CINQ QUARTIERS PLEINS DE VIE - Oloron Sainte
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CINQ QUARTIERS PLEINS DE VIE - Oloron Sainte
N°01 - M A I 2 0 0 9 LE MAGAZINE DE LA VILLE D’OLORON SAINTE-MARIE VIE LOCALE CINQ QUARTIERS PLEINS DE VIE Chasse aux trésors des 6-12 ans sous le porche de l’Église Sainte-Marie WWW.OLORON-STE-MARIE.FR SOCIAL BUDGET JEUNESSE UN BILAN... ET DES PROJETS LES CHIFFRES À LA CLÉ LES PROJETS SE CONCRÉTISENT 31380309 36720309 35860309 EDITORIAL LE MOT DU MAIRE SOMMAIRE BUDGET 2009 DE LA VILLE P4-7 Réalisme, ambition et pertinence. Réflexion sur notre budget. ACTU P8/9 Refonte du site Internet : vers plus d’interactivité ! Service d’information géographique : bientôt en ligne ! Jazz à Oloron part pour les îles. Journées du livre sans frontières. Venez faire la fête entre voisins ! etc… ÉDUCATION P10-13 Affaires scolaires : les priorités en bonne voie. Missions transversales pour une politique jeunesse globale. CITOYENNETÉ P14/15 Agents de surveillance de la voie publique. Une municipalité engagée aux côtés des handicapés ! SOCIAL P16-18 Aide à la restauration scolaire. Rencontre avec... Robert Bareille. Le Centre Communal d’Action Sociale est mobilisé ! 900 aînés au repas annuel, Téléthon... OLORON DANS SES QUARTIERS P19-23 Notre-dame, Sainte-Croix, Sainte-Marie, Soeix-Bager, Saint-Pée. PATRIMOINE P24/25 Nuit des Musées, Service éducatif du patrimoine… HISTOIRE & ÉVÈNEMENTS P26/27 De la Guerre d’Espagne à la Shoah… Une commémoration exceptionnelle, du 25 avril au 19 mai. ASSOCIATIF P28/29 La reconnaissance pour les 2710 bénévoles oloronais. SPORT P30/31 Basket, skateboard, pétanque, pelote basque,.. Marathon de Lindt : 20 bougies pour une édition historique ! ENVIRONNEMENT P32 Recyclage et développement durable. TRIBUNE LIBRE P34 V oici déjà un an que les Oloronaises et les Oloronais nous ont confié la responsabilité de conduire les affaires municipales, pour mettre en œuvre une politique respectueuse des véritables attentes de la population. Dans l’esprit de continuité républicaine qui nous anime, nous avons poursuivi un certain nombre de chantiers engagés par la précédente équipe, en les aménageant comme ce fut le cas pour l’espace de la Confluence par exemple, au regard d’impératifs architecturaux et paysagers et pour en diminuer le coût. Le succès des réunions des comités de quartiers, nous conforte dans notre engagement de mettre en place une véritable politique participative. La crise économique n’épargne pas notre ville. Elle nous incitera à nous recentrer sur des priorités que nous avons définies et qui relèvent du quotidien des habitants. La voirie communale en très mauvais état dont la réhabilitation s’avère particulièrement coûteuse, la redynamisation du centre-ville et de nos quartiers, l’amélioration de l’accessibilité, l’écologie urbaine… sont plus que jamais inscrits dans notre projet. Pour les plus fragiles, nous avons dès notre arrivée à la mairie, pris les dispositions qui convenaient, en augmentant considérablement le budget social, en proposant une nouvelle tarification des cantines scolaires, en mettant en place le projet d’aide au permis de conduire, en favorisant l’insertion des personnes âgées ou en situation de handicap. Comme nous nous y étions engagés, le soutien scolaire est devenu une réalité sur plusieurs sites de la ville pour que chaque enfant y ait droit. Le budget 2009 a été élaboré dans un cadre contraint par la conjoncture économique et financière difficile et par notre volonté de redonner à la ville une capacité d’autofinancement indispensable à son avenir, tout en diminuant un endettement multiplié par 3,5 ces dernières années. Il nous faudra maîtriser les coûts de fonctionnement et optimiser notre potentiel d’investissement, même si les opérations déjà engagées, notamment du côté de la Confluence, absorbent près de 80% pour l’année 2009. Notre gestion sera responsable, donc raisonnable. Elle s’inscrira dans notre totale volonté de favoriser à Oloron Ste-Marie mais aussi sur son territoire, les conditions pour que s’épanouissent les initiatives individuelles et collectives et que disparaisse le sentiment d’isolement et d’abandon des plus démunis. Je vous souhaite une agréable lecture de ce magazine municipal qui va lui aussi changer progressivement de forme, afin de mieux vous informer. Bernard UTHURRY Maire d’Oloron Sainte-Marie INFOS MAGAZINE • Imprimons Vert : Comme nous nous y étions engagés lors de la campagne municipale, nous voulons faire d'Oloron une ville "propre" et "exemplaire". A ce titre, le magazine est imprimé sur papier recyclé. Imprimerie Charont - Oloron. • Directeur de la publication : Bernard Uthurry • Direction communication : Christophe Girona • Rédaction et contenu éditorial : Service communication Mairie d’Oloron Sainte-Marie • Crédits photos : Laurent Ferrière, Mairie d’Oloron Sainte-Marie, Fotolia • Conception/Réalisation : Valeurs du Sud • Régie publicitaire : Valeurs du Sud - Tél : 05 59 140 140 Dépôt légal à parution COM’OLORON - N°1 /// 3 BUDGET BUDGET 2009 DE LA VILLE RÉALISME, AMBITION ET a séance budgétaire du Conseil Municipal est assurément l’un des moments forts de la vie de la cité. Il s’agit avant tout de faire un état prévisionnel des recettes puis de réaliser un bilan des dépenses obligatoires et enfin de dresser la liste de ce que le Conseil souhaite réaliser avec les sommes restantes. Selon le budget disponible, les élus sont parfois dans l’obligation de réaliser un emprunt pour permettre la concrétisation de projets jugés nécessaires à une bonne dynamique de la cité. L Patrick Maillet Adjoint aux finances La situation financière de la commune Le contexte de crise et de réforme de l’état (aboutissant mécaniquement à la diminution des dotations de l’enveloppe normée) dans lequel nous avons travaillé pour finaliser ce budget 2009, est marqué par beaucoup d’incertitudes et de sérieuses préoccupations qui seront une épreuve à surmonter. Ce constat nous oblige et devrait nous resserrer pour mieux nous concentrer sur l’essentiel : soutenir le tissu socio-économique local, atténuer les effets de cette crise pour nos concitoyens. L’observation des tendances que nous avons réalisée 4 /// COM’OLORON - N°1 suppose de les analyser sur quelques années afin de pouvoir se projeter sur les années suivantes. De ce point de vue les grandes tendances peuvent se résumer sur quelques points indiscutables car extraits des comptes administratifs validés. La dette de la ville multipliée par 3,5 Le montant de cette dette est passé entre 2001 et 2007 de 2 614 941 € à 7 505 087 €. Elle est donc multipliée par 3 et devrait correspondre à la réalisation de projets structurants pour la ville au bénéfice du plus grand nombre de ses administrés tels que par exemple la construction d’école, de piscine, de salle de sport etc…mais qu’en est il en réalité ? Lors de notre débat d’orientation budgétaire nous avons posé la question, nous sommes toujours dans l’attente de la réponse. La capacité d’autofinancement Alors qu’elle progressait régulièrement jusqu’en 2000, elle décroît en l’espace de 6 ans de 69% soit en moyenne 10% par an. On passe d’une épargne brute de 3 046 258 € à 955 484 €, d’autant que certaines sommes annoncées furent en grande partie « embellies »par des opportunités qui, sur le moment, ont occulté la tendance structurelle à la baisse. Pour mémoire, après les orages de grêle de 2004, la ville d’Oloron perçoit une indemnité de sinistre à hauteur de 1 030 000 €, permettant d’engager les travaux de réparations sur les édifices et les bâtiments communaux. Seuls 206 415 € ont été affectés aux réparations. Nous héritons ainsi de travaux à réaliser pour lesquels les primes d'assurances ont été dépensées sur d'autres postes. L’expérience se renouvelle en 2007, suite à l’incendie de l’usine Carçabal la ville perçoit 785 000 €, qu’elle affecte en recettes de fonctionnement. Cet effort très conséquent sur les dépenses traduit la volonté d’arrêter la dégradation continue de l’épargne brute sans toucher aux taux fiscaux malgré la modestie des impôts sur les ménages payés par les Oloronais. Evolution des recettes et des dépenses Les recettes de fonctionnement Les dépenses de fonctionnement croissent plus fortement que les recettes de fonctionnement, l’effet ciseaux menace. Les recettes fiscales sont inférieures à celles des villes de la même strate. Entre 2006 et 2007, on constate une augmentation de 6.9% des dépenses de fonctionnement, dont 11.6% pour les charges du personnel et 50.5% des intérêts de la dette. Comme le budget a bénéficié de la recette exceptionnelle provenant de la prime d’assurance, cette augmentation de dépenses sans recettes pérennes impacte négativement dans l’exécution du budget. (Tableau ci-dessous et graphique suivant) Le budget de fonctionnement La section de fonctionnement s’équilibre à 10 964 661 €, soit une baisse de 0.74%. Au niveau des écritures réelles on peut également constater une diminution notable des dépenses de 1.48% avec diminution des recettes de 0.92%. En plus de la baisse tendancielle relevant de la non revalorisation des dotations versées par la Communauté des Communes du Piémont Oloronais, on retrouve des baisses lourdes dues : ● À la situation économique, 100 000€ de perte sur les coupes de bois et 90 000 € sur les droits de mutation (premiers effets de la crise immobilière). ● Aux baisses structurelles sur les dotations d’état, 52 000 € sur les dotations de compensations fiscales qui à elles seules viennent presque annihiler l’augmentation des produits fiscaux consécutive à l’accroissement naturel des bases et 4 932 € de baisse sur la DGF (Dotation Globale de Fonctionnement) compte tenu de la baisse de la population oloronaise enregistrée par l’INSEE au lieu de 20 000 € qui, à population constante, aurait du être enregistrée. Il convient de rappeler que, à cet endroit, le montant de la DGF de RECETTES DE FONCTIONNEMENT 2009 2008 Atténuation de charges 32 600 € 48 600 € Produits du domaine 219 400 € 370 700 € Autres impôts et droits 7 505 714 € 7 521 510 € Dotations subventions 2 438 822 € 2 417 919 € Recouvrement divers 666 025 € 607 700 € Produits exceptionnels 32 000 € 27 500 € Travaux en régie 70 000 € 50 000 € Produits financiers 100 € 2 000 € TOTAL 10 964 661 € 11 045 929 € BUDGET PERTINENCE... départ perçue à Oloron reste déjà très faible puisqu’elle tient compte d’un effort fiscal acquitté par les ménages historiquement faible. Il est permis de rappeler que jusqu’en 2003 Oloron bénéficiait d’une Taxe Professionnelle confortable dont les bases s’appréciaient naturellement chaque année. A des raisons diverses, près de 24 000€ de droits d’eau versés par EDF pour un ouvrage situé en vallée d’Aspe dont le produit revient désormais au département. Enfin 27 162 € répartis entre la section de fonctionnement et celle d’investissement correspondant à la fin du versement par la région d’une subvention en annuité pour la construction du gymnase SCOHY. On constate parallèlement une hausse presque insensible des charges du personnel à 0.56%, chapitre qui représente 51.62% du total des charges réelles malgré les revalorisations imposées par la législation et en prévision d’un recours plus mesuré aux emplois contractuels et aux emplois d’été. On peut noter un maintien à niveau constant de la politique de soutien aux associations ainsi qu’une action volontariste de revalorisation de la subvention à l’action sociale (CCAS) de 8.33% après 20% en 2008. Les charges financières sont en augmentation de 15.34%, malgré une augmentation beaucoup plus marquée de l’encours de 23.57%. Au niveau des dépenses d’ordre (amortissements+virement) qui constituent l’épargne brute, on constate une augmentation de 5.47% traduisant une meilleure capacité à financer la section d’investissement. Cette augmentation ne sera réalisable qu'au prix d'un effort considérable sur les dépenses de fonctionnement. Il sera difficile de maintenir cet effort sur plusieurs exercices. Les dépenses de fonctionnement (Tableau et graphique ci-dessous ) la politique de maîtrise des achats courants mais également des choix sur des évènements sportifs ou culturels. DEPENSES DE FONCTIONNEMENT 2009 2008 Charges à caractère général 2 453 038 € 2 782 200 € Charges de personnel 5 143 604 € 5 114 939 € Autres charges de gestion courantes 1 946 575 € 1 858 253 € Charges financières 379 600 € 329 100 € Charges exceptionnelles 6 000 € 22 000 € Charges exce,reversts 800 € 6 700 € Dotations aux provisions 34 000 € 0€ Travaux en régie 70 000 € 50 000 € Amortissements 494 000 € 410 000 € Prélèvement 437 044 € 472 737 € TOTAL 10 964 661 € 11 045 929 € © Office de Tourisme du Piémont Oloronais Dans le détail on peut noter un effort drastique sur le chapitre des charges générales qui diminuent de 11.83%, on doit y voir le résultat de COM’OLORON - N°1 /// 5 BUDGET CONCLUSION Le budget d’investissement La section d’investissement s’équilibre à 5 996 182 €. Nous continuons à investir à un niveau élevé, mais raisonnable, par rapport aux communes comparables sans exagérément recourir à l’emprunt pour continuer à profiter des politiques contractuelles. Dans ce cadre, l’épargne brute prévisionnelle s’élève à 931 044 € en augmentation de 5.47% et l’épargne nette à 480 144 € en diminution de 9.53%. En effet, les nouveaux emprunts ont été souscrits sur une durée raisonnable et habituelle pour les collectivités locales de 15 ans. Cette durée produit un désendettement normal qui pèse naturellement sur l’épargne nette mais n’obère pas l’avenir. Les recettes d’investissement proviennent de la compensation de TVA sur les factures des travaux effectués 750 169 €, les subventions d’équipements 1973434 €, l’autofinancement 480 144 €, la cession d’immeubles 370 000 €, les autres recettes non affectées 130 000 € et un emprunt indispensable pour «boucler» le budget 1 841 535 €. Le total des recettes est donc de 5 545 282 € auxquelles il faut rajouter les recettes d’ordre pour un montant de 931 044 €. Les dépenses d’investissement 50 opérations ont été inscrites au budget, les principales sont : ● Aménagement d’une aire sportive à Bitète…………………… 108 000 € ● Parvis passerelles CCPO…………………………………………… 767 000 € ● Réfection de la couverture de l’école St Cricq………………… 100 000 € ● Réfection de la cantine de l’école Prévert……………………… 90 000 € ● Réfection des locaux associatifs…………………………………. 200 000 € ● Parking du centre administratif………………………………….… 230000 € ● Réfection des courts de tennis……………………………………. 100 000 € ● Réfection du stade de rugby St Pée (1ère phase)……………… 50 000 € ● Eglise St Croix (3ème phase)…………………………………….… 533 000 € ● Centre Nautique de Soeix…………………………………….