Dossier tournée 2014-15 A mon âge, je me cache
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Dossier tournée 2014-15 A mon âge, je me cache
A mon âge, je me cache encore pour fumer de Rayhana mise en scène Fabian Chappuis 1h54 sans entracte Avec Paula Brunet Sancho Rébecca Finet Catherine Giron Julie Kapour Maria Laborit Myriam Loucif Taïdir Ouazine Elisabeth Ventura Madame Mouni, une immigrée en France, 50 ans Nadia, étudiante, 26 ans Louisa, femme au foyer, 60 ans Fatima, masseuse, 45 à 50 ans Aïcha, belle-mère, 65 ans Zaya, jeune intégriste 30 ans et Myriam, jeune fille enceinte Latifa, institutrice, 35 ans Samia, masseuse, 29 ans Régie plateau & silhouette Frédéric Meille voix Benjamin Penamaria et Eric Wolfer Assistante à la mise en scène Stéphanie Labbé Scénographie Fabian Chappuis Lumières Franck Michallet Vidéo Bastien Capela Son Vincent Brunier Musique Arve Henriksen et Gaâda Diwane de Béchar Costumes Rayhana assistée de Edouard Funck Conseil chorégraphique Serge Ricci Administrateur compagnie François Nouel Diffusion Isabelle Decroix Presse Isabelle Murarour Production Compagnie Orten Coproduction Maison des Métallos et Arcadi Avec l’aide à la création du Centre National du Théâtre, l'aide à la production et à la diffusion du fond SACD, le soutien de l’Adami, de la Mairie de Paris du Théâtre 13 / Paris et de ID Production. Remerciements à l’Association Beaumarchais. Texte édité aux Editions Les Cygnes. Contacts Technique : Frank Michallet 06 22 66 29 94 [email protected] Diffusion : Isabelle Decroix 06 16 28 82 77 [email protected] Artistique : Fabian Chappuis : 06 18 95 21 53 [email protected] Festival Off d’Avignon 2015 à 20h40 du 4 au 26 juillet 2015 Collège de La Salle / Théâtre du Préau – 3, place Louis Pasteur - 84000 Avignon Réservations : 04 32 76 20 43 / [email protected] / www.avignonleoff.com Des rires, 9 paroles, le sifflement d’une balle et le silence de Dieu…. A mon âge, je me cache encore pour fumer est une tragi-comédie qui rassemble 9 femmes d’âges et de conditions diverses dans un hammam à Alger… Elles sont là pour se laver mais surtout parler, se parler … Dans l’intimité de cet espace protégé de l’extérieur, les regards et les points de vue se croisent, entre pudeur et hardiesse, dans le dévoilement violent, ironique, drôle et grave des silences refoulés de femmes qui se sont tues trop longtemps. Peu à peu se révèlent leurs destins particuliers, à travers des histoires qui ont marqué et modelé leur chair, dévoilant progressivement la violence politique, sociale et sexuelle d’une Algérie en proie à la corruption, à la misère, aux attentats et aux combats quotidiens que se livrent les factions gouvernementales et les islamistes en utilisant, la plupart du temps, le corps de la femme comme champ de bataille. Loin de tout regard accusateur, elles peuvent échanger états d’âmes, confidences, rêves, colères, joies, coups-bas ou petites mesquinerie. Elles peuvent parler de morale, de religion, de sexe mais aussi de politique et bien sûr … débattre allégrement des hommes. Un enfant s’apprête à venir au monde et par instinct et nécessité, toutes, d’une manière ou d’une autre se lèveront pour protéger et défendre cet être nouveau, leur espoir et projection dans la vie future à l’aube de la fin de l’intégrisme meurtrier. 9 femmes, 9 destins entre rébellion, rêve ou soumission. Mères, amantes ou « saintes », sont réunies au cœur de la matrice, le Hammam, où le combat contre l’oppression, la violence et la guerre se panse entre fous rires et pleurs, secret et exaltation. Tout ça donne, dans un joyeux désordre : Des rires en rafale, un dentier oublié, un rêve de mariage étoilé, 8 grossesses imposées, le prix de la paix avec son homme, une marieuse pour fille vierge, le son de l'eau, une femme d'intérieur, un fils d'épicier à marier, un tremblement de terre, quatre limonades, une chanson d’amour, l’amour pour son homme, l'amour des hommes pour leur mère, une princesse mariée à 10 ans, un mari cocu, un certificat de virginité, les aboiements d'une belle mère, le mektoub de la belle fille, des rondeurs à cacher, un fils