Wayne Beckford5 ACWL - Sophie Queval Parola

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gratuit
Cœur
de
Pirate
# 161
saison 16 - episode 8
avril 2O1O
Wayne Beckford ACWL
The
The H.O.S.T.
H.O.S.T. Découvertes
Découvertes Printemps
Printemps de
de Bourges
Bourges
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Wayne Beckford
Compositeur et chanteur, ce Londonien d’origine jamaïcaine est d’abord connu pour son
travail de producteur auprès d’artistes comme les Black Eyed Peas, Seal, UB40, Rihanna
ou Oxmo Puccino. Son premier album personnel, Alpha & Omega, sort le 19 avril, disque éclectique et enlevé, aux croisements du jazz, du rap, du rock et de la soul. Ce jeune
homme attachant, simple et direct qu’on surnomme « Beathoven » pour son sens du
rythme a aussi la tête sur les épaules.
J’ai lu que très jeune déjà tu étais capable
de passer trois mois à écouter une chanson,
pour comprendre comment elle était composée. D’où te vient cette passion pour la
musique ? C’est une affaire de famille ou
une histoire personnelle ?
C’est vraiment personnel ! Ma famille est composée
de Jamaïcains impatients, assez typiques en un sens,
et moi j’étais un môme très calme, je pouvais effectivement passer des heures à comprendre le fonctionnement d’une chanson. Il n’y avait pas que la musique d’ailleurs. Je m’intéressais à toutes sortes de
machines et d’instruments, je lisais même les manuels
de ceux que je ne possédais pas, des claviers, des
consoles, des boîtes à rythme, parce que je voulais
comprendre comment ça marchait. J’étais un vrai perfectionniste. Je dois d’ailleurs désapprendre à être
trop perfectionniste, ça fait de toi quelqu’un d’asocial.
Puis tu es parti en Suède, à la suite d’un
événement tragique dans ta famille.
Oui mon cousin a été tué. Il était lui-même musicien,
un excellent musicien. C’est lui qui m’a appris à prendre des risques. Il me faisait écouter des groupes qui
venaient à peine de signer, des musiques que je
n’avais jamais entendues avant. Je ne sais pas d’où
il les sortait, il avait des connections partout. Mais
c’est aussi là le problème : l’un des groupes qu’il fréquentait était à éviter. Après, mon oncle a décidé de
m’envoyer en Suède. Je m’y suis d’abord prodigieusement ennuyé mais il m’a emmené dans les studios,
j’ai rencontré des techniciens et ça a commencé à
m’intéresser. On était en 1993 et la Suède était très
en avance techniquement. On pouvait enregistrer sur
ordinateur, en digital, ça m’a rendu fou ! J’étais
surexcité, car ça permettait de diviser le temps d’enregistrement par deux et je pouvais donc faire deux
fois plus de bonnes chansons !
A ce moment-là tu travaillais pour toi-même ?
Oui, je travaillais avec mon groupe, les Nine Yards. J’ai
eu une première offre de contrat que j’ai refusée : je
savais que j’avais besoin de temps pour faire l’album sans
être influencé. J’ai prévenu mes amis à Londres et on est
tous partis en Suède, où on a enregistré le disque. Quand
on est rentrés, en 1997, chez Virgin ils nous ont dit qu’ils
adoraient. La maison de disques voulait un groupe de
pop, les Spice Girls, et un groupe de pop urbaine, à la
manière des Fugees, et ça devait être nous. C’était un très
gros contrat, avec une masse d’argent, mais aussi beaucoup de problèmes, de visibilité et de pression. Ça a été
ce que j’ai appelé « le début de la fin ».
Ensuite tu as travaillé pour d’autres artistes ?
En fait, je ne pouvais pas faire ce dont j’avais vraiment
envie comme chanteur et musicien. Quand tu as vingt
ans, on te dit qu’il faut un truc qui coule bien, qui plaise
aux filles, que tu n’es pas assez mûr pour parler de ci ou
de ça, des choses qui te tiennent à c?ur. Alors j’ai préféré
réserver ça pour plus tard en travaillant pour d’autres. Et
c’était fun ! J’ai pas mal bossé à Paris d’ailleurs. Je me
suis baladé dans les banlieues pour rencontrer les jeunes,
voir le style de musique qu’ils aiment et pourquoi : leur
énergie te rend vivant. Et j’ai débarqué dans les studios,
tout seul, mon CD en poche. Je leur ai dit : donnez-moi
un bon artiste, et secouons le business ! Ça a marché. J’ai
travaillé pour Ophélie Winter sur l’album Explicit Lyrics et
le single « Sache », China Moses, Diam’s, Oxmo Puccino,
Willy Denzey avec « Le mur du son » etc. J’ai insisté pour
développer l’électropop ou le rap chanté sur de la house
à un moment où ça n’existait pas vraiment en France.
Finalement, tu as décidé que c’était le moment
de reprendre en solo. Ton propre album,
Alpha & Omega, sort en avril. Comment estce que tu as travaillé à la composition ?
J’ai tout composé seul sur des machines, en Suède,
où il y a moins de distraction qu’à Londres. Mais je
voulais une vraie jam sur cet album, un son semi-live.
Donc j’ai fait venir des musiciens des quatre coins de
la Suède, et on a enregistré ensemble, à la frontière
du Danemark. Ils étaient tellement pro et cool à la
fois qu’une semaine après je leur ai dit : Les gars, on
part sur la route ? Et ils ont dit :D’accord ! On y va !
Quels sont tes plans pour la suite ?
Je veux surprendre tout le monde ! Etre fou, déconcerter, mettre ma marque dans l’industrie de la musique et
infecter le système. L’idée c’est de ne pas laisser un
champ de ruines quand on part, mais au contraire un
meilleur terrain de jeu. Ensuite, mon objectif est d’aider les jeunes, qu’ils soient chanteurs, musiciens ou
producteurs. Evidemment, je souhaite qu’à leur tour ils
écoutent mes disques en boucle, mais je veux savoir
comment ils les écoutent et ce qu’ils en font. Les gamins
vont me voir débarquer dans leurs quartiers pour comprendre qui travaille, qui est créatif, pour jammer avec
eux, et repérer les talents : ça c’est mon futur job.
Sandrine Montin
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Stagiaires Joanna PHILIPOT et Sophie QUEVAL
Rédacteurs Abdelhakim ABARDI, Angélique ALASTA, Frédérique ALFASSA-LARSONNEUR, Vincent AMMOUR, Nicolas BARLET, Christel BEGUIN-BERARD, JeanPhilippe BLANCHARD, Sabrina BONNIN, Sofia BOUZIDI, Jean-Paul BOYER, Benjamin BREGEAUT, Rémi CAVAILLES, Daniel CHAUVET, Cédrine CHEILLAN, Laurent
CIARABELLI, Kadha CISSOKO, Jérémy COSTA, Jacques DE CHABANNES, Annabelle
DE L'EPINE, Yan DEGORCE-DUMAS, Céline DEHEDIN, Cécile DEPLANO, Pierre
DERENSY, François DEVRED, Marc DI ROSA, Thomas GIGUET, Jérôme GILLET,
Julien GILLET, Christophe GUILBERT, Nicolas HILLALI, David JEANNE, Guillaume
LACOMBE, Fabrice LE QUERRÉ, Jacques LEROGNON, Jessica LOSCO, Guillaume
MARTEL, Jean-Jacques MASSE, William MASSON, Amélie MAURETTE, Margaux
MAURISSET, Aboubacar MBAE, Julie MEGE, Jérôme MOLINIER, Sandrine MONTIN,
Elodie MORANA, Jessie MOY, Cécilia N'ZAOU, Vincent PAOLINO, Simon PEGURIER, Michel PELINI, Frédéric PERRET, Micheline PERRET, Patricia PERRET, Morgane PODYMA, Clémentine PONCIN, Céline RASTELLO, Virginie RATTO, Mourad
REBBANI, Laure RIVAUD - PEARCE, Mathieu SALVADORE, Aurélie SELVI, Raymond
SERINI, Jonathan SEU, Nicolas TARRAGONI, Emmanuel TRUCHET, Gaël TWISSEL,
Anaïs VAILLANT, Jeoffroy VINCENT, Jean-Sébastien ZANCHI.
Correspondants Thierry ARNAUD / Cosmic Trip (Draguignan), Sylvain BESSE /
Tandem (Toulon), Régis NATALIZIO / ACDC (Fréjus), Rémi CAVAILLES (Hyères).
Tirage 10 000 exemplaires
Dépôt légal 1er trimestre 2010
N° ISSN 1266-8591
Maquette Patricia PERRET & Philippe PERRET
Photo couverture Yann Orhan
Impression Trulli (Vence)
Régie publicitaire régionale La Plage (04 93 58 51 51)
Nouvelle Vague est édité par La Plage.
«La rédaction ne peut en aucun cas être tenue pour responsable du contenu des encarts publicitaires.»
Ecran total
C’est une évidence, le Net est partout. Il a infiltré nos vies, est devenu omniprésent tant dans la sphère privée
que professionnelle. Les sites vedettes reposent sur des concepts simples et forts qui relèguent presque aux
oubliettes des modèles encore incontournables il y a quelques mois.
Wikipedia remplace les encyclopédies poussiéreuses en 58 volumes qui encombrent nos bibliothèques ou nos greniers. YouTube donne un sacré coup de vieux à la télévision. Chacun y conçoit ses programmes à la demande et peut
même devenir diffuseur en créant du contenu. Oubliée la radio, Deezer et consorts proposent les nouveautés musicales en libre accès et quand on le souhaite. Nous les connaissons tous et les utilisons couramment. Il existe bien
d’autres sites références comme Google, par exemple, l’arme absolue quand on cherche tout et n’importe quoi…
Et puis, il y a Facebook… En l’espace de quelques mois, ce site est devenu la référence absolue des réseaux sociaux. L’outil séduit très largement des personnes de tous âges et de toutes conditions. Il fascine par sa puissance et ses
applications multiples. Il inquiète aussi, faisant craindre une intrusion dans la vie privée. Mais le phénomène est là.
Facebook est devenu le théâtre de nos vies où chacun devient tour à tour acteur, voyeur, charmeur… exposant des
bouts de soi à la vue de ses « amis » dans l’espoir de les faire réagir. Car tout cela n’a d’intérêt que si l’autre est là.
Cette révolution du Net entraîne des changements de comportement. Si l’on passe toujours beaucoup de
temps devant un écran, c’est de plus en plus celui de l’ordinateur au détriment de la télévision. J’y vois comme
une avancée dans le sens où, même scotché devant un écran, l’internaute est tout de même plus actif qu’un
téléspectateur. Mais pour paraphraser un de mes écrivains fétiches, Milan Kundera, je dirais que : « la vie
est ailleurs ». Dans la rue, les salles de spectacles, les cafés, les écoles, etc. Tous les lieux où il y a des
humains et de la vie. Alors, sachons lâcher nos claviers pour sortir dans la « vraie vie ».
Philippe Perret
:: Prochain numéro le 28 avril 2010 ::
«Nouvelle Vague» est distribué gratuitement
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HAUTES ALPES (05) - EN PARTENARIAT AVEC LE CDMDT 05
BRIANÇON : ESPACE BABYLONE. / EMBRUN : ASSOCIATION EMBRUN MUSIQUES ACTUELLES. / GAP : CDMDT 05 - CENTRE DÉPARTEMENTAL MUSIQUE DANSE ET THÉÂTRE, CMCL, IMPULSE, LIVE CAFE.
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SECONDE NATURE, FRANCE BLEU PROVENCE, ECOLE DE COMMUNICATION VISUELLE, PAVILLON NOIR, ARCADE. / AUBAGNE : LA
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évoque une version plus pastorale de The Notwist, une musique de laborantin destinée aux grands espaces. Retrouvez sur ce nouvel Opus Laetita
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nouvelle vague
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Region Sud-Est
O4-O5-O6-O7-13-2O-26-3O-34-83-84-98
::::: CD :::::
PLAYMATES ON THE RUN Suki no uta
On les connaît bien sur les scènes
de la région… le délire romantico -trash urbain version manga
est de retour avec un nouvel
album, « Suki no uta »! Playmates on the Run, c’est un peu la
poupée Hello Kitty scarifiée,
limite punkisée, balancée dans tous les sens par ce
son rock sous acide. Le duo, une Alice manga et son
hacker à la guitare saturée, offre avec délice un son
électro-rock, trip-hop atomique, défini comme de l’ «
électro-clash », pour inonder les foules de sonorités
explosives : tour à tour des sons kitsch Nintendo se
retrouvent en collision avec des riffs de guitare hardcore, où la voix féminine intervient comme une véritable douceur dans un monde brut. Balancés avec
rage et puissance sur des mélodies envoûtantes et
hallucinantes, ces rythmes entraînent leur public
friand de Gothique rose à coup sûr. Véritables friandises pour les amateurs de sensations fortes, les
hymnes électroniques et punk de cet album marquent vraiment une nouvelle étape pour le groupe…
Joanna Philipot KAMI Escape lanes
Il flotte un air assez onirique
dans ce premier album de
Kami, « Escape lanes ». La
recherche
d’une
identité
conceptuelle est omniprésente,
tant par le nom du groupe (qui
signifierait possiblement « Dieu
» en japonais ?) que par les paroles. Elle s’oriente
visiblement vers des décors nébuleux, aux allures
de rock alternatif. Et il faut dire que la langue
anglaise y est pour beaucoup dans ce genre de
mouvance consciemment apprêté. L’album se
découvre avec assez d’enthousiasme, au moins
pour arriver jusqu’au quatrième titre de celui – ci,
« Around Me ». La chanson se distingue assez nettement des autres compositions de la bande
Varoise. La voix du chanteur, Hervé, y est sensiblement planante. Elle donne envie de pénétrer
cet univers aérien et lancinant, ou simplement de
s’imaginer un défilé de paysages vaporeux… La
suite de l’album se poursuit assez logiquement,
sans trop faire de vagues, et en empruntant de
temps à autre une vocalise à la Brian Molko,
notamment dans le morceau « Everything is changing ». Toujours dans cette inspiration propre au
rock des années 90, pour ne citer que Radiohead,
le groupe se démarque assez et tire son épingle
du jeu. On se surprend donc à penser, que pour
ces quatre jeunes hommes venus d’Hyères Les Palmiers, l’album est digne d’un rock british, sensible
et souple... Sophie Queval Shake my Brain 0659344714, mail:
[email protected]
GUITARE ROUGE MOSQUE Mind the Gap
Qui a dit que le sud ne recélait
pas de bon groupe de rock
français qui savait faire de la
bonne musique. La fin de l’année 2008 à vu la naissance du
groupe « Guitare Rouge Musique » pour le plus grand plaisir
des amateurs de rock français aux accents british.GRM ou Guitare Rouge Musique c’est avant
tout une rencontre, entre JP Robin, auteur compositeur mais surtout guitariste/voix et Céline
Camus bassiste envoûtante de talent.En ce début
d’année morose GRM nous livre un 1er album «
Mind the gap » très abouti, que ce soit dans le
contenu des titres ou dans la présentation en digipack collector. Le digipack comprend un riche
livret de 20 pages avec photos et graphisme travaillé, un CD recelant de nombreux BONUS et le
CD 12 titres en vinyle renvoyant aux origines du
disque. Dès le 1er titre « Mind the Gap » en
anglais on entre avec plaisir dans l’univers musical du groupe fait d’influences rock britannique et
outre atlantique. Ce puissant mélange très plaisant se développe tout au long des 12 titres de
l’album, variant texte en français et anglais,
brouillant les pistes mais toujours avec le même
style et griffe du groupe. Les fans des Beatles, The
Rolling Stones… apprécieront cet album très travaillé et qui porte un message réaliste et engagé
sur la société et la vie de tous les jours. Le prochain album est en route, on a hâte de suivre les
prochains titres de bon rock français aux résonances londoniennes. Mourad Rebbani PAPAYA CAKE Time’s Paraguay
Papaya Cake a des goûts de
pâtisseries, sucrées et acidulées
! Nos papilles s’en délectent
complaisamment même s’il
existe quelques aspérités, mais
au moins, pas de surprise, les
ingrédients sont toujours les
mêmes. Illys extériorise une voix cristalline à la
Beth Gibbons (Portishead) et peaufine méticuleusement sa prestance psyché jusque sur scène. Sur
cet EP, le groupe, accompagné de Bast aux instrus, reprend les mêmes ingrédients trip-hop que la
bande de Bristol, envoûtants, instables et libérés…Les deux premiers titres « Dzegele » et «
Clutch » sont un écho aux groupes de la même
lignée, bien calibré, propre et digeste. La créativité expérimentale vient après, avec le titre «
Poum Poum Paink » superposant les pistes et les
samples électro sur la très belle prestation vocale
de la chanteuse. Les quatre titres de cet album «
Time’s Paraguay » donnent envie de goûter la
suite des réjouissances, car pour l’instant on reste
sur notre faim. Sophie Queval 0617469799 – 0674002591, mail: [email protected] , myspace.com/papayacake
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DÉCOUVERTES P.A.C.A. DU PRINTEMPS DE BOURGES
Les célèbres Découvertes du Printemps de Bourges accueillent chaque année des artistes émergeants sélectionnés
dans toutes les régions de France. Cette année, trois d’entre eux sont de la région PACA : Mekanic Kantatik, Quadricolor et Sam Karpiénia. Présentation.
