Rapport de gestion 2015
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Rapport de gestion 2015
6 Thema Rapport de gestion 2015 L’ETH Zurich – Là où naît l’avenir Liberté et responsabilité, esprit d’entreprise et ouverture sur le monde: les valeurs de la Suisse forment le socle de l’ETH Zurich. Les racines de notre haute école des sciences techniques et naturelles remontent à 1855, date à laquelle les fondateurs de la Suisse moderne ont créé cette institution dédiée à l’innovation et au savoir. Les étudiants y trouvent un environnement stimulant un mode de pensée autonome, et les chercheurs un climat favorable à des performances de haut vol. Au cœur de l’Europe et au centre d’un réseau international, l’ETH Zurich élabore des solutions répondant aux défis mondiaux d’aujourd’hui et de demain. 19 200 étudiant(e)s, dont 4 000 doctorant(e)s, issus de plus de 120 pays CHF 1,7 mia., dont CHF 1,3 mia. de financement de base alloué par la Confédération 500 professeur(e)s 21 lauréats du prix Nobel (dont Albert Einstein et Wolfgang Pauli) 1 lauréat de la médaille Fields 2 lauréats du prix Pritzker 330 spin-offs depuis 1996 90 dépôts de brevets et 200 annonces d’inventions par an 9e place au THE-Ranking 9e place au QS-Ranking 20e place au ARWURanking Avant-propos du Président 3 Temps forts 2015 4 Enseignement8 Recherche18 Economie et société 28 Distinctions38 Personnel et infrastructure 44 Gouvernance et développement durable 54 Finances64 Comptes annuels 70 Rapport de l’organe de révision 98 Dons100 2 Thema Avant-propos du Président «Des efforts du passé naissent les réussites d’aujourd’hui.» Le monde évolue à un rythme effréné. L’énergie, la santé, la nutrition et la révolution n umérique, omniprésente, sont autant de défis que l’ETH Zurich entend relever. Et ce, de trois manières différentes: En formant des jeunes. Pour les hisser au rang de spécialistes, à même d’avoir une approche globale et d’agir de manière responsable. Aussi incitons-nous nos étudiants à développer une réflexion critique, leur sens de la créativité et leur esprit d’entreprise. L’ETH comme centre de formation et d’épanouissement. En explorant les fondements de notre univers naturel à toutes les échelles, mus par une véritable curiosité, ancrés dans une culture empreinte d’interdisciplinarité, tout en ayant le courage d’essuyer un possible échec. C’est à cette seule condition que les avancées scientifiques peuvent voir le jour. En mettant à la disposition de la société et de l’économie les dernières connaissances acquises grâce aux liens que nous avons tissés à l’échelle nationale et internationale. Le transfert de technologie comme moteur d’une Suisse novatrice. Le présent rapport de gestion vous fournit un aperçu des diverses activités menées par les 26 500 personnes qui, en 2015, ont étudié, mené des travaux de recherche, enseigné ou occupé une autre fonction au sein de l’ETH. Je les remercie vivement pour leur engagement et leur dévouement. Des efforts du passé naissent les réussites d’aujourd’hui. Ce constat s’applique tout particulièrement à la science. Un financement de base solide joue un rôle tout aussi primordial pour l’expansion de l’ETH que l’autonomie dont elle jouit, qui est toujours synonyme aussi bien de liberté que de responsabilité. Je remercie tout particulièrement le monde politique et la société, mais aussi nos donateurs, amis et partenaires du milieu économique de la confiance qu’ils nous témoignent. Nous comptons sur votre soutien à l’avenir également. Merci et bonne lecture Lino Guzzella, président de l’ETH Zurich 3 Temps forts 2015 1 Journée ETH Lors de la journée ETH 2015, l’ETH Zurich a fêté son 160e anniversaire, salué les excellentes performances et honoré trois docteur(e)s et deux conseillers d’honneur. La rectrice Sarah Springman a accueilli de nombreux invités issus de la recherche, de la politique et de l’économie. 2 Ouverture de Wyss Zurich Le Wyss Translational Center, fondé par l’ETH et l’Université de Zurich grâce à un don de Hansjörg Wyss (2e à p. de g.), a été inauguré en décembre 2015 en présence du conseiller fédéral J. Schneider-Ammann (3e à p. de g.), du président ETH L. Guzzella (4e à p. de g.), du recteur d’UZH M. Hengartner (5e à p. de g.) et des co-directeurs S. Hoerstrup (à g.) et R. Siegwart (à dr.). 3Doris Leuthard en visite à Singapour A l’été 2015, la conseillère fédérale Doris Leuthard a visité le «Future Cities Laboratory» du Singapore-ETH Centre. Elle y a discuté avec les scientifiques des questions sur l’environnement, les transports, l’énergie et la communication, ainsi que des similitudes entre la Suisse et Singapour. 1 2 3 Temps forts 2015 4 Richard-R. Ernst Lecture Le prix Nobel et physicien de Stanford Steven Chu (à g.) a largement contribué à l’orientation actuelle de la politique énergétique américaine en tant que secrétaire à l’Energie. Le président de l’ETH Lino Guzzella (à d.) lui a remis l a Médaille Richard Ernst. 4 5 5 Prix Eni En septembre 2015, le président italien Sergio Mattarella (2e à g.) a remis le prix Eni «New Frontiers of H ydrocarbons» (1er prix mondial de la production d’énergie) au prof. Johan Robertsson de l’ETH (à dr.). 6 Etat des lieux L’état des lieux 2015 du président Lino Guzzella a porté sur le thème «La fabrication numérique en architecture – une armée de robots pour construire notre avenir?». La démonstration de Markus Giftthaler, doctorant à l'ETH Zurich, avec un robot constructeur de la chaire d’architecture et de fabrication numérique a été un grand succès. 6 5 Temps forts 2015 1 1 Semaine ETH Avec la première édition de la semaine ETH, l’école encourage créativité et interdisciplinarité. Environ 130 étudiants de 15 départements ont élaboré des solutions en vue d’un système alimentaire durable. La rectrice Sarah Springman (au centre) et l’organisatrice Christine Bratrich (à g.). 2 Prix Körber 2015 Nicola Spaldin, prof. ETH de théorie des matériaux, a reçu l’un des principaux prix scientifiques européens, le prix Körber (750 000 euros). Elle a conçu un nouveau composé cristallin au moyen du multi ferroïsme. 2 Temps forts 2015 3Johann Schneider-Ammann à l’ETH Le conseiller fédéral Johann SchneiderAmmann s’est rendu à l’ETH Zurich en octobre 2015. Sa visite sur le campus de Hönggerberg a été dédiée à la révolution numérique et aux chances et défis qu’elle représente pour l’économie et l’industrie. 4 Journée de l’industrie La Journée de l’industrie 2015 a permis à des représentants du secteur écono mique de s’informer sur les dernières nouveautés en matière de capteurs, de robotique et de biologie systémique, et de débattre d’opportunités communes avec les chercheurs. Detlef Günther, vice-président pour la recherche et les relations économiques (dr.), en pleine discussion. 3 5 5Intervention de l’invitée Micheline Calmy-Rey 4 L’ancienne conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey a été invitée à l’ETH Zurich pour s’exprimer sur la politique extérieure suisse, s’engageant pour que la Suisse intervienne activement dans les négociations internationales sur le démantèlement nucléaire. 7 9 Enseignement Le nombre d’étudiants de l’ETH Zurich a de nouveau augmenté en 2015; environ 19 000 jeunes hommes et femmes étudient aujourd’hui à l’ETH Zurich. La proportion de femmes chez les nouveaux étudiants au niveau bachelor est passée à 32 %, une hausse réjouissante. Il ressort d’un sondage que les étudiants sont dans l’ensemble satisfaits, voire très satisfaits de leur situation à l’ETH. Néanmoins, ils sont nombreux à vouloir disposer de plus de temps pour préparer et réviser les cours ainsi que pour mener une réflexion critique. L’ETH Zurich vise précisément cet aspect avec l’initiative «Critical Thinking»: la haute école veut multiplier les espaces permettant aux étudiants d’échanger avec des collègues d’autres disciplines sur des questions importantes pour la société. La haute école a ainsi insisté sur ce point en organisant la «semaine ETH»: une semaine durant, 130 étudiants de plusieurs disciplines se sont intéressés au thème de la nutrition en cherchant de nouvelles solutions. Nombre d’étudiant(e)s 19 233 12 758 2005 + 51 % 2015 Maîtriser l’équilibre pour franchir les marches du succès Dans le cadre des projets ciblés, les étudiants de la filière de génie mécanique et des procédés de l’ETH se voient offrir la possibilité de créer eux-mêmes un produit. Le groupe «Scalevo» a ainsi conçu en 2015 un fauteuil roulant électrique capable de franchir les escaliers grâce à deux chenilles extensibles. Les futurs ingénieurs (sur la photo: Bernhard Winter, initiateur du projet) ont pour ce faire travaillé en étroite collaboration avec des étudiants en design industriel de la Haute Ecole d’art de Zurich. www.scalevo.ch 10 Enseignement ENQUÊTE AUPRÈS DES ÉTUDIANTS Davantage de temps pour la réflexion En 2015, les femmes ont été beaucoup plus nombreuses que l’année précédente à opter pour des études de bachelor à l’ETH Zurich. Leur proportion s’élève désormais à 31,6 %. NOMBRES D’ÉTUDIANTS Nette progression des femmes L’effectif des étudiants de l’ETH Zurich a encore augmenté en 2015. Aujourd’hui, 19 233 femmes et hommes y poursuivent des études. On note la forte hausse, par rapport à l’année précédente, du nombre de femmes ayant opté pour un cursus de bachelor à l’ETH. L’ETH Zurich demeure un lieu d’études très prisé. 2 669 jeunes femmes et hommes se sont inscrits en 2015 à l’un des 23 cursus de bachelor, soit un nombre à peu près identique à celui de l’année passée (2 657). La proportion de femmes parmi les nouvelles inscriptions, en nette augmentation, s’établit désormais à 31,6 % (contre 29,8 % en 2014). En revanche, la part des étudiants étrangers en bachelor a légèrement diminué puisqu’ils représentaient 17,9 % des nouveaux arrivants au semestre d’automne contre 19,9 % l’année précédente. La part d’étudiants étrangers scolarisés hors de Suisse et ayant obtenu leur certificat de fin d’études secondaires à l’étranger s’élève à 11,5 % des nouveaux arrivants, ce qui est le chiffre le plus faible des dernières années. Les sciences de l’ingénieur plébiscitées Les filières du génie mécanique (449 nou veaux arrivants) et de l’informatique (248) e rangs restent très demandées. Aux 3e et 4 de l’échelle de popularité, on trouve l’architecture (241) ainsi que l’électrotechnique et les technologies de l’information (231). Le cursus des sciences et technologies de la santé, lancé en 2011, a également le vent en poupe: il a été choisi par 210 nouveaux étudiants en bachelor. Au niveau du master, l’ETH Zurich est tout autant appréciée de ses propres diplômés en bachelor que de ceux des autres écoles. 1 497 des nouveaux étudiants en master ont obtenu leur bachelor à l’ETH. S’y ajoutent 828 étudiants titulaires d’un bachelor d’une autre université, dont la candidature a été retenue parmi celle de 2 900 postulants. Pour la plupart, ces nouveaux arrivants s’inscrivent en master d’informatique ou d’architecture. Des effectifs à nouveau en légère hausse Le nombre total d’étudiants de l’ETH Zurich a encore légèrement progressé en 2015. En comptant les 4 026 doctorants, 19 233 femmes et hommes ont suivi cette année là des études à l’ETH, soit une hausse de 3,3 % par rapport à 2014. L’ETH s’attend néanmoins à une croissance plus modérée ces prochaines années, avec une stabilisation du nombre d’étudiants autour de 21 000 d’ici la fin de la décennie. www.ethz.ch / academic-services L’ETH Zurich a réalisé au semestre de printemps 2015 une enquête de s atisfaction auprès des étudiants en bachelor et en master. Voici ce qu’il ressort de leurs réponses: 82 % des étudiants sont s atisfaits voire très satisfaits de leur situation. Ils apprécient en particulier l’ambiance géné rale au niveau de l’enseignement et de l’apprentissage, l’équité du contrôle des acquis ainsi que la culture de respect régnant au sein de l’ETH. En revanche, les étudiants déplorent parfois le manque de cohésion entre les différentes unités d’enseignement de même que l’insuffisance de temps pour préparer et r éviser les cours ainsi que pour mener une réflexion critique. L’ETH a d’ores et déjà réagi à ces résultats en lançant divers projets et mesures tels que l’initiative «Critical Thinking», la semaine ETH, le Student Project House ainsi que la nouvelle procédure d’élaboration du p rogramme de formation, résolument axée sur les profils de qualification des diplômé(e)s. www.ethz.ch / studentsurvey Plus de quatre étudiants sur cinq sont satisfaits voire très satisfaits de leurs études à l’ETH Zurich. Enseignement EVENTAIL DES CURSUS PRIX ET DISTINCTIONS Une offre en phase avec son époque La qualité de l’enseignement récompensée Sciences agronomiques, fabrication numérique, médecine: l’ETH Zurich réagit à l’évolution des exigences de la s ociété en adaptant son offre de formation dans différents domaines. La filière des sciences agronomiques de l’ETH se trouve en pleine mutation suite à la réforme «Agrofutur» entreprise ces dernières années pour moderniser ce cursus dans l’optique de mieux préparer les étudiants aux exigences de l’environnement professionnel et scientifique. Une vue d’ensemble uniforme au plan technique, de meilleures possibilités de spécialisation et le renforcement des concepts pédagogiques centrés sur la résolution des problèmes en sont des changements majeurs. Les modalités didactiques et méthodiques seront encore affinées d’ici l’entrée en vigueur à l’automne 2016 du nouveau règlement des études. Lors de la journée ETH, l’association des étudiants (Studierendenverband, VSETH) a une fois de plus récompensé des enseignants pour l’excellence de la formation prodiguée. Dans chaque département, une ou un professeur se voit décerner une chouette d’or. Ont été primés en 2015: Une formation au plus près de la recherche En architecture, l’ETH innove au niveau de la formation continue avec un nouveau programme MAS dédié aux méthodes et technologies de la fabrication numérique et à ses applications dans les métiers de l’architecture et du bâtiment. Ce cursus donne aux étudiants la possibilité d’effectuer des études de projet et de les concrétiser dans les ateliers exceptionnels du Pôle de recherche national fabrication numérique. L’accent est mis dans ce cadre sur l’étude de nouveaux matériaux, technologies et procédés. Dans le domaine médical, l’ETH compte lancer un tout nouveau cursus de bachelor en partenariat avec l’Université de Bâle, l’Università della Svizzera italiana et l’Université de Zurich. Les étudiants passeront leur bachelor à l’ETH, et le master dans une université partenaire. Avec ce cursus, les quatre établissements – et d’autres partenaires le cas échéant – entendent apporter une contribution pour répondre au besoin croissant de médecins en Suisse, tout en réagissant à l’évolution fulgurante que connaît le monde médical. Une offre qui a fait ses preuves Le programme de master trinational en géophysique appliquée proposé depuis dix ans par l’ETH Zurich, l’Université de technologie de Delft et l’Université technique de Rhénanie-Westphalie à Aix-la-Chapelle est déjà très bien établi. Il compte parmi les formations en géophysique appliquée les plus renommées d’Europe. www.ethz.ch / agricultural-sciences www.ethz.ch / mas-architecture www.ethz.ch / medical-studies www.ethz.ch / joint-master Les travaux pratiques représentent une part importante du «Joint Master in Applied Geophysics». Les étudiants apprennent par exemple à réaliser des mesures sismiques sur le terrain. – Prof. Laurent Stalder (D-ARCH) – Gian Reto Bezzola (D-BAUG) – Ulrich Karl Genick (D-BIOL) – Prof. Niko Beerenwinkel (D-BSSE) – Prof. Peter Chen (D-CHAB) – Prof. Neil Mancktelow (D-ERDW) – Nils Guettler (D-GESS) – Prof. Urs Meyer (D-HEST) – Prof. Markus Püschel (D-INFK) – Prof. Christian Franck (D-ITET) – Ulf Claesson (D-MTEC) – Prof. Mirko Meboldt (D-MAVT) – Martin Bernhard Willeke (D-MATL) – Prof. Horst Knörrer (D-MATH) – Prof. Günther Dissertori (D-PHYS) – Prof. Martin Ackermann (D-USYS) Le Credit Suisse Award for Best Teaching 2015 a été attribué au Prof. David J. Norris du département de génie mécanique et des procédés. KITE Award La conférence du corps enseignant a décidé d’honorer également à l’avenir des perfor mances particulières. À l’automne, elle a lancé le «KITE Award» (Key Innovation in Teaching at ETH Zurich). Ce nouveau prix, qui sera décerné tous les deux ans, récompensera les personnes ayant mis au point des approches pédagogiques innovantes et renforcé ainsi la qualité de l’enseignement à l’ETH. www.ethz.ch / owl 11 12 Enseignement Etudiant(e)s et diplômes de fin d’études Etudiant(e)s Total 2014 Bachelor Master Doctorat Etudiant(e)s MAS / MBA Etudiant(e)s échanges / mobilité 2015 2014 2015 2014 2015 2014 2015 2014 2015 2014 2015 Personnes 18 616 19 233 8 502 8 704 5 159 5 447 3 975 4 026 634 640 346 416 Proportion de femmes 30,6 % 30,5 % 29,7 % 30,0 % 30,6 % 29,9 % 31,3 % 30,7 % 37,9 % 40,3 % 32,9 % 32,9 % Proportion d’étrangers 37,3 % 37,6 % 20,0 % 19,0 % 38,4 % 38,9 % 68,6 % 69,6 % 36,3 % 40,5 % 90,2 % 94,0 % Inscriptions 19 175 19 754 8 938 9 117 5 159 5 450 3 976 4 031 756 740 346 Architecture et sciences de la construction 3 599 3 600 1 820 1 797 1 122 1 124 462 454 117 142 78 83 Sciences de l’ingénieur 6 390 6 839 3 165 3 354 1 803 1 973 1 275 1 349 16 16 131 147 Sciences naturelles et mathématiques 4 930 4 971 2 211 2 193 1 182 1 237 1 226 1 202 229 233 82 106 Sciences des systèmes 3 375 3 451 1 701 1 726 743 777 759 783 145 118 27 47 881 893 41 47 309 339 254 243 249 231 28 33 Nouvelles inscriptions 6 774 6 818 2 657 2 669 2 311 2 325 1 006 920 278 277 522 627 Architecture et sciences de la construction 1 239 1 237 481 478 494 448 97 93 61 98 106 120 Sciences de l’ingénieur 2 240 2 353 934 979 783 821 314 326 2 3 207 224 Sciences naturelles et mathématiques 1 807 1 741 726 684 575 584 306 266 82 60 118 147 Sciences des systèmes 1 123 1 167 502 512 345 359 208 182 19 28 49 86 365 320 14 16 114 113 81 53 114 88 42 50 12 852 13 169 Sciences sociales et du management Sciences sociales et du management 416 Lieu de scolarisation Suisse 7 679 7 899 3 317 3 488 1 297 1 274 522 478 37 30 4 536 4 633 1 105 1 055 1 261 1 325 1 807 1 841 166 172 197 240 Autres pays européens 412 429 93 102 120 119 171 176 16 19 12 13 Asie 881 970 34 36 299 342 455 475 32 42 61 75 Amérique 391 438 21 18 129 143 197 211 16 24 28 42 Afrique 64 78 1 3 20 22 35 41 3 4 5 8 Australie et Nouvelle-Zélande 39 37 5 4 13 11 14 13 1 1 6 8 UE Diplômes de fin d’études Total Bachelor Master Diplôme d’en seignement / MAS MAS SHE Doctorat Certificat didactique 2014 2015 2014 2015 2014 2015 2014 2015 2014 2015 2014 2015 2014 2015 4 473 4 425 1 579 1 564 1 839 1 879 769 718 205 175 55 62 26 27 913 885 369 335 395 404 78 80 71 66 0 0 0 0 Sciences de l’ingénieur 1 407 1 316 510 491 660 608 228 210 0 0 3 1 6 6 Sciences naturelles 1 135 1 187 386 402 440 512 262 237 19 2 27 34 1 0 794 807 303 326 287 283 155 140 5 10 25 27 19 21 224 230 11 10 57 72 46 51 110 97 0 0 0 0 Diplômes Architecture et sciences de la construction et mathématiques Sciences des systèmes Sciences sociales et du management www.ethz.ch / studierendenstatistik Enseignement ETH, PÉPINIÈRE DE TALENTS Un savoir-faire pour le marché suisse du travail Plus de huit étudiants en bachelor sur dix de l’ETH Zurich sont issus du système éducatif suisse. Ils doivent suivre une première année exigeante qui se termine par l’examen de base. Un tiers quitte l’ETH sans diplôme de bachelor, dont près de la moitié avant même de passer l’examen de base. Heureusement, 90 % des étudiants qui réussissent l’examen de base réussissent le bachelor. 95 % choisissent une filière de master ETH Ceux qui ont réussi leur bachelor à l’ETH y suivent le plus souvent aussi le m aster: 95 % choisissent de rester à l’ETH. Ils représentent les deux tiers des étudiants de master. Un quart est issu de hautes écoles étrangères et, chaque année, 2 000 étudiants de celles-ci demandent une inscription en master. La durée moyenne des études de bachelor et de master est de onze semestres, tandis qu’un master sans bachelor ETH dure en moyenne quatre semestres. Le taux de réussite des étudiants de master s’élève à 94 %. La grande majorité des diplômés apporte son savoir-faire sur le marché du travail suisse. Un bon cinquième décide de s’inscrire en doctorat à l’ETH. Doctorat international Les diplômés de l’ETH représentent e nviron 40 % des doctorants. Les autres 60 % sont majoritairement issus d ’universités étrangères. Les trois quarts des d octorants disposent d’un poste au sein du p ersonnel scientifique de l’ETH Zurich. 91 % des docto rants de l’ETH terminent leur d octorat au bout de quatre ans. Bien qu’une bonne moitié vienne de l’étranger, 72 % des docto rants travaillent en Suisse un an après avoir obtenu leur diplôme. Doctorant(e)s ETH Zurich EPFL 38 % Autres hautes écoles suisses Hautes écoles étrangères 54 % Doctorat Lieu de travail après un an 72 % en Suisse 28 % à l’étranger 91 % 6 % 2 % 9 % 21 % Sortie sans doctorat Passage au doctorat ETH Zurich Etudiant(e)s en master ETH Zurich Master Lieu de travail après un an 92 % en Suisse 8 % à l’étranger 26 % EPFL Autres hautes écoles suisses Hautes écoles étrangères 7 % 73 % 64 % 3 % 6 % 61 % Sortie sans master Master ETH Zurich Etudiant(e)s en bachelor Master auprès d’une autre université, emploi ou interruption Canton de Zurich Autres régions alémaniques 14 % Suisse romande et Tessin Etudiant(e)s scolarisé(e)s à l’étranger 25 % 8 % 3 % 36 % Base de données: étudiants: Ø des années 2011–2015; réussite des études: admis 2004–2009 (bachelor, doctorat) ou 2005–2010 (master); durée des études: sortants 2011–2015; lieu de travail des diplômés un an après la fin des études: Ø des diplômés des années 2008, 2010 et 2012 d’après l’enquête de l’OFS auprès des nouveaux diplômés. 53 % Sortie sans bachelor 13 14 Enseignement INITIATIVE «CRITICAL THINKING» Esprit critique oblige L’ETH Zurich entend renforcer chez ses étudiants des aptitudes qui leur seront tout autant demandées dans leur vie professionnelle que les compétences techniques proprement dites. Ils sont ainsi invités à aiguiser leur jugement critique dans le cadre de nombreuses initiatives. Si la Suisse veut rester dans la course internationale, les hautes écoles doivent non seulement transmettre un savoir technique mais aussi, de plus en plus, former l’esprit critique de leurs étudiants et leur inculquer des compétences managériales. C’est dans cette optique que l’ETH Zurich a lancé l’initiative «Critical Thinking» voici deux ans. Objectif: apprendre aux étudiants à réfléchir par eux-mêmes et à se faire leur propre opinion, et les inciter Nombreux sont les étudiants qui aspirent à se pencher sur de grands thèmes de société dans un esprit plus interdisciplinaire. à travers diverses activités à travailler aussi bien de manière autonome qu’au sein d’équipes interdisciplinaires et interculturelles. Les diplômés de l’ETH devront en effet avoir la capacité aussi bien de communiquer et d’interagir sereinement avec différents groupes d’intérêts au cours de leur carrière que d’intégrer des aspects sociétaux et éthiques ainsi que les p rincipes du d éveloppement durable à leur activité. L’importance croissante de ces compétences, parallèlement aux connaissances techniques en tant que telles, ressort également des résultats de la dernière e nquête réalisée auprès des diplômés. Dialogue au-delà des disciplines L’ETH propose d’ores et déjà une multitude d’activités visant à renforcer précisément ces compétences. En témoigne le programme annuel «Critical Thinking» inauguré en 2015. Ce programme a m ontré quelles sont les formations actuelles et nouvelles qui contribuent à affermir au sein de l’ETH la culture de l’esprit et de l’analyse critiques, de l’échange inter- et transdisciplinaire et du comportement responsable. Outre les manifestations t ransdisciplinaires comme le Journal Club ou le forum de discussion du Collegium Helveticum, le programme annuel a également recensé un grand nombre d’activités proposées par les différents départements pour encourager les étudiants à affûter leur réflexion critique. L’une de ces activités était le séminaire «Considérations philosophiques sur la physique II», durant lequel des physiciens et philosophes ont réfléchi conjointement à des approches et problèmes de l’électrodynamique en se plaçant dans une perspective historique et philosophicosystématique plus large. Les étudiants eux-mêmes ont été i ncités à l’action dans le cadre de l’initiative «Critical Thinking». Des étudiants de diverses spécialités ont ainsi lancé la série de m anifestations «getbriefed», qui a rassemblé des étudiants, doctorants et chercheurs de toutes disciplines à l’esprit curieux pour échanger autour d’idées insolites et d’évolutions touchant à la société. Solutions à la question de l’alimentation Une manifestation importante dans le cadre de l’initiative «Critical Thinking» fut la semaine ETH consacrée au thème «The Story of Food», à laquelle près de 130 étudiants en bachelor et en master issus de 40 filières avaient pris part début septembre. A cette occasion, les étudiants se sont familiarisés avec les questions complexes de l’alimentation dans le monde et ont dû, au sein de douze groupes interdisciplinaires, faire le tour d’une problématique en y apportant pour finir des pistes de solutions créatives. En l’occurrence, le processus comptait davantage que le résultat. Cet événement avait été organisé par l’ETH suite au souhait émis par de nombreux étudiants de sortir du cadre étroit des cursus de Bologne, de travailler davantage en contexte interdisciplinaire et de réfléchir conjointement à de grands thèmes de société. Une idée dont la réalisation s’est avérée un vrai défi, puisque les préparatifs Lors de la semaine ETH consacrée au thème «The Story of Food», des étudiants issus de 40 filières ont réfléchi aux questions complexes de l’alimentation dans le monde. Enseignement de cet événement inédit se sont étendus sur près d’un an et que son déroulement a nécessité l’implication de multiples scientifiques issus de différents départements de l’ETH ainsi que la participation d’une foule d’experts externes et d’entreprises. Réduire les déchets alimentaires Pendant six jours, les étudiants présents à la semaine ETH ont réfléchi aux thématiques de la production durable, des déchets et pertes alimentaires, d’une alimentation saine pour l’homme et l’environnement et des importations de fourrage et de denrées alimentaires en Suisse. Une bonne partie des douze groupes de travail se sont intéressés à l’utilisation et la valorisation des déchets alimentaires et ont formulé des propositions sur la manière dont les ménages en Suisse pourraient à l’avenir diminuer le gaspillage alimentaire. D’un point de vue économique, c’est le projet «D Aware» qui a le plus séduit le jury. Il s’agit d’un projet visant à combattre le manque de vitamine D au moyen d’un nouveau procédé de mesure, d’une campagne d’information dans les toilettes publiques et de tests gratuits en pharmacie. Le programme de formation «EduAct», qui entend sensibiliser les écoliers au respect de la nourriture, a été quant à lui récompensé pour son approche scientifique. Le projet «Brobi», consacré à la transformation des déchets de pain en bière, s’est vu décerner le prix de la problématique et de la présentation la plus convaincante de la part des étudiants qui ne participaient pas à la semaine ETH. Les participants eux-mêmes ont élu leur favori: la remorque de tram Dumpy, dans laquelle les pendulaires peuvent jeter le matin leurs déchets organiques. www.ethz.ch / critical-thinking-en Les étudiants de l’ETH découvrent l’approche «Design Thinking». Idée maîtresse: lors de l’élaboration des produits, priorité est donnée à l’humain et non à la technologie. INNOVATION DANS L’ENSEIGNEMENT Nouvelles impulsions L’ETH Zurich met tout en œuvre pour améliorer en permanence la qualité de l’enseignement. Pour ce faire, elle agit à différents niveaux et met en place des outils innovants à destination des assistants, des enseignants et des étudiants. L’ETH Zurich compte parmi les meilleures universités du monde, non seulement dans la recherche mais aussi dans l’enseignement. Elle doit notamment sa réputation au fait qu’elle ne cesse de perfectionner son environnement pédagogique et d’expérimenter de nouveaux outils pour favoriser l’apprentissage. Avec le fonds Innovedum, l’ETH dispose d’un budget propre lui permettant de soutenir ce type de projets ou d’initiatives. D’une pierre deux coups «Coach the Coaches» est l’une des initiatives soutenues; elle vise à améliorer l’apprentissage par projet durant le cursus de bachelor en génie mécanique de l’ETH. Les travaux de projet, qui se déroulent au 2e ainsi qu’aux 5e et 6e semestres, constituent des éléments clés de ce cursus. Or, la qualité de ces modules dépend pour beaucoup des assistants qui assurent le suivi des étudiants. Le programme de formation élaboré dans le cadre de l’initiative «Coach the Coaches» prodigue aux assistants des compétences de base en coaching. Ceci permet non seulement de faire bénéficier 25 à 30 étudiants en master d’une formation en coaching de premier ordre, mais aussi, simultanément, de professionnaliser l’enseignement par projet dispensé à plus de 500 étudiants en bachelor. La série de manifestations «Refresh Teaching», où étaient présentées à la pause de midi des idées pédagogiques axées sur la pratique, a également insufflé un vent de fraîcheur à l’enseignement. Les visiteurs ont eu par exemple l’occasion de s’informer sur le principe de la «classe inversée»: les étudiants élaborent eux-mêmes le cours au moyen de ressources en ligne puis approfondissent en classe, avec l’aide de l’enseignant, ce qu’ils ont appris. Des conseils ont aussi été prodigués aux participants sur le bon usage de vidéos en cours ou la transmission de compétences non techniques. Coopération interdisciplinaire Une nouvelle méthode d’innovation a été présentée aux étudiants en master de toutes filières lors d’une formation inédite proposée à l’automne par l’ETH Zurich: le «Design Thinking» ou pensée design, qui consiste à explorer de nouvelles idées en privilégiant non pas la technologie mais l’humain qui l’utilise. Les savoirs techniques ne suffisent souvent plus pour s’affirmer face à la concurrence planétaire. Le développement de nouveaux produits doit s’inscrire de plus en plus dans une démarche interdisciplinaire. Tel était précisément l’objet de cette formation: les étudiants ont appris à échanger au-delà des limites de leur discipline et à élaborer conjointement des solutions innovantes. www.ethz.ch / innovedum-en 15 16 Enseignement PROMOTION DES TALENTS Des bourses convoitées En 2015, l’ETH Zurich a accordé 50 bourses «Excellence Scholarship» et 37 bourses «Master Scholarship». Cet encouragement ciblé des talents est notamment rendu possible par l’engagement résolu de la communauté de l’ETH. financière, d’une généreuse contribution qui leur permet de couvrir leurs frais de scolarité et de subsistance et de se consacrer pleinement à leurs études. 540 étudiants ont postulé en 2015 pour cette bourse, soit 14 % de plus qu’en 2014. La bourse a finalement été délivrée à 36 étudiants et 14 étudiantes. Les étudiants titulaires d’une telle bourse sont non seulement soutenus financièrement par l’ETH, mais peuvent aussi participer à des manifestations exclusives. Au programme en 2015: la visite des entreprises Implenia, Sensirion, Dow Chemical et de la Fondation RMS. Avait aussi été inauguré pour les nouveaux boursiers un événement de bienvenue avec la rectrice de l’ETH. Des étudiants talentueux se présentent à leurs donateurs lors de l’événement «Meet the Talent». Depuis plusieurs années déjà, l’ETH Zurich soutient les étudiants en master particulièrement talentueux avec des bourses de performance. En particulier l’Excellence Scholarship and Opportunity Programme (ESOP), créé en 2007, tient aujourd’hui une place de choix dans la promotion des jeunes talents. Les excellents étudiants bénéficient ainsi, indépendamment de leur situation Engagement de la communauté de l’ETH L’ESOP est financé par le biais de donations privées en faveur de l’ETH Zurich Foundation. En 2015, quelque 2 000 anciens étudiants ont contribué ainsi à l’encouragement des talents; 225 d’entre eux soutiennent le programme depuis au moins cinq ans sans interruption. Beaucoup de membres de l’ETH, quantité de professeurs émérites ainsi qu’un nombre croissant de jeunes diplômés comptent également parmi les donateurs. Le contact direct avec les étudiants est un autre facteur qui contribue certainement au succès du programme: cette année encore, les donateurs ont pu faire personnellement connaissance avec les boursiers et en apprendre davantage sur leurs projets de recherche lors de la manifestation annuelle «Meet the Talent». Nette augmentation du nombre de bourses Les «Master Scholarships», attribuées depuis 2011, comptent également parmi les bourses de performance. Leur nombre a plus que doublé en 2015 puisque cette bourse, qui couvre une bonne partie des frais de scolarité et de subsistance, a été décernée à 25 hommes et 12 femmes. www.ethz.ch / excellence-scholarships-en COURS E-LEARNING Un bilan positif Les formats de cours e-learning constituent un volet essentiel de l’enseignement actuel. Depuis 2012, l’ETH Zurich a multiplié les expériences avec les nouveaux formats de cours e-learning dans le cadre d’une phase pilote de deux ans. Outre les MOOC («Massive Open Online Courses») adressés à un grand nombre de participants externes, l’ETH a mis en place ce que l’on appelle des TORQUEs («Tiny, Open-With-Restrictions courses focused on Quality and Effectiveness»), c’est-à-dire des cours destinés aux étudiants de l’ETH en complément de l’enseignement magistral. Si les expériences réalisées avec ces deux formats sont globalement positives, force a été de constater qu’il convient d’appréhender les TORQUEs dans un sens plus large. Les chargés de cours apprécient l’intensification de l’enseignement, les étudiants les avantages de l’auto-apprentissage. L’aspect positif en termes d’évolution pédagogique est que les enseignants doivent réfléchir avec grand soin à la teneur de leurs cours. Même si la demande reste jusqu’ici plutôt faible du côté des enseignants, l’ETH compte soutenir ce type d’enseignement et poursuivre sur cette voie duale. www.edx.org / school / ethx Enseignement DÉVELOPPEMENT ORGANISATIONNEL Consolider l’enseignement L’enseignement se renforce à l’ETH: le poste des responsables des cursus, appelés dorénavant «directrices et directeurs d’études», a été revalorisé. Un nouveau prorecteur a aussi été désigné pour la formation continue. Renforcer l’enseignement au sein de chaque département: tel est l’objectif poursuivi par la révision partielle de l’ordonnance sur l’organisation édictée par la direction de l’école à l’automne 2015. Un point central de cette révision consistait à revaloriser le poste des délégués aux études, qui portent désormais le titre de «directeurs d’études» et sont chacun chargés d’un ou de plusieurs cursus au sein d’un département. La mission principale des directrices et directeurs d’études est d’assurer la qualité de l’enseignement. A cet égard, ils ont en particulier pour rôle de faire évoluer, conjointement avec les enseignants, le contenu ainsi que la méthode et l’organisation des cursus. La direction de l’école a en outre mis un accent important sur la f ormation continue en nommant un nouveau prorecteur, Paolo Ermanni, professeur en technologies des structures. Celui-ci a pour fonction d’assister la rectrice sur les questions t ouchant à la formation continue universitaire au sein de l’ETH tout en travaillant main dans la main avec les autres prorecteurs, Joachim Buhmann (prorecteur des études), Thomas Vogel (prorecteur des doctorats) et Andreas Vaterlaus (prorecteur du développement du programme de formation). www.ethz.ch / vice-rectors Dans le cadre du projet Scalevo, des étudiants mettent au point un fauteuil roulant adapté aux e scaliers. Un élément crucial en est le réglage de l’équilibre. PROJETS ÉTUDIANTS Des conceptions innovantes Un fauteuil roulant capable de franchir les escaliers, des canoës en béton fabriqués à l’aide de techniques numériques – deux exemples parmi tant d’autres de la manière dont les étudiants de l’ETH ont suscité l’attention. Une fois de plus, les étudiants de l’ETH ont retenu en 2015 l’attention de la presse avec différents projets innovateurs. Des étudiants en mécanique ont ainsi, de concert avec des étudiants en design industriel de la Haute Ecole d’art de Zurich, mis au point un fauteuil roulant électrique capable de franchir les marches d’un escalier. Les futurs ingénieurs ont conçu le véhicule dans le cadre d’un «projet ciblé» faisant partie intégrante de leur formation en bachelor, et l’ont présenté au public durant le printemps. Sur un terrain plat, le fauteuil s’équilibre sur deux roues, à l’image d’un segway. Il gravit les escaliers à l’aide de deux chenilles en caoutchouc qui se déploient. Pour que le fauteuil reste d’aplomb, des capteurs contrôlent en permanence sa position et rectifient au besoin son équilibre. Les étudiants participeront avec leur invention au Cybathlon, un championnat unique où s’affronteront en octobre 2016 des athlètes handicapés munis de prothèses. C’est avec deux embarcations hors du commun que des étudiants de l’Institut für Baustoffe se sont illustrés lors des régates de canoës en béton qui, depuis 1986, accueillent tous les deux ans en Allemagne plus d’une centaine d’équipes issues de toute l’Europe. Les canoës ont été conçus au moyen de techniques numériques dans le cadre de deux mémoires de bachelor. Le S2D2, un canoë de 4,5 mètres de long, était équipé d’un coffrage c oulissant innovant. L’autre embarcation, le «Queen ElisamEshTH», avait été r éalisée à l’aide d’une technologie de «moule m aillé» consistant à créer tout d’abord une s tructure en mailles de filet par imprimante 3D et à l’armer ensuite de fibres de carbone complétées par de légères billes de béton. Enchaînant sur le précédent succès de l’ETH Zurich, le Queen ElisamEshTH a obtenu le premier prix de la construction lors de l’édition 2015 des régates allemandes. www.scalevo.ch www.ethz.ch / betonkanu Une conception performante: le canoë en béton «Queen ElisamEshTH». 