Histoire d`un voyage pour la capoeira
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Histoire d`un voyage pour la capoeira
Histoire d'un voyage pour la capoeira... 1 sur 27 http://samuelbresil2009.blogspot.com/ Devenir membre Partager Signaler un abus Blog suivant» [email protected] Histoire d'un voyage pour la capoeira... ÉTAN T CAPO EI R I STA C ELA A ÉTÉ MO N R ÊVE D'ALLER AU BR ÉSI L AFI N DE DÉCO U VRI R CE PAY S CO LO RÉ, O RI G I N E DE MO N ART ET TERR E DE LA FO RÊT V I ER G E. AU J O U R D'HU I C E R ÊV E SE R ÉALI SE ET SE PAR TAG E . ARCHI VES DU BLO G 20 SEPT. 2009 Dernier message - retour en France Samedi 4 septembre Vitalsport Niort. Les membres du groupe dont je faisais parti à mes début (Ginga Nago) est convié à cet événement. C'est un plaisir pour moi car cela me permet de renouer avec le groupe mais aussi de passer du style que je jouais au Brésil à quelque chose d'autre. Lors d'une démonstration le jeu de capoeira n'est pas le même évidemment et ce n'est pas spécialement mon fort. Pas de problème toute fois, je peux m'adapter. Nous passons la journée là-bas sur l'aire qui nous est allouée. L'ambiance est bonne et on nous demande de faire quelques démonstrations à l'entrée du Decathlon (Vitalsport est organisé par Decathlon). Cela donne nue bonne ambiance et ce que nous faisons semble plaire à tous. On nous offrira un plateau repas composé entre autre d'un sandwich végétarien et tout au long de la journée nous aurons droit à des gâteau et des jus de fruits. Une bonne journée dans l'ensemble qui m'aura aussi permis de tester une v ariante rythmique. Vendredi 11 septembre Premier cours pour le groupe Ginga Nago Poitiers et c'est avec plaisir que j'y participe. C'est pour moi l'occasion de me remettre en forme avant mon retour en Inde mais aussi de revoir Mes tre Branco. Je suis curieux de voir comment la classe de déroulera. J'arrive pourtant en retard sachant pertinemment que je ne nous ne débuterons pas à l'heure prévue. A 20h45 Januy arrive accompagné d'élèves de Nantes et c'est Adão qui commencera le cours. C'est une bonne chose car c'est une personne dont j'aime bien la vibration qu'il dégage et avec qui je souhaitais apprendre. L'heure et demie que nous faisons avec l ui est assez simple, nous sommes une trentaine dans la salle et seuls 3 nouveaux sont présents. Même Januy suit le cours de son élève (un bon exemple je trouve). Après ce que nous pensions en cours tranquille de remise en jambe c'est finalement Januy qui reprend la barre et qui nous fera travailler jusque 23h30 (ou presque si mes souvenirs sont exactes). Là c'est une autre histoire et le Mestre se montre comme je le connaissais à nous faire travailler sur nos muscles. Ça me rappelle des souvenirs et plus spécifiquement mes débuts mais je dois avouer en avoir bavé. Moi qui ai passé ces 3 derniers mois à m'entrainer au final ne tient pas mieux que n'importe qui dans la salle et c'est un peu honteux. Certes je n'ai rien fait depuis 3 semaines et je n'ai pas travaillé les muscles sur lesquels il nous demande de forcer mais je regrette d'avoir montré ma fatigue alors que mes collègues sont tout aussi fatigué et ne se plaigne pas. Le fait que je pense beaucoup à la journée qui arrive n'aide pas vraiment et me motive surtout à me montrer fatiguer. Après cette classe de remise en forme, une roda bien agréable dans laquelle j'aurais l'occasion de jouer avec Café qui a un jeu que j'aime et lui aussi a une vibration que j'apprécie (légère et joyeuse). Enfin après la classe Mestre Branco s'approche de moi et nous discutons 5 minutes de ce que je deviens. Des fois mon esprit regrette de ne pas rester à Poitiers ou en France mais j'ai choisis un autre chemin qui peut-être me mènera plus loin que ce qu'il y paraît aujourd'hui... 17/04/2011 17:59 Histoire d'un voyage pour la capoeira... 2 sur 27 http://samuelbresil2009.blogspot.com/ Samedi 12 septembre Vitalsport au Decathlon de Vouneuil (Poitiers). C'est le moment de montrer ce que Ginga Nago fait et de faire de nouveau adhérents. Nous nous y rendons en petit groupe à 9h30, heure à laqu elle nous devons faire notre première démonstration sur le podium principal. Sans surprise il n'y pas grand monde pour nous regarder (une dizaine de gens maximum) mais cela ne nous empêche pas de nous amuser. Nous souffrons tout de même de la faiblesse dut à la reprise des cours de la veille et du manque de sommeil. Je dois avouer que même moi (et peut-être surtout moi) ai des difficultés. J'ai des courbatures aux niveaux des jambes car les exercices fait la veille utilisaient des muscles différents de ceux que j'ai utilisé ces derniers mois. Et puis je ne m'étais pas exercé depuis quelques temps non plus. A la fin de notre démo nous en profitions pour aller faire des provisions. La prochaine roda est supposée être à 14h et cela nous laisse le temps. De retour nous passerons la majorité de notre temps à taper sur l'atabaque ou jouer du berimbau mais aussi visiter les autres stand. Aux environs de 13h, l'un des organisateurs nous demandera de faire une autre démons tration car le podium est vide. Nous acceptons et c'est pour nous l'occasion d'essayer autre chose. Au lieu d'une seule roda de 30 minutes certains font une démonstration en solo. Nous finirons par une simple roda sans prétention mais néanmoins agréable dont le nombre de participants fut réduit. A 14h, nouvelle démo. Cette fois nous sommes plus nombreux et Rudy notamment nous re joint. Là encore nous expérimenterons une autre forme de démonstration. Il faut dire que nous commençons un peu tous à faiblir... Rudy, celui en charge des cours à Poitiers, propose donc de faire un peu de chant avant la roda. Cela aurait put être une bonne idée mais personnellement je n'ai pas plus accroché que ça sur le coup. Avant cela Marina avait proposé de faire des exercices simples tous ensemble et je crois que ça aurait été une meilleure idée. Après tout nous savons tous habitué à suivre les mouvements du professeur et le refaire lors d'une présentation devrait être d'aucune difficulté. De plus ça permet de montrer quelque chose de synchroniser et la manière dont est réalisé le cours. Bref, bonne idée Marina mais aussi bonne idée Rudy aussi je les reprendrai certainement si je dois faire une démonstration. La dernière démonstration se passe à 16h et les effectifs sont au plus complet. Cette fois nous ne faisons que jouer mais se fut bien aussi. A noter qu'au long de la journée le nombre de personne s regardant les démonstrations a très nettement augmenté. Ainsi nous sommes passé d'une petite dizaine à plus d'une cinquantaine. Bonne journée dans l'ensemble mais bien fatigante... Mon petit cousin qui a assisté à la démo de 14h avec ma tante me fera une remarque intéressante me disant que cela se voit que j'ai appris la capoeira plus comme un art-martial. Il est vrai que mon style peut être agressif même si je pense m'être énormément assagi depuis que je suis arrivé à Poitiers. Lundi 14 septembre Deuxième et dernier cours à Poitiers pour cette rentrée. Afin de ne pas être fatigué pour le départ ou de me blesser je ne suivrai pas la leçon de Rudy,. A la place je préfère suivre et accompagner Yannick qui se donne déjà aux congas. Armé du berimbau j'essaierai de m'accorder avec lui sur le rythme que je connais le moins mais que cette occasion me permet de pratiquer.. Sao Bento Grande. Se rythme issu de s rythmes de la Capoeira Angola est aujourd'hui utilisé car les capoeiristes contemporains pour un jeu rapide, souvent un peu plus acrobatique et qui mélange les style. C'est une plateforme qui permet l'expression et la rencontre des genres. Moi qui comptait ne rester que moins d'une heure finis par rester jusqu'à la fin. J'étais bien évidemment venu dire au revoir mais aussi accompagner une demoiselle, pour sa première leçon avec Ginga Nago. Cette classe en plus de m'avoir permit de m'exercer au berimbau m'aura aussi autorisé de jouer un peu et d'apprécier. Résultat de tout ça mon passage en France aura été profitable et finalisera bien mon voyage. Il ne me reste 17/04/2011 17:59 Histoire d'un voyage pour la capoeira... 3 sur 27 http://samuelbresil2009.blogspot.com/ plus qu'à appliquer ce que j'ai appris et en voir les résultats... Pour dernière information, je changerai bientôt l'adresse de ce blog qui ne sera plu s actualisé. 0 C O ME N TÁ R I O S 3 SEPT. 2009 Bilan des 3 mois Argent Je l'avais prévu, j'ai tout dépensé et je ne me suis pas privé... La majorité est passé dans le paiement de matériel mais c'est un sujet que j'évoquerai plus tard. Pour le logement, son prix a bien diminué pour les deux derniers mois. Le moins cher restera quand même mon temps passé à l'Hostel Cobreu qui en plus d'être bon marché m'a offert la possibilité d'économiser sur les repas et sur mes frais internet. Pour parler chiffres mon lit me revenait théoriquement à 25BRL par jour mais compte tenu du fait que je suis resté un mois et que je suis capoeiriste je n'ai payé que 500BRL pour mon mois soit un peu moins de 17BRL par jour avec petit-déjeuné inclus. Avec la cuis ine libre j'ai aussi énormément économisé sur mes repas, « cuisinant » au moins une fois par jour. Ainsi, mon budget repas a put être diminué jusque moins de 20BRL par jour. Il me semble d'ailleurs que j'étais souvent aux alentours de 15BRL par jour et pourtant je ne me privais pas allant au restaurant une fois par journée. Pour les dépenses supplémentaires il faut marquer le service de laverie. J'ai en effet donné à laver mes affaires au moins deux fois par semaine ce qui m'aura couté 10BRL à chaque fois. Mais bien évidemment ce n'est pas le plus gros des dépenses. En fait ce qu'il m'aura le plus couté aura été les classes de percussions avec Mestre Lua (20BRL) mais je ne regrette pas. Il faut aussi ajouter le taxi (65BRL pour l'aéroport), mon dernier atelier (40BRL), des souvenirs et surtout mon colis pour l'Inde (186BRL pour 7kg). Matériel Je crois ne plus trop pouvoir cacher ce que je vais ramener alors si tu veux garde l a surprise Aurévan ne lis pas ce qu'il suit... J'ai donc ramené: 4 berimbaus enfants 5 berimbaus adultes 1 petit atabaque 4 pandeiros 1 agogo bell 1 queca 1 sifflet 6/7 CD 7/8 DVD des chaussures Buts Bien évidemment le premier but atteint est mon progrès. Ma connaissance de la capoeira a bien évoluée. Qu'ai-je donc appris ? A ne pas différencier la capoeira, à comprendre son évolution et ses possibles changements. J'ai aussi compris mon niveau et ai définitivement passé une étape. Il est trop dur d 'expliquer ce que j'ai appris car bien souvent on ne pas passer outre l'expérience. Je sais néanmoins comment je peux faire expérimenté ça à ceux qui apprennent avec moi. Un second but, facile à vérifier, est d'avoir mis à jour ce blog. Je sais maintenant ce que je peux en faire et aller au delà même si comme on me l'a fait remarqué il est plein de fautes. Je sais néanmoins que la prochaine étape de mes projets devrait régler ça. 17/04/2011 17:59 Histoire d'un voyage pour la capoeira... 4 sur 27 http://samuelbresil2009.blogspot.com/ J'ai aussi appris que je devais apprendre plus le portugais. En effet, ici ce n'est pas un but atteint car je ne parle pas aussi bien la langue que je le voulais mais je sais ce qu'il me reste à faire et comment y remédier. Je souhaitais aussi prendre contact avec des Mestres afin qu'ils puisse aider à Auroville mais je crois avant tout que le niveau de la capoeira dans notre ville doit aussi s'améliorer. Ce n'est pas une surprise, je le savais avant mon départ mais pour moi cette première approche était importante et s'est bien déroulée. Qui sait, peut-être l'un des Mestres (ou Contra-Mestre) aura la bonne idée de venir nous voir... Apprentissage La première évidence à mon esprit est de différencier les différents jeu de la Capoe ira. Je sais dorénavant que ce que tous appelle la capoeira regional ne l'est pas. C'est un problème de connaissance que j'avais aussi avant et que je ne reproche pas mais que j'espère évoluera dans l'ensemble des académies. Pour aller plus loin, même pour la Capoeira Angola le problème est le même, le style de Mestre Pastinha n'existe plus réellement, ses élèves ayant introduit leur propre capoeira. Ainsi on peut conclure qu'au final, peu importe de quoi l'on se réclame notre capoeira reste notre et ne ressemblera que sur certains points à la capoeira qui existait et qui existera. Je crois d'ailleurs que c'est qu'est l'essence de la Capoeira: l'évolution par mélange et découverte. J'ai aussi appris que cette fameuse Capoeira Angola n'est pas celle antique et que la Capoeira Regional (la vraie) se rapproche d'avantage de ce pourquoi était fait la capoeira. Vous devriez voir les élèves de l'académie de Mestre Nenel jouer, vous comprendriez... Pour prouver cela différent Mestre m'ont montrer que certains mouvements sont assez illogiques si l'on en vient aux roda de rue. Au f inal les rodas de rue (et principalement celle de Mestre Lua) est le lieu où les distinctions s'effacent. Peu importe d'être