La poésie lyrique
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La poésie lyrique
LA POESIE LYRIQUE Lyrisme // avec romantisme. Expression du moi // autobiographie Mais aussi lyre = musique Mythe d’Orphée Un fait réel inspire la poésie : Hugo et Léopoldine « Demain dès l’aube » Les sensations : l’invitation au voyage de Baudelaire Versification compte des syllabes Rappel des figures. Feuille de définitions/ exemples Pronoms : feuilles. SEANCE N°0 : Les Pronoms et rappel sur les compléments essentiels. Fiche séance décrochée pour faire le point. Je, tu, il, elle… Moi, me, le, la , lui, se, eux… Le mien, le tien, le nôtre… Pronoms personnels Ils sont à la 1e, 2e ou 3e personne. + y, en. Pronoms possessifs Ce, c’, cela, çà, celui-ci, celle-là, ceux-là… Chacun, certain, aucun, le(s) même(s), tout, tous, quelqu’un, quelques-unes… Un, deux, mille, cent Pronoms démonstratifs Pronoms indéfinis Ils remplacent un nom précédé d’un déterminant possessif. Ils remplacent un nom précédé d’un déterminant démonstratif. Les autres pronoms Le premier, le huitième, le quart… Qui, que, quoi, dont, où, lequel, avec laquelle… Qui, que, quand, où, lequel, laquelle, avec lequel, pour lequel … ? Pronoms numéraux cardinaux Pronoms numéraux ordinaux Pronoms relatifs Pronoms interrogatifs Ils indiquent une quantité précise. Ils indiquent un ordre. Ils remplacent un nom et introduisent une subordonnée. Ils posent une question sur un être ou une chose qui sera introduit dans la réponse. Placés devant un verbe, ils ont en général les mêmes fonctions que le nom commun : épithète liée du nom, épithète détachée du nom, Attribut du sujet, Attribut du C.O.D., Mis en apposition à 1° Le Sujet : C’est un constituant essentiel de la phrase. Il peut être un …………………, un …………, un ………………………, une ……………………………….. Ex : « Que l’on me lise ou non importe peu. Un autobiographe n’écrit pas pour être lu. Ecrire sa vie est une expérience par laquelle on court toujours le risque de se voir sans lecteur. » En général, il précède le verbe mais il peut être……………….. , notamment dans les phrases interrogatives. Ex : « Peut-on raconter ? Le pourra-t-on ? »(George Semprun, L’Ecriture ou la vie) Dans les tournures impersonnelles, on distingue le sujet ……………… « il » du sujet …………..qui accomplit l’action. Ex : « il faudrait des heures. », « il y aura des survivants ». 2° Les Compléments essentiels : « J’ai aimé la vie et je l’ aime toujours (…) Je parle de moi telle que je fus (…), un peu comme si je voulais imposer à mon lecteur un personnage importun. » (Nina Berberova) En quoi les groupes soulignés sont-ils des compléments essentiels ? Quelle est leur nature et leur fonction ? «Je ne voudrais pas que vous gardiez de moi une fausse image » (Boris Vildé) Ce sont des compléments ………………………………………………………………………………………… Les Compléments d’objet. Le complément d’objet direct…………………………….. On dit alors que le verbe est ……………………….. Ex : ……………………………………. complète un verbe transitif indirect à l’aide d’une ……………………… . Ex : Le complément d’objet second complète un verbe…………………………………. ……….. Il est introduit par une ……………………… Ex : Le complément d’objet peut être un nom, un pronom, un infinitif, une proposition subordonnée. Un même verbe peut avoir plusieurs constructions. Ex : « J’écris ». « J’écris cette lettre ». « J’écris à mon père ». Son sens varieparfois selon sa construction. Cas Particulier : le complément essentiel. « Ma pensée vit dans le passé. » « Dans la cour de l’école, les enfants jouent ». « A minuit, les couloirs sont lugubres. » « Je reviens à quatre heures. » Certains compléments de ……………….. ou de ……………….. ne peuvent être ………………………………………… Dans ce cas, ce sont des compléments essentiels et