le journal des secretaires et assistant(e)s de toulouse

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le journal des secretaires et assistant(e)s de toulouse
LE JOURNAL DES SECRETAIRES ET ASSISTANT(E)S DE TOULOUSE
SOMMAIRE
DOSSIER
. Comment bien travailler avec d'autres
femmes ?
. Suite de notre visite chez COVED : le
traitement des déchets
Comment l’ECRIRE, Comment le DIRE
. Le monde des gauchers
. Quel mode de lecture ?
. Vocabulaire toulousain de survie
DU COTE DU MICRO
. Astuce sur Excel : forcer le passage à la
ligne
ZOOM SUR ...
. Le championnat des assistantes
HISTOIRE DES COULEURS
Nous voici toutes de nouveau au travail,
après des vacances qui pour la plupart je
l'espère ont été sinon ensoleillées, du
moins réparatrices et riches de doux
moments !
La rentrée de SECRETOP elle aussi va
être riche : les projets de la nouvelle
équipe sont prometteurs.
Parlons de cette nouvelle équipe nommée
à l'issue de notre Assemblée Générale :
Après le départ "en beauté" de Edith
IMBERT, une nouvelle Présidente s'est
imposée tout naturellement :
Monique JANY.
Elle sera entourée comme précédemment
par
Marie-France
CHIFFAUDEL,
Nathalie PIECHOTA, Nicole BELLURIER
et
Sylvie
GUILLAIN
pour
les
"anciennes", et rentrent dans le Bureau
Marie CLEMENT (enfin !) Dominique
BOISSELET, Christelle PORQUEZ.
. Le noir
Nous leur souhaitons la bienvenue…. Et
bon travail !
ON A TESTE POUR VOUS…
. Un parfum à la violette…
Quant à ce journal, merci de le faire
vivre… très bonne rentrée à toutes !
Marie Laure ROLLAND
A LA LOUCHE :
Cuisine & Dépendance :
. Notre restaurant : Le Saint Sauvage
. Notre Recette : "Le clafoutis aux figues"
et L'EQUIPE DU JOURNAL
A VOS AGENDAS…
PENSEE ++
CONTACT JOURNAL
Le SECRETop des CAPITOULS JOURNAL DE L ’ASSOCIATION SECRETOP - ASSOCIATION 1901 A BUT NON LUCRATIF
HOTEL MERCURE SAINT GEORGES – rue Saint Jérôme - 31000 TOULOUSE
Comment bien travailler avec d'autres femmes ?
Vous entretenez des relations difficiles avec certaines femmes au travail ? Améliorez
ces rapports et évitez les conflits avec les conseils de Louise Doucet
Pourquoi les relations entre les femmes au travail sont-elles plus compliquées que
pour les hommes ?
En général, l'homme et la femme n'ont pas la même notion du milieu de travail. L'objectif de l'homme est de
faire son travail, d'atteindre ses objectifs. Il n'est pas vraiment préoccupé par les alliances ou les relations
interpersonnelles sauf si elles lui permettent de relever des défis. Pour la femme, les relations interpersonnelles
en milieu de travail sont très importantes. Elle a tendance à prendre pour personnelles les choses qui
surviennent au quotidien, et la relation avec l'autre femme est généralement touchée. Elle a la mémoire longue :
elle accumule les émotions, se compare aux autres et a parfois tendance à se déprécier si son estime de soi est
plus faible. C'est à ce moment qu'un déséquilibre peut se produire.
Comment les conflits entre femmes se caractérisent-ils ?
Tout commence dès qu'une femme se sent lésée par une autre. Elle va chercher du soutien auprès d'autres
femmes et visera à dénoncer ce qu'elle croit être une menace (ou une attaque) pour elle. Il peut y avoir
différentes choses qui se produisent : révélations de confidences, lancements de rumeurs, formations de
cliques… C'est une forme d'agression indirecte. Lorsqu'une clique s'est formée contre une personne, celle-ci se
retrouve isolée et vouée à être observée pour trouver des failles à son travail. On pourra aussi, par exemple,
retenir de l'information importante pour son travail ou saboter celui-ci, déposer des plaintes répétitives auprès de
l'employeur contre celle-ci...
Comment éviter ces différends ?
Je crois fermement que la notion de respect est importante tout autant que celle de la communication.
Respecter l'autre collègue signifie reconnaître sa différence, apprécier ce qu'elle fait et le lui dire. Il convient de
vérifier nos interprétations quand un sentiment d'inconfort ou d'irritation se produit face à une collègue. Soigner
notre estime de soi est un facteur important pour ne pas se sentir menacée par une autre femme. Il est
également nécessaire d'exprimer nos attentes professionnelles de façon à ce que les autres puissent nous
donner l'occasion de les réaliser, de parler avec celle qui nous dérange, de façon à mieux la connaître... Nous
avons souvent des filtres qui changent notre perception d'une personne.
