Artantos - Collège Parc de Villeroy

Transcription

Artantos - Collège Parc de Villeroy
Pour la deuxième année consécutive, les élèves de la
classe de 6ème D ont écrit des mythes grecs dont les héros étaient
écolos avant l’heure.
Laissez-vous porter par leurs aventures : tragiques ou
comiques mais toujours éco-citoyennes, elles devraient vous
séduire.
Bonne lecture !
Sommaire :
Pages 2 et 3 : Romiaume, par Romain et Guillaume.
Pages 4 à 6 : Nicolass et les Pégases, par Noa et Magali.
Pages 7 à 9 : Le héros d’Athènes, par Eric.
Pages 10 et 11 : les aventures d’Alexos, par Flavie et Alexine.
Pages 12 et 13 : Julio et le centaure, par Aude et Julie-Anne.
Page 14 : le sauveur de thym, par Pierre et Malo.
Pages 15 et 16 : Crésarius et les dauphins, par Pauline.
Pages 17 et 18 : Soprano, le héros au grand cœur, par Audrey B.
Pages 19 à 21 : Le héros de la mer, par Renaud.
Pages 22 et 23 : Arquéus, sauveur des animaux, par Audrey S.
et Léa.
1
Le mythe de Romiaume
A l’époque de la Grèce Antique, vivait Romiaume qui
habitait près de l’Acropole et qui agissait pour le bien de sa cité.
Il habitait une cité grecque s’appelant Cyrène. Il passait son
quotidien à s’occuper des taupes sacrées et du silphion avec sa
mère. Le silphion était une plante médicinale très rare qui a
énormément amélioré la médecine d’aujourd’hui. Les taupes,
quant à elles, exauçaient tous les vœux.
Quand Arès, dieu de la guerre, le sut, il voulut s’en
emparer pour :
- Améliorer son armement grâce aux taupes
- Guérir ses guerriers grâce au silphion
Donc il alla chez Romiaume avec ses guerriers.
Au moment où Arès arriva chez Romiaume, ce
dernier fut surpris et le dieu lui dit :
« - Je veux tes taupes et ton silphion pour mon armée, cria-t-il.
Sur ces paroles, Arthémis, déesse de la nature, apparut.
Romiaume fut autant surpris qu’Arès de voir Arthémis ici.
- Je suis intervenue pour protéger mes grandes amies les taupes
et surtout le silphion car il permet aux habitants de cette cité de
vivre, expliqua Arthémis.
- Non je les veux pour mon armée, » cria Arès
Arès, mécontent de voir Arthemis ici, demanda à sa troupe de
les attaquer et de prendre les taupes et le silphion.
C’est ainsi qu’une bataille se forma, d’un côté Arès possédait
30.000 centaures et 3 cerbères. Arthémis, quant à elle, possédait
10.000 sphinx et 39.000 griffons. Le combat se passa près des
côtes sur une pelouse verte, d’où l’on pouvait apercevoir
l’Acropole briller sous le soleil. Des spectateurs étaient venus
nombreux pour assister au combat. Durant cette bataille, Arès
était largement au-dessus d’Arthémis mais Romiaume possédant
un objet magique décida de l’utiliser non pour son propre intérêt
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mais pour aider les habitants de la cité de Cyrène. C’est pour cela
qu’il choisit de faire apparaître 10 chars qui projetèrent des
lances. Grâce à ce système Romiaume et Arthémis remportèrent
la victoire.
Arès, voyant l’armée de Romiaume, vint à rétablir la
paix entre lui et Romiaume. Enfin, il déclara forfait et retourna
dans son pays ainsi que ses centaures et cerbères. Romiaume,
content, récompensa ses guerriers pour leur bravoure en leur
offrant des terres et de l’argent malgré les milliers de morts et
les nombreux dégâts causés. Ils défilèrent devant tous les
citoyens et applaudissements.
Les taupes furent contentes et récompensèrent toute
l’armée et Romiaume de les avoir protégées tandis qu’Artémis
reprit son arc, ses flèches et regagna l’Olympe avec du silphion
donné généreusement par Romiaume. Quant aux citoyens de la
fameuse cité de Cyrène, ils prièrent leur héros Romiaume car il
les avait protégé et sauvé.
