CINQ QUARTIERS PLEINS DE VIE - Oloron Sainte

Transcription

CINQ QUARTIERS PLEINS DE VIE - Oloron Sainte
N°01 - M A I 2 0 0 9
LE MAGAZINE DE LA VILLE D’OLORON SAINTE-MARIE
VIE LOCALE
CINQ
QUARTIERS
PLEINS
DE VIE
Chasse aux trésors des 6-12 ans
sous le porche de l’Église Sainte-Marie
WWW.OLORON-STE-MARIE.FR
SOCIAL
BUDGET
JEUNESSE
UN BILAN...
ET DES PROJETS
LES CHIFFRES
À LA CLÉ
LES PROJETS
SE CONCRÉTISENT
31380309
36720309
35860309
EDITORIAL
LE MOT
DU MAIRE
SOMMAIRE
BUDGET 2009 DE LA VILLE P4-7
Réalisme, ambition et pertinence. Réflexion sur notre budget.
ACTU P8/9
Refonte du site Internet : vers plus d’interactivité !
Service d’information géographique : bientôt en ligne !
Jazz à Oloron part pour les îles.
Journées du livre sans frontières.
Venez faire la fête entre voisins ! etc…
ÉDUCATION P10-13
Affaires scolaires : les priorités en bonne voie.
Missions transversales pour une politique jeunesse globale.
CITOYENNETÉ P14/15
Agents de surveillance de la voie publique.
Une municipalité engagée aux côtés des handicapés !
SOCIAL P16-18
Aide à la restauration scolaire.
Rencontre avec... Robert Bareille.
Le Centre Communal d’Action Sociale est mobilisé !
900 aînés au repas annuel, Téléthon...
OLORON DANS SES QUARTIERS P19-23
Notre-dame, Sainte-Croix, Sainte-Marie, Soeix-Bager, Saint-Pée.
PATRIMOINE P24/25
Nuit des Musées, Service éducatif du patrimoine…
HISTOIRE & ÉVÈNEMENTS P26/27
De la Guerre d’Espagne à la Shoah…
Une commémoration exceptionnelle, du 25 avril au 19 mai.
ASSOCIATIF P28/29
La reconnaissance pour les 2710 bénévoles oloronais.
SPORT P30/31
Basket, skateboard, pétanque, pelote basque,..
Marathon de Lindt : 20 bougies pour une édition historique !
ENVIRONNEMENT P32
Recyclage et développement durable.
TRIBUNE LIBRE P34
V
oici déjà un an que les Oloronaises et les Oloronais nous ont
confié la responsabilité de conduire les affaires municipales,
pour mettre en œuvre une politique respectueuse des véritables attentes de la population.
Dans l’esprit de continuité républicaine qui nous anime, nous avons
poursuivi un certain nombre de chantiers engagés par la précédente
équipe, en les aménageant comme ce fut le cas pour l’espace de la
Confluence par exemple, au regard d’impératifs architecturaux et paysagers et pour en diminuer le coût.
Le succès des réunions des comités de quartiers, nous conforte dans notre
engagement de mettre en place une véritable politique participative.
La crise économique n’épargne pas notre ville. Elle nous incitera à nous
recentrer sur des priorités que nous avons définies et qui relèvent du
quotidien des habitants. La voirie communale en très mauvais état dont
la réhabilitation s’avère particulièrement coûteuse, la redynamisation du
centre-ville et de nos quartiers, l’amélioration de l’accessibilité, l’écologie urbaine… sont plus que jamais inscrits dans notre projet.
Pour les plus fragiles, nous avons dès notre arrivée à la mairie, pris les
dispositions qui convenaient, en augmentant considérablement le budget social, en proposant une nouvelle tarification des cantines scolaires,
en mettant en place le projet d’aide au permis de conduire, en favorisant l’insertion des personnes âgées ou en situation de handicap.
Comme nous nous y étions engagés, le soutien scolaire est devenu une
réalité sur plusieurs sites de la ville pour que chaque enfant y ait droit.
Le budget 2009 a été élaboré dans un cadre contraint par la conjoncture
économique et financière difficile et par notre volonté de redonner à la
ville une capacité d’autofinancement indispensable à son avenir, tout en
diminuant un endettement multiplié par 3,5 ces dernières années.
Il nous faudra maîtriser les coûts de fonctionnement et optimiser notre
potentiel d’investissement, même si les opérations déjà engagées,
notamment du côté de la Confluence, absorbent près de 80% pour
l’année 2009.
Notre gestion sera responsable, donc raisonnable. Elle s’inscrira dans
notre totale volonté de favoriser à Oloron Ste-Marie mais aussi sur son
territoire, les conditions pour que s’épanouissent les initiatives individuelles et collectives et que disparaisse le sentiment d’isolement et
d’abandon des plus démunis.
Je vous souhaite une agréable lecture de ce magazine municipal qui va
lui aussi changer progressivement de forme, afin de mieux vous informer.
Bernard UTHURRY
Maire d’Oloron Sainte-Marie
INFOS MAGAZINE
• Imprimons Vert :
Comme nous nous y étions engagés lors de la
campagne municipale, nous voulons faire
d'Oloron une ville "propre" et "exemplaire".
A ce titre, le magazine est imprimé sur papier
recyclé. Imprimerie Charont - Oloron.
• Directeur de la publication : Bernard Uthurry
• Direction communication : Christophe Girona
• Rédaction et contenu éditorial : Service communication Mairie d’Oloron Sainte-Marie
• Crédits photos : Laurent Ferrière, Mairie d’Oloron Sainte-Marie, Fotolia
• Conception/Réalisation : Valeurs du Sud
• Régie publicitaire : Valeurs du Sud - Tél : 05 59 140 140
Dépôt légal à parution
COM’OLORON - N°1 ///
3
BUDGET
BUDGET 2009 DE LA VILLE
RÉALISME, AMBITION ET
a séance budgétaire
du Conseil Municipal
est assurément l’un
des moments forts de la vie
de la cité. Il s’agit avant tout
de faire un état prévisionnel
des recettes puis de réaliser
un bilan des dépenses obligatoires et enfin de dresser la
liste de ce que le Conseil souhaite réaliser avec les sommes
restantes. Selon le budget disponible, les élus sont parfois
dans l’obligation de réaliser
un emprunt pour permettre la
concrétisation de projets
jugés nécessaires à une bonne
dynamique de la cité.
L
Patrick Maillet
Adjoint aux finances
La situation
financière
de la commune
Le contexte de crise et de réforme de
l’état (aboutissant mécaniquement à
la diminution des dotations de l’enveloppe normée) dans lequel nous
avons travaillé pour finaliser ce budget 2009, est marqué par beaucoup
d’incertitudes et de sérieuses préoccupations qui seront une épreuve à
surmonter.
Ce constat nous oblige et devrait
nous resserrer pour mieux nous
concentrer sur l’essentiel : soutenir le
tissu socio-économique local, atténuer les effets de cette crise pour
nos concitoyens. L’observation des
tendances que nous avons réalisée
4
/// COM’OLORON - N°1
suppose de les analyser sur quelques
années afin de pouvoir se projeter
sur les années suivantes. De ce point
de vue les grandes tendances peuvent se résumer sur quelques points
indiscutables car extraits des
comptes administratifs validés.
La dette de la ville
multipliée par 3,5
Le montant de cette dette est passé
entre 2001 et 2007 de 2 614 941 €
à 7 505 087 €.
Elle est donc multipliée par 3 et
devrait correspondre à la réalisation
de projets structurants pour la ville
au bénéfice du plus grand nombre
de ses administrés tels que par
exemple la construction d’école, de
piscine, de salle de sport etc…mais
qu’en est il en réalité ? Lors de notre
débat d’orientation budgétaire nous
avons posé la question, nous sommes toujours dans l’attente de la
réponse.
La capacité
d’autofinancement
Alors qu’elle progressait régulièrement jusqu’en 2000, elle décroît en
l’espace de 6 ans de 69% soit en
moyenne 10% par an.
On passe d’une épargne brute de
3 046 258 € à 955 484 €, d’autant
que certaines sommes annoncées
furent en grande partie « embellies
»par des opportunités qui, sur le
moment, ont occulté la tendance
structurelle à la baisse. Pour mémoire, après les orages de grêle de
2004, la ville d’Oloron perçoit une
indemnité de sinistre à hauteur de
1 030 000 €, permettant d’engager
les travaux de réparations sur les
édifices et les bâtiments communaux. Seuls 206 415 € ont été affectés aux réparations. Nous héritons
ainsi de travaux à réaliser pour lesquels les primes d'assurances ont été
dépensées sur d'autres postes.
L’expérience se renouvelle en 2007,
suite à l’incendie de l’usine Carçabal
la ville perçoit 785 000 €, qu’elle affecte en recettes de fonctionnement.
Cet effort très conséquent sur les
dépenses traduit la volonté d’arrêter
la dégradation continue de l’épargne
brute sans toucher aux taux fiscaux
malgré la modestie des impôts sur
les ménages payés par les Oloronais.
Evolution
des recettes
et des dépenses
Les recettes
de fonctionnement
Les dépenses de fonctionnement
croissent plus fortement que les
recettes de fonctionnement, l’effet
ciseaux menace. Les recettes fiscales
sont inférieures à celles des villes de
la même strate. Entre 2006 et 2007,
on constate une augmentation de
6.9% des dépenses de fonctionnement, dont 11.6% pour les charges
du personnel et 50.5% des intérêts
de la dette. Comme le budget a bénéficié de la recette exceptionnelle
provenant de la prime d’assurance,
cette augmentation de dépenses
sans recettes pérennes impacte
négativement dans l’exécution du
budget.
(Tableau ci-dessous
et graphique suivant)
Le budget
de fonctionnement
La section de fonctionnement s’équilibre à 10 964 661 €, soit une baisse
de 0.74%.
Au niveau des écritures réelles on
peut également constater une
diminution notable des dépenses de
1.48% avec diminution des recettes
de 0.92%.
En plus de la baisse tendancielle relevant de la non revalorisation des
dotations versées par la Communauté des Communes du Piémont
Oloronais, on retrouve des baisses
lourdes dues :
● À la situation économique,
100 000€ de perte sur les coupes de
bois et 90 000 € sur les droits de
mutation (premiers effets de la crise
immobilière).
● Aux baisses structurelles sur les
dotations d’état, 52 000 € sur les
dotations de compensations fiscales
qui à elles seules viennent presque
annihiler l’augmentation des produits fiscaux consécutive à l’accroissement naturel des bases et 4 932 €
de baisse sur la DGF (Dotation Globale de Fonctionnement) compte
tenu de la baisse de la population
oloronaise enregistrée par l’INSEE au
lieu de 20 000 € qui, à population
constante, aurait du être enregistrée.
Il convient de rappeler que, à cet
endroit, le montant de la DGF de
RECETTES
DE FONCTIONNEMENT
2009
2008
Atténuation de charges
32 600 €
48 600 €
Produits du domaine
219 400 €
370 700 €
Autres impôts et droits
7 505 714 €
7 521 510 €
Dotations subventions
2 438 822 €
2 417 919 €
Recouvrement divers
666 025 €
607 700 €
Produits exceptionnels
32 000 €
27 500 €
Travaux en régie
70 000 €
50 000 €
Produits financiers
100 €
2 000 €
TOTAL
10 964 661 €
11 045 929 €
BUDGET
PERTINENCE...
départ perçue à Oloron reste déjà
très faible puisqu’elle tient compte
d’un effort fiscal acquitté par les ménages historiquement faible. Il est
permis de rappeler que jusqu’en
2003 Oloron bénéficiait d’une Taxe
Professionnelle confortable dont les
bases s’appréciaient naturellement
chaque année.
A des raisons diverses, près de 24 000€
de droits d’eau versés par EDF pour
un ouvrage situé en vallée d’Aspe
dont le produit revient désormais au
département.
Enfin 27 162 € répartis entre la
section de fonctionnement et celle
d’investissement correspondant à la
fin du versement par la région d’une
subvention en annuité pour la
construction du gymnase SCOHY.
On constate parallèlement une
hausse presque insensible des
charges du personnel à 0.56%,
chapitre qui représente 51.62% du
total des charges réelles malgré les
revalorisations imposées par la
législation et en prévision d’un
recours plus mesuré aux emplois
contractuels et aux emplois d’été.
On peut noter un maintien à niveau
constant de la politique de soutien
aux associations ainsi qu’une action
volontariste de revalorisation de la
subvention à l’action sociale (CCAS)
de 8.33% après 20% en 2008.
Les charges financières sont en
augmentation de 15.34%, malgré
une augmentation beaucoup plus
marquée de l’encours de 23.57%.
Au niveau des dépenses d’ordre
(amortissements+virement) qui
constituent l’épargne brute, on
constate une augmentation de
5.47% traduisant une meilleure
capacité à financer la section
d’investissement.
Cette augmentation ne sera réalisable qu'au prix d'un effort considérable sur les dépenses de fonctionnement.
Il sera difficile de maintenir cet effort
sur plusieurs exercices.
Les dépenses de fonctionnement
(Tableau et graphique ci-dessous )
la politique de maîtrise des achats
courants mais également des choix
sur des évènements sportifs ou
culturels.
DEPENSES
DE FONCTIONNEMENT
2009
2008
Charges à caractère général
2 453 038 €
2 782 200 €
Charges de personnel
5 143 604 €
5 114 939 €
Autres charges
de gestion courantes
1 946 575 €
1 858 253 €
Charges financières
379 600 €
329 100 €
Charges exceptionnelles
6 000 €
22 000 €
Charges exce,reversts
800 €
6 700 €
Dotations aux provisions
34 000 €
0€
Travaux en régie
70 000 €
50 000 €
Amortissements
494 000 €
410 000 €
Prélèvement
437 044 €
472 737 €
TOTAL
10 964 661 €
11 045 929 €
© Office de Tourisme du Piémont Oloronais
Dans le détail on peut noter un
effort drastique sur le chapitre des
charges générales qui diminuent de
11.83%, on doit y voir le résultat de
COM’OLORON - N°1 ///
5
BUDGET
CONCLUSION
Le budget d’investissement
La section d’investissement s’équilibre à 5 996 182 €.
Nous continuons à investir à un niveau élevé, mais raisonnable, par rapport
aux communes comparables sans exagérément recourir à l’emprunt pour
continuer à profiter des politiques contractuelles.
Dans ce cadre, l’épargne brute prévisionnelle s’élève à 931 044 € en augmentation de 5.47% et l’épargne nette à 480 144 € en diminution de
9.53%. En effet, les nouveaux emprunts ont été souscrits sur une durée
raisonnable et habituelle pour les collectivités locales de 15 ans. Cette
durée produit un désendettement normal qui pèse naturellement sur
l’épargne nette mais n’obère pas l’avenir.
Les recettes d’investissement
proviennent de la compensation de TVA sur les factures des travaux effectués 750 169 €, les subventions d’équipements 1973434 €, l’autofinancement 480 144 €, la cession d’immeubles 370 000 €, les autres recettes
non affectées 130 000 € et un emprunt indispensable pour «boucler» le
budget 1 841 535 €. Le total des recettes est donc de 5 545 282 € auxquelles il faut rajouter les recettes d’ordre pour un montant de 931 044 €.
Les dépenses d’investissement
50 opérations ont été inscrites au budget, les principales sont :
● Aménagement d’une aire sportive à Bitète…………………… 108 000 €
● Parvis passerelles CCPO…………………………………………… 767 000 €
● Réfection de la couverture de l’école St Cricq………………… 100 000 €
● Réfection de la cantine de l’école Prévert……………………… 90 000 €
● Réfection des locaux associatifs…………………………………. 200 000 €
● Parking du centre administratif………………………………….… 230000 €
● Réfection des courts de tennis……………………………………. 100 000 €
● Réfection du stade de rugby St Pée (1ère phase)……………… 50 000 €
● Eglise St Croix (3ème phase)…………………………………….… 533 000 €
● Centre Nautique de Soeix…………………………………….…… 510 000 €
● Réfection jardin centre administratif…………………………… 365 000 €
///
COM’OLORON - N°1
e seul remboursement du capital de la
dette constitue 8% du budget d’investissement.
De ce fait, et pour les années à venir, les
sommes disponibles pour l’acquisition, la rénovation et l’entretien des biens publics, sont amputés par ce remboursement obligatoire.
