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Fenêtre sur Cours
la lettre d’information cinéma audiovisuel
N°4 mai 2016
Hors champ
Festival de Valenciennes
Figra
Mise au point
Liste des lycées
Image et droit
Voix off
Académie
de Lille
Premiers plans
Machines’Attack
Edito
Panoramique
Le crime chez F Lang
ZOOM
La sélection du festival
de Valenciennes
Cinéligue
Films stages professeurs
Notre lettre d’information du mois de
mai met à l’honneur les festivals qui
se déroulent dans notre académie. Ils
offrent la chance à nos élèves de
vivre une expérience unique et de
donner à leurs connaissances
pratiques et théoriques du cinéma une
manière stimulante de s’activer.
Nous sommes particulièrement fiers
d’avoir pu organiser, le 18 mars, dans
le cadre du festival de Valenciennes,
la première édition du Festival de
courts métrages scolaires : « Les
Jeunes étoiles 2 Valenciennes ».
Devant un public très nombreux,
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Ligne éditoriale : Éric BACIK IA IPR de Lettres en charge du
Cinéma Audiovisuel
Webmaster : Jean-Paul RAUSCH professeur missionné CASEAC
[email protected]
…dix lycées, professionnels et généraux ont présenté un film en compétition. Les lycéens ont pu, par ailleurs, bénéficier de
la conférence passionnante d’un dresseur de fauves pour le cinéma et assister à la projection en avant-première du film
cubain, Chala, une enfance cubaine.
De l’avis de tous les participants, ce festival a été un succès et nous nous réjouissons de le reconduire l’an prochain.
L’édition 2016 du Festival International du Grand Reportage d’Actualité et du documentaire de société du Touquet (FIGRA)
a attiré, elle aussi, de nombreux lycéens et a permis à dix jeunes, encadrés par une enseignante et une assistante d’éducation,
d’expérimenter le rôle de jury.
Vous trouverez également dans cet envoi, un article qui présente l’association Cinéligue, bien connue des professeurs pour
son implication dans le dispositif « Lycéens au cinéma. » mais qui a d’autres actions que vous pourrez ainsi découvrir. C’est
l’occasion de rappeler le rôle essentiel du partenariat associatif dans l’enseignement du cinéma.
A destination plus particulière des enseignants enfin, notre feuille d’information propose la mise à disposition de ressources
sur le crime dans l’œuvre de Fritz Lang. Vous trouverez également trois courts métrages réalisés par des professeurs au
cours d’un stage d’initiation aux pratiques cinématographiques qui vous donneront peut-être envie de vous inscrire à cette
formation du PAF l’an prochain.
Bonne lecture à tous
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OU SUIVRE UN ENSEIGNEMENT DE CINEMA ?
Liste des lycées publics de l’académie de Lille proposant l’option cinéma (facultative / obligatoire)
et l’enseignement d’exploration « arts visuels »
Lycées proposant un enseignement de
détermination en cinéma audiovisuel
(première et terminale)
Lycées proposant un enseignement
facultatif en cinéma (de la seconde à la
terminale):
Lycée du Nordoover, Grande-Synthe
Lycée Faidherbe, Lille
Lycée Kernanec, Marcq en Baroeul
Lycée Emile Zola, Wattrelos
Lycée du pays de Condé, Condé sur L’Escaut
Lycée Arthur Rimbaud, Sin le Noble
Lycée Pierre Forest, Maubeuge
Lycée Paul Duez, Cambrai
Lycée Arthur Rimbaud, Sin le Noble
Lycée du Nordoover, Grande-Synthe
Lycée des Flandres, Hazebrouck
Lycée Queneau, Villeneuve d’Ascq
Lycée Rostand, Roubaix (+ BTS)
Lycée Faidherbe, Lille
Lycée Kernanec, Marcq en Baroeul
Lycée Emile Zola, Wattrelos
Lycée Charlotte Perriand, Genech
Lycée du pays de Condé, Condé sur L’Escaut
Lycée Pierre Forest, Maubeuge
Lycée Henri Darras, Liévin
Lycée Guy Mollet, Arras
Lycée Diderot Carvin
Lycée Léonard de Vinci, Calais
Lycée Chatelet, Saint-Pol sur Ternoise
Lycée Carnot, Bruay-la-Bussière
Lycée Henri Darras, Liévin
Lycée Guy Mollet, Arras
Lycées proposant l’enseignement
d’exploration en seconde « arts visuels »
Lycée Mont de Flandres, Gondecourt
Lycée Gambetta, Tourcoing
Lycée du Val de Lys, Estaires
Lycée, Arthur Rimbaud, Sin le Noble