à l'asile, un autre stérile, une masseuse pétrisseuse, le fils de l'émigrée promis à marier, un frère vengeur du déshonneur de sa sœur, une mécréante et une pieuse, des brûlures à l'acide, des livres responsables / irresponsables, les fesses et le foulard de Dieu, un Imam assassin, le secours d'un hijab, le tajine et des cornes de gazelles, des langues qui se dénouent, un poulailler en furie, un plombier cagoulé, la peste et le choléra, le viol d'un homme et un vol de cigarettes, des rires, 9 paroles, le sifflement d’une balle et le silence de Dieu…. L’une des grandes forces de ce texte, et également son originalité, est que Rayhana a réussi à traiter d’un sujet grave mais sans misérabilisme, sans complaisance, dans une écriture vivante, directe et très rythmée et souvent très drôle. L’émotion et le rire cohabitent en permanence dans un portrait bouleversant de l’Algérie contemporaine. Rayhana Née à Bab el Oued, le quartier le plus populaire d'Alger, Rayhana a quitté son Algérie natale et a adopté la France, où elle habite depuis plusieurs années. Après une formation à l’École des Beaux-arts puis à l’Institut national d’art dramatique et chorégraphique d’Algérie, Rayhana se joint à la troupe nationale de Béjaïa comme comédienne et plus tard, comme auteur et metteur en scène. Elle joue dans divers films pour le cinéma et la télévision puis met en scène plusieurs de ses pièces. Elle reçoit de nombreux prix à l’occasion de divers festivals en Algérie dont celui de Batna (meilleure interprétation), de Béjaïa (meilleur spectacle), d’Annaba (meilleure interprétation) et de Carthage en Tunisie (meilleure interprétation). A mon âge, je me cache encore pour fumer est sa première pièce écrite en français. Faisant partie de la distribution lors de la création du spectacle, elle subit une agression violente le 15 janvier 2010 sur son chemin vers le théâtre. Aspergée d’essence par deux hommes, elle échappe à l’embrasement grâce à ses cheveux mouillés. Mais, voulant l’éteindre, ces hommes ont rallumé la flamme de la militante qui, avec cette pièce, donne voix au chapitre à toutes celles qu’on ne veut pas entendre. Elle publie en janvier 2011 chez Flammarion Le Prix de la liberté, une série d’entretiens avec le journaliste Didier Arnaud. En septembre 2011, elle était à l’affiche de Chez Mimi de Aziz Chouaki, mise en scène Frédérique Lazzarini au Vingtième Théâtre à Paris. En juillet 2015 est prévue le tournage du film A mon âge, je me cache encore pour fumer, adaptation de sa pièce qu’elle réalise elle même. Le film est produit par Michèle Gavras. Notes de mise en scène Le corps des femmes Le thème du rapport entre l’intime et le pouvoir est un sujet que j’explore depuis quelques années dans mon travail de metteur en scène. A mon âge, je me cache encore pour fumer pousse la réflexion encore plus loin, où le pouvoir et la violence s’insinuent dans la chair des êtres et ici tout particulièrement des femmes. Le sexe même de la femme devient politique. Il n’est plus question de choix lorsque notre corps même dicte ce que nous sommes socialement, culturellement, religieusement, politiquement, notre rapport aux autres, au pouvoir, et nous relie à notre histoire collective. A mon âge, je me cache encore pour fumer donne la parole à ces femmes, qui sont exclues parce qu’elles sont femmes. Et pourtant, ce sont elles qui assurent la continuité de la société dans laquelle elles vivent, comme si les hommes étaient en guerre et qu’elles devaient assurer la paix. Leur corps pour subir la guerre et la violence des hommes, leur cœur, leur courage et leur foi pour construire la paix. Comme si le fait de donner la vie faisait d’elles des protectrices instinctives et nécessaires de cette vie. Le corps des femmes est ce par quoi la violence des hommes arrive. Mais il est aussi le dernier rempart qui protège l’intime. Dans A mon âge, je me cache encore pour fumer, le corps de ces 9 femmes raconte ce qu’elles ont vécu, subi, mais elles semblent humainement et intiment moins abîmées que ce corps qu’elles ont utilisé comme protection. Leur force est restée intacte, leur