Politique de Placement – Août 2015

Transcription

Politique de Placement – Août 2015
Politique de Placement – Août 2015
Les incertitudes alternent: Shenzhen, Athènes, Yellen
Contenu
Aperçu de l'allocation tactique d'actifs
3
Commentaire de marché
4
Shenzhen, Athènes, Yellen
Conjoncture
5
La conjoncture toujours solide dans les pays industrialisés
Obligations
6
Les obligations européennes à haut rendement gagnent en attrait
Actions
7
Trop d'insouciance en Europe
Placements alternatifs
8
Baisse durable des matières premières
Monnaies
9
L'EUR/CHF sort de sa tendance à la stagnation
Aperçu du portefeuille
10
Prévisions
11
Aperçu de l'allocation tactique d'actifs
Sous-pondéré
Catégorie de placement
Fortement
Légèrement
Neutre
Surpondéré
Légèrement
Fortement
o
Liquidité
o
Obligations (durée cible : 6.0 années)*
Qualité de crédit haute/moyenne
o
Obligations d'Etat
o
Obligations d'entreprise
o
Faible qualité de crédit (haut rendement mondial)
o
Pays émergents
o
Actions
o
Suisse
o
Monde
o
Actions Europe
o
Actions Etats-Unis
o
Actions Japon
o
Actions des pays émergents
o
Placements alternatifs
o
Stratégies alternatives
o
Métaux précieux
o
Or
o
Autres
o
Matières premières
o
Métaux industriels
o
Energie
o
Immobilier
o
Sous-pondéré
Monnaies
Fortement
Légèrement
EUR
Neutre
Surpondéré
Légèrement
Fortement
o
USD
o
JPY
o
Maturités CHF
1 à 3 ans
o
3 à 7 ans
o
7 ans et plus
o
*Durée moyenne du portefeuille obligataire
o = Pondération le mois précédent
Messages clés
1.
La Grèce, la Chine et le prochain relèvement des taux aux Etats-Unis sont des facteurs à risque majoritairement
refoulés par le marché, probablement à tort. Notre recommandation est de maintenir une légère sous-pondération des actions. Le choc du franc s'est atténué à vue d'œil sur le marché des actions suisse, or d'un point de
vue tactique, les risques mondiaux entravent le potentiel à la hausse.
2.
Le gros de notre portefeuille d'obligations est constitué par les obligations d'entreprise à qualité de crédit élevée
ou moyenne; or, afin de limiter le risque de variation des taux, nous évitons les longues durations. Les obligations européennes à haut rendement gagnent en attrait, après la récente hausse des rendements.
1.
Les matières premières continuent de baisser. Nous conseillons un positionnement neutre pour la quote-part
de l'or. En matière de placements alternatifs, nous maintenons notre recommandation pour les placements
immobiliers et les stratégies alternatives.
3
Politique de Placement 8/2015
Commentaire de marché
Shenzhen, Athènes, Yellen
L'été fut, jusqu'à présent, non seulement chaud, mais également très agité sur les marchés financiers. Après le paradoxe grec, momentanément résolu par un compromis boiteux, ce sont désormais la correction brutale et les incertitudes liées à l'évolution future du cours des actions chinoises qui inquiètent les investisseurs. Bien que la chute
des cours à Shanghai et Shenzhen fût stoppée début juillet, les marchés restent néanmoins très volatiles, observant
de très près les événements en Chine. Les acteurs du marché étaient conscients qu'une correction des cours était
inévitable après la hausse exponentielle qui avait précédé,
or cette correction était bien plus violente qu'attendue et
a surpris plus d'un, prenant notamment au dépourvu de
petits investisseurs, qui n'avaient pas hésité à suivre le
mouvement, en dépit de la valorisation exorbitante du
marché, et doivent désormais supporter des pertes considérables. D'autres, qui finançaient leurs actions en partie
avec des fonds de tiers, risquent un «margin call» par la
banque, à savoir, une invitation à renflouer leur compte de
marge. A l'heure actuelle, les marchés se voient confronter
au mystère de savoir si et dans quelle mesure la correction
sur les marchés d'action risque de peser sur la croissance
de l'économie chinoise, du fait de la pression sur les dépenses de consommation, mais également si les mesures
de soutien du gouvernement chinois suffiront à stabiliser
le marché. Certes, l'objectif d'une croissance annuelle de
7% n'est ni hors de portée, ni garanti d'être atteint en tout
cas, pouvant même occuper les marchés pour un bon moment encore et limiter le potentiel de hausse, y compris au
niveau mondial. En effet, cela fait longtemps que l'économie chinoise ne fait plus seulement pencher la balance de
l'économie mondiale, mais est devenue son principal moteur.