En cas de conflit, si je suis la personne qui reçoit un commérage, il m'appartient de ne pas le transmettre à une
autre collègue. Si je suis celle auprès de qui la femme lésée cherche du soutien, je peux lui suggérer de discuter
calmement avec la femme en question. J'aime la solution de se mettre au "point zéro" : se dire nos attentes, nos
insatisfactions, se mettre en "Mode résultat" et non en "Mode reproches", ...
Quels sont vos derniers conseils pour bien travailler avec d'autres femmes ?
La femme est un être de collaboration. Elle aime être reconnue par les autres et se sentir appréciée. Pourquoi
ne pas commencer par le faire soi-même envers les autres, c'est-à-dire s'exercer à reconnaître les réalisations
de autres, chercher à mieux la connaître de façon à comprendre certaines réactions ? Pourquoi ne pas donner
du pouvoir à l'autre en la saluant en entrant au travail (je la reconnais donc suffisamment importante pour la
saluer) ? Pourquoi ne pas se faire sa propre opinion d'une personne plutôt qu'acheter celle des autres ?
Sources :Louise Doucet, consultante formatrice en santé et mieux être au travail au Canada (Linternaute 27/04/2004)
En savoir plus
"Femmes au travail : Déjouer les comportements assassins,Apprendre à se comprendre"
Louise Doucet Les Editions Logiques, Québécor Média www.louisedoucet.com
Le SECRETop des CAPITOULS n° 32 page 2
Suite à la visite en mai dernier de SERVIBENNE, filiale toulousaine de Coved spécialisée dans la collecte
et le traitement des déchets d’entreprise et de chantier, nous avons pu visiter un centre de tri de déchets
industriels et en avant-première une ligne de tri automatisé, une première du genre en France.
Cette visite nous a fait prendre conscience de l’ampleur qui se cache derrière notre sac jeté à la poubelle
et que les déchets sont multiples, ainsi que les technologies, l’économie associée, etc…
Voici donc l’occasion de regarder nos déchets de plus près et de découvrir les coulisses de ce sujet
d’actualité.
Qu’est-ce qu’un déchet ?
Les déchets sont produits par les ménages et par les activités économiques. Ils sont générateurs de
nuisances et peuvent être dangereux pour l'homme et la nature.
Il est donc essentiel d'en contenir la production et d’en maîtriser le devenir.
La collecte sélective et le recyclage des déchets permettent de réduire les quantités de déchets à
éliminer et d'économiser des matières premières. Ils génèrent également de nouvelles activités
économiques.
Il existe différents types de déchets qu’on distingue :
soit par leur producteur : déchets ménagers, industriels ou agricoles
soit par la façon dont ils sont collectés : collecte par la commune, apport volontaire dans les
déchèteries ou les points de tri sélectif, etc.
soit par leur devenir : mise en décharge, incinération, recyclage, etc.
Que dit la Loi ?
« Tout producteur ou détenteur de déchet est tenu d’en assurer ou d’en faire assurer l’élimination
dans des conditions propres à éviter les effets nocifs sur l’environnement ».
La loi du 13 juillet 1992 rénovant la loi du 15 juillet 1975 constitue le cadre de la politique de
gestion des déchets.
Elle stipule que, à partir du 1er juillet 2002, seuls les déchets ultimes, c'est-à-dire non
recyclables, pourront être mis en décharge.
Elle prévoit le développement de la valorisation des déchets (matière et énergétique) et leur réduction à
la source.
La politique du MEDAD (Ministère de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement Durables) :
Concernant les déchets :
>
>
>
>
Réduire les quantités de déchets produits
Développer le recyclage et réduire leur nocivité
Maitriser les coûts
Améliorer la gestion des déchets
> Mieux partager l’information
Stratégie pour le Développement Durable
>
>
Les impacts sur l’environnement
Les impacts économiques et sociaux de la gestion des
déchets
> Le respect de la réglementation
Combien ?
>
Chaque jour un Français produit en moyenne 1 kg de
déchets
> 849 millions de tonnes de déchets ont été produits en
2004
(l’équivalent de 3.000.000 d’Airbus A380 !!)
> 32 millions de tonnes de matières premières issues du
recyclage et de la valorisation
Combien ça coûte ?
>
les dépenses de protection de l’environnement ont représenté en 2004 près de 33,5 milliards
d’euros, les dépenses liées à la gestion des déchets sont estimées à 11 milliards d’euros
> La taxe et la redevance des ordures ménagères couvrent 86% de cette dépense.
> Hausse de 5% par rapport à l’année précédente en raison de l’augmentation des
investissements dans le secteur.
Les déchets ménagers :
>
>
Plus de 350 kg / an / habitant
Ils diminuent depuis 2002 !