désir de vie d’une force étonnante. Et la pièce raconte cela. Des femmes libres, fortes, dans un corps qui les a condamnée. Et si le hammam était justement ce lieu où les femmes retrouvaient ce rapport sain, sensuel, généreux avec leur propre corps. Et cette cérémonie de la réconciliation se fait à travers les mains et le corps d’autres femmes. Une déclaration d’amour à l’Algérie A mon âge, je me cache encore pour fumer parle aussi de ce lien à la fois magnifique et douloureux que l’on peut entretenir avec la patrie que l’on a été obligé de fuir. Même si des événements récents ont donné toutes les raisons objectives de partir, la patrie reste le lieu de nos origines, de l’histoire dont nous sommes le fruit, de l’histoire de nos parents, de notre enfance. Une patrie qui a été source de souffrance mais que l’on ne peut s’empêcher d’aimer profondément. Une histoire difficile mais qui reste, malgré tout, notre histoire. Si Rayhana condamne certains aspects de l’histoire récente de l’Algérie, le portrait qu’elle fait de ces femmes est pour moi une déclaration d’amour. L’ombre de la France La France est omniprésente dans ce portrait contemporain de l’Algérie. Terre d’asile naturelle et historique pour fuir les violences quotidiennes, la France attire pour l’espoir d’un avenir meilleur qu’elle suscite. Mais elle offre aussi un visage plus sombre : celui d’une terre d’accueil qui a échoué dans l’intégration de ses étrangers, terre de souffrances qui engloutit les amants, sépare les familles et transforme les frères en fanatiques. Et ces femmes ont sur ce pays un regard lucide et même temps chargé d’espoir. Et c’est peut-être cela qui caractérise les femmes d’Algérie : une lucidité étonnante sur le monde dans lequel elles vivent et en même temps une foi insolente en l’avenir. Bien sûr, A mon âge, je me cache encore pour fumer parle de l’Algérie, de l’Islam, du statut des femmes dans certains pays arabes, mais la pièce traite surtout de vie, de solidarité, de la force et de la beauté des femmes. Entre légèreté et gravité Pour porter cette histoire, j’ai choisi des comédiennes qui ne sont pas toutes d’origine maghrébine. Bien qu’étroitement lié à l’Algérie, A mon âge, je me cache encore pour fumer est avant tout un portrait universel de femmes et je souhaite conserver cette dimension à travers, entre autre, ce choix de distribution. La direction d’acteur est précise, essentiellement centrée sur le rythme, la vivacité et l’humour avec des ruptures franches pour permettre à l’émotion d’exister pleinement. La gravité cohabite en permanence avec la légèreté, la drôlerie et la générosité de ces femmes et ce passage dynamique de l’un à l’autre donne la note générale du spectacle. Une chorégraphie des corps L’espace dans lequel évoluent les comédiennes est un plateau nu traversé par une jetée en mosaïque et ne conserve du hammam que quelques accessoires comme des tabourets et des bassines. La grande salle chaude est marquée par la lumière au sol, dont les couleurs et textures évoluent en même temps que l’action, notamment grâce au travail vidéo de Bastien Capela. Au fond du plateau, un grand cyclo permettra, grâce à la lumière, d’ouvrir l’espace pour la dernière scène. Les costumes sont des pagnes et des robes très légères que les femmes portent dans les hammams. Parcours Paula Brunet Sancho (Madame Mouni, une immigrée en France, 50 ans) Comédienne et metteur en scène d’origine espagnole, formée à l’Institut Théâtral Paris III, à l’Ecole de Comédie Musicale Mozegest, au Théâtre du Soleil avec Ariane Mnouchkine, danse africaine avec Efuka Lontange. Au théâtre elle joue avec Irina Brook, Stanislas Grassian, Silvio Pacitto, Michel Boy, Claude Merlin, Patrick Haggiag, Pierre Damiens, Olivier Patey, Michel Michel, Sophie Laurence, Nicolas Peskine. A la télévision et au cinéma elle joue avec Denis Amar, Bertrand Arthuys, Alain Michel Blanc, Alain Tanner, Myriam Meyzières, Michel Favart, Denis Granier Deferre, Raül Ruiz, Franco Cantini, Isidro Romero, Denys de la Patelière, Michel Win, Nadine Trintignant, Denis Cocula, Michèle Lucker, Maurice Failevic. Depuis 