Galactica avec Richard Hatch, Dirk Benedict, Lorne Greene, Herb

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Galactica avec Richard Hatch, Dirk Benedict, Lorne Greene, Herb
Le Magazine des Séries
Galactica avec Richard Hatch, Dirk Benedict, Lorne Greene, Herb Jefferson, Jr.
Soumis par Christophe Dordain
07-07-2015
Dernière mise à jour : 07-07-2015
Une série créée par Glen A. Larson.
Un dossier conçu par Christophe Dordain.
Crédits photographiques : Universal Television.
GALACTICAL'autre guerre des étoiles(1978/1979) Voici un dossier centré sur un des programmes parmi les plus
importants produits par la télévision américaine à la fin des années 1970. Certes, cette série a fait l’objet
d’une controverse de par son rapprochement inéluctable avec l’œuvre de George Lucas. Toutefois,
le temps passant, il reste avant tout une tentative intéressante de construction d’une série illustrant avec
efficacité et un luxe de moyens conséquent le space-opera pour le petit écran... PREAMBULE«Par la grâce du seigneur
des Kobols, le Galactica continue à conduire les survivants en direction de ces lumières qu'ils nous aient été données de
voir et qui ont disparues tout à coup, sans autre explication. Certains pensent que ces lumières, peut être celles des
vaisseaux intergalactiques, viennent de la terre. Ce qui nous donnerait l'espoir, le grand espoir qu'ils ont atteint un degré
très avancé de technologie. Jusqu'à présent, hélas, rien dans notre voyage ne nous laisse croire que nous pouvons
cesser nos investigations, que nous ayons trouvé ce que nous cherchons.» (Voix de Patrick McNee dans la version
originale). PRESENTATION Ce préambule incarne la concrétisation, tardive, d'un vieux projet de Glen A. Larson, datant
du milieu des années 1960, "The Adam's Arch", que la présence de "Star Trek", et son échec relatif en terme
d’audience bien que trois saisons aient été diffusés entre 1966 et 1969, va empêcher de prendre forme.
Néanmoins, après le succès planétaire de "La Guerre des étoiles", en 1977, ce concept devient, aux yeux des
financiers et des décideurs, nettement plus viable et l'aventure du Galactica peut enfin commencer. Lors de sa première
diffusion sur le réseau ABC, le 17 septembre 1978, le magazine Neewsweek a baptisé ce programme : "Le fils de Star
Wars" afin de bien marquer ô combien cette série a su capitaliser sur le succès foudroyant de l'oeuvre de George Lucas
indépendamment des affirmations du producteurs Glen A. Larson. En effet, Larson a toujours insisté sur le fait que
l'idée de "Galactica" était ancienne, antérieure à 1977, et datait en fait de sa fascination pour le milliardaire Howard
Hughes et de sa volonté de développer une série, "The Adam's Arch", où le personnage central, prenommé Adam,
invitait toutes celles et ceux qui avaient fait la une du journal Times Magazine à le rejoindre dans une vaste et
mystérieuse propriété dont il avait fait l'acquisition dans la banlieue de Las Vegas, en réalité un vaisseau spatial.
Pressentant une fin prochaine du monde, Adam le milliardaire tentait alors de sauver le meilleur de l'humanité.