Tout nouvel emprunt ne peut que prolonger et
augmenter notre dette et la faire porter par les
générations qui viennent.
Notre endettement communal reste raisonnable
à ce jour (639 €/habitant en 2008) comparativement à la moyenne des communes de taille
similaire (906 €/h en 2007 - dernier chiffre
connu).
Mais le produit des contributions directes est
plus faible chez nous. Notre marge d’action s’en
trouve donc réduite.
Il est rappelé comme chaque année que la ville
d’Oloron ne dispose plus que des trois taxes sur
les ménages (TH, TFB, TFNB), la taxe professionnelle étant depuis 2003 perçue par la C.C.P.O.
qui reverse à la ville son montant de TP diminué
du montant des charges transférées.
L
Le produit fiscal sur les ménages était de
2 386 663 € en 2008, contre 2 185 475 en
2007.Les bases d'imposition Oloronaises restent
par ailleurs inférieures à celles constatées dans
les autres communes de 10 000/20 000
habitants dans les Pyrénées-Atlantiques.
Mais il faut relativiser ces comparaisons qui ne
prennent pas en compte les données socio économiques des populations et en l’occurrence les
particularités locales de la structure des revenus
des ménages.
© Office de Tourisme du Piémont Oloronais
6
REFLEXION
Historiquement, notre ville, caractérisée par son
rôle de centre industriel artisanal et commercial
a maintenu pour deux raisons principales, des
taux d’imposition plus bas que d’autres villes
similaires. Ceci pour deux raisons principales,
d’une par car la taxe professionnelle représentait un pourcentage important dans la structure
du budget, d’autre part le niveau de revenus
moyen des Oloronais(es) est relativement bas
et a subi la stagnation des salaires des
10 dernières années.
BUDGET
SUR NOTRE BUDGET
Le transfert à la communauté des communes
de cette recette, dont le reversement est amputé de la charge des transferts financiers et
plafonné pour l’avenir, devrait nous conduire,
compte tenu du niveau actuel des dépenses
de fonctionnement (Personnel et autres) à
tendre vers les pressions fiscales moyennes
des villes de même strate, pour retrouver un
bon niveau d’autofinancement, puisque nos
marges sur l’emprunt sont réduites.
Mais dans le contexte national et en
cohérence avec nos objectifs essentiels, nous n’augmenterons pas la pression fiscale locale en 2009, et nous en
accepterons les conséquences difficiles :
Montant d’investissement limité, compte
tenu des dépenses lourdes que nous devrons
subir en 2009 pour les travaux de la
confluence (Parvis, Parking, passerelles, ZAC)
● Dépenses de fonctionnement à maîtriser et
si possible à réduire rigoureusement.
● Train de vie en rapport avec celui de la majorité de nos concitoyens.
● Pertinence dans les choix et dans les priorités.
● Recentrage sur les compétences essentielles
de la commune qui conditionnent la qualité de
vie quotidienne et les services de nos concitoyens. (Exemple : réfection de la Voirie communale, dont l’absence d’investissement antérieur,
nous amène aujourd’hui à une estimation de remise en état de 10 millions d’euros)
●
Plafonnement des aides aux associations
en volume.
●
Le budget raisonnable que nous proposons
cette année est donc motivé par toutes ces
considérations. Alors que la situation financière d’autres communes ou communautés,
communautés d’agglomération ou budgets
départementaux semble permettre une relance de l’économie nationale vacillante par
des projets ambitieux et solidaires, notre situation budgétaire nécessite une extrême
prudence pour préserver l’avenir et ne pas
imputer des charges paralysantes à nos
enfants.
COM’OLORON - N°1 ///
7
ACTU
EN VILLE
REFONTE
DU SITE INTERNET
VERS PLUS D’INTERACTIVITÉ !
TELEX
AMÉNAGEMENT
DU PLATEAU DE
BITÈTE : PLACE
AU SPORT DE
PLEIN AIR
Apprécié des promeneurs, le
plateau de Bitète sera prochainement aménagé en terrain multisports afin de
répondre aux besoins des
écoles et collèges proches,
mais également des habitants, notamment les jeunes.
Ce chantier qui sera réalisé en
plusieurs tranches pour un
montant global de 90.000
euros, permettra la réalisation
d’un terrain de basket et de
foot, ainsi qu’une piste
d’athlétisme. Un local à usage
de vestiaire devrait également
être aménagé. « Ces aménagements se feront sur la partie haute du plateau,
actuellement goudronnée »,
explique Jean-Etienne Gaillat.
Le sentier qui fait actuellement le tour de ce site, ne devrait pas être affecté, pour le
plus grand plaisir des promeneurs.
MAISON DE
L’EMPLOI
ET DE LA
FORMATION
La Maison de l’Emploi et de la
Formation Lacq-Orthez/Oloron-Mauléon vient de créer
son site Internet à l’adresse
suivante :
www.mef-64centre.fr.
Que vous soyez employeur ou
en recherche d'emploi, vous y
trouverez de nombreux renseignements utiles en matière
de formation, de recherche
d'emploi, de création ou de
reprise d'entreprise, ainsi
qu’une rubrique « actualités ».
8
C’est pour offrir davantage d’interactivité aux milliers d’internautes
qui consultent chaque mois le site
Internet de la ville d’Oloron-SainteMarie, qu’une refonte complète de
l’outil a été engagée.
Pour ce faire, la Ville a bénéficié du
soutien gratuit de l’Agence départementale numérique pour l’élaboration du cahier des charges. Parmi
les évolutions, l’internaute aura la
possibilité de personnaliser la page
d’accueil en fonction de ses préférences (actualités, agenda des manifestations, vie associative, etc.).
Des rubriques interactives seront
également créées, notamment en
matière d’état civil, d’inscriptions
en ligne (avec la possibilité ultérieure de paiement électronique),
de cartographies dynamiques, etc.
La mise à jour des informations
sera elle aussi facilitée, grâce à un
outil de gestion de contenu.
« Toutes les études démontrent que
l’outil Internet est de plus en plus
couramment utilisé dans les relations entre citoyens et collectivité »,
explique Philippe Garroté. « Si cet
outil ne saurait supplanter les services à la population classiques, il
constitue une aide précieuse pour
les personnes éloignées ou dans
l’incapacité de se déplacer ! ».
Les réponses à l’appel d’offre, lancé
il y a quelques semaines, sont en
cours d’analyse. Le site Internet de
la Ville, nouvelle version, sera opérationnel dans les prochains mois.
(www.oloron-ste-marie.fr)
/// COM’OLORON - N°1
CONSTRUCTION DE LA MÉDIATHÈQUE
Un chantier
spectaculaire !
Ces dernières semaines, les Oloronais
ont été nombreux à assister à l’arrivée
puis à la pose des deux passerelles
destinées à enjamber les gaves d’Aspe
et d’Ossau afin de raccorder le chantier de la médiathèque au centre-ville.
Cette phase du chantier, l’une des plus
délicates, a nécessité l’intervention de
moyens exceptionnels.
Vendredi 13 et samedi 14 mars, deux
convois routiers de grande envergure
ont amené les passerelles (chacune en
deux éléments) sur les lieux de leur
installation. La première difficulté a résidé dans l’acheminement de la passerelle destinée à franchir le gave
d’Ossau. Pour ce faire, le convoi a remonté la rue Palassou avant d’entamer une délicate marche arrière vers
le parking Baraban. Sous le regard admiratif du public, la manœuvre s’est
effectuée sans encombre ni heurt et
en quelques heures à peine, les éléments constitutifs de la passerelle
étaient déchargés et prêts à être assemblés. Pendant les jours suivants,
les ouvriers ont procédé à rien moins
qu’un jeu de Mécano géant : pour assembler le tablier de chaque passerelle, puis pour monter l’énorme grue
destinée à lever l’ensemble avant de le
reposer sur ses assises définitives. La
grue spécialement affrétée pour cette
opération disposant d’une capacité de
levage de 700 tonnes, les passerelles
de 54 tonnes chacune ne représentaient pas la principale difficulté de
l’opération. Celle-ci résidait dans la
précision et la coordination des manipulations effectuées par les grutiers.
Cette opération de haute précision a
été accomplie en quelques heures à
peine. Il faudra toutefois encore
patienter quelques semaines, avant
que les premiers promeneurs puissent
emprunter cette nouvelle voie de
circulation.
SERVICE D’INFORMATION
GÉOGRAPHIQUE : BIENTÔT EN LIGNE !
n système d'information géographique (SIG) est un outil permettant d'organiser et présenter des données, ainsi que de produire des plans et cartes.
Pour l’anecdote, la première application de ce système remonte à 1854,
lorsqu’un médecin londonien eut l’idée de référencer sur une carte, tous les foyers
de contamination d’une épidémie de choléra. Grâce à cette méthode, il s’aperçut
que la contamination provenait d’un seul et même puit !
Aujourd’hui, les SIG rendent de nombreux service en matière d’urbanisme, de géo
localisation, d’occupation des sols, de fiscalité locale, etc. De plus, l’arrivée et les
progrès de l’informatique ont permis d’accroître considérablement la fiabilité et
les usages de cet outil. C’est pourquoi, la mairie s’est dotée d’un SIG depuis
2003. Modernisé au fil des ans, il devrait prochainement être mis à la disposition
de la population via Internet. « Nous étudions actuellement les solutions techniques permettant à cet outil de fonctionner dans les meilleures conditions de
confort », précise Jean-Etienne Gaillat, 1er adjoint en charge de l’Urbanisme.
U
ACTU
MUSIQUE
“Jazz à Oloron”
part pour les îles
Le 16e Festival organisé par l’association « Jazz à Oloron » sera
plus que jamais celui des ''Rives
& Des Notes'' avec un extraordinaire voyage musical de huit
concerts escales vers les îles ! Au
programme : Cap-Vert, Cuba,
Guadeloupe, Nouvelle-Zélande,
Japon, côté rives, et Latin jazz,
salsa, gwo ka, batique, morna,
jazz côté notes.
Le départ de ce voyage musical
et coloré aura lieu à Oloron
Sainte-Marie, le mardi 30 juin,
avec des artistes prestigieux,
pour une magnifique croisière
qui s'achèvera par un dimanche
dansant le 5 juillet.
Les spectateurs seront invités à
se préparer au voyage dès la
Fête de la Musique avec des
concerts et des animations dans
le Piémont oloronais et dans les
vallées béarnaises.
Ils pourront également profiter
gratuitement d’un week-end de
fête et de musiques, les 3, 4 et 5
juillet, au port d'Oloron, au bord
du gave d'Aspe, où sera installé
le village du festival.
LIVRE
JOURNÉES DU LIVRE
SANS FRONTIÈRES
Samedi 6 et dimanche 7 juin, l’association
« Livre sans Frontières » organise la 3ème
édition des journées éponymes, à l’espace
Laulhère. Durant deux jours, tous les
lecteurs, qu’ils soient assidus ou occasionnels, pourront gratuitement rencontrer des
auteurs, des éditeurs, des libraires. A noter également que pour la
première fois, des professionnels de Jaca seront présents pour y présenter des ouvrages en espagnol. Des intermèdes musicaux, conférences, expositions et ateliers destinés aux jeunes et aux adultes,
seront proposés tout au long de ces deux journées.
UNE FÊTE DE PROXIMITÉ
VENEZ FAIRE
LA FÊTE ENTRE
VOISINS !
TELEX
La vie en ville
n'est pas toujours
facile. Face au
repli sur soi et à
la peur de l'autre,
face à l'individualisme et à
l'indifférence, il
est indispensable
de réagir et de
proposer aux
habitants d'être
acteurs de leur
ville. C’est pourquoi, la Municipalité a
décidé de s’associer pour la première fois
à l’opération « La Fête des voisins ».
Cette opération initiée en 1999 sur
l’initiative d’une association (Immeubles
en Fête) fêtera cette année son 10ème anniversaire. Sous la conduite de Véronique
Pebeyre, les comités de quartiers se sont
spontanément associés à cette opération,
en partenariat avec les comités des fêtes.
Ils ont programmé plusieurs initiatives :
apéritifs, pique-niques, etc. « Ce type
d’opération s’inscrit pleinement dans l’esprit des comités que nous avons créé à
l’automne dernier », commente l’adjointe
qui souligne l’importance du lien social à
recréer dans les quartiers. La date officielle
de cette opération est fixée au mardi 26
mai. N’importe quelle personne peut y
prendre part et organiser ce jour là, un
temps de rencontre avec ses voisins. « Aucune contrainte n’est fixée sinon le respect
des règles de bon voisinage », précise
Véronique Pebeyre. « Par ailleurs, la Mairie apportera son aide à l’organisation des
différentes animations, dans la limite de
ses moyens. » Les différentes initiatives
peuvent encore être communiquées auprès
du service communication de la Mairie,
afin de figurer dans le programme officiel.
Tél. : 05.59.39.99.99.
TRAVAUX AU CTM : UN MEILLEUR ACCUEIL DU PUBLIC
es travaux d’aménagement du Centre Technique Municipal (CTM) sont actuellement en cours de finition.
Ils ont consisté en la réalisation d’un sas d’entrée, d’un bureau d’accueil et de secrétariat en rez-de-chaussée,
d’une salle de réunion à l’étage et la pose d’un contrôle d’accès par barrières automatiques. D’un montant total
de 130.000 euros (dont 35% ont été financés par l’Etat), ils permettront aux services techniques municipaux de mieux
répondre aux nombreuses missions qui leurs sont confiées et d’améliorer les conditions d’accueil du public. « Cette
réalisation s’inscrit dans une volonté de donner aux agents municipaux, les meilleurs outils pour améliorer la qualité
du service public à Oloron Sainte-Marie », souligne le Maire.
L
À VENIR
FOIRE
DU 1ER MAI
Depuis plus de 600 ans,
la Foire du 1er mai
constitue l’un des temps
forts de la vie locale. Les
visiteurs seront invités à
se déplacer sur les deux
sites stratégiques de
cette manifestation :
le quartier de SainteCroix et le jardin public.
Dès les premières lueurs,
les bénévoles
s’activeront autour de la
place Saint-Pierre pour y
organiser les points de
restauration et le traditionnel concours de fromages. Sur le pourtour
de la place, les promeneurs seront nombreux
à venir admirer l’exposition d’animaux d’élevage et à parcourir les
stands d’artisanat ou de
produits régionaux.
L’après-midi, le public
viendra en masse sillonner les artères du
centre-ville où seront
installés les étals des
marchands ambulants.
C’est le poids de chacune
des deux passerelles qui ont
été posées au dessus des
gaves d’Aspe et d’Ossau.
Fabriquées en Allemagne,
elles ont été acheminées à
l’aide de quatre ensembles
routiers avant d’être assemblées. Chaque passerelle
mesure 45 mètres de long.
COM’OLORON - N°1 ///
9
EDUCATION
sera à nouveau augmentée pour la
prochaine rentrée.
L’objectif annoncé est très clair : qu’il
y ait le plus d’enfants possible dans
les cantines des écoles oloronaises.
Investissement matériel
AFFAIRES SCOLAIRES
LES PRIORITES
EN BONNE VOIE
La mise en place de
l’aide aux devoirs pour
toutes les écoles
«
Marie-lyse Gaston
Adjointe aux Affaires scolaires
et périscolaires
…nous devons tout faire, à notre
niveau, pour contribuer à la
réussite du parcours scolaire, de la
petite enfance au Lycée, car ici
réside le potentiel pour l'avenir
d'Oloron…»
Cette phrase est directement issue
du programme sur lequel nous
avons été élus en mars 2008. Elle
est le socle de nos actions en matière d’affaires scolaires à Oloron.
Il s’agit donc ici de vous faire l’état
des lieux des premières actions que
nous avons mises en place pour respecter notre engagement électoral.
10
/// COM’OLORON - N°1
« L'accompagnement scolaire éducatif après l'école, sera organisé
après concertation avec les enseignants, les parents, les associations
participantes… »
Cet engagement électoral s’est
transformé en acte puisque l’ensemble des enfants scolarisés dans
les écoles d’Oloron ont aujourd’hui
la possibilité de profiter de l’aide
aux devoirs :
● au centre social La Haüt
● au centre d’animation
● à l’Amicale Laïque
De plus un transport en commun
est mis à la disposition des familles
pour les enfants des écoles Xavier
Navarrot, Légugnon et Pondeilh.