1984 a mis en scène de nombreux spectacles avec La Compagnie Théâtre de la Rencontre, en France et à l’étranger dont les trois derniers : Femme de Tchekhov de Catherine Aymerie d’après A.Tchekhov – théâtre Mouffetard et théâtre Darius Milhaud (2009), Tragédie du désir d’après Yerma de Federico Garcia Lorca – théâtre André Malraux – Le Kremlin-Bicêtre et théâtre Gérard Philippe – St-Cyr (2007) et Medea d’après Euripide en Espagne (Catalogne - 2005) Rebecca Finet (Nadia, étudiante, 26 ans) Après une formation au Conservatoire National de Région de Lille, Rébecca Finet entre en 1997 au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris. Depuis elle joue en autres sous la direction de Brigitte Jacques-Wajeman (L’odyssée) au festival In d’Avignon, Georges Lavaudant (La Mort de Danton) au Théâtre National de l’Odéon, Yves Beaunesne (La Princesse Maleine) au Théâtre National de La Colline, Fabrice Glémée (A certaines heures du jour et de la nuit) au Théâtre du Trianon…et à l’étranger, sous la direction de Daniele Abado (Jeanne d’Arc au bûcher) à l’Opéra de Palerme, de Katerine Verlende (Doute, angoisse et amour éternel) au Théâtre Victoria de Gand et de Mathias Woo (A Lover’s Discourse) au HongKong Arts Festival. Catherine Giron (Louisa, femme au foyer, 60 ans) Depuis 1978, elle travaille dans de nombreuses compagnies en tous lieux des plus modestes aux plus prestigieux, part en tournées, participe à plusieurs, reprises au festival d’Avignon, fait du théâtre d’intervention (Augusto Boal) aborde les auteurs classiques Marivaux, Molière, Shakespeare, Feydeau, Rostand, Lorca entre autres et contemporains Prévert, Mauvignier, Baccri Jaoui. Elle tourne dans de nombreux courts métrages, téléfilms et dans une vingtaine de longs métrages (Bouhnik, Deville, Paquet Brenner, Cuau). A mon âge, je me cache encore pour fumer est sa deuxième collaboration avec Fabian Chappuis après Loin d’eux de Laurent Mauvignier en 2001. Julie Kapour (Fatima masseuse, 45 à 50 ans) Animée par un désir de théâtre depuis son plus jeune âge, Julie Kapour entre au CNSAD où elle suivra les cours d’Antoine Vitez, Pierre Debauche, Marcel Bluwal, Michel Bernardy… Elle enchaîne ensuite les expériences multiples : elle joue dans les théâtres parisiens (Odéon, Hébertot, Marigny…) ainsi qu’en tournée en France et à l’étranger ; elle interprète les auteurs classiques (Corneille, Musset, Racine, Molière, Wedekind, …) et les auteurs contemporains (Anouilh, Boudot, Fermeaux, Gaccio, …) ; elle travaille sous la direction de metteurs en scène d’univers très différents (Pierre Romans, Jean-Pierre Miquel, Pierre Mondy, Robert Hossein, Jean-Claude Drouot, Nicolas Briançon, ...) ; elle tourne pour la télévision avec René Lucot, Jacques Trebouta… et pour le cinéma avec Mauro Capelloni, Marina De Van, Xabi Molia… Maria Laborit (Aïcha, belle-mère, 65 ans) A travaillé au théâtre Jean Pierre Miquel, Christian Leguillochet, Guy Retore, Georges Werler, Raymond Gerome, Jorge Lavelli, Michel Cocoyannis, Francis Perrin, Daniel Benoin, Huguette Hatem, Catherine Brieux, Dominique Delpirou, Andreas Voutsinas… Au cinéma et à la télévision, elle a travaillé sous la direction de Jean Prat, Lazare Oglesis, Alain Resnais, Hervé Bromberger, Henri Helman, Laurent Heynemann, Jean-Charles Tachella, Fabio Carpi, Juan Luis Bunuel, Abelgance, Claude Zidi, Nina Campanees, Sergio Gobbi, Tonie Marshall, Joyce Bunuel… Elle est également la voix parlée du dernier enregistrement de Carmen de Herbert von Karajan et la voix de « Lola l’autruche » de Téléchat de Roland Topor. Elle a déjà joué sous la direction de Fabian Chappuis dans une mise en espace de Les Heures Blanche de Niels Arestrup, avec Michel Aumont, dans le cadre du festival Nava. Myriam Loucif (Zaya, jeune intégriste 30 ans) Comédienne, metteur en scène et pédagogue, Myriam Loucif a étudié à l’École Supérieure d’Art Dramatique de la Ville de Paris avec T. Chelton, R. Bertin, J. Seiler, D. Sandre, D. Lebrun, J. Davy et M. Boudet. Au Théâtre, elle a travaillé avec : la Compagnie Annibal et ses éléphants Le Film Du Dimanche Soir, Agnès Renaud Au delà du voile de