…… 510 000 € ● Réfection jardin centre administratif…………………………… 365 000 € /// COM’OLORON - N°1 e seul remboursement du capital de la dette constitue 8% du budget d’investissement. De ce fait, et pour les années à venir, les sommes disponibles pour l’acquisition, la rénovation et l’entretien des biens publics, sont amputés par ce remboursement obligatoire. Tout nouvel emprunt ne peut que prolonger et augmenter notre dette et la faire porter par les générations qui viennent. Notre endettement communal reste raisonnable à ce jour (639 €/habitant en 2008) comparativement à la moyenne des communes de taille similaire (906 €/h en 2007 - dernier chiffre connu). Mais le produit des contributions directes est plus faible chez nous. Notre marge d’action s’en trouve donc réduite. Il est rappelé comme chaque année que la ville d’Oloron ne dispose plus que des trois taxes sur les ménages (TH, TFB, TFNB), la taxe professionnelle étant depuis 2003 perçue par la C.C.P.O. qui reverse à la ville son montant de TP diminué du montant des charges transférées. L Le produit fiscal sur les ménages était de 2 386 663 € en 2008, contre 2 185 475 en 2007.Les bases d'imposition Oloronaises restent par ailleurs inférieures à celles constatées dans les autres communes de 10 000/20 000 habitants dans les Pyrénées-Atlantiques. Mais il faut relativiser ces comparaisons qui ne prennent pas en compte les données socio économiques des populations et en l’occurrence les particularités locales de la structure des revenus des ménages. © Office de Tourisme du Piémont Oloronais 6 REFLEXION Historiquement, notre ville, caractérisée par son rôle de centre industriel artisanal et commercial a maintenu pour deux raisons principales, des taux d’imposition plus bas que d’autres villes similaires. Ceci pour deux raisons principales, d’une par car la taxe professionnelle représentait un pourcentage important dans la structure du budget, d’autre part le niveau de revenus moyen des Oloronais(es) est relativement bas et a subi la stagnation des salaires des 10 dernières années. BUDGET SUR NOTRE BUDGET Le transfert à la communauté des communes de cette recette, dont le reversement est amputé de la charge des transferts financiers et plafonné pour l’avenir, devrait nous conduire, compte tenu du niveau actuel des dépenses de fonctionnement (Personnel et autres) à tendre vers les pressions fiscales moyennes des villes de même strate, pour retrouver un bon niveau d’autofinancement, puisque nos marges sur l’emprunt sont réduites. Mais dans le contexte national et en cohérence avec nos objectifs essentiels, nous n’augmenterons pas la pression fiscale locale en 2009, et nous en accepterons les conséquences difficiles : Montant d’investissement limité, compte tenu des dépenses lourdes que nous devrons subir en 2009 pour les travaux de la confluence (Parvis, Parking, passerelles, ZAC) ● Dépenses de fonctionnement à maîtriser et si possible à réduire rigoureusement. ● Train de vie en rapport avec celui de la majorité de nos concitoyens. ● Pertinence dans les choix et dans les priorités. ● Recentrage sur les compétences essentielles de la commune qui conditionnent la qualité de vie quotidienne et les services de nos concitoyens. (Exemple : réfection de la Voirie communale, dont l’absence d’investissement antérieur, nous amène aujourd’hui à une estimation de remise en état de 10 millions d’euros) ● Plafonnement des aides aux associations en volume. ● Le budget raisonnable que nous proposons cette année est donc motivé par toutes ces considérations. Alors que la situation financière d’autres communes ou communautés, communautés d’agglomération ou budgets départementaux semble permettre une relance de l’économie nationale vacillante par des projets ambitieux et solidaires, notre situation budgétaire nécessite une extrême prudence pour préserver l’avenir et ne pas imputer des charges paralysantes à nos enfants. COM’OLORON - N°1 /// 7 ACTU EN VILLE REFONTE DU SITE INTERNET VERS PLUS D’INTERACTIVITÉ ! TELEX AMÉNAGEMENT DU PLATEAU DE BITÈTE : PLACE AU SPORT DE PLEIN AIR Apprécié des promeneurs, le plateau de Bitète sera prochainement aménagé en terrain multisports afin de répondre aux besoins des écoles et collèges proches, mais également des habitants, notamment les jeunes. Ce chantier qui sera réalisé en plusieurs tranches pour un montant global de 90.000 euros, permettra la réalisation d’un terrain de basket et de foot, ainsi qu’une piste d’athlétisme. Un local à usage de vestiaire devrait également être aménagé. « Ces aménagements se feront sur la partie haute du plateau, actuellement goudronnée », explique Jean-Etienne Gaillat. Le sentier qui fait actuellement le tour de ce site, ne devrait pas être affecté, pour le plus grand plaisir des promeneurs. MAISON DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION La Maison de l’Emploi et de la Formation Lacq-Orthez/Oloron-Mauléon vient de créer son site Internet à l’adresse suivante : www.mef-64centre.fr. Que vous soyez employeur ou en recherche d'emploi, vous y trouverez de nombreux renseignements utiles en matière de formation, de recherche d'emploi, de création ou de reprise d'entreprise, ainsi qu’une rubrique « actualités ». 8 C’est pour offrir davantage d’interactivité aux milliers d’internautes qui consultent chaque mois le site Internet de la ville d’Oloron-SainteMarie, qu’une refonte complète de l’outil a été engagée. Pour ce faire, la Ville a bénéficié du soutien gratuit de l’Agence départementale numérique pour l’élaboration du cahier des charges. Parmi les évolutions, l’internaute aura la possibilité de personnaliser la page d’accueil en fonction de ses préférences (actualités, agenda des manifestations, vie associative, etc.). Des rubriques interactives seront également créées, notamment en matière d’état civil, d’inscriptions en ligne (avec la possibilité ultérieure de paiement électronique), de cartographies dynamiques, etc. La mise à jour des informations sera elle aussi facilitée, grâce à un outil de gestion de contenu. « Toutes les études démontrent que l’outil Internet est de plus en plus couramment utilisé dans les relations entre citoyens et collectivité », explique Philippe Garroté. « Si cet outil ne saurait supplanter les services à la population classiques, il constitue une aide précieuse pour les personnes éloignées ou dans l’incapacité de se déplacer ! ». Les réponses à l’appel d’offre, lancé il y a quelques semaines, sont en cours d’analyse. Le site Internet de la Ville, nouvelle version, sera opérationnel dans les prochains mois. (www.oloron-ste-marie.fr) /// COM’OLORON - N°1 CONSTRUCTION DE LA MÉDIATHÈQUE Un chantier spectaculaire ! Ces dernières semaines, les Oloronais ont été nombreux à assister à l’arrivée puis à la pose des deux passerelles destinées à enjamber les gaves d’Aspe et d’Ossau afin de raccorder le chantier de la médiathèque au centre-ville. Cette phase du chantier, l’une des plus délicates, a nécessité l’intervention de moyens exceptionnels. Vendredi 13 et samedi 14 mars, deux convois routiers de grande envergure ont amené les passerelles (chacune en deux éléments) sur les lieux de leur installation. La première difficulté a résidé dans l’acheminement de la passerelle destinée à franchir le gave d’Ossau. Pour ce faire, le convoi a remonté la rue Palassou avant d’entamer une délicate marche arrière vers le parking Baraban. Sous le regard admiratif du public, la manœuvre s’est effectuée sans encombre ni heurt et en quelques heures à peine, les éléments constitutifs de la passerelle étaient déchargés et prêts à être assemblés. Pendant les jours suivants, les ouvriers ont procédé à rien moins qu’un jeu de Mécano géant : pour assembler le tablier de chaque passerelle, puis pour monter l’énorme grue destinée à lever l’ensemble avant de le reposer sur ses assises définitives. La grue spécialement affrétée pour cette opération disposant d’une capacité de levage de 700 tonnes, les passerelles de 54 tonnes chacune ne représentaient pas la principale difficulté de l’opération. Celle-ci résidait dans la précision et la coordination des manipulations effectuées par les grutiers. Cette opération de haute précision a été accomplie en quelques heures à peine. Il faudra toutefois encore patienter quelques semaines, avant que les premiers promeneurs puissent emprunter cette nouvelle voie de circulation. SERVICE D’INFORMATION GÉOGRAPHIQUE : BIENTÔT EN LIGNE ! n système d'information géographique (SIG) est un outil permettant d'organiser et présenter des données, ainsi que de produire des plans et cartes. Pour l’anecdote, la première application de ce système remonte à 1854, lorsqu’un médecin londonien eut l’idée de référencer sur une carte, tous les foyers de contamination d’une épidémie de choléra. Grâce à cette méthode, il s’aperçut que la contamination provenait d’un seul et même puit ! Aujourd’hui, les SIG rendent de nombreux service en matière d’urbanisme, de géo localisation, d’occupation des sols, de fiscalité locale, etc. De plus, l’arrivée et les progrès de l’informatique ont permis d’accroître considérablement la fiabilité et les usages de cet outil. C’est pourquoi, la mairie s’est dotée d’un SIG depuis 2003. Modernisé au fil des ans, il devrait prochainement être mis à la disposition de la population via Internet. « Nous étudions actuellement les solutions techniques permettant à cet outil de fonctionner dans les meilleures conditions de confort », précise Jean-Etienne Gaillat, 1er adjoint en charge de l’Urbanisme. U ACTU MUSIQUE “Jazz à Oloron” part pour les îles Le 16e Festival organisé par l’association « Jazz à Oloron » sera plus que jamais celui des ''Rives & Des Notes'' avec un extraordinaire voyage musical de huit concerts escales vers les îles ! Au programme : Cap-Vert, Cuba, Guadeloupe, Nouvelle-Zélande, Japon, côté rives, et Latin jazz, salsa, gwo ka, batique, morna, jazz côté notes. Le départ de ce voyage musical et coloré aura lieu à Oloron Sainte-Marie, le mardi 30 juin, avec des artistes prestigieux, pour une magnifique croisière qui s'achèvera par un dimanche dansant le 5 juillet. Les spectateurs seront invités à se préparer au voyage dès la Fête de la Musique avec des concerts et des animations dans le Piémont oloronais et dans les vallées béarnaises. Ils pourront également profiter gratuitement d’un week-end de fête et de musiques, les 3, 4 et 5 juillet, au port d'Oloron, au bord du gave d'Aspe, où sera installé le village du festival. LIVRE JOURNÉES DU LIVRE SANS FRONTIÈRES Samedi 6 et dimanche 7 juin, l’association « Livre sans Frontières » organise la 3ème édition des journées éponymes, à l’espace Laulhère. Durant deux jours, tous les lecteurs, qu’ils soient assidus ou occasionnels, pourront gratuitement rencontrer des auteurs, des éditeurs, des libraires. A noter également que pour la première fois, des professionnels de Jaca seront présents pour y présenter des ouvrages en espagnol. Des intermèdes musicaux, conférences, expositions et ateliers destinés aux jeunes et aux adultes, seront proposés tout au long de ces deux journées. UNE FÊTE DE PROXIMITÉ VENEZ FAIRE LA FÊTE ENTRE VOISINS ! TELEX La vie en ville n'est pas toujours facile. Face au repli sur soi et à la peur de l'autre, face à l'individualisme et à l'indifférence, il est indispensable de réagir et de proposer aux habitants d'être acteurs de leur ville. C’est pourquoi, la Municipalité a décidé de s’associer pour la première fois à l’opération « La Fête des voisins ». Cette opération initiée en 1999 sur l’initiative d’une association (Immeubles en Fête) fêtera cette année son 10ème anniversaire. Sous la conduite de Véronique Pebeyre, les comités de quartiers se sont spontanément associés à cette opération, en partenariat avec les comités des fêtes. Ils ont programmé plusieurs initiatives : apéritifs, pique-niques, etc. « Ce type d’opération s’inscrit pleinement dans l’esprit des comités que nous avons créé à l’automne dernier », commente l’adjointe qui souligne l’importance du lien social à recréer dans les quartiers. La date officielle de cette opération est fixée au mardi 26 mai. N’importe quelle personne peut y prendre part et organiser ce jour là, un temps de rencontre avec ses voisins. « Aucune contrainte n’est fixée sinon le respect des règles de bon voisinage », précise Véronique Pebeyre. « Par ailleurs, la Mairie apportera son aide à l’organisation des différentes animations, dans la limite de ses moyens. » Les différentes initiatives peuvent encore être communiquées auprès du service communication de la Mairie, afin de figurer dans le programme officiel. Tél. : 05.59.39.99.99. TRAVAUX AU CTM : UN MEILLEUR ACCUEIL DU PUBLIC es travaux d’aménagement du Centre Technique Municipal (CTM) sont actuellement en cours de finition. Ils ont consisté en la réalisation d’un sas d’entrée, d’un bureau d’accueil et de secrétariat en rez-de-chaussée, d’une salle de réunion à l’étage et la pose d’un contrôle d’accès par barrières automatiques. D’un montant total de 130.000 euros (dont 35% ont été financés par l’Etat), ils permettront aux services techniques municipaux de mieux répondre aux nombreuses missions qui leurs sont confiées et d’améliorer les conditions d’accueil du public. « Cette réalisation s’inscrit dans une volonté de donner aux agents municipaux, les meilleurs outils pour améliorer la qualité du service public à Oloron Sainte-Marie », souligne le Maire. L À VENIR FOIRE DU 1ER MAI Depuis plus de 600 ans, la Foire du 1er mai constitue l’un des temps forts de la vie locale. Les visiteurs seront invités à se déplacer sur les deux sites stratégiques de cette manifestation : le quartier de SainteCroix et le jardin public. Dès les premières lueurs, les bénévoles s’activeront autour de la place Saint-Pierre pour y organiser les points de restauration et le traditionnel concours de fromages. Sur le pourtour de la place, les promeneurs seront nombreux à venir admirer l’exposition d’animaux d’élevage et à parcourir les stands d’artisanat ou de produits régionaux. L’après-midi, le public viendra en masse sillonner les artères du centre-ville où seront installés les étals des marchands ambulants. C’est le poids de chacune des deux passerelles qui ont été posées au dessus des gaves d’Aspe et d’Ossau. Fabriquées en Allemagne, elles ont été acheminées à l’aide de quatre ensembles routiers avant d’être assemblées. Chaque passerelle mesure 45 mètres de long. COM’OLORON - N°1 /// 9 EDUCATION sera à nouveau augmentée pour la prochaine rentrée. L’objectif annoncé est très clair : qu’il y ait le plus d’enfants possible dans les cantines des écoles oloronaises. Investissement matériel AFFAIRES SCOLAIRES LES PRIORITES EN BONNE VOIE La mise en place de l’aide aux devoirs pour toutes les écoles « Marie-lyse Gaston Adjointe aux Affaires scolaires et périscolaires …nous devons tout faire, à notre niveau, pour contribuer à la réussite du parcours scolaire, de la petite enfance au Lycée, car ici réside le potentiel pour l'avenir d'Oloron…» Cette phrase est directement issue du programme sur lequel nous avons été élus en mars 2008. Elle est le socle de nos actions en matière d’affaires scolaires à Oloron. Il s’agit donc ici de vous faire l’état des lieux des premières actions que nous avons mises en place pour respecter notre engagement électoral. 