Télécharger la Lettre du Parc n° 21

La Lettre du
SIZIAF
Hôtel d’entreprises L’Electricité Industrielle
branche de nouveaux marchés - Environnement
A la FM, un pilote environnement pour le futur
atelier EP - En bref C2A Informatique, une SSII
en pleine santé - Interview Elisabeth Honoré,
chargée de mission de l’association Colline
n°21
décembre 2003
www.siziaf.com
édito
Une croissance américaine qui redémarre sur
les chapeaux de roue, une économie japonaise qui semble avoir mangé son pain noir
et des entreprises européennes qui sentent le
vent tourner, pas de doute, l’année 2003
s’achève mieux qu’elle n’a commencé. En
France pourtant, on attend encore les signes
tangibles de la reprise, il suffit de jeter un œil
sur la courbe du chômage pour s’en rendre
compte. Et une fois de plus, notre région paye
un lourd tribut à la crise économique, avec
son cortège de plans sociaux et de licenciements. Pourtant, la désindustrialisation est
tout sauf une fatalité pour nos territoires.
Troisième région de France en termes d’investissements étrangers, le Nord - Pas de Calais
reste plus que jamais une terre d’accueil de
premier plan en Europe. Une situation
géographique avantageuse, des infrastructures de grande qualité : les atouts de la
région sont connus, même si d’autres sites,
en France et dans les pays voisins, peuvent
s’enorgueillir d’être formidablement positionnés dans une Europe qui, rappelons-le,
voit son centre de gravité se déplacer singulièrement à l’est. Pour demeurer des références en matière d’implantation industrielle,
les zones d’activités régionales doivent donc
rivaliser d’initiatives et d’attentions à l’égard
des industriels. Tel est le cas sur la zone industrielle Artois-Flandres, où l’on a très tôt
compris qu’au-delà d’une position privilégiée
sur une carte, ce qui comptait aux yeux des
investisseurs, c’était la qualité de l’accueil et
de l’accompagnement au quotidien dans leur
développement, sans parler de la qualité des
services mis à leur disposition bien sûr. Cette
“plus-value SIZIAF”, nous n’aurons de cesse
de l’améliorer et de la promouvoir, afin de
séduire de nouvelles entreprises et créer de
nouveaux emplois à Douvrin - Billy Berclau.
Tels sont mes vœux les plus chers pour
l’année 2004.
Bonne année à tous !
Augustin Lescouf
Vice-président du SIZIAF
BLAGDEN PACKAGING
La Z.I. Artois-Flandres
les emballe !
Après cinq années de bons et loyaux services sur la zone industrielle Artois-Flandres,
la société Profutex, longtemps propriété du groupe Plastic Omnium, a changé de
nom pour prendre celui de son nouvel acquéreur, la société belge Blagden Packaging.
Cette opération, qui a eu lieu en mars dernier, n’a toutefois rien changé à la vocation
du site de Billy-Berclau, toujours spécialisé dans la revalorisation des emballages
industriels souillés. Ce qui devrait évoluer, par contre, c’est la cadence de l’unité
artésienne, sur laquelle Blagden Packaging compte bien s’appuyer pour réorganiser
sa stratégie européenne.
“Nous ne regrettons pas
notre choix, d’autant plus que
le passage de témoin entre
Profutex et Blagden Packaging s’est déroulé sans
problème.” Directeur de
l’unité de Billy-Berclau, Pascal Laurent affiche une sérénité sans faille depuis son
arrivée sur la zone industrielle
Artois-Flandres, il y a déjà
presque un an. Il faut dire que
l’implantation de Blagden
Packaging dans le Pas-deCalais est le fruit d’une
réflexion stratégique mûrie
de longue date. Important
fabricant d’emballages industriels, le groupe belge a en
effet décidé de développer
sa seconde grande activité,
à savoir le reconditionnement
(Syndicat Mixte de la Zone Industrielle
Artois-Flandres)
Syndicat Mixte de la Zone Industrielle Ar tois-Flandres
de ces mêmes emballages ;
un vaste marché qui va du
jerrican de 20 litres au conteneur de 1 200 litres. Objectif :
offrir un service complet à ses
clients, du neuf à la distribution en passant par la récupération et le recyclage.
Fort de 21 sites répartis dans
toute l’Europe, Blagden Packaging est aujourd’hui déjà l’un
des tout premiers acteurs sur ce
marché.