Malheureusement pour le producteur Glen A. Larson, ce type de sujet ne convenait pas aux décideurs en place dans les
différentes chaînes de télévision au milieu des années 1960. La science-fiction avait plus que du mal à trouver une place
face aux séries westerns et médicales bien plus en vogue. Le succès au box-office du film de George Lucas, changea
la donne et autorisa les espoirs les plus fous à Larson tout en lui attribuant les moyens financiers nécessaires ainsi que
l'appui des meilleurs spécialistes en effets spéciaux pour concevoir son space-opera, John Dykstra en tête.Initialement
prévue pour être une mini-série de 3 heures pour la chaîne ABC, devant faire l'objet d'une double adaptation
cinématographique en parallèle, "Battlestar Galactica" voit son destin transformé après quelques minutes de projection
privée. En effet, après une demi-heure de visionnage, fascinés par le résultat visuel, et persaudés d'un succès
d'audience sans précédent dans l'histoire de la télévision américaine, les pontes du réseau ABC décident de
transformer cet essai en une série télévisée. Ils y voient une opportunité de surfer sur la vague du space-opera lancée
par Lucas et de profiter d'un battage médiatique hors normes. Pourtant, la série ne va durer que le temps d'une saison
avant de disparaître. Pourquoi cet échec inattendu ? Initialement, "Battlestar Galactica" avait été conçu pour être un
téléfilm de prestige fractionné en 7 aventures. Or, lorsqu'il est décidé de transformer ce concept en une série
hebdomadaire, les producteurs, acteurs et techniciens se heurtent à une cadence infernale (18 heures de tournage par
jour, 6 jours sur 7) et à des scripts dont l'aspect répétitif devenait pesant. S'ajoutent à cela, les difficultés inhérentes aux
effets spéciaux, certes pris en charge par John Dykstra tout auréolé de sa gloire naissante grâce à "Star Wars", et
relayés ensuite par l'apport de techniciens chevronnés tels David M. Garber et Wayne Smith, que mais trop nombreux et
complexes pour le tournage d’une série hebdomadaire dont le budget évolue alors entre un et deux millions de
dollars par épisode. Voila pourquoi, face à ces problèmes récurrents, la deuxième saison de "Galactica" ne verra jamais
le jour. LA DIFFUSIONC'est au cours de l’été 1978 que débute la production de "Galactica" dans les studios
Universal. Sa programmation est prévue dès septembre de la même année, à grands renforts d'encarts publicitaires et
d'interviews dans la presse. La case horaire retenue par ABC est celle du dimanche soir de 20h à 21h. L’audience
est satisfaisante au cours des premières semaines puisque le pilote, diffusé le 17 septembre 1978, est vu par plus de 65
millions d'américains ! Puis, cette dernière s’effrite quelque peu, hypothéquant à terme l’avenir du show.
Pourtant, les responsables du studio n'hésitent pas à réunir plusieurs épisodes en une adaptation cinématographique
qui sort dans les salles au Canada, Japon et en Europe à la fin de l'année 1978, puis au printemps, et au cours de l'été
de l'année 1979. Le succès est immédiat, mais il ne permettra quand même pas la perspective de produire une
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seconde saison.En France, c'est TF1 qui propose le pilote dans sa version cinéma le lundi 06 septembre 1982 à 20h30
alors que la série avait déjà été diffusée dans son format télé l'année précédente (comprenne qui pourra...).
Ultérieurement, la série "Galactica" sera reprogrammée en 1985, 1987 et 1988 sur Antenne 2, puis en 1989, 1990 et
1991 sur la Cinq. Depuis, seule Série Club l'a réintroduite dans sa grille au milieu des années 1990 avant que Sci Fi
USA ne reprenne le flambeau tout comme SciFi France en 2006."Battlestar Galactica" est devenue avec le temps une
référence du space-opera télévisuel. Souvent considéré comme le "Star Wars" du petit écran, les effets spéciaux de
John Dykstra et les maquettes de Joe Johnson et de Ralph McQuarrie y sont certainement pour quelque chose.
"Battlestar Galactica" est surtout innovatrice tant sur la forme que sur le fond. Si La trame prend ses racines dans l'une
des plus grandes histoires de l'humanité, avec un scénario solidement construit prenant ses sources dans la Bible
auxquelles s’ajoutent un panachage d'inspirations égyptiennes, phéniciennes ou hébraïques pour les costumes
et l’univers visuel. LE STORYLINE DE LA SERIEL'histoire débute dans le système stellaire de Cyrannus, où une
race d'humains est en guerre contre les Cylons depuis des milliers d'années. Les Cylons sont une race mécanisée,
créée par une race alien en voie d'extinction, pour conquérir la galaxie. Même si leurs créateurs originels ont disparu,
les Cylons ont continué leur marche en avant. Un millier d'années plus tard, les Cylons semblent vouloir négocier une
paix. Cependant, lors de la conférence au sommet, les Cylons attaquent sans sommation et détruisent les douze
colonies humaines (Caprica, Gemoni, Canceria, Piscon, Sagitara, Leo, Libra, Aquaria, Virgon, Aeriana, Taura, Scorpio).
