Votre agenda culturel n. 144 du 21 au 30 juin 2013
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Votre agenda culturel n. 144 du 21 au 30 juin 2013
Coup de soleil B.P. 2433, 75024 Paris cedex 01 tél. : 01.45.08.59.38 fax : 01.45.08.59.34 courriel : [email protected] site : www.coupdesoleil.net VOTRE AGENDA CULTUREL (n° 144) Du vendredi 21 juin au dimanche 30 juin 2013 Cet agenda culturel paraît chaque vendredi (il est disponible le soir même sur le site de Coup de soleil). Il « couvre » les dix jours qui suivent sa parution. La plupart de ces informations sont extraites de la presse écrite, notamment : le Courrier de l’Atlas, Géo, Jeune Afrique, le Monde, le Monde diplomatique, le Nouvel Observateur ou Télérama et de la presse numérique, comme : babelmed.net ou : africultures.com. Certains événements nous sont directement signalés par les producteurs ou par des institutions partenaires (voir leurs coordonnées ci-dessous). Mais nos lecteurs sont aussi invités à nous communiquer toutes les informations susceptibles d’alimenter cet agenda. Les titres soulignés en gras sont des liens vers d’autres sites. Les nouvelles encadrées sont des événements : - organisés par Coup de soleil - ou dont l’association est partenaire. - ou qu’elle a décidé de soutenir Nos principaux partenaires institutionnels Le CCA (Centre culturel algérien) / 171 rue de la Croix-Nivert, 75015 Paris / 01 45 54 95 31 / http://www.ccaparis.com/ La CNHI (Cité nationale de l’histoire de l’immigration) / palais de la Porte dorée, 293 avenue Daumesnil, 75012 Paris / 01 53 59 58 60 / http://www.histoire-immigration.fr/ L’ICI (Institut des cultures d’Islam) / 19 rue Léon, 75018 Paris / 01 53 09 99 80 / http://www.institut-culturesislam.org/ici/ L’IISMM (Institut d’études de l’Islam et des sociétés du monde musulman) / 190, avenue de France, 75013 Paris / 01 53 63 56 05 / http://iismm.ehess.fr/ L’IMA (Institut du monde arabe) / place Mohammed-V, 75005 Paris / 01 40 51 38 38 / http://www.imarabe.org/ La MCM (Maison des cultures du monde) / 101 bd Raspail, 75006 Paris / 01 45 44 72 30 / http://www.mcm.asso.fr/ ___________________________________________________________________________________________ 1 CINEMA - Films actuellement en salles - « Cheba Louisa ». Film de Françoise Charpiat (France). Avec Rachida Brakni, Isabelle Carré, Biyouna, Stanley Weber, Mhamed Arezki, Baya Belal, Agathe de la Boulaye et Malonn Lévana. A 30 ans, Djemila, juriste célibataire a enfin son propre appartement... à deux pas de chez ses parents. Française d'origine maghrébine, elle fait tout pour gommer ses origines. Emma, sa voisine déjantée et fauchée, rame pour élever seule ses deux enfants. Alors que tout oppose les deux femmes, une amitié profonde va naître grâce à leur amour de la musique. Voir la bande-annonce Les salles - « 5 Caméras Brisées ». Film documentaire d’Emad Burnat et Guy Davidi (Palestine, Israël, France). Emad, paysan, vit à Bil’in en Cisjordanie. Il y a cinq ans, au milieu du village, Israël a élevé un " mur de séparation" qui exproprie les 1700 habitants de la moitié de leurs terres, pour "protéger" la colonie juive de Modi’in Illit, prévue pour 150 000 résidents. Les villageois de Bil’in s’engagent dès lors dans une lutte non-violente pour obtenir le droit de rester propriétaires de leurs terres, et de coexister pacifiquement avec les Israéliens. Dès le début de ce conflit, et pendant cinq ans, Emad filme les actions entreprises par les habitants de Bil’in. Avec sa caméra, achetée lors de la naissance de son quatrième enfant, il établit la chronique intime de la vie d’un village en ébullition, dressant le portrait des siens, famille et amis, tels qu’ils sont affectés par ce conflit sans fin. Voir la bande-annonce Les salles - « Goodbye Morocco ». Film de Nadir Moknèche (Maroc, France). Avec Lubna Azabal, Radivoje Bukvic, Faouzi Bensaïdi... Dounia, divorcée, un enfant, vit avec un architecte serbe à Tanger. Une liaison scandaleuse aux yeux de la famille marocaine. Le couple dirige un chantier immobilier où le terrassement met à jour des tombes chrétiennes du 4ème siècle, ornées de fresques. Dounia se lance alors dans un trafic lucratif, espérant gagner très vite de quoi quitter le Maroc avec son fils et son amant. Mais un des ouvriers du chantier disparaît… Voir la bande-annonce Les salles - « Chroniques d’une cour de récré ». Film de Brahim Fritah (France). Avec Yanis Bahloul, Rocco Campochiaro et Vincent Rottiers. Pierrefitte-sur-Seine, 1980. Brahim, 10 ans, habite avec sa famille dans l’usine de construction de grues dont son père, d’origine marocaine, est le gardien. Les films à la télé, la cour de l’usine, celle de l’école, les potes, constituent son univers. Un royaume apparemment aussi immuable que la vieille grue qui nourrit son imaginaire jusque dans ses r ves, la nuit. C’est une période pleine de nouveautés pour le jeune Brahim. Il se lie d amitié avec alvador, qui lui raconte son Chili, inochet, son père disparu. Il découvre aussi la photographie, sa nouvelle passion, gr ce à un vieil Instamatic Kodak. Mais à l’usine, on annonce une délocalisation du site dans le sud de la rance. L’usine ferme, la famille doit emménager ailleurs... Voir la bande-annonce Les salles 2 - « Inch’Allah ». Film d’Anaïs Barbeau-Lavalette (France, Canada). Avec Evelyne Brochu, Sabrina Ouazani, Sivan Levy... Dans un camp de réfugiés palestiniens en Cisjordanie, Chloé, jeune sage femme québécoise accompagne les femmes enceintes. Entre les check points et le mur de séparation, Chloé rencontre la guerre et ceux qui la portent de chaque côté : Rand, une patiente avec qui elle va rapidement se lier d'amitié et Ava, jeune militaire, voisine de palier en Israël. A leur contact, Chloé va progressivement remettre ses repères en question. Certains voyages font voler en éclats toutes certitudes. Pour Chloé, Inch'Allah est de ces voyages-là. Voir la bande-annonce Les salles - « La cité rose ». Film de Julien Abraham (France). Avec Azize Diabate Abdoulaye, Idrissa Diabaté, Ismaël Ouazzani... "Mitraillette" a 12 ans. Il vit à la Cité Rose, sa cité qu il ne quitterait pour rien au monde. on univers, c’est sa famille : Isma, son cousin de 16 ans, qui admire Narcisse, le caïd du quartier et prend un mauvais chemin. Son grand frère, Djibril, 22 ans, étudiant à La Sorbonne et qui rêve de devenir avocat. Mitraillette, lui, aimerait juste sortir avec Océane, la plus belle fille du collège... Leurs destins sont liés, au sein d'un quartier, au cœur de ses tours où les rêves, parfois, se payent cash. Voir la bande-annonce Les salles - « La traversée ». Documentaire d’Elisabeth Leuvrey (France). Chaque été, ils sont nombreux à transiter par la mer entre la rance et l’Algérie, entre Marseille et Alger. Des voitures chargées jusqu’au capot… des paquetages de toutes sortes… des hommes chargés de sacs et d’histoires. En mer, nous ne sommes plus en rance et pas encore en Algérie, et vice-versa. Depuis le huis-clos singulier du bateau, dans le va-et-vient et la parenthèse du voyage, La traversée replace au cœur du passage ces femmes et ces hommes bringuebalés. Voir la bande-annonce Les salles - « L’attentat ». Film de Ziad Doueiri (France, Belgique, Liban, Qatar). Avec Ali Suliman, Reymonde Ansellem et Evgenia Dodina. Dans un restaurant de Tel-Aviv, une femme fait exploser une bombe qu'elle dissimule sous sa robe de grossesse. Toute la journée, le docteur Amine, israélien d'origine arabe, opère les nombreuses victimes de l'attentat. Au milieu de la nuit, on le rappelle d'urgence à l'hôpital pour lui annoncer que la kamikaze est sa propre femme. Refusant de croire à cette accusation, Amine part en Palestine pour tenter de comprendre. Voir la bande-annonce Les salles 3 - « Le joli mai ». Documentaire de Chris Marker (France). Avec Yves Montand, Chris Marker et Simone Signoret. Paris, mai 1962. La guerre d'Algérie vient de s'achever avec les accords d'Evian. En ce premier mois de paix depuis sept ans, que font, à quoi pensent les Parisiens ? Chacun témoigne à sa manière de ses angoisses, ses bonheurs, ses espoirs. Peu à peu, se dessine un portrait pris sur le vif de la France à l'aube des années 60. Voir la bande-annonce Les salles - « Le passé ». Film d’Ashqar Farhadi (France). Avec Bérénice Bejo, Tahar Rahim et Ali Mossafa. Après quatre années de séparation, Ahmad arrive à Paris depuis Téhéran, à la demande de Marie, son épouse française, pour procéder aux formalités de leur divorce. Lors de son bref séjour, Ahmad découvre la relation conflictuelle que Marie entretient avec sa fille, Lucie. Les efforts d'Ahmad pour tenter d'améliorer cette relation lèveront le voile sur un secret du passé. Voir la bande-annonce Les salles - « Le premier homme ». Film de Gianni Amelio (Algérie, Italie, France). Avec Jacques Gamblin, Catherine Sola, Maya Sansa... Août 1957. Un écrivain célèbre d’une quarantaine d’années, Jacques Cormery, rend visite à sa mère qui demeure à Alger. La ville est en état de guerre. Il se souvient de ses années d’écolier, de ses amis européens et algériens et de M. Bernard, cet instituteur qui l’a projeté vers une vie inconcevable pour un enfant né dans une famille pauvre et analphabète. Fidèle à son passé, que peut-il faire pour réconcilier ceux qui comme lui, pieds-noirs et algériens, sont nés sur le m me sol, mais que le mouvement de l’histoire a transformés en ennemis héréditaires ? « Le premier homme » est tiré du roman homonyme et inachevé d’Albert Camus, publié en 1994, par la fille de l’auteur, chez Gallimard. Voir la bande-annonce Les salles - « Le repenti ». Film de Merzak Allouache (Algérie, France). Avec Nabil Asli, Adila Bendimered, Khaled Benaissa. Algérie. Région des hauts plateaux. Un jeune homme court dans la neige trainant son balluchon. Rachid est un islamiste maquisard qui regagne son village grâce à la loi de "Concorde civile". Entrée en vigueur en 2000, elle est censée mettre fin à la "décennie noire", qui a coûté la vie à environ 200 000 personnes. La loi promet à tout islamiste repentant qui rendrait ses armes en jurant n’avoir pas de sang sur les mains, une quasi amnistie et la réinstallation dans la société. Mais la loi n’efface pas les crimes et Rachid s’engage dans un voyage sans issue où s’entrem lent la violence, le secret et la manipulation. Voir la bande-annonce Les salles 4 - « Le Voile brulé ». Film de Viviane Candas (France). Avec Sonia Amori, Stéphane Nahal et Rebecca Loi. L’histoire se déroule à la périphérie d’une grande ville qui peut-être Istanbul, Francfort, Paris ou Alger, dans une cité peuplée de gens déracinés. Un frère et une sœur d’une vingtaine d’années, orphelins, partagent le studio de cette cité où ils ont grandi et dont ils ne sortent quasiment pas. Leur tante vit dans l’immeuble voisin avec sa fille qui prépare son mariage. Voir la bande-annonce Les salles - « Les chevaux de Dieu ». Film de Nabil Ayouch (Maroc, France). Avec Abdelhakim Rachid, Abdelilah Rachid et Hamza Souideq... Yassine a 10 ans lorsque le Maroc émerge à peine des années de plomb. Sa mère, Yemma, dirige comme elle peut toute la famille. Un père dépressif, un frère à l'armée, un autre presque autiste et un troisième, Hamid, petit caïd du quartier et protecteur de Yassine. Quand Hamid est emprisonné, Yassine enchaîne les petits boulots. Pour les sortir de ce marasme où règnent violence, misère et drogue, Hamid, une fois libéré et devenu islamiste radical pendant son incarcération, persuade Yassine et ses copains de rejoindre leurs "frères". L'imam Abou Zoubeïr, chef spirituel, entame alors avec eux une longue préparation physique et mentale. Un jour, il leur annonce qu ils ont été choisis pour devenir des martyrs… « Les chevaux de Dieu » est tiré du roman de Mahi Binebine "Les étoiles de Sidi Moumen" qui a eu le prix "Coup de cœur de Coup de soleil" en 2011. Voir la bande-annonce Les salles - « Les petits princes ». Film de Vianney Lebasque (France). Avec Paul Bartel (II), Reda Kateb et Eddy Mitchell. JB, jeune prodige de 16 ans, est le dernier à intégrer le centre de formation où évoluent les plus grands espoirs du ballon rond. Entre l'amitié, la compétition, les rivalités et son attirance pour Lila, une jeune fille passionnée de street art, JB va devoir se battre malgré le lourd secret qui pourrait l'empêcher d'atteindre son rêve. Voir la bande-annonce Les salles - « Millefeuille ». Film de Nouri Bouzid (France, Tunisie). Avec Bahram Aloui et Lofti Ebdelli. C’est l’histoire de tout un pays que raconte Nouri Bouzid au travers du destin de deux jeunes filles, Zaineb et Aïcha, symboles de la Révolution et de l’avenir de la Tunisie. Toutes deux se battent pour leur indépendance, pour gagner leur liberté. Toutes deux luttent contre les carcans religieux et culturels établis par une société archaïque. Une société qui, alors que le pays est en émoi, hésite encore entre modernité et traditionalisme. Zaineb et Aïcha se battent pour se reconstruire, et ce en dépit des pressions sociales et masculines auxquelles elles doivent chaque jour faire face. Voir la bande-annonce Les salles 5 - « Mohamed Dubois ». Film d’Ernesto Oña (France). Avec Eric Judor, Sabrina Ouazani et Youssef Hadji. Héritier de la banque Berthier, Arnaud Dubois a plutôt une tête à se prénommer... Mohamed. D'ailleurs ne serait-il pas plutôt le fils de Saïd, l'exprof de tennis de sa mère à Djerba ? Suite à une dispute avec son père, il décide de quitter le nid douillet du Vésinet. Il croise alors le chemin de Mustafa, qui lui présente sa sœur abrina dont Arnaud tombe immédiatement amoureux. Mais il réalise très vite que le seul moyen de la séduire est de lui laisser croire qu'il est un beur comme elle et qu'il s'appelle... Mohamed. Il s'installe alors dans la cité de Sabrina, où il fera tout pour s'intégrer. Voir la bande-annonce Les salles - « Né quelque part ». Film de Mohamed Hamidi (France). Avec Jamel Debbouze, Tewfik Jallab et Malik Bentalha. Farid, jeune Français de 26 ans, doit aller en Algérie pour sauver la maison de son père. Découvrant ce pays où il n’a jamais mis les pieds, il tombe sous le charme d’une galerie de personnages étonnants dont l’humour et la simplicité vont profondément le toucher. armi eux, son cousin, un jeune homme vif et débrouillard qui nourrit le rêve de pouvoir rejoindre la France... Voir la bande-annonce Les salles - « Pierre Rabhi. Au nom de la terre ». Film de Marie-Dominique Dhelsing (France). Avec Slimane-Pierre Rabhi. Natif de Kenadsa, aux confins algériens du Sahara, ierre Rabhi est paysan, écrivain et penseur. Il est l’un des pionniers de l’agroécologie en France. Amoureux de la Terre nourricière, engagé depuis quarante ans au service de l’Homme et de la Nature, il appelle aujourd’hui à l’éveil des consciences pour construire un nouveau modèle de société où « une sobriété heureuse » se substituerait à la surconsommation et au mal-être des civilisations contemporaines. Voir la bande-annonce Les salles - « Rock the Casbah ». Film de Yariv Horowitz (France, Israel). Au début de la 1ère Intifada, quatre jeunes Israéliens, Tomer, Aki, Iliya, et Isaac, sont envoyés à Gaza afin de "rétablir l'ordre", comme le leur assure leur commandant. La guerre semble alors être un jeu qui touche à sa fin. Mais, alors qu'il poursuit un jeune Palestinien, un des soldats de la troupe est tué. Assignés sur le toit d'une maison palestinienne pour surveiller le village, retrouver le responsable de la mort de leur camarade et prévenir tout nouveau trouble, les quatre infortunés se trouvent confrontés à la réalité d'une famille qui ne veut pas passer pour collaboratrice des forces occupantes. Face à une situation ingérable, leur vie de jeune soldat se complique de jour en jour. Voir la bande-annonce Les salles 6 - « Rue des cités ». Film de Carine May et Hakim Zouhani (France). Avec Tarek Aggoun, Mourad Boudaoud et Presylia Alves. Adilse a 20 ans. Il vit en banlieue. Sa vie se déroule sur le bitume, entre retape de scooters et glandouille avec son meilleur pote. Ce jour-là, son grand-père a disparu. Il le cherche dans la cité. Voir la bande-annonce Les salles - « Sugar Man ». Film documentaire du Suédo-algérien Malik Bendjelloul (Grande Bretagne, Suède). Lauréat de l’Oscar 2013 au meilleur film documentaire. Au début des années 70, Sixto Rodriguez enregistre deux albums sur un label de Motown. C est un échec, à tel point qu’on raconte qu’il se serait suicidé sur scène. lus personne n’entendit parler de Rodriguez. auf en Afrique du ud où, sans qu’il le sache, son disque devint un symbole de la lutte contre l’Apartheid. Des années plus tard, deux fans du Cap partent à la recherche de “ ugar Man”. Ce qu’ils découvrent est une histoire faite de surprises, d’émotions et d’inspiration. Voir la bande-annonce Les salles - « Wadja ». Film de Haifaa Al Mansour (Arabie Saoudite). Wadjda, douze ans, habite dans une banlieue de Riyad, capitale de l’Arabie aoudite. Bien qu’elle grandisse dans un milieu conservateur, c’est une fille pleine de vie qui porte jeans et baskets, écoute du rock et ne r ve que d’une chose : s’acheter le beau vélo vert qui lui permettra de faire la course avec son ami Abdallah. Mais au royaume wahhabite, les bicyclettes sont réservées aux hommes car elles constituent une menace pour la vertu des jeunes filles. Wadjda se voit donc refuser par sa mère la somme nécessaire à cet achat. Déterminée à trouver l’argent par ses propres moyens, Wadjda décide alors de participer au concours de