de tel ou tel groupe, l'important est de s'en sortir. Bien que ces rodas soient loin d'être aussi violente qu'elles ont dut l'être par le passé elle donne une idée de ce que cela aurait put être et je peux vous assurer que certains mouvements deviennent inutiles lorsque l'on parle de ça. Mestre Bimba (qui a pratiqu é la Capoeira de son époque pendant près de 12 ans avant de créer la Regional) dénonçait l'aspect folklorique que prenait la Capoeira..C'est ainsi que dans sa création il remodela l'ensemble pour lui rendre un aspect plus digne et plus authentique. Il n'y a ainsi pas d'acrobaties, pas d'appel, pas de tête sur le sol (ce qui peut être vraiment dangereux à faire face à quelqu'un venant de la Capoeira Regional). Mestre Lua disait qu'il n'est pas de Capoeira Angola ni de Capoeira Regional, il a pourtant appris les deux mais préfère dire qu'il est Capoeiriste. Au final peu importe le style on ce que l'on dit être notre, l'important est de savoir jouer et ce avec n'importe qui. Comme je l'ai dit plus haut j'ai aussi appris que la Capoeira Angola comportait diff érent styles du fait tout simple que chaque est différent et apporte sa pierre à l'édifice. Il y a ainsi de Angola « molles » et lentes (d'après mon jugement) et d'autres plus vigoureuses et plus dures. Il en existe aussi d'autres qui sont plus travaillé et d'autre qui compte plus sur l'endurance. J'ai ainsi rencontré plusieurs personnes qui m'ont montrer que la Capoeira Angola pouvait être réellement un élément de défense et de protection. Je citerai Mestre Curio mais aussi ceux du groupe Filhos de Angola (que se soit Gato Preto, Pezão et Mestre Camaleão que j'ai découvert récemment). Ils pratiquent tous un jeu plus brutal que ce que l'on connait habituellement de la Capoeira Angola, mais surtout ont un style mieux adapté à la réalité. Je pense que ce mélange est un bon choix car allie le tout de la Capoeira Angola. En reproche que je ferai à tous ceux qui pratiquent la Capoeira Angola aujourd'hui (et qui montre bien ce qu'elle est devenue) c'est le manque de vie dans la ginga. Le seul groupe ayant une ginga se rapprochant de celle de Mestre Pastinha est le groupe CECA. Malheureusement ils ont oublié l'essentiel du Mestre (à mon sens) et que l'on retrou ve étrangement comme partir importante de la ginga du groupe de Mestre Nenel (Grupo Filhos de Bimba). Je reste évasif et c'est pour une raison simple que je ne donnerai pas là. Alors que l'apprentissage des mouvements ce fait et la Capoeira est plus agile, plus aisée, une autre partie du corps humain se développe au fur et à mesure que l'on comprend la Capoeira: le cerveau et plus précisément la conscience de soi et de l'environnement. Cela est valable spécialement si l'on se trouve au Brésil à mon avis. Santé 17/04/2011 17:59 Histoire d'un voyage pour la capoeira... 5 sur 27 http://samuelbresil2009.blogspot.com/ Après deux poignets qui craquent et diverses maladies c'est finalement mon pieds qui aura capté toute mon attention sur ces derniers mois. Pas de soucis, le tout n'est pas trop grave mais me demandera surtout un passage chez le mécanicien lorsque je rentrerai à Auroville. Rien de plus à déclarer pour le moment. Pour conclure, je dirais que ce séjour m'aura plus apporté que ce que j'espérais. Réaliser ses rêves c'est bien, et surtout lorsque ça profite aux autres. Naturellement la prochaine étape est de retourner en Inde où l'on attend de voir ce que j'ai appris... 1 C O M E N TÁR I O S 1 SEPT. 2009 Dernier jour à Salvador Lundi 24 août Dernier jour à Salvador et même écrit une semaine plus tard je n'ai pas de problème à m'en rappeler. Rien de particulier à raconter pourtant si ce n'est une émotion. Je commence ma matinée par une visite à l'atelier de Mestre Lua. Pas de surprise, le Mestre n'est pas présent comme chaque lundi matin et je me retourne à l'hostel afin de prendre le colis que je penser devoir envoyer en Inde. Ce colis a deux but, le premier est d'alléger mon sac qui s'est considérablement alourdi depuis mon départ d'Inde. Déjà à l'époque je suis partis avec 29kg alors que je n'en avais que 20 d'autorisées. J'avais tout de même prévu le coup puisqu'avais retirer une quinzaine de kilos de ma besace. La deuxième raison est pour envoyer certaines choses pour les sauver au cas ou j'en aurais besoin. Par exem ple j'ai envoyé un pandeiro, des caxixi et autres instruments. Ainsi, si j'ai un problème en prenant l'avion au moins une partie (minime) pourra me servir. Donc le reste de ma matinée consistera à envoyer mon paquet (ça me prendra un certain temps). Merci à Ruy pour ces conseils et pour m'avoir permis d'avoir allégé mon paquet. L'après-midi est mon dernier moment avec Preguiça et Mestre Nenel. Le cours se passe bien et mon jeu se débloque enfin. Même si je suis encore présent je sens déjà qu'ils me manqueront Je vais ensuite dire au-revoir à Mestre Curio et Mestra Jararaca. Le premier étant au Forte je repasserai un peu plus tard dans la soirée. Je ne peux pas dire qu'il ai été ravi de me voir mais au moins nous aurons sourit ensemble. En rentrant, je termine mon sac et vais manger. J'ai la surprise de me faire payer l'intégralité de mon repas par Amelia la gérante de l'hostel et ça m'a beaucoup touché. Ce n'est peut-être rien mais c'est l'accumulation des choses qui me fait sentir le fait que beaucoup de gens et de choses ici vont me manquer. J'ai vraiment apprécier vivre ce dernier mois en compagnie de Hector et Amelia. Dans quelques heures mon avion décolle et je décide donc de dormir un peu. Il pourrait sembler que tout ça est la fin de mon séjour mais je crois au contraire ce n'en est que le début. Ce voyage m'a ouvert à de nouveaux horizons et a nourrit mes idées. Je crois que ce blog continuera encore pou r quelques temps ou qu'au moins un autre sera créé... 0 C O ME N TÁ R I O S M AR C ADO R E S: HO STE L C O B R E U , M E STR E C U R I O , M E STR E LU A , ME STR E N E N E L, PR E G U I Ç A 24 AO Û T 2009 Atelier malandragem 17/04/2011 17:59 Histoire d'un voyage pour la capoeira... 6 sur 27 http://samuelbresil2009.blogspot.com/ Jeudi 20 août A l'heure où j'écris je ne me rappelle pas vraiment de jeudi, nous sommes dimanche s oir et pleins d'autres choses se sont passé depuis. Mon seul réel souvenir est la classe de Preguiça. Alors que je ne voulais pas participer la classe car ne me sentais pas très bien et étais seul, le couple de Céline est arrivé et par conséquen t je me motive et gingue. Nous travaillons ce qu'il nous fait défaut: les tesoura... Bonne initiative de Pregu iça... Maintenant que je pousse un peu à mémoire je me rappelle aussi avoir été à la pharmacie pour acheter des médicaments contre le mal de gorge, idée intelligente compte tenu de ce que j'avais à faire le lendemain. Dernière chose de la journée, j'ai passé la soirée avec un couple de français que j'ai rencontré il y a quelques jours. Vendredi 21 août Je devais avoir une leçon de percussion avec Mestre Lua mais il n'est pas rentré à temps. Ne sachant pas quoi faire, moi et Ben allons boire un café (le mâle du couple français). Nous passons une bonne partie de la matinée ensemble. Pour l'après-midi je pense ne rien avoir fait d'autres que d'attendre... A 5h je vais au Forte pour m'inscrire à l'événement qui va se passer pendant les 2 prochains jours. Arrivé là j'attendrai un peu (1h) et puis une roda commencera sous la direction de Contra-Mestre Gato Preto et 17/04/2011 17:59 Histoire d'un voyage pour la capoeira... 7 sur 27 http://samuelbresil2009.blogspot.com/ Contra-Mestre Pezao, organisateurs de l'atelier qui prendra place lors de mon dernier week-end à Salvador. Je connais déjà le second protagoniste pour l'avoir vu joué dans les rodas de Mestre Lua. La roda se déroulera vraiment bien, la majorité des personnes présentes sont vraimen t douées. Mon tour viendra et je jouerai un bon jeu, complexe au début mais qui se simplifiera. Je joue rai une seconde fois avec une charmante demoiselle et là encore tout se passera bien. Au milieu de ce second jeu je me calmerai un peu afin que le jeu soit un peu plus intéressant pour nous deux. Cette roda me donne un aperçu de ce qu'est devenu ma capoeira, je n'ai définitivement rien perdu de mon jeu d'Angola après ce m ois de Regional et au contraire il semble qu'un cap a été franchi. En fait je ne sais pas réellement ce qu e je peux vraiment faire mais il clair que j'ai bien évolué et je commence à me demander ce que sera ma capoe ira pour par la suite... Bref, la soirée fut intéressante et pleine de l'énergie des deux Contra-Mestres qui sont définitivement incroyables. Samedi 22 août Première vraie journée de capoeira au Forte. De 10h30 à 13h nous serons en présence de Mestre Caboré qui nous parlera un long moment et qui nous fera pratiquer des mouvements bien utiles. Pour cet atelier les divers protagonistes ont prévu des exercices uniques. C'est le premier événement des deux Contra-Mestre et ils ne souhaitaient pas organiser deux jours de mouvements répétitifs que tout le monde connaît déjà. Bon point pour eux car la matinée donne le ton pour tout le week-end. Le Mestre est original, parlant de ses défauts et erreurs mais aussi des leçons qu'il en a tirer. On est loin de l'image idéaliste et j'aime ça. Il parle surtout de quelque chose que j'ai décrit il y a quelques de temps: du fait d'être attentif et conscient tout le temps. Cette matinée est faite de la découverte d'un personnage agréable et de pleins de confirmations. En réalité tout les changements en moi et dans mon jeu que j'avais pu observé durant ce s trois mois ont été confirmé en une matinée. Nous finirons par une roda où j'ai joué avec une charmante demoiselle. Oui j'ai déjà dit ça plus haut et ce pour la raison que mon cerveau a mélangé les deux rodas pour n'en faire qu'une... Ce que je rajouterai à ça, maintenant que je me rappelle mieux, est que ce second jeu et surtout le fait que j'en ai réduit ça qualité confirme une fois de plus ce changement de niveau. Je contrôle ce que je fais et arrive de nouveau à jouer et sais comment je dois jouer. Tout ce que j'ai appris ressort petit à petit, c'est intéressant. Après cette première classe j'ai droit à un repas léger et rapide avec Omar (espagnole qui fait partie de la branche Barcelone du groupe Filhos de Angola) et d'autres. En fait je n'ai mangé qu'une mini pizza au brocoli et devrais après cela me diriger vers un magasin pour acheter un peu de complément. A 14h ou un peu plus tard (presque 15h en fait), nous sommes tous déjà un peu fatigu é mais nous enchaînons avec 1h de musique. Ça relax et ça fait apprendre même si je dois jouer du berimbau alors que je préférais me restreindre à des instruments qui me posent un peu plus problème (le pandeiro et surtout le rythme que tout le mon de joue ici). Mestre Virgilio est celui qui nous donne la classe, c'est aussi un soutient de l'événement et des deux Contra-Mestres. C'est ensuite au tour de Gato Preto puis de Pezao de donner leur classe et ils nous ont gâté. Je parlais de changement de niveau plus au haut, là ce fut surtout la découverte d'un plus haut niveau à atteindre (bien bien plus haut). Sans aucune discussion possible ces deux là sont définitivement trè s bon et je suis loin d'eux. Je me demande même ce que vaut réellement leur niveau en comparaison d'autres Mestre. Ça me laisse aussi entrevoir ce que sera la capoeira dans un avenir proche avec toute cette génération qui a appris avec les anciens et dans la rue, et qui ont toute cette énergie d'aujourd'hui. Je ne sais pas vraiment comment d'écrire ça mais: wouah. Depuis quelques jours je découvre aussi Mestre Camaleao. Je n'ai a ma disposition que des vidéos mais lui aussi est incroyable. Ici un accomplissement serait d'arrive r à tenir face à quelqu'un comme lui mais je sais qu'il me faudra du temps d'autant plus que ce n'est pas en Inde que je pourrai réellement progresser (sauf si j'arrive à développer ce que j'ai prévu). A 18h, roda pour tout le monde sauf pour moi, je sais que si je veux participer au dimanche je dois me calmer. Mon pied et mon poignet me font mal comme pour me signifier que c'est bientô t la fin de mon voyage. La roda se passe très bien et se fera en partie ne présence de Mestre Curio qui est malade. Sont énergie me 17/04/2011 17:59 Histoire d'un voyage pour la capoeira... 