20H30 - Théâtre de Villefranche

Transcription

20H30 - Théâtre de Villefranche
DOSSIER DE
PRÉSENTATION
Contact communication Juliette Lassard
[email protected]
Contact relations publiques Maud Cavalca
[email protected]
2
SOMMAIRE
Page
Artistes associés en résidence -------------------------------------------- 4
Concerts-Sandwiches ---------------- musique -------------------------- 5
L’Éternelle fiancée du Dr Frankenstein jeune public, ciné-concert ------ 7
Vincent Delerm ---------------------- chanson --------------------------- 9
La Vie devant soi --------------------- théâtre --------------------------- 11
Incendies ----------------------------- théâtre -------------------------- 15
Pinocchio ----------------------------- jeune public, théâtre ------------ 17
Des gens ----------------------------- théâtre --------------------------- 21
Yaron Herman Trio ------------------- jazz ----------------------------- 25
Festival Nouvelles Voix -------------- chanson ------------------------- 27
Rain ----------------------------------- cirque --------------------------- 31
Meia lua ------------------------------ danse hip-hop ------------------ 35
Jane Birkin --------------------------- chanson ------------------------- 37
Dans la colonie pénitentiaire -------- opéra ---------------------------- 39
Grand Corps Malade ----------------- musique, slam ------------------ 43
Princesse Sirène --------------------- jeune public, théâtre ----------- 45
Les Souffrances de Job -------------- théâtre -------------------------- 47
Tout est normal mon cœur scintille - théâtre -------------------------- 51
Jojo au bord du monde -------------- jeune public, théâtre ----------- 55
Madame de Sade -------------------- théâtre -------------------------- 59
Laïka Fatien -------------------------- jazz ----------------------------- 63
Chansons pour les petites oreilles -- jeune public, chanson ---------- 65
Richard III ---------------------------- théâtre -------------------------- 67
Ali et Appris par corps --------------- cirque --------------------------- 69
Biennale Musiques en Scène -------- musique ------------------------ 75
L’Oral et Hardi ----------------------- théâtre -------------------------- 79
Ballet de l’Opéra de Lyon ------------ danse --------------------------- 83
Petites Migrations -------------------- jeune public, théâtre d’ombres
87
Pierre Lapointe ----------------------- Chanson ------------------------ 91
Quatuor Debussy -------------------- musique ------------------------ 93
Le chant du dindon ------------------ cirque --------------------------- 97
La Cour du roi Pétaud --------------- lyrique -------------------------- 99
En route avec le Cirque Huketi ------ jeune public, marionnettes --- 103
Gavalo Kanibal ----------------------- cirque, arts de la rue ---------- 105
Lorenzaccio --------------------------- théâtre ------------------------- 107
Stéphane Guillon --------------------- humour ------------------------ 111
Colliers de nouilles ------------------- théâtre de curiosités ---------- 113
L’art d’être spectateur--------------------------------------------------- 117
Réalisation du dossier :
Informations pratiques ------------------------------------------------- 120
Juliette Lassard
Le Théâtre de Villefranche et ses réseaux ---------------------------- 121
Conception graphique :
Partenaires, associés et soutiens -------------------------------------- 122
Yannick Uebel
3
ARTISTE ASSOCIÉ – COMPAGNONNAGE
Le Théâtre de Villefranche accueille depuis longtemps des jeunes artistes en résidence. Il
les soutient dans la durée et leur donne les moyens de réaliser leurs projets. Une
présence sensible, source de rencontres entre les équipes artistiques et les habitants de
Villefranche et sa région.
Le Théâtre a ainsi accompagné des metteurs en scène (Laurent Fréchuret, Eric Massé,
Emmanuel Daumas, André Fornier), des musiciens (le Concert Impromptu), des chanteurs
(Siméo, Karimouche, Koumekiam, Buridane, Laurent Fellot), ou encore les musiciens
cinéastes de la Cordonnerie.
De cette collaboration est née une quarantaine de créations diffusées en France et à
l’étranger ainsi que plusieurs chantiers municipaux avec la population.
Depuis la saison 2008-2009, le metteur en scène Laurent Brethome est artiste associé et
l’auteur Stéphane Jaubertie en compagnonnage.
Laurent Brethome,
Cie Le Menteur Volontaire
Metteur en scène et comédien, formé à
l’école de la Comédie de Saint-Étienne
auprès de François Rancillac, il enseigne
aujourd’hui dans la nouvelle classe d’art
dramatique du CNR de Lyon. Directeur
artistique de la compagnie Le Menteur
Volontaire, il revendique un théâtre festif
et généreux, tourné vers le texte
et
l’acteur,
autour
d’écrivains
et
d’œuvres phares avec le souci d’y amener
des publics peu habitués à les fréquenter.
Il a monté des textes de Tchékhov, Daniil,
Harms, Marina Tsvetaeva, Kafka, Levin,
Feydeau.
Avec On purge bébé, en 2008, Laurent
Brethome a commencé à tisser des liens
avec le public caladois dans différents
lieux de la ville (théâtre, lycées, maison
d’arrêt…). Il a également mis en scène des
comédiens amateurs dans la pièce Drôle
de cirque, co-écrite par des écoliers et
Stéphane Jaubertie. Il prépare pour 2011
une création collective dans la ville avec
de nombreux habitants. Sa mise en scène
de
la
pièce
d’Hanokh
Levin,
les
Souffrances de Job, est très attendue.
4
Stéphane Jaubertie
Né en 1970, ce comédien issu de la
Comédie de Saint-Étienne se fait connaître
comme auteur en 2004 avec Les Falaises
puis c’est la reconnaissance avec Yaël
Tautavel, mis en scène par Nino D’Introna
du TNG de Lyon.
Jojo au bord du monde, monté par Nino
D’Introna confirme ses talents d’auteur :
teintée d’humour, une langue unique qui
glisse allégrement du réel à l’imaginaire
faisant naître une succession d’images
émouvantes.
La saison passée, il mène un travail
d’écriture avec des classes d’écoles
primaires et des collèges qui débouche sur
Drôle de cirque, un spectacle mis en scène
avec des amateurs.
Il poursuit
d’écriture.
cette
saison
des
ateliers
Une commande d’un texte de théâtre pour
le jeune public lui a été faite pour 2011.
musique
CONCERTS-SANDWICHES
12H15
5
CONCERTS SANDWICHES
Une fois par mois, de 12h15 à 13h30, nous vous
invitons à faire une pause musicale au bar du
théâtre ou au musée Paul Dini.
Laissez-vous
emporter
par
des
mélodies
savoureuses au son des instruments à cordes, à
vents et autres finesses sonores. On y grignote un
sandwich arrosé d’un verre de Beaujolais blanc de la
Cave des vignerons de Liergues. Un rendez-vous
incontournable et convivial !
Plusieurs concerts sont confiés à des jeunes
ensembles du Conservatoire National Supérieur de
Musique et de Danse de Lyon (CNSMD).
ve 16 oct à 12h15
Programmation en cours.
Au bar du théâtre
Location à partir du 23 septembre
Ve 11 déc à 12h15
Quatuor Debussy
Au musée Paul Dini
Location à partir du 4 novembre
Me 27 janv à 12h15
Ale xand r os
Mar keas
(piano) + invités
En collaboration avec le Grame
et le Conservatoire de
Villefranche
Location à partir du 16 décembre
Ve 5 mars à 12h15
Quatuor Bela
Au bar du théâtre
Location à partir du 10 février
Ve 9 avril à 12h15
Carte blanche à Jérémie
Siot (violon)
Au bar du théâtre
Location à partir du 17 mars
Ve 21 mai à 12h15
Location à partir du 28 avril
6
jeune public, ciné-concert
OCTOBRE
SA 10 15H, 18H
location à partir
du 23 septembre
durée 50 mn
Sur le temps scolaire
mardi 6 à 14h30,
jeudi 8 et vendredi 9
à 10h et 14h30
L’ÉTERNELLE
FIANCÉE
DU DOCTEUR
FRANKENSTEIN
Répétition publique Entrée libre
jeudi 1er octobre à 19h
Goûter-rencontre Entrée libre
mercredi 7 octobre à 16h
à voir en famille dès 8 ans
Compagnie la Cordonnerie
Création en résidence
Scénario Samuel Hercule, Métilde Weyergans
D'après l'œuvre de Mary Shelley
Réalisation Samuel Hercule
Avec sur scène et à l'écran Samuel Hercule, Métilde
Weyergans, Timothée Jolly, Carine Salvado
Musique Timothée Jolly
Son Eric Rousson
Lumières Johannes Charvolin
Coproduction La Cordonnerie, Le Théâtre de Villefranche, Le
Théâtre Jean Lurçat - Scène nationale d'Aubusson
Avec l’aide de la Région Rhône-Alpes dans le cadre du Réseau
des villes
Avec le soutien de la Ville de Villefranche
7
L’ÉTERNELLE FIANCÉE
DU DOCTEUR FRANKENSTEIN
Compagnie la Cordonnerie / à voir en famille dès 8 ans
Note d’intention - Histoire
Après La Barbe Bleue et Ali Baba, nous avons décidé
de nous attaquer à l’un des mythes modernes les
plus fascinants, à un conte fantastique dans tous les
sens du terme, à l’énigmatique Frankenstein… En
Co-production avec le Théâtre de Villefranche, nos
caméras vous feront pénétrer au cœur de la maison
Vermorel, léguée à la Ville de Villefranche par le
grand industriel Victor Vermorel. Cette propriété a
été choisie comme parfait décor pour cette étrange
et mystérieuse histoire.
L’œuvre de Mary Shelley et les films de James
Whales nous ont fortement inspirés même si
l’atmosphère de notre spectacle sera plus poétique,
entre nostalgie et comédie. Néanmoins les thèmes
abordés se rejoignent : ombres et lumière, science
et conscience, apparence et préjugés…
Dans notre histoire, après des années passées dans
son laboratoire, le jeune Victor Frankenstein, trop
brillant et trop orgueilleux va redonner vie à une
icône : une célèbre chanteuse au sommet de sa
gloire. Victor va patiemment rééduquer sa
"créature" et peu à peu en tomber amoureux… Mais
non sans conséquences…
Voilà donc nos deux laboratoires : Celui du jeune
docteur Frankenstein, dans un film "immuable" et
sur scène, le petit laboratoire de La Cordonnerie, où
l’on fabrique dans la fragilité du direct les
ambiances, les sons et les musiques : le spectacle.
La compagnie
Créée en 1997, La Cordonnerie a été en résidence
au théâtre de Vénissieux de 2002 à 2007. La Barbe
Bleue et Ali Baba et les 40 voleurs ont été tournés
durant cette période sur le plateau du théâtre
transformé en studio de cinéma.
Une fois le film achevé, les musiciens, acteurs et
bruiteurs de La Cordonnerie ont créé la « bande
sonore » qui accompagne et commente l’action du
film pendant la projection. La musique, les bruitages
et les voix sont entièrement interprétés en « live »,
sans qu’aucun son ne soit enregistré au préalable.
Comme au bon vieux temps du cinéma
La Cordonnerie, c’est d’un côté des films originaux,
drôles
et
poétiques,
et
de
l’autre
un
accompagnement en direct, riche en surprises et en
émotions, qui fait de chaque représentation un
instant unique.
Langdon. Un divertissement accompagné
8
muet,
une
poignée
de
joyeux
drilles
renoue avec l’esprit du roman-feuilleton et
le goût de l’illustration sonore (...) Les
lecteurs
de
Gustave
Le
Rouge
s’enchanteront des facéties de ce jumeau
décalé des Chaplin, Keaton et autres
de
guitares,
ukulélé,
toy-piano,
contrebasse, scie musicale et mille autres
instruments plus bizarres les uns que les
autres.
Le Monde
chanson
OCTOBRE
ME 14 20H30
location à partir
du 23 septembre
durée 1h30
VINCENT DELERM
Vincent Delerm (voix, piano), Nicolas Mathuriau (batterie,
vibraphone, piano), Ibrahim Maalouf (trompette, piano)
9
VINCENT DELERM
2002 sort son premier album Vincent
Delerm dans lequel, dans la lignée de son
père qui s'attachait à la description
minutieuse et drôle des plaisirs quotidiens,
il va chanter les drames familiers de la vie
avec des chansons à textes estampillés
"rive gauche". Ses textes sont déjà
sophistiqués dans la syntaxe, élégants et
subtils. Ce même album, lui permettra de
remporter en 2003 la Victoire de la
Musique de l'Album Révélation. Son
deuxième opus, Kensington Square, plus
tendre, plus ironique aussi mais toujours
dans un modèle intimiste, démontre que
Vincent Delerm est la tête de file de la
nouvelle chanson française. Il confirme
cette place avec son album Les Piqûres
d'araignées, sorti à l'automne 2006, puis
avec Quinze chansons en novembre 2008.
Dès son plus jeune âge, Vincent Delerm
vit dans la subtilité des mots. Ses parents
sont professeurs de Lettres, et son père,
Philippe Delerm est déjà un écrivain
reconnu. A l'âge de 17 ans, il fait ses
premiers pas musicaux et apprend le
piano en autodidacte. Durant ses études
de Lettres, Vincent Delerm va faire une
rencontre importante : le cinéma, pour
lequel il va se prendre de passion, avec
Truffaut en tête de liste de ses réalisateurs
préférés. Il va se mettre aussi à aimer la
chanson à texte à travers Alain Souchon.
Ces deux univers vont le conduire à se
lancer dès 1998 dans la chanson. Deux
ans plus tard, il monte à Paris où il
rencontre entre autres Thomas Fersen,
pour lequel il fera la première partie à la
Cigale, qui le fera rejoindre le label 'Tôt ou
Tard'. Tout va très vite ensuite. En avril
Tous
les
acteurs
s’appellent
affirmé. Affiné, affermi. Dorénavant
fredonnement
Terence/ Tu vois un peu l’époque
accompagné
chœur féminin des anonymes ne
l’ambiance/ Hollywood après guerre
d’une
piscine bref tu vois/ Dans quarante
Maalouf et Nicolas Mathuriau - qui
service d’une des écritures les plus
ans
maquilleuses/
musiciens
égale,
Ibrahim
demande
qu’à
distingué,
que
investir,
sont
le
au
la
circulent entre trompette, batterie
caractérisées de ces dix ou vingt
et claviers -, Vincent Delerm a les
dernières années.
composition
Quinze
coudées franches pour développer
Vincent
Chansons, le quatrième album de
un projet qui, deux heures durant,
environ vingt-cinq titres pour ce
Vincent
se
récital 2009, dont un bon tiers
qui
Diront
fiabilité
deux
période fabuleuse… » C’est la même
3
les
de
ouvre
Delerm,
novembre,
et
sorti
son
le
nouveau
singularise
permanent
par
un
mélange
d’intelligence
et
de
Delerm
a
sélectionné
extraits du nouvel album. (…) En
spectacle, qui commence à circuler
finesse.
guise de bande-annonce - cohérente
entre
Habillage. D’une exquise drôlerie,
avec la démarche - on dira juste
Vincent Delerm aime à cultiver la
que, chemin faisant, il sera question
nostalgie surréférencée (Et François
du lion des studios de la MGM, d’un
situer
de Roubaix dans le dos, Deauville)
vrai-faux film muet en noir et blanc
d’emblée la prégnance de l’univers
pour, mine de rien, mieux décocher
admirablement
pastiché,
visuel
également
quelques flèches dans un registre
l’exhumation
d’un
photo, pub télé), tel qu’il s’affirme
«engagé» où il n’a pas la réputation
inestimable de vieilles pubs ciné des
plus que jamais sur scène chez celui
de
les
années 70 (Bahlsen, Rouen Tapis,
qui s’est jadis fait connaître en
affiches UMP, il fait si chaud/Les
les Pépinières de Haute-Normandie
déclarant sa flamme à Fanny Ardant
caméras de surveillance/ Il y a du
à Isneauville…), qui, à l’instar du
(et moi).(…)
soleil sur la France», Il fait si beau,
reste, rendent la fréquentation du
Sombre et sobre, la tenue est la
extrait
concert à peu près essentielle.
même. Mais le style s’est encore
d’arai gnée).