Il n’y eut plus jamais de bataille entre les guerriers
de Romiaume et les centaures et cerbères d’Arès.
Romain et Guillaume.
3
Nicolass et les Pégases
Dans les temps anciens, en Grèce, vivait Nicolass
Labiancoss. Il habitait la cité de Ephèse, située dans une vallée
non loin des montagnes intérieures en Ionie. Elle était belle et
majestueuse, entourée de puissants remparts. Un temple
imposant, dédié à la déesse Artémis protectrice de la nature, en
était le centre. Nicolass allait souvent y déposer des offrandes,
car il aimait la nature et les animaux.
Il était renommé dans tout le pays car il était fort, rusé, drôle,
intelligent et solidaire.
Un jour, alors que Nicolass se promenait dans la
montagne, la déesse Artémis apparut et conta à Nicolas qu’un
centaure avait capturé tous les pégases de l’île de Cythère, sauf
une famille de cinq membres. Elle lui demanda de les sauver car
s’ils venaient à disparaître, l’île serait envahie d’une herbe, haute
de trois mètres, appelée Lépoussevite. Celle-ci détruirait tout le
reste de la végétation dont la plante fabuleuse, le Sylphion, qui
faisait la richesse de la Grèce entière. Les habitants ne pourraient
plus y vivre. Les Grecs se détourneraient d’Artémis et elle finirait
bannie de l’Olympe.
Alors, avec courage, il partit sur un bateau pour aller
les secourir. Il naviguait depuis trois heures, quand soudain une
sirène venant du ciel se posa près de Nicolass. Elle lui dit que sa
renommée était telle qu’elle désirait se marier avec lui. Elle lui
chanta une chanson mélodieuse pour le séduire :
-« La, la, la………..épouse moi ……………la la.la…
hhaaaahaaaahaaaa. »
4
Nicolass, qui avait pris soin de se boucher les oreilles
pour ne pas se laisser ensorceler par son chant, lui répondit :
-« Je ne peux pas sirène car je suis déjà marié. »
Celle-ci, très en colère, menaçait de faire chavirer l’embarcation.
Nicolass se croyait perdu, mais Artémis apparut et lui donna un
arc. Cet arc avait des flèches en or, qui tuaient d’un seul coup les
être impurs. Nicolass le prit et décocha une flèche qui tua net la
sirène.
Il accosta sur le rivage de l’île. Un centaure qui passait
par-là lui dit :
-« Pousse-toi de mon chemin.
Nicolass répondit :
-Non, je ne bougerai pas tant que tu ne m’auras pas dis ce que tu
fais.
-Ce que je fais? Rien.
Mais Nicolass vit qu’il avait une tête de pégase à sa ceinture.
-Alors qu’as-tu comme trophée à ta ceinture ?
-Rien. Mais tu es bien insolent et si tu ne me laisses pas passer, je
vais t’écraser».
Alors, Nicolass l’attaqua avec son glaive et dix minutes plus
tard, le centaure mourait.
Nicolass suivit les traces laissées par le centaure. Il
arriva devant un temple ; il y entra. Il y avait un sphinx posé sur
un pilier, qui l’attendait avec impatience :
-« Réponds correctement à mon énigme ou je te mange, lui
ordonna le Sphinx.
Qu’est ce qui a quatre pattes le matin, deux le midi et trois le
soir ?
-L’homme. Répondit Nicolass
-Mais que viens-tu faire ici ?
- Je viens chercher les pégases.
-Tu as bien répondu à mon énigme ; va à la troisième porte à
droite et tu trouveras les pégases. »
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Nicolas y courut. Il entra. Les pégases étaient bien là
mais la porte se referma tout de suite derrière lui.
-«Ahhh ! S’écria Nicolass c’était un piège !
-Ne jamais se fier à un sphinx, lui rappela le Sphinx »
Alors, Nicolas tapa dans le mur de pierre. Celui-ci s’écroula.
Avec agilité il grimpa sur un des pégases et ils partirent vite de
cet endroit monstrueux.
Le sphinx mourut honteux d’avoir été vaincu par un
simple humain. Alors, les pégases régnèrent de nouveau sur leur
île. La déesse Artémis fut heureuse que sa cause pour la nature
ait remporté la victoire. Fière du dévouement de Nicolass, et
pour le récompenser de sa bravoure, elle le nomma roi de la
magnifique cité d’Ephèse. Artémis fut félicitée par le reste de
l’Olympe pour avoir trouvé un serviteur si fidèle, et elle resta
toujours la déesse préférée de la cité.