Une implantation
pour renforcer
ses positions
Dans cette dynamique de développement, la société d’outreQuiévrain a cependant décidé de
renforcer ses positions sur l’échiquier hexagonal, ce qui s’est
notamment traduit par l’acquisition d’unités spécialisées dans
la rénovation - conditionnement
d’emballages industriels, à Bordeaux, puis à Billy-Berclau. Sur
ce dernier site, Profutex, rassemblait effectivement toutes les
qualités pour séduire Blagden
Packaging. Avec des capacités de traitement de plus
de 70 000 fûts et 50 000 containers, l’entreprise artésienne
pouvait ainsi faire valoir des
performances de tout premier
plan. Car redonner une nouvelle
jeunesse aux centaines de fûts
transitant quotidiennement par la
zone industrielle Artois-Flandres
est tout sauf une formalité.
Pesée, analyse, pompage sont
autant d’étapes précédant le
lavage haute pression et la phase
de valorisation proprement dite,
sans parler du contrôle, rigoureux
et permanent, sur le site de BillyBerclau. Ces performances,
Blagden Packaging compte bien
les optimiser et tirer pleinement
parti du savoir-faire local en
matière de recyclage des emballages industriels. Pascal
Laurent confir-
me : “nous comptons doubler
les volumes traités sur la Z.I.
Artois-Flandres, suite à l’arrivée
d’emballages supplémentaires
en provenance des autres unités
du groupe”.
Billy-Berclau
au cœur de la stratégie européenne
du groupe
Déjà, on attend des emballages
métalliques en provenance de
Belgique et des plastiques en
provenance de France. En réalité,
le site de Billy-Berclau va profiter
de la volonté de son nouveau
propriétaire de recentraliser son
activité et réorganiser sa stratégie européenne. Pascal Laurent
( La reprise de
Profutex par
Blagden Packaging
s’inscrit dans une
logique de réorganisation à l’échelle européenne pour le groupe
belge. Résultat attendu à Billy-Berclau : un doublement des
volumes traités. )
l’assure : “Blagden Packaging
n’est pas là par hasard ; la zone
industrielle Artois-Flandres est
bien située, bien desservie, à
deux pas de la Belgique et le
choix de s‘y implanter offrait un
intérêt tactique tout autant que
géographique, l’un n’allant pas
sans l’autre d’ailleurs”. Toujours
est-il que l’arrivée du groupe
belge dans l’Artois a plutôt été
bien vécue par les quarante salariés déjà présents sur place.
Comment pourrait-il en être
autrement au vu des ambitions
du repreneur, qui entraîneront à
coup sûr le développement de
l’activité ? Côté environnement
enfin, Blagden Packaging bénéficie dans le Pas-de-Calais d’une
infrastructure déjà reconnue pour
ses efforts en matière de développement durable. Illustration
avec l’évaporateur, qui permet
de recycler la totalité de l’eau
consommée pendant le processus de revalorisation des emballages. Une voie sur laquelle
Blagden Packaging compte en
tout cas bien poursuivre, comme
en témoigne son engagement
vers la double certification qualité,
sécurité, environnement, qui
devrait se concrétiser dans le
courant de l’année 2004.
CONTACT : 03 21 74 27 42
(environnement )
A la Française de Mécanique
Un pilote environnement pour le futur atelier EP
Deux ans avant le lancement de la fabrication
du moteur EP, le planning du chantier de la future
ligne de fabrication est prêt. On sait déjà que
les travaux vont nécessiter le réaménagement
total d’un atelier de l’usine, soit un investissement de 430 millions d’euros, dont plus de 6
millions d’euros dévolus à la protection de l’environnement. Un effort indispensable au vu de
la réglementation liée au lancement d’un
nouveau moteur, dont la production journalière
devrait atteindre les 2 500 unités. En témoigne
la Demande d’Autorisation d’Exploitation que
doit formuler la FM avant d’obtenir son permis
de construire. Toujours est-il qu’avant même
d’être sorti de terre, l’atelier EP dispose déjà
de son pilote environnement. Ses missions :
mesurer les impacts potentiels du projet, sur
le paysage, l’eau, l’air, les déchets et le bruit,
et penser les investissements qui permettront
de limiter au maximum les nuisances. Heureusement, à la FM, on connaît le sujet. Premier
motoriste européen, l’usine de Douvrin- Billy
Berclau est également la première usine de la
Z.I. à avoir décroché la certification ISO 14001.