Ainsi, ceux qui le souhaitent peuvent se rendre à l’Amicale Laïque
gratuitement car ce transport est
pris en charge par la Mairie.
L’aide aux devoirs a été également
instaurée au sein même de certaines écoles lorsqu’en concertation
avec les directeurs nous avons
pensé que ce service était en adéquation avec les besoins des familles. La nouvelle loi qui oblige les
enseignants à mettre en place l’aide
personnalisée a semé le trouble et
les parents ne font pas forcément la
différence entre l’aide personnalisée
et l’aide aux devoirs. De plus pour
ne pas stigmatiser les enfants en
difficulté, certains enseignants
proposent plutôt des activités qui
reposent sur la participation de tous
les enfants à des actions par petits
groupes ; pour les parents la différence entre l’un et l’autre n’est pas
très claire. Il faut savoir que
quelques places sont encore vacantes pour l’aide aux devoirs.
« Nous garantirons aux écoles les
moyens nécessaires à leur fonctionnement. »
Les visites effectuées dans les
écoles depuis un an ont mis en
avant un cruel besoin en matière de
photocopieurs. Ces outils,
indispensables à l’élaboration et la
diffusion des documents pédagogiques, sont essentiels au bon
fonctionnement des écoles
primaires. Dès lors, toutes les écoles
oloronaises ont reçu début janvier
un nouveau photocopieur.
Nouveau plan
informatique
« Les écoles seront dotées de tous
les moyens nécessaires, notamment
dans le domaine de l'informatique,
pour atteindre leurs objectifs pédagogiques. »
Autre constat largement évoqué
lors de nos visites dans les écoles :
le manque en outils informatiques
performants. Face à ce triste
constat, la nouvelle municipalité a
décidé de mettre en place un plan
informatique.
Pour l’année 2009, ce plan portera
sur un investissement à hauteur de
15 000€. La livraison des 30 ordinateurs a été effectuée durant les
vacances de Pâques.
Augmentation de l’aide
à la cantine
Cadeaux de Noël
collectifs
« Nous voulons aménager les tarifs
des cantines pour que le prix du
ticket ne prive plus aucun enfant
d'un vrai repas équilibré à midi. »
Après avoir étudié les chiffres de fréquentation des cantines oloronaises
et en collaboration avec le CCAS présidé par Robert Bareille, l’aide financière accordée aux familles pour la
cantine a été revue à la hausse et
Après avoir consulté les directeurs
des établissements, la Mairie a décidé de continuer à offrir des cadeaux de Noël. Néanmoins, le parti
pris fut d’offrir des cadeaux collectifs qui puissent servir à mieux apprendre à partager.
Si les écoliers se sont vus remettre
un petit livre à chacun, des cadeaux
plus conséquents furent offerts :
EDUCATION
tricycles, ballons, tapis, jeux de société… pour qu’ils puissent en
profiter tous ensemble et tout au
long de l’année.
Nouveau programme
culturel, gastronomique
et sportif
Accessibilité
« Nous généraliserons la prise en
charge des élèves handicapés. »
Surtout n’oublier personne. Des travaux forts attendus ont eu lieu durant les vacances de février dans une
école Oloronaise afin de la rendre
accessible aux enfants handicapés.
Ainsi une rampe d’accès et une toi-
lette dédiée furent mises en place.
Autres travaux
TELEX
D’autres travaux sont prévus courant de l’année, notamment le toit
de l’école St Cricq dont la facture
s’élève à 100 000€, et la mise aux
normes de la cantine Prévert.
Ne pas oublier !
INSCRIPTIONS
DANS LES
ÉCOLES
PUBLIQUES
Projet sur la citoyenneté
Durant l’année, une réunion sur le
thème « éducation sur la propreté,
le civisme et la citoyenneté » sera
organisée en collaboration avec les
écoles. Le ramassage des papiers à
recycler a été mis en place en équipage hippomobile. Norbert et sa
calèche, se rendent régulièrement
dans les écoles pour ramasser le
papier et le déposent ensuite à la
déchetterie, accompagnant ainsi
un geste citoyen jusqu’au bout de la
chaîne.
Dès à présent, pensez à
la rentrée scolaire 2009.
Vous pouvez inscrire vos
enfants (maternelle et
primaire) auprès de la
Mairie dont le service
éducation vous dirigera
vers l’école publique de
votre quartier.
3137 03 09
En février, et toujours en coordination avec les directeurs d’écoles,
une réunion de présentation s’est
tenue au sujet du programme culturel, gastronomique et sportif.
Les grandes lignes sont les suivantes :
● Histoire et patrimoine avec les
services de la Mairie.
● Participation à la semaine européenne de la gastronomie avec
l’Office du tourisme.
● Participation au mondial de pelote et au championnat de France
de pétanque,
● Dans la continuité de ce qui se
faisait déjà et dans le cadre du
contrat enfance jeunesse, la municipalité propose en partenariat
avec des associations des activités
pendant le temps périscolaire
(office des sports, le mur, Radio
Oloron, la médiathèque, BIE…).
● Chaque directeur d’école a été informé des différentes manifestations
qui auront lieu du 25 avril au 17 mai
concernant le 70ème anniversaire de
l’ouverture du camp de Gurs.
TRAVAUX PUBLICS ET PRIVÉS
TERRASSEMENTS
ASSAINISSEMENT - EAU POTABLE
SOLS SPORTIFS ET INDUSTRIELS
Eurovia Aquitaine - Agence Béarn
Z.A. Orin - 64400 Oloron Sainte-Marie
Tél : 05 59 88 00 70 - Fax : 05 59 88 05 75
[email protected]
COM’OLORON - N°1 ///
11
JEUNESSE
BILAN & PROJET
SON AVIS...
“
NICOLAS MALEIG
Conseiller Municipal chargé de la Jeunesse
La jeunesse, un thème
universel à investir
La ville d’Oloron
Sainte-Marie porte
un regard neuf sur
les jeunes qui la
compose.
Le projet autour de
la création d’une
politique jeunesse se caractérise de plusieurs manières.
La première a été de créer un véritable service Jeunesse
au sein de la ville. Nicolas Loustalot en est le coordonnateur. Ses missions sont variées, elles ont été dans un premier temps axées, sur l’accueil des plus jeunes (4-6 ans)
en collaboration étroite avec le Centre Social La Haüt,
l’Amicale Laïque et la CAF. Le travail de réseau avec
toutes les associations en lien avec la jeunesse est une
des clés essentielles de la réussite d’une telle politique.
Pour cette raison un important travail de diagnostic et de
relation a été réalisé de façon à cerner au mieux les
enjeux et les besoins des jeunes de notre ville. Il faut se
donner les moyens de créer les conditions d’un partenariat efficace pour faciliter l’accompagnement des jeunes
dans leurs projets, pour leur permettre de prendre leur
place dans la vie et dans la ville. La jeunesse est un thème
universel qui concerne à la fois le travail, le social, le
sport, la culture, l’environnement, la santé, la citoyenneté,
ou encore l’urbanisme. Aussi, il est important pour nous
de répondre dans ces différents domaines à leurs besoins
et attentes en considérant les jeunes comme de véritables
ressources.
Les jeunes d’aujourd’hui sont les adultes de demain.
ÉDUQUER, SOUTENIR, DÉVELOPPER
DES MISSIONS TRANSVE
UNE POLITIQUE JEUNES
L’accueil des enfants
de 4-6 ans sur le
territoire…
La première action mise en place
par le service jeunesse s’est traduite par la réalisation d’un diagnostic de l’offre et des besoins en
services d’accueil concernant la
tranche des 4-6 ans et ce, en vue
de valider un partenariat entre la
CAF et la commune autour de la
mise en place du centre de loisirs
maternel du Centre Social. La
même démarche de partenariat
est actuellement en cours avec
l’Amicale Laïque afin de valider
une extension d’agrément pour
les 3-5 ans et ce afin de répondre
à une demande de plus en plus
forte pour cette tranche d’âge.
Coordination du Contrat
Enfance Jeunesse et du
Contrat Educatif Local
Education culturelle avec le spectacle vivant, la médiathèque, le
théâtre Labarraque et la boîte à
malice, Education à l’environnement avec BIE, Education aux médias avec Radio Oloron, Education
12
/// COM’OLORON - N°1
à la responsabilisation et à l’autonomie avec le Centre social, Education sportive avec l’OMS et le
Mur, l’objectif du partenariat avec
la CAF, la DDJS et la CCPO est
bien de développer avec ces acteurs associatifs locaux des liens
structurants qui s’inscrivent dans
un projet éducatif local ; ceci afin
de permettre aux jeunes de 4 à
18 ans de découvrir à travers des
activités et projets sur les temps
périscolaires et extrascolaires,
toutes les ressources présentes
sur le territoire.
Soutien au développement
d’une politique de réseau
autour de la prévention
collective et spécialisée
en direction des jeunes en misant
sur le partenariat avec les associations concernées (Oloron Prévention, Centre Social, Amicale Laïque,
Mission locale, Béarn toxicomanies,
CIAT, structures d’insertion, Pôle
emploi…) et institutionnels (CCAS,
CCPO, Pays, Conseil général,
Conseil régional, Education
Nationale, DDJS, CAF, MSA…).
JEUNESSE
BILAN & PROJET
LOISIRS
DÉCOUVERTE DE LA NATURE
Les enfants âgés de 7 à 13 ans peuvent découvrir la nature en s’amusant, tous les mercredis après-midi, grâce
à l’association Béarn Initiative Environnement. Réalisation de constructions, jeux et balades découvertes en
forêt sont au programme de cette initiative, ouverte depuis le 25 mars. La participation demandée est de 5
euros par après-midi et par enfant.
Renseignements et inscriptions au :
05.59.21.00.29 ou par courriel :
[email protected]
ERSALES POUR
SSE GLOBALE
Soutien technique et Accompagnement des projets de jeunes
Accompagnement d’un groupe de jeunes
(20-25 ans) pour créer sur Oloron un lieu
convivial de réunion et de rencontre pour
les jeunes sur le quartier Sainte-Marie, où ils
puissent s’adonner à des jeux ou encore
proposer des animations culturelles et artistiques (match d’improvisation, concerts, soirées courts métrages, expositions, débats et
autres soirées à thème).
● Soutien au Projet 4L Trophy
● Accompagnement de l’association Mixage
(organisation de concerts et d’ateliers
MAO).
Des Projets
à venir
NAVETTES
EN FÊTES…
Cette initiative qui va voir le
jour dès les premières fêtes
de l’été va se traduire par la
mise en place de navettes
gratuites pour 6 fêtes de village de la CCPO, afin de sécuriser l’accès et le retour de
ces fêtes pour les jeunes
d’Oloron et par là même,
rassurer les familles. Afin que
ce système ne soit pas perçu
par les jeunes et par les familles comme une invitation
à boire sans limite, une association de prévention sera
associée à cette initiative.
OPÉRATION
SAC’ADOS
Réflexion autour de la mise en
place d’un Espace Jeune central
(structure d’information, permanences, lieu
ressource d’initiatives partagées, accompagnement de projet) qui puisse s’articuler
avec les structures accueillant déjà les jeunes
sur le territoire (Centre Social à Sainte Croix
et à Notre Dame…) ainsi que d’autres projets en cours s’adressant aux jeunes (pôle
musical). Ce projet sera élaboré en concertation avec les jeunes et les associations en
lien avec la jeunesse. Un comité de pilotage
regroupant les différents partenaires, sera
prochainement mis en place.
TELEX
CONTRAT
SIGNATURE D’UN AVENANT
AU CONTRAT EDUCATIF
DE TEMPS LIBRE
Depuis sa création en 1987, la halte-garderie du Centre
Social a accueilli des enfants jusqu'à l'âge de 6 ans.
Or suite à la décision de valider la zone de compétences
des multi accueils aux 0-4ans (depuis le 1er janvier
2007) et à la mise en service en 2008 du
multi-accueil la Haüt, les 4-6 ans se sont retrouvés en
dehors de tout dispositif d’accueil officiellement agréé
(le centre de loisir traditionnel n’intégrant les enfants
qu’à partir de 6 ans). Les 4/6 ans ont donc dû changer
de cadre juridique et deviennent à partir d’aujourd’hui
une nouvelle action « accueil de loisirs maternel »,
autour d’un projet éducatif adapté, et intégrée au
Contrat Enfance Jeunesse.
La signature d’un avenant au CEJ le 9 décembre 2008 a
donc permis d'officialiser le partenariat entre la commune et la CAF autour de la mise en place de cet ALSH
maternel (accueil de loisirs sans hébergement) au
Centre Social la Haüt ainsi que du recrutement d’un
coordinateur jeunesse sur un temps plein. A noter que
ce partenariat est signé jusqu’au 31 décembre 2010.
Dans le cadre de l’opération
Sac’Ados menée par le
Conseil régional, pour permettre aux jeunes de 16 à
22 ans de partir en vacances
autonomes, le Centre Social
La Haüt se chargera d’aider
20 jeunes à monter leur dossier pour bénéficier de cette
opération. En plus de cet accompagnement et du chèque
de 130 euros offert par le
Conseil régional, la Mairie
d’Oloron interviendra en
complément de ce dispositif
afin de diminuer la part
financière revenant aux
jeunes.
GUIDE JEUNE
Un guide jeune est en préparation pour la rentrée 2009.
Insertion, Emploi, Culture,
Sports, Loisirs, Mobilité,
Santé, à travers toutes ces
thématiques, il recensera
l’ensemble des informations
utiles aux jeunes sur le territoire.
COM’OLORON - N°1 ///
13
CITOYENNETÉ
en centre-ville sans être certain
de pouvoir la faire respecter.
L’organisation du stationnement
est une des priorités retenues. Les
agents de surveillance de la voie
publique permettront de la
concrétiser.
Leur mission ?
AGENTS DE SURVEILLANCE DE LA VOIE PUBLIQUE
SURVEILLANCE,
PEDAGOGIE ET
CONTRÔLE SUR
LA VOIE PUBLIQUE
ans le courant de
ce semestre, quatre
agents de surveillance de la voie publique
arpenteront les rues et les
espaces publics d’Oloron.
Ils pourront verbaliser les
infractions au stationnement
et à la propreté.
D
Il est souvent difficile de stationner dans le centre-ville d’Oloron.
La réglementation de la « zone
bleue » ne produit pas tous ses
effets. Du fait de l’étendue de
leur mission et du territoire, la
gendarmerie nationale ne peut
actuellement la faire respecter
avec la rigueur qui dissuaderait
les voitures « ventouses ».
Des agents communaux viendront prochainement à la rescousse. La création de quatre
postes d’agents de surveillance
14
/// COM’OLORON - N°1
de la voie publique (ASVP) est en
cours. La constitution d’une
équipe d’ASVP est une des
conséquences de l’élaboration,
avec les habitants, du projet de
ville, et de l’approbation par le
Conseil municipal du schéma de
déplacement, après une année de
travail avec la population.
Comment, par exemple, envisager
une extension de la zone bleue
« Arpenter la ville, contrôler et
surveiller le stationnement en faisant notamment respecter la réglementation de la zone bleue,
assurer la sécurité des piétons
dans des endroits sensibles
comme les sorties des écoles »,
explique Patrick Maillet, l’adjoint
responsable de ces futurs agents.
Des compétences
encadrées par la loi
Assermentés, obligatoirement déclarés par le maire auprès du procureur de la République, les
agents de surveillance de la voie
publique (ASVP) ne sont pas des
policiers municipaux. La loi a établi des régimes juridiques totalement distincts. La
municipalité reste fidèle à
son refus de créer une police
municipale. L’uniforme des
ASVP, s’il doit les rendre clairement reconnaissables, ne doit pas
entraîner la moindre confusion
avec ceux de la
police. C’est
même un délit
pénal. Un ASVP ne
peut en aucune ma-
nière être armé, comme le précise
une circulaire du ministère de
l’Intérieur de 2005.
Si, au terme de l’article R 130-4
du code de la route, les ASVP
n’ont pas compétence en matière
d’arrêt ou de stationnement dangereux, ils ont le pouvoir de verbaliser toute autre infraction aux
règles de stationnement. Ils
peuvent également verbaliser le
défaut d’affichage d’un certificat
d’assurance valide sur un véhicule. Par application de l’article
L 1312-1 du code de la santé publique, les ASVP sont compétents
pour faire respecter les règles de
citoyenneté, en particulier les règlements sanitaires relatifs à la
propreté des voies et des espaces
publics.