10 /// COM’OLORON - N°1 « L'accompagnement scolaire éducatif après l'école, sera organisé après concertation avec les enseignants, les parents, les associations participantes… » Cet engagement électoral s’est transformé en acte puisque l’ensemble des enfants scolarisés dans les écoles d’Oloron ont aujourd’hui la possibilité de profiter de l’aide aux devoirs : ● au centre social La Haüt ● au centre d’animation ● à l’Amicale Laïque De plus un transport en commun est mis à la disposition des familles pour les enfants des écoles Xavier Navarrot, Légugnon et Pondeilh. Ainsi, ceux qui le souhaitent peuvent se rendre à l’Amicale Laïque gratuitement car ce transport est pris en charge par la Mairie. L’aide aux devoirs a été également instaurée au sein même de certaines écoles lorsqu’en concertation avec les directeurs nous avons pensé que ce service était en adéquation avec les besoins des familles. La nouvelle loi qui oblige les enseignants à mettre en place l’aide personnalisée a semé le trouble et les parents ne font pas forcément la différence entre l’aide personnalisée et l’aide aux devoirs. De plus pour ne pas stigmatiser les enfants en difficulté, certains enseignants proposent plutôt des activités qui reposent sur la participation de tous les enfants à des actions par petits groupes ; pour les parents la différence entre l’un et l’autre n’est pas très claire. Il faut savoir que quelques places sont encore vacantes pour l’aide aux devoirs. « Nous garantirons aux écoles les moyens nécessaires à leur fonctionnement. » Les visites effectuées dans les écoles depuis un an ont mis en avant un cruel besoin en matière de photocopieurs. Ces outils, indispensables à l’élaboration et la diffusion des documents pédagogiques, sont essentiels au bon fonctionnement des écoles primaires. Dès lors, toutes les écoles oloronaises ont reçu début janvier un nouveau photocopieur. Nouveau plan informatique « Les écoles seront dotées de tous les moyens nécessaires, notamment dans le domaine de l'informatique, pour atteindre leurs objectifs pédagogiques. » Autre constat largement évoqué lors de nos visites dans les écoles : le manque en outils informatiques performants. Face à ce triste constat, la nouvelle municipalité a décidé de mettre en place un plan informatique. Pour l’année 2009, ce plan portera sur un investissement à hauteur de 15 000€. La livraison des 30 ordinateurs a été effectuée durant les vacances de Pâques. Augmentation de l’aide à la cantine Cadeaux de Noël collectifs « Nous voulons aménager les tarifs des cantines pour que le prix du ticket ne prive plus aucun enfant d'un vrai repas équilibré à midi. » Après avoir étudié les chiffres de fréquentation des cantines oloronaises et en collaboration avec le CCAS présidé par Robert Bareille, l’aide financière accordée aux familles pour la cantine a été revue à la hausse et Après avoir consulté les directeurs des établissements, la Mairie a décidé de continuer à offrir des cadeaux de Noël. Néanmoins, le parti pris fut d’offrir des cadeaux collectifs qui puissent servir à mieux apprendre à partager. Si les écoliers se sont vus remettre un petit livre à chacun, des cadeaux plus conséquents furent offerts : EDUCATION tricycles, ballons, tapis, jeux de société… pour qu’ils puissent en profiter tous ensemble et tout au long de l’année. Nouveau programme culturel, gastronomique et sportif Accessibilité « Nous généraliserons la prise en charge des élèves handicapés. » Surtout n’oublier personne. Des travaux forts attendus ont eu lieu durant les vacances de février dans une école Oloronaise afin de la rendre accessible aux enfants handicapés. Ainsi une rampe d’accès et une toi- lette dédiée furent mises en place. Autres travaux TELEX D’autres travaux sont prévus courant de l’année, notamment le toit de l’école St Cricq dont la facture s’élève à 100 000€, et la mise aux normes de la cantine Prévert. Ne pas oublier ! INSCRIPTIONS DANS LES ÉCOLES PUBLIQUES Projet sur la citoyenneté Durant l’année, une réunion sur le thème « éducation sur la propreté, le civisme et la citoyenneté » sera organisée en collaboration avec les écoles. Le ramassage des papiers à recycler a été mis en place en équipage hippomobile. Norbert et sa calèche, se rendent régulièrement dans les écoles pour ramasser le papier et le déposent ensuite à la déchetterie, accompagnant ainsi un geste citoyen jusqu’au bout de la chaîne. Dès à présent, pensez à la rentrée scolaire 2009. Vous pouvez inscrire vos enfants (maternelle et primaire) auprès de la Mairie dont le service éducation vous dirigera vers l’école publique de votre quartier. 3137 03 09 En février, et toujours en coordination avec les directeurs d’écoles, une réunion de présentation s’est tenue au sujet du programme culturel, gastronomique et sportif. Les grandes lignes sont les suivantes : ● Histoire et patrimoine avec les services de la Mairie. ● Participation à la semaine européenne de la gastronomie avec l’Office du tourisme. ● Participation au mondial de pelote et au championnat de France de pétanque, ● Dans la continuité de ce qui se faisait déjà et dans le cadre du contrat enfance jeunesse, la municipalité propose en partenariat avec des associations des activités pendant le temps périscolaire (office des sports, le mur, Radio Oloron, la médiathèque, BIE…). ● Chaque directeur d’école a été informé des différentes manifestations qui auront lieu du 25 avril au 17 mai concernant le 70ème anniversaire de l’ouverture du camp de Gurs. TRAVAUX PUBLICS ET PRIVÉS TERRASSEMENTS ASSAINISSEMENT - EAU POTABLE SOLS SPORTIFS ET INDUSTRIELS Eurovia Aquitaine - Agence Béarn Z.A. Orin - 64400 Oloron Sainte-Marie Tél : 05 59 88 00 70 - Fax : 05 59 88 05 75 [email protected] COM’OLORON - N°1 /// 11 JEUNESSE BILAN & PROJET SON AVIS... “ NICOLAS MALEIG Conseiller Municipal chargé de la Jeunesse La jeunesse, un thème universel à investir La ville d’Oloron Sainte-Marie porte un regard neuf sur les jeunes qui la compose. Le projet autour de la création d’une politique jeunesse se caractérise de plusieurs manières. La première a été de créer un véritable service Jeunesse au sein de la ville. Nicolas Loustalot en est le coordonnateur. Ses missions sont variées, elles ont été dans un premier temps axées, sur l’accueil des plus jeunes (4-6 ans) en collaboration étroite avec le Centre Social La Haüt, l’Amicale Laïque et la CAF. Le travail de réseau avec toutes les associations en lien avec la jeunesse est une des clés essentielles de la réussite d’une telle politique. Pour cette raison un important travail de diagnostic et de relation a été réalisé de façon à cerner au mieux les enjeux et les besoins des jeunes de notre ville. Il faut se donner les moyens de créer les conditions d’un partenariat efficace pour faciliter l’accompagnement des jeunes dans leurs projets, pour leur permettre de prendre leur place dans la vie et dans la ville. La jeunesse est un thème universel qui concerne à la fois le travail, le social, le sport, la culture, l’environnement, la santé, la citoyenneté, ou encore l’urbanisme. Aussi, il est important pour nous de répondre dans ces différents domaines à leurs besoins et attentes en considérant les jeunes comme de véritables ressources. Les jeunes d’aujourd’hui sont les adultes de demain. ÉDUQUER, SOUTENIR, DÉVELOPPER DES MISSIONS TRANSVE UNE POLITIQUE JEUNES L’accueil des enfants de 4-6 ans sur le territoire… La première action mise en place par le service jeunesse s’est traduite par la réalisation d’un diagnostic de l’offre et des besoins en services d’accueil concernant la tranche des 4-6 ans et ce, en vue de valider un partenariat entre la CAF et la commune autour de la mise en place du centre de loisirs maternel du Centre Social. La même démarche de partenariat est actuellement en cours avec l’Amicale Laïque afin de valider une extension d’agrément pour les 3-5 ans et ce afin de répondre à une demande de plus en plus forte pour cette tranche d’âge. Coordination du Contrat Enfance Jeunesse et du Contrat Educatif Local Education culturelle avec le spectacle vivant, la médiathèque, le théâtre Labarraque et la boîte à malice, Education à l’environnement avec BIE, Education aux médias avec Radio Oloron, Education 12 /// COM’OLORON - N°1 à la responsabilisation et à l’autonomie avec le Centre social, Education sportive avec l’OMS et le Mur, l’objectif du partenariat avec la CAF, la DDJS et la CCPO est bien de développer avec ces acteurs associatifs locaux des liens structurants qui s’inscrivent dans un projet éducatif local ; ceci afin de permettre aux jeunes de 4 à 18 ans de découvrir à travers des activités et projets sur les temps périscolaires et extrascolaires, toutes les ressources présentes sur le territoire. Soutien au développement d’une politique de réseau autour de la prévention collective et spécialisée en direction des jeunes en misant sur le partenariat avec les associations concernées (Oloron Prévention, Centre Social, Amicale Laïque, Mission locale, Béarn toxicomanies, CIAT, structures d’insertion, Pôle emploi…) et institutionnels (CCAS, CCPO, Pays, Conseil général, Conseil régional, Education Nationale, DDJS, CAF, MSA…). JEUNESSE BILAN & PROJET LOISIRS DÉCOUVERTE DE LA NATURE Les enfants âgés de 7 à 13 ans peuvent découvrir la nature en s’amusant, tous les mercredis après-midi, grâce à l’association Béarn Initiative Environnement. Réalisation de constructions, jeux et balades découvertes en forêt sont au programme de cette initiative, ouverte depuis le 25 mars. La participation demandée est de 5 euros par après-midi et par enfant. Renseignements et inscriptions au : 05.59.21.00.29 ou par courriel : [email protected] ERSALES POUR SSE GLOBALE Soutien technique et Accompagnement des projets de jeunes Accompagnement d’un groupe de jeunes (20-25 ans) pour créer sur Oloron un lieu convivial de réunion et de rencontre pour les jeunes sur le quartier Sainte-Marie, où ils puissent s’adonner à des jeux ou encore proposer des animations culturelles et artistiques (match d’improvisation, concerts, soirées courts métrages, expositions, débats et autres soirées à thème). ● Soutien au Projet 4L Trophy ● Accompagnement de l’association Mixage (organisation de concerts et d’ateliers MAO). Des Projets à venir NAVETTES EN FÊTES… Cette initiative qui va voir le jour dès les premières fêtes de l’été va se traduire par la mise en place de navettes gratuites pour 6 fêtes de village de la CCPO, afin de sécuriser l’accès et le retour de ces fêtes pour les jeunes d’Oloron et par là même, rassurer les familles. Afin que ce système ne soit pas perçu par les jeunes et par les familles comme une invitation à boire sans limite, une association de prévention sera associée à cette initiative. OPÉRATION SAC’ADOS Réflexion autour de la mise en place d’un Espace Jeune central (structure d’information, permanences, lieu ressource d’initiatives partagées, accompagnement de projet) qui puisse s’articuler avec les structures accueillant déjà les jeunes sur le territoire (Centre Social à Sainte Croix et à Notre Dame…) ainsi que d’autres projets en cours s’adressant aux jeunes (pôle musical). Ce projet sera élaboré en concertation avec les jeunes et les associations en lien avec la jeunesse. Un comité de pilotage regroupant les différents partenaires, sera prochainement mis en place. TELEX CONTRAT SIGNATURE D’UN AVENANT AU CONTRAT EDUCATIF DE TEMPS LIBRE Depuis sa création en 1987, la halte-garderie du Centre Social a accueilli des enfants jusqu'à l'âge de 6 ans. Or suite à la décision de valider la zone de compétences des multi accueils aux 0-4ans (depuis le 1er janvier 2007) et à la mise en service en 2008 du multi-accueil la Haüt, les 4-6 ans se sont retrouvés en dehors de tout dispositif d’accueil officiellement agréé (le centre de loisir traditionnel n’intégrant les enfants qu’à partir de 6 ans). Les 4/6 ans ont donc dû changer de cadre juridique et deviennent à partir d’aujourd’hui une nouvelle action « accueil de loisirs maternel », autour d’un projet éducatif adapté, et intégrée au Contrat Enfance Jeunesse. La signature d’un avenant au CEJ le 9 décembre 2008 a donc permis d'officialiser le partenariat entre la commune et la CAF autour de la mise en place de cet ALSH maternel (accueil de loisirs sans hébergement) au Centre Social la Haüt ainsi que du recrutement d’un coordinateur jeunesse sur un temps plein. A noter que ce partenariat est signé jusqu’au 31 décembre 2010. Dans le cadre de l’opération Sac’Ados menée par le Conseil régional, pour permettre aux jeunes de 16 à 22 ans de partir en vacances autonomes, le Centre Social La Haüt se chargera d’aider 20 jeunes à monter leur dossier pour bénéficier de cette opération. En plus de cet accompagnement et du chèque de 130 euros offert par le Conseil régional, la Mairie d’Oloron interviendra en complément de ce dispositif afin de diminuer la part financière revenant aux jeunes. GUIDE JEUNE Un guide jeune est en préparation pour la rentrée 2009. Insertion, Emploi, Culture, Sports, Loisirs, Mobilité, Santé, à travers toutes ces thématiques, il recensera l’ensemble des informations utiles aux jeunes sur le territoire. COM’OLORON - N°1 /// 13 CITOYENNETÉ en centre-ville sans être certain de pouvoir la faire respecter. L’organisation du stationnement est une des priorités retenues. Les agents de surveillance de la voie publique permettront de la concrétiser. Leur mission ? AGENTS DE SURVEILLANCE DE LA VOIE PUBLIQUE SURVEILLANCE, PEDAGOGIE ET CONTRÔLE SUR LA VOIE PUBLIQUE ans le courant de ce semestre, quatre agents de surveillance de la voie publique arpenteront les rues et les espaces publics d’Oloron. Ils pourront verbaliser les infractions au stationnement et à la propreté. D Il est souvent difficile de stationner dans le centre-ville d’Oloron. La réglementation de la « zone bleue » ne produit pas tous ses effets. Du fait de l’étendue de leur mission et du territoire, la gendarmerie nationale ne peut actuellement la faire respecter avec la rigueur qui dissuaderait les voitures « ventouses ». Des agents communaux viendront prochainement à la rescousse. La création de quatre postes d’agents de surveillance 14 /// COM’OLORON - N°1 de la voie publique (ASVP) est en cours. La constitution d’une équipe d’ASVP est une des conséquences de l’élaboration, avec les habitants, du projet de ville, et de