PARTENAIRE #
DES EVENEMENTS MUSICAUX
Chose assez surprenante : cette année, les
sélectionnés PACA des Découvertes de Bourges illustrent l’exemple de l’éternel conflit des
générations (Sam Karpiénia et Mekanik Kantatik sont tout de même des musiciens dont l’expérience de la scène dépasse les quinze ans…
alors que les musiciens de Quadricolor viennent à peine de dépasser ces années… en
âge) : quoique, en fait d’affrontement, il s’agit
plutôt d’une réconciliation entre deux générations talentueuses arborant toutes deux une
musique colorée, plus ou moins étrange, et
inclassable. L’originalité de ces trois groupes
tient à cette même volonté de s’affranchir des
rythmes vus et revus pour s’approcher d’une
musique située aux frontières de divers genres
musicaux. Entre rock, classique, chant traditionnel et électro, l’écriture de chacun semble
marquer un retour aux classiques de la musique et ses différents styles, pour mieux les disperser dans tous les genres possibles et exploitables. Au final, on découvre alors une faculté
à allier des sons qui n’étaient pas vraiment destinés à être assemblés (piano jazz et techno,
occitan et percu orientales, pop et choeurs)…
pour un résultat souvent enthousiasmant !
Mekanik Kantatik : « le Dali du 13 »
Le pianiste au succès grandissant est tout de
même un drôle d’oiseau : une longue houpette
blonde posée sur un crâne rasé, un accent
marseillais, une silhouette longiligne… le musicien ressemble à un punk contemporain des
calanques, un croisement entre un Satie halluciné et un Dali du 13 (sans les moustaches).
Car en effet sa musique n’est pas de tout repos
::: NOUVELLES :::
::: 06 :::
Sauvons le Jazz à la cave Romagnan! Pour aider le comité de
soutien qui s’est créé tout naturellement autour de la Cave Romagnan, lieu prestigieux dans le
monde du Jazz, n’hésitez pas à
vous rendre sur le site Internet
www.petitionduweb.com, catégorie Art et Culture afin de
signer la pétition en ligne. Un
seul mot d’ordre: mobilisons
: elle nous balance entre la virtuosité classique
du piano et la folie totale de l’artiste « dérangé
» qui transcende son instrument en l’intégrant à
un ensemble musical déjanté, mi-électro, miacoustique, pour un résultat assez ébouriffant.
A le voir sautiller sur son tabouret, on sent bien
un réel désir de partager la passion avec le
public : car c’est bien la passion qui anime
Nicolas Cante, l’homme derrière l’étrange
nom de Mekanik Kantatik, qui après quinze
années de scène dans la région, a décidé de
rendre sa musique plus accessible, moins «
chiante » (ce sont ses propres mots !) pour évoluer vers une musique plus « rigolote ». Loin du
laboratoire expérimental contemporain un poil
hermétique qu’on aurait pu craindre, la musique de Nicolas Cante mêle diverses influences,
entre musique conventionnelle et électronique,
cisaillée de voix haut perchées, martelée de
techno ou même de hardcore, tout ce qui titille
l’envie de l’artiste. Le DJ du clavier noir et
blanc aux influences allant de Duke Ellington
au Velvet Underground ne se restreint pas à un
seul style : il mélange avec délectation jazz,
house, classique, en temps réel, dans une véritable performance scénique bondissante et
réjouissante.
: par exemple, la chanson « Les voyageurs » a
un petit air des chanteurs de folk américain,
alors que « Soleil » sonne nettement plus occitan… Le Marseillais a tout de même une patte
bien à lui : un style rock mélangé aux instruments traditionnels qui se ressent bien dans ses
titres, montre la versatilité du style du musicien
dans cet album. Le son Karpiénia ? C’est ce
qu’on obtient lorsque luth du chaabi algérois et
mandoles se substituent aux guitares saturées,
le tout servi avec une grande énergie
rock’n’roll. Mais en gros, ce qui rapproche le
plus Sam Karpiéna de son style d’antan c’est
… Sam Karpiéna. Une voix forte, profonde,
puissante, qu’on imaginerait bien dans les
chants andalous, assure un style tout à fait personnel, inimitable, une musique qu’on pourrait
qualifier de folk step occitan !
Quadricolor : les prolifiques
Sam Karpiénia : le chanteur occitan
reconverti… plus ou moins !
Ancien chanteur de Kanjar’Oc, Dupain, ou
encore Gacha Empega, le Marseillais Sam
Karpiénia affute sa voix éraillée depuis plus de
vingt ans sur les scènes de la région. Fort du
succès de ces groupes, l’artiste se lance en
solo avec un album intitulé « Extatic Malanconi
», dans lequel il ne délaisse pas son passé
musical. Après des années de travail de réappropriation des musiques traditionnelles, occitanes, et provençales avec ces groupes, le travail porte ses fruits : le résultat est un trio éclectique et exotique, si je puis dire, puisque composé de Sam, le marseillais et chanteur occitan, Daniel Gaglione à la mandoline, ancien
partenaire de Kanjar’oc, et de l’iranien Bijane
Chemirani aux percussions. Ainsi le trio
déploie tout l’éventail de ses capacités avec un
set de percussions inédit tel que le zarb, le daf,
l’udu, le caion... Les influences sont très variées
nous autour d’un lieu rare, d’une
action menée avec beaucoup
d’humanité qui offre un moment
de culture, un moment de musique de la manière la plus naturelle et la plus simple qu’il soit
pour un public aussi bien savant
que populaire. Nouvelle Vague
soutient Manu et la Cave Romagnan.
Cave Romagnan u 22 Rue
d'Angleterre 06000 Nice. 04
93 87 91 55. Site : caveromagnan.free.fr
::: REGION :::
L’ARCADE, agence des arts du
spectacle, organise une rencontre avec l’ADAMI, société
gérant les droits des interprètes, le jeudi 15 avril 2010
dans ses locaux d'Aix-en-Provence. Entrée gratuite sur inscription.
Arcade 04 42 21 78 07. u 6
Place Barthélemy Niollon, Aix
en
Provence.
Site
:
www.arcade-paca.com
On ne présente plus le groupe Quadricolor,
tant ces cinq jeunes Niçois font parler d’eux en
ce moment, et il n’est guère surprenant qu’ils
aient été sélectionnés pour ces Découvertes…
Quatre sur scène, un parolier en coulisses, les
adolescents déjà plébiscités dans les Inrocks et
Tsugi se sont d’abord fait connaître avec leurs
reprises, originales et inventives, de grands
classiques du rock… Et dans leurs compos, on
sent la formation classique des anciens élèves
du Conservatoire (ce qui ne gâche rien) qui
leur a fourni une vraie rigueur dans le rythme
et dans les harmonies vocales –qu’ils affectionnent tout particulièrement. Leurs mélodies sont
de celles qui restent en tête, incroyablement
bien fichues et entraînantes, dignes des rockers
anglophones tels que The Killers, Arctic Monkeys, The Strokes… et lorgnent même du côté
de Phoenix, Metronomy ou MGMT. Diverses
influences pour ce groupe inclassable, qui
mêle électro et rock, intègre des variations
mélodiques impeccables au sein de chacune
de ses compos et fait ainsi montre d’une
grande créativité… c’est une musique mature
et soignée qu’on découvre. De jeunes artistes
qui auront l’occasion de faire leurs preuves sur
la scène des Découvertes- une opportunité de
taille pour ces musicos en pleine ascension.
En somme, ces trois sélectionnés ont de quoi
rendre la région PACA fière… que l’on soit plutôt rock, jazz, folk, électro, il y en a pour tous
les goûts. Reste à noter que ce « conflit des
générations » semble bel et bien à reléguer au
passé, tant ces groupes sont liés par la même
motivation ! Un réel désir de créativité et d’originalité, de mélange des genres… que l’on
aime ou pas, peu de groupes peuvent se vanter de réellement apporter du neuf, de l’insolite, de l’original, en s’inspirant du « vieux »…
des artistes à découvrir absolument aux Découvertes du Printemps de Bourges !
Joanna Philipot
Printemps de Bourges du 13 au 18/04 (18).
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Region Sud-Est
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::::: CD :::::
SPEED ROCK MACHINE Rebelle et fier
Ca sonne rock, grosses cylindrées
et Amérique libre… Leur nom est
Speed Rock Machine ! Le son
quant à lui est très inspiré de Trust
et ACDC. Peux être faut-il aller
chercher également leurs influences du côté de Johnny Hallyday ?
Au niveau de la voix du moins! Les textes en français
sont vengeurs et rageurs, comme le titre de l’album «
Rebelle et fier ». Et ils font la part belle à tous les clichés du rock’n’roll… En poursuivant l’écoute, on ne
peut s’empêcher de trouver que la voix est définitivement en retrait, dommage… Mais comme la plupart
des groupes, c’est sur scène que Speed Rock
Machine trouve le meilleur espace pour libérer sa
furia rock. Ride on! Sandrine Fontrois ##
En concert les 10/04 & 11/04 au Salon de la Moto - Hippodrome - Cagnes sur Mer (06), le 16/04 au Jas Rod - Les Pennes Mirabeau (13), le 17/04 au K’Fé Quoi - Villeneuve (04),
le 08/05 au Tapas la Movida - Vieux-Nice (06), le 15/05 à
St Vallier de Thiey (06) et le 22/05 à Vinon sur Verdon (83).
INDYKUSH Chronicle of an advanced
pollution Part I (autoproduit)
Indykush est un groupe de Metal.
Indykush est énervé et le hurle ! A
la manière de son chanteur à la
voix profonde, Indykush ne fait
aucun compromis! Les avis peuvent se partager soit on aime, soit
on déteste… Pour ma part, les
riffs saturés sur « epileptic dreams » m’ont plongé
dans une sorte de transe cauchemardesque comme
au bon temps des concerts de Rammstein… A moins
qu’il s’agisse du groupe varois « Artefact », je ne sais
plus très bien… Bref cet EP de 5 titres se laisse écouter, et tournerait bien en boucle sur ma platine… L’univers d’Indykush quand à lui, oscille entre destruction,
descente aux enfers et décors de guerre, réjouissant
! A tous les fans de death metal, je recommande ce
cd rudement bien ficelé! Le duo sur « Stubborn » se
laisse écouter avec délice et on courbe l’échine de
frisson sur « Mezzanine ». Curieuse de voir ce que
cela peut donner sur scène, à mon avis, une sorte de
grand n’importe quoi, totalement délirant! Seul
bémol, toujours trop court, 5 titres c’est peu pour faire
un état des lieux! Céline Dehédin ###
OLIVER NIGHT Rubis
Pour son nouvel album, Oliver
Night poursuit son bonhomme de
chemin dans les méandres de la
pop chanté en français. Emmenés
par une musique pourtant totalement anglo-saxonne, les textes
prennent le dessus, forcément on
comprend ce qu'il chante. Et les paroles de ses chansons ne sont pas sans intérêt, on s'y laisse prendre,
on prête une oreille de plus en plus attentive à l'univers poétique de l'auteur. Dans "Pop Porn", entre
autres, l'influence d'un certain Hubert Félix Thiéfaine
est indéniable. Belle référence même si elle n'est que
dans l'oreille du chroniqueur. Guitares, basses, batterie sonnent impeccablement, l'harmonica donne
un petit ton bluesy, la guitare de Micky Finn aussi.
Le violon et la slide eux sonnent plutôt country.
Night fait du rock à n'en point douter, il a su éviter
les synthés et autre électro qui envahissent nos rondelles musicales. Un bémol cependant, les voix féminines ne sont pas vraiment au niveau mais il y a peu
de Linda Ronstatd. Jacques Lerognon ###
V13 Overlook Hotel (Anticraft)
A mi-chemin entre rock et dark
metal, V13 sait se faire entendre ! Un style qui n’appartient
qu’à lui, teinté de sonorités
noisy, V13 est un groupe plein
d’audace ! « Renégat » ouvre
l’album « Overlook Hotel » au
son des guitares électriques saturées… Le chanteur
y exprime avec subtilité toute son énergie et sa
force. Proche musicalement de groupes comme
Tantrum, si référence à citer elle serait celle-ci en
priorité! Mais, V13 est aussi un groupe qui sait
repousser les limites et se mettre en danger… «
Overlook Hotel » utilise une rythmique teintée de
pop-rock parfois et bascule franchement dans le
hard… proche de Eths. « Black sheep » n’est pas
sans rappeler Noir Désir, dans les textes et l’intensité de la mélodie… Sombres, les textes le sont
assurément, écorchés et vifs. « Moloko Velocet »
vient clôturer ce nouvel opus dans un instrumental
absolument sublime! En résumé, un très bon album
noir, profond, à fleur de peau, qui sait faire apprécier le noise et le hardcore comme il se doit même
si l’on n’est pas forcément adepte de ce genre
musical! Céline Dehédin ###
THE WATER-PIPE CULT 5 songs on 1 cd
(autoproduit)
Une voix féminine qui porte,
répondant au doux surnom de K
ro, des guitares harmonisantes,
The Water- Pipe Cult imprime sa
patte dès le premier titre «
Peepshow ». Sexuel, sensuel,
troublant, choquant, à l’image
du rock qu’ils véhiculent, le groupe s’offre corps et
âme dans cet EP… intriguant… 5 titres sulfureux
comme sur « Acid Punch » qui se veut intimiste en
version acoustique ou « Alcool square sponge »
aux riffs saturés mais non saturants ! « Running with
scissors » qui termine cet EP, utilise des machines,
petite pointe d’électro et d’instruments amplifiés,
ajoutant une profondeur intense au dernier titre…
Bref, un groupe prometteur mais qui laisse sur sa
faim, car 5 titres laissent peu de temps pour plonger l’auditeur dans leurs mélodies rock et énergiques… A quand un premier album ? En attendant,
il reste la scène ! Nul doute qu’un show live doit
valoir le coup d’oeil et mérite qu’on y tende
l’oreille… Céline Dehédin ###
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THE H.O.S.T.
C’est un trio marseillais, barbu et résolument rock que
voilà. Lorsque l’on prononce ce nom, The Hidden Obscene Sons of Twilight, on se dit que ce groupe a de
fatals penchants pour les décors d’épouvante et nébuleux ou du moins qu’il en est très inspiré. La sortie de
son deuxième opus est une belle occasion pour nous
d’enquêter sur les revendications musicales de ces phocéens et de dépeindre leur parcours. Petit aperçu sur
cette formation aux trois visages et sur cet univers énigmatique…
Mais c’est leur deuxième album «
Love, birth and desillusions » enregistré en automne 2009 qui attire
toute notre curiosité.
« Everything you’ve heard but different! »
C’est un peu ça la formule de The
H.O.S.T... Des sonorités familières
et expérimentées par une culture
musicale de référence. On adhère
naturellement à cet album, car on
Tout ce dont on est sûr, c’est de leur
rôle respectif dans la bande. Julien
Arniaud combine les savoir-faire, il
est au chant, à la guitare et de
temps à autre au clavier. Thomas
Campion, lui soigne sa batterie, et
Vincent Fraschina sa basse. Ces
trois là se sont connus au lycée, et
partageaient déjà des inspirations
rock : Led Zeppelin, Queens of the
Stone Age, The Clash, Pearl Jam…
Autant dire toute la panoplie
immanquable d’un ado en mal de
rock. Au départ, le groupe se compose de quatre musiciens, et
Julien, la voix actuelle du groupe,
ne faisait alors que quelques apparitions partielles au micro. Mais le
noyau évolue et grandit, pour donner naissance à une triade.
Une formation, une symbiose…
Après de longs mois de retranchement, ils mutent et ressortent grandis de ces répétitions. Et même si
leur discographie est encore à
l’aube de sa quintessence, elle est
déjà très prometteuse. Courant
2004, il enregistre leur premier EP
dans le studio d’enregistrement
Sound Suite Studio qui voit d’ailleurs passer de nombreux groupes
de metal, de punk ou de rock
nationaux et internationaux. L’album est soigné, et n’a rien d’amateur. Ses six premiers morceaux
présentés par le titre « Burning
Altamont » révèlent une nature particulière et atypique. Proche du
rock nineties, tout à la fois grungy,
pop rock, et aérien. Il s’introduit
par « Hey you » dont on savait
sans appel que le titre accrocheur
était vivement sollicité en concert.
s’y sent bien. D’une piste à l’autre,
on découvre des morceaux propres, fidèles à l’esthétisme du premier album. Le chant s’accommode instinctivement aux différentes textures sonores. Sans difficulté, il s’aligne autant sur des ballades mélodieuses et lunaires
comme « Moon », « Alone » ou «
Samuel » que sur des riffs plus
expressifs tels que « Smile ». La
pluralité de cet album ne manque
pas de nous rappeler qu’encore
une fois la composition est peaufinée, et qu’elle ne s’ancre pas dans
un genre prédéfini. Car s’il est
bien une chose que l’on ne peut
reprocher à ce groupe c’est bien
ce contraste fluide et diapré, ce
rock, à la fois incisif et lancinant.
Les textes partagent cette même
quête d’onirisme, rêveries et paysages cinématographiques fusionnent pour nous immerger dans un
monde musical parallèle. Les deux
albums connus à ce jour, offrent un
panel de titres dont aucun n’est
tronqué, et permettent de faire un
tour d’horizon de ce que vous
pourriez voir dans les salles. En
remportant d’ailleurs le tremplin du
printemps de L’Usine d’Istres,
Julien, Thomas et Vincent démontrent que leur habilité sur scène
demeure unanimement convaincante…
Photo Fabien Jamakorzian
The H.O.S.T cache bien des mystères, et à en croire le nom du
groupe, il reste encore un grand
nombre de choses à élucider sur
ces grand bruns ténébreux… Premièrement, il serait judicieux de
vous renseigner sur leur histoire, et
d’où est née cette passion pour ce
rock si pertinent ? Et bien, ils sont
discrets, et à vrai dire, leur biographie occulte bien des événements.
Sophie Queval
Les 23/04 au Lollipop Music Store –
Marseille (13), 21/05 au Portail
Coucou – Salon de Provence (13) et
23/05 Le Lounge – Marseille (13).
