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CONCERT EN FAMILLE
Samedi 19 novembre 2016
BEETHOVEN À VIENNE
SÉRIE OPUS
Orchestre national d’Île-de-France
Enrique Mazzola, direction
Louis Lortie, piano
Loïc Corbery, de la Comédie-Française, comédien
Léonie Simaga, comédienne
Anne-Charlotte Rémond, texte
Jeanne Debost, coordination artistique et mise en espace
Sébastien Bretagne, vidéo
LES PROCHAINS RENDEZ-VOUS DE LA SÉRIE OPUS :
CONCERT EN FAMILLE
CONCERTO N o 2
Orchestre du Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris
Le dimanche 27 novembre 2016 à 17h
Le spectacle transporte le public dans la période sombre que traverse Rachmaninov après
l’échec de sa Première Symphonie. La rencontre du jeune compositeur de 24 ans avec le
docteur Dahl précipite le retour du printemps et l’écriture du Deuxième Concerto pour
piano : chronique d’une guérison par l’hypnose et la création…
CONCERT EN TEMPS SCOLAIRE
GRAN PARTITA
Orchestre de Paris
Le vendredi 3 Mars 2017 à 11h et 14h30
Le spec tacle transpor te le public au soir du 23 mars 1784, à Vienne, lorsque sont
donnés pour leur première exécution publique quatre mouvements de la Gran
Partita de Mozar t.
CONCERT EN FAMILLE
SHÉHÉRAZADE
Orchestre national d’Île-de-France
Le dimanche 21 mai 2017 à 16h30
Shéhérazade, l’œuvre la plus célèbre de Rimski-Korsakov et un joyau d’orchestration, prend
sa source dans le monde enchanté des Mille Et Une Nuits : charmes et tempêtes, prince et
princesse peuplent cette partition luxuriante qui signe le triomphe de l’orientalisme en musique.
Elle a de tous temps attiré les plus grands orchestres, qui peuvent montrer l’étendue de leur
virtuosité et de leur palette de couleurs. La houle fantastique qui l’anime, le sens de la narration
du compositeur, l’efficacité de l’instrumentation signent une grande réussite.
SAMEDI 19 NOVEMBRE – 11H
GRANDE SALLE PIERRE BOULEZ – PHILHARMONIE
Beethoven à Vienne
SÉRIE OPUS
Ludwig van Beethoven
Concerto pour piano no 5 « L’Empereur »
Orchestre national d’Île-de-France
Enrique Mazzola, direction
Louis Lortie, piano
Loïc Corbery, de la Comédie-Française, comédien
Léonie Simaga, comédienne
Anne-Charlotte Rémond, texte
Jeanne Debost, coordination artistique et mise en espace
Sébastien Bretagne, réalisation vidéo
Coproduction Orchestre national d’Île-de-France, Philharmonie de Paris.
DURÉE DU CONCERT : 1H.
Les notes de programme des spectacles et concerts jeune public sont consultables sur le site
Internet philharmoniedeparis.fr quatre jours avant la représentation.
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LA SÉRIE OPUS
Les concerts Opus sont une nouveauté de la saison 2016-2017. Ils sont conçus
comme une série qui trouvera sa récurrence dans les saisons suivantes.
La série Opus invite à une écoute musicale immergée dans l’histoire. Au fil d’un
récit soutenu par une projection audiovisuelle, le spectacle transporte le public
dans l’époque de la création de l’œuvre.
BEETHOVEN À VIENNE
Beethoven a 39 ans quand il écrit son Cinquième Concerto pour piano, le plus
long et le plus difficile que l’on ait joué jusque-là. Bien qu’allemand d’origine,
il habite Vienne depuis dix-sept ans et il y restera jusqu’à sa mort. En 1809, il occupe
le deuxième étage d’un immeuble à la « rue de la Baleine ». Il déménagera peu
après ; il aura changé quatre-vingts fois d’adresse en trente-cinq ans et ne reste
pas plus de six mois quelque part !
En cette année, la vie est bien difficile à Vienne. Au printemps, Napoléon attaque
l’Autriche et occupe sa capitale pour la deuxième fois. Les bombardements ont
détruit une partie de la ville. Les Viennois n’ont presque rien à manger, beaucoup
s’en vont. Les musiciens, devenus inutiles, n’ont plus de travail, mais Beethoven
est moins malheureux que la plupart d’entre eux, parce que trois princes se sont
mis d’accord pour lui verser chaque année une importante somme d’argent.