8 sur 27 http://samuelbresil2009.blogspot.com/ ravie et il parlera un peu avant de partir signifiant au passage que j'ai appris ave c lui. Je suis gêné (car je ne l'ai pas vu depuis longtemps et parce que cela dévoile aussi mon jeu à ceux qui conn aissent le style du Mestre) mais content de voir le Mestre. Après un bon repas, un bon verre et un film je vais dormir et me reposer. Je dirai aussi au revoir au couple de français que j'espère bien revoir rapidement. Dimanche 23 août Même horaires que la veille, nous commençons aux environs de 10h. Cette fois le départ est donné par Mestre Valmir (FICA). Je le connais déjà pour avoir participé à sa roda et prendre u n cours avec lui m'enchante. Certains de ses élèves participent à l'événement mais ne participeront pas à sa classe. Les 2 heures avec lui se déroulent plutôt bien. C'est intense, physique et surtout intéressant. Après cette classe tout le monde est un peu fatigué mais il nous reste encore l'après-midi. Après mon repas, je retourne au Forte à 15h et suis le dernier à arriver. Je suis bien en retard (pour une fois) mais ce n'est pas un problème. Pezao donne sa classe et délivre certaines de ses techniques. Vient ensuite la classe de Gato Preto qui nous fait surtout travailler des enchaînements à deux. Dernière classe de la journée, une leçon de rythme avec Mestre Virgilio, ce sera l'occasion pour moi de pratiquer le pandeiro. Pour terminer, l'usuelle roda. Je serai le premier à passer et jouerai avec une dame qui est plus débutante que moi (ou pas, qui sait...). Le jeu n'en ai pas pour autant simple ou ennuyeux, je m'adapte bien et trouve un équilibre. C'est un bon moyen pour moi d'apprendre à contrôler mon jeu et le faire varier. Pezao et Gato Preto joueront aussi avec quelques personnes et c'est amusant de voir comment ils baladent tout le monde, même ceux qui semblaient déjà avoir un bon niveau. Ce que je retient de cet atelier sont des confirmations mais aussi la découverte de nouvelles possibilités et un potentiel immense pour la nouvelle génération de capoeiristes. Au final cette phrase restera: « la capoeira t'a donné, c'est à toi de lui donné », elle fut celle de Tiago lorsqu'il me demanda de reprendre ses classes, elle est aujourd'hui ma motivation pour ce que je fais... 0 C O ME N TÁ R I O S M AR C ADO R E S: C O N TR A - M E STR E G ATO PR E TO , C O N TR A- M E STR E P E ZAO , M E STR E C AB O R É , ME STR E C U R I O , M E STR E LU A , M E STR E VALM I R , M E STR E VI R G I L I O , PE R C U SSI O N , PR E G U I Ç A, TI AG O 1 9 AO Û T 2009 Shopping et transpiration Lundi 17 août Encore une matinée shopping mais cette fois afin d'honorer ce que j'ai promis de ram ener. Je regarde aussi pour des t-shirts que je dois envoyer au EU. Je suis toujours malade et par conséquent me balade avec un foulard autour du coup. C'est marrant, j'ai amené absolument tout ce dont j'ai eu besoin: des bandages, du désinfectant, des maintiens, des mouchoirs, des sels de ré-hydratation, des comprimés anti-inflammatoires, de la crème contre les coups, ma tête … A chaque fois que j'ai eu un problème j'avais un remède ou quelque chose pour le calmer. Je profite de ma maladie pour finir de corriger mon blog. Si vous trouvez des erreurs n'hésitez pas à me le communiquer. Je dois transpirer pour évacuer ma maladie et c'est donc gaiement que je vais à ma classe. Je ne suis pas seul, une française est présente (Elle me rappelle Céline, la compagne de Pierre) ainsi que deux autres personnes (me semble t'il). Après la classe je rentre et me repose. Mardi 18 août Je continue mon shopping durant la matinée après être passé voir Mestre Lua pour lui dire que je ne souhaite pas prendre de classe. En effet ma concentration n'est pas à son maximum et je ne veux pas gâcher ma dernière leçon avec le Mestre. 17/04/2011 17:59 Histoire d'un voyage pour la capoeira... 9 sur 27 http://samuelbresil2009.blogspot.com/ Encore une classe de Capoeira Regional pour mon après-midi. Ma camarade de la veille est aussi présente et elle me dit son prénom: Céline. Drôle de coïncidence. Petite précision pour la veille, j'ai pas assuré, j'ai montré tout le long mon ego ne me contrôlant pas. Je me rattrape un peu ce jour... J'enchaîne avec une leçon de berimbau. Nous passerons une heure à voir Iuna et un au tre rythme. En sortant je vais prendre une bonne soupe et rentre, la soirée va être longue c'est le soir du concert de Geronimo. Mercredi 19 août Encore du shopping pour la matinée (je n'arrête pas) et de la Capoeira Regional pour l'après-midi. Cette classe était bien intéressante avec à la fin un jeu lent en compagnie de Preguiça. Je suis toujours malade mais moins. J'ai aussi ramené mon berimbau à Mestre Nenel afin qu'il le révise avant mon départ. Bah oui, un berimbau ça s'entretient ;-) Le soir, DVD et rien d'autre. 0 C O ME N TÁ R I O S M AR C ADO R E S: B E R I MB AU , F I LHO S DE B I M B A , M E STR E LU A , M E STR E N E N E L, PR E G U I Ç A 1 8 AO Û T 2009 Froid Samedi 15 août Après une courte nuit je vais à la roda de Mestre Nenel. Il me semble avoir fais quelque chose entre temps mais ma mémoire flanche. En arrivant j'ai la surprise de voir que quelques uns des M estres formés par Mestre Bimba sont présents et parlent avec les élèves de l'académie sur divers sujet et notamment le fait que Bimba acceptait tout le monde dans son académie, noir ou blanc cela ne faisait pas de différence, politicien ou livreur de journaux non plus. C'est une chose qui peut sembler normal aujourd'hui mais dans les années 1930 au Brésil il en était toujours autrement. A l'époque la capoeira était considérée comme un jeu de noirs et beaucoup d'entre eux n'ont pas forcément apprécié cette ouverture aux blancs. Ça se défend étant donné que la capoeira est supposée avoir été le moyen de défense de esclaves noirs contre leurs propriétaires blancs. A 11h30 commence la roda qui est plus énergique que d'habitude. Je n'y participe pas , la veille je me suis blessé à la main en tombant sur une pierre. Ce n'est rien mais je préfère ne pas abuser comme je l'ai fait par le passé. J'observe donc la roda qui aujourd'hui se fait aussi en présence d'un autre groupe de Regional. Ses membres connaissent les séquences de Mestre Bimba mais font un point différemment. O n peut aussi noter qu'ils portent des ceintures de niveau. Je pars à 12h20 pour manger et aller acheter 2 Cds que j'avais repéré. Je rentre ens uite prendre soin de ma main avec de la glace. L'abus de glace me rendra finalement malade et le soir j'ai attrapé froid. Le soir j'accompagnerai Cynthia et Truy manger une soupe et ai rencontré un gamin mendiant qui pour la première fois insiste vraiment pour avoir quelque chose à manger. Je pouvais l'ignorer mais... Après une soupe et un chocolat chaud (je n'ai pas précisé mais je suis en pull avec un foulard autour du cou) nous rentrons regarder un documentaire sur les kidnapping et la corruption au Brésil. Dimanche 16 août Journée de correction de mon blog et surtout de repos. Je vais mieux mais ai encore besoin d'un peu de temps pour récupérer. Du coup je ne peux pas aller à la roda de Mestre Curio à laquelle je souhaitais pourtant assister... 0 C O ME N TÁ R I O S M AR C ADO R E S: B LE SSU R E , C APO E I R A R E G I O N AL , FI LHO S DE B I M B A , R O DA 1 5 AO Û T 2009 17/04/2011 17:59 Histoire d'un voyage pour la capoeira... 10 sur 27 http://samuelbresil2009.blogspot.com/ Roda de Mestre Lua Vendredi 14 août Pas vraiment une bonne journée, pas vraiment une mauvaise mais il en faut bien des comme ça... J'ai commencé par aller faire les magasins mais sans trouver ce que je cherchais. Ça m'aura prit toute la matinée mais ce ne fut pas vraiment désagréable. L'après-midi je me repose en attendant le soir. Je comptais alors aller à la roda de Mestre Curio avant d'aller à celle de Mestre Lua mais j'ai peur que la première se finisse tard, ce fut une erreur de ma part. Après un film je vais au Terreiro de Jes us où la roda n'a pas encore commencé. Je m'assoie parmi les autres joueurs attendant pour tour. L'ambiance est bonne et j'apprécie. Alors que la roue tourne et l'ordre des joueurs change apparaît quelqu'un que je connait il s'agit de celui avec qui je suis allé voir l'entrainement du groupe Abada. Les bons joueurs s'enchaînent et approche mon tour. Mon ami d'Abada se prépare aussi et semble pressé de jouer poussant ceux qui sont devant lui et tentant de bousculer l'ordre de passage, ce qu'il n'arrivera pas à faire. Son attitude est étrange et il retrouve finalement sa place, en face de moi. Finalement arrive notre tour, Mestre Lua qui est à la percussion derrière moi me pousse à y aller. Nous commençons à jouer et ça commence mal car je lui fauche la jambe scellant ainsi la suite du jeu qui n'en semblera pas un. Je finis finalement par tomber idiotement dans un de ses pièges et à me laisser tomber (il faut d'ailleurs que je demande conseil à ce sujet). J'essaie de jouer autant que je peux mais ce n'est pas évident, le visage de l'autre joueur est froid et crispé. J'ai l'habitude de le voir jouer dans la roda de Joao Pequeno mais là-bas il n'est pas comme ça. Tout ça me fait comprendre ce que Me stre Lua me dit lorsque je m'avance devant lui pour une chamada (avec le sourrire s'il-vous-plait): c'est ça la roda de rue. Nous continuerons tant bien que mal notre conversation jusqu'à l'appel du berimbau. Nous n'aurons pas joué longtemps (enfin cette fois j'ai du mal a utiliser le verbe « jouer »). J'ai be au avoir « marqué » plusieurs fois mon partenaire il n'empêche pas que je suis déçus de mon jeu. Mestre Lua me réconfortera l'espace d'un moment, il me dira: « c'est bon, tu sais jouer. ». Mais je n'ai pas vraiment apprécié cet échange . Personnellement je préfère lorsque le jeu commence doucement et que la complicité au gmente lentement au fur et à mesure que chacun commence à découvrir l'autre. La roda de capoeira est comme la vie, on ne peut pas toujours avoir que l'idéal sinon on ne l'apprécierait plus. Malgré les mots de Mestre Lua je rentre un peu triste car je sais que je n'ai pas donné mon mieux et sur le chemin de retour je ressens quelque chose que je savais pourtant: je suis plein d'énergie et enfin prêt à jouer. Il semble qu'il me faille un temps d'échauffement avant de réellement entrer dans la roda et ce n'est pas la première que je l'observe. Je rentre à l'auberge, me questionnant sur ce que Mestre Lua a put voir. Une fois dans la chambre je rejoint une amie italienne que j'avais rencontré il y a quelques semaines. Elle était aussi présente à la roda en tant que spectatrice (elle n'est pas capoeiriste). Nous discutons un peu alors que je mets de la glace sur ma main (une nouvelle blessure...) La nuit sera courte et agitée. Je mets du temps à m'endormir et vers 4h quelqu'un sonne à la porte demandant à parler à un client de l'hostel. Comme d'habitude je me lève au cas où il se passerait quelque chose mais le veilleur de nuit arrive à gérer la situation. Je ne dormirai qu'un peu plus faisant de jolies rêves et m'accrochant à l'échelle... 0 C O ME N TÁ R I O S M AR C ADO R E S: B LE SSU R E , M E STR E C U R I O , ME STR E L U A, R O DA 1 4 AO Û T 2009 Trou noir Mercredi 12 août Cela va encore me demander un effort de me souvenir de cette journée... Une chose est certaine, j'ai eu une classe de capoeira l'après-midi, mais le matin ? Alors, alors... Je suis allé 17/04/2011 17:59 Histoire d'un voyage pour la capoeira... 11 sur 27 http://samuelbresil2009.blogspot.com/ posté 2 lettres pour Auroville mais hormis cela je ne me rappelle pas. Je crois avoir fait le tour des disquaires mais sans trop de certitudes. Tant pis. L'après-midi je m'entraîne avec le jeune coréen qui est tout le temps avec moi. Ce que j'ai fait de ma soirée reste un mystère mais il me semble avoir regarder un f ilm. Jeudi 13 août Matin magasin, ma première tache étant d'aller voir Valmir das biribas afin de lui demander si il peut m'avoir des graines de biriba. Il m'annonce avec regret qu'elles ne seront prêtes qu 'à partir de Septembre. Avec cela c'est l'un de mes projets qui tombe à l'eau mais je ne perd pas espoir, je n'aurai qu'à revenir en Septembre la prochaine fois :-) En rentrant je m'arrête acheter quelques pandeiros et vais manger. Ma classe de Regional se déroulera agréablement. Deux nouvelles sont présentent et je me retrouve à faire l'interprète une fois de plus. Je crois que j'aime bien ça. En plus de ça une jolie brésilienne vient nous rejoindre et passera l'heure avec moi. Nous nous entendons bien d'autant plus qu'elle a un bon français. Elle aussi servira d'interprète entre moi et Navinha que je n'arrive pas toujours à comprendre. Après la classe de capoeira je reste un peu pour traduite partiellement la classe de samba. Le soir je comptais aller à l'une des rodas du Forte mais je préfère finalement reposer mon pied pour le lendemain. 