célébration de Pâques - ecole.providence
Transcription
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Chenillette, la petite chenille (conte de Pâques) Ecoutez l’histoire merveilleuse de Chenillette, la petite chenille. Chenillette était une toute petite chenille verte qui vivait tranquille au pays des chenilles. Elle habitait sous une laitue avec son papa-chenille, sa maman chenille et sa vieille mamie chenille. Chenillette était très contente. Un jour, elle s’aperçut que mamie-chenille avait disparu. Maman et papa-chenille lui expliquèrent alors que mamie était partie au cocon, c’est-à-dire qu’elle s était enroulée dans des fils tout blancs et qu’après quelques temps, il ne restait plus rien. Chenillette était très triste parce qu’elle ne pourrait plus voir sa mamie. Ses parents lui expliquèrent que la vie était comme ça et que toute chenille devait aller au cocon un jour. Chenillette se mit à pleurer : « C’est trop injuste ! Je ne veux pas ! Je ne veux pas ! Et Chenillette s’enfuit du plus vite qu’elle pouvait. Chenillette alla se cacher dans un buisson épais au fond du jardin. Ce buisson était sombre et plein d’épines. Chenillette décida d’y rester tout le temps. Soudain, elle entendit une voix qui l’appelait : « Chenillette , petite chenille ! » Elle ne voyait pourtant personne ! Mais la voix l’appela à nouveau : « Chenillette ! Je suis là ! » Et Chenillette vit une rose très belle, très grande, qui semblait la regarder. La rose dit : « Chenillette, pourquoi pleures-tu ? » Et Chenillette raconta tout : la disparition de mamie et cette horrible histoire de cocon. Elle se remit à pleurer. La rose lui dit : « Chenillette, tu me plais. Je vais te confier un secret : les chenilles qui entrent dans un cocon ne meurent pas, elles se transforment. » Alors, la rose dit à Chenillette : « Ferme tes yeux. » Et Chenillette ferma les yeux. « Fais silence dans ton cœur. » Et Chenillette calma le toctoc de son cœur. « Maintenant, regarde dans le fond de ton cœur. » Chenillette essaya. Elle ne voyait rien, c’était tout noir… Mais, peu à peu, elle vit une lueur, comme une minuscule tâche de couleur. Puis une autre, et une autre encore. Et les couleurs s’assemblaient pour former de grands dessins merveilleux, comme on voit sur les ailes des papillons ! « Voilà ce que deviennent les chenilles », dit la rose. Puis elle disparut. Chenillette était éblouie par cette découverte. Elle courut retrouver ses parents pour leur raconter son histoire. Mais Chenillette s’aperçut que personne ne la croyait vraiment. Il faut dire que les chenilles ont de si petits yeux qu’elles ne peuvent pas voir les papillons. Et je crois que, même si elles les voyaient, elles auraient du mal à croire qu’ils ont été chenilles avant. Chenillette vécut encore de longues années et, un jour, elle sut que son tour était venu. Elle fabriqua le fil qui allait s’enrouler pour fabriquer un doux cocon où elle s’endormirait. Mais elle n’avait plus peur. Voilà l’histoire merveilleuse de Chenillette. Et voulez-vous savoir qui me l’a racontée ? Mais, un papillon, bien sûr ! Chant d’entrée : Savoir Aimer Savoir sourire, À une inconnue qui passe, N'en garder aucune trace, Sinon celle du plaisir Savoir aimer Sans rien attendre en retour, Ni égard, ni grand amour, Pas même l'espoir d'être aimé, Refrain Mais savoir donner, Donner sans reprendre, Ne rien faire qu'apprendre Apprendre à aimer, Aimer sans attendre, Aimer à tout prendre, Apprendre à sourire, Rien que pour le geste, Sans vouloir le reste Et apprendre à Vivre Et s'en aller. Savoir attendre, Goûter à ce plein bonheur Qu'on vous donne comme par erreur, Tant on ne l'attendait plus. Se voir y croire pour tromper la peur du vide Ancrée comme autant de rides Qui ternissent les miroirs Refrain Mais savoir donner, Donner sans reprendre, Ne rien faire qu'apprendre Apprendre à aimer, Aimer sans attendre, Aimer à tout prendre, Apprendre à sourire, Rien que pour le geste, Sans vouloir le reste Et apprendre à Vivre Et s'en aller. Savoir souffrir En silence, sans murmure, Ni défense ni armure Souffrir à vouloir mourir Et se relever Comme on renaît de ses cendres, Avec tant d'amour à revendre Qu'on tire un trait sur le passé. Refrain Mais savoir donner, Donner sans reprendre, Ne rien faire qu'apprendre Apprendre à aimer, Aimer sans attendre, Aimer à tout prendre, Apprendre à sourire, Rien que pour le geste, Sans vouloir le reste Et apprendre à Vivre Et s'en aller. Apprendre à rêver À rêver pour deux, Rien qu'en fermant