Quand il peut, Beethoven essaye de les aider.
Beethoven écrit son Cinquième Concerto pour piano à ce moment-là ; il déteste
donc Napoléon et n’a aucune envie de lui rendre hommage : « Quel dommage que
je ne sois pas aussi fort en stratégie qu’en musique : je le battrais ! ». Le surnom
du concerto, « L’Empereur », a été probablement donné par l’éditeur Cramer
après la mort de Beethoven ; il pensait ainsi mieux vendre une partition
« impériale » ; la majesté, la noblesse de l’ouvrage lui ont donné cette idée.
Le concerto est dédié à l’Archiduc Rodolphe (un archiduc est un prince fils
de l’empereur d’Autriche), élève de Beethoven, bon pianiste et ami fidèle.
Rodolphe est un neveu de Marie-Antoinette. Mais le pauvre archiduc doit
partir en hâte pour la Hongrie avec toute la famille impériale effrayée à l’idée
d’être faite prisonnière. En pensant à lui, Beethoven entame cette même
année la composition de la sonate pour piano dite « Les Adieux ».
Pour la première fois, Beethoven n’a pas joué son concerto lui-même, parce
qu’il commençait à devenir très sourd et craignait de se tromper. L’ouvrage a
été interprété à Leipzig par un autre pianiste, puis à Vienne le 11 février 1812
par Carl Czerny : le public a boudé l’œuvre, trop puissante et compliquée pour
lui en ce temps-là ! Peu joué du vivant de son auteur, « L’Empereur » s’impose
au milieu du xixe siècle grâce à des pianistes et compositeurs romantiques à
qui Beethoven a ouvert la voie : Liszt, Mendelssohn…
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Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Concerto pour piano et orchestre no 5 op. 73, « L’Empereur »
Un concerto est un ouvrage symphonique avec un instrument solo, ici le piano.
Composé entre l’automne 1808 et l’hiver 1809, le Concerto « L’Empereur »
comporte, comme la plupart des concertos classiques, trois mouvements :
vif - lent - vif.
Le monumental premier mouvement, indiqué Allegro, est plus long que les deux
suivants réunis, avec sa durée de 20 minutes. Il est globalement d’allure conquérante
et fière, mais il comporte aussi des passages extrêmement gracieux. Il commence,
contre toute attente, par un somptueux solo : le pianiste balaye d’emblée tout
le clavier avec bravoure. L’orchestre présente ensuite un premier thème très décidé,
d’allure simple et ferme. Le deuxième thème, balancé et doux, est traité par le piano
comme un petit carillon. Dans ce mouvement, piano et orchestre peuvent se
disputer avec vigueur ; mais la pièce se conclut dans une joie tranquille, en
rappelant le délicat deuxième thème.
Le deuxième mouvement, Adagio un poco mosso (légèrement animé) est
rêveur, intérieur et recueilli. Il commence par une sorte d’hymne calme, pendant
une minute et demie, aux cordes seules, à peine relevées de quelques vents.
Quand vient son tour, le piano prononce un autre thème, dans le même esprit
retenu : chacune de ses notes est déposée avec précaution. Après une série
de trilles (notes tremblées), la première idée revient en mélangeant intimement
piano solo et orchestre. Ce deuxième volet s’enchaîne avec le suivant en une
transition rêveuse, comme hésitante.
Le troisième et dernier mouvement, Allegro ma non troppo, est dansant et gai,
parfois avec fougue. Il s’agit d’un rondo, c’est-à-dire d’une musique qui tourne
en rond en répétant un refrain. Celui-ci, bondissant comme un ressort, n’apparaît
pas moins de onze fois, dont neuf au piano, qui « relance » l’énergie : car c’est le soliste,
dans cette dernière partie, qui mène la danse avec beaucoup de fantaisie, et
l’orchestre l’approuve, l’acclame. Certains passages virevoltent comme une valse,
une nouvelle danse qui sera inventée à Vienne précisément… quelques années
plus tard.