l’approbation par le Conseil municipal du schéma de déplacement, après une année de travail avec la population. Comment, par exemple, envisager une extension de la zone bleue « Arpenter la ville, contrôler et surveiller le stationnement en faisant notamment respecter la réglementation de la zone bleue, assurer la sécurité des piétons dans des endroits sensibles comme les sorties des écoles », explique Patrick Maillet, l’adjoint responsable de ces futurs agents. Des compétences encadrées par la loi Assermentés, obligatoirement déclarés par le maire auprès du procureur de la République, les agents de surveillance de la voie publique (ASVP) ne sont pas des policiers municipaux. La loi a établi des régimes juridiques totalement distincts. La municipalité reste fidèle à son refus de créer une police municipale. L’uniforme des ASVP, s’il doit les rendre clairement reconnaissables, ne doit pas entraîner la moindre confusion avec ceux de la police. C’est même un délit pénal. Un ASVP ne peut en aucune ma- nière être armé, comme le précise une circulaire du ministère de l’Intérieur de 2005. Si, au terme de l’article R 130-4 du code de la route, les ASVP n’ont pas compétence en matière d’arrêt ou de stationnement dangereux, ils ont le pouvoir de verbaliser toute autre infraction aux règles de stationnement. Ils peuvent également verbaliser le défaut d’affichage d’un certificat d’assurance valide sur un véhicule. Par application de l’article L 1312-1 du code de la santé publique, les ASVP sont compétents pour faire respecter les règles de citoyenneté, en particulier les règlements sanitaires relatifs à la propreté des voies et des espaces publics. « Par rapport à certains dysfonctionnements, pouvoir verbaliser est utile. » Mais, souligne Patrick Maillet, adjoint à la sécurité, « on a également besoin d’accompagnement humain, ne serait-ce que pour expliquer les règles ». Ce sera une des missions des ASVP. À SAVOIR “ DISQUES DE STATIONNEMENT GRATUITS Afin d’accompagner les missions de prévention des Agents de surveillance de la voie publique (ASVP), la Ville d’Oloron Sainte-Marie met gratuitement à la disposition des automobilistes, des disques de stationnement. Sur simple présentation de votre carte grise auprès des agents chargés de l’accueil (rez-de-chaussée de l’Hôtel de Ville) vous pourrez retirer un disque de stationnement. Rappelons que le stationnement en zone bleue est gratuit mais limité dans la durée : 1h30 entre 9h et 19h et 3h entre 11h30 et 14h30. CITOYENNETÉ SUR UN PIED D’ÉGALITÉ UNE MUNICIPALITÉ ENGAGÉE AUX CÔTÉS DES HANDICAPÉS ! onformément aux engagements pris durant la campagne électorale, la Municipalité conduite par Bernard Uthurry a mis en place une « commission accessibilité ». Composée d’élus de la majorité et de l’opposition, de personnes en situation de handicap, de professionnels de santé ou de l’insertion sociale, cette commission, présidée par Nathalie Regueiro, a pour objectifs de placer la personne handicapée, ses besoins et ses attentes, au cœur des actions qu’engagera la nouvelle Municipalité. C Elle s’attachera notamment à veiller au respect des droits de la personne handicapée, dans chaque domaine d’intervention de la ville. « L’objectif est de prendre en compte le handicap dans sa notion la plus large physique, mentale, psychique, sociale, sensorielle…», explique Nathalie Regueiro qui souhaite que la personne handicapée soit considérée comme un citoyen à part entière et dans tous les domaines de la vie locale. « C’est pourquoi, notre commission travaille dans un esprit de transversalité avec les autres commissions municipales : sport, culture, emploi, etc. ». La première tâche a été de poursuivre et de compléter le travail déjà engagé afin de dresser un état des lieux exhaustif des aménagements à poursuivre ou à réaliser pour faciliter l’accessibilité des handicapés : places de stationnement réservées, marquages au sol et signalétique, aménagement des trottoirs, pose de rampes ou de mains courantes, accès aux bâtiments publics, etc. « En matière de voirie, il existe un certain nombre de normes et de règlements que la municipalité s’est engagée à respecter », précise Nathalie Regueiro. « Toutefois, une première estimation des travaux à prévoir s’élève à plus de 300.000 euros. Ce seront donc des aménagements progressifs et respectueux des contraintes budgétaires de la Ville », indique-t-elle. Dans un second temps, la commission souhaite mettre en place des axes de travail autour diverses thématiques comme la sensibilisation et l’information, l’emploi, le logement, etc. A noter enfin que la commission milite pour la création d’un relais de la Maison Départementale du Handicap, afin que chaque personne concernée, puisse obtenir sur place une écoute et des informations. 10 JUIN 2009 JOURNEE NATIONALE DU HANDICAP La Municipalité prend part à cette date nationale, avec une journée intitulée : « PRENDS MON HANDICAP JUSTE UNE JOURNEE, viens tester tes capacités. ». Au programme : ● De 14h à 18h : parcours de mise en situation. Ouvert à tout le monde, ces parcours urbains seront encadrés et permettront à des personnes valides de vivre quelques instants la réalité quotidienne des personnes handicapées. ● De 18h à 19h30 : conférence débat sur le handicap au Hall Jéliote. Ce débat sera l’occasion d’apprendre mais aussi de participer. ● De 19h30 à 22h : apéritif, Auberge Espagnole et concert sur le parvis Jéliote. Chacun est invité à venir avec son plat et partager ce moment de convivialité. A savoir qu’une exposition thématique sur le handicap au Jardin Public et des stands sensoriels permettront aux visiteurs de passer de la théorie à la pratique de façon ludique. ACCUEILLIR, ÉCOUTER PERMANENCE EN MAIRIE Parmi les premières actions proposées par la commission présidée par Nathalie Regueiro, figure la mise en place d’un bureau de permanence en mairie. Cette structure permet d’accueillir les personnes en situation de handicap, afin de leur offrir une écoute, une orientation et une aide dans la résolution de leurs difficultés quotidiennes. Elle s’attache également à accueillir les accompagnants confrontés au handicap et trop souvent isolés. Cette permanence fonctionne les 1er et 3e mercredis du mois, de 15 à 17 heures, au rez-de chaussée de l’Hôtel de Ville. Par ailleurs, un numéro d’appel téléphonique devrait être prochainement mis en place afin que les personnes qui sont dans l’impossibilité de se déplacer, puissent contacter la permanence, aux jours et heures d’ouverture. TELEX Handicap et stationnement SI TU PRENDS MA PLACE… Trop souvent, les automobilistes handicapés trouvent les places de stationnement qui leur sont réservées d’ordinaire, déjà occupées par d’autres véhicules appartenant à des personnes valides. Rappelons les dispositions du Code de la Route : « le stationnement ou l’arrêt sur un emplacement réservé aux véhicules portant une carte de stationnement de modèle communautaire pour personne handicapée, ou un macaron GIC ou GIG, est considéré par le code de la route comme gênant (article R. 417-11, I, 3°). L’infraction est punie de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe. Le montant de l’amende, en cas de condamnation pénale, est au plus de 750 euros (article 131-13 du code pénal). Le montant de l’amende forfaitaire, dont le paiement éteint l’action publique, est de 135 euros, majorée à 375 euros à défaut de paiement dans les 30 jours (pas d’amende minorée si paiement dans les trois jours), sans retrait de point. Le véhicule peut également être mis en fourrière. » C’est pourquoi, la Ville a lancé une campagne de sensibilisation par voie d’affichage. En souhaitant qu’elle suffise à rappeler à chacun que la citoyenneté est l’affaire de tous… COM’OLORON - N°1 /// 15 SOCIAL AIDE À LA RESTAURATION SCOLAIRE UN 2ème COUP DE POUCE ans sa séance de janvier 2009, le Conseil d’administration a approuvé à l’unanimité les nouvelles mesures en faveur des familles à revenus modestes, concernant les cantines scolaires. Les nouvelles dispositions prévoient un relèvement des plafonds pour accroître à la fois le nombre de bénéficiaires et les niveaux de prise en charge. Ce nouveau barème amplifie de manière importante les premières améliorations qui avaient été mises en place dès la rentrée de septembre 2008. L’impact financier devrait être 2 à 3 D fois supérieur ; une autre évaluation sera effectuée en fin d’année scolaire afin de décider éventuellement d’un nouveau « coup de pouce » pour la rentrée de septembre 2009. Le nouveau barème applicable depuis le 1er janvier dernier est le suivant : • De 350 à 301 € (plafond relevé de 17% sur septembre 2008, soit 66% sur 2007) : prise en charge à hauteur de 25% par le CCAS. • De 300 à 221 € (pla- fond relevé de 36% sur septembre 2008, soit 58% sur 2007) : prise en charge à hauteur de 50% par le CCAS. • De 220 à 121 € (plafond relevé de 29% sur septembre 2008, il n’avait pas changé depuis 2007) : prise en charge à hauteur de 75% par le CCAS. • Moins de 120 € (plafond inchangé institué depuis 2008) : prise en charge à hauteur de 90% par le CCAS. À NOTER onomique de la La moyenne éc t nue en prenan famille est obte tion uc éd (d es rc ssou la totalité des re divisée s de logement) faite des charge posant la m de personnes co par le nombre le, le parent ta en n monopar io at tu si En e. famill ur deux parts. isolé compte po SOLIDARITÉS BOURSE AU PERMIS DE CONDUIRE C’était là encore un engagement de campagne inscrit dans le programme municipal. La « bourse d’aide au financement du permis de conduire » est devenue réalité. Le dossier a été construit en commun entre le C.C.A.S. et la Commission « Egalité des Chances » présidée par Gilles Bitaillou. Le C.C.A.S. a finalisé et adopté le dispositif à son Conseil d’Administration du 3 mars 2009. Financée sur le budget du C.C.A.S. voté le 7 avril 2009, cette bourse va permettre de cofinancer à 50 %, à 80 % ou complémentairement à d’autres aides (du Conseil général par exemple) une quinzaine de permis de conduire sur l’année pour des personnes (sans limite d’âge) à revenus modestes afin de faciliter leur mobilité en vue notamment de leur insertion professionnelle. Une contrepartie de temps au service d’une association ou de la collectivité leur est demandée. Une convention est passée avec 2 autoécoles oloronaises. Les dossiers sont à déposer auprès du C.C.A.S. 16 /// COM’OLORON - N°1 SOCIAL RENCONTRE AVEC... ROBERT BAREILLE LE CENTRE COMMUNAL D’ACTION SOCIALE EST MOBILISÉ ! Maire adjoint chargé des Affaires Sociales, de la Santé et de la Solidarité, du Handicap et de l’Emploi, Robert Bareille impulse l’Action Sociale du C.C.A.S. avec force et conviction. D’autant que la conjoncture issue de la grave « crise financière » vient aggraver un contexte social qui était déjà très détérioré (emploi, logement, revenus insuffisants, tissu social dégradé parmi la population active comme retraitée). Que vous inspire la situation économique et sociale actuelle ? Robert Bareille : Je suis tout à la fois indigné, révolté et animé d’une volonté politique forte d’agir concrètement au plus près des besoins sociaux de la population, avec une attention particulière pour ceux qui sont le plus fragilisés. Dans ce contexte, quel est le champ d’action du C.C.A.S. ? R. B. : Conformément à la mission qu’il détient de la Municipalité, le C.C.A.S. mobilise ses compétences, ses moyens, sa disponibilité et son énergie pour aider, conseiller, secourir sans compter son temps mais hélas dans les limites financières de ce que peut faire une collectivité locale. Néanmoins, il faut souligner que le C.C.A.S. dispose pour 2009 d’une dotation municipale en augmentation de 30 % par rapport au début de la manda- ture, ce qui marque bien l’ambition sociale pour la Ville à destination des enfants, jeunes, parents, seniors et personnes âgées. Mais l’action du C.C.A.S. ne se cantonne pas à des aides ou secours financiers ; il est également là pour contribuer au « mieux vivre ensemble ». Avec les autres acteurs du social il est là pour aider la population à exercer ses droits aux diverses prestations légales : accueil, écoute, conseils, mises en relation, aide au remplissage des dossiers, compilation et validation des justificatifs, soutien auprès des institutions chargées de statuer (Conseil général, C.A.F., C.P.A.M., Offices H.L.M., Pôle Emploi, etc.). Quel regard portez-vous sur cette première année au C.C.A.S. ? R. B. : “La feuille de route” municipale était claire, il fallait entrer très vite dans le vif du sujet. Avec une dotation au C.C.A.S. augmentée de 20% pour 2008, dès la première réunion du Conseil d’Administration, nous avons instauré « l’anonymat » pour l’examen des demandes de secours, nous avons également créé une Commission Permanente de 4 membres : le maire Bernard Uthurry, Michèle Barbe-Labarthe, Serge Barbotin et moi-même afin d’être capables de statuer en toute transparence et en urgence, quasiment d’heure à heure si besoin. Le Conseil d’Administration s’est néanmoins réuni tous les mois. En plus du quotidien le C.C.A.S. s’est très vite attelé aux besoins de financements de vacances pour les enfants les plus défavorisés ; le nombre de ceux qui sont partis en 2008 avec une aide du C.C.A.S. a été doublé par rapport à 2007 et les sommes engagées ont augmenté de 150 %.A la rentrée de septembre, nous avons été présents au rendez-vous pour aider davantage la restauration scolaire, les journées ont été bien remplies et j’ai pris énormément de plaisir avec l’équipe du C.C.A.S. et tous les partenaires chaque fois que nous avons pu rencontrer, réconforter, rassurer, aider, faire avancer des problèmes, redonner espoir et dignité. Et puis, il y a eu beaucoup d’encouragements, de sourires, de poignées de main, notre « projet social pour Oloron » a pris forme… et voilà que nous avons plein de projets sociaux en tête. Bien que précieuse, l’action du C.C.A.S. n’a t’elle pas ses limites ? R. B. : Il est clair que l’action so- ciale en proximité est rapidement limitée aux moyens et au poids relatifs des attributions communales face à la mondialisation économique et aux choix sociopolitiques de l’Europe et de l’Etat. C’est pourquoi il appartient au champ politique comme syndical de s’appuyer sur les mobilisations citoyennes utiles aptes à peser sur les causes de la pauvreté et de l’injustice sociale. Pour que les choix de société soient réorientés vers la satisfaction des besoins humains selon des valeurs solidaires plutôt que vers les rendements financiers ou autres « parachutes et boucliers dorés ! C’est pourquoi, je vois dans les belles mobilisations unitaires de ces derniers mois à Oloron, comme à travers le Pays, des actes solidaires de résistance, porteurs d’exigences sociales très prometteuses. COM’OLORON - N°1 /// 17 SOCIAL TELEX AIDE AU TRANSPORT DES PERSONNES ÂGÉES OU À MOBILITÉ RÉDUITE Lors de son conseil d’administration du 3 mars dernier, le CCAS a examiné les conditions de mise en place d’une contribution financière pour promouvoir l’utilisation du dispositif de transport avec aide aux personnes, actuellement mis en œuvre par l’ASSAD. Il s’agit d’un transport individualisé, à partir du domicile, pour des transports à la demande avec aide et accompagnement, y compris pour les personnes en fauteuil. Ce transport adapté et individualisé n’interfère en rien dans le projet de mise en place des navettes auquel travaille activement la municipalité. UN RENDEZ-VOUS QUI NE FAIBLIT PAS 900 AÎNÉS AU REPAS ANNUEL e 12 février 2009, le traditionnel repas offert aux aînés par le C.C.A.S. de la Ville d’Oloron a connu une affluence record à la Salle Palas. Il a réuni tout près de 900 participants sous la Présidence du Maire Bernard Uthurry Président du C.C.A.S. - et de son Vice-Président Robert Bareille - Adjoint aux Affaires Sociales. Les convives ont pris place autour des tables dressées pour la première fois dans les deux salles adjacentes et ont savouré un succulent repas préparé par l’équipe de la Ciboulette. Le ballotin de chocolats « Pyrénéens » offert à chacun par le C.C.A.S. a également été apprécié. Cette rencontre conviviale et gourmande a été l’occasion de « chanter » les anniversaires du L jour : Jeanine Bernet (88 ans), Agnès Goni (76 ans) et Casimir Condado (87 ans) qui se sont vus remettre bouquets et paniers gourmands. Tout au long de l’après-midi les danseurs ont apprécié l’excellent orchestre « Variance » et ses musiques « d’Hier et d’Aujourd’hui » profitant de la belle ambiance de cette journée festive et de retrouvailles. SOLIDAIRES BRAVO AUX BÉNÉVOLES ! 