17 18 Thema 19 Recherche Sciences de la santé, sciences de l’environnement, astronomie, physique quantique: en 2015, les résultats de recherche significatifs obtenus par l’ETH Zurich ont été très remarqués. Ce faisant, l’école polytechnique fait figure de pionnière, comme en témoigne la «House of Natural Resources». A la fois immeuble de bureaux et objet de recherche, le bâtiment permet d’explorer de nouvelles pistes quant à l’utilisation du bois feuillu en tant que matériau de construction. Outre l’engouement qu’il a suscité au niveau international, ce projet a été primé à maintes reprises. La collaboration avec l’économie et la société constitue un outil important pour promouvoir la recherche dans des secteurs prometteurs. En 2015, les donations de tiers ont permis à l’ETH d’agrandir le «Zurich Information Security and Privacy Center» ainsi que le centre de compétences «World Food System» et de créer deux nouvelles chaires dans les domaines Sustainable Food Processing et Physical Activity and Health. Par ailleurs, l’école a pu assurer le financement du «Future Cities Laboratory» à Singapour pour cinq années supplémentaires. 8 016 relations de recherche avec des partenaires étrangers en 2015 4 774 3 515 Suisse Europe (hors CH) 1 907 825 Amérique du Nord Asie 162 Amérique du Sud 178 Afrique Des processus de construction novateurs dans l’architecture 170 Océanie La fabrication numérique est en passe de révolutionner l’architecture et la construction. Ses atouts: une réalisation précise et économe en ressources, des processus d’ébauche et de planification intégrés, une plus grande diversité de construction et une performance accrue. Le projet de recherche Mesh Mould («moule maillé», cf. photo) de la chaire d’architecture et de fabrication numérique explore les aspects relatifs à la construction d’éléments de coffrage réalisés par robot et destinés à la conception de p arois en béton de forme libre. Ce projet fait partie du portefeuille du Pôle de recherche national (PRN) fabrication numérique. www.ethz.ch / mesh-mould-en 20 Recherche ETH ZURICH FOUNDATION MAX PLANCK ETH CENTER FOR LEARNING SYSTEMS Soutien grâce aux dons Soutenu par des subventions de partenaires industriels, de fondations et de particuliers, l’ETH Zurich peut accélérer le développement de ses priorités stratégiques. Outre la recherche et l’enseignement, le transfert de connaissances entre la haute école et l’industrie / la société est renforcé. L’ETH Zurich Foundation a reçu de nombreux dons l’année passée. Grâce à ce soutien de différents partenaires (Banque Cantonale de Zurich, Zurich Assurance et Open Systems AG) totalisant plus de 10 millions de francs suisses, l’ETH Zurich peut développer le «Zurich Information Security and Privacy Center» (ZISC). La sécurité de l’information est l’une des priorités de recherche stratégiques de l’institut zurichois; le département de l’informatique en particulier s’y intéresse de très près depuis des années. Outre la recherche, il convient de renforcer l’éducation et la formation continue dans ce domaine. L’«Open Lab» est l’élément clé du nouvel ETH-ZISC. Il Grâce aux dons, l’ETH Zurich peut promouvoir des priorités stratégiques telles que la sécurité de l’information ou l’alimentation mondiale. Machines intelligentes s’agit d’une plate-forme ouverte servant à l’échange entre scientifiques et spécialistes de l’informatique des partenaires et entreprises membres du ZISC. Production alimentaire durable Grâce aux subventions, l’ETH Zurich peut également développer le domaine des sciences nutritionnelles. Par le biais de l’ETH Zurich Foundation, l’institut p erçoit au total 5 m illions de francs versés par l’entreprise Bühler et les entreprises industrielles de Migros. La moitié sert à financer une n ouvelle chaire liée au «Sustainable Food Processing». Cette nouvelle chaire se consacrera à l’élaboration de nouveaux procédés p ermettant de rendre la production alimentaire plus respectueuse de l’environnement et plus d urable. Parallèlement à la création de cette chaire, l’autre moitié de la donation financera des projets de post-doctorants s’intéressant en priorité au système alimentaire mondial. www.ethz-foundation.ch www.ethz.ch / sponsors-partners FUTURE CITIES LABORATORY Financement reconduit Le financement du «Future Cities Laboratory» est assuré pour cinq a nnées supplé mentaires. La fondation de recherche nationale de Singapour garantit au Singapore-ETH Centre les moyens nécessaires. La deuxième phase, qui a débuté à l’automne 2015, sera dédiée au développement urbain durable. Les projets p révus s’articulent autour de trois concepts urbains: la ville compacte, qui se distingue par une densité élevée et une utilisation des surfaces variée (Singapour, Amsterdam ou Taipei); la ville intelligente, qui utilise les options offertes par les technologies de pointe pour la planification et la gestion (Zurich, Singapour ou Copenhague) et la mégapole horizontale (Jakarta, Bangkok ou Manille). www.fcl.ethz.ch L’ETH Zurich et la société Max Planck ont fondé un centre commun pour les systèmes d’apprentissage afin de former l a prochaine génération de scientifiques dans ce domaine. Le Max Planck ETH Center, qui accueille des scientifiques des sites de Zurich, Tübingen et Stuttgart, travaille à partir d’une coopération déjà engagée entre l’Institut Max Planck en s ystèmes intelligents et l’ETH Zurich dans le domaine de l’apprentissage automatique. Les chercheurs souhaitent comprendre quel est le propre de l’intelligence des êtres vivants, le but étant de mettre au point des méthodes d’apprentissage automatique. Outre la collaboration scientifique et la formation continue des d octorants, des formations d’été et des séminaires sont prévus. Le centre recevra cinq millions d’euros au total durant les cinq premières années de son existence, la moitié étant assurée par la société Max Planck et l’autre par l’ETH Zurich. www.learning-systems.org Recherche HOUSE OF NATURAL RESOURCES ATLANTIKSOLAR Construire avec du bois feuillu Priorité: la construction durable L’ETH Zurich a défini la construction durable comme priorité stratégique. La «House of Natural Resources» est un objet de recherche, d’apprentissage et de démonstration qui a suscité un vif intérêt à l’international et déjà reçu plusieurs prix. Afin de renforcer les compétences dans la recherche et l’apprentissage dans ce domaine, l’ETH Zurich a instauré plusieurs nouvelles chaires. Record de l’avion solaire AtlantikSolar: des scientifiques de l’ETH Zurich ont réussi pour la première fois à faire voler leur avion sans interruption pendant 80 heures. AtlantikSolar a ainsi réalisé le premier vol sans pilote le plus long dans la catégorie des moins de 50 kg et le deuxième plus long vol mondial autonome fonctionnant à l’énergie solaire. Muni d’une caméra, l’avion a aussi participé à l’élucidation d’une catastrophe environnementale au Brésil. Il s’agit d’une mission de reconnaissance et de collecte de données concernant le fleuve Pará sur lequel un bateau chargé de bovins et de pétrole avait coulé. Les données ont aidé le partenaire local à estimer l’ampleur de la catastrophe. www.honr.ethz.ch / en www.atlantiksolar.ethz.ch Avec la «House of Natural Resources», l’ETH Zurich innove dans la construction durable. Cet ouvrage innovant montre comment utiliser le bois feuillu dans le bâtiment. Le style de la nouvelle «House of Natural Resources» sur le campus de Hönggerberg est unique. Une charpente en bois-béton a été utilisée, avec des panneaux en bois d e hêtre liés à du béton en guise de traverses. Le toit en hêtre est aussi original, avec ses lamelles de bois entrecroisées pour répartir la charge dans les deux directions. Comme la charpente, la structure est en bois suisse: les colonnes sont en frêne; les poutres en frêne et en sapin pour consolider le tout. Toutes les poutres sont tendues avec un câble. L’ensemble de la construction des poutres est donc très souple, d’où un effet nettement antisismique. Les cellules solaires de la façade s’orientent en fonction du soleil et s’adaptent au comportement des utilisateurs. De plus, un système de surveillance complet enregistre l’évolution du bâtiment au fil des ans. Record de l’avion solaire La «House of Natural Resources» est un bon exemple de la p ratique de l’interdisciplinarité. Derrière la façade en verre se cache un ouvrage innovant: avec le projet «House of Natural Resources», l’ETH Zurich teste une meilleure utilisation du bois feuillu dans la construction. CHANGEMENT CLIMATIQUE Recrudescence des conditions météo extrêmes Vu la rareté des conditions météo extrêmes, il est très difficile de prouver statistiquement un changement de leur fréquence au niveau local. Un résumé des données de toutes les stations de mesure mondiales dresse pourtant un tableau clair: depuis les années 1950, on observe une tendance mondiale à la multiplication et à l’intensification des températures extrêmes. De plus, un nombre croissant de stations enregistre une hausse des fortes précipitations. Le climatologue Erich Fischer et le prof. Reto Knutti de l’ETH Zurich ont étudié dans quelle proportion les températures et précipitations extrêmes au niveau mondial sont liées au réchauffement climatique. Ils ont démontré que plus de la moitié des températures extrêmes enregistrées dans le monde et à peine un cinquième des précipitations extrêmes sont imputables au réchauffement climatique. Aucun de ces événements est uniquement la conséquence directe du réchauffement. En revanche, le réchauffement généré par l’homme en accroît la fréquence. Et plus les canicules ou les fortes précipitations sont rares et exceptionnelles, plus la contribution de l’homme est élevée. www.ethz.ch / climate-physics 21 22 Recherche EXPÉRIENCES À HAUT DÉBIT UN NOUVEAU TYPE DE MOUSSE Une puce en guise de laboratoire De l’or léger comme l’air Pour réduire des expériences à la taille d’une puce, il faut déplacer et regrouper de manière contrôlée des éléments minuscules, comme des quantités infimes de liquide ou des cellules isolées, puis les évaluer à l’issue de l’expérience. Le prof. Jürg Dual de l’ETH et son équipe ont élaboré une méthode pour mouvoir des gouttelettes aqueuses sur une puce en verre de silicium au moyen d’un liquide conducteur à base d’huile. Si les scientifiques créent une onde ultrasonore stationnaire, les gouttelettes se déplacent au centre de l’onde. Si deux gouttelettes différentes sont déposées des deux côtés du canal, les chercheurs peuvent les faire Une pépite d’or véritable, si légère qu’elle flotte sur la mousse de lait dans une tasse de cappuccino: voilà ce qu’ont obtenu les chercheurs, dirigés par les prof. Raffaele Mezzenga et Marco Mazzotti de l’ETH. Ils ont mis au point un nouveau type de mousse en or, un maillage tridimensionnel se composant essentiellement de pores. Il s’agit de la plus légère «pépite d’or» jamais créée. Le dénommé aérogel est mille fois plus léger que les alliages d’or classiques. A l’œil nu, la nouvelle forme d’or diffère peu d’une pépite d’or traditionnelle. L ’aérogel présente le même éclat métallique mais est mou et malléable. Il est composé à 98 % d’air et à seulement 2 % de matière solide. De cette matière solide, plus de quatre cinquièmes contient de l’or et moins d’un cinquième est composé de fibres de pro téines de lait. Le tout correspond à 20 carats d’or. Les scientifiques ont créé la porosité du matériau en chauffant dans un premier temps les protéines de lait afin de p roduire des fibres de protéines n anométriques, qu’ils ont ensuite versées dans une solution de sel d’or. Les fibres de protéines se sont ensuite imbriquées pour former une s tructure de base le long de laquelle l’or s’est cristallisé simultanément en minuscules particules. Il en a résulté un réseau de fibres d’or comparable à un gel. Le nouveau matériau pourrait notamment être employé pour des catalyses chimiques. Sa grande porosité et son énorme surface augmentent l’efficacité des réactions chimiques exigeant l’utilisation du métal jaune. fondre de manière contrôlée. De plus, un changement de fréquence permet également, à des fins d’analyse, de séparer certaines gouttes qui émettent, par exemple, un signal lumineux. Cette technologie s’applique aux cellules, à l’ADN, aux réactifs et aux produits chimiques. Les chercheurs pensent que la miniaturisation devrait permettre un débit plus élevé moyennant une moindre consommation de matériaux. www.ethz.ch / experimental-dynamics STRUCTURE DE LA SURFACE Des gouttelettes d’eau qui rebondissent Les matériaux ne laissant pénétrer ni l’eau ni la glace sont utilisés dans de nombreux domaines techniques, comme l’aviation. Les chercheurs de l’ETH ont trouvé un moyen de concevoir précisément la surface de ce type de matériaux. Des chercheurs dirigés par le prof. Dimos Poulikakos de l’ETH ont étudié le comportement de gouttes d’eau sur des surfaces déperlantes. Ils ont disposé une goutte d’un millimètre de diamètre sur une surface de silicium rigide spécialement conçue à cet effet et ont réduit la pression atmosphérique de manière constante. A l’aide d’une caméra à haute vitesse, ils ont prouvé que la goutte restait dans un premier temps à la surface. Mais une fois la pression atmosphérique réduite à environ un centième de la norme, la goutte a soudain rebondi. Après un léger sursaut, elle est retombée sur la surface avant de rebondir. A chaque contact avec la surface (pourtant rigide), la goutte est propulsée encore plus haut. Les c hercheurs ont analysé ces mouvements et, avec une caméra thermique, la répartition de la température à l’intérieur de ladite goutte. Conclusion: une goutte d’eau qui refroidit au-dessous du point de congélation sous l’effet de l’évaporation de l’eau à sa surface forme d’abord des cristaux de glace. La chaleur dégagée lors de cette transition entre l’état liquide et l’état solide chauffe ensuite rapidement la goutte jusqu’à une température de zéro degré. Le phénomène de surpression qui se produit lors de l’évaporation explosive entre la surface et la goutte propulse cette dernière telle une fusée au moment du givrage. La surface joue un rôle clé: elle doit être rugueuse pour que la goutte n’adhère pas, tandis que la vapeur d’eau ne doit pas être absorbée trop rapidement par les pores et les fissures, ce qui risquerait de neutraliser l’effet de propulsion. Les surfaces de silicium microstructurées mises au point par les chercheurs rem plissent exactement ces conditions: elles se composent de piliers de quelques micro mètres seulement, séparés par un intervalle de cinq micromètres. Cette recherche permet de déduire un enseignement général quant à la com position et, partant, la conception des surfaces capables de repousser énergiquement l’eau et la glace. Pour mettre ce mécanisme en pratique, il faut qu’il puisse aussi fonctionner sous une pression atmosphérique normale. Le dégivrage des ailes d’avion deviendrait alors superflu. www.fsm.ethz.ch www.ethz.ch / separation-processes www.ltnt.ethz.ch Cette pépite n’est pas seulement légère comme une plume, mais également molle et malléable. Recherche COSMOLOGIE Nouveau relevé de la matière noire Les deux hémisphères de Mars: les plaines de l’hémisphère nord (en bleu) contrastent avec les montagnes volcaniques de l’hémisphère sud. ETUDE DES PLANÈTES Les deux hémisphères de Mars Un corps céleste de la taille de la lune a percuté le pôle sud: grâce à une simulation, les chercheurs de l’ETH expliquent pourquoi Mars présente deux hémisphères si différents. Mars est la seule planète de notre système solaire aux deux hémisphères si différents. Un hémisphère nord plat et pauvre en volcans opposé à un hémisphère sud élevé et constellé d’innombrables cratères. Cette «dichotomie martienne» très controversée suscite diverses théories et hypothèses, mais n’aboutit à aucune conclusion définitive. Des géophysiciens de l’ETH Zurich ont développé une nouvelle approche à l’aide d’un modèle informatique: au début du système solaire, un énorme corps céleste aurait percuté le pôle sud de Mars. Leur simulation montre que l’énergie dégagée par l’impact était telle qu’elle a donné naissance à un océan de magma dont l’étendue équivalait à la superficie de l’hémisphère sud actuel. La roche liquide s’est finalement solidifiée en un paysage escarpé qui forme la calotte sud actuelle de Mars. La meilleure concordance avec les conditions réelles a été obtenue par les scientifiques lorsque, dans leur simulation, ils ont supposé un corps céleste essentiellement composé de fer, avec un rayon minimal de 1 600 km et au minimum un dixième de la masse de Mars, qui aurait télescopé celle-ci à une vitesse de 5 km / s. L’impact a non seulement augmenté la masse de Mars mais également entraîné une activité volcanique intense. Le modèle des scientifiques suppose que Mars s’est éteinte il y a 3,5 milliards d’années. Il indique par la suite l’absence d’activité volcanique et de champ magnétique sur la planète rouge, ce qui concorde entièrement avec les observations et mesures faites jusqu’à présent. Les dernières connaissances cor roborent les propos du principal auteur de l’étude, le géologue Giovanni Leone de l’ETH Zurich, selon lesquels Mars a toujours été une planète hostile. Selon lui, la présence d’océans ou de cours d’eau sur cette planète est pratiquement incon cevable. www.ethz.ch / fluid-dynamics Selon le modèle informatique de l’ETH, la différence observée entre les deux hémisphères de Mars s’explique par le fait que la planète a été heurtée par un énorme corps céleste. L’univers est composé de seulement 5 % de matière ordinaire, tandis que la matière noire représente 25 % et l’énergie noire 70 %. Ces deux éléments sombres restent un mystère. Avec la participation de l’ETH, une équipe internationale a relevé la répartition de la matière noire dans la plus grande région jamais sondée jusqu’à présent. A ces fins, les chercheurs ont utilisé un phénomène connu sous le nom de lentille gravitationnelle. La matière noire est invisible, car elle n’émet aucune lumière. Cependant, comme elle a une certaine masse, on peut l’observer à partir de sa gravitation. La matière noire influence notamment le mouvement des galaxies environnantes. Le même effet influence aussi la diffusion de la lumière. Résultat: les images de galaxies lointaines apparaissent un peu déformées. Or, les scientifiques peuvent exploiter ces légères déformations pour reconstruire la propagation de la matière noire dans l’univers. La carte nouvellement établie montre des régions avec peu ou beaucoup de matière noire. Cette dernière se concentre essentiellement là où il y a également une forte concentration de matière ordinaire (accumulation de galaxies p. ex.). www.ethz.ch / cosmology 23 24 Recherche NOUVELLES TECHNOLOGIES SYSTÈME IMMUNITAIRE Fabrication numérique La vitamine E contre les virus Les technologies numériques ont déjà révolutionné le monde économique et scientifique. De nouvelles évolutions se profilent, notamment dans le domaine médical et dans la cons truction: des imprimantes 3D fabriquent des organes, et les robots conquièrent le chantier. Des chercheurs dirigés par le prof. Manfred Kopf de l’ETH ont trouvé un enzyme qui préserve les membranes cellulaires du stress oxydant en cas d’infection. Les scientifiques ont créé des souris aux cellules immunitaires dépourvues de cet enzyme et leur ont inoculé des virus. Sans l’enzyme, les radicaux libres générés lors de la réponse immunitaire ne sont pas neutralisés. Ils induisent alors des dommages tels que les cellules meurent. Conséquence: défense impossible face au virus. A leur grande surprise, les chercheurs ont pu préserver les cellules immunitaires de la mort cellulaire en ajoutant une dose élevée de vitamine E dans les aliments des cobayes. Cela a protégé la membrane cellulaire de certaines c ellules immunitaires, avec pour résultat leur multiplication et l’éradication de l’infection. La quantité de vitamine E dans la nourriture était environ dix fois supérieure à celle normalement présente dans l’alimentation. www.ethz.ch / infectious-diseases Des chercheurs de l’ETH utilisent une imprimante 3D spéciale pour fabriquer cet implant de cartilage à partir de tissus humains. L’équipe de chercheurs dirigée par la prof. Marcy Zenobi-Wong a pu recréer un cartilage de nez à l’aide du bioprinting, l’impression 3D avec des tissus cellulaires. L’imprimante est pilotée par un ordinateur à partir d’un modèle tridimensionnel. La bio-encre sort avec une extrême précision de l’embout pour obtenir la structure souhaitée par superposition de couches. Le défi majeur à cet égard est la bio-encre, composée d’un mélange de tissus cartilagineux humains et d’un bio-polymère. Ce dernier ne sert qu’à donner la forme, il sera ensuite éliminé par les tissus cartilagineux. Ce procédé présente de nets avantages par rapport aux implants classiques, p. ex. à base de silicone: le risque de rejet par le corps est bien moindre. De plus, chez les jeunes patients, l’implant cellulaire croît avec eux, car il est guidé par leur moteur de croissance, exactement comme d’autres parties du corps. Des robots sur le chantier La fabrication numérique fait aussi son entrée dans l’architecture. «La fabrication numérique en architecture – une armée de robots pour construire notre avenir?»: la question a alimenté les débats lors de l’état des lieux organisé par le Président de l’ETH au printemps 2015. En qualité d’hôte, le Pôle de recherche national fabrication numérique a pu présenter ses travaux et débattre avec des représentants de l’industrie. Les participants s’accordent sur le fait que le secteur de la construction est à la traîne du développement technologique. Les invités à la démonstration du robot «In situ Fabricator» présents dans le laboratoire de fabrication robotique ont été s éduits par les perspectives liées à la coopération entre architectes et roboticiens. www.ethz.ch / cartilage www.dfab.ch RECHERCHE SUR L’ACQUISITION DU SAVOIR Efficacité et intelligence Le cerveau d’individus intelligents résout les problèmes plus efficacement, ce qui améliore leurs performances cognitives. Des chercheurs dirigés par la prof. Elsbeth Stern de l’ETH ont démontré cet aspect de l’efficacité neuronale, y c. pour la mémoire de travail d’individus à l’intelligence supérieure à la moyenne. L’activité électrique cérébrale de plus de 80 étudiants a été mesurée pendant qu’ils résolvaient des exercices. Pour les tâches très faciles et très difficiles, aucune différence n’a été constatée en termes d’activité cérébrale entre les participants intelligents et très intelligents, tous ayant considéré les exercices comme un jeu d’enfant ou un défi c ognitif. Les exercices de niveau intermédiaire ont été résolus par tous les participants mais les sujets très intelligents ont utilisé moins de ressources pour y parvenir. www.ethz.ch / learning-instruction Recherche GRANDES QUANTITÉS DE DONNÉES CELLULES DU MYOCARDE L’ADN, une mémoire de longue durée Cercle vicieux lié au fructose A l’ère numérique, l’essentiel de nos connaissances se trouve sur des serveurs et des disques durs, qui pourraient difficilement survivre des milliers d’années. D’où un vif intérêt pour de nouvelles possibilités de stocker de grandes quantités de données sur le long terme. A cet égard, un moyen de sauvegarde naturel revêt un intérêt particulier: le patrimoine génétique ADN, qui permet un stockage compact de grandes quantités d’informations. Une équipe de chercheurs dirigée par Robert Grass et le prof. Wendelin Stark de l’ETH a montré comment sauvegarder des données de manière durable et précise pendant peut-être plus d’un million d’années. A cette fin, l’équipe a inséré un fragment d’ADN dans des capsules de dioxyde de silicium d’un diamètre d’environ 150 nanomètres. Pour simuler rapidement la dégradation du support d’information ADN sur une longue durée, ils l’ont conservé à des températures comprises entre 60 et 70 o C pendant un mois. Par rapport à d’autres méthodes de conservation courantes (séchage sur papier filtre ou intégration à un polymère), le stockage de l’ADN dans une capsule de silicate s’est montré très stable. Pourtant, cela ne suffit pas. Il faut que les données extraites soient intactes. Pour ce faire, les chercheurs de l’Institut des techniques de communication ont conçu une méthode de correction des erreurs. La clé: une information supplémentaire que l’on associe aux données effectives. Cellesci demeurent lisibles en cas de perte ou de déplacement des éléments de données initiaux. Même avec un s tockage dans des conditions adverses, cette correction a permis de reconstituer sans erreur l’information sauvegardée à titre d’essai. Longtemps, le fructose a été jugé moins nocif que le glucose. Le sucre des fruits ne stimule pas la sécrétion d’insuline et n’entraîne qu’une légère hausse du taux de glucose dans le sang. Cependant, le foie transforme très efficacement le fructose en graisse. Une consommation excessive peut donc entraîner surpoids, hypertension, troubles du métabolisme avec stéatose hépatique et résistance à l’insuline. Le fructose peut aussi provoquer une croissance incontrôlée du muscle cardiaque, comme le montrent le prof. Wilhelm Krek de l’ETH et son équipe. Si une personne souffre d’hypertension, le cœur doit grossir pour pouvoir p ropulser plus fortement le sang dans l’appareil www.ethz.ch / functional-materials www.ethz.ch / communication-theory Le patrimoine génétique ADN permet de s tocker de grandes q uantités d’informations sous forme compacte, et ce pendant peut-être plus d’un million d’années. irculatoire. Or, les cellules cardiaques c ainsi multipliées ont besoin de plus d’oxygène. Ce dernier venant à manquer durant cette phase de croissance accrue, les cellules modifient leur approvisionnement énergétique. Elles utilisent davantage la décomposition des sucres sans oxygène et activent un mécanisme par lequel les cellules cardiaques m étabolisent le fructose en plus du glucose. Il en résulte une r éaction en chaîne fatale. Le métabolisme du fructose ne connaît pas de processus rétroactif négatif. Un cercle vicieux est alors engagé, pouvant entraîner une insuffisance cardiaque. www.ethz.ch / disease-biology GÉNOME DE BOURDON Peu de gènes immunitaires Les bourdons sont aujourd’hui élevés en grand nombre pour la pollinisation des plantes utiles et cultivées. Une équipe de chercheurs dirigée par l’ETH a trouvé des indices expliquant pourquoi les bourdons sont aussi sensibles aux polluants comme les pesticides. Elle a décodé le génome de deux espèces de bourdons importants dans l’agriculture: le bourdon terrestre européen Bombus terrestris et l’américain Bombus impatiens. Les scientifiques ont remarqué que sur un total de 20 000 gènes, seuls 150 étaient impliqués dans la réponse immunitaire. En outre, ils ont trouvé peu de gènes servant à la détoxification de l’organisme. www.ethz.ch / experimental-ecology Les chercheurs de l’ETH ont décodé le génome de deux espèces de bourdons importants d’un point de vue commercial. Les résultats offrent un éclairage inattendu sur l’écologie et l’évolution des bourdons. 25 26 Recherche CAPTEUR DE TEMPÉRATURE Du tabac au cyberbois Ce modèle est constitué de 270 pendules reliés par des ressorts. Les pendules se comportent s elon le principe de l’isolant topologique (mécanique quantique). MÉCANIQUE ET PHYSIQUE QUANTIQUE Isolation au moyen de pendules Une équipe de scientifiques dirigée par le prof. Sebastian Huber de l’ETH a réussi à appliquer le principe de physique quantique d’un isolant topologique à des systèmes mécaniques. Les chercheurs ont construit un modèle composé de 270 pendules rangés dans un rectangle et reliés par de petits ressorts. Deux peuvent être activés mécaniquement et, sous l’effet du couplage des ressorts, les autres c ommencent à vibrer. A une certaine fréquence de vibration, les pendules au cœur du dispositif restent immobiles, tandis que ceux placés en périphérie vibrent à un rythme régulier. Les p endules en duo se comportent donc comme un isolant topologique. De tels systèmes pourraient être intéressants notamment pour l’isolation acoustique et vibratoire. www.ethz.ch / condensed-matter UN NOUVEAU TYPE DE VERRE Doubler la capacité d’une batterie Des scientifiques du monde entier cher chent de nouveaux matériaux qui, à volumes et à poids égaux, affichent une densité é nergétique et une capacité de chargement supérieures à celles des batteries au lithium-ion. Une équipe de chercheurs de l’ETH dirigée par Semih Afyon a élaboré un matériau capable de doubler la capacité d’une batterie. Il s’agit d’un verre en vanadate-borate revêtu d’oxyde de graphite réduit que les cher cheurs utilisent comme matériau cathodique. En guise de test, les chercheurs ont soumis leurs prototypes à de nombreux cycles de charge / décharge tout en calculant la puissance de la b atterie. L’énergie obtenue pourrait alimenter un téléphone mobile 1,5 à 2 fois plus longtemps qu’une batterie actuelle. La nouvelle batterie pourrait même augmenter de 1,5 fois l’autonomie d’une voiture électrique. www.ethz.ch / electrochemical-materials Les scientifiques de l’ETH Zurich ont conçu un thermomètre au moins 100 fois plus sensible que les capteurs de température actuels. Il s’agit d’un matériau hybride biologique-synthé tique constitué de cellules de tabac et de nanotubes. Concevoir un thermomètre au moins 100 fois plus sensible que les capteurs de température actuels, tel est l’exploit de scientifiques dirigés par la prof. Chiara Daraio de l’ETH. Ils ont utilisé des cellules de tabac végétales sensibles à la tempé rature pour développer un matériau hybride, constitué aussi bien de cellules que de composants synthétiques. Les chercheurs ont fait des expériences avec des cellules de tabac en culture cellulaire afin de pouvoir transférer les cellules vers un matériau sec inerte sans pour autant qu’elles perdent leur caractéristique de sensibilité à la température. Les scientifiques ont atteint leur but en cultivant les cellules sur un support contenant des nanotubes en carbone. Ces nanotubes conducteurs d’électricité ont établi un réseau entre les cellules de tabac tout en réussissant à pénétrer leurs membranes cellulaires. Une fois séchées, les cellules cultivées produisent un matériau rigide semblable au bois, nommé «cyberbois» par les chercheurs. Contrairement au bois, ce nouveau matériau est conducteur d’électricité en raison des nanotubes. Comme pour les cellules de tabac vivantes dans la culture cellulaire, cette conductivité varie très sensiblement en fonction de la température. Les nouveaux capteurs reconnaissent même des corps chauds à distance, telle une main s’approchant à quelques dizaines de centimètres. La conductivité du capteur dépend directement de la distance qui le sépare de la main. Selon les scientifiques, les possibilités d’utilisation du cyberbois sont nombreuses. Ils songent à développer des écrans tactiles «sans contact» qui seraient utilisables par gestes, ces derniers étant repérés au moyen de plusieurs capteurs de température. www.ethz.ch / mechanics-materials Recherche NOUVEAU MODULATEUR MATÉRIAU COMPOSITE Transfert de grandes quantités de données Nouveau capteur de CO2 Une équipe de l’ETH a créé un modulateur pour le transfert de données par fibre optique. Il est plus petit, plus rapide, moins cher et plus économe en énergie que les modèles habituels. D’énormes quantités de données sont aujourd’hui envoyées à vive allure sous forme d’impulsions lumineuses par un câble en fibre optique. A cette fin, les informations sous forme de signal électrique doivent être converties en signaux optiques au moyen d’un modulateur. Le prof. Juerg Leuthold de l’ETH et son équipe ont imaginé un m odulateur 100 fois plus petit que les modèles classiques, et donc facilement intégrable dans des circuits électroniques. De plus, il est meilleur marché, plus rapide et plus économe en énergie. Des scientifiques spécialistes des matériaux de l’ETH Zurich et de l’Institut Max Planck de Potsdam ont créé un nouveau capteur capable de mesurer le dioxyde de carbone (CO2). Nettement plus petit et de construction plus simple, il nécessite bien moins d’énergie que les capteurs actuels. Il est composé d’un nouveau matériau composite à base de polymères et de nanoparticules, qui, séparément, ne sont pas conducteurs d’électricité. Or, mélangés dans une certaine proportion, ils forment un matériau composite qui interagit avec les molécules de CO2 et dont la conductivité dépend de la concentration en CO2 dans l’environnement. Les scientifiques ont ainsi construit des puces de d étection capables de déterminer la concentration en CO2 par une simple mesure de la résistance électrique. Ce nouvel instrument de m esure pourrait s’appliquer à la recherche climatique ou à la médecine. Un volume croissant de données doit être transféré à une vitesse toujours plus rapide, ce qui entraîne également une hausse de la consommation énergétique. Une économie multipliée par cent serait la bienvenue. Pour construire un modulateur le plus petit possible, la lumière est tout d’abord transformée en «plasmons polaritons de surface». Ces éléments hybrides composés de champs électromagnétiques et d’électrons se déplacent près de la surface d’une barre métallique. Au bout de cette barre, ils sont reconvertis en rayon lumineux. L’avantage: les plasmons-polaritons peuvent être concentrés sur un espace bien plus petit que la lumière qui les a générés. Pour ensuite conduire la force de la lumière de manière électrique et donner ainsi l’élan nécessaire au transfert de données, les chercheurs utilisent le principe de l’interférométrie. Par exemple, on partage un rayon laser en deux rayons à l’aide d’un miroir semi-perméable et on les rassemble avec un autre miroir. Dans le modulateur des chercheurs de l’ETH, ce ne sont pas des rayons lumineux, mais des plasmons-polaritons qui sont envoyés dans un interféromètre d’une largeur inférieure à un micromètre. L’ajout d’une tension modifie le taux de réfraction et, partant, la vitesse des plasmons dans un bras de l’interféromètre, ce qui module leur amplitude à la sortie. Puis, les plasmons sont de nouveau transformés en lumière, qui entre ensuite dans une fibre optique où le transfert se poursuit. www.ethz.ch / multifunctional-materials www.ethz.ch / electromagnetic-fields CHATS QUANTIQUES COMPRIMÉS Deux phénomènes réunis Une équipe de chercheurs de l’ETH d irigée par le prof. Jonathan Home de l’ETH a réussi à réunir dans une expérience les deux phénomènes physiques «chat de Schrödinger» et les états quantiques comprimés. Pour obtenir de tels chats, les physiciens ont enfermé un ion calcium chargé électriquement dans une cage minuscule constituée de champs élec triques et l’ont refroidi avec des rayons laser jusqu’à ce qu’il soit pratiquement immobile. Ensuite, les chercheurs ont exposé l’ion à des rayons laser en utilisant la dégradation spontanée de ses états énergétiques; ils compriment l’état de mouvement de l’ion pour délimiter son mplacement dans l’espace. Exposé à de e nouveaux rayons laser, l’ion se déplace vers la gauche ou vers la droite. L’orientation des forces induites par le laser dépend de l’état énergétique interne de l’ion, appelé «spin». Si l’ion est en surcharge éner gétique, la force agit tant vers la droite que vers la gauche. Cette situation rappelle le «chat de Schrödinger». Seule la mesure du spin détermine si l’ion est à droite ou à gauche. Vu l’extrême stabilité de tels systèmes, ils peuvent servir à la réalisation d’ordinateurs quantiques ou à des mesures ultra-précises. www.ethz.ch / trapped-ion Le nouveau capteur est constitué d’un composite à base de polymères et de nanoparticules. 