Les survivants s'enfuient sur toutes sortes de vaisseaux, menés par le seul navire de guerre restant : le Galactica. C'est
donc à bord de vaisseaux commerciaux et de transport pour l'essentiel que les survivants s'enfuient sous l'œil vigilant
du dernier vaisseau de guerre humain. Leur but et leur espoir, retrouver la 13ème tribu, dont l'histoire n'est plus
consignée que dans les anciens écrits, partie aux confins du cosmos, et qui se serait installée sur une planète
répondant au nom de Terre. D'épisode en épisode, les téléspectateurs suivent l'exode du peuple des Kobols, de leur
flotte intergalactique que conduit le Galactica qui, harcelé, chassé par les Cylons, traverse les galaxies à la recherche de
sa terre promise. DISTRIBUTION DES ROLES Lorne Greene - Commandeur Adama John Colicos - Conte Baltar Herb
Jefferson, Jr - Lieutenant Boomer Richard Hatch - Capitaine Apollo / Dirk Benedict - Lieutenant Starbuck Terry Carter Le Colonel Tigh Maren Jensen - Athena LES PRINCIPAUX ACTEURSLorne Greene (Commandant Adama)Canadien,
né en 1915 à Ottawa, Dans les années 50, il quitte son pays et part pour Hollywood qui lui demande dans un premier
temps de faire le narrateur de quelques films. Plus tard, il trouve enfin des rôles : il interprète Othello dans une adaptation
télévisée de 1953. Toutefois, sa première performance reconnue par le public reste son rôle de patriarche dans la série
"Bonanza". Pendant 14 ans, du septembre 1959 au 16 janvier 1973, il est l'un des cow-boys préférés des
téléspectateurs. Après la série, on le reverra dans "Tremblement de Terre" de Mark Robson aux côtés de Charlton
Heston. Cependant, le comédien reste très attaché à la télévision. Il tourne de nombreux téléfilms, quelques séries
telle que "Griff", un programme produit par David Victor et Steven Bochco, et diffusée du 29 septembre 1973 au 04
janvier 1974 sur ABC, ainsi que quelques mini séries, dont "Racines", en 1977.En 1978, il est annoncé dans la série la
plus coûteuse de toute l'histoire de la télévision : "Galactica". Sa présence à l'écran a beaucoup rassuré les
investisseurs. Même si la série n'est pas un succès, Lorne Greene sort grandi de cette aventure. En 1981, il tourne sa
huitième et dernière série, "Code Red", diffusée du 01 novembre 1981 au 12 septembre 1982 sur ABC, produite par
Irwin Allen, où il interprète un pompier vieillissant et courageux. Richard Hatch (Capitaine Apollo)Richard Lawrence
Hatch est né en 1945 à Santa Monica. Il apparaît pour la première fois à la télévision dans le soap "All my Children"
(1970/1972). C'est son tout premier rôle et l'acteur, ténébreux et athlétique, fait les beaux jours du feuilleton durant deux
années. Il tourne ensuite quelques téléfilms. Puis, en 1976, il remplace Michael Douglas dans "Les Rues de San
Francisco". Sans retrouver l'efficacité du duo formé par Michael Douglas et Karl Malden, Richard Hatch prouve qu'il est
capable de jouer des rôles plus dramatiques. Il enchaîne ensuite sur deux autres séries : "Mary Hartman" et son spin-off
"Forever Fernwood" (1976/1977). En 1978, il prend les commandes de la sécurité du vaisseau principal dans le show
"Galactica". Après l'arrêt de la série, on le retrouve plongé dans les méandres de la saga familiale : "Dynastie". Dans
les années 80, il joue dans quelques séries B puis, en 1990, il retourne vers le genre qui a fait son succès : le soap
avec "Santa Barbara". Depuis 2004, Richard Hatch a connu un retour en grâce auprès du public amateur de sciencefiction avec la nouvelle version de "Battlestar Galactica". Dirk Benedict (Lieutenant Starbuck)Dirk Benedict est d'origine
suédoise. Après des débuts au cinéma en 1972, il participe à sa première série télévisée en 1973. Il s'agit de "S.O.S.