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CONCERTS
avril
O4
alpes de haute provence
01 ED HOSDIKIAN QUARTET Centre Culturel René Char - Digne les Bains
19h (04 92 30 87 10)
28 Tremplin Jeunes Musiciens Centre Culturel René Char - Digne les
Bains 14h (04 92 30 91 03)
28 Festival Brassens : ALAIN LEPREST Espace culturel - Vaison-laRomaine 20h45
O5
HAUTES-ALPES
09 CHINESE MAN / MEKANIK KANTATIK CMCL - Gap 20h30
24 JACQUES HIGELIN Le Quattro - Gap 20h30
O6
09 THE SQUATTERS Théâtre de l’eau vive - Nice
10 QUADRICOLOR/ SAM KARPIENA/ MEKANIK KANTATIK MJC
Picaud - Cannes 20h30
10 BLOODY BEETROOTS Dock des suds - Marseille
10 tournée Soyez Early : QUADRICOLOR Fnac - Cannes 17h30
10 THE CRANBERRIES Palais Nikaïa - Nice 20h (04 97 25 81 36)
13 OUTRAGE King’s - Nice
15 SILVER MOUNT ZION Théâtre Lino Ventura - Nice
17 Pistes Electroniques : DJ AKTARUS/ DJ LOST ICE/ DJ MMF/ DJ
PRINC’S La Guerite - Isola
17 Pistes Electroniques : MR OIRDI/ ILAN MALKA/ SATELLIT Le
Snack du Mercantour - Isola
17 Pistes Electroniques : SON OF KICK FEAT SUPERMICRO/ ONE
LIGHT La Rhumerie - Isola
17 Pistes Electroniques : DJ WEEDIM/ GARFLD/ DNA Le Cuba Loca - Isola
17 Pistes Electroniques : TRIS KAYO/ PAUL KERSEY/ SELECTER
THE PUNISHER Le Rendez-vous - Isola
17 Pistes Electroniques : A/ ANTICLIMAX/ LE MATT Le Croco - Isola
17 Pistes Electroniques : DA JOBU/ DIAMS/ PULLA Le Spot - Isola
18 Pistes Electroniques : DA JOBU/ DIAMS/ PULLA Le Spot - Isola
18 Pistes Electroniques : DJ SEED/ DJ CHICKY Le Spot - Isola
18 Pistes Electroniques : MR OIRDI/ ILAN MALKA/ SATELLIT Le
Snack du Mercantour - Isola
18 Pistes Electroniques : TRIS KAYO/ PAUL KERSEY/ SELECTER
THE PUNISHER Le Rendez-vous - Isola
23 MICHEL DELPECH Théâtre du casino Ruhl - Nice
24 B. GUITAR QUARTET Théâtre de Grasse - Grasse 20h30 (04 93 40 53 00)
24 L’ORCHESTRE MARACA & ORLANDO VALLE/ LOS SONEROS
DEL CARIBE La Palestre - Le Cannet 30 Belle du Berry & David Lewis
Forum Prévert - Carros 20h30 (04 93 08 76 07)
30 GOTAN PROJECT Grand auditorium du palais des festivals - Cannes 30
CODE VENUS Staccato - Nice
alpes-maritimes
02 Nuit Electro World : SAM KARPIENIA / OXMO PUCCINO Théâtre
La Licorne - Cannes
02 STACEY KENT Palais de la Méditerranée - Nice 20h30 (04 97 25 81 36)
06 ROSES REVELATION King’s - Nice
06 CHAIN AND THE GANG Volume - Nice
08 POPA CHUBBY Jardin de l’oliveraie - Beaulieu sur mer
08 la nuit electro : BLOODY BEETROOTS/SOMETHING A LA
MODE... Palais Nikaïa - Nice
O7
ARDECHE
03 FANTAZIO La Presqu’île - Annonay (04 75 33 15 54)
10 JULIEN DELMAIRE / DES FOURMIS DANS LES MAINS L’Escargot
- Vogüe gare 20h30
13
BOUCHES DU RHONE
01 CORLEONE /KIM /SPLAH MACADAM Le Lounge - Marseille 21h30
01 HALFERTY ZENINO IRISH PROJECT Le cri du port - Marseille 20h30
01 TRIO JAZZ El Ache de Cuba - Marseille
02 MESSENGERS Le Paradox - Marseille 22h
02 ELOA Le Lounge - Marseille 21h30
02 MICHAEL MAYER/ JENNIFER CARDINI/ SEB BROMBERGER
cabaret aléatoire - Marseille
02 GASPARD LANUIT/ NASSER L’escale - Aubagne 21h00
02 BOL DE FUNK : HYPNOTIC BRASS ENSEMBLE/ FLORIAN KELLER... docks des suds - Marseille 22h
03 AFRICAN FOOTPRINT Le Dôme - Marseille 20h30
03 HANGOVERDOSE/ FANTASTICUS Le Korigan - Luynes 21h00
03 BOL DE FUNK : DJ BEBOWSKI/ SPEEDOMETER... dock des suds marseille 22h
03 MESSALIA Dan Racing - Marseille
03 SOLILLAQUISTS OF SOUND Poste à Galène - Marseille
03 ANDROMAKERS/ WILD BEASTS cabaret aléatoire - Marseille
03 NIANDRA LADES Le Lounge - Marseille
03 LILITH CHILD / BAD TRIPES Le Dan Racing - Marseille 21h30
03 SERGIO BACALHAU ET FORRÓBODÓ El Ache de Cuba - Marseille
04 YOUNG SOUL REBEL/ A DIFFERENT DAY O’Bundies - Marseille
04 ANTONIO NEGRO la machine à coudre - Marseille 22h
06 HELL MILITIA/ BLACKLODGE/ AOSOTH Le Korigan - Luynes 20h00
07 HORS LA LOI Le Lounge - Marseille 21h30
08 JAZZ FOREVER El Ache de Cuba - Marseille 21h00
08 DJ HOP | KRYMODITIF/ DJ LYREM | BAMBOODELIK/DJ
NICOSH | WORLD PEOPLE REC Le Lounge - Marseille 21h30
09 EON/ WHERE EAGLES DARE Poste à Galène - Marseille
09 FRENCH COW BOY/ PACO VOLUME/ MINA MAY cabaret aléatoire - Marseille
09 BEN MAZUE/ HK&LES SALTIMBANQUES/ ZEP L’escale - Aubagne 21h00
09 MESSENGERS Musikomania - Marseille 21h00
09 DJ HUGO MENDEZ / SELECTER THE PUNISHER / DJ LUKESKY
El Ache de Cuba - Marseille
09 CHEWBACCA/ NIKKI LOUDER/ HEXENBRUTAL Grim - Marseille 20h30
09 OUTRAGE/ BELPHEGOR/ROSES REVELATION Le Korigan - Luynes
09 LES MECS BIEN Dan Racing - Marseille
10 JUMPING LION/ SELECTA ORKA/ SELECTA DENI Le Korigan - Luynes
10 LILITH CHILD Dan Racing - Marseille
10 YOUSSOUPHA L’Affranchi - Marseille
10 DAS POP/ YOU!/ MUSIC IS NOT FUN Cabaret aléatoire - Marseille
10 OAI STAR/DISSONANT NATION L’escale - Aubagne 2&h00
10 TWILIGHT MOTION Le Lounge - Marseille 21h30
11 SPEECH DEBELLE /SO?MASH!Cabaret Aléatoire - Marseille
13 RODRIGO Y GABRIELA Dock des suds - Marseille
13 SLAM AND HOWIE O’Bundies - Marseille
14 BLOOD RED SHOES/ KING OF CONSPIRACY Poste à Galène - Marseille
14 THE CHARIOT/ IWRESTLEDABEARONCE/ NESSERIA Le Korigan - Luynes
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15 BLACK JOE LEWIS Cabaret aléatoire - Marseille 20h30
15 JAZZ QUATRO El Ache de Cuba - Marseille
15 BLOCK BUSTER / INFECTED YOUTH Le Lounge - Marseille 21h30
16 VITALIC Dock des suds - Marseille
16 MIASSIN El Ache de Cuba - Marseille 21h00
16 AGOP Le Lounge - Marseille 21h30
16 THE BESNARD LAKES/ NEVCHEHIRLIAN Poste à Galène - Marseille
16 AMEL BENT Espace Julien - Marseille
16 THE HOST/ THE HOLD UP/ HARMONIC GENERATOR Le Korigan - Luynes
16 "ET SI DIDIER SUPER ÉTAIT LA RÉINCARNATION DU CHRIST"
L’Usine - Istres 21h00
17 ONLY FOR US O’Bundies - Marseille
17 DANAKIL L’usine - Istres
17 EL DIVINA TRIO El Ache de Cuba - Marseille 21h00
17 RAS’IN Le Lounge - Marseille 21h30
17 NATURAL SELF/ MARABOUT FONK SYSTEM Poste à Galène - Marseille
17 "CABARET GOES JAZZ" cabaret aléatoire - Marseille 21h00
17 NEMESIS Le Korigan - Luynes
18 STREET DOGS/ UNFIT/ WAKE THE DEAD Poste à Galène - Marseille
20 FRED NEVCHEHIRLIAN Théâtre des Salins - Martigues 20h30 (04 42 49 02 00)
20 THE AGGROLITES Poste à Galène - Marseille
21 RIHANNA Dôme - Marseille
21 BRIAN JONESTOWN MASSACRE Cabaret Aléatoire - Marseille
22 RAHZEL / UNDER KONTROL Cabaret Aléatoire - Marseille
22 EZRA / L.O.S/ UNDER KONTROL cabaret aléatoire - Marseille 21h00
22 EL DIVINA TRIO El Ache de Cuba - Marseille 21h00
22 RAPHEL IMBERT N-Y PROJECT Le cri du port - Marseille 20h30
22 SAÏBU Le Lounge - Marseille 21h30
22 LUKE Espace Julien - Marseille 20h30
23 DELEYAMAN Le Lounge - Marseille 21h30
23 Tremplin : Salle municipale - St Chamas 20h30 (06 85 42 37 03)
23 MIKA Le Dôme - Marseille
23 DAVID WALTERS La Meson - Marseille 20h00
23 TZWING El Ache de Cuba - Marseille
24 JOAO DE ATHAYDE ET ALVARO PIGNATARI El Ache de Cuba - Marseille
24 BRUIT QUI COURT/EAUX TROUBLES /HILLY ROAD Le Lounge Marseille 21h30
24 DAMAGED VOICE Dan Racing - Marseille
24 PHOSPHÈNE/MLLE CARO & FRANCK GARCIA/ALEXKID/
NOAPYRA Cabaret aléatoire - Marseille
27 Festival les musiques : MADRIGALI Eglise Saint Laurent - Marseille 20h30
28 ABORTED/ ROTTEN SOUND/ THE RED CHORD Le Korigan - Luynes
28 Festival les musiques : VOX ELECTRONICA Friche la belle de mai-la
cartonnerie - Marseille 20h30
28 TRI YANN Pasino - Aix en Provence 20h30 (04 91 80 10 89)
29 CHINESE MAN / SHANTEL Cabaret Aléatoire - Marseille
29 TRIO JAZZ El Ache de Cuba - Marseille 21h00
29 ROBERTO ALAGNA Le Dôme - Marseille 20h30
29 STARBOARD SILENT SIDE/ SUNDAY SUNDAY Le Lounge - Marseille 21h30
29 FABIEN MARY QUARTET Le cri du port - Marseille 20h30
30 ANDY MC KEE Cabaret aléatoire - Marseille 21h00
30 DESPERTA FERRO/ SEGUNA OPCIO O’Bundies - Marseille
30 EON Le Korigan - Luynes
30 HERBE FOLLE/ MAISON ROUGE L’escale - Aubagne
30 AFRICA EXPRESS El Ache de Cuba - Marseille 21h00
30 NAEROBIS / SMOKE AVENUE Le Lounge - Marseille 21h30
2O
CORSE
26
DROME
02 DICK ANNEGARN Le Train Théâtre - Portes les Valence 20h30 (04 75 57 85 46)
06 JAMAIT Le Train Théâtre - Portes les Valence 20h30 (04 75 57 85 46)
08 KARIMOUCHE / KOUMEKIAN Le Train Théâtre - Portes les Valence
20h30 (04 75 57 85 46)
15 STACEY KENT Le Train Théâtre - Portes les Valence 20h30 (04 75 57 85 46)
21 RENAN LUCE Espace Mistral - Montélimar
23 PONY PONY RUN RUN / MICROMACHINE Théâtre le Rhône Bourg les Valence
24 GRUPO COMPAY SEGUNDO Théâtre Le Rhône - Bourg les Valence 20h30
27 EVELYNE GALLET / NICOLAS JULES Le Train Théâtre - Portes les
Valence 20h30 (04 75 57 85 46)
29 LISA / CIE ARCOSM Le Train Théâtre - Portes les Valence 20h30 (04
75 57 85 46)
3O
GARD
16 LA FRANCE DORT : SIDILARSEN, BANANE METALIK, SPACE
JAHOURT, SCORCH, OUT OF SCHOOL ACTIVITIES, PRETTY
JOHNNY - St GENIES de Malgoires 19h30
17 LA FRANCE DORT : LOFOFORA, PARABELLUM, CHEPA, JNEB
BAND, STYMATE, HIPPYCORE, ELEKTRIK JUNGLE (MOTCH), AU
FOND A GAUCHE, ET ZOB - St Génies de Malgoires 17h30
30 Drom festival et autres cultures nomades : TOBROGOÏ Place de
la maison carrée, Murphy’s, Instant T, Prolé - Nîmes
34
HERAULT
01 ULTRA VOMIT Secret Place - Saint Jean de Védas 20h (04 67 58 47 21)
02 JOE QUARTERMAN Cosmic Groove - Montpellier
02 Le Jam : SIR JOE QUATERMAN - Montpellier
04 GUNFIRE IN A JUKE POINT / ZERO ABSOLU Secret Place - Saint
Jean de Védas 20h (04 67 58 47 21)
09 SCORCH / SYMBIO / FURAYA / GET RICH OR DIE Rockstore - Montpellier 09 Kaki King Secret Place - Saint Jean de Védas 20h (04 67 58 47 21)
10 AGNOSTIC FRONT / UNFIT / RASPOUTINE Secret Place - Saint
Jean de Védas (04 67 58 47 21)
14 STREET DOGS Secret Place - Saint Jean de Védas 20h (04 67 58 47 21)
17 SOULJAZZ ORCHESTRA Cosmic Groove - Montpellier
21 LUKE Rockstore - Montpellier 19h30
22 TÉTÉ Rockstore - Montpellier
23 GAETAN ROUSSEL Rockstore - Montpellier
24 MOUTH OF ARCHITECT Secret Place - Saint Jean de Védas 20h (04
67 58 47 21)
28 RENAN LUCE Zénith Sud - Montpellier 20h
83
VAR
01 B-REAL OF CYPRESS HILL Espace Malraux - Six fours
02 QUADRICOLOR/ SAM KARPIENA/ MEKANIK KANTATIK Oméga
Live - Toulon 21h30
03 BLAZING WAR MACHINE / ANANTA / EON / ARTEFACT
Oméga Live - Toulon 21h (04 98 070 070)
16 MEDITRIO - Correns 20h00
17 ROBIN MC KELLE Le Carré - Ste Maxime 20h30
17 DJ PROBE VS DJ VAPOUR FEAT SPECIAL GUEST MC, BURNIN
BASS KOMBO, DJ SMITE FEAT MC METOD, Pixel Face Oméga live Toulon 20h30
22 COEUR DE PIRATE / OH ! TIGER MOUNTAIN Espace Malraux - Six fours
24 SOUAD MASSI & ERIC FERNANDEZ Chateauvallon - Ollioules 20h30
29 KABBALAH Théâtre Galli - Sanary sur Mer 21h (04 94 88 53 90)
30 MESSENGERS Oméga live - Toulon 21h00
84
VAUCLUSE
03 FESTO PITCHO : "PASSAGE SECRET" La manutention - Avignon
03 QUADRICOLOR/ SAM KARPIENA/ MEKANIK KANTATIK
Akwaba - Châteauneuf de Gadagne 20h30
09 ALIEN VAMPIRES/ ARSCH DOLLS... L’Antirouille - Montpellier 21h00
22 EZ3KIEL VS HINT / VUNENY Salle Polyvalente - Montfavet 20h
23 MICKY GREEN Salle Polyvalente - Montfavet 20h
23 FESTO PITCHO : RAPHAEL IMBERT TRIO la Manutention - Avignon 20h30
24 COEUR DE PIRATE Salle Polyvalente - Montfavet 20h
25 Festival brassens : BANC PUBLIC Village de vacances - Vaison-laromaine 20h45
26 ERIC NICOL village de vacances - Vaison-la-romaine 14h30
26 Festival brassens : TRIO JOB Village de vacances - Vaison-la-romaine 20h45
27 CHARLES DUMONT Espace culturel - Vaison-la-romaine 20h45
29 Festival brassens : NATACHA EZDRA/ DJAZZY GEORGES espace
culturel - Vaison-la-romaine 20h45
30 Festival brassens : ANDRE CHIRON espace culturel - vaison-laromaine 20h45
30 FESTO PITCHO : STEFAN ORINS TRIO/ DELAUNAY ET VAN DER
HEUVEL DUO la Manutention - Avignon 20h30
98
MONACO
02 Printemps des arts : PERCUSSIONS DU MONDE Châpiteau de Fontvieille - Monaco 20h00
23 COEUR DE PIRATE Salle du Canton - Monaco 21h (04 97 25 81 36)
mai
O4
alpes de haute provence
08 PHIL Palais des Congrès - Digne
12 Tremplin Jeunes Musiciens : LES FILS DE TEUHPU... Centre Culturel
René Char - Digne les Bains 21h (04 92 30 87 10)
21 LALISSE / SOLER / CHABASSE / RAPHAËL IMBERT Centre Culturel René Char - Digne les Bains 21h (04 92 30 87 10)
27 STEEL BAND BIDONS D’ILES Centre Culturel René Char - Digne les
Bains 19h (04 92 30 87 10)
O5
HAUTES-ALPES
04 RENAUD GARCIA-Fons Théâtre le Cadran - Briançon 20h30 (04 92 25 52 52)
05 SERGE LAMA Le Quattro - Gap 20h30 14 DIAM’S Le Cube - Gap
O6
01
07
07
09
13
14
16
alpes-maritimes
MIKA Palais Nikaia - Nice (04 67 68 80 58)
DE LA SOUL / HOCUS POCUS THEATRE DE VERDURE - Nice 20h
SERGE LAMA Palais de la méditerranée - Nice 20h30
BONOBO Théatre Lino Ventura - Nice 20h
CHRISTOPHE WILLEM Palais Nikaïa - Nice 20h
SLY&ROBBIE/ GENTLEMAN Théâtre de Verdure - Nice
DAMIEN SAEZ/ CASCADEUR Théâtre de Verdure - Nice 20h00
O7
ARDECHE
08 LAURENT MONTAGNE / BATLIK Cinéma La Grand Fond - Joyeuse 20h30
29 SCRATCH BANDITS CREW / SMOOTH Cavajazz - Viviers 20h
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BOUCHES DU RHONE
01 Festival les musiques : TRIO PAJ Friche la belle de mai-la cartonnerie
- Marseille 21h00
02 GENERAL ELEKTRIKS/ BIG IN JAPAN L’escale - Aubagne 18h30
05 ALEXIS HK Cabaret aléatoire - Marseille 20h30
06 SERGE LAMA Pasino - Aix en Provence 20h30 (04 91 80 10 89)
07 MANGO GADZI/ PENSE BETE L’escale - Aubagne 21h00
07 SEXY SUSHI / RAFALE / TEPR Cabaret Aléatoire - Marseille
07 ENABLERS Grim - Marseille 20h30
12 PROG SUD (festival international de rock progressif) : Jas’rod - Les
Pennes Mirabeau
13 PROG SUD (festival international de rock progressif) : Jas’rod Les Pennes Mirabeau
13 CHRISTOPHE WILLEM Le Dôme - Marseille 20h
14 IRINA POPOVSKA L’Escale - Aubagne 19h
15 ROCKETT QUEENS/ NO CLEVER SHEEP/ DIGITAL NOVA La maison du peuple - Gardanne
17 FLATLINERS O’Bundies - Marseille
20 Même pas peur #3 : PABLO CUECO Place de la Joliette - Marseille 18h00
20 MICKY GREEN Espace Julien - Marseille 20h30
21 FORBIDDEN KINGS/ PRODUNZENTEN DER FROIDE O’Bundies Marseille
21 Micro action #4 : KILLING NO MURDER Grim - Marseille 17h30
21 DIAM’S Dock des Suds - Marseille 20h