récitation coranique organisé par son école, avec pour la gagnante, la somme tant désirée. Voir la bande-annonce Les salles 7 EVENEMENTS Si le cinéma se doit de retrouver, dans la programmation de l’Institut du monde arabe, la place, pleine et entière, qui fût naguère la sienne, ce nouveau Festival des Cinémas Arabes constitue à cet égard un important jalon. Ce festival, conçu en étroite association avec la société commNprod International, présente, en cette année 2013, un programme riche en émotions et en qualité, qui rend bien compte des évolutions les plus récentes à l’œuvre au sein des sociétés du monde arabe. Ce ne sont pas tant des images de soulèvements populaires qui sont montrées dans ces films ; mais, bien plutôt, à travers le comportement d’hommes et de femmes de ces pays, les différents enjeux sociaux et politiques qui se laissent appréhender. Les quelque trente films présentés – courts et longs métrages, fictions, documentaires ou films d’animation – ont tous été réalisés entre 2011 et 2013. Projetés à l’IMA pour la première fois en France et parfois même en première mondiale, ces films sont originaires de toutes les parties du monde arabe : Maghreb, Machrek, Golfe et Vallée du Nil, jusqu’au Soudan. Le jeune public de l’IMA n’a pas été oublié, puisque des séances regroupant six courts métrages ont été conçues à son intention. Plusieurs des auteurs, réalisateurs, producteurs ou acteurs de ces films, présents à l’IMA pendant la tenue de ce Festival, participeront aux divers débats, tables-rondes, ateliers qui viennent enrichir le programme de cette manifestation. Jack LANG Président de l'Institut du monde arabe Retrouvez le programme détaillé et toutes les informations pratiques en cliquant ici ou sur l’image ci-dessus. 8 Festival du film des rives de la Méditerranée Du 27 au 29 juin à Puteaux (Hauts-de-Seine) La 4e édition du Festival du Film des Rives de la Méditerranée vous dévoile le Maroc à travers 15 films du 27 au 29 juin au cinéma le Central. Sélectionnés par deux passionnés de la culture marocaine, le producteur Gérard Vaugeois et le réalisateur Frank Cassenti, ces films, pour la plupart lauréats du dernier Festival du Film national de Tanger, sont surprenants par leur facture et vous emmènent bien au-delà de la vision touristique ! En pleine ébullition, le 7e art marocain est présent désormais dans les plus prestigieux festivals et se révèle comme le miroir d'une société en pleine évolution. Cette année, le jury est composé d’Aïcha Rédouane (chanteuse lyrique), Séphora Heymann (comédienne), Sylvain Piot (Réalisateur de documentaires), Alain Chène (Rédacteur en chef du magazine web « Regarde les hommes danser »), Giuseppe De Vecchi (réalisateur de documentaires). Polar, comédie, drame, courts ou longs métrages, découvrez le programme et savourez le Maroc ! Voir le détail du programme Autour des projections : - Le Vendredi 28 juin à 21h, après la projection de « La Nuit de la Possession » : Concert de musique gnaoua avec le groupe YOUSJAN et le pianiste de jazz Ronnie Lynn Patterson - Le Samedi 29 juin à 10h30 : Table ronde autour du thème « La création cinématographique au Maroc » à la médiathèque et toute la journée : animations et artisanat marocain ! 9 Festival Rabat Africa 2013 7ème édition Du 19 au 26 juin à Rabat (Maroc) La Fondation Orient-Occident organise la 7ème édition du Festival Rabat Africa au centre Yacoub Al Mansour du 19 au 26 juin 2013, à l'occasion de la Journée mondiale du réfugié. Cette année, le Festival Rabat Africa rend hommage à Modibo Keïta, premier Président de la République du Mali entre 1960 et 1968. Autour des valeurs de convivialité, de multiculturalisme et de partage, ce rendezvous se veut un témoignage de solidarité envers l'Afrique et s'inscrit dans l’un des grands combats de la Fondation OrientOccident : la lutte contre le racisme dont sont victimes les migrants. Le Festival accueillera une dizaine d'artistes venus d'horizons divers : Afrique (Mali, Guinée Conakry, Guinée Équatoriale, Congo Brazzaville, Togo), Maghreb (Maroc, Algérie), Europe, États-Unis... L'art sous ses formes les plus variées sera le fer de lance de cette manifestation: danse, chant, expressions corporelles, musiques, mais aussi projection de films, conférences, lectures, expositions d’œuvres d'art, mode et artisanat. Le Festival Rabat Africa accueillera notamment le groupe américain de renommée internationale « Step Afrika! » et les percussionnistes « les Tambours de la Paix ». L’inauguration officielle du Festival aura lieu mercredi 19 juin 2013 à 20h00 au Théâtre National Mohammed V de Rabat. Par la suite, les spectacles et le défilé de mode de l’atelier « Migrants du Monde » se tiendront du jeudi 20 au samedi 22 juin 2013 au soir, dans les jardins de la Fondation Orient-Occident (Yacoub Al Mansour). La clôture du festival se fera le mercredi 26 juin à 17h avec une rencontre/débat au siège de la Fondation, sur le thème : Migrants et Réfugiés : Quel avenir au Maroc… ? Pendant toute la durée du festival, des ateliers, expositions et divers produits traditionnels subsahariens, et marocains issus de l’Economie Solidaire seront présentés dans les huttes du Village Africain installées dans les jardins du Centre Yacoub Al Mansour, siège de la Fondation. Retrouvez le détail du programme et toutes les informations pratiques en cliquant ici. 10 EXPOSITIONS - ...jusqu’au 29 juin, à Saint-Marcellin (Isère) - « 3ème biennale interculturelle De Nord en Sud : Maroc, Algérie, Sénégal ». La 3ème Biennale de Nord en Sud entame la partie printanière de sa programmation. Quatre mois de culture sous toutes ses formes pour nous accompagner jusqu’à l’été avec toujours cette même ambition d’ouverture sur le monde, de découverte et de métissage, loin des stéréotypes et cartes postales convenues. Ainsi, de mars à juin 2013, de Saint-Marcellin à Vinay, de Presles à Saint-Quentin-sur-Isère, de Pont-enRoyans à Saint-Antoine-l’Abbaye, salles de spectacle, lieux de culture, sites patrimoniaux et endroits insolites du Pays du Sud Grésivaudan accueilleront, le temps d’une saison, quatre histoires, quatre cultures, quatre peuples… Entre France, Algérie, Maroc et Sénégal, des ponts se créent, les frontières s’effacent pour rassembler artistes et spectateurs le temps d’un instant… forcément unique. Voir adresses et programme sur denordensud.sudgresivaudan.org - ...jusqu’au 29 juin, au Centre culturel algérien, Paris - Dans le cadre du cycle d’expositions « Regards croisées sur Alger », exposition de Marine Lebrun, « Imaginer le passé, voir le présent ». Marine Lebrun est une jeune photographe d’origine algérienne vivant à Paris. Née d’une mère pied-noir d’Annaba et d’un père mozabite de Beni Isguen elle s’imagine à sa façon ce pays qu’elle ne connait pas. Quand son père alors photographe décède d’un accident, il lui laisse en héritage toutes ses photos d’Algérie, son appareil photo, un Canon A1 mais surtout cette envie de continuer à montrer la beauté de ce pays. Rendre hommage à ce père trop tôt disparu fut enfin possible quand elle décide de partir en Algérie sur les traces de sa famille. Vernissage mercredi 5 juin à 18h30 / 171 rue de la Croix Nivert, Paris 15e / 01 45 54 95 31 / www.cca-paris.com - ...jusqu’au 5 juillet, à la Galerie Le Hil, Bordeaux (Aquitaine) - « La double appartenance culturelle ». Exposition de l’artiste peintre Assia Abdelmoumen Dubois et de la maison d’Algérie en Aquitaine (« 50 ans de l’indépendance en Algérie »). Vernissage le vendredi 7 juin à 18h30, animé par une lecture de poèmes algériens et un récital de musique malouf. 