27 28 Thema 29 Economie et société L’ETH Zurich génère de nouvelles connaissances qu’elle s’attache à transmettre à ses étudiants. Elle apporte ainsi une contribution notable à la société civile en formant notamment des spécialistes praticiens de l’aménagement du territoire depuis cinq décennies. Les manifestations organisées dans le cadre de cet anniversaire montrent bien qu’à l’avenir également, l’ETH jouera un rôle primordial dans ce domaine. L’ETH constitue également un puissant moteur pour le développement de l’industrie et la place économique locale, comme en témoignent les 25 nouvelles spin-offs, la centaine de brevets et les nombreuses coopérations avec des entreprises issues des secteurs les plus divers. Les manifestations destinées à présenter directement les travaux de recherche de l’ETH au grand public connaissent un succès grandissant. Ainsi, les journées Scientifica dédiées à la lumière, qui ont attiré plus de 25 000 visiteurs, ont signé un nouveau record. Il en va de même pour le volet printanier des manifestations «Treffpunkt Science City» consacré à l’univers qui a rassemblé plus de 11 500 participants. 25 créations de spin-offs en 2015 7 Informatique et technologies de la communication 4 3 Equipement médical 3 3 Génie mécanique, Electrotechnique technologie spatiale / aéronautique 1 BiotechnoProcessus logies et et liaisons produits chimiques pharmaceutiques Un calcul à haute performance fulgurant 1 Micro- et nanotech nologies 3 Conseil et services Afin de simuler le comportement de nanocomposants (image: flux d’électrons traversant un nano-transistor) Mathieu Luisier et Joost VandeVondele, professeurs à l’ETH, ont optimisé leur logiciel à l’aide du superordinateur Piz Daint du Centre suisse de calcul scientifique (CSCS) et développé de nouveaux algorithmes, réduisant ainsi substantiellement le temps de calcul. Des structures composées de plus de 5 0 000 atomes ont pu être analysées. Grâce à la simulation qu’ils ont ensuite effectuée sur l’un des superordinateurs les plus rapides au monde, les deux professeurs ont été nommés pour le prix Gordon-Bell 2015. www.ethz.ch / nanoelectronics 30 Economie et société 25 NOUVELLES SPIN-OFFS À L’ETH L’encouragement précoce porte ses fruits 25 jeunes entreprises ont vu le jour à l’ETH Zurich l’année passée. Ce nouveau record montre toute l’utilité de promouvoir précocement les jeunes talents. Et comme le révèle une étude, les spin-offs issues de l’ETH ont aussi d’excellentes chances de survie à long terme. Depuis 2007, l’ETH Zurich donne chaque année naissance à plus de 20 spin-offs. Un nouveau record a été marqué en 2015 avec 25 jeunes entrepreneurs qui ont franchi le pas et créé leur société. Au total, près de 330 spin-offs ont vu le jour à l’ETH Zurich entre 1996 et 2015. Les entreprises fondées en 2015 couvrent un vaste spectre d’activités – de la conception de nouvelles méthodes de mesure de la fatigue musculaire à l’optimisation des piles en passant par la programmation d’ampoules intelligentes offrant une plus grande sécurité contre les effractions. Comme les années précédentes, la plupart de ces spin-offs interviennent dans les technologies de l’information et de la communication (7). On note par ailleurs le nombre élevé de jeunes entreprises opérant dans les b iotechnologies (4) et le développement d’appareils médicaux (3). Les domaines de l’électronique, du génie mécanique, du conseil et des prestations de services sont également bien représentés avec respectivement trois spin-offs. Toutes ces activités coïncident avec les grands pôles de recherche de l’ETH Zurich. Franc succès pour les «Pioneer Fellows» Parmi les instruments de promotion des spin-offs à l’ETH Zurich, le programme «Pioneer Fellowship», qui encourage la création d’entreprise à un stade précoce, mérite une mention toute particulière. Ce programme soutient en effet dès le master les étudiants souhaitant concrétiser une idée commerciale. Huit des 25 spin-offs nées à l’ETH sont l’œuvre de «Pioneer Fellows», ce qui montre bien l’intérêt d’inciter très tôt les jeunes chercheurs à mener une idée à maturité commerciale. Le programme a été constamment optimisé lors des cinq dernières années. Depuis 2010, il a permis de soutenir 52 «Pioneer Fellows» à travers de multiples donations et a débouché sur la naissance de 27 spin-offs. Bon nombre de ces «Fellow ships» se poursuivent encore. Sur les 33 «Fellowships» déjà achevées, 23 «Pioneer Fellows» (soit environ 70 %) ont monté une spin-off. Il n’est donc pas surprenant que la Confédération prévoie d’intégrer le modèle de l’ETH dans un nouveau programme d’encouragement et de l’étendre à l’ensemble de la Suisse. Une étude réalisée en janvier 2015 par l’ETH sur la performance de ses s pin-offs témoigne aussi de l’intérêt qu’elles présentent pour les investisseurs: plus de 92 % des spin-offs issues de l’ETH passent le cap des cinq premières années, soit 40 % de plus que les jeunes entreprises lancées dans le cadre d’autres hautes écoles suisses ou par ailleurs au niveau national. Au total, les spin-offs ayant vu le jour à l’ETH Zurich depuis 1973 affichent un taux de survie à long terme de 85,7 %. A titre comparatif, l’étude fournit a ussi des chiffres tirés d’enquêtes s imilaires à l’étranger: ceux-ci indiquent que le taux moyen de survie à long terme des spin- offs s’inscrit à 68 % pour les universités américaines; les universités d’élite comme la MIT et la University of C alifornia menant le bal avec des taux respectifs de 80 % et 94 %. Le taux de réussite des s pin-offs de l’ETH n’a donc rien à envier à celui des autres pays. Un bon investissement Créer sa propre entreprise demande de l’audace et de la confiance en ses atouts. Mobiliser le capital nécessaire et faire ses preuves dans la réalité du monde économique représente encore un autre défi. Or, l’année 2015 a été également florissante à ce titre pour l’ETH Zurich dont les spin-offs, «Pioneer Fellows» et étudiants ont obtenu plus d’un million de francs de Venture Kick. Les spin-offs de l’ETH ont en outre récolté 500 000 francs dans le cadre du prix Heuberger du jeune entrepreneur. Elles ont par ailleurs attiré un flux d’investissement substantiel. Pour ne citer que quelques exemples, GetYourGuide a recueilli l’équivalent de 50 millions de dollars, Insphero 20 millions de francs et Flisom 10 millions de francs. Le développement de GlycoVaxyn, créée en 2004 à l’ETH Zurich, montre à quel point les s pin-offs issues de l’ETH peuvent être r entables. En 2015, GlaxoSmithKline a acheté l’entreprise pour 212 millions de dollars. www.ethz.ch / spin-offs-en 330 spin-offs sont nées à l’ETH Zurich entre 1996 et 2015. 21 16 10 6 11 17 23 24 20 22 22 1 5 24 22 25 16 10 10 10 12 9 5 8 8 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Depuis 2011, 27 spin-offs au total ont été fondées par des «Pioneer Fellows». Economie et société VENTURE 2015 VENTURE KICK Un succès qui se perpétue Antidote et énergie «Venture», le concours destiné aux startups, a fêté sa dixième édition. Six entreprises de l’ETH Zurich figuraient parmi les finalistes – un signe de l’efficacité de l’encouragement des idées commerciales à l’ETH. Au nombre des initiatives avec lesquelles l’ETH Zurich encourage l’esprit d’entreprise figure le concours pour start-ups «Venture», organisé par l’ETH Zurich, Knecht Holding, la Commission pour la technologie et l’innovation de la Confédération (CTI) ainsi que McKinsey Company. Un succès devenu tradition: depuis le l ancement du concours en 1998, plus de 2 500 équipes y ont pris part et 650 entreprises ont été créées. Six jeunes entreprises de l’ETH Zurich se sont imposées dans les trois dernières manches du concours Venture Kick. Chacune d’entre elles a été récompensée par 130 000 francs de c apital de d épart. Versantis est une spin-off qui s’est fixé pour objectif d’améliorer le traitement patients souffrant d’intoxication, des d’overdose de drogue ou d’insuffisance hépatique. La spin-off a mis au point une méthode de dialyse à base de liposomes, minuscules bulles entourées d’une membrane lipidique, qui éliminent les toxines du système sanguin de manière rapide et efficace. Adaptricity, le deuxième gagnant, s’adresse aux opérateurs de réseaux électriques en proposant, grâce à des outils de simulation inédits, de mieux préparer le réseau aux défis futurs de la planification et de l’exploitation. Venture Kick est une initiative qui vise à promouvoir les idées commerciales afin d’augmenter le nombre de spin-offs issues des universités suisses. Son financement est assuré par des fondations privées, des entreprises et des particuliers. Cinq des six finalistes de l’ETH participent au programme «Pioneer Fellowship» avec lequel l’ETH soutient des chercheurs dans le déve loppement d’idées commerciales. En 2015, les cinq meilleurs business plans et les cinq meilleures idées commerciales ont été primés pour la dixième fois par un jury formé d’industriels et d’investisseurs. 95 business plans et 107 idées commerciales avaient été soumis. Les équipes venaient pour la plupart de Zurich (91) ou de la région lémanique (56). Un quart des projets émanaient de start-ups de l’ETH, L’équipe Prognostics a convaincu les jurés par son idée commerciale. ce qui place cette dernière en tête de toutes les universités. Six équipes de l’ETH Zurich sont arrivées parmi les finalistes du concours. Cinq de ces six finalistes participent au programme «Pioneer F ellowship» avec l equel l’ETH soutient la r elève scientifique dans le développement d’idées commerciales innovantes. Lors de la sélection des meilleurs concepts, les équipes de l’ETH ont remporté à la fois la première et la deuxième place: l’équipe gagnante, Pregnostics, a mis au point un système permettant de dépister le risque de n aissance prématurée avec plus de fi abilité que par une échographie classique. L’équipe c lassée en seconde position, TapTools, s’est distinguée avec un dispositif de contrôle rapide et non invasif des matériaux. www.venturekick.ch www.venture.ch SPARK AWARD Thérapie sur mesure Les chercheurs de l’ETH imaginent de multiples innovations technologiques qui font l’objet de 60 à 80 brevets par an. Chaque année, l’école récompense l’invention la plus prometteuse sur le plan économique avec le «Spark Award». Ce prix a été décerné en 2015 au groupe de chercheurs constitué autour de Manfred Kopf, professeur à l’ETH. Le groupe a élaboré une éthode permettant de définir à grande m échelle et de manière simple des propriétés spécifiques des cellules immunitaires. Cette technologie est appelée à jouer un rôle important dans la médecine personnalisée. Elle pourrait contribuer à affiner le diagnostic des maladies auto-immunes afin de concevoir des thérapies sur mesure pour chaque patient. Elle serait aussi à même de faire progresser les thérapies contre le cancer grâce à une caractérisation plus précise des cellules immunitaires situées à proximité immédiate des tumeurs. www.ethz.ch / spark-award-en 31 32 Economie et société 50 ANS DE FORMATION EN AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE DANS L’AIR DU TEMPS Des compétences pour l’espace de demain Voici 50 ans que l’ETH Zurich dispense des connaissances pratiques en matière de développement territorial. A l’occasion de cet anniversaire, les spécialistes en aménagement de l’espace ont jeté un regard aussi bien sur le passé que sur les défis à venir. Croissance et protection des paysages, modes de vie urbains et valorisation des zones montagneuses, transports, économie et population résidante… les conflits spatiaux entre les différents besoins ne cessent de grandir. A l’heure où les enjeux du développement territorial sont plus actuels que jamais, le «Réseau Ville et Paysage», l’Institut de développement du territoire et du paysage et le MAS Aménagement du territoire ont marqué ce 50e anniversaire d’une pierre blanche à t ravers une série d’événements et de manifestations consacrés au passé, au présent et à l’avenir de la planification du territoire en Suisse et à l’ETH Zurich. Au cœur de ces réflexions: l’importance de la formation en aménagement du territoire pour un développement durable en Suisse. Un savoir axé sur la pratique Le développement durable de la Suisse requiert des experts parfaitement formés et aptes à penser globalement. Depuis 1965, la filière Aménagement du t erritoire de l’ETH Zurich fait la part belle à l’expérimentation – parti de simples cours adressés aux professionnels de l’amé nagement local, ce cursus est d evenu dès 1967 une formation post-grade diplô mante en aménagement du territoire. Aujourd’hui, le thème de l’aménagement du territoire est largement ramifié au sein de la recherche et de l’enseignement. «Réseau Ville et Paysage» intègre l’architecture, les techniques d’ingénierie et les sciences sociales. Il s’articule en cinq instituts rattachés soit au département architecture, soit au département génie civil, environnement et géomatique. Ces instituts se dédient à la construction urbaine, l’architecture de paysage, la conception de l’espace et des paysages et la planification des transports. Y sont abordés en réseau à la fois des problé matiques liées à des localités spécifiques et des aspects transnationaux dans le cadre d’un travail interdisciplinaire axé sur une approche globale. Le Master of Advanced Studies en aménagement du territoire, cycle d’études en alternance de deux ans, joue un rôle majeur dans la formation pratique des professionnels. Ayant pour objet la conception, l’organisation et l’utilisation durable du cadre de vie et l’étude des processus sociaux, économiques et écologiques y relatifs, ce MAS est ouvert aux professionnels engagés ayant quelques années d’expérience sur le terrain. Jusqu’à présent, 500 participants ont passé la formation avec succès. Bon nombre d’entre eux occupent aujourd’hui des postes clés. www.raumplanung.ethz.ch La formation en amé nagement du territoire revêt une importance croissante pour le développement durable en Suisse. Celui-ci requiert des experts parfaitement formés et aptes à penser globalement. Un hub pour jeux vidéo Jeu vidéo conçu par des étudiants en master de l’ETH Zurich. Les jeux vidéo constituent un segment de plus en plus important de notre culture technologique actuelle et future. Ils présentent de l’intérêt aussi bien pour les jeunes entreprises et l’industrie créative que pour la science et l’enseignement. Un «Game Technology Center» est donc en train de voir le jour au département informatique. Son objectif: injecter le savoirfaire suisse dans le développement de jeux vidéo. Ce centre réunit des scientifiques de toutes disciplines qui, de concert avec le monde de l’industrie, travaillent à l’élaboration de nouvelles technologies pour la production de jeux vidéo. www.gtc.inf.ethz.ch D-MTEC Economie et technologie Le département de management, de technologie et d’économie a soufflé ses dix bougies. Dans l’enseignement et la recherc he, il embrasse tout le champ situé à l’interface entre technologie et économie. Proche des technologies, le D-MTEC offre un profil atypique par rapport aux facultés des sciences économiques des autres universités européennes. Il s’intéresse à des questions telles que: pourquoi les hommes et les organisations peinent-ils à évaluer correctement les risques? Quelles sont les ressources énergétiques sur lesquelles la société devrait miser pour l’avenir? Comment réussir l’encouragement de l’innovation? Le département a débuté la célébration de cet anniversaire avec un symposium public sur le management et l’économie d’un développement durable innovant. www.mtec.ethz.ch Economie et société CSCS Des ordinateurs encore plus puissants Depuis avril 2015, le Centre suisse de calcul scientifique (CSCS) exploite une nouvelle plateforme universelle pour supercalculateur baptisée «Piz Daint – Piz Dora». Elle repose sur le superordinateur Hybrid Cray XC30 «Piz Daint», mis en service en 2013. Muni à la fois de processeurs classiques (CPU) et de processeurs graphiques (GPU), il est l’un des supercalculateurs les plus efficaces au monde de sa catégorie en termes énergétiques. Grâce au renforcement du «Piz Daint» par un Cray XC40 «Piz Dora», basé uniquement sur des CPU, le système est désormais en mesure d’effectuer aussi bien des calculs et visualisations hautement évolutifs que d’analyser et structurer les données. MétéoSuisse s’est également équipé au second semestre 2015 d’un nouvel ordinateur pour ses bulletins météorologiques quotidiens. Celui-ci permet d’établir des modèles d’une résolution deux fois plus élevée qu’auparavant. Le nouveau modèle intègre également des calculs d’ensemble pour les prévisions statistiques, grâce auxquels on peut anticiper plus précisément les orages ou les vents de vallée dans les montagnes suisses. L’architecture du nouvel ordinateur tout comme le logiciel refondu du modèle météorologique sont issus d’un étroit partenariat entre MétéoSuisse, le CSCS, les chercheurs de l’ETH Zurich ainsi que l’industrie. Le nouveau système est environ 40 fois plus puissant que son prédécesseur, pour une consommation d’énergie légèrement moindre. www.cscs.ch Lors de la Journée de l’industrie, les représentants de l’économie ont pu s’informer sur les nouveautés en matière de capteurs, de robotique, de biologie systémique et de médecine personnalisée. LIENS AVEC L’INDUSTRIE Des partenariats fructueux L’ETH Zurich a connu une année couronnée de succès en matière de coopération avec le secteur économique. Elle a lancé de nouveaux projets avec l’appui de nombreux partenaires et scellé des contrats-cadres à long terme avec deux grandes entreprises. La coopération avec l’industrie revêt une importance cruciale pour l’ETH Zurich. Les partenariats avec les entreprises permettent en effet à l’école de mettre immédiatement en pratique les connaissances acquises. Simultanément, les chercheurs profitent du savoir-faire des entreprises. Tout le bénéfice de cet échange s’est confirmé à la Journée de l’industrie, qui se déroulait fin août, où des représentants du secteur économique ont pu s’informer sur les dernières nouveautés en matière de capteurs, de robotique, de biologie systémique et de médecine personnalisée. Par ailleurs, les tendances de la recherche ont été présentées et des idées de projets débattues dans le cadre des «Partnership Councils». Les meilleures propositions ont été mises en œuvre sous forme de projets «seed». La portée économique de la recherche réalisée à l’ETH se reflète dans le nombre de brevets déposés par ses chercheurs ainsi que dans les contrats de recherche signés avec des acteurs externes. Comparé à l’année précédente, on peut dire que 2015 fut un cru particulièrement fécond en termes d’innovation avec un total de 195 inventions enregistrées dont 98 ayant débouché sur un brevet. De s urcroît, de nombreux contrats de projet ont été conclus avec des entreprises. Il s’agit, pour beaucoup (Bühler, IBM ou BASF par exemple), d’entreprises avec lesquelles l’école entretient des liens de longue date. Dans certains cas, l’ETH passe des contrats-cadres qui simplifient la conclusion des différents contrats de projet. L’école, qui avait déjà signé un contrat de ce type avec ABB en 2014, en a également signé un avec General Electric et Google en 2015. Autres partenaires non moins importants pour l’ETH: les PME. Un véhicule idéal pour coopérer avec ces entreprises sont les projets soutenus par la CTI, l’agence pour la promotion de l’innovation de la Confédération. En 2015, l’ETH a lancé 35 nouveaux projets CTI. www.ethz.ch / transfer-en Les coopérations avec les entreprises revêtent une impor tance stratégique pour l’ETH Zurich. 33 34 Economie et société FOCUSTERRA ETH-BIBLIOTHEK Des matières premières pour la vie Elargir les horizons L’exposition focusTerra «Boden Schätze Werte» a porté sur la genèse, l’extraction et l’utilisation des ressources m inérales ainsi que sur la gestion des produits devenus inutiles. Lorsqu’il s’agit de transmettre des connaissances à la société, le centre des sciences de la terre et d’information de l’ETH Zurich fait figure de référence. Le centre d’information a organisé une grande exposition temporaire sur les matières premières. Les ressources minérales sont à la base de notre quotidien. Leur disponibilité est souvent considérée comme un acquis, tandis que la consommation mondiale ne cesse d’augmenter. Aujourd’hui, un homme consomme environ 1 000 tonnes de matières p remières dans sa vie. Quelles sont les conséquences à long terme de notre utilisation croissante de ressources non renouvelables? Quels sont les défis qui nous attendent? L’exposition «Boden Schätze Werte» a porté sur la genèse, l’extraction et l’utilisation des ressources minérales. Autre thème im portant: comment mieux utiliser les déchets et continuer d’améliorer le re cyclage. L’exposition a présenté des moyens d’extraire les ressources de manière à la fois rentable, respectueuse et acceptable sur le plan social et de les utiliser puis de les recycler le plus L’ETH-Bibliothek offre l’accès à un nombre croissant de ressources numériques. Elle propose aussi des documents issus de ses collections et archives par le biais de plates-formes en ligne. La consultation des fonds des Archives Thomas Mann en ligne est désormais possible. Dans un vaste projet de mise en valeur et de numérisation de plus de 100 000 documents, ce précieux patrimoine culturel a été sécurisé et traité pour être plus facilement accessible au public. Les chercheurs peuvent effectuer des recherches bien plus efficaces dans les manuscrits, la collection de correspondance et les coupures de presse sur Thomas Mann. Les archives photographiques de l’ETH-Bibliothek ont également lancé une importante nouveauté: depuis mars 2015, les photographies numériques sont gratuitement mises à disposition pour téléchargement. Elles peuvent être utilisées librement à des fins scientifiques, privées et commerciales. En modifiant ses conditions d’utilisation, l’ETH-Bibliothek se positionne clairement en faveur de l’Open Data. l ongtemps et le plus efficacement possible. On a notamment appris que le recyclage de l’aluminium nécessite jusqu’à 95 % moins d’énergie que l’exploitation initiale de la matière première dans la mine. En réseau et adapté aux élèves L’exposition a été complétée par un riche programme-cadre: séries d’exposés publics et visites guidées consacrées à certaines matières premières. L’exposition visait également une bonne transmission didactique du sujet aux enfants et aux élèves. En plus des ateliers pour les enfants, un atelier était également proposé aux enseignants. De plus, des documents de formation étaient à disposition des élèves des degrés secondaires I et II pour téléchargement, avec des feuilles d’exercice pour la visite du musée. L’exposition a aussi fait partie de grandes manifestations comme Scientifica et la Longue nuit des musées de Zurich. En novembre, le programme de l’ETH, «Treffpunkt Science City», était également dédié au thème des matières premières. www.ethz.ch / focusterra-en www.library.ethz.ch / en COLLECTION D’ART GRAPHIQUE La face inconnue d’Andy Warhol La Collection d’art graphique de l’ETH Zurich a organisé une exposition «Andy Warhol – the LIFE Years 1949–1959» présentant sous un nouveau jour l’un des artistes les plus connus de la s econde moitié du XXe siècle. Elle a sélectionné environ 80 croquis issus de la découverte sensationnelle de prodigieux dessins en 2011 par un marchand d’objets d’art munichois dans l’héritage d’Andy W arhol. La Collection a édié une exposition s péciale à ces œuvres. Dans ces c roquis précoces en partie conçus àp artir de photographies de magazines, l’artiste a développé son expression artistique en s’inspirant de la culture naissante des illustrés. L’exposition a pour la toute première fois rapproché ces œuvres des modèles utilisés. Les ressources minérales sont la base de notre mode de vie, un constat expliqué par l’exposition «Boden Schätze Werte» dans le centre de recherche des sciences de la terre focusTerra. www.ethz.ch / collection Economie et société Schaffhouse Bâle CENTRE DE RECHERCHES CONJONCTURELLES (KOF) Des observations fiables Le Centre de recherches conjoncturelles (KOF) de l’ETH Zurich est l’institut de recherche économique le plus connu en Suisse. Il fournit des informations de premier ordre dans le domaine de la recherche économique et conjoncturelle et joue un rôle d’interface important entre le public et la recherche. Le KOF établit un grand nombre de prévisions et d’indicateurs pour l’observation de la conjoncture. Son pool de données issu d’enquêtes menées auprès des entreprises est unique en Suisse. A partir de ses données, le KOF crée des indicateurs qui reflètent le moral de l’économie suisse. A cet égard, le thème de prédilection en 2015 a été le «choc lié au franc». Dans ce sens, la journée des prévisions KOF 2015 a porté sur le sujet d’actualité «La conjoncture et la politique monétaire suisses sous de nouveaux auspices?». www.ethz.ch / kof-fr SERVICES CLIMATOLOGIQUES Un nouveau réseau national Les services climatologiques (Climate Services) constituent un réseau d’informations et de données scientifiques basées sur la climatologie et ses répercussions. Grâce à ces services, les autorités ainsi que les acteurs politiques, économiques et sociaux peuvent réduire les risques liés au climat, identifier et exploiter les opportunités ou encore optimiser les coûts. Depuis l’automne 2015, le National Centre for Climate Services (NCCS) co ordonne l’élaboration et la diffusion de ces services. Interface entre les producteurs et les utilisateurs, le NCCS encourage le dialogue et le développement collectif des services climatologiques. De plus, il propose ces services de façon intelligible. L’Office fédéral de météorologie et de climatologie MétéoSuisse, l’Office fédé ral de l’environnement (OFEV), l’Office fédéral de la protection de la population (OFPP), l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG), l’ETH Zurich et l’Institut fédéral de r echerches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) participent au NCSS. www.ethz.ch / nccs Aarau Delémont St-Gall Zurich Soleure Sargans Lucerne Neuchâtel Berne Altdorf Scuol Coire Interlaken Lausanne Genève St-Moritz Faido Sion Brigue Les nouvelles couleurs de la carte de l’aléa sismique ne passent pas inaperçues. Bellinzona Aléa sismique 0 SERVICE SISMOLOGIQUE SUISSE 0.25 magnitude 0.5 0.75 accélération (g) Aléas pour la Suisse Après dix ans de travaux de recherche, le Service Sismologique Suisse (SED) a mis au point un modèle actualisé de l’aléa sismique. Il confirme que les séismes sont pour la Suisse un danger à prendre au sérieux. Les séismes sont en Suisse le danger naturel pouvant provoquer le plus de dommages. Chaque année, le SED enregistre plus de 500 séismes en Suisse. Sur mandat de la Confédération, le SED surveille l’activité sismique et évalue l’aléa sismique en Suisse. A cet égard, il publie régulièrement un modèle qui décrit les séismes susceptibles de se produire à l’avenir et les mouvements du sol qui en découleraient. Le modèle actualisé de l’aléa sismique publié en 2015 se fonde sur des modèles prévisionnels améliorés, de nouvelles données nettement plus précises ainsi que sur des évaluations révisées des sources historiques. Il remplace le modèle de 2004 et permet une évaluation nettement plus fiable de l’aléa. Il représente la base pour les spécialistes et les représentants des autorités lorsqu’il s’agit de prendre une décision en ce qui concerne la mitigation des séismes et la gestion des risques. Un danger variant d’une région à l’autre Dans l’ensemble, l’évaluation de la répartition régionale de l’aléa sismique a peu changé depuis 2004. Le Valais reste la région la plus exposée, suivi par Bâle, les Grisons, la vallée du Rhin saint-galloise et la Suisse centrale. D’après les estimations du SED, les Grisons, en particulier l’Engadine, a ffichent désormais une sismi- cité plus élevée. Outre la carte classique de l’aléa, qui, grâce à des valeurs d’accélération, illustre la répartition géo graphique pour laquelle des secousses d’une certaine amplitude sont susceptibles de se produire et leur fréquence, le SED a lancé deux autres produits. Ils permettent à la population d’accéder plus facilement aux informations importantes: l’une des deux nouvelles cartes indique ainsi les conséquences engendrées par des tremblements de terre de différentes amplitudes. L’autre carte montre la fréquence des séismes à partir d’une certaine magnitude. Tous les produits peuvent être consultés à l’aide d’un outil web interactif. www.ethz.ch / sed-fr Les spécialistes et les représentants des autorités utilisent le nouveau modèle pour prendre des dé cisions en matière de mitigation des séismes et de gestion du risque. 