La Grèce, avant et après
Malgré un bref élan pour les marchés, grâce au soulagement apporté par le compromis avec la Grèce, et son
maintien dans la zone euro, l'euphorie initiale cède désormais à une évaluation plus lucide et réaliste. Certes, de
nets progrès ont été réalisés par le gouvernement grec et
ses bailleurs, lors de la négociation d'un troisième programme d'aide pour la Grèce au cours du deuxième weekend d'août, la certitude que la Grèce pourra ainsi rembourser le crédit de 3,4 milliards à la BCE d'euros le 20 août
n'est toutefois en aucun cas un signe de succès, mais une
simple logique arithmétique à effet temporaire. Les marchés dirigeront tôt ou tard leur attention à nouveau sur la
Grèce. En effet, le temps chèrement acheté pour la Grèce
menace de s'écouler rapidement. L'économie grecque a
subi un tel recul, en raison des longs efforts pour trouver
une solution, et de l'état d'urgence provisoirement mis en
vigueur dans le pays, que la consolidation des finances publiques pourrait prendre un certain temps. Les marchés aimeraient bien pouvoir s'abstenir de cette préoccupation
pour le moment. On ne peut que s'imaginer l'ampleur de
l'effondrement menaçant l'économie grecque. La chute
de l'indice grec des directeurs d'achat dans le secteur industriel, à son plus bas niveau historique à 30,2 points,
Politique de Placement 8/2015
4
n'augure toutefois rien de bon. En seize ans, jamais ce
chiffre n'avait été aussi bas.
Et puis, il y a encore Madame Yellen
Le devant de la scène n'est plus occupé par la Chine ou la
Grèce, qui y reviendront certainement tôt ou tard. L'attention des marchés est plutôt tournée vers les Etats-Unis,
pour le moment. Le forward guidance de la banque
d'émission américaine se révèle très opaque, ce qui inquiète davantage les marchés plutôt que de les réjouir. En
2014, encore, la Fed avait annoncé un durcissement de la
politique monétaire, à condition que le taux de chômage
s'établisse à 6,5%, or elle n'en veut plus rien savoir. Malgré un relèvement des taux anticipé par les marchés pour
septembre, nous nous attendons plutôt à une hausse pour
le mois de décembre, si les gardiens de la monnaie américains ont le cran de procéder à un tel relèvement «historique» peu avant Noël. Le revirement des taux attendu aux
Etats-Unis reste donc le sujet de préoccupation numéro un
des marchés.
Insouciance sur les marchés d'actions européens
Performance annuelle, total return en monnaie locale,
en %
Suisse
Allemagne
France
Zone euro
Italie
Espagne
0
5
10
15
20
25
30
Sources: Bloomberg, Raiffeisen Research
De nombreux points d'interrogation en Suisse aussi
Le choc du taux de change reste le principal sujet en
Suisse: certes, la bourse est confiante de la situation, ne
pensant pas qu'elle sera aussi dramatique qu'on ne le craignait en début d'année. Or, la remonté effrénée du marché financier suisse depuis le 15 janvier était peut-être excessive. La récente dévaluation du franc suisse par rapport
à l'euro, à plus de 1.07 EUR/CHF, fait naître quelques espoirs, sans que le pari soit gagné pour autant. Les résultats
semestriels des entreprises cotées en bourse ne laissent
guère entrevoir une image claire des répercussions de la
réévaluation du franc sur les résultats de ces dernières. La
nouvelle donne en matière de taux de change prendra un
bon moment à pénétrer toutes les ramifications de l'économie, limitant également le potentiel de hausse des indices d'actions suisses.
[email protected]
Conjoncture
La conjoncture toujours solide dans les pays industrialisés
Malgré l'absence d'impulsions, issues des marchés
émergents, la conjoncture des pays industrialisés
continue à progresser grâce à une activité domestique solide. Seule la Grèce menace à nouveau de
tomber dans une grave récession.
La Grèce un cas d'exception dans la zone euro
L'accord de négocier un troisième programme d'aide en
faveur de la Grèce n'a point mis un terme à la crise de la
dette, et représente encore moins un tournant pour l'économie grecque. Au contraire, le moral de l'économie
grecque est au plus bas, en raison du maintien du contrôle
sur les capitaux et des incertitudes politiques toujours élevées, laissant entrevoir même une nouvelle récession profonde. Comme prévu, le reste de la zone ne se montre
guère affecté par cette évolution. Bien que la demande des
marchés émergents ait été plus faible, au début du semestre, les entreprises font preuve du même optimisme
qu'au printemps, concernant leurs prévisions. Tant le marché de l'emploi que l'activité domestique affichent un redressement renforcé. Le rythme rapide de la reprise en Espagne appuie notre prévision de croissance d'1,4% en
2015 pour la zone euro, contrairement à 0,9% l'an dernier.