36100309 Pendant plusieurs mois, plus de 40 associations d’Oloron et des alentours, tous domaines confondus, se son mobilisées pour la préparation du Téléthon 2008. Mathias Vanderbaken, très actif tout au long de cette belle aventure en fut le parrain. Les organisateurs de cette édition ont souhaité mettre le dynamisme des associations au service de cet élan de solidarité qu’est le Téléthon. A l’issue de 36 heures d’animations non stop, l’objectif était réussi. Les rues d’Oloron ont été parcourues par les marcheurs, coureurs, cyclistes. Grâce aux salles mises à disposition par la mairie, les spectacles de théâtre, danse, gymnastique ou les opérations de ventes d’objets ont attiré un nombreux public. Durant le week-end, le jardin public animé par les pompiers et par bon nombre d’associations n’a pas désempli. Le samedi soir, le sport et la musique étaient au rendezvous d’une soirée festive au mur d’escalade avant le magnifique marché de Noël qui a clôturé cette édition sous les voûtes de l’ancienne église de Saint-Pierre. Grâce à l’aide de la mairie, à l’exceptionnelle participation des associations et aux nombreux bénévoles qui ont servi cette belle cause, 22.000 euros de dons ont été récoltés. Bravo à Jeannine Richard et Emmanuelle Gaston qui ont été les chevilles ouvrières ainsi qu’à tous ceux qui ont répondu présent aux appels à la mobilisation ! 18 /// COM’OLORON - N°1 FAGET NOTRE-DAME SAINTE-MARIE SAINT-PÉE SAINTE-CROIX SŒIX COMITÉS DE QUARTIER LA DÉMOCRATIE AU QUOTIDIEN Durant la campagne des municipales de mars 2008, l’équipe conduite par Bernard Uthurry avait Véronique Pebeyre entendu les nombreux Adjointe Etat Civil messages d’Oloronaises & vie des quartiers et d’Oloronais, regrettant de n’être pas suffisamment associés aux enjeux locaux. L’un des engagements forts de la nouvelle équipe s’était alors traduit par la volonté de mettre en place des instances de débat et de réflexion dans chaque quartier et ce très rapidement. Moins de 10 mois après l’élection municipale, cette promesse a été tenue, accompagnée notamment par Véronique Pebeyre, adjointe déléguée à la vie des quartiers. Dès l’automne, des réunions pu- bliques ont été organisées dans tous les quartiers et ont rencontré un vif succès auprès de la population. « Nous avons respecté le découpage naturel de la commune », souligne Véronique Pebeyre. Notre-Dame, Sainte-Marie, Sainte-Croix, Soeix-Bager et Saint-Pée, se sont ainsi dotés d’instances de concertation démocratiques et autonomes. En effet, la volonté municipale était de ne pas interférer dans les débats et les choix des comités de quartiers. « Des élus assistent à toutes les réunions mais pour apporter des compléments d’information, pour prendre en compte des demandes urgentes ou pour nourrir l’échange d’informations », précise l’adjointe. Ainsi, dans chaque quartier, des correspondants ont été désignés par la population et assurent l’interface avec la municipalité. « Nous communiquons très régulièrement avec eux et ils nous aident à prioriser les besoins exprimés par les habitants lors des réunions publiques », explique-t-elle. Cet exercice de démocratie locale a très rapidement trouvé son rythme de croisière au sein des comités qui se réunissent régulièrement. « Nous rencontrons des citoyens attentifs, engagés dans la vie locale et représentatifs de tous les courants politiques », se félicite l’adjointe. « Ils y échangent sur tous les sujets qui concernent leur vie quotidienne, que ce soit de travaux à réaliser, d’animations à mettre en place ou de mesures destinées à renforcer le lien social au sein du quartier. » COM’OLORON - N°1 /// 19 ASSOCIATION DE QUARTIER MARINETTE RIOS, Le marché hebdomadaire du quartier Notre-Dame. NOUVELLE REPRESENTANTE “ CRÉATEUR DE LIEN Je m’appelle Marinette Rios et j’habite aux HLM de Sègues. Je trouve que cette idée des comités de quartiers est bonne car elle permet aux habitants de se retrouver et de débattre ensemble dans un esprit de construction et de convivialité. C’est important car à Notre-Dame, il y a plusieurs communautés et plusieurs générations qui n’ont pas forcément les mêmes besoins et les mêmes attentes. LA MOBILISATION NE DÉVIE PAS ! a déviation Gabarn – Pont Laclau n’aura pas attendu longtemps pour être au centre des débats du comité de quartier. Plus particulièrement les travaux de construction du mur anti-bruit qui ont provoqué l’ire d’une partie des riverains. Les habitants du quartier ont également soulevé le problème du trafic automobile dans les rues Navarrot, Camou et Palassou. « Les indicateurs GPS des automobiles orientent les conducteurs vers ces rues pour éviter le rond point de la JAO, ce qui provoque des nuisances et de l’insécurité pour les riverains», indique Marinette Rios, correspondante du quartier. « Notre comité s’est également donné pour mission de renforcer la convivialité entre les habitants car ce sont autant d’occasions d’échanger sur les besoins ou les vœux de chacun », souligne Marinette Rios. Organisatrice depuis plusieurs années d’un moment de rencontre dans le cadre de l’opération « Immeubles en Fête », elle a convaincu les autres membres du comité de participer à la manifestation coordonnée par la mairie cette année. Par ailleurs, comme dans les autres quartiers, une boite à idée et des permanences seront prochainement mises en place, afin de permettre à tous les habitants de communiquer avec le comité. Enfin, le comité a évoqué à plusieurs reprises des problématiques de vie quotidienne : mobilier urbain dégradé, déjections canines, entretien de la voirie ou des trottoirs… Autant de demandes prises en compte par la mairie et qui seront traitées dans les meilleurs délais. Le comité de quartier se réunit le premier lundi de chaque mois à 20h30 au centre d'animation. 36780309 L À SAVOIR PERMANENCE/ACCUEIL Une boîte à idée sera prochainement installée au centre d’animation afin de recueillir les avis et suggestions. CORRESPONDANTS POUR LE QUARTIER DE NOTRE-DAME Serge Duprat, Jacques Loustaunau, Cédric Lethoor, Gilbert Marestin, Marinette Rios, Simon Salle, Marc Togores. 20 /// COM’OLORON - N°1 LE QUARTIER PASSIONÉMENT L’EMPREINTE DE L’HISTOIRE À SAVOIR PERMANENCE/ACCUEIL Tous les lundis, de 18h à 19h, au centre social. Une boite aux lettres est installée sur cet édifice, afin de recueillir les avis et les suggestions des Samaritains. CORRESPONDANTS POUR LE QUARTIER DE SAINTE-CROIX Alain Bonnetot, Corinne Diaz, Claude Ladousse, Francis Lorry, Clément Servat. « Nous souhaitons également pouvoir échanger avec la population, au-delà des réunions du comité », explique Clément Servat. Dans cet objectif, des panneaux d’affichages et des boites à idées seront prochainement installés dans le quartier. Le comité s’est également associé au projet municipal de transformation du plateau de Bitête en terrain multisports. A sa demande, des travaux de nettoyage de la Rouquette et de la fontaine des maures vont être réalisés, tout comme l’aménagement du chemin des Monts. ASSOCIATION DE QUARTIER CLEMENT SERVAT, NOUVEAU REPRESENTANT “ Je m’appelle Clément Servat et j’habite Sainte-Croix depuis toujours. Je suis très attaché à ce quartier et à son identité. C’est pourquoi l’initiative de créer des comités m’a immédiatement plu car cela permet aux habitants d’être force de proposition dans les projets d’aménagement. Je souhaite également que ce comité soit un lieu de convivialité et un espace de débat démocratique. 31470309 lément Servat aime à se promener place SaintPierre et dans les rues environnantes, bordées des maisons typiques qui font la joie des touristes. « Que ce soit en terme d’architecture ou de relations sociales, notre quartier a une identité très forte, marquée par l’histoire », confie-t-il. Lui qui a grandi à l’ombre de ce quartier s’est immédiatement impliqué lors de la constitution du comité. Au fil des réunions qui se déroulent tous les premiers lundis du mois, ce dernier s’est articulé autour de trois commissions : ● vie collective (urbanisme, environnement…) ● dynamique (sport, jeunesse, culture, tourisme…) ● solidarité (accueil, problème sociaux, handicap…) C D’autres demandes ont été formulées : création d’un lieu de vie pour les jeunes, mise à sens unique de la rue Ampère, création de lieux de promenade ou de pique-nique au bord du gave d’Aspe, etc. COM’OLORON - N°1 /// 21 À SAVOIR PERMANENCE/ACCUEIL Tous les premiers mercredis du mois, de 18h à 19h30, à l’ancienne mairie (RDC). Une boite aux lettres est installée sur cet édifice, afin de recueillir les avis et les suggestions des Samaritains. Prochaine permanence - le 6 mai 2009. Le quartier de Sainte-Marie est très attaché à ses traditions festives (ici, la 1ère édition de la "Guitonade"). CORRESPONDANTS POUR LE QUARTIER DE SAINTE-MARIE PETITS ET GRANDS PROJETS VOIRIE, CIRCULATION ET LIEN SOCIAL EN LIGNE DE MIRE e par sa superficie et sa densité démographique, le quartier Samaritain s’est très fortement impliqué dans la mise en place des comités de quartier. Composé d’une quarantaine de membres, il s’est largement approprié cette idée novatrice en travaillant autour de trois axes : aménagements du quartier, amélioration du lien social entre les habitants et animations. Le comité s’est ainsi partagé en trois commissions : ● Commission Vie Collective : Elle concerne la voirie, les espaces verts, l’environnement et la sécurité. ● Commission Dynamique de quartier : Sont abordés les sujets traitant de l’animation, les associations, les jeunes, le tourisme, le commerce. ● Commission Solidarité : Elle est plus axée sur l’accueil des nouveaux arrivants, le social, l’accessibilité des handicapés, les personnes âgées. La démocratie locale a rapidement eu l’occasion de s’exprimer sur les projets structurants du quartier, à travers notamment la modification des axes de circulation (mise à sens unique de la rue Casamayor-Dufaur), le devenir de la voie ferrée ou le Plan d’Occupation des Sols. « Le comité n’en oublie pas pour autant les petits aménagements qui améliorent la vie quotidienne : installation de bancs à Pondeilh, plantation d’arbres dans le centre du quartier, éclairage public, marquages au sol, etc… », explique Monique Asso, l’une des correspondantes du quartier. D 22 /// COM’OLORON - N°1 Monique Asso, Jaqueline Delon et Roger Marcillaud. Le comité de quartier travaille également à la restauration des liens de convivialité entre les habitants. D’ores et déjà, une exposition photo retraçant l’histoire du quartier est en préparation (voir l’encadré). Le comité des fêtes devrait également s’associer à l’organisation d’un feu de la Saint-Jean et à la « Fête des Voisins » qui se déroulera le 26 mai. Résolument ouvert sur les habitants, le comité de quartier a également mis en place une permanence mensuelle pendant laquelle chaque habitant du quartier peut exprimer ses idées, ses besoins ou tout simplement discuter avec les autres habitants. ASSOCIATION DE QUARTIER JACQUELINE DELON, NOUVELLE REPRESENTANTE “ Mariée, 3 enfants, je suis assistante familiale et je réside à Oloron depuis 5 ans. J’ai rejoint le Comité de façon à m’investir dans le quartier, mieux m’y retrouver, créer des liens et participer à l’entraide. Je trouve intéressant de pouvoir remonter les problèmes quotidiens à la Mairie, d’apporter des réponses aux habitants, d’être un lien sans obligatoirement appartenir à la Municipalité. DES BASES COMMUNES UNE CAMPAGNE À LA VILLE associe clairement les habitants du quartier au destin de leur ville », souligne-t-il. Les premières réunions de ce comité ont essentiellement porté sur des questions de voirie ou de réseau de distribution d’eau et les élus ont clairement entendu ces doléances. Pour l’instant encore embryonnaire, l’organisation du comité de quartier ASSOCIATION DE QUARTIER devrait rapidement se FRANCIS GARAIG, structurer. Mais les habiNOUVEAU REPRESENTANT tants peuvent se rapprocher des correspondants de quartier pour connaîJ’aime beaucoup ce quartier tre les dates des proqui constitue un hameau chaines réunions et faire campagnard et où l’on se connaît part de leurs remarques. tous. Notre comité de quartier se définit plutôt comme un regroupement d’habitants qui partagent les mêmes problématiques. Cela nous permet de faire remonter l’information auprès de la municipalité. u’on ne se méprenne pas : malgré son air bonhomme, Francis Garaig, correspondant du quartier Soeix-Bager, pointe clairement du doigt les problématiques de ce coin de campagne à la ville. Très excentré, il a pris beaucoup de retard dans les aménagements urbains de la ville. « Nous avons toujours eu un sentiment d’isolement et cette initiative est intéressante car elle Q “ À SAVOIR PERMANENCE/ACCUEIL Le comité étudie actuellement les meilleures méthodes pour recueillir les demandes des habitants des quartiers. CORRESPONDANTS POUR LE QUARTIER DE SOEIX/BAGER Jean-Claude Dutter, Francis Garaig, Jospeh Hourat, Jacque Pedeflous. OUVERTURE ET RÉFLEXION POUR LE BIEN ÊTRE DE TOUS VOIRIE ET DÉTENTE AU PROGRAMME ASSOCIATION DE QUARTIER DANY PEREZ, NOUVELLE