35 36 Economie et société DÉBAT SUR LE CLIMAT ETH 2015 EXPO MILANO Vision zéro Sécurité alimentaire En novembre, le centre de modélisation de systèmes climatiques (C2SM) et le centre de compétences de l’ETH pour la recherche énergétique (ESC) ont invité scientifiques, économistes, acteurs politiques et sociologues au débat sur le climat «Vision zéro». Des chercheurs de l’ETH, des représentants des autorités et d’ONG ainsi que des entrepreneurs ont discuté des moyens de créer une société avec un bilan neutre en CO2. En toile de fond, la conférence sur le climat prévue à Paris et les connaissances scientifiques actuelles sur le bilan CO2. Les intervenants ont évoqué le savoir scientifique qui sous-tend la réalisation de ce bilan, dressé un état des lieux du débat politique en cours et discuté de nou velles technologies et de mesures visant à atteindre l’objectif climatique de 2o C. Outre les discussions menées au sein de groupes de travail, la manifestation a également permis un échange direct et personnel avec des spécialistes. L’Expo 2015 a porté sur le thème « Nourrir la planète – Energie pour la vie». A la cérémonie d’ouverture de la semaine zurichoise, l’ETH Zurich a donné un aperçu des projets de recherche en cours et fourni des informations générales sur le contenu de nos assiettes. www.c2sm.ethz.ch www.esc.ethz.ch L’objectif climatique est hors de portée si on ne parvient pas à abaisser les émissions de CO2 à zéro ou à éliminer le CO2 de l’atmosphère au moyen de nouvelles technologies. L’ETH Zurich était bien présente sur le pavillon suisse. Le pavillon suisse d’Expo Milano 2015 s’est notamment consacré à l’approvisionnement de la population mondiale en aliments sûrs et sains. A l’occasion de la semaine zurichoise, l’ETH Zurich a apporté un éclairage varié sur des projets de recherche en cours. Lors de la cérémonie d’ouverture, organisée par l’ETH Zurich et en particulier par le World Food System Center sous la devise «Science on your Plate», les chercheurs ont discuté autour d’un repas de leurs projets de recherche et des connaissances acquises sur la chaîne de valeur alimentaire de certaines denrées. Par exemple, ils ont montré que la valeur des produits laitiers pour notre alimentation réside dans leur teneur en iode, expliqué comment rendre la production de riz, aliment de base, plus écologique et explicité les conditions bioéconomiques de la production de miel. Des vidéos ont démontré clairement que l’ETH Zurich suit une approche multidisciplinaire de la sécurité alimentaire et des ressources en eau renouvelables. Outre les projets de recherche sur la production alimentaire, le thème de l’eau était au cœur des débats, avec notamment les aspects suivants: d’où vient l’eau sur la terre, quels risques les séismes posent-ils aux glaciers alpins et comment fournir suffisamment d’eau salubre aux mégapoles? Enfin, l’ETH a présenté DrinkPure, un filtre révolutionnaire mis au point par un étudiant pour otable, montrant ainsi obtenir de l’eau p comment l’ETH applique sa recherche à des produits concrets. www.ethz.ch / worldfoodsystem ALBERT EINSTEIN La théorie de la relativité générale fête son premier siècle En 2015, l’humanité a célébré un anniversaire particulier: les 100 ans de la théorie de la relativité générale. Le père de cette théorie est Albert Einstein, le lauréat le plus célèbre de l’ETH Zurich. Il y a étudié de 1896 à 1900 et exercé en tant que Professeur entre 1912 et 1914. En 1915, il a publié la théorie de la relativité générale, qui reprend sa théorie spéciale de la relativité parue en 1905 et donne avant tout une nouvelle interprétation de la gravitation. Si la physique classique décrit la gravitation comme l’attraction mutuelle de masses, Einstein y voit l’interaction entre la matière et l’espace quadridimensionnel. Sa théorie a révolutionné la physique et a été à l’origine de la cosmologie moderne. Les physiciens utilisent cette théorie pour expliquer des phénomènes comme le big bang, l’expansion du cosmos, les trous noirs, les lentilles gravitationnelles et les ondes gravitationnelles. La théorie intervient même dans des objets du quotidien comme les systèmes de navigation. L’ETH et le département de physique ont rendu hommage à leur ancien étudiant surdoué en organisant un forum de trois jours, qui a réuni des scientifiques chevronnés de Suisse, d’Europe et des Etats-Unis, soulignant l’importance de la relativité générale pour la science et la pratique. www.phys.ethz.ch Economie et société «TREFFPUNKT SCIENCE CITY» De l’univers à la terre Plus de 11 500 personnes se sont laissé séduire par le thème de l’univers. «Treffpunkt Science City» est le programme de formation proposé par l’ETH Zurich à tout un chacun. Les manifestations gratuites ouvrent les portes de la recherche et permettent de débattre sur des questions d’actualité. Cours, démonstrations, expositions, visites de laboratoires et tours de table, autant de moyens proposés aux visiteurs pour découvrir l’univers de l’ETH. Organisé au printemps et à l’automne, le programme est dédié à un thème prioritaire. En 2015, «Treffpunkt Science City» a séduit de nombreux participants. La série de manifestations printanières sur le thème de l’univers a battu un record, avec plus de 11 500 visiteurs. La session automnale sur le thème des matières premières a également suscité un vif intérêt. Quelles sont les matières premières disponibles et les utilisons-nous à bon escient? Quelle est notre attitude vis-à-vis des plantes et des animaux? L’être humain consommerat-il jusqu’à épuiser la planète? Telles ont notamment été les questions traitées par les chercheurs de l’ETH. L’invité éminent de ces manifestations était Auma Obama, la sœur du président américain Barack Obama. Dans une table ronde en présence du prof. Andreas Diekmann et de l’entrepreneur Joachim Schoss, les trois se sont penchés sur la question «La propriété nous rend-elle vraiment heureux?». «Treff punkt Science City» s’attache aussi à éveiller la curiosité des jeunes pour la science. Outre un programme pour enfants, une nouvelle offre de manifestations destinées aux jeunes a été lancée. En 2015, plus de 20 000 visiteurs ont découvert les coulisses de l’ETH. SCIENTIFICA Un public attiré par la lumière La quatrième édition de «Scientifica – les journées de la science de Zurich» a braqué les projecteurs sur la science. Plus de 25 000 visiteurs y ont participé, fascinés par la recherche sur la lumière. Scientifica a trouvé sa place sur la scène zurichoise. Depuis 2011, l’ETH Zurich et l’Université de Zurich organisent dans leurs bâtiments principaux un weekend portes ouvertes, invitant le public à venir découvrir la science sur le t errain. Scientifica parvient toujours à susciter l’engouement de nouvelles personnes pour la r echerche. En 2015, deux tiers des visiteurs participaient pour la première fois à Scientifica, et 40 % sont venus par pure curiosité, sans entretenir de lien direct avec l’Université de Zurich ou l’ETH. La quatrième édition de Scientifica était la plus grande jamais organisée, remportant un véritable succès: 25 000 visiteurs étaient au rendez-vous le weekend des 5 et 6 septembre, saisissant l’occasion de vivre de près la recherche de l’ETH Zurich et de l’Université de Zurich. Autour du sujet «lumière», les journées scientifiques zurichoises ont éclairé les esprits, mettant en avant des découvertes phares sur plus de 60 stands et dans le cadre de quelque 50 conférences-éclair, tables rondes et «Science Café». Citons également une cinquantaine de manifes- tations spéciales: «slams» scientifiques, spectacles et débats. Scientifica 2015 a ainsi battu tous les records, non seulement en raison du succès rencontré auprès du public, mais aussi du nombre de chercheurs ayant participé. Vivre les sciences Les thèmes étaient variés: des rayons lumineux, des rayons X et de la photolyse à la lumière et à l’obscurité dans la philosophie en passant par les mesures de mouvement et le diagnostic dentaire. Lors d’échanges directs avec les chercheurs, le public a été séduit par la science. Les manifestations spéciales ont été particulièrement appréciées, notamment le spectacle des robots volants, les expériences de laser ou le spectacle de chimie. Au «Science Café», les chercheurs des deux hautes écoles ont entre autres débattu des opportunités liées à la médecine personnalisée. La magie des couleurs et de la lumière, les «slams» scientifiques et le théâtre d’improvisation ont fait de ces journées un véritable spectacle. De plus, le riche programme familial a trouvé un écho très favorable. www.scientifica.ch www.ethz.ch / treffpunkt-en Record de fréquentation à Scientifica: plus de 25 000 visiteurs voulaient découvrir sur le terrain même quelles étaient les recherches menées par l’ETH et l’Université de Zurich sur la lumière. 37 38 39 Distinctions En 2015 également, les chercheuses et chercheurs de l’ETH se sont vu décerner de nombreux prix. Ces distinctions attestent du rôle majeur que les scientifiques de l’ETH jouent dans la renommée internationale de l’école polytechnique. Les bourses attribuées par le Conseil européen de la recherche (CER) soulignent également l’engagement remarquable des chercheuses et chercheurs de l’ETH et l’excellence de leurs projets sur le plan mondial: une professeure et six professeurs ont été retenus pour les ERC Advanced Grants dotés de quelque 2,5 millions de francs. Par ailleurs, quatre chercheuses et quatre chercheurs ont obtenu un ERC Starting Grant visant à soutenir les jeunes les plus talentueux en début de carrière académique. Le milieu dans lequel évoluent les chercheuses et chercheurs est é galement propice à ces marques d’honneur: le climat de travail, à la fois ouvert et international, ainsi que l’infrastructure de recherche hors pair mise à leur disposition sont tout aussi importants que la liberté dont jouissent les scientifiques en matière de recherche et d’enseignement. 115 ERC Grants totalisant 200 millions d’euros depuis 2007 54 Advanced Grants Un matériau prometteur 45 Starting Grants 8 Consolidator Grants 8 Proof of Concept Grants La théorie des matériaux permet de concevoir des matériaux dotés de caractéristiques qui n’existent pas encore dans la nature. Nicola Spaldin, professeure à l’ETH, a mis au point un nouveau type de liaisons cristallines, qui réagissent à la fois aux champs électriques et magnétiques: les multiferroïques (image: modèle d’un cristal multiferroïque). Ces liaisons pourraient permettre aux ordinateurs du futur d’être ultra-rapides, infiniment petits et redoutablement efficaces d’un point de vue énergétique. Le travail de Nicola Spaldin a reçu le prix Körber, l’un des plus importants dans le monde scientifique européen. www.theory.mat.ethz.ch 40 Distinctions Docteurs honoris causa de l’ETH Zurich Membres du Conseil d’honneur de l’ETH Zurich Sarah Springman, rectrice de l’ETH, Mark Felton Randolph, Mildred Dresselhaus et Frances Hamilton Arnold (de droite à gauche). Lino Guzzella, président de l’ETH (au centre), Jürgen Dormann (à g.) et Hansjörg Wyss (à dr.) En décernant un doctorat honoris causa, l’ETH Zurich récompense les personnes menant un travail scientifique hors du commun. Elle rend ainsi hommage à la contribution essentielle qu’elles apportent à la science, l’enseignement, la pratique ou à leur talent à faire le lien entre la recherche et la pratique. Le titre de conseillère ou conseiller d’honneur récompense les p ersonnalités qui promeuvent des travaux scientifiques importants, encouragent l’essor de domaines d’activité au sein de l’ETH Zurich ou soutiennent l’école polytechnique dans son ensemble. Lors de la journée ETH 2015, la rectrice de l’ETH Zurich a d élivré le grade de docteur honoris causa aux personnes suivantes: Lors de la journée ETH 2015, le président de l’ETH Zurich a nommé les personnes ci-après au Conseil d’honneur: Prof. Frances Hamilton Arnold pour ses «méthodes d’évolution dirigée» révolutionnaires portant sur l’optimisation des protéines et des systèmes biologiques dans le cadre d’applications techniques et médicales. Jürgen Dormann pour son engagement personnel exceptionnel en faveur de l’enseignement et de la recherche au sein de l’ETH Zurich, en particulier pour sa direction exemplaire de l’ETH Zurich Foundation. Prof. Mildred Dresselhaus pour sa contribution exceptionnelle à la recherche sur les structures de carbone. Hansjörg Wyss (Dr h.c. mult.) pour son engagement personnel exceptionnel en faveur de la recherche et du transfert de connaissances et de technologies au sein de l’ETH Zurich, en particulier dans le domaine de la médecine régénérative, grâce à la création du Wyss T ranslational Center Zurich. Prof. Mark Felton Randolph en hommage à sa contribution essentielle dans le domaine de la géotechnique offshore, en particulier pour la mise en place de méthodes novatrices d’analyse du sol offshore, ainsi que pour les avancées scientifiques significatives dont il est l’auteur dans la structure des fondations superficielles et des fondations sur pieux. Distinctions Distinctions et prix remis à des membres de l’ETH A Prof. Rudolf Aebersold, D-BIOL ERC Advanced Grant, Conseil européen de la recherche, Belgique; voted as most influential analytical scientist, The Analytical Scientist, Royaume-Uni Prof. Habib Ammari, D-MATH Fellow de la Tunisian Academy of Sciences, Letters, and Arts, Tunisie; Khwarizmi International Award, Iranian Research Organization for Science and Technology (IROST), Iran Prof. Göran Andersson, D-ITET Membre de l’Académie suisse des sciences techniques (SATW), Suisse B Prof. Olivier Bachmann, D-ERDW Distinguished Lecturer, Mineralogical Society of America (MSA), Etats-Unis d’Amérique Prof. Luca Benini, D-ITET Docteur honoris causa de l’Université Bretagne Sud, France Prof. Nina Buchmann, D-USYS Membre de l’International Council for Science (ICSU), France Prof. Peter Bühlmann, D-MATH Forum Lectures, European Meeting of Statisticians, Bernoulli Society for Mathematical Statistics and Probability, Pays-Bas C Prof. Erick M. Carreira, D-CHAB Gassman Award, University of Minnesota, Etats-Unis d’Amérique; Seymour Rothchild Lecture, University of Rochester, Etats-Unis d’Amérique; TY Shen Lecture, University of Manchester, Royaume-Uni; Tishler Award, Harvard University, Etats-Unis d’Amérique Prof. Eleni Chatzi, D-BAUG ERC Starting Grant, Conseil européen de la recherche, Belgique Prof. Peter Chen, D-CHAB Saul Patai Medal, European Symposium for Organic Chemistry, Portugal Paul Dütting, D-INFK Marie Curie Individual Fellowship, Commission européenne, Bruxelles Prof. Margarita Chli, D-MAVT Honorary Fellowship, University of Edinburgh, Royaume-Uni; SNSF Professorship, Fonds national suisse, Suisse E Prof. Timothy Ian Eglinton, D-ERDW Docteur honoris causa Plymouth University, Royaume-Uni Prof. Christophe Copéret, D-CHAB Paul H. Emmett Award in Fundamental Catalysis, The North American Catalysis Society (NACS), Etats-Unis d’Amérique Philipp Elbert, D-MAVT Watt d’Or, Office fédéral de l’énergie, Suisse D Prof. Raffaello D’Andrea, D-MAVT LAUNCH Distinguished Lecture, Univer sity of Illinois at Urbana-Champaign, Etats-Unis d’Amérique; Engelberger Award for Technology, Robotic Industries Association (RIA), Etats-Unis d’Amérique Prof. Andrew deMello, D-CHAB Analytical Power List, The Analytical Scientist, Royaume-Uni Prof. Michael Detmar, D-CHAB Membre de la Nationale Akademie der Wissenschaften Leopoldina, Allemagne Prof. François Diederich, D-CHAB Fellow de ChemPubSoc Europe, Allemagne; membre d’honneur de la Section des sciences naturelles, physiques et mathématiques, Institut grand-ducal, Luxembourg; Stauffer Lectures, Stanford University, Etats- Unis d’Amérique; Distinguished Lecture Series, University of California Los Angeles, Etats-Unis d’Amérique Prof. Petra S. Dittrich, D-BSSE ERC Consolidator Grant, Conseil européen de la recherche, Belgique; prix Heinrich-Emmanuel-Merck, Allemagne Julia Dshemuchadse, D-MATL Max-von-Laue-Preis 2015, Société Allemande de Cristallographie (SGK), Allemagne Prof. Paul Embrechts, D-MATH Membre d’honneur, Institut des actuaires, France F Prof. Andreas Fichtner, D-ERDW IUGG Early Career Scientist Award, International Union of Geodesy and Geophysics, Allemagne Marcel Frehner, D-ERDW Paul Niggli Medaille, Paul Niggli Stiftung / Société Géologique Suisse, Suisse Prof. Martin Fussenegger, D-BSSE James E. Bailey Award, Society for Biological Engineering (SBE), Etats-Unis d’Amérique; Medal of Honor, European Society for Animal Cell Technology (ESACT), Allemagne G Prof. Jaboury Ghazoul, D-USYS Président de l’Association of T ropical Biology and Conservation, Etats-Unis d’Amérique; Prince Bernhard Chair of International Nature Conservation, Utrecht University, Pays-Bas Prof. Markus H. Gross, D-INFK Visualization Career Award, IEEE Institute of Electrical and Electronics Engineers, Etats-Unis d’Amérique Prof. Wilhelm Gruissem, D-BIOL Beach Distinguished Lecturer, Purdue University, Etats-Unis d’Amérique 41 42 Distinctions Prof. Detlef Günther, D-CHAB Emich Plakette, Österreichische hemie, Gesellschaft für Analytische C Autriche; Fellow de la Society for Applied Spectroscopy (SAS), Etats-Unis d’Amérique; Simon-Widmer Award, Swiss Chemical Society, Suisse H Prof. Guillaume Habert, D-BAUG Robert L’Hermite Medal, Réunion Internationale des Laboratoires et Experts des Matériaux, systèmes de construction et ouvrages (RILEM), France Prof. Michael Hagner, D-GESS Senior Fellow, Internationales Forschungszentrum Kulturwissen schaften in Wien, Autriche Prof. Donald Hilvert, D-CHAB Charles and Carolyn Knobler L ecturer, University of California Los Angeles, Etats-Unis d’Amérique; Stanley Dagley Lectureship, University of Minnesota, Etats-Unis d’Amérique; TY Shen Lecture, MIT, Etats-Unis d’Amérique Prof. Torsten Hoefler, D-INFK ERC Starting Grant, Conseil européen de la recherche, Belgique; prix Latsis, ETH Zurich, Suisse Prof. Juraj Hromkovic, D-INFK State Award of the Slovak Republic Goodwill Envoy, Ministry of Foreign and European Affairs, Slovaquie Prof. Gabriela Hug, D-ITET Eta Kappa Nu Excellence in Teaching Award, Carnegie Mellon University, Etats-Unis d’Amérique I Prof. Atac Imamoglu, D-PHYS ERC Advanced Grant, Conseil européen de la recherche, Belgique J Prof. Henning Jessen, D-CHAB Prix Ruzicka, ETH Zurich, Suisse K Maryam Kamgarpour, D-ITET ERC Starting Grant, Conseil européen de la recherche, Belgique Prof. Ursula Keller, D-PHYS Frew Fellow de l’Australian Academy of Science, Australie; Charles Hard Townes Award, The Optical Society, Etats-Unis d’Amérique Prof. Petros Koumoutsakos, D-MAVT Fellow de la Society for Industrial and Applied Mathematics (SIAM), Etats-Unis d’Amérique Prof. Johann W. Kolar, D-ITET IEEE William E. Newell Power Electronics Award, The Institute of Electrical lectronics Engineers, Etats-Unis and E d’Amérique L Prof. Juerg Leuthold, D-ITET ERC Advanced Grant, Conseil européen de la recherche, Belgique Prof. Jörg Friedrich Löffler, D-MATL Senior Scientist Award, Symposium on Metastable, Amorphous, and Nano structured Materials, France Prof. Ulrike Lohmann, D-USYS The Bert Bolin Lecture on Climate Research, University of Stockholm, Suède M Prof. Ueli Maurer, D-INFK Fellow de l’Association for Computing Machinery (ACM), Etats-Unis d’Amérique Prof. Frédéric Merkt, D-CHAB Kolos Medal and Lecture Award, Warsaw University, Pologne Prof. Siddhartha Mishra, D-MATH Prix Richard von Mises, Gesellschaft für Angewandte Mathematik und Mechanik (GAMM) e.V., Allemagne Prof. Manfred Morari, D-ITET The Rufus Oldenburger Medal, The A merican Society of Mechanical Engineering, Etats-Unis d’Amérique; International Fellow de la Royal Academy of Engineering, Royaume-Uni Prof. Ralph Müller, D-HEST Membre de l’Académie suisse des sciences techniques (ASST), Suisse; Fellow de l’European Alliance for Medical and Biological Engineering & Science (EAMBES), Union européenne N Prof. Dario Neri, D-CHAB ERC Advanced Grant, Conseil européen de la recherche, Belgique Prof. Nicolas Noiray, D-MAVT SNF Assistant-Professor Energy Grant, Fonds national suisse, Suisse Prof. David J. Norris, D-MAVT Prix Max Rössler, ETH Zurich, Suisse Prof. Laura Nyström, D-HEST ERC Starting Grant, Conseil européen de la recherche, Belgique; Young Scientist Research Award of the AACC International, American Association of Cereal Chemists International, Etats-Unis d’Amérique O Prof. Christopher Onder, D-MAVT Watt d’Or, Office fédéral de l’énergie, Suisse Prof. Hans Christian Öttinger, D-MATL Fellow de la Society of Rheology, Etats-Unis d’Amérique P Prof. Michele Parrinello, D-CHAB Titre de docteur honoris causa de l’Università degli Studi di Messina, Italie Prof. Martin Pilhofer, D-BIOL ERC Starting Grant, Conseil européen de la recherche, Belgique Prof. Dimos Poulikakos, D-MAVT ERC Advanced Grant, Conseil européen de la recherche, Belgique Prof. Sotiris E. Pratsinis, D-MAVT Fellow de l’American Institute of Chemical Engineers (AIChE), Etats-Unis d’Amérique R Prof. Sai Reddy, D-BSSE ERC Starting Grant, Conseil européen de la recherche, Belgique Prof. Sereina Riniker, D-CHAB Prix Ewald-Wicke, Deutsche Bunsengesellschaft für Physikalische Chemie, Allemagne Prof. Johan Robertsson, D-ERDW New Frontiers of Hydrocarbons, Ente Nazionale Idrocarburi (ENI), Italie Distinctions S Prof. Martin O. Saar, D-ERDW Sustainable Energy Pathways Grant, National Science Foundation, Etats-Unis d’Amérique Prof. Matthias Troyer, D-PHYS Aneesur Rahman Prize for Computational Physics, American Physical Society, Etats-Unis d’Amérique Prof. A. Dieter Schlüter, D-MATL Bayer Lecture, Cornell University, Etats-Unis d’Amérique V Prof. Sara van de Geer, D-MATH Knight in the Order of Oranje-Nassau, Roi des Pays-Bas, Pays-Bas Prof. Gisbert Schneider, D-CHAB Elected Fellow de l’University of Tokyo, Japon Prof. Martin Vechev, D-INFK ERC Starting Grant, Conseil européen de la recherche, Belgique Prof. Dieter Seebach, D-CHAB Prix IKCOC, International Kyoto Conference on New Aspects of Organic Chemistry, Japon Prof. Julia Vorholt-Zambelli, D-BIOL ERC Advanced Grant, Conseil européen de la recherche, Belgique; élue membre de l’European Academy of Microbiology, Pays-Bas Prof. Michael Siegrist, D-HEST Distinguished Educator Award, Society for Risk Analysis, Etats-Unis d’Amérique Prof. Olga Sorkine-Hornung, D-INFK Fellow de l’Eurographics Association, Suisse Prof. Nicola Spaldin, D-MATL Prix Körber, Körber Stiftung, Allemagne Prof. Nicholas Spencer, D-MATL ERC Advanced Grant, Conseil européen de la recherche, Belgique Prof. Sarah M. Springman, D-BAUG Honorary Fellow du Girton C ollege, Honorary Fellow du St Catharine’s College, University of Cambridge, Royaume-Uni; Croce Lecture, Associazione Geotecnica Italiana (AGI), Italie Prof. Aldo Steinfeld, D-MAVT Kekulé Lecture, Université d’Anvers, Belgique Prof. Markus Stoffel, D-BIOL Vice-président de l’European A ssociation for the Study of Diabetes (EASD), Allemagne T Prof. Lothar Thiele, D-ITET European Design and Automation Association Lifetime Achievement Award, Pays-Bas Prof. Antonio Togni, D-CHAB Prof. A. N. médaille Kost, Lomonosov Moscow State University, Russie W Prof. Robert Weismantel, D-MATH Prix Farkas, The INFORMS Optimization Society, Etats-Unis d’Amérique Prof. Helmut Jürg Weissert, D-ERDW IAS Special Lecture Tours, International Association of Sedimentologists, Belgique Prof. Emo Welzl, D-INFK Membre de l’Österreichische Akademie der Wissenschaften, Autriche Prof. Helma Wennemers, D-CHAB Fellow de ChemPubSoc Europe, Union européenne Prof. Wendelin Werner, D-MATH Everett Pitcher Lecture Series, Lehigh University, Etats-Unis d’Amérique; Weierstrass-Vorlesung, Universität Paderborn, Allemagne Prof. Erich J. Windhab, D-HEST Lifetime Achievement Award, International Association of Engineering and Food (IAEF), Etats-Unis d’Amérique Prof. Hans Jakob Wörner, D-CHAB Médaille Carus, Nationale Akademie der Wissenschaften Leopoldina, Allemagne Prof. Vanessa Wood, D-ITET ERC Starting Grant, Conseil européen de la recherche, Belgique Prof. Kurt Wüthrich, D-BIOL Titre de docteur honoris causa de l’Universidad de Buenos Aires, Argentine; titre de docteur honoris causa de l’University of Patras, Grèce; International Union of Biochemistry and Molecular Biology (IUBMB) Medal, Etats-Unis d’Amérique; Severo Ochoa Lecture, The International Union of Biochemistry and Molecular Biology (IUBMB), Etats-Unis d’Amérique Z Prof. Zoltán Zajacz, D-ERDW Waldemar Lindgren Award, Society of Economic Geologists, Etats-Unis d’Amérique Prof. Renato Zenobi, D-CHAB Prix Fresenius, Gesellschaft Deutscher Chemiker, Allemagne Prof. Michael B. Zimmermann, D-HEST Princess Sirindhorn Health Award, The Royal Family, Thaïlande Abréviations des départements sur www.ethz.ch / departments 43 44 Thema Thema Personnel et infrastructure La croissance de l’ETH Zurich se reflète dans l’effectif de son personnel: fin 2015, la haute école employait plus de 11 000 personnes, dont quelque 500 professeurs, soit un peu plus de 9 000 équivalents plein temps. Près d’un tiers des collaborateurs sont des femmes. Leur proportion ne cesse de reculer pour les niveaux de carrière académique suivants: collaboratrices scientifiques, professeures assistantes et professeures ordinaires. Fin 2015, on comptait 22 % de professeures assistantes et 12 % de professeures ordinaires, en légère hausse par rapport à l’année précédente. Un jalon important a été posé en matière de développement géographique du site de l’ETH situé au centre-ville: le Conseil d’Etat zurichois a renvoyé le projet de révision du plan directeur au Grand Conseil. L’aval de ce dernier permettrait de jeter les bases juridiques en matière d’aménagement réglant le développement à moyen terme de la zone de l’ETH Zurich. Le plan directeur révisé autorise une extension de près de 40 % de la surface de plancher. Personnel (équivalents plein temps) 475 Professeur(e)s 5 829 Collaborateurs / trices scientifiques 2 553 Collaborateurs / trices techniques, IT et administratifs 169 Apprenti(e)s 9 026 Centre de services pour des microscopes scientifiques La plateforme technologique interdisciplinaire ScopeM de l’ETH Zurich met à la disposition de la recherche plus de cent microscopes optiques et électroniques de pointe. Les scientifiques du laboratoire de nanométallurgie réunis autour du prof. Ralph Spolenak utilisent cette offre notamment pour leur recherche sur la plasticité de quasi-cristaux exposés à différentes températures. L’image cicontre montre le détail de quasi-cristaux d’aluminium-nickel-cobalt agrandis 160 000 fois grâce à un microscope électronique à transmission. www.ethz.ch / nanometallurgy 45 46 Personnel et infrastructure Effectifs du personnel par domaine en moyenne annuelle au jour de référence Equivalents plein temps (EPT) fin 2015 (jour de référence) ou en moyenne annuelle 1 2014 Total 2015 Total Proportion de femmes Proportion d’étrangers Croissance en termes absolus en % 2015 Total Total effectifs du personnel 8 789,5 9 025,7 32,4 % 56,1 % 236,2 2,7 % 8 876,4 Total départements 7 351,0 7 490,4 30,9 % 62,3 % 139,4 1,9 % 7 373,8 992,0 1 015,0 33,8 % 53,7 % 23,1 2,3 % 990,2 427,9 441,6 39,8 % 52,5 % 13,7 3,2 % 439,0 Architecture et sciences de la construction Architecture Génie civil, environnement et géomatique Sciences de l’ingénieur 564,1 573,5 29,1 % 54,7 % 9,4 1,7 % 551,2 2 093,1 2 146,4 20,0 % 66,7 % 53,3 2,5 % 2 099,0 Génie mécanique et génie des procédés 663,7 688,6 16,5 % 62,5 % 24,9 3,8 % 661,7 Technologie de l’information et électrotechnique 565,4 561,8 17,8 % 63,0 % – 3,7 – 0,6 % 555,0 Informatique 362,2 366,3 18,1 % 68,8 % 4,1 1,1 % 365,1 Sciences des matériaux 238,9 237,7 25,3 % 69,2 % – 1,2 – 0,5 % 238,9 Biosystèmes Sciences naturelles et mathématiques 262,9 292,0 30,4 % 79,3 % 29,1 11,1 % 278,3 2 338,4 2 348,6 30,2 % 63,3 % 10,1 0,4 % 2 346,4 Mathématiques 248,2 258,3 23,3 % 61,7 % 10,0 4,0 % 274,1 Physique 607,5 630,8 17,9 % 59,4 % 23,3 3,8 % 620,2 Chimie et sciences biologiques appliquées 820,2 815,7 32,1 % 61,9 % – 4,5 – 0,6 % 811,1 Biologie 662,4 643,8 42,7 % 69,4 % – 18,7 – 2,8 % 641,0 Sciences des systèmes 1 352,4 1 427,0 43,6 % 59,7 % 74,6 5,5 % 1 388,4 Sciences de la terre 317,1 325,9 31,5 % 65,7 % 8,7 2,8 % 321,4 Sciences de l’environnement 627,0 659,3 46,2 % 59,0 % 32,3 5,1 % 642,3 Sciences et technologies de la santé Sciences sociales et du management 408,3 441,8 48,6 % 56,3 % 33,6 8,2 % 424,6 575,1 553,4 37,6 % 63,6 % – 21,7 – 3,8 % 549,9 Management, technologie et économie 310,3 305,3 36,3 % 69,3 % – 5,1 – 1,6 % 298,2 Sciences humaines, sociales et politiques 264,8 248,1 39,3 % 56,6 % – 16,7 – 6,3 % 251,7 259,2 307,9 37,0 % 51,0 % 48,7 18,8 % 290,2 1 212,4 Unités d’enseignement et de recherche hors départements et autres 2 1 179,3 1 227,5 40,6 % 19,3 % 48,2 4,1 % Direction de l’école et états-majors Direction de l’école, états-majors et infrastructures 188,1 198,9 55,7 % 21,7 % 10,7 5,7 % 198,9 Infrastructures 991,2 1 028,6 37,7 % 18,8 % 37,4 3,8 % 1 013,5 Communication universitaire 26,9 26,1 67,4 % 29,9 % – 0,8 – 3,0 % 25,7 Rectorat 65,7 65,2 68,7 % 12,6 % – 0,5 – 0,8 % 66,0 Finances et controlling Personnel et services Bâtiments Exploitation 82,6 81,9 53,2 % 17,1 % – 0,6 – 0,8 % 80,6 106,4 115,7 45,9 % 11,7 % 9,3 8,7 % 110,6 64,5 70,0 27,0 % 15,4 % 5,5 8,5 % 69,5 187,5 194,6 19,5 % 22,5 % 7,0 3,8 % 193,0 Services informatiques 240,5 247,0 13,6 % 21,5 % 6,5 2,7 % 245,0 Bibliothèque 217,1 228,2 60,5 % 18,5 % 11,1 5,1 % 223,1 1 Au 1er janvier 2015, l’ETH Zurich a mis en application une nouvelle ordonnance pour le personnel scientifique. Tous les doctorants sont donc en principe e ngagés à un taux d’occupation de 100 %. Les valeurs 2014 sont ajustées par rapport à l’année précédente et entraînent une augmentation du total de 647 EPT fin décembre (jour de référence) ou 644 EPT en moyenne. 2 Les unités d’enseignement et de recherche hors départements et autres comprennent le Collegium Helveticum, le Congressi Stefano Franscini, le CSCS, l’Institut d’études théoriques de l’ETH, le Functional Genomic Center Zurich, NEXUS Personalized Health Technologies, FIRST-Lab, le B & R Nanotechnology Center, ScopeM, le Service Sismologique Suisse, l’ETH Phenomics Center, le Wyss Translational Center Zurich, l’Agrovet-Strickhof ainsi que d’autres projets centraux. www.ethz.ch / personalstatistik Personnel et infrastructure 47 Effectifs du personnel par fonction en moyenne annuelle au jour de référence Equivalents plein temps (EPT) Proportion de femmes Proportion d’étrangers Croissance 2014 Total 2015 Total 8 789.5 9 025.7 32.4 % 56.1 % 236.2 2.7 % 8 876.4 2 678.2 2 814.4 36.1 % 30.8 % 136.1 5.1 % 2 770.6 Professeur(e)s2 467.1 475.2 13.6 % 68.6 % 8.1 1.7 % 473.7 Professeur(e)s titulaires 387.1 391.7 11.8 % 67.1 % 4.6 1.2 % 391.1 80.0 83.5 22.2 % 75.4 % 3.5 4.4 % 82.6 5 711.3 5 828.5 29.1 % 70.0 % 117.2 2.1 % 5 720.5 256.0 253.3 14.6 % 46.7 % – 2.6 – 1.0 % 255.7 5 131.2 5 218.7 29.4 % 73.5 % 87.4 1.7 % 5 120.3 523.3 585.0 23.7 % 71.5 % 61.7 11.8 % 551.1 fin 2015 (jour de référence) ou en moyenne annuelle 1 Total effectifs du personnel dont sous contrat à durée indéterminée Professeur(e)s assistant(e)s Personnel scientifique Senior scientists, collaborateurs scientifiques sous contrat à durée indéterminée Collaborateurs scientifiques sous contrat à durée déterminée Maîtres-assistant(e)s, collaborateurs scientifiques (durée déterminée) en termes absolus en % 2015 Total Postdoctorant(e)s, assistant(e)s scientifiques II 1 225.1 1 206.8 28.6 % 88.0 % – 18.3 – 1.5 % 1 212.4 Assistant(e)s scientifiques I 3 382.9 3 427.0 30.6 % 68.8 % 44.1 1.3 % 3 356.8 Assistant(e)s auxiliaires Personnel technique et administratif dont sous contrat à durée indéterminée 324.1 356.5 35.2 % 34.7 % 32.3 10.0 % 344.6 2 437.1 2 553.0 43.7 % 25.0 % 115.9 4.8 % 2 510.4 2 038.7 2 176.3 43.0 % 22.4 % 137.6 6.7 % 2 128.1 Personnel technique et informatique 1 295.0 1 367.5 20.0 % 29.6 % 72.5 5.6 % 1 342.7 Personnel administratif 1 142.1 1 185.5 71.1 % 19.7 % 43.4 3.8 % 1 167.7 174.0 169.0 29.0 % 11.2 % – 5.0 – 2.9 % 171.8 Apprentis 1 Au 1er janvier 2015, l’ETH Zurich a mis en application une nouvelle ordonnance pour le personnel scientifique. Tous les doctorants sont donc en principe e ngagés à un taux d’occupation de 100 %. Les valeurs 2014 sont ajustées par rapport à l’année précédente et entraînent une augmentation du total de 647 EPT fin décembre (jour de référence) ou 644 EPT en moyenne annuelle. 2 Effectifs 2015: 503 (y compris les professeur(e)s de l’extérieur titulaires d’une chaire conjointe). RAPPORT DE SUIVI ANNUEL SUR LE GENRE Egalité des chances Le rapport de suivi annuel sur le genre 2014 / 2015 présente des données actualisées pour 2014 sur l’égalité des chances à l’ETH Zurich. Le rapport montre que tous les objectifs convenus avec le Conseil des EPF pour les années 2013 à 2016 n’ont pas pu être atteints. Alors que les femmes représentent 30 % des étudiants et doctorants, la proportion de femmes diminue graduellement après le doctorat pour atteindre 10 % des postes fixes de profes seurs. Les seules exceptions sont les professeurs assistants: sur la base des moyennes 2014, la proportion de femmes est estimée à 25 %. L’évolution négative de la proportion de femmes au fur et à mesure des échelons de carrière (phénomène du «leaky pipeline») varie fortement d’un département à l’autre. Plusieurs départements (D-ARCH, D-BIOL, D-CHAB ou D-USYS) affichent au début une forte part d’étudiantes, mais connaissent ensuite un «leaky pipeline» très important. D’autres (D-MAVT, D-INFK ou D-PHYS) affichent d’abord une proportion d’étudiantes inférieure à 15 % mais la conservent plus ou moins à tous les stades de carrière. Dans le cadre de la mise en place de son plan d’action sur le genre, l’ETH Zurich s’efforce d’augmenter la proportion de femmes qualifiées à tous les stades de la carrière universitaire. Les mesures concernent de nombreux aspects différents: d’améliorations au niveau de l’enseignement aux cours et coachings pour postdoctorantes en passant par des places de crèche supplémentaires sur le campus de Hönggerberg. www.ethz.ch / gender-monitoring-en 48 Personnel et infrastructure Nouvelles chaires PROFESSEURES ET PROFESSEURS ORDINAIRES Nouvelles nominations Promotions Prof. Habib Ammari, mathématiques appliquées (1. 5. 2015), D-MATH, auparavant directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et profes seur à l’Ecole Normale Supérieure, Paris, France Prof. Martin Ackermann, oléculaire écologie microbienne m (1. 6. 2015), D-USYS, auparavant professeur extraordinaire dans la même discipline Prof. Ulrike Grossner, semi-conducteurs (1. 2. 2015), D-ITET, auparavant Principal Scientist chez ABB Suisse SA Prof. Niklas Beisert, physique mathématique (1. 6. 2015), D-PHYS, auparavant professeur extraordinaire dans la même discipline Prof. Martin O. Saar, géothermie et géofluides (1.1. 2015), D-ERDW, auparavant professeur a ssocié tenure track en hydrogéologie et géo fluides à l’Université du Minnesota, Minneapolis, Etats-Unis Prof. Srdjan Capkun, informatique (1. 6. 2015), D-INFK, auparavant professeur extraordinaire dans la même discipline Prof. Roman Stocker, eaux souterraines et industrie hydro mécanique (1. 6. 2015), D-BAUG, auparavant professeur associé t enure track au « Department of Civil and Environmental Engineering» du Massachusetts Institute of Technology (MIT), Cambridge, Etats-Unis Prof. Adrienne Grêt-Regamey, aménagement du paysage et de l’environnement (1. 4. 2015), D-BAUG, auparavant professeure extraordinaire dans la même discipline Prof. Siddhartha Mishra, mathématiques appliquées (1. 6. 2015), D-MATH, auparavant professeur extraordinaire dans la même discipline Prof. Renato Renner, physique théorique (1. 6. 2015), D-PHYS, auparavant professeur extraordinaire dans la même discipline Personnel et infrastructure Prof. Jörg Stelling, biologie des systèmes assistée par ordinateur (1. 4. 2015), D-BSSE, auparavant professeur extraordinaire dans la même discipline Prof. Gabriela Hug, transmission d’énergie électrique (1. 6. 2015), D-ITET, auparavant professeure assistante en Electrical and Computer Engineering à l’Université Carnegie Mellon à Pittsburgh, Etats-Unis Prof. Andreas Wenger, politique de la sécurité internationale et suisse (1.1. 2015), D-GESS, auparavant professeur extraordinaire dans la même discipline Prof. Andreas Krause, informatique (1.1. 2015), uparavant professeur D-INFK, a assistant (tenure track) en informatique à l’ETH Zurich PROFESSEURES ET PROFESSEURS EXTRAORDINAIRES Nominations Prof. Yaakov Benenson, biologie synthétique (1.10. 2015), D-BSSE, auparavant professeur assistant (tenure track) en biologie synthétique à l’ETH Zurich Prof. Katrien De Bock, exercice et santé (1.10. 2015), D-HEST, auparavant professeure assistante (tenure track) en physiologie de l’exercice à l’Université catholique de Louvain, Belgique Prof. Christian Franck, techniques de la haute t ension (1. 6. 2015), D-ITET, auparavant professeur assistant (tenure track) en techniques de la haute tension à l’ETH Zurich Prof. Christoph Müller, sciences de l’énergie et ingénierie (1.10. 2015), D-MAVT, auparavant professeur assistant (tenure track) en sciences de l’énergie et ingénierie à l’ETH Zurich Prof. Hyung Gyu Park, nanotechnologie dans le domaine de l’énergie et de la durabilité (1. 8. 2015), D-MAVT, auparavant professeur assistant en technique de l’énergie à l’ETH Zurich Prof. Olga Sorkine Hornung, informatique (1.1. 2015), D-INFK, auparavant professeure assistante (tenure track) en informatique à l’ETH Zurich Prof. Vanessa Wood, matériaux et composants (1. 1. 2015), D-ITET, auparavant professeure assistante (tenure track) en d ispositifs nanophotoniques et nanoélectro niques à l’ETH Zurich 49 50 Personnel et infrastructure PROFESSEURES ET PROFESSEURS ASSISTENT(E)S Nouvelles nominations Prof. Margarita Chli, vision par ordinateur appliquée à la robotique (1. 6. 2015), D-MAVT, aupara vant Chancellor’s Fellow / maître de conférence tenure track à l’Université d’Edimbourg, Royaume-Uni Prof. Dirk Mohr, modélisation numérique des matériaux dans la fabrication (1. 9. 2015), D-MAVT, auparavant professeur chargé de cours à l’Ecole P olytechnique et chargé de recherche au CNRS, Paris, France Prof. Rachel Grange, photonique (1.1. 2015), D-PHYS, auparavant responsable du groupe sur la r elève à l’Université Friedrich-Schiller à Iéna, Allemagne Prof. Loïc Pellissier, écologie du paysage (1. 7. 2015), D-USYS, auparavant responsable d’un groupe de recherche à l’Université de Fribourg Prof. Alex Hall, en écologie bactérienne (1. 8. 2015), D-USYS, auparavant Research Fellow à l’ETH Zurich Prof. Pablo M. Rivera Fuentes, chimie organique (1.10. 2015), D-CHAB, auparavant postdoctorant à l’Université d’Oxford, Royaume-Uni Prof. Marco Hutter, systèmes robotisés (1.10. 2015), D-MAVT, auparavant directeur adjoint et chargé de cours à l’Autonomous Systems Lab (ASL) de l’ETH Zurich Prof. Clara Sánchez Rodríguez, biologie cellulaire des plantes (1. 4. 2015), D-BIOL, auparavant postdoctorante à l’Institut Max-Planck en physiologie moléculaire des plantes, Potsdam, Allemagne Prof. Christoph Andreas Keller, physique mathématique (1.10. 2015), D-MATH, auparavant postdoctorant à la Rutgers University, New Brunswick, Etats-Unis d’Amérique Prof. Petra Claudia Schmid, comportement dans les organisations (1. 8. 2015), D-MTEC, auparavant postdoctorante à la New York University, Etats-Unis d’Amérique Prof. Will Merry, mathématiques (1. 4. 2015), D-MATH, auparavant postdoctorant à l’ETH Zurich Prof. Tobias Schmidt, politique énergétique (1. 2. 2015), D-GESS, auparavant chercheur invité à la Stanford University, Etats-Unis d’Amérique, et maître-assistant de l’ETH Zurich Personnel et infrastructure PROFESSEURES ET PROFESSEURS TITULAIRES Prof. Chih-Jen Shih, chimie technique (1. 5. 2015), D-CHAB, auparavant postdoctorant à la Stanford University, Etats-Unis d’Amérique Prof. Alessandro Sisto, mathématiques (1. 6. 2015), D-MATH, auparavant postdoctorant à l’ETH Zurich Prof. Laurent Vanbever, systèmes en réseau (1.1. 