22 PONI HOAX Cabaret Aléatoire - Marseille
28 JACQUES DUTRONC Dôme - Marseille 20h
28 ANDROMAKERS/ SAM KARPIENA L’escale - Aubagne 21h00
28 TRAVESTI MONSTER Cabaret Aléatoire - Marseille
29 SYLVAIN H.H. BROTHER Restaurant du Parc - Aubagne 20h30 (04 91 73 57 81)
29 KABBA ROOTS L’escale - Aubagne 18h00
29 LES ARCHITECTURES CONTEMPORAINES OPUS 3 Grim - Marseille 17h30
2O
CORSE
26
DROME
01 DANAKIL / SIR JEAN & THE MIGHTY CUT BAND Théâtre le
Rhône - Bourg les Valence
19 MISS WHITE&THE DRUNKEN PIANO auditorium du conservatoire - Valence
22 MISS WHITE&THE DRUNKEN PIANO Nuit de tous les jazz - Portes
les Valence
25 CARMEN MARIA VEGA Train Théâtre - Portes les Valences
25 KIKO RUIZ... Les Cordeliers - Romans 20h30 (04 75 71 00 15)
27 ARNO / MILKYMEE Théâtre le Rhône - Bourg les Valence
28 ANGÉLIQUE IONATOS & KATERINA FOTINAKI Salle Jean Vilar Romans 20h30 (04 75 71 00 15)
29 CHRISTOPHE Le Train Théâtre - Portes les Valence
20h30 (04 75 57 85 46)
29 RENATA ROSA / BISE BAND Salle Jean Vilar - Romans 20h30 (04
75 71 00 15 )
3O
GARD
01 Drom festival et autres cultures nomades : RAKI BALKAN
SOUND SYSTEM Instant T - Nîmes
04 Drom festival et autres cultures nomades : THIERRY "TITI"
ROBIN Théâtre Christian Liger - Nîmes 20h00
07 Drom festival et autres cultures nomades : LES DOIGTS DE
L’HOMME/ LA FANFARE DU BELGISTAN/ DJ SOUMNAKAÏ Grand
chapiteau - Nîmes
08 Drom festival et autres cultures nomades : GUAPPECARTO/
ELECTRIC GEM/ CIRCO ABUSIVO/ DJ TAGADA Grand chapiteau Nîmes
12 ZOB’ Mobile Homme Théâtre - Nîmes
34
HERAULT
13 Festival Couleurs urbaines : MOUSS & HAKIM/ OAI STAR/
SPEED CARAVAN/ CIE CUNAOL Esplanade marine - La Seyne
14 Festival Couleurs urbaines : KHALED/ AMAZIGH KATEB Esplanade marine - La Seyne
15 Festival Couleurs urbaines : BATTLE DANSE HIP HOP Espace Tisot
- La Seyne
15 Festival Couleurs urbaines : GENTLEMAN/ JAH MANSON/ DUB
AKOM/ DANAKIL Esplanade Marine - La Seyne
16 Festival Couleurs urbaines : SINIK/ KAYNA SAMET/ L’INFANTERIE/ FINALE BATTLE HIP HOP Esplanade Marine - La Seyne
21 LES SIX SAMURAIS Le Chantier - Correns 20h00
21 GAROU La Palestre - Le Cannet 20h30
21 YOUSSOUPHA Hip Cop Convi - Toulon
22 Festival Couleurs urbaines : HOCUS POCUS/ YSAE Chateauvallon
- Ollioules
28 ERIC LUTER & OLD DREAMERS Petit Galli - Sanary sur Mer 21h (04
94 88 53 90)
84
VAUCLUSE
01 Festival brassens : ALICE DONA espace culturel - vaison-la-romaine
20h45
12 MARC LAVOINE Salle Polyvalente - Avignon 20h30
98
MONACO
01 DESPISED ICON/ L’ESPRIT DU CLAN / AS THEY BURN Secret Place -
Saint Jean de Védas (04 67 58 47 21)
01 SALVATORE ADAMO La Cigalière - Serignan 21h (04 67 326 326)
08 KIEMSA Secret Place - Saint Jean de Védas (04 67 58 47 21)
12 MICKEY [3D] Victoire 2 - Montpellier
29 ANGELIQUE IONATOS Espace Culturel - Gignac 21h (04 67 56 10 32)
83
02 Printemps des arts : PERCUSSIONS DU MONDE Châpiteau de
Fontvieille - Monaco 20h00
VAR
07 Festival Couleurs Urbaines : MC EVIL B/ LE LUTIN/ MC
METOD/ BURNIN BASS COMBO CREP des Lices - Toulon
07 MIKE STERN BAND FEAT RICHARD BONA / DAVE WECKL /
BOB MALACH Espace Malraux - Six fours
08 Festival Couleurs urbaines : IS WHAT/ BONOBO LIVE (NINJA
TUNE) Oméga Live - Toulon
12 Festival Couleurs urbaines : ALPHA BLONDY/ NNEKA/
FANGA/ KHOYA Esplanade Marine - La Seyne
+ de concerts sur
Pour figurer dans le prochain numéro,
envoyez vos infos et annonces de concerts
AVANT LE 15 AVRIL 2010
e-mail
[email protected]
courrier Nouvelle Vague - BP 62 - 06142 Vence cedex
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ACWL
Il est des étoiles filantes dans le ciel qui éblouissent de
par leur beauté et leur fragilité… Il est des groupes sur
scène que l’on découvre intime et aussi brillant que cet
astre… Il est des musiques qui transcendent l’espace et
le temps… Acwl en fait partie… A l’image de sa chanteuse Céline, énigmatique et angélique, Acwl revient en
tournée pour défendre « le chemin du ciel »… Embarquons avec eux le temps d’un voyage extraordinaire…
Petit retour en arrière, comment est né Acwl ?
Il y a une alchimie, une entente qui
a rarement besoin de mots dans la
création, tout devient alors plus
facile, plus jouissif… C’est une passion vitale pour chacun de nous, la
chance d’avoir trouvé une voie artistique commune. La musique est un
art qui nous touche, nous élève,
nous nourrit et nous ne pourrions pas
vivre sans elle. ACWL c’est une
aventure humaine riche dont notre
manager fait partie. Même à travers
les coups durs, le fait de créer entretient la flamme.
Un troisième album déjà et 15
ans de longévité… qu’est ce qui
a changé depuis vos débuts ?
Bien sûr, nous avons changé notre
façon de travailler en studio avec les
inévitables évolutions techniques,
notre façon d’aborder la promotion
face aux mutations que subit l’industrie musicale… Mais notre rage initiale est toujours présente ; nous sommes heureux d’être là indemnes, nous
avons de la chance. Beaucoup de
groupes avec qui on a joué, ont lâché
prise souvent à cause de la frilosité
maladive des maisons de disques ou
du manque de soutien de la scène
rock française par les gros médias,
ces derniers n’hésitant pas à soutenir
la moindre petite formation internationale. On regrette ces talents avortés.
Un rock mélodieux, des textes
poétiques… mais qu’est ce qui
inspire tant ACWL ?
La beauté de nos fans reflétée dans la
noirceur de nos âmes. La musique au
final doit nous faire vibrer, être un
vecteur d’émotions, un générateur de
sensations, du moins en ce qui nous
concerne, on tend vers cette voie !
Côté texte ; la dichotomie
ombre/lumière nous a toujours fascinée, elle résume une part de notre
univers, nos interrogations sur les
contraires, les contrastes et occupe
une place majeure dans l’atmosphère
de nos albums. Notre dernier opus
n’y échappe pas. « Le chemin du ciel
» est un titre antinomique ; terre, ciel,
connexion ou déconnexion de l’humain au « divin » ou à « l’Immatériel
», la part du céleste dans l’humain,
tout comme il peut évoquer l’espoir
d’un après ou le néant, la route qui
conduisait les déportés de Treblinka à
la mort s’appelait ainsi…
Quand vous rentrez en studio
y a-t-il une place à l’improvisation ou tout
est déjà millimétré ?
En phase d’enregistrement,
en
règle
générale,
c’est millimétré au
niveau structure et
texte même si la
part d’improvisation n’a pas complètement disparu
à ce stade et
encore moins au
niveau arrangements et ajouts
mélodiques. Les
sonorités sont rarement laissées « au
naturel », beaucoup d’expériences
et de trafics sonores sur des instruments dits basiques, effets, strates
harmoniques…Créer sans cesse et
sans contraintes; pas de directeur
artistique, ni d’arrangeur extérieur
sur nos épaules. Souvent nos morceaux sont hors format avant édition
et l’album n’est qu’une face apparente de l’iceberg.
Peut-on dire que « le chemin du ciel
» c’est l’album de la maturité ?
Le fil d’Ariane de nos CD tient de
cette liberté de création dont nous
parlions, de ce voyage. Au final un
album n’est jamais un aboutissement
en ce qui nous concerne mais plutôt
un point de départ pour ceux à venir.
Aujourd’hui quels sont les
projets du groupe ?
Nous sommes en tournée pour des
concerts en session acoustique.
Nous avons revisité des titres choisis
parmi nos 3 albums et les avons
réorchestrés, sur scène cela donne
guitares électro-acoustiques, pad
électronique, cymbales, cloches et
voix. Ce travail nous a éclatés et
l’accueil du public nous a poussés à
prolonger l’expérience ! Nous nous
sommes enfermés un mois et demi
dans les Studios de la Friche /La
Belle de Mai ; au final 12 titres que
nous avons commencé à mettre en
boîte. Nous travaillons également
sur un titre pour un projet concept
autour du livre d’Arno Mothra « La
paraphrénie du ventre vide ».
Pour finir notre entrevue, quel
message adresseriez-vous à
votre public ?
Allez et multipliez-vous, et plus
sérieusement merci …
Céline Dehédin
Album « Le chemin du ciel » (XIII Bis
Records/Sony music).
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nouvelle vague
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avril 2O1O
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CONCERTS a venir
BOL DE FUNK
MESSENGERS
« Huitième service »
pour le festival Bol de
Funk à Marseille. Et
cette année, quel beau
menu on a là! Du funk,
du funk, mais pas seulement : une bonne dose
d’électro, de hip-hop,
un soupçon de jazz,
une bonne rasade d’originalité… et une pincée d’irrévérence - le festival ouvre avec la diffusion du premier dessin animé classé « X » du cinéma américain
(à savoir, Fritz the Cat). Et des beaux noms pour mettre en appétit : Hypnotic Brass Ensemble, fanfare hip hop et jazz, backing band attitré de Mos
Def ; Florian Keller, que l’on compare à DJ Shadow
ou Keb Darge, connu pour ses « Party Keller » ;
Speedometer et Sir Joe Guaterman, le DJ accompagnant la légende du funk 70s ; Ceux qui marchent
debout, fanfare funk à la française ; et enfin Ashley
Beedle, maître du mix UK de funk, disco, soul, house
et afro. Sont également au programme, des performances artistiques assurées par Dan 23, et la diffusion d’un documentaire portrayant Bernie Worrell, le
créateur du P-Funk : de quoi combler les plus affamés ! Ainsi pendant trois jours, un bon bol de funk
sera servi aux « gens vrais » (« for real people »
comme indiqué sur l’affiche) …enfin, aux vrais passionnés de musique! Joanna Philipot
Du 01/04 au 03/04 au Dock des Suds- Marseille (13)
Lorsque l’on entend ce
groupe pour la première
fois, on subodore des
origines jamaïcaines et
pourtant Messengers est
bien français. Le leader
Paul Morgane, né près
de Nottingham en Angleterre, choisit sa capitale
artistique et s’installe à Marseille. Ville multiculturelle,
aux antipodes de la société mercantile et babylonienne condamnée par les rastafaris, elle représente
sa musique colorée et humaniste. Ce jeune groupe
marseillais, formé en 2006, a donc choisi sa contrée
en fonction de sa musique… Avec un curriculum vitae
assez intéressant (Paul Morgane accompagna le
groupe Burning Spear en tant que claviériste à seulement 20 ans), on s’imagine que l’avenir du groupe
est entre de bonnes mains. Pour les friands de ce
genre de découverte issu du reggae local, la chanson
« Jeremiah’s children » donne un bel aperçu de leur
répertoire, sinon la session live est ouverte à tous les
amateurs très prochainement… Sophie Queval
Le 02/04 au Paradox – Marseille (13), le 09/04 au
Musikomania – Marseille (13) et le 30/04 à L’Oméga
Live – Toulon (83).
HIT MY BEAT
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04 93 58 51 51
e-mail [email protected]
Dans un lieu incontournable de la nuit azuréenne, illuminé par les
lumières de la promenade des anglais, l’Electro Student Party s’annonce. « Hit my Beat »
ouvrira ses portes aux platines surchauffées de quatre formations de DJs, parmi The Deficient, mix cadré
et étudié de fidget house aux intonations breakbeat
et electro Hip Hop. Onelight, s’inscrivant dans la
même lignée, fera appel à son savoir-faire electro
funk, dubstep et, Timefligh lui, s’adonnera de bon
gré à des dj-sets dont les résonnances pop, indierock ou soul donnent déjà l’eau à la bouche. Enfin
pour se ranimer les tympans, Satellit emportera les
foules sous le rayonnement des ballets lumineux pour
nous conduire sur des pistes electro rock club. Habitué des after, notamment ceux du groupe Pony Pony
Run Run, ce duo français transportera les oiseaux de
nuit à destination d’un voyage au programme prometteur. Sophie Queval
Le 01/04 le High Club – Nice (06).
OXMO PUCCINO
La couv’... il y a 10 ans
Déjà considéré vers la
fin des années 90
comme l’un des rappeurs les plus prometteurs de sa génération,
Oxmo Puccino a su mettre sa plume au service
d’un raisonnement critique sur notre société.
Son premier album « Opéra Puccino » est certifié disque d’or dès sa sortie, ce qui lui permet d’enchaîner
un grand nombre de propositions et de collaborations musicales. Il écrit pour lui ou pour les autres. Il
prête la justesse de ses mots même à la variété française notamment à Florent Pagny, ou plus surprenant
encore à Alysée pour laquelle il composera deux
titres de son album « Psychédélices ». Cela dit, rien
ne l’oblige à justifier ses qualités de compositeur, de
poète urbain. Son dernier album est d’ailleurs officiellement salué par la critique, et de remporter un
prix aux Victoires de la Musiques. « L’Arme de Paix
» le révèle donc à un public plus large, avec des
morceaux acoustiques, jazzy et touchants d’authenticité tels que “J’te connaissais pas” ou “Naître
adulte”... Sophie Queval
Le 02/04 au Théâtre de la Licorne – Cannes (06).
MARTIZIK
On le rappelle, il y a du
nouveau pour les amateurs d’électro : le festival
Martizik, tout frais, tout
beau, fera ses premiers
pas ce mois-ci, sur les
plages ensoleillées de la
Martinique ! Les inconditionnels des Plages électro ont désormais un nouveau rendez-vous printanier à
noter dans leurs agendas. Et quel rendez-vous ! Durant
trois jours, de midi à minuit, les oreilles n’auront point
de repos, et les gambettes non plus : tous les Dj phare
du moment répondent présent à l’évènement. Norman
Jay, DJ Netik, Djedjotronic, Nicolas Masseyef, Etane
Carter, David Walters, Radioclit… Les grands noms
de la scène alternative, électro, minimal, techno, se
bousculeront pour offrir des journées et des nuits qui risquent fort d’être incendiaires. Dans le même esprit
convivial et ouvert à tous qu’on trouve aux Plages, Martizik s’inscrit dans la veine des évènements incontournables des amoureux de la fête. Avril s’annonce
comme un été qui arriverait en avance… pour notre
plus grand plaisir ! Joanna Philipot
Du 03/04 au 05/04 en Martinique
OAISTAR
Il y a du nouveau sous
le soleil, Oaistar, à prononcer « waï » s’il vous
plait, tout droit sorti du
mythique groupe Massilia Sound System, nous
présente un nouveau
répertoire, fun et coloré.