REPRESENTANTE e comité de quartier de Saint-Pée est composé d’une vingtaine de membres dont quatre assurent les fonctions de correspondants. Une réunion mensuelle est prévue : elle a été fixée au 1er mardi de chaque mois, à 20h30. Le comité de quartier ne tient pas de permanence mais une boite aux lettres pour les questions, les requêtes ou autres, sera à disposition des habitants devant l’entrée de l’immeuble, au milieu de l’ancienne école. De plus, un panneau d’affichage sera installé sur le mur de la cour, afin de pouvoir mettre les comptes rendus et des réunions et diverses informations. Lors de leurs premières réunions, les membres du comité de quartier ont fait part de plusieurs préoccupations : aménagement de la RD919, sécurité des personnes circulant sur les routes de ce quartier (des panneaux Stop vont être mis en place afin de faire ralentir les automobiles et ainsi préserver les promeneurs ou les joggeurs), amélioration du bien être des personnes qui viennent se détendre au parcours santé (installation de bancs)… L “ J’ai accepté d’être l’un des correspondants du quartier de Saint-Pée. Notre quartier bénéficie déjà de nombreux aménagements mais nous avons voulu profiter de cette initiative pour faire émerger les problèmes de voirie car ils sont devenus prioritaires. Les comités sont intéressants car ils permettent à des personnes de tous âges et de toute condition de se retrouver autour d’une table et de débattre ensemble de l’avenir de leur quartier. À SAVOIR PERMANENCE/ACCUEIL Pas de permanence mais une boite aux lettres disposée à l’entrée de l’ancienne école. CORRESPONDANTS POUR LE QUARTIER DE ST-PÉE Christophe Bedecarrax, Colette Camou-Juncas, Dany Perez, Joseph Sagaspe. COM’OLORON - N°1 /// 23 PATRIMOINE NUIT DES MUSÉES 2ÈME ÉDITION POPULAIRE ET FESTIVE our la 2ème année consécutive, la Maison du patrimoine ouvrira gratuitement ses portes le samedi 16 mai, de 20h à 23h, à l’occasion de la Nuit des Musées, l’événement national organisé par le Ministère de la Culture. P Cette année, les visiteurs seront accueillis dans chaque salle par des spécialistes qui parleront de leur métier et des objets présentés. Un archéologue sera présent dans la salle d’archéologie et pourra répondre aux questions concernant les objets présentés, qui ont été trouvés lors des diffé- Visite de la Maison du Patrimoine par une classe de l’école Jacques Prevert. rentes fouilles effectuées dans la capitale du Haut-Béarn. Dans la salle des textiles, les visiteurs pourront découvrir la longue histoire de l’industrie du textile à Oloron Sainte-Marie. L’exposition du Camps de Gurs sera également ouverte, et le visi- teur y trouvera un interlocuteur qui proposera une visite guidée. Et pour finir, le spectacle « ARRE MUDIS » sera donné dans la cuisine béarnaise. Le conteur Serge Mauhourat, accompagné de ses musiciens, présentera des histoires béarnaises où il dressera une galerie de portraits de personnages truculents, mêlant les aventures des hommes à celles des créatures fabuleuses venues des fin fonds des plaines et des vallées. « Ce programme familial et festif s’inscrit pleinement dans notre volonté de proposer des animations qui soulignent l’importance des traditions populaires et industrielles du HautBéarn», souligne Bernard Uthurry. « A travers cette Nuit des Musées, nous voulons montrer que la plus belle richesse d’une ville ou d’une région est constituée par les hommes et les femmes qui ont tissé des liens culturels, par-delà les générations ! » LABEL VILLE D’ART ET D’HISTOIRE DES ÉDITIONS EN PRÉPARATION Dans le cadre du label « Ville d’art et d’Histoire » obtenu par la ville d’Oloron Sainte-Marie en 2006, le service de l’architecture et du patrimoine prépare actuellement des documents d’éditions qui seront proposées au public. Ces documents obéissent à une charte graphique très précise, qui les identifie clairement : ● Programme découverte : ce dépliant est destiné à informer le public sur la programmation des différentes visites, spectacles, expositions organisés dans le cadre ou autour du label « Ville d’Art et d’Histoire ». Il sera diffusé dans les différents lieux publics et présentoirs de la ville ou de la communauté de communes. ● Programme découverte Journées du Patrimoine : les activités proposées par le service du patrimoine et par les partenaires associatifs, seront déclinées 24 /// COM’OLORON - N°1 dans cette édition. ● Document de visite grand public : intitulé « Laissez-vous conter Oloron Sainte-Marie », ce document de 12 pages, en libre accès, proposera une première approche de la ville (histoire, urbanisme, monuments…) ● Affiches : conçues selon la même charte graphique, ces affiches seront apposées dans les différents points d’accueil de la ville (Mairie, Office de Tourisme, tour de Grède, Maison du Patrimoine…) et dans les mobiliers urbains d’affichage. ● Guide Gallimard : ce guide consacré aux Villes d’ Art et d’Histoire et à secteurs sauvergardés et protégés, sera publié à l’occasion des Journées du Patrimoine. Quatre pages seront consacrées à Oloron SainteMarie. PATRIMOINE PROGRAMMATION L’ÉTÉ DES 6 – 12 ANS Chasse aux trésors des 6-12 ans Dans le cadre du label Ville d’art & d’histoire, la ville d’Oloron SainteMarie peut poursuivre une programmation destinée au jeune public pendant la période estivale, dont l’objectif est de proposer des animations pédagogiques sur le thème du patrimoine architectural monumental. Les attentes de cette programmation sont multiples : ● Inciter les habitants (jeune public et famille) à s'approprier pleinement leur ville, ● Faire connaître le patrimoine de la ville au jeune public et aux familles du département, ● Favoriser le développement d'une culture architecturale et urbaine, notamment autour du patrimoine monumental, ● Créer des mallettes pédagogiques thématiques Les journées seront organisées autour du thème « L’art de bâtir au Moyen-Age ». Matin : Visite de la cathédrale : recherches de signes de construction (trous de boulin, arcs de décharge, bouchage de porte ou de fenêtre…), styles architecturaux = évolution du bâtiment à travers les siècles… Après-midi : ateliers d’architecture : du dessin à la réalisation de la maquette de la cathédrale (réalisation d’un arc doubleau, mise en place des éléments d’une maquette puzzle à partir d’un plan agrandi…). Les outils pédagogiques élaborés serviront ensuite lors des ateliers proposés aux scolaires. Les dates et lieux de ces animations seront définies en fonction des demandes des centres aérés. SERVICE ÉDUCATIF DU PATRIMOINE FORMATION ET ACCOMPAGNEMENT ans le cadre du label Ville d’Arts et d’Histoire, plusieurs actions ont déjà été menées dans les écoles, de manière ponctuelle et périodique (Vivre la Ville, Ateliers de la Maison du Patrimoine…). D Pour mieux répondre aux besoins des enseignants, le service éducatif du patrimoine propose : ● Une formation ainsi qu’un travail préalable et de suivi sur les thèmes déjà proposés ou sur des thèmes spécifiques souhaités. ● L’accompagnement d’activités pérennes, rentrant dans le cadre de classes à projet culturel et de la Charte pour l’Education au Patrimoine. Ces actions passent par la mise à disposition auprès des enseignants d’outils pédagogiques élaborés dans le cadre d’ateliers thématiques (urbanisme, sculpture, environnement, antiquité, etc.). 31380309 Des ateliers gratuits peuvent également être organisés dans les écoles ou sur site, durant l’année scolaire. Adaptables en fonction des niveaux scolaires, plusieurs approches peuvent être offertes aux enseignants : des visites permettant une première approche et l’assimilation de connaissances nécessaires à la compréhension du patrimoine, des journées ou des demi-journées dont l’objectif est d’approfondir un thème particulier ou des classes du patrimoine consistant à travailler avec un groupe d’élèves pour exploiter tout au long de l’année le thème retenu par l’enseignant. COM’OLORON - N°1 /// 25 HISTOIRE & ÉVÈNEMENTS MÉMOIRE COLLECTIVE DE LA GUERRE D’ESPAGNE À LA SHOAH… e 14 avril 1931, le succès écrasant des Républicains espagnols aux élections municipales, entraîne la fuite du roi Alphonse XIII et la proclamation de la 2ème République espagnole. Confrontée à des forces conservatrices et religieuses, la jeune République rencontre des difficultés à appliquer ses réformes : séparation de l’Église et de l’État, répartition des terres, mise en place d’une politique d’éducation populaire et d’alphabétisation, obtention du droit de vote pour les femmes, etc... L Au terme de cinq années de blocage, le peuple espagnol donne le pouvoir « al Frente Popular » (au Front populaire) lors des élections législatives de 1936. Les opposants de la République (Eglise, armée, monarchistes, droites conservatrices et fas- À SAVOIR U VISITES D RS U G E D CAMP ts et inscriptions 08 55), Renseignemen Vallès (05 59 39 ile Em . M de auprès 42 86), llalba (06 87 92 M. Raymond Vi 27). 72 rie (05 59 27 M. Claude Laha ampgurs.org .c w w w : ions sur at rm fo in s re ut D’a 26 /// COM’OLORON - N°1 cistes) s’unissent pour renverser celui-ci. En juillet 1936, les militaires fomentent un coup d’état et pensent pouvoir en finir avec la République en quelques jours. Mais c’est sans compter sur la réaction immédiate et pleine de conviction du peuple espagnol qui envahit aussitôt les rues et les casernes, afin de sauver la République. Ce combat héroïque durera 3 ans et déchirera un peuple abandonné par les gouvernements démocratiques européens (pacte de non-intervention) alors que les fascistes sont rejoints par les troupes de l’Allemagne nazie, de l’Italie de Mussolini et du Portugal de Salazar. Les seuls à venir soutenir et mener la lutte pour la liberté, l’égalité et la solidarité aux côtés des Républicains espagnols, seront des hommes et des femmes du monde entier, qui viendront à titre individuel grossir les bataillons des Brigades internationales. En 1939, épuisés, blessés et vaincus, les Républicains espagnols et les Brigadistes sont parqués sur les plages du Roussillon avant d’être transférés vers des camps d’internement, comme celui de Gurs. En 1940, toujours habités par le même idéal de démocratie et de liberté, ces républicains et ces brigadistes se réorganisent pour mener des actions de résistance, depuis les camps et les compagnies de travailleurs étrangers (guérilléros), face aux troupes nazies et vichystes. Jusqu’en 1945, ils mèneront ce combat avant d’être à nouveau abandonnés par les démocraties occidentales qui laisseront l’Espagne aux mains de Franco, pour un régime fasciste qui prendra fin à sa mort, en 1974. 70 ans après, le combat pour la reconnaissance des martyrs républicains et brigadistes continue. Soutenu par la Municipalité d’Oloron Sainte-Marie, le collectif réuni autour de la célébration de l’anniversaire du camp de Gurs, se souvient et revient sur cette période tragique qui a connu d’innombrables déportations et exterminations de populations entières (Juifs, Tziganes, syndicalistes et militants politiques, homosexuels…) HISTOIRE & ÉVÈNEMENTS AGENDA UNE COMMÉMORATION EXCEPTIONNELLE, DU 25 AVRIL AU 19 MAI ● Samedi 25 avril, à 16h30, une plaque commémorative a été apposée sur la façade de la gare d’Oloron Sainte-Marie en présence des autorités françaises, allemandes et espagnoles, en mémoire du transfert d’environ 32 000 Républicains espagnols, Juifs, Brigadistes et « indésirables » en 1939 vers le camp de Gurs, et de l’envoi de six convois de Juifs (3907 personnes) en 1942 et 1943 vers Drancy puis vers les camps de la Mort. ■ OPRE Ce 25 avril revêt un caractère historique puisque c’est la première fois que des autorités espagnoles marquent de leur présence un tel moment de commémoration. Depuis le vote de la « Ley de memoria », les choses ont beaucoup évolué en Espagne et le devoir de mémoire prend aujourd’hui toute sa place. Nous saluons la présence des représentants du gouvernement central espagnol ainsi que des délégations officielles des gouvernements autonomes espagnols (Aragon, Catalogne, Pays Basque). ● ● Du ■ Exposition 26 avril au 16 mai 2009, grand exposition « De la Résistance à la Démocratie », Espace Laulhère (rue de Rocgrand). Cette exposition gratuite, visible tous les jours de 9h à 12h et de 14h à 19h, sera constituée de plusieurs ensembles : ■ Le camp de Gurs, de la guerre d’Espagne à la Shoah, Amicale du camp de Gurs ROMA, Association MRAP ■ Les Républicains espagnols à Bordeaux : de la II République à la Résistance française, Musée d’Aquitaine de Bordeaux Centre Jean Moulin Ilot IV, Travaux d’élèves du Lycée du IV Septembre 1870 d’Oloron ■ ■ Racisme & antisémitisme, Patronage Laïque des Petits Bayonnais ■ Brigade Lincoln en Aragon, Gouvernement d’Aragon Projet Gurs, Elèves de classe SEGPA du collège Pierre Bourdieu de Mourenx 11 mai 2009 à 20h30, conférence de Claude Laharie : « l’Art derrière les barbelés : une autre forme de résistance », salle Louis Barthou. Entrée libre ● Jeudi 14 mai 2009 à 21h, lectures de textes en Français, en Espagnol, en Yiddish, sur l’enfermement, la liberté, l’exclusion, la différence et la tolérance, l’espoir, la rage de vivre, etc. Salle de la chapelle. Entrée libre. ● Vendredi 15 mai 2009 à 20h30, conférence d’Emile Vallès – vice-président de l’Amicale du camp de Gurs « Itinéraires d'internés du camp de Gurs. De Guernica à la prise de Berlin », salle municipale de Gurmençon. Entrée libre ● Mardi 19 mai 2009 à 20h30, soirée débat animée par Jean Claude Pomarède, président du comité palois du MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples) et Claude Larrodé, représentant du comité RESF 64 (Réseau Education Sans Frontière). Dans notre département frontalier, hier le Camp de Gurs, aujourd'hui le Centre de rétention d'Hendaye. Comparaison n'est pas raison, certes... Mais qu'en est-il des Droits de l'Homme dans le sort fait aux sans papiers, ces nouveaux "indésirables" ? Entrée libre ■ Les Forces républicaines espagnoles aériennes, M. Daniel Ortega ■ La déportation dans les camps nazis, Association départementale des Pyrénées Atlantiques de la F.N.D.R.P ■ Diálogos Íntimos con la 2nda República Española, M. José Luis Rubio ■ La guerre d’Espagne et ses répercutions en Soule, Association patrimoniale de Soule, Ikerzaleak, et le Collège Saint-François de Mauléon du Cercle Républicain de Jaca. ● Lundi 27 avril, à 21h, théâtre « Ma guerre en Espagne » par la compagnie Fébus, mise en scène de Bruno Spiesser, à l’espace Jéliote. Entrée 6 € + photo spectacle ■ Affiches de la Seconde République Espagnole 1931 – 1939, Association M.E.R. ● Mercredi 29 avril, à 20h30, conférence de Jean Ortiz : « République, la Mémoire est vivante », salle Louis Barthou (Hôtel de Ville). Entrée libre. ■« Ceci n’est pas une prison ». L'enfermement des étrangers, des images pour