2015), D-ITET, auparavant postdoctorant à la P rinceton University, Etats-Unis d ’Amérique Prof. Stephen Russell Cairns, D-ARCH, directeur scientifique du Future Cities Laboratory (FCL), SG Prof. Werner Eugster, D-USYS, collaborateur scientifique en chef et chargé de cours Prof. Takashi Ishikawa, D-BIOL, chargé de cours Prof. Stefanie-Dorothea Krämer, D-CHAB, collaboratrice scientifique en chef et privat-docent Prof. John Reed, D-BIOL, Head of Pharma & Early Development chez Roche, Bâle Prof. Michael Stauffacher, D-USYS, collaborateur scientifique en chef et chargé de cours Prof. Christoph Vorburger, D-USYS, chargé de cours Prof. Fabian Walter, sismologie des glaciers (1. 6. 2015), D-BAUG, auparavant maître-assistant à l’ETH Zurich Prof. Yoko Yamakoshi, D-CHAB, collaboratrice scientifique en chef et chargée de cours Abréviations des départements sur www.ethz.ch / departments Prof. Melanie Zeilinger, systèmes de régulation intelligents (1. 8. 2015), D-MAVT, auparavant chercheuse à l’Institut Max-Planck en systèmes intelligents, Tübingen, Allemagne Prof. Rico Zenklusen, mathématiques (1. 4. 2015), D-MATH, auparavant Senior Scientist à l’ETH Zurich et Assistant Research Professor à la Johns Hopkins University, Baltimore, Etats-Unis d’Amérique 51 52 Personnel et infrastructure IMMOBILIER Couvrir le besoin croissant d’espace Le site universitaire zurichois est en plein essor. Afin de couvrir le besoin croissant d’espace au centre-ville, le Conseil d’Etat de Zurich a établi les bases juridiques nécessaires à l’aménagement. entièrement rénovée dans un souci d’efficacité énergétique. De plus, le bâtiment sera surélevé de deux étages. Avec sa structure à étages, le nouvel immeuble de bureaux et de séminaires HCP donne le ton (campus de Hönggerberg). Le domaine des hautes écoles du centre de Zurich sera amené à croître fortement au cours des prochaines décennies. D’une part, l’ETH Zurich et l’Université de Zurich ont besoin de plus d’espace pour l’enseignement et la recherche; d’autre part, une extension de l’Hôpital universitaire de Zurich s’avère nécessaire. Il convient pour ce faire de réexaminer les aménagements inscrits au plan directeur cantonal. En mai, le Conseil d’Etat de Zurich a remis le document nécessaire au Grand Conseil. S’il est approuvé, les bases juridiques d’aménagement fixant le mode de développement visé à moyen terme pour le domaine des hautes écoles zurichoises seront établies. Le plan directeur révisé se fonde sur le plan directeur des hautes écoles déjà approuvé et les études approfondies qui en ont découlé. Il formule les grands principes de l’aménagement futur de la zone: évaluation du parc hospitalier, création de nouvelles surfaces vertes et d’espaces publics, meilleur raccordement au réseau des transports publics. Il devrait en résulter une surface de plancher de 350 000 m2 environ. Nouveaux bâtiments pour l’enseignement et la recherche Afin de couvrir le besoin croissant d’espace, l’ETH Zurich a déjà mis en œuvre divers projets de construction. En septembre, le nouvel immeuble de bureaux et de séminaires HCP du campus de Hönggerberg est entré en service. Sa structure à étages située au pied de l’imposant immeuble HCI donne le ton. Le b âtiment abritant 230 postes de travail et construit selon le régime du droit de s uperficie servira notamment au département des sciences des matériaux, à celui des sciences et technologies de la santé ainsi qu’à l’institut de microbiologie. A l’autre bout du campus, l’ETH procède à l’assainissement du bâtiment des laboratoires HPM. Les installations techniques du bâtiment érigé en 1979 ainsi que les équipements de laboratoire seront entièrement remplacés, et la f açade Habitat et restauration Avec la création de nouvelles résidences, l’ETH Zurich offre un espace de vie bon marché aux étudiants du campus de Hönggerberg, un besoin devenu urgent. D’une part, Swiss Life SA construit trois bâtiments (environ 490 appartements) selon le régime du droit de superficie et selon le développement de projets du domaine d’infrastructure Immobilier de l’ETH. D’autre part, la Luzerner Pensionskasse bâtit, aussi selon le régime du droit de superficie, deux résidences d’étudiants (404 chambres). Pour faire face au nombre croissant d’étudiants et de collaborateurs, l’ETH Zurich étend aussi son offre de restauration. Ainsi, l’ancien restaurant universitaire de la physique (campus de Hönggerberg) se mue en marché alimentaire. En parallèle, l’ETH construit un restaurant sur le côté nord du campus pour les doctorants, collaborateurs et étudiants. Il est également ouvert aux externes. Centre de logistique Oerlikon Enfin, le nouveau centre de logistique ETH à Oerlikon est entré en service mi-août. La haute école a ainsi créé un nouveau lieu réservé aux services logistiques et s’équipe en vue de futurs besoins logistiques liés à l’exploitation de l’établissement. Les 16 collaborateurs du centre s’occupent du traitement et du stockage de tous les envois postaux et de matériel bureautique des sites ETH Centre et Hönggerberg. www.ethz.ch / real-estate www.ethz.ch / university-district Personnel et infrastructure SCOPE M L’union fait la force La plateforme ScopeM a réussi à se positionner comme centre de services. Les chercheurs ont ainsi accès à une large gamme d’appareils et de méthodes dans le domaine de la microscopie o ptique et électronique. Depuis 2014, la plateforme technologique ScopeM, née de la fusion du Centre de microscopie électronique et de la plateforme de microscopie optique et de criblage, réunit une large gamme de technologies microscopiques sur le site de Hönggerberg. L’idée de base de ScopeM consiste, d’une part, à centraliser la g estion d’une infrastructure onéreuse pour faire des économies. D’autre part, ScopeM permet d’entretenir des appareils microscopiques et méthodes de pointe, de les développer en continu et de les tenir à la disposition d’un cercle d’utilisateurs élargi pour la recherche interdisciplinaire. De plus, ScopeM soutient la formation théorique et pratique des étudiants et chercheurs de l’ETH dans le domaine de la microscopie optique et électronique. Depuis 2015, ScopeM est réunie sous un toit et opère à l’extérieur comme centre de services et de développement doté de 30 collaborateurs hautement qualifiés. AGROVET-STRICKHOF Grâce à ScopeM, plus de 100 appareils microscopiques de pointe sont proposés aux chercheurs. L’offre de ScopeM s’adresse en priorité aux membres de l’ETH mais la plateforme est également ouverte aux tiers. Jusqu’à aujourd’hui, plus de 500 utilisateurs de 180 groupes de recherche l’ont utilisée. Ils ont accès à un total de plus de 100 appareils modernes, utilisables à l’heure, le cas échéant avec un soutien spécialisé. Sont également disponibles des microscopes uniques en Suisse, notamment un appareil permettant de reconstruire des échantillons en 3D par résolution atomique. www.scopem.ethz.ch Coup de pioche à Lindau Les dés ont été jetés fin août: les travaux ont débuté par un coup de pioche festif à Lindau pour la construction du nouveau Centre d’enseignement et de recherche en sciences animales Agrovet-Strickhof, dont l’ouverture est prévue en 2017. On y trouvera une étable pour environ 120 vaches laitières, une étable pour l’élevage, l’engraissement des veaux et du gros bétail, un centre du métabolisme avec une étable pour le métabolisme et des chambres de respiration, un forum pour les manifestations ainsi qu’un bâtiment de bureaux et de laboratoires. Outre l’ETH Zurich, l’Université de Zurich et l’Office cantonal zurichois de la nature et du paysage participent au projet. A l’avenir, les quatre sites de Lindau, Wülflingen, Früebüel et Alp Weissenstein abriteront la recherche et l’enseignement liés aux sciences agronomiques et vétérinaires tout au long de la chaîne de valeur ajoutée de l’alimentation. Le but est de contribuer aux besoins pratiques de l’agriculture au moyen de la formation universitaire et de la recherche fondamentale expérimentale. www.ethz.ch / agrovet-strickhof-en SERVICES INFORMATIQUE RESTAURATION Approvisionnement efficace Amélioration de l’offre Depuis le printemps 2014, les services Informatique de l’ETH ont mené divers programmes de sensibilisation sur l’approvisionnement informatique et les licences pour logiciels. Les responsables de l’informatique et les utilisateurs finaux ont ainsi reçu des informations sur l’approvisionnement (droit contractuel, processus de l’OMC et licences pour logiciels). Ces manifestations seront maintenues dans le cadre d’une mesure d’amélioration continue. Les échanges avec les départements et la co opération avec les organisations IT décentralisées garantissent un approvisionnement et des licences en informatique conformes aux règles. De plus, l’efficacité accrue du processus d’approvisionnement aboutit à des coûts moindres. Les négociations centrales avec les fournisseurs permettent d’économiser environ un million de francs par an. En 2014, plus de 6 300 personnes ont participé à un sondage sur la restauration à l’ETH Zurich. Résultat: de nombreux participants sont satisfaits de l’offre, en particulier les habitués du Clausiusbar, du café culturel bQm et du foyer des doctorants. La satisfaction se reflète également dans le nombre de visiteurs: 95 % de la communauté ETH se rend dans les restaurants de l’ETH, deux tiers des sondés plus de deux fois par semaine. Les hôtes identifient un besoin d’amélioration surtout au niveau de la diversité de l’offre, de la durabilité et du temps d’attente. Les trois traiteurs des établissements gastronomiques ont chacun pris des mesures pour répondre aux attentes des personnes sondées. www.ethz.ch / it-services www.ethz.ch / gastroumfrage Les 60 vaches du Strickhof s’installent dans une ferme pour une durée de 20 mois. 53 54 Thema Thema Gouvernance et développement durable L’ETH Zurich dispose d’une solide direction, qui unit un régime présidentiel actif à un système de participation bien ancré, et joue incontestablement un rôle important pour le succès de l’école. Le succès durable de la haute école tient également à la gestion du risque. Cette dernière tient compte des risques potentiels internes et externes; elle est axée sur les normes établies au niveau international. Un processus systématique permet une analyse et un suivi continus des risques. A cet égard, il s’agit essentiellement de surveiller aussi tout risque pouvant nuire à la réputation de la haute école. Des mesures appropriées réduisent les risques à un niveau supportable pour l’ETH Zurich, tout en renforçant la prise de conscience du risque. L’ETH Zurich met tout en œuvre pour contribuer sensiblement au développement durable de la Suisse et du monde, ce qui l’a amenée à définir la durabilité comme thème prioritaire de sa stratégie. L’ETH Zurich documente régulièrement son engagement résolu pour un développement durable dans son rapport de durabilité, illustrant ainsi la manière dont le principe de la durabilité est intégré aux activités clés. Consommation d’énergie totale par équivalent plein temps kWh / EPT 12 000 10 000 8 000 6 000 4 000 2 000 0 2010 2011 2012 2013 2014 2015 L’approvisionnement énergétique du futur Avec le système dynamique de stockage géothermique de l’ETH Hönggerberg, les émissions de CO2 pourront être divisées par deux d’ici 2020. Finalisé d’ici 2025 environ, le système permettra alors une économie annuelle des coûts énergétiques avoisinant le million. Le dispositif fonctionne comme des piles qui seraient (dé)chargées au gré des saisons et apporteraient au campus un approvisionnement en chaleur et en froid très efficace. Grâce au spectacle «The Walk» de l’Institut d’histoire et de théorie de l’architecture, le grand public a lui aussi pu découvrir le labyrinthe de couloirs et de tunnels cachés dans les sous-sols de l’ETH. www.ethz.ch / anergy-grid 55 56 Gouvernance et développement durable Gouvernance de l’ETH Zurich Une organisation sur mesure La structure de direction propre à l’ETH Zurich associe un régime présidentiel actif à des droits de participation étendus, clés de la culture ETH. Le président de l’ETH assume l’entière responsabilité, notamment dans les domaines de la stratégie et des finances, et propose au Conseil des EPF les vice-président(e)s et les professeur(e)s en vue de leur nomination. En parallèle, un système de participation bien ancré est en place, gage de solidité et d’acceptation des décisions aux fins d’une assurance qualité globale. La direction de l’école n’est pas seule à jouer un rôle clé dans un vaste processus de décision, qui implique aussi les départements composés des membres de l’école officiant dans un domaine scientifique donné, ainsi que l’assemblée de l’école, un organe collectif représentant à parité le corps enseignant, le corps intermédiaire, les étudiants ainsi que le personnel administratif et technique. Direction de l’école Départements Organe suprême de l’ETH Zurich, la direction se compose du président, de la rectrice désignée par les professeur(e)s (vice-présidente de l’enseignement) et des vice-présidents pour la recherche et les relations économiques, pour les finances et le controlling ainsi que pour le personnel et les ressources. La direction de l’école veille à ce que la haute école assume sa responsabilité sociale et économique. Siégeant deux fois par mois, elle est en particulier chargée de promulguer les ordonnances sur les études ainsi que d’instaurer ou de relancer des départements et autres unités (p. ex. des centres de compétences interdépartementaux) tout en veillant à la qualité globale. Elle évalue ainsi régulièrement les départements et présente un rapport au président sur toutes les questions stratégiques et financières. Les départements sont responsables de leur planification stratégique, du suivi de leurs filières et de la coordination de leur recherche. Certains doivent aussi fournir des prestations d’enseignement pour les filières d’autres départements. Pour des raisons de qualité en effet, l’enseignement des matières principales dans toute l’école est assuré par les départements spécialisés. Dans ce contexte, le président attribue globalement chaque année aux départements des fonds pour le financement de base, chaque département les gérant en toute autonomie. Soucieux de la «culture du possible», les départements veillent à une dotation de base appropriée pour les chaires, fondements essentiels de l’ETH Zurich. La direction de l’école est épaulée par des commissions consultatives en matière de stratégie, d’enseignement et de recherche. La rectrice est assistée dans son domaine de responsabilité par les prorecteurs et le président des délégués qui se voient attribuer des tâches spécifiques. En cas de conflit, des médiateurs (des personnes de confiance dans des cas propres à la recherche) préservent les droits des membres des EPF. Organe suprême des départements, la conférence des départements inclut tout le corps professoral et une représentation des autres membres du corps enseignant de chaque département de même que les représentants du corps intermédiaire, des é tudiants ainsi que du personnel administratif et technique. Se r éunissant au moins deux fois par semestre, elle s’occupe de la planification et de la description des chaires, adopte les r èglements relatifs aux études au nom de la direction de l’école, nomme les cheffes et chefs de départements pour le compte du président et choisit les directrices ou directeurs d’études. La conférence des professeurs, qui regroupe l’ensemble du corps professoral, p ropose au président la promotion de professeur(e)s et l’octroi du titre de professeur(e). Les règlements relatifs aux études sont décidés par la c onférence des départements et approuvés par la direction de l’école. Ils sont élaborés par la commission d’enseignement des différents départements, composée à parité de représentants du corps enseignant, du corps intermédiaire et des étudiants. A l’échelle du département, en particulier le développement des programmes et la structure des études passent par le système de p articipation propre à l’ETH Zurich, c’est-à-dire un système de codécision complète. Gouvernance et développement durable Roman Boutellier Ulrich Weidmann Changement dans la direction de l’école Interaction entre la direction de l’école et les départements Départ de Roman Boutellier Le lien institutionnel entre la direction de l’école et les départements est assuré par la conférence des chefs de département et la conférence des études, et par le dialogue entre la direction des départements et la direction de l’école. La conférence des chefs de département (cheffes et chefs de département et membres de la direction de l’école) se réunit chaque mois. Elle examine des questions générales portant sur la stratégie et la planification, sur l’enseignement et la recherche. Elle sert à l’échange d’informations réciproque et à l’instauration de meilleures pratiques. Lors de la conférence des études, les directrices et directeurs d’études des départements discutent, sous l’égide de la rectrice, de l’organisation des études et des examens. Un dialogue annuel entre la direction de l’école et les directions départementales est mené pour contrôler les résultats et mettre à jour les plans au sein des départements, en particulier la planification des chaires. Pendant plus de sept ans, Roman Boutellier a œuvré aux fondations sur lesquelles repose l’excellence scientifique: renforcement du personnel, de l’ETH-Bibliothek, des services informatiques et extension des bâtiments. La vice-présidence du personnel et des ressources, qu’il assurait depuis 2008, compte 800 collaborateurs et un budget de 450 millions de francs environ. Conscient des b esoins de l’académie, il a tout mis en œuvre pour poursuivre le développement de l’infrastructure de l’ETH Zurich. Le site de Hönggerberg s’est largement étendu (logements pour un millier d’étudiants, prêts à l’emménagement en 2016). Sous la houlette de Roman Boutellier, l’ETH Zurich a également fixé d’importantes priorités: nouveaux bâtiments pour la recherche et l’enseignement à la Leonhardstrasse, fondation et extension du Centre suisse de calcul scientifique au Tessin, c réation du Centre d’enseignement et de recherche en sciences animales Agrovet-Strickhof ou participation à l’élaboration du futur Parc d’innovation à Dübendorf. La liberté d’action, gage du succès L’ETH Zurich a délibérément opté pour une structure départe mentale flexible avec des responsables engagés dans les sciences, aux dépens d’une répartition de doyens à plein temps dans les écoles. Cela assure une diversité et la l iberté d’action nécessaire pour un succès scientifique à long terme. L’autonomie des statuts en matière d’organisation i ncombant à la direction de l’école, l’ETH Zurich peut adapter rapidement la structure de la direction et des départements aux nouveaux besoins. Ulrich Alois Weidmann prend la relève Sur proposition de Lino Guzzella, président de l’ETH Zurich, le Conseil des EPF a nommé Ulrich Weidmann pour succéder à Roman Boutellier à la direction de l’école à compter du 1er janvier 2016. Né en 1963 à Coire, cet ingénieur civil diplômé de l’ETH Zurich a été doctorant à l’Institut de planification des transports et des systèmes de transport (IVT) au département de génie civil, environnement et géomatique jusqu’en 1994. Il a ensuite travaillé aux Chemins de fer fédéraux (CFF) où il était chargé des offres de transport à l’échelle du réseau (trafic régional et trams) avant de chapeauter le ressort Engineering (division des infrastructures). Domaines d’intervention: technique ferroviaire, architecture, techniques environnementales, technique de diagnostic, gestion de l’innovation et normes techniques. Depuis le 1er juin 2004, Ulrich Weidmann est professeur ordinaire en systèmes de transport à l’IVT. Il dirige depuis 2013 le département de génie civil, environnement et géomatique. 57 58 Gouvernance et développement durable Organigramme 2015 Médiateurs Direction de l’école Etat: 31.12. 2015 Président Assemblée de l’école Prof. Lino Guzzella Rectrice Vice-président pour la recherche et les relations économiques Vice-président pour les finances et le controlling Vice-président pour le personnel et les ressources Prof. Sarah Springman Prof. Detlef Günther Robert Perich Prof. Roman Boutellier* * Jusqu’au 31.12.2015. Le 1.01.2016, Prof. Ulrich Weidmann a repris le mandat de vice-président pour le personnel et les ressources. 16 départements Architecture et sciences de la construction Sciences de l’ingénieur Sciences naturelles et mathématiques Sciences des systèmes Sciences sociales et du management Architecture Génie mécanique et des procédés Mathématiques Sciences de la terre Management, technologie et économie Génie civil, environnement et géomatique Technologies de l’information et électrotechnique Physique Sciences de l’environnement Sciences humaines, sociales et politiques Informatique Chimie et sciences biologiques appliquées Sciences et technologies de la santé Sciences des matériaux Biologie Systèmes biologiques L’organigramme à jour avec la nouvelle direction de l’école est disponible en ligne: www.ethz.ch / organisation-en Centres de compétences Centres de compétences de l’ETH Zurich –Energy Science Center (ESC) –Centre de compétences pour l’enseignement et la formation (EducETH) –Centre de compétences pour les matériaux et les processus (CC-MaP) –Risk Center –World Food System Center Centres de compétences exploités conjointement par l’ETH Zurich et d’autres hautes écoles et institutions –Center for Climate Systems Modeling (C2SM) –Centre de compétences pour la médecine personnalisée (CC-PM) –Zurich-Basel Plant Science Center (PSC) –Centre de neurosciences de Zurich (ZNZ) –Center for EXperimental and Clinical Imaging Technologies (EXCITE) Zurich Centres de compétences du Domaine des EPFF –Centre de compétences pour l’imagerie biomédicale (NCCBI) –Centre de compétences pour l’énergie et la mobilité (CCEM) –Centre de compétences pour l’environnement et la durabilité (CCES) –Centre de compétences pour les sciences des matériaux et la technologie (CCMX) Gouvernance et développement durable Direction de l’ETH Zurich 2015 Robert Perich (1961), titulaire d’un doctorat en gestion d’entreprise, dirige les finances et le controlling de l’ETH Zurich depuis 2003; depuis octobre 2008, il est vice-président pour les finances et le controlling. Auparavant, il a exercé ses activités pendant onze ans dans le secteur des services financiers, notamment à titre de CFO et de membre de la direction de la division Private Banking Switzerland d’une grande banque suisse. Rémunérations Sarah Springman (1956) est professeure ordinaire de géotechnique à l’ETH Zurich depuis jan vier 1997. Elle a dirigé l’institut de géotechnique de 2001 à 2005 et de 2009 à 2011. Entre 2013 et 2014, elle a été responsable suppléante du département de génie civil, environnement et géomatique. Depuis janvier 2015, elle est rectrice de la haute école et suppléante du président. Lino Guzzella (1957) a été nommé professeur assistant au département de génie mécanique et des procédés de l’ETH Zurich en 1993. Auparavant, il a travaillé dans la recherche chez Sulzer et a été responsable de la mécatronique chez Hilti. Promu professeur ordinaire de thermo tronique en 1999, il a été désigné recteur de l’ETH Zurich en août 2012 et président de la haute école en janvier 2015. En 2015, les salaires des cinq membres de la direction de l’école, contributions sociales de l’employeur incluses, se sont montés à 2,08 millions de francs (2,05 millions de francs en 2014). La somme totale comprend 0,35 million de francs (0,34 million de francs en 2014) pour la prévoyance professionnelle et 0,11 million de francs (0,11 million de francs en 2014) pour diverses contributions sociales. Etat: 31.12. 2015 Roman Boutellier (1950) est professeur de gestion de l’innovation et de la technologie à l’ETH Zurich depuis 2004 ainsi que vice-président pour le personnel et les ressources depuis octobre 2008. De 1993 à 1999, il a été professeur d’innovation et de logistique à l’Université de Saint-Gall. Avant de rejoindre l’ETH, il a exercé diverses fonctions dirigeantes dans le secteur industriel suisse. Activités accessoires Detlef Günther (1963) est professeur assistant depuis octobre 1998; depuis juillet 2003, il est professeur extraordinaire et depuis février 2008, professeur ordinaire en oligoéléments et micro analytique au Laboratoire de chimie inor ganique de l’ETH Zurich. Depuis janvier 2015, il est vice-président pour la recherche et les relations économiques de l’ETH Zurich. Lino Guzzella: CA Kistler Holding SA Sarah Springman: aucune Detlef Günther: CA GRS Gemresearch Swisslab AG Robert Perich: aucune Roman Boutellier: CA Georges Fischer SA, Comité bancaire de la Banque Cantonale d’Appenzell, CA Ammann BauAusrüstung AG, CA Rychiger SA, CF Fondation Vontobel 59 60 Gouvernance et développement durable Gestion des risques Processus systématique La gestion des risques de l’ETH Zurich comprend l’institution dans sa totalité et cerne les risques potentiels aussi bien internes qu’externes. Elle s’appuie sur la norme internationale pour la gestion des risques ISO 31 000. Au cours d’un processus systématique, les risques sont continuellement identifiés, analysés, documentés et contrôlés. Une approche globale permet de prendre également en compte la conformité ainsi que les risques liés à l’environnement et à l’approvisionnement. La gestion des risques de l’ETH Zurich vise la protection des valeurs matérielles et immatérielles qui constituent le succès de l’ETH Zurich, en particulier le capital humain, l’infrastructure et la réputation. Bases juridiques et gouvernance Conformément à l’autonomie des six institutions inscrite dans la loi sur les EPF qui sert de base à l’enseignement, à la recherche et aux prestations de services, chaque institution est responsable de la gestion des risques propres à son domaine et fournit r égulièrement des rapports sur la situation en matière de risque au Conseil des EPF, lequel joue le rôle d’organe de surveillance à l’ETH Zurich. La directive du Conseil des EPF sur la gestion des risques des EPF et des établissements de recherche du 4 juillet 2006 définit les bases de la gestion et du financement des risques à l’ETH Zurich. Organisation et processus Le président assume l’entière responsabilité de la gestion des risques, et la responsabilité de la mise en œuvre incombe au vice-président pour les finances et le controlling. La commission de gestion des risques présidée par le vice-président pour les finances et le controlling conseille le président et la direction de l’école dans les questions touchant à la gestion des risques, au financement des risques et aux assurances. Elle décide de la procédure d’élimination, d’évaluation, de maîtrise et de contrôle des risques et surveille le processus. La direction de l’école est régulièrement informée sur les principaux risques, leurs répercussions possibles et l’état de la mise en œuvre des mesures pour prévenir ou réduire les risques. L’ETH Zurich a nommé un responsable pour chaque risque principal. Des mesures adaptées doivent garantir la réduction du potentiel de risque à l’ETH Zurich à un niveau acceptable. Si la c apacité à supporter les risques de l’ETH est dépassée, les contrats d ’assurance contribuent en dernier lieu à diminuer les risques. En tant que responsable principal de la gestion des risques à l’ETH Zurich, le président de l’ETH informe chaque année le Conseil des EPF sur les principaux risques, en particulier en termes de contenu, d’envergure et de répercussions éventuelles sur les institutions, ainsi que sur les mesures prévues et mises en place. Il informe en outre rapidement le Conseil des EPF des modifications exceptionnelles en matière de sinistres ou de risques encourus. Conseil des EPF Responsabilité organisation et mise en œuvre Président de l’ETH Zurich Gestion des risques Vice-président pour les finances et le controlling Mise en œuvre de la gestion des risques Commission de gestion des risques Conseil auprès de la direction de l’école / présidence VPFC Contrôle de la gestion des risques Contrôle des risques Dép. des services financiers Coordination des risques Départements / unités centrales Responsabilité risques et / ou mesures Risque – Mesures – Propriétaire Révision externe Audit interne Contrôle de la mise en œuvre Gouvernance et développement durable Système de contrôle interne (SCI) Le système de contrôle interne (SCI) constitue un important instrument de gestion des risques. Il évalue les processus financiers pertinents ainsi que les risques correspondants en matière de comptabilité et de présentation des comptes et r éduit les risques grâce à des mesures de contrôle appropriées. Le SCI comprend les processus de même que les mesures permettant de garantir une comptabilité et une présentation des comptes régulières, formant ainsi la base d’un rapport financier. Le Contrôle fédéral des finances vérifie l’existence du SCI dans le cadre de la révision ordinaire. Risques principaux Les risques avec d’importantes répercussions potentielles sur les finances ou la réputation sont désignés comme risques principaux. Des professeurs, chercheurs, étudiants et collaborateurs ( capital humain) formés de manière optimale représentent pour l’ETH Zurich un facteur de réussite décisif. Le risque que ce capital humain soit affaibli par des facteurs persis tants et structurels est donc pris très au sérieux. Une perte notable de moyens financiers en raison d’une réduction des ressources fédérales ou d’une diminution des fonds de tiers aurait des répercussions immédiates sur l a qualité et la quantité des services dans la recherche et l’enseignement, et représente donc un risque élevé. L’ETH Zurich a pour mandat de proposer un enseignement de haut niveau. Une dégradation considérable de la qualité de l’enseignement en raison de changements de la politique en matière de formation ou de l’ajustement de ressources représenterait un risque pour notre réputation. Une modifi cation des priorités dans le domaine de la formation suivie d’une diminution des moyens financiers conduirait à une perte de qualité de l’enseignement et à la diminution du nom bre d’étudiants et de la relève académique. L’intégrité de la recherche constitue le bien suprême et il est donc crucial de garantir sa conformité légale: la ma nipulation des données, le plagiat, la négligence des obli gations d’encadrement, la dissimulation de conflits d’intérêts, le manquement aux directives et dispositions concernant l’intégrité dans la recherche ou le non-respect des normes éthiques pertinentes représentent des risques importants dans un environnement de recherche et d’enseignement. L’ETH Zurich a besoin, pour ses processus opérationnels, d’un réseau très efficace et de supports de stockage sûrs. Une perte de données ou la panne d’un réseau, tout comme un accès non autorisé aux données, représentent des risques considérables pour les processus opérationnels. La loi fédérale sur les marchés publics et l’ordonnance correspondante définissent les principes d’acquisition. Un risque peut émerger suite à un manquement à la confor mité dans le processus d’acquisition. Une communication rapide et ouverte sur les tâches clés que sont la recherche, l’enseignement, le transfert de technologies, mais aussi la gestion de l’ETH Zurich, contribue à entretenir des relations efficaces avec les parties prenantes et renforce la réputation de l’ETH Zurich, aussi bien au niveau national qu’international. Les erreurs de communication pourraient entamer la crédibilité et la réputation de l’établissement, ce qui diminuerait la confiance des parties prenan tes et aurait des répercussions financières et en termes de personnel. La violence ou la menace à l’égard de personnes est le résultat d’une interaction complexe de plusieurs facteurs à différents niveaux. La violence ne se limite pas à l’atteinte à l’intégrité physique d’une personne, elle se manifeste également notamment dans la menace de violence physique, l’exploitation de rapports de force et le harcèlement sexuel. Les dommages majeurs sur les biens immobiliers appartenant à la Confédération et utilisés par l’ETH Zurich comportent le risque que l’infrastructure nécessaire à la recherche, l’enseignement et la gestion de l’ETH Zurich puisse ne plus être disponible et que des parties essentielles de la recherche et de l’enseignement cessent partiellement ou totalement de fonctionner. 