Le SECRETop des CAPITOULS n° 32 page 3
>
>
>
>
>
Les pneumatiques (en 2004 environ 90% ont été récupérés par les filières)
Les piles (2 sur 3 finissent encore à la poubelle ou dans la nature)
Les huiles usagées
Les déchets d’emballage
Les déchets verts, etc…
La répartition des déchets des entreprises :
> Déchets inertes (exemples : terre, pierres, gravats, bêtons, etc…)
> Déchets banals (exemples : cartons, bois, palettes, etc…)
> Déchets dangereux (exemples : huiles, piles, produits chimiques, etc…)
Les Déchèteries :
>
>
>
>
>
>
3 500 déchèteries en France principalement gérées par la collectivité locale elle-même
En moyenne, un habitant apporte en déchèterie 143 kg de déchets par an
3 sur 4 acceptent les déchets des professionnels (accès payant)
Déchets acceptés et courants : gravats, encombrants et déchets verts
Déchets de plus en plus acceptés : matériaux recyclables, DEEE, déchets dangereux et toxiques
La moitié de ces déchets est valorisée, l’autre moitié restante est enfouie
Que devient le déchet ?
Après l’avoir descendu à la poubelle ou l’avoir déposé à la déchèterie, notre déchet poursuit un long cycle : il est
collecté, puis trier, parfois reconditionné et ensuite soit recyclé soit détruit :
> il finit enfoui dans un centre de stockage (entendez « décharge » !)
> il rejoint la terre (compost)
> il est recyclé
> ou enfin il est repris dans une filière spécifique
Valorisation
La valorisation vise à réintroduire un déchet comme matière première dans un processus de production.
Par exemple, les producteurs de papier carton ont utilisé, en 2004, 56% de papier recyclé comme matière première.
Depuis la mise en place de la loi de 1992 et des décrets de 1994 le recyclage des déchets se développe. Des filières se
sont mises en place progressivement, d’abord pour les emballages puis, à partir des années 2000, pour les pneus, les
piles et batteries, les véhicules hors d’usage, les DEEE, etc…
Les déchets peuvent être valorisés selon plusieurs procédés :
> la production d’énergie électrique ou thermique,
> la fabrication de produits issus du traitement comme le compost ou les mâchefers,
> le recyclage.
En 2003, environ deux tiers des emballages mis sur le marché sont valorisés.
Par ailleurs, le recyclage et la valorisation sont en constante augmentation. D'ici la fin 2008, la directive européenne de
2004 fixe comme objectifs un taux de valorisation (recyclage ou valorisation énergétique) de 60% du poids des
emballages et un taux de recyclage minimum de 55% pour l'ensemble des matériaux (avec des objectifs variables
selon les matériaux). Ces objectifs sont déjà
atteints en 2003, sauf pour le plastique, le verre et le taux de recyclage de l’ensemble des emballages.
Que sont devenues les ordures ménagères collectées en 2004 ?
1. traitement thermique : 43 % des quantités collectées
2. stockage : 38 % des quantités collectées
3. tri pour recyclage : 13 % des quantités collectées
4. traitement biologique : 6 % des quantités collectées
Les procédés de valorisation
Traitement thermique :
>
L’incinération est un mode de traitement complémentaire à la prévention et au recyclage des déchets et
représente une alternative à l'enfouissement en installation de stockage. L'incinération des déchets peut aussi
s'accompagner d'une valorisation énergétique sous forme de chaleur.
>
Il existe aussi l’oxydation hydrothermale (traite les déchets contenant une forte proportion d’eau (boues
urbaines et industrielles, des eaux de process, des déchets dangereux liquides…), la vitrification (chauffe les
déchets à une température telle que la partie non-combustible du déchet fond, il devient liquide, ensuite refroidi
brutalement, pour donner lieu à un produit s'apparentant à un verre), la méthanisation (permet à la fois une
valorisation agronomique et énergétique sur les biodéchets) mais encore thermolyse, pyrolise, gazéification,
etc…
La valorisation énergétique des déchets augmente considérablement depuis 1999 : elle alimente principalement les
réseaux de chauffage, le reste est valorisé sous forme d’électricité.
Le SECRETop des CAPITOULS n° 32 page 4
la fabrication de produits issus du traitement :
> En 2002, les installations de compostage produisent 1,45 million de tonnes de compost. La qualité du
compostage s’améliore grâce au développement de la collecte sélective des déchets verts et des biodéchets
des ménages.
> Les mâchefers sont les principaux résidus de l’incinération des déchets. La valorisation de ce produit
progresse de 17% entre 2000 et 2002 (3 millions de tonnes). Le mâchefer peut par exemple être utilisé en
technique routière, directement après l’incinération ou après une période de maturation pour en améliorer la
qualité.