Fin
6
Le Héros d’Athènes
Il était une fois un héros nommé Artantos. Ce n’était
qu’un simple soldat de l’armée d’Athènes. Au nord-ouest de la
ville se trouvait une forêt qui était chère au héros. Au centre de
la forêt habitait un centaure que Artantos avait rencontré et avec
qui il s’entendait bien. Artantos allait le voir régulièrement. Le
seul moyen pour aller voir le centaure sans se perdre dans la
forêt était de passer par un chemin sur les côtes au nord de la
forêt et qui allait au coeur de celle-ci.
Un jour, alors qu’il allait rendre visite au centaure,
Artantos vit les Troyens qui avaient débarqué et qui
construisaient une base. En repartant vers Athènes, il aperçu
deux soldats Troyens qui se parlaient entre eux. Artantos se
cacha derrière un arbre. L’un des gardes dit:
« Quelle grande forêt!
Ce sera difficile de couper tout ça pour attaquer Athènes par la
droite, fit l’autre homme.
Vous ne pourrez pas y assister! coupa Artantos en plantant son
glaive dans la poitrine du premier soldat.»
Il était sorti si vite de sa cachette que les deux homme n’avaient
rien vu. L’autre Troyen attaqua Artantos qui l’évita. Le héros tua
son adversaire et rentra à Athènes.
Artantos raconta à tous les Athéniens ce qu’il avait
vu. Pendant ce temps, dans la plaine, Arès apparut devant des
cyclopes et leur ordonna d’agrandir leur territoire ( il était pour
Troie et voulait que l’armée d’Athènes combatte les cyclopes ).
A Athènes,les villageois retournèrent au travail tandis que
l’armée se préparaient. Artantos, quand à lui, se dirigea vers la
forêt. Lorsqu’il arriva au sud de celle-ci, il entra à l’intérieur. Il
faillit s’y perdre et trouva finalement le centaure. Ce dernier fut
surpris de le voir arriver par ici:
«Pourquoi est-tu passé de ce côté-ci?» demanda ce dernier.
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Artantos lui raconta tout, et le centaure l’écouta jusqu’au bout
sans l’interrompre. Après son récit, Artantos dit:
«Je suis donc là pour te demander un service.
D’accord, et lequel?
J’aimerai que tu t’infiltres dans le camp ennemi et que tu lui
trouves un endroit vulnérable à attaquer.
C’est comme si c’était fait, je te le dis dès que je l’ai trouvé.
Dépêche-toi, s’il te plaît.» coupa le héros.
A ces mots, le centaure disparut dans la forêt.
Le centaure attendit la nuit devant les murailles du
camp ennemi pour agir. Lorsque le soleil se coucha et que des
hommes ouvrirent la porte pour entrer dans leur base, la
créature mi-homme mi-cheval se faufila à l’intérieur. Personne (
car la majeur partie des Troyens, c’est-à-dire que les gardes de
nuit, dormaient ) ne le vit. Au petit matin, il remarqua un endroit
des fortifications qui manquait de gardes. Il sortit comme il fut
rentré et regagna la forêt. Artantos arriva peu de temps après:
« C’est bon, j’ai trouvé! s’exclama le centaure.
- Où est-ce donc? demanda le héros.
- Au sud-est de leur base, répondit le centaure, il n’y a environ
que deux gardes. Les autres sont de l’autre côté.
- Merci, mon ami, que puis-je faire pour te remercier?
- Protégez la forêt et éliminez les Troyens et leur base, toi et
l’armée d’Athènes.»
L’armée d’Athènes, motivée, partit dès le retour
d’Artantos. Elle rencontra les cyclopes d’Arès, y perdut quelques
soldats ( mais assez peu ) puis les vainquit. Elle détruisit le mur
indiqué par le centaure et combattit l’armée de Troie. Artantos
se retrouva face à leur chef et le blessa, mais ce dernier fondit sur
le vaillant héros qui fit de même. L’action fut rapide mais
spectaculaire: Artantos évita au dernier moment le glaive de son
adversaire, ce qui le fit tomber au sol, mais le Troyen se releva et
vit Artantos l’attaquer. Il para le coup, sauta sur le héros qui fit
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un pas sur le côté et transperça son ennemi à la jambe. Le Troyen
s’écroula par terre. Artantos et l’armée Athénienne brulèrent le
camp ennemi en laissant le chef Troyen au sol.