Le combo marseillais,
qui était composé entre
autres par Lux B. et le «
Garri » Greu, rebondit
de façon percutante
cette fois, réponse à la
fatale dislocation du groupe. Il nous propose une
musique beaucoup plus folâtre et joueuse, sur des
sonorités particulièrement «nintendesques »… Enfin
oui, disons plutôt que le nouveau venu, le Dj suédois
Dubmood, amateur de Chip musique, emprunte
avec drôlerie un imaginaire de sons issus de vieilles
consoles de jeux vidéos. Le rendu est réussi mais différent, comme revigoré par ce vent du nord, et
donne la patate ou plutôt une grosse envie de faire
tourner le pastis… Sans se prendre la tête donc, le
groupe enflamme chaleureusement les scènes, pour
simplement nous donner envie de gigoter, sautiller et
foutre le waïoli ! Sophie Queval
Le 03/04 à L’Usine - Istres (13), et le 13/05 à L’esplanade marine - La Seyne sur mer (83).
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THE ARRS
Il ne fait pas dans la dentelle ni dans la berceuse
ce quatuor aux frontières
du metal et du hardcore… Le chant est
caverneux, lourd et profond mais cela dit, on
reste assez loin du mythique Chris Barnes (qui ne joue
pas dans la même cour, bien évidemment). Niko, au
micro, alterne des passages agressifs et chantés un
peu à la manière de Shawter, l’interprète crucifié de
Dagoba. Leur discernement à s’exprimer en français,
en proposant des textes forcément amers et occultes,
font de leurs « maux des armes ». La double pédale y
est pour beaucoup. Bien présente sous les baguettes
magiques de Toki, elle se déchaîne allègrement sur des
riffs de guitares énervées. The Alien’s Right Respect
Sect est un groupe expérimenté et rodé. Ses musiciens
ont d’ailleurs déjà été aperçus avec de grands noms
du metal hurlant. En 2005, ils partagent la scène avec
les « frenchy » Gojira ou Eths, et se rendent sur la célébrissime scène du Hellfest festival en 2007. La confrérie secrète, et fanatique « headbangue » déjà sous la
nouvelle de leur passage, quant aux autres, les voilà
dûment informés… Sophie Queval
Le 03/04 au MJC Picaud – Cannes (06).
CHAIN AND THE GANG
On croule sous les appellations
de genre lorsque l’on cite Chain
and the Gang. Projet artistique
plutôt garage rock, aux intonations blues, soul, punk ou funk ?
C’est en vérité un mélange
savamment psyché que nous
proposent le groupe et son instigateur Ian Folke Svenonius. Il est
subversif, agitateur et mérite sans contestation une
place médiatique plus étendue. Il a fait son petit bout
de chemin depuis maintenant une vingtaine d’années, et laisse un bon nombre de projets derrière lui,
dont le groupe Make Up. Cette fois, il propose des
thèmes plus profonds dédiés à une certaine liberté
factice. Il vadrouille donc sur scène tel un véritable
bagnard, enchaîné aux autres membres du groupe,
afin de répandre sa contestation. Les ch?urs, les bruitages évoquent en partie certaines expérimentations
vocales des Velvet Underground dans les années 60,
en plus pop et contemporain. Leur album Down with
Liberty est déluré de rythmes, surfant sur une tendance arty plus que réjouissante. Ces taulards là, on
ne les laissera pas s’échapper sans les avoir vus et
entendus sur scène ! Sophie Queval
Le 6/04 au Volume - Nice (06).
LA NUIT ELECTRO
Tourbillon,
énergie,
danse, contorsion et
convulsion, voilà, c’est
un peu à ces mots-là
qu’on pense quand on
voit le programme que
nous
réserve
cette
fameuse nuit électro.
Attendue de tous les aficionados de musiques computerisées, digitalisées,
mixées, samplées de la région, l’évènement aura lieu
pour la seconde fois à Nice. On aura là un bel échantillon de la scène électroniquement correcte mais physiquement déjantée, car en effet, ces DJ risquent fort
de faire naître la frénésie chez le public. Ce sera l’occasion de découvrir comment la scène électro s’est
renouvelée, avec les Something à la mode, duo
explosif qui sort des sentiers battus, en mêlant sons
électro et instruments à cordes, entre club, techno et
musique classique, pour un résultat assez détonnant.
A l’honneur, ce sont bien les Italiens Bloody Beetroots
Death Crew 77 qui risquent de rendre la soirée incendiaire… L’union du DJ Sir Bob Cornelius Rifo et du
Death Crew 77 a fait naître une sorte de mélange
entre les Misfits et Daft Punk, non sans rappeler les
Prodigy, qui ne manquera pas de provoquer une
bonne hystérie collective et un état de transe… comme
on les aime ! Et on n’oublie pas les groupes de la
région, Satellit et Chrono Triggers, en première partie
de soirée : parfaits pour se mettre en jambes, au son
d’un électro-rock et de platines enragés. Attention, cardiaques s’abstenir ! Joanna Philipot
Le 08/04 au Palais Nikaïa- Nice (06)
MICKY GREEN
Lorsque Micky Green sort son
premier album en 2007, c’est la
révélation : la jeune australienne,
ancien mannequin, remporte un
succès incroyable avec son irrésistible titre « Oh ». La jeune
artiste, qui au départ se lançait
dans la musique sans être sûre
de ses chansons, semble avoir gagné en confiance :
avec son nouvel album « Honky Tonk », son style a évolué. Micky garde toujours ces lignes d’écriture très claires, comme dans ce premier album très épuré, mais
avec des arrangements beaucoup plus travaillés. Ses
titres sont toujours marqués par cette simplicité qui la
caractérise, mais ont gagné en audace, en claviers vintage, en basses, en cuivres, et laissent transparaître ses
influences variées, de Stevie Wonder à Jamiroquai, en
passant par Erykah Badu. C’est ainsi une artiste plus
assurée dont le groove glamour donnera certainement
un effet incroyable sur scène, qui sera à découvrir
absolument ! Joanna Philipot
Le 09/ 04 à l’Espace Culturel, salle Malraux- Six Fours (83)
CHINESE MAN
L’éphèbe aux yeux bridés a tout
d’un conquérant post apocalyptique, venu de contrées lointaines
pour nous atomiser. Il répand son
aura asiatique pour submerger
les salles de samples tonitruants,
aux basses puissantes, musclées et vigoureuses. Voilà
sa religion, combiner les influences reggae, baile funk
brésilien (ou funk carioca), jazz soul et hip hop à des
références cinématographiques ou orientales. Ses brassages musicaux, il les aiguise à la lame de son katana,
euh non pardon, de son sabre Tao ! Avec l’aide de ses
différentes faces cachées, Sly, Zé Matéo et High Ku,
c’est une véritable brigade qui se camoufle sous cette
personnification. Découvert sur Nova, les différents DJ’s
aux platines débarquent pour vous assujettir à leur son.
L’année du tigre leur appartient, on les attend et on se
prépare au guet-apens ! Sophie Queval
Les 09/04 à CMCL – Gap (05), 29/04 au Cabaret Aléatoire – Marseille (13), 01/05 au Zinga Zanga – Béziers (34).
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BEN MAZUE
La nouvelle génération
de la chanson française
révèle
encore
des
découvertes sympathiques et Ben Mazué en
est. Il mélange les genres en s’inspirant de la
nouvelle vague proposée par la variété d’aujourd’hui. Alternant des morceaux entraînants à une
instrumentale parfois plus sombre, il réussit à emporter son public dans une conception musicale finalement assez éclectique. Une voix marbrée par différentes inspirations roots, et hip hop accompagnée
par un flow fluide et rapide. Voilà de quoi passer
une sage soirée. Premier partie d’Anis, de Tété ou
d’Asa, son style rappelle fortement ces inspirations
communes. Ses chansons nous entraînent tantôt vers
des teintes chaudes grâce à des démos de beat box
et à une guitare à l’épreuve des mots, tantôt vers des
couleurs plus sobres, planant dans une ambiance
prosaïque et urbaine. Il livre des textes où le cliché
du verbe facile et épais est évité de peu, mais
concrétise tout de même un panel de titres gentiment
recommandés ! Sophie Queval
Le 09/04 à la MJC L’Escale – Aubagne (13) et le
17/04 au Printemps de Bourges (18).
THE CRANBERRIES
Comment oublier les
créateurs inspirés et inspirants que sont les
Cranberries ? Tout le
monde se rappelle des
fameux tubes « Zombie
», « Ode to my family »,
« Linger », « Hollywood
»... Des mélodies passées du statut de tube planétaire au véritable classique du rock, que chacun pourrait fredonner presque
inconsciemment. Un véritable tour de force pour les
Irlandais qui ont réussi à rester au top depuis 1989!
Un son rock inimitable, porté par la sublime voix de
Dolores O’Riordan, qui éveille la nostalgie de beaucoup… Un groupe classique donc, mais pas encore
à classer dans les archives des grands rockeurs des
années 90 : les Cranberries et leur rock mi-amer misucré n’en ont pas fini avec la scène et les tournées
internationales, ça non. Après une absence depuis
2003, le groupe reprend du service et revient avec
un nouvel album. Toujours l’énergie, toujours les chorégraphies improbables de O’Riordan sur scène, toujours cette voix cherchant des notes inatteignables…
et toujours une musique géniale par sa grande simplicité et son efficacité redoutable : voir la légende
Cranberries en concert, c’est l’évènement à ne manquer sous aucun prétexte. Joanna Philipot
Le 10/04 au Palais Nikaïa- Nice (06)
SPEECH DEBELLE
Le 1er juin dernier sortait
Speech Therapy, magnifique album de la talentueuse
rappeuse
londonienne
Speech Debelle. Signée
chez Big Dada, la MC nous
a livré un opus puissant et
intimiste, digne d’une thérapie qui vole loin, très loin,
de l’imagerie Hip-Hop qu’on connaît tous. Mêlant les
genres et fort d’une humilité rare, cet exceptionnel
album a été récompensé par le prestigieux Mercury
Prize. La jeune et talentueuse rappeuse au flow rapide
et incisif qui crée des shows polymorphes mêlant
orchestration jazzy et micromusique nous fait l’honneur d’être de passage dans le Sud en avril. Nouvelle
Vague sera là, bien sûr, pour profiter de cette soirée
qui s’annonce rare ! Laurent Ciarabelli
Le 11/04 au Cabaret Aléatoire – Marseille (13)
BLOODY BEETROOTS
En 2007, un duo
masqué opérait
dans l’ombre, et
commençait
à
faire sensation
dans le milieu
électro. Bob Rifo,
ou DJ Sir Bob
Cornelius Rifo, également producteur, et son compa-
gnon de platines Thomas Tea, passent alors dans la
lumière grâce à des remixes de Rinôçérôse, Naïve
New Beaters, South Central ou encore Metallica, et
attirent l’attention des grands pontes de la « French
touch », Etienne de Crécy et Alex Gopher. Le duo italien a été ainsi propulsé à l’avant de la scène électro grâce à des participations aux B.O. de 99
Francs ou Les Experts Miami, et depuis, rien ne semble arrêter la folie des Bloody. Musique et concept
d’échange artistique avec le public : la récente
alliance avec le Death Crew 77 annonce l’ambition
de créer une énorme communauté créatrice et anarchique. Les idées révolutionnaires se retrouvent dans
la musique enragée de la formation, dont le style
déchaîné et le côté punk ne sont pas sans rappeler
les Prodigy, Justice ou encore Boys Noize ; c’est un
véritable mélange de genres, de musique club, de
rockabilly et de musique classique passés à la moulinette électro-punk des deux virtuoses du remix et de
la compo avant-gardiste. Un vrai phénomène du
moment. Joanna Philipot
Le 10/04 au Dock des Suds- Marseille (13)
SEMAINE
URBAINES
DES
CULTURES
Ce
n’est
pas
parce qu’on est
jeune que l’on
connait toutes les
facettes de la culture hip-hop –à
moins d’avoir été
élevé à Brooklyn,
cette culture nous
reste tout de même assez étrangère. Et ce n’est pas
parce que l’on a plus droit aux tarifs 18-25 ans
depuis bien longtemps qu’on ne peut plus s’y intéresser ! C’est pourquoi le forum des cultures de
Berre l’Etang a crée ce projet en 2007, et ne s’y est
pas trompé : le succès a été immédiat, et son public
–de tous les âges- en redemande. Ainsi la troisième
édition de cette Semaine des Cultures Urbaines aura
de nouveau lieu cette année, avec un programme
toujours aussi riche. On y retrouvera les disciplines
de hip-hop, danse, rap, graff, dj’ing, proposées
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sous forme d’ateliers, de spectacles ou
de stages tout au long de cette semaine
qui se veut semaine d’échanges et de
rencontres. Ainsi, les ateliers de graff,
de danse hip-hop et d’aéro-grattage
animés par Charaf, l’un des meilleurs
freestylers de France, feront le bonheur
des curieux. On aura également droit
à des stages de break-dance avec des
danseurs professionnels, des spectacles de danse, mêlant danseurs pros et
jeunes élèves Berrois, et des concerts,
sous forme de tremplin. On retrouvera
donc sur scène le rappeur Kalash
l’Afro, «activiste de l’underground phocéen», ainsi que le groupe de trois MC
Onziem District, aux influences hiphop, funk, rock, reggae, soit une vraie
fusion de styles qui devraient ravir un
public inter générationnel. La ville de
Berre l’Etang vivra ainsi au rythme du
hip-hop durant une semaine ouverte à
tous les curieux. Joanna Philipot
Du 12/04 au 17/04 à Berre l’Etang (13)
SILVER MOUNT ZION
Difficile de
décrire
une musique aussi
puissante
que celle
de
ce
groupe
canadien.
Formé il y a un peu plus de dix ans à
Montréal, il se compose de trois
anciens musiciens de GY!BE (Godspeed You ! Black Emperor) : Elfrim
Menuck, dont la voix est simplement
sublime et désespérante de beauté,
Sophie Trudeau et Thierry Amar.
Croyez-le, on embarque assez volontiers dans ce tourbillon à la fois symphonique, rock et psyché. Cette expérience post-rock est d’une élégance
sans nom. Elle se présente à vous telle
une pièce de théâtre sonore et onirique, mêlant à une batterie feutrée des
chants de violons et de violoncelles larmoyants, épiques et ténébreux («
Metal Bird October13 » en est une
illustration parfaite). « Kollaps tradixionnales », leur 6e album vaut le
détour. Mais quoi de mieux que vous
conseiller d’aller les voir dans la
région et de confirmer les faits ? Sur
scène, ils décapent, et sont incroyablement déjantés. En attendant, passez
vous l’album, fermez les yeux, vous y
êtes presque… Sophie Queval
Le 15/04 au Théâtre Lino Ventura –
Nice (06).
VITALIC
Grand
nom de
la scène
électro
française, on
pense
d’abord
qu’il est issu du milieu underground
ukrainien (Vitalic résonne résolument «
Europe de l’est » pour certains), et
pourtant ce dj dijonnais est un produit
chimique issu de nos usines tricolores.
La moutarde ne monte pas au nez avec
lui, mais ses sons décapent tout de
même, sous ses airs de techno électrique. Il se fait découvrir grâce à la sortie de « Poney EP » et des titres comme
« La Rock 01 », voyage tripant, on
embarque instinctivement dans la montée en puissance d’un son continu et
mouvant. Et bien qu’à l’époque, la
scène électro française avait du mal à
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décoller, Vitalic s’est très vite forgé une
réputation. Sa collaboration avec le Dj
allemand Hell le propulse dans le
milieu underground. Maintenant le
grand V est une référence, son échappée belle le classe parmi les meilleurs,
et son titre « Poison lips » sorti en 2009
lui vaut encore une fois tous les lauriers… Sophie Queval
Le 16/04 aux Docks des Sud – Marseille (13)
ROBIN MC KELLE
On dit de cette
jeune
chanteuse
américaine qu’elle
est devenue le
nouveau phénomène jazz,
et que son timbre de voix est
très
inspiré
d’Ella Fitzgerald. Sa voix de contralto charnelle et à
la fois puissance, habituée à la compagnie de big band, surtout sur ses deux
premiers albums (« Introducing Robin
Mc Kelle », « Modern Antique »)
s’oriente maintenant vers un registre
rhythm’n’blues, soul et définitivement
jazzy. Ce style vintage, elle l’emprunte
aux sixties et à ses idoles telles que
Nina Simone ou Ray Charles. Sur son
nouvel album « Mess Around », elle
s’offre la contribution de Fred Wesley,
ex-tromboniste et directeur artistique de
James Brown. Il lui arrange ainsi certaines de ses chansons et orchestre la très
belle reprise de Doc Pomus que Ray
Charles a chanté par la suite « Lonely
Avenue ». Talentueuse, Robin Mc Kelle
marche au feeling et à l’authenticité,
c’est pourquoi ce troisième album est
composé de reprises (« I can’t see
nobody » des Bee Gees y est surprenante) ou de créations (« Since you looked in your eyes »). Dénuées de tout
artifice, ses interprétations sur scène
sont douces et vibrantes, sans le moindre maniérisme. Sophie Queval
Le 17/04 Le Carré - Sainte Maxime (83)
DANAKIL
Jah ! A
l’aube de
leur troisième
album,
après
«
Micro-climat » et « Dialogue de sourds », les
dreadeux de Marly le Roi tournent et
tournent encore sur les scènes régionales. Autour des saxophones, de trompettes, percussions et trombones, le
chanteur Balik propose des textes toujours plus engagés dans une lutte
humaniste. Il aborde ainsi des thèmes
récurrents propres aux chants reggae :
l’espoir, les guerres, la liberté et les
merveilles du monde… Pour les amateurs de ce genre de prestations, le
groupe mettra certainement encore le «
faya » près de chez vous. Normal, leur
expérience scénique témoigne maintenant d’une renommée qui s’est confirmée au fil des ans… Habitué aux featuring, notamment avec Jah Mason, le
toasteur jamaïquain, le collectif reggae
démontrera une nouvelle fois que sa
sagesse tient du roots, et tient la
route… Sophie Queval
Les 17/04 à L’Usine- Istres (13), le
18/04 au Printemps de Bourges (18), le
15/05 à L’Esplanade Marine (Festival
Couleurs Urbaines) – La Seyne sur mer
(83), et le 04/06 Le Quattro (Ex Cube)Gap (05).