Slimane Bénaissa, C.Boudet L’île des esclaves de Marivaux (en Tournée en Afrique), B. Boumaza Lettres d’Algérie (MAC), Carlo Boso, Jacques Seiler Folies concertantes (au Théâtre Dejazet), François Ha Van Le jeu de l’amour et du Hasard de Marivaux, Gabriel Garran Bintou et Aziz Chouaki Les Oranges (TILF), C. Brozzoni La Mort du roi Tsongor de Laurent Gaudé, K. El Mahdi Les Cancans de Lavandières (au Lavoir de BussySaint-Georges). Elle tourne pour le cinéma et la télévision dans PJ, Reporters, 1 rue sésame, C’est comme ça, Change moi ma vie. Elle prête sa voix aux fictions de France Inter et France Culture. Elle se forme au travail du Clown avec V. Rouche et A. Cornu, à la Commedia dell’Arte, avec Carlo Boso, au chant avec Haim Isaack, Cécile Reccia. Elle s'occupe de l'association Théâtre de l’Arc en Ciel à Carrière-sur-Seine. Taïdir Ouazine (Latifa, institutrice, 35 ans) Elle a été formée au Cours d’art dramatique Jean Perimony puis avec Jean-Paul Denizon, Tilly, Myriam Tanant, René Loyon, Philippe Hottier, Rosine Rochette et Philippe Awat. Au théâtre, elle a joué dans La Mission msc Carlotta Clerici, Le Fascinant Anton Pavlovitch msc Carlotta Clerici, Langues de Chat msc Taïdir Ouazine, Révélation inattendue d’un métier msc Yves Lecat, Les sept familles msc Michel Burstin, Roméo et Jeannette msc Christine Amat, Toile d’art et nez msc Création clown, La Fiancée de l’eau msc Anne Mills-Affif, La Tour msc Michel de Maulnes. Au cinéma, elle tourne dans L’Age de raison c-m de Myriam Aziza, Des Gens pas comme les autres c-m de Vincent Merlin, Audimeurtre c-m de Jean-Michel Ribes, Un Lézard dans la semoule c-m de Pierre Denis, Origine Contrôlée de Ahmed Bouchaala, Le Rêve de la carotte de Vincent de Brus et Métisse de Mathieu Kassovitz. Pour la télévision, elle tourne dans Garçon manqué de David Delrieux, Une Histoire à ma fille de Chantal Picault, Permis d’aimer de Rachida Krim et Les Enfants du miracle de Sébastien Grall. Elisabeth Ventura (Samia, masseuse, 29 ans) – en alternance Formée par Jean-Laurent Cochet, Elisabeth Ventura fait ses débuts à ses côtés dans Monsieur Vernet (rôle de Marguerite), Les Fausses Confidences (Marton) et La Reine Morte (L’Infante). Elle jouera également sous la direction d’Arnaud Denis dans Les Fourberies de Scapin ( Hyacinthe), Les Femmes Savantes (Armande) et Les Revenants (Regina), pièce créée au Théâtre 13 où elle rencontrera Fabian Chappuis dont elle rejoindra la troupe en tournée dans sa mise en scène de Marie Stuart (Lady Anne). Elle joue ensuite en alternance le rôle de Samia (Cartoucherie, Théâtre 13, Tournée, Avignon 2015) dans sa mise en scène de A Mon Age je me cache encore pour fumer, celui de Macha dans Le Cercle de Craie Caucasien et prochainement celui de Barbeline dans Andorra de Max Frisch. Stéphanie Labbé (Assistante à la mise en scène) Elle suit une formation au conservatoire du 7ème arrdt., puis à la Classe Supérieure d’Art Dramatique de la ville de Paris où elle obtient un 1re prix de scène classique et enfin à l’Ecole Claude Mathieu. Avec Fabian Chappuis, elle joue dans Marie Stuart de Schiller, Le cercle de craie caucasien de Bertolt Brecht où elle est Groucha Vachnadzé et bientôt Andorra de Max Frisch. Actuellement, elle s'occupe de la direction d'acteur du spectacle de Giuliano Peparini, La légende du Roi Arthur. Par ailleurs, elle joue sous la direction de Dominique Pitoiset dans Oblomov d’Ivan Gontcharov et Le tartuffe de Molière, Jean-Louis Benoit dans Les fourberies de Scapin de Molière et La trilogie de la villégiature de Goldoni, René Albold dans Cendres de cailloux de Daniel Danis, Francis Sourbié dans Georges Dandin de Molière, Jérome Imard et Eudes Labrusse dans notamment Le collier de perles du gouverneur Li-Qing et Le rève d’Alvaro d’ Eudes Labrusse. Egalement chanteuse, elle crée la comédie musicale La guinguette a rouvert ses volets de Didier Bailly et Eric Chantelauze. Bastien Capela (vidéo) Après un cursus en école d'art (arts décoratifs et beaux arts ), les images vidéographiques ( installation et spectacles vivants danse et theatre), photographiques (www.bastiencapela.net), puis