Lycée du Hainaut, Valenciennes
Lycée Henri Wallon, Valenciennes
Lycée Camille Claudel, Fourmies
Lycée Fénelon, Cambrai
Lycée Guy Mollet, Arras
Lycée Diderot, Carvin
Lycée Darchicourt, Hénin Beaumont
Lycée Lavoisier, Auchel
Lycée Malraux, Béthune
Lycée Anatole France, Lillers
Lycée de Vinci, Calais
Lycée Branly, Boulogne
Lycée Fernand Darchicourt, Hénin-Beaumont
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Accord sur l'utilisation des œuvres cinématographiques et audiovisuelles à des fins d'illustration des activités d'enseignement et de recherche
NOR : MENJ0901120X
RLR : 180-1
accord du 4-12-2009
BO n 5 du 4 février 2010
Extraits de l’accord consultable en ligne : http://www.education.gouv.fr/cid50451/menj0901120x.html
Le ministère de l'Éducation nationale, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et la conférence des présidents d'université ont conclu des accords pour
la période 2009-2011 avec, d'une part, la Société des producteurs de cinéma et de télévision (PROCIREP) sur l'utilisation des œuvres cinématographiques et audiovisuelles à
des fins d'enseignement et de recherche et, d'autre part, avec la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM) sur l'interprétation vivante d'œuvres
musicales, l'utilisation d'enregistrements sonores d'œuvres musicales et l'utilisation de vidéo-musiques à des fins d'illustration des activités d'enseignement et de
recherche.
Ces accords sont conclus pour une durée de trois ans, renouvelable par tacite reconduction
Est couverte par le présent accord la représentation dans la classe, aux élèves ou aux étudiants, d'extraits* d'œuvres qu'il vise.
Est en outre autorisée la représentation dans la classe, aux élèves ou aux étudiants, d'œuvres intégrales diffusées en mode hertzien, analogique ou numérique, par un
service de communication audiovisuelle non payant, ainsi que les reproductions temporaires de telles œuvres exclusivement destinées à cette fin.
Est prévue par le présent accord l'incorporation d'extraits d'œuvres qu'il vise dans un sujet d'examen permettant l'obtention d'un diplôme, titre ou grade délivré dans le
cadre du service public de l'enseignement ou dans un sujet de concours d'accès à la fonction publique organisé par les ministères. L'incorporation de tels extraits est
également prévue dans les sujets des épreuves organisées dans les établissements dans le cadre de l'évaluation des élèves et des étudiants.
*« extraits » s'entend de parties d'œuvres audiovisuelles ou cinématographiques dont la longueur est limitée à six minutes, et ne pouvant en tout état de cause excéder le
dixième de la durée totale de l'œuvre intégrale. En cas d'utilisation de plusieurs extraits d'une même œuvre audiovisuelle ou cinématographique, la durée totale de ces
extraits ne peut excéder 15 % de la durée totale de l'œuvre.
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Festival de courts métrages scolaires : « Les Jeunes étoiles 2 Valenciennes »
La première édition du Festival de courts métrages scolaires : « Les Jeunes étoiles 2 Valenciennes » a eu lieu le vendredi 18 mars 2016 au
cinéma Le Gaumont dans le cadre du 6ème Festival 2 Valenciennes.
Dix courts-métrages scolaires ont été sélectionnés et projetés sur grand écran devant un public composé par les équipes d’élèves et leurs
enseignants mais aussi par des professionnels du cinéma, de l’éducation et de la culture. Les lycéens ont beaucoup apprécié de pouvoir
montrer leur travail à un public plus large et la présidente du jury pro, Christelle Cornil, a souligné la variété, l’originalité et la qualité des
courts métrages projetés.
Les élèves ont également rencontré Thierry Le Portier, dresseur de fauves, qui leur a parlé de son métier et a expliqué la spécificité et les
contraintes d’un dressage sur un plateau de cinéma.
L’après-midi les élèves ont assisté à la projection du film en compétition « fiction » : Chala une enfance cubaine d’Ernesto Daranas (Grand
prix et Prix du public du F2V), en présence du jury de la compétition présidé par J.-P. Mocky.