Le recyclage : bien trié, le déchet redevient matière et même matière première, utilisée dans de nombreux
secteurs : sidérurgie, papeterie, plasturgie, cartonnerie, verrerie, métallurgie, etc…
>
Chaque tonne d’acier recyclé fait économiser 1 tonne de minerai de fer
>
Le verre et l’aluminium se recyclent à 100% et à l’infini
>
>
Chaque tonne de briques alimentaires (soupe, lait,…) recyclée permet d’économiser 2 tonnes de bois
Chaque tonne de plastique recyclé fait économiser entre 600 et 800 kilos de pétrole brut
Economie :
Les sociétés de traitement des déchets, de collecte, de recyclage fleurissent selon les évolutions des technologies et
des segmentations de déchets, c’est un secteur qui a le vent en poupe.
>
>
>
>
3 500 déchèteries en France
530 sites en France en 2000, de tri et reconditionnement des déchets
1 196 unités de traitement des ordures ménagères en 2004
2 400 sociétés dédiées au recyclage et à la valorisation (en baisse) qui emploient près de 32 000 personnes
Les investissements nécessaires sont souvent importants et continuent d’augmenter fortement en raison des
nouvelles technologies.
Emploi :
Les établissements de recyclage recrutent : 14% d’emplois supplémentaires en 8 ans
Ils nécessitent une grande polyvalence car les métiers naissent et évoluent au fil des innovations et réglementations.
Les salariés ont principalement un statut employé ou ouvrier et sont majoritairement des hommes…
Quelques exemples de postes liés au secteur des déchets :
> Gardiens de déchèteries
> Chauffeurs (de camion ou d’engin spécifique), équipiers de collecte (notamment la collecte sélective emploie
plus de personnes qu’une collecte simple)
> Trieurs : un second tri est souvent nécessaire dans un centre d'affinage pour éliminer les erreurs de tri et les
impuretés qui pourraient compromettre le recyclage
> Chimistes (afin de distinguer les déchets entre eux et de les envoyer dans les filières adaptées)
> Responsables planning, de parc matériel, de pesée, etc…
Exemple : SERVIBENNE c’est 100 personnes au service des toulousains !
Professionnels et Organismes
L’ADEME : Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie
Etablissement public à caractère industriel et commercial, placé sous la tutelle conjointe des ministères en charge de
l'Ecologie et du Développement durable, de l'Industrie et de la Recherche.
Exemples d’actions : Prévention de la production de déchets, Analyse des risques, etc..
Leur site est une mine d’informations ! www.ademe.fr
ECO-EMBALLAGES site coup de
Entreprise privée créée à l’initiative d’une poignée d’industriels de la grande consommation, agréée par les pouvoirs
publics. Sa mission : installer, organiser, superviser et financer la collecte sélective, le tri et le recyclage des
emballages ménagers. www.ecoemballages.fr
FEDEREC
FEDEREC est une organisation fédérale : elle regroupe les syndicats du recyclage et de la valorisation en France.
www.federec.org
IFEN Institut français de l'environnement www.ifen.fr
L’IFEN est chargé de produire et de diffuser l’information sur l’environnement en France, il est le service statistique du
MEDAD.
SERVIBENNE
marque commerciale de Coved en région toulousaine, spécialisée dans la collecte et le traitement des déchets
d’entreprise et de chantier. www.saur.com .COVED est la filière propreté du Groupe SAUR.
Voir aussi www.ecosynthese.fr ECOSYNTHESE , filiale dédiée aux DEEE de COVED.
Le SECRETop des CAPITOULS n° 32 page 5
Sources des
informations :
sites internet de
l’ADEME, SINOE,
MEDAD, IFEN,
wikipédia.
Informations marchés
de Coved
Article rédigé par :
Christelle
PORQUEZ
[email protected]
Enfant gaucher : Les gauchers, enfin réhabilités ?
on les oublierait presque, tant les objets usuels de notre société - ciseaux, couverts à poisson, claviers d'ordinateur ne sont pas faits pour eux. Les gauchers, pourtant, constituent 10 à 15 % de la population, avec une légère
prédominance des garçons sur les filles. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils reviennent de loin.
Pendant des siècles, ces adeptes de la "mauvaise main" durent subir la méfiance et l'hostilité, voire la répression
sociale de la population dominante. Il y a seulement quelques décennies, on affirmait encore les "contrarier" pour
leur bien, attachant leur main gauche dans le dos des enfants de 6 ans pour les obliger à apprendre à écrire de la
droite. Juste retour des choses : les gauchers, aujourd'hui, sont enfin reconnus dans leur singularité. Mieux :
certains préconisent même de leur offrir une pédagogie adaptée, afin de pallier les difficultés qu'ils rencontrent pour
apprendre à écrire de gauche à droite... Le monde à l'envers !
Se lever du pied gauche, passer l'arme à gauche, faire un mariage de la main gauche : de ce long purgatoire, le
langage garde le souvenir. En latin, "gauche" se dit sinister (qui a donné "sinistre" en français), mais le terme était
surtout utilisé par les Romains pour désigner un augure défavorable. Le mot français, quant à lui, pourrait provenir
du terme d'origine germanique, gueuchir, qui signifie : faire des détours, être de travers.