Paris,
les
lundis,
et
la
province.
Or,
Tous
Terence
10
les
se
acteurs
pose
(cinéma,
là
mais
s’appellent
pour
faire
son
marché
2006
des
Swing
(«Sur
Piqûres
lég er
et
et
de
gisement
Libération
théâtre
OCTOBRE
MA 20 - 20H30
ME 21 - 19H30
JE 22 - 20H30
LA VIE
DEVANT SOI
Romain Gary
Molières 2008 de la meilleure comédienne
(Myriam Boyer), de la meilleure adaptation
théâtrale (Xavier Jaillard) et du meilleur
spectacle du théâtre privé
location à partir
du 23 septembre
durée 2h
Rencontre avec l’équipe
artistique le mercredi 21 octobre
à l’issue de la représentation
Projection du film La Vie devant
soi de Moshe Mizrahi, avec
Simone Signoret au cinéma d’art
et d’essai Les 400 coups (date et
horaire à préciser).
D’après le roman de Romain Gary (prix Goncourt 1975)
Adaptation Xavier Jaillard
Mise en scène Didier Long
Avec Myriam Boyer, Aymen Saïdi, Magid Bouali, Philippe Vincent
Décors Jean-Michel Adam
Costumes Jean-Daniel Vuillermoz
Lumières Gaëlle de Malglaive
Musique François Peyronny
Production Théâtre Marigny (Paris), Pascal Legros Productions
11
LA VIE DEVANT SOI
Romain Gary
On ne présente plus La Vie devant soi.
Le livre a fait le tour du monde. En 1975, il a valu le
Goncourt à Romain Gary, qui l’avait déjà reçu pour
Les racines du ciel.
L’histoire
Dans cette énorme histoire d'amour filial entre une
vieille juive, qui fut prostituée (avant Auschwitz), et
un jeune Arabe abandonné chez elle, le flot
bouillonnant de l'humain bouscule tous les conflits
de la terre, culbute les dogmes et les idées reçues,
renverse les dieux pour faire place à ce qui nous
manque tant aujourd'hui : la tolérance, clé de la vie.
Ils partagent tout : les peurs, les peines, les
souffrances, les souvenirs mais surtout la vie et la
maladie.
Extrait d’interview :
Myriam Boyer :
…Il s’agit d’un texte d’une richesse insoupçonnée et
tenter de faire exister l’impossible sur un plateau
représente un travail lourd et difficile. Or, cette foisci, c’est le contraire : l’évidence est déjà là.
L’évidence du texte, de mon personnage de la
situation…Je crois qu’en puisant dans mes
expériences, je trouverai aisément le chemin
menant à cette femme que je connais bien, pour
laquelle je ressens une grande tendresse, beaucoup
d’amour…
De toute évidence, l'intimité du théâtre
convient parfaitement à cette poignante
histoire
Signoret
d'amour.
fut
une
Au
cinéma,
inoubliable
Simone
madame
Rosa, sur scène Myriam Boyer n'a rien à
lui envier. Elle est bouleversante tout
simplement.
Télérama
La pièce est complètement dominée par
Myriam Boyer qui donne à Madame Rosa
une
dimension
plus
qu'émouvante,
bouleversante. (...) Un sommet.
Figaroscope
12
LA VIE DEVANT SOI
Romain Gary
Romain Gary
Mystificateur de talent, Roman Kacew,
plus connu sous son nom de plume,
Romain Gary, a répandu toutes sortes de
rumeurs sur ses origines, afin, sans doute,
de les rendre plus exotiques encore. Né à
Vilnius, dans l'actuelle Lituanie, Roman
Kacew, après un passage par la Pologne,
arrive en France à l'âge de treize ans. Sa
mère, qui l'élève seule, s'installe à Nice où
elle gère une pension. Elle encourage alors
son jeune fils à découvrir la culture
française et à écrire des poèmes, des
romans…
Engagé dans
les Forces Aériennes
Françaises Libres, durant la Seconde
Guerre
mondiale,
Roman
prend
le
pseudonyme de Gary comme nom de
résistant. Décoré commandeur de la
Légion d'honneur à la fin de la guerre, il
embrasse la carrière diplomatique en
1945. Cette même année, paraît son
premier roman L'Education européenne.
Pendant sa carrière diplomatique, il écrit
de nombreuses œuvres, dont le roman Les
racines du ciel, pour lequel il reçoit le Prix
Goncourt en 1956. Il quitte le Quai
d'Orsay en 1961, après avoir représenté la
France en Bulgarie, en Suisse, en Bolivie,
aux Etats-Unis.
Désireux de surprendre et se renouveler,
Romain Gary utilise, tôt dans sa carrière
littéraire, des pseudonymes. Ainsi, publiet-il L'Homme à la colombe, sous le nom de
Fosco Sinibaldi, en 1958. Dans les années
1970, il utilise à la fois les noms de
Romain Gary, de Shatan Bogat et d'Emile
Ajar. Las d'être la cible de critiques le
considérant réactionnaire, du fait de son
passé de diplomate gaulliste, il invente
une écriture vive et drôle, à rattacher au
courant post-moderniste, sous le nom de
plume d'Emile Ajar. Son cousin Paul
Pawlovic prête corps à cette allégorie et,
en 1975, reçoit le Prix Goncourt pour La
Vie devant soi. La supercherie est révélée
par Romain Gary dans son œuvre
posthume Vie et mort d'Emile Ajar.
Epoux de l'actrice Jean Seberg de 1963 à
1970, Romain Gary est aussi lié au cinéma
pour la réalisation de deux films Les
Oiseaux vont mourir au Pérou (1968) et
Kill (1971) ainsi que par des adaptations
de ses œuvres, telles que Clair de femme
(Costa-Gavras) ou La Vie devant soi
(Moshé Mizrahi).
Myriam Boyer
Myriam Boyer, tout au long de sa carrière,
ne cesse de naviguer entre théâtre,
cinéma et télévision. Sur grand écran, elle
débute en 1970 avec Agnès Varda dans
Nausicaa, puis travaille avec Jean-Pierre
Mocky dans L'Ombre d'une chance (1973).
Souvent cantonnée à des seconds rôles,
l'actrice enchaîne les longs métrages sous
la direction de grands réalisateurs français
comme Claude Sautet, avec qui elle
tourne Vincent, Francois, Paul et les
Autres (1974) et Un coeur en hiver
(1991), ou Alain Corneau, qui lui offre un
rôle dans Série noire (1978) aux côtés de
Patrick Dewaere, et un autre dans Tous
les matins du monde (1991).
Myriam Boyer collabore à deux reprises
avec le réalisateur américain John Berry,
dont elle est la compagne pendant
plusieurs années, dans Le Voyage à
Paimpol (1985) et Il y a maldonne (1987).
On
la
voit
souvent
incarner
des
personnages populaires comme dans Un,
deux, trois, soleil (1993) de Bertrand
Blier, peinture de la banlieue marseillaise
qui lui vaut d'être nommée aux Césars.
Myriam Boyer, très active sur les planches
(elle remporte le Molière de la Meilleure
comédienne en 1997 pour son rôle dans la
pièce Qui a peur de Virginia Woolf ?), ne
cesse pourtant jamais de s'illustrer sur
grand écran. En 1998, elle passe derrière
la caméra pour La Mère Christain, longmétrage où elle se met en scène dans le
rôle d'une tenancière de café. Après avoir
joué dans T'aime de Patrick Sébastien, elle
joue sous la direction de Chantal Lauby
dans la comédie Laisse tes mains sur mes
13
LA VIE DEVANT SOI
Romain Gary
hanches (2002) puis tourne sous la
direction de Christophe Otzenberger dans
Itinéraires (2006).
Une vie bouleversée de Etty Hillesum
(Théâtre Rachi)
En 2006, Myriam Boyer figure au casting
du Roman de gare de Claude Lelouch. En
2008, elle incarne la mère du criminel
Jacques Mesrine (incarné à l'écran par
Vincent Cassel) dans le dyptique réalisé
par Jean-Francois Richet et composé de
Mesrine : L'Instinct de mort et Mesrine :
L'Ennemi public n°1.
Jalousie en trois fax de Esther Vilar (Petit
Théâtre de Paris)
2001/2002
Nomination Meilleur metteur en scène
Molières 2002
2002
Reste avec moi ce soir de Flavio de Suza
(Gaîté Montparnasse)
2002/2003
Didier Long, metteur en
scène français.
Le limier de Anthony Shaffer (Théâtre de
la Madeleine)
1995/1996
2003
Le boxeur et le violoniste de Bernard Da
Costa (Théâtre des Mathurins)
Les braises de Sandor Marai (Théâtre de
l’Atelier)
Le roman de Lulu de David Decca (Petit
Théâtre de Paris). Nomination Molières 96
Meilleur metteur en scène
Mathilde de Véronique Olmi (Théâtre du
Rond Point)
1996/1997
Bel ami d’après l’œuvre de
Maupassant (Théâtre Antoine)
Guy
de
L’hygiène de l’assassin d’après l’oeuvre
d’Amélie Nothomb (Petit Théâtre de Paris)
1997/1998
Master class de Terence Mac
(Théâtre Antoine, Opéra Comique)
Nally
1998
Pâte feuilletée d’Alain Stern (Petit Théâtre
de Paris)
1999
Mademoiselle Else d’après une nouvelle de
Arthur Schnitzler (Petit Théâtre de Paris)
Nomination meilleur metteur en scène
Molières 1999
2000
Becket de Jean Anouilh (Théâtre de Paris)
Nomination meilleur metteur en scène
Molières 2000
14
Théorbe de Christian
Théâtre de Paris)
Simeon
(Petit
2004
Frankie et Johnny de Terence Mac Nally
(Théâtre
de
La
Renaissance)
La dette d’après Stephan Zweig (Théâtre
14)
2005
Richard III de William Shakespeare (La
Coursive à La Rochelle)
Je viens d’un pays de neige de Anne
Jolivet (Théâtre Dejazet, Théâtre de
l’Oeuvre)
Mademoiselle Julie
(Théâtre Marigny)
d’August
Strinberg
2006
La dernière nuit pour Marie Stuart de
Wolfgang Hildesheimer (Théâtre Marigny)
Le Gardien d’Harold Pinter (Théâtre de
l’Oeuvre)
De juillet 2000 à juillet 2005, il a été
théâtre
NOVEMBRE
JE 5, VE 6 20H
location à partir
du 14 octobre
durée 3h
INCENDIES
Wajdi Mouawad
au Théâtre des Célestins, Lyon
Texte et mise en scène Wajdi Mouawad
Avec Annick Bergeron, Gérald Gagnon, Ginette Morin, Jocelyn
Lagarrigue, Isabelle Leblanc, Mireille Naggar, Valeriy Pankov,
Isabelle Roy, Richard Thériault
15
INCENDIES
Wajdi Mouawad
L’histoire
Hermile Lebel, notaire, lègue aux jumeaux Jeanne et
Simon Marwan les dernières volontés de leur mère,
Nawal. La source embrouillée de leur naissance se
met alors à remuer. Chacun devient dépositaire
d’une enveloppe : l’une destinée à un père qu’ils
croyaient mort en héros et l’autre à un frère dont ils
ignoraient l’existence même. Au pays de leur mère,
ils découvrent le vrai visage de celle-ci et le rude
chemin menant à l’apaisement de son âme.
« L’enfance est un couteau planté dans la gorge. On
ne le retire pas facilement.
Si c’est là notre début, Incendies est alors l’histoire
de Jeanne et l’histoire de Simon, l’histoire du long
voyage qui les conduit le long du fil acéré de la vie
de leur mère pour trouver les fondements sur
lesquels se sont édifiées leurs existences, tenter
d’en résoudre l’équation et chercher derrière la dune
la plus sombre, la source de beauté. »
Le propos est ambitieux et le résultat
atteint des moments d’une profonde
intensité.
Le Figaro
Rarement on aura éprouvé au théâtre une
telle sensation de traversée (…) Incendies
gagne à chaque pas une dimension
universelle pour atteindre à la fable.
Libération
Une fois de plus, c’est la consécration. Un
moment de grâce qui chavire les sens.
Journal de Montréal
Wajdi Mouawad
L’auteur
Découverte
majeure
du
théâtre
contemporain des dix dernières années,
Wajdi Mouawad est un artiste complet qui
allie l'écriture, la mise en scène et le jeu.
Né au Liban, Wajdi Mouawad a vécu en
France avant d'immigrer au Québec.
Formé à l'École nationale de théâtre du
Canada, cofondateur du Théâtre Ô
Parleur, il est comédien, auteur et metteur
en scène. Figure marquante du jeune
théâtre québécois, il signe des adaptations
et des mises en scène pour les plus
importants théâtres de Montréal. La
création de Willy Protagoras enfermé dans
les toilettes fut élue meilleure production à
Montréal, en 1998, par l'Association
québécoise des critiques de théâtre. Wajdi
Mouawad est plusieurs fois boursier pour
son écriture (Conseil des Arts du Canada,
Conseil des arts et des lettres du Québec,
Ministère de la culture, etc.). Il fut auteur
en résidence au Théâtre Artistic Athévains
de Paris (février 1997), au Théâtre
Parminou (janvier 1997), au Théâtre
16
l'Arrière
Scène
(octobre
1996).
À
l'automne
1998,
Wajdi
Mouawad
triomphait à Limoges avec Littoral, qui fut
créée au Festival de théâtre des
Amériques en juin 1997 et fut présentée
au Festival d'Avignon en 1999. Il a dirigé,
de 2000 à 2004, le Théâtre de Quat'Sous
de Montréal. Son premier roman, Visage
retrouvé, paraissait en 2002, chez
Leméac/Actes Sud et en 2004, chez le
même éditeur, ses entretiens avec le
metteur en scène André Brassard, Je suis
le méchant ! En mars 2006, avait lieu la
création de Forêts, la troisième partie d'un
quatuor
dont
Littoral
et
Incendies
constituaient les deux premières parties, à
L'Espace Malraux de Chambéry lors des
"Francofffonies ! Le festival francophone
en France". Wajdi Mouawad est le
directeur artistique du Théâtre français du
Centre national des Arts du Canada et
l’artiste associé du Festival d’Avignon
2009.
jeune public, théâtre
NOVEMBRE
SA 7 - 15H
PINOCCHIO
Compagnie Louis Brouillard
à voir en famille dès 8 ans
location à partir
du 14 octobre
durée 1h15
Sur le temps scolaire
jeudi 5 à 14h30, vendredi
6 à 10h et 14h30
D’après Carlo Collodi
Texte et mise en scène Joël Pommerat
Avec Pierre-Yves Chapalain, Jean-Pierre Costanziello, Daniel
Dubois, Anne Rotger, Maya Vignando
17
PINOCCHIO
Joël Pommerat
Tout le monde connaît Pinocchio, l’étrange pantin de
bois au nez qui s’allonge, effronté et vaguement
inquiétant.
Qui donc est-il, ce Pinocchio dont rêve Joël
Pommerat et qu’il ne destine pas qu’aux enfants ?
« Un être effaré, naïf et ravi à la fois donc plongé
dans un état profondément théâtral ». En magicien
du plateau, le metteur en scène réinvente le conte
sans édulcorer l’oeuvre originale, jouant du
contraste entre l’austérité sérieuse du réel et les
prestiges de la fantasmagorie. Elle est chaotique la
route, semée d’épreuves, de rêves et de
mensonges, qui conduit Pinocchio à la "vraie vie".