37 rue des Menuts, 33000 Bordeaux / 09 52 95 99 60 / http://www.le-hilaquitaine.com/ - ...jusqu’au 12 juillet, au Centre culturel algérien, Paris - Exposition de Georges Gaste, « L’art plus que la vie, 1869-1910 ». Présentation de la biographie consacrée à l’artiste : Georges Gasté, traquer le soleil dans l’ombre, Aude de Tocqueville, éditions Arthaud, préface Yasmina Khadra. Projection du film-documentaire réalisé par Rémy Burkel (Maha Production) sur la vie de Georges Gasté. L’exposition rassemble une dizaine de tableaux, portraits et scènes de la vie quotidienne en Algérie ainsi qu’une trentaine de photographies sur l’Algérie des années 1893-1898 et en particulier Bou Saâda. Vernissage mercredi 5 juin à 18h30 / 171 rue de la Croix Nivert, Paris 15e / 01 45 54 95 31 / www.cca-paris.com - ...jusqu’au 14 juillet, au Château de Versailles, Versailles (Yvelines) - « Trésor du Saint-Sépulcre ». L’exposition Trésor du Saint-Sépulcre. Présents des cours royales européennes à Jérusalem présente 250 chefsd’œuvre inconnus issus d’un des derniers trésors de l’Occident, celui du Saint-Sépulcre. Envoyées à la basilique du Saint-Sépulcre de Jérusalem par les principaux souverains européens, ces extraordinaires œuvres d’art sont pour certaines révélées pour la première fois au public, dans les salles des Croisades du château de Versailles dont les décors peints viennent d’être restaurés. Le visiteur y découvre ces cadeaux dont la somptuosité est souvent sans équivalent dans le monde. Organisés par provenance, ils montrent comment les différents souverains européens ont rivalisé de générosité pour rehausser la splendeur du Trésor du Saint-Sépulcre. Ainsi, est révélé en filigrane l’immense pouvoir de fascination et d’attraction qu’exerce Jérusalem, en même temps que les enjeux diplomatiques et politiques autant que religieux qu’y s’y entremêlent. Musée national / lace d’Armes 78000 Versailles / 0 810 81 16 14 / www.chateauversailles.fr / De 13 € à 15 € - ...jusqu’au 27 juillet, à l’Institut des cultures de l’islam, Paris - « Aubervilliers – Goutte d’Or : des territoires en mouvement ». Exposition construite autour d’ateliers conçus par des élèves des collèges Clémenceau, à la Goutte d’Or et Rosa Luxemburg à Aubervilliers. En se penchant sur la question des mutations de leur quartier, les élèves des collèges Clémenceau (Paris 18e) et Rosa Luxemburg (Aubervilliers) ont photographié leur quartier, son architecture et son environnement, et sont allés interviewer des habitants. Leur travail de réinterprétation et de réappropriation, présenté collectivement à l’Institut des Cultures d’Islam, prend la forme de collages, textes et dessins, mais aussi d’installations sonores et vidéo. L’occasion par l’image de faire une passerelle entre Aubervilliers et Paris, entre deux quartiers en mutations, entre différents acteurs soutenant les jeunesses au cœur de territoires en mouvement ! Présentés séparément dans les deux collèges, ces travaux sont exposés ensemble et dans une forme tout à fait inédite pour cet été en mouvements de l’ICI ! Exposition réalisée à partir d’ateliers photographiques menés par le collectif Studio public (Julie Guiches et Florence Joubert) avec deux classes de 6ème du collège Clémenceau à la Goutte d’Or dans le cadre d'une résidence territoriale soutenue par la DRAC Ile de France et deux classes du collège Rosa Luxemburg, du quartier du Landy à Aubervilliers dans le cadre des projets Culture et Art au Collège soutenus par le département de la Seine St Denis. Deux actions en partenariat avec la 11 Maison du Geste et de l’Image et l’Institut des Cultures d’Islam. Ouverture de l’exposition : du mercredi au vendredi de 15h00 à 20h00 – le samedi, de 10h00 à 20h00 / 19 rue Léon, 75018 Paris / 01 53 09 99 80 / http://www.institut-cultures-islam.org/ici/ / Entrée libre - ...jusqu’au 1er septembre, au Jeu de Paume, Paris - « Phantom Home [Foyer Fantôme] ». Exposition d’Ahlam Shibli. Le travail photographique d’Ahlam Shibli (Palestinienne née en 1970) porte sur les contradictions inhérentes à la notion de foyer. Son œuvre traite de la perte du foyer et du combat contre cette perte, mais aussi des restrictions et des limitations que l’idée de foyer impose aux individus. Parmi les lieux où se rencontre cette problématique, on peut citer les territoires palestiniens occupés ; les monuments français qui commémorent sans distinction les résistants à l’occupant nazi et les soldats engagés dans les guerres coloniales menées contre des peuples qui réclamaient leur indépendance ; les corps des lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels issus de sociétés orientales ; et les communautés d’enfants recueillis dans les orphelinats polonais. Death, dernière série en date d’Ahlam Shibli, spécialement conçue pour cette rétrospective, montre comment la société palestinienne préserve la présence des « martyrs », selon le terme employé par l’artiste. Cette série témoigne d'une vaste représentation des absents au travers de photographies, de posters, de tombes et de graffitis exhibés comme une forme de résistance. L’exposition rassemble six des séries photographiques réalisées par Ahlam Shibli durant la dernière décennie. La plupart des œuvres sont accompagnées de légendes de l’artiste qui les situent dans un temps et un lieu précis. Elles jalonnent une enquête qui a souvent conduit la photographe à fréquenter longuement les personnes concernées, à les observer et à s’entretenir avec elles. 1 place de la Concorde 75008 Paris / 01 47 03 12 50 / http://www.jeudepaume.org/ / De 6,70 € à 9,70 € LIVRES ET REVUES - Parutions - « Et à l’eau tu retourneras », de Saïd Sayagh. Un narrateur adulte emprunte à l’enfant qu’il fut son regard, encore vierge et pur, pour retrouver ses eaux d’origine : « Je la revois encore aujourd’hui, gracile, riant, barbotant de toute sa joie dans le petit lac salé, à droite des sources d’où jaillissent les torrents qui font le fleuve. – Elles sont froides, a-t-elle dit en berbère, à propos de l’eau, toujours plurielle dans sa langue. ». Au gré des remous, il revoit des femmes libres tomber petit à petit sous la coupe d’hommes maniant un discours descendu du ciel, définitif, inaltérable, chargé de mises en garde et surtout d’hypocrisie. Les belles eaux limpides qui arrosent le Maroc depuis les hauteurs de l’Atlas se chargent d’humeurs pathogènes, de brumes aveuglantes et de vacarmes guerriers. L’auteur, qui a rendu hommage à la constance de Lalla Zoulikha dans L’autre juive, salue, dans ce nouveau roman, le combat des femmes des montagnes nord-africaines contre l'asservissement et l’avilissement de leur culture. Editions L’Amourier, 166 pages, 16 € - « La pacification. Livre noir de six années de guerre en Algérie », de Hafid Keramane. Tortures, exécutions sommaires, incendies de villages… Paru en février 1960, La pacification dresse le terrible répertoire des moyens de répression exercés par le gouvernement français contre les combattants algériens et les opposants à la guerre d’Algérie. Il recense des témoignages de victimes et d’appelés, mais aussi des lettres adressées aux autorités politiques et judiciaires, des interventions d’avocats, des articles de presse. Il aura fallu près d’un an de travail, mené par des militants anticolonialistes avec la Fédération de France du FLN, pour sélectionner et authentifier avec rigueur les documents. Sorti en Suisse, ce livre est alors interdit en France : silence, on torture ! Voici donc à nouveau sur la table cette importante pièce historique, mise en contexte par son éditeur originel, Nils Andersson. Il relate l’aventure de ce livre, depuis son élaboration jusqu’à sa diffusion clandestine en France. Plus largement, il rappelle le combat des éditeurs engagés contre la guerre d’Algérie, autour notamment de Jérôme Lindon ou de François Maspero, soulignant par là l’inestimable pouvoir de résistance de l’écrit. Editions Les petits matins, 360 pages, 16 € - « Lieu païen », de Mohammed Benis. Lieu païen est un recueil composé de cinq longs poèmes. Il s’agit d’une exploration des espaces où la parole retrouve la raison d’être l’écrit de nos sens. Canicule de la mer, rocher de fièvre, hiéroglyphes, désert au bord de la lumière, nuage traversant le silence, sont des titres indicateurs. Ils désignent, à travers temps et lieux, la géographie d’une quête dont la soif est à jamais renouvelée. Par leur longueur et leur attachement au sentir, ils nous rappellent les Odes de la poésie arabe préislamique. Le poète y creuse une langue, celle de la poésie, qui porte en elle-même le sceau du lieu païen, lieu de jouissance, connaissance et transe. Né en 1948 à Fès, Mohammed Bennis est poète. Il fonde en 1974 la revue Attakafa El Jadida(la culture nouvelle) qui a joué un rôle actif dans la vie culturelle marocaine et qui sera interdite en 1984. Enseignant à l’université Mohammed V Agdal, il crée en 1985, avec universitaires et écrivains, les éditions Toubkal dans le but de participer à la modernisation de la culture au Maroc. Mohammed Bennis fut également membre fondateur et président de la Maison de la Poésie au Maroc (1996-2003). Il a adressé en 1998 un appel à Federico Mayor, Directeur Général de l’Unesco, en faveur d’une Journée mondiale de la poésie. Cette Journée est déclarée en 15 novembre 1999. Membre d’honneur de l’Association Mondiale de Haïku. Auteur de plus d’une vingtaine de titres. Certains de ses textes sont traduits et publiés dans des livres collectifs, des revues et journaux en Europe, aux États-Unis et au Japon. Depuis 1995, des livres et des recueils sont publiés en France, en Italie, en Espagne, en Macédoine, en Turquie et en Allemagne. Editions L’Amourier, 176 pages, 16 € 12 - « Retours en Algérie », d’Akram Belkaïd. En septembre 2012, Akram Belkaïd est revenu sur les traces de son histoire algérienne. Avec un groupe de lecteurs de La