une compagnie de danse ( www.compagnieverticale.net), ce sont les environnements qui deviennent aujourd'hui les supports sensibles et artistiques dans lesquels se pratiquent ses recherches et créations esthétiques. Bastien travaille pour prendre soin des mouvements et mémoires, prendre soin des corps vivants et des images. Tenter d'affûter toujours plus finement les contacts politiques et plastiques entre les traces artistiques et la vie. A mon âge, je me cache encore pour fumer est sa troisième collaboration avec Fabian Chappuis après Je pense à toi en 2000 et 2004 et Marie Stuart en 2008. Franck Michallet (lumières) Formé à l’Institut Grenoblois des Techniques du Spectacle, Franck Michallet rejoint en 1993 la compagnie G.Vantaggioli, en résidence au Théâtre du Chien qui fume à Avignon. Il y crée toutes les lumières des spectacles de la compagnie et en conçoit également les décors. Fabian Chappuis (mise en scène et scénographie) & la compagnie Orten De nationalité française et allemande, il est formé à l’art dramatique par Colette Nucci de 1992 à 1996, dont il rejoint la compagnie en 1995, tout d’abord en tant que scénographe, puis à la mise en scène (Paradis sur terre de Tennessee Williams en 1995, Une lune pour les déshérités d’Eugène O’Neill en 1996). En 1998, il crée la Compagnie Orten, dont il adapte, met en scène et scénographie tous les spectacles. Les premières créations de la compagnie explorent des univers qui allient poésie et littérature, art vidéo, danse et musique contemporaine (Finalement, les choses ne vont pas si mal que ça en 1998/99, Je pense à toi de Frank Smith en 2000, Loin d’eux de Laurent Mauvigner en 2001). Avec Marie Stuart de Schiller en 2008, la compagnie aborde ses premiers textes écrits pour le théâtre tout en débutant un travail de réflexion autour du lien entre pouvoir et intime. Marie Stuart marque aussi le désir de créer des spectacles de troupes, avec souvent des équipes nombreuses. Le spectacle sera également le premier succès public et critique de la compagnie, avec plus de 100 représentations en France sur trois années. Les costumes seront exposés en 2014 dans le cadre de l’exposition « Costumer l’Histoire » à la Cité Royale de Loche. Suivra en 2009, la création de A mon âge, je me cache encore pour fumer, commande de son auteur Rayhana. Plaidoyer pour la tolérance, contre l’oppression et la violence faite aux femmes, le spectacle sera créé à La Maison des métallos. Quatre tournées auront lieu (dernière prévue en mars 2014), dans des théâtres de Ville et Centre Dramatiques Nationaux avec une participation au Festival « le Printemps de Beyrouth » au Liban. Le spectacle a été diffusé sur France Télévision et fera l’objet d’une adaptation au cinéma. Avec l’agression violente de son auteur au moment de la création, le spectacle connaîtra une couverture médiatique importante, malheureuse vitrine pour le combat de Rayhana en faveur des femmes et contre l’intégrisme sous toutes ses formes. A ce jour, le spectacle compte plus de 150 représentations. En janvier 2013, la compagnie créé Le Cercle de craie caucasien de Bertolt Brecht au Théâtre 13 / Paris. Réflexion autour de la justice et de la liberté, le spectacle, mis en scène comme un conte, interroge également la filiation à un moment où ce thème est bien malmené en pleine Manif pour tous. Le spectacle recevra le Prix du jury au Festival d’Anjou, le comédien Florent Guyot sera distingué par les Beaumarchais du Figaros. Fin 2013, Emmanuelle Devos remettra à la compagnie le Prix Théâtre Adami 2013 pour l’ensemble de son travail. En 2016, la compagnie créera au Théâtre 13 Andorra de Max Frisch, une mise en lumière des mécanismes sournois de la haine, du racisme et de l’exclusion. En parallèle, la compagnie travaillera également sur des plus petites formes, notamment avec Le Livre des 14 semaines de et avec Sapho (2004), Dans la Solitude des Champs de Coton de Koltès (2007) ou encore la lecture de Les heures blanches de Niels Arestrup avec Michel Aumont (dans le cadre du Festival Nava à Limoux en 2010). Parallèlement, Fabian Chappuis a collaboré à