Du coup, le futur atelier s’annonce déjà exemplaire du point de vue de l’environnement, avec
une attention toute particulière portée à l’eau,
que ce soit en termes de consommation ou
de rejets. A suivre, l’autorisation d’exploitation
de la DRIRE, puis le lancement des travaux
début 2004. Mise en service de l’atelier prévue
à l’horizon 2006.
■
S y n d i c a t
M i x t e
d e
l a
Z o n e
I n d
(hôtel d’entreprises )
L’Electricité Industrielle
branche de nouveaux
marchés
1947 : les usines
de dentelle tournent à plein régime
dans le Calaisis,
où naissent et se
développent de
nombreux soustraitants qui profitent à l’époque des
retombées de la
célèbre production
locale. Parmi eux,
une petite entreprise
spécialisée dans
l’électricité industrielle et dont le
savoir-faire est vite reconnu dans le
monde de la broderie de luxe. Près
d’un demi-siècle plus tard, la société
en question, entre temps baptisée
“L’Electricité Industrielle” (pourquoi
faire compliqué ?), a considérablement élargi ses domaines d’intervention, tout comme sa zone de
prospection d’ailleurs.
Aujourd’hui, l’entreprise emploie 80
personnes dans la région, particulièrement sur le littoral où, en plus de son
siège social de Calais, elle compte
désormais une agence à Boulogne et
une autre à Longuenesse, près de
Saint-Omer. Par ailleurs soucieuse de
développer son activité à l’intérieur de
la région, la société a choisi la zone
industrielle Artois-Flandres en 2001
pour ouvrir sa quatrième agence.
Implantée dans les locaux de l’hôtel
d’entreprises, L’Electricité Industrielle
avait à l’époque démarré sur les
chapeaux de roue, son arrivée ayant
coïncidé avec l’extension de l’usine
d’Alcatel Fibres Optiques. A peine
arrivée sur la Z.I., la PME employait ainsi
une cinquantaine de personnes sur site,
bien loin des cinq salariés aujourd’hui
directement rattachés à l’agence de
Douvrin. Qu’on se rassure, L’Electricité
Industrielle n’est pas mal en point pour
autant. Il faut en effet savoir qu’une
grande partie du personnel alors
u s t r i e l l e
A r t o i s - F l a n d r e s
> > >en bref
Chez Exapaq
2
200 m de bureaux à louer
Implantée sur la zone industrielle Artois-Flandres depuis 1999,
la société de transport de colis Exapaq est devenue propriétaire des bâtiments qu’elle louait au SIZIAF depuis quatre ans.
Une acquisition qui est allée de pair avec la remise à neuf
du site, de la zone d’exploitation au parking en passant par
les bureaux. Résultat : des conditions de travail optimisées
pour le personnel d’Exapaq. Parallèlement, cette réorganisation des locaux a libéré un espace de 200 m2 situé
au premier étage du bâtiment. Disponible à la location,
cet espace comprend trois bureaux et un hall d’accueil,
avec parking et accès indépendant.
Pour plus de renseignements, contacter Alain Khelil au
03 21 08 96 00.
De novembre à mars,
( Grâce à la diversification de ses prestations,
L’Electricitié Industrielle s’est donné les moyens de
développer son activité et d’élargir sa zone de
prospection, du littoral à l’Artois. )
présent sur zone provenait des autres
agences du groupe, afin d’épauler la
nouvelle équipe en place dans l’hôtel
d’entreprises. Preuve que les choses
vont plutôt bien du côté de l’antenne
douvrinoise, cinq personnes supplémentaires devraient bientôt gonfler
l’effectif, qui gagne de plus en plus de
marchés dans sa nouvelle zone de
prospection, que ce soit sur la zone
industrielle Artois-Flandres (Française
de Mécanique, Sefar Fyltis…) ou dans
le secteur au sens large du terme
(Hôpital de Lens, Communauté d’agglomération d’Hénin-Carvin, Calberson
à Liévin, etc.). Principale raison de cette
réussite : la volonté de diversification
de l’entreprise qui, contrairement à ce
que son nom indique, ne travaille plus
seulement pour l’industrie. En effet, la
PME s’est particulièrement bien positionnée sur le tertiaire, autrement dit
sur les bâtiments de bureaux, ces
dernières années. Côté prestations
enfin, les personnels ont su faire évoluer leur savoir-faire d’électricien (livraison et transformation haute et basse
tension, réalisation de tableaux, courants faibles) vers les technologies les
plus avancées. La preuve, les connexions de fibres optiques n’ont plus de
secret pour L’Electricité Industrielle.