Comment devient-on grand tout en restant libre ?
Joël Pommerat aime les histoires qui posent de
telles questions et sait qu’elles peuvent captiver les
enfants et les adultes.
Je crois que je cherche à faire plaisir et à me faire
plaisir. Je vous raconte une histoire que vous
connaissez. Je vais pouvoir m’amuser à vous perdre
et à vous retrouver, puisque je cherche à vous
toucher, vous émouvoir…
Joël Pommerat
Une
suite
d’aventures
orchestrées
et
mises en images par Joël Pommerat avec
un brillant talent. La féerie d’un récit
théâtral
où
il
multiplie
les
moments
magiques dans un mélange de frayeurs
contenues et d’émerveillements enfantins.
De la belle étoffe, si proche de celle dont
sont faits nos rêves qu’on a le sentiment
qu’une fois vues ces images s’inscrivent
en nous pour toujours. Ainsi en est-il de
cette
mer
démontée
où
notre
pantin
dérive, du ventre de cette baleine où il
trouve refuge et de la pénombre de ces
forêts où il se perd. Avec son nez qui
s’allonge
démesurément,
ce
Pinocchio
cache mal ses copinages avec Freud.
Ainsi, il fascine les petits comme un conte,
il séduit aussi les grands comme un très
complet précis de psychanalyse appliquée.
Les Inrockuptibles
Un Pinocchio inoubliable
Bien sûr, tout le monde connaît Pinocchio,
ce pantin de bois auquel il faudra bien des
mésaventures, et une bonne fée, pour
devenir un vrai petit garçon. Mais jamais,
jamais, on ne l’a vu inspirer un aussi beau
et aussi inquiétant spectacle que celui que
signe Joël Pommerat, d’après Collodi, pour
les petits (à partir de 8 ans) et les grands,
sans limite d’âge.
Le Nouvel Observateur
18
PINOCCHIO
Joël Pommerat
Carlo Collodi, auteur
Carlo Collodi, de son vrai nom Lorenzini,
naît à Florence en 1826. D’abord
journaliste, il s’engage dans la lutte pour
l’indépendance italienne et signe pour la
première
fois
quelques
opuscules
politiques de son pseudonyme. Il compose
au cours des années suivantes quelques
comédies, un drame aujourd’hui oublié et
plusieurs romans d’intérêt secondaire
avant de se consacrer à partir de 1876 à
l’adaptation pour un public enfantin de
contes
traditionnels
ainsi
qu’à
la
composition
d’une
demi-douzaine
d’ouvrages éducatifs dont le héros, Petit
Jean ne fait pas toujours preuve d’un sens
moral très strict.
Lorsque Pinocchio surgit dans sa vie,
Collodi a 54 ans. Pinocchio, traduit dans
toutes les langues, est aujourd’hui un des
livres les plus lus au monde. Il mourut
dans sa ville natale en 1890.
Joël Pommerat,
metteur en scène
Joël Pommerat est né en 1963 à Roanne.
Auteur et metteur en scène, il fonde en
1990 la compagnie Louis Brouillard avec
laquelle il crée plusieurs pièces dont Pôles
(1995) au Centre Dramatique National des
Fédérés, Treize étroites têtes (1997), Mon
ami (2001) au Théâtre Paris-Villette,
Qu’est-ce qu’on a fait ? (2003) au Centre
Dramatique National de Caen, Au monde
(2004) au Théâtre National de Strasbourg
avec laquelle la compagnie part en
tournée en France et à l’étranger, Le Petit
Chaperon rouge à Brétigny-sur-Orge,
D’une seule main (2005) au Centre
Dramatique
de
Thionville
et
Les
Marchands (2006) au Théâtre National de
Strasbourg.
Joël
Pommerat
et
sa
compagnie ont présenté deux trilogies au
CDN d’Orléans que dirigeait Olivier Py, la
première en 2002 et la seconde entre
2004 et 2006. Invité au Festival d’Avignon
2006, Joël Pommerat y présente Le Petit
Chaperon rouge, Cet enfant, Au monde et
Les Marchands. Pour ce dernier spectacle,
qui constituera l’un des événements
marquants du festival, il reçoit le 3e Grand
Prix des auteurs dramatiques.
Pour Joël Pommerat, et pour tous ceux qui
composent autour de lui, l’art de la scène
est une affaire collective. Les éléments
sensibles et perceptifs d’un spectacle ne
viennent pas se surajouter à sa forme
écrite,
mais
font
d’emblée
partie
intégrante de son écriture. Bruits et
musiques, corps et gestes, incidents
impondérables nourrissent, au même titre
que l’écriture, un processus de création
qui ne peut se conduire qu’à plusieurs
voix.
Après une période de résidence à la
Fonderie au Mans en mars 2007 pour la
création Je tremble, la compagnie Louis
Brouillard s’est installée fin avril à
Chambéry pour une nouvelle étape de
travail. Cette création a vu le jour à
Chambéry fin mai puis a été présentée à
Douai et aux Bouffes du Nord en octobre
2007, ainsi qu’au Festival d’Avignon 2008.
Joël Pommerat est artiste associé à la
Scène nationale de Chambéry et de la
Savoie jusqu’en 2008. La Compagnie Louis
Brouillard est en résidence au Théâtre
Brétigny depuis 1997 et au Théâtre des
Bouffes du Nord depuis 2007 pour trois
années. Sa trilogie théâtrale (Au monde,
D’une seule main, Les Marchands) vient
d’être présentée pour la première fois
dans sa forme intégrale au Théâtre de
Gennevilliers.
Tous les textes de Joël Pommerat sont
édités chez Actes Sud-Papiers et certains
ont été traduits en langues étrangères.
19
20
théâtre
DES GENS
NOVEMBRE
LU 9, MA 10 –
20H30
ME 11 - 19H30
Zabou Breitman / Raymond Depardon
location à partir
du 14 octobre
durée 1h30
Rencontre avec l’équipe
artistique le lundi 9 à l’issue
de la représentation
Projection des films
documentaires Urgences et
Faits divers de Raymond
Depardon au cinéma d’art et
d’essai Les 400 coups (date et
horaire à préciser).
D’après Urgences et Faits divers de Raymond Depardon
Mise en scène Zabou Breitman
Avec Zabou Breitman, Marc Citti
Collaboration artistique Marjolaine Aïzpiri
Espace, lumières, vidéo Pierre Nouvel
Production Théâtre Vidy-Lausanne
21
DES GENS
Zabou Breitman / Raymond Depardon
L’histoire
Des gens est inspiré de deux films documentaires de
Raymond Depardon : Faits divers (1983) et
Urgences (1988). Dans ces documentaires, l’oeil de
la caméra est le témoin de dialogues sur le vif entre
des médecins et leurs patients, voire entre des
policiers et des prévenus, lors d’arrestations ou
d’internements.
« La réalité du spectacle, c’est que ce n’est pas moi
qui montre ces gens. C’est moi qui montre
Depardon qui montre ces gens. Il y a un discours
indirect. […] Et évidemment, pour le spectacle, on
se demande quelle est la position du public par
rapport à tout cela. Est-il dans la salle d’attente ? »
Zabou Breitman
Urgences : Paris, Hôtel-Dieu. Les urgences
psychiatr iques.
Des
personn es
arriven t
désespérées : un conducteur de bus épuisé, une
femme au foyer qui ne supporte plus sa vie, une
jeune femme qui a tenté de se suicider, un retraité
qui se dit « malade moral »… On y voit la relation
patient-psychiatre avec la puissance, le rythme et la
densité du réel.
Faits divers : On suit dans leur quotidien des
policiers du commissariat du Ve arrondissement. On
y voit, via les hommes en bleu, des tranches de vie
ordinaires confrontées à des faits divers routiniers
pour la maréchaussée.
Pas de sensationnalisme ici, ni course poursuite
contre des trafiquants. Seulement Police Secours,
plus assistante sociale que commissaire Moulin, et
des quidams qui prêtent au réel des répliques
surréalistes.
Ces tranches de vie, découpées dans ce
que celle-ci a de plus humble et de plus
tragique, dégagent une émotion vraie et
puissante, grâce surtout à l'interprétation
de Laurent Lafitte et de Zabou Breitman
elle-même, qui signe une mise en scène
d'une grande efficacité.
Le Figaro
Des
gens,
grand
spectacle
modeste,
faussement simple, se saisit du vif.
Le Nouvel Observateur
Zabou Breitman en a fait un spectacle fin,
drôle et touchant, qui pose en douce
quelques questions sur la normalité et la
folie, et sur le regard que l’on porte sur
elles. Loin de trahir la justesse d’approche
du grand documentariste, la comédienne
et metteuse en scène, en faisant de ces
tranches
de
vie
théâtral,
en
dégage
filmées
un
matériau
l’essentiel
:
leur
universalité.
Le Monde
22
DES GENS
Zabou Breitman / Raymond Depardon
Raymond Depardon,
photographe, réalisateur,
scénariste et journaliste
Zabou Breitman,
metteur en scène,
réalisatrice et comédienne
Né en 1942 à Villefranche-sur-Saône,
Raymond Depardon est photographe,
réalisateur, scénariste et journaliste.
Durant son adolescence, il débarque à
Paris et devient l’assistant du célèbre
photographe Gilles Foucherand. Un peu
plus tard, il commence le métier de
paparazzi. Il suit alors l’expédition SOS
Sahara où il tourne un reportage applaudi
par la critique après sa parution dans Paris
Match. En 1966, alors qu’il couvre les
guerres d’Algérie et du Vietnam, il fonde
avec Gilles Caron l’agence Gamma et part
en reportage au Biafra, à Prague ou
encore au Tchad. En 1969, il réalise son
premier court métrage consacré à
l’immolation de l’étudiant Jan Palach. Il
revendique son caractère humaniste en
dénonçant les injustices et la souffrance à
travers différentes oeuvres : films,
expositions, ouvrages et publicités. Il
réalise aussi plusieurs fictions dont
Numéro zéro, Reporter, Une femme en
Afrique, Délits flagrants ou encore
Chambre correctionnelle.
Zabou Breitman, fille de Jean-Claude
Deret, participe dès l’âge de quatre ans au
feuilleton Thierry La Fronde, personnage
inventé par son père. Elle étudie le
cinéma, le grec moderne et l’anglais et
fréquente le cours Simon. Elle fait ses
débuts au cinéma dans Elle voit des nains
partout ! On la retrouve dans Banzaï,
Promotion canapé, La Baule-les-Pins,
Cuisine et dépendances ou encore Ma
petite entreprise. En 2001, elle réalise son
premier long métrage, Se souvenir des
belles choses, pour laquelle elle remporte
trois César en 2003. Suivront en 2006
L'Homme de sa vie et en 2009 Je l'aimais,
une adaptation du roman homonyme
d'Anna Gavalda.
Enfin, elle reçoit pour le spectacle Des
Gens les Molières 2009 du Meilleur
spectacle privé et de la Meilleure
adaptation.
23
24
jazz
NOVEMBRE
VE 13 20H30
YARON HERMAN
TRIO
location à partir
du 14 octobre
durée 1h30
1ère partie programmation en cours
Yaron Herman (piano), Matt Brewer (contrebasse),
Gerald Cleaver (batterie)
25
YARON HERMAN TRIO
Yaron Herman
Yaron Herman commence le piano à l’âge de 16 ans lorsque, blessé lors d’un match de
basket, il ne peut poursuivre la carrière à laquelle il était promis. En quelques années, il
apprend à en jouer à partir d’une méthode révolutionnaire basée sur la philosophie et les
mathématiques. Une révélation et une fulgurance des plus étonnantes, certainement dû
à la précocité et à l’intelligence d’un enfant surdoué. Le succès ne tarde pas à venir, et
les concerts en Europe, Amérique du Sud, États-unis, Chine. A chaque fois, c’est le
même étonnement, son charisme, sa fougue, son lyrisme bouleversant l’auditoire.
Consacré Talent Jazz Adami 2007, Yaron Herman nous embarque dans son univers où,
aux côtés de compositions originales, il reprend des titres de Thelonious Monk, Scriabine,
Police, Jeff Buckley ou encore Britney Spears.
Après une centaine de concerts en solo à travers le monde, Yaron enregistre son premier
disque en trio : A time for everything.
Gerald Cleaver, batterie
Le choix de Gerald Cleaver n’est pas anodin. Le
jeune batteur Américain de Detroit (Michigan) a
parcouru la planète, joué avec des dizaines de
musiciens dont Miroslav Vitous, Matthew Shipp ou
Jacky Terrasson. Fort d’un bagage conséquent du
be-bop au free jazz, il est un batteur, un
percussionniste,
un
musicien
accompli
et
expérimenté.
Son
ouverture,
son
sens
polyrythmique, sa conception de l’espace, son
groove féroce et soutenu en font le parfait
partenaire de ce trio.
Matthew Brewer, contrebasse
Matthew Brewer, encore peu connu de ce côté-ci de
l’Océan est un garçon fulgurant. Même génération,
partenaire de prédilection de Jef Tain Watts, de
Greg Osby ou de Gonzalo Rubalcaba, le jeune
homme ne manque pas de référence pour un
garçon qui n’a pas encore 25 ans.
Élu Révélation instrumentale aux Victoires du Jazz
2008, le trio poursuit donc la belle aventure du
premier disque et de la première tournée et
présente son nouvel opus Muse sorti en mars 2009.
Le trio de Yaron Herman tourne comme
une
planète
depuis
deux
ans.
Leurs
publics ont vécu des soirées inouïes. Servi
Plus amis et complices que jamais, les trois
compères nous font voyager sur les sentiers du
jazz, de la pop et de l’improvisation. Servis de fort
belle manière sur quelques titres par le très créatif
Quatuor Ebène, révélation du monde classique.
sur quelques titres par le Quatuor Ebène,
le trio avec leur second disque Muse,
encore
plus
décomplexé
et
suave
qu’avant, déploie son ouragan jubilatoire.
La musique est si vivante qu’il paraît
présomptueux de la figer par des figures
de rhétoriques.
Libération
26
chanson
1
2
4
5
3
6
7
10
8
9
FESTIVAL
NOUVELLES VOIX
Au bar du théâtre les 19, 20 et 21 novembre à 19h,
NOVEMBRE
18, 19,
20, 21
location à partir
du 14 octobre
places non numérotées
scène découverte, gratuit
Programmation en cours, sous réserve de modifications
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
Carton Park
Sliimy
Renan Luce
GaBLé
Melissa Laveaux
Charlie
Buridane
David Marin
Billie
Emzel Café
À l’initiative de la communauté d’agglomération de
Villefranche.
Avec le soutien de la Ville de Villefranche, la SACEM, l’Inter
27
FESTIVAL NOUVELLES VOIX
Me 18, je 19, ve 20 et sa 21 novembre
Le Beaujolais fête la jeune chanson française pendant 4 jours dans les 4 communes de la
communauté d’agglomération de Villefranche : au Théâtre de Villefranche, la Salle des
fêtes de Limas, le Théâtre de Gleizé et la Mairie d’Arnas.
Une vingtaine d’artistes se succèderont sur les scènes de cette 5e édition pour faire la part
belle à la chanson rock, pop, folk et aussi jeune public pour la première fois cette année.
Des résidences, des ateliers d’écriture dans les lycées, des concerts gratuits au bar et
dans la ville… Autant de rendez-vous pour découvrir ceux qui inventent la chanson
d’aujourd’hui et le… Beaujolais nouveau !
ME 18
JE 19
Salle des fêtes de Limas
Théâtre de Villefranche
15 h : Carton Park
Au bar à 19h : Billie
Un joyeux bric-à-brac aux allures de fête
foraine réunissant pop et électronique,
animations visuelles, vidéo et jouets…
pour les enfants et leurs parents.