0 C O ME N TÁ R I O S M AR C ADO R E S: C O U R S, F I LHO S DE B I M B A 1 1 AO Û T 2009 Pas formé mais ai de l'espoir Lundi 11 août Plus que 2 semaines à Salvador et par conséquent je dois finir ce que j'avais prévu. Plus j'y pense plus la liste s'allonge et l'argent diminue. J'ai déjà acheté plus que prévu mais étrangement ai toujours de l'argent. Aujourd'hui je dois prioritairement acheter une protection pour ma cheville car je ne veux pas prendre trop de risque. Une fois cette tâche achevée j'en entame une autre: trouver des cabaças (caisse de résonance du berimbau) fermées, des arames (fil de fer du berimbau), le CD de Mestre Moras ainsi que d'autres. J'ai juste oublié l'une des clés de mon projet... Des mystères mais pour le moment ce préfère garder cela ainsi. Cette matinée est aussi une source de désillusion pour moi. Je voulais me refaire percer le bras (oui certains d'entre vous ne savaient même pas que j'avais déjà eu un piercing sur l'avant-bras...) mais le tatoueur du coin m'annonce que de toute façon les piercings si ils ne sont pas fait sur l'oreille, la langue, ou le pénis ne durent pas (ne voyez pas là de jeux de mots). Pourquoi je ne savais pas ça ? Pourtant mon piercing à l'arcade est toujours plus ou moins présent mais cela expliquerait en partie la raison de mon premier rejet sur l'avantbras... L'après-midi une heure de Regional et j'y vais accompagné de 4 français. C'est marrant car pendant 1 heure ils ne vont faire que me regarder vu que je suis seul avec Preguiça... J'apprends d'ailleurs une chose important sur les coups utilisés à la Capoeira Regional mais c'est encore un secret que je garde. J'enchaîne ensuite avec 1 heure de berimbau durant laquelle Mestre Nenel accélère la cadence pour que nous finissions tout à la prochaine séance. Nous devrons malheureusement nous arrêter de temps à autre 17/04/2011 17:59 Histoire d'un voyage pour la capoeira... 12 sur 27 http://samuelbresil2009.blogspot.com/ car mon poignet gauche (l'autre) me fait mal. Décidément je me dis que la vie ne sou haite pas que j'apprenne trop vite. Pour finir ma journée je passerai le reste du temps avec un couple de français à parler d'Auroville, ce qui me ravira. Mardi 10 août Étant donné que Mestre Nenel m'a dit que ma dernière leçon de berimbau sera demandeu se je compte reposer mon poignet pendant quelques temps. Pour ce je vais à l'atelier de Mestre Lua afin de le prévenir que nous ne ferons pas notre leçon du jour. Il m'annoncera implicitement une bonne nouve lle: retourner en Inde l'intéresse... Voilà ce que j'attendais le plus et certainement une étape importante de mes projets qu'il change d'avis ou non. Si nous avions la chance de recevoir un Mestre (et surtout Lua, hé hé ) cela pourrait nous donner un grand boost. Je suis content ! Je vais ensuite voir Mestre Curio (enfin après 2 semaines) pour lui demander son CD et DVD mais aussi tout simplement pour le voir et ça se passera bien. Un groupe de français est présent et je sers d'intermédiaire même si elles parlent portugais. Mon heure de Regional se déroulera aussi très bien, sur les cinq étoiles pour atteindre le niveau de formado j'ai accomplis les quatre premières. La cinquième est plus complexe et je ne pense pas que je pourrai l'apprendre maintenant car le temps m'est compté et il me faut absolument retenir les séquences en priorité. Je voulais ensuite aller voir le show de Mestre Bamba mais à la dernière minute (alo rs que j'étais prêt) je me suis démotivé car ne voulais pas voir un show d'égo ou l'ont fait payer 3Reais pour une photos... 0 C O ME N TÁ R I O S M AR C ADO R E S: B E R I MB AU , B L E SSU R E , C APO E I R A R E G I O N AL , C O U R S, M E STR E B AM B A , M E STR E C U R I O , M E STR E N E N E L, PR E G U I Ç A 1 0 AO Û T 2009 Dimanche 9 juillet (ou plutôt août) Rien à dire, je ne souhaitais rien faire et bien... C'est gagné !!! 0 C O ME N TÁ R I O S 9 AO Û T 2009 Un week-end tranquille Vendredi 7 juillet Cours de percussion à 9h avec Mestre Lua. Je dois avouer ne pas être content de ce que je fais dans cette classe car je n'arrive pas à grand chose et je présume que cela vient de ma concentration. A l'inverse la classe de berimbau avec Mestre Nenel se déroule très bien. Il compte me donner un maximum de variations pour que je puisse travailler après mon départ. J'apprends beaucoup et certains enchaînements sont nouveaux pour moi, je dois réapprendre la plus part des rythmes que je connaissais déjà et ce n'est pas vraiment simple à faire car depuis plus de 2 ans que je joue du berimbau, presque tous les jours certaines habitudes se sont installées. Heureusement il n'était pas trop tard pour les changer. Vu que nous sommes Vendredi c'est le jour de la roda de Mestre Lua. Je m'habille de manière à ne pas pouvoir refuser de jouer si l'on me le demande et me rends au Terreiro de Jesus. Je suis accompagné d'un voisin de chambre et nous ne resterons que quelques temps car la pluie nous oblige à nous retirer. Samedi 8 juillet Après une nuit agitée pour toute la chambre je me lève en vue d'aller à l'anniversaire d'une académie affiliée à Mestre Nenel. Après 30 minutes de bus moi et d'autres arrivons. Je me change dans le but de jouer un peu. 17/04/2011 17:59 Histoire d'un voyage pour la capoeira... 13 sur 27 http://samuelbresil2009.blogspot.com/ Pour la première fois je porte les couleur et le logo de Filhos de Bimba. Je jouerai avec un enfant que j'impressionne et qui n'arrive à rien faire (même pas à esquiver mes mouvements), il me regardera avec un sourire timide tout le long. Finalement lorsque qu'il jouera avec quelqu'un de son âge il se débrouille bien. Après une courte roda le spectacle commence avec des acrobaties et des danses typiques de la capoeira contemporaine. Aux environs de 12h30 un repas nous est servis mais mon copain Coréen préfère partir. Je l'accompagne car suis bien fatigué et car le riz au boeuf n'est pas mon plat préféré. Dans l'impatience, mon camarade décidera de prendre un taxi et vu que ça ne change rien pour moi je le prends avec lui. Nous mettrons 45 minutes à rentrer à cause des embouteillages... En arrivant à l'hostel je cuisine un peu (des pâtes, hé hé) avec un collègue de cham bre et vais dormir. Le soir je me réveille pour aller à la roda de Moraes que je ne ferai qu'observer avec une autre personne de l'hostel qui m'a accompagné. Je voulais jouer mais le fait que nous soyons arrivé en retard m 'en empêche... 0 C O ME N TÁ R I O S M AR C ADO R E S: B E R I MB AU , C O U R S, FI LHO S DE B I MB A , M E STR E LU A , M E STR E M O R A E S, M E STR E N E N E L , P E R C U SSI O N , R O DA, VÉ G É TAR I SME 7 AO Û T 2009 Un nouveau berimbau Jeudi 6 août Je me décide enfin à avancer un de mes projets, celui de rassembler mes connaissances sur la capoeira afin de les partager. Ce n'est que la première étape, établir une base que j'implémenterai au fur et à mesure. Cela occupera ma matinée et aussi une partie de mon après-midi. A 15h commence ma quotidienne classe de Capoeira Regional. L'heure se déroulera bien, nous pratiquerons ce qu'il manque à mon jeu c'est-à-dire les techniques de fauchages et autre tesoura. J'enchaînerai ensuite avec une leçon de berimbau de Mestre Nenel. Ça me plaît énormément et le Mestre m'enseignera de manière à ce que je puisse continuer de m'entraîner une fois de retour à la maison. Je repartirai de la séance avec ce que j'attendais depuis longtemps, un berimbau du Mestre. Pourquoi ça ? Tout simplement parce que le son de ses berimbaus est spécial. Quoi dire, d'autre ? Je rentre, je mange et regarde un film rien de plus. Une journé e qui fait courte lorsque je l'écris mais qui fut néanmoins très agréable. 0 C O ME N TÁ R I O S M AR C ADO R E S: B E R I MB AU , C O U R S, FI LHO S DE B I MB A , M E STR E N E N E L 6 AO Û T 2009 Abada Guem Mercredi 5 août Plus que 19 jours avant mon départ. Je commence à m'impatienter mais en profite quan t même. Que dire de cette journée ? Je ne m'en souviens que peu bien qu'elle se soit passé hier... Non l'alcool ne me fait pas oublier mais j'ai l'esprit plus concentré sur le futur que sur le présent. Je commence d'ailleurs à me dire que je n'aurai jamais terminé de me préparer avant mon retour à Auroville. Il m e reste tout de même plus d'un mois mais cela reste court si mon temps est mal utilisé. Il me reste encore à voir certaines choses ici et à en apprendre d'autres. 17/04/2011 17:59 Histoire d'un voyage pour la capoeira... 14 sur 27 http://samuelbresil2009.blogspot.com/ Comment se fait-il que je me souvienne pas de ce que j'ai fais le matin ? Ah oui ça y est... Je me suis levé plus tôt que d'habitude pour aller voir Mestre Lua qui m'a demandé de le réveiller à 8h. Je tient le pari et me retrouve à l'heure exacte à frapper à sa porte me demandant si ça le réveillera. Marijô m'ouvre et le Mestre est prêt 2 minutes plus tard. L'heure de cours se passe bien mais je commence à envisager la suite de mes classes avec Mestre Lua. Je sais qu'aucune des personnes présentes à Auroville n'a son niveau mais moi non plus et donc même un simple prof fera l'affaire pour le moment. Je regrette tout de même de ne pas pouvoir emmener Mestre Lua dans mes bagages pour apprendre plus avec lui et pour qu'il partage sa capoeira à Auroville. Il me reste toutefois 2 semaines pour le convaincre même si je me doute du résultat. En partant de l'atelier j'achète en CD spécial à Mestre Lua, celui de Guem. Vous connaissez ? Non, si vous rappelez de l'émission de Jean-Luc Delarue « ça se discute » (me semble t'il), éh bien Guem est celui qui a prêté sa musique pour le générique. Mais il est plus que ça c'est surtout un excellent percussionniste qui est aussi venu rendre visite à Mestre Lua. A 20BRL le CD je ne me prive pas et ne regrette pas. Pour ma classe de Regional, je décide de remettre pied à l'étrier et participerait donc. Ça se passe plutôt bien et n'ai pas trop mal même si certains mouvements de torsion ne sont pas bon pour mon pied. J'ai oublié de précisé que je n'ai dormis que quelques heures et que depuis le matin je suis bien fatigué mais le soir je décide d'aller assister à une classe de Abada capoeira, l'un des groupes les plus représentés dans le monde. Ils font de la capoeira contemporaine. C'est Anna et son ami qui m'accompagnent là et je les regarderai s'entraîner pendant l'heure. Le style du groupe est intéressant, proche de celui de Jeremy à Auroville et proche aussi de ce que j'ai connus à Ginga Nago Poitiers. Certains des élèves sont vraiment bons et leur prof est super sympa. Je pense que la prochaine fois que je reviens à Salvador je suivrai quelques une de leurs classes... Je rentre ensuite ave c un groupe d'israéliens et surtout un ado que je connais déjà et qui travaille pour Valmir das beribas. 0 C O ME N TÁ R I O S M AR C ADO R E S: AB ADA C APO E I R A , C O U R S, FI LHO S DE B I MB A , ME STR E LU A 5 AO Û T 2009 Geronimo Où est-ce que j'en suis rendu dans l'écriture de mon blog. Après vérification il me reste les deux derniers jours à résumer. Lundi 3 août Je devais avoir une classe de percussion mais facebook et une certaine personne m'ont quelque peu retenu. Je garde le sourire et me réserve pour l'après-midi pour ma classe avec Preguiça. El le se déroulera bien, je ne servirai que de modèle pour les mouvements car mon pied me joue de sales tours et celui de Preguiça aussi. Je demanderai aussi à cette dernière d'avoir plus de cours de berimbau et elle me renverra vers Mestre Nenel qui accepte d'être mon professeur. Le soir je devais aller à la classe de Mestre Curio mais je ne suis pas vraiment d'h umeur à ça. Comme alternative je vais boire un verre et manger avec Maria. Nous discuterons longuement et surtout d'Auroville. Par la suite nous regarderons 2 films avant d'aller se coucher. Rien de bien passion nant. Mardi 4 août Je devais encore aller à la classe de Curio mais ai accepté la veille de suivre la leçon de Mestre Nenel. Cette dernière se déroulera en présence d'un Suisse qui part le jour même. C'est une bonne leçon et le Mestre corrige mes erreurs de toque. Je suis habitué à les faire d'une certaine manière et il m'en proposera une autre. Son but et de faire pratiquer certains exercices afin d'améliorer la manière dont je joue, ce qui marche 17/04/2011 17:59 Histoire d'un voyage pour la capoeira... 15 sur 27 http://samuelbresil2009.blogspot.com/ me semble t'il. Chose amusante, lorsque nous arrivons le Mestre nous demande si nous avons un dobrao (pierre ou pièce servant pour jouer le berimbau). Je trouve la question du Mestre pertinente. Pourquoi chacun n'emmènerait-il pas son propre dobrao pour les leçons ? Cette dernière question je la pose à Aurevan qui aura la tache de se trouver une belle pierre et aussi d'indiquer aux autres de faire de mêmes (enfants et adultes). L'après-midi je retourne pour ma classe de capoeira qui ne se déroulera pas car aucu n de nous n'est apte à la faire. Cette journée s'accompagne d'une question: que faire du temps qu'il me reste sachant que j'ai presque épuisé tout mon budget ? En effet, la semaine dernière j'ai été très dépensier et à cause de cela je vais devoir faire d'autres dépenses, je vais devoir envoyer 80% de mes affaires par la poste directement jusqu'en Inde car le poids de mes bagages va certainement excéder la limite authorisée. Je voulais aller voir le show de Mestre Bamba mais finalement je change d'avis et préfère attendre à l'hostel l'heure du show de Geronimo qui se déroule à coté tous les mardis soir. Je comptais rester à l'hostel, sur la petite terrasse qui a une vue sur tout le spectacle mais je vois mon copain coréen qui pend des leçons de Regional avec moi et je décide donc de le rejoindre. Nous passerons une bonne soirée . Toutes les personnes de l'hostel font la fête et se retrouvent légèrement bourré.... 