Le moral des entreprises suisses est variable
Les exportations suisses doivent continuer à relever le défi
important que représente le franc fort. Les derniers indicateurs précoces étaient plutôt mitigés. Bien que l'industrie
ne reprenne pas rapidement, en raison des carnets de
commande moins remplis, la meilleure santé de la zone
euro par rapport à sa situation lors du choc monétaire de
2011 devrait toutefois permettre à l'industrie, et à l'économie en général, d'éviter de lourdes pertes. Le commerce
extérieur affiche à nouveau une contribution positive à la
croissance, du moins pour le deuxième trimestre. Quant
au tourisme, les clients suisses plus nombreux, suivis par
les asiatiques, lui ont permis de n'enregistrer qu'un faible
recul en matière de chiffre d'affaires. C'est pourquoi nous
tablons toujours sur un taux de croissance du PIB d'1,1%
pour cette année.
Le relèvement des taux se rapproche aux Etats-Unis
L'économie américaine s'est redressée au deuxième trimestre, après un bref moment de faiblesse en début d'année. La Fed a dès lors émis des prévisions conjoncturelles
légèrement positives lors de sa séance de juillet. L'industrie
pouvant souffrir des effets négatifs d'un USD fort et d'un
prix bas du pétrole, la Fed n'est pas encore entièrement
convaincue du bon moment lui permettant de donner le
coup d'envoi à une normalisation des taux. Ce n'est qu'à
partir des prochaines données conjoncturelles qu'elle
prendra sa décision. Soutenu par les bons chiffres du marché de l'emploi et des salaires, le premier relèvement des
taux pourrait intervenir dès la prochaine séance de la Fed
en septembre, or nous ne prévoyons un tel pas qu'au mois
de décembre.
Coup de frein pour l'industrie grecque
Indice des directeurs d'achat du secteur manufacturier
composante de la commande
65
60
55
50
45
40
35
30
25
20
15
01/07
01/09
01/11
Zone euro
01/13
01/15
Grèce
Sources: Datastream, Raiffeisen Research
Avantage conjoncturel dans les pays industrialisés
Indice composite des directeurs d'achat (PMI)
60
55
50
45
40
35
01/07 01/08 01/09 01/10 01/11 01/12 01/13 01/14 01/15
Pays émergents
Pays industrialisés
Sources: Markit, Raiffeisen Research
Prévisions volatiles de la Fed
Probabilité d'un premier relèvement des taux en septembre, en %, sur la base des Fed Funds Futures
60%
55%
50%
45%
40%
35%
30%
25%
20%
15%
5/1/2015 5/21/2015 6/11/2015 7/1/2015 7/22/2015 8/10/2015
Sources: Bloomberg, Raiffeisen Research
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5
Politique de Placement 8/2015
Obligations
Les obligations européennes à haut rendement gagnent en attrait
Les rendements obligataires ont connu une interruption de leur tendance à la hausse, qui devrait néanmoins reprendre sous peu. La dynamique conjoncturelle solide pourrait profiter aux obligations européennes à haut rendement.
Normalisation des taux en pause
Suite au revirement des taux, aux Etats-Unis et en Europe
en avril dernier, la hausse des taux a connu une interruption au cours des dernières semaines. Suite à la baisse des
prix des matières premières les prévisions d'inflation ont
diminué depuis juin, mettant les rendements sous pression. Cependant, les rendements sur le marché des capitaux devraient reprendre bientôt leur cours de normalisation. Les salaires, surtout aux Etats-Unis, évoluent légèrement à la hausse. La Fed pourrait, d'ici peu, procéder à
une hausse de ses taux, la première depuis plus de neuf
ans. Par conséquent, nous continuons d'éviter les obligations d'Etat.
Les obligations européennes à haut rendement gagnent en attrait
Les obligations d'entreprise ont affiché une légère hausse
de leurs rendements à échéance au cours des derniers
mois. En raison de la hausse des primes de risque pour les
entreprises du secteur de l'énergie, les obligations à haut
rendement, plus risquées, ont enregistré de plus grands
rendements que ceux des obligations du segment investment grade. Toutefois, le prix bas des matières premières continue à peser sur son ensemble. En revanche,
les obligations à haut rendement ont beaucoup moins progressé dans la zone euro qu'aux Etats-Unis, la part des entreprises gazières et pétrolières y étant plus réduite. L'amélioration durable de la zone euro devrait cependant soutenir les obligations à haut rendement, ce qui se reflète dans
le recul des crédits en souffrance. La récente hausse des
rendements nous encourage à augmenter légèrement la
quote-part des obligations à haut rendement, en mettant
l'accent sur la zone euro.
