Bulletin économique Chine - Direction générale du Trésor

Transcription

Bulletin économique Chine - Direction générale du Trésor
Bulletin Economique Chine
– septembre 2011
© DG Trésor
Bulletin économique Chine
N°39 – septembre 2011
© DG-Trésor
SOMMAIRE
VERS L’EPUISEMENT DE L’« ARMEE DE RESERVE » ? LE RATTRAPAGE DES SALAIRES URBAINS PAR LES SALAIRES
RURAUX POURRAIT S’ETRE RECEMMENT AMORCE EN CHINE ...................................................................... 2
LI KEQIANG ANNONCE LE RENFORCEMENT DE L’INTEGRATION ECONOMIQUE DE HONG KONG AVEC LA CHINE
CONTINENTALE DANS LE CADRE DU XIIEME PLAN..................................................................................... 5
PRODUCTION : LA CROISSANCE DU PIB EST REVISEE A 10,4 % POUR 2010 .............................................. 8
DEMANDE INTERNE : LEGER RALENTISSEMENT DE L’INFLATION A 6,2 % ................................................. 9
COMMERCE EXTERIEUR : HAUSSE DES IMPORTATIONS ET EXCEDENT EN BAISSE ................................... 10
MONNAIE : FITCH MAINTIENT LA CHINE SOUS SURVEILLANCE ............................................................... 11
RESERVES DE CHANGES : LE YUAN MONNAIE DE RESERVE AU NIGERIA ................................................. 12
FINANCES PUBLIQUES : FORTE HAUSSE DES RECETTES AVANT BAISSE PREVUE..................................... 12
IMMOBILIER : HAUSSE DE 93 % EN G.A. DES DEPENSES DE LOGEMENT SOCIAUX................................... 13
ELECTRICITE : HAUSSE DE 12 % DE LA CONSOMMATION SUR LES 8 PREMIERS MOIS .............................. 14
INDICATEURS ECONOMIQUES MENSUELS......................................................................................... 15
INDICATEURS ECONOMIQUES ANNUELS........................................................................................... 16
PREVISIONS DE CROISSANCE DU PIB CHINOIS ............................................................................... 17
Table des
AMBASSADE DE FRANCE EN CHINE
SERVICE ECONOMIQUE REGIONAL DE PEKIN
1
Bulletin Economique Chine
– septembre 2011
© DG Trésor
Vers l’épuisement de l’« armée de réserve » ? Le rattrapage des salaires urbains par
les salaires ruraux pourrait s’être récemment amorcé en Chine
Le ralentissement démographique combiné au développement économique devrait entraîner à terme la fin de la maind’œuvre non-qualifiée bon marché en Chine. D’un point de vue théorique, la première étape de ce mécanisme est atteinte
avec la fin de la main-d’œuvre rurale illimitée et le début d’un rattrapage par les salaires ruraux des salaires urbains. Les
données macroéconomiques chinoises demeurent partielles et leur interprétation complexe mais un rattrapage ou une
accélération des salaires semble effectivement apparaître en 2010, ce qui corroborerait une raréfaction de la maind’œuvre sur certains segments du marché du travail, notamment celui du travail non-qualifié.
e
Le 12 plan quinquennal chinois (2011 – 2015), prévoit
une augmentation des niveaux de revenu, avec une
hausse minimale de 7% par an des revenus réels et de
13 % des salaires minimum, annonçant une volonté de
mettre fin au travail bon marché en Chine.
L’augmentation moyenne des salaires réels de 12,4%
par an entre 2000 et 2010 (14,6% en nominal) remettait
déjà en cause un modèle de croissance basé sur une
main d’œuvre à bas coût. En plus de facteurs
conjoncturels et sociaux, il est attendu que le
développement des provinces centrales, via la
demande de travail, soutienne cette hausse des
salaires et que le ralentissement démographique pèse
1
progressivement peser sur la main d’œuvre disponible .
2
L’économiste Arthur Lewis (1954) décrit le mécanisme
par lequel l’important excédent de main-d’œuvre et la
très faible productivité dans l’agriculture fournissent à
l’industrie un réservoir de main-d’œuvre à bas coût puis,
avec le développement de l’industrie entraînant un
déversement progressif des salariés dans les secteurs
secondaire et tertiaire, le travail finit par se raréfier.
Pour Lewis, c’est d’abord dans l’agriculture, où les
salaires sont plus faibles, que doivent apparaître les
pénuries de main-d’œuvre, le premier point de Lewis
étant atteint lorsque les salaires agricoles réels
commencent à augmenter. Puis, lorsque les salaires
agricoles atteignent un niveau suffisant, les salaires
urbains réels se mettent également à augmenter : la
main-d’œuvre est devenue rare et le pays a atteint son
second point de Lewis. Pour appliquer le modèle de
Lewis à la situation de la Chine, il convient cependant
de rechercher une éventuelle accélération de la hausse
des salaires plutôt que de constater leur simple hausse
qui peut être alimentée simplement par exemple par les
gains de productivité. Zhang Xiaobo, Yang Jin et Wang
3
Shenglin considèrent ainsi, à partir de données
microéconomiques, que la Chine a atteint le premier de
ces points en 2003, année à partir de laquelle ils
constatent une accélération des salaires agricoles réels.
Cette étude, en prenant un raisonnement similaire,
cherche à identifier des inflexions dans les évolutions
des salaires et des marchés de l’emploi urbain et rural
correspondant aux différentes phases du modèle
théorique de Lewis.
1
Cieniewsky, Berder, Blanc, juin 2010, Bulletin économique
Chine, « Les tensions sur le marché du travail chinois : vers un
rééquilibrage de l’économie ? »,
2
Lewis, W. A., 1954. “Economic Development with Unlimited
Supplies of Labor,” The Manchester School 22 (2): 139-191.
3
Zhang, X. and Yang, J. and Wang, S., 2010, China has
reached the Lewis turning point, IFPRI discussion papers
2 Depuis 2000, la croissance des salaires réels ne
s’accélère pas
Le salaire annuel moyen atteint 36 500 CNY en 2010
(Graphique 1). Sur la période 2000 - 2010, les salaires
ont augmenté en moyenne de 14,6%. Il est cependant
difficile de repérer une accélération sur la période,
puisque les salaires ont augmenté entre 14,6% et 18,5%
sur la période 2004-2008 avant de ralentir à 11,6% en
2009 et 13,3% en 2010, soit très en-dessous de la
4
moyenne depuis 2000. L’analyse du salaire réel
montre même une décélération de la croissance des
salaires sur cette période, passant de 15,3% en 2001 à
9,8% en 2010, mais la moyenne de 12,4% sur la
période 2000-2010 demeure bien au-dessus de
l’objectif d’une croissance réelle annuelle d’au moins 7%
e
inscrit dans le 12 plan quinquennal.
Graphique 1 : Evolution du salaire moyen
20%
Salaire moyen
Croissance en g.a.
1 La fin de la main-d’œuvre excédentaire et bon
marché ?
18%
16%
14%
12%
10%
Salaire réel
8%
3 Pas de rattrapage régional ni sectoriel, mais les
revenus du travail des ruraux augmentent plus vite
que ceux des urbains en 2010
La mise en évidence du second point de Lewis à partir
des salaires requiert des données sur les salaires
moyens urbains et ruraux, or celles fournies par le
National Bureau of Statistics (NBS) ne proposent pas
cette partition (Zhang Xiaobo, Yang Jin et Wang
Shenglin étudient des données d’enquêtes réalisées
auprès d’habitants dans 189 villages). Cependant, une
étude par secteur d’activités (Graphique 2) peut donner
une idée de la progression des salaires urbains et
ruraux, car les secteurs d’activités à bas salaires dont
les employés sont en grande majorité à basse
qualification subissent une pression sur le marché du
4
Indice du salaire réel = Indice du salaire moyen / Indice des
prix à la consommation
2
– septembre 2011
travail provenant des flux de travailleurs entre les
populations urbaines et rurales. Il est cependant
nécessaire de noter un biais de sélection dans les
données officielles sur les salaires. En effet celles-ci
concernent uniquement le personnel des sociétés, soit
509 millions de personnes alors que la main d’œuvre
5
chinoise est estimée à 780 millions , omettant ainsi une
grande part des travailleurs migrants (mingong), dont la
6
progression des salaires est estimée à 19,3% en 2010.
L’étude des données de la NBS montre néanmoins que
pour la période 2003-2010 les secteurs en dessous de
la moyenne nationale, telles que les secteurs agricoles
ou manufacturiers, ont pour la plupart connu une
hausse annuelle moyenne des salaires entre 15,5% et
20,6%, la seule exception étant le secteur de la
distribution qui bénéficie d’une hausse de 29,8%, tandis
que celles des secteurs où le salaire est supérieur au
7
salaire moyen se situent entre 18,9% et 33,9% .
On ne peut donc pas parler de rattrapage par les
secteurs à basse qualification, qui ont à la fois une
progression plus lente des salaires et des niveaux bien
plus bas.
Graphique 2 : Répartition sectorielle des salaires
© DG Trésor
devant celles de l’Ouest où il est inférieur à 11 000
CNY. En considérant les taux de croissance annuels,
seul un rattrapage de l’Est par les provinces du Centre
est décelable (Graphique 4). Les données régionales
ne permettent donc pas non plus de déceler un
rattrapage par les provinces de l’Ouest. En revanche, la
hausse rapide des salaires observée dans les régions
de l’Est et du Centre de la Chine pourraient indiquer
des tensions sur le marché du travail local, et
s’accorder avec le mouvement de relocalisation vers
l’Ouest.
Graphiques 3 et 4 : Evolution régionale des salaires
45 000
Salaire moyen en RMB
Bulletin Economique Chine
40 000
Est
35 000
30 000
25 000
Ouest
20 000
15 000
Centre
10 000
5 000
0
Banque et Assurance
Informatique et TIC
Science, Technique, Géologie
Exploitation minière
Divertissement, Culture, Sport
Transport, Stockage, Poste
Santé, Sécu. Soc., Aide Soc.
Commerce, Location
39 566
Education
Mgt. public, Orga. sociale
Salaire Moyen
Immobilier
Variation moyenne (en %)
25%
Energie, Gaz, Eau
Centre
Ouest
20%
15%
10%
Est
5%
0%
Distribution
Manufacture
Serv. résidentiel et autres serv.
Construction
Environnement, Utilité publique
Hôtellerie, Restauration
Agriculture, Elevage, Pêche
2009
2010
0
20 000 40 000 60 000 80 000
Salaire moyen en RMB
L’étude régionale (Graphique 3) montre que les
8
provinces de l’Est , dont le développement industriel a
eu lieu anciennement, ont le niveau de salaire moyen le
plus élevé en 2010, à près de 39 000 CNY contre
30 500 CNY dans les provinces du Centre et loin
5
Données du Ministère des Ressources Humaines et de la
Sécurité Sociale
6
Bank of America – Merrill Lynch, 16 février 2010, GEMs Daily Asia Edition; China : labor shortage
7
A part celui de la communication et de l’informatique dont la
hausse annuelle moyenne est de 15,51%, mais dont le salaire
moyen fait partie des plus élevés.