Isabelle Werck
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Enrique Mazzola
Ces deux dernières saisons, Enrique Mazzola a fait
ses débuts au Metropolitan Opera de New York
avec L’Elisir d’amore, dirigé Dinorah et Vasco de
Gama de Meyerbeer à la Philharmonie et au
Deutsche Oper de Berlin, Don Pasquale à l’Opéra
de Zürich, Poliuto et une nouvelle production d’Il
Barbiere di Siviglia au Festival de Glyndebourne,
La Sonnambula au Théâtre du Bolshoï… Côté
concert, il a dirigé le London Philharmonic,
le Wiener Symphoniker en tournée en Chine,
l’Orchestre de Québec, le Northern Sinfonia,
le Brussels Philharmonic… Il a été l’invité des
Chorégies d’Orange à la tête de l’Orchestre national
de Lyon, du Rossini Festival de Pesaro et du
Festival de Bregenz. Enrique Mazzola a auparavant
dirigé les Royal Scottish, Scottish Chamber, Northern
Sinfonia, London Philharmonic, Orchestra of the Age
of Enlightenment, Orchestre de la Radio suédoise,
philharmonies d’Oslo, Bruxelles, Taipei, Prague,
New Japan. À l’opéra, citons Il Barbiere di Siviglia
et Falstaff au Deutsche Oper de Berlin, L’Italienne à
Alger au Mai Musical Florentin, Don Giovanni à Tokyo,
Macbeth et Cenerentola à l’Opéra du Rhin, Don
Pasquale au Théâtre des Champs-Élysées et à
la Scala de Milan, Falstaff au Festival d’Aix-enProvence. En 2016-2017, Enrique Mazzola fait
ses débuts au Lyric Opera de Chicago (Lucia
di Lammermoor), dirige l’orchestre I Pomeriggi
Musicali de Milan, l’Orchestre symphonique de
São Paulo (OSESP), l’Orchestre symphonique de
Québec, I Puritani et Il Barbiere di Siviglia à l’Opéra
de Zürich, Mosè in Egitto de Rossini au Festival de
Bregenz avec le Wiener Symphoniker, orchestre qu’il
dirigera également en concert au Musikverein
de Vienne. Directeur musical et artistique du
Festival de Montepulciano de 1999 à 2003, il y a
dirigé de nombreux concerts et productions d’opéras.
Interprète accompli du répertoire contemporain,
on lui doit, entre autres, les créations de Il Processo
d’Alberto Colla à la Scala, Il re nudo de Luca
Lombardi à Rome, Medusa d’Arnaldo De Felice à
l’Opéra de Münich, Isabella d’Azio Corghi au Festival
Rossini. Il a créé de nombreuses œuvres avec l’Orchestre national d’Île-de-France. Enrique Mazzola
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a enregistré Poliuto de Donizetti (DVD – Festival
de Glyndebourne), La Gazzetta de Rossini (DVD
– Rossini Opera Festival), Dinorah de Meyerbeer
(CD – Deusche Oper Berlin), Belcanto, amore
mio (CD NoMadMusic – Orchestre national d’Îlede-France). À paraître cette saison : Rossini-ci,
Rossini-là, récital de Marie-Nicole Lemieux avec
l’Orchestre national de Montpellier (Erato) et
un disque consacré à Manuel de Falla avec l’Orchestre national d’Île-de-France (NoMadMusic).