"A la main droite les honneurs, les prérogatives, les vertus ; à la main gauche les disgrâces, les seconds rôles, les
turpitudes de ce bas monde" : dans leur vision dualiste d'un monde mû par le combat que se livrent les forces du
bien et du mal, les hommes "semblent avoir perpétuellement appréhendé le phénomène de la latéralité comme une
émanation sensible du monde spirituel", résume l'historien Pierre-Michel Bertrand (Histoire des gauchers, ed.
Imago, 252 p., 20,58 euros).
Ni maladie ni infirmité, ce signe distinctif ne reflète en effet que l'une des deux possibilités normales d'établissement
de la dominance d'un côté du corps sur un autre. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, un gaucher, au plan
cérébral, n'est toutefois pas un droitier inversé.
Chez lui, le système de liaison entre les deux hémisphères (le corps calleux) est plus développé que chez le droitier.
Conséquence : ses deux hémisphères "dialoguent" plus couramment et sont souvent mobilisés conjointement pour
effectuer une même tâche. D'un point de vue anatomique, le cerveau des gauchers est donc moins asymétrique
que celui des droitiers.
Cela explique-t-il en partie la prédominance de ces derniers dans le monde ? Seule certitude, confirmée par l'étude
des outils préhistoriques et des peintures rupestres : les gauchers existent depuis la nuit des temps. Y compris dans
le règne animal, où, comme chez l'homme, la latéralisation à droite est prédominante, mais où apparaissent çà et là
des individus contraires au sens commun
Cela dit, qu'appelle-t-on un gaucher ? Dans le langage courant, c'est celui qui écrit spontanément de la main
gauche. Mais, dans le détail, les choses sont moins simples. Le gaucher intégral l'est de la tête au pied, tandis que
le gaucher partiel n'aura qu'un membre, supérieur ou inférieur, latéralisé à gauche. À quoi s'ajoutent les
indéterminés, ou "mal latéralisés" (environ 5 % de la population). Les plus mal lotis, semble-t-il.
"J'écris de la main droite et me considère comme droitier, mais je joue au tennis avec ma main gauche. Au football,
certains gestes techniques me sont plus faciles du pied droit alors que j'utilise le pied gauche pour tout le reste",
constate ainsi Patrick (site Internet les gauchers. com). "Je me demande ce que je suis, gaucher ou droitier ?". Pour
lui comme pour tant d'autres, il en va, aussi, de l'identité. C'est pourquoi on ne badine pas avec les changements de
latéralité, notamment en matière d'écriture.
L'écriture ! L'activité par excellence pour cristalliser les attitudes et les idées sur la gaucherie. Ce n'est pas un
hasard si c'est en son nom qu'ont été "contrariées" - y compris au moyen de prothèses - des générations de
gauchers.
Il y a vingt ans encore, l'écriture n'était laissée à la "mauvaise" main qu'à contrecœur. Aujourd'hui, les difficultés
psychologiques sont moins grandes, pour les enseignants et les parents comme pour les élèves. Mais,
techniquement, il n'y a pas de recette miracle : par sa structure même, notre écriture désavantage le gaucher.
Quelle que soit la ruse qu'il emploiera (feuille inclinée, main au-dessus ou au-dessous de la ligne), il lui en coûtera
plus qu'aux autres de s'y adapter.
"Même si tous les efforts sont faits pour ne contrarier personne, les gauchers vont infailliblement être confrontés à
l'environnement droitier", rappelle le docteur Michel Galobardès. Auteur de Gauchères, gauchers (Ed. Riv'Gauche
Distribution 2005, 218 p., 23 euros), ce médecin chargé de cours à l'université de Toulouse regrette que les
psychomotriciens ne soient pas plus souvent consultés pour établir, dès l'âge de 4-5 ans, un bon diagnostic de
latéralité. Etil préconise une pédagogie mieux appropriée à la maîtrise de l'écriture par la main gauche, qui
accorderait notamment à l'enfant "un délai dans l'apprentissage des repères temporo-spatiaux" afin de respecter les
rythmes graphiques de chacun.
Le monde 11 octobre 2006
Méthode de lecture : syllabique, globale, semi-globale ? Malgré les recommandations du
ministre, certains enseignants n’ont pas adopté la méthode préconisée : la méthode syllabique
Selon un sondage IFOP pour SOS-éducation, seuls 7 % des enseignants déclarent utiliser une méthode
purement syllabique, 76 % y recourent mais en partie seulement, 16 % ne l'utilisent pas. Les programmes
insistent sur la nécessité du déchiffrage des mots mais autorisent l'apprentissage de mots entiers qui
seront ensuite décomposés en syllabes. L'objectif est de faciliter la compréhension de petits textes
plutôt que de se borner au b.a.-ba, qui peut être ennuyeux.