8
Pékin, Tianjin, Hebei, Liaoning, Shanghai, Jiangsu, Zhejiang,
Fujian, Shandong, Guangdong, Hainan
Ces résultats sont néanmoins approximatifs, l’utilisation
des données officielles sur le marché du travail ne
concernant que le personnel des sociétés est peu
pertinente pour l’étude des salaires ruraux. En effet, la
main d’œuvre rurale, employée principalement par des
entreprises communales, familiales ou individuelles, est
sûrement sous-estimée et le niveau moyen des revenus
du travail mal évalué. Toutefois, le NBS mène une
enquête annuelle sur les ménages urbains et ruraux à
travers le Department of Urban Social and Economic
Survey et le Department of Rural Social and Economic
Survey, et estime ainsi les différents revenus des
ménages et leur composition, ce qui donne de
nouvelles données moins robustes mais plus
pertinentes. En agrégeant le salaire perçu par
travailleur aux autres revenus d’activité des ménages
on peut réintégrer les nombreux travailleurs ruraux non
salariés. Ainsi (Graphiques 5 et 6), l’enquête sur les
revenus réels du travail des ménages montre qu’entre
2000 et 2009, les revenus ruraux augmentent moins
vite que les revenus urbains, respectivement de 7,8 %
et de 9,4 % en moyenne avec une coïncidence des taux
en 2005, mais qu’un retournement semble se produire
en 2010 avec des croissances respectives de 9,5 % et
de 6,9 %, ce qui pourrait être un indice de l’approche ou
de l’atteinte par la Chine de son premier point de Lewis.
3
Bulletin Economique Chine
– septembre 2011
Graphique 5 et 6 : Evolution des revenus du travail
urbains et ruraux
Revenu du travail
en RMB
Graphique 7 : Répartition de l’emploi urbain et de la
population urbaine
50%
45%
40%
35%
30%
25%
20%
15%
10%
5%
0%
35 000
30 000
© DG Trésor
Urbain
25 000
20 000
15 000
Rural
10 000
5 000
Ecart
Part de l'emploi urbain
Part de la population urbaine
Graphique 8 : Ratio national demande / offre
25%
1,1
20%
Urbain
15%
10%
5%
0%
Rural
Ratio Demande / Offre
Croissance réelle des revenus
du travail en g.a.
0
1,0
0,9
0,8
0,7
0,6
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Au vu des données officielles, la main-d’œuvre agricole
est encore grandement excédentaire, puisque moins de
la moitié de la population et 40 % de l’emploi sont
urbains (Graphique 7). Certes, ces chiffres sont sousévalués puisqu’une grande partie des ruraux sont en
fait des travailleurs migrants (mingong) urbains,
informels et peu rémunérés, dont on estime le nombre à
9
150 millions en 2009 soit près de 20% de la maind’œuvre selon les données officielles.
Cependant, si l’on examine les données d’offre et de
demande de travail collectées par les bureaux du
10
service public pour l’emploi
(qui ne concernent
cependant que 101 villes et rapportent les emplois
déclarés vacants aux chômeurs) la demande dépasse
l’offre en 2010 (Graphique 8). De plus, cette raréfaction
de la main-d’œuvre s’est étendue des régions de l’est
(dès 2008), au développement industriel où le salaire
moyen est le plus élevé (c.f. supra), aux régions de
l’ouest début 2010 et à celles du centre en 2011 (c.f.
infra le graphique de l’onglet « emploi salaires »), ce qui
semble un élément important pouvant indiquer
l’approche du second point de Lewis, bien que
l’évolution des salaires n’en rende pas compte.
En comparant différentes caractéristiques de l’offre de
travail, on observe au cours de la dernière décennie
une tendance vers la raréfaction de la main-d’œuvre
peu qualifiée (lycée ou moins). Ce déficit en travailleurs
peu qualifiés devient flagrant depuis 2009 (Graphique
9), ce qui va dans le sens d’une raréfaction du travail
bon-marché. A l’inverse, la main-d’œuvre qualifiée
(études supérieures) se maintient dans une situation
très excédentaire, ce qui fait écho aux difficultés
professionnelles souvent évoquées par les étudiants
chinois.
Graphique 9 : Ratios demande/offre par niveau
d’éducation
1,2
Ratio Demande / Offre
4 Une pénurie de main d’œuvre apparaît dans les
villes, qui semble toucher les non-qualifiés
1,1
Etudes secondaires ou moins
1,0
0,9
0,8
0,7
0,6
Etudes supérieures
0,5
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
9
Cieniewsky, Berder, Blanc, 2010, op. cit.
10
, équivalents chinois de Pôle Emploi.
公共就业服务机构
A partir des données de sondages dont nous disposons,
il est possible qu’un rattrapage des revenus du travail
des urbains par ceux des ruraux se soit engagé en
4
Bulletin Economique Chine
– septembre 2011
cette fin de décennie (premier point de Lewis). Les
statistiques du service public de l’emploi quant à elles
permettent de déceler certaines tensions sur le marché
du travail qui pointent même vers l’épuisement de la
réserve de main d’œuvre non qualifiée (second point de
Lewis). Il est néanmoins possible de réconcilier les
deux analyses en développant une étude régionale ou
sectorielle. D’une part, des imperfections sur le marché
© DG Trésor
du travail pourraient expliquer des rigidités à la hausse
des salaires qui pèseraient sur l’offre de travail. D’autre
part, les tensions observées peuvent être très
localisées sur certains segments sectoriels ou
géographiques du marché du travail, et ne pas encore
d’avoir d’impact sur l’évolution générale des salaires.
Olivier Lécina et Jérôme Trinh
Service économique régional de Pékin
LI Keqiang annonce le renforcement de l’intégration économique de Hong Kong avec
la Chine continentale dans le cadre du XIIème Plan
La visite soigneusement orchestrée du vice premier ministre LI Keqiang à Hong Kong les 16-18 août a constitué pour la
Région Autonome Spéciale (RAS) une spectaculaire marque d’intérêt et de soutien de la part de Pékin. Celle-ci se traduit
par la relance de l’intégration économique avec la Chine continentale, qui est devenue au cours des dernières années un
thème central de la politique du gouvernement. A cet égard, LI Keqiang a présenté plusieurs mesures clefs qui permettront
de renforcer ce processus suivant les axes déjà présentés en mars dans le cadre du XIIème Plan (2011-2015) :
développement du marché RMB off-shore, extension des accords de libre-échange aux services et densification des
infrastructures à l’échelle du Delta de la Rivière des Perles.
ème
1 Pour la 2
fois depuis 2003, Pékin fait un geste
appuyé en faveur de l’économie hongkongaise
Le vice-premier ministre LI Keqiang s’est rendu en visite
officielle à Hong Kong du 16 au 18 août, accompagné
d’une délégation de très haut niveau, qui comprenait
notamment le Ministre du Commerce CHEN Deming, le
Président de la Commission du Plan (NDRC) ZHANG
Ping et le Gouverneur de la Banque Centrale, ZHOU
Xiaochuan.
LI Keqiang a pris soin d’annoncer à cette occasion
plusieurs mesures visant à soutenir le développement
économique de la RAS en renforçant l’intégration et les
opportunités de coopération avec la Chine continentale.
Plus que le contenu des mesures proprement dites, qui
pour la plupart ne font que prolonger les grands axes du
XIIème Plan (2011-2015), les autorités hongkongaises
ont sans doute été confortées par le cœur du message
de M. LI, repris en conclusion d’un de ses discours :
« Hong Kong’s destiny and prosperity link closely with
those of the motherland. Let me reiterate here: the
Central Government will exert its utmost to do
everything that contributes to prosperity and stability of
Hong Kong and to the common development of Hong
Kong and the Mainland ».
Ce geste de solidarité, très médiatisé, fait écho aux
initiatives qu’avaient lancées Pékin en 2003 et qui
avaient signalé le début d’un rapprochement
économique piloté par Pékin, pour la première fois
depuis la rétrocession de 1997. A cette époque, Hong
Kong semblait incapable de sortir seul de ses difficultés
économiques, l’éclatement de la bulle internet puis la
crise du SARS ayant prolongé les effets de la crise
financière de 1997. En assouplissant les formalités pour
les touristes de Chine continentale souhaitant obtenir
un visa pour Hong Kong, en offrant aux entreprises
hongkongaises des facilités d’accès au marché chinois
à travers un accord commercial ad hoc (le CEPA Closer Economic Partnership Agreement) et, déjà, en
ouvrant la possibilité de facturation et d’épargne en
Renminbi à Hong Kong, Pékin avait alors clairement
catalysé le retour de la confiance et contribué à
redynamiser l’économie de la RAS. De fait, Hong Kong
a joui d’une croissance moyenne de 7,3% par an entre
2004 et 2007 contre à peine 1,5% entre 1997 et 2004.
Replacé dans le contexte hongkongais actuel, marqué
à la fois par une incertitude politique (élection du
Parlement et du nouveau Chief Executive en 2012) et
ème
économique (le 2
trimestre a marqué un net
infléchissement de la croissance), la visite de LI
Keqiang peut donc s’interpréter comme un message de
confiance à destination de l’ensemble des parties
prenantes. Le XIIème Plan, rendu public en mars 2011,
intègre pour la première fois un chapitre entièrement
consacré à Hong Kong et Macao. Plus significatif
encore, les nombreux développements du marché RMB
off-shore au cours des 18 derniers mois semblent avoir
scellé le rôle clef de Hong Kong dans ce domaine. Les
mesures annoncées par LI Keqiang, qui visent
précisément à renforcer la contribution de Hong Kong
ème
11
aux objectifs de rééquilibrage du 12
Plan
,
confirment le cœur de ce message.
2 Renforcer la contribution de Hong Kong dans le
développement des services en Chine
Les mesures annoncées par LI Keqiang sont
nombreuses et couvrent une large gamme d’activité, de
la finance au tourisme en passant par le commerce, la
logistique, ou encore les services de santé et
d’éducation. La plupart ont toutefois un fort
dénominateur commun: tirer parti des avantages
compétitifs de Hong Kong dans les services pour
accélérer le développement de l’économie chinoise et,
réciproquement, ouvrir de nouveaux marchés et relais
de croissance pour Hong Kong.
er
Cette démarche est parfaitement illustrée par le 1 train
de mesures annoncées par LI Keqiang, relatif aux
accords commerciaux bilatéraux entre Hong Kong et la
11
LI Keqiang : « Looking ahead, China’s development in the
12th Five-Year Plan period will bring new opportunities for Hong
Kong. [J] Hong Kong, as a window and platform to international
market, has a role to play as the Chinese economy and the
global economy integrate more deeply, trade liberalization and
investment facilitation progress further and China’s all-directional
opening-up pattern continue to improve. Hong Kong’s service
sector can lend a drive as the country advances economic
transformation, expand domestic demand in the course of
opening-up and upgrade the industrial structure».