de nombreux projets autour de la danse, du théâtre et du cinéma, notamment au Forum des Images de Paris et à la Ménagerie de Verre. Depuis 2000, il seconde Colette Nucci à la direction du Théâtre 13 – scène municipale de la Ville de Paris. Mises en scène : 1995 1996 1998 & 1999 2000 & 2004 2000 2004 2007 2008 - 2011 2009 - 2015 2010 2013 2015/16 Le Paradis sur terre de Tennessee Williams (Le Grenier – Bougival) Une Lune pour les déshérités d’Eugène O’Neill (Le Grenier – Bougival) Finalement, les choses (ne vont pas si mal que ça) (Le Grenier – Bougival) Triptyque alliant courts-métrages, danse contemporaine et jazz Je pense à toi de Frank Smith (Le Grenier – Bougival, Théâtre des Songes – Paris) Expérience théâtrale atypique mêlant poésie, danse, musique contemporaine et vidéo Re-création en 2004 sur une chorégraphie de Daniel Larrieu / Théâtre 13 Loin d’eux de Laurent Mauvignier (Le Grenier – Bougival, Théâtre des Songes) Le Livre des 14 semaines de et avec Sapho (Le Studio Paradis + tournée maghreb) Maquette Dans la Solitude des Champs de Coton de Bernard Marie Koltès (La Générale – Paris) Marie Stuart de Schiller (Création au Théâtre 13, Avignon off, + tournée 2009-11) A mon âge, je me cache encore pour fumer de Rayhana (Création Maison des Métallos, tournée 2010-15) Les heures blanches de Niels Arestrup avec Michel Aumont – mise en lecture (Festival Nava – Limoux) Le Cercle de Craie Caucasien de Bertolt Brecht (Théâtre 13) Andorra de Max Frisch (Théâtre 13) Extraits de la revue de presse Rayhana dessine ces 9 portraits avec des traits justes assez appuyés pour dire l’insupportable condition féminine, et la dignité et le courage de celles qui résistent. Pourtant, il ressort des cette pièce une liberté de ton insolente, une énergie vitale presque joyeuse, une rage de vivre qu’il faut entendre au nom de toutes les femmes qui combattent pour défendre leur dignité envers et contre tout. C. Denailles – Webthea.com Neuf femmes, neuf voix, entre fous rires et larmes, parlent pour briser les murs entre lesquels on veut les cloîtrer. Un humour ravageur et contagieux. Les neuf actrices incarnent savoureusement ces personnages typés, bien trempés, jouent et s’emparent des truculences du texte sans faux-semblants, avec une sincérité qui fait mouche. Rayhana dresse un réquisitoire implacable contre les intégrismes et la lâcheté. La mise en scène de Fabian Chappuis épouse les méandres de ces confidences polyphoniques. Elle parvient à canaliser ce flot de paroles dans une chorégraphie des corps et des voix. M.J Sirach – l’Humanité Une œuvre coup de poing qui dénonce les violences politiques, sociales et sexuelles. Un texte tout à tour révoltant et hilarant qui célèbre la femme maghrébine. Des femmes si lumineuses et dignes dans leur combat vers la liberté. C. Chaory - Jeune Afrique L’écriture de Rayhana est truculente, tendre est drôle. Tous ces personnages possèdent une combativité et une force qui pourraient surprendre bien des occidentales « libérées ». Un spectacle tonique et réjouissant. S. Bernard-Guesh – Télérama (TT) Fabian Chappuis a réalisé un travail pointu, précis et d’une belle finesse. La carte qu’il abat en toute délicatesse et celle d’une judicieuse sobriété. Toutes les comédiennes sont excellentes, Marie Augereau bouleversante. D. Denorme Pariscope Toutes les comédiennes font preuve d’un vrai et émouvant talent dans cette pièce à la choralité harmonieuse. A travers des récits poignants ou drôles, toutes parviennent à donner à leur rôle une épaisseur et un intérêt véritables. Le spectacle parvient à équilibrer avec élégance émotion et humour et constitue un bel hommage à l’art d’être femme par temps lourds. C. Robert - La Terrasse Le hammam devient un lieu sans contours où l’âme est aussi visible que le corps. La fureur et la terreur vous sautent au visage en même temps qu’un amour désespéré. G. Costaz - Politis Fabian Chappuis souligne délicatement cet inframonde où l’humour le dispute sans cesse à la tragédie. M. Hajoui - A nous Paris (****) La pièce de Rayhana est drôle, poignante et tendre. Les actrices, toutes formidables, méritent