Le Monde mercredi 18 octobre 2006
Le SECRETop des CAPITOULS n° 32 page 6
Vocabulaire toulousain de survie
Test à l'usage de ceux qui débarqueraient à Toulouse-Capitale en croyant savoir parler français et qui chercheraient à
s'y intégrer sans se taper trop la care en accumulant les couffes les plus faciles à éviter, bref sans être ni pec, ni
madur ni cabourd.
Présentation
Voici une liste de mots du français parlé à Toulouse absents du lexique français standard. La plupart de ces mots ont
été importés de l'occitan - la langue, le "patois" de la région. Ils constituent une richesse car ils permettent
d'exprimer une vision de l'univers imprégnée de la réalité locale - à laquelle on ne peut
jamais échapper. Leur usage est une partie intégrante de l'identité d'un/e toulousain/e. Les toulousains qui ont oublié
ou à qui on n'a pas appris l'occitan seront surpris du nombre de mots qu'ils connaissent dans cette langue. Ce
vocabulaire est d'ailleurs un bon moyen de commencer la reconquête de la langue occitane.
Les termes sont regroupés en une section "générale", une section "expressions", et une section
"gastronomie". Pour le vocabulaire agricole, nous laissons le plus gros du travail au dictionnaire du français régional
en Midi Pyrénées. Nous ne donnons que quelques termes courants.
Prononciation : en dehors de l'accent toulousain, qui sera décrit en détail ailleurs, le français de Toulouse prononce
certaines consonnes finales que le français standard ignore. Pour marquer les cas où la consonne finale doit être
prononcée, on a écrit un accent sur la voyelle précédente : par exemple, on entend la dernière lettre de pét, cròc
(avec accent), mais pas celle de pet, croc (français standard, sans accent). De même pour ratchàs, tignoùs, etc...
Abréviations : n. : nom, m.: masculin, f. : féminin, adj. : adjectif, adv. : adverbe, loc. : locution, prép. :
préposition, v. : verbe, tr. : transitif, intr. : intransitif, ind. : indirect, péj. : péjoratif, scol. : scolaire, vulg. : vulgaire.
F. : mot qui existe en français standard, mais dont l'usage est plus répandu que la moyenne à Toulouse.
Vocabulaire général
à prép. s'emploie dans les compléments d'objet directs de personne. Voir quelque chose, mais voir à quelqu'un. Tu
l'as vu à mon frère ?. Consulter également sentir*.
aimable adj. gentil, agréable. Elle est aimable, la maîtresse ?
aller péter v. intr. devoir aller jusqu'à un endroit très éloigné. Demain, tu vas aller péter à Lanta.
après adv. tout à l'heure (dans le futur comme dans le passé). Pourquoi t'es pas venu, après. Tu
passeras, après.
article défini peut être omis devant les noms de rivière ou de pays : à Garonette pour à la Garonette.
ater v. tr. regarder, surtout à l'impératif. Ate la fille qui passe !
bader v. tr. rester bouche bée devant. Ta soeur, elle arrête pas de le bader. Bader les corneilles. De l'occitan badar,
béer.
banane n. f. scol. mauvaise note. C'est la première fois de l'année que je prends pas une banane.
bananer v. tr. scol. donner une mauvaise note. Il s'est fait bananer.
barouf n. m. bruit. Les voisin te font un barouf terrible.
batailler v. pr. se battre (enfantin). Ils se bataillent tous les jours. De l'occitan batalhar.
bécùs n. m. vélo. J'allais tous les jours au collège en bécùs, et une fois je suis même allé jusqu'à Cordes en bécùs.
(Carmaux ?)
bédoucette n. f. (vieilli) poubelle. La bédoucette était la boite à ordures que l'on mettait devant sa porteet que
maintenant on appelle partout la poubelle. Albert Bédouce était maire de Toulouse lorsque leramassage des ordures
à ete organisé à Toulouse. M. Poubelle, lui, était parisien.
biclou n. m. vélo. Tu prends ton biclou ou t'y vas à pied ? De bi(ci)cle, avec le diminutif occitan -on, prononcé ou.
bïmbarolles n. f. pl. phosphènes, 36 chandelles. J'ai les yeux plein de bïmbarolles, je vais me trouver* mal. De
l'occitan bimbaròlas, phosphènes.
Le travail des femmes n'est pas un cadeau pour les femmes,
c'est un cadeau pour la société
Coline SERREAU
Le SECRETop des CAPITOULS n° 32 page 7
Forcer le passage à la ligne
Cauchemar récurrent des tableaux Excel : la chaîne de caractères se
poursuivant au-delà de la largeur prévue pour la cellule et dont il devient
impossible de visualiser le contenu en totalité. A moins qu'il ne déborde sur la
cellule voisine si cette dernière est vide. C'est ignorer qu'il est possible de forcer
le retour à la ligne.