Louis Lortie
Brillant pianiste de renom, Louis Lortie a toujours
eu à cœur de jouer le répertoire dans son intégralité, ne laissant dans l’ombre aucune période,
ni aucune esthétique. Le Times de Londres
identifie chez l’artiste canadien ce que seuls les
grands pianistes possèdent, c’est-à-dire « une
combinaison spéciale d’absolue spontanéité et
de pleine maturité ». Louis Lortie a étudié auprès
d’Yvonne Hubert, élève du légendaire Alfred
Cortot à Montréal, à Vienne auprès de Dieter
Weber, grand spécialiste de Beethoven, et enfin
avec Leon Fleisher. Il remporte en 1984 le premier
prix du concours Busoni et le premier prix du
concours de Leeds. L’artiste a récemment joué
avec les orchestres symphoniques de Chicago,
Boston, Dallas, Sydney, Londres, les orchestres
philharmoniques de Varsovie et Hong Kong,
en tournée avec le Gewandhaus de Leipzig,
l’Orchestre de la Scala de Milan et le Beethoven
Orchester de Bonn. Louis Lortie sera prochainement le soliste de l’Orchestre de Philadelphie
(direction Yannick Nézet-Séguin), des orchestre
symphoniques de Montréal (Sir Andrew Davis)
avec lequel il interprétera le rare Concerto de
Vaughan Williams, de Sao Paulo, de Berlin (Sir
Mark Elder), Adelaïde et Perth. Il sera en récital au
Wigmore Hall à Londres, à Aldebrugh, au Festival
Liszt de Raiding en Autriche ainsi qu’à Sao Paulo
où il jouera l’intégrale des Années de pèlerinage
de Liszt, et un programme Chopin à Toronto,
Ottawa, Montréal, Vancouver, Atlanta, Seattle,
La Jolla, Berlin, Bonn, Rheingau et Florence.
Louis Lortie a été nommé Artiste en résidence
à l’Orchestre symphonique de Shanghai pour
la saison 2017-2018, impliquant trois séjours
différents en plus d’une tournée qui passera
par un concert au Tibet. Le pianiste a joué sous
la direction de chefs tels Riccardo Chailly, Jaap
Van Zweden, Kurt Masur, Seiji Ozawa, Charles
Dutoit, Neeme Järvi, Sir Andrew Davis, Emmanuel
Krivine, Sir Mark Elder, Andres Orozco-Estrada,
Yannick Nézet-Séguin et Osmo Vänskä. Il dirige
également du piano de nombreuses formations.
Louis Lortie a réalisé plus de quarante-cinq enregistrements pour le label Chandos, couvrant le
répertoire mozartien jusqu’à celui de Stravinski et
notamment une intégrale des sonates pour piano
de Beethoven et le cycle complet des Années de
pèlerinage de Liszt, qui a été choisi parmi les dix
meilleurs enregistrements de l’année 2012 par
le New Yorker Magazine. Son enregistrement
du Concerto pour piano de Lutoslawski avec
Edward Gardner et l’Orchestre de la BBC a reçu
un accueil très élogieux, tout comme un récent
disque Chopin (Louis Lortie enregistre pour
Chandos l’intégrale du répertoire pour piano
solo de Chopin), distingué comme l’un des meilleurs disques de l’année par le New York Times.
L’actualité discographique de Louis Lortie est
dense : Valses de Chopin, œuvres pour piano et
orchestre de Saint-Saëns dont Le Carnaval des
animaux, la Fantaisie pour piano et orchestre
Africa et la Valse-Caprice « Wedding Cake » avec
l’orchestre philharmonique de Bergen sous la
direction de Neeme Järvi, les œuvres pour deux
pianos de Rachmaninov en compagnie de la pianiste Hélène Mercier, les œuvres pour piano et
orchestre de Poulenc avec l’orchestre de la BBC,
un récital Fauré et à venir un disque Scriabine.
Pour le label Onyx, Louis Lortie a enregistré deux
disques en compagnie du violoniste Augustin
Dumay. En octobre 2016, Louis Lortie succède
à Maria João Pires comme maître en piano de la
Chapelle Musicale Reine Elisabeth à Bruxelles.
Loïc Corbery, de la Comédie-Française
Après une formation au Cours Permony de 1995
à 1997 et au Conservatoire national supérieur d’art
dramatique de Paris entre 1997 et 2000, dans les
classes de Stuart Seide et Jacques Lassalle, Loïc
Corbery entre à la Comédie-Française le 17 janvier 2005 et devient sociétaire le 1er janvier 2010.
