Artantos - Collège Parc de Villeroy
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Artantos - Collège Parc de Villeroy
Pour la deuxième année consécutive, les élèves de la classe de 6ème D ont écrit des mythes grecs dont les héros étaient écolos avant l’heure. Laissez-vous porter par leurs aventures : tragiques ou comiques mais toujours éco-citoyennes, elles devraient vous séduire. Bonne lecture ! Sommaire : Pages 2 et 3 : Romiaume, par Romain et Guillaume. Pages 4 à 6 : Nicolass et les Pégases, par Noa et Magali. Pages 7 à 9 : Le héros d’Athènes, par Eric. Pages 10 et 11 : les aventures d’Alexos, par Flavie et Alexine. Pages 12 et 13 : Julio et le centaure, par Aude et Julie-Anne. Page 14 : le sauveur de thym, par Pierre et Malo. Pages 15 et 16 : Crésarius et les dauphins, par Pauline. Pages 17 et 18 : Soprano, le héros au grand cœur, par Audrey B. Pages 19 à 21 : Le héros de la mer, par Renaud. Pages 22 et 23 : Arquéus, sauveur des animaux, par Audrey S. et Léa. 1 Le mythe de Romiaume A l’époque de la Grèce Antique, vivait Romiaume qui habitait près de l’Acropole et qui agissait pour le bien de sa cité. Il habitait une cité grecque s’appelant Cyrène. Il passait son quotidien à s’occuper des taupes sacrées et du silphion avec sa mère. Le silphion était une plante médicinale très rare qui a énormément amélioré la médecine d’aujourd’hui. Les taupes, quant à elles, exauçaient tous les vœux. Quand Arès, dieu de la guerre, le sut, il voulut s’en emparer pour : - Améliorer son armement grâce aux taupes - Guérir ses guerriers grâce au silphion Donc il alla chez Romiaume avec ses guerriers. Au moment où Arès arriva chez Romiaume, ce dernier fut surpris et le dieu lui dit : « - Je veux tes taupes et ton silphion pour mon armée, cria-t-il. Sur ces paroles, Arthémis, déesse de la nature, apparut. Romiaume fut autant surpris qu’Arès de voir Arthémis ici. - Je suis intervenue pour protéger mes grandes amies les taupes et surtout le silphion car il permet aux habitants de cette cité de vivre, expliqua Arthémis. - Non je les veux pour mon armée, » cria Arès Arès, mécontent de voir Arthemis ici, demanda à sa troupe de les attaquer et de prendre les taupes et le silphion. C’est ainsi qu’une bataille se forma, d’un côté Arès possédait 30.000 centaures et 3 cerbères. Arthémis, quant à elle, possédait 10.000 sphinx et 39.000 griffons. Le combat se passa près des côtes sur une pelouse verte, d’où l’on pouvait apercevoir l’Acropole briller sous le soleil. Des spectateurs étaient venus nombreux pour assister au combat. Durant cette bataille, Arès était largement au-dessus d’Arthémis mais Romiaume possédant un objet magique décida de l’utiliser non pour son propre intérêt 2 mais pour aider les habitants de la cité de Cyrène. C’est pour cela qu’il choisit de faire apparaître 10 chars qui projetèrent des lances. Grâce à ce système Romiaume et Arthémis remportèrent la victoire. Arès, voyant l’armée de Romiaume, vint à rétablir la paix entre lui et Romiaume. Enfin, il déclara forfait et retourna dans son pays ainsi que ses centaures et cerbères. Romiaume, content, récompensa ses guerriers pour leur bravoure en leur offrant des terres et de l’argent malgré les milliers de morts et les nombreux dégâts causés. Ils défilèrent devant tous les citoyens et applaudissements. Les taupes furent contentes et récompensèrent toute l’armée et Romiaume de les avoir protégées tandis qu’Artémis reprit son arc, ses flèches et regagna l’Olympe avec du silphion donné généreusement par Romiaume. Quant aux citoyens de la fameuse cité de Cyrène, ils prièrent leur héros Romiaume car il les avait protégé et sauvé. Il n’y eut plus jamais de bataille entre les guerriers de Romiaume et les centaures et cerbères d’Arès. Romain et Guillaume. 