Le gros de notre portefeuille d'obligations est constitué
par les obligations d'entreprise à qualité de crédit élevée
ou moyenne; or, afin de limiter le risque de variation des
taux, nous évitons les longues durations.
Prudence de mise toujours pour les pays émergents
Les obligations des pays industrialisés n'affichent qu'un
faible potentiel de rendement. Les pays émergents attirent
en revanche par des rendements plus hauts mais avec des
risques élevés. A long terme, les obligations des pays
émergents en USD, comptant une majoration pour risque
d'environ 400 points de base, sont certes plus attrayantes
que les obligations d'Etat américaines, et justifient un positionnement neutre (cf. graphique); Cependant, nous restons prudents au sujet d'obligations des pays émergents
en monnaie locale, le réal brésilien ou la livre turque ayant
déjà enregistré des pertes considérables depuis le début
de l'année. L'appétit pour les monnaies à risque ne devrait
pas revenir de sitôt.
[email protected]
Les prévisions d'inflation en baisse pèsent sur les
rendements obligataires
Rendement des obligations américaines et prévisions
d'inflation, 10 ans, en %
120
3.25
110
3.00
100
2.75
90
2.50
80
2.25
70
60
2.00
50
1.75
1.50
01/14
40
30
04/14
07/14 10/14 01/15 04/15
US Treasury
Prévisions d'inflation
Prix du pétrole, éch. de droite
07/15
Sources: Bloomberg, Raiffeisen Research
Les rendements des obligations à haut rendement
en EUR restent sous contrôle
Rendements à l'échéance, en %
7.5
7.0
6.5
6.0
5.5
5.0
4.5
4.0
3.5
3.0
12/14
01/15 02/15 03/15
USD High-Yield
04/15
05/15 06/15 07/15
EUR High-Yield
Sources: Datastream, Raiffeisen Research
Les majorations pour risque des obligations des
pays émergents en USD sont relativement
attrayantes
Différence par rapport aux obligations d'Etat américaines,
en points de base
1000
900
800
700
600
500
400
300
200
100
0
12/06
12/08
12/10
12/12
Ecart des pays émergents
12/14
Sources: Bloomberg, Raiffeisen Research
Politique de Placement 8/2015
6
Actions
Trop d'insouciance en Europe
La Grèce, la Chine et le prochain relèvement des taux
aux Etats-Unis représentent des facteurs à risque
majoritairement refoulés par le marché, probablement à tort. Nous continuons à recommander une
légère sous-pondération des actions.
La performance solide annuelle des marchés des actions
européens a dès lors été marquée par de très fortes fluctuations. Les principaux indices de France et d’Allemagne
affichent à l'heure actuelle une performance de +15%. Les
marchés des actions européens font ainsi preuve d'une
majeure insouciance, n'ayant chuté que temporairement
au plus fort de la crise grecque, or les problèmes autour
de l'économie grecque et du budget de l'Etat grec demeurent. A l'opposé, le cours des actions américaines évolue
de manière plus raisonnée. L'économie est certes solide,
mais ne prévoit aucune accélération importante. Les bénéfices des entreprises hormis le secteur de l'énergie n'ont
enregistré qu'une légère hausse. Par ailleurs, nous prévoyons une hausse des taux avant la fin de l'année par la
Fed. En conséquence le marché des actions américain
reste, avec une performance annuelle modérément positive, prudent (cf. graphique).
Des risques toujours accrus
Tant que tout reste flou au sujet du prochain relèvement
des taux par la Fed, la prudence reste de mise. Les données
du marché de l'emploi, pour les semaines à venir, devraient apporter plus de précisions. Enfin, nous basons
notre prudence sur les incertitudes qui planent autour des
efforts de la Chine, visant à stabiliser son marché des actions, et les éventuelles répercussions des récentes pertes
de cours sur son économie réelle. Certes, nous n'excluons
pas que ces facteurs à risques pourraient s'atténuer et favoriser davantage les cours des actions, or, les risques dépassent le potentiel de rendement pour le moment.
Le marché des actions suisse renforcé après les
chiffres du T2
Le choc du franc fort s'estompe à vue d'œil sur le marché
des actions suisse. Le SMI, l'indice directeur suisse, est repassé dans le vert, en cours d'année, après avoir plongé
sous la barre des 8'000 points. Les résultats des entreprises
pour le T2, souvent très positifs à la surprise des investisseurs, ont déclenché de nouveaux gains de cours, en particulier les banques affichent une meilleure situation de
rendement. A l'inverse, dans le secteur de la chimie la
hausse des cours n'a guère été accompagnée par une
hausse aussi forte des bénéfices. Le ratio cours-bénéfice
(PER), poussé par les spéculations concernant des rachats
d'entreprises, affiche une nouvelle hausse et se rapproche
de la barre des 25, ce qui est cher, Par ailleurs, c'est le cas
pour l'ensemble du marché, avec un PER de près de 20. En
raison des risques globaux évoqués, nous ne pouvons tabler sur un potentiel à la hausse, du point de vue tactique.