Il interprète Alceste dans Le Misanthrope de
Molière mis en scène par Clément Hervieu-Léger,
Ajax dans Troïlus et Cressida de Shakespeare mis en
scène par Jean-Yves Ruf, Dom Juan dans Dom Juan
ou le Festin de pierre de Molière mis en scène par
Jean-Pierre Vincent, le Dix-huitième siècle dans
Une histoire de la Comédie-Française, textes de
Christophe Barbier mis en scène par Muriel MayetteHoltz, Perdican dans On ne badine pas avec l’amour
de Musset mis en scène par Yves Beaunesne,
Dorante dans La Critique de l’École des femmes de
Molière mise en scène par Clément Hervieu-Léger,
Cléante dans L’Avare de Molière mis en scène
par Catherine Hiegel, le Coryphée dans Les Oiseaux
d’Aristophane mis en scène par Alfredo Arias,
Dorante et Clindor dans L’Illusion comique de
Corneille mise en scène par Galin Stoev, Fenton dans
Les Joyeuses Commères de Windsor de Shakespeare
mises en scène par Andrés Lima, le Garçon de
l’Hôtel Métropole et Oreste Intrugli dans La Grande
Magie d’Eduardo De Filippo mise en scène par
Dan Jemmett, Christian dans Cyrano de Bergerac
d’Edmond Rostand mis en scène par Denis
Podalydès, le 4e douanier et un juriste dans Figaro
divorce d’Ödön von Horváth mis en scène par
Jacques Lassalle, Petruchio dans La Mégère
apprivoisée de Shakespeare mise en scène par
Oskaras Koršunovas, Zorzetto dans Il Campiello
de Goldoni mis en scène par Jacques Lassalle,
Clitandre dans Le Misanthrope de Molière mis en
scène par Lukas Hemleb, Fédia, ouvrier itinérant,
dans Sur la grand-route de Tchekhov mis en scène par
Guillaume Gallienne, Cléante dans Le Malade imaginaire de Molière mis en scène par Claude Stratz,
Don Sanche dans Le Cid de Corneille mis en scène
par Brigitte Jaques-Wajeman, l’Ours et la Grenouille
dans Fables de La Fontaine mises en scène par
Robert Wilson, Dorante dans Le Menteur de
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Corneille mis en scène par Jean-Louis Benoit
et le Ballet, Clitandre dans L’Amour médecin et
Le Sicilien ou l’Amour peintre de Molière mis
en scène par Jean-Marie Villégier et Jonathan
Duverger. On a également pu le voir jouer dans
Douce vengeance et autres sketches de Hanokh
Levin mise en scène par Galin Stoev et chanter
dans Nos plus belles chansons – Cabaret et dans
Chansons des jours avec et chansons des jours
sans dirigées par Philippe Meyer. Loïc Corbery
est Chevalier dans l’Ordre des Arts et Lettres. Il a
reçu le Swan d’Or du Meilleur acteur au Festival
de Cabourg pour Pas son genre de Lucas Belvaux
et a été à l’affiche cette année dans Sur quel pied
danser de Kostia Testut et Paul Calori.
Léonie Simaga
Diplômée de Sciences Po (IEP Paris) et d’histoire
après des études en hypokhâgne et khâgne,
Léonie Simaga entre au Conservatoire national
supérieur d’art dramatique en 2002. Entrée à la
Comédie-Française en 2005, elle est nommée
sociétaire en 2010. Elle y interprète Emma dans
Trahisons de Pinter mis en scène par Frederic Belier
Garcia, Silvia dans Le Jeu de l’amour et du hasard
de Marivaux mis en scène par Galin Stoev, Virginie,
dans Un chapeau de paille d’Italie de Labiche mis
en scène par Giorgio Barberio Corsetti, Polly
Peachum dans L’Opéra de quat’sous de Bertolt
Brecht et Kurt Weill mis en scène par Laurent Pelly,
Eunice Hubbell dans Un tramway nommé désir de
Tennessee Williams mis en scène par Lee Breuer,
Hermione dans Andromaque de Racine mise en
scène par Muriel Mayette-Holtz et Lucile et
Annette dans Quatre pièces de Feydeau, spectacle
mis en scène par Gian Manuel Rau au Théâtre du
Vieux-Colombier. Elle joue également Angélique
dans Le Malade imaginaire de Molière mis en scène
par Claude Stratz, Fanchette dans Le Mariage de
Figaro de Beaumarchais mis en scène par Christophe
Rauck, Dorimène dans Le Mariage forcé de Molière
mis en scène par Pierre Pradinas, Roxane dans
Cyrano de Bergerac de Rostand mis en scène par
Denis Podalydès, Sue dans L’Ordinaire de Michel
Vinaver mis en scène par Michel Vinaver et Gilone
Brun, Nièce, Dulcinée, Chirurgien, Muse, Dame
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dans Vie du grand dom Quichotte et du gros Sancho
Pança d’Antonio José da Silva mise en scène par
Émilie Valantin, Penthésilée dans Penthésilée de
Kleist mise en scène par Jean Liermier, Lucietta
dans Il campiello de Goldoni mis en scène par
Jacques Lassalle, ou encore l’Infante et Chimène
dans Le Cid de Corneille mis en scène par Brigitte
Jacques-Wajeman. On a également pu la voir dans
Paroles, pas de rôles/vaudeville de De Schrijver, Van
den Eede et de Koning mis en scène par Tg Stan,
De Koe et Discordia, et l’entendre dans Nos plus
belles chansons, cabaret conçu par Philippe Meyer.