3 Nicolass et les Pégases Dans les temps anciens, en Grèce, vivait Nicolass Labiancoss. Il habitait la cité de Ephèse, située dans une vallée non loin des montagnes intérieures en Ionie. Elle était belle et majestueuse, entourée de puissants remparts. Un temple imposant, dédié à la déesse Artémis protectrice de la nature, en était le centre. Nicolass allait souvent y déposer des offrandes, car il aimait la nature et les animaux. Il était renommé dans tout le pays car il était fort, rusé, drôle, intelligent et solidaire. Un jour, alors que Nicolass se promenait dans la montagne, la déesse Artémis apparut et conta à Nicolas qu’un centaure avait capturé tous les pégases de l’île de Cythère, sauf une famille de cinq membres. Elle lui demanda de les sauver car s’ils venaient à disparaître, l’île serait envahie d’une herbe, haute de trois mètres, appelée Lépoussevite. Celle-ci détruirait tout le reste de la végétation dont la plante fabuleuse, le Sylphion, qui faisait la richesse de la Grèce entière. Les habitants ne pourraient plus y vivre. Les Grecs se détourneraient d’Artémis et elle finirait bannie de l’Olympe. Alors, avec courage, il partit sur un bateau pour aller les secourir. Il naviguait depuis trois heures, quand soudain une sirène venant du ciel se posa près de Nicolass. Elle lui dit que sa renommée était telle qu’elle désirait se marier avec lui. Elle lui chanta une chanson mélodieuse pour le séduire : -« La, la, la………..épouse moi ……………la la.la… hhaaaahaaaahaaaa. » 4 Nicolass, qui avait pris soin de se boucher les oreilles pour ne pas se laisser ensorceler par son chant, lui répondit : -« Je ne peux pas sirène car je suis déjà marié. » Celle-ci, très en colère, menaçait de faire chavirer l’embarcation. Nicolass se croyait perdu, mais Artémis apparut et lui donna un arc. Cet arc avait des flèches en or, qui tuaient d’un seul coup les être impurs. Nicolass le prit et décocha une flèche qui tua net la sirène. Il accosta sur le rivage de l’île. Un centaure qui passait par-là lui dit : -« Pousse-toi de mon chemin. Nicolass répondit : -Non, je ne bougerai pas tant que tu ne m’auras pas dis ce que tu fais. -Ce que je fais? Rien. Mais Nicolass vit qu’il avait une tête de pégase à sa ceinture. -Alors qu’as-tu comme trophée à ta ceinture ? -Rien. Mais tu es bien insolent et si tu ne me laisses pas passer, je vais t’écraser». Alors, Nicolass l’attaqua avec son glaive et dix minutes plus tard, le centaure mourait. Nicolass suivit les traces laissées par le centaure. Il arriva devant un temple ; il y entra. Il y avait un sphinx posé sur un pilier, qui l’attendait avec impatience : -« Réponds correctement à mon énigme ou je te mange, lui ordonna le Sphinx. Qu’est ce qui a quatre pattes le matin, deux le midi et trois le soir ? -L’homme. Répondit Nicolass -Mais que viens-tu faire ici ? - Je viens chercher les pégases. -Tu as bien répondu à mon énigme ; va à la troisième porte à droite et tu trouveras les pégases. » 5 Nicolas y courut. Il entra. Les pégases étaient bien là mais la porte se referma tout de suite derrière lui. -«Ahhh ! S’écria Nicolass c’était un piège ! -Ne jamais se fier à un sphinx, lui rappela le Sphinx » Alors, Nicolas tapa dans le mur de pierre. Celui-ci s’écroula. Avec agilité il grimpa sur un des pégases et ils partirent vite de cet endroit monstrueux. Le sphinx mourut honteux d’avoir été vaincu par un simple humain. Alors, les pégases régnèrent de nouveau sur leur île. La déesse Artémis fut heureuse que sa cause pour la nature ait remporté la victoire. Fière du dévouement de Nicolass, et pour le récompenser de sa bravoure, elle le nomma roi