un certain regard sur la jeunesse - Ville d`Aulnay-sous-bois
Transcription
un certain regard sur la jeunesse - Ville d`Aulnay-sous-bois
SENS UN CERTAIN REGARD SUR LA JEUNESSE DOSSIER DE PRESSE Textes de Anja Hilling Compagnie La Mandarine Blanche - Élèves du lycée Jean Zay MARDI 16 AVRIL 2013 À 20H30 AULNAY-SOUS-BOIS JACQUES PRÉVERT 134 avenue Anatole France Sébastien Daniel THÉÂTRE & CINÉMA D’AULNAY–SOUS–BOIS 93600 Aulnay-sous-Bois Contact presse Direction Christophe Ubelmann www.aulnay-sous-bois.fr www.ejp93.fr [email protected] Programmation spectacle vivant et cinéma Tél. 01 48 68 08 18 Fax 01 48 69 35 22 Tél. 01 48 68 08 18 SENS UN CERTAIN REGARD SUR LA JEUNESSE Textes Anja Hilling Extraits de Sens, courtes pièces pour la comédie (Yeux, Peau, Oreilles, Nez) et les textes des lycéens de Jean Zay Mise en scène Collaboration artistique et pédagogique Collaboration scénographique Avec les comédiens de la compagnie La Mandarine Blanche Les élèves du lycée Jean Zay Alain Batis Sophie Grandjean Philippa Butler Julie Piednoir, Camille Forgerit et Franck Lemaire La classe de 1re L encadrée par son professeur de français Bénédicte Baritaux La classe de 2de 9 encadrée par son professeur de français Barbara Servant Les élèves de l’atelier théâtre du lycée, encadrés par Corine Minder La classe de deuxième année de BTS communication, encadrée par Benoîte Bureau, Évelyne Lebailly et Sylvie Touzéry production théâtre Jacques Prévert d'Aulnay-sous-Bois Sens est paru aux éditions Lansman / la comédie de Saint-Étienne (2007) Traduction de Silvia Berutti-Ronelt en collaboration avec Jean-Claude Berutti L’œuvre est représentée par les éditions Théâtrales, éditeur et agent de l’auteure MARDI 16 AVRIL 2013 À 20H30 Entrée libre dans la limite des places disponibles Réservations par téléphone au 01 48 68 08 18 ou sur place aux heures d’ouverture de la billetterie Théâtre Jacques Prévert 134 avenue Anatole France 93600 Aulnay-sous-Bois un projet théâtre au lycée jean zay Résidence artistique de la compagnie La Mandarine Blanche au théâtre Jacques Prévert et partenariat avec le lycée Jean Zay Après plusieurs années de collaboration, le théâtre Jacques Prévert, la compagnie La Mandarine Blanche et les enseignants du lycée Jean Zay, avaient l'ambition d’inscrire les élèves au cœur d'un parcours artistique abordant les problématiques du passage de l’adolescence à l'âge adulte. Les élèves concernés sont ceux de seconde, de première, l’atelier théâtre du lycée, et les étudiants de deuxième année du BTS communication. L'objectif est d'interpeller les lycéens sur la dimension sensible de cette période de leur vie. Alain Batis, directeur de la compagnie, a engagé la création d'un spectacle à partir de quatre pièces courtes d'Anja Hilling tirées du recueil Sens : Yeux, Peau, Oreilles et Nez. Elles mettent en scène des duos de personnages dans lesquels sont dépeints l’adolescence , ses singularités et ses fragilités. Ces mêmes pièces ont servi de support pour la mise en écriture des paroles adolescentes des lycéens. Les élèves ont partagé avec les artistes un parcours créatif de plusieurs mois. Entre ateliers d'écriture, de lecture, de jeu, et de répétitions, ils ont su exprimer des sensibilités plurielles, et développer leurs paroles qui viennent croiser les textes de l’auteur. Sur scène se succéderont ainsi les textes de Anja Hilling, joués par les comédiens de La Mandarine blanche, et ceux des élèves du lycée Jean Zay interprétés par eux-mêmes. Pour compléter ce partenariat artistique, un partenariat « professionnalisant » a été établi entre les étudiants de deuxième année du BTS communication et l'équipe du service communication du théâtre Jacques Prévert. Au terme de plusieurs rencontres, les élèves ont créé par groupes les supports de communication