Hélico", produite par Aaron Spelling et Leonard Goldberg, qui est diffusé du 17 janvier au 11 juillet 1974 sur le réseau
ABC dans un format hebdomadaire de 26 mn. Hormis "Galactica", Dirk Benedict est surtout connu du public français pour
sa participation à "L'Agence Tous Risques", une série produite par Stephen J. Cannell qui a été diffusée du 23 janvier
1983 au 08 mars 1987 sur NBC. Sachez également qu'il est apparu en guest-star pour des séries telles que "Drôles de
Dames", "La Croisière s'amuse", "Arabesque", "Alerte à Malibu" ou encore "Walker, Texas Ranger". LE PRODUCTEUR :
GLEN A. LARSON A l'origine de la série, un des auteurs les plus prolifiques d'outre-Atlantique : Glen A. Larson. Rien ne
destinait Larson à devenir producteur de séries à succès. Alors que les français se cantonnent souvent toute leur vie dans
une seule activité, on connait cette curieuse propension qu'ont bon nombres d'artistes américains à développer de
multiples activités. Né en 1937, Glen Larson fait partie, au cours de son adolescence, d'un groupe de musique, The
Four Preps, formé avec trois autres amis du lycée Hollywood High. The Four Peps qui, bien qu'inconnus chez nous, ont
aligné quelques excellents cartons au billboard. En effet, leur talent précoce fait qu'ils sont contactés par Capitol
Records, société de production de l'industrie musicale, avec qui ils signent leur premier contrat. Le premier hit des Four
Preps, Dreamy Eyes (reprise du groupe The Youngsters) sort en 1956. Mais leur plus gros succès, intitulé 26 Miles
(Santa catalina), co-écrit par Glen Larson, se classe à la seconde place des meilleurs ventes à la mi-mars 1958, juste
derrière Elvis Presley.Le groupe multiplie de fait les galas aux Etats-Unis et en Europe. Vie trépidente que celle-là, mais
qui présente un inconvénient majeur : ces fameux moments de solitude dans des chambres d'hôtel impersonnelles, loin
de la foule et des honneurs. Alors, Larson ne lâche plus ce petit bijou (pour l'époque) que représente son téléviseur
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portatif dont il dévore littéralement les programmes à la moindre occasion. Il se découvre très vite une passion pour les
séries et notamment pour l'écriture de scripts. De retour aux Etats-Unis, il prend contact avec Quinn Martin, en 1966,
pour la série "Twelve O'clock High" (1964-1967), et surtout pour "Le Fugitif" (l’épisode intitulé "In a Palin of
Paper Wrapper" réalisé par Richard Donner). Glen Larson se fait véritablement connaître, en 1968, en écrivant un
épisode de "Opération Vol" ("It Takes a Thief" avec Robert Wagner). Son script plaît tellement qu'il est engagé comme
responsable des scénarios, puis producteur associé. "Opération Vol", produit par Jack Arnold, Frank Price et Gordon
Oliver, avec Robert Wagner, Malachi Throne et Fred Astaire, fut diffusé du 09 janvier 1968 au 14 septembre 1970 sur le
réseau ABC. Définitivement lancé dans une nouvelle carrière, il abandonne la musique et devient un des producteurs
et concepteurs de séries parmi les plus réputés des années 1970. Ainsi, lorsque s'arrête "Opération Vol" en 1970,
Glen Larson crée et met en place sa première série pour le compte du studio Universal, "Opération Danger" (dont le
titre original est "Alias Smith and Jones"), une série western sur deux hors-la-loi qui se rangent malgré eux du bon côté.