de la magnifique cité d’Ephèse. Artémis fut félicitée par le reste de l’Olympe pour avoir trouvé un serviteur si fidèle, et elle resta toujours la déesse préférée de la cité. Fin 6 Le Héros d’Athènes Il était une fois un héros nommé Artantos. Ce n’était qu’un simple soldat de l’armée d’Athènes. Au nord-ouest de la ville se trouvait une forêt qui était chère au héros. Au centre de la forêt habitait un centaure que Artantos avait rencontré et avec qui il s’entendait bien. Artantos allait le voir régulièrement. Le seul moyen pour aller voir le centaure sans se perdre dans la forêt était de passer par un chemin sur les côtes au nord de la forêt et qui allait au coeur de celle-ci. Un jour, alors qu’il allait rendre visite au centaure, Artantos vit les Troyens qui avaient débarqué et qui construisaient une base. En repartant vers Athènes, il aperçu deux soldats Troyens qui se parlaient entre eux. Artantos se cacha derrière un arbre. L’un des gardes dit: « Quelle grande forêt! Ce sera difficile de couper tout ça pour attaquer Athènes par la droite, fit l’autre homme. Vous ne pourrez pas y assister! coupa Artantos en plantant son glaive dans la poitrine du premier soldat.» Il était sorti si vite de sa cachette que les deux homme n’avaient rien vu. L’autre Troyen attaqua Artantos qui l’évita. Le héros tua son adversaire et rentra à Athènes. Artantos raconta à tous les Athéniens ce qu’il avait vu. Pendant ce temps, dans la plaine, Arès apparut devant des cyclopes et leur ordonna d’agrandir leur territoire ( il était pour Troie et voulait que l’armée d’Athènes combatte les cyclopes ). A Athènes,les villageois retournèrent au travail tandis que l’armée se préparaient. Artantos, quand à lui, se dirigea vers la forêt. Lorsqu’il arriva au sud de celle-ci, il entra à l’intérieur. Il faillit s’y perdre et trouva finalement le centaure. Ce dernier fut surpris de le voir arriver par ici: «Pourquoi est-tu passé de ce côté-ci?» demanda ce dernier. 7 Artantos lui raconta tout, et le centaure l’écouta jusqu’au bout sans l’interrompre. Après son récit, Artantos dit: «Je suis donc là pour te demander un service. D’accord, et lequel? J’aimerai que tu t’infiltres dans le camp ennemi et que tu lui trouves un endroit vulnérable à attaquer. C’est comme si c’était fait, je te le dis dès que je l’ai trouvé. Dépêche-toi, s’il te plaît.» coupa le héros. A ces mots, le centaure disparut dans la forêt. Le centaure attendit la nuit devant les murailles du camp ennemi pour agir. Lorsque le soleil se coucha et que des hommes ouvrirent la porte pour entrer dans leur base, la créature mi-homme mi-cheval se faufila à l’intérieur. Personne ( car la majeur partie des Troyens, c’est-à-dire que les gardes de nuit, dormaient ) ne le vit. Au petit matin, il remarqua un endroit des fortifications qui manquait de gardes. Il sortit comme il fut rentré et regagna la forêt. Artantos arriva peu de temps après: « C’est bon, j’ai trouvé! s’exclama le centaure. - Où est-ce donc? demanda le héros. - Au sud-est de leur base, répondit le centaure, il n’y a environ que deux gardes. Les autres sont de l’autre côté. - Merci, mon ami, que puis-je faire pour te remercier? - Protégez la forêt et éliminez les Troyens et leur base, toi et l’armée d’Athènes.» L’armée d’Athènes, motivée, partit dès le retour d’Artantos. Elle rencontra les cyclopes d’Arès, y perdut quelques soldats ( mais assez peu ) puis les vainquit. Elle détruisit le mur indiqué par le centaure et combattit l’armée de Troie. Artantos se retrouva face à leur chef et le blessa, mais ce dernier fondit sur le vaillant héros qui fit de même. L’action fut rapide mais spectaculaire: Artantos évita au dernier moment le glaive de