CONTACT : 03 21 69 48 79
TP Plus assure la
circulation
Depuis deux ans, l’entretien hivernal des voiries
de la zone industrielle
Artois-Flandres n’est plus
assuré par la Direction
Départementale de l’Equipement, qui a depuis recentré son action sur les axes principaux du Pas-de-Calais.
L’hiver venu, c’est donc une entreprise privée de la Z.I., en l’occurrence l’affréteur d’engins de travaux publics, TP Plus, qui
se charge désormais de sécuriser la voirie du site (sablage et
déneigement) lors des jours et des nuits de grand froid.
C2A Informatique
Une SSII en pleine santé
L’été dernier, la Lettre du SIZIAF revenait sur la fusion de C2A
Informatique avec la société francilienne Services MicroInformatique illustrant, si besoin était, le dynamisme de la SSII
artésienne. L’opération à peine achevée, cette dernière continue
sur sa lancée en absorbant Planet Health Care, une jeune
société spécialisée dans la télé-médecine et implantée sur le
parc Eurasanté, à toute proximité du CHRU de Lille. Jusqu’ici
partenaire de Planet HC à hauteur de 20%, C2A Informatique
a pris le contrôle à 100% de la start-up lilloise, créant par la
même occasion son propre département santé : C2A Santé.
Point fort de la nouvelle entité, le développement du logiciel Rithme, une plate-forme télématique sécurisée d’échange
de données médicales, qui permet déjà à de nombreux professionnels de la santé régionaux de communiquer entre eux
pour échanger, par exemple, des dossiers médicaux, des résultats d’analyses, etc.
CONTACT : 03 91 83 08 30
(interview )
“L’accueil de la petite enfance est un service
qui a de l’avenir sur les zones d’activités”
Quelle est la vocation de
l’association Colline ?
SIZIAF
BP 70042 • Douvrin
62092 Haisnes cedex
Tél. : 03 21 08 60 86
Fax : 03 21 69 58 00
E-mail : [email protected]
Site : www.siziaf.com
Elisabeth Honoré,
chargée de mission de
l’association Colline
Collectivités territoriales
membres
Annequin • Auchy-les-Mines • Billy-Berclau •
Cambrin • Cuinchy • Douvrin • Festubert •
Givenchy-Les-La-Bassée • Haisnes •
Noyelles-Les-Vermelles • Richebourg •
Vermelles • Violaines • Communauté
d’Agglomération de Lens-Liévin au titre des
communes de : Bénifontaine, Hulluch, Loosen-Gohelle, Meurchin, Pont-à-Vendin, Vendinle-Vieil, Wingles.
Elles ont choisi la Zone
Industrielle Artois-Flandres
ABL Thermonor - Alcatel - Aquarèse
Industries - Artois Entreprendre - Blagden
Packaging - Bodycote Division Induction Bodycote Traitements Thermiques - Cegelec C2A Informatique - Comanet - Combard Courbon Siemens Industrie Services Créatique Technologie SA - Delespaul Delzenne - Devos Vandenhove - EIMI - Europ
Stock Service - Exapaq - Filartois - Française
de Mécanique - Gallez Plasturgie - Gallez
Outillage - GT Garczynski Traploir - GTIE Idéal PVC - Kart Loisirs Location - La Cigale Lafarge Couverture - LBCC Systèmes et
Productiques - Le Colibri - L’Electricité
Industrielle - Marsy - Métaux Détail Services Mécanique Services - Minot Recyclage
Textile - Montagne Transport - Nord
Engrenages - Peintamelec Ingénierie Prowell - RETIME - RMR - Robinetterie Service
- RTA - STIN - Sefar Fyltis - Simatec - Sime
Friedlander - Simo - Sterima - TP Plus Transport Dubrulle - VDP Service
Directeur de la publication
Marcel Cabiddu
Périodicité
trimestrielle
■ Au printemps dernier, le
SIZIAF lançait une étude
sur la mise en place d’un
mode de garde des
enfants en bas âge sur la
zone industrielle. Menée
en collaboration avec l’association Colline (et
financée grâce au soutien
de la Délégation régionale
aux droits des femmes et
du Fonds Social Européen), cette enquête s’inscrivait dans le cadre d’une
réflexion sur les services
accessibles aux salariés des
entreprises de la Z.I.