un concert de youyous. J. Nerson - Nouvel Observateur (**) Il y a un rythme, un sens des dialogues naturels, savoureux, des confidences audacieuses, une liberté de ton. Tout cela fait de ce spectacle un moment fort et original, très courageux, émouvant et drôle. A. Héliot – Le Figaro Les spectateurs en ressortent tourneboulés, les larmes aux yeux. La force de cette pièce est de transformer du tragique en éclat de rire. D. Arnaud – Libération Un vrai art du dialogue, de très fortes situations, de très bonnes comédiennes, un excellent spectacle. Le Masque et la plume – France Inter Un théâtre profondément ancré dans la parole, qui en oscillant entre humour et gravité dessine avec volonté et détermination une féminité aux multiples facettes. C. Châtelet – Théâtre on line. Un réquisitoire et un chant de résistance. Une véritable mise à nu dans un langage cru et direct. La liberté et l’intelligence de ces femmes, leur apprentissage de l’audace, leurs échanges chaleureux, leur complicité et leur maturité sociale et politique impressionnent. J.C Rongeras – France2.fr Plaidoirie et témoignage dans cet obscurantisme ambiant, âpre, virulent, corrosif, chargé d’un humour caustique, tonique, décapant avec des moments d’une curieuse poésie. Des comédiennes au-dessus de tout éloge, un mise en scène tout en teintes nuancées. Edgar Davidian - L'Orient Le Jour - Liban Quelques photos Calendrier des représentations du 8 au 19 décembre 2009 et du 5 au 16 janvier 2010 Maison des métallos / Paris (75) du 21 au 26 sept 2010 Théâtre de l'Epée de bois / La Cartoucherie de Vincennes (75) le 05 octobre 2010 Théâtre de l'Agora - Scène Nationale d'Evry-Essonne (91) le 8 octobre 2010 L'Avant-Scène de Cognac (16) du 4 au 29 janvier 2011 Maison des métallos / Paris (75) Le 03 mars 2011 Le Sel de Sèvres (92) Le 07 mars 2011 Théâtre Jacques Prévert - Aulnay sous Bois (93) Le 8 mars 2012 Saint Denis (93) Le 22 mars 2011 Théâtre du Vésinet (78) Le 08 avril 2011 Théâtre Victor Hugo de Bagneux (92) Le 12 avril 2011 Théâtre de Saint Raphaël (83) Le 29 avril 2011 L'Espace 93 - Victor Hugo de Clichy sous Bois (93) Le 30 avril 2011 Théâtre Claude Debussy Maison Alfort (94) Le 20 mai 2011 Théâtre Jean Vilar de Suresnes (92) Le 06 et le 07 mai 2011 Théâtre de Grasse (06) Du 25 au 28 mai 2011 Théâtre des 13 Vents - Centre Dramatique National Languedoc-Roussillon Montpellier (34) Le 04 juin 2011 Festival Le Printemps de Beyrouth / Liban Le 05 novembre 2011 Théâtre de Saint Maur (94) Le 17 novembre 2011 Gare du Midi de Biarritz (64) Le 19 novembre 2011 Théâtre municipal de Villefranche de Rouergue (40) Le 22 novembre 2011 Le Figuier Blanc - Argenteuil (95) Le 24 novembre 2011 L'Entracte - Scène Conventionnée de Sablé sur Sarthe (72) Le 26 novembre 2011 Théâtre de l'Union - Centre Dramatique National du Limousin (87) Le 02 décembre Théâtre de Grande Synthe (59) Les 13 et 14 décembre 2011 Théâtre de Bourg en Bresse (01) Le 07 janvier 2012 Forum Jacques Prévert de Carros (06) Du 10 janvier au 19 février 2012 Théâtre 13 - Paris (75) Le 08 mars 2012 Centre Culturel Louis Aragon Elsa Triolet - Orly (94) Le 10 mars 2012 Théâtre des Trois Vallées - Palaiseau (91) Le 14 mars 2012 Théâtre de Dreux (28) Le 30 mars 2012 Théâtre de Montargis (45) Le 04 avril 2012 Centre Dramatique National d'Orléan - Loiret Centre Le 15 septembre 2012 Fête de l'Humanité (lecture) Paris (75) le 2 octobre 2012 Scène Nationale du Sud Aquitain - Théâtre de Bayonne (64) Le 04 octobre 2012 Théâtre de Dax (40) Le 16 novembre 2012 Le Carré Les Colonnes - Blanquefort (33) Le 3 mars 2013 Festival au Féminin - Goutte d'Or (lecture) Paris (75) Le 08 mars 2013 Théâtre de Vendenheim (67) Le 16 mars 2013 Salle Jacques Brel - Mantes la Jolie (78) Le 19 mars 2013 Théâtre de Lisieux (14) Le 22 mars 2013 Théâtre du Cormier - Cormeilles-en-Parisis (95) Le 30 mars 2013 Théâtre l'Oceanis - Ploemeur (56) Le 16 avril 2013 19-30 mars 2014 Théâtre de la Fleuriaye - Carquefou (44) Théâtre des Quartiers d'Ivry - Centre Dramatique National du Val-de-Marne en préfiguration (94) Du 9 au 21 décembre 2014 Maison des métallos – Paris (75)