de la soirée Sens (affiche, dossier de presse, groupe facebook). Dans cette finalité, les étudiants ont d'abord assisté à une présentation du service communication du théâtre et des supports qui y sont développés. Puis, après 4 semaines de travail encadrées par leurs enseignantes, ils ont confronté leurs créations au regard de l'équipe communication du théâtre et de la compagnie La Mandarine Blanche, et finalisé leurs conceptions. Témoignage d'enseignant : Bénédicte Baritaux, professeur de français « Les textes m'ont permis d'envisager différemment mes élèves et de découvrir des aspects de leur sensibilité mais aussi les qualités d'écriture littéraire de nombre d'entre eux. Le projet est aussi l'occasion de voir la classe avec d'autres intervenants, Alain et Sophie, et d'être dans un autre type de rapport. Et même si de vraies personnalités émergent, il est important de souligner que la gentillesse et la bienveillance des intervenants permettent aux élèves les plus timides de la classe de parfaitement s'intégrer au projet. Le projet Sens en partenariat avec le théâtre Jacques Prévert d'Aulnay-sous-Bois est particulièrement intéressant puisqu'il s'articule autour de différentes compétences : écriture, mise en voix et en espace des textes écrits par les élèves, exercices autour du jeu et de la diction. L'élève est à la fois considéré dans sa dimension individuelle et mis en binôme ou en groupe ce qui crée ou approfondit des liens. La classe de 1re L est active et nous ne rencontrons que peu de résistance, la seule difficulté est peut-être de concilier ce projet ambitieux avec le temps scolaire après lequel nous courons toujours… » Témoignages d'élèves « Le théâtre en général permet de s’exprimer. » « C’est un moment de partage et de découverte. » « Le fait de se glisser dans la peau d’un personnage est intéressant. » « Le théâtre Jacques Prévert nous offre un grand accès à la culture, trop peu mise en avant en banlieue. » « C’est un projet original qui permet d’écrire son histoire. » « Je pense que ce projet est très intéressant car il est différent de ce que nous avons l’habitude de faire. » « Cela nous permet de découvrir de nouvelles choses, de nouvelles formes d’expression. » « Très intéressant, beaucoup de réalité et de modernité dans le choix de l’histoire et de l’écriture. » « Ce qui m’a touché dans la pièce Sens c’est le fait que l’amour peut-être ressenti et exprimé par les sens justement. » « C’est un travail très enrichissant. » « Une bonne idée qui permet aux amateurs d’en apprendre sur le métier et de pouvoir se mettre dans la peau d’un comédien professionnel. » « C’est un bon moyen de partager les idées. » « J’aime écrire, d’ailleurs j’écris souvent, j’ai beaucoup d’imagination. » « J’aime bien écrire sans vraiment réfléchir, pour le plaisir. » « J’adore rédiger, même en dehors du lycée, je m’inspire beaucoup des personnages de manga. » Des sources d’inspiration très diverses : « Ma vie personnelle. » « Les films, les séries et la musique. » « Des éléments de livres. » « Les dramas coréens et quelques romans. » Extraits de textes de lycéens Texte 1 Rebelle, c’est comme ça qu’il m’appelait. Pourquoi ? J’en ai aucune idée, peut-être parce que je ne voulais pas faire ce qu’ils voulaient. Mes parents voulaient que je devienne médecin, comme ce que veulent tous les parents. Ils voulaient que leur fille ait du mérite, qu’elle réussisse sa vie, que plus tard les gens la regardent comme leur patronne et non comme leur maudite bonne à tout faire ! Moi, je me moquais pas mal de ce que les gens pouvaient penser de moi ! Ma vie avait tout de la vie d’une ado classique : la semaine j’allais en cours et le week-end je sortais - avec des amis, c’est ça que vous vous dites - et bien non j’avais très peu d’amis et les