Artois-Flandres. Tout
récemment tombés, les
résultats de l’étude en
question se sont révélés
riches d’enseignements.
Entretien avec Elisabeth
Honoré, chargée de
mission chez Colline…
Rédaction - réalisation
BR Consultants (03 21 53 00 02)
Photos et illustrations
BR Consultants, SIZIAF
6 500 exemplaires
ISSN en cours
CONTACT : 03 20 88 26 49
Colline est une association régionale*
qui anime un réseau de lieux d’accueil
pour la petite enfance avec deux mots
d’ordre : l’implication de tous les acteurs,
y compris les parents, et la prise en
compte du développement local. En
fait, nous allions l’expérience d’un grand
réseau et l’efficacité d’une structure de
proximité. Dans cette perspective,
Colline accompagne les habitants, les
associations et les collectivités locales
dans leurs projets en faveur de la petite
enfance, dans une région qui, par
ailleurs, est l’une des moins bien dotées
en structures d’accueil.
site qui, rappelons-le une fois encore,
est très masculin. S’agissant des retours
proprement dits, les proportions sont
par contre très disparates en fonction
des entreprises. Sans surprise, la majorité des réponses provient de salariés
qui vivent en couple et travaillent tous
les deux. Pour près de 40% d’entre eux,
l’idée de mettre en place un mode d’accueil de la petite enfance est une bonne
idée. Toujours est-il qu’en extrapolant
les résultats de l’analyse, on s’est rendu
compte qu’environ 1% des usagers de
la Z.I. pourrait dire oui. Mine de rien,
c’est très important !
Alors, à quand une crèche
sur la zone industrielle
Quel est le point de départ Artois-Flandres ?
de votre collaboration avec On devrait y voir plus clair dans deux
ou trois ans, quand de jeunes salariés
le SIZIAF ?
Tout est parti d’une réflexion sur le développement de l’emploi féminin sur la
zone industrielle où, comme chacun sait,
les hommes sont présents en grande
majorité. S’est alors posée la question de
savoir si la mise en place de structures
d’accueil de la petite enfance pouvait
aller dans le bon sens. D’où le lancement
par le SIZIAF d’une étude sur les besoins
des salariés de la Z.I. en terme de garde
d’enfants de 0 à 3 ans.
Quel est le diagnostic ?
supplémentaires auront grossi les rangs
des usagers de la zone industrielle, ce
qui entraînera naturellement une
augmentation des besoins. En effet, il
faut être sûr de pouvoir rentabiliser un
investissement qui, quoi qu’on en dise,
reste lourd. Alors que 60% du coût de
fonctionnement d’une crèche sont
assurés par les familles et par la CAF,
40% restent à la charge des entreprises.
Des mesures issues de la Conférence de
la Famille d’avril 2003 devraient néanmoins faciliter les initiatives. Citons
notamment le lancement d’un plan
crèches orienté en faveur de la création de structures d’entreprises et interentreprises, ainsi que la création d’un
crédit d’impôt concernant 60% des
sommes versées par les entreprises dans
ce cadre. Bientôt, le jeu en vaudra vraiment la chandelle, d’autant plus que
c’est un vrai service pour les salariés !
Quelle tranquillité pour eux ! Et puis,
une crèche, n’est-ce pas un argument
supplémentaire pour attirer de nouvelles entreprises sur une zone d’activités ?
Ce qui est certain, c’est que l’idée de
mettre en place une telle structure sur
la Z.I. a suscité l’intérêt. Grosso modo,
nous avons eu 7% de feed-back, sur un
*Colline est membre du réseau ACEPP (Association
des Collectifs Enfants Parents Professionnels), qui
regroupe à l’échelle nationale 800 lieux d’accueil,
800 associations de parents locales, 30 000
familles, 35 000 enfants et 7 000 salariés.
Comment avez-vous mené
cette étude ?
Nous avons d’abord contacté les entreprises de la zone industrielle, ce qui nous
a permis d’obtenir quelques rendez-vous
au niveau de certaines directions et
autres comités d’entreprise. Mais nous
nous sommes surtout appuyés sur un
questionnaire adressé aux salariés des
entreprises. Un questionnaire sur leur
situation, mais aussi sur leurs besoins et
leurs souhaits quant à la mise en place
éventuelle d’une crèche sur la zone.