« Par rapport à certains dysfonctionnements, pouvoir verbaliser
est utile. » Mais, souligne Patrick
Maillet, adjoint à la sécurité,
« on a également besoin
d’accompagnement humain, ne
serait-ce que pour expliquer
les règles ».
Ce sera une des
missions des ASVP.
À SAVOIR
“
DISQUES DE STATIONNEMENT GRATUITS
Afin d’accompagner les missions de prévention des Agents de surveillance de la voie publique
(ASVP), la Ville d’Oloron Sainte-Marie met gratuitement à la disposition des automobilistes, des
disques de stationnement.
Sur simple présentation de votre carte grise auprès des agents chargés de l’accueil (rez-de-chaussée
de l’Hôtel de Ville) vous pourrez retirer un disque de stationnement.
Rappelons que le stationnement en zone bleue est gratuit mais limité dans la durée : 1h30 entre 9h
et 19h et 3h entre 11h30 et 14h30.
CITOYENNETÉ
SUR UN PIED D’ÉGALITÉ
UNE MUNICIPALITÉ ENGAGÉE
AUX CÔTÉS DES HANDICAPÉS !
onformément aux engagements pris durant la campagne électorale, la Municipalité conduite par Bernard Uthurry a mis en
place une « commission accessibilité ». Composée d’élus de
la majorité et de l’opposition, de personnes en situation de handicap,
de professionnels de santé ou de l’insertion sociale, cette commission, présidée par Nathalie Regueiro, a
pour objectifs de placer la personne handicapée, ses besoins et ses attentes, au
cœur des actions qu’engagera la nouvelle Municipalité.
C
Elle s’attachera notamment à veiller au
respect des droits de la personne handicapée, dans chaque domaine d’intervention
de la ville. « L’objectif est de prendre en compte le handicap dans sa notion la
plus large physique, mentale, psychique, sociale, sensorielle…», explique Nathalie Regueiro qui souhaite que la personne handicapée soit considérée comme un
citoyen à part entière et dans tous les domaines de la vie locale. « C’est pourquoi, notre commission travaille dans un esprit de transversalité avec les autres
commissions municipales : sport, culture, emploi, etc. ». La première tâche a été
de poursuivre et de compléter le travail déjà engagé afin de dresser un état des
lieux exhaustif des aménagements à poursuivre ou à réaliser pour faciliter l’accessibilité des handicapés : places de stationnement réservées, marquages au sol
et signalétique, aménagement des trottoirs, pose de rampes ou de mains courantes, accès aux bâtiments publics, etc. « En matière de voirie, il existe un certain nombre de normes et de règlements que la municipalité s’est engagée à
respecter », précise Nathalie Regueiro. « Toutefois, une première estimation des
travaux à prévoir s’élève à plus de 300.000 euros. Ce seront donc des aménagements progressifs et respectueux des contraintes budgétaires de la Ville », indique-t-elle. Dans un second temps, la commission souhaite mettre en place des
axes de travail autour diverses thématiques comme la sensibilisation et l’information, l’emploi, le logement, etc. A noter enfin que la commission milite pour la
création d’un relais de la Maison Départementale du Handicap, afin que chaque
personne concernée, puisse obtenir sur place une écoute et des informations.
10 JUIN 2009
JOURNEE NATIONALE DU HANDICAP
La Municipalité prend part à cette
date nationale, avec une journée intitulée : « PRENDS MON HANDICAP
JUSTE UNE JOURNEE, viens tester
tes capacités. ». Au programme :
● De 14h à 18h : parcours de mise
en situation. Ouvert à tout le monde,
ces parcours urbains seront encadrés
et permettront à des personnes valides de vivre quelques instants la
réalité quotidienne des personnes
handicapées.
● De 18h à 19h30 : conférence débat
sur le handicap au Hall Jéliote. Ce
débat sera l’occasion d’apprendre
mais aussi de participer.
● De 19h30 à 22h : apéritif,
Auberge Espagnole et concert
sur le parvis Jéliote. Chacun est
invité à venir avec son plat et partager ce moment de convivialité.
A savoir qu’une exposition thématique sur le handicap au Jardin Public
et des stands sensoriels permettront
aux visiteurs de passer de la théorie à
la pratique de façon ludique.
ACCUEILLIR, ÉCOUTER
PERMANENCE
EN MAIRIE
Parmi les premières actions
proposées par la commission
présidée par Nathalie
Regueiro, figure la mise
en place d’un bureau de permanence en mairie. Cette structure
permet d’accueillir les personnes en situation de handicap, afin de leur offrir une
écoute, une orientation et une
aide dans la résolution de leurs
difficultés quotidiennes.
Elle s’attache également à
accueillir les accompagnants
confrontés au handicap et trop
souvent isolés. Cette permanence fonctionne les 1er et 3e
mercredis du mois, de 15 à 17
heures, au rez-de chaussée de
l’Hôtel de Ville. Par ailleurs, un
numéro d’appel téléphonique
devrait être prochainement mis
en place afin que les personnes
qui sont dans l’impossibilité de
se déplacer, puissent contacter
la permanence, aux jours et
heures d’ouverture.
TELEX
Handicap et stationnement
SI TU PRENDS MA PLACE…
Trop souvent, les automobilistes handicapés trouvent les
places de stationnement qui leur sont réservées d’ordinaire,
déjà occupées par d’autres véhicules appartenant à des personnes valides. Rappelons les dispositions du Code de la
Route : « le stationnement ou l’arrêt sur un emplacement réservé aux véhicules portant une carte de stationnement de
modèle communautaire pour personne handicapée, ou un
macaron GIC ou GIG, est considéré par le code de la route
comme gênant (article R. 417-11, I, 3°). L’infraction est
punie de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe. Le montant de l’amende,
en cas de condamnation pénale, est au
plus de 750 euros (article 131-13 du
code pénal). Le montant de l’amende
forfaitaire, dont le paiement éteint l’action publique, est de 135 euros, majorée
à 375 euros à défaut de paiement dans
les 30 jours (pas d’amende minorée si
paiement dans les trois jours), sans retrait de point. Le véhicule peut également être mis en fourrière. »
C’est pourquoi, la Ville a lancé une
campagne de sensibilisation par voie
d’affichage. En souhaitant qu’elle suffise à rappeler à chacun que la citoyenneté est l’affaire de tous…
COM’OLORON - N°1 ///
15
SOCIAL
AIDE À LA RESTAURATION SCOLAIRE
UN 2ème COUP DE POUCE
ans sa séance de janvier 2009,
le Conseil d’administration a
approuvé à l’unanimité les nouvelles mesures en faveur des familles à
revenus modestes, concernant les cantines scolaires. Les nouvelles dispositions prévoient un relèvement des
plafonds pour accroître à la fois
le nombre de bénéficiaires et
les niveaux de prise en charge.
Ce nouveau barème amplifie de manière importante les premières améliorations qui avaient été mises en
place dès la rentrée de septembre 2008. L’impact financier devrait être 2 à 3
D
fois supérieur ; une autre évaluation sera effectuée en fin d’année scolaire afin de décider
éventuellement d’un nouveau
« coup de pouce » pour la
rentrée de septembre 2009.
Le nouveau barème applicable
depuis le 1er janvier dernier est
le suivant :
• De 350 à 301 € (plafond
relevé de 17% sur septembre 2008, soit 66% sur
2007) : prise en charge à
hauteur de 25% par
le CCAS.
• De 300 à
221 € (pla-
fond relevé de 36% sur septembre 2008, soit
58% sur 2007) : prise en charge à hauteur de
50% par le CCAS.
• De 220 à 121 € (plafond relevé de 29% sur
septembre 2008, il n’avait pas changé depuis
2007) : prise en charge à hauteur de 75% par
le CCAS.
• Moins de 120 € (plafond inchangé institué
depuis 2008) : prise en charge à hauteur de
90% par le CCAS.
À NOTER
onomique de la
La moyenne éc
t
nue en prenan
famille est obte
tion
uc
éd
(d
es
rc
ssou
la totalité des re
divisée
s de logement)
faite des charge
posant la
m
de personnes co
par le nombre
le, le parent
ta
en
n monopar
io
at
tu
si
En
e.
famill
ur deux parts.
isolé compte po
SOLIDARITÉS
BOURSE AU PERMIS DE CONDUIRE
C’était là encore un engagement de campagne inscrit dans le
programme municipal. La « bourse d’aide au financement du permis de conduire » est devenue réalité. Le dossier a été construit
en commun entre le C.C.A.S. et la Commission « Egalité des
Chances » présidée par Gilles Bitaillou. Le C.C.A.S. a finalisé et
adopté le dispositif à son Conseil d’Administration du 3 mars
2009. Financée sur le budget du C.C.A.S. voté le 7 avril 2009,
cette bourse va permettre de cofinancer à 50 %, à 80 % ou complémentairement à d’autres aides (du Conseil général par exemple) une quinzaine de permis de conduire sur l’année pour des
personnes (sans limite d’âge) à revenus modestes afin de faciliter
leur mobilité en vue notamment de leur insertion professionnelle.
Une contrepartie de temps au service d’une association ou de la
collectivité leur est demandée.
Une convention est
passée avec 2 autoécoles oloronaises.
Les dossiers sont à
déposer auprès du
C.C.A.S.
16
/// COM’OLORON - N°1
SOCIAL
RENCONTRE AVEC... ROBERT BAREILLE
LE CENTRE COMMUNAL D’ACTION
SOCIALE EST MOBILISÉ !
Maire adjoint
chargé des
Affaires
Sociales, de la
Santé et de la
Solidarité, du
Handicap et de l’Emploi,
Robert Bareille impulse
l’Action Sociale du C.C.A.S.
avec force et conviction.
D’autant que la conjoncture
issue de la grave « crise
financière » vient aggraver
un contexte social qui était
déjà très détérioré (emploi,
logement, revenus insuffisants, tissu social dégradé
parmi la population active
comme retraitée).
Que vous inspire la situation
économique et sociale actuelle ?
Robert Bareille : Je suis tout à
la fois indigné, révolté et animé
d’une volonté politique forte
d’agir concrètement au plus près
des besoins sociaux de la population, avec une attention particulière pour ceux qui sont le plus
fragilisés.
Dans ce contexte, quel est le
champ d’action du C.C.A.S. ?
R. B. : Conformément à la mission qu’il détient de la Municipalité, le C.C.A.S. mobilise ses
compétences, ses moyens, sa disponibilité et son énergie pour
aider, conseiller, secourir sans
compter son temps mais hélas
dans les limites financières de ce
que peut faire une collectivité locale. Néanmoins, il faut souligner
que le C.C.A.S. dispose pour
2009 d’une dotation municipale
en augmentation de 30 % par
rapport au début de la manda-
ture, ce qui marque bien l’ambition sociale pour la Ville à destination des enfants, jeunes,
parents, seniors et personnes
âgées. Mais l’action du C.C.A.S.
ne se cantonne pas à des aides
ou secours financiers ; il est également là pour contribuer au
« mieux vivre ensemble ». Avec
les autres acteurs du social il est
là pour aider la population à
exercer ses droits aux diverses
prestations légales : accueil,
écoute, conseils, mises en relation, aide au remplissage des
dossiers, compilation et validation
des justificatifs, soutien auprès
des institutions chargées de statuer (Conseil général, C.A.F.,
C.P.A.M., Offices H.L.M., Pôle
Emploi, etc.).
Quel regard portez-vous sur
cette première année au
C.C.A.S. ?
R. B. : “La feuille de route” municipale était claire, il fallait entrer
très vite dans le vif du sujet. Avec
une dotation au C.C.A.S. augmentée de 20% pour 2008, dès
la première réunion du Conseil
d’Administration, nous avons instauré « l’anonymat » pour l’examen des demandes de secours,
nous avons également créé une
Commission Permanente de 4
membres : le maire Bernard
Uthurry, Michèle Barbe-Labarthe,
Serge Barbotin et moi-même afin
d’être capables de statuer en
toute transparence et en urgence,
quasiment d’heure à heure si besoin. Le Conseil d’Administration
s’est néanmoins réuni tous les
mois. En plus du quotidien le
C.C.A.S. s’est très vite attelé aux
besoins de financements de vacances pour les enfants les plus
défavorisés ; le nombre de ceux
qui sont partis en 2008 avec une
aide du C.C.A.S. a été doublé par
rapport à 2007 et les sommes
engagées ont augmenté de
150 %.A la rentrée de septembre, nous avons été présents au
rendez-vous pour aider davantage la restauration scolaire, les
journées ont été bien remplies et
j’ai pris énormément de plaisir
avec l’équipe du C.C.A.S. et tous
les partenaires chaque fois que
nous avons pu rencontrer, réconforter, rassurer, aider, faire avancer des problèmes, redonner
espoir et dignité. Et puis, il y a eu
beaucoup d’encouragements, de
sourires, de poignées de main,
notre « projet social pour Oloron » a
pris forme… et voilà que nous avons
plein de projets sociaux en tête.
Bien que précieuse, l’action
du C.C.A.S. n’a t’elle pas ses
limites ?
R. B. : Il est clair que l’action so-
ciale en proximité est rapidement
limitée aux moyens et au poids
relatifs des attributions communales face à la mondialisation
économique et aux choix sociopolitiques de l’Europe et de l’Etat.
C’est pourquoi il appartient au
champ politique comme syndical
de s’appuyer sur les mobilisations
citoyennes utiles aptes à peser
sur les causes de la pauvreté et
de l’injustice sociale.
Pour que les choix de société
soient réorientés vers la satisfaction des besoins humains selon
des valeurs solidaires plutôt que
vers les rendements financiers ou
autres « parachutes et boucliers
dorés !
C’est pourquoi, je vois dans les
belles mobilisations unitaires de
ces derniers mois à Oloron,
comme à travers le Pays, des
actes solidaires de résistance,
porteurs d’exigences sociales très
prometteuses.
COM’OLORON - N°1 ///
17
SOCIAL
TELEX
AIDE AU TRANSPORT
DES PERSONNES
ÂGÉES OU À
MOBILITÉ RÉDUITE
Lors de son conseil d’administration du
3 mars dernier, le CCAS a examiné les
conditions de mise en place d’une
contribution financière pour promouvoir
l’utilisation du dispositif de transport
avec aide aux personnes, actuellement
mis en œuvre par l’ASSAD. Il s’agit d’un
transport individualisé, à partir du domicile, pour des transports à la demande
avec aide et accompagnement, y compris pour les personnes en fauteuil.
Ce transport adapté et individualisé
n’interfère en rien dans le projet de mise
en place des navettes auquel travaille
activement la municipalité.
UN RENDEZ-VOUS QUI NE FAIBLIT PAS
900 AÎNÉS AU REPAS ANNUEL
e 12 février 2009, le traditionnel
repas offert aux aînés par le
C.C.A.S. de la Ville d’Oloron a
connu une affluence record à la Salle Palas.
Il a réuni tout près de 900 participants sous la
Présidence du Maire Bernard Uthurry Président du C.C.A.S. - et de son Vice-Président
Robert Bareille - Adjoint aux Affaires Sociales.
Les convives ont pris place autour des tables
dressées pour la première fois dans les deux salles
adjacentes et ont savouré un succulent repas
préparé par l’équipe de la Ciboulette.
Le ballotin de chocolats « Pyrénéens » offert à
chacun par le C.C.A.S. a également été apprécié.
Cette rencontre conviviale et gourmande a été
l’occasion de « chanter » les anniversaires du
L
jour : Jeanine Bernet (88 ans), Agnès Goni
(76 ans) et Casimir Condado (87 ans) qui se sont
vus remettre bouquets et paniers gourmands.
Tout au long de l’après-midi les danseurs ont
apprécié l’excellent orchestre « Variance » et ses
musiques « d’Hier et d’Aujourd’hui » profitant de
la belle ambiance de cette journée festive et de
retrouvailles.
SOLIDAIRES
BRAVO AUX BÉNÉVOLES !
36100309
Pendant plusieurs mois, plus de 40 associations d’Oloron et des
alentours, tous domaines confondus, se son mobilisées pour la préparation du Téléthon 2008. Mathias Vanderbaken, très actif tout au
long de cette belle aventure en fut le parrain.
