sophie Warnant - Cie Sujet barré Tel. : +32 496 53 97 27 Mail : [email protected] TOURNEE Contact Technique Le spectacle a été créé au Festival de Liège en février 2015 Pierre Clément - Directeur technique Bureau : + 32 4 343 42 47 ou Mobile : + 32 497 416 024 Mail : [email protected] Saison 15/16 Amélie Dubois - Régisseur général Mobile : + 32 493 74 65 75 Mail : [email protected] Le spectacle est disponible à la vente dès à présent Saison 14/15 Courtrai (BE) Theater Antigone Novembre 15 ou Overleiestraat 47 avril 16 8500 Kortrijk www.antigone.be Tournai (BE) Maison de la culture de Tournai Mars 2016 boulevard des Frères Rimbaut 7500 Tournai www.maisonculturetournai.com Bruxelles (BE) Théâtre National/Bruxelles 3 > 14 mars 15 111-115, Bd Emile Jacqmain 1000 Bruxelles www.theatrenational.be Liège (BE) 3, 4 & 21 février15 Festival de Liège 2, Rue Ransonnet 4000 Liège www.festivaldeliege.be 14 15 www.festivaldeliege.be + 32 4 343 42 47 [email protected]