Pour cela, on clique sur le bouton droit de la souris et on choisit Format de la
cellule. Dans l'onglet Alignement, on coche "Renvoyer à la ligne
automatiquement". Le tour est joué.
Et si vous ne souhaitez pas qu'une ligne dans votre tableau devienne plus haute
que les autres, tentez donc l'option voisine : "Ajuster".
(JOURNAL DU NET – MANAGEMENT – JUILLET 2007)
HABITAT / TOULOUSE,
19 et 20 octobre 2007 à Toulouse, 3ème salon
Form'Avenir
Du 15 septembre au 23 septembre 2007
Le 3ème salon de la formation pour l'emploi Form'Avenir aura
lieu les 19 et 20 octobre 2007 au Parc des Expositions. Son
objectif : informer les personnes en recherche d'emploi ou en
activité sur les dispositifs de formation, les possibilités de
financements, la validation des acquis de l'expérience... L'entrée
est libre et gratuite. Sur le site Web du salon, le public peut
consulter les chiffres de la fréquentation en 2006, les vidéos des
interviews des acteurs de la formation et de l'emploi de MidiPyrénées...
http://www.form-avenir.com/
, Du 3 novembre au 5 novembre 2007
VINS ET TERROIRS / TOULOUSE
PRINTEMPS DE SEPTEMBRETOULOUSE
21 septembre au 14 octobre 2007
Nocturnes les 21-22 & 28-29 septembre jusqu'à
1h30 du matin,
7è SALON des ARTS et du FEU Martres
Tolosane
21 septembre au 14 octobre 2007
Le SECRETop des CAPITOULS n=° 32 page 8
Lucie Bonnay (adhérente Secretop) a participé au Championnat des Assistantes et
figure dans le Top 100, elle nous explique de quoi il s’agit.
“Pour la première fois
s'est tenu en 2005, le
Championnat de France
des Assistantes, un jeuconcours organisé à
l'initiative de Microsoft.
Devant
le
succès
rencontré, Microsoft a
décidé de rendre cet
événement annuel.
Ce concours allie tout à
la fois le ludique et le
professionnel, il s'agit,
en effet, de tester ses
compétences sur les
logiciels Office (Word,
Excel, PowerPoint) en 2
phases :
Tout
d’abord
sur
Internet, les candidats
sont sélectionnés selon
plusieurs
critères
:
1 - le nombre de
réponses
correctes
2 - le temps mis pour
réaliser les tests
Puis, les 10 meilleurs
candidats sélectionnés
lors de la 1ère phase
sont prévenus par email. Ils participeront à
la finale qui se tient à
Paris sur le salon Assist
Expo, ils auront à passer
3 examens Microsoft
Office
Specialist
(Microsoft Word 2003,
Microsoft Excel 2003,
Microsoft
PowerPoint
2003). Les gagnants
seront sélectionnés sur
la validité des réponses
et
la
rapidité
de
réponse.
Parmi les lots offerts
figurent tout aussi bien
un voyage (premier prix)
que des suites Office,
des formations, un an
d'abonnement
au
magazine Assistante Plus
mais également, et c'est
là un point original,
l'obtention
de
Certifications
bureautiques Microsoft.
De quoi conférer un
"plus" original à son
parcours professionnel...
Quant à moi, je suis
arrivée 18ème sur plus
de 3500 participantes !
J’intègre le Top 100 des
assistantes françaises les
plus performantes et je
figure dans le magazine
Assistante Plus.
J’ai reçu en cadeau un
abonnement d’un an au
magazine
Assistante
Plus.
Alors, à vous de jouer
maintenant !”
Le SECRETop des CAPITOULS n° 32 page 9
Histoire des couleurs : LE NOIR
« Tandis qu’une partie de ce que nous percevons
vient de l’objet par l’intermédiaire de nos sens,
une autre partie, peut être la plus importante,
vient … de l’intérieur de notre tête. » William
James (philosophe du XIXe siècle)
Le symbolisme des couleurs concerne l’historien,
le sociologue, le psychologue, le styliste. Une
littérature abondante lui est consacrée et dans des
domaines très variés, du symbolisme ésotérique
au symbolisme graphique (les panneaux de
signalisation routière), en passant par l’art
religieux. Suivant les domaines, les lieux ou les
époques, les réponses sont semblables ou
différentes, voire contradictoires, car chaque
civilisation, chaque groupe, s’est forgé un
symbolisme émanant de sa propre culture.
Le côté « obscur »
Le noir est insécurisant et il absorbe toutes les
autres couleurs.
Bien sûr il est l’antithèse du blanc, l’autre couleur
de la dualité naturelle : blanc et noir, bien et mal,
jour et nuit, Yin et Yang, vie et mort.Le noir
correspond à l’absence de lumière, donc de toute
couleur. Il est symbole de mort, de néant, il
représente la douleur, le malheur, l’épreuve. Dans
de nombreuses religions il est la couleur du deuil,
puisque associé aux ténèbres, au néant, à
l’obscurité. C’est une couleur froide, comme la
nuit. La teinte des vêtements de certains religieux
qui renoncent à la vanité du monde.