Lorsque l’armée fut rentrée à Athènes, Artantos
devint amiral et son chef lui donna des flèches, un arc et un
carquois. Le héros continua de rendre régulièrement visite au
centaure qui demanda à Artémis, déesse de la chasse, de le
protéger, ainsi que sa famille. Athènes et la forêt furent sauvés
grace à Artantos!
Eric MUTHELET
9
Les aventures d’Alexos.
Dans la cité de Milet, se trouvait un héros qui
s’appelait Alexos. Il était protecteur de garrigue et adorait les
cistes à feuilles de laurier. Alexos était très rusé, courageux et
solidaire. Son ennemi juré, Flovix, qui n’aimait pas l’odeur des
parfums à base de cistes à feuilles de laurier, demanda à ses
gardes de les enlever .
Alexos, découvrit avec stupeur, un matin, dans la
garrigue, les gardes de Flovix en train d’arracher les uns après
les autres les cistes à feuilles de laurier. Il se précipita affolé au
milieu de la garrigue et ordonna violement aux gardes d’arrêter
le massacre, mais en vain, les gardes ne l’écoutèrent pas !
Soudain, Artémis apparut et leur demanda d’arrêter sous peine
de leur jeter un sort. Les gardes s’exécutèrent immédiatement
par peur de mettre la déesse en colère puis elle disparut … !
Les gardes expliquèrent que c’était Flovix qui les avait
envoyés. Alexos très énervé alla de ce pas le trouver.
L’entrée de sa cité était sombre, les couleurs viraient
sur le noir, le rouge, avec quelques touches de jaune. Alexos
trouva Flovix installé sur son trône qui se situait dans
l’Acropole de sa cité. Alexos qui n’avait pas peur du tout,
s’avança, sans s’incliner. Il sortit son glaive et se mit à le traiter
d’imposteur. Flovix mécontent de ces paroles, appela son hydre
qu’il avait capturée lors d’une bataille contre les Cyrèniens.
Quelques, instants plus tard, il se trouva face à l’hydre. Alexos,
bien que courageux, avait peur ! Athéna apparut lui donnant
une peau de lion pour se protéger des morsures de l’animal et
un arc et des flèches. Puis Athéna disparut. Il trancha une
première tête de l’hydre ; elle repoussa. Il en essaya une
deuxième ; elle fit de plus belle. Agacé, il réussit à trancher la
tête immortelle de l’hydre, la pris avec attention car l’hydre
recommençait à prendre connaissance. Alexos lui enterra la
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tête sous un rocher, puis, lui préleva tout sont venin. Il en mit
sur toutes ses flèches ; il en envoya plusieurs. L’hydre qui
n’était fort que part son venin, fut terrassée rapidement et
s’effondra sur le sol.
Flovix vexé et en colère sortit son glaive et attaqua
Alexos. Il l’esquiva de justesse. Puis, il prit son arc et sa
dernière flèche qui lui restait. Il se dressa devant Flovix, tira la
flèche et après quelques secondes qui lui semblèrent
interminable, celle –ci lui transperça le cœur. Flovix s’effondra
et resta sans vie à côté de son hydre.
Tout fier de son exploit, Alexos rentra dans sa cité.
Sur le chemin du retour, il repensa à Athéna et Artémis qui
l’avaient tant aidé lors des imprévus. En rentrant dans sa cité,
personne n’était présent pour l’accueillir chaleureusement. Il
fouilla partout. Désespéré, il ouvrit la porte de l’Agora. Il y
trouva toute la cité ; il monta sur l’estrade, l’Orateur, s’avança
et s’écria :
« Voilà notre héros ! S’écria l’Orateur
-Hourra ! S’écria la foule
-Il nous a sauvés de Flovix ! Et il a tué son horrible serpent à
plusieurs têtes !
