portfolio - Courses de Solex

Transcription

portfolio - Courses de Solex
Samedi 16 mai, départ
de la course d’endurance,
qui dure six heures. Les pilotes
courent enfourcher leur bolide.
150 équipages de deux ou trois
pilotes y particient, les meilleurs
vont parcourir 296 km.
Rock’n Solex
portfolio
Les fondus de deux-roues envahissent chaque année le campus de Beaulieu, à Rennes,
qui accueille le festival Rock’n Solex. Trois jours de courses techniques, d’endurance
et de vitesse, sur des machines d’un autre âge qui atteignent parfois 110 km/h.
photos bernard le bars
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Les courses
sont ouvertes
à deux types
de Solex :
les « origines »,
qui subissent
peu de
modifications
par rapport
à l’engin
original, et les
« prototypes »,
plus
performants,
qui n’ont
parfois plus
que quelques
pièces
d’origine.
Camions,
coffres
de voiture,
remorques...
Les Solex sont
transportés
avec les
moyens
du bord.
Pierrick
Gaultier,
vainqueur,
avec son
coéquipier
Pascal
Guibert,
de la course
de vitesse
catégorie
« prototypes ».
Dépannage
pendant
une épreuve
de vitesse. Les
pneus avant
sont soumis
à rude épreuve
et ne durent
parfois que
le temps
d’une course.
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Pendant les courses
de vitesse, d’une
longueur de 8 km,
les équipes ont
l’obligation de
changer de pilote
à la fin du 4e tour.
Des relais qui sont
parfois acrobatiques.
Les moteurs
sont nourris
au sans plomb
98 et à l’huile
de synthèse,
unique
carburant
autorisé.
Sieste entre
deux courses...
Certaines
machines
souffrent et
rendent l’âme,
il faut alors se
retrousser les
manches pour
leur redonner
vie. Ces parties
de mécanique
peuvent durer
jusqu’au bout
de la nuit.
Lancés, les
« prototypes »,
ici lors
de la course
de vitesse,
peuvent
atteindre 80
à 110 km/h,
selon les
circuits
et la météo.
Arrivée
de la finale
de la vitesse.
Le poing
rageur du
vainqueur se
lève, heureux
d’avoir gagné une pincée
de gloire
et un bon
coup à boire.
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