son adversaire, ce qui le fit tomber au sol, mais le Troyen se releva et vit Artantos l’attaquer. Il para le coup, sauta sur le héros qui fit 8 un pas sur le côté et transperça son ennemi à la jambe. Le Troyen s’écroula par terre. Artantos et l’armée Athénienne brulèrent le camp ennemi en laissant le chef Troyen au sol. Lorsque l’armée fut rentrée à Athènes, Artantos devint amiral et son chef lui donna des flèches, un arc et un carquois. Le héros continua de rendre régulièrement visite au centaure qui demanda à Artémis, déesse de la chasse, de le protéger, ainsi que sa famille. Athènes et la forêt furent sauvés grace à Artantos! Eric MUTHELET 9 Les aventures d’Alexos. Dans la cité de Milet, se trouvait un héros qui s’appelait Alexos. Il était protecteur de garrigue et adorait les cistes à feuilles de laurier. Alexos était très rusé, courageux et solidaire. Son ennemi juré, Flovix, qui n’aimait pas l’odeur des parfums à base de cistes à feuilles de laurier, demanda à ses gardes de les enlever . Alexos, découvrit avec stupeur, un matin, dans la garrigue, les gardes de Flovix en train d’arracher les uns après les autres les cistes à feuilles de laurier. Il se précipita affolé au milieu de la garrigue et ordonna violement aux gardes d’arrêter le massacre, mais en vain, les gardes ne l’écoutèrent pas ! Soudain, Artémis apparut et leur demanda d’arrêter sous peine de leur jeter un sort. Les gardes s’exécutèrent immédiatement par peur de mettre la déesse en colère puis elle disparut … ! Les gardes expliquèrent que c’était Flovix qui les avait envoyés. Alexos très énervé alla de ce pas le trouver. L’entrée de sa cité était sombre, les couleurs viraient sur le noir, le rouge, avec quelques touches de jaune. Alexos trouva Flovix installé sur son trône qui se situait dans l’Acropole de sa cité. Alexos qui n’avait pas peur du tout, s’avança, sans s’incliner. Il sortit son glaive et se mit à le traiter d’imposteur. Flovix mécontent de ces paroles, appela son hydre qu’il avait capturée lors d’une bataille contre les Cyrèniens. Quelques, instants plus tard, il se trouva face à l’hydre. Alexos, bien que courageux, avait peur ! Athéna apparut lui donnant une peau de lion pour se protéger des morsures de l’animal et un arc et des flèches. Puis Athéna disparut. Il trancha une première tête de l’hydre ; elle repoussa. Il en essaya une deuxième ; elle fit de plus belle. Agacé, il réussit à trancher la tête immortelle de l’hydre, la pris avec attention car l’hydre recommençait à prendre connaissance. Alexos lui enterra la 10 tête sous un rocher, puis, lui préleva tout sont venin. Il en mit sur toutes ses flèches ; il en envoya plusieurs. L’hydre qui n’était fort que part son venin, fut terrassée rapidement et s’effondra sur le sol. Flovix vexé et en colère sortit son glaive et attaqua Alexos. Il l’esquiva de justesse. Puis, il prit son arc et sa dernière flèche qui lui restait. Il se dressa devant Flovix, tira la flèche et après quelques secondes qui lui semblèrent interminable, celle –ci lui transperça le cœur. Flovix s’effondra et resta sans vie à côté de son hydre. Tout fier de son exploit, Alexos rentra dans sa cité. Sur le chemin du retour, il repensa à Athéna et Artémis qui l’avaient tant aidé lors des imprévus. En rentrant dans sa cité, personne n’était présent pour l’accueillir chaleureusement. Il fouilla partout. Désespéré, il ouvrit la porte de l’Agora. Il y trouva toute la cité ; il monta sur l’estrade, l’Orateur, s’avança et s’écria : « Voilà notre héros ! S’écria l’Orateur -Hourra ! S’écria la foule -Il nous a sauvés de Flovix ! Et il a tué son horrible serpent à plusieurs têtes ! -Vive Alexos !!! » Soudain, une lueur jaune et