-Vive Alexos !!! »
Soudain, une lueur jaune et éblouissante apparut ! Après
quelques instants, deux déesses descendirent du ciel, c’était
Athéna et Artémis. Pour remercier le héros, Athéna lui
confectionna un glaive sur lequel Artémis grava un ciste à
feuille de laurier. Alexos eut à peine le temps de les remercier
qu’elles s’envolèrent. La foule applaudit Alexos de toutes ses
forces.
Depuis ce jour, Alexos fut le héros légendaire de Milet.
De Flavie et Alexine
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Julio et le centaure.
Il y a très longtemps, en Grèce, habitait un jeune
homme nommé Julio. Il était grand, fort, habile et avait un cœur
en or. Il habitait dans la cité d’Athènes.
Un jour, lorsqu’il achetait des épices, il vit Athéna qui
lui dit :
« Julio, va tuer le centaure sur l’île de Crête, pour protéger le
maquis avant que le centaure ne ravage ta ville ; car il aura faim.
Bientôt, il n’aura plus de maquis à manger. »
Julio partit à l’aube sur une trière avec des provisions en
direction de l’île de Crête.
Une heure après, Julio est pris dans une grande
tempête. Julio avait pourtant demandé à l’oracle de Delphes si le
voyage se passerait bien. Il avait même prédit que la mer serait
calme. L’oracle s’était sûrement trompé. Julio s’agenouilla et
supplia Poséidon d’arrêter la tempête juste le temps de la
traversée. A ce moment, l’eau s’écarta et Poséidon apparut et
dit :
« Ta ville et ses habitants me vénèrent soir et matin, alors j’arrête
la tempête. »
Et il disparut en un éclat de petites gouttelettes d’eau et la
tempête s’arrêta aussitôt.
Les 47 heures de mer s’étaient très bien passées.
Arrivé sur l’île de Crête, Julio faisait le tour de l’île sans rien
trouver. A ce moment là, il entendait des bruits de sabots. Il
s’approchait discrètement vers un buisson et vit le centaure dont
avait parlé Athéna.
A côté de cet animal, se trouvait le maquis qu’il devait protéger.
Il se jeta sur le centaure. Grâce à son agilité, à son intelligence et
à sa force, Julio réussit à terrasser le centaure. Enfin, le maquis
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était sauvé.
Après des jours de combats, Julio rentrait enfin à
Athènes. Quelques jours après, il allait au marché de l’Agora et
rencontra Athéna et Poséidon déguisés en mendiants. La déesse
lui donna une armure de guerrier et Poséidon lui donna un
bateau pour le remercier. Julio déclara alors :
« - C’est un très grand honneur pour moi de recevoir ce bateau et
cette armure bénie des dieux. Je jure devant Athéna et Poséidon
de toujours sauver et défendre mon pays et mon peuple et la
nature. »
Alors que Julio se promenait au marché de l’Agora, il
vit une merveilleuse jeune fille grecque nommée Audia. Audia
vit Julio et tomba amoureuse de lui. Au bout de quelques mois,
Julio et Audia se marièrent et ils eurent beaucoup d’enfants. Ils
les embarquèrent sur le bateau de Poséidon pour protéger
d’autres espèces en voie de disparition.
Aude et Julie-Anne.
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Le sauveur de thym.
Il était une fois, en Grèce antique, dans la cité d’Athènes,
le plus grand des guerriers de la cité, Marolos. Il avait un point faible.
La plante qui lui permettait de rester jeune, beau et invincible sauf
aux orteils était le thym. Mais celle-ci était en voie de disparition. Les
cyclopes mangeaient tout le thym méditerranéen croyant que c’était
des petites fougères.
Marolos devait intervenir, sinon son avenir ne serait plus
le même. La cité d’Athènes se ferait envahir. Le brave guerrier partit
au combat et défier les cyclopes.
Pendant le combat, Arès arriva et prit les armes de
Marolos pour sauver les cyclopes. D’un seul coup, il partit avec les
armes. Marolos fut désespéré et tourna le dos aux cyclopes. Puis,
Athéna, dieu de la cité, arriva, donna des armes à Marolos pour
démolir les cyclpes. Ensuite, Marolos hurla aux géants :
« - Chiens, je vais vous démolir. Vos yeux vont être crevés par ma
lance !!!
-AAAAHHHH !