seuls que j’avais habitaient aux quatre coins de la France. Tous les week-ends, j’allais à Paris pour me changer les idées. J’adorais cette ville, elle a un charme incroyable. C’était un après-midi pluvieux, j’étais dans le quartier de Notre-Dame. Je faisais les magasins - oui parce que même si je n’ai pas d’amis il ne faut pas oublier que je suis une fille. On était au mois de décembre, il était 17 heures et il commençait à faire nuit. Paris la nuit c’est encore plus magnifique ! Je marchais dans les petites rues de Paris avec mon parapluie que j’avais du mal à contrôler. Eh là ! Une bourrasque de vent me fit perdre le contrôle ! Je tombai dans une flaque d’eau. Une ombre s’approcha de moi et me dit « besoin d’aide ? » avec un petit ton d’ironie. J’acceptai, il m’aida à me relever. Nos regards se croisèrent. Je me sentis affreusement mal à l’aise, au point même de vouloir m’excuser d’être tombée. Il me regarda de haut en bas, j’étais trempée ! Il prit l’initiative de m’emmener me sécher dans un restaurant… Je vis enfin son visage, il était magnifique ! Comment un garçon aussi beau avait pu prendre la peine de s’occuper de moi ?! Et surtout moi, à quoi je pouvais ressembler ?? J’étais toute mouillée ! Je n’osais plus le regarder dans les yeux, j’avais trop honte ! A ce moment je ne me moquais plus de ce que les gens pouvaient penser de moi, surtout lui. Il me prit par la main et me dit, « Regarde-moi », je lui demandais « Pourquoi as-tu fait ça ? », il me regarda longuement et me dit : « Je n’en ai aucune idée, je marchais derrière toi et lorsque je t’ai vue tomber, mon cœur s’est mis à battre à toute allure, je crois que j’ai eu un coup de foudre ! ». Là je ne savais vraiment plus où me mettre… Quelqu’un m’aimait enfin pour ce que j’étais. Il me raccompagna chez moi et juste avant de partir il me dit : « En fait, je m’appelle Julien ». Je ne le revis plus jamais. Texte 2 Au début d’année, tu étais une fille banale à mes yeux mais tu étais belle, mignonne, charmante. La première fois que je t'ai vue, c’était dehors nous avons un peu discuté et tu m’as plu. Tu n'étais pas mon genre de fille, tu étais différente de moi mais je suis tombé sous ton charme, je suis tombé fou amoureux de toi. Tu m’as jugé sans me connaître, juste par les apparences mais moi je t’aimais pour ta façon d’être, mais j’ai appris quelque chose qui m’a fait mal, je ne t’ai pas jugée en tant qu’amour mais en tant qu’ami. Je l’ai accepté je ne pouvais rien faire c’était ton choix ta vie. Je n’ai jamais eu l’occasion de te dire je t’aime je le dirai sans doute jamais. Texte 3 Je m’appelle Jenna, j’ai 23ans et grâce à un réseau social j’ai eu la chance de retrouver un ami d’enfance que je n’avais plus revu depuis une dizaine d’années. Mon ami s’appelle Steven, et avec nos anciens camarades de jeux on le surnommait Stevy. Via le réseau social nous avons repris contact, discuté pendant des heures et des heures sans voir le temps passer. Nous nous sommes échangés les numéros pour pouvoir se parler beaucoup plus souvent. Puis un jour nous avons décidé de nous revoir pour la première fois depuis dix ans. Ce furent de magnifiques retrouvailles ! Après avoir déjeuné dans un restaurant italien, nous décidions de nous balader dans les rues de Paris. Nous ne faisions que rigoler, nous rappeler tous les moments partagés étant petits, les professeurs que nous avions eus (car nous étions chaque année dans la même classe). En bref, tout ce que nous faisions à l’époque ensemble on se le remémorait. Après ce premier rendez-vous, nous décidions de nous revoir la semaine d’après. Et ainsi de suite, nous nous vîmes pratiquement une fois par semaine. Une relation un peu plus qu’amicale se créa. Nous étions complices, nous aimions les mêmes choses, c’était moi au masculin ! Au