61 62 Gouvernance et développement durable Développement durable Le développement durable au quotidien – bilan 2015 L’ETH Zurich vit concrètement le développement durable au travers de ses quatre domaines principaux: recherche, enseignement, campus et dialogue avec la société. Elle établit ainsi un standard international, mais reste confrontée à des défis. La formation, la recherche et l’innovation jouent un rôle clé dans le développement durable en Suisse et dans le monde. L’ETH Zurich considère donc le développement durable comme un thème essentiel et un point central de sa stratégie. Elle recherche des solutions qui contribuent à la préservation sur le long terme des ressources de notre planète, forme des personnes à la mise en œuvre de ces objectifs, intègre la durabilité comme p rincipe de ses propres décisions et actions tout en s’investissant dans un dialogue avec la société pour le développement durable en Suisse et dans le monde. Cela comprend les domaines de l’environnement, de la société et de l’économie. Succès dans la recherche et l’enseignement C’est grâce notamment au développement de nouvelles technologies et à l’acquisition de nouvelles connaissances scientifiques que l’ETH Zurich souhaite assumer sa responsabilité en termes de développement durable. Elle a ainsi défini cinq axes de recherche prioritaires: villes du futur, système alimentaire mondial, ressources naturelles, énergie et changement climatique. En 2015, elle a pu, grâce à son engagement dans les sciences de la terre et les sciences de l’environnement, atteindre respectivement la 1re et la 3e place du classement international QS World University. La recherche de l’ETH Zurich liée au développement durable a également été un succès au niveau national: aux fins de la Stratégie énergétique 2050, la Suisse a créé huit pôles de compétences interdisciplinaires pour la recherche énergétique (SCCER), dont trois sont placés sous la direction de l’ETH Zurich. Toujours dans une optique de développement durable, l’ETH Zurich a suivi de nouvelles voies dans l’enseignement également: apprendre autrement au sein d’équipes interdisciplinaires et trouver des solutions aux problèmes du monde réel constituent l’objectif du format d’enseignement «semaine ETH». La direction de l’ETH a lancé cette manifestation interdisciplinaire à l’occasion de l’initiative «Critical Thinking» afin de mieux préparer les étudiants à leurs futures tâches de dirigeants et de décideurs responsables. Le thème de la semaine pilote 2015 était «The S tory of Food», et douze groupes ont participé, soit environ 130 étudiants issus de 30 pays et de plus de 30 filières (cf. p. 14). Présence active sur le campus En outre, l’ETH Zurich a mis en œuvre en 2015 de nombreuses mesures environnementales. Elle vise en effet la certification selon la Société suisse pour un marché immobilier durable (SGNI) pour ses nouveaux projets de construction et pour les rénovations importantes. Deux de ses bâtiments de laboratoires ont déjà obtenu un pré-certificat «Gold» de la SGNI; la base d’une planification et d’une construction conformes aux principes durables est ainsi posée. Avec la création en 2015 d’une centrale pour les nouvelles résidences étudiantes, le développement du réseau énergétique du campus de Hönggerberg a pu être poursuivi. Cette nouvelle approche énergétique comprend également un anneau de refroidissement sur le site central de l’ETH et une possibilité de raccordement pour utiliser l’eau du lac de Zurich. En 2015, les besoins en électricité de l’ETH Zurich ont augmenté de 5,3 GWh par rapport à 2014, atteignant 145,6 GWh. La consommation d’énergie fossile pour le chauffage a légèrement progressé, passant de 36,5 GWh (2014) à 38,5 GWh (2015) (cf. illustration). Défis 2015 Haute école renommée sur le plan international, l’ETH Zurich est aussi confrontée à des conflits d’objectifs qui contredisent les principes du développement durable. L’empreinte carbon de l’ETH Zurich augmente ainsi de manière constante depuis des années, la principale raison étant le nombre croissant de déplacements professionnels. Les 17 472 tonnes d’éq. CO2 / an dues aux voyages en avion et aux émissions de CO2 indirectes correspondantes représentent plus de 50 % des émissions de gaz à effet de serre de l’ETH (total 28 949 tonnes d’éq. CO2 / an, cf. illustration). L’ETH Zurich peut également améliorer sa performance en matière de développement durable dans le domaine social. Elle est consciente de sa responsabilité en particulier concernant l’égalité entre hommes et femmes aux postes de direction. En 2015, les postes académiques de direction étaient presque exclusivement occupés par des hommes. Seuls deux des 16 départements de l’ETH étaient dirigés par des femmes professeures. Gouvernance et développement durable Emissions CO2 2010 –2015 (en tonnes d’éq. CO2) 35 000 30 000 25 000 20 000 15 000 10 000 5 000 0 2010 Transparence et crédibilité L’ETH Zurich publie régulièrement un rapport de d urabilité afin de documenter de façon transparente son engagement pour le développement durable. Elle illustre ainsi la façon dont elle intègre le principe de durabilité à ses activités clés. Le rapport comprend, outre les thèmes environnementaux et les indicateurs énergétiques, les aspects sociaux et f inanciers ainsi que ceux de gouvernance. Ce rapport c omplet aborde les domaines de la recherche, de l’enseignement, des relations publiques, des personnes de l’ETH Zurich ainsi que de la durabilité sur le campus. Plus de 60 objectifs avec leurs degrés de réalisation, des projets phares réalisés durant la période sous revue, ainsi que les perspectives des parties prenantes, viennent compléter le tableau. Avec ce rapport, l’ETH Zurich joue un rôle de précurseur dans le domaine universitaire. Elle espère que d’autres universités suivront cet exemple. www.ethz.ch / sustainability-report www.ethz.ch / sustainability www.ethz.ch / environment 2011 2012 2013 2014 2015 Déplacements professionnels Trafic pendulaire Production de chaleur Electricité achetée Autres (réfrigérant et pression*; chiffres depuis 2014) *Consommation de papier et d’énergie, acquisition et maintenance d’appareils. Les petits biens immobiliers loués et les biens immobiliers situés hors du canton de Zurich ne sont pas inclus dans la comparaison de long terme. Pour l’électricité et le chauffage, ont été incluses pour la première fois en 2015 les émissions de tous les biens immobiliers de l’ETH (y c. ceux situés hors du canton de Zurich). 63 64 Thema Thema Finances L’ETH Zurich mène une politique budgétaire durable: elle applique une planification financière pluriannuelle et une gestion du bilan sur le long terme afin de couvrir les engagements en cours. L’ETH utilise les fonds de tiers pour étendre ses activités de recherche ou accélérer les investissements prévus et les projets de recherche. L’ETH Zurich préserve à cet égard sa liberté d’enseignement et de recherche tout comme sa liberté d’action stratégique et financière que lui confère la contribution versée par la Confédération (budget global). Le Conseil fédéral a exigé du domaine des EPF l’application d’une n ouvelle norme comptable à début 2015. Les institutions du domaine des EPF se basent désormais sur les normes comptables internationales pour le secteur public (IPSAS). La nouvelle directive, complète et reconnue au n iveau international, implique une présentation transparente et par exercice de la situation sur le plan de la fortune, de la santé financière et des produits. Elle facilite la consolidation des comptes du domaine des EPF dans ceux de la Confédération. Ainsi, la transparence auprès du p ublic sera encore meilleure quant à la manière dont l’ETH Zurich utilise les fonds reçus. Avec le présent rapport de gestion 2015, l’ETH Zurich publie pour la première fois ses chiffres conformément à ces nouvelles normes. Financement (produits d’exploitation) 1 712 1 189 Mio. de CHF Mio. de CHF 15 % 4 % 4 % 22 % 81 % 74 % 2005 2015 Financement de base 81 % Financement de base 74 % Fonds de tiers 15 % Fonds de tiers 22 % Revenus dégagés par l’ETH 4 % Revenus dégagés par l’ETH 4 % 65 66 Finances Développements actuels Contribution financière de la Confédération (budget global), origine et utilisation des fonds L’ETH Zurich vient de connaître une phase de croissance. Le nombre d’étudiants a de nouveau augmenté de 3 % en 2015. La haute école forme aujourd’hui 80 % d’étudiants de plus qu’en 2000. L’augmentation du nombre d’étudiants est source de défis pour l’ETH Zurich. Afin de garantir la qualité de l’enseignement, elle ne recrute pas seulement de nouvelles professeures et de nouveaux professeurs, elle augmente aussi le nombre de senior scientists et assure ainsi un taux d’encadrement approprié. En outre, elle renforce les domaines de recherche porteurs et cruciaux pour la société (par exemple la recherche énergétique et climatique, les sciences et technologies de la santé, la science des données). C’est pourquoi l’ETH Zurich a toujours des besoins importants aussi bien en termes de bureaux et de laboratoires modernes que de technologies de recherche et d’enseignement les plus récentes. Ces dernières requièrent souvent de substantiels investissements et entraînent des coûts d’exploitation é levés. Elles sont donc réunies en plateformes pour être accessibles à un plus grand nombre d’utilisateurs et pouvoir être exploitées de façon optimale et rentable. La gestion politique du domaine des EPF se base sur le mandat de prestations, lequel s’adapte en substance et dans le temps au p lafond de dépenses de la Confédération. Le Conseil des EPF r épartit les fonds dans le cadre des conventions d’objectifs découlant du mandat de prestations entre les deux EPF et les quatre établissements de recherche. Ces développements se reflètent aussi dans les indicateurs financiers: les produits d’exploitation de l’ETH Zurich ont atteint en 2015 1 712 millions de francs et avaient donc augmenté de 1 % par rapport à l’année précédente. Près de trois quarts des produits provenaient du financement de base de la Confédération et un quart de fonds de tiers. Les charges d’exploitation se sont élevées à 1 605 millions de francs et ont donc progressé de 2 % par rapport à l’année précédente. Afin de garantir à l’avenir une bonne gestion financière et une utilisation efficace des fonds, l’ETH Zurich a lancé le projet «refine» qui réorganise et modernise sa plateforme financière et de ressources SAP en place depuis plus de quinze ans déjà. La contribution financière de la Confédération (budget global) accordée à l’ETH Zurich couvre l’équipement de base pour l’enseignement et la recherche, ainsi que la part des investissements dans les biens immobiliers utilisés par l’ETH Zurich et appartenant à la Confédération. Contribution financière de la Confédération (budget global) Crédit de charges (comptes ETH Zurich) Crédit d’investissement (comptes OFCL / Confédération) Biens immobiliers appartenant à la Confédération Les biens immobiliers du domaine des EPF appartiennent, à quelques exceptions près, à la Confédération. De vastes responsabilités en matière de gestion et de compétences de délégation élargies ont été accordées au domaine des EPF et à ses institutions pour le développement et l’exploitation du parc immobilier. Conformément à la loi sur les EPF, le Conseil des EPF coordonne, en sa qualité de service de la construction et des immeubles (SCI) de la Confédération, l’exploitation des biens-fonds et veille au maintien de leur valeur et de leur fonction. L’ETH Zurich assume la responsabilité et les tâches liées aux biens immobiliers qu’elle gère et utilise (les siens et ceux appartenant à la Confédération). Les valeurs des biens immobiliers du domaine des EPF appartenant à la Confédération sont gérées par l’Office fédéral des constructions et de la logistique (OFCL) au sein de l’administration fédérale centrale. L’aperçu intégral montré dans cette section reflète la complète délégation de responsabilités. Il compare la prestation totale de l’ETH Zurich, y compris sa gestion des biens immobiliers, avec la contribution financière totale de la Confédération (budget global). Finances En 2015, la part de la contribution financière totale de la Confédération (budget global) attribuée par le Conseil des EPF à l’ETH Zurich a atteint 1 224 millions de francs. Lors de la planification et de la budgétisation, la part des enveloppes de bâtiments (nouvelles constructions, assainissements) sera s éparée et administrée en tant que «crédit d’investissement» par l’Office fédéral des constructions et de la logistique (OFCL). Le reste est confié à l’ETH Zurich à titre de «crédit de charges» ou contribution financière de la Confédération (proprement dite). Budget global (en mio. de CHF) 2015 2014 Variation absolue Contribution financière de la Confédération 1 224 1 212 11 Dont crédit de charges (ETH Zurich) 1 110 1 104 6 114 109 5 Dont crédit d’investissement (OFCL / Confédération) Les fonds de tiers perçus par l’ETH Zurich en 2015 se sont élevés à 427 millions de francs, principalement composés de contributions à la recherche, de donations et de mandats de prestations de services. Le total des recettes de l’ETH Zurich s’élevait ainsi à 1 651 millions de francs. Les fonds disponibles sont utilisés pour couvrir d’une part les dépenses en personnel (enseignement, recherche et administration) et, d’autre part, les dépenses de construction, d’autres dépenses de biens et services et des investissements dans les immobilisations mobilières. Les fonds de tiers non utilisés en 2015 ont fait l’objet de placements financiers. En 2015, 167 millions de francs au total ont été dépensés pour la construction de biens immobiliers, lesquels ont été financés par le crédit d’investissement (114 mio.), le crédit des charges (47 mio.) et les fonds de tiers (6 mio.). Le portefeuille immobilier, vaste et hétérogène, comprend de nombreux bâtiments de recherche et d’enseignement conçus en fonction de leur destination et aménagés de manière à répondre aux besoins spécifiques de la recherche et de l’enseignement. Il s’agit au total de 185 constructions ou installations et de 95 parcelles. La valeur comptable des parcelles s’élevait à 691 millions de francs fin 2015. La valeur des constructions se m ontait, dans les comptes de fin 2015, à 1 537 millions de francs et leur valeur à neuf (valeur d’acquisition brute) était estimée à 3 450 millions de francs. Composition des recettes et utilisation (1 651 mio. CHF) en mio. de CHF 1 800 1 600 427 1 400 Budget global 1 224 1 200 –1 029 Fonds de tiers 427 1 000 Utilisation Dépenses de personnel –1 029 Dépenses de biens et services (y c. aménagements spécifiques au locataire non capitalisables) – 361 800 600 400 200 0 Investissements dans les immobilisations corporelles (y c. aménagements spécifiques au locataire) – 90 1 224 Variation des liquidités et placements financiers (hausse) – 52 –361 Biens immobiliers appartenant à la Confédération –90 Investissements dans la construction non capitalisables –18 –52 –18 Investissements dans la construction capitalisables –101 –101 67 68 Finances Nouvelle norme comptable selon IPSAS Les comptes en bref Depuis le 1er janvier 2015, les comptes annuels de l’ETH Zurich et de toutes les institutions du domaine des EPF sont établis conformément aux normes comptables internationales pour le secteur public (IPSAS). Les normes IPSAS visent à améliorer la qualité, la transparence et la comparabilité des résultats financiers. La comptabilisation des recettes et des dépenses ne se déroule plus durant la période d’afflux des fonds comme par le passé, mais suit le principe de la saisie périodique des ressources économiques générées (produits) ou utilisées (charges) («comptabilité d’exercice, accrual accounting»). Le résultat de l’exercice 2015 affiche 109 millions de francs (– 30 mio. ou – 22 % par rapport à l’année précédente). La mise en œuvre de l’IPSAS a exercé un net impact sur la présentation des résultats. D’une part, les produits et charges sont délimités dans le temps à la période comptable sous revue sur la base des ressources générées ou utilisées. Par exemple, des revenus et charges de projets pluriannuels sont comptabilisés indépendamment de l’afflux de fonds sur la base des ressources utilisées, pratiquement sans incidence sur le résultat. En revanche, les dons et autres subventions sont en principe entièrement enregistrés avec effet sur le résultat dans la mesure où ils sont juridiquement valables. D’autre part, des événements ne générant aucun afflux de fonds immédiat apparaissent, notamment les amortissements au lieu des investissements effectifs ou de l’effet linéaire dans les charges de prévoyance nettes selon l’IPSAS 25. L’application des exigences selon les normes IPSAS a eu lieu dans le cadre du projet NRS (nouvelle norme comptable) lancé au printemps 2012. Les exercices comptables 2015 et 2016 bénéficient de délais transitoires pour l’application des normes IPSAS (détails p. 76). Le but est d’obtenir l’attestation complète IPSAS lors de l’exercice 2017. Les institutions du domaine des EPF figureront parmi les rares hautes écoles et établissements de recherche mondiaux à disposer d’une telle attestation. Les comptes annuels de l’ETH Zurich incluent le compte de résultats, le bilan, le tableau des flux de trésorerie, le tableau des capitaux propres et l’annexe. Afin de garantir la comparaison des comptes annuels actuels avec ceux de l’année précédente, les valeurs de la clôture de l’exercice 2014 ont été adaptées à l’IPSAS au moyen de reclassements et de réévaluations (restatement). Les produits d’exploitation 2015 ont atteint 1 712 millions de francs (+ 12 mio. ou + 1 % par rapport à l’année précédente). Le financement de base qui comprend la contribution financière (proprement dite) de la Confédération et sa contribution aux loyers a s tagné à 1 265 millions de francs. Les produits issus des contributions à la recherche (314 mio.) ont baissé de 9 millions de francs (–3 %) tandis que les produits issus des dons et legs (62 mio.) ont augmenté de 20 millions de francs (+ 47 %). Les charges d’exploitation 2015 sont passées à 1 605 millions de francs (+ 30 mio. ou + 2 % par rapport à l’année précédente). Environ deux tiers de la hausse sont imputables à des charges de personnel accrues. Les salaires ont grimpé de 27 millions de francs (+ 3 %), principalement en raison de la hausse du nombre moyen de postes à plein temps de 237 EPT à 8 876 EPT (+ 3 %). Les charges de prévoyance nettes ont quant à elles baissé de 7 millions de francs (– 11 %). Le total du bilan a augmenté de 80 millions de francs (+ 4 %) à 2 142 millions de francs à fin 2015. Les capitaux de tiers ont progressé de 298 millions de francs, surtout en raison de l’accroissement du passif net au titre des prestations définies. Les capitaux propres ont fléchi de 217 millions de francs à 281 millions suite à l’évolution négative des réserves de réévaluation (pertes nettes cumulées de la réserve de prévoyance), tandis que les réserves affectées (notamment aux dons et legs, promesses é lectorales pour les professeures et professeurs récemment nommés) et les réserves libres ont augmenté. Résultat: une quote-part de capitaux propres de 13 % à fin 2015 (contre 24 % en 2014). Vous trouverez à partir de la page 70 des détails sur les comptes annuels avec des remarques sur les différents postes et des explications sur les principes d’établissement du bilan et d’évaluation. 70 Comptes annuels Comptes annuels 71 Compte de résultats 72 Bilan 73 Tableau des capitaux propres 74 Tableau des flux de trésorerie 75 Annexe 76 Principes généraux 76 Principes régissant l’établissement du bilan et l’évaluation 77 Notes aux comptes annuels 83 Financement de base | 01 83 Taxes d’écolage et autres droits d’usage | 02 83 Contributions à la recherche, mandats de recherche et prestations de services scientifiques | 03 83 Dons et legs | 04 84 Autres produits | 05 84 Charges de personnel | 06 85 Charges de biens et services | 07 85 Charges de transfert | 08 86 Résultat financier | 09 86 Liquidités et placements à court terme | 10 86 Créances | 11 87 Stocks | 12 87 Actifs de régularisation | 13 87 Immobilisations corporelles et incorporelles | 14 88 financiers | 15 89 Participations | 16 90 Actifs Cofinancements | 17 90 Engagements courants | 18 90 Engagements financiers | 19 91 Passifs de régularisation | 20 91 Provisions | 21 92 Passif net au titre des prestations définies | 22 92 Fonds de tiers affectés | 23 95 Engagements conditionnels et créances conditionnelles | 24 96 Promesses de financement | 25 96 opérationnel | 26 97 Ecarts de change | 27 97 Rétribution des personnes clés de l’équipe dirigeante | 28 97 Evénements postérieurs à la clôture de l’exercice | 29 97 Leasing Rapport de l’organe de révision 98 Différences d’arrondi: il est possible que la somme des chiffres mentionnés dans le présent document ne corresponde pas exactement aux totaux présentés dans les tableaux. Les variations sont calculées sur la base de chiffres qui n’ont pas été arrondis. Elles peuvent différer d’une valeur qui se base sur les valeurs arrondies indiquées dans les tableaux. 72 Compte de résultats Compte de résultats mio. CHF Note Contribution financière de la Confédération Contribution aux loyers Financement de base 1 Taxe d’écolage et autres droits d’usage 2 2015 2014 1 110 1 104 155 158 1 265 1 262 22 21 124 112 Commission pour la technologie et l’innovation (CTI) 20 17 Mandats de recherche de la Confédération (recherche sectorielle) 25 24 Programmes-cadres de recherche européens 60 74 Recherche axée sur l’économie (secteur privé) 52 67 Autres fonds de tiers liés à des projets (yc. cantons, communes, organisations internationales) 32 30 Fonds national suisse (FNS) Contributions à la recherche, mandats de recherche, prestations de services scientifiques 3 314 323 Dons et legs 4 62 42 Autres produits 5 48 52 1 712 1 700 Produits d’exploitation Charges de personnel 6 992 972 Charges de biens et services 7 494 488 14, 17 100 98 8 19 16 Charges d’exploitation 1 605 1 575 Résultat d’exploitation 107 126 18 Amortissements Charges de transfert Produits financiers 9 9 Charges financières 9 8 5 1 13 109 138 Résultat financier Résultat de l’exercice Bilan Bilan mio. CHF Note 31.12. 2015 31.12. 2014 145 Actif Liquidités et placements à court terme 10 132 Créances à court terme 11 30 27 Placements financiers à court terme 15 859 794 Stocks 12 7 7 Actifs de régularisation 13 21 19 1 048 992 400 Total de l’actif circulant Immobilisations corporelles 14 407 Immobilisations incorporelles 14 1 1 Créances à long terme 11 632 621 Participations 16 0 0 Placements financiers à long terme 15 3 1 Cofinancements 17 51 47 Total de l’actif immobilisé 1 094 1 070 Total de l’actif 2 142 2 062 Passif Engagements courants 18 74 77 Engagements financiers à court terme 19 0 0 Passifs de régularisation 20 76 74 Provisions à court terme 21 38 39 189 190 636 647 Capitaux de tiers à court terme Fonds de tiers affectés 23 Engagements financiers à long terme 19 17 0 Passif net au titre des prestations définies 22 987 696 Provisions à long terme 21 32 30 Capitaux de tiers à long terme 1 672 1 373 Total des capitaux de tiers 1 861 1 564 Réserves de réévaluation – 563 – 237 Réserves affectées 526 486 Réserves libres 392 354 Cofinancement de l’immobilier de la Confédération Excédent (+) / déficit (–) de bilan Total des capitaux propres Total du passif 51 47 – 126 – 153 281 498 2 142 2 062 73 Tableau des capitaux propres Total des capitaux propres 20 d Excédent (+) / déficit (–) de bilan 152 Cofinancement de l’immobilier de la Confédération c Réserves libres b Réserves affectées Réserves liées à des projets d’infrastructure et d’administration a Réserves liées à des projets d’enseignement et de recherche mio. CHF Dons et legs Tableau des capitaux propres Réserves de réévaluation 74 e 2015 Etat au 1.1. 2015 – 237 314 486 354 47 Résultat de l’exercice – 153 498 109 109 Positions comptabilisées directement dans les capitaux propres – 328 – 328 Réévaluation des placements financiers 2 2 Opérations de couverture 0 0 Réserve de prévoyance Total des positions comptabilisées directement dans les capitaux propres – 326 – 326 0 19 0 21 40 38 4 – 82 0 Total des variations – 326 19 0 21 40 38 4 27 – 217 Etat au 31.12. 2015 – 563 332 153 41 526 392 51 – 126 281 0 299 146 11 456 277 46 – 184 596 138 138 Reclassement dans les capitaux propres 2014 Etat au 1.1. 2014 Résultat de l’exercice Positions comptabilisées directement dans les capitaux propres – 237 – 237 Réévaluation des placements financiers 0 0 Opérations de couverture 0 0 Réserve de prévoyance Total des positions comptabilisées directement dans les capitaux propres – 237 – 237 0 14 6 9 30 77 1 – 108 0 Total des variations – 237 14 6 9 30 77 1 31 – 98 Etat au 31.12. 2014 – 237 314 152 20 486 354 47 – 153 498 Reclassement dans les capitaux propres aLe niveau des pertes nettes cumulées actuarielles et relatives aux placements de la réserve de prévoyance constitue l’élément essentiel des réserves de réévaluation négatives (– 563 mio. au 31 décembre 2015). La forte évolution négative durant l’exercice sous revue est due, d’une part, au taux d’actualisation qui a été réduit et, d’autre part, à la performance négative des actifs du régime. En parallèle, un effet légèrement positif dans les réserves de réévaluation pour les actifs financiers destinés à la vente s’est fait ressentir dans une moindre mesure. bAu 31 décembre 2015, les réserves liées à des projets d’enseignement et de recherche, qui relèvent des réserves affectées, d’un montant de 153 millions de francs englobaient des réserves de couverture des promesses électorales pour les nouvelles professeures et les nouveaux professeurs à hauteur de 108 millions de f rancs (2014: 108 mio.). cEn 2015, le capital-risque dans les réserves affectées liées à des projets d’infrastructure et d’administration a été augmenté de 21 millions de francs. Ce poste permet de couvrir les variations de valeur des mandats de gestion de fortune dont le volume a progressé durant l’exercice sous revue. dL’augmentation des réserves libres reflète les fonds supplémentaires mis à la disposition de l’ETH Zurich. Ces fonds proviennent entre autres des excédents de produits des projets de recherche finalisés. Les réserves libres permettent de réagir avec flexibilité aux pertes de revenu ou aux pertes de change à court terme. eLe déficit de bilan est la valeur résiduelle résultant de l’intégralité des capitaux propres, hors positions de réserves indiquées séparément. Il reflète l’état des résultats cumulés au jour de clôture du bilan et englobe le report de résultat, le résultat de l’exercice et le reclassement dans les capitaux propres. Le reclassement dans les capitaux propres équivaut au résultat dégagé durant l’exercice sous revue qui a été réparti entre les réserves. Le déficit de bilan, qui s’inscrit à 184 millions de francs au 1er janvier 2014, est dû à l’application des nouveaux principes de comptabilisation IPSAS et reflète entre autres les effets du passif net au titre des prestations définies (– 485 mio., voir note 22, tableau «Données historiques»), lequel a été comptabilisé pour la première fois, résultant de la sous- couverture des plans de prévoyance de l’ETH Zurich (IPSAS 25). Tableau des flux de trésorerie 75 Tableau des flux de trésorerie mio. CHF Note 2015 2014 109 138 Flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation Résultat de l’exercice Amortissements 14 100 98 Résultat financier non monétaire 9 – 1 – 8 – 4 – 38 Variation des engagements de prévoyance 22 – 37 – 26 Variation des provisions 21 1 4 Variation des créances à long terme 11 – 9 – 27 Variation des fonds de tiers affectés 23 – 11 1 – 1 – 1 147 141 Variation de l’actif circulant net Reclassements et autres produits non monétaires Flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation Flux de trésorerie provenant des activités d’investissement Investissements Entrées d’immobilisations corporelles 14 – 89 – 96 Entrées d’immobilisations incorporelles 14 – 1 – 1 Entrées de cofinancements 17 – 6 – 2 Entrées de prêts 15 0 0 Entrées de participations 16 0 0 Entrées de titres à court et à long terme 15 – 95 – 121 – 191 – 221 Total investissements Désinvestissements Sorties d’immobilisations corporelles 14 1 2 Sorties d’immobilisations incorporelles 14 0 0 Sorties de cofinancements 17 0 0 Sorties de prêts 15 0 0 Sorties de participations 16 0 0 Sorties de titres à court et à long terme 15 29 54 Total désinvestissements Flux de trésorerie provenant des activités d’investissement 30 56 – 160 – 164 0 Flux de trésorerie provenant des activités de financement Augmentation des engagements financiers à court et à long terme 19 0 Remboursement des engagements financiers à court et à long terme 19 0 0 0 0 – 13 – 23 Flux de trésorerie provenant des activités de financement Total flux de trésorerie Etat des liquidités et placements à court terme en début de période (1.1.) 145 168 – 13 – 23 132 145 Dividendes perçus 1 1 Intérêts perçus 1 4 Intérêts payés 0 0 10 Total flux de trésorerie Etat des liquidités et placements à court terme en fin de période (31.12.) 10 Inclus dans le flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles: 76 Annexe Annexe Principes généraux Activité économique L’ETH Zurich est l’une des premières universités mondiales en sciences techniques et naturelles. Elle est connue pour l’excellence de son enseignement, pour sa recherche fondamentale exemplaire et pour son transfert direct de nouvelles connaissances dans la pratique. Fondée en 1855, l’ETH Zurich compte aujourd’hui plus de 19 000 étudiants de quelque 120 pays, dont plus de 4 000 doctorants. Elle offre un environnement stimulant à ses chercheurs et une formation complète à ses étudiants. Les 21 Prix Nobel qui ont étudié, enseigné ou fait de la recherche à l’ETH Zurich soulignent la réputation hors pair de cette école polytechnique. Application de dispositions transitoires relatives aux nouvelles normes IPSAS Les exercices comptables 2015 et 2016 bénéficient de délais transitoires pour l’application des normes IPSAS. Il en résulte des divergences avec ces normes dans les domaines suivants: Principes de comptabilisation Motif: selon IPSAS 6 à 8, la comptabilité des institutions en dehors du domaine fondamental des EPF doit être évaluée. Cette évaluation nécessite beaucoup de temps et de ressources. Bases légales La comptabilité de l’ETH Zurich repose sur les bases légales suivantes (y compris les directives et les règlements): –Loi fédérale du 4.10.1991 sur les écoles polytechniques fédérales (loi sur les EPF; RS 414.110) –Ordonnance du 19.11. 2003 sur le domaine des EPF (ordonnance sur les EPF; RS 414.110.3) –Ordonnance du 5.12. 2014 sur les finances et la comptabilité du domaine des EPF (RS 414.123) –Manuel de comptabilité du domaine des EPF (version 5.1) Normes comptables Les comptes annuels de l’ETH Zurich sont rédigés, depuis le 1er janvier 2015, conformément aux normes comptables internationales pour le secteur public (IPSAS). Les dispositions de base en matière de comptabilisation figurent dans la directive Manuel de comptabilité du domaine des EPF (art. 34 directives, ordonnance sur les finances et la comptabilité du domaine des EPF, RS 414.123). Le bilan et le compte de résultats de l’exercice 2014 ont été également adaptés à l’IPSAS (restatement) afin de garantir la comparaison des comptes de l’exercice sous revue avec l’année précédente. Les informations supplémentaires n’ont pas été adaptées (voir note 24 et suivantes). Différence 1: en cas de participations supérieures à 20 %, les normes IPSAS 6 à 8 ne sont pas appliquées (consolidation et comptes individuels, participations à des unités associées, participations à des joint ventures). Ces participations sont prises en compte sous forme analogue à l’ancienne comptabilité (basé sur le Manuel de comptabilité du domaine des EPF). Différence 2: aucune répartition intégrale des créances sans contrepartie (IPSAS 23) n’est effectuée dans une participation à court et à long terme sur la base des dispositions contractuelles. Motif: dans le cadre du restatement, maints contrats devaient être évalués. La charge supplémentaire liée à l’analyse des délais de paiement convenus par contrat est trop élevée. Les engagements correspondants en termes de prestations étant présentés dans les capitaux de tiers à long terme, ceci ne modifie pas fondamentalement l’image globale du bilan. Différence 3: les prescriptions figurant dans le Manuel de comptabilité du domaine des EPF ne sont pas appliquées dans leur intégralité aux «Provisions de vacances et d’heures supplémentaires, y compris les cadeaux pour années de service déjà acquis». Motif: le manuel prescrit que les provisions pour vacances et heures supplémentaires soient calculées à l’aide des avoirs de vacances et des heures supplémentaires effectivement saisies. Ces données sont gérées de façon décentralisée, et les adaptations de processus qui permettraient leur obtention nécessitent beaucoup de temps. Dans le cadre du délai transitoire, des estimations ont été utilisées comme par le passé. Différence 4: les prescriptions de publication n’ont pas été appliquées dans leur intégralité dans le domaine des instruments financiers (IPSAS 30). Motif: l’application d’IPSAS 30 requiert de nombreuses adaptations de processus et de procédures. Sa mise en œuvre ainsi que l’obtention rétroactive des données pertinentes nécessitent beaucoup de temps et de ressources. Différence 5: les normes d’IPSAS 23.76 ss en matière de transfert de prestations matérielles («services in-kind») et de prestations en nature («goods in-kind») ne sont pas appliquées. Annexe 77 Principes régissant l’établissement du bilan et l’évaluation Motif: les circonstances complexes doivent être évaluées de manière détaillée dans toutes les institutions et nécessitent notamment d’adapter certains processus. Cette évaluation et les adaptations de processus demandent beaucoup de temps et de ressources. Normes publiées mais non encore appliquées A la date de l’approbation des comptes annuels, les normes IPSAS suivantes avaient été publiées. Celles-ci n’entreront en vigueur qu’ultérieurement et ne seront appliquées ni dans les présents comptes annuels ni par anticipation. IPSAS 33Première application des IPSAS reposant sur une délimitation périodique IPSAS 34 Comptes individuels IPSAS 35 Comptes consolidés IPSAS 36 Participations à des unités associées et des joint ventures IPSAS 37 Conventions communes IPSAS 38 Indications relatives aux participations à d’autres entreprises Toutes les normes indiquées précédemment entreront en vigueur au 1er janvier 2017. Leurs effets sur les comptes annuels seront analysés de manière systématique et les normes mises en œuvre au 1er janvier 2017. Les principes d’établissement du bilan et d’évaluation découlent des principes de comptabilisation. La clôture suit le principe de la présentation fidèle de la situation sur le plan de la fortune, de la santé financière et des produits («true and fair view») et s’attache à indiquer périodiquement les produits et les charges («comptabilité d’exercice, accrual accounting»). La clôture repose sur les valeurs historiques d’acquisition. Les exceptions à cette règle sont décrites dans les principes de comptabilisation ci-après. Les comptes annuels de l’ETH Zurich font partie intégrante des comptes annuels consolidés du domaine des EPF. Conversion de devises Le rapport est établi en francs suisses (CHF). Sauf indication contraire, tous les chiffres sont présentés en millions de francs (dans les tableaux: mio. CHF). Les transactions en devises étrangères sont converties au taux de change en vigueur au moment de la transaction. La date de la transaction est celle à laquelle la transaction doit être saisie pour la première fois. A chaque jour de clôture, les positions monétaires en devises étrangères sont converties en utilisant le cours au jour de clôture. Les écarts de conversion qui en résultent sont saisis dans les autres produits financiers ou les autres charges financières. Les positions non monétaires sont converties au taux de change du jour de la transaction. Comptabilisation des produits Tout afflux de ressources est analysé pour voir s’il s’agit d’une transaction avec contrepartie imputable (IPSAS 9) ou d’une transaction sans contrepartie imputable (IPSAS 23). En cas de contrepartie imputable (IPSAS 9), le produit est généralement comptabilisé au moment de la livraison et de la prestation. S’agissant des contrats de projets, l’obligation de prestation non encore fournie est affectée aux capitaux de tiers. Le produit est calculé et comptabilisé en fonction de l’avancement du projet et sur la base des coûts y afférents pour la période sous revue. En cas de transaction sans contrepartie imputable (IPSAS 23), il faut distinguer selon qu’il existe ou non une obligation de prestation ou de remboursement. En présence d’une telle obligation, le montant correspondant est enregistré en tant que capitaux de tiers à la conclusion du contrat puis, en fonction de l’avancement du projet, d’une part annulé et d’autre part comptabilisé sous forme de produit. En l’absence de contrepartie correspondante et d’obligation de prestation ou de remboursement – bien souvent en cas de donations par exemple –, un produit ayant un effet sur le résultat est comptabilisé durant l’exercice sous revue, ce qui augmente en conséquence la fortune nette ou les capitaux propres. 