-À l’attaque ! Je vais vous écraser ! »
Maintenant que tous les cyclopes étaient pétrifiés, le thym
était sauvé. Marolos avait gagné la bataille. Il retourna dans la cité
d’Athènes qui était majestueuse. Il passa par l’Agora et l’Acropole.
Les citoyens récompensèrent Marolos en nourriture et en
argent. Marolos était heureux car maintenant, il pourrait garder pas
mal de temps la puissance qu’il avait. Mais quelques jours après,
Marolos alla chercher du thym dans la garrigue. Soudainement, un
cyclope arriva et lui arracha la tête. Trop tard, les citoyens d’Athènes
arrivèrent et tuèrent le cyclope. Un hommage fut rendu à Marolos.
Fin
Pierre et Malo.
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Crésarius et les dauphins.
Crésarus, un héros intelligent, rusé et soucieux de la
nature, allait tous les jours faire sa prière à l’Acropole de
Syracuse. Il passait par l’Agora, bien agitée, pour faire ses
courses. Puis il se dirigeait vers le port, où il prenait son bateau
pour aller rendre visite à ses amis les dauphins.
Un jour, l’un d’entre eux lui dit :
« - Mon ami, le chef de notre colonie a été péché. Même s’il est
très grincheux, on ne peut plus se diriger sans lui. »
Sans attendre la suite, Crésarius déploya les grandes
voiles de son bâteau et partit illico, guidé par les autres
dauphins. Ils arrivèrent devant une île. Sur cette île, se trouvaient
des animaux à tête de femme et au corps d’oiseau :
«- Des sirènes ! » s’écria Crésarius.
Les sirènes se retournèrent en sursaut :
« - Que fais-tu là, étranger ? Demanda l’une d’elle.
-Je viens délivrer mon ami de ces mailles ! Riposta celui-ci.
-Si tu y tiens tant, acquiesça une autre, nous le libérerons, mais
nous te mangerons à sa place ! »
Sans attendre son reste, Crésarius prit des feuilles de
palmier et les mit dans ses oreilles de façon à ne pas entendre le
chant mélodique des sirènes. Les sirènes, qui se croyaient plus
fortes, percèrent la coque de son bateau quand il leur lança sa
lance enchantée qui les gela sur place.
À ce moment précis, Poséidon surgit du fond des
mers et lui dit :
« - Tu as fait preuve de courage. Je te donne donc ma plus fidèle
tortue luth pour libérer ce pauvre dauphin ». À ces mots,
Poséidon disparut.
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Crésarius alla délivrer le dauphin. Sortit du filet, le
dauphin lui dit :
« - Ô ! Seigneur de la nature ! Accepetes-tu en échange une visite
des fonds marins pour mieux apprendre comment nous
vivons ? » Sans hésiter, Crésarius accepta et ils devinrent tous
deux de très bons amis.
Fin.
Pauline.
16
Soprano, le héros au grand cœur.
Dans la cité d’Athènes, vit Soprano, un paysan pauvre
non citoyen. Il est rusé, fort, musclé, intelligent, stratégique,
courageux et a le sens de l’honneur. Il aime les animaux, en
particulier les hérissons. Soprano les nourrit, les soigne et vérifie
qu’ils sont en bonne santé.
Mais Hadès, dieux des enfers, exige des offrandes de
112 hérissons par famille et par mois. Il invente le prétexte qu’il
sauverait ainsi des grandes Guerres médiques quiconque lui
ferait cette offrande. Pour faire en sorte que Soprano lui fasse
cette offrande, Hadès a enlevé la fille de son meilleur ami. Mais
Soprano ne veut pas faire cette offrande, car elle détruit la faune.
Mais il se sent obligé de sauver la fille de son meilleur ami.
Hadès ne veut rien entendre et garde la fille deux
semaines pendant que Soprano réfléchit à un plan. Il faut 78
plans d’attaques avant que Soprano ne trouve ce plan-ci :
Soprano rend visite à ses amis les géants massacreurs qui
habitent dans une gratte de la grande plaine de Marathon. Ils
élaborent un plan contre Hadès qui est : les géants attaquent par
devant et maintiennent Hadès de façon à ce que Soprano puisse
planter son glaive dans le cœur d’Hadès. Mais Soprano oubliait
que Hadès est un dieu. Quand ils mettent à exécution le plan,
rien ne se déroule comme prévu. Soprano se prend un coup de
glaive dans l’omoplate. Après avoir perdu beaucoup de sang, il
tombe dans un coma profond.