non des ……………………… 3° L’Attribut : « j’étais sur le point de le faire », « tout est devenu si clair », « je ne suis qu’un homme ». « je crains que vous ne me croyiez trop ange. » (Boris Vildé) L’attribut du sujet exprime une qualité du sujet, par l’intermédiaire d’un verbe attributif. Il peut être un………………….. , un pronom, un………………., un participe, un infinitif, une proposition subordonnée. L’attribut du COD exprime une propriété du COD par l’intermédiaire d’un verbe. EXERCICE : Indiquez la fonction et la classe grammaticale des mots et groupes de mots soulignés. 1- Il importe peu qu’elle vienne. 2- Peut-être le prenait-on pour un fou. 3- Dans la nuit brillait une lumière. 4- La cour a jugé un dangereux criminel aujourd’hui. 5- Le plus incroyable est que cela a marché. 6- Il trouve ce candidat parfait pour le poste. 7- Il a trouvé le candidat parfait pour le poste. 8- En haut de la colline se profilait la silhouette du château. 9- Il reste du gâteau. 10Quelqu’un reprend-il du gâteau ? 11- Que tu sois d’accord ou pas n’intéresse personne. 12- As-tu vraiment cru à leur sincérité ? 13J’y ai cru et je m’en suis repenti. 13- Il reste toujours à la maison. 14- Malgré ses malheurs, il reste serein. NB sur les propositions subordonnées : La proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif et complète un nom. Elle a donc un antécédent. Ex : « l’autobiographie que tu as lue ». « l’autobiographie dont il est l’auteur »… La proposition subordonnée complétive est un complément essentiel du verbe. Elle est introduite par « que » sans antécédent. Ex : « Je pense que tu devrais faire cela. » La proposition subordonnée complétive a les mêmes fonctions qu’un GN. Ex : « Qu’il écrive ou non joue une grand rôle.» - « Il veut montrer qu’il n’est pas un ange ». – « Ils s’attendent à ce qu’il n’y ait aucun survivant. » - « Le problème est qu’il n’arrive pas à se remémorer ses souvenirs »… Travail à la maison : revoir la leçon sur les pronoms et réviser celle sur les compléments essentiels en vue d’une interrogation. INTERROGATION : LES COMPLEMENTS ESSENTIELS. Donner la nature et la fonction des mots soulignés dans les phrases suivantes. 1° Il m’arrive parfois de rencontrer l’enfant que j’étais. 2° Il trouve cette réunion toute naturelle et je l’invite à s’asseoir sur mes genoux. 3° Je lui parle alors de celui qu’il fut. 4° Je ne tiens pas à ce qu’il m’écoute. 5° Qu’il se laisse porter par mes paroles est la seule chose qui compte. D’après Alain Bosquet, L’Enfant que tu étais, 1982. SEANCE N°1 Objectif : Aboutir à une première définition du texte lyrique Support : Poème extrait des Illuminations de Hugo : « Demain dès l’aube ». Dominante : lecture. Par écrit, noter trois ou quatre sentiments que l’on peut éprouver face à la perte d’un être cher. Liste référencée au tableau (colonne de gauche) Distribution du texte de Hugo. Arrière-plan biographique en prise de note : Que savez vous sur Hugo ? (1802 – 1885) Hugo, fils d’un général, s’est illustré avant tout comme poète mais aussi comme dramaturge. Il a révolutionné le théâtre en provoquant une rupture avec le théâtre classique (Molière, Racine) aux règles très précises. Bataille d’Hernani, sa pièce. Contemplations = un de ses recueils les plus célèbres. Le poème en question inspiré de sa propre vie : Léopoldine, sa fille, morte noyée en 1843. Grande tristesse. Lecture du texte : les élèves essaient de noter quels sentiments sont exprimés. On remplit le tableau distribué. Oui – « je », modalisation « puis », sensation « regard », sentiments « triste »… - Léopoldine – Mort – Pleurer sa fille – alexandrins en quatrains – natures, éléments, tristesse – élégiaque/pathétique – Métaphores/ métonymie. Elégie = plainte. Pathétique = qui éveille la tristesse. Rappel sur quelques figures de la poésie : Combien de syllabes comptent les vers ? Alexandrin = vers de douze syllabes. Ex : « Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne. » La Prononciation des –e En finale du vers, le –e ne se prononce pas. Lorsqu’il est dans le vers, le –e se prononce s’il est devant une consonne. Il ne se prononce pas quand il est devant une voyelle ou un –e muet. Comment s’appelle la strophe utilisée ? Les Strophes : Une strophe de quatre vers s’appelle un ……………………. Une strophe de trois vers s’appelle un ………………………………. Enjambement, rejet, contre-rejet : Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Qu’est-ce ? Enjambement = la phrase se prolonge dans le vers suivant. Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, Je partirai. Rejet = un petit morceau de la phrase est reporté dans le vers suivant. Contre-rejet = un petit morceau de la phrase est présent dans le vers précédent. Figures de style : l'or du soir qui tombe Métaphore = comparaison qui a lieu sans terme comparant du type « comme ». Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur Métonymie = fait d’utiliser pour parler d’un élément, un autre élément qui est en relation étroite avec celui-ci (partie pour tout, contenant pour contenu « boire un verre », auteur pour œuvre « lire un Zola »…) Si temps commentaire de l’image. Travail à la maison : recherche sur le mythe d’Orphée, préalable au travail sur le lyrisme. SEANCE N°2 Objectif : Découvrir la musicalité liée au lyrisme. Support : « Sous le Pont Mirabeau » / « Mistral gagnant ». Dominante : Lecture Interrogation orale de quelques élèves sur le mythe d’Orphée et discussion sur l’aspect musical du lyrisme. Orphée : jeune héros de l’antiquité, inventeur de la lyre et de la poésie, qui charmait par ses chants mélodieux. Il obtint ainsi d’aller aux Enfers rechercher sa fiancée, Eurydice, qui était pourtant morte. Mais Cerbère lui avait promis qu’il la reprendrait s’il ne se retournait pas jusqu’à ce qu’ils soient de retour sur terre. Comme Orphée s’est retourné, Eurydice est restée aux Enfers et Orphée est resté seul et malheureux, errant avec sa lyre pour seule compagne. Comment cet aspect du lyrisme pourrait-il se traduire en poésie ? (oral ou écrit selon attitude) Rimes – chansons – assonances et allitérations : utilisation des sons… ponctuation… Quels aspects retrouve-t-on chez Apollinaire ? - les rimes. Rime riche : trois sons ou plus en commun. « violente/lente » + « vie » Rime suffisante : deux sons en commun. Rime pauvre : un son en commun. Alternance : - les rimes croisées : abab - les rimes plates ou suivies : aabb - les rimes embrassées : abba. - les assonances et allitérations. Assonance : répétition d’un son voyelle dans un même vers. Allitération : répétition d’un son consonne dans un même vers. - la répétition comme dans une chanson du refrain. Quel rôle pour le sens ? Pourquoi répétition ? A quoi le comparer ? Refrain // eau // temps qui passe. - les rejets : « sous/ le pont de nos bras » ; « coule la/ Seine » : effet de sens aussi. De quoi le pont est-il la métaphore ? On remplit le tableau. « je »- femme aimée- sentiments « amours » mais moins marqué qu’Hugo. – temps qui passe, fuite du temps – plainte aussi/ élégie – plus libre : rimes mais vers libres ? – eau, temps, amour – élégie aussi, nostalgie métaphore A quoi sert musicalité ? Pourquoi rime ? Pourquoi harmonie ? Autre élément dans lequel musicalité prime = chanson : Renaud. Rem. : -a/-oi : pas parfait : assonance plutôt que rime. Est ce le même thème ? Oui fuite du temps. Tonalité = nostalgie. En même temps moment agréable avec sa fille. Qu’est-ce qui diffère ? Vocabulaire A la maison : Remplir le tableau sur Renaud et trouver dans l’anthologie un poème qui évoque le même thème de la fuite du temps. SEANCE N°3 Objectif : Comprendre la tradition du « Carpe Diem ». Support : « Quand vous serez bien vieille » de Ronsard. Dominante : Lecture. Correction de l’exercice sur Renaud : Renaud à sa fille – personnes « ah » interjection, « entendre » sensations, souvenir perso, vocabulaire perso…fuite du temps – partager complicité avec sa fille – rimes mais très libre – bonbons, enfance, famille, vie, temps qui passe – nostalgie et un peu joie – personnification du temps, comparaison. Personnification : fait de donner des traits humains à un objet, une idée ou un animal. Ex : le temps est assassin. Par écrit, diviser le texte de Ronsard en parties et leur donner des noms. Deux premières strophes : la vieillesse d’Hélène – Troisième strophe et premier vers de la dernière strophe : la mort de Ronsard – Deux derniers vers : retour au présent « il faut profiter de la vie ». Quel thème est commun aux deux précédents poèmes étudiés ? Pourtant en quoi le traitement est-il différent ? Ici pas de plainte, pas d’épanchement, sorte d’avertissement : - en quoi image originale de la femme ? (« vieille » deux fois) : tentative originale de séduction (cf. // avec séduction actuelle) ; - exagération, transposition pour faire peur : image très concrète et non recherche de la beauté « fantôme sans os », « sous la terre ». // « Je n’ai plus que les os… » Le Dernier vers : Que signifie-t-il ? Horace, poète latin, inventeur d’une formule « carpe diem ». Horace est un épicurien = un disciple d’Epicure. Epicure était un philosophe qui prônait le fait de se satisfaire des choses de la vie et de profiter des choses simples de la nature pour trouver le bonheur. (pub « herta ») Carpe diem = cueille le jour => Comparaison possible avec Ronsard. En quelques minutes faire par écrit le bilan de ce qu’ils ont retenu sur ce texte. Lectures de plusieurs qui permettent de compléter. Forme du poème. Sonnet = poème de quatorze vers composé de quatorze vers, divisé en deux quatrains et deux tercets. Rimes = abba abba ccd eed Tableau à remplir : Première personne – Hélène – « je » - impératifs conseils, tentative de persuasion – fuite du temps/ amour – convaincre Hélène de céder à son amour – sonnet – vie/mort/ vieillesse – joyeux, léger… - hyperbole, métaphore… SEANCE N°4 Objectif : Comprendre le rôle des compléments circonstanciels. Support : même texte. Dominante : grammaire. « Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle, Assise auprès du feu, dévidant et filant, [Vous] Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant : » Réécrire cette phrase en supprimant tout ce qui n’est pas indispensable. « Assise auprès du feu » = adjectif qualificatif, épithète détachée de « vous ». A quoi servent les autres éléments ? Quelles indications nous donnent-ils ? = les circonstances dans lesquelles Hélène prononce ses paroles. Peut-on déplacer ces éléments ? Comment définir les compléments circonstanciels ? Les compléments circonstanciels sont des compléments qui sont facilement déplaçables ou supprimables. Ils donnent des précisions sur les circonstances des faits, ce sont en quelque sorte des éléments du décor. Ex : « Quand vous serez vieille, vous direz… » Quelle circonstance ces compléments peuvent-ils exprimer ? (à noter en bleu en dessous de la définition) - le temps « quand vous serez bien vieille » ; le lieu « par les ombres myrteux » ; la condition « si m’en croyez » ; la manière « dévidant et filant » ; la cause « au bruit de Ronsard », « oyant telle nouvelle » - le moyen « Ronsard essaie de convaincre Hélène à l’aide d’un