Léonie Simaga est également metteur en scène dans
Pour un oui ou pour un non de Sarraute, d’Othello
de Shakespeare, des Mémoires d’Hadrien de
Yourcenar, de Trahisons d’Harold Pinter. En 2015,
elle quitte la Comédie-Française. En 2016, elle est
Izia dans Trepalium de Vincent Lannoo sur Arte ;
elle jouera dans Jeune femme de Leonor Serraille
dont la sortie est prévue en 2017. Par ailleurs,
elle a enseigné la tragédie classique et donne
des ateliers et des master-classes. Elle a obtenu
en 2007 le Lionceau d’Or à la Biennale d’Art de
Venise et a été « Révélation théâtrale » au Grand
Prix de la Critique 2005-2006.
Anne-Charlotte Rémond
Anne-Charlotte Rémond a fait ses classes de piano
et de culture musicale à l’École Normale de Musique
et au Conservatoire de Paris. Elle a d’abord enseigné
dans des conservatoires avant de devenir productrice à France Musique. Elle y produit des
émissions très diverses, magazines, présentations
de concerts, fictions musicales ou histoire de la
musique. Professeur d’analyse au Conservatoire de
Paris, elle s’intéresse également à la médiation, et
à tout ce qui peut permettre de partager la musique.
Jeanne Debost
Jeanne Debost nourrit son travail d’horizons artistiques multiples. Passionnée par la musique depuis
son plus jeune âge, diplômée en arts visuels de
l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy,
et en arts de la scène des Universités de Paris iii et x,
son approche du plateau est un savant mélange
d’influences plastiques et théâtrales. Son travail
de mise en scène a pu être apprécié aussi bien
dans des salles prestigieuses (Salle Pleyel, Cité de
la Musique, Maison de la musique de Nanterre,
Opéra de Marseille, Théâtre Mogador, Cirque
d’Hiver de Paris entre autres) que plus alternatifs
(Friche Belle de Mai à Marseille, festivals de rue
dont Parades à Nanterre, tournée dans les Balkans,
Summum de Grenoble, Rocher de Palmer à Bordeaux,
Opéra-bus avec la Clef des Chants, écoles, centre
de santé, établissements pénitentiaires…). Elle milite
pour « une culture partagée », mettant ainsi l’accent
sur un travail au plus près des populations de tout
âge et de toute provenance culturelle en proposant
des spectacles, partout (de la rue au théâtre)
et pour tous. Elle est directrice artistique de la
Compagnie Opéra.3, où elle développe des
spectacles lyriques innovants de formats multiples
depuis 2007.
Elle occupe aussi depuis peu un poste de conseil artistique auprès des Jeunesses Musicales de France
et est formatrice auprès des élèves et professeurs
musiciens des CRD et CRR. Ses projets de mise en
scène immédiats sont : Carmen cuisine !, une petite
forme lyrique autour de la zarzuela en tournée avec
la Clef des Chants (région Hauts-de-France), un
cabaret avec l’ensemble Musicatreize à Marseille
en février, un spectacle musical jeune public à
Sundsvall (Suède) en avril.
Sébastien Bretagne
Sébastien Bretagne s’est formé à l’École Nationale
Supérieure d’Arts de Paris-Cergy de 1992 à 1997.