comprendre, Association C.I.M.A.D.E. ● Lundi ■ Demain ● Mercredi le monde : les migrations pour vivre ensemble. « Savoir d’où je viens pour savoir qui je suis », Association MRAP ● Lundi 4 mai, à 20h30, conférence de José Cubéro : « de la Retirada à la Résistance », salle Louis Barthou. Entrée libre 6 mai 2009 à 21h, cinéma / Débat « La langue des papillons » de Jose Luis Cuerda, 1999 (VOST), cinéma Le Luxor COM’OLORON - N°1 /// 27 ASSOCIATIF LA CARTE BENEVOLE LA RECONNAISSANCE POUR LES 2710 BÉNÉVOLES OLORONAIS n créant la Commission vie associative, la nouvelle Municipalité a démontré sa volonté de mettre en lumière ceux que l’on qualifie d’indispensables sans pour autant les valoriser comme il se devrait. Il s’agissait aussi de tenir une promesse électorale. Pour valoriser les bénévoles nous aurions pu, comme cela se fait depuis des années, demander parfois à des associations de désigner un ou plusieurs bénévoles méritants. Nous leur aurions remis une jolie médaille non sans les féliciter par un beau discours et le tour était joué ! E Nous avons préféré prendre le pari de valoriser l’ensemble des bénévoles d’Oloron. Pour cette raison, la Commission a lancé une grande enquête en septembre 2008 pour dénombrer les bénévoles qui œuvrent à Oloron car aucune données de ce type n’existait. Cette enquête fut un succès : 77% des associations y ont répondu. Le résultat fut saisissant puisque tout au long de l’année, dans plus de 200 associations, 2710 bénévoles s’impliquent et donnent de leur temps pour animer Oloron. C’est considérable…mais tellement important pour notre ville ! Il y avait là l’Oloron culturel, celui qui apprend et joue la musique, mais aussi celui qui la fait décou- 28 /// COM’OLORON - N°1 vrir et écouter, celui qui fait chanter et celui qui écrit et qui fait lire, celui qui récite et joue le théâtre, celui qui peint et expose, celui qui invite les artistes à partager leur passion et leur talent, celui qui organise les fêtes de quartiers, celui qui parle de religion et de syndicalisme, celui qui fait des photos et celui qui partage la Garbure, celui qui nous rappelle qu’Oloron fut et demeure un carrefour de peuples aux fortes identités. L’Oloron patriotique, celui qui cultive la mémoire, soigne le rite mais surtout garde le sens du combat pour la paix et qui nous rappelle chaque année que les massifs forestiers autour d’Oloron furent aussi des lieux de lutte et de victoires historiques contre l’extrémisme. L’Oloron de l’éducation, celui qui mise sur les enfants pour mieux les accueillir, les prévenir, les éduquer, les protéger parfois. L’ Oloron de la santé, celui qui reçoit, écoute, conseille, diagnostique mais aussi celui qui part défendre une cause humanitaire. L’Oloron soucieux de l’environnement, celui qui informe mais aussi celui qui agit dans les bois, dans les gaves, dans les jardins. L’Oloron économique, celui des commerces qui se regroupent pour attirer, qui animent pour exister, qui est si précieux pour chaque habitant de quartier. L’Oloron social, celui qui n’oublie pas les personnes seules ou nécessiteuses, les personnes qui ont besoin de nourriture, de vêtements, de travail ou simplement de paroles, de conseils, d’écoute. Celui qui lutte d’abord contre les aprioris pour trouver les ressources d’agir. Enfin, l’Oloron sportif, celui qui accueille les jeunes et les moins jeunes, qui les entraîne, qui les motivent, qui les fait jouer pour gagner mais qui n’oublie pas de leur apprendre à perdre, celui qui arbitre aussi mais également celui qui apprend les gestes qui sauvent, celui qui peut exister sans compétition aussi, celui qui court et qui nage, celui pédale et qui skie, celui qui joue au ballon, à la balle ou à la pelote mais aussi celui qui grimpe et qui explore les grottes, celui qui joue aux boules, aux cartes et aux quilles de 9, celui qui randonne à pied, à moto, en voiture, enfin celui qui s’envole en avion. Pour penser à tout le monde, la Commission a donc eu l’idée de cette carte, qui à ce jour, n’existe qu’à Oloron. Le travail de la Commission fut facilité par le fait que chaque membre est issu du mouvement associatif. La Carte Bénévole existe aussi parce que des associations furent partie prenantes du projet dès le départ : le Théâtre La Baraque, Jazz à Oloron, la J.A.O. Basket, le Hand Ball Club Oloronais, Le F.C.O. Football, le F.C.O. Rugby, sans oublier le mythique cinéma Le Luxor. Ainsi, la Carte Bénévole donne droit, tout au long de l’année, à des tarifs préférentiels pour les évènements sportifs, musicaux, théâtraux, elle permet également d’accéder à condition préférentielle au cinéma. A travers la valorisation du bénévolat, la Commission vie associative vise un triple objectif : ■ Remercier les bénévoles actuels et surtout les inciter à continuer. ■ Susciter des vocations car nombre d’associations sont en manque. ■ Créer de la transversalité entre les associations pour mieux se connaître. Après le lancement en janvier 2009, nous en sommes actuellement à la phase d’utilisation et d’évaluation. D’autres idées commencent à germer et les associations en seront bientôt informées. Parmi ces idées, la création d’une Bourse au bénévolat qui verra le jour courant printemps. Associez-vous, associez-vous qu’ils disaient… ASSOCIATIF TOUS A L’ASSO ! Forces vives de la cité, les associations constituent l’une des priorités de l’équipe municipale. L’enquête réalisée auprès des associations d’Oloron en automne dernier a apporté un éclairage très intéressant sur la réalité de la vie associative communale. Outre les résultats quantitatifs, des informations relatives à l’organisation des associations furent révélées. Parmi celles-ci, figurent en bonne place les besoins en bénévoles. Si de nombreuses asso- ciations possèdent le nombre idéal de bénévoles pour bien fonctionner d’autres sont à la peine. De l’autre côté, nombre de personnes ayant du temps libre ne savent pas où et comment s’investir. Alors, pour mieux aider ces deux mondes à se rencontrer, pour faciliter aux associations la quête de nouveaux bénévoles synonymes de renouveau, la commission vie associative a décidé de mettre en place la Bourse au bénévolat. Cet outil de mise en dans des associations qui conviennent à leurs aspirations : être volontaire ne signifiera pas être obligé. Ces nouveaux bénévoles pourront, s’ils le désirent, s’investir plusieurs fois dans différentes associations. Ils pourront également choisir une association pour s’y investir durant une saison entière (saison culturelle, sportive…). À SAVOIR OPÉRATION ASSO” ’ “TOUS À L rtir du 1er inscriptions à pa et au Informations et ueil cc d’Oloron (à l’a juin à la Mairie ciative).. service vie asso 39050409 BOURSE AU BENEVOLAT relation entre l’offre et la demande bénévole permettra aux associations en besoin de contacter des personnes volontaires pour s’investir sur des actions ponctuelles ou plus longues. Comme pour la Carte Bénévole en janvier dernier, les associations seront invitées par la Municipalité courant printemps pour connaître ce nouveau dispositif. A partir du mois de juin, toutes les personnes qui souhaitent s’investir dans des associations oloronaises pourront se renseigner, et surtout s’inscrire, auprès de la Mairie. Ainsi, elles figureront sur l’Annuaire Associatif qui sera à disposition des associations oloronaises en manque de bénévoles. Le principe de base repose sur le libre choix des personnes qui pourront s’investir COM’OLORON - N°1 /// 29 SPORT BASKET LA JAO AU NIVEAU… SUPÉRIEUR ! avec délectation, empli de frissons et les yeux chargés d’émotion. Merci à toute l’équipe, à Marcel et aux irréductibles bénévoles « Jaïstes ». PELOTE BASQUE EN ROUTE POUR LE MONDIAL 2010 ! CHAMPIONNAT D’AQUITAINE DE SKATEBOARD Samedi 4 avril 2009, après avoir rempli son contrat en signant son 15ème succès dans le championnat de Nationale 3 de basket ball, l’équipe I de la JAO et tout le public présent sont tenus en halène par Jean Marc Lacoste, co-président de la JA Oloron. De l’autre bout du portable arrive la délivrance, une journée avant la fin du Championnat. Pour célébrer son 100ème anniversaire, le vieux « Patro » de la JA Oloron relèvera le plus beau des défis de son siècle d’existence, elle évoluera en Nationale II. Énorme, gigantesque, cette liesse, cette amitié dans le respect de l’autre. Ce moment unique, nous l’avons savouré L’association des skateurs Oloronais, organise au mois de mai, en partenariat avec la Mairie d’Oloron, le Championnat d’Aquitaine de skateboard, événement sportif de grande ampleur. Tous les pratiquants de planche à roulette s’affrontent dans une compétition affiliée à la Fédération française de skateboard. C’est une compétition annuelle officielle qui se décompose en 3 dates. Une en mai, une autre en juin et la dernière en juillet. A l’issue de ces 3 étapes le vainqueur sera promu champion d’Aquitaine. Chaque date est associée à un lieu différent de la région Aquitaine. La première étape se situe donc à Oloron Ste-Marie et aura lieu les 9 et 10 Mai 2009. Venez nombreux voir ces sportifs en compétition sur le plus grand skatepark en béton de la région Aquitaine. BOULES BEAU SUCCÈS POUR LA COUPE DE FRANCE DES CLUBS DE PÉTANQUE Créée en 1999, la Coupe de France des clubs de pétanque a connu son ultime épisode de la saison, du 19 au 21 mars dernier à l’espace Laulhère. Durant deux jours, les 8 clubs encore en lice se sont affrontés pour décrocher le titre suprême. Avec 2731 clubs inscrits dans cette compétition, la Coupe de France des clubs de Pétanque est un événement majeur pour tous les boulistes amateurs ou professionnels. Ils étaient d’ailleurs nombreux dans les gradins à observer et commenter les parties au terme desquelles, c'est le club de Nice qui a brandi le trophée, devant celui de Châlon-sur-Saonne. u 1er au 10 octobre 2010, la Ville d’Oloron Sainte-Marie accueillera le plus important rendezvous des amateurs de pelote basque, en coorganisant avec les Villes de Pau et de Lescar, les Championnats du monde de cette discipline. D Vendredi 30 janvier, le Comité d’organisation était dans la capitale du Haut-Béarn afin d’y présenter le programme d’animations, en présence notamment d’Anne Barbet, maire adjointe déléguée aux Sports et de Jean-marie Ginieis, président de la commission éponyme. L’occasion également pour les participants de découvrir l’affiche officielle de cette compétition, réalisée par la Ville d’Oloron. Avec un trinquet de compétition de 515m² avec paroi vitrée, un gradin de 350 places, un studio télé permettant la retransmission des parties de pelote en direct et un trinquet d’entraînement, le complexe sportif Guynemer sera un haut lieu de ces jeux mondiaux. La commission animations réunie autour des élus oloronais peaufine également une série de rendez-vous, en amont des mondiaux. Le prochain d’entre eux aura lieu les 13 et 14 juin, à l’occasion des finales de paleta gomme creuse. Elles débuteront le samedi à 16h avec les parties seniors dames (2ème série tournoi fédéral et nationale A) et messieurs (nationale B et A). La journée du dimanche sera quant à elle consacrée aux parties des benjamins, minimes, cadets et juniors. S POUR INFO ’AFFICHE L Z E V E C E R L 2010 DU MONDIA ofdu Mondial ffiche officielle d’Oloron Sainte-Marie vous l’a de e ric at re Cré lle le Vi ur la , Po . ue el visu te basq 2010 de pelo tirage A3 de ce courriel r demande, un e pa pl de m si an r m su de mfrira faire la en d’ it ordonnées co ff co su s us vo t an is éc pr cevoir, il vo en -ste-marie.fr) .59.39.99.99. (com@oloron au 05 e on ph lé té r plètes ou pa 30 /// COM’OLORON - N°1 SPORT NOUVEAU CLUB À OLORON LES CHEIKHS ET MAT SEMI-MARATHON LINDT : UN CLASSIQUE 20 BOUGIES POUR UNE ÉDITION HISTORIQUE ! heure, 1 minute et 57 secondes et 1 heure, 11 minutes et 44 secondes ! Ces chronomètres représentent les records masculins et féminins du semi marathon Lindt, dont l’épreuve est devenue au fil des ans, un grand classique de cette discipline sportive. 1 Le jeu de mots est subtil et rappelle que ce sont les Arabes qui ont propagé les échecs en Occident, au tout début de notre ère. Depuis bientôt un an, une poignée de passionnés se rencontre au centre d’animations municipales, pour des parties mêlant plaisir et défi stratégique. Présidé par Mme Sans, le club compte 35 adhérents dont la moitié de jeunes. « Nous avons des joueurs de très bon niveau parmi les adultes », explique-t-elle. Encadrés par un professeur, les joueurs se retrouvent tous les vendredi soir, à partir de 19h et le samedi, de 10h à 12h. Si cette première année d’exercice a été consacré au rodage du nouveau club, ce dernier compte participer à des compétitions ou en organiser à Oloron dès la saison prochaine. « Notre club est affilié à la Fédération Française d’Echecs et nous disposons désormais de l’expérience suffisante pour affronter d’autres clubs, que ce soit lors de compétitions individuelles ou par équipes », souligne la présidente. Pratique : la cotisation annuelle est de 80 euros par adulte (60 euros pour les jeunes), incluant les leçons et les participations aux tournois. 