Les organisateurs de cette édition ont souhaité mettre le dynamisme des associations au service de cet élan de solidarité
qu’est le Téléthon. A l’issue de 36 heures
d’animations non stop, l’objectif était
réussi. Les rues d’Oloron ont été parcourues
par les marcheurs, coureurs, cyclistes. Grâce
aux salles mises à disposition par la mairie, les spectacles de théâtre, danse, gymnastique ou les opérations de ventes d’objets ont
attiré un nombreux public. Durant le week-end, le jardin public
animé par les pompiers et par bon nombre d’associations n’a pas
désempli. Le samedi soir, le sport et la musique étaient au rendezvous d’une soirée festive au mur d’escalade avant le magnifique
marché de Noël qui a clôturé cette édition sous les voûtes de
l’ancienne église de Saint-Pierre.
Grâce à l’aide de la mairie, à l’exceptionnelle participation des
associations et aux nombreux bénévoles qui ont servi cette belle
cause, 22.000 euros de dons ont été récoltés.
Bravo à Jeannine Richard et Emmanuelle Gaston qui ont été les
chevilles ouvrières ainsi qu’à tous ceux qui ont répondu présent
aux appels à la mobilisation !
18
/// COM’OLORON - N°1
FAGET
NOTRE-DAME
SAINTE-MARIE
SAINT-PÉE
SAINTE-CROIX
SŒIX
COMITÉS DE QUARTIER
LA DÉMOCRATIE AU QUOTIDIEN
Durant la campagne des
municipales de mars
2008, l’équipe conduite
par Bernard Uthurry avait
Véronique Pebeyre
entendu les nombreux
Adjointe Etat Civil
messages d’Oloronaises
& vie des quartiers
et d’Oloronais, regrettant
de n’être pas suffisamment associés aux
enjeux locaux. L’un des engagements forts
de la nouvelle équipe s’était alors traduit
par la volonté de mettre en place des instances de débat et de réflexion dans
chaque quartier et ce très rapidement.
Moins de 10 mois après l’élection municipale, cette promesse a été tenue, accompagnée notamment par Véronique
Pebeyre, adjointe déléguée à la vie des
quartiers. Dès l’automne, des réunions pu-
bliques ont été organisées dans tous les
quartiers et ont rencontré un vif succès
auprès de la population. « Nous avons
respecté le découpage naturel de la commune », souligne Véronique
Pebeyre. Notre-Dame, Sainte-Marie,
Sainte-Croix, Soeix-Bager et Saint-Pée, se
sont ainsi dotés d’instances de concertation démocratiques et autonomes.
En effet, la volonté municipale était de ne
pas interférer dans les débats et les choix
des comités de quartiers. « Des élus assistent à toutes les réunions mais pour apporter des compléments d’information,
pour prendre en compte des demandes
urgentes ou pour nourrir l’échange d’informations », précise l’adjointe. Ainsi,
dans chaque quartier, des correspondants
ont été désignés par la population et assurent l’interface avec la municipalité.
« Nous communiquons très régulièrement
avec eux et ils nous aident à prioriser les
besoins exprimés par les habitants lors
des réunions publiques », explique-t-elle.
Cet exercice de démocratie locale a très
rapidement trouvé son rythme de croisière
au sein des comités qui se réunissent
régulièrement. « Nous rencontrons des citoyens attentifs, engagés dans la vie locale et représentatifs de tous les courants
politiques », se félicite l’adjointe. « Ils y
échangent sur tous les sujets qui concernent leur vie quotidienne, que ce soit de
travaux à réaliser, d’animations à mettre
en place ou de mesures destinées à renforcer le lien social au sein du quartier. »
COM’OLORON - N°1 ///
19
ASSOCIATION DE QUARTIER
MARINETTE RIOS,
Le marché hebdomadaire du quartier Notre-Dame.
NOUVELLE REPRESENTANTE
“
CRÉATEUR DE LIEN
Je m’appelle
Marinette Rios et
j’habite aux HLM de
Sègues. Je trouve que cette idée
des comités de quartiers est bonne
car elle permet aux habitants de se
retrouver et de débattre ensemble dans un esprit de construction et
de convivialité. C’est important car à Notre-Dame, il y a plusieurs
communautés et plusieurs générations qui n’ont pas forcément les
mêmes besoins et les mêmes attentes.
LA MOBILISATION
NE DÉVIE PAS !
a déviation Gabarn – Pont Laclau n’aura pas attendu longtemps pour être au centre des débats du comité de quartier. Plus particulièrement les travaux de construction du mur
anti-bruit qui ont provoqué l’ire d’une partie des riverains. Les
habitants du quartier ont également soulevé le problème du trafic automobile dans les rues Navarrot, Camou et Palassou. « Les
indicateurs GPS des automobiles orientent les conducteurs vers
ces rues pour éviter le rond point de la JAO, ce qui provoque des
nuisances et de l’insécurité pour les riverains», indique Marinette Rios, correspondante du quartier.
« Notre comité s’est également donné pour mission de renforcer
la convivialité entre les habitants car ce sont autant d’occasions
d’échanger sur les besoins ou les vœux de chacun », souligne
Marinette Rios. Organisatrice depuis plusieurs années d’un moment de rencontre dans le cadre de l’opération « Immeubles en
Fête », elle a convaincu les autres membres du comité de participer à la manifestation coordonnée par la mairie cette année.
Par ailleurs, comme dans les autres quartiers, une boite à idée et
des permanences seront prochainement mises en place, afin de
permettre à tous les habitants de communiquer avec le comité.
Enfin, le comité a évoqué à plusieurs reprises des problématiques de vie quotidienne : mobilier urbain dégradé, déjections
canines, entretien de la voirie ou des trottoirs… Autant de demandes prises en compte par la mairie et qui seront traitées
dans les meilleurs délais.
Le comité de quartier se réunit le premier lundi de chaque mois
à 20h30 au centre d'animation.
36780309
L
À SAVOIR
PERMANENCE/ACCUEIL
Une boîte à idée sera prochainement installée au centre
d’animation afin de recueillir les avis et suggestions.
CORRESPONDANTS POUR LE
QUARTIER DE NOTRE-DAME
Serge Duprat, Jacques Loustaunau, Cédric Lethoor,
Gilbert Marestin, Marinette Rios, Simon Salle, Marc Togores.
20
/// COM’OLORON - N°1
LE QUARTIER PASSIONÉMENT
L’EMPREINTE DE L’HISTOIRE
À SAVOIR
PERMANENCE/ACCUEIL
Tous les lundis, de 18h à 19h, au centre social.
Une boite aux lettres est installée sur cet édifice,
afin de recueillir les avis et les suggestions des Samaritains.
CORRESPONDANTS POUR LE
QUARTIER DE SAINTE-CROIX
Alain Bonnetot, Corinne Diaz, Claude Ladousse,
Francis Lorry, Clément Servat.
« Nous souhaitons également
pouvoir échanger avec la population, au-delà des réunions
du comité », explique Clément
Servat. Dans cet objectif, des
panneaux d’affichages et des
boites à idées seront prochainement installés dans le
quartier.
Le comité s’est également
associé au projet municipal de
transformation du plateau de
Bitête en terrain multisports.
A sa demande, des travaux de
nettoyage de la Rouquette et
de la fontaine des maures
vont être réalisés, tout comme
l’aménagement du chemin des
Monts.
ASSOCIATION DE QUARTIER
CLEMENT SERVAT,
NOUVEAU REPRESENTANT
“
Je m’appelle Clément
Servat et j’habite
Sainte-Croix depuis toujours. Je suis très attaché à ce
quartier et à son identité. C’est pourquoi l’initiative de créer des comités m’a immédiatement plu car cela permet aux habitants d’être
force de proposition dans les projets d’aménagement.
Je souhaite également que ce comité soit un lieu de convivialité
et un espace de débat démocratique.
31470309
lément Servat aime à se
promener place SaintPierre et dans les rues environnantes, bordées des maisons
typiques qui font la joie des
touristes.
« Que ce soit en terme
d’architecture ou de relations
sociales, notre quartier a une
identité très forte, marquée
par l’histoire », confie-t-il.
Lui qui a grandi à l’ombre de
ce quartier s’est immédiatement impliqué lors de la
constitution du comité.
Au fil des réunions qui se
déroulent tous les premiers
lundis du mois, ce dernier s’est
articulé autour de trois commissions :
● vie collective
(urbanisme, environnement…)
● dynamique
(sport, jeunesse, culture,
tourisme…)
● solidarité
(accueil, problème sociaux,
handicap…)
C
D’autres demandes ont été
formulées : création d’un lieu
de vie pour les jeunes, mise
à sens unique de la rue
Ampère, création de lieux de
promenade ou de pique-nique
au bord du gave d’Aspe, etc.
COM’OLORON - N°1 ///
21
À SAVOIR
PERMANENCE/ACCUEIL
Tous les premiers mercredis du mois, de 18h à
19h30, à l’ancienne mairie (RDC). Une boite aux
lettres est installée sur cet édifice, afin de recueillir
les avis et les suggestions des Samaritains. Prochaine permanence - le 6 mai 2009.
Le quartier de Sainte-Marie est très attaché
à ses traditions festives (ici, la 1ère édition
de la "Guitonade").
CORRESPONDANTS POUR LE
QUARTIER DE SAINTE-MARIE
PETITS ET GRANDS PROJETS
VOIRIE, CIRCULATION ET LIEN SOCIAL
EN LIGNE DE MIRE
e par sa superficie et sa densité démographique, le quartier
Samaritain s’est très fortement impliqué dans la mise en place
des comités de quartier. Composé d’une quarantaine de membres, il
s’est largement approprié cette idée novatrice en travaillant autour
de trois axes : aménagements du quartier, amélioration du lien social entre les habitants et animations.
Le comité s’est ainsi partagé en trois commissions :
● Commission Vie Collective : Elle concerne la voirie, les
espaces verts, l’environnement et la sécurité.
● Commission Dynamique de quartier : Sont abordés les
sujets traitant de l’animation, les associations, les jeunes, le tourisme, le commerce.
● Commission Solidarité : Elle est plus axée sur l’accueil des
nouveaux arrivants, le social, l’accessibilité des handicapés, les
personnes âgées.
La démocratie locale a rapidement eu l’occasion de s’exprimer sur
les projets structurants du quartier, à travers notamment la modification des axes de circulation (mise à sens unique de la rue Casamayor-Dufaur), le devenir de la voie ferrée ou le Plan d’Occupation
des Sols. « Le comité n’en oublie pas pour autant les petits aménagements qui améliorent la vie quotidienne : installation de bancs à
Pondeilh, plantation d’arbres dans le centre du quartier, éclairage
public, marquages au sol, etc… », explique Monique Asso, l’une des
correspondantes du quartier.
D
22
/// COM’OLORON - N°1
Monique Asso, Jaqueline Delon
et Roger Marcillaud.
Le comité de quartier travaille également à la restauration des liens
de convivialité entre les habitants. D’ores et déjà, une exposition
photo retraçant l’histoire du quartier est en préparation (voir l’encadré). Le comité des fêtes devrait également s’associer à l’organisation d’un feu de la Saint-Jean et à la « Fête des Voisins » qui se
déroulera le 26 mai. Résolument ouvert sur les habitants, le comité
de quartier a également mis en place une permanence mensuelle
pendant laquelle chaque habitant du quartier peut
exprimer ses idées, ses besoins ou tout simplement
discuter avec les autres habitants.
ASSOCIATION DE QUARTIER
JACQUELINE DELON,
NOUVELLE REPRESENTANTE
“
Mariée, 3 enfants, je suis assistante familiale et je
réside à Oloron depuis 5 ans. J’ai rejoint le Comité
de façon à m’investir dans le quartier, mieux m’y
retrouver, créer des liens et participer à l’entraide. Je trouve intéressant de pouvoir remonter les problèmes quotidiens à la
Mairie, d’apporter des réponses aux habitants, d’être un lien
sans obligatoirement appartenir à la Municipalité.
DES BASES COMMUNES
UNE CAMPAGNE À LA VILLE
associe clairement les habitants du quartier au
destin de leur ville », souligne-t-il. Les premières
réunions de ce comité ont essentiellement porté sur des questions de voirie ou de réseau de
distribution d’eau et les élus
ont clairement entendu ces doléances. Pour l’instant encore
embryonnaire, l’organisation du comité de quartier
ASSOCIATION DE QUARTIER
devrait rapidement se
FRANCIS GARAIG,
structurer. Mais les habiNOUVEAU REPRESENTANT
tants peuvent se rapprocher des correspondants
de quartier pour connaîJ’aime beaucoup ce quartier
tre
les dates des proqui constitue un hameau
chaines
réunions et faire
campagnard et où l’on se connaît
part
de
leurs
remarques.
tous. Notre comité de quartier se définit plutôt comme un
regroupement d’habitants qui partagent les mêmes problématiques.
Cela nous permet de faire remonter l’information auprès de la
municipalité.
u’on ne se méprenne pas : malgré son air
bonhomme, Francis Garaig, correspondant
du quartier Soeix-Bager, pointe clairement du
doigt les problématiques de ce coin de campagne
à la ville. Très excentré, il a pris beaucoup de retard dans les aménagements urbains de la ville.
« Nous avons toujours eu un sentiment d’isolement et cette initiative est intéressante car elle
Q
“
À SAVOIR
PERMANENCE/ACCUEIL
Le comité étudie actuellement
les meilleures méthodes pour
recueillir les demandes des
habitants des quartiers.
CORRESPONDANTS
POUR LE QUARTIER
DE SOEIX/BAGER
Jean-Claude Dutter,
Francis Garaig, Jospeh Hourat,
Jacque Pedeflous.
OUVERTURE ET RÉFLEXION
POUR LE BIEN ÊTRE DE TOUS
VOIRIE ET DÉTENTE
AU PROGRAMME
ASSOCIATION DE QUARTIER
DANY PEREZ,
NOUVELLE REPRESENTANTE
e comité de quartier de Saint-Pée est composé d’une vingtaine de membres dont
quatre assurent les fonctions de correspondants.
Une réunion mensuelle est prévue : elle a été
fixée au 1er mardi de chaque mois, à 20h30. Le
comité de quartier ne tient pas de permanence
mais une boite aux lettres pour les questions, les
requêtes ou autres, sera à disposition des habitants devant l’entrée de l’immeuble, au milieu de
l’ancienne école. De plus, un panneau d’affichage sera installé sur le mur de la cour, afin de
pouvoir mettre les comptes rendus et des réunions et diverses informations. Lors de leurs
premières réunions, les membres du comité de
quartier ont fait part de plusieurs préoccupations :
aménagement de la RD919, sécurité des personnes circulant sur les routes de ce quartier (des
panneaux Stop vont être mis en place afin de
faire ralentir les automobiles et ainsi préserver
les promeneurs ou les joggeurs), amélioration du
bien être des personnes qui viennent se détendre
au parcours santé (installation de bancs)…
L
“
J’ai accepté d’être
l’un des correspondants du quartier
de Saint-Pée. Notre
quartier bénéficie déjà de nombreux aménagements mais nous
avons voulu profiter de cette
initiative pour faire émerger les
problèmes de voirie car ils sont
devenus prioritaires. Les comités
sont intéressants car ils permettent à des personnes de tous âges
et de toute condition
de se retrouver autour d’une table et
de débattre ensemble de l’avenir de leur
quartier.
À SAVOIR
PERMANENCE/ACCUEIL
Pas de permanence mais une boite aux lettres
disposée à l’entrée de l’ancienne école.
CORRESPONDANTS POUR
LE QUARTIER DE ST-PÉE
Christophe Bedecarrax, Colette Camou-Juncas, Dany
Perez, Joseph Sagaspe.
COM’OLORON - N°1 ///
23
PATRIMOINE
NUIT DES MUSÉES
2ÈME ÉDITION POPULAIRE ET FESTIVE
our la 2ème année
consécutive, la Maison du patrimoine
ouvrira gratuitement ses
portes le samedi 16 mai, de
20h à 23h, à l’occasion de la
Nuit des Musées, l’événement national organisé par
le Ministère de la Culture.
P
Cette année, les visiteurs seront
accueillis dans chaque salle par
des spécialistes qui parleront de
leur métier et des objets présentés. Un archéologue sera présent
dans la salle d’archéologie et
pourra répondre aux questions
concernant les objets présentés,
qui ont été trouvés lors des diffé-
Visite de la Maison du Patrimoine
par une classe de l’école Jacques Prevert.
rentes fouilles effectuées dans la
capitale du Haut-Béarn.