Vie , anciens appelés du contingent, pieds-noirs ou enfants de rapatriés, hommes et femmes de foi, il a sillonné le pays de son enfance, de Tlemcen à Oran, de Tibhirine à Alger, et réveillé les fantômes du passé. Un carnet de route émaillé de témoignages et écrit alors que l’Algérie fête le cinquantième anniversaire de son indépendance. Un cinquantenaire entre espoir en cette jeunesse pleine d’énergie, et déception devant tout ce que la liberté n’a pas pu offrir au pays. Un voyage aux émotions multiples — joie devant l’hospitalité de ce peuple, douleur au monastère de Tibhirine, colère dans les rues dévastées d’Alger, perplexité devant l’autoroute « aux quinze milliards de dollars » —, où chacun retrouvera son histoire algérienne. Car, malgré tous les exils, nous n’avons de nationalité que celle de notre enfance. Editions Carnetsnord, 224 pages, 19 € - « Shâb ou la nuit », de Cécile Ladjali. Dernier livre de cette orpheline iranienne adoptée par des Algériens. « Très tôt on m’expliqua que j’étais née dans une grande maison en Suisse. Qu’il y avait des enfants qui naissaient dans les ventres et d’autres dans les grandes maisons. Je tirai de cette vérité originelle me concernant une sorte d’orgueil tout aristocratique. Les grandes maisons c’était quand même beaucoup mieux que les gros ventres sales et mous en lesquels certains bébés avaient la malchance de croître. Et puis la Suisse restait un territoire idéal, pas vraiment terrestre, recouvert d’une neige tiède comme du lait. Une sorte de lieu intermédiaire, situé au seuil de la vie, où la nuit n’était qu’une fente ouverte sur le jour au sein duquel, un matin, la peur nous expulsait ». Actes Sud, 320 pages, 21 € - « Une ville en temps de guerre », d’Abdelkader Djemaï. Oran, 1961-1962. Meurtrie par le barbelé, la violence et la haine, la ville, qu’on surnommait « la Radieuse », est le théâtre d’affrontements sanglants entre l’armée française, l’OAS et le FLN. Bouclages des quartiers, attentats, assassinats, enlèvements, plasticages et arrestations se succèdent à un rythme effrayant. Un jeune garçon, Lahouari Belguendouz, est le témoin de cette tragédie qui touche aussi sa famille et celles de ses camarades. À travers ses peurs et ses souvenirs, nous vivons la réalité d’un quotidien où la guerre ne dévore, heureusement, pas tout. Entre la vie et la mort, lui reviennent ainsi en mémoire les rues, les jeux et les cinémas de l’enfance, les lieux familiers, des images anciennes et le visage des personnes aimées. Abdelkader Djemaï est né à Oran. Il est notamment l’auteur de Camping, Gare du Nord, Le nez sur la vitre, Un moment d’oubli, Zorah sur la terrasse et de La dernière nuit de l’Émir parus au Seuil. Seuil, 16 € MUSIQUE - DANSE - SPECTACLES - PROJECTIONS - Vendredi 21 juin, à 19h, à l’Espace culturel Boris Vian, Les Ulis (Essonne) - Concert de l’O Orchestre national de Barbès. Ils forcent davantage sur le tempo gnaoui et l’envoutant beat berbère, mais les mêmes ingrédients demeurent. Entre raï alternatif, reggae rocailleux, chaâbi débridé et chanson française, les potes de l’ONB cuisinent une pop roots urbaine, joyeuse et décalée. Rue du Morvan 91000 Les Ulis / 01 69 28 64 80 / Entrée libre - Vendredi 21 juin, à 21h, à l’Institut des cultures de l’islam, Paris - « L’art pour la liberté en Syrie ». Concert de Soutour. Le jeune groupe franco-syrien Soutour, réunis autour de l'amour de la musique et du soutien au peuple syrien propose des reprises de musique traditionnelle syrienne, particulièrement des chants de la révolution. Soutour est composé de Canaan Touleimat (Chant, Oud), Antoine Akhrass (Oud), Philippe Benbyi Alegre (Guitare), Iyad Sarhid (Percussions), Marianne Babut (Violoncelle). Le cachet des artistes sera reversé à l'association Sabil : http://sabilsyrie.wordpress.com/ 19 rue Léon, 75018 Paris / 01 53 09 99 80 / http://www.institut-culturesislam.org/ici/ - Dimanche 23 juin, à 18h, à l’IMA, Paris - « L'audition musicale. Le Merveilleux Concert - Oriental Orchestra » sous la direction de Wassim Ben Chaouacha. Un partenariat entre l’Institut du monde arabe et l’Ecole des Musiques Méditerranéennes. Nous avons tous en mémoire le concert de qualité que nous a offert en juin 2012, L’École des Musiques Méditerranéennes (EMM) sous la direction de Wassim Ben Chaoucha à l’Institut du monde arabe. En effet, ce premier concert de L’Audition Musicale animé par des musiciens et chanteurs talentueux a fait salle comble avec l’écoute parfaite d’un auditoire ému. C’est à nouveau que le maestro nous convie à nous rendre dans la belle salle de l’auditorium Rafik Hariri pour un concert de fin d’année. Le Oud-Orchestra et ses élèves, soit une soixantaine d'artistes, interpréteront les grands classiques de la musique arabe. Seront illustrés les différents genres de la musique arabe dans un programme original, autant par la diversité des œuvres que par la place qu’elles occupent dans la patrimoine et l’histoire. Un véritable voyage à travers l’histoire musicale. L’Orchestre rendra particulièrement hommage aux grandes figures. Ainsi, sera évoqué Hédi Jouini, célèbre interprète et compositeur tunisien des années 50, particulièrement connu pour la chanson Sous les jasmins, entonnée la nuit par tous les publics du Maghreb au Machrek. De même, un hommage sera rendu au compositeur égyptien Amar al-Sherii, dont la renommée internationale est due à de nombreuses musiques de films et de chansons composées au cours de la seconde moitié du 20ème siècle. L’Audition Musicale donne ainsi, aux élèves de l’Ecole des Musiques Méditerranéennes l’opportunité de présenter leur travail sur scène et d’offrir leur talent au public. L’Orchestre poursuit ainsi la mission d’éducation et d’ouverture, qu’il a à cœur de mener et d’engager avec des 13 publics des plus divers. Vous serez subjugués par le jeu enchanteur du maestro dont la musique explose dans un chatoiement de couleurs. Réservations par téléphone au 01 40 51 38 14. Place Mohammed-V, 75005 Paris / 01 40 51 38 38 / http://www.imarabe.org/ - Lundi 24 juin, à 18h30, au Centre culturel algérien, Paris - « Spectacle de fin d'année de Rythmeharmonie ». Spectacle de fin d’année des élèves de l’association Rythmeharmonie présidée par Karima Sefta. Réunis par une passion commune pour les arts et la culture de leur pays d’origine, les membres de l’association Rythmeharmonie activent depuis 2008 pour la préservation, la mise en valeur et la diffusion d’une des plus belles expressions de cette culture, la musique arabo-andalouse. 171 rue de la Croix Nivert, Paris 15e / 01 45 54 95 31 / www.cca-paris.com MUSIQUE - Parutions - « Adounia idagh » (Ce monde), d’Imarhan N’Tinezraf. Ils sont un groupe de jeunes musiciens Touaregs originaires du Sahara, au Sud de l'Algérie près des frontières du Mali et du Niger. Le groupe a été fondé par Faris et Iyad comme un collectif de chanteurs, auteurs-compositeurs, et musiciens, à Tamanrasset fin 2011. Avec déjà à son actif de nombreuses collaborations, notamment celles avec le groupe Tinariwen et le groupe Terakaft (Festival au Désert, Festival des Arts de l’Ahaggar, Festival d’Imzad...) ou encore Kiran Ahluwalia, Imarhan N’Tinezraf entame une carrière des plus prometteuses et riches. Ces jeunes talents explorent à travers ces textes façonnés par des parcours singuliers, ce que signifie être Touareg aujourd'hui. Avec des compositions et des poésies à la foi douces et intenses, profondes et puissantes, exprimant l’attachement à l’authenticité de la musique Tamasheq‘Assouf’, ils nous transportent à travers les espaces sahariens grandioses et émouvants, et dans une atmosphère intimiste et introspective. Découvrez la live-démo et « Adounia Idagh » (Ce monde) en faisant clic ici. - « Tani », de Fanfaraï. Fanfaraï est, certainement, la fanfare la plus atypique du Maghreb ! Comme les Chebs ont fait évoluer la musique traditionnelle algérienne vers le Raï moderne en la fusionnant avec d’autres musiques, Fanfaraï métisse les musiques traditionnelles du Maghreb (raï, chaabi, gnawi, kabyle…), en les confrontant à d’autres influences culturelles latines, jazz, afro-cubaines ou tzigane. Fanfaraï renoue avec la tradition des formations festives déambulatoires de ces orchestres de rue qui animaient les évènements importants et les rituels dans le Maghreb du début du siècle. L’instrumentation (raïta, chant, derbouka, bendir) en est cependant différente. Ici, il s’agit d’une fanfare (trompettes, saxophones, trombone et tuba) augmentée de percussions (derbouka, congas, tab’l, kerkabous, tarija), et lors des concerts d’une batterie et d’un chanteur/violoniste. L’écriture est, également, novatrice. La fanfare est traitée comme un orchestre. Les mélismes des chants qui flirtent avec