fur et à mesure, il devint plus qu’un simple ami d’enfance, c’était devenu mon petit ami. Tout se passait très bien, aucun problème, c’était et c’est vraiment l’homme parfait ! Cela fait aujourd’hui deux ans que nous avons repris contact et un an et demi que nous sommes ensemble ! Et voilà l’histoire d’une de mes plus belles rencontres, du moins l’une de mes plus belles retrouvailles ! Texte 4 Un match pas comme les autres C'était un dimanche comme un autre, un dimanche de match. Un message me réveilla c'était Sarah. Sarah c'était cette fille que j'ai rencontrée à la fête d'Ilyes et Alassane on était devenus bon amis voire peut-être un peu plus. Comme chaque matin on se parlait durant des heures avant que j'aille au foot on se disait qu'on se reverrait dans pas longtemps. Mais un événement imprévu vint perturber ma préparation ce matin-là, elle semblait s'être énervée avec son père qui voulait la faire sortir un dimanche pour voir un match alors qu'elle n'avait pas envie de sortir. Nous arrivons au siège du club, je serre les mains de mes coéquipiers et l’entraîneur prend la parole : « Nous allons gagner ce match car nous sommes les premiers ne l'oubliez pas ». En arrivant au stade, nous avons vu l'équipe adverse qui se préparait, mais j'étais trop occupé avec cette sublime Sarah, je ne pouvais pas oublier son visage, mais durant ma conversation, je vois sur le banc adverse une fille dont je ne pouvais décrire sa beauté et qui ressemblait étrangement à Sarah mais ça devait être la fille de l’entraîneur, elle semblait énervée tout comme Sarah, cette comparaison me faisait sourire. A la mi-temps de ce match il y avait déjà 6-1 pour nous bien sûr je regardais cette fille et je me suis dit qu'elle était venue pour rien, deuxième mi-temps, à la 85 e, je mis aussi mon but 11-3 avec un geste technique digne des meilleurs joueurs. J'étais euphorique mais tout ça n'était qu'éphémère et allait s'arrêter brutalement à la 87e sur ce corner, je récupère le ballon, j'avais le temps de tirer mais j'entendis un Djibril c'était mon coéquipier qui m'avait dit de tirer puis je regarde à ma gauche et la fille de l’entraîneur me dit : « C'est toi Djibril, c'est moi Sarah tu ne m'as pas oubliée j'espère ». Cette nouvelle m'avait paralysé, le temps de me retourner et de frapper les crampons, un joueur venait de s'écraser sur ma cheville, une douleur indescriptible était en moi j'étais à terre sur ce terrain dégueulasse et je me rendis compte que j'étais tombé amoureux de Sarah qui n'était autre que la fille de l'entraîneur adverse. Fin du match on gagne 12-3. Bref je suis amoureux de Sarah la fille de l'entraîneur! Quatre créations d'affiches des élèves de 2e année du bts communication Entretiens avec alain batis À propos de Sens et de son auteur « L'œuvre Sens met en scène des duos de personnages, « tout en humanité ». La pièce dépeint l’adolescence et ses singularités, les relations amoureuses, les amitiés, les fragilités, les obstacles, les questionnements, les peurs, et les doutes. Dans une langue « concise », Anja Hilling avec sa délicatesse souvent douloureuse, écrit comme on parle ou comme on pense tout bas. Son théâtre, narratif autant que suggestif, évoque la question du passage entre l’enfance et le monde adulte. Elle dresse ainsi des portraits saisissants de vérité de jeunes gens d’aujourd’hui. » Interview par les étudiants du BTS communication - 13 février 2013 Que pensez-vous de la collaboration entre professionnels et amateurs ? Je pense qu’entre professionnels et amateurs, il n’existe pas de réelle différence dans le monde du théâtre ; il faut juste aimer le théâtre et être passionné. Cependant, le rapport entre les deux est fort et l’apport est mutuel pour chacun des deux. Que pensez-vous des textes réalisés par les élèves de 