éblouissante apparut ! Après quelques instants, deux déesses descendirent du ciel, c’était Athéna et Artémis. Pour remercier le héros, Athéna lui confectionna un glaive sur lequel Artémis grava un ciste à feuille de laurier. Alexos eut à peine le temps de les remercier qu’elles s’envolèrent. La foule applaudit Alexos de toutes ses forces. Depuis ce jour, Alexos fut le héros légendaire de Milet. De Flavie et Alexine 11 Julio et le centaure. Il y a très longtemps, en Grèce, habitait un jeune homme nommé Julio. Il était grand, fort, habile et avait un cœur en or. Il habitait dans la cité d’Athènes. Un jour, lorsqu’il achetait des épices, il vit Athéna qui lui dit : « Julio, va tuer le centaure sur l’île de Crête, pour protéger le maquis avant que le centaure ne ravage ta ville ; car il aura faim. Bientôt, il n’aura plus de maquis à manger. » Julio partit à l’aube sur une trière avec des provisions en direction de l’île de Crête. Une heure après, Julio est pris dans une grande tempête. Julio avait pourtant demandé à l’oracle de Delphes si le voyage se passerait bien. Il avait même prédit que la mer serait calme. L’oracle s’était sûrement trompé. Julio s’agenouilla et supplia Poséidon d’arrêter la tempête juste le temps de la traversée. A ce moment, l’eau s’écarta et Poséidon apparut et dit : « Ta ville et ses habitants me vénèrent soir et matin, alors j’arrête la tempête. » Et il disparut en un éclat de petites gouttelettes d’eau et la tempête s’arrêta aussitôt. Les 47 heures de mer s’étaient très bien passées. Arrivé sur l’île de Crête, Julio faisait le tour de l’île sans rien trouver. A ce moment là, il entendait des bruits de sabots. Il s’approchait discrètement vers un buisson et vit le centaure dont avait parlé Athéna. A côté de cet animal, se trouvait le maquis qu’il devait protéger. Il se jeta sur le centaure. Grâce à son agilité, à son intelligence et à sa force, Julio réussit à terrasser le centaure. Enfin, le maquis 12 était sauvé. Après des jours de combats, Julio rentrait enfin à Athènes. Quelques jours après, il allait au marché de l’Agora et rencontra Athéna et Poséidon déguisés en mendiants. La déesse lui donna une armure de guerrier et Poséidon lui donna un bateau pour le remercier. Julio déclara alors : « - C’est un très grand honneur pour moi de recevoir ce bateau et cette armure bénie des dieux. Je jure devant Athéna et Poséidon de toujours sauver et défendre mon pays et mon peuple et la nature. » Alors que Julio se promenait au marché de l’Agora, il vit une merveilleuse jeune fille grecque nommée Audia. Audia vit Julio et tomba amoureuse de lui. Au bout de quelques mois, Julio et Audia se marièrent et ils eurent beaucoup d’enfants. Ils les embarquèrent sur le bateau de Poséidon pour protéger d’autres espèces en voie de disparition. Aude et Julie-Anne. 13 Le sauveur de thym. Il était une fois, en Grèce antique, dans la cité d’Athènes, le plus grand des guerriers de la cité, Marolos. Il avait un point faible. La plante qui lui permettait de rester jeune, beau et invincible sauf aux orteils était le thym. Mais celle-ci était en voie de disparition. Les cyclopes mangeaient tout le thym méditerranéen croyant que c’était des petites fougères. Marolos devait intervenir, sinon son avenir ne serait plus le même. La cité d’Athènes se ferait envahir. Le brave guerrier partit au combat et défier les cyclopes. Pendant le combat, Arès arriva et prit les armes de Marolos pour sauver les cyclopes. D’un seul coup, il partit avec les armes. Marolos fut désespéré et tourna le dos aux cyclopes. Puis, Athéna, dieu de la cité, arriva, donna des armes à Marolos pour démolir les cyclpes. Ensuite, Marolos hurla aux géants : « - Chiens, je