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MASS HYSTERIA
C’est en septembre dernier qu’est sorti le nouvel album de Mass Hysteria, “Failles”. La tournée arrive donc un peu
tard, mais si l’on se fit
à l’expression, l’important est que notre sud
puisse se frotter à l’un
des groupes phares de la scène métal française, évènement ô combien attendu depuis le concert dont tout
le monde a entendu parlé (Juillet 2009, Mass Hysteria en première partie de Metallica dans les arènes
de Nîmes en compagnie notamment de MOPA). On
dit de lui, “Failles” qu’il est l’un des albums les plus
puissants du groupe en terme d’énergie. Certains
vont adorer cela!! Pour la petite histoire, le groupe
existe depuis 1993. Répertorié (car les théoriciens
aiment les cases) comme un groupe de métal industriel dans le genre fusion, Mass Hysteria se caractérise surtout par son mélange d’influences et de sonorités et bien sûr par la maîtrise d’une énergie survoltée à la scène. Hum, je sens d’ici votre rythme cardiaque s’accélérer ! Caroline Dubreuil
Le 09/04 à la Maison du Peuple - Gardanne (13).
PARTENAIRE DES EVENEMENTS MUSICAUX
DON’T BELIEVE THE HYPE
La troisième session electro Don’t Believe The
Hype inaugure ce début
de printemps. Elle sera
organisée par les associations Phosphène et
Fish my Kiss, qui se sont
mutuellement engagées
dans
la
promotion
d’événements musicaux
tels que les éditions
Odysseus ou Dollyseus50. Elles remettent le couvert
cette année avec de grands noms de la scène électronique aux intonations plutôt drum&bass. Des artistes nationaux ou venus de contrées lointaines viendront fouler la pelouse du pré des Arts pour nous
offrir une soirée électro underground dès la tombée
du jour… Avec deux styles assez différents d’abord,
Manu le Malin ouvrira le bal sur une techno industrielle aux influences électro-hardcores puis, ce sera
au tour du britannique Sub Focus (poursuivant actuellement une tournée mondiale) de semer sur son passage une musique drum et disco. Pour ces débuts de
festivités, ils seront accompagnés de Super Nacho
puis DJ Phatt et Miss Trouble. Dès le lendemain, ce
sera au tour du londonien Radioslave de propager
une techno minimale, sobrement mélancolique et
dirty house. Sous le thème d’une musique électro
décidément coriace et entêtante, les artistes se succèderont. On retiendra la présence d’Electric Rescue ou
encore SW4P CTRL, et Maxime Dangles qui a notamment remixé Moby, Royksopp ou Simian Mobile
Disco… Sophie Queval
Les 16 et 17/04, Pré des Arts – Valbonne (06)
buent ainsi à cette volonté de mettre en valeur de
nouvelles pistes musicales et artistiques… Parmi les
nombreux talents présents, représentant les musiques actuelles, on notera la présence de Madrigali,
un des meilleurs ensembles vocaux au monde ; Vox
Electronica, formation alliant voix naturelles et
amplifiées de soprano et musique électronique ; et
Trio Paj, groupe de trois musiciens de talent effectuant une expérimentation entre jazz, contemporain, et électro. Le Festival les Musiques est donc un
parcours pluridisciplinaire aux couleurs du Sud et
aux fragrances orientales, qui chatouillera les sens
et la sensibilité de chacun. En offrant un vrai lien
entre tradition et modernité, regards classiques et
regards contemporains, regroupés en une programmation pleine de surprise, ce festival est ouvert à
tous ! Joanna Philipot
Du 17/04 au 01/05 à Marseille (13)
PRINTIVAL BOBY LAPOINTE
Pour sa dixième édition,
le
Printival
Boby
Lapointe à Pézénas ne
faillit pas à sa tradition
de faire découvrir multiples formes d’art et d’offrir un spectacle de poésie et d’émotion, fidèle
à l’esprit du chanteur à qui le festival fait honneur.
Cirque, théâtre, musique seront au rendez-vous
dans un esprit familial. Il y en a pour tous les goûts
et surtout, pour tous les âges : de la troupe de cirque pour enfants aux musiques actuelles, le maître
mot sera le spectacle ! Le but est toujours de mettre
en avant les nouveaux talents de la scène francophone, grâce au grand nombre de scènes, et les
diverses heures de la journée ouvertes aux
concerts, où chacun trouve sa place. Ainsi on assistera à un véritable défilé de poètes, musiciens,
paroliers, comme Lapointe l’aurait voulu ! Et ce sont
des artistes à part entière qui seront à découvrir
durant ces quelques journées, dont quelques talents
à suivre de près : Cristine, jeune chanteuse s’accompagnant à la harpe celtique, à l’univers personnel élégant, Tahlin, ancienne danseuse reconvertie
dans l’éléctro puis dans un rock onirique, La Compagnie du p’tit vélo, sorte de fanfare « rock n’roll
circus » ; on découvrira également Nicolas Fraissinet, jeune pianiste/poète, ainsi que Rue Rouge,
groupe mélangeant jazz manouche et rock brut.
Mais aussi Florent Vintrignier, membre de la
Rue Ketanou, Zedrus, artiste aux propos acérés,
surnommé le « trash Brassens », et Flow, groupe
mêlant valse punk et rock poétique… C’est donc
beaucoup d’originalité qu’on nous offre, et surtout
la joie pour le spectateur de voir la richesse du
répertoire francophone, avec un grand nombre
d’artistes intégrant poésie et émotion dans leur
musique. Et ce ne sont pas uniquement des musiciens que le festival met à l’honneur ! D’autres belles choses à voir entre deux concerts : des rétrospectives photographiques, des expositions d’artistes locaux, etc. Le Printival, un festival pour tous, et
pour tous les talents ! Joanna Philipot
Du 21/04 au 24/04 à Pézénas (34)
THE BRIAN JONESTOWN MASSACRE
FESTIVAL LES MUSIQUES
Programmé par le
GMEM (Centre
National de Création
Musicale)
depuis
1987,
lequel porte un
intérêt particulier
pour les musiques
mixtes, électro-acoustiques et vocales, le Festival les
musiques aura de nouveau lieu cette année à Marseille. Il n’est pas étonnant de découvrir une programmation aussi riche, quand on sait que la vocation du festival est de créer des passerelles entre différentes disciplines artistiques. S’instaure ainsi un
véritable dialogue entre compositeurs, chorégraphes, dans différents lieux de la ville (Friche la Belle
de Mai, Eglise Saint-Laurent, Musée Cantini…).
Effets de miroir, convergences entre danse, cinéma,
opéra, installations sonores, mais aussi concerts de
musique électronique, ensembles vocaux, contri-
Attention! The
Brian Jonestown
Massacre (BJM
pour les intimes)
est de passage !
Groupe prolifique et légendaire, leurs passages on stage laissent de lourdes séquelles entre les
membres eux-mêmes et le public. Drogues Sexe et
Rock’n’Roll? Pas tant que ça! Surtout une furieuse
envie de rester indépendant, prouver au monde que
la musique peut-être révolutionnée tout en faisant ce
qu’on veut. Les forts caractères et les concerts,
ambiance shoegaze ont l’habitude de déraper.
Qu’importe, le groupe subsiste, et en 2010 sort Who
killed Sgt. Pepper? Dont la tournée très attendue permettra aux amateurs de rock de tous genres de voir
un groupe légendaire qui a su rester unique. Evidemment, nous y serons. Laurent Ciarabelli
Le 21/04 au Cabaret Aléatoire – Marseille (13)
FAVEURS DE PRINTEMPS
Le festival Faveur de
Printemps nous offre
pour la sixième édition
une
programmation
pop/folk toujours aussi
pertinente. Des découvertes, vous en ferez à
nouveau et c’est pour
cela qu’il est toujours
une joie de découvrir la programmation de ce festival méritant. Un mélange de poésie et de sensations
plus brutes, parfois de la tendresse; de la chanson,
du pop folk (Nick & The Mirrors), des voyages au
pays basque avec François et The Atlas Moutain, des
incursions au Texas avec Midlake ou des noms dont
on raffole comme Piers Faccini ou Mina May (pour
un concert acoustique dans un lieu hautement religieux, qui annonce une proximité quasi intime), c’est
tout cela Les Faveurs de Printemps et bien plus
encore. Caroline Dubreuil
Du 22 au 24/04 à Hyères (83).
SAT
« L’artifier » du
rap
français
vient nous proposer son dernier album, «
Diaspora ». Il
balance
et
phrase sur un
beat lourd et puissant afin de dénoncer la dispersion
de la scène marseillaise. Il s’agit là de donner un «
avant goût de vendetta, de fin des temps » en
réglant ses comptes par des textes amers et sombres. Sur ce thème, il confie ce qui lui tient à c?ur,
la cité phocéenne et ses nouveaux visages issus de
la scène hip hop rap. Ancré au rap tricolore depuis
quelques années, il s’autorise sur ce nouveau répertoire de belles collaborations notamment avec
l’ange des quartiers marseillais Akhenaton et Shurik’n d’IAM, mais aussi Faf la Rage, Soprano ou
Keny Arkana… Sophie Queval
Le 23/04 à L’affranchi – Marseille (13).
EZ3KIEL / HINT /V 13.
Le nouveau rock
français
s’apprête à sortir de
sa tanière sombre et souterraine, ouvrant la
voie à une expérimentation electro acoustique aérienne. Les groupes se succéderont au cours de cette soirée, révélant tour à tour
leurs apparats et cette violente fragilité, fil rouge de
la programmation. Ez3kiel, introduira ce bal avec
ivresse, en se racontant en image et en son, cultivant toujours ce désir d’allier instruments et nouvelles technologies. Au cours de ce live, son univers
trouble s’exprimera par des sonorités brumeuses et
alternatives, appel à un voyage auditif et visuel surprenant. Le groupe Hint partagera la scène du
groupe trip hop, avec lequel il s’est déjà produit sur
scène. Le dvd « Ez3kiel Versus Hint » retrace d’ailleurs cette odyssée dont la musicalité laisse part à
une très grande amplitude émotionnelle. Cette
fusion rock et mélancolique, donnera l’occasion à
V13 de libérer son metal conceptuel. Dans cette
ascension vertigineuse, en route vers les sommets
d’un rock incisif et acharné, le groupe exultera les
quelques morceaux de son dernier album « Overlook Hotel »… Sophie Queval
Le 23/04 au Théâtre Lino Ventura – Nice (06).
MICHEL DELPECH
Fort d’une carrière d’une
longévité
exceptionnelle, Michel Delpech a
toujours été le symbole
d’une certaine chanson
française populaire de
qualité. Il a d’ailleurs
toujours été suivi par un
public qui lui est resté
fidèle au fil des ans. Après le grand succès d’un
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album de duos en 2007 reprenant ses
grands tubes, il nous revient pour une
tournée hexagonale passant dans notre
région. En ce printemps 2010, il nous
présentera un nouveau spectacle, avec
une collaboration pour la mise en
scène de Bénabar, dans lequel il
reprendra bien évidemment ses grands
succès et nous fera découvrir les chansons de son nouvel opus Sexa, sorti en
Juin dernier. Raymond Serini
Le 23/04, au Théâtre du Casino Ruhl,
Nice (06)
ALCAZ
Deux
auteurs –
compositeurs –
interprètes
et
leurs guitares,
deux styles
de
musique
différents
mais complémentaires. Peut être est-ce
là la recette d’un duo et d’un couple qui
perdure. Vyviane Cayol (des Pétroleuses) et Jean Yves Liévaux sont unis dans
la vie et sur la scène. Ils chantent
l’amour, la vie, la France et ses m?urs.
Sur des mélodies qui s’inscrivent autant
sur du blues, du folk rock que sur de la
variété bien francophone, ils proposent
un répertoire atypique, « pop folk et
francophonique» selon eux. A travers
une vision débonnaire, épicurienne, ou
d’autres fois plus réaliste envers notre
monde et ses déboires, ils mélangent les
genres. Leur album « On se dit tout »
fonctionne sur ce leitmotiv du verbe qui
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tranche ou qui bourgeonne. Leur écriture fluide, magnétique et vaporeuse,
guidée par des sonorités changeantes,
électro-acoustiques ou jazzy en séduira
plus d’un... Sophie Queval
Le 23/04 au Hall du Forum – Berre
l’Etang (13).
PRESQUE OUI
En 1988,
ce nom de
scène
était porté
par
un
groupe
autrefois,
un
duo
fémininmasculin. Mais après la disparition de
sa complice et compagne, Marie
Hélène Picard,
Thiebaud Defever
décide de faire « Peau Neuve » en se
lançant en solo. Avec cet album, le
groupe renait, supporté par les seules
épaules du chanteur et de sa guitare.
Avec sa voix de conteur, familière, il
touche à tous les thèmes du quotidien.
Son répertoire est un moment
d’écoute, où l’oreille attentive,
décrypte tant le timbre de voix que les
textes porteurs d’histoires. Le titre «
Perroquets du Périgord » rappelle
avec humour les futilités du quotidien
à la façon Bénabar tandis que « Le
Revenant » rappelle les douleurs des
jours plus gris. En 2009, il remporte le
grand prix de l’autoproduction avec
cet album, décerné par l’union nationale des auteurs compositeurs et justifie par la même occasion son talent de
plume. Sophie Queval
Le 23/04 au Hall du Forum – Berre
l’Etang.
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FESTIVAL BRASSENS
La saison nouvelle fleure bon
l’amour de la
chanson, et la
poésie
bourgeonne à Vaison la Romaine
! La 14e édition
du
festival
Georges Brassens se prépare pour trois jours de festivités et d’animations musicales. On y célèbre le
culte de la chanson française et de la littérature grâce
à la participation d’une multitude d’artistes venus des
quatre coins de l’hexagone et d’ailleurs... Il faut
croire que ce festival amoureux de la culture chansonnière, moustachue et libertaire a fait son petit bout de
chemin depuis 1996 car certains artistes nous viennent même de l’île Maurice ou du Québec ! Dans la
convivialité et la bonne humeur, les festivaliers auront
donc l’occasion de chantonner avec André Chiron,
D’Jazzy d’Georges, interprétations jazzy et colorés
du répertoire de Brassens, et bien d’autres notamment Alice Donna ou Banc Public… Notez aussi
que durant ces quelques jours des ateliers et des
expositions de photos sur l’auteur seront à portée des
mains, des oreilles et des yeux, le tout pour ne garder
que la belle réputation de cette artiste, ancré au patrimoine français. Sophie Queval
Du 25/04 au 02/05 à Vaison la Romaine (84).
TRI YANN
La Bretagne est à l’honneur en ce début du printemps. Le groupe de
musique celtique Tri
Yann qui sillonne les routes de France depuis les
années 1970 et dont
nous connaissons tous les plus grands airs (qui ne
connaît pas « Le loup, le renard et la belette » ??) se
produira pour un show haut en couleur ! À noter que
la période des années 1970 est celle du « Revival ».
En effet, le constat gravissime de la perte des traditions orales dans notre pays a entraîné un regain d’in-
térêt pour les musiques traditionnelles, le but étant de
les empêcher de disparaître totalement, disparition
entraînée par la modernisation et la mécanisation de
la vie courante et à la perte de l’oralité dans la transmission des savoirs ancestraux ou en très bref, à l’arrivée de la télévision (?!?!). Je vous invite bien sur à
vous renseigner sur la question au sortir de ce concert
qui, plus qu’une invitation à la réflexion, vous invitera
à vivre un moment de plaisir au son de la musique traditionnelle celtique ! Caroline Dubreuil
Le 28/04 au Pasino - Aix en Provence (13).
PARTENAIRE DES EVENEMENTS MUSICAUX
PISTES ÉLECTRONIQUES
Des plages electro azuréennes aux sommets enneigés
du Mercantour, on surfera
sur du gros son encore
cette année. Les pistes électroniques fonctionnent en
effet sur les mêmes principes que son alter ego qui
enflamme nos rivages en
été. La programmation de ce deuxième festival promet donc la même qualité musicale, la neige et les
moon boots en plus. Les diverses déclinaisons electro réservent quelques surprises au détour des sentiers neigeux. Ainsi une première session reggae hip
hop break avec la présence de Da Jabu, de Diams,
de Pulla ou encore Dj Chicky introduira les festivités.
Dans la même trajectoire, il sera possible de slalomer autant sur de l’electro hip hop avec Son of Kick
en featuring avec Supermicro que sur de l’electro
club hip hop crunk…Pour le reste, des sélections
electro en tout genre, electro jazz soul funk avec
notamment Trys kayo, Selecter The Punisher ou
Paul Kersey, electro rock kidz ou encore electro
house club ramèneront du beau monde sur les pistes
d’Auron ou d’Isola. Ce festival promet donc un
calendrier chargé, de quoi faire fondre la glace
dans les stations et clôturer la saison d’hiver en son
et lumière… Sophie Queval
Le 17 et 18/04 à Isola 2000 (06).