78 Annexe Les produits sont structurés comme suit: Financement de base Les contributions allouées par la Confédération au domaine des EPF comprennent la contribution financière (proprement dite) et la contribution aux loyers de la Confédération, qui sont attribuées à l’ETH Zurich au prorata. Ces deux genres de produits sont qualifiés de transactions sans contrepartie imputable (IPSAS 23). Les contributions de la Confédération sont saisies au cours de l ’année de leur versement. La contribution aux loyers correspond aux charges locatives dont le montant équivaut à un loyer théorique pour les immeubles appartenant à la Confédération qu’utilise l’ETH Zurich. Les charges locatives sont inscrites dans les charges de biens et services. Taxe d’écolage et autres droits d’usage Les produits de la taxe d’écolage et des autres droits d’usage sont qualifiés de transactions avec contrepartie imputable (IPSAS 9). Fondamentalement, ces produits sont enregistrés au moment de la livraison ou de la fourniture de la prestation. Si des prestations importantes sont fournies après le jour de clôture, une écriture de régularisation sera passée. Contributions à la recherche, mandats de recherche, prestations de services scientifiques L’ETH Zurich bénéficie de contributions liées à des projets venant de différents bailleurs de fonds et visant à développer l’enseignement et la recherche. Le financement des projets porte majoritairement sur des projets pluriannuels. En fonction des caractéristiques de ces contributions, elles sont classées en tant que transactions avec ou sans contrepartie imputable. Les produits sont saisis selon la présence d’une obligation de prestation ou de remboursement. Les produits provenant de transactions sans contrepartie imputable (IPSAS 23) sont saisis lorsqu’une créance est juridiquement contraignante, que l’afflux de ressources est vraisemblable et qu’il n’existe plus aucune obligation de prestation. En règle générale, une obligation de prestation existe et le produit est enregistré, conformément à l’avancement du projet, durant la période comptable sous revue sur la base des ressources utilisées. Dons et legs Les produits issus de dons et de legs sont qualifiés de transactions sans contrepartie imputable (IPSAS 23). Les donations qui n’entraînent aucun risque conditionnel de remboursement sont généralement comptabilisées dans leur intégralité à titre de produits à la signature du contrat. Autres produits Sont notamment considérés comme «Autres produits» les autres produits de prestations et les produits des immeubles. Ces produits sont classés en tant que transactions avec contrepartie imputable (IPSAS 9). Fondamentalement, ils sont comptabilisés au moment de la livraison ou de la fourniture de la prestation. Si la prestation est fournie après le jour de clôture, une écriture de régularisation sera passée. Liquidités Les liquidités comprennent les encaisses, les avoirs à vue et les placements à terme auprès d’établissements financiers ainsi que les capitaux qui sont placés auprès de la Confédération à une échéance maximale de 90 jours. Comptabilisation des créances Les créances à court terme provenant de transactions avec des contreparties imputables (résultant de livraisons et de prestations) et de contreparties non imputables sont présentées dans un poste au bilan. Les créances à long terme représentent exclusive ment des transactions sans contrepartie imputable (IPSAS 23). En ce qui concerne les créances sans contrepartie imputable (IPSAS 23), telles que celles provenant de projets du FNS et de l’UE ainsi que d’autres bailleurs de fonds, la vraisemblance d’un afflux de liquidités existe en relation avec l’ensemble du volume de projet convenu par contrat. Pour cette raison, la somme t otale du projet est généralement comptabilisée en tant que créance au moment de la conclusion du contrat, pour autant que la valeur réelle puisse être calculée de manière fiable. S’il n’est pas possible de remplir les critères de comptabilisation, les données sont inscrites à titre de créances conditionnelles. Les créances à long terme de plus de 10 millions de francs sont inscrites au bilan aux frais d’acquisition reportés selon la m éthode des intérêts effectifs. Les créances à court terme résultant de livraisons et de prestations sont passées au bilan aux frais d ’acquisition au moment où le produit est réalisé, déduction faite d’une correction de valeur pour les défauts de paiement escomptés. En général, des corrections de valeur forfaitaires sont opérées sur les créances en fonction de leur ancienneté. Dans de rares cas, on effectue au lieu de cela des corrections de valeur individuelles lorsqu’il existe des signes concrets de défaut de paiement. Stocks Les stocks sont évalués aux frais d’acquisition respectivement de fabrication ou à des valeurs nettes de vente inférieures. Les frais d’acquisition ou de fabrication sont déterminés selon la méthode de la moyenne pondérée. En ce qui concerne les stocks difficilement vendables, des corrections de valeur correspondantes sont constituées. Annexe Immobilisations corporelles Les immobilisations corporelles sont passées au bilan aux frais d’acquisition ou de fabrication, déduction faite des amortissements cumulés. Les amortissements sont opérés sous forme linéaire en fonction de la durée d’utilisation estimée. Les durées d’utilisation estimées sont de: Catégorie d’immobilisations Durée d’utilisation Immeubles, terrains Terrain Durée illimitée Aménagements spécifiques 10 ans au locataire ≤ 1 mio. CHF Aménagements spécifiques selon les composants 1 au locataire > 1 mio. CHF Constructions et bâtiments selon les composants 2 Immobilisations mobilières Machines, appareils, outillages, équipements 5 ans Cars, camionnettes, camions, avions, bateaux, etc. 5 ans Mobilier 5 ans Informatique et communications 3 ans 1 Pour les immobilisations corporelles d’une valeur totale de plus de CHF 1 million, on vérifiera si les éléments (avec une valeur significative par rapport à la valeur totale) doivent être inscrits séparément à l’actif et a mortis sur une autre durée de vie (principe des composants). 2 La durée d’utilisation dépend du type de bâtiment, de l’usage auquel il est estiné et de la substance bâtie (20 à 100 ans). Les constructions en cours ne d sont pas amorties. Les aménagements spécifiques au locataire dans des locaux loués inscrits à l’actif sont amortis sur la durée économique d’utilisation estimée ou sur la durée plus courte du contrat de location. En cas d’entrées d’immobilisations corporelles, on vérifiera si les éléments avec une valeur significative par rapport à la valeur totale doivent être inscrits séparément à l’actif et amortis sur une autre durée de vie (principe des composants). Les investissements valorisant le bâtiment qui accroissent l’utilité économique d’une immobilisation corporelle ou qui prolongent la durée d’utilisation sont inscrits à l’actif et amortis sur la durée économique d’utilisation estimée. Les simples frais de réparation et de maintenance sont saisis en tant que charges. Les i ntérêts sur les capitaux de tiers pour les équipements en cours de construction sont portés à l’actif. La valeur résiduelle des immobilisations corporelles mises à l’arrêt ou vendues est supprimée au bilan. Le moment du retrait correspond au moment de la sortie physique des installations. Les plus-values ou les moins-values découlant de l’élimination d’une immobilisation corporelle sont enregistrées en tant que produit d’exploitation ou en tant que charge d’exploitation. Les biens culturels et les œuvres d’art meubles (par exemple collections pédagogiques / artistiques / historiques et bibliothèques) ne sont pas portés à l’actif. Un inventaire technique est toutefois tenu pour ces objets. Immobilisations incorporelles Les actifs immatériels sont saisis aux frais d’acquisition ou de fabrication. S’il s’agit de logiciels standard, l’amortissement a lieu sous forme linéaire avec effet sur le résultat sur trois ans. Les autres actifs immatériels sont amortis sous forme linéaire sur une durée d’amortissement individuelle à déterminer sur la p ériode couvrant la durée d’utilisation estimée. Dépréciations (immobilisations corporelles et incorporelles) Pour les immobilisations corporelles et incorporelles, on vérifiera chaque année s’il existe un motif de dépréciation. En présence de motifs concrets, un contrôle de préservation de valeur sera mené. Si la valeur comptable dépasse durablement la valeur d’utilisation ou le produit net de la vente, une dépréciation à hauteur de la différence sera opérée avec effet sur le résultat. Leasing Les contrats de leasing des immeubles pour lesquels l’ETH Zurich assume principalement les risques et les opportunités liés à la propriété sont traités comme du leasing financier. Au début du contrat de leasing, l’actif et l’engagement découlant d’un leasing financier sont saisis à la valeur réelle (fair value) de l’objet loué ou à la valeur actuelle inférieure des paiements de leasing minimaux. Tout paiement de leasing est décomposé en amortissement et en charge d’intérêts. La partie d’amortissement est portée en déduction des engagements de leasing capitalisés. Les autres contrats de leasing dans lesquels l’ETH Zurich a pparaît en tant que souscripteur du leasing sont saisis en tant que l easing opérationnel. Ils ne sont pas passés au bilan, mais sont saisis en tant que charges dans le compte de résultats de la période concernée. Placements financiers Les placements financiers sont saisis à leur valeur réelle (fair value) lorsqu’ils sont acquis dans l’intention de réaliser des plus-values à court terme par l’exploitation ciblée des fluctuations des prix du marché ou qu’ils sont affectés en tant que placements financiers évalués au prix du marché (par exemple participations sans influence déterminante). Les variations de valeur sont saisies avec effet sur le résultat. Les placements financiers à échéance fixe avec la possibilité et l’intention de les détenir jusqu’à l’échéance finale sont passés au bilan aux frais d’acquisition reportés selon la méthode des intérêts effectifs. Cette méthode répartit la différence entre la valeur d’acquisition et la valeur de remboursement (agio / disagio) à l’aide de la méthode de la valeur actuelle pendant la durée de vie des placements correspondants. 79 80 Annexe Les autres placements financiers détenus pour une durée illimitée et pouvant être vendus à tout moment afin de couvrir un besoin en liquidités ou de réagir aux nouvelles conditions du marché sont classés en tant que «disponibles à la vente» et sont portés au bilan à la valeur du marché. Les plus-values et les moins-values latentes sont saisies dans les capitaux propres sans effet sur le résultat et ne sont saisies avec effet sur le résultat qu’au moment de l’aliénation des placements financiers ou de la survenance d’une dépréciation (impairment). Les prêts accordés sont portés au bilan soit aux frais d’acquisition reportés (prêts inférieurs à 10 mio.), soit aux frais d’acquisition reportés selon la méthode des intérêts effectifs (prêts supérieurs à 10 mio.). Les instruments financiers dérivés sont surtout utilisés à des fins de couverture ou en tant que positions stratégiques. Leur é valuation se fait sans exception aux valeurs du marché. Les réévaluations sont en principe saisies avec effet sur le résultat. Font exception les instruments financiers dérivés désignés en tant que cash flow hedges, dont la réévaluation est inscrite aux capitaux propres. Participations Du fait du régime transitoire, les participations sont évaluées et présentées sous une forme analogue à celle de l’ancienne comptabilité. L’évaluation est effectuée par principe à la valeur d’acquisition, déduction faite des corrections de valeur existantes. Cofinancements de biens immobiliers appartenant à la Confédération Les cofinancements sont des fonds de tiers acquis par l’ETH Zurich et utilisés pour des projets de construction portant sur des bâtiments appartenant à la Confédération. L’évaluation de cofinance ments s’aligne sur l’évaluation de l’immobilier sous-jacent qui est passé au bilan de la Confédération aux frais d’acquisition ou de fabrication, déduction faite des amortissements cumulés. La valeur des cofinancements est donc réduite dans une même proportion en raison des amortissements courants. Les cofinancements sont enregistrés aussi bien à l’actif qu’au passif (capitaux propres) du bilan, et ce avec des valeurs identiques. Engagements courants La comptabilisation des engagements courants survient habituellement à réception de la facture. Pour le reste, les comptes courants de tiers (notamment avec les assurances sociales) sont inscrits sous cette position. L’évaluation s’effectue à la valeur nominale. Engagements financiers Les engagements financiers sont des engagements monétaires qui découlent des activités de financement. Ils sont g énéralement porteurs d’intérêts. Les engagements qui sont échus dans les douze mois suivant le jour de clôture du bilan sont considérés comme étant à court terme. L’évaluation est effectuée aux frais d’acquisition reportés. Provisions Des provisions sont constituées lorsqu’un événement passé g énère un engagement actuel, qu’une sortie de fonds est vraisemblable et que celle-ci peut être estimée de façon fiable. Passif net au titre des prestations définies Sous passif net au titre des prestations définies de l’ETH Zurich sont présentés les engagements découlant des plans de prévoyance de la caisse de prévoyance du domaine des EPF auprès de la fondation collective PUBLICA, cette dernière prévoyant des prestations pour retraite, décès et invalidité. Le passif net au titre des prestations définies correspond à la différence entre la valeur de l’obligation au titre des prestations définies évaluée selon la définition de la norme IPSAS 25 et les fonds de prévoyance (le cas échéant ajusté d’une éventuelle surcouverture selon le paragraphe 69b ou du coût des services passés). L’obligation au titre des prestations définies est déterminée selon la méthode des unités de crédit projetées (méthode PUC) par des actuaires externes. Cette obligation correspond à la valeur actuelle de l’obligation résultant des prestations acquises jusqu’à la date de l’évaluation (obligation au titre des prestations définies). Le coût des services rendus au cours de la période correspond aux prestations réglementaires acquises pendant l’année à venir. Le calcul est réalisé sur la base des données des assurés (salaire, avoir de vieillesse, etc.) à l’aide de paramètres pertinents. Ces derniers se composent des hypothèses dites démographiques (probabilités de retraite, d’invalidité, de décès, etc.) et de celles dites financières (évolution des salaires ou des rentes, taux d’intérêt crédité, etc.). Les valeurs calculées sont par la suite escomptées à la date de l’évaluation avec le taux d’actualisation. Au contraire des plans de la caisse de prévoyance du domaine des EPF qui définissent un échelonnement, la méthode PUC effectue une répartition linéaire des prestations constituées sur le nombre d’années de service total à effectuer pour alimenter le capital de prévoyance prévu au moment du départ à la retraite. L’obligation au titre des prestations définies a été calculée sur la base de l’effectif actuel des assurés dans la caisse de prévoyance du domaine des EPF au 31 octobre 2015 et des hypothèses actuarielles au 31 décembre 2015 (par exemple tables actuarielles LPP 2010), et tenant compte des plans de la caisse de prévoyance du domaine des EPF. Les résultats ont été ensuite projetés jusqu’au 31 décembre 2015 à l’aide des flux financiers effectifs de la période. Les effets de modifications du plan de prévoyance (coût des services passés) considérés comme acquis immédiatement sont imputés directement dans le compte de résultats, et ce dans la période dans laquelle ils naissent. Les autres effets sont comptabilisés de manière uniforme dans les capitaux propres sur la durée moyenne restant à courir jusqu’à ce que les droits correspondants soient acquis au personnel. Les gains et pertes actuariels et de placements issus des régimes de prestations déterminées sont comptabilisés directement dans les capitaux propres, et ce dans la période où ils ont été réalisés. Annexe Les autres prestations à long terme significatives en faveur du personnel (par exemple primes d’ancienneté) sont également évaluées selon la méthode PUC. Fonds de tiers affectés Les engagements découlant de projets affectés, et dont les produits sont qualifiés de transaction sans contrepartie imputable (IPSAS 23) sont inscrits au bilan en tant que fonds de tiers affectés dans les capitaux de tiers à long terme, étant donné que les projets durent généralement plusieurs années et que la part de l’engagement couvrant le court terme ne peut pas être déterminée. L’évaluation est effectuée à l’aide des engagements à prestations ouverts au jour de clôture du bilan. Ceux-ci se calculent à partir du montant des projets convenus par contrat, déduction faite des prestations fournies jusqu’au jour de clôture du bilan. Capitaux propres Les avoirs nets ou les capitaux propres sont le droit résiduel sur les valeurs patrimoniales de l’unité après déduction de tous ses engagements. Les capitaux propres sont structurés de la manière suivante: r éserves y relatives impérativement constituées en vue de les couvrir. Il s’agit majoritairement de promesses dites «électorales», c’est-à-dire de fonds que les nouvelles professeures et les nouveaux professeurs obtiennent dans le cadre des accords contractuels afin qu’ils puissent créer leur chaire. Ces réserves sont constituées lorsque les promesses correspondantes ont été faites par écrit et débouchent sur des conditions d’engagement. En règle générale, ces crédits de nomination sont épuisés en l’espace de trois à cinq ans. –réserves liées à des projets d’infrastructure et d’administration: en font partie les réserves liées aux variations de valeur du portefeuille de titres, c’est-à-dire le capital-risque. A l’exception des promesses électorales, les réserves affectées doivent avoir être dégagées. Leur constitution et leur dissolution sont effectuées dans les capitaux propres. Réserves libres Les réserves libres comprennent: Réserves de réévaluation Les écritures sans incidence sur le résultat sont inscrites aux réserves de réévaluation, à savoir: –les réserves libres relevant de la direction de l’école: il n’existe pas de contraintes externes ou internes susceptibles de limiter la liberté de décision. –les réserves de réévaluation des placements financiers qui relèvent de la catégorie «disponibles à la vente». Les fluctuations du marché sont comptabilisées dans les capitaux propres jusqu’à la vente des placements financiers. –les réserves libres de recherche relevant des départements, à savoir des professeures et des professeurs: elles découlent surtout des soldes de projets finalisés financés par des tiers. Elles servent à l’enseignement et à la recherche ainsi qu’à la couverture des pertes (par exemple lors de variation des taux de change). Il n’existe toutefois pas d’affectation obligatoire dans le temps ou en fonction d’objectifs définis. –les réserves de réévaluation découlant des engagements de prévoyance. Les gains et pertes actuariels et de placements d écoulant des engagements de prévoyance ou des actifs du régime sont comptabilisés dans les capitaux propres sans incidence sur le r ésultat. –les réserves de réévaluation découlant des opérations de couverture. Lorsque le hedge accounting est appliqué, les valeurs de remplacement positives et négatives découlant des opérations de couverture sont comptabilisées dans les capitaux propres sans incidence sur le résultat et dissoutes avec effet sur le r ésultat dès que l’opération de base couverte a un effet sur le résultat. Réserves affectées Les postes ci-après relèvent des réserves affectées aux capitaux propres: –dons et legs: figurent sous ce poste les fonds restants non encore utilisés et provenant de dons et de legs, qui ne sont pas qualifiés de capitaux de tiers mais sont néanmoins liés à certaines conditions. Les fonds libres (sans conditions) venant de dons et de legs sont comptabilisés dans les réserves libres. –réserves liées à des projets d’enseignement et de recherche: ce poste indique l’existence de diverses promesses internes et de Aucune réserve libre issue de la contribution financière de la Confédération n’est constituée. Cofinancement de biens immobiliers appartenant à la Confédération Si des fonds de tiers acquis par l’ETH Zurich sont utilisés pour des projets de construction dans l’immobilier et que ces bâtiments sont la propriété de la Confédération, on parle de cofinancement. Ces ressources transférées à la Confédération sont présentées dans les immobilisations en tant que cofinancement; par ailleurs, les fonds de tiers comptabilisés en tant que produits au compte de résultats sont indiqués dans la rubrique cofinancement en tant que capitaux propres affectés. Excédent / déficit de bilan Le poste d’excédent de bilan ou de déficit de bilan indique l’état des résultats cumulés au jour de clôture du bilan. Il comprend le report de résultat, le résultat de l’exercice et le reclassement dans les capitaux propres. Le report de résultat est alimenté chaque année dans le cadre de l’utilisation du résultat. La part non encore répartie du résultat figure dans le résultat de l’exercice. 81 82 Annexe Engagements conditionnels et créances conditionnelles Un engagement conditionnel peut être un engagement potentiel découlant d’un événement passé dont l’existence ne sera attestée que par un événement futur. L’occurrence de cet événement ne peut pas être influencée. Il peut également s’agir d’un engagement actuel découlant d’un événement passé qui, en raison d’une faible probabilité (entre 10 et 50 % / moins de 50 %) ou de l’absence de toute mesure fiable, ne peut pas être porté au bilan (les critères pour l’enregistrement d’une provision ne sont pas satisfaits). Promesses de financement Les promesses de financement figurent en annexe si elles reposent sur des événements survenus avant le jour de clôture du bilan, qu’elles entraînent en toute certitude des engagements envers des tiers après ledit jour et que leur montant peut être établi de façon fiable. Tableau des flux de trésorerie Le tableau des flux de trésorerie présente les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation, d’investissement et de financement. Il est calculé selon la méthode indirecte: le flux de trésorerie d’exploitation se base sur le résultat de l’exercice, corrigé des flux de valeur n’entraînant aucun flux de fonds direct. Le poste «Total flux de trésorerie» correspond à la variation du poste de bilan «Liquidités et placements à court terme». Incertitudes liées aux estimations et évaluations de la direction Incertitudes liées aux estimations concernant l’application de méthodes d’établissement et d’évaluation du bilan L’établissement des comptes annuels requiert le recours à des estimations et à des hypothèses. Les estimations et les hypothèses reposent sur des valeurs empiriques passées ainsi que sur d’autres facteurs qui sont adéquats et fondés, tels que les attentes par rapport à la survenance d’événements à venir. En outre, lors de l’application des principes comptables, des décisions doivent être prises qui peuvent avoir des effets significatifs sur les montants présentés dans les comptes annuels. Bien que ces estimations soient réalisées selon les meilleures connaissances des organes de direction, les événements survenant effectivement peuvent en diverger. Cela concerne en particulier les éléments suivants: –durée d’utilisation et impairment d’immobilisations corporelles: la durée d’utilisation d’immobilisations corporelles est définie selon les spécificités techniques actuelles et les expériences faites. Elle fait l’objet de contrôles périodiques. Une variation au niveau de l’estimation peut influer sur le montant futur des amortissements et de la valeur comptable. Des estimations susceptibles d’entraîner une réduction de la valeur comptable (dépréciation / impairment) sont également réalisées dans le cadre de contrôles du maintien de la valeur menés à intervalles réguliers. –provisions: elles présentent un degré plus élevé d’estimations que les autres postes du bilan. Par conséquent, elles peuvent déboucher sur une sortie de fonds plus ou moins élevée une fois les faits passés. –passif net au titre des prestations définies: le calcul de cette position est réalisé sur la base d’hypothèses actuarielles à long terme portant sur l’obligation au titre des prestations définies et sur le rendement attendu du fonds de prévoyance. Ces h ypothèses peuvent diverger de l’évolution future réelle. La détermination du taux d’actualisation et de l’évolution future des salaires constitue un facteur important de l’estimation actuarielle. –comptabilisation des dons: l’ETH reçoit régulièrement des dons sous forme d’actifs non financiers. Selon les normes IPSAS, ces derniers doivent être capitalisés une première fois à leur juste valeur. L’évaluation de celle-ci requiert des estimations de la part de la direction. Evaluations de la direction concernant l’application de méthodes d’établissement et d’évaluation du bilan Le contrat passé avec la société Immobilières ETHZF SA (une filiale d’ETH Zurich Foundation) sur l’utilisation d’un bâtiment situé sur le campus de Hönggerberg a été classé sous IPSAS comme leasing financier. Ceci est notamment dû au fait que la plupart des opportunités et des risques liés à la propriété sont transmis à l’ETH Zurich conformément aux termes du contrat et que la durée du leasing couvre la plus grande partie de la durée de vie du bâtiment en question. Notes aux comptes annuels 83 Notes aux comptes annuels 1 Financement de base Le financement de base, qui compte pour environ trois quarts des produits d’exploitation, englobe d’une part la contribution financière de la Confédération (proprement dite), qui est affectée à la couverture des dépenses engagées par l’ETH Zurich aux fins de l’exécution de son mandat de prestations dans l’enseignement, la recherche et le transfert de savoir-faire et de technologies. Il comprend d’autre part la contribution de la Confédération aux loyers, permettant d’acquitter le loyer facturé par celle-ci pour l’utilisation des bâtiments qu’elle détient (les charges locatives correspondantes font partie des charges de biens et services). Les aménagements spécifiques au locataire ainsi que l’exploitation et la maintenance des bâtiments n’entrent pas dans le cadre de la contribution aux loyers et sont financés à partir de la contribution financière de la Confédération (proprement dite). En 2015, la contribution financière a progressé de 6 millions de francs (+1 %) pour s’établir à 1 110 millions de francs, tandis que la contribution aux loyers a diminué de 3 millions de francs (– 2 %) pour s’inscrire à 155 millions de francs. Correspond à cette dernière, à hauteur du même montant, la charge locative pour l’utilisation des immeubles détenus par la Confédération (voir la note 7). 2 Taxes d’écolage et autres droits d’usage Ce poste de produits renferme essentiellement les frais de scolarité acquittés par les étudiants et doctorants, divers autres droits d’inscription ainsi que les subsides d’études octroyés aux programmes de formation continue. Par rapport à l’année précédente, le produit des taxes d’écolage et autres droits d’usage a légèrement augmenté à 22 millions de francs (+2 mio.). Ce gain est principalement dû à la hausse du nombre d’étudiants (+ 3 %) et, accessoirement, à celle des droits d’usage pour certaines formations continues. 3Contributions à la recherche, mandats de recherche et prestations de services scientifiques dont produits dont produits IPSAS 23 IPSAS 9 mio. CHF Fonds national suisse (FNS) 2015 2014 Variation absolue 12 124 124 0 112 Commission pour la technologie et l’innovation (CTI) 20 20 0 17 4 Mandats de recherche de la Confédération (recherche sectorielle) 25 14 11 24 1 Programmes-cadres de recherche européens 60 60 0 74 – 13 Recherche axée sur l’économie (secteur privé) 52 18 35 67 – 14 Autres fonds de tiers liés à des projets (yc. cantons, communes, organisations internationales) 32 19 13 30 2 Total des contributions à la recherche, mandats de recherche, prestations de services scientifiques 314 256 58 323 – 9 Le poste de produits «Contributions à la recherche, mandats de recherche et prestations de services scientifiques» est étroitement lié, d’une part, à la composition du portefeuille de projets sous-jacent, c’est-à-dire au nombre de projets bénéficiant d’un financement par fonds de tiers dans la catégorie des fonds de tiers concernée. D’autre part, il est lié au stade d’avancement dudit portefeuille, c’est-à-dire à la phase où se trouvent les projets. Ainsi, les produits inscrits au titre des nouveaux projets sont d’ordinaire modestes en raison de la faiblesse relative des coûts générés lors de la phase initiale. Après celle-ci, les coûts augmentent généralement, avec l’effet correspondant sur le poste de produits. Les produits issus des programmes-cadres de recherche européens ont diminué suite à la nette réduction du volume de projets (entre autres au niveau des projets de coopération et du programme-cadre de recherche 84 Notes aux comptes annuels Marie Curie). Cette réduction est intervenue dans le contexte de l’adoption en 2014 de l’initiative contre l’immigration de masse, qui a entraîné une limitation de la participation de la Suisse au huitième programme-cadre pour la recherche et l’innovation de l’UE (Horizon 2020). Sur les 60 millions de francs de contributions à la recherche de l’UE, 4 millions consistent en des enveloppes allouées par la Confédération à partir de ressources générales dans le cadre du financement transitoire (Horizon 2020). Le volume de projets financés par le FNS a progressé (+12 mio.), d’où une hausse concomitante des produits. Cette progression concerne notamment les projets menés dans le cadre du programme Research Equipment (R’Equip), des programmes nationaux de recherche (PNR), des pôles de recherche nationaux (PRN) et de l’initiative suisse en biologie des systèmes (SystemsX). Les revenus des projets de la CTI ont crû de 4 millions de francs grâce à leur rapide avancement et à l’afflux de nouveaux projets, en particulier au niveau de la recherche énergétique dans le cadre du plan d’action «Recherche énergétique suisse coordonnée» (Swiss Competence Centers for Energy Research – SCCER). 4 Dons et legs Figurent sous ce poste les donations de toute sorte (par exemple dons, legs, successions déclarées par testament) en faveur de l’ETH Zurich. Ces dons et legs permettent à l’ETH d’accélérer la réalisation de projets stratégiques (tels que la création de nouvelles chaires) et de donner des impulsions supplémentaires au développement ciblé de la recherche et de l’enseignement, y compris en termes d’infrastructure requise. Les produits provenant de dons et legs ont fortement augmenté par rapport à l’année précédente (+ 20 mio.) suite à la conclusion de quelques contrats de donation importants en 2015. 5 Autres produits mio. CHF 2015 2014 Variation absolue Licences, brevets 2 2 0 Ventes de biens 7 7 0 Remboursements Autres prestations de services 5 5 0 18 16 1 Produits des immeubles 8 8 0 Bénéfices provenant de ventes d’actifs (immobilisations corporelles) 0 0 0 Autres produits divers 8 13 – 5 Total autres produits 48 52 – 4 Le poste «Autres produits» comptait en 2014 quelques suppléments de revenu exceptionnels destinés au financement du développement du projet de construction de logements étudiants (campus de Hönggerberg). Ceux-ci n’ont été que partiellement neutralisés en 2015 par une hausse des revenus des prestations de services générés lors de diverses coopérations. Notes aux comptes annuels 85 6 Charges de personnel mio. CHF 2015 2014 Variation absolue Corps professoral 122 120 2 Personnel scientifique 447 437 10 Personnel technique et administratif, apprentis, stagiaires 296 281 15 APG, SUVA et autres remboursements – 12 – 12 – 1 Total salaires du personnel 853 826 27 Assurances sociales (AVS / AC / AI / APG / Amat) 54 52 2 Charges de prévoyance nettes 58 64 – 7 Assurance maladie et accident Contribution de l’employeur à la CAF Total assurances sociales et charges de prévoyance 3 3 0 10 9 0 124 129 – 5 – 1 Autres prestations de l’employeur 8 9 Personnel temporaire 0 0 0 – 1 1 – 2 Variation des provisions pour heures supplémentaires et vacances Variation des provisions pour primes de fidélité futures 2 2 – 1 Autres charges de personnel 6 5 1 992 972 19 Total charges de personnel La hausse des salaires du personnel (+ 3 %) est avant tout étroitement liée à celle du nombre moyen de postes à plein temps, qui est passé de 237 équivalents plein temps (EPT) à 8 876 EPT (+ 3 %). Cette hausse reflète par ailleurs les révisions salariales. L’évolution des effectifs est présentée en détail au chapitre «Personnel et infrastructure» (à partir de la page 44). Le recul du poste «Assurances sociales et charges de prévoyance» est surtout dû à la baisse des charges de prévoyance nettes. Celles-ci, qui correspondent à la répartition linéaire sur le nombre d’années de service du passif net cumulé au titre des prestations définies, ont reculé suite à la modification, par rapport à 2014, des hypothèses actuarielles retenues. Autre élément ayant légèrement contribué à la compression de ce poste: la variation des provisions pour heures supplémentaires et vacances. 7 Charges de biens et services mio. CHF Charges de matériel et de marchandises Charges de loyers 2015 2014 Variation absolue 63 62 1 227 230 – 2 Autres charges d’exploitation 203 197 7 Total charges de biens et services 494 488 6 Les charges de loyers englobent notamment la somme versée pour l’utilisation des bâtiments détenus par la Confédération, qui, à raison de 155 millions de francs, représente le poste le plus important (– 3 mio. par rapport à 2014). A la rubrique des autres charges d’exploitation, la hausse des dépenses de prestations de tiers, de matériel informatique et logiciels, de services informatiques dans le cadre de différents projets, d’énergie et d’administration a été partiellement compensée par une baisse des frais de bibliothèque et des débours. Les charges de matériel et de marchandises consistent majoritairement en frais liés aux préparations biologiques et chimiques, aux produits finis et semi-finis, aux immobilisations corporelles non portées à l’actif (machines, appareils, mobilier) et aux articles de laboratoire. 86 Notes aux comptes annuels 8 Charges de transfert mio. CHF Bourses et autres contributions aux étudiants et doctorants Contributions à des projets de recherche 2015 2014 Variation absolue 12 9 3 2 1 1 Autres charges de transfert 5 6 – 1 Total charges de transfert 19 16 2 La hausse des charges de transfert par rapport à 2014 tient en premier lieu à l’augmentation du nombre de bourses attribuées aux étudiants en bachelor et en master. 9 Résultat financier mio. CHF 2015 2014 Variation absolue – 3 Produits des intérêts 2 6 Produits des participations 1 1 0 Réévaluation de la valeur vénale des placements financiers 2 7 – 5 Autres produits financiers 4 4 0 Produits financiers 9 18 – 8 Charges d’intérêts 0 0 0 Charges liées à l’acquisition de capital (sans charges d’intérêts) 0 0 0 Réévaluation et correction de valeur des placements financiers 3 1 2 Autres charges financières yc. écarts de conversion 5 4 1 Charges financières 8 5 4 Total résultat financier 1 13 – 12 Les produits des intérêts, notamment ceux des fonds placés auprès de la Confédération, ont diminué par rapport à 2014 en raison d’un taux d’intérêt à zéro depuis février 2015. Ces produits englobent également la capitalisation des créances à long terme escomptées (inchangés à 1,6 mio.). La réévaluation de la valeur vénale des placements financiers, tant au niveau des produits financiers que des charges financières, reflète les gains et pertes en capital non réalisés grevant le résultat financier suite à l’évolution des marchés financiers (voir aussi la note 15). 10 Liquidités et placements à court terme mio. CHF 31.12. 2015 31.12. 2014 Variation absolue Caisse 1 1 0 Poste 54 57 – 4 Banque Placements tiers à court terme (<90 jours) Total liquidités et placements à court terme 7 6 1 70 80 – 10 132 145 – 13 Une bonne part du poste des liquidités et placements à court terme consiste en des fonds placés auprès de la Confédération (placements à vue de moins de 90 jours). Il s’agit de fonds de tiers perçus, mais non utilisés immédiatement, et qui sont placés auprès de la Confédération conformément aux directives du Conseil des EPF. Ces fonds placés à vue auprès de la Confédération ainsi que les avoirs en comptes postaux ont diminué par rapport à 2014. Leur évolution est étroitement liée aux activités d’investissement et de financement de l’ETH Zurich. Les liquidités et placements à court terme sont accessibles sans aucune restriction. Notes aux comptes annuels 87 11Créances mio. CHF Créances résultant de livraisons et prestations 31.12. 