l'arabo-andalou, le chaâbi et le raï sont soutenus par un accompagnement à consonances latines dont les audaces rythmiques et harmoniques mènent, régulièrement, sur les sentiers du jazz, de l’improvisation ou de l’écriture atonale. - « Ya nass », de Yasmine Hamdan. Écrit et réalisé en collaboration avec Marc Collin (Nouvelle Vague), le premier album solo de Yasmine Hamdan (paru de façon confidentielle en mai 2012 en France sur le label Kwaidan) vient d'être profondément remanié en vue de sa sortie internationale sur le label Crammed Discs. Doté d'une nouvelle pochette et d'un nouveau titre (Ya Nass), il comporte désormais cinq nouvelles chansons, dont Hal (que Yasmine interprète dans le nouveau film de Jim Jarmusch). Yasmine est considérée comme une icône underground à travers le monde arabe, depuis ses premiers pas avec Soapkills, le duo emblématique qu'elle avait fondé à Beyrouth, l'un des premiers groupes indie/électroniques à voir le jour au Moyen-Orient, dont la musique a accompagné les jours et les nuits de la jeune scène artistique qui a fleuri après la fin de la guerre au Liban. Après s'être installée à Paris, Yasmine a collaboré avec Mirwais (l'ex-Taxi Girl, producteur d'albums de Madonna), avec lequel elle fonde l'éphémère projet Y.A.S et enregistre Arabology. Yasmine collabore ensuite avec CocoRosie. Si les styles vocaux que Yasmine se réapproprie sont clairement liés aux traditions de la musique arabe (qu'elle approche de façon intuitive et peu conventionnelle), les structures et les arrangements des chansons sont néanmoins très éloignés de ces codes. On pourrait les décrire comme une espèce de folk electro pop mutant et élégant, qui aurait mystérieusement émergé quelque part du côté du Golfe Persique... avec des guitares acoustiques, des synthés vintage et des atmosphères inspirées... sans oublier la voix fascinante de Yasmine et ses registres multiples. Yasmine apparaîtra donc dans le nouveau film de Jim Jarmusch, Only Lovers Left Alive, une histoire de vampyres, aux côtés de Tilda Swinton, Tom Hiddlestone et John Hurt. Elle y joue... son propre rôle, et y interprète une chanson qu'elle a écrite pour l'occasion (Hal). Le film a été présenté au Festival de Cannes 2013. Elle compose également la musique originale d'une pièce de théâtre de l'auteur koweïti Sulayman AlBassam, qui est actuellement montée par la Comédie Française et sera donnée d'avril à juillet 2013, à Marseille puis à Paris (Salle Richelieu). 14 On s’entraide ? - Je m'appelle Agathe Daniau et suis étudiante en deuxième année de Licence d'arabe maghrébin à Paris et suis également la formation Français Langues Etrangères. Ma requête tient au fait que je souhaite donner de mon temps pour des personnes qui sont dans le besoin. En effet étant étudiante en FLE je recherche surtout d'apporter mon aide en langue française. Je ne suis pas professeur mais j'aimerais mettre à profit ce que j'apprends dans le cadre de ma licence. J'aimerais savoir si votre association recherche des bénévoles dans ce type d'action et si vous aviez des contacts vers qui je pourrai éventuellement me tourner si votre établissement n'en recherche pas. Cordialement. [email protected] Rencontres - Conférences - Débats - Projections De très nombreux colloques, conférences, débats et séminaires vous sont ouverts à l’IISMM (Institut d’études de l’Islam et des sociétés du monde musulman) de l’EHESS (Ecole des hautes études en sciences sociales). Consultez le site : http://iismm.ehess.fr - Samedi 22 juin, à 12h, à l’Institut des cultures de l’islam, Paris - « L’art pour la liberté en Syrie ». Lecture d’extraits des ouvrages Treize ans dans les prisons (éd. Actes Sud) et La coquille (éd. Actes Sud) par l’actrice syrolibanaise Darina al Joundi suivie d’une discussion entre Nathalie Bontemps, traductrice et Farouk Mardam Bey, éditeur chez Actes Sud sur le thème de la littérature de la prison en Syrie. 19 rue Léon, 75018 Paris / 01 53 09 99 80 / http://www.institut-cultures-islam.org/ici/ - Samedi 22 juin, à16h, à l’Institut des cultures de l’islam, Paris – Atelier « J’ai un frère ailleurs ». L’ICI propose à son jeune public une rencontre avec Halla Abdallah, cinéaste, auteur et productrice syrienne, d’entamer une correspondance avec les enfants d’un camp de réfugiés syriens. A travers des projections de films et photos réalisés par Omar Elayeh, relatant la vie quotidienne des enfants de Syrie, les intervenants répondront à toutes les questions que les enfants se posent sur les zones de conflit, et comment la vie et l’école s’organisent pendant la guerre. Les enfants d’ici auront l’occasion de partager avec les enfants syriens des dessins et photos. 19 rue Léon, 75018 Paris / 01 53 09 99 80 / http://www.institut-cultures-islam.org/ici/ - Dimanche 23 juin, à 12h, au Restaurant Les grandes tables, Marseille (Bouches-du-Rhône) – « À l’air livre : Sid Ahmed Semiane & Bruno Boudjelal ». Rencontre radiophonique publique entre Bruno Boudjelal, photographe, et (peut-être, à distance) Sid Ahmed Semiane, écrivain et photographe algérien, pour expliquer leur travail de correspondance texte/photo, un travail inscrit dans le cadre du projet Marseille-Provence 2013 « Romanfeuilleton ». Douze auteurs en résidence dans des lieux emblématiques du territoire composent une fresque régionale qui se dévoile à raison d’un épisode hebdomadaire dans le quotidien La Marseillaise (parution en octobre, ouvrage à paraître rassemblant l’ensemble des textes en fin d’année aux éditions Le Bec en l’air). Leur correspondance s’établira entre Marseille, Tunis et Alger, et sur une étrange constatation : celle de l’attente, de la difficulté à faire aboutir un projet de voyage pourtant « simple » (traverser la Méditerranée)… Des images en miroir, ou en opposition, entre trois villes unies par l’Histoire, mais aussi des expériences partagées et des étonnements permanents… 41 rue Jobin 13003 Marseille / 04 95 04 95 85 - Mercredi 26 juin, à 18h30, à l’IREMMO, Paris – Soirée de présentation de la collection « La bibliothèque de l’IREMMO ». A cette occasion, Sébastien Abis, Mounir Corm, Nicolas Dot-Pouillard, Loïc Kervran, Tahar Khalfoune, Marc Lavergne, Olivier Marty, Gilbert Meynier et Catherine Wihtol de Wenden présenteront leurs ouvrages et échangeront avec le public autour d'un verre. 5/7 rue Basse des Carmes, 75005 Paris. Métro Maubert-Mutualité (ligne 10) / 01 43 29 05 65 Sélection Radio - Vendredi 21 juin, à 10h, sur France Culture, émission « Les nouveaux chemins de la connaissance » : « Au nom du père ». Avec les psychanalystes Danièle Brun, pour L’insidieuse malfaisance du père (Odile Jacob) et Fethi Benslama pour Le démon de l’identité (Aubier). - Vendredi 21 juin, à 15h, sur France Culture : « Cultures d’islam ». 15 - Dimanche 23 juin, à 14h05, sur France Culture, émission « Cosmopolitaine » : Avec Nimrod pour Un balcon sur l’Algérois (Actes Sud). - Mardi 25 juin, à 12h10, sur RFI, émission « 7 milliards de voisins » : « Au bazar du genre, féminin/masculin ». Exposition au Mucem à Marseille (jusqu’au 6 janvier 2014), parcours associant des objets du quotidien, des œuvres d’art contemporain, films documentaires, fictions, témoignages d’hommes et de femmes. - Vendredi 28 juin, à 15h, sur France Culture, émission « Cultures d’Islam » : « La fin des souverainetés ». Avec Bertrand Badie, pour Quand l’histoire commence (CNRS éditions). Les temps des Etats-nations, jaloux de leur souveraineté, est révolu. Aujourd’hui, les souverainetés sont devenus relatives, les Etats interdépendants. Et là où la faiblesse demeure, la guerre continue. Sélection Télévision - Vendredi 21 juin, à 20h45, sur France 4 : « L’autre c’est moi ». Spectacle de Gad Elmaleh. « L'autre, c'est moi ! Mais c'est qui ce l'autre ? Ce l'autre, c'est tous les moi dans la vie de tous les jours ». Gad Elmaleh casse les phrases pour faire du bris de mots, tord son corps pour prendre position et, sur scène, enchaîne les sketches avec la verve et l'allant qu'on lui connaît. Empruntant la forme du stand-up, il s'adresse directement au public et introduit ainsi de nombreux personnages comme, notamment, celui du «Blond», l'homme parfait qui n'a aucun souci pour surmonter les aléas de la vie. Il place ce personnage dans différents contextes comme les sports d'hiver, un restaurant, la piscine ou l'aéroport. Troisième spectacle de Gad Elmaleh, monté en 2005, «L'autre c'est moi» a séduit près de 300 000 spectateurs. Au programme : «Les States», «La Peur de l'avion», «Plan vigipirate», «Le Ski», «Le Blond», «Les Sports», «Je ne suis pas blond», «Ma femme», «Le Cinéma américain», «I'm a Moroccan», «Je bois de l'eau», «Les Comédies musicales», «R'n'B», «J'ai envie d'être chanteur», «L'Europe en chansons», «L'Entracte», «Les