GOTAN PROJECT
Synthèse electro et dub house sobrement stylisée
par une musique passionnée et corporelle, voilà
l’équilibre unique de Gotan Project. L’univers de ce
trio amoureux de l’Argentine, de sa mélancolie et
de son ardeur est simplement renversant. D’ailleurs,
le nom du groupe le formule à sa façon, « Gotan »
signifiant à l’évidence tango en verlan… A l’origine
de cette fusion encore inexpérimentée, le compositeur Philippe Cohen Solal, conseiller musical pour
Von Trier ou Tavernier dans les années 90. Il est
accompagné du guitariste argentin Eduardo Makaroff et du mixeur suisse Christoph H. Muller. Sous
leurs allures de gauchos (ces gardiens de la pampa
argentine), toujours élégamment revêtus et appliqués à leur art, ils en imposent. C’est d’abord le
milieu électro et la presse spécialisée qui s’épatent
avec le tout premier maxi CD « El capitalismo Faraneo/ Vuelvo al sur » en janvier 2000. Par cette
musique auto-décrite comme « electrauthentica », ils
se lancent dans une danse effrénée : sortie du premier album « La revancha del tango » en 2001,
puis une tournée mondiale de deux ans.
Aujourd’hui, ils annoncent la sortie de leur dernier
album « Tango 3.0 ». Encore habités par cet amour
pour le pays aux mille passions, ils lui rendent hommage dans le cadre des premières rencontres tango
à Cannes… on succombe. Sophie Queval
Le 30/04 au Grand auditorium du Palais des Festivals- Cannes (06)
+ de concerts sur
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Coeur de Pirate
Cœur de Pirate est une signature bien étrange, rappelant les comptines
pour enfants ou les histoires à l’eau de rose des éditions Harlequin. Vous
savez celles où l’amour finit toujours par trahir l’insensibilité des êtres les
plus durs... Mais pourtant Cœur de Pirate n’est pas l’héroïne d’un
roman, ni même l’allégorie d’un gentil matelot. C’est en vérité une jeune
fille qui sous ses airs de rockeuse candide, offre un répertoire musical
sensible et épuré.
Béatrice Bertin, qui se dissimule derrière ce nom,
est une québécoise, à
peine sortie de l’adolescence. Elle s’est révélée
au public français à seulement 19 ans, et a décidé
de piller les ondes par ses
mélodies fleur bleues et
fragiles. Sa biographie
nous apprend qu’elle a
appris le piano dès l’âge
de trois ans (autant dire
qu’elle était déjà très éveillée) puis qu'elle a
enchaîné cinq années de
conservatoire où elle s’est
assurée des talents de pianiste émérite. Ensuite, elle
se jette à l’eau en intégrant un groupe d’amis, «
Bonjour
Brumaire
».
Coeur de pirate leur prête
sa voix doucereuse et
prend le poste de claviériste. Mais au bout de
quelque temps, il lui vient
l’envie de prendre le large
et de filer seule au vent,
avec ses propres compositions retraçant son adolescence. Elle y parle de sa
solitude et de ses bancs
du lycée. Elle écrit depuis
déjà quelques temps, quand lui vient l’envie,
pour conter en français ou dans la langue de
Shakespeare ses histoires amoureuses et ses
déceptions. A la manière d’un journal intime, elle
tente de noyer ce passé qu’elle confie douloureux
et s’efforce de faire peau neuve avec ce premier
album « Coeur de pirate ».
Elle s’oriente donc vers une musique pop folk,
aux accords mélodieux et délicats et, choisit des
compositions au piano qu’elle créait seule. Coeur
de pirate est indépendante, et veut s’imposer en
solo. En tête dure et au tempérament rêveur...
Car c’est ainsi qu’elle se présente, en lolita gracieuse et solide, bardée de tatouages et de
caractère. Et si elle écrit
des textes, il faut qu’elle
les compose, il s’agit de
son univers et de son imaginaire. La première de
ses chansons à nous parvenir sera « Comme un
enfant ». On découvrira
alors des textes simples et
poétiques, qui racontent
des relations amoureuses
avec tendresse et beaucoup de naïveté propre à
la fleur de l’âge. La chanson séduit pour son innocence sans doute, et la
jeune tête blonde prend
alors son envol. La composition remporte l’une des
rares récompenses des
Victoires de la Musique à
être décerné par le public,
la Victoire de la chanson originale de l’année et
d’être préféré à « La Superbe » de Benjamin Biolay.
A l’abordage des disquaires donc pour vous
procurer ce premier opus, quoi que Coeur de
pirate ne conteste pas le téléchargement. C’est
en effet sur la toile qu’elle s’est fait connaître. Les
internautes se sont donc partager les différents
titres de l’artiste, lui permettant de profiter d’une
ascension soudaine. Son succès rapide a été fortement précipité par la mise en ligne de ses
clips, et l'a aidé à atteindre un public jeune et
fidèle. Parallèlement, sa dernière collaboration
avec l’ancien gagnant d’une émission télévisée,
Julien Doré, lui permet de
confirmer «l’adobuzz» de
l’année. Autant dire que
la québécoise a su s’implanter sur l’espace médiatique français avec doigté.
Attendons donc ses prochaines compositions et
son deuxième album afin
de savoir si sa mélancolie
à fleur de peau et si ses
tatouages séduisent toujours autant...
Sophie Queval
Le 22/04 à L’Espace Culturel
André Malraux - Six-Fours
(83), le 23/04 à la Salle du
Canton – Monaco, et le
24/04 à la Salle des Fêtes
d’Avignon – Montfavet (84).
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nouvelle vague
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avril 2O1O
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chroniques
Le disque du mois
GENERAL
ELEKTRIKS
Good City for Dreamers
C’est de San Francisco, où
il est installé depuis 1999,
que le Français RV Salters
alias General Elektriks
balance sur la planète pop l’architecture de cette
ville sonore, Good City for Dreamers. Le maître
d’?uvre en est aussi l’artisan principal, puisqu’il
compose et interprète tout, sons de batterie, guitare, basse, piano, cordes et cuivres, sur ses
innombrables claviers. Reste la voix : le Général
chante – en anglais, of course - son univers pop
un soupçon étrange (voir le « David Lynch
Moment »), alternant tranquilles ballades, chansons funk et soul, et de prudentes incursions plus
délibérément noisy … mais jamais casse-tête.
General Elektriks réussit la gageure de combiner
un son souvent vintage avec une fraîcheur et une
subtilité contemporaines, entre humeur dansante
et onirisme. C’est entraînant, gai, parfaitement
équilibré. De quoi vous mettre de belle humeur
dès le saut du lit. Sandrine Montin ****
JAH LEGACY Beware
Jah Legacy est un band Reggae
qui grâce à un noyau dur aussi
motivé qu’investi dans la création et la vie du groupe, se
construit
depuis
quelques
années autour de Saint-Raphaël.
Cette implication leur permet de
se maintenir en constante progression, ceci dans
un environnement peu propice qui les a amenés à
se faire seuls, n’ayant jamais pu compter sur un
vivier local de musiciens Reggae expérimentés ou
sur de nombreuses petites scènes comme cela
aurait été le cas à Marseille. L’an dernier, ils se sont
frottés au difficile exercice de l’enregistrement d’un
album studio, Beware est né. Onze compositions,
plutôt roots avec quelques variations, vers plus de
Soul et une belle pochette plutôt apocalyptique où
on voit une ville américaine où la nature aurait
repris ses droits. Musicalement, le résultat est vraiment représentatif de ce que le groupe produit
aujourd’hui, à ce titre c’est un album réussi. Leurs
points forts sont de belles mélodies portées en
anglais et avec charisme par Manu le chanteur,
une bonne maîtrise des arrangements Reggae, une
rythmique vive et l’implication des musiciens qui se
ressent aussi. Si le groove des titres n’est pas de
qualité égale et s’il leur faut encore trouver une
flamme plus ardente de personnalité, cet album
laisse vraiment une impression positive. Depuis
l’enregistrement, un nouveau batteur qui sonne
bien Reggae et un nouveau percussionniste les ont
rejoints et vont leur donner du punch sur scène.
L’avenir est devant eux, leur persévérance mérite notre
soutien ici et on ne peut que leur souhaiter de trouver
des occasions de voyage pour porter leur dévotion à
la culture Reggae sur scène dans d’autres régions …
ou d’autres pays. Emmanuel Truchet SHAKA PONK Bad Porn Movie Trax
« Bad Porn Movie Trax » est un
ovni musical comme on en
entend rarement, avec cet album
les cinq français partis s'exiler à
Berlin de Shaka Ponk nous
offrent un subtil mélange de
Funk, de bon gros Rock, d'Electro et un petit côté Disco à se faire exploser les tympans! Certes le mix des genres peut faire peur ,
mais dans le cas de Shaka Ponk tout est tellement
bien calculé que ca passe tout seul. Leur premier
single « How To Kill Star » en est un très bon exemple et il a valu au groupe plusieurs passage télé,
entre autre un live a Taratata. Les performances
scéniques sont aussi à noté tant l'énergie que
dégage le groupe en live est impressionnante, de
plus les projections vidéo de la mascotte du groupe
« Mr Gozo » valent le détour ! « Bad Porn Movie
Trax » est juste un concentré d'énergie et de bonne
humeur, un concept musical original qui ne fait que
confirmer l'émergence de groupes français de qualité ! Jérôme Molinier SHARON JONES & THE DAP-KINGS I
Learned the Hard Way
Avis aux amoureux de la soul :
Sharon Jones & The Dap-Kings
sont de retour ! Dernièrement
entendue au début du film « In
the Air » avec « This Land Is Your
Land », la formation new-yorkaise vous transportera une fois
de plus dans son univers vintage d’il y a 40 ans.
Leur 4ème album produit par Daptone suit la lignée
des précédents et confirme une fois de plus le talent
et la sincérité du groupe dont la notoriété est plus
que reconnue, puisqu’on les compare aux plus
grands tels que James Brown ou Aretha Franklin.
Pochette très classe, à l’image de ce qu’elle
contient, « I Learned the Hard Way » c’est un album
travaillé, avec une musique traditionnelle, et un
groove qui donne envie de chanter et danser !
Grâce à sa voix sensuelle et envoûtante, la Reine de
la Soul et du Funk nous transmet une énergie folle
avec cette chaleur typiquement afro-américaine.
Enjoy yourself ! Margaux Maurisset ABSYNTHE MINDED (AZ/Universal Music
France)
D'après l'artwork de la jaquette,
Absynthe Minded présente toutes
les qualités du groupe rock
anglais bien branché et décalé,
cinq jeunes gars blancs sont
assis autour d'une table en bois
sur laquelle sont disposés divers
objets symboliques dont un chandelier, un revolver
ou encore un service à absinthe... Les musiciens
tiennent un masque devant leurs visages avec leur
photo collée dessus, empêchant de savoir qui est
réellement qui. L'atmosphère rappelle celles de ces
scènes de genres du XVII° siècle qu'exécutaient les
peintres flamands: dépouillement voire austérité des
intérieurs, portrait de gens simples représentés dans
leurs tâches quotidiennes. Et en effet on apprend
vite que ce n'est pas à Londres mais à Gand que
l'histoire d'Absynthe Minded commence. La Belgique regagnerait-elle son rayonnement artistique
d'antan? Une chose est sûre c'est que ce nouvel
album regorge de parfums organiques, de couleurs
fluides et d'ambiances sonores surprenantes, le titre
d'ouverture sonne très jazzy avec une touche
manouche si chères à Bert Ostyn, le leader songwriter à la voix de miel. Puis la folk de Dylan, le rock
soft de Mark Knopfler côtoient plus loin la guitare
psyché de Zappa ou encore les rythmes endiablées
des balkans menés par le violon de Remaud Ghilbert, présent tout au long de cet étonnant opus riche
et impressionnant de beauté. En bonus track,
l'énorme tube « My Heroics, Part One » issue du
disque New Day paru en 2005, conclue une oeuvre majeure de la formation belge. Absynthe Minded est à considérer comme un collier de perles
naturelles, irrégulières, toutes différentes et si rares,
un petit bijou... Nicolas Hillali PETER GABRIEL Scratch my back (Real World)
Que dire de quelqu'un qu'on a
adulé avec ses quatre premiers
albums orphelins de titre qui ont
éclairé le chemin pour toute une
génération, passeur entre prog,
new wave et world music ? La
seule fois où le vieux Gab a tâté
de la reprise en studio, il était jeune: "Strawberry
Fields Forever", déjà avec orchestre et CETTE
VOIX. Un beau présage avant sa carrière solo. Le
revoici avec une sélection qui laisse un peu froid :
loin d'avoir choisi les morceaux de sa vie, il a misé
sur une liste qui semble concoctée par un staff
Légende
(exclamative)
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!
Bô !
Bömuf !!
Muuumm !!!
Aaaahhh !!!!!
d'avocats et de producteurs (voir livret) et il faut
attendre le CD (hum) bonus pour voir débouler
"Waterloo Sunset" plus réussie mais loin d'être parfaite... Quant aux arrangements à la Reich Glass
ou piano, ça passe une fois ou deux, c'est même
superbe, mais douze fois, c'est trop. Entre gris
foncé et anthracite. Et la voix qui fait du Gabriel,
traînante, râpeuse, geignarde, est elle aussi en surlignage. Il en fait trop pour être honnête et finit par
lasser. Amer constat. Comme sur tous ses disques
studio depuis So, c'est le même refrain : les titres
sont surproduits, surréfléchis et surtravaillés. Pris un
par un, rien à dire, en album, gare au cholestérol… Ce que j'attends de lui ? De nouveaux morceaux. Plus vite. Plus de vie. En a t'il envie ou
besoin ? Jean-Jacques Massé VAMPIRE WEEKEND Contra
Après un premier album sympatoche et très « indie music for indie
people », Contra est un échec et
ce sur de nombreux points. La
fuite un peu prématurée ne les a
pas trop égratigné, n’empêche
qu’on se souviendra de Contra
plus comme « première fuite de 2010 avant 2010 »,
« qu’album de 2010 ». Vous me suivez ? Parce que
c’est pas fini ! Non seulement photocopie molle de
son précédent (ça sent fortement la chute de studio),
Contra est moche aussi bien esthétiquement qu’auditivement. D’arrangements faits à la truelle aux combinaisons foireuses (un indigeste autotune pour California English, dont on remerciera le titre de nous
préciser l’ironie, indigne de l’humour anglais) à des
titres pâles et sans saveur qui seraient dignes de la
BO des Sims 3 (Taxi Cab), même si on y retrouve
Ladytron dont l’autodérision leur permet l’exercice !
Las d’un chanteur qui, à force de chanter faux (Run)
et d’imiter la crécelle finit par être franchement irritant (Cousins). Las d'un artwork moche et honteux
qui permet une introspection (pub pour Vogue ?
Appel de phare pour sponsoring douteux de marque
de polo à cheval ?), Contra ne convainc pas ! Bien
que dans le lot quelques titres surnagent (Horchata
ou Holiday), les côtés décalés impulsifs et résolument
fun du 1er album sont écrasés à la moulinette. La
sauce ne prend pas ! Contra est un échec, album
creux et prétentieux, vous pourrez passer votre chemin. Laurent Ciarabelli AURELIEN MERLE Vert indolent
Le précédent album d'Aurélien
Merle m'avait plutôt enthousiasmé, il faut dire qu'il avait pris
pour parolier le poète irlandais
Yeats. Dans celui-ci l'ambiance
reste la même, le titre le
confirme, "vert indolent", mais
Merle passe au français en plus des compos, il a
écrit la plupart des textes. La mélancolie reste, les
superbes mélodies, les arrangements, la guitare
acoustique classieuse aussi mais un peu de la
magie du premier disparait malgré tout. L'album
fonctionne un peu moins bien sans qu'il n'y ait vraiment de raison objective car les lyrics sont de qualité, on peut avoir une empathie avec ces histoires
d'amour. Peut-être faudrait-il remettre une nouvelle
fois le cd à la plage 1 et s'immerger dans ce taciturne univers. Comme pour contredire mon propos,
"un doigt sur la bouche" qui clos l'album est tout à
fait superbe. Jacques Lerognon LES TIT’ NASSELS Pêle-Mêle (at home)
Quelques minutes de félicité
dans ce monde de brutes, tel
pourrait être l’adage du dernier
album des Tit’ Nassels intitulé «
Pêle-Mêle ». Avec beaucoup
d’humour, le groupe raconte des
petites histoires au détour des
17 titres que composent cette galette… Ce qui
laisse pleinement le temps à l’auditeur, de se plonger dans leur univers musical… Au « rayon filles »
des magasins, on rencontre un couple qui amou-
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reusement fait du shopping… Dans « première,
seconde classe », des vacanciers racontent leurs
périples et insistent sur les différences de classe
sociale dans notre société. Utilisant le côté humoristique, les chansons des Tit’ Nassels sont des petites
bouffées de bonheur et se laissent écouter volontiers en rentrant de voyage ou à la maison…Des
mélodies folk ou acoustique ponctuées de cazou ou
d’accordéon, accompagnent les textes avec brio.
Simple mais efficace ! A la manière des Têtes Raides ou autre Olive et Lou, le style n’est pas nouveau mais juste délicieux aux oreilles… On en
redemande car « Pêle Mêle » est un excellent antidote à la morosité ! Céline Dehédin THE BLOW MONKEYS Devil's Tavern
Quoi de bien saignant à la
taverne du diable ? Rien du tout
! Voilà qu'on nous sert une
pitance tendre comme un
agneau, même si les cuisiniers
ont une excellente réputation !
On sait bien que cette satanée
taverne est tenue par un groupe d'aubergistes qui
fait sa résurrection après avoir rendu son tablier
pendant 18 ans ! Mais ça se sent trop ! Leurs recettes pop-disco traditionnelles qui régalèrent les
clients des années 80 sont un peu périmées. Parfois, on retrouve un soupçon de Pink Floyd (The
World Can Wait), à d'autres moments, c'est une
once de George Michael (I Don't Mind). Si le diable entre timidement dans la compo des morceaux
(Frontline, Only Joking), c'est avec une pointe de
blues, que l'on dit être "sa" musique. Les paroles
nous mettent parfois sur la voie du fameux Méphistophélès avec des références à l'Enfer et au péché
(Save Me, I Dream Of You), mais bon, avouons-le
rien de bien méchant. On ne saurait dire que le
résultat est mauvais, mais le nom de la taverne
complètement rock n' roll est un poil mensonger!