0 C O ME N TÁ R I O S M AR C ADO R E S: ALC O O L, B E R I M B AU , C O U R S, PR E G U I Ç A 3 AO Û T 2009 Le prix à payer pour une rencontre agréable Samedi – je ne sais quelle date et j'ai pas envie de chercher Ma matinée a un but simple, j'ai la tête dans le brouillard à cause de ce que j'ai bu la vieille mais je veux aller à la roda de Mestre Nenel. Je me présente à l'heure et ai le plaisir de revoir la présentation faite la semaine dernière (samba et maculélé). J'ai aussi la surprise de voir Preguiça faire partie de tout ça. Après leur démonstration Nenel appelle aux séquences et là encore j'ai une surprise, un Mestre de plus de 65 ans (sans aucun doute possible) qui fait tout avec une fluidité incroyable. Il fera surtout les séquences de ceinture qui sont des prises et lancées de corps. C'est impressionnant de voir quelqu'un de son age voler dans les airs. J'en reste bouche bée (est-ce comme cela que ça s'écrit ?) et je ne suis pas le seul. Vient l'heure de la roda. Deux personnes étrangères au groupe sont présentes. Le premier est hollandais et ne doit pas avoir plus d'une année de capoeira, par conséquent le jeu ne sera pas évident pour lui. Le second pratique avec le groupe Abada en Espagne. Il a beaucoup plus d'expérience que le premier mais ne s'en sortira pas vraiment bien. Vient enfin le tour de Preguiça qui a un jeu gentil et qu i ne m'impressionne pas plus que ça et c'est normal car elle joue avec une débutante. Elle ne dévoilera son talent que lorsqu'elle jouera avec celui que je prenais pour le meilleur du groupe (hormis les Mestres prés ents). Elle lui mènera la vie difficile et mon Dieu que son jeu est beau et fluide. Je comprends mieux ce qu'elle est et aujourd'hui je sais que je peux l'appeler Mestra car elle est de loin le meilleur capoeiriste de Re gional que j'ai rencontré. D'autres Mestres sont présents et joueront aussi et bien évidemment leur jeu est aussi agréable à observer. L'après-midi, il me semble que je suis allé voir Dinho pour les berimbaus. Il me fera un gunga, un medio et un viola qui ont un son que j'aime (particulièrement le gunga). Le soir je rencontre Maria, Espagnole avec qui je vais aller voir la roda du groupe de Joao Pequeno. Les deux 17/04/2011 17:59 Histoire d'un voyage pour la capoeira... 16 sur 27 http://samuelbresil2009.blogspot.com/ hollandais de ma chambre doivent aussi y aller mais ne sont pas motivé car l'assistant de Valmir das beribas les attends. Ils se bougeront tout de même. Nous avions premièrement décidé de voir la roda de Mestre Bamba (si vous vous souvenez d'un premier message...) pour changer et puis pour voir son show. Malheureusement nos informations sont erronées et la roda de Mestre Bamba ne se déroule que le mardi et le vendredi. Sur le chemin du Forte nous rencontrons Zoinho qui est le deuxième professeur du groupe de Joao Pequeno. Nous allons ensemble au Forte ce qui nous permet de discuter. Une fois arrivé je rentre dans la salle et me dirige directement vers Mestre Aranha afin de lui présenter mes excuses pour être arrivé en retard la fois dernière. J'aurais put éviter cette étape mais par respect pour le fait qu'il m'ai donné des cours et du fait que je vais observer sa roda je pense que j'ai bien fait. Il acceptera et appréciera mon geste m'expliquant qu'arriver à l'heure à laquelle je suis arrivé ne se fait pas. Je ne parle que rarement de ce que je fais après 22h mais la majeur partie du temps soit j'écris, soit je regarde un film pour me relaxer. Dimanche 2 août (oui je sais la date pour ce jour là car je sais que l'on est le 3, en même temps je pouvais calculer pour samedi mais je suis fainéant...) Le matin nous décidons avec Maria d'aller à Ribeira. C'est la dernière partie de la ville que je n'ai pas visité. Il pleut mais ça ne change pas nos intentions. Nous nous promenons là et aux environs de 14h décidons de nous arrêter manger. Nous sommes proche de l'église de Bonfim. Nous rencontrerons Rose pour qui mon végétarisme est un casse-tête. Elle nous apportera des frites avec fromage... :-( , une chose dont je ne sais pas le nom avec du fromage :-( et un peu de tomates. Je ne veux pas cracher sur ce que j'ai mangé mais ce fut le repas le dur à avaler de ma vie. Le fromage était fort mais je n'ai pas refusé de manger. Je crois que j'avais à payé ce prix pour rencontrer Rose car ce fut une belle rencontre. Une femme gentille et attachante dont je me souviendrai. Nous rentrons un peu plus tard au Pelourinho où je ne ferai pas grand chose (il était déjà 17h30). Le soir je me vengerai de mon repas du midi en mangeant une grande assiette bien remplie et une glace aux fruits rouges/vanille... Nous finirons cette journée par une soirée ciné avant d'aller dormir. 0 C O ME N TÁ R I O S M AR C ADO R E S: ALC O O L, B E R I M B AU , C E C A, FI L HO S DE B I M B A , M E STR E AR AN HA , ME STR E B AM B A , PR E G U I Ç A, R O DA, VÉ G É TAR I SM E 30 JU I L. 2009 A la recherche du berimbau d'or Vendredi 31 juillet Une bonne journée même si depuis peu j'ai un peu la tête nuageuse. Je commence à être pressé de rentrer et être énervé de ne pas pouvoir m'entraîner. Je pense connaître la signification à mon incapacité mais cela ne me conforte pas. Ce matin j'ai dans la ferme intention de trouver de bons berimbaus ou en tout cas des berimbaus ayant un son plus que correcte. Je commence par aller à l'atelier de Mestre Lua non pour les berimbaus mais pour une leçon. J'arrive à 10h comme il me l'a demandé mais Diego me demandera de revenir à 11h pour suivre une leçon avec 2 autres personnes. J'en profite pour aller au magasin de Dinho. J'ai vu des informations sur lui et cherche à le rencontrer car il semble qu'il soit un bon fabricant de berimbau. Son atelier se trouve non loin de mon hostel et je le trouve facilement (en fait c'est dur de le manquer et je l'avais évité jusque là car contient pleins d'instruments pour 17/04/2011 17:59 Histoire d'un voyage pour la capoeira... 17 sur 27 http://samuelbresil2009.blogspot.com/ touristes). Je rencontre donc Dinho et discute avec lui, il me propose de visiter son atelier, ce que je ferai. Le son de ses berimbaus est bon et chose que j'apprécie, il n'utilise pas que du biriba pour fabriquer les instruments. C'est aussi un très bon joueur de berimbau, en fait l'un des meilleurs que j'ai entendu depuis que je suis arrivé. Je retourne ensuite à l'atelier de Mestre Lua. Les demoiselles arrivent, elles sont françaises et notre classe se déroulera bien. Je ne me débrouille pas aussi bien que la dernière fois mais comme le dit Mestre Lua : "on ne peut pas être bon à chaque fois". Après le cours je vais manger avec le coréen qui va aux classes de Regional avec moi d'habitude. L'après-midi je poursuis ma quête du son et vais au Mercado Modelo. J'ai déjà dis lors de ma dernière visite qu'il n'y avait que des objets pour touristes. C'est bien vrai mais caché parmi eux (enfin c'est pas vraiment caché il faut juste ouvrir les yeux) il y a Valmir das beribas. Il me semble que c'est la personne que Mestre Lua soupçonne de rasé les biribas pour les vendre en grande quantité. Il est clair qu'en voyant son stock on peut avoir des doutes mais je décide toute fois de me renseigner sur son travail car d'après ce que je sais il est l'un des fournisseurs de Ramiro Musotto qui est un joueur de berimbau exceptionnel (faites une petite recherche sur youtube...). Valmir me propose aussi de visiter son atelier. Et son assistant m'y emmène. Là je me renseigne sur un tas de chose et notamment les prix. Une fois que Valmir nous rejoint je lui pose plus de questions précises sur les berimbaus. Ceux qui veulent plus de détails sur ce que j'apprends avec toutes ces personnes que je rencontre n'auront qu'à me poser des questions.... Je reste là-bas pendant un certains moment à parler de beaucoup de choses et j'entends un nom, celui de Mestre Branco. Valmir me dit qu'à chacun de ses passages celui qui m'a initié à la capoeira passe par l'atelier que je visite. Convaincu que je reviendrai je rentre à l'hostel pour me reposer avant la roda du soir. Le matin j'avais croisé Mestre Curio et Mestra Jararaca dans la rue et avais demandé si il était dans son académie l'après-midi afin de lui parler. Durant la journée j'ai changé d'avis et préfère lui dire que j'arrête avant la roda (ce qui n'est pas très intelligent si je veux rester en vie... :-) ). J'arrive à l'académie à 18h45 et ai la surprise de voir que c'est l'heure de la réunion que le Mestre avait planifié. Je n'étais pas au courant et l'ambiance est un peu chaude. Je décide donc de me réserver pour après la roda. Cette décision d'arrêter m'embête mais la frustration que j'ai de ne pas m'entraîner aussi et puis il y a cette peur qu'il découvre que je vais à l'académie de Mestre Nenel ce qui changerait son regard sur moi définitivement. Le meilleur moyen de lui montrer du respect serait de ne plus aller à l'académie de Nenel mais je sais que la capoeira n'est pas que l'angola ni seulement Mestre Curio et que je dois aller au-delà de toutes ces notions de groupe et de style. La roda commence, nous sommes peu mais assez pour jouer. Je déciderai de jouer un peu et le ferai avec le fils de la Mestra (si ce n'est pas aussi le fils du Mestre) avec lequel je ferai l'erreur de me laisser aller à certains moments le faisant tomber sur le sol par 2 fois. C'est une erreur car ça l'énerve et il ne se contrôle pas trop encore. De mon coté j'ai conscience que je ne dois pas exagéré et donc me retient même si je suggère ma supériorité et essaye de lui montrer qu'il devrait faire attention. Ce n'est pas facile car c'est le fils de la Mestra et que je ne veux froisser personne. Au final nous nous amusons et notre échange est intéressant et marrant car nous nous relâchons, ainsi, après 5 ou 10 minutes de jeu nous arrêtons car je ne veux pas abuser avec mon pied. Je regarde le Mestre pour lui demander ce qu'il en pense et il me fait signe que je fais ce que je veux. Après cela Mestre Curio me demande surtout de le rejoindre dans la bateria. Rien que d'en parler j'en ai les larmes aux yeux car je sais qu'il fait ça pour l'harmonie qui existe entre nous lorsque l'un de nous deux chante ou se lâche aux instruments. Nous sommes aussi réce ptif l'un que l'autre et c'est un honneur pour moi de jouer en sa compagnie. Cerise sur le gâteau, c'est la M estra qui prendra le viola et nous accompagnera. Pendant que nous jouons ce sont Pedro et le second fils de la Mestra qui jouent ensemble et leur échange est léger et vraiment intéressant C'est la première fois qu e je les vois antant amusés. En fait l'ensemble de la roda est bonne et transcendante le seul point négatif étant le chœur qui ne 17/04/2011 17:59 Histoire d'un voyage pour la capoeira... 18 sur 27 http://samuelbresil2009.blogspot.com/ répond que trop peu (sûrement à cause du jeu). Pour ne rien gâcher à moi soirée, le Mestre me demandera de jouer avec Jararaca. Ma première réaction fut de le regarder et lui dire: « avec Elle ???? ». Je pourrais paraître surpris (et j'espère que le Mestre ne la pas prit comme une offense car vu le ton que j'ai utilisé moi je l'aurais mal pris) mais je suis en fait effrayé car mon pied me pose problème et je ne sais pas comment je vais m'en sortir vu ses capacités. Alors que la Mestra chante une ladainha je me concentre autant que je le peux et rassemble mes forces, j'en aurais besoin car elle pourrait vouloir me montrer ce qu'elle sait faire et je ne suis pas prêt pour cela... Je ne peux pas détailler notre jeu mais j'espère qu'il restera graver car ce fut déf initivement le jeu le plus agréable que j'ai eu. Nous nous sommes retenu tous les deux mais à certains moments nous nous lâchions montrant un peu de notre savoir. Bien entendu je ne peux pas me comparer à elle car je sais qu'elle a plus de ressource qu'elle ne le montre mais notre échange fut un plaisir car nous nous piégions mutuellement et j'ai osé essayé de la mettre en difficulté. Je redoutais ce dernier point mais cela c'est bien passé et nous continuions à sourire l'un à l'autre. Je ne veux plus dire que j'ai été bon ou pas car je pense que chaque jeu est différent et chacun verra ce qu'il veut bien voir, je dis ici que la seule personne à qui j'ai envie de montrer mon jeu est Mestra Jararaca car notre complicité et sa personnalité pourrait le perm ettre, ça serait certainement la meilleure chose pour me faire progresser. Je ne sais pas combien elle s'est retenue (même si je le sens) mais je la remercie profondément pour ce jeu ainsi que le Mestre pour m'avoir poussé à jouer. Au final, comme je le savais déjà, je n'ai pas envie d'arrêter de m'entrainer avec M estreCurio. J'accepte ma peur et les conséquences de mes choix. De toute façon je ne m'entraine plus réellement et cela m'étonnerait que je m'entraine avant quelques semaines (par conséquent pas avant mon retour en France). Je pense que je vais me réserver pour les démonstrations que mes camarades de France ont de prévu pour la rentrée... 