Reportage : http://www.dailymotion.com/video/x3yt5uz_festival-2-valenciennes-vendredi-18-mars-2016_shortfilms
A l’issue de cette journée le palmarès a été révélé.
Palmarès du jury pro composé des acteurs Christelle Cornil (présidente), Julien Alluguette, Sophie Guillemin et Sarah Stern.
Grand Prix : « Ah Ouais !? » (Lycée professionnel Louise de Bettignies- Cambrai)
2ème prix : « Zero2 » (Lycée Faidherbe – Lille)
3ème prix : « Pour toi » (Lycée Diderot – Carvin)
Prix du jury jeunes : « Le testament d’Hitchcock » (Lycée des métiers Henri Senez –Hénin-Beaumont) https://vimeo.com/131540321
Le jury jeunes était composé d’un représentant de chaque établissement participant :
Manon MARGAGE (Lycée Arthur Rimbaud - SIN-LE-NOBLE)
Justine BOUTRY (Lycée Diderot – CARVIN)
Tom JOUAULT (Lycée Queneau - VILLENEUVE D’ASCQ)
Julien LAMMENS (Lycée Charlotte Perrian – GENECH)
Capucine CARBALLO (LP Louise de Bettignie - CAMBRAI)
Manon LEROY (Lycée Faidherbe – LILLE)
Elias BERRAHAL (Lycée du Noordover - GRANDE-SYNTHE)
Maëva KONARKOWSKI (Lycée du Pays de Condé- CONDÉ-SUR-L’ESCAUT)
Florian CACHERA (Lycée des métiers Henri Senez - HÉNIN-BEAUMONT)
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Les trophées :
Les élèves du lycée des métiers Henri Senez d'Hénin-Beaumont ont réalisé les quatre trophées récompensant les Jeunes Étoiles de Valenciennes : un
festival de courts-métrages scolaires organisé par l'Académie de Lille en partenariat avec le F2V. Encadrés par leurs professeurs de chaudronnerie,
MM DUHEM et THUILLIER, les élèves ont découpé le logo du festival de cinéma de Valenciennes (F2V) dans la carte de l'académie de Lille.
Surplombés d'une étoile symbolisant le cinéma, les trophées ont été peints par les élèves du lycée Robespierre de Lens.
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Les films en compétition
Happy Birthday
Redrum
10min34 / Lycée A. Rimbaud Sin-le-Noble
Benjamin souhaite organiser l’anniversaire surprise de sa petite amie Léa. Il demande
à Alexandra de l’aider.
Une jeune fille entre dans un étrange château et croise son double…
4min37 / Lycée du Pays de Condé Condé-sur-l’Escaut
Et si c’était toi ?
Harcelée au lycée et sur le net, Chloé plonge. Et pourtant il suffirait d’un geste…
6min30 / Lycée Queneau Villeneuve d’Asqc
Le Testament d’Hitchcock
Hitchcock n’est plus mais son cinéma n’est pas mort. Dans une œuvre posthume,
il nous livre tous les secrets de son art.
8min25 / Lycée des métiers Henri Senez Hénin-Beaumont
Filles = garçons
De jeunes lycéens illustrent par leurs bavardages en classe la question de l’égalité entre filles et garçons.
4min12 / Lycée du Noordover Grande-Synthe
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Ah ouais !?
Il y a cadeaux et cadeaux. Ceux qui font particulièrement plaisir et ceux qui déçoivent
énormément.
4min05 / Lycée Professionnel Louise de Bettignies Cambrai
Les morts aux trousses
L’Auberge de l’errance
Privés de leur portable, des jeunes deviennent des zombies.
Éric part courir dans les bois le matin à son habitude : il se retrouve transporté dans
un autre monde…
3min55 / Lycée des métiers du bâtiment Jacques le Caron Arras
13min10 / Lycée C. Perriand Genech
ZérO²
Dans une ville en ruines, une jeune fille doit s’approvisionner en eau pour arroser une
plante.