2015 31.12. 2014 Variation absolue – 4 10 13 Créances sur transactions sans contrepartie 4 3 1 Créances envers le domaine des EPF et la Confédération 7 8 – 1 Autres créances Réévaluations Total créances à court terme Créances sur transactions sans contrepartie 10 4 6 0 0 0 30 27 2 10 632 621 Créances envers le domaine des EPF et la Confédération 0 0 0 Autres créances 0 0 0 Réévaluations Total créances à long terme 0 0 0 632 621 10 Environ 95 % des créances présentent un caractère de long terme. Les créances à long terme reflètent le volume global des fonds alloués par contrat aux projets, principalement au titre de la recherche et des prestations scientifiques, mais non encore versés à l’ETH Zurich. Les donations garanties par contrat mais non encore transférées sont également inscrites sous les créances à long terme. Les créances à long terme sur transactions sans contrepartie ont régressé au niveau des projets de la CTI, du FNS et de la recherche sectorielle. Ce recul a été plus que compensé par une hausse des créances liées aux dons, autres fonds de tiers et programmes de recherche européens. 12Stocks Les stocks consistent en des stocks d’achats (pas de stocks de production propre). Ceux-ci se composent notamment d’articles récurrents tels que produits chimiques, équipement de laboratoire et matériel expérimental employés aux fins de l’enseignement et de la recherche. La valeur des stocks est restée inchangée à 7 millions de francs par rapport à 2014. 13 Actifs de régularisation mio. CHF Intérêts 31.12. 2015 31.12. 2014 Variation absolue 0 0 0 Autres actifs de régularisation 21 19 2 Total actifs de régularisation 21 19 2 En 2015, cette rubrique comprenait les médias acquis par la bibliothèque, les avances sur loyer et les sommes réglées d’avance dans le cadre de contrats de maintenance (matériel et logiciels). Notes aux comptes annuels Autres immobilisations mobilières 1 Terrains, constructions Immeubles en construction Total immeubles et terrains Total immobilisations corporelles Total immobilisations incorporelles 2 745 204 11 960 155 93 248 1 207 7 52 16 5 73 20 13 33 106 1 2 0 – 2 0 16 – 16 0 0 0 Sorties – 34 – 49 0 – 83 0 0 0 – 83 – 1 Etat au 31.12. 2015 765 172 13 950 190 90 280 1 231 7 Etat au 1.1. 2015 615 159 0 774 34 0 34 808 6 Amortissements 52 31 0 83 15 0 15 98 0 Dépréciations 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Attributions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Reclassements 0 0 0 0 0 0 0 0 0 – 33 – 49 0 – 82 0 0 0 – 82 – 1 Etat au 31.12. 2015 634 141 0 775 49 0 49 823 5 Valeur figurant au bilan au 31.12. 2015 132 31 13 175 142 90 232 407 1 17 17 Total immobilisations mobilières Biens d’investissement informatique 14 Immobilisations corporelles et incorporelles Machines, équipements, mobilier, véhicules 88 mio. CHF 2015 Valeur d’acquisition Etat au 1.1. 2015 Entrées Reclassements Réévaluations cumulées Sorties dont objets en leasing 17 2014 Valeur d’acquisition 713 187 8 908 100 130 230 1 138 6 53 22 4 79 3 15 18 96 1 1 0 – 1 0 52 – 52 0 0 0 Sorties – 22 – 5 0 – 26 0 0 0 – 27 0 Etat au 31.12. 2014 745 204 11 960 155 93 248 1 207 7 Etat au 1.1. 2014 585 129 0 714 24 0 24 738 5 Amortissements 51 35 0 86 10 0 10 96 0 Dépréciations 0 0 0 0 0 0 0 0 1 Attributions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Reclassements 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Sorties – 21 – 5 0 – 26 0 0 0 – 26 0 Etat au 31.12. 2014 615 159 0 774 34 0 34 808 6 Valeur figurant au bilan au 31.12. 2014 130 45 11 186 121 93 214 400 1 0 0 Etat au 1.1. 2014 Entrées Reclassements Réévaluations cumulées dont objets en leasing 1 2 0 L e poste des autres immobilisations mobilières englobe les acomptes et les immobilisations corporelles en cours de construction. L es immobilisations incorporelles englobent les logiciels et les immobilisations incorporelles en cours de réalisation. Notes aux comptes annuels 89 Les immobilisations corporelles sont habituellement classées en immobilisations mobilières et immeubles et terrains. Les immobilisations mobilières se composent pour une bonne part d’équipements techniques et scientifiques, de véhicules, de mobilier et d’installations informatiques et de communication. Les immeubles et terrains de l’ETH Zurich englobent quatre immeubles détenus par celle-ci (16 mio.), depuis 2015, des bâtiments en leasing financier (17 mio.) ainsi que les aménagements spécifiques au locataire (109 mio. hors immobilisations en cours de construction). Ces derniers sont des transformations apportées par l’ETH Zurich aux bâtiments dont elle est locataire. La majorité de ces quelque 200 immeubles appartiennent à la Confédération: ils apparaissent donc à son bilan et non à celui de l’ETH Zurich. 15 Actifs financiers mio. CHF Titres, papiers-valeurs escomptables, dépôts à terme 31.12. 2015 31.12. 2014 Variation absolue 25 117 92 Valeurs de remplacement positives 0 0 0 Prêts 0 0 0 Autres actifs financiers 742 702 40 Total placements financiers à court terme 859 794 65 Titres, papiers-valeurs escomptables, dépôts à terme 0 0 0 Prêts 0 0 0 Autres actifs financiers 2 0 2 Total placements financiers à long terme 3 1 2 Les placements financiers à court terme sont effectués en particulier avec des fonds perçus de tiers qui ne sont pas utilisés immé diatement. Ces fonds sont placés sur le marché ou auprès de la Confédération, conformément au contrat de trésorerie en vigueur et aux directives du Conseil des EPF. Les fonds de tiers placés sur le marché sont gérés par des banques suisses dans le cadre de mandats de gestion de fortune. En 2015, l’augmentation de fonds de tiers déposés auprès de la Confédération a entraîné une hausse des autres placements fi nanciers à court terme. Les actifs financiers placés auprès de la Confédération sur une durée de 3 à 12 mois s’élevaient fin 2015 à 720 millions de francs (contre 686 mio. en 2014). L’augmentation du volume des mandats de gestion de fortune intervenue en 2015 se reflète, d’une part, dans le poste des titres, papiers-valeurs escomptables et dépôts à terme (+ 25 mio.) et, d’autre part, dans la progression des autres placements financiers à court terme. Ces derniers comprennent des participations de moins de 20 % de l’ETH Zurich dans des entités externalisées (spin-offs). Lesdites participations ont été réévaluées à la hausse en 2015. 90 Notes aux comptes annuels 16Participations Valeur Part au d’acquisition Réévaluations capital (en %) CHF 31.12. 2015 31.12. 2014 Variation absolue Alstom Inspection Robotics SA 1 24 000 24 000 0 24,0 24 000 0 Business Tools SA 1 16 700 16 700 0 33,4 0 16 700 34 000 34 100 – 100 34,1 34 000 0 ETH Zürich SEC SA 1 100 000 100 000 0 100,0 100 000 0 ETH Store SA 1 100 000 100 000 0 50,0 100 000 0 Total participations 274 700 258 000 16 700 2015 2014 Variation absolue 54 52 2 6 2 4 Inspire SA 1 1 Siège: Zurich 17Cofinancements mio. CHF Valeur d’acquisition Etat au 1.1. Entrées Sorties 0 0 0 60 54 6 Etat au 1.1. 7 6 1 Amortissements 2 1 0 Sorties 0 0 0 Etat au 31.12. 9 7 2 51 47 4 Etat au 31.12. Réévaluations cumulées Valeur figurant au bilan au 31.12. Les cofinancements ont augmenté par rapport à 2014 en raison de l’affectation de fonds de tiers de l’ETH Zurich à deux projets de construction mis en chantier par la Confédération sur le campus de Hönggerberg. 18 Engagements courants mio. CHF 31.12. 2015 31.12. 2014 Variation absolue Engagements résultant de livraisons et prestations 19 14 5 Engagements envers des assurances sociales 13 21 – 8 Autres engagements courants 43 42 1 Total engagements courants 74 77 – 2 Les engagements résultant de livraisons et prestations ont augmenté en raison d’acquisitions plus importantes. Les engagements envers des assurances sociales ont diminué suite à un paiement anticipé réalisé en fin d’année. Notes aux comptes annuels 91 19 Engagements financiers Engagements financiers à court et à long terme La hausse des engagements financiers à long terme à 17 millions de francs est uniquement liée aux engagements pris dans le cadre du leasing financier d’un immeuble (campus de Hönggerberg). Tout comme l’année précédente, le volume des engagements financiers à court terme inscrits à la fin 2015 est resté faible. Commentaires sur le leasing financier mio. CHF Redevances futures des leasing Charges financières futures Valeur actuelle des redevances futures des leasing 2015 2015 2015 Echéances Echéances jusqu’à un an 1 1 0 Echéances entre un et 5 ans 6 5 1 Echéances à plus de 5 ans 32 17 16 Etat au 31.12. 39 22 17 2015 Charges de leasing Locations conditionnelles comptabilisées comme charges pendant la période 0 Informations complémentaires Futurs produits des sous-locations (résultant des contrats non résiliables) 0 Le seul et unique élément de leasing financier consiste en un bien immobilier situé sur le campus de Hönggerberg. 20 Passifs de régularisation mio. CHF Intérêts 31.12. 2015 31.12. 2014 Variation absolue 0 0 0 Autres passifs de régularisation 76 74 2 Total passifs de régularisation 76 74 2 Les plus gros postes inscrits en 2015 sous cette rubrique sont des produits différés liés à des transactions avec contrepartie imputable (IPSAS 9) (50 mio.) et des charges différées liées à des projets de construction ainsi qu’à l’exploitation. 92 Notes aux comptes annuels 21Provisions mio. CHF Vacances et heures sup- Autres droits plementaires du personnel Total provisions 2015 Etat au 1.1.2015 Constitution Dissolution 70 39 30 0 2 2 – 1 0 – 1 Utilisation 0 0 0 Augmentation de la valeur actuelle 0 0 0 Etat au 31.12.2015 38 32 70 dont à court terme 38 32 32 66 dont à long terme 38 2014 Etat au 1.1.2014 38 28 Constitution 1 2 4 Dissolution 0 0 0 Utilisation 0 0 0 Augmentation de la valeur actuelle 0 0 0 Etat au 31.12.2014 39 30 70 dont à court terme 39 30 30 dont à long terme 39 Les provisions à court terme englobent les provisions pour heures supplémentaires et vacances; elles ont légèrement baissé par rapport à 2014. Les provisions à long terme correspondent aux provisions pour primes de fidélité futures. Comme en 2014, il n’a été constitué aucune provision pour démantèlement d’actifs, litiges, cautionnements, garanties ou autres risques et charges durant l’exercice considéré. 22 Passif net au titre des prestations définies Dans le cadre de l’institution de prévoyance du domaine des EPF, il existe trois plans de prévoyance en faveur des collaborateurs et un autre en faveur des professeurs auprès de la fondation collective PUBLICA. Les collaborateurs sont affectés à un plan de prévoyance en fonction de leur positionnement au sein d’une fourchette de salaire. Conformément à la norme IPSAS 25, ces plans sont qualifiés comme des régimes de pension à prestations définies («defined benefit»). Passif net au titre des prestations définies mio. CHF Valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies (DBO) 31.12. 2015 31.12. 2014 Variation absolue – 204 – 3 984 – 3 780 Juste valeur du fonds de prévoyance 2 997 3 084 – 87 Excédent (+) / déficit (–) – 987 – 696 – 291 Valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies non couverte (DBO) Passif net au titre des prestations définies 0 0 0 – 987 – 696 – 291 La hausse du passif net au titre des prestations définies tient, d’un côté, à l’accroissement des engagements de prévoyance résultant surtout de la baisse du taux d’actualisation (0,4 % au lieu de 0,8 % en 2014) et, de l’autre, à la diminution des actifs du régime liée aux pertes réalisées sur ces actifs. Notes aux comptes annuels 93 Charges de prévoyance mio. CHF Coût des services rendus au cours de la période (net) Intérêts sur l’obligation au titre des prestations définies Rendement attendu du fonds de prévoyance Variation absolue 2015 2014 120 103 18 29 48 – 18 – 5 – 91 – 86 Reconnaissance immédiate des gains (–) / pertes (+) des avantages à long terme 0 0 0 Coût des services passés 0 0 0 58 64 – 6 Charges de prévoyance Les cotisations de l’employeur sont fixées selon la réglementation en vigueur, les cotisations d’épargne étant échelonnées et augmentant progressivement en fonction de l’âge des assurés. Conformément aux méthodes d’évaluation de la norme IPSAS 25, le coût des services est calculé de manière à répartir régulièrement l’engagement de prévoyance sur la durée d’emploi totale. Il peut en résulter des écarts entre les cotisations et le coût des services de l’employeur. En 2015, les cotisations versées par l’employeur se sont élevées à 95 millions de francs (contre 90 mio. en 2014) et le coût des services de l’employeur à 120 millions de francs (contre 103 mio. en 2014). Le niveau plus élevé du coût des services rendus au cours de la période s’explique par l’effectif d’assurés actuel établi dans le cadre de la méthode d’évaluation selon la norme IPSAS 25 ainsi que par les hypothèses actuarielles retenues. Evolution des engagements et des actifs de prévoyance mio. CHF 2015 2014 Variation absolue Obligation au titre des prestations définies au 1.1. 3 780 3 399 382 0 0 0 120 103 18 – 18 Améliorations du régime (coût des services passés) Coût des services rendus au cours de la période (net) Intérêts sur l’obligation au titre des prestations définies 29 48 Cotisations des assurés 51 47 4 – 149 – 136 – 14 Prestations versées Gains (–) / pertes (+) historiques 30 4 26 Pertes (+) / gains (–) résultant d’hypothèses modifiées 122 316 – 194 Obligation au titre des prestations définies au 31.12. 3 984 3 780 204 mio. CHF 2015 2014 Variation absolue Juste valeur du fonds de prévoyance au 1.1. 171 3 084 2 914 Cotisations de l’employeur 95 90 6 Cotisations des assurés 51 47 4 – 149 – 136 – 14 91 86 5 Plus-value (+) / pertes (–) sur le capital – 176 83 – 259 Juste valeur des actifs du régime au 31.12. 2 997 3 084 – 87 Prestations versées Rendement attendu du fonds de prévoyance 94 Notes aux comptes annuels Montants à imputer immédiatement aux fonds propres mio. CHF Pertes (+) / gains (–) sur DBO résultant d’hypothèses modifiées Gains (–) / pertes (+) historiques sur DBO Pertes (+) / gains (–) sur les actifs 31.12. 2015 31.12. 2014 Variation absolue 122 316 – 194 30 4 26 176 – 83 259 Ajustement de la position d’ouverture 0 0 0 Modifications surcouverture non comptabilisée selon paragraphe 69(b) 0 0 0 Montants à imputer immédiatement aux fonds propres 328 237 91 Montant accumulé des montants à imputer immédiatement aux fonds propres 565 237 328 31.12. 2015 31.12. 2014 Variation absolue Répartition et rendement effectif des actifs En % 2,24 2,83 – 0,59 Actions Liquidités 30,44 30,66 – 0,22 Obligations 58,21 57,58 0,63 0,46 0,52 – 0,06 Hypothèques Immobilier 5,00 4,83 0,17 Matières premières 3,65 3,58 0,07 100,00 100,00 0,00 Total répartition du patrimoine Le rendement attendu est déterminé sur la base de l’allocation de la fortune de l’institution de prévoyance de l’ETH Zurich. mio. CHF Rendement attendu des actifs du régime Gains (+) / pertes (–) actuariels des actifs du régime Rendement effectif des actifs du régime 2015 2014 Variation absolue 91 86 5 – 176 83 – 259 – 85 169 – 254 Hypothèses actuarielles et valeurs historiques La valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies («defined benefit obligation», DBO) est déterminée chaque année par des actuaires indépendants au moyen de la méthode dite des «unités de crédit projetées» («projected unit credit method»), qui s uppose le recours à des hypothèses actuarielles. Notes aux comptes annuels 95 Hypothèses actuarielles pour le calcul du passif net au titre des prestations définies En % 2015 2014 Variation absolue Taux d’actualisation 0,40 0,80 – 0,40 Inflation des prix à la consommation 0,60 0,80 – 0,20 Evolution attendue des salaires 0,90 1,15 – 0,25 Augmentation attendue des rentes 0,00 0,10 – 0,10 Rendement attendu du fonds de prévoyance 2,75 3,00 – 0,25 2015 2014 Variation absolue – 0,65 Hypothèses actuarielles pour le calcul de la charge de l’année En % Taux d’actualisation 0,80 1,45 Inflation des prix à la consommation 0,80 0,70 0,10 Evolution attendue des salaires 1,15 1,15 0,00 Augmentation attendue des rentes 0,10 0,10 0,00 Rendement attendu du fonds de prévoyance 3,00 3,00 0,00 2015 2014 2013 Valeurs historiques mio. CHF Juste valeur des actifs du régime au 31.12. Valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies au 31.12. Excédent (+) / déficit (–) Valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies non couverte (DBO) Gains (+) / pertes (–) historiques sur les actifs du régime Gains (+) / pertes (–) historiques sur l’obligation au titre des prestations définies 2 997 3 084 2 914 – 3 984 – 3 780 – 3 399 – 987 – 696 – 485 0 0 0 – 176 83 n / a – 30 – 4 n / a 31.12. 2015 31.12. 2014 Variation absolue 236 229 7 23 34 – 11 165 162 4 28 33 – 6 – 1 23 Fonds de tiers affectés mio. CHF Contributions à la recherche Fonds national suisse (FNS) Contributions à la recherche Commission pour la technologie et l’innovation (CTI) Contributions à la recherche Union européeenne (UE) Contributions à la recherche Confédération (recherche sectorielle) Contributions à la recherche secteur privé 33 34 Contributions à la recherche autres fonds de tiers 24 20 4 Dons et legs 128 136 – 8 Total fonds de tiers affectés 636 647 – 11 96 Notes aux comptes annuels Les fonds de tiers affectés reflètent l’encours des engagements à prestations envers les bailleurs de fonds à la date de clôture du bilan. Le but auquel ces fonds sont destinés est en principe fixé à l’avance; le montant dépend du volume et de l’avancement du projet. Sur les 165 millions de francs de contributions à la recherche de l’UE, 15 millions consistent en des contributions allouées par la Confédération à partir de ressources générales dans le cadre du financement transitoire (Horizon 2020). Le recul le plus important a été enregistré par les projets de la CTI ainsi que par les dons et legs inscrits dans les capitaux de tiers. Concernant les premiers, ce recul est imputable à la réduction du volume des projets, et s’agissant des seconds, à une baisse de l’engagement à prestation du fait de l’avancement des projets. Les fonds de tiers affectés dans le cadre de projets du FNS ont progressé notamment sous l’effet du nombre de nouveaux projets auxquels le financement a été alloué mais ne se trouvant qu’en phase initiale de production. 24 Engagements conditionnels et créances conditionnelles Engagements conditionnels Les engagements conditionnels pour litiges se sont établis à 0,2 million de francs en 2015. Créances conditionnelles mio. CHF Créances hors bilan 31.12. 2015 1 Autres 0 Total créances conditionnelles 1 Les créances non inscrites au bilan comprennent des droits à dédommagement à hauteur de 1,3 million de francs liés à un dégât des eaux survenu dans de nouveaux bâtiments au campus de Hönggerberg. L’ETH Zurich perçoit en outre des fonds de recherche et des subventions de tiers qui présentent les caractéristiques essentielles d’un élément d’actif, mais dont la quote-part future de flux ne peut être quantifiée avec certitude par l’ETH Zurich. Il s’agit en l’occurrence d’une cinquantaine de contrats de recherche signés par le FNS avec divers cocontractants, de la donation de Monsieur Hansjörg Wyss en faveur du Wyss Translational Center Zurich et du reste de la donation que Monsieur Branco Weiss avait allouée par testament au programme Society in Science – The Branco Weiss Fellowship destiné à soutenir de jeunes scientifiques. 25 Promesses de financement mio. CHF Promesses de financement ≤ 1 an Promesses de financement entre 1 et 5 ans Promesses de financement > 5 ans Total promesses de financement 31.12. 2015 37 4 0 41 Ce poste contient essentiellement une promesse de financement pour l’acquisition de biens d’investissement informatiques pour le Swiss National Supercomputing Centre (CSCS) à Lugano. Notes aux comptes annuels 97 26 Leasing opérationnel mio. CHF 2015 Echéances Echéances jusqu’à un an 16 Echéances entre un et 5 ans 41 Echéances à plus de 5 ans 40 Redevances futures des leasing d’exploitation résultant des contrats non résiliables au 31.12. 97 Charges de leasing Paiements de leasing minimaux 17 Charges de leasing de la période 17 Informations complémentaires Futurs produits des sous-locations (résultant des contrats non résiliables) 0 Le leasing opérationnel concerne surtout des contrats de bail. Les produits futurs des sous-locations résultant de contrats non résiliables ont été minimes (0,4 mio.). 27 Ecarts de change Les pertes de change réalisées et non réalisées se sont établies à 2,2 millions de francs pour l’exercice considéré. Celles-ci sont à comparer aux gains de change réalisés et non réalisés, à hauteur de 1,4 million de francs. Il en ressort donc un écart de change négatif de 0,8 million de francs. 28 Rétribution des personnes clés de l’équipe dirigeante Les personnes considérées comme jouant un rôle managérial clé à l’ETH Zurich sont les cinq membres de la direction de l’école. Leurs rétributions sont indiquées au chapitre «Gouvernance et développement durable» (p. 59). 29 Evénements postérieurs à la clôture de l’exercice Les comptes 2015 de l’ETH ont été approuvés le 4 mars 2016 par le président et le vice-président pour les finances et le controlling de l’ETH Zurich. A cette date, il n’était intervenu aucun événement significatif justifiant d’être signalé ou de procéder à des modifications dans les comptes de l’ETH Zurich arrêtés au 31 décembre 2015. 98 Rapport de l’organe de révision No enreg. 1.16019.934.00120.002 Rapport de l’organe de révision au Président de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich Rapport de l’organe de révision sur les comptes annuels En application de l’article 35abis de la loi fédérale sur les écoles polytechniques fédérales (RS 414.110) et en notre qualité d’organe de révision, nous avons effectué l’audit des comptes annuels ci-joints de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich (EPF Zurich), comprenant le bilan, le compte de résultats, le tableau des flux de trésorerie, le tableau des capitaux propres et l’annexe (pages 70 à 97) pour l’exercice arrêté au 31 décembre 2015. Responsabilité de la Direction de l’EPF Zurich La responsabilité de l’établissement des comptes annuels, conformément aux dispositions légales (ordonnance sur le domaine des EPF, RS 414.110.3; ordonnance sur les finances et la comptabilité du domaine des EPF, RS 414.123; manuel de présentation des comptes du domaine des EPF basé sur l’ordonnance, RS 414.123, notamment l’art. 4), incombe à la Direction de l’EPF Zurich. Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le maintien d’un système de contrôle interne relatif à l’établissement des comptes annuels afin que ceux-ci ne contiennent pas d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. En outre, la Direction de l’EPF Zurich est responsable du choix et de l’application de méthodes comptables appropriées, ainsi que des estimations comptables adéquates. Responsabilité de l’organe de révision Notre responsabilité consiste, sur la base de notre audit, à exprimer une opinion sur les comptes annuels. Nous avons effectué notre audit conformément à la loi suisse et aux Normes d’audit suisses. Ces normes requièrent de planifier et r éaliser l’audit pour obtenir une assurance raisonnable que les comptes annuels ne contiennent pas d’anomalies significatives. Un audit inclut la mise en œuvre de procédures d’audit en vue de recueillir des éléments probants concernant les valeurs et les informations fournies dans les comptes annuels. Le choix des procédures d’audit relève du jugement de l’auditeur, de même que l’évaluation des risques que les comptes annuels puissent contenir des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. Rapport de l’organe de révision Lors de l’évaluation de ces risques, l’auditeur prend en compte le système de contrôle interne relatif à l’établissement des comptes annuels pour définir les procédures d’audit adaptées aux circonstances, et non pas dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité de celui-ci. Un audit comprend, en outre, une évaluation de l’adéquation des méthodes comptables appliquées, du caractère plausible des estimations comptables effectuées ainsi qu’une appréciation de la présentation des comptes annuels dans leur ensemble. Nous estimons que les éléments probants recueillis constituent une base suffisante et adéquate pour fonder notre opinion d’audit. Opinion d’audit Selon notre appréciation, les comptes annuels pour l’exercice arrêté au 31 décembre 2015 sont conformes aux dispositions légales et au manuel de présentation des comptes du domaine des EPF. Nous recommandons d’approuver les comptes annuels qui vous sont soumis. Rapport sur d’autres dispositions L’indépendance du CDF est ancrée dans la loi fédérale sur le contrôle des finances (RS 614.0) et il n’existe aucun fait incompatible avec cette indépendance. Conformément à la loi fédérale sur le contrôle des finances et à la Norme d’audit suisse 890, nous attestons qu’il existe un système de contrôle interne relatif à l’établissement des comptes annuels, défini selon les prescriptions du Conseil des EPF. Conformément à l’art. 21 al. 2 de l’ordonnance sur les finances et la comptabilité du domaine des EPF, nous attestons qu’il n’existe pas de contradictions entre le reporting sur le personnel dans le rapport de gestion (rapport sur l’état de la situation) et les comptes annuels, ni entre les données financières dans le rapport de gestion (rapport sur l’état de la situation) et les comptes annuels. En outre, conformément à l’art. 21 al. 2 de l’ordonnance sur les finances et la comptabilité du domaine des EPF, nous attestons qu’une gestion adéquate des risques a été appliquée selon les prescriptions du Conseil des EPF. Berne, le 4 mars 2016 CONTRÔLE FÉDÉRAL DES FINANCES Regula Durrer Expert-réviseur agréée Dieter Lüthi Expert-réviseur agréé 99 100 Dons Donations Pour un grand nombre d’entreprises, de fondations, de particuliers et d’anciens étudiants, il est important de renforcer la formation et la recherche conjointement avec l’ETH Zurich. Ils apportent ainsi une contribution efficace à la place économique suisse et à sa compétitivité. L’ETH Zurich remercie, au nom des chercheurs et des étudiants, toutes les donatrices et donateurs pour leur contribution et leur confiance. Entreprises ABB AdNovum Amazon Ammann Group Avaloq AXA Banque Cantonale de Zurich BKW BNP Paribas Switzerland Bühler Cisco Clariant Coop Crédit Agricole Credit Suisse Disney Research Zürich dorma + kaba Dow Europe EKZ Ernst Basler + Partner ETEL ewz F. Hoffmann-La Roche fenaco Franke Geberit General Electric (GE) Glencore Google Gruner Hilti Hocoma Huber + Suhner Implenia Intel LafargeHolcim / Holcim Suisse Migros Novartis Pharma AG Omya Open Systems PartnerRe Philips PricewaterhouseCoopers SABIC Sensirion Siemens Suisse Sika Sulzer Swiss Re Swisscom swisselectric Syngenta upc cablecom Vmware V-ZUG / Metall Zug Zurich Insurance Company Fondations et organisations Académie suisse des sciences Alfred und Flora Spälti Fonds AO Foundation AXA Research Fund Bill and Melinda Gates Foundation Bureau fédéral de l’égalité pour les personnes handicapées BFEH Communauté de travail du Professeur Hugel Credit Suisse Foundation DEZA FIFA Fondation «Perspectives» de Swiss Life Fondation «Stiftung zur Unterstützung und Förderung Begabter» Fondation Adrian Weiss Fondation Albert Lück Fondation Alfried Krupp von Bohlen und Halbach Fondation Anna Caroline Fondation Arthur Waser Fondation Baugarten Fondation Bovena Fondation Bühlmann-Kühni Fondation Claude et Giuliana Fondation d’utilité publique ACCENTUS Fondation de recherche sur la communication mobile (FSM) Fondation Denk an mich (Pense à moi) Fondation Ernst Göhner Fondation Fritz Thyssen Fondation Gebert Rüf Fondation Georg et Bertha Schwyzer-Winiker Fondation Gottfried et Julia Bangerter-Rhyner Fondation Hans L. Merkle Fondation Hauser Fondation Heidi Ras Fondation Helmut Horten Fondation Hirschmann Fondation Holcim pour la promotion de la formation scientifique Fondation IMG Fondation Jstvan Kertész Fondation Klaus Tschira Fondation Kühne Fondation Leister Fondation Lotte et Adolf Hotz-Sprenger Fondation Maiores Fondation Mäxi Fondation Mercator Suisse Fondation Michael Kohn Fondation Misrock Fondation NAK-Humanitas Fondation Novartis Fondation Novartis pour la recherche en sciences médico-biologiques Fondation OPO Fondation pour la promotion de la recherche et de la formation en sciences de l’entreprise à l’ETH Zurich Fondation Professeur Otto Beisheim Fondation Promedica Fondation Propter Homines Fondation René et Susanne Braginsky Fondation Rudolf Chaudoire Fondation suisse de recherche sur les maladies musculaires Fondation Uniscientia Fondation Velux Fondation Volkswagen Fondation Walter Haefner Fondation Werner Siemens Fondation Wilhelm Sander Fondation Wilhelm Schulthess Fondation Yvonne Lang-Chardonnens Fondazione Araldi Guinetti Fondazione Gelu Fonds Coop pour le développement durable Ligue suisse contre le cancer MBF Foundation Medicor Foundation NAGRA Recherche suisse contre le cancer RMS Foundation Sawiris Foundation for Social Development SCOR Corporate Foundation SCS Swiss Child Support Foundation Société suisse des ingénieurs et architectes (SIA) Starr International Foundation Stavros Niarchos Foundation Swiss Re Foundation Union Pétrolière Z Zurich Foundation Anciens étudiants et particuliers Giulio Anderheggen Bojan Antonovic Ernst Basler Konrad Basler S. et N. Blank Robert Bleibler Dietrich von Boetticher Werner Bosshard Jürg Brandenberger Ulrich Bremi Eduard M. Brunner Brigitte von Burg Mark Büsser Santiago Calatrava Michel Cornaz Dominik Courtin André Dahinden Max Dätwyler Dons Jörg Derungs Prof. Ralph Eichler Prof. Paul Embrechts Prof. Richard Ernst Hanspeter Fässler Walter Fischli Werner Flachs Peter Frei Prof. Peter Fricker Kurt Funk Armand Fürst Walter Fust Salomon Ghatan Kurt et Madeleine Grasmück Heinrich Guyer Emanuel Hafner Randolf Hanslin Karl Hartmann Rudolf Hauser Thomas W. Hauser Regula Hauser Scheel-Ziegler Walter Hebeisen Walter Herrmann Jack W. Heuer Ekkehard Hilti Urs Honegger Prof. Dieter Hundt Peter Hunziker Jacqueline Imhof Sébastien Karg Günter Kelm Christoph Kerez Robert Kessler Fred Kindle Paul Kleiner Prof. Leonhard Kleiser Prof. Hans-Jürgen Lang Heinrich M. Lanz Prof. Peter Leuthold Shu-Kun Lin Kurt A. Mäder Aldo Mastai Robert Mathys Charles-Léon Mayer Gérard Messmer Philip Mosimann Felix Nohl Kurt Nohl Gabriel Prêtre Markus Rauh Ulrich Reber Prof. Alfred Rösli Max Rössler Urs Saner Peter Scartazzini Hans-Jörg Schlegel Gerhard E. Schmid Prof. Gerhard Schweitzer Prof. Jörg Sennheiser Prof. Roland Siegwart Konstantin et Maria Skaleric Hans Sonderegger Prof. Philipp Speiser Peter Spoerri Rudolf K. Sprüngli Andreas Steiger Reinhold O. Steiner Rudolf Stüssi Johann Sutter Peter Trauffer Lucien et Joshiko Trueb Hans Tschamper Regula et Alex Vannod-Nussbaum Prof. Pascal Vontobel Hans Wälchli Fritz Waldmeier Ruedi Wassmer Nicolaus-Jürgen et Christiane Weickart Adrian Urs Weiss Branco Weiss Peter J. Wild Werner Witz Prof. Alexander Wokaun Prof. Heidi et Werner Wunderli-Allenspach Hansjörg Wyss Christine Wyttenbach Rolf Zobrist Walter Zumstein Walter Zweifel Nous remercions également les nombreux autres donateurs et donatrices qui, par leurs petites contributions, ont apporté un soutien déterminant à l’ETH Zurich et ne sont pas nommément désignés. Les donatrices et donateurs sont mentionnés conformément au code de conduite de l’ETH Zurich pour l’utilisation de donations du 2 septembre 2014. EXCELLENCE SCHOLARSHIP Promotion des talents «J’ai toujours été fascinée par l’excellence de l’offre de l’ETH Zurich. Au cours de mon master en biologie cellulaire, je n’ai pas seulement bénéficié de l’enseignement des meilleurs chercheurs, mais aussi profité d’un environnement international stimulant. Outre le fait que j’avais la liberté de me concentrer entièrement sur mes recherches, j’ai pu profiter, grâce à l’ESOP, d’une communauté extraordinaire et d’échanges interdisciplinaires avec des spécialistes du monde entier.» Alexandra Title a reçu en 2013 l’Excellence Scholarship. Elle est aujourd’hui doctorante à l’Institute of Molecular Health Sciences de l’ETH Zurich et la principale auteure d’une étude publiée en 2015. Elle réfute dans celle-ci, conjointement avec le professeur Markus Stoffel, l’hypothèse selon laquelle l’alimentation fonctionnelle à partir de micromolécules d’ARN étrangères peut influencer le métabolisme. Les concentrations de ces messagers chimiques dans le corps mesurées de façon expérimentale étaient mille fois trop faibles pour réguler les gènes dans le corps. Ce sont les nombreuses donations à l’Excellence Scholarship and Opportunity Programme (ESOP) de l’ETH Zurich Foun dation qui ont permis à de jeunes talents comme Alexandra de préparer leur master à l’ETH Zurich. L’ETH Zurich Foundation L’ETH Zurich Foundation est une fondation indépendante, de droit privé et d ’utilité publique, qui a pour objectif de promouvoir l’enseignement et la recherche à l’ETH Zurich. Par ses activités, l’ETH Zurich Foundation souhaite contribuer à conserver et renforcer la position de leader de l’ETH Zurich parmi les hautes écoles internationales. Les contributions de la Confédération peuvent ainsi être efficacement complétées par des financements privés. www.ethz-foundation.ch Alexandra Title, double nationale, a découvert très tôt sa fascination pour la santé humaine, en particulier pour la biologie et l’épigénétique. 101 Editeur: ETH Zurich Conception: gateB AG Illustrations:page de titre: Giuseppe Micciché; p. 2: Noë Flum / Open Systems; p. 4 / 1: Giulia Marthaler; p. 4 / 2: Jonathan Chan; p. 4 / 3: Singapore ETH-Centre; p. 5 / 4: Heidi Hostettler; p. 5 / 5: Eni; p. 5 / 6: Tom Kawara; p. 6 / 1: Alessandro Della Bella; p. 6 / 2: Fondation Körber / Friedrun Reinhold; p. 7 / 4: A. Della Bella; p. 7 / 5: Oliver Bartenschlager; p. 7 / 6: G. Marthaler; p. 8 – 9: G. Micciché; p. 10: A. Della Bella; p. 11: ETH Zurich / D-ERDW; p. 14: A. Della Bella; p. 15: Gian Marco Castelberg; p. 16: H. Hostettler; p. 17: Annick Ramp; p. 17: Verein Betonkanu ETH (association pour les canoës en béton de l’ETH); p. 18 – 19: Gramazio Kohler Research, ETH Zurich; p. 21: A. Della Bella; p. 22: ETH Zurich / Gustav Nyström et Raffaele Mezzenga; p. 23: MOLA Science team; p. 24: ETH Zurich / groupe sur l’ingénierie et la régénération du cartilage; p. 25: Sciencephoto; p. 26: H. Hostettler; p. 27: ETH Zurich; p. 28 – 29: CSCS / Jean Favre; p. 31: Venture / Cédric Dürig; p. 32: ETH Zurich / Game Technology Center; p. 33: O. Bartenschlager; p. 34: ETH Zurich / focusTerra; p. 35: ETH Zurich / SED; p. 36: ETH Zurich; p. 37 haut: ETH Zurich / Treffpunkt Science City; p. 37 bas: Frank Brüderli; p. 38 – 39: G. Micciché; p. 40: O. Bartenschlager; p. 44 – 45: ETH Zurich / laboratoire de nanométallurgie; p. 52: A. Della Bella; p. 53: A. Della Bella; p. 54 – 55: expositions gta / classe de photographie de Tobias Wootton; p. 57 g.: G. Marthaler; p. 57 dr., p. 59: Markus Bertschi; p. 63: A. Della Bella; p. 64 – 65: PeJo – Fotolia; p. 101: O. Bartenschlager Impression, corrections: Neidhart + Schön AG Traduction: Contesto; Translation-Probst SA Relecture: Xenia Schwaller Tirage: 1 000 Le présent rapport de gestion est publié en allemand, en français et en anglais. La version allemande fait foi. © ETH Zurich, avril 2016 Commande: ETH Zurich, Centre de distribution (Versandzentrale), [email protected] Contact: ETH Zurich, Communication ETH, [email protected], tél. +41 (0) 44 632 42 44