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Jacques Adgé
Guy Rive
Maire de POUSSAN
Adjoint à la Culture
et le Conseil Municipal de Poussan,
vous convient au vernissage de l’exposition de
exposition de peinture contemporaine
et d’art tribal africain de la collection personnelle du peintre
le vendredi 12 juin à 18h30
au Foyer des Campagnes de Poussan
Visite de l’exposition du 12 juin au 5 juillet, chaque jour de 17h à 20h
renseignements au 06 81 31 48 24 - [email protected]
Jean Charles Merle et la peinture s’envole…
La méditerranée berce l’enfance (heureuse ?) de cet autodidacte né à Sète en 1942.
A l’école d’architecture, il fait l’apprentissage de l’espace, Il étudie la perspective et la géométrie.
A 20, 25 ans, Il part courir sa chance sur la côte d’azur rencontrer le soleil, et d’aventure en aventure… la nuit.
A l’aube de la quarantaine, endurci et attendri par la vie, Merle décide de se faire la belle, l’oiseau
prend son envol…
Jean Charles le rebelle va imprimer sa différence, sa révolte, sa soif de liberté en s’initiant (se donnant) à la peinture…
Ce plaisir à peindre devient très vite un besoin, qui se change en vice, le vice à peindre (le vice peinture).
Dans ses compositions riches, la matière le guide, l’artiste cherche son contact, il aime la toucher, la
sentir pour la faire sienne.
Face à la matière, il y a la magie… Magie noire, blanche ou bleue, magie peinte (magie à peindre).
Merle le sorcier blanc tombe en transe. Les Tambours vaudous bombent la toile vierge au cœur de la
jungle des sentiments…
Les couleurs entrent dans la danse, la matière s’anime, surgit la vie. Corne de rhinocéros, poudre de
marbre ou de perlimpinpin ?
Sulfureux mélange qui pervertit ses oeuvres en ouvrant l’espace pour bâtir le relief et créer le mouvement…
Symboles du bien et du mal, figures géométriques, signes de légendes d’Afrique ou d’ailleurs apparaissent en grand formats sur des toiles où les couleurs brutes se touchent et ne se mélangent pas…
Pour Merle chaque toile est un signe, un signe de la main, un signe d’amitié envers l’autre, envers le
public.
L’artiste dans sa quête de spiritualité réalise des œuvres intenses et fortes. Le divin y côtoie le quotidien en toute plénitude.
A travers ses piétas où mère et enfant se fondent en une seule entité, Merle vénère la femme, la vie,
la naissance et au-delà la création
Maître des illusions, sculpteur de lumière et d’espace, J C Merle nous emmène loin, très loin pour un
beau voyage initiatique (En première classe) au cœur de la peinture live.
Michel ZOOM
Né en 1942 à Sète, diplômé de l'École
d'Architecture Moderne de Nancy,
Jean-charles Merle consacre sa vie à l'Art
Premier. Sa peinture nous entraîne dans
une dimension esthétique de cet Art.
Son œuvre en donne une certaine image,
sa vision personnelle, à travers des masses
architecturées puissantes et une palette
aux tons assourdis.
Depuis 1995 Jean-Charles Merle expose en
permanence aux Caraïbes, à Saint Barthélemy
et à Saint Martin.
Baroudeur de l'Art
Le regard entre passé et devenir, Jean-Charles
Merle fait partie des hommes qu’on oublie difficilement. Une présence qui laisse des traces
comme les toiles qu’il signe.
"Mes tableaux se résument à une petite histoire de graphisme, une cuisine singulière qui a pour sujet
l'universalité. La couleur intervient de façon aléatoire, en fait, elle ne m'intéresse pas vraiment",
énonce nonchalamment Jean-Charles Merle. Ce peintre s'attache à parler une langue comprise
du plus grand nombre. Il mêle les influences venues d'Afrique ou de la Grèce antique, réinvente à sa façon les arts premiers. La simplicité est le principe qu'il érige en loi pour nous conter
les vieilles histoires qui cimentent l'humanité. Dans ses toiles, la ligne reste maîtresse du jeu
avec un dessin travaillé en creux, au couteau. Des formes stylisées de danseurs, poissons, lunes,
femmes, astres et autres allégories naissent de la géographie du lieu. Des plages de couleurs éclatantes serties de noir servent de tremplin au sujet. Ronds, carrés, rectangles s'installent naturellement, comme les mots d'une langue ancienne pour décrire la femme, la maternité, l'amour
ou encore la mort.
"On devine le sens d'un tableau sans être pour autant un connaisseur. L'émotion naît de la vie
même, de l'amour, de la guerre, de la naissance, des sentiments... Avant de parler, les hommes faisaient des signes ancestraux pour dire leur présence au monde. Rien n'a véritablement changé."