Il reste plus de trois semaines dans le coma. Quand il
se réveille, il réfléchit et décide de mettre au point un nouveau
plan plus ingénieux. Cette fois, le plan est : Soprano négocie avec
Hadès sur les offrandes et par derrière, les géants sautent sur
Hadès et Soprano plante son glaive magique qui tue les
immortels aussi bien que les mortels. Cette fois-ci, le plan
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fonctionne à merveille : tout se passe comme prévu et, sûr de lui,
Soprano découpe Hadès en petit morceaux. Il récupère la fille de
son meilleur ami.
Pour récompenser Soprano, on le nomme citoyen et
on le fait entré dans l’armée (ce qui est son rêve le plus fou). Il
fait voter une loi contre les offrandes aux dieux obscurs.
Fin.
Audrey B.
18
Le héros de la mer
Il était une fois, en Grèce, dans la cité de Sinope, un
héros nommé Phinas. Intelligent, très bon guerrier et archer,
Phinas est solidaire et son objectif est de protéger la mer.
Un jour, le roi de Sinope vient voir Phinas et lui dit :
« - Phinas, tu es le meilleur guerrier de Sinope. Voici ta mission.
Le roi de Sinope donne le parchemin à Phinas. Il lit :
-Ta mission est de protéger la mer et de battre le kraken. Si tu y
arrives, à ton retour, tu seras récompensé. Acceptes-tu cette
mission ?
-Oui. Mais à une condition.
-Laquelle ?
-J’ai besoin d’un équipage et d’un bateau.
-D’accord. Viens à mon palais demain, » répondit le roi en
partant. Phinas fait des provisions. Il oublie quelque chose : une
arme. Il se couche et s’endort en réfléchissant à une arme que le
roi de Sinope peut lui donner.
Phinas se réveille à cause du soleil du matin. Il
déjeune et s’habille. Il prend son sac et sort de chez lui. Il marche
en direction du palais du roi de Sinope. Il arrive au palais. Le roi
de Sinope est assis sur le trône et dit :
« - Approche, Phinas. Ton équipage est derrière mon palais et
ton bateau est au port. Son nom est Karios n° 150. Autre-chose ?
-Oui.
-Quoi ?
-Une arme.
-Attends-moi là. Je vais chercher quelque-chose. »
Phinas attend au moins une heure. Il voit le roi de Sinope qui
porte un coffre. Il le pose et dit :
« - Regarde.
-Un… un glaive !
-Il appartenait à mon frère. Je te le confie.
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-Merci » répond Phinas en partant. Il va chercher son équipage et
voit ses guerriers qui s’entraînent.
« - Bonjour à tous ! Je suis votre capitaine.
-Notre mission sera-t-elle longue ? Demande un des guerriers.
-Oui, très longue. Et elle sera sans doute très dangereuse. C’est
pour cela que j’ai besoin de vous et de toutes vos forces ! Allons
au port chercher Karios !
-Qui est Karios ?
-Mon bateau ! »
Phinas et son équipage arrivent au port.
« - Quel est le numéro de karios ?
-Numéro 150, répond Phinas.
-Le voilà ! »
Phinas et son équipage montent sur le bateau et partent.
Trois jours plus tard, Phinas et son équipage ont puisé
dans leur nourriture. Phinas voit Zeus qui tient un éclair de
foudre dans la main. Zeus dit :
« - Phinas, tu vas au-delà de tes forces. Je t’empêches d’aller
battre le Kraken. »
Mais Phinas n’écoute pas Zeus et continue son chemin. Tout à
coup, Phinas voit enfin le Kraken qui fait d’énormes vagues, qui
détruit les cités et la faune marine ! Phinas se prépare au combat.
Il se jette sur le Kraken. Ce-dernier le pousse et un des guerriers
le rattrape. Poséidon vient au secours de Phinas. Poséidon
bloque le Kraken en le mettant dans une bulle d’eau et dit :
« - Phinas, réveille-toi ! »
Phinas a entendu Poséidon. Il prend son glaive et le jette de
toutes ses forces sur l’œil du Kraken. Le Kraken tombe au fond
de la mer et reste là pour toujours. Phinas remercie Poséidon en
partant. Enfin, Phinas et son équipage arrivent au port. Phinas
voit Helena, la fille du roi de Sinope, qui court vers lui et dit :
« - Phinas, dépêche-toi ! Mon père est malade ! »
Phinas et Helena arrivent au palais.