vais vous démolir. Vos yeux vont être crevés par ma lance !!! -AAAAHHHH ! -À l’attaque ! Je vais vous écraser ! » Maintenant que tous les cyclopes étaient pétrifiés, le thym était sauvé. Marolos avait gagné la bataille. Il retourna dans la cité d’Athènes qui était majestueuse. Il passa par l’Agora et l’Acropole. Les citoyens récompensèrent Marolos en nourriture et en argent. Marolos était heureux car maintenant, il pourrait garder pas mal de temps la puissance qu’il avait. Mais quelques jours après, Marolos alla chercher du thym dans la garrigue. Soudainement, un cyclope arriva et lui arracha la tête. Trop tard, les citoyens d’Athènes arrivèrent et tuèrent le cyclope. Un hommage fut rendu à Marolos. Fin Pierre et Malo. 14 Crésarius et les dauphins. Crésarus, un héros intelligent, rusé et soucieux de la nature, allait tous les jours faire sa prière à l’Acropole de Syracuse. Il passait par l’Agora, bien agitée, pour faire ses courses. Puis il se dirigeait vers le port, où il prenait son bateau pour aller rendre visite à ses amis les dauphins. Un jour, l’un d’entre eux lui dit : « - Mon ami, le chef de notre colonie a été péché. Même s’il est très grincheux, on ne peut plus se diriger sans lui. » Sans attendre la suite, Crésarius déploya les grandes voiles de son bâteau et partit illico, guidé par les autres dauphins. Ils arrivèrent devant une île. Sur cette île, se trouvaient des animaux à tête de femme et au corps d’oiseau : «- Des sirènes ! » s’écria Crésarius. Les sirènes se retournèrent en sursaut : « - Que fais-tu là, étranger ? Demanda l’une d’elle. -Je viens délivrer mon ami de ces mailles ! Riposta celui-ci. -Si tu y tiens tant, acquiesça une autre, nous le libérerons, mais nous te mangerons à sa place ! » Sans attendre son reste, Crésarius prit des feuilles de palmier et les mit dans ses oreilles de façon à ne pas entendre le chant mélodique des sirènes. Les sirènes, qui se croyaient plus fortes, percèrent la coque de son bateau quand il leur lança sa lance enchantée qui les gela sur place. À ce moment précis, Poséidon surgit du fond des mers et lui dit : « - Tu as fait preuve de courage. Je te donne donc ma plus fidèle tortue luth pour libérer ce pauvre dauphin ». À ces mots, Poséidon disparut. 15 Crésarius alla délivrer le dauphin. Sortit du filet, le dauphin lui dit : « - Ô ! Seigneur de la nature ! Accepetes-tu en échange une visite des fonds marins pour mieux apprendre comment nous vivons ? » Sans hésiter, Crésarius accepta et ils devinrent tous deux de très bons amis. Fin. Pauline. 16 Soprano, le héros au grand cœur. Dans la cité d’Athènes, vit Soprano, un paysan pauvre non citoyen. Il est rusé, fort, musclé, intelligent, stratégique, courageux et a le sens de l’honneur. Il aime les animaux, en particulier les hérissons. Soprano les nourrit, les soigne et vérifie qu’ils sont en bonne santé. Mais Hadès, dieux des enfers, exige des offrandes de 112 hérissons par famille et par mois. Il invente le prétexte qu’il sauverait ainsi des grandes Guerres médiques quiconque lui ferait cette offrande. Pour faire en sorte que Soprano lui fasse cette offrande, Hadès a enlevé la fille de son meilleur ami. Mais Soprano ne veut pas faire cette offrande, car elle détruit la faune. Mais il se sent obligé de sauver la fille de son meilleur ami. Hadès ne veut rien entendre et garde la fille deux semaines pendant que Soprano réfléchit à un plan. Il faut 78 plans d’attaques avant que Soprano ne trouve ce plan-ci : Soprano rend visite à ses amis les géants massacreurs qui habitent dans une gratte de la grande plaine de Marathon. Ils élaborent un plan contre Hadès qui est : les géants attaquent par devant et maintiennent Hadès de