poème » ; l’accompagnement « elle file avec ses servantes. » ; la conséquence : « il lui a lu son poème, si bien qu’elle a cédé à son amour. » ; le but « Ronsard a écrit un poème pour convaincre Hélène » ; l’opposition « il lui a écrit bien qu’il ne soit pas sûre de son avis » ; la comparaison « il lui dit de cueillir la vie comme on cueille des roses. » + Retour au texte : quelle peut-être la nature d’un complément circonstanciel ? - groupe nominal prépositionnel : « au soir », « à la chandelle », « sous le labeur »… - proposition subordonnée conjonctive : « quand vous serez bien vieille », « du temps que j’étais belle », « « si m’en croyez »… - un adverbe : « dès aujourd’hui » - un gérondif ou participe présent : « dévidant et filant », « oyant telle nouvelle », « en voue émerveillant » - infinitif « pour convaincre Hélène » - … Remarque : il ne faut pas confondre les compléments circonstanciels qui peuvent être supprimés et les compléments essentiels qui ne peuvent être supprimés sans changer le sens de la phrase. Trouver des compléments du texte qui sont essentiels bien qu’ils semblent exposer des circonstances tels que le temps ou le lieu. Analyse grammaticale de quelques compléments circonstanciels du texte (nature/fonction) Pourquoi Ronsard choisit-il d’avoir recours à autant de compléments circonstanciels ? Besoin de précision pour être plus concret, effet de réel : Hélène doit pouvoir se représenter la scène avec plus de vivacité. Travail à la maison : ex 1 et 3 p35 grammaire + leçon. INTERROGATION : LES COMPLEMENTS CIRCONSTANCIELS. Dans ces phrases, relevez les compléments circonstanciels, indiquez leur nature et leur fonction. 1° Il s’est excusé, maladroitement, sans doute par timidité, en cherchant ses mots. 2° L’excursion finie, chacun est reparti, sans même remercier le guide. 3° Il est parti pendant un mois pour le Canada, avec son fils, pour passer des vacances tranquilles, loin de tout. INTERROGATION : LES COMPLEMENTS CIRCONSTANCIELS. Dans ces phrases, relevez les compléments circonstanciels, indiquez leur nature et leur fonction. 1° J’accepte de t’aider, malgré ta mauvaise volonté. 2° En partant, il n’a pas emporté assez de vivres si bien qu’au bout de quelques jours il a dû renoncer à continuer, faute de nourriture. 3° Bien qu’elle soit fort méchante, à force de cadeaux, j’ai réussi à l’amadouer. 4° En haut, le palier était si petit qu’elle se heurta dans le jeune homme, en train de chercher sa clef. SEANCE N°5 Objectif : De l’événement personnel à l’universalité du thème. Support : Poèmes d’Eluard Prise de note : Eluard 1895 – 1952 = grand poète du XXe siècle. Santé fragile dans sa jeunesse, ne participe pas aux conflits mondiaux mais s’engage à travers la poésie, notamment par des idées pacifistes et par Résistance pendant seconde Guerre mondiale. Ami des plus grands (Aragon, Breton, Tzara). Mais avant d’être poète engagé, Eluard = poète de l’amour. Rencontre avec Maria Benz en 1929 grande source d’inspiration dont son plus célèbre recueil Capitale de la douleur. Maria surnommée Nusch meurt laissant Eluard seul ce dont il ne se remettra jamais vraiment. Lecture de « N » Ce poème a été écrit pour l’anniversaire de Nusch. Que signifie le N ? Expliquer le « Tu m’as donné la vie ». Lecture du Temps déborde. Ce poème a été écrit alors que Nusch venait de mourir. Quel est le rôle de l’enjambement ? Expliquer la métaphore du poids. Comparaison avec le brouillon : que pensez vous du brouillon ? Quels changements ont été opérés ? laquelle des deux formes vous semble la plus poétique ? Pourquoi ? Lecture de La Courbe de tes yeux. Rondeur et sûreté. Expliquer le premier vers. Comment passe-t-on des yeux au berceau ? Que