10min08 / Lycée Faidherbe Lille
Pour toi
Contre les injonctions à plaire : restez vous-mêmes
3min04 / Lycée Diderot Carvin
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Machines’Attack
un film des élèves du lycée Faidherbe de Lille
" Un père et son fils vivent sous le même toit sans jamais vraiment communiquer. Le fils, adolescent écoute de la musique en
continu, casque sur les oreilles et ne communique qu’à travers son ordinateur.... Le père lui est attaché à sa vieille machine à écrire
et ses lectures classiques. Ces deux hommes semblent vivre en parallèle jusqu'au jour où les machines se réveillent pour les
attaquer..... "
https://vimeo.com/162271881
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Le crime
Un objet récurrent dans l’œuvre de Fritz Lang
En 1947 Fritz Lang livre sa réflexion sur le crime : « Peu à peu je me suis persuadé que chaque cerveau possédait en lui même une inclinaison au meurtre. Oui
chacun d’entre nous est un tueur en puissance et qui n’aurait besoin que d’un déclic mental pour être envoyé devant un jury. Parfois cela me torture mais parfois
cela m’amuse de penser que je suis un tueur en puissance. Il est possible que chacun de mes films où le crime est présenté avec le plus d’horreur représente, de ma
part, un meurtre virtuel. »
Fritz Lang montre ses films un panel du criminel : du super criminel au criminel ordinaire en passant par la société criminelle et le crime organisé.
A le super criminel
On le retrouve dans les Araignées, les espions, Métropolis ou la série des Mabuse.
Qui est ce super criminel ?
Un surhomme au sens nietchien du terme
« Mais ses personnages, véritables génies du crime, se réfèrent, outre les mythes du banditisme, à des mythes touchant à l’évolution de la science et de la technique »
L’homme doit donc se dépasser, se redéfinir et devenir un « surhomme » : cette rupture avec la tradition religieuse montre, pour Nietzsche, la volonté de puissance.
Comment Fritz Lang traduit-il cela dans son cinéma ?
Le « surhomme » est celui qui dispose des moyens d’observation les plus élaborés, il est celui qui voit et qui ne peut-être vu.
Mabuse se déguise en permanence. La structure même des films en feuilleton renforce cette dissimulation du criminel.
Qu’en est-il dans M ?
2 criminels
 Un super criminel Shränker le chef de la mafia
 Un criminel ordinaire Hans Becker
Fritz Lang est en train d’opérer une mutation. Il ne présente plus un mais 2 criminels. M est apparaît comme un film charnière.
Quel est le traitement de Shränker dans le film ?
Quel est le traitement de Hans Becker ? Comment Fritz Lang nous le dévoile-t-il ?
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Quelle est la trajectoire du meurtrier ? De coupable il devient victime.
B le criminel ordinaire
Le criminel dans Fury
Synopsis :
Joe Wilson est accusé a tort d’enlèvement. La nouvelle de son arrestation circule immédiatement dans la petite ville, et la foule réclame rapidement son lynchage.
Elle incendie la prison dans laquelle il est enfermé et le laisse pour mort. Joe innocent qui sera également traqué par une ville entière. Joe réchappe à l'incendie et
décide de se venger de ses bourreaux. Il se fait passer pour mort et ne se montre qu'à ses deux frères pour qu'ils intentent un procès contre les responsables de son
lynchage et les fassent condamner à mort.
Le film bascule à la séquence15: Joe que l’on croyait mort revient mais il est invisible pour l’ensemble de la ville. Dès lors, il bascule dans le crime (en ce sens il a une
trajectoire différente de celle de Hans Becker: Joe est un innocent qui bascule vers le crime alors Hans Becker a un mouvement inverse). Il prépare sa vengeance.
Cette séquence est à mettre en paralléle avec celle l’apparition de Schränker dans M le Maudit : Même geste même propos
Plan 137 et 138 : les membres du
syndicat du crime s’inquiètent de
l’absence de Schränker
Plan 138 : La présence de Schränker
se manifeste par le son de la sonnette.
Exclamations de soulagement des
autres membres de la pègre.
Plan 141 : Schränker, vêtu d’un
manteau, apparaît dans le cadre de la
porte et demande que l’on baisse les
stores.
Plan 142 : On exécute son ordre.
Plan 292 et 293 : Les frères de Joe
évoquent l’absence (la mort) de Joe.
Plan 294 : la présence de Joe se
manifeste par le son de sa voix
Plan 295 : Joe, vêtu d’un imperméable,
apparaît dans le cadre de la porte.
Plan 296 : Exclamations de joie et de
surprise.
Plan 297 : Joe demande que l’on baisse
les stores.
Plan 297 : On exécute son ordre.