Sur le temps scolaire : ma 17 à 14h30
Elles sont seulement deux : un violoncelle
et une voix pour remplir l’espace sonore,
devenir quatuor et bien plus encore… Un
univers de filles modernes désarçonnées…
mais pas désabusées.
Mairie d’Arnas
Charlie
19h : programmation en cours
L’univers enchanté de la lyonnaise Charlie
regorge de petites histoires fantaisistes et
touchantes.
Sur scène à 20h30 :
Mélissa Laveaux
Elle révèle ses confidences de son timbre
grave, un peu voilé et les enveloppe de
ses compositions acoustiques à la soul
feutrée.
Saule
Artiste incontournable de la scène belge,
ses chansons mâtinées de rock parfois
émouvantes, souvent drôles, reflètent son
univers un tantinet surréaliste.
28
FESTIVAL NOUVELLES VOIX
Me 18, je 19, ve 20 et sa 21 novembre
VE 20
SA 21
Théâtre de Villefranche
Théâtre de Gleizé
Au bar à 19h : programmation en cours
17h : Alban Dereyer
et le Concert Impromptu
Sur scène à 20h30 :
GaBLé
Tout droit sorti d’un cabaret déglingué, le
trio fait du bricolage à base de folk, de
hip-hop ou d’électro. Une musique
novatrice, accrocheuse et osée.
Sliimy
Des chansons colorées sur un fond de pop
acidulée. Un véritable ovni décalé et
rafraîchissant à la croisée de Mika et de
Prince.
Naive New Beaters
Un chanteur pop accompagné par les
musiciens
classiques
du
Concert
Impromptu. Un savant mélange aussi
effronté qu’élégant.
Théâtre de Villefranche
Au bar à 19h : Emzel Café
Ce trio festif, rayonne dans un style
inclassable à base de swing, de reggae,
d’énergie punk et de musique manouche.
Sur scène à 20h30 :
Buridane
Voix à la douceur infinie et mélodies
délicates : une touche de fraîcheur sur la
scène folk française.
David Marin
Ce jeune artiste, véritable révélation de la
nouvelle scène musicale québécoise,
distille avec naturel son folk joyeux
imprégné de swing et de rock.
Renan Luce
Conteur du quotidien, son univers
vagabonde entre ciel et terre, mêlant la
poésie décalée aux mélodies intimes.
29
30
cirque
NOVEMBRE
SA 28 NOV 15H, 20H30
location à partir
du 14 octobre
durée 2h
RAIN
Cirque Éloize - Québec
à voir en famille
Annulé la saison dernière suite aux inondations, vous
pourrez enfin découvrir le fameux cirque Eloize
Auteur et metteur en scène Daniele Finzi Pasca
Avec 11 acrobates/comédiens/musiciens
(distribution en cours)
31
RAIN
Cirque Éloize - Québec
Le spectacle
Ambiance fête foraine des années folles. Imaginez
ce spectacle comme un album photo d’autrefois.
Lumières sépia, maillots de bain rétros, danseuses
de charleston, hommes forts et filles-fleurs
s’activent au son d’un piano de bastringue. Une
histoire qui prend forme dans un théâtre où une
troupe d’athlètes hors pair répète un spectacle de
cirque. Petites histoires d’amour, passions secrètes,
fragments d’intimité… La fragilité de chacun émerge
dans le moment ultime de l’effort, dans le jeu des
équilibres extrêmes.
Dans Rain, les artistes multiplient les prouesses
techniques. Un numéro de cerceau éblouissant, des
cordistes parées de rouge qui glissent le long de
rubans soyeux avec retenue et finesse, une brunette
contorsionniste qui se marre en tordant son corps
élastique sous nos yeux ébahis, ou encore chacun
d'entre eux qui s'envole dans les airs sous le
contrepoids des autres. Les numéros de force se
métamorphosent en sculptures humaines d’une
beauté plastique éblouissante. C’est une nouvelle
fois du Canada que nous arrive cette compagnie à
l’esprit libre, débordante d’humanisme et de gaieté.
Chacun des onze artistes est aussi comédien,
danseur, musicien.
De cette pluie de bonnes idées, on admire le rythme
et la fluidité magique d’un spectacle qui unit
prouesse athlétique et modernité.
Eloize fait la pluie et le beau temps… Rain,
comme
nouveau
une
pluie
spectacle
dans
du
tes
yeux,
cirque
le
Eloize,
éblouit par sa beauté et son charme
suranné.
La Tribune
Il y a dans chaque numéro une dérision
des codes du cirque, mais surtout des
figures inédites et une ampleur poétique
inégalée jusqu’au final éblouissant.
L’Express
32
RAIN
Cirque Éloize - Québec
Daniele Finzi Pasca
Auteur et metteur en scène
Fondateur Teatro Sunil
Metteur en scène, auteur, chorégraphe et
clown, Daniele Finzi Pasca est né dans une
famille de photographes. Daniele s'initie
au monde du cirque grâce à la
gymnastique puis, guidé par le clown Fery,
il fait ses premiers pas sur la scène.
Objecteur de conscience, Daniele Finzi
Pasca doit purger une brève période de
prison pendant laquelle il termine sa
trilogie dédiée à la "fuite". Icaro, un
monologue
imaginé
pour
un
seul
spectateur, fait partie de cette trilogie.
Interprété par Finzi Pasca et joué dans six
langues différentes depuis plus de 15 ans,
le spectacle a fait le tour du monde. Ce
spectacle "référence" définira l'essence du
style et de l'esthétique du Teatro Sunil.
Dans les années qui suivent, Finzi Pasca
crée et dirige une vingtaine de spectacles
avec le Teatro Sunil. Ses projets,
présentés dans plus de vingt pays, sont
empreints d'une profonde humanité et
d'un esprit ludique.
En 2003, le Cirque du Soleil lui demande
d'écrire et mettre en scène son nouveau
spectacle itinérant, Corteo, lancé en avril
2005 et actuellement en tournée à travers
le monde.
Daniele Finzi Pasca est également l'auteur
et le metteur en scène de la cérémonie de
clôture des XXe Jeux olympiques d'hiver
de Turin 2006.
Le cirque Eloize
La compagnie
Au coeur du renouvellement des arts du
cirque, le Cirque Éloize crée, depuis 1993,
des spectacles touchants et empreints de
poésie.
En
continuelle
recherche
artistique, il compte au nombre des chefs
de
file
du
cirque
contemporain.
S'appuyant
sur
les
talents
multidisciplinaires de ses artistes, le
Cirque Éloize conjugue de manière inédite
et originale les arts du cirque à la
musique, à la danse et au théâtre. Avec
six productions originales à son actif, le
Cirque Éloize a présenté plus de 3000
représentations dans quelques 300 villes
et 30 pays situés aux quatre coins du
monde.
Le Cirque Éloize a participé à de nombreux
festivals internationaux prestigieux et a
récemment conquis Broadway avec son
spectacle Rain qui fait la tournée de cet
important
réseau
de
salles
depuis
l'automne 2007. Outre ses spectacles de
tournée, le Cirque Éloize élabore des
concepts personnalisés destinés à des
événements
spéciaux
d'envergure
internationale. À ce jour, plus de 500
événements ont été réalisés.
Depuis 2004, le siège social et le studio de
création du Cirque Éloize se trouvent à la
Gare Dalhousie, bâtiment historique où
l'École nationale de cirque de Montréal
était installée de 1986 à 2003. Dans
l'objectif de maintenir cet endroit comme
lieu d'échanges et de rencontres pour le
milieu du cirque, le Cirque Éloize y
accueille des artistes de la relève.
33
34
danse hip-hop
DÉCEMBRE
ME 2 19H30
location à partir
du 4 novembre
durée 1h
MEIA LUA
Stage de hip-hop pour
les adolescents de 12 à 16
ans animé par la cie Malka
(dates et tarifs à préciser)
Sur le temps scolaire
mercredi 2 et jeudi 3 à
10h
Compagnie Malka
à voir en famille
Création 2009
Direction artistique – chorégraphie Bouba Landrille Tchouda
Avec Rodolpho Moraes Espindola, Si’mhamed Benhalima, Aïda
Boudrigua, Vilson Dos Reis Silva, Rafael Nascimento Brito, José
Antonio Santos Alves, Bouba Landrille Tchouda, Ricardo Venancio
De Oliviera
Dramaturgie Guy Boley
Scénographie Rodrigue Glombard
Création musique Manuel Wandji
Lumières Fabrice Crouzet
Costumes Claude Murgia
Production Compagnie Malka
Coproducteurs la Rampe (Échirolles), Château Rouge
(Annemasse), le Grand Angle (Voiron), Centre Chorégraphique
National de Grenoble
La compagnie Malka est soutenue par la Ville d’Échirolles, le
Conseil Général de l'Isère, le Conseil Régional Rhône-Alpes, la
Drac Rhône-Alpes / ministère de la Culture, l’Adami, l’Alliance
française de Saõ Luis, le Secma Secrétariat d’État à la Culture du
Maranhão, Culturesfrance.
Avec le mécénat de la Société Dauphinoise de l’Habitat.
Avec l’aide de la Région Rhône-Alpes dans le cadre du Réseau
des villes
35
MEIA LUA
Cie Malka
Au Brésil, encore plus qu’ailleurs, le hip
hop permet de véhiculer une image
positive de soi, celle de l’individu, dans
son état et son devenir. La pratique de la
danse hip hop peut être un vecteur de
reconnaissance et de revendication de
l’être, l’être humain. Et qui plus est, sans
avoir recours à la violence.
Bouba landrille Tchouda
langages,
des
communautés,
des
hommes, à travers l’énergie des danses
urbaines. Leur danse est une danse pour
dire, une danse d’ouverture et de
métissage, une danse au-delà des genres
et des frontières, une danse qui s’est aussi
nourrie des courants qui ont traversé les
danses du vingtième siècle.
Ce projet est ancré dans le temps et
r és u l t e
de
p l u s ie u r s
av e n t ure s
chorégraphiques
et
collaborations
antérieures. Bouba a établi un dialogue
fertile avec des artistes brésiliens depuis
plusieurs années lequel lui a permis de
créer récemment, lors de l’Année du Brésil
en France en 2005, le spectacle
Malandragem. Cette création originale
basée sur la notion de « débrouillardise et
noblesse du "s’en sortir" au quotidien » a
été accueillie avec un vif enthousiasme
par le grand public tout comme par les
professionnels. Dans la continuité des
échanges artistiques noués avec ces
artistes de la rue, la compagnie a souhaité
renouveler une collaboration artistique
entre équipes brésilienne et française,
dans le cadre de l’Année de la France au
Brésil, sous la lumière de cette future
pièce intitulée Meia lua .
Bouba Landrille Tchouda,
direction artistique,
chorégraphe
Meia lua continue l’exploration et la mise
en
mouvement
du
thème
de
la
"débrouille" précédemment initié dans le
spectacle franco-brésilien Malandragem.
Ou comment les liens entre les individus
se resserrent dans la difficulté, comment
l'amitié permet de dépasser les moments
fragiles de nos existences, où comment
agir pour transformer le quotidien. Meia
lua ou danser pour exister, danser pour
être plus fort ensemble.
La compagnie malka
La compagnie Malka dirigé par Bouba
Landrille Tchouda mène une réflexion
autour du rapprochement des danses, des
36
Autodidacte, Bouba Landrille Tchouda se
confronte à diverses disciplines telles que
la danse contemporaine et la capoeira
avant de se consacrer au hip-hop. En
1995, il fonde sa compagnie, ACA, avec
Habib Adel ; il présentera sa première
création
l'année
suivante
lors
des
Rencontres Danse Ville Danse Paris, qui lui
permet d'acquérir une reconnaissance
dans la région Rhône-Alpes, en matière de
danse urbaine. La rencontre avec le
chorégraphe Jean-Claude Gallotta donne
naissance au duo SMH, à l'affiche du
spectacle La Rue présenté à Suresnes en
1997, où il poursuit dans la veine du
métissage qui lui est propre. L'année 1998
est une année importante puisqu'il
commence à mettre en scène le défilé de
la Biennale de danse de Lyon et collabore
avec la compagnie Accrorap. En tant que
danseur et chorégraphe, et au fil de
rencontres originales, il met en relief les
qualités d'innovation et le rapport à
l'espace et au corps propres au langage
hip-hop. Ainsi, à la suite d'un atelier avec
des danseurs camerounais, il crée en 2001
Amatchi, un spectacle profondément
métissé. Cette même année, il fonde sa
propre compagnie, Malka, qui présente
plusieurs spectacles, dont Paroles de
sable, paroles de vent et Des mots. En
2008, il présente sa dernière création, Le
Dernier Survivant de la caravane au
Tarmac de la Villette, dans un programme
collectif intitulé Tête à tête.
chanson
DÉCEMBRE
VE 4 — 20H30
location à partir
du 4 novembre
durée 1h40
JANE BIRKIN
Jane Birkin (voix), Frederic Maggi (piano), Dominique Pinto
(violoncelle), Hélène Szanto (contrebasse, basse), Nicolas
Dubosc (guitares, claviers)
Lumières Philippe Berthomé
Direction artistique Edith Fambuela
37
JANE BIRKIN
Biographie
Fille d'un commandant de la Royal Navy et
d'une grande comédienne de théâtre, Jane
Birkin passe une enfance bercée de
répliques cinématographiques. Elle débute
sa carrière à Londres, dans la comédie
musicale Passion Flower Hotel. Mais c'est
à Paris que le succès se profile. Pierre
Grimblat la sollicite pour Slogan, où elle
joue aux côtés de Serge Gainsbourg,
dandy
provocateur.
Collaboration
fructueuse ! Ils s'éprennent l'un de l'autre.
Jane Birkin tourne entre-temps La Piscine.
Elle s'adonne également à la chanson avec
Je t'aime moi non plus de Serge
Gainsbourg, titre sulfureux qui défraie la
chronique. Les cinéastes la réclament :
Claude Zidi, qui voit en elle la comparse
idéale pour Pierre Richard - La moutarde
me monte au nez, La Course à l'échalote Michel Audiard, Michel Deville... Jacques
Doillon - qui deviendra son compagnon est le premier à lui donner un rôle dans un
film d'auteur. Suivront Jean-Luc Godard,
Agnès Varda, Jacques Rivette... Côté
musique,
la
rupture
avec
Serge
Gainsbourg ne ternit pas la qualité de ses
albums, des plus envoûtants, comme Baby
Alone in Babylone ou Amours des feintes.
Après la mort de Serge Gainsbourg et une
tournée d'adieu, elle décide quelques
années plus tard de se remettre à la
chanson, avec des auteurs de la jeune
génération, dans A la légère, Rendez-vous
puis Fictions en 2006. Elle reprendra
néanmoins quelques titres de Serge
Gainsbourg dans son album Arabesque,
sur des airs orientaux, véritable succès
qu'elle promène autour du monde dans
une émouvante tournée. En 2007, elle
innove, en réalisant son premier film,
Boxes, présenté à Cannes en hommage au
60e anniversaire du Festival. Avec son
petit accent, son air d'éternel adolescente
et sa sensibilité à fleur de peau, Jane
Birkin a su devenir une référence de la
scène française.
Jane Birkin aurait pu rester à Londres et
grandir dans l'anonymat. Mais il en a été
bien autrement pour celle qui fut l'une des
égéries du grand Gainsbourg. Actrice,
comédienne, chanteuse... Elle a cumulé
les rôles, souvent avec talent, pour se
montrer sous un visage de femme
volontaire, et surtout passionnée. Son site
officiel est bourré de références à des
associations qu'elle soutient (Handicap
International, Info Birmanie, Amnesty
International...) avec force. Au rayon
musical, deux ans après "Fictions", qui lui
avait permis de réunir les plus grands
artistes, elle revient avec cet album de
saison.