Les actions des secteurs de l'assurance et de l'agroalimentaire restent parmi nos favoris.
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7
Davantage d'euphorie en Europe qu'aux Etats-Unis
Indices directeurs, indexés (décembre 2014 = 100)
125
120
115
110
105
100
95
12/14
01/15 02/15 03/15
S&P 500
04/15
05/15 06/15 07/15
Euro Stoxx 50
Sources: Bloomberg, Raiffeisen Research
Les marchés des actions stimulés notamment par
les taux bas
Indice des actions et taux directeur américains, en %
2200
7
2000
6
1800
5
1600
4
1400
3
1200
2
1000
1
800
600
2000
0
2003
S&P 500
2006
2009
2012
2015
Taux directeur US, éch. de droite
Sources: Bloomberg, Raiffeisen Research
Le choc du franc s'estompe sur le marché des
actions
Performance des secteurs et évolution du ratio coursbénéfice durant l'année
30
25
20
15
10
5
0
-5
Performance depuis le début de l'année, en %
PER actuel
PER en début d'année
Sources: Bloomberg, Raiffeisen Research
Politique de Placement 8/2015
Placements alternatifs
Baisse durable des matières premières
Les matières premières, notamment l'or et le pétrole,
se voient confrontées à un net mouvement à la
baisse, depuis le début de l'année. En l'absence d'un
redressement évident, nous adoptons un positionnement neutre.
L'évolution de l'or déçoit
Le cours de l'or a enregistré une forte baisse depuis le milieu de l'année, perdant plus de 8% de sa valeur depuis le
début de l'année, malgré un contexte géopolitique et de
politique monétaire - foyers de troubles politiques, crise
grecque et taux à leurs plus bas niveaux - qui recèlent un
réel potentiel de soutien. En ce moment, cependant, ce
sont davantage la force de l'USD, l'éventuel relèvement
des taux par la Fed, et la demande physique relativement
faible de la Chine qui déterminent le prix de l'or. A ces
facteurs vient s'ajouter un facteur psychologique pour les
investisseurs: l'or ne possède plus le même attrait comme
placement en temps de crise. Aucun signe d'une prochaine inversion de la tendance ne semble se profiler à
l'heure actuelle. Le niveau des prévisions du marché tant
pour les investisseurs ne pratiquant pas le négoce de l'or,
que pour ceux détenant un faible volume, et qui ne sont
pas soumis à l'obligation de rendre des comptes, est au
plus bas, depuis 10, voire 15 ans. De ce fait, nous ne tablons pas sur une surpondération. Les informations pesant
sur le prix de l'or ayant été déjà prises en compte, et le prix
de l'or pouvant stagner le mois prochain, nous conseillons
un positionnement neutre pour la quote-part de l'or.
Pas de reprise durable sur le marché du pétrole
La tendance à la reprise sur le marché du pétrole, observée
depuis le début février, s'est avérée un feu de paille. Les
prix du pétrole sont davantage sous pression, tant en raison de la production américaine, beaucoup plus résistante
face à la stratégie agressive de défense du marché de
l'OPEP, que du retour de l'Iran sur le marché international,
attendu pour l'année prochaine. Le prix du Brent, tout
comme celui du WTI, ont presque atteint leur plus bas niveau depuis 7 ans, enregistré à la mi-janvier de cette année. Par ailleurs, les inquiétudes relatives à la dynamique
de croissance chinoise ont également une influence négative. En effet, près de la moitié de la croissance de la consommation mondiale en pétrole revient à la deuxième économie mondiale. Un fléchissement de la croissance économique chinoise pourrait entraîner une diminution du besoin en pétrole brut. De ce fait, et en raison des indicateurs
pour le pétrole présentant des perspectives plutôt modérées, nous conservons notre positionnement neutre.
Les rendements immobiliers repartent à la hausse
Malgré des prix élevés, les placements immobiliers indirects sont une catégorie de placement continuant à présenter des attraits relatifs, la performance repartant à la
hausse, après la correction du mois de mai, et en l'absence
d'alternative de placement satisfaisante. Cette dernière
raison nous encourage à maintenir notre recommandation
pour les stratégies alternatives.