Joe est devenu un criminel comme Schränker.
C Médias et opinion publique


Les médias une source de travail: Fritz Lang travail travail souvent à partir de coupures de journaux. Les médias sont à la source de M ou de Fury
Médias et M:
M se fonde sur un fait réel, il inscrit une réalité documentaire. C’est l’affaire du vampire de Düsseldorf Peter Kurten 1929-1931.
Le 25 mai 1930 le vampire de Düsseldorf est arrêté 40 agressions dont 9 crimes. C’est le point de départ du film. Film et réalité s’entrechoquent : le procès de Peter
ère
Kurten se teint pendant la réalisation du film. Le 22 avril1931 Peter Kunter est reconnu coupable et condamné à mort. La 1 du film a lieu le 11mai 1931.
La comptine du début du film renvoie explicitement à Fritz Haarmann (une quarantaine de victimes) qui découpait la chair de ses victimes avec une petite
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hache, pour la vendre au marché de Hanovre et à Carl Großmann qui a assassiné une cinquantaine de femmes et faisait commerce de leur chair.
La scène de psychose dans la ville est directement inspirée du compte rendu d’un journal montrant le climat à Düsseldorf en 1929-30
Kriminal-Magazin :
« [U]n homme qui ne ferait pas de mal à une mouche voyant sa petite nièce jouant seule dans la rue et qui l’emmène pour la soustraire au danger se voit
soupçonné d’être le tueur d’enfants et risque d’être lynché est sauvé par un commando de la police. »
La fascination pour les coteaux : Peter Künter assassine ses victimes avec un coteau. A son tour M tue ses victimes en les poignardant
cf la scène de la vitrine
En ce sens M est un film proche du documentaire idem en ce qui concerne les preuves, les indices et les méthodes scientifiques de la police. On retrouve le
même travail de recherche pour Fury.
Le rôle de l’opinion publique dans les 2 films. Elle déclenche l’action. La rumeur provoque l’intervention des autorités : le ministre dans M demande l’intervention
de la police. Dans Fury le sheriff en appelle au gouverneur pour faire intervenir la garde civile pour calmer la population.
Le rôle des médias
 Les journaux dans M
La colonne Vendôme la foule devant les journaux
Rôle des journaux +travail documenté (cf le Kriminal-Magazin)
15 000 Mark Belohnung ! Der Massenmorder von Dü sseldorf. Ein Massenmö rder spielt mit einer Stadt (. 15 000 marks de recompense ! Le tueur de Dü sseldorf .Un
tueur en série terrorise toute une ville.).
 Le cinéma dans Fury
Le lynchage à montrer : la scène de l’incendie un spectacle : imitation de Popeye par un personnage (« the sheriff man ! ») devant la prison, à un moment où la foule,
arrivée sur les lieux du spectacle qu’elle souhaite (le lynchage de Joe) est statique. La foule observe comme le spectateur.
La caméra couvre les événements et amène la vérité : cf la scène de la projection des images lors du procès des responsables du lynchage. Fritz Lang manipule la
scène. Il présente cette projection comme la preuve irréfutable de l’innocence de Joe. Mais en fait, il se joue du spectateur comme de la foule présente dans la salle
d’audience. Les images ne peuvent pas avoir été prises par le caméraman. Il met en place par la mise en scène et le montage une réflexion sur les images. Il nous
interroge en fait sur le rôle et la place des images ou du cinéma.
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Depuis 2001, CinéLigue coordonne le dispositif national Apprentis et Lycéens au Cinéma pour les départements du Nord et du
Pas-de-Calais.
Chaque année, 12000 jeunes sont concernés, issus de 170 établissements en moyenne, et plus de 40 salles de cinéma partenaires
sont impliquées. Outre des interventions théoriques et pratiques en classe organisées tout au long de l’année, des rencontres
avec des professionnels du cinéma et de l’audiovisuel sont proposées aux enseignants, formateurs, apprentis et lycéens,
notamment grâce à l’action culturelle Regards Croisés.
Parmi les 5 films annuels du dispositif, un film de choix régional se voit accompagné d’un livret enseignant et d’une fiche élève
conçus par Cinéligue. Depuis 7 ans, un DVD pédagogique est produit et réalisé par la coordination autour du film de choix
régional (Le Scaphandre et le papillon, Welcome, Un conte de Noël, Présumé coupable, Henri et Discount). Parcour(t)s,
programme inédit de sept court métrages régionaux, a aussi été édité dans ce cadre.