Enfants d’hiver
nouvel album sorti en
novembre 2008.
Réalisé par Edith Fambuena (de l'ex-duo
Les Valentins), ce disque à l'atmosphère
douce et atemporelle compte aussi les
participations d'Alain Souchon, Pierre
Souchon et du Canadien Hawksley
Workman, entre autres. La nouveauté est
de taille : Jane s'est penchée pour la
première fois sur l'écriture de ces 13
titres. Sur des instrumentations simples
mais passionnées, elle fait référence à la
vie, aux amours qui se terminent mal et à
l'opposante birmane Aung San Suu Kyi,
dont le sort la préoccupe depuis
longtemps. Birkin aura attendu plus de 35
ans pour voler de ses propres ailes
musicalement. Mais ça valait le coup de
patienter !
Sourire fondant ou bobine grave, godiche ou
dansant avec malice, la voix toujours exacte, les
aigus
malgré
très
sa
touchants,
date
de
agaçante
naissance,
de
jeunesse
elle
chante
gaiement le triste plaisir des mélancolies.
Le Monde
38
opéra
DÉCEMBRE
ME 9 -19H30
DANS LA COLONIE
PÉNITENTIAIRE
location à partir
du 4 novembre
durée 1h35
Philip Glass / Opéra de Lyon / Compagnie Anonyme
Opéra de chambre - 2000
Philip Glass / Opéra de Lyon / Compagnie Anonyme
De Philip Glass
Livret Rudolph Wurlitzer
D’après Franz Kafka
Mise en scène Richard Brunel
Dramaturgie Catherine Ailloud-Nicolas
Décors Anouk Dell’Aiera
Direction musicale Philippe Forget
Costumes Bruno de Lavenère
Son Benjamin Hacot
Lumières David Debrinay
Conception des mouvements Axelle Mikaeloff
Avec Stephen Owen (ténor), Michael Smallwood (ténor)
Comédiens Gérald Robert-Tissot, Mathieu Morin, Nicolas Hénault
Assistante à la mise en scène Caroline Guiéla
Quintette à cordes Musiciens de l’Orchestre de l’Opéra de Lyon
Production Compagnie Anonyme, Opéra de Lyon
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National.
39
DANS LA COLONIE PÉNITENTIAIRE
Philip Glass / Opéra de Lyon / Compagnie Anonyme
L’île des supplices de Franz Kafka à Philip Glass
Écrite
en
1914,
Dans
la
Colonie
pénitentiaire, est une des nouvelles les
plus terrifiantes de Franz Kafka. Dans une
île-prison, aux confins du monde civilisé,
un officier s’obstine, contre l’opinion
générale, à entretenir et à utiliser une
effrayante machine de torture, à lui
fournir des victimes hébétées, comme
celles qui, autrefois à Minos, nourrissaient
le monstre à tête de taureau, à choisir
délicatement la sentence de la loi du
Talion que des aiguilles acérées inscriront
sur leur corps supplicié, lentement et
sûrement. L’officier sait que les temps ont
changé, que le système punitif qu’il
perpétue est menacé par l’arrivée au
pouvoir d’un nouveau gouverneur. Son
seul espoir réside dans ce Visiteur, envoyé
par
la
métropole,
qu’il
s’agit
de
convaincre. Mais le Visiteur, tour à tour
révolté,
tétanisé,
fasciné,
refuse
d’apporter son aide et provoque de ce fait
le suicide de l’officier grâce à cette
machine même qu’il aime d’amour. La
machine explose dans cette ultime union
monstrueuse d’Eros et de Thanatos,
transformant le supplice raffiné en une
grotesque et sauvage mise à mort.
Début 2000, Philip Glass compose sur un
texte adapté de Kafka l’opéra In The Penal
Colony (Dans la Colonie pénitentiaire)
40
pour deux chanteurs, deux acteurs et un
quintette à cordes avec contrebasse. Cet
opéra de chambre s’inscrit dans le débat
sur la peine de mort aux Etats-Unis, et
évoque de façon prémonitoire l’existence
de zones de non droit, telles que
Guantanamo, ainsi que les mauvais
traitements infligés par des geôliers à des
détenus. L’action de l’opéra, composé
entre 1999 et 2000 sur un livret de
Rudolph Wurlitzer, se déroule sur une île.
D’une durée de soixante-quinze minutes,
In The Penal Colony réunit deux chanteurs
(ténor et baryton), l’un campant un
visiteur chargé de rédiger un rapport sur
la colonie, l’autre interprétant un officier
de la « colonie » fervent défenseur d’une
méthode d’exécution cruellement raffinée,
et deux rôles parlés, respectivement un
prisonnier et un soldat. Nous assistons à
l’exécution d’un des prisonniers de la
« colonie », et c’est cette préparation à la
mise à mort sur une machine très
singulière qui constitue le centre de
l’oeuvre. Glass et Wurtizler construisent
une tension continue et un parcours
dramatique similaire à celui d’une tragédie
grecque dans laquelle les fluctuations
rythmiques et harmoniques prennent tout
leur sens.
DANS LA COLONIE PÉNITENTIAIRE
Philip Glass / Opéra de Lyon / Compagnie Anonyme
Philip Glass, compositeur
Philip Glass est considéré comme l’un des compositeurs américains les plus influents de la
fin du XXe siècle. Il a composé des œuvres pour ensemble, des opéras et symphonies,
sans oublier des musiques de film nommées aux Oscars et aux Golden Globes.
Richard Brunel,
metteur en scène / Cie Anonyme
Richard Brunel est issu de l’École du
Centre Dramatique National de SaintÉtienne. Comédien, il crée la « Compagnie
Anonyme » avec un collectif en 1993, et
en devient le metteur en scène en 1995.
Basée en Rhône-Alpes, la Compagnie sera
en résidence au théâtre de la Renaissance
à Oullins de 1999 à 2002.
Puis, en 2003, il poursuit sa formation de
metteur en scène à l’Unité Nomade,
auprès de Robert Wilson aux États-Unis ;
de Kristian Lupa à Cracovie ; d’Alain
Françon ; un stage technique au Théâtre
National de Strasbourg et un stage de
mise en scène d’opéra sur une production
du Festival International d’Art lyrique d’Aix
en Provence en 2005. En outre, sur le plan
lyrique, il a suivi un atelier auprès de
Peter Stein à l’Opéra National de Lyon.
Parmi ses mises en scènes les plus
récentes figure, L’infusion de Pauline Sales
au théâtre du Rond-Point, Gaspard de
Peter Handke au théâtre Gérard Philipe de
Saint-Denis, Hedda Gabler d’Ibsen au
Théâtre National de la Colline, aux
Subsistances de Lyon, dans les CDN de
Besançon, Nancy, Angers et Valence,
spectacle nommé aux Molières dans la
catégorie Théâtre en Région. Durant la
saison 2007-2008 il monte Le théâtre
ambulant Chopalovitch de Liouboumir
Simovitch à l’école du Théâtre National de
Strasbourg avec le groupe XXXVII.
Il dirige également des stages de
formation professionnelle en Italie, au
Maroc, en Roumanie et en France
notamment au Théâtre de la Manufacture
de Nancy au sein duquel il a été artiste
associé de 2004 à 2007. Pour le Théâtre
lyrique, il a mis en scène Au bord
(Histoires extraordinaires) avec le Quatuor
Debussy ; En 2004, Se relire contre le
piano-jouet d’Evan Johnson à l’Abbaye de
Royaumont et à l’Opéra de Lille. En 2006,
à l’Opéra National de Lyon, Der Jasager de
Bertolt Brecht et Kurt Weill, direction
musicale Jérémie Rhorer. En 2008, il met
en scène L’infedelta delusa de Haydn, au
Festival International d’Aix-en-Provence et
retrouve Jérémie Rhorer à la direction
musicale. Le spectacle sera en tournée à
Monte-Carlo
en
2008,
à
Sceaux,
Besançon, Valladolid, Bilbao, Toulon en
2009 et à l’opéra de Lille et au Grand
théâtre du Luxembourg en 2010.
Il prépare pour 2009, la mise en scène
d’Albert Herring de Britten que dirigera
Laurence Equilbey à l’Opéra de Rouen et
l’Opéra Comique.
41
42
musique, slam
DÉCEMBRE
LU 14 20H30
location à partir
du 4 novembre
durée 1h30
GRAND CORPS MALADE
Fabien Marsaud dit Grand Corps Malade (voix), Élie Chemali
(piano), Patrick Ferbac dit Feedback (percussion), Yannick
Kerzanet dit Yakeen (guitare), Xavier Zolli (basse)
Production JFB Prod & Jean-Rachid en accord avec AZ
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GRAND CORPS MALADE
Il est un de ceux qui ont donné au slam ses lettres
de noblesse.
Avec Midi 20, son premier album écoulé à près de
600.000 exemplaires, Fabien Marsaud, alias Grand
Corps Malade, a réalisé plus de cent vingt dates de
concert à travers la France, la Suisse, la Belgique et
le Canada. Un début de carrière exemplaire,
couronné par deux Victoires de la musique en
2007 : Album révélation de l'année et Artiste
révélation scène de l'année.
Enfant de la Ville
nouvel album sorti en mars 2008
Son nouvel album est un réjouissant mélange
d'histoires vécues et de réflexions sur le monde. Lui
qui a connu un drame physique qui l’a laissé avec
un handicap, nous livre sa philosophie de vie : l'idée
que tout est possible à condition d'avoir un « mental
de résistant ».
Cet album est aussi une ode à sa ville et à ses
habitants métissés.
Enfant de la Ville passe par toutes les humeurs. Il
est contemplatif quand vient La nuit. Un piano suffit
alors, au moment de « passer du côté obscur de la
terre ». Il est poétique et philosophique quand il
s’agit d’égrainer les 4 saisons de l’existence. Là,
c’est Alain Lanty qui a composé la musique de ce
slam dont on se souviendra longtemps. Mélancolie
de la nuit, cruauté de la vieillesse... Grand Corps
Malade parle de tout, il s’amuse aussi énormément.
Enfant de la Ville, le slam qui donne son titre à
l’album, débute comme un hymne écologique, aux
grands espaces, au silence, à la nature. C’est un
leurre. L’artiste livre ici un hommage appuyé au
bitume, à la ville, à la foule. « J’suis un enfant de la
ville / j’suis un enfant du bruit / j’aime la foule
quand ça grouille / j’aime les rires et les cris ».
Il y a de la malice, chez Grand Corps Malade, il y a
beaucoup d’humour aussi.
Toujours sincère, ce poète des temps modernes sait
comme personne nous donner le sourire, nous
émouvoir et nous toucher.
C'est le disque qu'on attendait. Fidèle à la
lettre, l'esprit et la voix qui l'avaient fait
connaître, mais nettement plus riche dans
les thèmes abordés. Et tellement plus
élaboré dans son enrobage musical.
Télérama
44
jeune public, théâtre
DÉCEMBRE
SA 19 -15H
PRINCESSE
SIRÈNE
location à partir
du 4 novembre
durée 1h
Sur le temps scolaire
jeudi 17 à 14h30, vendredi
18 à 10h et 14h30
D’après Hans Christian Andersen
Teatro Kismet OperA – Italie
à voir en famille dès 7 ans
D’après Hans Christian Andersen
Dramaturgie et mise en scène Teresa Ludovico
Avec Eugenia Amisano, Raffaella Gardon, Daria Menichetti, Paolo
Summaria, Valerio Tambone
45
PRINCESSE SIRÈNE
D’après Hans Christian Andersen
Teatro Kismet OperA – Italie
Le Teatro Kismet Opera est l’une des plus grandes
compagnies italiennes dédiées au jeune public. Son
théâtre très visuel, mêlant art du jeu et voltige, fait
preuve d’une grande inventivité.
L’histoire
Suite au succès de Bella e Bestia (La Belle et La
Bête) et La Reine des Neiges, la troisième création
de Teresa Ludovico complète une trilogie de contes
traitant du parcours initiatique de l’enfance à l’âge
adulte.
Mi-femme mi-poisson, la petite Sirène découvre sa
diversité lorsqu’elle rencontre l’autre, ce prince qui
vit de souffle et d’air. La force d’un amour
impossible les unit, et c’est pour ce jeu interdit que
Sirène renonce à sa propre nature.
Avec cette adaptation libre du célèbre conte
d’Andersen, La Petite Sirène, Teresa Ludovico
promet un spectacle où chant, danse et musique se
mêlent à la beauté des images. Les spectacles du
Teatro Kismet OperA nous émerveillent autant qu’ils
nous questionnent par leur force poétique et leur
portée universelle : de véritables petits chefs
d’œuvre à partager en famille.
Chers enfants, n’ayez pas peur si vos
écailles se transforment douloureusement
en pieds et les pieds en racines et les
racines en eau et l’eau en air et l’air en
nuage, parce qu’au bout d’un certain
temps le nuage devient pluie et la pluie…
de l’eau, et l’eau… s’écoule…
Teresa Ludovico
46
théâtre
JANVIER
ME 13 - 19H30
JE 14, VE 15 20H30
location à partir
du 16 décembre
places non numérotées
durée 1h45
Rencontre avec l’équipe
artistique le jeudi 14 à l’issue de la
représentation
LES SOUFFRANCES
DE JOB
L. Brethome / H. Levin
Compagnie Le Menteur Volontaire
Création en résidence
Compagnie Le Menteur Volontaire
Texte Hanokh Levin (éditions Théâtrales)
Texte français Jacqueline Carnaud, Laurence Sendrowicz
Le texte est publié aux éditions Théâtrales dans le
volume « Théâtre Choisi II, pièces mythologiques »
Mise en scène Laurent Brethome, artiste associé
Assistante à la mise en scène Anne-Lise Redais
La compagnie Le menteur volontaire possède les droits en
exclusivité pour trois ans.
47
LES SOUFFRANCES DE JOB
Compagnie Le Menteur Volontaire
Création en résidence
Les Souffrances de Job de Levin
vu par Laurent Brethome
« Chez Job. Fin de banquet. Repus, les convives sont affalés autour de la table
recouverte des reliefs du festin. ». C’est par cette didascalie que débute la pièce
d’Hanokh Levin .
Un homme (Job) digère dans une fin de banquet où l’opulence et la richesse se côtoient.
Les mendiants succèdent aux mendiants pour se partager ce qui reste des restes.
C’est alors qu’intervient, en une suite ininterrompue et implacable, une série de
messagers de la misère qui vont annoncer à Job qu’il a perdu toutes ses richesses.
Les huissiers se chargent d’enlever à Job tout ce qui peut lui rester… jusqu’à ses dents
en or.
Les retombées du travail d’une vie s’évanouissent en une nuit.
Si la main qui a pu nourrir ses enfants ne peut plus fournir le pain, elle peut au moins se
montrer aimante… Hélas pour Job, ce sont les messagers de la mort qui se chargent de
lui enlever toute possibilité de descendance…
Reste la santé… Jusqu’à ces démangeaisons terribles (la gale ? la peste ?) qui se
chargent de le laisser nu, sans vêtements, nu comme sorti du ventre de sa mère.
L’histoire peut alors recommencer.
Levin peut ainsi se détourner de la fable originelle, redonner le pouvoir à l’armée, faire
encore plus de mal à Job, poser un état de non droit et même nous emmener au cirque…
Et Dieu dans tout ça ?