façon à ce que Soprano puisse planter son glaive dans le cœur d’Hadès. Mais Soprano oubliait que Hadès est un dieu. Quand ils mettent à exécution le plan, rien ne se déroule comme prévu. Soprano se prend un coup de glaive dans l’omoplate. Après avoir perdu beaucoup de sang, il tombe dans un coma profond. Il reste plus de trois semaines dans le coma. Quand il se réveille, il réfléchit et décide de mettre au point un nouveau plan plus ingénieux. Cette fois, le plan est : Soprano négocie avec Hadès sur les offrandes et par derrière, les géants sautent sur Hadès et Soprano plante son glaive magique qui tue les immortels aussi bien que les mortels. Cette fois-ci, le plan 17 fonctionne à merveille : tout se passe comme prévu et, sûr de lui, Soprano découpe Hadès en petit morceaux. Il récupère la fille de son meilleur ami. Pour récompenser Soprano, on le nomme citoyen et on le fait entré dans l’armée (ce qui est son rêve le plus fou). Il fait voter une loi contre les offrandes aux dieux obscurs. Fin. Audrey B. 18 Le héros de la mer Il était une fois, en Grèce, dans la cité de Sinope, un héros nommé Phinas. Intelligent, très bon guerrier et archer, Phinas est solidaire et son objectif est de protéger la mer. Un jour, le roi de Sinope vient voir Phinas et lui dit : « - Phinas, tu es le meilleur guerrier de Sinope. Voici ta mission. Le roi de Sinope donne le parchemin à Phinas. Il lit : -Ta mission est de protéger la mer et de battre le kraken. Si tu y arrives, à ton retour, tu seras récompensé. Acceptes-tu cette mission ? -Oui. Mais à une condition. -Laquelle ? -J’ai besoin d’un équipage et d’un bateau. -D’accord. Viens à mon palais demain, » répondit le roi en partant. Phinas fait des provisions. Il oublie quelque chose : une arme. Il se couche et s’endort en réfléchissant à une arme que le roi de Sinope peut lui donner. Phinas se réveille à cause du soleil du matin. Il déjeune et s’habille. Il prend son sac et sort de chez lui. Il marche en direction du palais du roi de Sinope. Il arrive au palais. Le roi de Sinope est assis sur le trône et dit : « - Approche, Phinas. Ton équipage est derrière mon palais et ton bateau est au port. Son nom est Karios n° 150. Autre-chose ? -Oui. -Quoi ? -Une arme. -Attends-moi là. Je vais chercher quelque-chose. » Phinas attend au moins une heure. Il voit le roi de Sinope qui porte un coffre. Il le pose et dit : « - Regarde. -Un… un glaive ! -Il appartenait à mon frère. Je te le confie. 19 -Merci » répond Phinas en partant. Il va chercher son équipage et voit ses guerriers qui s’entraînent. « - Bonjour à tous ! Je suis votre capitaine. -Notre mission sera-t-elle longue ? Demande un des guerriers. -Oui, très longue. Et elle sera sans doute très dangereuse. C’est pour cela que j’ai besoin de vous et de toutes vos forces ! Allons au port chercher Karios ! -Qui est Karios ? -Mon bateau ! » Phinas et son équipage arrivent au port. « - Quel est le numéro de karios ? -Numéro 150, répond Phinas. -Le voilà ! » Phinas et son équipage montent sur le bateau et partent. Trois jours plus tard, Phinas et son équipage ont puisé dans leur nourriture. Phinas voit Zeus qui tient un éclair de foudre dans la main. Zeus dit : « - Phinas, tu vas au-delà de tes forces. Je t’empêches d’aller battre le Kraken. » Mais Phinas n’écoute pas Zeus et continue son chemin. Tout à coup, Phinas voit enfin le Kraken qui fait d’énormes vagues, qui détruit les cités et la faune marine ! Phinas se prépare au combat. Il se jette sur le Kraken. Ce-dernier le pousse et un des guerriers le rattrape. Poséidon vient au secours de Phinas. Poséidon bloque le Kraken en le mettant dans une bulle d’eau et dit : « - Phinas, réveille-toi ! » Phinas a entendu Poséidon. Il prend son glaive et le jette de toutes ses forces sur l’œil du Kraken. Le Kraken tombe au fond de la mer et reste là pour toujours. Phinas remercie Poséidon en partant. Enfin, Phinas et son équipage arrivent au port. Phinas voit Helena, la fille du roi de Sinope, qui court vers lui et dit : « - Phinas, dépêche-toi ! Mon père est malade ! » Phinas et Helena arrivent au palais. 