0 C O ME N TÁ R I O S M AR C ADO R E S: B E R I MB AU , C O U R S, ME R C ADO MO DE LO , M E STR A J AR AR AC A , M E STR E C U R I O , M E STR E LU A , P E R C U SSI O N , R O DA Stop Mardi 28 juillet Comme tous les mardis, je me suis rendu à l'académie de Mestre Curio. Je ne participe pas à la classe préférant encore une fois afin d'épargner mon pied. L'après-midi classe avec Preguiça. Je suis seul et décide de suivre la classe. Durant cette heure je pose beaucoup de questions et j'obtiens beaucoup de réponses... Je suivrai même gracieusement une seconde classe. Mercredi 29 juillet le matin: une excellente classe avec Mestre Lua. Je ne sais pas comment mais mes capacités ont décuplé. L'après-midi: classe avec Preguiça et un nouveau avec qui j'ai fait la seconde class e la veille. Tout se passe bien mais Mestre Otto est là et je sais que cela peut-être un gros problème pour moi. Il est celui qui vient voir régulièrement Mestre Curio pour trouver un moyen d'officialiser les passages de grades de la capoeira. Si il dit au Mestre que je vais aux cours de Regional je crains qu'il ne m'accepte plus comme il l'a fait jusque là. Le soir, je me pose des questions sur mon avenir avec la capoeira. Je suis censé aller à la classe de Mestre Curio mais mon pied me dit de ne pas y aller et mon cerveau confirme. Je reste donc à l'hostel à me demander ce que je dois faire et je prends ma décision: j'arrête la capoeira. Jeudi 30 juillet J'ai oublié quelques mots à ma dernière phrase: j'arrête les classes de capoeira pou r le moment et avec Mestre Curio ainsi qu'avec Preguiça. Il me reste 3 semaines à Salvador et veux préserver ma jambe ainsi que 17/04/2011 17:59 Histoire d'un voyage pour la capoeira... 19 sur 27 http://samuelbresil2009.blogspot.com/ découvrir d'autre Mestres, qu'apprendre plus de musique et réaliser ce que j'avais pensé à mon arrivée Ce dernier point restera secret pour le moment. Le matin, et bien je ne fais rien, je dors, flanne... L'après-midi je vais voir Preguiça, Mestre Nenel est de retour et je lui poserai des questions et là encore j'obtiendrai pleins de réponses. Comme il est facile de le remarquer mes textes sont de plus en plus court car je fatigue depuis quelques temps. 0 C O ME N TÁ R I O S M AR C ADO R E S: C O U R S, M E STR E C U R I O , M E STR E LU A , PE R C U SSI O N , PR E G U I Ç A 28 J U I L. 2009 Reprise Lundi 27 juillet Pas de classe de percussion pour moi ce matin. Diego m'avait déjà prévenu Vendredi que Mestre Lua serait absent alors je change mes plans et tard dans la matinée je pars faire du shopping a Iguatemi. J'en sors après avoir dépensé pas mal d'argent mais avec ce dont j'ai besoin et ce que j'ai envie. Une bonne matinée quoi. L'après-midi, Regional, comme d'habitude depuis 2 mois ça ne change pas. Je suis seu l pour la classe que je décide de faire. Au final mon pied réagit bien et je rencontre pas d'encombre. Je ne vais pas cacher que mon pied n'est pas guérit, il me reste à remettre en place quelque chose, je n'ai pas mal et la sensation que j'ai est qu'il faut faire craquer quelque chose. Pour la classe, même si c'est une reprise je suis déçus car j'ai un peu perdu, je dois rééduquer ma jambe qui n'ai plus habituée à effectuer certains mouvem ents et pour laquelle j'ai encore peur. Le soir, je décide finalement de reprendre aussi les cours avec Mestre Curio. Je sais que cela sera plus demandeur mais c'est justement un bon test pour moi. Même remarque que pour la classe de Regional, je dois me réhabituer mais vers la fin de la classe je recommence à me sentir à l'aise et à retrouver mon assurance. Bonne leçon dans l'ensemble avec une parole du Mestre sur le fait que de tous ceux présents pour la classe je sois le seul à avoir été présent pour la roda de dimanche et que je ne suis même pas un membre permanent... Bon ça me touche à double sens et surtout du fait que je ne reste qu'un membre de passage. Je le savais mais une partie de moi espérait un peu plus ce qui est contradictoire car ce n'est pas au fond ce que je souhaite... Là encore mon pied se comporte bien mais les torsions le fatigue un peu et le rende un peu douloureux ou plutôt gênant. 0 C O ME N TÁ R I O S M AR C ADO R E S: B LE SSU R E , C O U R S, FI LHO S DE B I M B A , M E STR E C U R I O 27 J U I L. 2009 3 jours sans nouvelles Vendredi 24 juillet Je me rappelle que le midi je vais manger en compagnie de Francesca et que nous parlerons longuement. L'après-midi fut bien court à cause de ça et je ne me rappelle plus de ce que j'ai f ait... Le soir je vais à la roda de Mestre Curio où la salle sera bondée de monde. Deux groupes sont venus pour la roda, un de France (que j'ai déjà rencontré chez Mestre Nenel) et l'autre de Suisse. Pour l'occasion le Mestre demandera à ses élèves d'aller doucement. Il me demandera aussi de jouer, ce que j'accepte avec plaisir. Il me fait jouer contre (avec ???) quelqu'un d'une autre académie et finalement le jeu sera simple. Même si au départ je me réserve, au bout de 5 minutes je commence à me lâcher un peu laissant toute l'énergie accumulée s'exprimer. Ça fait du bien mais je m'arrête rapidement pour ne pas trop pousser. Le reste de la 17/04/2011 17:59 Histoire d'un voyage pour la capoeira... 20 sur 27 http://samuelbresil2009.blogspot.com/ soirée et de la roda se passe bien. Mestre Curio fera joué tout le monde et même le Mestre de l'un des groupes. Le joueur ayant joué avec moi se retrouvera aussi à jouer avec Mestra Jararaca et Mestre Curio car ce dernier à voulu lui montrer qu'il ne connaît pas l'angola (c 'est ce qu'il disait dans son chant...). C'est marrant car je me sentais mal avant de rentrer dans la salle mais après avoir joué je suis en pleine forme et me dirige vers la roda de Mestre Lua. Elle aussi est pleine d'énergie et j'y reste jusqu'à la fin. Je revois cette fille exceptionnelle que j'avais vu la semaine passée. L'une de mes prochaines missi ons sera de savoir où elle s'entraîne... Après tout cela je croise Francesca et une de ses amies. Elles vont à une soirée Salsa où je les accompagne rapidement mais préfère ne pas rester car la salsa n'est pas mon fort... Samedi 25 juillet Voilà, il ne me reste plus qu'un mois ici. Je sais qu'à partir de maintenant le temps va passer vite et qu'il va falloir que je me débrouille bien pour ne pas le gaspiller... Ce matin, je crois Anna à mon réveil. Elle est une fille que j'ai vu avec Taqué et qui a habité à l'hostel Cobreu (là où je suis actuellement) jusqu'à ce que j'arrive. Elle n'a pas beaucoup dormis ( moi non plus) mais nous décidons d'aller regarder la roda à FICA. Nous resterons que 45 minutes là-bas car elle fatigue et moi je dois aller à une autre roda, celle des Filhos de Bimba, le groupe de Mestre Nenel. C'est la première fois que j'y assiste et suis impatient. Anna m'accompagne mais ne restera pas longtemps. Lorsque nous arrivons à l'académie une forte musique se fait entendre. Nous rentrons et je vois l'un de mes ancien prof faire des sauts périlleux. C'est étonnant de voir ça là mais je me rends vite compte que ce gars est bien plus adroit que je ne l'imaginais. Après cela, il passe au maculélé accompagné de 5 autres personnes . Il semble le chorégraphe de tout ça et l'ensemble ressemble à un show. Néanmoins c'est beau et après les bâtons les danseurs passent aux machettes (ce qui est impressionnant). Enfin, la dernière partie est la samba et je me rend compte qu'ils sont tous de bons danseur (bon j'ai surtout observé les filles c'est vrai). Vient enfin l'heure de la roda, c'est ma première alors j'observe. Tous commencent par réaliser les séquences basiques de Mestre Bimba puis ensuite les séquences de projection. Ces dernières sont impressionnantes lorsque réalisées pas les élèves les plus anciens. La roda commence et j'observe surtout les élèves les plus avancés. L'un d'entre eux est vraiment très doué, bouge rapidement et en dansant et j'ai enfin trouvé cette énergie que je cherchais. Ce gars bouge gracieusement et est super effectif (c'est certainement le plus doué). L'énergie de la roda vient du berimbau, des pandeiros et des chants mais aussi des joueurs qui su r le coté attendent et dansent tous en rythme tournant vers un coté puis l'autre telle le mouvement de la m er. Tout ça est bien agréable et plein d'énergie. L'après-midi, je vais dans un magasin essayer des berimbaus. J'avais pour ambition d'en ramené un fait d'autre chose que de beriba mais le seul qui me convienne coûte cher. Il est plus ré sistant que ceux en beriba et le son est donc plus aiguë. Le style est simple, l'écorce n'est que partiellement enlevée à certains endroits. Après 1 bonne heure a essayer les berimbaus, je me retourne vers une agogo bell et deux sacs pour pandeiro... Le soir, je vais comme d'habitude au Forte mais lorsque je rentre dans la salle du groupe de Joao Pequeno ils ne sont que 4 alors je décide d'aller temporairement voir la roda de Mestre Moraes (pour une fois). C'est intéressant mais j'y ai trouvé le son un peu trop épuré, le Mestre corrigeant chaque erreur de la bateria. C'est dommage, ça enlève un peu de naturel. La roda est néanmoins agréable et preuve de la qualité, il y a facilement 40 personnes dans la salle. Je me décide tout de même a retourner dans l'autre salle pour les aider avec la musique. Malheureusement j'aurai une désagréable expérience, après être rentré dans la salle je vais voir Aranha pour lui demander l'autorisation de participer à la roda (c'est ce qu'il se fait normalement) mais je savais avant de lui demander qu'il allait refuser, son regard méprisant me donnant l'indice. D'habitude c'est quelqu'un qui accepte tout le monde lors des rodas (je ne l'ai jamais vu refuser quelqu'un) et qui ne parle pas à ceux qui arrive mais là il me dira méchamment que ce n'est pas une heure pour arriver 17/04/2011 17:59 Histoire d'un voyage pour la capoeira... 21 sur 27 http://samuelbresil2009.blogspot.com/ (alors que d'habitude beaucoup arrivent en retard sans avoir de problème...). Ça ne me touche pas vraiment car c'est leur problème (ils sont juste assez pour jouer la musique et pour que deux personnes jouent). Personne ne me soutiendra dans le groupe mais je pense que c'était à prévoir. Je crois que la réaction de Mestre Aranha est dut au fait que je ne m'entraîne plus avec lui et que je ne lui ai pas vraiment dit que j'arrêtais (bien que mon mois payé soit terminé depuis un bon moment). Je crois qu'il pense que j'ai mentis pour mon pied. Enfin, j'explique mal les choses encore un fois mais cette situation est dommage même si elle ne me chagrine pas vraiment... Au final, je retourne dans la salle de Mestre Moraes où je passerai un bon moment. A la fin de la roda le Mestre demandera si quelqu'un a un question et c'est mon ami qui m'avait interviewé qui posera au Mestre l'unique question: quel est le rapport entre la bateria et le jeu ? Le Mestre y répondra en prenant l'exemple du candomblé où le rythme sert à rentrer en transe et où même les personnes n'ayant aucune expérience musicale sentent lorsque le rythme n'est pas bon. Il dit aussi qu'il ne faut pas écouter la musique mais la sentir. Je résume vite ce qu'il pense ici mais le garde en mémoire. Dimanche 26 juillet La seule chose à raconter est que je suis allé à la roda du soir qui malheureusement a été annulée. J'ai croisé Aranha en partant mais il a évité mon regard, dommage encore une fois qu'un Mestre s e comporte comme ça au lieu d'au moins tenter de parler. 0 C O ME N TÁ R I O S M AR C ADO R E S: B E R I MB AU , C AP O E I R A, C E C A, FI C A, FI LHO S DE B I M B A , M E STR A J AR AR AC A , M E STR E AR AN HA , M E STR E C U R I O , M E STR E LU A , M E STR E MO R AE S, R O DA 24 JU I L. 2009 Une journée enrichissante Jeudi 23 juillet Ma journée commence par des rencontres à l'heure du petit déjeuner. Je fais la connaissance de Svetlana, de mon voisin de chambre et de Francesca. Cette dernière me propose de l'accompagner faire son jogging. J'accepte avec plaisir sachant que de toute façon je ne veux pas aller aux cours ce matin. Nous marcherons et discuterons pendant une vingtaine de minutes avant d'arriver à un parc (ou plutôt un lac artificiel entouré d'un circuit de jogging) où j'en profiterai pour regarder rapidement les alentours, observer les statues de orixas plantées sur un coté du lac et apprendre ma ladainha. Sur ce coup je n'ai pas choisis la plus facile à apprendre... Après 2 heures nous rentrons, il est 13h et je vais manger. L'après-midi je vais à m a classe de Regional et ai la surprise de voir un groupe de français qui finissent leur leçon. Leurs deux amies vont suivre la classe de 15h avec moi. Oui, j'ai décidé au moins de suivre l'échauffement pour voir comment m on pied réagit. Résultat, aucune douleur ou minime. Je n'insiste pas trop du fait de mon pied endomm agé mais aussi car je n'ai pas de vêtements fait pour la capoeira (car n'avais pas prévu cela). Je ne ferai donc que la ginga et quelques exercices avant de m'arrêter. Reprendre me fait du bien et lorsque je demande à Preguiça je qu'elle en pense elle me dit que je dois recommencer. Je pense qu'elle a raison car je n'ai plus vraiment mal, la seule chose qu'il y a est que je sens comme quelque chose légèrement déplacé à l'intérieur (la même sensation qu'avec mes poignets à la différence qu'ils me faisaient mal). Au final les quelques exercices que j'ai fais m'ont permis de replacer mon gros orteil et de faire disparaître la douleur que je ressentais à cet endroit. La classe se passera donc bien même si le fils de Preguiça me cherche (comme d'habitude). Il a 5 ans, c'est normal... En rentrant, je me fais kidnapper par Svetlana qui veut voir le couché du soleil au Forte de Barra. Nous nous y rendons et tombons sur un groupe de jeune brésiliens faisant des plongeons acrobatiques dans l'eau. Svetlana et son gros appareil photo ne résistent pas à les photographier. Nous resterons autour du Forte 17/04/2011 17:59 Histoire d'un voyage pour la capoeira... 