les yeux, Et savoir donner Donner sans rature Ni demi-mesure Apprendre à rester. Vouloir jusqu'au bout Rester malgré tout, Apprendre à aimer, Et s'en aller, Et s'en aller... Chant : « Prête-moi la Terre » Refrain : Prête-moi la terre, dit l’enfant, Prête-moi la terre un instant. J’y planterai pour quelques jours, un grain de rêve, un grain d’amour. (bis) Je ferai de la terre un ballon, un ballon. Qui roule sous mes pieds, Et les enfants du monde pourront jouer, jouer ! Je ferai de la terre un pain chaud, un pain chaud, A portée de la main. Et les enfants du monde n’auront plus faim, plus faim ! Je ferai de la terre un câlin, un câlin. Taillé dans la douceur. Et les enfants du monde n’auront plus peur, plus peur ! Je ferai de la terre un violon, un violon. Pour les larmes séchées. Et les enfants du monde pourront chanter, chanter ! Lecture de l’Evangile Les couleurs de l’amitié, joué par les 4èmes B Un jour, toutes les couleurs du monde se mirent à se disputer entre elles, chacune prétendant être la meilleure, la plus importante, la plus belle, la plus utile, la favorite. Le vert affirma je suis le plus essentiel, c'est indéniable. je représente la vie et de l'espoir. J'ai été choisi pour l'herbe, les arbres et les feuilles. Sans moi, les animaux mourraient. Regarder la campagne et vous verrez que je suis majoritaire. Le bleu prit la parole tu ne penses qu'à la terre mais tu oublies le ciel et l'océan. C'est l'eau qui est la base de la vie alors que le ciel nous donne l'espace, la paix et la sérénité. Sans moi, vous ne seriez rien. Le jaune rit dans sa barbe Vous êtes bien trop sérieux. Moi j'apporte le rire, la gaieté et la chaleur dans le monde. A preuve, le soleil est jaune, tout comme la lune et les étoiles. Chaque fois que vous regarder un tournesol, il vous donne le goût du bonheur. Sans moi, il n'y aurait aucun plaisir sur cette terre. L'orange éleva sa voix dans le tumulte Je suis la couleur de la santé et de la force. On me voit peut-être moins souvent que vous, mais je suis utile aux besoins de la vie humaine. Je transporte les plus importantes vitamines. Pensez aux carottes, aux citrouilles, aux oranges, aux mangues et aux papayes. Je ne suis pas là tout le temps mais quand je colore le ciel au lever ou au coucher du soleil, ma beauté est telle que personne ne remarque plus aucun de vous. Le rouge qui s'était retenu jusque là, prit la parole haut et fort : C'est moi le chef de toutes les couleurs car je suis le sang, le sang de la vie. Je suis la couleur du danger et de la bravoure. Je suis toujours la vie. Je suis toujours prêt à me battre pour une cause. Sans moi, la terre serait aussi vide que la lune. Je suis la couleur de la passion et de l'amour, de la rose rouge, du poinsettia et du coquelicot. Le violet laissa parler le pourpre. le pourpre se leva et parla dignement : Je suis la couleur de la royauté et du pouvoir. Les rois, les chefs et les évêques m'ont toujours choisie parce que je suis le signe de l'autorité et de la sagesse. Les gens ne m'interrogent pas, ils écoutent et obéissent. Finalement l'indigo prit la parole, beaucoup plus calmement que les autres mais avec autant de détermination : Pensez à moi, je suis la couleur du silence. Vous ne m'avez peut-être pas remarquée mais sans moi vous seriez insignifiantes. Je représente la pensée et la réflexion, l'ombre du crépuscule et les profondeurs de l'eau. Vous avez besoin de moi pour l'équilibre, le contraste et la paix intérieure. Et ainsi les couleurs continuèrent à se vanter, chacune convaincue de sa propre supériorité. Leur dispute devint de plus en plus sérieuse. Mais soudain, un éclair apparut dans le ciel et le tonnerre gronda. La pluie commença à tomber fortement. Inquiètes, les couleurs se rapprochèrent les unes des autres pour se rassurer. Au milieu de la clameur, la pluie prit la parole : Idiotes ! Vous n'arrêtez pas de vous chamailler, chacune essaie de dominer les autres. Ne savez vous pas que vous existez toutes pour une raison spéciale, unique et différente ? Joignez vos mains et venez à moi. Les couleurs obéirent et unirent leurs mains. La pluie poursuivit : Dorénavant, quand il pleuvra, chacune de vous traversera le ciel pour former un grand arc de couleur et démontres que vous pouvez toutes vivre ensemble en harmonie. L'arc-en-ciel est un signe d'espoir pour demain. Et, chaque fois que la pluie lavera le monde, un arc-en-ciel apparaîtra dans le ciel, pour nous rappeler de nous apprécier les uns les autres. Prière finale