Laurent Brethome
Hanockh Levin / auteur
Né en 1943 à Tel-Aviv, il fait ses débuts comme
dramaturge dans un pays marqué par de profonds
clivages. Pendant ses études de littérature et de
philosophie à l'université de Tel-Aviv, Hanokh Levin
écrit des textes satiriques paraissant dans le journal
des étudiants. Ses premières pièces de théâtre sont
aussi des satires. Témoin de la dernière guerre en
Israël, il monte en 1968 Toi, moi et la prochaine
guerre, mis en scène par son frère David Levin. Il y
dénonce les conséquences de la guerre sur la
population et attire l'attention du public. En 1970, il
présente La Reine de la baignoire au théâtre Caméri
à Tel-Aviv. Un scandale éclate, le spectacle est
retiré de l'affiche. Après les pièces politicosatiriques, Hanokh Levin se tourne vers la comédie,
la pièce 'Salomon grip' marque ce changement. Il
met en scène des familles coincées dans leur vie de
couple ou dans leur quartier, incapables de
s'abandonner au bonheur et souvent victimes de la
bassesse de l'humanité. De nombreuses comédies
suivront telles que Héfetz qui met en scène les
48
« Nu je suis sorti du ventre de ma mère,
nue ma mère est sortie du ventre de sa
mère, nus nous sortons l’un de l’autre, et
tout en frissonnant nous formons une
longue
file
nue.
«
Comment
vais-je
m’habiller ? » demandait ma mère le
matin, mais à la tombée du jour, c’est nue
que je l’ai déposée dans le trou. Et
maintenant, me voilà nu, à mon tour. »
Les souffrances de Job, extrait
LES SOUFFRANCES DE JOB
Compagnie Le Menteur Volontaire
Création en résidence
mêmes thèmes. Il a publié aussi un recueil
de poésies et deux recueils composés de
textes en prose, aujourd'hui intégrés dans
les programmes scolaires en Israël.
Décédé en 1999, Hanokh Levin laisse
derrière lui une oeuvre impressionnante et
demeure un grand auteur satirique et un
des principaux dramaturges d'Israël.
Laurent Brethome,
metteur en scène
Après avoir été diplômé de l’E.N.M.D.A.D.
de La Roche-sur-Yon et du C.N.R. de
Grenoble, Laurent Brethome intègre
L’École Supérieure de la Comédie de
Saint-Étienne dont il sort en Juin 2003.
Durant ses années de formation, il a
notamment travaillé sous la direction de
Philippe Sire, Laurent Gutmann, Claude
Yersin,
Laurent
Pelly,
Michel
Fau,
Madeleine Marion, Stuart Seide, Yves
Beaunesne, Odile Duboc…
Depuis sa sortie d’école, il a travaillé en
tant que comédien sous la direction de
Jean-Claude Berutti, François Rancillac,
Alain Sabaud, Jean-François Le Garrec et
Philippe Sire.
Titulaire du C.A. d’enseignement du
théâtre, il a mené des actions de
formation dans diverses structures :
interventions en milieu hospitalier, en
milieu carcéral, à l’E.N.M.D.A.D. de La
Roche-sur- Yon, au C.N.R. de Grenoble,
au Conservatoire de Lyon, dans des
lycées, des collèges et des écoles
primaires. Passionné par la pédagogie et
raisonnant son art comme un mouvement
circulaire et en rhizome, Laurent Brethome
ne cesse d’aller du comédien au metteur
en scène et au pédagogue.
En juin 2007, il est recruté aux fonctions
de professeur d’art dramatique au
Conservatoire de Lyon. Laurent Brethome
a été assistant metteur en scène auprès
de François Rancillac pour deux créations :
Kroum l’Ectoplasme de Hanokh Levin et
Projection Privée de Rémi De Vos.
Depuis 2002, Laurent Brethome a signé
plus de quinze mises en scène.
Depuis
septembre
2008,
Laurent
Brethome est artiste associé au Théâtre
de Villefranche, scène régionale RhôneAlpes. En septembre 2009, il devient
également compagnon de saison de
Scènes de Pays des Mauges - Beaupréau
et artiste associé au Conservatoire de
Nantes.
La Compagnie
Le menteur volontaire rassemble, sous la
houlette du metteur en scène Laurent
Brethome, un noyau de comédiens formés
au sein d’Écoles Supérieures de Théâtre,
ou
dans
un
Cycle
d’Orientation
Professionnelle de Conservatoire Régional.
La compagnie a choisi d’asseoir son
implantation à La Roche-sur-Yon, ville qui
est à l’origine de la vocation de bon
nombre des équipiers de cette aventure.
Depuis plusieurs années, elle a entrepris
d’y fidéliser un public à travers la mise en
place d’un festival annuel, Esquisses d’été,
et de créations diffusées en Pays de la
Loire, en Rhône-Alpes, mais aussi dans
toute la France.
Dans les créations du Menteur volontaire,
le travail de l’acteur est privilégié dans le
but de revendiquer un jeu engagé et
toujours au coeur de la théâtralité.
Depuis 2006, la compagnie a entrepris un
cycle de créations d’oeuvres de l’auteur
israélien Hanokh Levin.
49
50
théâtre
JANVIER
MA 19 - 20H30
ME 20 - 19H30
Location à partir
du 16 décembre
Rencontre avec l’équipe
artistique le ma 19 à l’issue de
la représentation
TOUT EST NORMAL
MON CŒUR SCINTILLE
Jacques Gamblin
Création 2010
Texte Jacques Gamblin
Collaboration artistique Anne Bourgeois
Avec Jacques Gamblin et deux danseurs : Audrey Aubert,
Bastien Lefevre
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TOUT EST NORMAL MON CŒUR SCINTILLE
Jacques Gamblin
Création 2010
La nouvelle création de Jacques Gamblin, imaginée
et écrite pendant la tournée du spectacle Les
Diablogues, confirme une fois de plus sa qualité
d'auteur interprète.
L’histoire
Il avait un doute, un doute cardiaque. Il a pris
rendez-vous chez un scintigraphe.
Mardi 14 h 30 ! D’accord.
On lui a donné à boire un liquide radioactif. Il l’a bu
et quelques heures après, il a vu son cœur sur un
écran. Son cœur faisait des étoiles. Au début ça l’a
inquiété toutes ces étoiles autour de son cœur mais
le médecin l’a rassuré, « tout est normal », il a dit,
« votre cœur scintille, c’est bien !».
Et on en fait quoi, de ce cœur qui scintille ?
C’est peut-être là le point de départ du nouveau
spectacle de Jacques Gamblin. Il nous parle à
travers la bouche d’une vache lassée de ses prix de
beauté et qui se souvient de l’amour, il nous parle
d’une girafe au cou si long qu’il finit par se nouer, il
raconte les poissons qui ont froid, les vendeuses qui
se plient en quatre, les couples fatigués qui
regardent les miss à la télé, la quête des enfants qui
vont à Lourdes, il est cet homme qui cherche un
costume qui lui ressemble, il est cet homme qui voit
les femmes danser sans pouvoir les attraper, ce
sculpteur qui ne fait que des seins taillés dans du
charme, cet amoureux vibrant à qui il manque un
morceau, il est cet homme qui cherche à être digne
des scintillements de son cœur, cet homme qui
parle et qui court à cause de l’énergie dont il est fait
et qui n’en peut plus d’autant ressentir.
Anne Bourgeois, metteur en scène
52
TOUT EST NORMAL MON CŒUR SCINTILLE
Jacques Gamblin
Création 2010
Jacques Gamblin,
auteur et comédien
Jacques Gamblin devient très jeune
régisseur du Théâtre National de Bretagne
après y avoir suivi un stage d’expression
théâtrale. C’est à l’âge de 22 ans, qu’il
décide de se lancer dans la comédie et
débute dès 1988 dans Périgord Noir . Puis
Claude Lelouch lui propose des seconds
rôles dans Il y a des jours… et des lunes
ou La belle histoire.
Il faut cependant attendre l’année 1995 et
Pédale Douce pour que le public le
découvre dans le rôle d’un homme
d’affaires homosexuel et strip-teaseur. Sa
prestation lui vaut une nomination pour le
César du Meilleur second rôle masculin. Il
ne cesse de varier les rôles passant d’un
SDF abandonné par son épouse dans
Tenue correcte exigée à un rôle d’écrivain
victime des femmes dans Mauvais Genre.
Il donne ensuite la réplique à Sandrine
Bonnaire dans Au Cœur du mensonge de
Claude Chabrol . En 1998, il est dirigé par
l’un des maîtres du cinéma japonais,
Shohei Imamura , dans Kanzo sensei.
Puis, il revient dans la métropole et
devient l’un des Enfants du marais de Jean
Becker aux côtés de Jacques Villeret ,
André Dussollier et Michel Serrault . En
2002, il obtient le Prix d’interprétation au
Festival de Berlin pour Laissez-passer de
Bertrand Tavernier .
Parallèlement au cinéma, Jacques Gamblin
poursuit une carrière théâtrale et s’illustre
dans des classiques comme George
Dandin, Le Cid ou la Double Inconstance.
Il prend aussi le temps d’écrire les pièces
Quincaillerie et Toucher de la hanche.
Il tourne peu et choisi consciencieusement
ses projets allant de la petite production
(Carnages) au film plus ambitieux comme
A la petite semaine. En 2004, il retrouve
Tavernier pour le poignant Holy Lola. Il
rejoint ensuite la grosse production Les
Brigades du Tigre adaptation de la série
télévisée du milieu des années 70. Avec
quelques années de retard, il passe son
bac aux côtés de Kad Merad dans Les
Irréductibles (2006), puis participe au film
Fragile(s).
Avant de jouer sous la direction d’ Isabelle
Mergault dans Enfin Veuve, il fait un
crochet par le théâtre pour donner la
réplique à François Morel dans Les
Diablogues.
Anne Bourgeois,
metteur en scène
Anne
Bourgeois
rencontre
Jacques
Gamblin à l’occasion de la création des
Diablogues de Roland Dubillard où elle le
dirige en duo avec François Morel, au
Théâtre du Rond-Point. La pièce rencontre
un énorme succès et est jouée plus de
200 fois ces deux dernières saisons.
Elle s’attache aussi bien au répertoire
classique que contemporain sans oublier le
travail autour du monde du clown. Ces
spectacles sont joués aussi bien au
Théâtre du Rond-Point, au Théâtre
Hébertot, au Théâtre de Paris, au Théâtre
Marigny,
qu’à
la
Cartoucherie
de
Vincennes, au Théâtre 13, aux Bouffes
Parisiens ou encore à Bobino.
53
54
jeune public, théâtre
JANVIER
SA 30 - 15H
location à partir
du 16 décembre
durée 1h10
Sur le temps scolaire
jeudi 28 et vendredi 29 à
10h et 14h30
JOJO AU BORD
DU MONDE
Stéphane Jaubertie / Nino D’Introna
à voir en famille dès 10 ans
Texte Stéphane Jaubertie
Mise en scène Nino D’Introna/Dr TNG - CDN de Lyon
Avec Jean-Erns Marie-Louise, Hélène Pierre, Chris Sahm, Alexis
Jebeile, Maxime Cella, Gilles Najean, Élodie Colin, Thomas Di
Genova
Lumières Andrea Abbatangelo
Costumes Robin Chemin
Musique Patrick Najean
Chorégraphie Mourad Merzouki
Maquillages Christelle Paillard
Masques Judith Dubois, Christelle Paillard
Assistante à la mise en scène Sophie Jacquet
Assistants à la chorégraphie Kader Belmoktar, Farid Azzout
Production TNG - CDN de Lyon
Coproduction TJP de Strasbourg / CDN d’Alsace, Espace
Malraux / Scène Nationale de Chambéry et de la Savoie
Ce texte a bénéficié de l’aide à la création du ministère de la
Culture. Texte publié aux Éditions Théâtrales.
Avec l’aide de la Région Rhône-Alpes dans le cadre du Réseau
des villes
55
JOJO AU BORD DU MONDE
Stéphane Jaubertie / Nino D’Introna
L’histoire
Jojo est un enfant, seul sur son bout de trottoir. Ses
parents sont partis en voyage en le laissant seul à la
maison. Il attend que la vie s’intéresse à lui. Surgit
alors la fée Anita, accompagnée de Jilette, sa mère,
une vieille fée en fauteuil roulant dont elle a la
garde. Pour lui rendre service, Jojo propose de
garder la mémé, mais Jilette disparaît et Jojo doit
partir à sa recherche. Quitter son bout de trottoir
pour aller vers l’inconnu. Lancé à la poursuite de
Jilette, Jojo traverse la forêt de la Grande Peur. Il va
vers sa vie d’homme sans le savoir. En chemin, il
croise un adolescent déjanté et paumé, Billy-Juan,
qui est en fait le Petit Poucet. Ce dernier suit une
cure
de
désintoxication
dans
une
clinique
psychiatrique tenue par deux frères mafieux. Cette
clinique est fréquentée par d’autres héros
complètement déglingués comme Batman, qui ne
parle qu’en citant Léo Ferré, ou Blanche-Neige,
obèse, dont on ne comprend pas un mot. En
compagnie de Billy-Juan Poucet, Jojo poursuit sa
quête. Il part chercher la mémé là où elle s’est
réfugiée pour ne pas mourir : dans son cœur à lui.
L’humour de l’auteur permet d’aborder
des
thèmes
que
les
spectacles
pour
enfants évitent généralement : ici on parle
de la mort, de la maladie, de la sexualité,
avec justesse et sans gravité. Servie par
une
brochette
d’acteurs déjantés, des
lumières magnifiques et une chorégraphie
de Mourad Merzouki, cette mise en scène
est assurément réjouissante.
Le Petit Bulletin
Le texte, dense, prolifique, souvent imagé
et plein de jeux de mots, se livre à
plusieurs savoureux niveaux de lecture. Il
est formidablement porté par une mise en
scène,
une
scénographie
et
une
interprétation inventives et bondissantes
qui séduiront les pré-ados comme les plus
grands.
Lyon capitale
56
JOJO AU BORD DU MONDE
Stéphane Jaubertie / Nino D’Introna
Stéphane Jaubertie,
auteur
Nino D’Introna,
metteur en scène
Toujours sur le fil, sa plume tendre et
lucide se fraye un chemin à fleur de
sentiments. Teintée d’humour, cette
langue unique glisse allégrement du réel à
l’imaginaire, faisant naître une succession
d’images émouvantes.
Acteur, metteur en scène, auteur et
directeur de troupe, ce passionné multiplie
les collaborations partout dans le monde.
Unanimement saluées, ses mises en scène
sont de subtiles alchimies dans lesquelles
l’utilisation des rythmes, l’énergie de
l’acteur, le jeu masqué, l’espace et la
lumière servent d’écrin au texte. En 2003
et 2004 à Montréal et Las Vegas, il a
collaboré au spectacle du Cirque du Soleil,
Ka.
C’est en 2004 qu’il se fait connaître en
tant qu’auteur avec Les Falaises, pièce qui
reçoit l’Aide d’encouragement à l’écriture
du Ministère de la Culture. En 2005, il est
lauréat des Journées de Lyon des auteurs
de théâtre pour Yaël Tautavel et il se voit
décerner le quatrième Prix de la pièce de
théâtre contemporain pour le jeune public
2007 de Cuers.
D i r e c t eu r
du
Théâtre
N ou v e l l e
Génération / Centre Dramatique National
de Lyon depuis juillet 2004, il a mis en
scène pour le TNG Les aventures du roi
Odyssée de Sandro Gindro d’après
Homère, qui reçoit le prix « Il Gioco del
Teatro ». Sa collaboration avec Stéphane
Jaubertie a débuté par la mise en scène
de Yaël Tautavel ou l’enfance de l’art,
spectacle nominé aux Molières 2007.