La production est assumée par des professionnels confirmés tels que Roy Huggins et Jo Swerling Jr. Le pilote est
diffusé sous forme d'un téléfilm en 1970 sur ABC. Les scores réalisés confirment le network dans sa décision de
passer commande pour la série. Cette dernière, interprétée par Ben Murphy et Pete Duel, dure du 21 janvier 1971 au
13 janvier 1973, malgré le suicide de l'un des acteurs principaux, Peter Duel, le 31 décembre 1971. Il est remplacé par
l'acteur qui dictait le texte d'introduction à la série, Roger Davis.Deux ans plus tard, Larson commence à manifester son
intérêt pour la science-fiction en écrivant l'une des trois parties du pilote de "L’Homme qui Valait Trois Milliards"
(diffusé en octobre 1973) intitulé "Wine, Women and War". La série débute véritablement le 20 octobre 1973 avec
Kenneth Johnson (que l'on retrouvera plus tard à la tête de "V" et "Alien Nation") en tant que producteur exécutif. Dès
1974, Glen Larson met en place "Get Christie Love", la première série dans laquelle l'héroïne est une femme policière
noire. Il est le producteur exécutif de ce show qui est programmé du 11 septembre 1974 au 18 juillet 1975 sur ABC,
avec Theresa Graves en vedette. En 1975 : Glen Larson est producteur exécutif de "Switch" (avec Robert Wagner et
Eddie Albert, diffusion sur CBS du 09 septembre 1975 au 03 septembre 1978). C'est à cette occasion qu'il monte sa
propre société de production, Glen A. Larson Productions. En 1976, il travaille sur "Quincy" (avec Jack Klugman,
diffusion du 03 octobre 1976 au 05 septembre 1983 sur NBC), série policière dont le héros est un médecin légiste. En
1977, c'est sur "The Hardy Boys Mystery" (interprété par Parker Stevenson, diffusion du 30 janvier 1977 au 26 août
1979 sur ABC) qu'il officie. Mentionnons enfin, pour être complet, "Le Signe de Justice" (Swords of Justice, avec Dack
Rambo et Bert Rosario, diffusion du 07 octobre au 31 décembre1978 sur NBC). En 1980, pour remplacer "Hawaii Police
d'Etat", CBS cherche un projet tout aussi fort, dont l’action se déroule également à Hawaii. Larson présente un
premier projet, refusé par le network et par l'acteur principal (déjà Tom Selleck). Il s'adjoint alors les services de l'un de
ses anciens collaborateurs sur "Galactica" et sur "Quincy", Donald Bellisario. Ce dernier a déjà écrit un scénario sur les
aventures d'un détective privé qui vit dans une belle propriété de Bel Air (Californie) et qui roule dans la Ferrari du
propriétaire des lieux. Il n'y a plus qu'à retranscrire l'idée à Hawaii. "Magnum" est l'un des héros de télévision qui a le
plus marqué les années 80. Cette série de qualité dure 166 épisodes, programmés au cours de huit saisons entre
1980 et 1988. Toutefois, si Larson est attaché au projet, les honneurs reviennent pour beaucoup à Donald Bellisario
puisque ce dernier sera le véritable maître d'oeuvre de la série jusqu'à sa fin, en 1988. En 1981, Larson engage Lee
Majors, qu'il connaît depuis "L’Homme qui Valait Trois Milliards", pour "L'Homme Qui Tombe à Pic" (The Fall Guy),
ou l'histoire d'un cascadeur chasseur de primes à ses heures perdues. La série se prolonge du 04 novembre 1981
jusqu'en 02 mai 1986 sur le réseau ABC. En 1982 : Glen A. Larson produit "K 2000" (Knight Rider) avec David
Hassellhof. La série présente une sorte chevalier des temps modernes et sa voiture qui pense et agit par elle-même.