Dans la salle des textiles, les visiteurs pourront découvrir la
longue histoire de l’industrie du
textile à Oloron Sainte-Marie.
L’exposition du Camps de Gurs
sera également ouverte, et le visi-
teur y trouvera un interlocuteur
qui proposera une visite guidée.
Et pour finir, le spectacle « ARRE
MUDIS » sera donné dans la cuisine béarnaise. Le conteur Serge
Mauhourat, accompagné de ses
musiciens, présentera des histoires béarnaises où il dressera
une galerie de portraits de personnages truculents, mêlant les
aventures des hommes à celles
des créatures fabuleuses venues
des fin fonds des plaines et des
vallées. « Ce programme familial
et festif s’inscrit pleinement dans
notre volonté de proposer des
animations qui soulignent
l’importance des traditions populaires et industrielles du HautBéarn», souligne Bernard
Uthurry. « A travers cette Nuit des
Musées, nous voulons montrer
que la plus belle richesse d’une
ville ou d’une région est
constituée par les hommes et les
femmes qui ont tissé des liens culturels, par-delà les générations ! »
LABEL VILLE D’ART ET D’HISTOIRE
DES ÉDITIONS EN PRÉPARATION
Dans le cadre du label « Ville
d’art et d’Histoire » obtenu par
la ville d’Oloron Sainte-Marie en
2006, le service de l’architecture
et du patrimoine prépare actuellement des documents d’éditions
qui seront proposées au public.
Ces documents obéissent à une
charte graphique très précise, qui
les identifie clairement :
● Programme découverte : ce dépliant est destiné à informer le
public sur la programmation des
différentes visites, spectacles, expositions organisés dans le cadre
ou autour du label « Ville d’Art et
d’Histoire ». Il sera diffusé dans
les différents lieux publics et présentoirs de la ville ou de la communauté de communes.
● Programme découverte Journées du Patrimoine : les activités
proposées par le service du
patrimoine et par les partenaires
associatifs, seront déclinées
24
/// COM’OLORON - N°1
dans cette édition.
● Document de visite grand
public : intitulé « Laissez-vous
conter Oloron Sainte-Marie », ce
document de 12 pages, en libre
accès, proposera une première
approche de la ville (histoire,
urbanisme, monuments…)
● Affiches : conçues selon la
même charte graphique, ces affiches seront apposées dans les
différents points d’accueil de la
ville (Mairie, Office de Tourisme,
tour de Grède, Maison du Patrimoine…) et dans les mobiliers
urbains d’affichage.
● Guide Gallimard : ce guide
consacré aux Villes d’ Art et
d’Histoire et à secteurs sauvergardés et protégés, sera publié
à l’occasion des Journées du
Patrimoine. Quatre pages seront
consacrées à Oloron SainteMarie.
PATRIMOINE
PROGRAMMATION
L’ÉTÉ DES 6 – 12 ANS
Chasse aux trésors des 6-12 ans
Dans le cadre du label Ville d’art &
d’histoire, la ville d’Oloron SainteMarie peut poursuivre une programmation destinée au jeune public
pendant la période estivale, dont
l’objectif est de proposer des animations pédagogiques sur le thème du
patrimoine architectural monumental. Les attentes de cette programmation sont multiples :
● Inciter les habitants (jeune
public et famille) à s'approprier pleinement leur ville,
● Faire connaître le patrimoine de la
ville au jeune public et aux
familles du département,
● Favoriser le développement d'une
culture architecturale et
urbaine, notamment autour du
patrimoine monumental,
● Créer des mallettes pédagogiques
thématiques
Les journées seront organisées
autour du thème « L’art de bâtir au
Moyen-Age ».
Matin : Visite de la cathédrale : recherches de signes de construction
(trous de boulin, arcs de décharge,
bouchage de porte ou de fenêtre…),
styles architecturaux = évolution du
bâtiment à travers les siècles…
Après-midi : ateliers d’architecture :
du dessin à la réalisation
de la maquette de la cathédrale
(réalisation d’un arc doubleau, mise
en place des éléments d’une maquette puzzle à partir d’un plan
agrandi…).
Les outils pédagogiques élaborés
serviront ensuite lors des ateliers
proposés aux scolaires. Les dates et
lieux de ces animations seront définies en fonction des demandes des
centres aérés.
SERVICE ÉDUCATIF DU PATRIMOINE
FORMATION ET
ACCOMPAGNEMENT
ans le cadre du label Ville d’Arts et d’Histoire, plusieurs actions ont déjà été menées dans les écoles,
de manière ponctuelle et périodique (Vivre la Ville,
Ateliers de la Maison du Patrimoine…).
D
Pour mieux répondre aux besoins des enseignants, le service éducatif
du patrimoine propose :
● Une formation ainsi qu’un travail préalable et de suivi sur les thèmes
déjà proposés ou sur des thèmes spécifiques souhaités.
● L’accompagnement d’activités pérennes, rentrant dans le cadre de
classes à projet culturel et de la Charte pour l’Education au Patrimoine.
Ces actions passent par la mise à disposition auprès des enseignants
d’outils pédagogiques élaborés dans le cadre d’ateliers thématiques
(urbanisme, sculpture, environnement, antiquité, etc.).
31380309
Des ateliers gratuits peuvent également être organisés dans les écoles
ou sur site, durant l’année scolaire. Adaptables en fonction des niveaux
scolaires, plusieurs approches peuvent être offertes aux enseignants :
des visites permettant une première approche et l’assimilation de
connaissances nécessaires à la compréhension du patrimoine, des journées ou des demi-journées dont l’objectif est d’approfondir un thème
particulier ou des classes du patrimoine consistant à travailler avec un
groupe d’élèves pour exploiter tout au long de l’année le thème retenu
par l’enseignant.
COM’OLORON - N°1 ///
25
HISTOIRE
& ÉVÈNEMENTS
MÉMOIRE COLLECTIVE
DE LA GUERRE D’ESPAGNE
À LA SHOAH…
e 14 avril 1931, le succès
écrasant des Républicains espagnols aux élections municipales, entraîne la fuite du roi
Alphonse XIII et la proclamation de
la 2ème République espagnole.
Confrontée à des forces conservatrices et religieuses, la jeune République rencontre des difficultés à
appliquer ses réformes : séparation
de l’Église et de l’État, répartition
des terres, mise en place d’une politique d’éducation populaire et d’alphabétisation, obtention du droit de
vote pour les femmes, etc...
L
Au terme de cinq années de blocage, le
peuple espagnol donne le pouvoir
« al Frente Popular » (au Front populaire)
lors des élections législatives de 1936. Les
opposants de la République (Eglise, armée,
monarchistes, droites conservatrices et fas-
À SAVOIR
U
VISITES D RS
U
G
E
D
CAMP
ts et inscriptions
08 55),
Renseignemen
Vallès (05 59 39
ile
Em
.
M
de
auprès
42 86),
llalba (06 87 92
M. Raymond Vi
27).
72
rie (05 59 27
M. Claude Laha
ampgurs.org
.c
w
w
w
:
ions sur
at
rm
fo
in
s
re
ut
D’a
26
/// COM’OLORON - N°1
cistes) s’unissent pour renverser celui-ci.
En juillet 1936, les militaires fomentent un
coup d’état et pensent pouvoir en finir
avec la République en quelques jours. Mais
c’est sans compter sur la réaction immédiate et pleine de conviction du peuple espagnol qui envahit aussitôt les rues et les
casernes, afin de sauver la République. Ce
combat héroïque durera 3 ans et déchirera
un peuple abandonné par les gouvernements démocratiques européens (pacte de
non-intervention) alors que les fascistes
sont rejoints par les troupes de l’Allemagne nazie, de l’Italie de Mussolini et du
Portugal de Salazar.
Les seuls à venir soutenir et mener la lutte
pour la liberté, l’égalité et la solidarité aux
côtés des Républicains espagnols, seront
des hommes et des femmes du monde entier, qui viendront à titre individuel grossir
les bataillons des Brigades internationales.
En 1939, épuisés, blessés et vaincus, les
Républicains espagnols et les Brigadistes
sont parqués sur les plages du Roussillon
avant d’être transférés vers des camps
d’internement, comme celui de Gurs.
En 1940, toujours habités par le même
idéal de démocratie et de liberté, ces républicains et ces brigadistes se réorganisent
pour mener des actions de résistance, depuis les camps et les compagnies de travailleurs étrangers (guérilléros), face aux
troupes nazies et vichystes. Jusqu’en 1945,
ils mèneront ce combat avant d’être à nouveau abandonnés par les démocraties occidentales qui laisseront l’Espagne aux
mains de Franco, pour un régime fasciste
qui prendra fin à sa mort, en 1974.
70 ans après, le combat pour la reconnaissance des martyrs républicains et brigadistes continue. Soutenu par la
Municipalité d’Oloron Sainte-Marie, le
collectif réuni autour de la célébration de
l’anniversaire du camp de Gurs, se souvient
et revient sur cette période tragique qui a
connu d’innombrables déportations et
exterminations de populations entières
(Juifs, Tziganes, syndicalistes et militants
politiques, homosexuels…)
HISTOIRE
& ÉVÈNEMENTS
AGENDA
UNE COMMÉMORATION EXCEPTIONNELLE,
DU 25 AVRIL AU 19 MAI
● Samedi
25 avril, à 16h30, une
plaque commémorative a été apposée sur la façade de la gare d’Oloron
Sainte-Marie en présence des autorités françaises, allemandes et espagnoles, en mémoire du transfert
d’environ 32 000 Républicains espagnols, Juifs, Brigadistes et « indésirables » en 1939 vers le camp de Gurs,
et de l’envoi de six convois de Juifs
(3907 personnes) en 1942 et 1943
vers Drancy puis vers les camps de la
Mort.
■ OPRE
Ce 25 avril revêt un caractère historique puisque c’est la première fois
que des autorités espagnoles marquent de leur présence un tel moment de commémoration. Depuis le
vote de la « Ley de memoria », les
choses ont beaucoup évolué en Espagne et le devoir de mémoire prend
aujourd’hui toute sa place. Nous saluons la présence des représentants
du gouvernement central espagnol
ainsi que des délégations officielles
des gouvernements autonomes espagnols (Aragon, Catalogne, Pays
Basque).
●
● Du
■ Exposition
26 avril au 16 mai 2009,
grand exposition « De la Résistance
à la Démocratie », Espace Laulhère
(rue de Rocgrand). Cette exposition
gratuite, visible tous les jours de 9h
à 12h et de 14h à 19h, sera constituée de plusieurs ensembles :
■ Le
camp de Gurs, de la guerre
d’Espagne à la Shoah,
Amicale du camp de Gurs
ROMA, Association MRAP
■ Les
Républicains espagnols à
Bordeaux : de la II République à la
Résistance française,
Musée d’Aquitaine de Bordeaux Centre Jean Moulin
Ilot IV, Travaux d’élèves du Lycée
du IV Septembre 1870 d’Oloron
■
■ Racisme
& antisémitisme, Patronage Laïque des Petits Bayonnais
■ Brigade
Lincoln en Aragon,
Gouvernement d’Aragon
Projet Gurs, Elèves de classe
SEGPA du collège Pierre Bourdieu de
Mourenx
11 mai 2009 à 20h30,
conférence de Claude Laharie : «
l’Art derrière les barbelés : une autre
forme de résistance », salle Louis
Barthou. Entrée libre
● Jeudi 14 mai 2009 à 21h, lectures de textes en Français, en Espagnol, en Yiddish, sur l’enfermement,
la liberté, l’exclusion, la différence et
la tolérance, l’espoir, la rage de vivre,
etc. Salle de la chapelle. Entrée libre.
● Vendredi 15 mai 2009 à
20h30, conférence d’Emile Vallès –
vice-président de l’Amicale du camp
de Gurs « Itinéraires d'internés du
camp de Gurs. De Guernica à la prise
de Berlin », salle municipale de
Gurmençon. Entrée libre
● Mardi
19 mai 2009 à 20h30,
soirée débat animée par Jean Claude
Pomarède, président du comité palois
du MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples) et Claude Larrodé, représentant
du comité RESF 64 (Réseau Education
Sans Frontière). Dans notre département frontalier, hier le Camp de Gurs,
aujourd'hui le Centre de rétention
d'Hendaye. Comparaison n'est pas
raison, certes... Mais qu'en est-il des
Droits de l'Homme dans le sort fait
aux sans papiers, ces nouveaux
"indésirables" ? Entrée libre
■ Les
Forces républicaines espagnoles aériennes, M. Daniel Ortega
■ La
déportation dans les camps
nazis, Association départementale
des Pyrénées Atlantiques de la
F.N.D.R.P
■ Diálogos
Íntimos con la 2nda República Española, M. José Luis Rubio
■ La
guerre d’Espagne et ses répercutions en Soule, Association patrimoniale de Soule, Ikerzaleak, et le
Collège Saint-François de Mauléon
du Cercle Républicain
de Jaca.
● Lundi
27 avril, à 21h, théâtre
« Ma guerre en Espagne » par la
compagnie Fébus, mise en scène de
Bruno Spiesser, à l’espace Jéliote.
Entrée 6 € + photo spectacle
■ Affiches
de la Seconde République
Espagnole 1931 – 1939,
Association M.E.R.
● Mercredi 29 avril, à 20h30,
conférence de Jean Ortiz : « République, la Mémoire est vivante »,
salle Louis Barthou (Hôtel de Ville).
Entrée libre.
■«
Ceci n’est pas une prison ».
L'enfermement des étrangers, des
images pour comprendre,
Association C.I.M.A.D.E.
● Lundi
■ Demain
● Mercredi
le monde : les migrations
pour vivre ensemble. « Savoir d’où je
viens pour savoir qui je suis »,
Association MRAP
● Lundi
4 mai, à 20h30,
conférence de José Cubéro : « de la
Retirada à la Résistance », salle
Louis Barthou. Entrée libre
6 mai 2009 à 21h,
cinéma / Débat « La langue des
papillons » de Jose Luis Cuerda,
1999 (VOST), cinéma Le Luxor
COM’OLORON - N°1 ///
27
ASSOCIATIF
LA CARTE BENEVOLE
LA RECONNAISSANCE
POUR LES 2710 BÉNÉVOLES OLORONAIS
n créant la Commission vie associative, la
nouvelle Municipalité
a démontré sa volonté de
mettre en lumière ceux que
l’on qualifie d’indispensables
sans pour autant les valoriser
comme il se devrait.
Il s’agissait aussi de tenir une
promesse électorale.
Pour valoriser les bénévoles
nous aurions pu, comme cela
se fait depuis des années, demander parfois à des associations de désigner un ou
plusieurs bénévoles méritants.
Nous leur aurions remis une
jolie médaille non sans les
féliciter par un beau discours
et le tour était joué !
E
Nous avons préféré
prendre le pari de
valoriser l’ensemble des
bénévoles d’Oloron.
Pour cette raison, la Commission a
lancé une grande enquête en septembre 2008 pour dénombrer les
bénévoles qui œuvrent à Oloron
car aucune données de ce type
n’existait. Cette enquête fut un
succès : 77% des associations y
ont répondu. Le résultat fut saisissant puisque tout au long de l’année, dans plus de 200 associations,
2710 bénévoles s’impliquent et
donnent de leur temps pour animer Oloron. C’est considérable…mais tellement important
pour notre ville !
Il y avait là l’Oloron culturel, celui
qui apprend et joue la musique,
mais aussi celui qui la fait décou-
28
/// COM’OLORON - N°1
vrir et écouter, celui qui fait chanter
et celui qui écrit et qui fait lire,
celui qui récite et joue le théâtre,
celui qui peint et expose, celui qui
invite les artistes à partager leur
passion et leur talent, celui qui organise les fêtes de quartiers, celui
qui parle de religion et de syndicalisme, celui qui fait des photos et
celui qui partage la Garbure, celui
qui nous rappelle qu’Oloron fut et
demeure un carrefour de peuples
aux fortes identités.
L’Oloron patriotique, celui qui cultive la mémoire, soigne le rite mais
surtout garde le sens du combat
pour la paix et qui nous rappelle
chaque année que les massifs forestiers autour d’Oloron furent aussi
des lieux de lutte et de victoires historiques contre l’extrémisme.
L’Oloron de l’éducation, celui qui
mise sur les enfants pour mieux les
accueillir, les prévenir, les éduquer,
les protéger parfois.