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58
théâtre
FÉVRIER
MA 2 - 20H30
ME 3 - 19H30
location à partir
du 13 janvier
durée 2h15
MADAME DE SADE
Jacques Vincey / Yukio Mishima
Compagnie Sirènes
Molière du Meilleur créateur costumes 2009
Compagnie Sirènes
Texte Yukio Mishima
Traduction André Pieyre de Mandiargues
Mise en scène Jacques Vincey
Avec Hélène Alexandridis, Alain Catillaz, Marilu Marini, Isabelle
Mazin, Myrto Procopiou, Julia Vidit
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MADAME DE SADE
Compagnie Sirènes
Molière du Meilleur créateur costumes 2009
«Madame de Sade» est une pièce de femmes.
L’histoire
Six femmes réunies par trois fois en dix-huit ans
pour évoquer l’absent, le monstre, le maître:
Donatien Alphonse François, Marquis de Sade.
Le «divin marquis» apparaît en filigrane des
affrontements passionnés de ces femmes captives
de leurs fantasmes et de leurs éthiques
contradictoires. Il est le spectre effrayant et
fascinant qui rôde et les obsède.
1772, 1778, 1790. Trois dates, trois actes, trois
jours. Six femmes engoncées dans des cages genre
robes à panier, réunies autour d’un absent : le
marquis de Sade emprisonné. Elles vivent comme si
chacune portait une part de lui. Lui, être de chair et
de philosophie, symbole de liberté et de cruauté. Il
les a marquées irrémédiablement. Pourtant quand la
République le libère de sa prison, libère les
aristocrates de leur cage, son épouse lui préfère le
couvent. Pourquoi ? Mishima traite de cette énigme,
des souffrances et désirs de ces femmes
vulnérables, infiniment vivantes. Six comédiennes
jouent de leur énergie, de leur sensibilité, de leur
complicité. Ensemble, « elles attrapent le plateau
par le moyen du plaisir ».
Dans sa forme, la pièce est à la croisée du théâtre
japonais traditionnel et du théâtre français du
XVIIIème siècle.
Une proposition tout à fait exceptionnelle
Les protagonistes du drame semblent animés par
des forces qui les dépassent, comme des
marionnettes, des figurines de porcelaine qui
évolueraient sur un échiquier à la manière de
l’évolution et de la révolution des planètes.
Néanmoins, leur rapport à la parole et la perversité
de leurs relations n’est pas sans rappeler le théâtre
de Marivaux ou Les liaisons dangereuses de Laclos :
ces femmes parlent pour exister, pour combler le
vide qui les menace.
plateau rigoureusement et lumineusement
[…] alliant avec bonheur un grand texte
philosophique et poétique, des interprètes
de haute voltige et une mise en espace du
maîtrisée.
L’humanité
Troublantes
et
terriblement
sensuelles
(...). Dans la belle mise en scène de
Jacques
Vincey,
hiératiques
elles
qu'une
sont
invisible
les
reines
présence
manipule (...). Jacques Vincey réunit les
talents
d'une
distribution
idéale,
sans
oublier d'y ajouter une touche d'humour
(...).
Les Inrockuptibles
Les yeux, les oreilles sont captivés par ce
lac faussement lisse où bouillonnent sexe,
désir, pouvoir et Révolution tandis que
tourbillonnent les jupes de six femmes,
costumées avec une splendeur factice de
poupées cassées.
Le Nouvel Observateur
60
MADAME DE SADE
Compagnie Sirènes
Yukio Mishima,
auteur
Né en 1925, Yukio Mishima commence à écrire très
jeune, un feuilleton pour un magazine littéraire.
Diplômé de l’université de Tokyo, il fréquente le
groupe de La Revue Littéraire, et en 1948 publie son
premier roman. Puis ce sera Confession d’un masque
où il confie son homosexualité. Il se marie pourtant
et a deux enfants. Ses livres lui valent une renommée
internationale. En 1965, il écrit Madame de Sade, et
entame un cycle de quatre romans, La Mer de la
fertilité, qu’il achève en 1970. Puis il se suicide par
éventration rituelle après avoir pris en otage le
général des forces d’auto-défense.
Jacques Vincey,
metteur en scène
Né en 1960, Jacques Vincey joue entre autres avec
Patrice Chéreau, Robert Cantarella, Bernard Sobel,
Gabriel Garran, André Engel dont il est assistant à
l’Odéon sur Léonce et Lena en 2001, et Le Jugement
dernier d’Horváth. En 1995, il fonde la Compagnie
Sirènes, crée Opéra-Cheval de Charles Depaule,
Gloria de Jean-Marie Piemme, collabore avec Muriel
Mayette pour Les Danseurs de la pluie de Mainwaring,
au Vieux-Colombier. Puis, c’est Saint Elvis de Valletti,
Le Belvédère de Horváth, Jours de France de Frédéric
Vossier, Mademoiselle Julie de Strindberg. Également
enseignant, il monte L’Éveil du printemps de
Wedekind à l’École des Teintureries à Lausanne, Il
campiello de Goldoni au conservatoire de Grenoble.
61
62
jazz
FÉVRIER
VE 5 - 20H30
location à partir
du 13 janvier
LAÏKA FATIEN
durée 1h30
Laïka Fatien (voix), Pierre-Alain Goualch (piano), Matthieu
Chazarenc (batterie), Darryl Hall (contrebasse), David ElMalek (saxophone ténor)
63
LAÏKA FATIEN
Née d’un père ivoirien et d’une mère hispanomarocaine à Paris en 1968, Laïka a été élevée
essentiellement par des femmes dans une famille
juive marocaine. Elle tient à sa culture maternelle
séfarade,
ouverte
sur
les
musiques
méditerranéennes. Il est à la mode de parler de
métissage ; parlons plutôt d´une culture assumée,
de rencontres abouties, poursuivies jusqu´en
Espagne où elle réside et chante avec son mari le
batteur Daniel Garcia-Bruno.
Laïka se fait connaître en chantant avec le big band
de Claude Bolling. Elle collabore également avec
Sixun, Julien Lourau, Steve Williams, Antoine
Roney, Michael Bowie, David El Malek, Richard
Galliano, Robert Glasper, Gregory Hutchinson, Peter
Martin, Daryl Hall, Vince Benedetti...
Par ailleurs, elle apprend la scène sur d´autres
planches, celles du théâtre. Elle s´initie avec sérieux
au métier d´actrice (L´Ecole du Théâtre de Chaillot
avec Aziz Kabouch, stage avec Irina Brook, à la
Cartoucherie avec Philippe Adrien, avec Jack Garfein
de l´Actors´ Studio…). Sa participation à A Drum is
a Woman, la comédie musicale d´Orson Welles et
Duke Ellington avec Bolling et Jérôme Savary est
justement une synthèse aboutie de musique et de
théâtre.
Les jazzwomen qui se sont frottées au
répertoire
de
Billie
Holiday,
dont
on
célèbre le 50e anniversaire de la mort, ne
sont jamais
parvenues à restituer
sa
Seulement voilà, le démon du jazz est le lieu où son
expression personnelle prend toute son ampleur.
C’est donc en vocaliste et leader d’un quintet
qu´elle affirme sa musique aujourd´hui avec un
album qu´elle portait en elle depuis longtemps :
Look at me now !
puissance émotionnelle. Voici, enfin, une
La jeune quadragénaire présente actuellement sur
scène son hommage à Billie Holiday, Misery.
instrument, explorant tous ses registres et
interprète qui se lance dans cette mission
casse-gueule et relève le défi de façon
magistrale. Laïka Fatien ne tente pas de
singer son héroïne : elle en perce les
principaux
secrets.
utilise
voix
la
à
Comme
la
Billie,
manière
elle
d'un
ses timbres, des plus sensuels aux plus
dérangeants.
Actrice
de
comédies
musicales - A Drum Is a Woman, de Duke
Ellington, mis en scène par Jérôme Savary
- et de cinéma, elle scande les mots d'une
façon théâtrale, avec la dramaturgie qui
caractérisait Lady Day. D'origine ivoirienne
et marocaine, Laïka a en commun avec
son illustre aînée un destin d'écorchée :
père inconnu, mère absente. Et, quand
elle chante les reprises de Strange Fruit titre qui évoque les esclaves lynchés,
pendus
Explain,
aux
tous
branches
ses
-
ou
démons
de
Don't
semblent
s'abandonner à une danse ensorcelante
avec le jazz.
L’Express
64
jeune public, chanson
FÉVRIER
SA 13 - 15H
location à partir
du 13 janvier
places non numérotées
durée 50 mn
Goûter-rencontre –
Entrée libre mercredi 10
à 16h
Sur le temps scolaire
jeudi 11 et vendredi 12 à
10h et 14h30
CHANSONS POUR
LES PETITES OREILLES
Élise Caron
à voir en famille dès 4 ans
Élise Caron (texte, musique, chant, flûte, piano), Christine
Chazelle (piano), Michel Musseau (piano jouet, scie musicale)
65
CHANSONS POUR LES PETITES OREILLES
Élise Caron
Les chansons pour les Petites Oreilles ont été écrites
comme un pont entre l’enfant et l’adulte, l’oeuf et la
poule, le coq et l’âne, le fou et le sage; un pont
musical et poétique, complexe et naïf, un discours
d’enfant qui a grandi et qui chante sa philosophie.
Elise Caron,
compositrice et chanteuse
Chansons pour les petites oreilles a fait l’objet d’une
commande de Gilles Avisse pour le Festi’Val de
Marne et a été créé en octobre 2000. Elise a écrit et
composé toutes les histoires, qu’elle interprète
également, alors qu’elle ne se destinait pas
particulièrement à la chanson pour enfants.
D’ailleurs Chansons pour les petites oreilles se
singularise des propositions habituelles.
En effet, ce travail se nourrit de sa formation et son
parcours professionnel. Elise Caron a suivi des
études de musique, de flûte traversière, de chant
aux CNR de Rouen, CNR de Boulogne-Billancourt,
CNSM de Paris, et a suivi une formation en art
lyrique et en art dramatique.
Elle croise, en chant, les expériences dans différents
répertoires : jazz (soliste à l’Orchestre National de
Jazz sous la direction de Denis Badault, classique
dans divers récitals de Monteverdi, Purcell, Satie,
Ravel, Debussy, Fauré, Poulenc, Schumann,
Brahms, Berg, Schoenberg, Stravinski, et participe à
des créations contemporaines de Bruno Gillet,
Jacques Rebotier, Michel Musseau, Fred Frith,
François Verret, Frédéric Lagnau, Luc Lemasne,
Michael Rissler, Luc Ferrari.
Dans Chansons pour les petites oreilles, elle invite à
découvrir une musique simple mais construite, joue
de sa voix mezzo-soprano caméléon très pure et au
vibrato discret, et l’explore par des effets, des jeux
et donne vie à ses textes par une interprétation
pleine d’émotions et d’humour.
Le monde d’Elise est peuplé d’histoires
intemporelles
chantées,
chuchotées
même, au phrasé sobre des pianos : un
vrai pour elle et Christine Chazelle… et un
jouet pour Michel Musseau (également à a
scie musicale). Entre un « Bonjour » et un
« Bonsoir », elle joue avec les mots : « Ah
je réfléchissais me réfléchis-tu » ponctuant
le verbe d’accents de flûte traversière, la
belle s’avance avec sûreté sur la phrase et
grâce sur les points de suspension. Mots
et musiques s’épousent avec tendresse,
qu’elle conte «°le Dragon et le petit
garçon°»
ou
poupée »
(parlé-chanté)
orchestre
«
L’oiseau
aux
de
et
sa
la
voix
résurgences
contemporaines et lyriques, son autre
monde… La magie opère pareillement sur
« Jacques a cent ans », un travelling beau
à verser des larmes. (…)
Chorus
Dans leurs improvisations chantées, les
très jeunes enfants glissent d’un mot à
l’autre, dérapent du tonal à l’atonal, se
grisent de leurs explorations vocales ;
Élise Caron et ses musiciens retrouvent
cette liberté de ton qui, chez elle, ne doit
rien
au
hasard,
mais
à une
parfaite
maîtrise poétique et musicale.
Le Monde
66
théâtre
MARS
MA 2 - 20H30
ME 3 - 19H30
Location à partir
du 10 février
RICHARD III
Compagnie L’unijambiste
D’après William Shakespeare
Traduction André Markowicz
Réalisation et mise en scène David Gauchard
Création musicale Olivier Mellano
Avec Vincent Mourlon, Arm, Olivier Mellano, Mélissa Rayé,
Emmanuelle Hiron, Nicolas Petisoff et une dizaine d’acteurs à
l’écran
Guitare Olivier Mellano
Textes et rap Arm (Psykick Lyrikah)
Vidéo David Moreau
Effets spéciaux Robert Le Magnifique
Lumières Christophe Rouffy
Son Klaus Loehmann
Scénographie Christophe Delaugeas
Production L’unijambiste
Coproduction Festival National de Bellac, Théâtre du Cloître Scène conventionnée de Bellac, Théâtre de l’Union - Centre
Dramatique National du Limousin, Théâtre de la Renaissance
(Oullins), Théâtre du pays de Morlaix, Théâtre Jean Lurçat Scène nationale d’Aubusson, Grand Logis (Bruz), Château Rouge
(Annemasse), Centre Culturel Jean-Pierre Fabrègue (St Yrieix la
Perche)
Avec le soutien de l’Espace de l’Écluse (La Souterraine)
L'unijambiste est conventionné par la Région Limousin et par le
ministère de la Culture et de la Communication - DRAC Limousin
Avec l’aide de la Région Rhône-Alpes dans le cadre du Réseau
des villes
67
RICHARD III
Compagnie L’unijambiste
Toujours à la croisée des pratiques artistiques, David Gauchard utilisera la vidéo, la
musique (en live comme toujours) et le théâtre pour faire de son Richard III un spectacle
aux frontières du ciné-concert.
Trois Richard pour Richard III : Vincent Mourlon (comédien), Olivier Mellano (guitariste) et
Arm (rappeur) se partageront le rôle titre, entourés sur scène par Mélissa Rayé,
Emmanuelle Hiron, et Nicolas Petisoff (comédiens), David Moreau et Robert le Magnifique
(effets spéciaux), et à l’écran par une dizaine d’acteurs filmés.
L’histoire
Après une période de guerre pour le trône
de l'Angleterre, Edouard IV, de la maison
d'York, accède au pouvoir en destituant le
roi Henry VI. La maison Lancastre est
déchue, mais survit par la personne de la
reine Elisabeth, épouse d'Edouard IV, et
de sa famille. Cette union est le point de
départ de tensions et de jeux de pouvoir
qui troublent la paix fragile. Après avoir
sauvé son frère au combat, Richard,
difforme et laid, n'a pas sa place dans
cette nouvelle ère, faite d'intrigues et de
séduction. La paix pour laquelle il s'est
battu ne lui laisse pas de place. Il décide
donc, par haine de « ces jours de vains
plaisirs », de comploter contre ses frères
pour accéder au trône.
En divisant les clans, en portant de
fausses accusations, et en enfermant ses
opposants dans la Tour de Londres, il
élimine progressivement les obstacles
devant lui. Sa difformité ne l'empêche pas
de conquérir des femmes, séduisant Anne
au dessus du cadavre de son mari, ou
convainquant la reine Elisabeth de lui
donner sa fille en mariage. Il tue ses
frères et ses neveux et parvient à rendre
légitimes ses actes, en ralliant les pairs du
royaume et le peuple à sa cause, avant de
se révéler aux yeux de tous un monstre
sans foi, éliminant ses alliés au fur et à
mesure de son ascension.
Parvenu au pouvoir, il doit faire face au
duc de Richmond, venu récupérer la
couronne. Richard est maudit par les
fantômes des gens qu'il a tués, tandis que
Richmond est béni. Richard est tué à la
bataille.