[email protected]
Prévisions de marché nettement pessimistes pour
les investisseurs en or
Positions longues nettes et moyennes à long terme, en
milliers de contrats
65
300
55
250
45
200
35
150
25
100
15
50
5
0
-5
-50
-15
-100
-25
01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15
Non soumis à l'obligation de rendre des comptes
spéculatif éch. de droite
Sources: Bloomberg, Raiffeisen Research
Le fléchissement de la croissance chinoise se
répercute sur les besoins en pétrole brut
Croissance économique réelle et consommation de pétrole brut, en milliers de baril/jour
1'200
12%
1'000
11%
800
10%
600
9%
400
8%
200
7%
0
6%
00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14
Consommation de pétrole brut
PIB, yoy, éch. de droite
Sources: Bloomberg, Raiffeisen Research
L'immobilier reste une catégorie de placement
relativement attrayante
Performance moyenne des placements immobiliers indirects, indexée (janvier 2015 = 100)
110
108
106
104
102
100
98
01/15
02/15
03/15
04/15
Sociétés immobilières
05/15
06/15
07/15
Fonds immobiliers
Sources: Bloomberg, Raiffeisen Research
Politique de Placement 8/2015
8
Monnaies
L'EUR/CHF sort de sa tendance à la stagnation
Le compromis intermédiaire avec la Grèce a favorisé
l'évolution sur le marché et fait remonter l'EUR/CHF;
toutefois, cette poussée risque de s'atténuer à court
terme. L'EUR/USD ne devrait bouger que légèrement.
L'EUR/CHF est resté à un niveau relativement bas, ces derniers mois, en raison de la crise grecque, de l'assouplissement quantitatif par la BCE et d'autres facteurs d'incertitude. La Banque nationale suisse est intervenue à plusieurs
reprises sur le marché des devises, jusqu'en juillet, avec des
montants limités. A partir de mi-juillet le franc suisse s'est
sensiblement affaibli jusqu’à plus de 1.08 mais probablement sans l’intervention de la banque d’émission. Tant la
crise grecque est encore irrésolue, que l'incertitude politique en Grèce demeure élevée. A court terme, il ne devrait
pas exister de tendance à la hausse ininterrompue de
l'EUR/CHF, d'après nos estimations. Le franc pourrait cependant céder du terrain par rapport à l'euro, et se diriger
vers 1.14, d'ici un an, dans l'hypothèse d'une reprise durable dans les autres pays de la zone euro.
Le cours de l'EUR/USD dominé par la question des
taux
Aucune tendance nette ne se dessine cependant pour
l'EUR/USD cet été, le cours étant principalement soumis
aux dernières fluctuations des prévisions concernant les
taux directeurs de la Fed. L'euro pourrait se voir à nouveau
sous pression, tant par la situation toujours trouble en
Grèce, que par la solidité des données conjoncturelles aux
Etats-Unis. Le moment du relèvement des taux importe
moins, de notre point de vue, que l'objectif d'une normalisation des taux par la Fed. La baisse du prix des matières
premières joue en faveur des perspectives d'inflation modérées. De notre point de vue, il n'existe aucun autre facteur pouvant élargir l'écart entre les prévisions en matière
de taux aux Etats-Unis et dans la zone euro à moyen
terme. Sur les 3 prochains mois, l'EUR/USD devrait plutôt
stagner. La reprise conjoncturelle dans la zone euro, ainsi
qu'une cessation d'achats d'obligations par la BCE pourrait entraîner une légère hausse de l'euro par rapport à
l'USD, à horizon d'un an. L'USD/CHF pourrait rester, dans
ce cas, en dessous de la parité, à horizon des 12 prochains
mois, sans fluctuations importantes.
Plus de nouvelle baisse pour le yen
La reprise économique se poursuit comme prévu au Japon.
Toutefois, la dynamique, et, de ce fait, les prévisions
d'inflation ne suivent pas les objectifs politiques. Dès lors,
la politique monétaire pourrait rester extrêmement souple,
la Bank of Japan pouvant même amplifier son programme
d'achat. Le yen se voit de nouveau affaibli, faisant grimper
l'USD/JPY en direction de 125. En l'absence de nouvelles
mesures d'assouplissement drastique, le potentiel de dévaluation du yen devrait néanmoins être largement épuisé.
[email protected]
Le franc perd nettement du terrain par rapport à
l'euro
Taux de change EUR/CHF
1.25
1.20
1.15
1.10
1.05
1.00
0.95
01/15
02/15 03/15
04/15 05/15
06/15 07/15
08/15
Sources: Bloomberg, Raiffeisen Research
Les prévisions de taux se stabilisent
Prévisions de taux sur le marché monétaire à un horizon
de deux ans, en %
5.0
4.5
4.0
3.5
3.0
2.5
2.0
1.5
1.0
0.5
0.0
-0.5
-1.0
01/08 01/09 01/10 01/11 01/12 01/13 01/14 01/15
USD
EUR
CHF
JPY
Sources: Bloomberg, Raiffeisen Research
Prévisions d'inflation toujours faibles au Japon
Prévisions d'inflation à 5 ans, en %
4.0
3.5
3.0
2.5
2.0
1.5
1.0
0.5
0.0
-0.5
-1.0
-1.5
-2.0
-2.5
-3.0
01/08 01/09 01/10 01/11 01/12 01/13 01/14 01/15
Etats-Unis
Japon
Sources: Bloomberg, Raiffeisen Research
9
Politique de Placement 8/2015
Revenu
stratégique
Catégorie de placement
min.