1re et de 2de du Lycée Jean Zay ? J’ai été très heureux de l’engagement des deux classes ; ils ont joué le jeu de l’écriture. Ce qui m’a touché dans leurs textes est ce côté spontané, vivant et authentique des textes. Les élèves se sont livrés en racontant des histoires personnelles et chacun a apporté de sa personne au projet. Envisagez-vous de travailler sur d’autres projets avec des lycéens ? Absolument. J’en ai un fort désir puisque l’expérience a été pour moi très riche, cela a été un moment de rencontre sur l’idée de la parole. J’envisage d’ailleurs un autre projet avec des lycéens sur le thème des « grandes figures » en mêlant des textes d’élèves et des pièces emblématiques comme Roméo et Juliette. Le but est de mêler petites histoires et grandes histoires. Avez-vous d’autres projets à venir ? Le prochain projet portera sur l’univers des contes japonais et plus particulièrement la légende de la « femme grue ». Le cadre du projet à long terme est un travail sur la beauté. Pouvez-vous nous en dire plus sur l’univers que vous avez créé à partir de la pièce ? Actuellement je suis en plein travail sur le projet, mais encore rien de concret. Je souhaite voir avec les comédiens ce qui va émaner de la scène ; mettre en avant la force de l’écriture poétique et la parole directe ainsi que la mise à nu des sentiments. Nous allons jouer sur la spontanéité du direct dans la présentation des textes et la mise en scène des sentiments des quatre duos. biographies Anja Hilling Auteur Née en Allemagne en 1975, elle écrit ses trois premières pièces, Étoiles, Mon cœur si jeune si fou et Mousson (2003-2005) au cours des études d’écriture scénique qu’elle poursuit à l’université des Arts de Berlin (20022006). Aussitôt remarquée, elle est accueillie en résidence internationale au Royal Court à Londres à l’été 2003, élue révélation de l’année par la revue Theater Heute en 2005. Son œuvre, qui compte une dizaine de pièces, est régulièrement traduite et montée sur les scènes anglaises. Avec Étoiles, elle participe en 2003 au Theatertreffen de Berlin et reçoit le Prix de la Jeune Dramaturgie décerné par la Dresdner Bank. Lue à Mannheim, Zurich et au Festival international de la nouvelle dramaturgie à Moscou et Saint-Pétersbourg, la pièce sera créée en 2006 au Théâtre de Bielefeld (mise en scène Daniela Kranz) et, en anglais, au Festival international d’Édimbourg. Mon cœur si jeune si fou, présenté aux Kammerspiele de Munich en 2004, est créé au Théâtre de Iéna en 2005 (mise en scène Markus Heinzelmann), également présentée dans le cadre des Journées théâtrales de Mülheim (mise en scène D. Kranz). La même année, Mousson est mise en scène au Schauspielhaus de Cologne, Protection aux Thalia Theater de Hambourg (mise en scène Andreas Kriegenburg), Bulbus au Burgtheater de Vienne (mise en scène D. Kranz). En 2006, Anges est créée aux Kammerspiele de Munich, puis en 2007, elle écrit Sens (cinq petites pièces) pour les élèves de la Comédie de Saint-Étienne et ceux de la Theaterakademie de Hambourg. Les pièces seront également présentées au Festival Premières à Strasbourg en 2008. Suivent, Tristesse animal noir, commande du Schauspiel de Hanovre (mise en scène Ingo Berk, 2007), et, pour le Thalia Theater, Nostalgie 2175 (mise en scène Rafael Sanchez, 2008) et Radio Rhapsodie (mise en scène A. Kriegenburg, 2009). Dans des fictions narratives autant que suggestives, elle saisit les préoccupations contemporaines – les thèmes de la faute et de la responsabilité humaine en particulier – et capte l’ordinaire du réel à travers des prismes oniriques d’une profonde poésie : un théâtre d’épidermes écorchés et d’émotions brutes. En France ont paru : Sens, trad. Silvia Berutti-Ronelt et Jean-Claude Berutti, Lansman, 2007; Bulbus, trad. Henri Christophe, Théâtrales/Traits