5
Bulletin Economique Chine
– septembre 2011
12
Chine continentale (CEPA). Le premier accord CEPA
a été signé en 2003 et, depuis cette date, son contenu
est enrichi chaque année par de nouveaux
amendements (le « Supplement VIII » est en cours de
négociation). Concrètement, le CEPA permet aux
entreprises hongkongaises (sur la base de la résidence
et non de la nationalité) d’exporter vers la Chine des
13
biens et services à des conditions préférentielles. LI
Keqiang propose de poursuivre dans cette voie afin
d’atteindre d’ici 2015 la libéralisation totale des
échanges de services entre Hong Kong et la Chine
continentale. En effet, de nombreux secteurs sont
encore limités dans leur accès au marché continental et
pourraient
bénéficier
d’une
ouverture
accrue,
notamment dans les services juridiques, la santé, la
construction ou encore le tourisme. L’expérience
montre toutefois que la reconnaissance mutuelle des
qualifications professionnelles et la facilitation des
investissements transfrontaliers est un processus
délicat à mettre en œuvre. C’est pourquoi le
Guangdong devrait jouer, comme souvent, un rôle
pilote dans ce domaine.
Les premières éditions du CEPA ont parfois été
accusées d’être des dispositifs accessoires ne visant
qu’à mieux faire accepter politiquement l’influence de
Pékin. Cependant, depuis cette époque les enjeux se
sont considérablement accrus de part et d’autre : pour
Hong Kong, il est devenu indispensable de trouver de
nouveaux relais de croissance, tandis que pour la Chine
continentale le développement des services occupe un
rôle central dans les objectifs de rééquilibrage
économique du XIIème Plan. Cette conjonction
d’intérêts apparaît de manière éclatante dans le
Guangdong, qui constitue non seulement l’arrière-pays
traditionnel de Hong Kong mais s’est vu reconnaître par
Pékin un rôle pilote dans le rééquilibrage économique
de la Chine. C’est pourquoi le XIIème Plan insiste sur le
renforcement des liens entre Hong Kong et le
Guangdong, à travers à la fois la densification des
infrastructures transfrontalières et le lancement de
projets pilotes de zones franches conjointes, dont le
plus emblématique est celui de Qianhai (district de
Shenzhen), autoproclamé futur « Manhattan de la
Rivière des Perles ». LI Keqiang a repris l’ensemble de
ces orientations telles qu’inscrites dans le XIIème Plan,
mais sans y apporter davantage de précisions à ce
stade.
Naturellement, la finance constitue un domaine
prioritaire dans lequel les autorités du Guangdong
espèrent pouvoir greffer avec succès le savoir faire
hongkongais : non seulement à Qianhai mais aussi à
Nansha (district de Canton) et Hengqin (district contigu
de Zhuhai et Macao), trois projets distincts de centre
financier « international » sont à l’étude. Dans cette
optique, LI Keqiang a annoncé des assouplissements
réglementaires permettant aux banques hongkongaises
de s’implanter plus facilement et avec des exigences en
capital réduites dans le Guangdong.
© DG Trésor
Enfin, LI Keqiang a annoncé un renforcement de la
coordination entre Pékin et Hong Kong dans les
instances commerciales multilatérales (OMC et APEC)
ainsi que le lancement d’une étude de faisabilité
quant à l’intégration de Hong Kong dans certains
des accords de libre-échange déjà conclus par la
Chine. Bien que Hong Kong soit déjà extrêmement
ouvert aux flux de marchandises et de capitaux, une
telle perspective présente un certain intérêt dans les
services et l’investissement. Même si l’annonce n’a pas
été davantage détaillée par le ministre du commerce
CHEN Deming, il ne fait pas de doute que, vu de Hong
Kong, les accords CAFTA (Chine – ASEAN) et ECFA
(Chine – Taiwan) figurent en priorité.
3 Consolider la place financière de Hong Kong
comme interface entre la Chine et le reste du monde
La finance occupe une place de choix parmi les
annonces de LI Keqiang, avec 12 mesures présentées
sur un total de 36. La plupart de celles-ci demandent
encore à être détaillées et calibrées dans les mois à
venir par les ministères techniques mais les principaux
messages peuvent résumés suivant 2 axes:
3.1. Expansion du marché RMB off-shore et de l’offre
de Dim Sum Bonds
L’expansion du marché RMB off-shore de Hong Kong et
des flux de RMB entre Hong Kong et la Chine
continentale est reconnue comme un objectif par le
gouvernement central. C’est pourquoi l’une des
mesures phares annoncées par LI Keqiang vise à
étendre le Trade Settlement Scheme à l’ensemble
14
des 30 provinces chinoises (contre 20 aujourd’hui) .
En multipliant mécaniquement le nombre d’entreprises
chinoises éligibles à ce mécanisme, cette mesure
15
devrait permettre d’accroître ce qui est devenu au
cours des 12 derniers mois le principal canal
d’alimentation en RMB de Hong Kong, et donc favoriser
le développement de la liquidité (déjà multipliée par 6
en un an à près de 600 Mds RMB).
Parallèlement, LI Keqiang a souligné l’engagement du
gouvernement central à promouvoir les obligations
libellées en RMB off-shore (les « Dim Sum Bonds »),
dont le déficit d’offre constitue aujourd’hui le goulot
d’étranglement de l’ensemble du marché RMB offshore. A cet effet, le gouvernement s’engage à
encourager les institutions financières chinoises à
accroître leurs émissions de Dim Sum Bonds et, pour
la première fois, à autoriser des entreprises
chinoises non financières à émettre de Dim Sum
Bonds. Cette seconde mesure devrait rencontrer un
succès massif, compte tenu à la fois de l’appétit des
investisseurs pour les actifs en RMB et des difficultés
de financement de nombre d’entreprises chinoises.
Sachant que nombre d’entreprises chinoises cherchent
déjà à se financer sur le marché off-shore via des
émissions de Dim Sum Bond synthétiques, via leurs
banques on-shore ou via d’autres moyens plus ou
moins licites, le potentiel est indiscutablement
important. Le Secrétaire au Trésor hongkongais, K. C.
CHAN, s’est d’ailleurs publiquement félicité de cette
12
Rappelons que la Chine continentale et Hong Kong constituent
deux territoires douaniers distincts et enregistrés comme tels
auprès de l’OMC.
13
A l’heure actuelle, 1600 produits fabriqués à Hong Kong (sous
réserve de règles d’origine qui peuvent aller jusqu’à 30% de
valeur ajoutée locale, suivant les secteurs) sont exportables
sans droit ni quotas en Chine et 42 secteurs de services
bénéficient d’une forme d’accès privilégié (possibilité par
exemple de détenir en Chine des sociétés de publicité,
logistique, hôtel et restaurant sous forme de WFOE).
14
Le territoire chinois est subdivisé en 22 provinces, 5 régions
autonomes (dont Tibet, Xinjiang et Mongolie intérieure) et 4
municipalités (Pékin, Tianjin, Shanghai, Shenzhen), que l’on
résume parfois à 31 provinces par abus de langage.
15
Notons que dans la pratique l’effet sera probablement bien
plus faible que lors du précédent assouplissement en juin 2011
(seules sont concernées les provinces intérieures et donc plus
introverties).
6
Bulletin Economique Chine
– septembre 2011
mesure et a appelé le gouvernement central à accroître
le quota d’émission des entreprises chinoises
(financières et non financières), actuellement de 50 Mds
RMB pour 2011, dès l’année prochaine.
Enfin, comme pour joindre le geste à la parole, le
gouvernement central a également procédé à une
émission souveraine de 15 Mds RMB, le jour même
de l’arrivée de LI Keqiang. Comme d’habitude sur ce
marché, l’offre a été largement sursouscrite et le
rendement a atteint un nouveau plus bas : 0,6% sur les
titres à 3 ans contre 1% lors de la précédente opération
comparable fin 2010.
3.2. Ouvrir les flux de portefeuille et d’IDE entre les
marchés off-shore et on-shore
Le gouvernement central n’ignore pas que les contrôles
de capitaux sont actuellement la source de la plupart
des anomalies et déséquilibres du marché RMB offshore et que, sur le long terme, il est incontournable
d’assouplir ces contraintes si l’on souhaite promouvoir
le RMB comme un vecteur de financement et non plus
uniquement de facturation commerciale pour les
entreprises. Cependant les progrès dans cette voie ont
jusqu’à présent été très limités, compte tenu de la
priorité donnée par Pékin à la maitrise de l’inflation et
du crédit bancaire.
Néanmoins, LI Keqiang a relancé trois projets souvent
évoqués par le passé qui permettraient de mieux relier
les marches on-shore et off-shore et corriger ainsi les
écarts de valorisation injustifiés qui en découlent (à titre
d’exemple, les actions des 70 entreprises chinoises
cotées sur les deux places sont plus chères à
Shanghai qu’à Hong Kong et les obligations d’Etat ont
un rendement moyen de 2,48% à 10 ans à Hong Kong
contre 4,05% à Shanghai). Il s’agit de :
autoriser des entités non résidentes à investir
leurs RMB off-shore dans des actions onshore
dans
le
cadre
de
licences
d’investissements (QFII ou Qualified Foreign
Institutional Investors), pour un montant fixé
initialement à 20 Mds RMB ;
ouvrir aux épargnants résidents la possibilité
d’investir sur le marché boursier hongkongais
sous la forme d’un ETF (Exchange Traded Fund).
Concrètement, un fonds d’investissement indexé
sur
un
panier
d’actions
hongkongaises
(probablement sur les indices de référence)
devrait ainsi être proposé aux investisseurs
chinois dans le cadre de quotas d’investissement
16
sortant (programme QDII ou Qualified Domestic
Institutional Investor);
permettre l’utilisation de RMB off-shore pour
financer des IDE en Chine. Ce projet pilote est
en phase d’étude depuis plusieurs mois et ne
constitue pas à proprement parler une mesure
additionnelle. Par ailleurs, tant que les flux
d’investissement vers la Chine continueront à
faire l’objet de contrôles individuels, projet par
projet, de la part de la PBOC, il est peu probable
qu’une telle réforme impacte sensiblement les
flux.