connote cette image de berceau ? Quelle idée (connotation) retrouve-t-on dans le troisième vers de la troisième strophe ? Chercher d’autres éléments qui donnent la même idée. Nature et éléments. Quel chant lexical est le plus présent dans le début de la deuxième strophe ? Pourquoi Eluard mêle-t-il la nature à son poème ? Chercher dans le poème des mots qui se réfère aux quatre éléments (eau, feu, terre, air) : que constatez vous ? Sensations Quelles sensations sont présentes ? Dans quel vers Eluard fait-il de son amour très personnel une affaire qui concerne tout le monde ? Pourquoi peut-on dire que le poème d’Eluard dépasse le cadre de sa vie personnelle ? Ce poème vous semble-t-il beau ? Pourquoi ? Quels éléments vous frappent personnellement ? Le Tableau. Nusch- « nous »- sentiments – vie/mort - exorciser la douleur ou chanter le bonheur – libre – vie/ temps/vieillesse – Joie, légéreté/ pathétique, élégie – métaphore. Nusch – « tes », sensations – amour – chanter la beauté de Nusch et son amour – vers libres – nature/ sensations/ sécurité/ bonheur – métaphores… Conclusion La poésie lyrique part souvent d’un élément personnel. Pourtant de sentiments bien précis l’auteur dégage des sentiments vrais pour tous les hommes. Les thèmes sont ceux qui parlent à tous. SEANCE N°6 Objectif : conclusion sur le lyrisme et sur les figures de la poésie. Support : Baudelaire et fiche sur la poésie. Dominante : Lecture. Tableau. Oui – amour – « aimer » nombreuses sensations- voyage – faire naître un beau paysage – vers - sensations/ Orient/ meuble/ exotisme/ bonheur – calme – métaphores… Note : Baudelaire est le poète des correspondances. Dans ses poèmes, les sensations se mélangent : ce sont les correspondances verticales. Ex : Les correspondances verticales permettent de trouver des éléments célestes à travers les éléments terrestres. Ex : Récapitulatif : définition du lyrisme à travers le tableau. La poésie lyrique est une poésie dans laquelle le poète développe ses sentiments, heureux ou malheureux : c’est pourquoi le poème lyrique est très souvent rédigé à la première personne et s’adresse à un destinataire. Le poète lyrique part souvent d’un élément personnel mais par les figures de style, par le recours à des thèmes universels tels que la nature, le voyage, les sensations…, il parvient à faire de cet élément personnel une vérité qui est valable pour tous les hommes. Le vocabulaire n’est pas un critère déterminant pour faire d’un poème un texte lyrique ou non. Il ne faut pas oublier la musicalité du lyrisme (qui trouve son origine dans la lyre d’Orphée) : c’est pourquoi on trouve de nombreux jeux de rimes et de sons dans des poèmes qui sont parfois même mis en chanson. CONCLUSION : Fiche récapitulative sur les figures de style. Figure Métaphore Définition comparaison qui a lieu sans terme comparant du type « comme ». Comparaison Fait de rapprocher deux éléments en « Bête comme un âne ». utilisant un terme comparant du type « comme » Fait d’utiliser pour parler d’un Ni les voiles au loin descendant élément, un autre élément qui est en vers Harfleur relation étroite avec celui-ci (partie pour tout, contenant pour contenu « boire un verre », auteur pour œuvre « lire un Zola »…) Métonymie Oxymore Exemple « Les soleils couchants revêtent les chants d’hyacinthe et d’or. » Fait de rapprocher deux éléments « Soleil noir » qui sont normalement complètement opposés. La fiche sera à placer en tête du classeur et sera complétée au fil de l’année. Travail à la maison : chercher dans le cours tous les éléments qui se rapportent à la versification et faire une fiche qui résume tout ce qui a été vu sur les rimes, les vers, le compte des syllabes… CONTROLE FINAL