d’union, 2008; Anges, trad. Jörn Cambreleng, Théâtrales, 2009; Tristesse animal noir suivi de Mousson a paru en octobre 2011 aux éditions Théâtrales et Étoiles suivi de Mon cœur si jeune si fou est à paraître en janvier 2013 aux éditions Théâtrales, éditeur et agent de l’auteur. La compagnie La Mandarine Blanche Créée le 24 décembre 2002, la compagnie La Mandarine Blanche allie création contemporaine et sensibilisation des publics. Elle diffuse plusieurs créations tout en menant une importante activité de formation théâtrale auprès des professionnels et des amateurs. La compagnie La Mandarine Blanche est en résidence à La Méridienne – Scène conventionnée de Lunéville (54) et bénéficie du dispositif d’aide à la résidence de la Région Lorraine en lien avec La Méridienne – Scène conventionnée de Lunéville. Elle est en compagnonnage avec le théâtre Jacques Prévert d’Aulnay-sous-Bois (93). Créations mises en scène par Alain Batis : Neige de Maxence Fermine (2001) / Autour de neige - forme nomade (2001) L’Eau de la vie d’Olivier Py (2002) Le Montreur d’Andrée Chedid (2004) / Medou netjer - forme nomade (2004) Lettres aux acteurs de Valère Novarina – forme nomade (2004) Les Quatre morts de Marie de Carole Fréchette (2005) L’Homme sous le ciel - forme nomade (2005) L’Assassin sans scrupules Hasse Karlsson dévoile la terrible vérité : comment la femme est morte de froid sous le pont de chemin de fer de Henning Mankell (2006) Yaacobi et Leidental de Hanokh Levin (2008) Face de cuillère de Lee Hall (2008) Nema problema de Laura Forti (2010) La Foule, elle rit de Jean-Pierre Cannet (2011) Ténèbres de Henning Mankell – forme nomade (2011) Hinterland de Virginie Barreteau (2012) Alain Batis Metteur en scène - directeur artistique de la compagnie La Mandarine Blanche Sa formation théâtrale débute en Lorraine avec Jacqueline Martin, suivi de plusieurs stages à Valréas (direction René Jauneau), au TPL (direction Charles Tordjman), à Lectoure avec Natalia Zvereva. Membre fondateur du Théâtre du Frêne en 1988, direction Guy Freixe, il joue comme comédien (pièces de Wedekind, Shakespeare, Molière, Lorca…). Il met en scène Neige de Maxence Fermine (2001) et L’Eau de la vie de Olivier Py (2002). Depuis 2000, il participe aux Rencontres Internationales Artistiques de Haute-Corse présidées par Robin Renucci aux côtés de Serge Lipszyc, Pierre Vial, René Loyon, Jean-Claude Penchenat… et met en scène notamment Yvonne, princesse de Bourgogne de Witold Gombrowicz (2002), Roberto Zucco de Bernard-Marie Koltès (2003), Helga la folle de László Darvasi (2004), Kroum l’ectoplasme et Sur les valises de Hanokh Levin (2005 et 2007), Salina de Laurent Gaudé (2006), Incendies de Wajdi Mouawad (2008), Les Nombres de Andrée Chedid (2009), Liliom de Ferenc Molnar (2012). Il a joué avec la compagnie du Matamore, direction artistique Serge Lipszyc entre 2001 et 2006. En décembre 2002, il crée la compagnie La Mandarine Blanche et met en scène, entre autres, Le Montreur de Andrée Chedid (2004), Les Quatre Morts de Marie de Carole Fréchette (2005), L’Assassin sans scrupules… de Henning Mankell (2006), Face de cuillère de Lee Hall traduit par Fabrice Melquiot (2008), Yaacobi et Leidental de Hanokh Levin traduit par Laurence Sendrowicz (2008), Nema problema de Laura Forti (2010), La Foule, elle rit de Jean-Pierre Cannet (2011) et Hinterland de Virginie Barreteau (2012). Il co-dirige sous le parrainage artistique de Jean-Claude Penchenat le Festival Un automne à tisser qui s’est déroulé de 2007 à 2010 au Théâtre de l’Épée de Bois (Cartoucherie). Alain Batis mène également une importante activité pédagogique auprès des professionnels et des amateurs. Il co-adapte Neige de Maxence Fermine. Prix d’honneur pour la nouvelle La Robe de couleur à Talange (57). Coup