Faute d’indication plus précises sur le calendrier et les
modalités de ces mesures, il est bien difficile d’en
apprécier la portée à ce stade. En outre l’histoire
récente montre que dans ce domaine les annonces ne
© DG Trésor
sont pas toujours suivies d’effet et incite donc à la
prudence. Rappelons par exemple que le projet « Hong
Kong Stock Through Train », qui devait de la même
manière que l’ETF permettre aux résidents chinois
d’investir à Hong Kong, a été officiellement abandonné
en janvier 2010, presque 3 ans après avoir lancé par la
SAFE et après avoir provoqué de forts mouvements
spéculatifs sur la bourse hongkongaise fin 2007. Le
Secrétaire au Trésor hongkongais, K C CHAN, a
déclaré à ce sujet que la taille de l’ETF n’est pas encore
décidée et qu’il en espère l’entrée en vigueur dès cette
année.
Stéphane Cieniewski
Service économique régional de Hong Kong
16
Ce programme, lancé en 2007, compte déjà aujourd’hui une
centaine d’institutions financières se partageant un total de 73
Mds USD de quotas d’investissement à l’étranger, dont la moitié
en actions.
7
Bulletin Economique Chine
– septembre 2011
© DG Trésor
Production : La croissance du PIB est révisée à 10,4 % pour 2010
Croissance de la production
industrielle
Production industrielle
Croissance de la valeur ajoutée
industrielle (% g.a.)
28%
INDUSTRIE LOURDE
PRODUCTION INDUSTRIELLE
24%
20%
16%
8%
INDUSTRIE LEGERE
4%
0%
janv.-06 janv.-07 janv.-08 janv.-09 janv.-10 janv.-11
Croissance de la production sur 12 mois (% g.a.)
80%
70%
PRODUITS FINIS
50%
FONTE
METAUX NON
FERREUX
40%
30%
20%
10%
0%
août 2011 (% g.a.)
+ 13,8 %
moyenne sur 12 mois
+ 7,5 %
î
ACIER BRUT
-10%
Ø La Chine va stimuler les investissements et accorder des
exemptions de taxes pour accroître le produit annuel de son
industrie de matériaux avancés à 2 000 Mds CNY (313 Mds
USD) en 2015, conformément au 12ème plan quinquennal pour
les matériaux avancés approuvé le mois dernier, selon un
membre du Ministry of Industry and Information Technology
(MIIT). Cet objectif représente 5 % du PIB de la Chine en 2010.
120%
Croissance de la production en g.a.
î
Ø La production chinoise d'acier brut a atteint 58,75 millions de
tonnes en août 2011, soit une baisse de 0,9 % par rapport au
mois précédent, et plusieurs aciéries ont réduit leur production
en raison de pénuries d’électricité et de la maintenance des
sites. La production totale cumulée d'acier a atteint 469,3
millions de tonnes sur les huit premiers mois de l’année, soit une
hausse de 11 % par rapport aux 8 premiers mois de 2010.
Parallèlement, les importations chinoises de minerai de fer en
août 2011 ont enregistré une augmentation en volume et en prix
sur la même période.
PRODUCTION
AUTOMOBILE
60%
+ 13,8 %
La production industrielle augmente de 13,5 % en glissement
annuel en août contre 14 % en juillet et 15,1 % en juin. Selon le
Ministry of Industry and Information Technology (MIIT), ce
ralentissement viendrait de la hausse des coûts des matières
premières, de l’énergie et du travail. Par ailleurs, le MIIT s’attend
à une croissance de la production industrielle de 13,5 % pour
l’ensemble de l’année 2011 contre 18,3 % en 2010.
Croissance de la production
d’acier brut
Métallurgie et Technologies
+ 13,5 %
Ø Le National Bureau of Statistics a revu à la hausse le PIB de
2010
à
40 120 Mds CNY
(6 270 Mds USD)
contre
39 798 Mds CNY (5 879 Mds USD) auparavant. La croissance
en 2010 est donc revue à la hausse, à 10,4 % contre 10,3 %
auparavant.
Ø
12%
août 2011 (% g.a.)
moyenne sur 12 mois
CIRCUITS INTEGRES
100%
MICRO-ORDINATEURS
80%
60%
40%
20%
0%
TELEPHONES
PORTABLES
-20%
-40%
janv.-06
janv.-07
janv.-08
janv.-09
janv.-10
janv.-11
Indice PMI des directeurs d’achat
Ø La Chine a signé avec la Biélorussie un contrat pour la
fabrication, le lancement et l’opération d'un satellite de
communications, qui sera mis en orbite par une fusée Longue –
Marche 3-B et aura une durée de vie de 15 ans. De plus, pour la
première fois, la Chine assurera également la construction du
segment sol en Biélorussie, et la formation des techniciens
biélorusses.
Purchasing Manager’s
Index
août 2011 (indice)
moyenne sur 12 mois
50,9
52,8
ì
Ø L’indice PMI des directeurs d’achats rebondit légèrement à 50,9
en août contre 50,7 en juillet et 50,9 en juin.
70
NOUVELLES COMMANDES
Ø Le sous-indice des nouvelles commandes d’exportation a
fortement baissé à 48,3 en août contre 50,4 en juillet, ce qui
semble indiquer un ralentissement des exportations dans les
mois à venir.
60
50
Ø L’indice PMI publié par Markit, qui donne plus de poids au
secteur privé, rebondit également à 49,9 contre 49,3 en juillet.
PMI
40
ETATS DES STOCKS
30
valeur > 50 indique un accroissement de l'activité
janv.-08
janv.-09
janv.-10
janv.-11
8
Bulletin Economique Chine
– septembre 2011
© DG Trésor
DEMANDE INTERNE : Léger ralentissement de l’inflation à 6,2 %
Croissance nominale des
ventes de détail
Ventes de détail
Croissance mensuelle (% g.a.)
VENTES DE DETAIL
nominales
20%
15%
10%
0%
Croissance des dépenses
d’investissement
Investissement
CROISSANCE DE L'INVESTISSEMENT SECTORIEL (% G.A)
40%
35%
30%
25%
AUTRES SECTEURS
15%
IMMOBILIER
+ 17,5 %
î
5%
SECTEURS MANUFACTURIERS
0%
Emploi / Salaires
1,15
Ratio >1 = Pénurie de main d'oeuvre
+ 33,4 %
+ 28,3 %
ì
Ø L’investissement rebondit avec une croissance de 33,4 % (glissement
annuel) en août contre 27,7 % en juillet et 11,8 % en juin, un niveau
proche de sa moyenne sur les 5 premiers mois de l’année (34 %), en
particulier en raison de la croissance record de l’investissement
manufacturier, à 56,6 % en août contre 36 % en juillet et 25,3 % en
juin. L’investissement immobilier connait également un rebond à
42,4 % contre 25,3 % en juillet.
Croissance du salaire moyen
Régions de l'Est
1,10
1,05
1,00
0,95
Ratio national
0,90
0,85
Régions de l'Ouest
Régions
du centre
août 2011 (g.a.)
moyenne sur 12 mois
Ø La Chine pourrait être la première puissance à signer un pacte
concernant des investissements dans l’Union Européenne (UE).
Européens et chinois devraient se rencontrer à Tianjin le 25 octobre
pour discuter d’un accord bilatéral. La Chine ne représente que 1,7 %
des IDE à destination de l’UE.
10%
0,80
+ 17 %
Ø Les ventes d’automobiles, qui représentent environ 10 % des ventes
de détail, ont augmenté en glissement mensuel de 2,1 % en août
contre une baisse de 1,1 % en juillet et de 0,9 % en juin. Leur hausse
en glissement annuel s’accélère ainsi à 4,5 % en août contre 2,5 %
en juillet et 1,7 % en juin.
VENTES DE DETAIL
réelles
20%
moyenne sur 12 mois
Ø Les ventes de détail nominales ont augmenté de 17 % en glissement
annuel au mois d’août contre 17,2 % en juillet et 17,7 % en juin. Ce
léger ralentissement correspond à une stabilisation à la fois de la
hausse des prix à 6 % en glissement annuel en août contre 6,1 % en
juillet et 5,8 % en juin et à un ralentissement de la hausse des ventes
de détail réelles à 11 % en août contre 11,1 % en juillet et 11,9 % en
juin.
25%
5%
août 2011 (g.a.)
0,75
Ratio <1 = Excédent de main d'oeuvre
2ème trim 2011
(% g.a.)
+ 14,7 %
moyenne sur 12 mois
+ 13,8 %
ì
Ø Le Conseil des Affaires d'Etat a adopté un plan national sur cinq ans
visant à améliorer les conditions de sécurité sur le lieu de travail. La
sécurité sur le lieu de travail devra être une priorité des
gouvernements locaux, qui seront notamment tenus de mieux
contrôler les entreprises locales. Les accidents du travail sont en effet
courants à cause « de l'industrialisation et l'urbanisation
galopantes », selon un communiqué. L’actualité a notamment été
endeuillée par plusieurs catastrophes minières meurtrières (c.f.
notamment l’onglet « production de pétrole »).
0,70
Indice des prix à la
consommation
Inflation
14%
INDICES DES PRIX
INDICE DES PRIX A LA
CONSOMMATION (IPC)
Croissance (% g.a.)
10%
6%
2%
-2%
IPC - HORS
ALIMENTATION
-6%
-10%
INDICE DES PRIX A
LA PRODUCTION (IPP)
août 2011 (%)
moyenne sur 12 mois
+ 6,2 %
+ 5,2 %
î
Ø L'indice des prix à la consommation (IPC) augmente de 6,2 % en
août en glissement annuel, en baisse après le record de 37 mois de
6,5 % atteint en juillet. Selon Bank of America, 0,19 point de
pourcentage soit près de 2/3 de cette baisse de l'inflation est
imputable au ralentissement des prix du porc (+ 45,5 % en glissement
annuel en août contre + 56,7% en juillet et + 57,1 % en juin). Les prix
alimentaires représentent encore une fois les 2/3 de l'inflation.
L’indice des prix à la production (IPP) augmente de 7,3 % en
glissement annuel en août contre 7,5 % en juillet.
Ø Le premier ministre Wen Jiabao a indiqué que la lutte contre l’inflation
demeurait la priorité de la politique économique.
9
Bulletin Economique Chine
– septembre 2011
© DG Trésor
COMMERCE EXTERIEUR : Hausse des importations et excédent en baisse
Croissance des
exportations
Echanges commerciaux
80%
100
EXPORTATIONS
(éch. gche)
60%
Croissance (% en g.a.)
80
SOLDE COMMERCIAL
(éch. dte)
60
40%
40
20%
20
0%
0
-20%
-20
IMPORTATIONS
(éch. gche)
-40%
-40
-60%
-60
Valeur (mds USD)
100%
août 2011 (g.a.)