20
« - Phinas, vient, dit le roi d’une voix faible.
-Qu’y a-t-il ?
-Je t’ai promis une récompense. Tu vas épouser Helena et
devenir roi de Sinope, » dit le roi de Sinope en mourant. Helena
pleur. Phinas la sert dans ses bras. Lui et Helena se marient et
ont un enfant nommé Palsa, qui deviendra roi à son tour.
Fin.
Renaud
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Arquéus, sauveur des animaux
Dans la cité de Cyrène, vivait un jeune homme qui
s’appelait Arquéus. Il était rusé, intelligent, sportif et solidaire,
comme sa grande idole, Ulysse.
Arquéus allant faire ses offrandes à l’Acropole pour la
déesse Artémis, passant par l’Agora où se trouvait le marché, vit
un vendeur de peaux de bêtes qui portait à sa taille une ceinture.
Ce n’était pas une ceinture mais le collier qui appartenait à son
lion, son animal préféré. Il réfléchit et se demanda si son lion
n’était pas en danger.
« - Où as-tu trouvé ce collier ?
-Pourquoi ?
-Parce-que c’est à mon lion !
-Non ! Désormais, il est à moi. Et si tu cherches ton lion, il vient
de partir sur le bateau en direction de l’Egypte ! Ha ! Ha ! Ha ! »
Ne perdant aucune minute, Arquéus partit en quête
de son animal. Il traversa toute la cité pour se rendre au port.
Mais, arrivé là-bas, il était trop tard, le bateau était déjà au large.
Dans la panique, il courut vers l’Acropole espérant y trouver de
l’aide. Arrivé devant le temple, un sphinx l’interpella.
« - Hé ! Toi, qui est tu ?
-Bonjour, je m’appelles Arquéus.
-Que cherches-tu ?
-Je cherche de l’aide pour sauver mon lion qui a été dérobé par
un vendeur de peaux de bêtes. Mon lion a été embarqué en
bateau et il est déjà loin.
-Je peux t’aider, te donner l’aide du dieu Hermès mais il faut que
tu répondes à cette question : qu’est-ce qui, le matin, marche à
quatre pattes, le midi à deux et le soir à trois ? Tu n’as le droit
qu’à une seule réponse.
-Euh ! C’est …
-Attention ! Tu n’as le droit qu’à une seule réponse !
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Arquéus réfléchit quelques minutes et dit :
-C’est l’évolution de l’homme !
Le Sphinx resta bouche-bée et il dit :
-Oui, c’est bien cela. Je vais appelé Hermès et lui demander de
t’aider dans ta quête.
Au même instant, Pégase apparut dans le ciel, ses ailes
déployées. Il se posa à côté d’Arquéus. Celui-ci l’enfourcha,
remerciant le Sphinx de son aide et s’envola à la recherche de son
lion tant aimé.
Puis, en survolant la mer sur le dos de Pégase,
Arquéus aperçut le bateau des voleurs et il fit appel à Poséidon,
le dieu de la mer. La Méditerranée se déchaîna, un vent violent
souffla sur le bateau ennemi. Tous les marins sortirent sur le
pont et aperçurent Arquéus sur le dos de Pégase et sortirent
leurs armes.
« - Stop, en échange de ma vie, je vous donne des tonneaux de
vin, leur dit Arquéus.
-D’accord. »
Puis, les marins fêtèrent leur victoire en buvant et en
se saoulant. Durant la nuit, Arquéus put sans violence récupérer
les animaux et délivrer son lion. Craignant la fureur et la
vengeance des ennemis, Arquéus fit appel à Pégase, le cheval
ailé pour rapatrier lui et les animaux à Cyrène.
Depuis ce jour, Arquéus devint un héros, un mythe.
Au sanctuaire d’Apollon, à Delphes, il alla remercier Hermès qui
l’avait protégé lors de son voyage et Poséidon qui avait utilisé
ses pouvoirs. Arquéus fut nommé, par les divinités, grand
protecteur des animaux.
Fin.
Audrey S. et Léa
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