En 1993, il cofonde la Compagnie Alzhar. Depuis
il est réalisateur de documentaires sur la création
contemporaine, de reportages et de mémoires
d’expositions pour le Centre Pompidou, le MacVal,
La Fondation Cartier ; il réalise des captations et
créations vidéos pour le spectacle vivant pour les
compagnies Alzhar, Opéra.3 ou encore Vivarium
Studio. Sébastien Bretagne est également réalisateur de films institutionnels, d’habillages graphiques
et de génériques (Chanel, BNP Paribas, Constellium,
Alstom, le Groupe La Poste, Dassault Système,
Gencod, l’UFF…) et chef monteur de documentaires
dont Morceaux de conversations avec Jean-Luc
Godard et Centre Pompidou, le temps d’une odyssée
d’Alain Fleischer, ainsi que pour neuf films de la
collection Design d’ARTE réalisés par Danielle
Schirman, pour Classe d’accueil, La Révolte des
Moai, Les Ciels de Trauner de Vincent Dumesnil,
L’Arbre aux étoiles d’Élodie Thébault, Grandir entre
ciel et terre de Catherine Hume. Il est monteur
pour les magazines TV (In vivo - magazine de la
santé sur France 5, le Vrai Journal et Le Journal du
Cinéma sur Canal+, ou encore TF1 reportage), et
pour des films d’artistes tels que Cameron Jamie,
Sylvie Blocher, Lee Yanor...
Orchestre national d’Île-de-France
Orchestre associé à la Philharmonie de Paris
La musique symphonique partout et pour tous en Îlede-France, telle est la mission de l’Orchestre national
d’Île-de-France ! Ses quatre-vingt-quinze musiciens
permanents donnent chaque saison une centaine
de concerts et offrent ainsi aux Franciliens la
richesse d’un répertoire couvrant trois siècles de
musique. Le chef italien Enrique Mazzola en est le
directeur musical et le chef principal depuis 2012.
Proche de son public, il prône une image chaleureuse,
ludique et populaire du concert classique, ouvert à
tous. Impliqué et dynamique, il apporte de nouvelles
ambitions artistiques à la formation et développe
des collaborations régulières avec de nombreux
artistes souvent venus d’horizons divers : le pianiste
Cédric Tiberghien, le baryton Markus Werba, le DJ
Jeff Mills, la cantaora Rocio Marquez… Passionné et
spécialiste du répertoire lyrique italien, Enrique
Mazzola partage son expérience et sa connaissance
du bel canto avec l’Orchestre, notamment par un premier enregistrement Bel canto amore mio, florilège
d’ouvertures d’opéras (NoMadMusic/février 2016).
L’Orchestre national d’Île-de-France, reconnu pour
son engagement et sa créativité en faveur du jeune
public, imagine et élabore des actions éducatives et
culturelles audacieuses, exigeantes et ludiques qui
placent l’enfant au cœur du projet pédagogique.
Chaque saison, l’Orchestre crée de nombreux
concerts participatifs et de véritables spectacles
musicaux pour toute la famille. L’Orchestre national
d’Île-de-France est le premier orchestre français
à proposer un dispositif pour l’enregistrement de
musiques de films dans ses studios à Alfortville,
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en appui de la politique de soutien au cinéma
menée par la région Île-de-France.
Créé en 1974, l’Orchestre national d’Île-deFrance est financé par le Conseil régional d’Îlede-France et le ministère de la Culture et de la
Communication.