+ 24,4 %
Moyenne sur 12 mois
+ 24 %
ì
Ø L’excédent commercial diminue à 17,8 Mds USD en août
contre le record de 31,5 Mds USD atteint en juillet, en raison
d’une accélération de la hausse des importations (30,4 % en
glissement annuel août contre 23 % en juillet) plus importante
que celle des exportations (respectivement 24,4 % et 20,3 %)
Ø Selon le livre blanc sur le développement pacifique de la
Chine publié par le Bureau de l'Information du Conseil des
Affaires d'Etat, le volume cumulé des importations de
marchandises sur les 5 prochaines années devrait atteindre
les 8 000 Mds USD, soit une hausse de 50 % par rapport aux
années 2006 – 2010. Une version anglaise du texte est
disponible à l'adresse suivante :
http://www.gov.cn/english/official/2011-09/06/content_1941354.htm
Croissance des
exportations vers l’UE
Commerce par destinations
croissance moyenne sur 3 mois (g.a.)
Importations
35%
30%
25%
20%
+ 20,4 %
=
15%
10%
5%
0%
ASEAN
UE
Japon
Etats-Unis
BRI
30%
Exportations
20%
15%
10%
5%
0%
Produits
Equipements
Métallurgiques Electroniques
des
août 2011 (g.a.) (% g.a.)
+ 12,6 %
Moyenne sur 12 mois
+ 20,5 %
î
Ø Les exportations de machines et de matériel de transport, qui
comptent pour près de la moitié des exportations, augmentent
de 18,8 % en glissement annuel en août contre 16 % en juillet.
Les exportations de produits électroniques ont augmenté de
12,6 % contre 22,3 % en juillet et celles de produits de haute
technologie de 15,7 % contre 17,1 % en juillet.
Importations
25%
Textiles
Ø Le Ministère du Commerce a annoncé le 16 septembre la
mise en place d’une taxe anti-subvention comprise entre
7,5 % et 12,4 % sur la fécule de pomme de terre importée de
l’UE. Il s’agit de la première mesure anti-subvention adoptée
par la Chine à l’encontre d’exportations communautaires,
inspirée à la fois par les lois chinoises et les procédures de
l’OMC.
Croissance
exportations
électroniques
Commerce par secteurs
croissance moyenne sur 3 mois (g.a.)
+ 22,3 %
Ø L’accélération de la hausse des importations concerne
principalement celles en provenance de l’UE (+ 31,4 % en
août contre 16,8 % en juillet), du Japon (16,5 % contre 6,7 %)
et de l’ASEAN (+ 39 % contre + 29,3 %). Malgré les
perspectives de ralentissement des économies occidentales,
les exportations de l’UE restent dynamiques, en croissance de
22,3 % en août comme en juillet et celles des Etats-Unis
accélèrent à + 12,5 % en août contre 9,5 % en juillet.
40%
Exportations
août 2011 (g.a.)
Moyenne sur 12 mois
Véhicules
Produits
Minéraux
Ø Les importations de machines et de matériel de transport (plus
d’un tiers du total), augmentent de 17,7 % en août en
glissement annuel contre 11,3 % en juillet. Celles de minerai
de fer accélèrent fortement, en hausse de 64,4 % en août
contre 30,5 % en juillet. A l’inverse, les importations de pétrole
ralentissent en volume, en hausse de 0,7 % en août contre
2,3 % en juillet (bien qu’en raison d’une hausse de 49,7 % en
glissement annuel du prix du pétrole elles augmentent en
valeur de 50,2 %, un record depuis 3 mois).
10
Bulletin Economique Chine
– septembre 2011
© DG Trésor
MONNAIE : Fitch maintient la Chine sous surveillance
Taux d’intérêt
Taux prêteur de
référence
au 30/09/2011 (%)
Ratios de réserves obligatoires
Ratios de réserves
obligatoires
au 30/09/2011 (%)
grandes banques / autres
22%
GRANDES BANQUES
18%
RATIO DE RESERVES
OBLIGATOIRES
Taux (%)
14%
Ø La base de calcul des RRR a été élargie à certains dépôts de
garantie (c.f. notre bulletin précédent) et cette augmentation
est partiellement effective depuis le 15 septembre. Les petites
banques devaient ainsi placer 70 Mds CNY (10,96 Mds USD)
auprès de la banque centrale avant cette date. Selon certains
analystes, elles seront plus touchées que les grandes par
cette mesure, parce que ces dépôts de garantie représentent
une plus grande fraction de leur opérations.
PETITES BANQUES
12%
10%
TAUX PRETEUR DE
REFERENCE
8%
6%
4%
2%
TAUX DE REMUNERATION
DES DEPOTS
0%
janv.-06
janv.-07
janv.-08
janv.-09
janv.-10
21,5/ 19,5
=
=
Ø Malgré une inflation qui reste forte (c.f. l’onglet inflation), les
analystes ne s’attendent pas à une hausse des taux d’intérêt
ou des ratios de réserves obligatoires (RRR).
20%
16%
6,56 %
janv.-11
Croissance de
l’agrégat M2
Masse monétaire
août 2011 (% g.a.)
+ 13,5 %
Moyenne sur 12 mois
+ 16,8 %
î
Croissance mensuelle (% g.a.)
50%
Ø La hausse de M2 a poursuivi son ralentissement à 13,5 % en
glissement annuel en août contre 14,7 % en juillet et 15,9 %
en juin. M1 a connu la même évolution à 11,2 % en août
contre 11,6 % en juillet et 13,1 % en juin. M0 a par contre
légèrement rebondi de 14,7 % en août contre 14,3 % en juillet
et 14,4 % en juin.
MONNAIE DE RESERVE
40%
30%
20%
Ø Les entreprises doivent désormais faire face à des taux
d’intérêt particulièrement élevés sur les marchés. Le taux
moyen d’un titre de dette à 1 an pour les entreprises les mieux
notées s’est accru de 101 points de base depuis le 30 juin et a
atteint 5,9 % en moyenne. Ainsi, China Yangtze Power Co.
(notée AAA) a-t-elle vendu pour 6,5 mds CNY (1,02 md USD)
de titres à 1 an au taux de 6,04 %. Cette évolution traduit
l’inquiétude des marchés dans un contexte de liquidité plus
faible et l’anticipation d’une politique monétaire « prudente »
dans les mois à venir.
10%
M2 (MONNAIE ET QUASI-MONNAIE)
0%
janv.-06
janv.-07
janv.-08
janv.-09
janv.-10
janv.-11
9%
CHIBOR OVERNIGHT
8%
7%
Taux (%)
6%
5%
TAUX DE LA PBoC A
3 MOIS
4%
Ø Si le taux de la PBoC et celui sur les repos à 28 jour sont
restés stables à 3,2 % et 2,8 % respectivement, le marché
interbancaire reste tendu, puisque le Chibor au jour-le-jour est
resté entre 3 % et 4,2 %, ce qui est cependant loin des
records de juillet (7,5 %) et janvier (8 %).
3%
2%
1%
TAUX DE REPO A 28 JOURS
0%
janv.-09
janv.-10
janv.-11
Croissance du
crédit bancaire
Crédit bancaire
40%
80%
60%
30%
25%
50%
DEPOTS BANCAIRES
(éch. gche)
40%
20%
30%
15%
CREDIT BANCAIRE
(éch. gche)
10%
10%
janv.-06
20%
janv.-07
janv.-08
janv.-09
janv.-10
janv.-11
ratio (%)
Croissance (% g.a.)
RATIO CREDITS/DEPOTS
(éch. dte)
+ 16,4 %
+ 18 %
î
Ø L’encours des crédits bancaires a augmenté de 16,4 % en
août en glissement annuel contre 13,4 % en juillet. Les
nouveaux crédits représentent 548,5 Mds CNY (86 Mds USD)
en août contre 492,6 Mds CNY (77,3 Mds USD) en juillet.
70%
35%
août 2011 (% g.a.)
moyenne sur 12 mois
Ø L'agence de notation Fitch a réitéré qu’elle pourrait abaisser la
note souveraine de la Chine d'ici un à deux ans à cause de
l'importance des expositions du secteur bancaire chinois. En
avril, invoquant la décision de Pékin d'intensifier le crédit
bancaire pour relancer son économie, Fitch avait abaissé sa
perspective de "stable" à "négative" sur la note de long terme
en monnaie locale de la Chine, actuellement AA-, soit la
même que l’Espagne, et un cran au-dessus de celle de l’Italie.
11
Bulletin Economique Chine
– septembre 2011
© DG Trésor
RESERVES DE CHANGES : Le Yuan monnaie de réserve au Nigéria
USD/CNY
Variation depuis
31/12/2010
le
EUR/CNY
Variation depuis
31/12/2010
le
Variation base 100 au 1er janvier 2005
145
140
135
CNY/USD
130
125
115
110
TAUX DE CHANGE
EFFECTIF NOMINAL
100
CNY/EUR
95
croissance des
réserves de
change
Réserves de change
140
AUTRES FLUX DE DEVISES
(éch.gche)
RESERVES DE CHANGE
(éch. dte)
120
50%
40%
30%
80
60
20%
40
10%
20
0%
0
Croissance (% g.a.)
Flux mensuels (mds USD)
100
-10%
-20
-40
SOLDE COMMERCIAL
(éch. gche)
-60
-30%
-80
-40%
-100
-50%
-120
oct.-05
oct.-06
oct.-07
oct.-08
oct.-09
- 4,4 %
juin 2011 (% g.m.)
+1%
moyenne sur 12 mois
+ 2,2 %
î
Ø La China Investment Corp (CIC), le fonds souverain chinois,
devrait selon le China Business News se séparer de la gestion
directe des investissements à l'étranger, qui seraient pris en
charge par une entité autonome, la CIC international. La CIC
serait actionnaire dans la nouvelle entité, ainsi que le ministère
des finances et la People's Bank of China. Pour mémoire, la
CIC dispose actuellement de 300 Mds USD, soit près de 10 %
des réserves de change chinoises.
Ø L’Italie souhaiterait que la Chine soutienne ses obligations
souveraines et investisse dans des entreprises stratégiques.
En effet, selon des officiels italiens, la CIC aurait envoyé une
délégation à Rome afin de rencontrer le ministre des Finances
Giulio Tremonti, ainsi que des représentants de la Cassa
Depositi e Prestiti, qui possède un fonds d'investissement
stratégique ouvert aux investisseurs étrangers.
-20%
IDE
(éch. gche)
au 31/08/2011
ì
ì
Ø Le gouverneur de la banque centrale du Nigéria, a annoncé
que la composition de ses réserves de change allait être
diversifiée pour y inclure entre 5 % et 10 % d'actifs libellés en
CNY. Il explique cette décision par la volonté d'accroître la
coopération stratégique avec Pékin, l'affaiblissement des
économies avancées et l'existence de transactions en CNY au
sein même du Nigéria. En septembre, la Mongolie avait
également indiqué que son pays songeait à inclure le CNY
dans ses réserves de change.
120
105
+ 3,7 %
Ø Selon Davide Cucino, président de la Chambre de Commerce
de l’Union européenne en Chine, des officiels chinois auraient
affirmé le 7 septembre 2011 envisager une convertibilité totale
du CNY d’ici à 2015.