20 « - Phinas, vient, dit le roi d’une voix faible. -Qu’y a-t-il ? -Je t’ai promis une récompense. Tu vas épouser Helena et devenir roi de Sinope, » dit le roi de Sinope en mourant. Helena pleur. Phinas la sert dans ses bras. Lui et Helena se marient et ont un enfant nommé Palsa, qui deviendra roi à son tour. Fin. Renaud 21 Arquéus, sauveur des animaux Dans la cité de Cyrène, vivait un jeune homme qui s’appelait Arquéus. Il était rusé, intelligent, sportif et solidaire, comme sa grande idole, Ulysse. Arquéus allant faire ses offrandes à l’Acropole pour la déesse Artémis, passant par l’Agora où se trouvait le marché, vit un vendeur de peaux de bêtes qui portait à sa taille une ceinture. Ce n’était pas une ceinture mais le collier qui appartenait à son lion, son animal préféré. Il réfléchit et se demanda si son lion n’était pas en danger. « - Où as-tu trouvé ce collier ? -Pourquoi ? -Parce-que c’est à mon lion ! -Non ! Désormais, il est à moi. Et si tu cherches ton lion, il vient de partir sur le bateau en direction de l’Egypte ! Ha ! Ha ! Ha ! » Ne perdant aucune minute, Arquéus partit en quête de son animal. Il traversa toute la cité pour se rendre au port. Mais, arrivé là-bas, il était trop tard, le bateau était déjà au large. Dans la panique, il courut vers l’Acropole espérant y trouver de l’aide. Arrivé devant le temple, un sphinx l’interpella. « - Hé ! Toi, qui est tu ? -Bonjour, je m’appelles Arquéus. -Que cherches-tu ? -Je cherche de l’aide pour sauver mon lion qui a été dérobé par un vendeur de peaux de bêtes. Mon lion a été embarqué en bateau et il est déjà loin. -Je peux t’aider, te donner l’aide du dieu Hermès mais il faut que tu répondes à cette question : qu’est-ce qui, le matin, marche à quatre pattes, le midi à deux et le soir à trois ? Tu n’as le droit qu’à une seule réponse. -Euh ! C’est … -Attention ! Tu n’as le droit qu’à une seule réponse ! 22 Arquéus réfléchit quelques minutes et dit : -C’est l’évolution de l’homme ! Le Sphinx resta bouche-bée et il dit : -Oui, c’est bien cela. Je vais appelé Hermès et lui demander de t’aider dans ta quête. Au même instant, Pégase apparut dans le ciel, ses ailes déployées. Il se posa à côté d’Arquéus. Celui-ci l’enfourcha, remerciant le Sphinx de son aide et s’envola à la recherche de son lion tant aimé. Puis, en survolant la mer sur le dos de Pégase, Arquéus aperçut le bateau des voleurs et il fit appel à Poséidon, le dieu de la mer. La Méditerranée se déchaîna, un vent violent souffla sur le bateau ennemi. Tous les marins sortirent sur le pont et aperçurent Arquéus sur le dos de Pégase et sortirent leurs armes. « - Stop, en échange de ma vie, je vous donne des tonneaux de vin, leur dit Arquéus. -D’accord. » Puis, les marins fêtèrent leur victoire en buvant et en se saoulant. Durant la nuit, Arquéus put sans violence récupérer les animaux et délivrer son lion. Craignant la fureur et la vengeance des ennemis, Arquéus fit appel à Pégase, le cheval ailé pour rapatrier lui et les animaux à Cyrène. Depuis ce jour, Arquéus devint un héros, un mythe. Au sanctuaire d’Apollon, à Delphes, il alla remercier Hermès qui l’avait protégé lors de son voyage et Poséidon qui avait utilisé ses pouvoirs. Arquéus fut nommé, par les divinités, grand protecteur des animaux. Fin. Audrey S. et Léa 23