Grands Magasins», «La Télévision», «La Discothèque» et «L'Australopithèque». Mise en scène d'Isabelle Nanty. - Vendredi 21 juin, à 22h40, sur France 4 : « Du plomb dans la tête ». Spectacle de Sophia Aram. Pour son premier spectacle, l'humoriste Sophia Aram, formée à l'improvisation théâtrale, a écrit un petit bijou d'humour noir. Au sein de l'école maternelle du Petit Prince, un véritable psychodrame se joue : la maîtresse des moyens s'est suicidée. La directrice organise alors le soutien psychologique des parents d'élèves. Seule en scène, Sophia Aram incarne avec humour et férocité tous les personnages de cette histoire. - Samedi 22 juin, à 15h15, sur LCP : « Le printemps noir des chrétiens d’Egypte ». En 2011, le «printemps arabe» apporte l'espoir du changement aux Egyptiens de toute confession. Les Coptes ont été parmi les plus actifs dans les manifestations appelant au débart de Moubarak. Cependant, après quelques mois et sans raison, les églises et les maisons des Coptes sont incendiées, les membres de la communauté victimes d'agressions. L'avenir semble bien sombre pour le peuple copte. - Samedi 22 juin, à 20h40 (rediffusion dimanche 23 juin à 17h05), sur Paris Première : « Décalages ». Spectacle de Gad Elmaleh, enregistré au Palais des Glaces, le 16 janvier 1997. Rien n’a vieilli dans ce premier spectacle de Gad Elmaleh, créé en 1994. On retrouvera donc avec joie David, son double, qui a quitté le soleil de Casa pour les frimas du Québec, avant de s’installer à Paris. Décalages culturels et rencontres réjouissantes à savourer. - Dimanche 23 juin, à 10h26, sur France 5 : « Marseille, la Méditerranée ». Jérôme Pitorin fait découvrir une ville qui s'est transformée en profondeur pour accueillir les festivités de Marseille 2013, capitale européenne de la culture, du MuCEM à côté du fort Saint-Jean à la réhabilitation des quais du Vieux-Port. - Lundi 24 juin, à 22h55, sur France 2 : « Tunisie : le vertige de la liberté ». Aujourd’hui, le calme est revenu à Tunis. Seulement, les lendemains sont difficiles. La transition politique avec l’adoption d’une nouvelle constitution n’est pas achevée, la crise économique est profonde et les tensions restent fortes sur la place que doit occuper l’islam dans la société tunisienne. Mais contrairement à d’autres pays, la Tunisie n’a pas basculé dans la guerre civile. Ce qui s’y joue - sur le pluralisme, la laïcité, la liberté d’opinion comme sur le statut des femmes aura valeur d’exemple pour toute la sphère arabe. C’est pourquoi le monde entier devrait avoir les yeux tournés sur les choix du peuple tunisien dans les mois qui viennent. Quatre reportages viendront illustrer ce 41ème numéro de « Un œil sur la planète » dédié à la Tunisie : 1. « Aller pas si simple pour Tunis », un reportage signé Amira Souilem et Julien Alric ; 2. « Les fruits amers de la révolution », de Samah Soula et Mathieu Dreujou ; 3. « La guerre des islams », réalisé par Sophie Claudet et Akim Rezgui ; 4. « La liberté malgré tout », signé Malek Sahraoui. - Lundi 24 juin, à 15h10, sur Ciné+ Émotion : « Parlez-moi de la pluie ». Film d’Agnès Jaoui. Avec Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri et Jamel Debouzze. Agathe Villanova, féministe nouvellement engagée en politique, 16 revient pour dix jours dans la maison de son enfance, dans le sud de la France, aider sa sœur Florence à ranger les affaires de leur mère, décédée il y a un an. Agathe n'aime pas cette région, elle en est partie dès qu'elle a pu. Mais les impératifs de la parité l'ont parachutée ici à l'occasion des prochaines échéances électorales. Dans cette maison vivent Florence, son mari, et ses enfants. Mais aussi Mimouna, femme de ménage que les Villanova ont ramenée avec eux d'Algérie, au moment de l'indépendance. Le fils de Mimouna, Karim, et son ami Michel Ronsard entreprennent de tourner un documentaire sur Agathe Villanova, dans le cadre d'une collection sur « les femmes qui ont réussi ». On est au mois d'août. Il fait gris, il pleut. Ce n’est pas normal. Mais rien ne va se passer normalement. - Mardi 25 juin, à 1h30, sur Histoire : « La guerre d’Algérie ». Episode 3/5 : « Je vous ai compris ». Le 13 mai 1958, la population européenne d'Alger s'empare, avec le consentement de l'armée, du siège du Gouvernement Général. Pour sauver la France au bord de la guerre civile, le général de Gaulle est investi des pleins pouvoirs. Au cours d'un voyage triomphal, de Gaulle lance un appel au dialogue : Je vous ai compris. Une déclaration source de malentendus. - Mardi 25 juin, à 2h30, sur Histoire : « La guerre d’Algérie ». Episode 4/5 : « Aux barricades ! ». La France, face à la légitimité naissante du FLN, est en train de perdre. De Gaulle, bravant l'armée, comprend que la seule voie possible est l'autodétermination. En avril 1961, se sentant trahis, une poignée de militaires embrase pendant trois jours Alger : c'est le putsch des généraux. - Mardi 25 juin, à 10h, sur Histoire : « La guerre d’Algérie ». Episode 2/5 : « Un problème de conscience ». Forte d'un demi-million d'hommes, et majoritairement composée de conscrits, l'armée française est enlisée dans le bourbier algérien. En 1957, La Bataille d'Alger s'engage. L'intervention des parachutistes va y être décisive et susciter de nombreuses controverses sur les moyens employés. - Mardi 25 juin, à 20h45, sur Ciné+ Emotion : « Monsieur Papa ». Comédie de Kad Merad (2010). Avec Michèle Laroque, Kad Merad et Judith El Zein. Marius Vallois a douze ans et besoin d’un père. Marie Vallois a un fils de douze ans, de lourdes responsabilités professionnelles, un amant à calmer, un poste à pourvoir, une soeur adorée, un cousin compliqué mais aucun père pour Marius. Robert Pique a une centrale vapeur, toujours du linge en retard, un fantasme chinois, une voisine qu’il protège et cherche du boulot. Monsieur Papa est l’histoire du curieux lien qui va se tisser entre ces trois personnages. Un lien qui leur donnera beaucoup de fil à retordre et des attaches pour la vie. - Mardi 25 juin, à 22h55, sur Canal+ : « Une bouteille à la mer ». Drame de Thierry Binisti (2011). Avec Agathe Bonitzer, Mahmoud Shalaby, Hiam Abbass et Reef Cohen. Tal est une jeune Française installée à Jérusalem avec sa famille. A dix-sept ans, elle a l’âge des premières fois : premier amour, première cigarette, premier piercing. Et premier attentat, aussi. Après l’explosion d’un kamikaze dans un café de son quartier, elle écrit une lettre à un Palestinien imaginaire où elle exprime ses interrogations et son refus d’admettre que seule la haine peut régner entre les deux peuples. Elle glisse la lettre dans une bouteille qu’elle confie à son frère pour qu’il la jette à la mer, près de Gaza, où il fait son service militaire. Quelques semaines plus tard, Tal reçoit une réponse d’un mystérieux "Gazaman"... - Mardi 25 juin, à 23h25, sur Histoire : « La guerre d’Algérie ». Episode 5/5 : « La valise ou le cercueil ». Les accords d'Evian signés entre la France et le FLN en avril 1962, mettent fin à la guerre. Par refus de l'indépendance de l'Algérie, des extrémistes regroupés au sein de l'OAS (Organisation de l'armée secrète) recourent au terrorisme et attisent la guerre civile entre les deux communautés, européenne et musulmane. - Mardi 25 juin, à 23h55, sur Ciné+ Premier : « Comme une image ». Film d’Agnès Jaoui (2004). Avec Marilou Berry, Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri. Lolita Cassard, vingt ans, en veut au monde entier, parce qu'elle ne ressemble pas aux filles des magazines, et aimerait tellement se trouver belle, au moins dans le regard de son père, trouver son regard tout simplement. Etienne Cassard regarde peu les autres, parce qu'il se regarde beaucoup lui-même et qu'il se sent vieillir. Pierre Miller, un écrivain, doute de ne jamais rencontrer le succès, jusqu'au moment où il rencontre Etienne Cassard. Sylvia Miller, un professeur de chant, croit en son mari, en son talent, mais doute du sien et de celui de son élève Lolita, jusqu'au moment où elle se rend compte qu'elle est la fille d'Etienne Cassard, cet auteur qu'elle admire tant. C'est l'histoire d'êtres humains qui savent très bien ce qu'ils feraient s'ils étaient à la place des autres mais qui ne se débrouillent pas très bien à la leur, qui la cherchent tout simplement. - Mercredi 26 juin, à 0h15, sur Histoire : « L’O.A.S. raconte l’O.A.S. ». Documentaire de Nicolas Cotto (2010). 