TAUX DE CHANGE EFFECTIF REEL
Appréciation du CNY
au 31/08/2011
oct.-10
FINANCES PUBLIQUES : Forte hausse des recettes avant baisse prévue
croissance des
recettes fiscales
de l’Etat
Budget
80%
DEPENSES (EG)
800
40%
300
20%
0%
-200
mds CNY
croissance mensuelle (% g.a.)
RECETTES (EG)
60%
août 2011 (% g.a.)
+ 34,3 %
moyenne sur 12 mois
+ 26,5 %
ì
Ø Les recettes fiscales de l'Etat central s'élèvent à 754,6 Mds
CNY (118 Mds USD), en hausse de 34,3 % par rapport à août
2010 contre 27 % en juillet et 28 % en juin. La hausse de 75 %
du seuil d'imposition de l'impôt sur le revenu, en vigueur à
er
partir du 1 septembre (c.f. notre précédent bulletin), devrait
les faire baisser dans les mois qui suivent. Les dépenses
publiques ont augmenté de 25,9 % en août en glissement
annuel, à 807,7 Mds CNY (126,3 Mds USD).
-20%
-40%
-700
-60%
SOLDE BUDGETAIRE SUR 12 MOIS GLISSANT (ED)
-1200
-80%
janv.-06
janv.-07
janv.-08
janv.-09
janv.-10
janv.-11
Ø Selon le ministère des finances, la Chine va utiliser des
financements publics pour restructurer des entreprises d'Etat
dans les domaines de la conservation d'énergie et des projets
de réduction des émissions de gaz à effet de serre et allouer
des fonds aux investissements à l'étranger et aux activités de
recherche et développement de ces entreprises.
12
Bulletin Economique Chine
– septembre 2011
© DG Trésor
IMMOBILIER : Hausse de 93 % en g.a. des dépenses de logement sociaux
Marchés boursiers
Shanghai
variation sur un mois du Shanghai Composite
Index (28/09/11)
- 8,4 %
Shenzhen
variation sur un mois du Shenzhen Composite
Index (28/09/11)
+ 0,1 %
Bourse de Shanghai
Ø Le volume des obligations émises cette année par les sociétés
privées a augmenté de 173% en glissement annuel, soit
94 Mds CNY (14,72 Mds USD), depuis le début de l’année 2011
contre 51,15 MDS CNY (8,01 Mds USD) sur toute l’année 2010,
d’après des rapports du Securities Times et du 21st Century
Business Herald.
8000
VALEURS
IMMOBILIERES
INDICE
COMPOSITE
7000
VALEURS
COMMERCIALES
6000
5000
4000
3000
2000
1000
09/2011
07/2011
05/2011
03/2011
01/2011
11/2010
09/2010
07/2010
05/2010
03/2010
11/2009
09/2009
07/2009
05/2009
03/2009
01/2009
11/2008
09/2008
07/2008
05/2008
03/2008
01/2008
01/2010
VALEURS
INDUSTRIELLES
0
Bourse de Shenzhen
3000
VALEURS
IMMOBILIERES
SHENZHEN
COMPOSITE
VALEURS
FINANCIERES
2500
2000
1500
1000
500
VALEURS TECHNOLOGIQUES
09/2011
07/2011
05/2011
03/2011
01/2011
11/2010
09/2010
07/2010
05/2010
03/2010
01/2010
11/2009
09/2009
07/2009
05/2009
03/2009
01/2009
11/2008
09/2008
07/2008
05/2008
03/2008
0
01/2008
î
ì
Ø La China Securities Regulatory Commission (CSRC) a présenté
un projet de régulation qui vise à renforcer la solidité des
entreprises de consulting financier, les compétences et la qualité
du management de la profession. Ainsi, le projet accroît le
capital social minimum requis pour les entreprises du secteur de
1 millions CNY
(157 000 USD)
à
20 millions CNY
(3,13 millions USD). Elles devront employer au moins 10 salariés
ayant des qualifications officiellement reconnues dans ce
domaine et au moins 5 employés ayant au moins 2 ans
d'expérience du secteur. Il est prévu de plus que les
propriétaires de ces entreprises aient une responsabilité limitée
en cas de faillite et que les principaux employés possèdent au
moins 30 % de l'entreprise.
Ø La bourse de Shanghai prévoit de lancer un fonds alimenté par
les CNY levés à l’étranger (offshore) afin de promouvoir les
investissements et les prêts à l’étranger.
croissance des
surfaces vendues
Marché immobilier
août 2011 (% g.a.)
+ 13,9 %
moyenne sur 12 mois
+ 13 %
î
200%
Croissance des ventes
VALEUR DES VENTES
Croissance (% g.a.)
150%
100%
50%
Ø De fait, les dépenses publiques dans le logement social
augmentent de 92,6 % en glissement annuel en août contre
21,2 % en glissement annuel en juillet.
0%
SURFACES
VENDUES
-50%
-100%
janv.-08 juil.-08 janv.-09 juil.-09 janv.-10 juil.-10 janv.-11 juil.-11
30%
INDICES DES PRIX IMMOBILIERS
Hausse mensuelle (% g.a.)
25%
20%
URUMQI
15%
PEKIN
10%
5%
0%
-5%
Ø Les mises en chantier de nouveaux logements ont augmenté de
32 % en glissement annuel en août, légèrement en-dessous des
34 % de juillet. Ce dynamisme est en grande partie dû au
lancement progressif du programme de construction de 10
millions de logements sociaux en 2011.
INDICE GLOBAL
SHANGHAI
-10%
-15%
SHENZHEN
-20%
janv.-08
janv.-09
janv.-10
Ø Selon des statistiques de la China Index Academy, les prix de
l’immobilier ont baissé globalement de 0,4% en août en
glissement mensuel dans les 10 plus grandes villes chinoises,
pour la première fois depuis septembre 2010. Le prix moyen du
mètre carré le mois dernier dans ces villes était de 15 773 CNY
(2 472 USD). Toutefois, les prix ont augmenté dans 3 de ces
villes (Canton, Wuhan et Pékin) mais l’augmentation est restée
inférieure à 0,6 %.
Ø A l’occasion du forum économique mondial de Dalian, Li Daokui,
conseiller académique auprès de la PBoC, a plaidé pour que les
terrains possédés par les collectivités locales ne soient plus
vendus majoritairement au secteur immobilier mais destinés à
l’industrie et aux services. Les taxes prélevées sur les nouvelles
activités seraient selon lui plus importantes que les sommes
résultant de la vente des terrains et la spéculation immobilière,
dont il estime qu’elle pourrait déclencher une crise plus grave
que celle des subprimes aux Etats-Unis.
13
Bulletin Economique Chine
– septembre 2011
© DG Trésor
Electricité : Hausse de 12 % de la consommation sur les 8 premiers mois
Croissance de la
production
d’électricité
Production d’électricité
Croissance de la production d'électricité
(% g.a. sur 12 mois)
TOTAL
20%
15%
HYDRO
10%
5%
THERMIQUE
0%
-5%
oct.-05
oct.-06
oct.-07
oct.-08
oct.-09
oct.-10
Croissance mensuelle (% g.a.)
î
août 2011 (% g.a.)
+ 14 %
moyenne sur 12 mois
+ 10,7 %
ì
COURS INTERNATIONAL DU
PETROLE BRUT (WTI)
100%
80%
+ 10,2 %
Ø Le Conseil de l'électricité de Chine a prévu en février que la
consommation d'électricité pourrait connaître cette année une
hausse de 12%, par rapport à l'année dernière, pour s'élever à
4 700 milliards de kWh.
Croissance du prix de
détail de l’essence
Prix du pétrole
120%
+ 9,1 %
moyenne sur 12 mois
Ø L'Administration nationale de l'Énergie a annoncé que la
consommation d'électricité du pays avait augmenté de 9,1%
en août, par rapport à la même période de l'année dernière.
La consommation d'électricité a atteint 434,3 TWh en août, a
précisé l'Administration dans un communiqué publié sur son
site Internet. Sur les huit premiers mois de l'année, la Chine a
consommé 3 120 TWh d'électricité, en hausse de 11,9% en
glissement annuel.
25%
NUCLEAIRE
août 2011 (% g.a.)
Ø Le Conseil des Affaires d’Etat veut étendre le programme de
taxation du pétrole brut et du gaz actuellement en vigueur
dans 12 provinces (depuis 2006) à l’ensemble du pays. Un
amendement prévoit que l’assiette de taxation du pétrole brut
et du gaz soit calculée sur les profits plutôt que sur le volume
vendu. Il n’a pas précisé si le taux de taxation serait maintenu
à 5 % ou porté à 10 % comme le suggérait le Ministère des
Finances.
PRIX DE GROS
60%
40%
20%
0%
-20%
-40%
PRIX DE DETAIL
-60%
-80%
oct.-05
oct.-06
oct.-07
oct.-08
oct.-09
oct.-10
Croissance de la
production de produits
raffinés
Production de pétrole
août 2011 (% g.a.)
Moyenne sur 12 mois
+ 5,9 %
+ 8,1 %
î
35%
30%
PRODUCTION EN VOLUME
PRODUCTIION DE
PRODUITS RAFFINES
croissance (% g.a.)
25%
20%
15%
10%
5%
0%
-5%
PRODUCTION DE
PETROLE BRUT
-10%
-15%
janv.-06
janv.-07
janv.-08
janv.-09
janv.-10
janv.-11
Ø La filiale Sinopec Exploration Southern Company du groupe
Sinopec vient de découvrir un champ de gaz naturel dans la
zone de Yuanba dans le Sichuan dont les réserves sont
situées à 7 km de profondeur et atteindraient au moins
160 Mds m3. Il s’agit de la première fois que des réserves de
gaz naturel sont découvertes en Chine à une telle profondeur.
Selon Guo Xusheng, directeur général de la filiale, la capacité
annuelle de production de ce champ devrait atteindre
3,4 Mds m3 d’ici 2015 et ses réserves totales pourraient
atteindre 829 Mds m3.
60%
IMPORTATIONS EN VOLUME
50%
croissance (% g.a. )
40%
PETROLE
BRUT
30%
20%
10%
0%
-10%
-20%
-30%
Ø Suite à un grave accident dans une mine du Shanxi (Nord de
la Chine) qui a coûté la vie à au moins 10 personnes, la
production de China Coal Energy est suspendue dans la
région pour une inspection des autres sites. Selon l'entreprise,
l'impact de cette interruption sur sa production sera limité.
Cependant, la cotation de China Coal a été suspendue à Hong
Kong après l’effondrement de la valeur des titres de
l’entreprise de 17 %.