de cœur pour La Petite robe de pluie à Villiers-sur-Marne. Lauréat du Printemps théâtral pour l’écriture de Sara (C.N.T. 2000) publié aux Éditions Lansman. Philippa Butler Scénographe Après une licence d’Histoire de l’Art à l’Université Panthéon-Sorbonne, Philippa BUTLER se forme au « DPEA Scénographe » à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Nantes, dont elle sera diplômée en 2010. La même année, elle débute sa collaboration avec la compagnie La Mandarine Blanche, en réalisant les scénographies des ateliers de théâtre pour jeunes adultes, dans le cadre du Festival des pratiques de théâtre amateur « Les Panoramiques » au théâtre Jacques Prévert d'Aulnay-sous-Bois. Depuis l’été 2011, elle intervient à l’ARIA (président Robin Renucci) en tant que scénographe, en collaboration avec Sandrine Lamblin, scénographe-constructrice, lors des Rencontres Internationales de Théâtre en Corse, qui ont lieu chaque été dans le Giunsani (Haute Corse). Philippa s’intéresse aussi à la scénographie d’exposition, en assistant Jasmin Oezcebi, architectescénographe, depuis janvier 2012, sur des expositions telles que Bob Dylan à la Cité de la musique de Paris, ou encore Extra Large, au Grimaldi Forum de Monaco. Sophie Grandjean Collaboratrice artistique Née à Paris le 1er août 1967. Comédienne et professeur d’art dramatique (DEA d’études théâtrales en 1997 et Diplôme d’État d’Enseignement du Théâtre en 2009). Après avoir suivi les cours de l’École de Théâtre du Passage et les ateliers de Brigitte Jaques et Françoise Merle, elle a travaillé entre autres avec Sylviane Fortuny, M. Santelli, S. Wiggins, J.L. Vidal, P.E. Heymann, Jean Jourdheuil, Hubert Jappelle. Elle a joué notamment La Dispute de Marivaux, Le Misanthrope et Les Femmes savantes de Molière, La Peur des coups et La Voiture versée de Courteline, Histoires comme ça, d'après R. Kipling, Le Roman de Renart, Faisons un rêve de Sacha Guitry, Naïs de Marcel Pagnol, L'Invasion d'Arthur Adamov ou encore L'Idiot de Dostoïevski. Depuis 2002 elle travaille en collaboration artistique et pédagogique avec Alain Batis, compagnie La Mandarine Blanche. En 2009, la rencontre avec la metteure en scène Sylviane Fortuny la mène au Jour de la fabrication des yeux, série de trois contes de Philippe Dorin, actuellement en tournée. Camille Forgerit Comédienne - collaboratrice artistique et pédagogique Issue de la formation professionnelle du Conservatoire National de Région de Bordeaux, Camille Forgerit travaille à sa sortie avec Étienne Pommeret (Suite 3 de Philippe Minyana), Laurent Rogero (Héraclès, 12 travaux de Laurent Rogero), Frédéric Maragnani (Le Cas Blanche-Neige d'Howard Barker) puis avec Jean Bojko autour du projet Les 80 ans de ma mère. Elle poursuit son travail à Lille où elle crée Hiver de Jon Fosse au Théâtre du Nord avec la compagnie des Limbes. Elle joue également pour la compagnie des Blouses Bleues dans La Dispute de Marivaux, Encore un peu de neige d’Éric Cajal, Blowing de Jeroen Van Den Berg, pour Cédric Veschambre à la Comédie de Clermont-Ferrand dans Derniers remords avant l'oubli de Jean-Luc Lagarce, dans La Mort de Danton de G. Büchner mis en scène par Romain Blanchard. Elle est l'interprète du spectacle Seule dans ma peau d'âne, adaptation et mise en scène d'Estelle Savasta, qu'elle tourne durant trois ans, spectacle nommé aux Molières 2008. Elle tourne dans un moyen métrage d'Alexandre Leroy présenté au Fresnoy où elle fait également une performance, et dans un court métrage de Julien Biesse. Elle a suivi des formations auprès de Pierre Alféri et Jean-Yves Ruff (« La poésie à l'épreuve du jeu ») ou de Robert Bella, Sarah Egermann, Scott William et Larry Sillvesberg à New-York, Vincent Rouche et Anne Cornu (clown). Récemment, elle a réalisé une performance à la