Né à Sète, Jean-Charles a fait des études à l'école d'architecture moderne de Nancy. Et les a
abandonnées pour construire sa vie comme une œuvre d'art : il a été maçon, initiateur d'expéditions pour botanistes au Zaïre, animateur et encore marchand d’art et mécène.
Une vie d'aventurier dont le vécu reste le matériau de ses créations.
"Inventer une cheminée, un bâtiment ou un tableau relève de la même nécessité, du même besoin
d'évasion, de liberté. Créer c'est construire sa vie. La mienne se résume à ça." On est quelque peu
remué par la personnalité de ce baroudeur qui peint comme il respire. Avec instinct et concision. Un profil rare, impressionnant.
Nadia Ben
... signes passés ou oubliés, l’homme a toujours laissé des traces de sa présence ... ils constituent les garants d’un langage qui impose son imminence ...
Ce langage a été transmis au fil du temps par des êtres de perception, de leur regard intérieur naît la transformation
du réel ; Cette vision est le ciment de la création. Dans la transformation se réunit un temps réconcilié, le passé n’est
plus liquidé, il est utilisé. Jean-Charles Merle intervient dans ces instants sublimes. Il représente des espaces enclos,
mais toujours troués d’ouvertures-refuges, de labyrinthes comme pour les solitudes de l’enfance. Ces lieux métaphoriques sont autant d’appels au rêve et à la méditation. Il possède naturellement un sens tridimensionnel du monde et
de cet amalgame jaillit l’œuvre ...
«Né à Sète en 1942, Jean-Charles Merle a fait ses études à l’école d’architecture moderne de Nancy ... tel un bâtiment, il
construit son œuvre en utilisant comme matériau son vécu ... La douleur humaine devient universelle. Son regard jeté sur
le monde a les yeux de l’esprit. S’il en perçoit la cruauté, il sait y déceler la beauté pour atteindre ce qu’il nomme : la verticalité ». Passionné par la démarche des Peintres des années cinquante (de la grande chaumière et de l’académie
Rançon de Paris), il en subira initialement les influences avant de trouver sa propre expression.
Aborder Merle, c’est explorer son intériorité dans ses dissonances et ses déchirements. La facture ne peut être qu’individualiste ; le peintre libère une nécessité intérieure, l’œuvre d’art traduisant l’insupportable devient alors libératrice.
Le peintre interpelle, révèle l’âme humaine.
Conscient, inconscient, force de l’instinct, sensualité, exacerbation des sentiments, tension dramatique, tous ces composants participent à sa création ; au subjectif où la réalité se teinte de révolte ou de mélancolie.
Aborder Merle, c’est à travers l’histoire de l’homme, questionner ses propres empreintes, c’est en toute innocence privilégier ses doutes, ses lucides incertitudes. Sa palette aux tons assourdis exprime le pathétique, son incapacité à communiquer avec le monde extérieur, son graphisme d’une force inquiétante, ses lucides incertitudes. Sa palette aux tons
assourdis exprime le pathétique, son incapacité à communiquer avec le monde extérieur, son graphisme d’une force
inquiétante l’emprisonne dans des masses architecturées puissantes. Tel Munch de «ce cri» enfin libéré, loin de renier
son passé, le peintre va l’utiliser pour donner une signifiance à son devenir. Porteur d’un espoir nouveau, son langage
devient l’ondulante écriture d’un savant désordre poétique.
Maître de la ligne, le peintre ose des entrelacs dynamiques. A la gravité du passé succède une ivresse gestuelle. Formes
stylisées, cernées, son graphisme devient hiérarchique à la recherche de spiritualité. Ses toiles sont remplies «d’étranges silences traversés de monstres et d’anges» ainsi que l’écrivait Rimbaud. Il nous dévoile l’infime parcelle de divin que
chaque possède en lui, tel un écho existentiel répondant aux fondements de sa propre réalité. Le peintre nous conduit
vers une conception monumentale de sa peinture.
Dans sa recherche constante de la Vérité, il s’inflige une épuration physique et mentale pour retrouver les sources de
l’humanité et y puiser un langage intemporel qui le conduira naturellement à l’Art Premier. Jean-Charles Merle ne
peut se reconnaître dans un système. Il se reconnaît seulement dans le mouvement des choses et dans ces espaces
inter-choses : «elles sont et je suis».
Un faire nouveau est l’expression d’un système de signes.
L’œuvre reste conforme à une structure régulière. C’est là la solution dialectique proposée par le conflit du passé et
du présent. De l’événement et de la structure du faire et du signe naît le réel......