PRODUITS RAFFINES
-40%
janv.-06
janv.-07
janv.-08
janv.-09
janv.-10
janv.-11
14
Bulletin Economique Chine
– septembre 2011
© DG Trésor
Indicateurs économiques mensuels
sept.-10
oct.-10
nov.-10
déc.-10
janv.-11
févr.-11
Mds CNY -
9662
-
Mds USD -
1432,2
-
m ars-11
avr.-11
m ai-11
-
13097
-
-
1969,0
-
juin-11
juil.-11
août-11
-
9631
-
-
1466,8
-
-
10815
-
-
-
1669,5
-
-
Production
PIB trimestriel
croissance réelle
% g.a.
-
9,6
-
-
9,8
-
-
9,7
-
-
9,5
-
PIB désaisonnalisé
% g.t.
-
2,3
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
PIB: agriculture et élevage
PIB : industrie et construction
PIB trimestriel: services
Valeur ajoutée industrielle (VAI)
-
% g.a.
-
4,0
-
-
4,3
-
-
3,5
-
-
3,2
-
-
part (%)
-
11,1
-
-
10,1
-
-
6,2
-
-
7,7
-
-
% g.a.
-
12,6
-
-
12,4
-
-
11,1
-
-
11,0
-
-
part (%)
-
47,9
-
-
69,4
-
-
17,3
-
-
37,8
-
-
% g.a.
-
9,5
-
-
9,6
-
-
9,1
-
-
9,2
-
-
part (%)
-
42,7
-
-
43,1
-
-
45,2
-
-
42,3
-
-
% g.a.
13,3
13,1
13,3
13,5
-
14,9
14,8
13,4
13,3
15,1
14,0
13,5
VAI: industrie légère
% g.a.
13,0
12,9
12,7
13,0
-
13,1
12,8
11,9
12,9
13,9
12,8
13,4
VAI: industrie lourde
% g.a.
13,4
13,2
13,6
13,7
-
15,6
15,6
14,0
13,5
15,6
14,5
13,5
Mds CNY
1353,7
1428,5
1391,1
1533,0
1524,9
1376,9
1358,8
1364,9
1469,7
1456,5
1440,8
1470,5
% g.a.
18,8
18,6
18,7
19,1
-
11,6
17,4
17,1
16,9
17,7
17,2
17
%
104,1
103,8
102,9
100,4
99,9
99,6
107,6
106,6
105,8
108,1
105,6
105,0
Dem ande interne
Ventes de détail
variation
Consumer confidence Index
% g.a.
23,2%
23,7%
29,1%
20,4%
janv+f évr :
34,0%
31,2%
37,2%
33,6%
11,8%
27,7%
33,4%
secteurs manufacturiers
% g.a.
28,2%
28,4%
29,0%
31,7%
janv+f évr :
52,6%
39,3%
54,8%
51,0%
18,7%
36,0%
56,6%
immobilier
% g.a.
34,4%
34,1%
53,0%
15,5%
janv+f évr :
37,3%
32,8%
38,4%
39,3%
25,3%
42,4%
36,8%
%
53,8
54,7
55,2
53,9
52,9
52,2
53,4
52,9
52
50,9
50,7
50,9
Mds USD
145,0
136,0
153,3
154,1
150,7
96,7
152,2
Investissem ent
Purchasing Manager Index
Com m erce extérieur
Exportations
variation
Importations
variation
Solde com m ercial
variation
IDE entrants
variation
Inflation
Indice des prix à la
consom m ation
155,7
157,2
162,0
175,1
173,3
% g.a.
25,1
22,8
34,9
17,9
37,7
2,3
35,8
29,8
19,3
17,9
20,3
24,4
Mds USD
128,1
108,8
130,4
141,1
144,3
104,0
152,1
144,3
144,1
139,7
143,6
155,6
30,4
% g.a.
24,4
25,4
37,9
25,6
51,4
19,7
27,4
22,0
28,4
19,0
23,0
Mds USD
16,9
27,1
22,9
13,1
6,5
-7,3
0,1
11,4
13,0
22,3
31,5
17,8
% g.a.
30,5
13,2
19,9
-29,0
-54,4
-196,0
-101,9
579,3
-33,2
11,2
9,6
-11,4
Mds USD
8,4
7,7
9,7
14,0
10,0
7,8
12,5
8,5
9,2
12,9
8,3
8,4
% g.a.
6,1
7,9
38,2
-13,3
23,4
32,2
32,9
15,2
13,4
2,8
19,8
11,1
% g.a.
3,6
4,4
5,1
4,6
4,9
4,9
5,4
5,3
5,5
6,4
6,5
6,2
% g.a.
8,0
10,1
11,7
9,6
10,3
11,0
11,7
11,5
11,7
14,4
14,8
13,4
Inflation sous-jacente
Indice des prix à la production
% g.a.
% g.a.
1,1
4,3
1,3
5,0
1,5
6,1
1,7
5,9
2,3
6,6
2,0
7,2
2,3
7,3
2,3
6,8
2,4
6,8
2,5
7,1
2,4
7,5
2,5
7,3
Prix des matières premières
Prix de l'immobilier résidentiel neuf
% g.a.
% g.a.
7,1
11,3
8,5
10,6
9,8
9,3
8,9
7,6
10,0
10,6
10,5
9,9
9,9
11,1
12,1
11,6
-
-
-
-
-
-
-
-
Salaire nominal
% g.a.
15,7
-
-
11,8
-
-
14,7
-
-
15,8
-
13,5
prix alimentaires
-
Liquidité
M2
% g.a.
19,0
19,3
19,5
19,7
17,2
15,7
16,6
15,3
15,1
15,9
14,7
Monnaie de réserve
% g.a.
20,9
29,0
28,5
28,7
35,9
25,3
28,3
31,5
33,3
31,9
31,2
-
(%)
16,5
16,5
17,5
18,0
18,5
19,0
19,5
20,0
20,5
21,0
21,0
21,0
Taux de réserves obligatoires
Taux prêteur de réf érence
(%)
5,3
5,6
5,6
5,8
5,8
6,1
6,1
6,3
6,3
6,3
6,6
6,6
Taux de rémunération des dépôts
(%)
2,3
2,5
2,5
2,8
2,8
3,0
3,0
3,3
3,3
3,3
3,5
3,5
Mds CNY
-187,0
-234,0
23,5
-141,0
-224,0
-338,0
-376,0
-192,0
Opérations de stérilisation
Emissions nettes de titres de la PBoC
Taux des émissions à 3 mois
Opérations repo nettes
-187,0
0,0
%
1,6
1,8
1,8
2,0
2,3
2,6
2,8
2,9
2,9
3,1
3,1
3,1
Mds CNY
58,0
151,0
-130,0
-63,0
-253,0
20,0
587,0
-44,0
-183,0
10,0
-268,0
0,0
116,0
-99,0
CNY/USD
6,7
6,7
6,7
6,7
6,6
6,6
6,6
6,5
6,5
6,5
6,5
6,4
CNY/EUR
8,8
9,3
9,1
8,8
8,8
9,0
9,2
9,4
9,3
9,3
9,2
-
CNY/HKD
0,9
0,9
0,9
0,9
0,8
0,8
0,8
0,8
0,8
0,8
0,8
-
Mds USD
2648,3
2760,9
2767,8
2847,3
2931,7
2991,4
3044,7
3145,8
3166,0
3197,5
-
-
Mds USD
100,5
112,6
6,9
79,5
84,3
59,7
53,3
101,2
20,2
31,5
-
-
% g.a.
16,5
18,6
15,9
18,7
21,4
23,4
24,4
26,3
29,8
30,3
-
-
Mds CNY
71642,4
71839,2
72428,1
73338,2
72765,5
74104,6
76837,0
77173,1
78284,6
80302,7
79569,2
80310,0
% g.a.
20,0
19,8
19,6
20,2
17,3
17,6
19,0
17,3
17,1
17,6
16,3
15,5
Mds CNY
49114,8
49737,6
50356,7
50922,6
51403,8
51969,8
52605,1
53369,7
53998,2
54650,2
55128,9
55690,0
Change
Taux moyen mensuel
Réserves de change
Accroissement mensuel
variation
Systèm e bancaire
Dépôts
Croissance des dépôts
Crédit total
% g.a.
18,5
19,3
19,8
19,9
18,5
17,7
17,9
17,5
17,1
16,9
16,6
16,4
Ratio crédits/dépôts
Croissance du crédit
%
68,6
69,2
69,5
69,4
70,6
70,1
68,5
69,2
69,0
68,1
69,3
69,3
Taux de créances douteuses
%
1,2
1,2
1,2
1,1
1,1
1,1
1,1
1,1
1,1
1,0
1,0
1,0
%
1,4
1,4
1,4
1,3
1,3
1,3
1,2
1,2
1,2
1,1
1,1
1,1
banques commerciales d'Etat
banques urbaines
%
1,0
1,0
1,0
0,9
0,9
0,9
0,9
0,9
0,9
0,8
0,8
0,8
(%)
1,8
1,6
1,7
2,7
3,4
2,5
1,8
2,0
2,8
4,3
4,3
3,1
Shanghai Composite Index
points
2655,7
2978,8
2820,2
2808,1
2790,7
2905,1
2928,1
2911,5
2743,5
2762,1
2701,7
2567,3
Performance sur un mois
%
0,6
12,2
-5,3
-0,4
-0,6
4,1
0,8
-0,6
-5,8
0,7
-2,2
-5,0
Shenzhen Composite Index
points
1169,0
1303,9
1307,8
1290,9
1197,7
1295,8
1253,7
1200,6
1111,9
1155,9
1178,7
1143,3
Performance sur un mois
%
0,2
11,5
0,3
-1,3
-7,2
8,2
-3,3
-4,2
-7,4
4,0
2,0
-3,0
Mds Kw h
348,7
332,9
345,3
367,8
367,2
310,1
383,0
366,4
377,5
396,8
425,2
426,0
% g.a.
8,8
6,7
6,8
5,1
8,2
15,0
13,7
10,5
10,9
14,5
12,6
9,1
Ms tonnes
34,9
37,0
36,7
38,7
37,2
35,2
37,7
37,2
38,5
35,6
37,5
36,8
% g.a.
6,3
11,3
9,9
11,9
10,3
10,4
9,0
8,1
7,5
0,6
6,3
5,9
Taux interbancaire CHIBOR overnight
Marchés d'actifs
Energie
Production d'électricité
variation
Production de pétrole
variation
Source : CEIC, NBS, SER de Pékin
15
Bulletin Economique Chine
– septembre 2011
© DG Trésor
Indicateurs économiques annuels
Production
PIB
croissance réelle
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Mds CNY
13 582
15 988
18 494
21 631
26 581
31 405
34 090
40 120
Mds USD
1 641
1 932
2 258
2 713
3 496
4 522
4 991
9,6
9,2
% g.a.