Que diable! A moins que ce soit une farce du
Malin qui ait voulu séduire l'auditeur non-initié aux
Blow Monkeys en lui faisant croire qu'il en prendrait plein les oreilles avec un titre très alléchant...
Frédérique Alfassa-Larsonneur JUAN CARMONA El sentido del aire (Harmonia mundi)
Voilà un titre bien trouvé. El sentido del aire est un flamenco lumineux, aérien, limpide. Juan Carmona n’en est certes pas à ses
débuts, et collectionne un palmarès impressionnant : victoire du
concours de Jerez en 1988,
diplôme de la fondation andalouse de Jerez remis par
Manolo Sanlucar en 1989, prix « Villa Médicis Hors
les Murs » et « Trophée Don Antonio Chacon » en
1990, Prix Lavoisier en 1992, premier prix au
concours de Madrid, remis par Paco de Lucia, en
1994. Après avoir multiplié les rencontres avec de
nombreux jazzmen, avec le violoniste indien Subramanian, le percussionniste indien Trilok Gurtu, la
chanteuse ouzbèk Dadabayeva Matlubeth, ou avec le
Bulgarian Symphony Orchestra, le compositeur et guitariste virtuose revient pour ce cinquième disque à un
flamenco épuré. Les collaborations ponctuelles (piano,
chant) approfondissent la palette sans troubler la sérénité de cet album très personnel : la liberté d’un compositeur affirmé s’y exprime en pleine grâce. Le dernier disque de Juan Carmona est enchanteur, convaincant, à mille lieues des clichés d’un flamenco mélancolique et désespéré. Sandrine Montin REDLIGHT What’s going on ?
RedLight, formation marseillaise
formée en 2007, s’était fait
connaître grâce à internet en
écoulant plus de 40 000 téléchargement de leur premier
album “Crash System Control“.
Le groupe s’est ensuite concentré
sur le live en enchaînant de belles représentations au
Hard Rock Café à Paris ou au MAS en compagnie
d’Izia notamment et sur leur diffusion radio (LaGrosseRadio, Le Mouv’, OUI FM..). Aujourd’hui, c’est
sous le label LMG Productions que sort leur nouvel
EP de 5 titres. Un son rock un peu old school ne suffit pas à cataloguer RedLight comme groupe rock
tout simplement, le chant souvent hip hop (« What’s
going on? ») et les quelques touches électro (« Late
Spécial Festivals Eté 2010
* 20 000 exemplaires *
* 500 points de diffusion *
Nice, Toulon, Marseille, Avignon, Montpellier, Cannes, Aix en Provence...
+ Distribution événementielle (concerts, festivals, lieux touristiques...)
*
Sortie le 21 juin 2010
*
Pour communiquer
dans ce numéro exceptionnel
04 93 58 51 51
Shot ») leur confère un univers qui vous intriguera ou
vous captivera. En bonus track sur l’EP le groupe a
rajouté une version 2009 de leur excellent morceau
“Crash System Control“, débutant par un piano
envoûtant pour terminer avec des guitares saturées.
En attendant la sortie de leur album attendu fin
2010, vous pourrez voir le groupe à l’Espace Julien
et les soutenir pour le tremplin Emergenza à Marseille. Nicolas Tarragoni HOT CHIP One Life Stand
Depuis quelques années la musique électronique est un peu
moribonde, partagée entre le
désir de faire danser les garçons
et les filles (de mon âge) et la
volonté d'expérimenter, théoriser, triturer et bidouiller, la scène
Electro a du mal à trouver un second souffle. On
attend toujours un nouveau courant qui saura fédérer, comme ont pu le faire en leur temps le Big
Beat, la French Touch et tant d'autres. Les Hot Chip
et leurs têtes d'informaticiens tout droit sortis de
Sophia-Antipolis sont peut être en train d'amener
les choses là où on ne les attendait pas. Loin de
toutes ces contingences, le groupe insuffle ce qui
manquait cruellement au genre depuis presque toujours: des sentiments.Le combo nous invite à tomber amoureux et à danser, et tout ça en même
temps. Avec ce One Life Stand, Hot Chip nous propose clairement d'être « le coup de notre vie » (par
opposition au coup d'une nuit -One Night Stand-,
petit pied de nez à toute la musique jetable
actuelle), et au vu des arguments du groupe, il est
difficile de refuser une telle proposition. Les Anglais
multiplient les déclarations d'amour tout au long de
ce nouvel opus (Hand Me Down Your Love, I Feel
Better, One Life Stand, We Have Love ou même,
Hmm hmm...Take It In). La magie opère à chaque
fois, c'est indéniable. Après l'extraordinaire Made in
the Dark, sorti il y a à peine un an et demi, Hot Chip
nous éblouit encore une fois. Allez, Are you ready for
the floor? Christophe Guilbert + de chroniques sur
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BAPTISTE TROTIGNON Suite... (Naïve)
Le pianiste surdoué made in
France dont le nom n'échappe
plus à personne revient dans les
bacs avec un nouvel opus intitulé Suite... Baptiste Trotignon a
composé pour son quartet américain une pièce magistrale
composée en trois actes qui s'ouvre sur une
Suite... de plus de 50 minutes. La fluidité entre
passages en solo, où les notes de Baptiste se
répandent en nappe dans l'atmosphère sonore de
l'auditeur, et parties endiablées, où le swing élégant et musicale du pianiste se mêle à la puissance et au grain du saxophone tenor de Mark
Turner, racontent l'histoire du Jazz et évoquent ses
rencontres avec la pop ou le Brésil. La formation,
également constituée d'Eric Harland à la batterie,
de Matt Penman à la contrebasse et de Jeremy
Pelt à la trompette, l'entourait déjà dans son précédent disque « Share » enregistré en studio à
New York il y a deux ans. Elle se retrouve à nouveau guidée par l'écriture orchestrale du jeune
parisien dans un live capté à Londres lors d'une
tournée mondiale l'été dernier, l'enregistrement
est une preuve parfaite de cohésion entre les sensibilités de musiciens inventifs où l'intuition et la
virtuosité se marient à une écriture riche laissant
un large espace à l'improvisation et à l'expression de chacun. Suite... séduit et bouleverse tant
son équilibre prémédité tient entre densité et légèreté. Nicolas Hillali CHRISTIAN SCOTT Yesterday You Said
Tomorrow (Concord Jazz)
Il n’ a pas froid aux yeux ce
jeune trompettiste de la Nouvelle
Orléans, déclarant à qui veut
l’entendre que pour ne pas « sonner » comme quelqu’un d’autre, il
« n’écoute personne qui soit
vivant »…Certes, il a de qui tenir,
formé par son oncle Donald Harrison, longtemps sax
des Jazz Messengers. Il est très doué, aussi: à 27
ans, déjà 4 albums, dont « Rewind That » et « Live
At Newport » assez fracassants bien qu’encore un
peu « mainstream ». Plutôt joli garçon et soucieux de
son look (il lui arrive de poser pour Vogue), il joue
d’une trompette coudée du plus bel effet. Il a aussi
une conscience politique bien aiguisée et n’hésite
pas à exprimer des positions radicales à propos de
l’ouragan Katrina ou des discriminations dont est
encore aujourd’hui victime la communauté afro-américaine. Et la musique dans tout cela ? A l’image du
personnage ! Brillante, audacieuse, véhémente et
généreuse. Une sorte de « jazz post-rock » en phase
avec son âge, et avec son époque. Marcus Miller ne
s’y est pas trompé, qui l’avait recruté pour son hommage à Miles au dernier Monte Carlo Jazz Festival.
Daniel Chauvet ROCÉ L’être humain et le réverbère
« Carnet de voyage d’un être
sur place », la première chanson de L’être humain et le réverbère, est un manifeste: musique
de film, notes orientales sur un
beat profond, le rappeur ROCé
cherche non le choc des cultures
mais l’étendue sensorielle de la rencontre des
mondes. Sa matière première? La poésie et la
musique, les livres et les disques qu’il collectionne
sans modération, pour les sampler dans un hiphop éclectique et indéniablement poétique. Ouvrir
l’horizon est d’ailleurs l’obsession de ce troisième
album. Car la rue est peuplée d’êtres mi-hommes,
mi-singes, enchaînés à leurs habitudes, créatures
surréalistes, vaguement inquiétantes: Dans la rue
j’ai confondu l’être humain et le réverbère. Refusant l’exotisme banlieusard, Rocé se présente
comme un rappeur old school, trentenaire sans
complexe, et entend rappeler que le monde est
vaste à ceux qui restreignent volontairement leur
espace mental au coin de la rue. Si certaines rimes
sont plus faciles que d’autres, l’album présente
d’indéniables pépites aux paroles inattendues.
Depuis le très efficace « Mon crâne sur le paillasson » jusqu’à « Les singes de mon quartier » (une
reprise de Jacques Brel) en passant par « L’objectif » (composé et chanté en duo avec Hayet), Rocé
s’en prend à l’empêchement de vivre en grand,
épingle les ridicules contemporains. En espérant
que le disque final rende davantage justice que le
CD promotionnel à la richesse musicale de l’album, on se prend à chantonner Si tu n’es pas libre
Moi Je ne suis pas libre Car Ton malheur contamine L’innocence de mes tréfonds. Hegel n’aurait
pas dit autre chose. Sandrine Montin ALEX TASSEL Heads or Tails (Naïve)
Qui n'a pas surfé sur les ondulations sensuelles de ses phrasés dans le projet Fillet Of Soul?
Alexandre Tassel, c'est la trompette qui susurre des mots doux
aux côtés de Dj Cam, Laurent
de Wilde, Guillaume Naturel
ou encore Manu Katché. Il publie aujourd'hui son
second album perso Heads Or Tails. Articulé en
deux disques, Alex l'a pensé comme une rencontre entre les deux facettes de son expression musicale, d'un côté le jazz acoustique et de l'autre,
l'aventure électrique. Élevé au grain Tutu et autres
Chameleon, la période plugged de Miles Davis et
les claviers 70's d'Herbie Hancock lui ont laissé
une empreinte indélébile, une trace qu'il affichait
d'ailleurs sans vergogne dans son précédent opus
Movements. Dans Heads, le trompettiste renoue
avec ses premières incursions dans le milieu jazz,
à l'époque il tournait en formation acoustique au
côté de son camarade d'arme Olivier Témime,
d'ailleurs présent ici dans la section cuivre avec
Rick Margitza, G. Naturel bien sûr et Jacques
Schwarz-Bart. À noter la présence de l'immense
Laurent de Wilde aux claviers, Diego Imbert à la
contre basse, Julien Charlet à la batterie et l'excellent Christian Brun à la guitare. Tails (ou Face) est
la partie colorée, séduisante et plus accessible du
compositeur. L'équipe est la même que dans Pile,
à l'exception de Daniel Romeo qui prend les rênes
de la ligne de basse. Tassel y montre sa marque
de fabrique, un son electrojazz, où beats électroniques et sonorités néo soul brodent une fine
étoffe qui ravira les aficionados des sessions chill
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LES BLAIREAUX En concert au splendide (at home)
Brel et Brassens ont engendrés de
nombreux enfants spirituels… Les
Blaireaux font partis de cette
génération qui ont aimé, grandi
et fait vivre la tradition de la
chanson française… A grands
renforts d’accordéon, de passion
et de swing, le public en plus, Les Blaireaux se sont
offert le luxe d’un « splendide » concert. Déclamant
les « aventures du Baron Perché » sous les applaudissements de la foule, le groupe s’en donne à c?ur
joie et transmet son amour de la musique. « Supplique de deux frères claustrophobes » narre la grossesse et la naissance de petits jumeaux dans une ironie délirante, vu bien sûr par les bébés en question… A mourir de rire ! La vie, la politique, les expériences, l’amour, autant de sujets qui ont inspiré
autant de chansons aux Blaireaux mais toujours
dans la dérision la plus totale… On y (re) découvre
les morceaux du groupe avec beaucoup de plaisir,
parfois le public rit des facéties scéniques, car les
Blaireaux sont plus que des musiciens, les Blaireaux
c’est juste une grande tranche de vie avec de la poésie moderne ! Céline Dehédin CHRISTIAN BRAZIER QUARTET Circumnavigation (CELP Musiques)
La contrebasse est l'un des instruments qui évoque le mieux la
musique Jazz pour le grand
public. Ses formes généreuses, sa
sonorité si sensuelle lorsque ses
cordes sont pincées, la chaleur du
bois et l'espace qu'elle offre aux
résonances qu'elle amplifie créent une harmonie
séduisant la vue autant que l'ouïe. Christian Brazier,
aventurier du jazz et capitaine de vaisseau,
man?uvre avec maestria le plus grave et le plus
grand des instruments à cordes afin d'amarrer son
quartet de retour d'un magnifique voyage dans l'espace et le temps. Circumnagation, sixième opus du
musicien encré à Marseille, est la bande son d'une
aventure intérieure qu'il présente avec Pierrine Man-
suy aux claviers, Christophe Leloil à la trompette et
Jean-Luc Di Fraya à la batterie. Distillant savamment
les mélodies enivrantes du contre-bassiste à sa sensibilité tantôt délicate tantôt intense et colorée, l'équipage exprime une musique touchante et accessible,
faite d'ondulations et de douceur. L'univers sonore de
Circumnavigation envoute, berce et embrasse l'auditeur qui se surprend à méditer sur le titre Mai 68, à
contempler sur Rémanence, à goûter les Saveurs
Nomades ou bien à se souvenir d'une Escapade
romantique ou d'un ailleurs Loin d'Ici. Il bat ensuite la
cadence sur les swings ravageurs de Manège et
Dans la plume...Mais rien ne presse, un instant porté
par les flots puis étourdi par le tumulte du jeu des instruments qui communiquent, s'accordent et s'enlacent. Vient enfin un chant, Vox Populi, un cri, des
vocalises vibrantes, des mots dont le sens nous
échappe pour laisser place à la beauté. Un disque à
découvrir d'urgence... Nicolas Hillali MERZHIN Plus loin vers l’ouest (Adrenaline Prod)
Après Moon Orchestra, Merzhin
revient en force en cette année
2010 avec « plus loin vers
l’ouest »… Alors ? Que s’y
passe-t-il? Justement, un retour
aux sources, plus rock, moins
festif, plus trash que le précédent
album, comme sur le titre « commedia des ratés »,
qui oscille entre guitare folk et électrique, non sans
rappeler le groupe français Luke…« Sweet guerilla
» reflète les influences punk du groupe, énergique
et énervé. Entre Eiffel et Noir Désir, certains morceaux sonnent très rock français, comme sur les
titres « Liberté » ou « Le pacte du diable ». Côté
texte, Merzhin, plus engagé que jamais, chante
l’amour, la révolte ou le soulèvement des consciences… Côté mélodies, ils n’hésitent pas à s’aventurer sur des terrains étonnants comme avec l’utilisation de cuivre ou d’instruments traditionnels orientaux comme sur « Cavaliero ». Bref, un bon album
de rock, bien produit, convaincant, plus sombre
que le précédent, les fans de rock français pur et
dur apprécieront … Céline Dehédin 20/03
10/04
11/04
16/04
17/04
08/05
15/05
22/05
::::: BD :::::
JEAN TEULÉ & PHILIPPE BERTRAND
Le Montespan (Delcourt – Mirages)
On a connu Jean Teulé il y a très
longtemps, à l’époque il faisait
des BD, puis il est devenu irrévérencieux à la TV, que ce soit
dans l’Assiette anglaise de Bernard Rapp ou dans Nulle part
ailleurs. Télé qu’il abandonna
pour devenir écrivain où il signa
Best Sellers sur Best Sellers,
jusqu’au très remarqué « le Montespan » sorti en
2008. On connaît Philippe Bertrand depuis aussi
longtemps, lui on l’a découvert au hasard des
pages de Rock ‘n’ Folck où il signait les histoires
semi cochonnes de « Linda Aime L’art », de longues
années plus tard on le recroisa au coté de Beigbdeder pour « rester normal » deux BD sulfureuses.
Philippe Bertrand a aujourd’hui eu envie de changer de style pour s’attaquer à la Bande dessinée
historique. Il a donc décidé d’adapter le succès de
Jean Teulé. C’est l’histoire vraie du marquis Louis
Henri de Pardaillan de Montespan qui épousa la
somptueuse Francoise Rochechouart. Quatre ans
plus tard elle devient la favorite de Louis XIV. Là où
la plupart des maris de l’époque se seraient réjouis
car cela veut dire privilèges inépuisables, le marquis de Montespan lui n’eut cesse de reconquérir
sa Femme. Il fit notamment orner son carrosse noir
d’énormes cornes de cerf, ou encore il fréquenta
durant une semaine toutes les filles de joie de Paris
dans l’espoir d’attraper des maladies sexuellement
transmissibles afin d’ensuite violer son épouse et
donc refiler les maladies à Louis XIV. Jusqu’à la fin
de ses jours il poursuivit sa haine contre l’homme le
plus puissant du monde afin de récupérer sa
femme. Cette BD en plus de nous divertire nous
offre une part d’histoire méconnue mais au combien savoureuse. Simon Pégurier + de chroniques sur
NICE (06) Foyer Valrose - Fac de Sciences
CAGNES S/MER (06) Salon de la Moto - Hippodrome
CAGNES S/MER (06) Salon de la Moto - Hippodrome
LES PENNES MIRABEAU (13) Jas Rod
VILLENEUVE (04) Le K’Fé Quoi
VIEUX NICE (06) Tapas la Movida
SAINT VALLIER DE THIEY (06) Festival
VINON SUR VERDON (83) GrosseFeteduPrintemps
www.myspace.com/speedrockmachine
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Wayne Beckford5 ACWL - Sophie Queval Parola

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