Les Romains marquaient d’une pierre noire les
jours néfastes. Le noir est lié à l’inconscience (être
noir) et la malveillance (noirs desseins, âme noire,
bête noire, avoir l’œil noir…), il génère aussi la
mélancolie et le pessimisme (idées noires, broyer
du noir, humeur noire…), ou le maléfice (magie
noire).
Le drapeau noir est le signe de la révolte absolue,
quand on n’a plus rien à perdre. Avez-vous
remarqué qu’aucun médicament ne possède cette
couleur ? Ils seraient perçus comme de mauvais
augure.
Plusieurs déesses sont noires : Diane d’Ephèse,
Isis, Kali l’hindoue. Il existe également de
nombreuses vierges noires (voir l’une d’entre elle
à la Daurade à Toulouse). N’oublions pas la
célèbre Ka’ba de la Mecque, toute noire et
tellement vénérée.
Le noir est à la fois commencement et fin, c’est le
symbole originel. Chez les mystiques musulmans,
les étapes de progression des Soufis vers la
béatitude sont colorées et aboutissent au noir
brillant
précédant
l’extase
suprême
ou
l’éblouissement.
Cette teinte donne une certaine forme de dignité,
de respectabilité, par exemple les vêtements des
avocats, des professeurs.
Depuis plusieurs décennies, le vêtement noir est
utilisé pour affiner la silhouette, aiguiser les traits.
Il est devenu synonyme d’élégance au travers le
smoking, les tenues de cérémonies ou
l’incontournable petite robe noire, indispensable
dans toute bonne garde robe féminine. D’ailleurs
en matière de mode, le noir servant de base
vestimentaire, sublime n’importe quel autre
coloris.
Il est devenu la couleur du raffinement, du luxe,
quelle belle revanche !
Marie-France Chiffaudel
Sources :http://pourpre.com
www.Graphorama.net
www.dezign-box.net
http://perso.orange.fr/maryna.maivka/sign
color.html
Un autre regard
Les chinois, qui ont sublimé cette couleur en
inventant leur célèbre laque, associent cette teinte
au Yin féminin, terrestre, maternel.
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Nous connaissons toutes les clafoutis au cerises, mais il en existe de
multiples variations, en voici une, déclinée avec un fruit de saison :
CLAFOUTIS DE FIGUES AU MENDIANT
Pour 6 personnes :
Chauffer le four th.6 (180°). Battez 3 jaunes d’œuf s avec 100g de sucre en
poudre et 1 sachet de sucre vanillé jusqu’à blanchiment.
Ajoutez 100 g de farine tamisée, 25 cl de lait, 25 cl de crème liquide, 50g d’un
mélange de fruits secs pelés et concassés, 1 cuil à soupe d’alcool de figue ou
d’Armagnac. Incorporez 3 blancs d’œufs battus en neige avec un peu de sel
fin.
Versez la pâte dans un plat beurré (20 g) et fariné. Lavez 8 figues et coupezles en deux. Enfoncez-les un peu dans la pâte puis éparpillez 30g de beurre.
Enfournez 45 min. Servez tiède avec de la crème fraîche.
Recette communiquée par Sylvie GUILLAIN
Le Saint Sauvage
20, Rue des Salenques
31000 Toulouse
Tel : 05 61 23 56 86
Dans une ambiance tamisée par la lueur des
chandelles, un décor de bonbonnière, c'est une mise
en scène romantique où le couple de restaurateurs
reçoit ses hôtes avec beaucoup sympathie. Ils
proposent une cuisine gastronomique de terroir
sucrée-salée : Canard Rossini à la moutarde de
violette (et kir à la violette) ou Pastis Gascon, glace
cannelle arrosée d'Armagnac. Saint Sauvage est le
nom d'un artiste peintre et sculpteur de leur famille,
un restaurant hybride entre art et cuisine.
Un parfum qui ne saurait être ignoré des membres de
Secretop ! :
Insolence", de Guerlain créé par Maurice Roucel (auteur de
"L'instant de Guerlain") et Sylvaine Delacourte, qui met en
avant une violette "surdosée, survoltée" et, pour la première
fois, "un pétillement de fruits rouges", puis l'iris, avec des
touches de fleurs d'oranger, de rose, de fève tonka. contenu
dans un flacon en forme de toupie signé Serge Mansau.
CONTACT :
Marie-Laure ROLLAND,
11 impasse de l’Azur
Apt 44
31100 TOULOUSE
[email protected]
L’EQUIPE DU JOURNAL
Rédaction :
Marie-Laure ROLLAND,
Marie-France
CHIFFAUDEL, Lucie
BONNAY
Sylvie GUILLAIN,
Christelle PORQUEZ
Duplication :
Virginia RANDADO
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