........ Celles-ci ont lié dieux et hommes par la couleur : blanc, rouge, noir, expression du sacré et par différentes traces : graphes, tatouages, scarifications. Ces empreintes rituelles sont un langage qui se comprend normalement en
mouvement pour jouer un rôle social : fonction pragmatique, ludique, religieuse. On retrouve ces éléments sur les
dernières compositions du peintre, mais ici, il s’agit d’Art.
L’aspect puissant et architecture des formes se joue à partir des oppositions de ton clair et obscur, intensifiant la mise
en relief des lignes. L’application de couleur claire assure le relais des tracés tantôt droits ou horizontaux.
Jean-Charles Merle promène notre regard chargé d’émotion sur la nature humaine riche en souvenirs et devenirs.
Notre regard doit rester libre de voyager sans à priori entre ces traces devenues langage universel.
Jean-Charles Merle nous entraîne dans une dimension esthétique de l’Art Premier. Si le mythe est une parole choisie
pour l’histoire, il importe à cet artiste de sauver l’héritage spirituel, toute la signifiance de son œuvre réside à en donner l’image.
Annie Cros
EXPOSITIONS
2005
Aéroport Blagnac, Toulouse, France
Grand Hôtel, Sète, France, (août, septembre, octobre)
Exposition privée, Etats-Unis
Exposition privée, Colombier, Ile Saint Barthélémy, Antilles
Hôtel Eden Rock, Ile Saint Barthélémy, Antilles
Exposition privée, Ile de Saint Martin, Antilles
Galerie virtuelle du Galion, Montpellier, France
2004
Maison des Principautés, Orange, France
Galerie « Les Arceaux », Montpellier, France
Exposition privée, Ile Saint Barthélémy, Antilles
Exposition privée, Ile de Saint Martin, Antilles
2003
Exposition privée, Iles de Saint Martin, Antilles
Exposition privée, Ile Saint Barthélémy, Antilles
Arte Nîmes
Galerie, Chicago, USA
2002
ARTENIM
Exposition privée, Bruxelles,
Expositions privées, Ile de Saint Martin, Antilles
Exposition privée, Ile Saint Barthélémy, Antilles
Exposition Art Moderne, Toulouse
2001
Exposition France-Japon, Osaka, Japon
Exposition privée, Cologne, Allemagne
Exposition privée, New York, Etats-Unis
Exposition privée, Ile Saint Barthélémy, Antilles
Galerie des «Portes Chanac», Tulle, France
Galerie «Le magasin d’art contemporain», Montpellier, France
2000
ARTENIM, premier salon d’art contemporain, Nîmes, France
Espace «L’atelier», Pézenas, France
Galerie «Elément terre», Mont de Marsan, France
Expositions privées, Ile de Saint Martin, Antilles
Expositions privées, Ile Saint Barthélémy, Antilles
1999
Expositions privées, Ile de Saint Martin, Antilles
Expositions privées, Ile Saint Barthélémy, Antilles
Expositions privées, Genève, Suisse
Galerie «Vinizki», Munich, Allemagne
1997/98
Expositions privées, Montpellier, France
Baie Nestlé, Ile de Saint Martin, Antilles
Atelier Galerie «Merle-Blanés», Ile Saint Barthélémy, Antilles
1996
Hôtel Palace «Mao Beach», Ile de Saint Martin, Antilles
Galerie «Paris VII», Marigot, Ile de Saint Martin, Antilles
Espace «Lavoir», Mougins, France
1995
Musée de Saint Martin, Ile de Saint Martin, Antilles
Hôtel Palace «Mao Beach», Ile de Saint Martin, Antilles
Galerie «Paris VII», Marigot, Ile de Saint Martin, Antilles
Maison du Languedoc Roussillon, Barcelone, Espagne
Bibliothèque Municipale, Ile de Saint Martin, Antilles
Biennale européenne des Neiges, Saint Jean de Maurienne, France
1994
Salon de Printemps, Bourg de Péage, France
Galerie «Colber», Collioure, France
Galerie «Carmen Héritier», Mirmande, France
Galerie des «Portes Chanac», Tulle, France
1992
Banque Crédit Lyonnais, Sète, France
Salon d’automne, Grand Palais, Paris, France
Salon international d’Art, Sète, France
Galerie «Carmen Héritier», Mirmande, France
Xème Salon d’Automne de Peinture, Luchon, France
Xème Grand Salon des Arts et des Lettres de France, Montpellier
Grand Salon Européen d’Arts Plastiques, Sorgues, France
Galerie « L’appentis », Monteux, France
Mondial Arts Salon, Avignon, France
Salon d’Arts Plastiques, Château de Cassan, France
1991
Galerie « La Cimaise », Montpellier, France
1990
Galerie des Arts, Aigues Mortes, France
1989
«Les amis du Musée Fabre», exposition tournante,
galeries de Montpellier, France
Galerie «La Cimaise», Montpellier, France