L’ Oloron de la santé, celui qui reçoit, écoute, conseille, diagnostique mais aussi celui qui part
défendre une cause humanitaire.
L’Oloron soucieux de l’environnement, celui qui informe mais aussi
celui qui agit dans les bois, dans
les gaves, dans les jardins.
L’Oloron économique, celui des
commerces qui se regroupent pour
attirer, qui animent pour exister,
qui est si précieux pour chaque habitant de quartier.
L’Oloron social, celui qui n’oublie
pas les personnes seules ou nécessiteuses, les personnes qui ont besoin de nourriture, de vêtements,
de travail ou simplement de paroles, de conseils, d’écoute. Celui
qui lutte d’abord contre les aprioris
pour trouver les ressources d’agir.
Enfin, l’Oloron sportif, celui qui accueille les jeunes et les moins
jeunes, qui les entraîne, qui les motivent, qui les fait jouer pour gagner mais qui n’oublie pas de leur
apprendre à perdre, celui qui arbitre aussi mais également celui qui
apprend les gestes qui sauvent,
celui qui peut exister sans compétition aussi, celui qui court et qui
nage, celui pédale et qui skie, celui
qui joue au ballon, à la balle ou à
la pelote mais aussi celui qui
grimpe et qui explore les grottes,
celui qui joue aux boules, aux
cartes et aux quilles de 9, celui qui
randonne à pied, à moto, en voiture, enfin celui qui s’envole en
avion.
Pour penser à tout le monde, la
Commission a donc eu l’idée
de cette carte, qui à ce jour,
n’existe qu’à Oloron. Le
travail de la Commission
fut facilité par le fait
que chaque membre
est issu du mouvement associatif. La
Carte Bénévole
existe aussi parce
que des associations furent partie
prenantes du projet dès le départ :
le Théâtre La Baraque, Jazz à Oloron, la J.A.O. Basket, le Hand Ball
Club Oloronais, Le F.C.O. Football,
le F.C.O. Rugby, sans oublier le mythique cinéma Le Luxor. Ainsi, la
Carte Bénévole donne droit, tout
au long de l’année, à des tarifs
préférentiels pour les évènements
sportifs, musicaux, théâtraux, elle
permet également d’accéder à
condition préférentielle au cinéma.
A travers la valorisation du bénévolat, la Commission vie associative vise un triple objectif :
■ Remercier les bénévoles actuels
et surtout les inciter à continuer.
■ Susciter des vocations car nombre d’associations sont en
manque.
■ Créer de la transversalité entre les
associations pour mieux se connaître.
Après le lancement en janvier
2009, nous en sommes actuellement à la phase d’utilisation et
d’évaluation. D’autres idées commencent à germer et les associations en seront bientôt informées.
Parmi ces idées, la création d’une
Bourse au bénévolat qui verra le
jour courant printemps.
Associez-vous, associez-vous
qu’ils disaient…
ASSOCIATIF
TOUS A L’ASSO !
Forces vives de la cité, les associations constituent l’une des priorités de l’équipe municipale.
L’enquête réalisée auprès des associations d’Oloron en automne
dernier a apporté un éclairage
très intéressant sur la réalité de la
vie associative communale. Outre
les résultats quantitatifs, des informations relatives à l’organisation des associations furent
révélées. Parmi celles-ci, figurent
en bonne place les besoins en bénévoles. Si de nombreuses asso-
ciations possèdent le nombre
idéal de bénévoles pour bien
fonctionner d’autres sont à la
peine. De l’autre côté, nombre de
personnes ayant du temps libre
ne savent pas où et comment
s’investir. Alors, pour mieux aider
ces deux mondes à se rencontrer,
pour faciliter aux associations la
quête de nouveaux bénévoles synonymes de renouveau, la commission vie associative a décidé
de mettre en place la Bourse au
bénévolat. Cet outil de mise en
dans des associations qui
conviennent à leurs aspirations :
être volontaire ne signifiera pas
être obligé. Ces nouveaux bénévoles pourront, s’ils le désirent,
s’investir plusieurs fois dans différentes associations. Ils pourront
également choisir une association
pour s’y investir durant une saison
entière (saison culturelle, sportive…).
À SAVOIR
OPÉRATION ASSO”
’
“TOUS À L
rtir du 1er
inscriptions à pa et au
Informations et
ueil
cc
d’Oloron (à l’a
juin à la Mairie
ciative)..
service vie asso
39050409
BOURSE AU BENEVOLAT
relation entre l’offre et la demande bénévole permettra aux
associations en besoin de contacter des personnes volontaires
pour s’investir sur des actions
ponctuelles ou plus longues.
Comme pour la Carte Bénévole
en janvier dernier, les associations
seront invitées par la Municipalité
courant printemps pour connaître
ce nouveau dispositif. A partir du
mois de juin, toutes les personnes qui souhaitent s’investir
dans des associations oloronaises pourront se renseigner, et
surtout s’inscrire, auprès de la
Mairie. Ainsi, elles figureront sur
l’Annuaire Associatif qui sera à
disposition des associations oloronaises en manque de bénévoles. Le principe de base
repose sur le libre choix des personnes qui pourront s’investir
COM’OLORON - N°1 ///
29
SPORT
BASKET
LA JAO AU NIVEAU…
SUPÉRIEUR !
avec délectation, empli de
frissons et les yeux chargés
d’émotion. Merci à toute
l’équipe, à Marcel et aux irréductibles bénévoles « Jaïstes ».
PELOTE BASQUE
EN ROUTE POUR
LE MONDIAL 2010 !
CHAMPIONNAT
D’AQUITAINE DE
SKATEBOARD
Samedi 4 avril 2009, après avoir
rempli son contrat en signant
son 15ème succès dans le championnat de Nationale 3 de basket ball, l’équipe I de la JAO et
tout le public présent sont tenus
en halène par Jean Marc Lacoste, co-président de la
JA Oloron. De l’autre bout du
portable arrive la délivrance,
une journée avant la fin du
Championnat.
Pour célébrer son 100ème anniversaire, le vieux « Patro » de la
JA Oloron relèvera le plus beau
des défis de son siècle d’existence, elle évoluera en Nationale II. Énorme, gigantesque,
cette liesse, cette amitié dans le
respect de l’autre. Ce moment
unique, nous l’avons savouré
L’association des skateurs Oloronais, organise au mois de mai, en
partenariat avec la Mairie d’Oloron, le Championnat d’Aquitaine
de skateboard, événement sportif
de grande ampleur. Tous les pratiquants de planche à roulette s’affrontent dans une compétition
affiliée à la Fédération française
de skateboard. C’est une compétition annuelle officielle qui se décompose en 3 dates. Une en mai,
une autre en juin et la dernière
en juillet. A l’issue de ces 3
étapes le vainqueur sera promu
champion d’Aquitaine. Chaque
date est associée à un lieu différent de la région Aquitaine. La
première étape se situe donc à
Oloron Ste-Marie et aura lieu les
9 et 10 Mai 2009. Venez nombreux voir ces sportifs en compétition sur le plus grand skatepark
en béton de la région Aquitaine.
BOULES
BEAU SUCCÈS POUR LA COUPE DE
FRANCE DES CLUBS DE PÉTANQUE
Créée en 1999, la Coupe de France des clubs de pétanque a connu son
ultime épisode de la saison, du 19 au 21 mars dernier à l’espace
Laulhère. Durant deux jours, les 8 clubs encore en lice se sont affrontés
pour décrocher le titre suprême. Avec 2731 clubs inscrits dans cette
compétition, la Coupe de France des clubs de Pétanque est un événement majeur pour tous les boulistes amateurs ou professionnels. Ils
étaient d’ailleurs nombreux dans les gradins à observer et commenter
les parties au terme desquelles, c'est le club de Nice qui a brandi le
trophée, devant celui de Châlon-sur-Saonne.
u 1er au 10
octobre 2010,
la Ville d’Oloron
Sainte-Marie accueillera
le plus important rendezvous des amateurs de
pelote basque, en coorganisant avec les Villes
de Pau et de Lescar, les
Championnats du monde
de cette discipline.
D
Vendredi 30 janvier, le Comité d’organisation était dans la capitale du
Haut-Béarn afin d’y présenter le programme d’animations, en présence
notamment d’Anne Barbet, maire adjointe déléguée aux Sports et de
Jean-marie Ginieis, président de la commission éponyme. L’occasion également pour les participants de découvrir l’affiche officielle de cette compétition, réalisée par la Ville d’Oloron. Avec un trinquet de compétition
de 515m² avec paroi vitrée, un gradin de 350 places, un studio télé permettant la retransmission des parties de pelote en direct et un trinquet
d’entraînement, le complexe sportif Guynemer sera un haut lieu de ces
jeux mondiaux. La commission animations réunie autour des élus oloronais peaufine également une série de rendez-vous, en amont des mondiaux. Le prochain d’entre eux aura lieu les 13 et 14 juin, à l’occasion
des finales de paleta gomme creuse. Elles débuteront le samedi à 16h
avec les parties seniors dames (2ème série tournoi fédéral et nationale A)
et messieurs (nationale B et A). La journée du dimanche sera quant à elle
consacrée aux parties des benjamins, minimes, cadets et juniors.
S
POUR INFO
’AFFICHE
L
Z
E
V
E
C
E
R
L 2010
DU MONDIA
ofdu Mondial
ffiche officielle d’Oloron Sainte-Marie vous l’a
de
e
ric
at
re
Cré
lle
le
Vi
ur
la
,
Po
.
ue
el
visu
te basq
2010 de pelo
tirage A3 de ce courriel
r
demande, un
e
pa
pl
de
m
si
an
r
m
su
de
mfrira
faire la
en
d’
it
ordonnées co
ff
co
su
s
us
vo
t
an
is
éc
pr
cevoir, il vo
en
-ste-marie.fr) .59.39.99.99.
(com@oloron
au 05
e
on
ph
lé
té
r
plètes ou pa
30
/// COM’OLORON - N°1
SPORT
NOUVEAU CLUB À OLORON
LES CHEIKHS ET MAT
SEMI-MARATHON LINDT : UN CLASSIQUE
20 BOUGIES
POUR UNE ÉDITION
HISTORIQUE !
heure, 1 minute et 57 secondes et 1 heure, 11 minutes et 44 secondes ! Ces chronomètres représentent les records masculins et féminins du semi
marathon Lindt, dont l’épreuve est devenue au fil des ans,
un grand classique de cette discipline sportive.
1
Le jeu de mots est subtil et
rappelle que ce sont les
Arabes qui ont
propagé les
échecs en Occident, au tout début de notre
ère. Depuis bientôt un an, une poignée de passionnés se rencontre
au centre d’animations municipales, pour des parties mêlant
plaisir et défi stratégique.
Présidé par Mme Sans, le club
compte 35 adhérents dont la moitié de jeunes. « Nous avons des
joueurs de très bon niveau parmi
les adultes », explique-t-elle. Encadrés par un professeur, les joueurs
se retrouvent tous les vendredi
soir, à partir de 19h et le samedi,
de 10h à 12h. Si cette première
année d’exercice a été
consacré au
rodage du
nouveau
club, ce dernier
compte participer à
des compétitions ou en organiser à Oloron dès la saison prochaine. « Notre club est affilié à la
Fédération Française d’Echecs et
nous disposons désormais de l’expérience suffisante pour affronter
d’autres clubs, que ce soit lors de
compétitions individuelles ou par
équipes », souligne la présidente.
Pratique : la cotisation annuelle est
de 80 euros par adulte (60 euros
pour les jeunes), incluant les
leçons et les participations aux
tournois.
36800309
Dimanche 31 mai, plusieurs centaines de compétiteurs, amateurs ou
confirmés sont attendus dans les rues d’Oloron et sur les routes environnantes, à l’occasion de la 20ème édition de cette épreuve.
Tout en étant située au pied des Pyrénées, Oloron Sainte-Marie vous
propose un parcours très roulant, propice aux performances quel
que soit votre niveau sportif. Si votre conjoint(e) est rebuté(e) par les
21 km, il ou elle peut participer au 15 km marche, épreuve décontractée, voire festive et dotée des mêmes récompenses que le semi.
Vos enfants âgés d'au moins 14 ans peuvent y participer également.
Au 4ème kilomètre, vous passerez devant le site de production de
Lindt & Sprüngli, principal partenaire de l'épreuve. Vous franchirez le
gave d'Oloron au 6ème kilomètre : vous aurez là une vue superbe sur
la colline de Sainte-Croix, site de l'antique oppidum romain, aujourd'hui quartier le plus pittoresque avec ses maisons à pans de
bois groupées autour de l'église romane du 11ème siècle.
Au 7ème kilomètre vous franchirez le gave d'Ossau, puis le gave
d'Aspe et vous pourrez alors admirer les vieilles demeures qui se mirent dans ce torrent de montagne, royaume des pêcheurs de truites
et de saumons. Après avoir traversé toute la ville vers le sud, vous
découvrirez la campagne béarnaise et ses villages. Du 16ème kilomètre à l'arrivée vous aurez le plaisir de courir face aux Pyrénées, visibles du Pays basque jusqu'aux Pyrénées centrales. Et dès que vous
aurez franchi la ligne d'arrivée, vous pourrez déguster les célèbres
chocolats qui ont tant contribué à la notoriété d'Oloron-SainteMarie et de son semi marathon.
Pour participer :
Contactez le comité d’organisation à l’adresse suivante :
Semi Marathon Lindt, Mlle Corinne Saad
5 rue Saint-Grat – 64400 Oloron Sainte-Marie.
Vous pouvez également vous inscrire sur le site officiel de l’épreuve :
http://www.semi-lindt-oloron.com/index.htm
COM’OLORON - N°1 ///
31
ENVIRONNEMENT
RAPPELS UTILES
COLLECTE DES
DÉCHETS DANS
LES QUARTIERS
e Syndicat Intercommunal de Traitement des
Ordures Ménagères (SICTOM) du Haut-Béarn
s’est doté de nouvelles bennes de ramassage
des déchets.
L
Elles permettent de collecter à la fois les ordures ménagères (dans
un premier compartiment) et les déchets recyclables conditionnés
en sacs jaunes (dans un deuxième compartiment). Il est demandé
aux habitants des quartiers de Saint-Pée et Soeix, de noter les modifications suivantes, intervenues depuis le 20 avril 2009.
Sur le quartier de Saint-Pée, dont toutes les rues sont concernées
(Saint-Pée de Haut à partir du lycée Guynemer et Saint-Pée de bas,
à partir de la polyclinique) : ramassage des ordures ménagères les
lundi et vendredi ; ramassage des sacs jaunes le vendredi. Sur le
quartier de Soeix, dont seul le lotissement du bas est concerné (le
long de la route départementale 238) les ordures ménagères et les
sacs jaunes seront ramassés le jeudi.
Attention ! Il est impératif de sortir les bacs roulants et
les sacs jaunes la veille au soir des jours de collecte car
les ramassages débutent à 4 heures du matin.
TELEX
SEMAINE DU DEVELOPPEMENT
DURABLE 2010
Durant la semaine du développement durable qui vient de se terminer, des bénévoles d’associations mais aussi de nombreux habitants
d’Oloron se sont retrouvés pour effectuer une opération « gaves et
forêts propres ». Un rendez vous qui se renouvellera l’an prochain.
En attendant, respectez la nature…
32
/// COM’OLORON - N°1
FACILITER
LE RECYCLAGE
COLLECTE
DES DÉCHETS
ENCOMBRANTS
EN PORTE À PORTE
Par souci d’amélioration du service
rendu aux usagers, le SICTOM du
Haut-Béarn, en partenariat avec
l’association Emmaüs, propose
des collectes au porte à porte
d’objets encombrants. Sur la base
d’une collecte trimestrielle, vos objets devenus inutiles auront une
seconde vie grâce à l’activité de
l’association Emmaüs (réutilisation, valorisation, recyclage) ou seront éliminés réglementairement.
Ainsi, par votre geste, vous serez
acteurs d’une économie solidaire
et respectueuse de l’environnement.
Les objets acceptés : une grande
majorité des objets recueillis seront mis en vente par Emmaüs
(meubles, électroménager, TV-HiFi,
sanitaires, vaisselle, vêtements, livres, outillage, bibelots divers).
Les objets refusés : ordures ménagères, gravats, bâches en plastique, vitres cassées, déchets
toxiques, objets divers en débris.