Liquidités
neutre
tactique
max.
5.0%
31.3%
Cash
Equilibre
stratégique
tactique
min.
neutre
max.
0%
5.0%
40%
31.3%
Obligations (durée cible 6.0 ans)
Qualité de crédit haute/moyenne*
95.0%
75%
90.0%
100%
10.1%
Croissance
stratégique
tactique
min.
neutre
max.
0%
5.0%
40%
10.1%
10.0%
Actions
stratégique
tactique
min.
neutre
max.
0%
5.0%
40%
10.0%
9.7%
stratégique
tactique
min.
neutre
max.
0%
5.0%
35%
9.7%
6.6%
6.6%
63.7%
45%
60.0%
75%
54.0%
25%
40.0%
55%
36.0%
5%
20.0%
35%
17.3%
0%
0.0%
15%
0.0%
58.7%
40%
55.0%
70%
49.0%
20%
35.0%
50%
31.0%
0%
15.0%
30%
12.3%
0%
0.0%
10%
0.0%
Obligations d'Etat
60.0%
9.6%
33.0%
7.8%
18.0%
6.0%
7.5%
2.4%
0.0%
Obligations d'entreprise
30.0%
49.1%
22.0%
41.2%
17.0%
25.0%
7.5%
9.9%
0.0%
0.0%
0.0%
Qualité crédit inférieure** (global high-yield)
0%
2.0%
12%
3.0%
0%
2.0%
12%
3.0%
0%
2.0%
12%
3.0%
0%
2.0%
12%
3.0%
0%
0.0%
10%
0.0%
Pays émergents
0%
3.0%
13%
2.0%
0%
3.0%
13%
2.0%
0%
3.0%
13%
2.0%
0%
3.0%
13%
2.0%
0%
0.0%
10%
0.0%
Actions
0%
0.0%
0%
0.0%
5%
20.0%
35%
17.9%
25%
40.0%
55%
36.0%
45%
60.0%
65%
56.0%
65%
80.0%
95%
76.0%
Actions Suisse
0%
10.0%
20%
9.5%
10%
20.0%
30%
19.0%
20%
30.0%
40%
29.0%
30%
40.0%
50%
39.0%
Actions Monde
0%
6.0%
16%
5.2%
5%
15.0%
25%
13.0%
14%
24.0%
34%
22.0%
23%
33.0%
43%
31.0%
Actions Europe
2.4%
2.0%
6.0%
5.0%
9.6%
8.6%
13.0%
12.0%
Actions USA
2.4%
2.0%
6.0%
5.0%
9.6%
8.6%
13.0%
12.0%
Actions Japon
1.2%
1.2%
3.0%
3.0%
4.8%
4.8%
7.0%
Actions pays émergents
7.0%
0%
4.0%
14%
3.2%
0%
5.0%
15%
4.0%
0%
6.0%
16%
5.0%
0%
7.0%
17%
6.0%
10
Placements alternatifs
0%
0.0%
15%
5.0%
0%
15.0%
30%
18.0%
0%
15.0%
30%
18.0%
0%
15.0%
30%
17.0%
0%
15.0%
30%
17.4%
Stratégies alternatives
0%
0.0%
10%
0.0%
0%
3.0%
13%
4.0%
0%
3.0%
13%
4.0%
0%
3.0%
13%
4.0%
0%
0.0%
10%
2.0%
Métaux précieux
0%
0.0%
10%
0.0%
0%
4.0%
13%
4.0%
0%
3.0%
13%
3.0%
0%
3.0%
13%
3.0%
0%
0.0%
10%
0.0%
Or
0%
0.0%
10%
0.0%
0%
4.0%
13%
4.0%
0%
3.0%
13%
3.0%
0%
3.0%
13%
3.0%
0%
0.0%
10%
0.0%
Autres
0%
0.0%
10%
0.0%
0%
0.0%
13%
0.0%
0%
0.0%
13%
0.0%
0%
0.0%
13%
0.0%
0%
0.0%
10%
0.0%
0%
0.0%
0%
0.0%
0%
4.0%
13%
4.0%
0%
5.0%
13%
5.0%
0%
6.0%
13%
6.0%
0%
8.0%
18%
8.0%
Métaux industriels
0%
0.0%
0%
0.0%
0%
2.0%
13%
2.0%
0%
2.5%
13%
2.5%
0%
3.0%
13%
3.0%
0%
4.0%
18%
4.0%
Energie/pétrole
0%
0.0%
0%
0.0%
0%
2.0%
13%
2.0%
0%
2.5%
13%
2.5%
0%
3.0%
13%
3.0%
0%
4.0%
18%
4.0%
0%
0.0%
10%
5.0%
0%
4.0%
13%
6.0%
0%
4.0%
13%
6.0%
0%
3.0%
13%
4.0%
0%
7.0%
17%
7.4%
Matières premières
Immobilier
Total