10,0
10,1
11,3
12,7
14,2
5 927
10,4
PIB du secteur primaire
Mds CNY
1 738
2 141
2 242
2 404
2 863
3 370
3 523
4 053
PIB industrie et construction
Mds CNY
6 244
7 390
8 760
10 372
12 583
14 900
15 764
18 758
17 309
PIB secteur tertiaire
PIB par habitant
Mds CNY
5 600
6 456
7 492
8 855
11 135
13 134
14 804
USD/pers/an
1 270
1 486
1 727
2 064
2 646
3 405
3 739
%
%
Contribution à la croissance: commerce extérieur
%
0,1
0,6
2,6
2,0
2,5
0,8
-3,6
1,0
Taux d'investissement (investissement/PIB)
%
41,2
43,3
42,1
43,0
41,7
44,0
48,2
47,8
Taux d'épargne (épargne/PIB)
%
44,0
46,8
48,0
51,5
51,9
53,2
53,5
52,9
1 339,7
Population
Population totale
variation (croissance démographique)
Population urbaine
3,6
6,3
4,0
5,5
4,3
4,4
5,1
5,6
5,6
6,1
4,2
4,6
4,4
8,4
4 424
Contribution à la croissance: consommation
Contribution à la croissance: investissement
3,8
5,6
Ms
1 292,3
1 299,9
1 307,6
1 314,5
1 321,3
1 328,0
1 334,7
% g.a.
0,6
0,6
0,6
0,5
0,5
0,5
0,5
0,4
Ms
523,8
542,8
562,1
577,1
593,8
606,7
621,9
665,6
Taux d'urbanisation
%
40,5
41,8
43,0
43,9
44,9
45,7
46,6
49,7
Population rurale
Ms
768,5
757,1
745,4
737,4
727,5
721,4
712,9
674,1
Emploi (données officielles)
Ms
744,3
752,0
758,3
764,0
769,9
774,8
780,0
-
Taux d'activité
%
57,6
57,9
58,0
58,1
58,3
58,3
58,4
-
Taux de chômage urbain officiel
%
4,3
4,2
4,2
4,1
4,0
4,2
4,3
4,1
Exportations (biens)
Mds USD
438,2
593,3
762,0
969,0
1220,5
1430,7
1201,6
1577,9
exportations vers les Etats-Unis
Mds USD
92,5
124,9
162,9
203,4
232,7
252,4
220,8
283,3
exportations vers l'Union européenne
Mds USD
72,1
104,6
143,8
181,9
245,2
293,0
236,3
311,3
Com m erce extérieur
exportations vers la France
Mds USD
7,3
9,9
11,6
13,9
20,3
23,3
21,5
27,7
Im portations (biens)
Mds USD
412,8
561,2
660,0
791,5
956,1
1132,6
1005,9
1394,8
importations des Etats-Unis
Mds USD
33,9
44,7
48,6
59,2
69,4
81,4
77,5
102,0
importations de l'Union européenne
Mds USD
53,1
69,2
73,5
90,4
111,0
132,9
127,9
168,5
importations de France
Mds USD
6,1
7,6
9,0
11,3
13,3
15,6
13,0
17,1
Solde comm ercial (biens)
Mds USD
25,5
32,1
102,0
177,5
264,3
298,1
195,7
183,1
Inflation
Indice des prix à la consommation
% g.a.
1,2
3,9
1,8
1,5
4,8
5,9
-0,7
3,3
dont produits alimentaires
% g.a.
3,4
9,9
2,9
2,3
12,3
14,3
0,7
7,2
Balance des paiem ents
Balance des opérations courantes
Exportations de biens et services
Mds USD
485,0
655,8
836,9
1061,7
1342,2
1581,7
1333,3
1752,6
Importations de biens et services
Mds USD
448,9
606,5
712,1
852,7
1034,7
1232,8
1113,2
1520,5
Solde comm ercial (biens et services)
Mds USD
36,1
49,3
124,8
209,0
307,5
348,9
220,1
232,1
Revenus nets
Mds USD
-7,8
-3,5
-16,1
-5,4
7,9
17,7
7,3
30,4
Transf erts courants nets
Mds USD
17,6
22,9
25,4
29,2
38,7
45,8
33,7
42,9
SOLDE DES OPERATIONS COURANTES
Mds USD
% PIB
45,9
2,8%
68,7
3,6%
134,1
5,9%
232,7
8,6%
354,0
10,1%
412,4
9,1%
261,1
5,2%
305,4
5,2%
Mds USD
-0,0
-0,1
4,1
4,0
3,1
3,1
4,0
4,6
SOLDE DU COMPTE DE CAPITAL
Investissements directs à l'étranger sortants
Com pte des opérations financières
Mds USD
-0,2
1,8
11,3
21,2
17,0
53,5
43,9
60,2
Investissements directs étrangers entrants
Mds USD
47,1
54,9
117,2
124,1
160,1
175,1
114,2
185,1
Solde des IDE
Mds USD
47,2
53,1
105,9
102,9
143,1
121,7
70,3
124,9
Actions
Mds USD
7,7
10,9
20,3
41,4
3,3
7,6
-
-
Obligations
Mds USD
3,7
8,8
-25,3
-109,0
15,4
35,1
-
-
Solde des investissements de portefeuille
Mds USD
11,4
19,7
-4,9
-67,6
18,7
42,7
38,7
24,0
Solde des autres investissements
Mds USD
-5,9
37,9
-4,0
13,3
-69,7
-121,1
67,9
72,4
SOLDE DES OPERATIONS FINANCIERES
Erreurs et omissions
Mds USD
Mds USD
52,8
39,3
110,7
10,7
96,9
15,5
48,6
-0,6
92,0
11,6
43,3
20,9
176,9
-43,5
221,4
-59,7
SOLDE GLOBAL
Mds USD
137,9
190,1
250,6
284,8
460,7
479,5
398,4
471,7
Mds USD
209
263
297
339
389
390
429
549
% PIB
12,7%
13,6%
13,1%
12,5%
11,1%
8,6%
8,6%
9,3%
Mds USD
77
139
172
199
236
226
259
376
CNY/USD
8,28
8,28
8,19
7,97
7,60
6,95
6,83
6,77
CNY/100JPY
7,15
7,66
7,45
6,86
6,46
6,74
7,30
7,73
Dette externe
dont dette externe à court terme
Change
Taux de change annuel moyen
Taux de change effectif nominal
Taux de change effectif réel
CNY/EUR
9,37
10,29
10,20
10,01
10,42
10,22
9,53
8,98
indice
100,40
95,56
94,13
97,23
98,55
98,69
98,77
98,85
97,55
indice
95,76
92,80
90,89
92,93
96,32
96,71
97,06
Réserves de change
Mds USD
403
610
819
1066
1528
1946
2399
2847
Accroissement annuel
Mds USD
116,8
206,7
208,9
247,5
461,9
417,8
453,1
448,1
Finances publiques
Revenus
Mds CNY
2 172
2 640
3 165
3 876
5 132
6 133
6 852
8 310
dont revenus fiscaux
Mds CNY
2 002
2 417
2 878
3 480
4 562
5 422
5 952
7 321
Dépenses publiques (gvt central et locaux)
Mds CNY
2 465
2 849
3 393
4 042
4 978
6 259
7 630
8 987
% PIB
18,1%
17,8%
18,3%
18,7%
18,7%
19,9%
22,4%
22,4%
Solde budgétaire
Mds CNY
-293
-209
-228
-216
51
-236
-950
-677
Dette du gouvernement central
% du PIB
% PIB
-2,2
19,2%
-1,3
18,5%
-1,2
17,6%
-1,0
16,2%
0,2
19,6%
-0,8
17,0%
-2,8
17,7%
-1,7
17,7%
Source : BRI, CEIC, NBS, SER de Pékin
16
Bulletin Economique Chine
– septembre 2011
© DG Trésor
Prévisions de croissance du PIB chinois
Institutions
2011
2012
Goldman Sachs
UBS
Standard Chartered
BNPP
Natixis
HSBC
OCDE
EIU
Fitch Ratings
Banque Mondiale
BAsD
FMI
Morgan Stanley
Crédit Suisse
JP Morgan
Bank of America Merrill Lynch
Société Générale
Crédit Agricole
9,4%
9,0%
8,5%
9,4%
9,2%
8,9%
9,7%
9,0%
8,6%
9,3%
9,3%
9,5%
9,5%
8,8%
8,9%
9,3%
9,3%
9,5%
9,2%
8,3%
8,0%
8,5%
9,2%
8,6%
9,7%
8,7%
8,7%
8,7%
9,1%
9,0%
8,3%
8,5%
9,0%
9,0%
9,5%
Moyenne
9,2%
8,8%
Abréviations
BRI : Brésil-Russie-Inde
cvs : corrigé des variations saisonnières
CNY : Monnaie Chinoise (norme ISO 4217)
g.a.: glissement annuel
g.m. : glissement mensuel
g.t. : glissement trimestriel
IDE : investissements directs étrangers
IPC : indice des prix à la consommation
mds : milliards
Evolution de la moyenne des prévisions
de croissance du PIB chinois en 2011
9,4%
9,3%
9,2%
9,1%
9,0%
8,9%
MoF: ministère des Finances
Mofcom : ministère du Commerce
mns : millions
mmm : moyenne mobile mensuelle
NDRC : National Development & Reform Commission
PBoC : People’s Bank of China (banque centrale)
Pdb : point de base
PCC : Parti communiste chinois
ytd : données cumulées depuis le début de l’année (year to date)
Dans les commentaires des graphiques, la flèche figurant à la suite d’un indicateur précise la tendance par rapport aux derniers mois. Sa couleur reflète notre
appréciation de l’impact de cette évolution sur l’économie chinoise (positive en vert, négative en rouge, neutre en bleu).
Source des graphiques : CEIC / Calculs : SER de Pékin
Toutes les archives du Bulletin économique Chine
sont disponibles sur le site Internet de l’Ambassade de France :
http://www.ambafrance-cn.org/-Bulletin-economique-Chine-.html
Copyright
Tous droits de reproduction réservés, sauf autorisation
expresse du Service Économique de l’Ambassade de
France en Chine
Auteur : Service Économique Régional de Pékin
Adresse : Pacific Century Place, Unit 1015, Tower A,
2A Gong Ti Bei lu, Chaoyang Qu, Pékin, 100027
Contact : [email protected]
Clause de non-responsabilité
Le Service Économique s’efforce de diffuser des
informations exactes et à jour, et corrigera, dans la
mesure du possible, les erreurs qui lui seront signalées.
Toutefois, il ne peut en aucun cas être tenu responsable
de l’utilisation et de l’interprétation de l’information
contenue dans cette publication.
Rédigé par : Stéphane Cieniewski, Jérôme Trinh & Olivier Lécina
Responsable de la publication : Cyril Rousseau
Version du 1er octobre 2011
17