Directeur musical
Enrique Mazzola
Premiers violons supersolistes
Ann-Estelle Médouze
Alexis Cardenas (co-soliste)
Violons solos
Stefan Rodescu
Bernard Le Monnier
Violons
Domitille Gilon (chef d’attaque)
Flore Nicquevert (chef d’attaque)
Maryse Thiery (2e solo)
Yoko Lévy-Kobayashi (2e solo)
Virginie Dupont (2e solo)
Grzegorz Szydlo (2e solo)
Jérôme Arger-Lefèvre
Marie-Claude Cachot
Marie Clouet
Émilien Derouineau
Isabelle Durin
Jean-Michel Jalinière
Bernadette Jarry-Guillamot
Léon Kuzka
Marie-Anne Pichard-Le Bars
Mathieu Lecce
Jean-François Marcel
Laëtitia Martin
Delphine Masmondet
Diana Mykhalevych
Julie Oddou
Anne Porquet
Marie-Laure Rodescu
Pierre-Emmanuel Sombret
Justine Zieziulewicz
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Altos
Renaud Stahl (1er solo)
Benachir Boukhatem (co-soliste)
Sonia Badets (2e solo)
David Vainsot (2e solo)
Anne-Marie Arduini
Raphaëlle Bellanger
Frédéric Gondot
Muriel Jollis-Dimitriu
Lilla Michel-Peron
François Riou
Violoncelles
Frédéric Dupuis (1er solo)
Anne-Marie Rochard (co-soliste)
Bertrand Braillard (2e solo)
Jean-Marie Gabard (2e solo)
Béatrice Chirinian
Natacha Colmez-Collard
Renaud Déjardin
Camilo Peralta
Raphaël Unger
Bernard Vandenbroucque
Contrebasses
Philippe Bonnefond (1er solo)
Didier Goury (co-soliste)
Pierre Maindive (2e solo)
Jean-Philippe Vo Dinh (2e solo)
Florian Godard
Pierre Herbaux
Pauline Lazayres
Robert Pelatan
Flûtes
Hélène Giraud (1er solo)
Sabine Raynaud (co-soliste)
Piccolo
Nathalie Rozat
Hautbois
Jean-Michel Penot (1er solo)
Jean-Philippe Thiébaut (co-soliste)
Hélène Gueuret
Cor anglais
Marianne Legendre
Clarinettes
Jean-Claude Falietti (1er solo)
Myriam Carrier (co-soliste)
Clarinette basse
Benjamin Duthoit
Petite clarinette
Vincent Michel
Percussions
Georgi Varbanov
Pascal Chapelon
Didier Keck
Harpe
Florence Dumont
Crédits Archives : AKG, BnF, ABF - Association
Beethoven France.
Bassons
Frédéric Bouteille (1er solo)
Henri Lescourret (co-soliste)
Gwendal Villeloup
Contrebasson
Cyril Exposito
Cors
Robin Paillette (1er solo)
Tristan Aragau (co-soliste)
Marianne Tilquin
Jean-Pierre Saint-Dizier
Annouck Eudeline
Trompettes
Yohan Chetail (1er solo)
Nadine Schneider (co-soliste)
Pierre Greffin
Trombones
Patrick Hanss (1er solo)
Laurent Madeuf (1er solo)
Matthieu Dubray
Sylvain Delvaux
Contretuba, tuba-basse
André Gilbert
Timbales
Florian Cauquil
11
CITÉ DE LA MUSIQUE
P H I L H A R M O N I E D E PA R I S
01 4 4 8 4 4 4 8 4
2 21 , AV E N U E J E A N - J A U R È S 7 5 019 PA R I S
P H I L H A R M O N I E D E PA R I S . F R
R E T R O U V E Z L A P H I L H A R M O N I E D E PA R I S
S U R F A C E B O O K , T W I T T E R E T I N S TA G R A M
L E S G O U R M A N D I S E S D E L ’ AT E L I E R
®
( P H I L H A R M O N I E D E PA R I S - R E Z - D E - PA R C )
01 4 0 3 2 3 0 0 2
CAFÉ DES CONCERTS
(CITÉ DE LA MUSIQUE)
01 4 2 4 9 7 4 7 4 - C A F E D E S C O N C E R T S . C O M
R E S TA U R A N T L E B A L C O N ( E N S O I R É E )
( P H I L H A R M O N I E D E PA R I S - N I V E A U 6 )
01 4 0 3 2 3 0 01 - R E S TA U R A N T- L E B A L C O N . F R
PA R K I N G S
Q - PA R K ( P H I L H A R M O N I E D E PA R I S )
18 5 , B D S É R U R I E R 7 5 019 PA R I S
V I N C I PA R K ( C I T É D E L A M U S I Q U E )
221, AV. J E A N - J A U R È S 7 5 019 PA R I S
ILLUSTR ATION DE COUVERTURE : FRÉDÉRICK MANSOT - E.S. N°1-1083294, E.S. N°1-1041550, N°2-1041546, N°3-1041547 - IMPRIMEUR : BAF
R E T R O U V E Z L E S C O N C E R T S S U R L I V E . P H I L H A R M O N I E D E PA R I S . F R