100%
Monnaies
0%
100.0%
20%
8.0%
100%
0%
100.0%
30%
12.8%
100%
0%
100.0%
40%
17.0%
100%
0%
100.0%
60%
25.5%
100%
0%
100.0%
70%
29.8%
Quote-part actuelle***
EUR
3.0%
4.5%
6.0%
9.0%
10.5%
USD
5.0%
7.5%
10.0%
15.0%
17.5%
JPY
0.0%
0.8%
1.0%
1.5%
1.8%
Autres
0.0%
0.0%
0.0%
0.0%
0.0%
* Investment Grade (rating AAA à BBB)
** Obligations d'entreprise, sub-investment grade (<BBB)
*** Obtenue entre autres par des transactions sur devises
Aperçu du portefeuille
Politique de Placement 8/2015
Sécurité
Prévisions
Prognosen
Conjoncture
2012
2013
2014
Prévision 2015
Prévision 2016
PIB
Croissance annuelle moyenne (en %)
Suisse
1.0
Allemagne
0.6
Zone euro
-0.7
Etats-Unis
2.2
Chine
7.7
Japon
1.8
Global (PPP)
3.4
2.0
0.2
-0.5
1.5
7.7
1.6
3.3
2.0
1.6
0.9
2.4
7.4
0.0
3.3
1.1
1.7
1.4
2.5
6.8
1.0
3.4
1.7
1.8
1.7
2.6
6.5
0.8
3.6
Inflation
Moyenne annuelle (en %)
Suisse
Allemagne
Zone euro
Etats-Unis
Chine
Japon
-0.7
2.0
2.5
2.1
2.6
0.0
-0.2
1.5
1.3
1.6
2.6
0.3
0.0
0.9
0.4
1.8
2.2
2.8
-1.0
0.3
0.0
0.5
1.4
0.6
0.3
1.5
1.2
2.0
1.7
0.8
Marchés financiers
2013
2014
Actuel.*
Prévision à 3 mois
Prévision à 12 mois
Libor à 3 mois
Fin d'année (en %)
CHF
EUR
USD
JPY
0.02
0.26
0.25
0.15
-0.06
0.08
0.26
0.11
-0.73
-0.02
0.31
0.09
-0.75
0.00
0.40
0.10
-0.50
0.00
1.00
0.10
Taux du marché des capitaux
Rendements des obligations d'Etat à 10 ans (fin d'année, rendement en %)
CHF
1.14
0.33
-0.21
0.2
EUR (Allemagne)
1.97
0.56
0.60
1.0
EUR (PIIGS)
4.23
2.22
2.29
2.7
USD
3.04
2.18
2.10
2.6
JPY
0.74
0.32
0.36
0.6
0.6
1.3
2.8
3.1
0.8
Cours de change
Fin d'année
EUR/CHF
USD/CHF
JPY/CHF (par 100 JPY)
EUR/USD
USD/JPY
1.23
0.89
0.85
1.37
105
1.20
0.99
0.83
1.21
120
1.09
0.97
0.78
1.12
124
1.07
0.97
0.78
1.10
125
1.14
0.96
0.80
1.19
120
Matières premières
Fin d'année
Pétrole brut (Brent, USD/bl)
Or (USD/once)
108
1206
57
1185
50
1123
50
1080
55
1050
*12.08.2015
11
Politique de Placement 8/2015
EDITEUR
TEAM
Raiffeisen Suisse, Economic Research
Chef économiste Martin Neff
Brandschenkestrasse 110d, CH-8002 Zurich
Tél.: 044 226 74 41
e-mail: [email protected]
Roland Kläger
Suisse
Tél.: 044 226 74 22
e-mail: [email protected]
Alexander Koch
UME, Allemagne
Tél.: 044 226 74 37
e-mail: [email protected]
Santosh Brivio
Matières premières, économie mondiale
Tél.: 044 226 74 35
e-mail: [email protected]
Domagoj Arapovic
USA, économie mondiale
Tél.: 044 226 74 38
e-mail: [email protected]
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