22 sur 27 http://samuelbresil2009.blogspot.com/ jusqu'à la nuit tombée et rentrerons ensuite. Au passage nous nous faisons accosté (comme d'habitude) par un vendeur de colliers. Svetlana, se fait prendre au jeu même si elle se doute bien que les deux « cadeaux » que le vendeur lui donne ne sont pas des cadeaux... De mon coté je joue le jeu, le vendeur étant moins stressant que les autres (ce qu'il nous rappellera tout le long). J'accepte aussi parcequ'il a quelque chose que je veux depuis quelques jours et parcequ'il nous explique un peu la signification des couleurs des rubans à vœux (dont je ne connais pas le nom exact). Svetlana mangera ensuite un acarajé et ira voir un ballet. De mon coté je veux me reposer. Au final se fut une journée intéressante, Svetlana est vraiment mon opposé même si je ne le critique pas du tout. Elle est avocate, n'est pas à plaindre niveau monétaire, a fait la visite de Salvador en 2 jours, … Bref, je la caricature un peu car c'est l'image que d'autres ont en la voyant mais elle m'a beaucoup appris. Elle ne voyage qu'après avoir recherché des longues informations sur ce qu'elle veut voir et elle se renseigne en profondeur, donnant parfois un aspect planifié à ses visites. Je ne note que cela pour me rappeler de cette rencontre mais cette rencontre est importante. En une journée nous avons eu le temps de parlé de beaucoup de choses différentes et ce fut enrichissant. Le soir: film. Je suis fatigué et toujours malade. Ce que je retiendrai de cette journée c'est que aussi bien à l'académie que dans la rue on me demande de faire l'interprète même si mon vocabulaire reste basique. 0 C O ME N TÁ R I O S M AR C ADO R E S: B LE SSU R E , C O U R S, PR E G U I Ç A 23 J U I L. 2009 Apprendre à ne pas se voiler la face Mercredi 22 juillet Pour dire la vérité nous somme jeudi soir, il est 23h15, je suis un peu malade (nourriture) et fatigué mais je veux écrire avant d'oublier... Donc pour en revenir à mercredi, matin classe de percussion avec Mestre Lua, tout se déroule bien et j'apprends même si je suis encore un peu lent. Heureusement en rentrant j'enregistre ce que j'ai appris pour pouvoir pratiquer plus tard... L'après-midi je vais à la classe de Regional mais malheureusement Preguiça est absente, le président cubain est en visite et elle a donc été mandée de faire une démonstration de capoeira (comme Mestre Nenel est en voyage). Donc pas de cours. Je rentre à l'hostel et regarderait un film (euh... batman begins que je voulais revoir depuis un certain temps déjà). Le soir je vais à la classe de Mestre Curio et troquerait mon pantalon avec l'un des élèves qui a oublié le sien. Ça tombe bien, cela m'évite de suivre la classe. Je me sentirai un peu dénudé et un irrespectueux tout le long avec seulement mon pantalon ¾. En fin de cours, je manque de ne pas pouvoir jouer dans la batterie comme je n'ai pas de pantalon long mais la Mestra me donnera un abada destiné à la vente le temps de jouer un peu. En rentrant je commence à regarder un film avec un couple mais ce fut le film le plu s horrible que j'ai vu. Ça s'appelle Turista (ouai comme la maladie hé hé) et parle d'étrangers dont le bus a u n accident au nord de Salvador. Ils doivent rester sur place et se font droguer, voler et finalement décou per en morceau par la population locale afin de vendre leurs organes... Bref le style de film à voir lorsque l'on est ici. Je zappe volontairement une bonne partie de ce qu'il s'est passé dans ma journée mais je suis malade depuis que je suis arrivé à l'hostel.. 0 C O ME N TÁ R I O S M AR C ADO R E S: C O U R S, M E STR E C U R I O , M E STR E LU A , PE R C U SSI O N 17/04/2011 17:59 Histoire d'un voyage pour la capoeira... 23 sur 27 http://samuelbresil2009.blogspot.com/ Une sensation familière, une rencontre avec une mestra Mardi 21 juillet Pour revenir à la soirée de la veille, je ne suis pas vraiment resté très longtemps, juste le temps de boire une bière et deux caipirinhas ainsi que de discuter avec quelques personnes. Soirée inté ressante qui présage malheureusement une longue nuit. En effet elle fut longue ou plutôt courte vu que je n'ai dormis que quelques heures et que j'ai été réveillé chaque 60 minutes. Levé aux environs de 6h30, je vais sur internet et attend un bon petit-déjeuner. Je me rends ensuite à la classe de Mestre Curio. Jorge n'est pas là mais ça ne m'étonne pas vu que la veille il était avec moi et qu'il a dut arrêter la soirée un peu plus tard. Au milieu de la classe, deux anciens élèves de Mestre Bimba (donc d'un certain âge) arrivent et parlent avec Mestre Curio du fait qu'ils souhaitent créer quelque chose de commun pour toute la capoeira (angola ou regional) afin de régulariser l'accès au grade de Mestre. Curio n'a pas l'air d'accord avec tout ça car c'est un problème qui n'est pas simple. Pour résumer la situation et peut-être en ai-je déjà parlé, il y a beaucoup de Mestres qui disent être Mestre alors qu'ils ne le sont pas. Mestre Lua disait à ce sujet: au pays des aveugles le borgne est roi (ou plutôt: « au pays des aveugles tu es le roi ») et il n'a pas tort. Je ne reviendrai pas sur ma situation car je n'ai aucune honte à faire ce que je fais mais je trouve dommage que certaines personnes agissent comme Mestre alors qu'elles ne le sont pas. Bon mes pensées sont confuses car je suis dans le salon de l'hostel où nous regardons Spiderman 3 (d'ailleurs nous avons tous eu la même réaction en voyant spiderman passer devant le drapeau des ÉtatsUnies...). Je continuerai plus tard... Après ce film, programme habituel c'est-à-dire Capoeira Regional à la différence près que je suis le seul élève dans la salle et que par conséquent il n'y a pas cours (je ne m'entraîne toujours pas). Cela me donne une bonne occasion, celle de prendre un cours de berimbau. Bon reprendre les tons basiqu es ne me déplaît pas mais c'est comique car Preguiça (ça y est j'arrive à me rappeler son nom) me félicite pour quelque chose que je fais tous les jours depuis 2 ans. J'apprendrai le rythme Sao Bento Grande (qu'au final je connais déjà). La question est: pourquoi apprendre quelque chose que je sais déjà ? Parcequ'il y a une nuance entre connaître un rythme, le jouer apparemment et le jouer comme on le désir. Pour mon cas je souhaite jouer ce rythme de la même manière que le faisait son créateur, Mestre Bimba. C'est pour cela que je demande ce cours, pour m'imprégner de la manière de jouer de Preguiça et du groupe. Au final j'arrive à ce que je veux mais uniquement lorsque le pandeiro marque le tempo. Je crois que ça vient une fois de plus de ma timidité, encore une chose sur laquelle je travaille. J'apprendrai aussi Banguela, le rythme de Bimba que je croyais savoir. Je me rends compte une nouvelle fois qu'il y a une différence entre ce que tout le monde fait et ce que faisait Mestre Bimba. Ici on appel Banguela le rythme de Angola joué avec un seu l grésillements. Le soir, direction le Forte. En sortant de l'hostel je tombe sur Mestra Jararaca ave c qui je vais faire le trajet. Bon j'espère qu'elle ne m'en voudra pas de dire de nouveau que j'aime beaucoup sa présence et de dire que nous avons notamment parlé d'internet et de ce qu'il s'y raconte. Nous savons tous que sur internet il faut souvent vérifier ce qui est dit et que beaucoup d'histoires ne sont pas toujours vrais. J'ai remarqué depuis que je suis ici que les capoeiristes étrangers au Brésil connaissent les Mestres et certains professeur. Cela surprend souvent ces derniers qui ne se rendent pas toujours compte qu'en dehors du Brazil ils sont un peu comme des légendes de la capoeira. Après notre discussion je vais à la roda de Joao Pequeno qui est supposée être une rencontre avec le groupe ACANNE. Malheureusement seulement peu des deux groupes se montreront, la roda n'en reste pas moins intéressante car je vois notamment un joueur d'ACANNE qui avec arrogance essaye de m ontrer qu'il joue mieux que son collègue du CECA, ne réalisant pas qu'il se fait souvent avoir... Cela me fait comprendre qu'il y a une chose à laquelle il falloir que je prenne garde à l'avenir: la certitude lié à mon égo. En effet j'ai compris que le calme associé à la certitude et à la connais sance fait la différence entre certains joueurs. Tout cela durcit immanquablement l'égo qui une fois bien formé et difficile à calmer. Pour moi l'égo peut être une source de progrès si maîtrisé mais une barrière si laissé sans contrôle. 17/04/2011 17:59 Histoire d'un voyage pour la capoeira... 24 sur 27 http://samuelbresil2009.blogspot.com/ 0 C O ME N TÁ R I O S M AR C ADO R E S: AC AN N E , B E R I MB AU , C APO E I R A, C E C A, C O U R S, ME STR A J AR AR AC A , ME STR E C U R I O , P R E G U I Ç A, R O DA Indépendance Colombienne Lundi 20 juillet Un jour qui rime avec amour ? Non plutôt avec déménagement. Dès le matin je m'engage dans mes rues habituelles afin d'aller rejoindre Mestre Lua pour ma quatrième classe de percussions. Nous commençons avec le pandeiro et la classe se passe bien. Nous terminerons par un peu de drum et un nom sortira de la bouche de Mestre Lua: Samuca da Praia, jeu de mot entre le célèbre Manduca da Praia et moi même. Un nom qu'il répète et qui pourrait bien être une chose qui ressortira... Après la classe je passe rapidement sur internet et vais manger. Je rentre ensuite chez Mathéo pour préparer mes affaires. Je pensais rencontrer un taxi (il y en a un habituellement non loin de la maison) mais finalement je me déciderai à faire le trajet à pied. Si vous vous rappelez de ma vidéo sur le chemin que je faisais quotidiennement, disons qu'il faut partir de la fin, rebrousser chemin et s'arrêter au milieu d'une côte qui se situe à mi chemin. Le truc c'est que le sac doit peser environ 30kg, j'ai certes déjà fait pire mais pas avec un pied endommagé. Sur ce sujet, je récupère mais ce n'est pas encore parfait. J'arriverai malgré tout à bon port sans trop de difficulté. Pour vous montrer le lieu je prendrai des photos (zut j'ai oublié de le faire chez Mathéo mais il me semble que c'est mieux ainsi). Là je rencontre Hector, colombien qui s'occupe du lieu avec Amélia. Il me montre le dortoir et je m'installe rapidement avant de retou rner chez Mathéo pour prendre mes dernières affaires. Je les déposerai et passerai voir rapidement Mestre Lua avant d'aller à ma classe de Capoeira Regional. Pas de confusion, j'y vais pour regarder et chose marrante, avant d'arriver à la classe je rencontre tous mes compères anglais les uns après les autres. Je suis content de me retrouver là-bas, je m'y sens à l'aise et vais rester à regarder tout le long. A la fin de l'h eure, la prof (qui m'avait plus tôt parler de leçons de berimbau) m'offre de regarder la leçon qu'elle va donner et cela me décidera à au moins suivre une fois une de ses classes. Après tout cela, je ne vais à l'hostel cobreu où je répondrai à mes courriels jusqu'à ce qu'arrive l'heure d'aller manger (18h). Je tente le restaurant en bas de l'hostel, il a des plats végétariens et évidemment ça me plaît. 18H50, j'arrive chez Curio et vais une fois de plus regarder la classe. Le Mestre est énervé ce soir et la Mestra s'est fait mal à l'épaule. La classe sera dure pour les autres tous autant qu'ils sont. A la fin c'est l'heure de la musique et le Mestre me reprochera de ne pas connaître de Ladainha (chant d'introduction de la roda) qui a toujours été pour moi quelque chose de réservé aux élèves avancés. Bon j'arrête de m entir, je suis en train d'en apprendre une et je sais cette fois que je vais devoir la mémoriser vite. Le problème pour moi est qu'aucune ladainha ne correspond réellement à ce que je pense et donc je ne souhait pas chanter quelque chose qui ne me correspond pas étant donné que c'est censé aussi être un chant d'introduction de soit. Pour ce qui est d'en créer une, j'ai déjà tenté et tout ce que je dis sonne faux, je pense donc qu'il me faut un peu attendre. Après la leçon je rentre à l'hostel où une fête se prépare. C'est la fête de l'indépendance de la Colombie et pour ce qui est de la suite, je ne le sais pas encore car je dois fermer mon ordinateur et aller créer le futur. 