Villa Médicis. Avec la compagnie La Mandarine Blanche, elle a joué dans Hinterland de Virginie Barreteau mis en scène par Alain Batis. Franck Lemaire Comédien Franck Lemaire a 28 ans. Il commence sa formation d'acteur au conservatoire de Metz. En parallèle à sa formation universitaire, il continue son apprentissage lors d'un stage AFDAS donné par la compagnie Transquinquennal alors en résidence au CDN de Thionville. En 2005, il rencontre Nadège Coste lors de de la première création de la compagnie des quatre coins Quelqu'un va venir de Jon Fosse, ce qui jettera les bases d'une longue collaboration. À partir de 2009, il se forme au chant au conservatoire de Strasbourg et travaille avec les compagnies Kalisto (Mulhouse), Théâtre Dest (Mézières les Metz), Simplemente Tango (Strasbourg), et commence à travailler la voix au micro dans les studios alsaciens. En 2010, il retrouve l'équipe des 4 coins aux côtés de Claire-Hellène Cahen et de Reda Brissel dans un spectacle inspiré de L'Abécédaire de Gilles Deleuze (Zigzag) puis il interprète en janvier 2012 le rôle de Celui qui manque dans Quelqu'un manque d'Emmanuel Darley. En novembre 2012 il rejoint la compagnie de Pascal Holtzer (unique et compagnie) pour laquelle il incarne Aníbal de la Luna dans La Tectonique des nuages de José Rivera. Actuellement, il écrit et travaille le rôle d'un psychanalyste auprès de la chanteuse Mélanie Gerber en vue de la création d'un concert-performance destiné à tourner dans les salles de musique actuelles. En outre il prête sa voix au présentateur Andreas Korn dans l'émission Yourope diffusée sur ARTE. Julie Piednoir Comédienne Née en 1986 dans les Yvelines, Julie Piednoir entame sa formation en 2007 au Conservatoire de Versailles sous l'enseignement d’Émilie-Anna Maillet et Jean-Daniel Laval. À l'occasion de stages, elle travaille avec Célie Pauthe, Daniel Danis, Sandrine Lanno, Michele Cerda, Sophie Lucachevsky, François Verret, Pierre Rigal, Serge Lipsyc, Lionel Bécimol et François Lazaro. Durant sa formation, elle interprète au théâtre Montansier, sous la direction de Jean-Daniel Laval, Zerbinette dans Les Fourberies de Scapin. Premier prix de sa promotion en cycle supérieur d'art dramatique, elle obtient son diplôme d'étude théâtrale (DET) en 2010. Au cours de cette dernière année, elle rencontre Alain Batis en participant à une lecture de la pièce Hinterland de Virginie Barreteau. L'année suivante, Alain Batis crée la pièce. Julie Piednoir y interprète le rôle de la surveillante. Les prochains spectacles de la compagnie la mandarine blanche La Foule, elle rit de Jean-Pierre Cannet, mise en scène Alain Batis vendredi 5 avril 2013 à 14h30 et 20h30 au Carré SAM de Boulogne-sur-Mer (62) La Femme de glace - forme nomade, mise en scène Alain Batis création du 3 au 7 juin 2013 à Lunéville (54) La Femme oiseau - création novembre 2013 projet théâtral librement inspiré de l’histoire de La Femme-grue selon le titre d’origine. Adaptation et mise en scène Alain Batis Les prochains spectacles au théâtre jacques prévert La Nuit Wagner (musique) avec les musiciens de l'Orchestre national d'Île-de-France dimanche 31 mars à 16h Appartement à louer (marionnettes – dès 3 ans) d'après Léa Goldberg mercredi 3 avril à 15h L'Ogresse des archives et son chien (danse), chorégraphie et scénographie de Christian et François Ben Aïm vendredi 5 avril à 20h30 Un fil à la patte (théâtre), mise en scène d'Isabelle Starkier mardi 9 avril à 20h30 Swinging Life (comédie musicale), conception et mise en scène de Valéry Rodriguez samedi 13 avril à 20h30 Même les chevaliers tombent dans l'oubli (théâtre - création), de Gustave Akakpo, mise en scène de Matthieu Roy samedi 20 avril à 20h30 Chiche l'Afrique (humour), texte et interprétation de Gustave Akakpo mardi 23 avril à 20h30