1961. Les « opérations de maintien de l'ordre » durent maintenant depuis sept ans dans les trois départements d'Algérie. Métropolitains, Français d'Algérie, supplétifs, 24 600 militaires français ont déjà perdu la vie pour défendre le territoire de la République et le million d'Européens qui y sont installés depuis cent trente années. - Mercredi 26 juin, à 20h45, sur France 4 : « La Tour Montparnasse infernale ». Comédie de Charles Nemes (2000). Avec Eric Judor, Ramzy Bedia et Marina Fois. Un soir, suspendus au 52ème étage de la Tour Montparnasse, Eric et Ramzy, deux laveurs de carreaux, ont pris du retard dans leur travail. Pendant ce temps, la jolie Stéphanie attend son oncle, le puissant PDG du Groupe Lanceval, et ses fils, les actionnaires principaux, pour un conseil d'administration nocturne qui va se révéler bien mouvementé. En effet, un commando surentraîné investit l'immeuble, contrôle tous les accès et prend la famille Lanceval en otage. Stéphanie est en fait l'organisatrice du coup monté et convoite la fortune de son oncle qui la méprise depuis toujours. Stéphanie et ses hommes n'attendent 17 plus que la main de la chère mère, dont les empreintes vont permettre d'actionner le mécanisme d'ouverture du coffre. Cependant, nos deux compères sont restés au sommet de la Tour et risquent bien de faire capoter le plan machiavélique de la belle. - Mercredi 26 juin, à 20h55, sur Canal+ : « Les Kaïra ». Comédie de Franck Gastambide (2012). Avec Medi Sadoun, Franck Gastambide et Jib Pocthier. Mousten, Abdelkrim et Momo sont trois potes d’enfance qui ont toujours vécu dans leur cité de Melun. Casquettes enfoncées sur la tête et baskets aux pieds, tous les trois ont le même problème : désespérément célibataires, ils passent leurs journées à laisser s’écouler leurs vies, sans motivation ni ambition. Jusqu’au jour où ils découvrent une annonce dans un magazine porno qui propose un casting pour devenir une « Star du X ». En galère de filles et d’argent, la quête de ce qui leur semble être alors le meilleur métier du monde va se transformer en un parcours initiatique et devenir la plus importante aventure de leurs vies. - Mercredi 26 juin, à 22h10, sur France 4 : « L’autre c’est moi ». Spectacle de Gad Elmaleh. « L'autre, c'est moi ! Mais c'est qui ce l'autre ? Ce l'autre, c'est tous les moi dans la vie de tous les jours ». Gad Elmaleh casse les phrases pour faire du bris de mots, tord son corps pour prendre position et, sur scène, enchaîne les sketches avec la verve et l'allant qu'on lui connaît. Empruntant la forme du stand-up, il s'adresse directement au public et introduit ainsi de nombreux personnages comme, notamment, celui du «Blond», l'homme parfait qui n'a aucun souci pour surmonter les aléas de la vie. Il place ce personnage dans différents contextes comme les sports d'hiver, un restaurant, la piscine ou l'aéroport. Troisième spectacle de Gad Elmaleh, monté en 2005, «L'autre c'est moi» a séduit près de 300 000 spectateurs. Au programme : «Les States», «La Peur de l'avion», «Plan vigipirate», «Le Ski», «Le Blond», «Les Sports», «Je ne suis pas blond», «Ma femme», «Le Cinéma américain», «I'm a Moroccan», «Je bois de l'eau», «Les Comédies musicales», «R'n'B», «J'ai envie d'être chanteur», «L'Europe en chansons», «L'Entracte», «Les Grands Magasins», «La Télévision», «La Discothèque» et «L'Australopithèque». Mise en scène d'Isabelle Nanty. - Mercredi 26 juin, à 22h30, sur Canal+ : « C comme caillera ». Sebastian Perez-Pezzani et Sébastien Bardos décortiquent le « caillera style », largement inspiré par la culture de rue américaine et peu à peu globalisé. - Jeudi 27 juin, à 0h10, sur France 4 : « Du plomb dans la tête ». Spectacle de Sophia Aram. Pour son premier spectacle, l'humoriste Sophia Aram, formée à l'improvisation théâtrale, a écrit un petit bijou d'humour noir. Au sein de l'école maternelle du Petit Prince, un véritable psychodrame se joue : la maîtresse des moyens s'est suicidée. La directrice organise alors le soutien psychologique des parents d'élèves. Seule en scène, Sophia Aram incarne avec humour et férocité tous les personnages de cette histoire. - Jeudi 27 juin, à 15h35, sur France 5 : « Maroc, au cœur des traditions ». Toute la magie et la richesse du Maroc à travers la visite de palmeraies envoûtantes, de palais aux ambiances fastueuses, de souks bruyants et colorés... Ce film invite à un voyage riche en traditions et en histoire, en suivant les cités impériales du nord pour rejoindre le sud et ses ksars mystérieux. Des plaines désertiques d’Ouarzazate aux riads de Marrakech, des hauteurs de l'Atlas aux charmes océaniques d'Essaouira, ce documentaire propose une palette subtile de couleurs, d'épices et de parfums exotiques. THÉÂTRE - Tous les mercredis, à 19h, au Point-Virgule, Paris - « Mohamed Nouar ». De son enfance dans un quartier gitan de Perpignan, en passant par sa relation avec les femmes, ses études à HEC (tu crois vraiment tout ce que tu lis) et jusqu'à ses premiers pas sur scène, Mohamed raconte toute sa vie sans exception... Sauf une nuit, mais ça compte pas, il était bourré : Le Champomy ça pardonne pas ! Dépêchez vous d’aller voir le spectacle, elles le veulent toutes, il n’y en aura pas pour tout le monde ! Vainqueur des Tremplins de l'Humour en 2009, artiste Coup de cœur du Jamel Comedy Club et révélation de la saison 5 du JCC sur Canal+, Mohamed Nouar est une révélation du stand up. Les mercredis à 19h / 7 rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie, Paris 4e - M° Hôtel de Ville / 01 42 78 67 03 / www.lepointvirgule.com / de 15 à 20 € - ...jusqu’au 29 juin, à 20h30 (jeudi-vendredi-samedi), au Théâtre Marigny, Paris - « Dans la tête Redouane Harjane ». Comédien virtuose et singulier, Redouanne Harjane allie humour absurde et décalé pour dépeindre la vérité de l’homme. Les questions de cet ancien élève du cours Simon et le l’école de Jazz de Nancy interloquent: « Je me demande si les enfants nés par césarienne, ils ont un bon sens de l’orientation », ou encore « un schizophrène qui se suicide, ça peut être considéré comme un meurtre non? ». Debout, micro à la main, assis au piano ou la guitare en bandoulière, Redouanne Harjane creuse dans nos failles pour y laisser s’engouffrer le rire. Drôle, surprenant, poétique, un spectacle qui ne laisse pas indifférent. Après avoir sillonné la France aux côtés de Jamel Debbouze, Redouanne revient sur scène au Théâtre Marigny. Durée du spectacle: 1h10. Carré Marigny 75008 Paris / 01 53 96 70 30 / www.theatremarigny.fr / De 20 € à 30 € 18 - ...jusqu’au 1er juillet, les mercredi, jeudi, vendredi, samedi et lundi du 5 juin au 1 er juillet à 20h00, les dimanche 9, 16, 23 et 30 juin à 17h00 ; relâche le mardi, au Théâtre Marigny, Paris - « Sans tambour... », de Gad Elmaleh. Carré Marigny 75008 Paris / 01 53 96 70 30 / www.theatremarigny.fr / De 35 € à 65 € - ...jusqu’au 11 juillet, à 20h30 (mardi-mercredi-samedi), à la Comédie française, Paris - « Rituel pour une métamorphose ». De Saadallah Wannous. Pour rétablir son autorité et celle de la religion, le mufti de Damas tend un piège au prévôt des marchands, Abdallah, qu’il fait surprendre en flagrant délit de débauche avec Warda, une courtisane. Puis, pour confondre le chef de la police qui a procédé à l’arrestation, il demande à Mou’mina, la femme du prévôt, de se substituer en cachette à la courtisane emprisonnée. Le prix demandé par Mou’mina en échange de cette humiliation va bouleverser de fond en comble l’équilibre social de la ville : se libérer enfin du poids de son mariage en choisissant la vie de courtisane. Avec son corps, du seul fait de sa beauté, de sa séduction et de son intelligence, Mou’mina, devenue Almâssa (le diamant), va défier et déjouer l’hypocrisie des mécanismes de domination entretenus par les hommes, et mettre ces derniers face à leurs contradictions les plus intimes. Elle paiera le prix fort du chaos qu’elle a engendré. En coréalisation avec le Théâtre du Gymnase-Marseille et MarseilleProvence 2013 Capitale européenne de la Culture. 2 rue Richelieu 75001 Paris / 0 825 10 16 80 / www.comediefrancaise.fr / De 5 € à 39 € - ...jusqu’au 27 juillet, à l’Alhambra, à Paris - « Le Comte de Bouderbala ». De Sami Ameziane. Sami Ameziane livre sa version des faits, une vision décalée et originale des grands thèmes de société qui s'appuie sur son parcours étonnant et atypique. De sa carrière de basketteur professionnel aux Etats-Unis à son expérience de prof en Zep et son passage dans le monde du slam. Il nous emmène dans son univers drôle, incisif et percutant avec ses anecdotes et ses réflexions sur notre monde. Complet pendant plus d'un an et demi au Théâtre du Petit Gymnase à Paris et 3 Cigales en octobre 2010, vedette des Comedy club à New York, Sami dit le Comte de Bouderbala présente son show. Le Comte de Bouderbala affirme sa réputation en tant que maître dans l'art du Stand Up. 21 rue Yves Toudic, Paris 10e / 01 40 20 40 25 / www.alhambra-paris.com / 22-35 € 19
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