CinéLigue Nord-Pas de Calais est un exploitant de cinéma itinérant, classé art et essai et labellisé jeune public. Réseau
composé de plus de 70 partenaires locaux, il permet aux populations éloignées des centres-villes de bénéficier d’une
programmation cinéma et d’activités culturelles audiovisuelles.
Chaque année, CinéLigue Nord-Pas de Calais organise plus de 700 projections cinéma et touche plus de 50000 spectateurs.
CinéLigue propose toute l’année de nombreuses occasions de rencontre avec le cinéma : pour des séances tout-petits, autour de
grands films de l’actualité ou de documentaires de société, à l’occasion d’un atelier de réalisation ou d’une projection en pleinair.
Autour de ses missions d’éducation aux images et de formation à l’audiovisuel et au cinéma, Cinéligue travaille en partenariat
avec l’Education Nationale sur de nombreuses actions régulières, avec des possibilités de prolongements en hors temps scolaire.
Aux côtés des dispositifs nationaux d’éducation à l’image, CinéLigue met ainsi en œuvre le Cycle Elèves et spectateurs en
direction des publics scolaires, proposant aux établissements des villes de son réseau, de l’école au lycée, une programmation
de films récents et de répertoire, ainsi qu’un accompagnement pédagogique et des interventions théoriques et pratiques en
classe.
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Un Panorama classique offre également l'occasion de voir ou revoir sur grand écran de grands films de l’histoire du cinéma, dans
leurs versions restaurées.
Depuis 2012, l’évènement pour jeune public Les P'tites toiles d'Emile compose, avec le meilleur de la programmation cinéma
pour tous les âges, des occasions régulières d'assister à des avant-premières, à des expositions sur les films et les coulisses de
leur fabrication, ainsi qu’à des rencontres avec des professionnels, entre autres animations.
Autre temps fort régulier, Mes premiers pas au cinéma, destiné aux tout-petits, à leurs parents et aux structures
d’encadrement (crèches, halte-garderie, écoles maternelles…) a pris place dans de nombreuses communes. A travers des
programmes variés de courts métrages d’animation d’une durée moyenne de 45 minutes, qui éveillent la curiosité, les enfants
peuvent, dès leur plus jeune âge (de 2 à 5 ans), découvrir les joies du 7ème art et la magie du grand écran.
CinéLigue Nord–Pas de Calais participe également, chaque mois de novembre depuis 2001, au Mois du Film Documentaire,
manifestation permettant de se pencher sur un genre cinématographique riche et vivant, témoignage en images de notre monde.
Tout au long de l’année, en fonction de l’actualité cinéma, des documentaires sont proposés afin de répondre aux envies des
spectateurs, de plus en plus curieux de ce cinéma du réel.
Enfin, en temps scolaire ou pendant les vacances, Cinéligue anime des ateliers de réalisation audiovisuelle, pour concevoir et
réaliser avec les jeunes une fiction courte ou des petites séquences d'animation.
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Apprentis et Lycéens au cinéma
3 et 4 mars 2016 lycée Ch Perriand de Genech
Dans le cadre de la formation académique Apprentis et lycéens au cinéma, le lycée Ch Perrriand de
Genech a accueilli un stage d’initiation aux pratiques cinématographiques destiné aux professeurs.
L’objectif était de réaliser sur deux journées, un film de 2 à 3 minutes en intégrant 3 contraintes : une
ellipse, un coup de feu et une séquence animée. L’exercice permet de familiariser les enseignants avec
les techniques du cinéma. Il montre aussi qu’une pratique audiovisuelle est possible avec les élèves sur
un temps limité.
Tueur
Heurt-de-cours
https://vimeo.com/162259018
https://vimeo.com/162260381
Pourquoi lui ?
https://vimeo.com/162261790
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Le film Migrants : la solution Pacifique de Renaud Villain, Ludovic Gaillard et Camille Le Pomellec est emblématique de leur ambition.
Emaillé de belles séquences animées (façon Valse avec Bachir) du dessinateur Lukas Schrank, le reportage raconte le quotidien des réfugiés
entassés dans ces mini-Guantánamo du Pacifique où se multiplient les tentatives de suicide et les mutineries chez ceux qui ont « quitté une
dictature pour une autre ».
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