0 C O ME N TÁ R I O S M AR C ADO R E S: C O U R S, F I LHO S DE B I M B A , M E STR E C U R I O , M E STR E LU A , PE R C U SSI O N , VÉ G É TAR I SM E 20 JU I L. 2009 Magie du dimanche Dimanche 19 juillet Encore une journée pluvieuse et surtout la dernière journée chez Mathéo et Gabriella. Le matin je ne fais 17/04/2011 17:59 Histoire d'un voyage pour la capoeira... 25 sur 27 http://samuelbresil2009.blogspot.com/ vraiment rien d'autre que dormir et regarder un peu ma série du moment. Je lave aussi mes affaires afin qu'elles soient prêtes pour le lendemain. A midi je vais chercher à manger et la tâche est rude car la pluie se veut vicieuse. Elle ne tombe pas en trombe mais en fines gouttes qui imprègnent mon pantalon ¾ et mes chaussures. Je fais néanmoins le trajet jusqu'au Pelourinho mais le restaurant où je comptais manger est bondé. Je me résigne à aller à un autre. Après mon repas je me motive pour aller au cinéma. Tout le monde le sait déjà, Harry Potter est sorti et je compte le voir. J'en décevrai certainement certains mais je suis comme ça. La séance est doublée mais ce n'est pas un problème, bien au contraire. Pour mon avis sur le films: comme les autres, ils ne rendent que peu l'ambiance et les détails des livres. Ce n'est pas une déception car le film m'aide surtout à voir si ce que j'avais imaginé en lisant les livres se rapproche de ce que le producteur a aussi im aginé. Au final, ça coïncide assez bien (je suis même surpris de voir que certaines images sont presque identique s à ce que je pensais) et ces 2h30 m'auront permis de me forcer à entendre du portugais. Surprise en sortant de la salle, le temps est clair et des rayons de soleil percent les nuages. Je rentre donc au sec et m'arrête au Forte où la roda qui devait battre son plein n'a pas commencé. Le soir je reste tranquille à la maison et profite de mes derniers moments là. 0 C O ME N TÁ R I O S 1 8 J U I L. 2009 musique, pluie, musique Vendredi 17 juillet Aujourd'hui j'ai rendez-vous avec un élève de Mestre Cobra Mansa. Je l'ai croisé la veille et il m'a invité à le rejoindre pour assister à la leçon de percussion qu'il va recevoir. A 10h nous nous retrouvons mais malheureusement son prof est absent. Il me demandera alors si je peux répondre à des questions. J'accepte et nous allons discuter dans un petit restaurant/ bar qui me semble spécialisé dans les soirées beuverie. Ce garçon dont je ne me rappelle pas le nom (mouai c'est comme ça) me pausera des questions sur le rapport entre la musique et le jeu dans la roda de capoeira. Je n'ai rien enregistré même si j'avais mon enregistreur mais je peux toujours résumer mon point de vue. Il est clair que pour moi la batterie de la capoeira à une grande influence sur le jeu qui se déroule. Simplement, si le son est mauvais je sais que j'aurais du mal à me concentrer et que mon jeu ne sera pas bon car je serai sans cesse déranger par le bruit. A l'inverse si la musique est bonne je sais que je jouerai plus facilement. Néanmoins son influence ne s'arrête pas là car même si la musique est globalement bonne, elle est faite de variations. Ainsi il peut arriver que des variations se chevauchent et s'accrochent, j'ai remarqué que souvent à ce moment là le jeu des capoeiristes change. Cela ne se voit que difficilement sur des débutants mais sur des personnes plus expérimenté et qui comprennent mieux la capoeira c'est certain. L'inverse se produit aussi, les musiciens s'accordant entre eux donnant une certaine énergie à la roda. Sans aller loin le seul fait de leur enthousiasme va changer la force à laquelle ils jouent mais aussi la complexité de leurs variations créant un langage enrichie qui se retranscrit à toute la batterie mais aussi au chanteur principal et ainsi au choeur. Il peut aussi arriver que le chanteur principal du fait de sa voix change l'ensemble de la musique et aboutisse au même résultat de par la mélodie qu'il chante mais aussi de par la signification de ce qu'il chante. Pour aller un peu plus loin, le jeu des capoeiristes au centre de la roda influence aussi la musique. Si les deux partenaires ne jouent pas vraiment et que l'ensemble est ennuyeux cela ne donne clairement pas de motivation pour la batterie à jouer proprement pouss ant même certains à s'énerver (si, si je l'ai déjà vu) et créer un stress qui bloque pas mal de choses. Il peut aussi arriver l'inverse (c'est assez régulier), l'échange entre les joueur se complexifiant au fur et à mesu re des secondes ou des minutes tenant en alêne l'ensemble des gens présents, dans se cas la tension qui res sort s'entend aussi dans la musique et cette dernière par poussera en retour le jeu des capoeiristes intensifiant l'ensemble. On peut encore pousser la chose car dans la roda, même si le berimbau est le seul maître, c'est celui qui le tient qui 17/04/2011 17:59 Histoire d'un voyage pour la capoeira... 26 sur 27 http://samuelbresil2009.blogspot.com/ décide de ce qu'il se passe. Ainsi le Mestre en charge de la roda, qui est souvent celui qui chante, peut influencer de son chant. C'est quelque chose de classique qui doit arriver normalement à chaque roda. Si par exemple le jeu s'emballe, le Mestre peut chanter une chanson particulière pour calme r le jeu, les deux joueurs attentifs s'adapteront ainsi au style et aux avertissements du Mestre. Ce dernier peut aussi prévenir dès le début de ce que l'un des deux joueurs doit faire, lui disant par exemple de prendre garde car l'autre est sans aucun doute plus expérimenté. Cela aura sans aucun doute une influence sur le jeu de la personne visée. Il existe de très nombreuses chansons qui existent dans le but d'avertir, de changer le jeu ou de raconter ce qu'il se passe (ce qui a aussi une influence sur le jeu). Le Mestre qui dirige la roda, je crois qu'il peut aussi influencer in/consciemment un jeu faisant certaines variations à certains moments guidant ainsi l'échange des joueurs. J'ajouterai aussi qu'un capoeiriste doit savoir jouer avec la musique. Pour prendre mon cas, il m'arrive souvent (quand je me sens à l'aise dans une roda) de laisser mon corps suivre le son et les variations des instruments me focalisant généralement sur celui avec lequel je s uis le plus connecté. Cela m'arrive aussi lorsque je suis spectateur et que je me laisse aller au son des instruments, généralement cela me fait aussi suivre (prévoir) la suite des mouvements. On pourrait aller plus en détails sur ce sujet en parlant de la transe dans laquelle certains sont lorsqu'ils jouent et se laissent guider ou encore approfondir tout ça mais je n'ai pas toute la soirée. Bref, après cette interview et un litre de guarana je vais Mestre Lua qui me demande de repasser plus tard pour une leçon de percussions. J'irai manger et rentrerai chez moi en attendant que l'heure arrive. C'est à ces moment là que je souhaite habiter plus près du Pelourinho ou avoir quelque chose d'autre à faire dans le centre... A 1h30 je retournerai à l'atelier et aurais la plus lamentable des classes que j'ai eu. Non, non évidemment je ne parle pas de l'enseignement du Mestre mais bien de mes capacités. Je n'arriverai à rien faire, même les choses les plus simples (et au final à certains moments de lucidité je me rend compte que ce que je dois faire est simple...). Ça aura été catastrophique et même les rythmes que nous avions déjà fait ensemble sont faux. Pourquoi tout ça ? Je ne sais pas mais j'ai remarqué que j'avais aussi plus de mal à comprendre le portugais. La faute à la descente des effets du guarana ? Possible car même si les effets sont semblables au café sur moi ça peut avoir beaucoup d'influence. Il y a aussi possiblement le fait que je ne souh aite pas apprendre de Mestre Lua pour le retransmettre ensuite et donc mon esprit se bloque à l'apprentissage pour ainsi respecter cela. Il est clair que je ne souhaite pas passer ce que j'apprends maintenant car pour une fois je souhaite que cela soit pour mon propre plaisir d'apprendre. Pour rester sur ce sujet je dois aussi avouer que comme d'habitude je veux arrêter de donner des cours... Ceux qui vivent avec moi tous les jours savent que c'est récurant et que je refuse depuis le début de donner des cours (que ce soit le français, l'informatique ou la capoeira) mais qu'a chaque fois j'ai été poussé à le faire (merci Tiago et Rajeev). Après la leçon percussion que je demande d'arrêter, je rentre de nouveau et attends le soir pour la roda de Mestre Curio. J'y serai un peu en avance et elle se déroulera bien même si comme à chaque fois je regrette l'égo des enfants. Je ne rentrerai pas dans les détails mais c'est clairement le point faible du groupe même si ça m'amuse de voir un gamin de 7/8 ans balader un adulte par le bout du nez. Je ne jouerai pas évidemment pour préserver mon pied qui se rétablit doucement. A ce sujet je regrette de ne pas avoir amené Fabrice (mon copain ostéopathe) dans mes valises car je sais que lui pourrait m'aider à me rétablir plus rapidement. Toutefois tout ça à son avantage car je joue des instruments et que pour une fois je serai au berimbau (et je suis content que se soit Pedro qui me l'ai proposé) et que j'y resterai pas mal de temps jouant ainsi en compagnie de Jararaca et Curio et me rendant compte que mis à part 5/6 personnes il n'y a personne d'autre pour jouer le berimbau... La soirée me plaira dans l'ensemble mais elle ne s'arrête pas là car à 10h je me dirige sur la place Terreiro de Jesus où Mestre Lua a sa roda hebdomadaire. L'ambiance est bonne et je vois surtout beaucoup de gens que je sais être de passage à Bahia. Jorge, Eva, les quatre anglais de Mestre Nenel sont là mais aussi toute l'équipe de Mestre Lua et ça me fait plaisir. Je ne resterai que le temps de trois jeux car la roda se terminera alors. J'aurai put observer néanmoins une fille particulièrement douée dont j'espère 17/04/2011 17:59 Histoire d'un voyage pour la capoeira... 27 sur 27 http://samuelbresil2009.blogspot.com/ revoir le jeu bientôt. Samedi 18 juillet Levé tôt après 6h30 de sommeil. Je me rendors un peu puis me réveille de nouveau à 7h30, une heure plus tard. Merci à Iuna, fille de Mathéo, je ne serai pas en retard à ma leçon de percussion qui débute à 9h. La journée commence bien même si j'appréhende ma classe. Je veux éviter le fiasco de la veille et pour cela je n'emmènerai pas mon enregistreur pour ne pas être tenter de demander au Mestre d'enregistrer les cours pour m'entraîner plus tard. Ce fut une grosse erreur... A 9h15, nous commençons la leçon qui aujourd'hui ne se fera pas sur un atabaque ou u n autre drum mais sur un pandeiro. Merci Mestre pour cette idée... Nous passerons deux heures à taper et faire des rythmes qui sont là encore simples mais qui me demandent de la concentration. Ça me donne l'occasion d'observer comment j'apprends et ce qui rend mon apprentissage plus facile. Je remarque par exemple que je souhaite tout assimiler en même temps, autant la position des mains que les rythmes, les variations et les détails des mouvements. Au final ça rend l'ensemble complexe à apprendre mais cette fois je m'en sort pas trop mal. Après notre classe un groupe de français du groupe Capoeira Sul do Brazil (Paris) rentrera dans l'atelier. Ils sont en visite guidée sur le thème de la capoeria et parmi eux se trouve un joueur de ce que je crois être une sorte de clarinette (un instrument droit en cuivre de la longueur d'un demi bras qui se joue comme le saxo). Il se mettra à jouer les musiques de capoeira avec son instrument et Mestre Lua lui répondra avec ses percussions. La quinzaine de gens présents (y compris moi) répondrons en chant à ce duo pour un concert improvisé pour le moins inhabituel. L'échange durera une bonne vingtaine de minutes et sans fausse note. C'est là où je regrette de ne pas avoir mon enregistreur... Il est difficile pour moi de retranscrire ce qu'il s'est passé à ce moment là mais l'échange fut vraiment intéressant. L'après-midi je fais ma routinière lessive et me repose un peu pour aller à la roda de Joao Pequeno le soir. Pour me repas je vais dans un restaurant où une fille du groupe a commencée à travailler. Après cela je me dirige vers le Fort sous la pluie et aurait la surprise de voir que Mathéo, celui chez qui je vis en ce moment, est présent. Je savais déjà qu'il était l'élève de Aranha et ça me fait plaisir de le voir présent ce soir là. Je crois par contre que lui ne comprend pas pourquoi je ne joues pas et pourquoi je suis habillé comme les autre membres du groupe alors qu'il sait que je suis élève de Mestre Curio. Pour expliquer cela en Portugais c'est compliqué pour moi mais pour le blog je peux dire comme vous le savez déjà que dans chaque roda je joue un jeu différent et que là-bas je joue le jeu que l'on m'a appris. 0 C O ME N TÁ R I O S M AR C ADO R E S: B E R I MB AU , C AP O E I R A, C O U R S, M E STR E C U R I O , M E STR E LU A , PE R C U SSI O N , R O DA Accueil Messages plus anciens Inscription à : Messages (Atom) 17/04/2011 17:59
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