Aux Etats-Unis, elle a été diffusée du 26 septembre 1982 au 08 août 1986 sur NBC. En 1983, Glen A. Larson essuie
deux échecs successifs avec "Manimal" ('homme qui se transforme en panthère, serpent ou faucon) et "Automan". En
1984, "Espion Modèle" débarque sur CBS. L'histoire nous narre les aventures d'un agent secret, dont la couverture est
mannequin, et de la directrice et photographe de l'agence qui l'emploie. A signaler que John-Erik Hexum, le premier
acteur principal, est mort en novembre 1984 en jouant avec une arme qu'il croyait chargé à blanc. Il fut remplacé par
Anthony Hamilton (connu pour son rôle dans "Mission Impossible 20 ans après"). En 1988, Glen Larson est de nouveau
producteur exécutif. Il s'agit cette fois de "The Highwayman", l'histoire de deux agents qui travaillent pour le
gouvernement américain et qui sillonnent les Etats-Unis à bord d'un camion plein de gadgets. La cabine dudit camion se
transforme en hélicoptère. Un concept peu innovant et qui confirme une certaine usure. On remarque ainsi que le
producteur exécutif Larson n'arrive plus à imposer aucun projet durable, puisque la série est rapidement annulée. Glen
A. Larson débute la décennie avec "Enquêtes à Palm Spring" (1991-92). L'histoire raconte l'union d'un ancien marshall,
d'une ancienne femme escroc et d'un policier qui s'associent pour former une entreprise de sécurité. Mais la série n'eut
pas de succès et seuls 13 épisodes furent tourner. "Waïkiki Ouest" est à l'antenne entre 1994 et 1996. Le duo formé par
un médecin légiste et un flic de la Brigade Criminelle est plutôt efficace, mais s'essouffle assez vite. Vient ensuite
"Nightman" (1997-1999), une série inédite en France adaptée d'un comics du type Marvel. Elle raconte comment
l'esprit d'un jazzman capte, à la suite d'un accident, la "fréquence du mal". Il peut donc entendre ce que pensent les
personnes les moins bien intentionnées. Le jazzman rencontre alors Raleigh, un scientifique noir, qui lui propose de se
servir de l'armure qu'il a inventé. Additionnée à ses nouveaux pouvoirs, elle lui permettra de lutter contre le crime.
Depuis, Glen A. Larson a produit deux téléfilms ("Darwin Conspiracy" et "Millenium Man"). Désormais supplanté par la
vague des David E. Kelley, Steven Bochco, Barry Levinson et autre Tom Fontana, Glen A. Larson n'a pas su se
renouveler et semblait être tombé dans un oubli quasi définitif jusqu'au moment de l'annonce de la production de la
nouvelle version de "Battlestar Galactica" diffusée depuis 2003. LA FICHE TECHNIQUECréée par : Glen A.
LarsonProducteur exécutif : Glen A. LarsonProduit par : David J. O'Connell, John Dykstra, Donald P. Bellisario, David J.
O' Connell, David G. Phinney, Gary B. Winter, Winrich Kolbe, Leslie Stevens, Michael SloanDirecteurs généraux de la
production : Harke Wade, Mike Frankowich Jr, Rowe WallensteinSupervision des scénarios : Jim Carlson, Terrence
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McDonnellThème musical : Glen A. LarsonMusique : Stu PhillipsDirecteurs de la photographie : Ben Colman, H. John
Penner, Franck Thackery, Enzo A. MartinelliMontage : Michael Berman, John Elias, Robert L. Kimble (pilote), Leon OrtizGil, Larry Strong, Frederic Knudtson, George Potter, David Howe, John J. Dumas, John F. Schreyer, John
EliasAssistants-réalisateurs : Charles Watson Sanford, William Holbrook, Phil Cook, Katy Emde, Britt Lomond, Chuck
Lowry, Herb Adelman, Bruce Hanson, Nick Marck, Gennaro Montanino, Walt GilmoreResponsable des effets sonores :
Peter BerkosMontage des effets sonores : Dick WahrmanMontage de la musique : Herbert D. Woods, James D.
YoungDirecteurs artistiques : John E. Chilberg (pilote), Richard D. James, Paul Peters, Bill Camden, James J. Murakarin,
Mary Weaver DodsonCasting : Mark Malis, Patti Hayes Direction artistique : John E. Chilberg II Maquillage : Scott H.
EddoDécors : Lowell Chambers, Sam Gross, Mickey S. Michaels (pilote)Costumes : Jean-Pierre DorleacEffets spéciaux
: John Dykstra, David M. Garber, Wayne Smith, Richard EdlundEffets spéciaux élaborées par : Apogee,
IncCoordination des cascades : Bob BravlerCascadeurs : Conrad E. Palmisano, Sherry Peterson, Dick Durock, Hubie
Kerns, Jr, Paula Christ, Michael M. Vendrell, Bob BravlerProduction : Glen A. Larson Productions, Universal
TVDistribution : American Broadcasting Company (ABC), Studios USA Television (1978/1979) LE GUIDE DES
EPISODES
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