Le ramassage se fera sur inscription en appelant au
05.59.39.55.10, au plus tard
une semaine avant la collecte. Les déchets à collecter sont
à poser sur le trottoir, devant votre
habitation.
Les enlèvements volumineux (vide
grenier, nombreux encombrants,
etc.) et la collecte d’objets de valeurs seront effectués directement
sur rendez-vous avec l’association
Emmaüs au 05.59.81.17.82.
TOUS
RESPONSABLES
SEMAINE DU
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
Cette année encore, la Ville d’Oloron
Sainte-Marie s’est associée à l’événement national mis en place par le ministère de l’Ecologie et du
Développement Durable du 1er au 7
avril. Cette semaine a vocation à mobiliser et à encourager les particuliers,
associations, entreprises ou administrations à présenter leurs engagements volontaires et pérennes au
service du développement durable.
Elle doit également permettre de
sensibiliser le public en proposant
des actions concrètes au service de
l’environnement.
Préserver la qualité des eaux des
gaves et assurer les ressources en
eau potable, protéger la forêt, développer le tri sélectif et le traitement
des déchets, recourir davantage aux
énergies renouvelables, informer et
sensibiliser nos concitoyens étaient
autant d’objectifs déclinés par la Ville
et l’association Béarn Initiative Environnement. Le programme riche
cette année de plus d’une vingtaine
d’actions, a permis au public d’assister à des conférences, de participer à
des opérations de nettoyage en milieu naturel ou de s’informer auprès
des professionnels et des associations. A noter également que des actions ont été menées en milieu
scolaire afin de sensibiliser le jeune
public et d’en faire dès à présent des
acteurs attentifs.
VIE
MUNICIPALE
LA TRIBUNE DE L’OPPOSITION
OLORONAISES, OLORONAIS,
es douze premiers mois de
notre mandat viennent de
s’écouler, et nous nous y
sommes consacrés avec beaucoup
de ténacité et de détermination,
comme lors du dernier débat sur
les orientations budgétaires où,
Michel ADAM et André LABARTHE,
anciens Adjoints dans la municipalité précédente, ont défendu, chiffre
après chiffre, une situation financière maîtrisée, des ratios d’endettement très en dessous des autres
villes de même niveau avec des
dépenses d’investissement bien
supérieures à la moyenne départementale, et rappelé au passage les
6,5 millions d’euros de subventions
déjà signées au moment de quitter
la Mairie, pour des travaux à
réaliser.
Et pourtant, l’exercice est difficile
face à une majorité municipale
repliée sur elle-même et sur ses certitudes, et qui par le caractère vindicatif de ses propos, démontre à
longueur de séances du Conseil
Municipal, qu’elle a vécu comme
une véritable injure à la démocratie
le fait qu’une équipe autre que la
sienne ait pu exercer le pouvoir à
Oloron Sainte-Marie de 2001 à
2008.
Cette fameuse « parenthèse fermée » évoquée au lendemain des
dernières élections municipales,
avec beaucoup de suffisance et de
mépris pour les près de 50%
d’Oloronais qui venaient de nous
témoigner leur confiance, par l’ancien Maire, il est vrai très largement
battu par les électeurs en 2001.
Exercice difficile donc, mais que
nous allons continuer à assumer
avec le même état d’esprit, à savoir
vigilance et esprit critique affirmé,
comme ce fut le cas le 19 décembre dernier dans le projet
CONFLUENCE, pour dénoncer avec
force la décision de retrait de la
L
ZAC, prise à la hâte et au mépris de
la convention signée ( lourde indemnité compensatrice à payer),
mais avec aussi la volonté clairement affichée de proposer des
solutions qui soient à même de
préserver les intérêts de notre ville
et le bien être de ses habitants.
C’est ainsi que face aux problèmes
rencontrés par la Polyclinique nous
avons, dès les premiers jours, demandé au Maire d’organiser une
table ronde regroupant toutes les
parties prenantes dans le devenir
de ce dossier, requête qui, malgré
des engagements oraux répétés n’a
jamais été suivie d’effets au seul
véritable motif qu’elle émanait de
l’Opposition.
Dès lors, nous avons rencontré
anciens et nouveaux dirigeants de
la polyclinique, interpellé les parlementaires, rencontré le personnel,
et c’est dans ce même souci d’information et de dialogue que nous
attendons depuis le 16 janvier
2009 un rendez vous avec Messieurs le Directeur et le Président
du Conseil d’administration du
Centre Hospitalier d’Oloron.
En effet, si le dossier de la Polyclinique nous semble avoir trouvé un
début de solution avec sa reprise
par KAPA SANTE, en revanche,
celui du pôle de santé du Haut
Béarn et de la Soule ne nous parait
toujours pas réglé, loin s’en faut, et
au tout Hôpital du Maire et de son
Adjoint aux affaires sociales, nous
opposons la nécessité d’une offre
de soins Public-Privé élargie, complémentaire et non sauvagement
concurrentielle., adossée à un audit
réalisé par un cabinet d’experts indépendants afin de définir en toute
objectivité la méthode à suivre pour
y parvenir ( conduite d’entretiens
avec les deux communautés hospitalières, élaboration de partenariats..).
Nous sommes également force de
proposition quand nous demandons, en vain bien sûr, lors du
Conseil Municipal du 19 décembre
2008, le vote d’une motion pour
soutenir et développer le commerce
de proximité, en donnant notamment au futur Office du Commerce
et de l’artisanat les moyens techniques et financiers appropriés, en
engageant immédiatement une réflexion de fond, en concertation
avec tous les acteurs locaux concernés, sur la définition et la mise en
forme d’un véritable Centre-Ville,
en relançant rapidement le projet
de réhabilitation de la galerie mar-
chande du Vigny et de liaison Jardin public-Villa Bourdeu, ou encore
en prônant la tenue d’un Conseil
Municipal annuel de présentation
du bilan de l’activité communale et
intercommunale en matière de
politique commerciale.
Priorité des choix, sobriété des actions, nous dit-on, et nous ne pouvons que partager ces principes, à
condition toutefois qu’ils ne servent
pas d’alibi, ce qui semble malheureusement le cas aujourd’hui, à
cette nécessaire et légitime ambition que nous revendiquons pour
notre ville.
COM’OLORON - N°1 ///
33
VIE
MUNICIPALE
ÉTAT CIVIL
MARIAGES
■ PLECHOT Audrey
et KAABI Mehdi Nouri,
■ SAAD Corinne
et JALAL Nourdine
■ PLADAR Kathy
et BRIÈRE Christophe
■ ALLUE Laetitia
et GAZO Nicolas
■ CALVO Aline
et LE BORGNE Alain
■ COARASA Chantal
et PUCHEU Gérard
■ HIESLER Cindy
et RIOS RUEDA Stéphane
■ DAUDEVILLE Julie
et ALVAREZ Jean Raphaël
■ BORDENAVE Marianne
et PAPAREMBORDE Guillaume
■ PASSET Marie
et OLIVA Léopold
■ MOUSQUES Marina et BÉDÉCARRAX-BOUENOU Christophe
■ DROMAS Martine
et IDIART Frédéric
■ SOUITA Samira
et DARCAY Yoan
■ GONI Sandra
et GERBERON Denis
■ ROBERT Céline
et MARGAINE David
■ IZQUIERDO Gessica
et LEROI Cyrille
■ HOGENDOORN Lisa
et GUILLEN Christophe
■ GASTON Nathalie
et LAGARDE Régis
■ LEMPEGNAT Stéphanie
et ARROSERES Lionel
■ LORIOUX Laurence
et BEIGBEDER Roger
■ GAY Amandine
et CAUHAPÉ François
■ PAON Marina
et GACHOVSKI Nikolaï
■ CASBAS Karine
et LASSALLE Mathieu
■ CASSIAU Sarah
et ROCAMORA Jean-François
■ PARAGE Sophie
et PEYRES Ludovic
NAISSANCES
■ GOMER Aaron
■ SANCHEZ GARCIA Enzo
■ DEBRETZ-DROUX
Bryan William Bruno Xavier
■ CARRASSOUMET Laura
■ DUCHEMIN—ARNUT Gaëlle
Chantal Dominique
■ EYGUN Tess
■ PEINGS Gwénaëlle Jeanne Odette
■ LAHARGUE Axel
■ LABAT Romaric Sébastien Julien
■ MARANDE Théo Roger
■ SAPATA Allande Benoît Pierre
■ LANCEREAU Noa
■ PLANCHON Marlon Roland Cédric
■ TAUZY Louane
■ COTTIN Emilie Colette
34
/// COM’OLORON - N°1
LABARERE Lola
FERNANDEZ—BELARBI Yasmine
ROCAMORA Alya Sarah Jennifer
ROGAWSKI Lalie Anna
LABARERE Paul
DAUDEVILLE Lola
VIDEGARAY-RIOS RUEDA
Sébastien Tiburce
■ PASQUIER Alicia
■ BOUKASS Sofia
■ LAVARDEZ Alizéa Mélanie
■ RODRIGUES Angel Henri
■ CASAVIELLE Raphaël Beñat Jean
■ AYPHASSORHO Allande
■ NICOLAS—CASETOU Henri
Jean-Bernard Léandre
■ SAINT-AMANS Ethan Dimitry
■ CATALOGNE Naïs Elaya
■ CASAUX ESTREM Yoann Tony
■ BRUGIDOU Luna Marie
■ FROMHOLZ Corentin
■ CHRISTY Charlie
■ BARBÉ Romane Aude
■ ARROSERES Killian
■ VÉDÈRE—GOGNI Marie
■ LATAILLADE Mila
■ CHAUVIERE—DROUIN Jade
Aurore Marie Stéphanie
■ STEIB Teddy Anthony
■ PARIS Gaétane
■ CAVERO Nina
■ PERISSER Mathilde Angèle
■ BRANKAER Clara
■ TUQUET Valentin Michel Pierre
■ GUILLON Samuel Benaissa Nadire
■ MAGROU Lili Léna Annick Laetitia
■ CANDALOT Stécy Sylvia Pakita
■ PEREILA BARRENO Mathis
■ SEGUY PLANTÉ Camille Lucie Marie
■ MARSEILLE Camille
■ MAAYOUF Sofia
■ LEGROS Fanny Maïté
■ IKRAMALLAH Youssra
■ REIS Yanis Tomas
■ WINTERSTEIN Djilyan Mickël
■ PACHECO DOS SANTOS Eva Filipa
■ MÉNARD-PLOQUIN Margot
Raphaël Luc Robert
■ GARDET Romane Marie
■
■
■
■
■
■
■
DECES
■ REVENGA, Maria
■ DAULON Serge Raymond
Antoine
■ BAYCE, Madeleine
■ MURCY Malia Gina
■ LABECOT Elisa Lisette
■ DARAN Yvonne Rosalie
■ SAÜT Marie Anne
■ CAPDAU Andrée Marie
■ LASSÉRIÈSE Octavie
■ LESQUIAIL Jean Louis Pierre
■ DEBATS Henri Joseph Pierre
■ RICOY Marie Théodora
■ CLAVERIE-CASTETNAU
Pierre Marie Joseph
■ GALARZA Assomption
■ ESPELUSE Marguerite
■ RICOY Manuel François
■ SUPERVILLE Anne Marie
CARRASSOUMET Christiane
Léonie Louise
■ PÉRÉTOU Pierre Joseph
■ CASADOUMECQ COGES
Amélie Marguerite
■ ROUSSEAU Mauricette Andréa
Louise
■ TROÏTINO Gracieuse
■ POUX Edmond François Félix
■ LAIN Marie
■ CHABANNE Georges Jean
■ TARRADE Michel Jean
■ SEMPIETRO François
■ LANSALOT Pierre
■ LOPEZ GARCIA Cipriana
■ MARTRENCHARD Anselme Jean
■ DELLOULE Lucie
■ GOÛT Juliette
■ COURRESTOLLE Jeanne
Marguerite
■ IRALDE Jacques Michel
■ SUSBIELLES Hortense
■ ESPIL Catherine
■ ESPELUSE Henri Pierre
■ CHAMAYOU Madeleine Suzette
■ MARANDE Eléonore
■ LAPORTE Anne-Marie
■ MILANELLO Bruno Giovanni
■ JORGE Maria Da Graça
■ DUARTE PEREZ Teodoro Ismael
■ MORLANS Louis
■ BEYER Suzette Anne
■ LAMOURE Jean Martin
■ ZAMORE Marie Eva
■ BERGÈS Catherine Andrée
■ PERAUD Gisèle Georgette
■ QUÉRILLACQ Auguste Simon
■ CAPDUPUY Catherine Dominica
■ CONSTANTI
Marie-Louise
■ BEGA Eugénie
■ TÉNIÈRE Charles Louis Elie
■ GUIS Christian Paul Charles
■ BONACIER Euphrasie
■ BENGOCHÉA Jean Joseph
■ PAROT Marie Françoise
■ SOTO DIAZ Maria Blanca
■ CLICQUOT de MENTQUE
Christian Marie Miche
■ PERICHON Marie Trinité
■ COULOUME Jeanne Anna
Marguerite
■ FAURIE Gabriel Jean
■ ROBLÉS Jean
■ COURRIADES Lucienne Jeanne
■ FAURIE Marie du Salut
■ CAMPISTROUTS Françoise
Marie
■ TAILLÉ Lucien
■ LABEDAN Andrée Fernande
■ FOURCADE Jeanne Victorine
■ VERGEZ Jean Louis
■ EZQUERRA FANLO Francisco
■ CASTETS Jean-Louis Rémy
■ PUCHEU Yves Guy
■ LABORDE Marie
■ RÉGNIER Marie Antoinette
■ CASEBONNE Anna Marie
■ LERDOU UDOY Anne Marie
■ NUNEZ Dominga
■ SOURBET Alban
■ BARTHALOU Jeanne Marguerite
■
KRIEGER Bernard Victor
ANAYA Maria
MILLAN Emile
FOURNIER Marie Louise
LABARONNE Marie
BOYAU Carmen
FORSANS Jean Théodore André
OSCAMOU Marie Louise
VIDEGARAY Y DENDARIETA
Tiburcio
■ CANDELOT Jean
■ CARDON Hermine Jeanne
■ ABADIE Michèle Marie
■ BELNER Pierre Albert Emile Marc
■ FAURE Louis
■ RIERA Marie Rose
■ GAUTHIER Muguette Louise
Mauricette
■ LAGO Yohan Laurent
■ CAMPO Marie
■ DE ORIA Antoine
■ LARTIGUE Jeanne Catherine
■ GREGOIRE Daniel Auguste
■ LARTIGUE Léontine Anne
■ BONNET Alain
■ LAFUENTE Jacqueline Pauline
■ DALEUX Christophe
■ IPAS Ernestine Huguette
■ POUSTIS Pierre Alphonse
■ VIDEGARAY Y DENDARIETA
Andrée Michelle
■ CAMOU Raymonde Yvette
■ CASAJUS-GIL Jules Charles,
■ PUCHEU Marie-Rose
■ COURNAU Pierre Georges
■ IGUAZEL Rose Marie Bernadette
■ BEUNE André
■ CAUHAPÉ-CASAUX Marie
Louise
■ CASTAINGS
Marie Jeanne
Lucie,
■ LAFITTE Pierrette
■ CUSSO Alexis Jean
■ MAINHAGU René Joseph
■ BONNEU Renée Anne
Madeleine
■ RONGIER Jean André
■ SOUBIELLE Jean Amédée
■ BONNEFON René Marcel
■ CASAUX André Gratien Justin
■ BELLART José Antonio
■ ROUBY Catherine
■ GABASTON Anna
■ DOMINGUEZ VEGA Angel
■ KAUMANNS Christelle
■ LARRIBET Robert
■ SALVA Pascal Antoine
■ SALINAS Marie Madeleine
■ ORENSANZ Maurice Joseph
■ LOPES Emilie
■ SANTOS Emile
■ LAUTECAZE Joseph
■ BÉDÉCARRAX Véronique Léa
■ LAJU Bernard Thomas
■ CAMY Madeleine
■ SEMPIETRO Joseph
■ CASTEX Anna Louise
■ AÑAÑOS René
■ PUHARRÉ Marie Engrâce
■ RUFFIEUX Jacqueline AnneMarie Jeanne
■
■
■
■
■
■
■
■
■
37570309