36800309 Dimanche 31 mai, plusieurs centaines de compétiteurs, amateurs ou confirmés sont attendus dans les rues d’Oloron et sur les routes environnantes, à l’occasion de la 20ème édition de cette épreuve. Tout en étant située au pied des Pyrénées, Oloron Sainte-Marie vous propose un parcours très roulant, propice aux performances quel que soit votre niveau sportif. Si votre conjoint(e) est rebuté(e) par les 21 km, il ou elle peut participer au 15 km marche, épreuve décontractée, voire festive et dotée des mêmes récompenses que le semi. Vos enfants âgés d'au moins 14 ans peuvent y participer également. Au 4ème kilomètre, vous passerez devant le site de production de Lindt & Sprüngli, principal partenaire de l'épreuve. Vous franchirez le gave d'Oloron au 6ème kilomètre : vous aurez là une vue superbe sur la colline de Sainte-Croix, site de l'antique oppidum romain, aujourd'hui quartier le plus pittoresque avec ses maisons à pans de bois groupées autour de l'église romane du 11ème siècle. Au 7ème kilomètre vous franchirez le gave d'Ossau, puis le gave d'Aspe et vous pourrez alors admirer les vieilles demeures qui se mirent dans ce torrent de montagne, royaume des pêcheurs de truites et de saumons. Après avoir traversé toute la ville vers le sud, vous découvrirez la campagne béarnaise et ses villages. Du 16ème kilomètre à l'arrivée vous aurez le plaisir de courir face aux Pyrénées, visibles du Pays basque jusqu'aux Pyrénées centrales. Et dès que vous aurez franchi la ligne d'arrivée, vous pourrez déguster les célèbres chocolats qui ont tant contribué à la notoriété d'Oloron-SainteMarie et de son semi marathon. Pour participer : Contactez le comité d’organisation à l’adresse suivante : Semi Marathon Lindt, Mlle Corinne Saad 5 rue Saint-Grat – 64400 Oloron Sainte-Marie. Vous pouvez également vous inscrire sur le site officiel de l’épreuve : http://www.semi-lindt-oloron.com/index.htm COM’OLORON - N°1 /// 31 ENVIRONNEMENT RAPPELS UTILES COLLECTE DES DÉCHETS DANS LES QUARTIERS e Syndicat Intercommunal de Traitement des Ordures Ménagères (SICTOM) du Haut-Béarn s’est doté de nouvelles bennes de ramassage des déchets. L Elles permettent de collecter à la fois les ordures ménagères (dans un premier compartiment) et les déchets recyclables conditionnés en sacs jaunes (dans un deuxième compartiment). Il est demandé aux habitants des quartiers de Saint-Pée et Soeix, de noter les modifications suivantes, intervenues depuis le 20 avril 2009. Sur le quartier de Saint-Pée, dont toutes les rues sont concernées (Saint-Pée de Haut à partir du lycée Guynemer et Saint-Pée de bas, à partir de la polyclinique) : ramassage des ordures ménagères les lundi et vendredi ; ramassage des sacs jaunes le vendredi. Sur le quartier de Soeix, dont seul le lotissement du bas est concerné (le long de la route départementale 238) les ordures ménagères et les sacs jaunes seront ramassés le jeudi. Attention ! Il est impératif de sortir les bacs roulants et les sacs jaunes la veille au soir des jours de collecte car les ramassages débutent à 4 heures du matin. TELEX SEMAINE DU DEVELOPPEMENT DURABLE 2010 Durant la semaine du développement durable qui vient de se terminer, des bénévoles d’associations mais aussi de nombreux habitants d’Oloron se sont retrouvés pour effectuer une opération « gaves et forêts propres ». Un rendez vous qui se renouvellera l’an prochain. En attendant, respectez la nature… 32 /// COM’OLORON - N°1 FACILITER LE RECYCLAGE COLLECTE DES DÉCHETS ENCOMBRANTS EN PORTE À PORTE Par souci d’amélioration du service rendu aux usagers, le SICTOM du Haut-Béarn, en partenariat avec l’association Emmaüs, propose des collectes au porte à porte d’objets encombrants. Sur la base d’une collecte trimestrielle, vos objets devenus inutiles auront une seconde vie grâce à l’activité de l’association Emmaüs (réutilisation, valorisation, recyclage) ou seront éliminés réglementairement. Ainsi, par votre geste, vous serez acteurs d’une économie solidaire et respectueuse de l’environnement. Les objets acceptés : une grande majorité des objets recueillis seront mis en vente par Emmaüs (meubles, électroménager, TV-HiFi, sanitaires, vaisselle, vêtements, livres, outillage, bibelots divers). Les objets refusés : ordures ménagères, gravats, bâches en plastique, vitres cassées, déchets toxiques, objets divers en débris. Le ramassage se fera sur inscription en appelant au 05.59.39.55.10, au plus tard une semaine avant la collecte. Les déchets à collecter sont à poser sur le trottoir, devant votre habitation. Les enlèvements volumineux (vide grenier, nombreux encombrants, etc.) et la collecte d’objets de valeurs seront effectués directement sur rendez-vous avec l’association Emmaüs au 05.59.81.17.82. TOUS RESPONSABLES SEMAINE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE Cette année encore, la Ville d’Oloron Sainte-Marie s’est associée à l’événement national mis en place par le ministère de l’Ecologie et du Développement Durable du 1er au 7 avril. Cette semaine a vocation à mobiliser et à encourager les particuliers, associations, entreprises ou administrations à présenter leurs engagements volontaires et pérennes au service du développement durable. Elle doit également permettre de sensibiliser le public en proposant des actions concrètes au service de l’environnement. Préserver la qualité des eaux des gaves et assurer les ressources en eau potable, protéger la forêt, développer le tri sélectif et le traitement des déchets, recourir davantage aux énergies renouvelables, informer et sensibiliser nos concitoyens étaient autant d’objectifs déclinés par la Ville et l’association Béarn Initiative Environnement. Le programme riche cette année de plus d’une vingtaine d’actions, a permis au public d’assister à des conférences, de participer à des opérations de nettoyage en milieu naturel ou de s’informer auprès des professionnels et des associations. A noter également que des actions ont été menées en milieu scolaire afin de sensibiliser le jeune public et d’en faire dès à présent des acteurs attentifs. VIE MUNICIPALE LA TRIBUNE DE L’OPPOSITION OLORONAISES, OLORONAIS, es douze premiers mois de notre mandat viennent de s’écouler, et nous nous y sommes consacrés avec beaucoup de ténacité et de détermination, comme lors du dernier débat sur les orientations budgétaires où, Michel ADAM et André LABARTHE, anciens Adjoints dans la municipalité précédente, ont défendu, chiffre après chiffre, une situation financière maîtrisée, des ratios d’endettement très en dessous des autres villes de même niveau avec des dépenses d’investissement bien supérieures à la moyenne départementale, et rappelé au passage les 6,5 millions d’euros de subventions déjà signées au moment de quitter la Mairie, pour des travaux à réaliser. Et pourtant, l’exercice est difficile face à une majorité municipale repliée sur elle-même et sur ses certitudes, et qui par le caractère vindicatif de ses propos, démontre à longueur de séances du Conseil Municipal, qu’elle a vécu comme une véritable injure à la démocratie le fait qu’une équipe autre que la sienne ait pu exercer le pouvoir à Oloron Sainte-Marie de 2001 à 2008. Cette fameuse « parenthèse fermée » évoquée au lendemain des dernières élections municipales, avec beaucoup de suffisance et de mépris pour les près de 50% d’Oloronais qui venaient de nous témoigner leur confiance, par l’ancien Maire, il est vrai très largement battu par les électeurs en 2001. Exercice difficile donc, mais que nous allons continuer à assumer avec le même état d’esprit, à savoir vigilance et esprit critique affirmé, comme ce fut le cas le 19 décembre dernier dans le projet CONFLUENCE, pour dénoncer avec force la décision de retrait de la L ZAC, prise à la hâte et au mépris de la convention signée ( lourde indemnité compensatrice à payer), mais avec aussi la volonté clairement affichée de proposer des solutions qui soient à même de préserver les intérêts de notre ville et le bien être de ses habitants. C’est ainsi que face aux problèmes rencontrés par la Polyclinique nous avons, dès les premiers jours, demandé au Maire d’organiser une table ronde regroupant toutes les parties prenantes dans le devenir de ce dossier, requête qui, malgré des engagements oraux répétés n’a jamais été suivie d’effets au seul véritable motif qu’elle émanait de l’Opposition. Dès lors, nous avons rencontré anciens et nouveaux dirigeants de la polyclinique, interpellé les parlementaires, rencontré le personnel, et c’est dans ce même souci d’information et de dialogue que nous attendons depuis le 16 janvier 2009 un rendez vous avec Messieurs le Directeur et le Président du Conseil d’administration du Centre Hospitalier d’Oloron. En effet, si le dossier de la Polyclinique nous semble avoir trouvé un début de solution avec sa reprise par KAPA SANTE, en revanche, celui du pôle de santé du Haut Béarn et de la Soule ne nous parait toujours pas réglé, loin s’en faut, et au tout Hôpital du Maire et de son Adjoint aux affaires sociales, nous opposons la nécessité d’une offre de soins Public-Privé élargie, complémentaire et non sauvagement concurrentielle., adossée à un audit réalisé par un cabinet d’experts indépendants afin de définir en toute objectivité la méthode à suivre pour y parvenir ( conduite d’entretiens avec les deux communautés hospitalières, élaboration de partenariats..). Nous sommes également force de proposition quand nous demandons, en vain bien sûr, lors du Conseil Municipal du 19 décembre 2008, le vote d’une motion pour soutenir et développer le commerce de proximité, en donnant notamment au futur Office du Commerce et de l’artisanat les moyens techniques et financiers appropriés, en engageant immédiatement une réflexion de fond, en concertation avec tous les acteurs locaux concernés, sur la définition et la mise en forme d’un véritable Centre-Ville, en relançant rapidement le projet de réhabilitation de la galerie mar- chande du Vigny et de liaison Jardin public-Villa Bourdeu, ou encore en prônant la tenue d’un Conseil Municipal annuel de présentation du bilan de l’activité communale et intercommunale en matière de politique commerciale. Priorité des choix, sobriété des actions, nous dit-on, et nous ne pouvons que partager ces principes, à condition toutefois qu’ils ne servent pas d’alibi, ce qui semble malheureusement le cas aujourd’hui, à cette nécessaire et légitime ambition que nous revendiquons pour notre ville. COM’OLORON - N°1 /// 33 VIE MUNICIPALE ÉTAT CIVIL MARIAGES ■ PLECHOT Audrey et KAABI Mehdi Nouri, ■ SAAD Corinne et JALAL Nourdine ■ PLADAR Kathy et BRIÈRE Christophe ■ ALLUE Laetitia et GAZO Nicolas ■ CALVO Aline et LE BORGNE Alain ■ COARASA Chantal et PUCHEU Gérard ■ HIESLER Cindy et RIOS RUEDA Stéphane ■ DAUDEVILLE Julie et ALVAREZ Jean Raphaël ■ BORDENAVE Marianne et PAPAREMBORDE Guillaume ■ PASSET Marie et OLIVA Léopold ■ MOUSQUES Marina et BÉDÉCARRAX-BOUENOU Christophe ■ DROMAS Martine et IDIART Frédéric ■ SOUITA Samira et DARCAY Yoan ■ GONI Sandra et GERBERON Denis ■ ROBERT Céline et MARGAINE David ■ IZQUIERDO Gessica et LEROI Cyrille ■ HOGENDOORN Lisa et GUILLEN Christophe ■ GASTON Nathalie et LAGARDE Régis ■ LEMPEGNAT Stéphanie et ARROSERES Lionel ■ LORIOUX Laurence et BEIGBEDER Roger ■ GAY Amandine et CAUHAPÉ François ■ PAON Marina et GACHOVSKI Nikolaï ■ CASBAS Karine et LASSALLE Mathieu ■ CASSIAU Sarah et ROCAMORA Jean-François ■ PARAGE Sophie et PEYRES Ludovic NAISSANCES ■ GOMER Aaron ■ SANCHEZ GARCIA Enzo ■ DEBRETZ-DROUX Bryan William Bruno Xavier ■ CARRASSOUMET Laura ■ DUCHEMIN—ARNUT Gaëlle Chantal Dominique ■ EYGUN Tess ■ PEINGS Gwénaëlle Jeanne Odette ■ LAHARGUE Axel ■ LABAT Romaric Sébastien Julien ■ MARANDE Théo Roger ■ SAPATA Allande Benoît Pierre ■ LANCEREAU Noa ■ PLANCHON Marlon Roland Cédric ■ TAUZY Louane ■ COTTIN Emilie Colette 34 /// COM’OLORON - N°1 LABARERE Lola FERNANDEZ—BELARBI Yasmine ROCAMORA Alya Sarah Jennifer ROGAWSKI Lalie Anna LABARERE Paul DAUDEVILLE Lola VIDEGARAY-RIOS RUEDA Sébastien Tiburce ■ PASQUIER Alicia ■ BOUKASS Sofia ■ LAVARDEZ Alizéa Mélanie ■ RODRIGUES Angel Henri ■ CASAVIELLE Raphaël Beñat Jean ■ AYPHASSORHO Allande ■ NICOLAS—CASETOU Henri Jean-Bernard Léandre ■ SAINT-AMANS Ethan Dimitry ■ CATALOGNE Naïs Elaya ■ CASAUX ESTREM Yoann Tony ■ BRUGIDOU Luna Marie ■ FROMHOLZ Corentin ■ CHRISTY Charlie ■ BARBÉ Romane Aude ■ ARROSERES Killian ■ VÉDÈRE—GOGNI Marie ■ LATAILLADE Mila ■ CHAUVIERE—DROUIN Jade Aurore Marie Stéphanie ■ STEIB Teddy Anthony ■ PARIS Gaétane ■ CAVERO Nina ■ PERISSER Mathilde Angèle ■ BRANKAER Clara ■ TUQUET Valentin Michel Pierre ■ GUILLON Samuel Benaissa Nadire ■ MAGROU Lili Léna Annick Laetitia ■ CANDALOT Stécy Sylvia Pakita ■ PEREILA BARRENO Mathis ■ SEGUY PLANTÉ Camille Lucie Marie ■ MARSEILLE Camille ■ MAAYOUF Sofia ■ LEGROS Fanny Maïté ■ IKRAMALLAH Youssra ■ REIS Yanis Tomas ■ WINTERSTEIN Djilyan Mickël ■ PACHECO DOS SANTOS Eva Filipa ■ MÉNARD-PLOQUIN Margot Raphaël Luc Robert ■ GARDET Romane Marie ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ DECES ■ REVENGA, Maria ■ DAULON Serge Raymond Antoine ■ BAYCE, Madeleine ■ MURCY Malia Gina ■ LABECOT Elisa Lisette ■ DARAN Yvonne Rosalie ■ SAÜT Marie Anne ■ CAPDAU Andrée Marie ■ LASSÉRIÈSE Octavie ■ LESQUIAIL Jean Louis Pierre ■ DEBATS Henri Joseph Pierre ■ RICOY Marie Théodora ■ CLAVERIE-CASTETNAU Pierre Marie Joseph ■ GALARZA Assomption ■ ESPELUSE Marguerite ■ RICOY Manuel François ■ SUPERVILLE Anne Marie CARRASSOUMET Christiane Léonie Louise ■ PÉRÉTOU Pierre Joseph ■ CASADOUMECQ COGES Amélie Marguerite ■ ROUSSEAU Mauricette Andréa Louise ■ TROÏTINO Gracieuse ■ POUX Edmond François Félix ■ LAIN Marie ■ CHABANNE Georges Jean ■ TARRADE Michel Jean ■ SEMPIETRO François ■ LANSALOT Pierre ■ LOPEZ GARCIA Cipriana ■ MARTRENCHARD Anselme Jean ■ DELLOULE Lucie ■ GOÛT Juliette ■ COURRESTOLLE Jeanne Marguerite ■ IRALDE Jacques Michel ■ SUSBIELLES Hortense ■ ESPIL Catherine ■ ESPELUSE Henri Pierre ■ CHAMAYOU Madeleine Suzette ■ MARANDE Eléonore ■ LAPORTE Anne-Marie ■ MILANELLO Bruno Giovanni ■ JORGE Maria Da Graça ■ DUARTE PEREZ Teodoro Ismael ■ MORLANS Louis ■ BEYER Suzette Anne ■ LAMOURE Jean Martin ■ ZAMORE Marie Eva ■ BERGÈS Catherine Andrée ■ PERAUD Gisèle Georgette ■ QUÉRILLACQ Auguste Simon ■ CAPDUPUY Catherine Dominica ■ CONSTANTI Marie-Louise ■ BEGA Eugénie ■ TÉNIÈRE Charles Louis Elie ■ GUIS Christian Paul Charles ■ BONACIER Euphrasie ■ BENGOCHÉA Jean Joseph ■ PAROT Marie Françoise ■ SOTO DIAZ Maria Blanca ■ CLICQUOT de MENTQUE Christian Marie Miche ■ PERICHON Marie Trinité ■ COULOUME Jeanne Anna Marguerite ■ FAURIE Gabriel Jean ■ ROBLÉS Jean ■ COURRIADES Lucienne Jeanne ■ FAURIE Marie du Salut ■ CAMPISTROUTS Françoise Marie ■ TAILLÉ Lucien ■ LABEDAN Andrée Fernande ■ FOURCADE Jeanne Victorine ■ VERGEZ Jean Louis ■ EZQUERRA FANLO Francisco ■ CASTETS Jean-Louis Rémy ■ PUCHEU Yves Guy ■ LABORDE Marie ■ RÉGNIER Marie Antoinette ■ CASEBONNE Anna Marie ■ LERDOU UDOY Anne Marie ■ NUNEZ Dominga ■ SOURBET Alban ■ BARTHALOU Jeanne Marguerite ■ KRIEGER Bernard Victor ANAYA Maria MILLAN Emile FOURNIER Marie Louise LABARONNE Marie BOYAU Carmen FORSANS Jean Théodore André OSCAMOU Marie Louise VIDEGARAY Y DENDARIETA Tiburcio ■ CANDELOT Jean ■ CARDON Hermine Jeanne ■ ABADIE Michèle Marie ■ BELNER Pierre Albert Emile Marc ■ FAURE Louis ■ RIERA Marie Rose ■ GAUTHIER Muguette Louise Mauricette ■ LAGO Yohan Laurent ■ CAMPO Marie ■ DE ORIA Antoine ■ LARTIGUE Jeanne Catherine ■ GREGOIRE Daniel Auguste ■ LARTIGUE Léontine Anne ■ BONNET Alain ■ LAFUENTE Jacqueline Pauline ■ DALEUX Christophe ■ IPAS Ernestine Huguette ■ POUSTIS Pierre Alphonse ■ VIDEGARAY Y DENDARIETA Andrée Michelle ■ CAMOU Raymonde Yvette ■ CASAJUS-GIL Jules Charles, ■ PUCHEU Marie-Rose ■ COURNAU Pierre Georges ■ IGUAZEL Rose Marie Bernadette ■ BEUNE André ■ CAUHAPÉ-CASAUX Marie Louise ■ CASTAINGS Marie Jeanne Lucie, ■ LAFITTE Pierrette ■ CUSSO Alexis Jean ■ MAINHAGU René Joseph ■ BONNEU Renée Anne Madeleine ■ RONGIER Jean André ■ SOUBIELLE Jean Amédée ■ BONNEFON René Marcel ■ CASAUX André Gratien Justin ■ BELLART José Antonio ■ ROUBY Catherine ■ GABASTON Anna ■ DOMINGUEZ VEGA Angel ■ KAUMANNS Christelle ■ LARRIBET Robert ■ SALVA Pascal Antoine ■ SALINAS Marie Madeleine ■ ORENSANZ Maurice Joseph ■ LOPES Emilie ■ SANTOS Emile ■ LAUTECAZE Joseph ■ BÉDÉCARRAX Véronique Léa ■ LAJU Bernard Thomas ■ CAMY Madeleine ■ SEMPIETRO Joseph ■ CASTEX Anna Louise ■ AÑAÑOS René ■ PUHARRÉ Marie Engrâce ■ RUFFIEUX Jacqueline AnneMarie Jeanne ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ 37570309