68
David Gauchard,
metteur en scène
Né en 1973, il se forme à l’École Régionale
d’Acteurs de Cannes, puis à l’Académie
Théâtrale de l’Union, à Limoges. Il
collabore à de multiples spectacles,
assistant les mises en scène de Silviu
Purcarete pour Le songe d’une nuit d’été
de Shakespeare, Les Mille et une nuits et
pour Les Métamorphoses d’Ovide, de
Mladen Materic pour Événements créé à
l’Académie Théâtrale de l’Union, du
chorégraphe Hervé Koubi dans Abattoirs
fantaisie, et de Philippe Labonne pour
L’impromptu de Bellac d’après Jean
Giroudoux.
Il crée la compagnie de L’unijambiste en
1999 réunissant un collectif d’artistes, et a
déjà mis en scène : Julie d’August
Strindberg. Partouse à la Présidence (Abel
et Bela) de Robert Pinget. Rattus Rattus,
pour lequel il reçoit le 1er prix du Gueuloir
en Limousin organisé par Théâtre Ouvert
dans le cadre du Festival des théâtres
francophones, et il est diffusé sur France
Culture. Ekatérina Ivanovna de Léonid
Andreïev. Talking heads d’Alan Bennett.
Sandra fait du vélo, montage sur des
textes de Sandro Pécout. Le petit
Shakespeare illustré. Hamlet de William
Shakespeare. Vodka. Hamlet / thème &
variations. Des couteaux dans les poules
de
David
Harrower.
Bashir
Lazhar
d’Evelyne de la Chenelière. Les PoussePions de Marion Aubert. Petit catéchisme à
l’usage de la classe inférieure de
Strindberg. Kaléidoscope quartiers en fête
avec l’Opéra de Lyon. Hedda Gabbler
d’Ibsen. Richard III de Shakespeare.
cirque
MARS
LU 8 - 20H30
Location à partir
du 10 février
Appris par corps sur le
temps scolaire ma 9 à 10h
Stage autour de Appris
par corps pour les
seniors. Animé par
Alexandre Fray, di 7 à 15h,
durée 3h (tarifs à préciser)
ALI /
APPRIS
PAR CORPS
à voir en famille dès 12 ans
Ali
Cie Les mains les pieds et la tête aussi
De et avec Mathurin Bolze, Hedi Thabet
Régie Jérome Fèvre
Production Compagnie les mains les pieds et
la tête aussi
Avec le soutien des Subsistances (Lyon),
Centre des arts du cirque de Basse Normandie
(Cherbourg), Le Studio Lucien (Lyon)
La compagnie est conventionnée par la DRAC
Rhône-Alpes, soutenue par le conseil régional
Rhône-Alpes et la Ville de Lyon.
Appris par corps
Compagnie un loup pour l’homme
Auteurs Arnaud Anckaert, Frédéric Arsenault,
Alexandre Fray
Metteur en scène Arnaud Anckaert
Acrobates Frédéric Arsenault, Alexandre Fray
Lumières, scénographie Frantz Loustalot
Son Hervé Herrero
Costumes Flora Loyau
Appris par corps est lauréat 2006 de
l’opération Jeunes Talents Cirque
Coproduction Les Migrateurs - pôle cirque
Alsace, Culture Commune - Scène nationale
du bassin minier du Pas-de-Calais, l’Equinoxe
– Scène nationale de Châteauroux, le
Dommelhof Theater (Neerpelt, Belgique).
Avec le soutien du Défi Jeunes du Pas-deCalais, les Subsistances (Lyon)
Remerciements à l’école de cirque de
Lomme et au théâtre du Prato (Lille)
69
ALI
Cie Les mains les pieds et la tête aussi
Ali, c’est un numéro long, un rendez-vous sans un
mot entre Mathurin Bolze et Hedi Thabet, deux
acrobates hors pair. Tout est dans la rapidité, la
dextérité et ce qu’elles représentent, pour ces deux
corps qui appréhendent l’équilibre de manière
dissemblable. Une rencontre du troisième type pour
tenter de ne faire qu’un à deux têtes, trois jambes,
quatre bras et quatre béquilles. Une pièce courte
pour rire de l’effrayant, se jouer du “pas comme les
autres”, parce qu’il y a là une bête de foire vivace
en chacun de nous.
Avec infiniment de grâce, Hedi Thabet, jeune jongleur et son
complice
Mathurin
Bolze, nous
offrent un
moment
de
danse
proprement stupéfiant. […] Devant ce mélange d’illusionnisme et de
technique « marionnettique » où le corps de l’un emprunte le
vêtement de l’autre, impossible de dire ce qui est de Mathurin et ce
qui est d’Hedi.
Télérama
Troisième temps : une valse à une jambe
Fidèle des Subs, Mathurin Bolze poursuit son travail avec « Ali », se
joignant
à
Hedi
Thabet,
unijambiste,
pour
former
un
couple
d’acrobates dissemblables où chacun s’adapte au corps de l’autre.
Avec une puissance physique impressionnante, Hedi Thabet joue à
sauts perchés en faisant rouler Mathurin Bolze sous son pied.
L’handicap se renverse, jusqu’à faire rire les enfants qui assistaient à
la représentation vendredi soir, bluffés comme devant un dessin
animé. Car en plus d’une dextérité exceptionnelle, les deux hommes
jouent des illusions visuelles avec une grâce inouië. S’asseyant l’un
sur l’autre en retroussant le pantalon sur une moitié de jambe, ils ne
forment plus qu’une seule personne à deux têtes et trois jambes,
jouant de leurs mains comme un seul humain agrandi. Enfilant le
pantalon vacant de son compagnon, Mathurin Bolze reprend la ronde
en marchant avec lui sans plus de béquille, comme un seul homme. Il
faut faire avec son corps, et surtout, avec le corps de l’autre. Cet
«°Ali°» pourrait bien être la plus belle définition visuelle qu’on ait vue
de l’amitié.
Libé Blog Lyon
70
ALI
Cie Les mains les pieds et la tête aussi
Mathurin Bolze
Hedi Thabet
Mathurin Bolze s’initie au théâtre et au
cirque avant d’intégrer le Centre National
des Arts du cirque. A sa sortie, il rejoint le
collectif de cirque Anomalie au cours de la
tournée
du
Cri
du
Caméléon
du
chorégraphe Joseph Nadj. Il est dès lors
partie prenante des créations collectives
de la compagnie telles que 33 Tour de
piste-concert cirque et Et après on verra
bien… Suite à leur rencontre à l’occasion
du spectacle Sur un air de Malbrough, il
retrouve François Verret pour la création
de Kaspar Konzert puis pour Chantier
Musil
et
enfin
Sans
Retour.
Conjointement, il participe aux travaux de
recherche chorégraphique en apesanteur
menés par Kitsou Dubois. En 2001, il est
co-fondateur de la compagnie Les mains
les pieds et la tête aussi en tant que
directeur artistique, au sein de laquelle il
crée le solo Fenêtres en 2002, puis une
pièce collective Tangentes en 2005. Il est
également regard extérieur des projets du
circassien Xavier Kim intitulés #.0 et
100% croissance porté par la Cie Akys
Projecte, de la création Singularités
ordinaires proposée par le Collectif GdRA,
du Tout nous proposé par Caroline Obin.
Hedi Thabet entre à l'école du cirque de
Bruxelles à l'âge de 8 ans, il pratique le
jonglage et approche d'autres techniques
telle que l'acrobatie pendant près de dix
ans. A 17 ans, il décide de quitter
l'enseignement scolaire et de se dédier au
métier de jongleur, se consacrant à un
entraînement assidu et performant auprès
d'un professeur particulier. C'est alors qu'il
se découvre un cancer des os. Sa
convalescence le conduit à contourner la
scène et le spectacle, à réinterroger le
point de vue de l'artiste. S'éloignant de la
technique du jonglage, il se concentre sur
le jeu d'acteur et le mouvement. En tant
que metteur en scène, il conduit un projet
de création en Tunisie pendant plus de
deux ans. A son retour, s'ensuivent
plusieurs
années
d'oisiveté
et
de
déambulations jusqu'à ce qu'une autre
proposition de mise en scène lui soit faite.
Il reprend alors un travail de notes et de
réflexions pour la scène à laquelle il
revient également physiquement. C'est à
cette période qu'il croise un ami de longue
date, Mathurin Bolze, avec qui il partage
et confronte ces questions. A la suite de
leurs périodiques rencontres, ils s'invitent
au travail d'abord à Bruxelles puis à
Cherbourg et à Lyon ; naît la forme courte
Ali. En 2008, il porte son regard sur le
spectacle Sway de la Cie Les mains sales,
(Jeunes Talents Cirque 08).
71
APPRIS PAR CORPS
Compagnie un loup pour l’homme
Appris par corps est un spectacle pour deux
acrobates. Conçue à partir d’une vision élargie de la
technique du main à main, cette pièce met en jeu la
relation humaine de deux êtres, vue à travers le
prisme de ce couple particulier que forment un
porteur et son voltigeur. La confrontation de ces
deux corps d’hommes oscille de manière ambiguë
entre douceur et violence, entre volonté de se
fondre dans l’autre et tentation d’échapper à
l’imposition du lien, quasi-gémellaire, qui les unit
irrémédiablement.
La virtuosité acrobatique, détachée d’une unique
vision spectaculaire, se met au service de formes
inattendues et novatrices où transparaissent les
forces d’attraction et de répulsion à l’oeuvre entre
les deux frères, qui n’ont de cesse de s’éprouver
physiquement tout au long d’un parcours qu’ils
s’imposent l’un l’autre.
Dans une scénographie épurée où l’autre est le seul
horizon, sobrement soutenus par la mise en lumière
et en son, les deux interprètes nous dévoilent
simplement la complexité d’une relation riche
d’humanité.
Alexandre Fray,
auteur porteur
Prémices de son affection pour un rapport physique
à l’autre, dix ans de judo. Le goût du contact, donc,
et celui de la réflexion caractérisent Alexandre.
Suite à des expériences de spectacles de rue, il se
forme à Chambéry, puis au CNAC (Centre National
des Arts du Cirque). Il y devient porteur en main à
main. Au sortir de l’école, en 2003, il se lance dans
une création collective avec l’éphémère Cirque de la
Bavette. Séparé de sa première voltigeuse, de
lectures en rencontres, il se forge une conception
personnelle de ce que sont les portés acrobatiques,
et partage l’expérience de plusieurs compagnies
avant de créer la sienne : en danse avec la
Compagnie des Syrtes, en théâtre avec le groupe
Anamorphose, en fanfare-cirque avec le Cheptel
Aleïkoum, dont il est membre. Lors d’une reprise de
rôle dans Les Sublimes, il rencontre en Frédéric le
voltigeur avec qui il se décide à fonder en 2005 sa
compagnie, Un loup pour l’homme, et à se jeter
enfin dans une création personnelle.
Il y a de la vulnérabilité, dans leur Appris
par corps, de la force aussi. Quelque
chose d'un art martial, d'un surf, d'une
danse évocatrice des relations humaines
dans
toutes
leurs
splendeurs
et
dépendances, complicités et complexités,
paroxysmes et dégénérescences.
Télérama
72
APPRIS PAR CORPS
Compagnie un loup pour l’homme
Frédéric Arsenault,
auteur, voltigeur
Arnaud Anckaert,
metteur en scène
Durant sa jeunesse, Frédéric pratique les
sports les plus variés. Avide de sensations
il affectionne particulièrement les sports
de glisse, hockey, planche à voile, snowboard. Toujours débordant d’énergie, il
découvre ensuite le cirque, et se forme à
l’école nationale du cirque de Montréal. Il
en sort acrobate, voltigeur en main à
main. Avec son porteur, il participe alors
aux évènements culturels québécois,
comme les Francofolies de Montréal, ou le
festival des amuseurs publics du Cap de la
Madeleine. En 2002, ils raflent les prix lors
du festival La piste aux espoirs, à Tournai,
en Belgique. Appelé par Guy Alloucherie à
rejoindre en France sa compagnie, il
participe à la création de Les Sublimes en
2002, et s’installe à Lille. Dès 2004, suite
à une blessure de son premier partenaire,
il poursuit son parcours d’acrobate avec
Alexandre. Parallèlement à son travail
d’interprète en compagnie, il fonde en
2005 la compagnie Un loup pour l’homme
et se lance alors dans le projet Appris par
Corps.
Formé par Saïdi Lassaad à Bruxelles, il
affirme depuis ses débuts une sensibilité
pour le mouvement et le répertoire
contemporain en mélangeant les genres et
les formes.
Dès 1995, il met en scène avec la
compagnie Le Théâtre du Prisme, les
pièces de Charles Juliet, Louis Calaferte ou
Harold Pinter.
En 1999, il voyage dans un camion à
travers toute l’Europe, et rencontre
diverses compagnies pour échanger et
compléter sa formation. À Genève, il
participera à l’expérience avec Armand
Gatti d’ Incertitudes. De retour en France
en 2000, il met en scène plusieurs
spectacles autour de Harms, Vvedenski,
(2001) Inge Scholl, Peter Weiss( 2002)
Kroetz (2003) Peter Handke ou Enda
Walsh (2004), Il mène également un
travail pédagogique auprès d’amateurs, de
lycéens et d’étudiants. En 2005/2006 il
rentre à l’Unité Nomade de formation à la
mise
en
scène
(C.N.S.A.D.).
En
2006/2007 : Avec le C.D.N. de Béthune il
met en scène Les Chaises de Ionesco
(2006), destinée à des lieux non théâtraux
ainsi qu’une forme laboratoire : La
Ménagerie (2007) pour la Rose des Vents,
Scène Nationale de Villeneuve d’Ascq, La
ferme du buisson de Marne La Vallée à
partir de La ménagerie de Verre de T.
Williams et des textes de RD Laing. Ce
travail est repris au TNS à Strasbourg lors
du festival Européen Première 2007. En
2007 dans le cadre de l’unité nomade il
travaille avec B.Chartreux et J.P. Vincent
autour de Don Juan de Molière.
73
74
musique
MARS
JE 11 - 20H30
location à partir
du 10 février
durée 1h10
Biennale Musiques en Scène
SYMPHONIE
DIAGONALE
Alexandros Markeas / Lionel Escama
Création musicale Alexandros Markeas
création cinématographique Lionel Escama
avec Donatienne Michel-Dansac (voix) et l’Ensemble
Sillages : Sophie Deshayes (flûte), Pierre Dutrieu
(clarinette), Vincent Leterme (piano), Lyonel Schmit
(violon), Gilles Deliège (alto), Didier Meu (contrebasse)
Direction Renaud Dejardin
Avec la participation filmée Annie Ebrel (chanteuse
traditionnelle bretonne), Stelios Petrakis (lyre crétoise,
luth), Barre Phillips (contrebassiste improvisateur),
Jean-Christophe Revel (organiste)
Réalisateur informatique Alexis Baskind
Production CIRM - Centre National de Création
Musicale (Nice), Rosemary - production audiovisuelle,
Espace Magnan - Pôle régional de formation au cinéma
et à l’audiovisuel (Provence-Alpes-Côte d’Azur), Le
Quartz - Scène Nationale de Brest, Drama Sillages
Spectacle présenté par le Théâtre de Villefranche dans
le cadre de la Biennale Musiques en Scène 2010, avec
la collaboration du Conservatoire de Musique de
Villefranche
75
SYMPHONIE DIAGONALE
Biennale Musiques en Scène / Alexandro Markeas / Lionel Escama
Musiques en Scène est une manifestation pluridisciplinaire, éclatée en
divers lieux de la région lyonnaise, explorant l’interaction entre la
création musicale et les nouvelles technologies. Pour sa 6e édition, la
biennale propose un projet insolite en forme de road movie, un voyage
en diagonale de la Crête à la Bretagne.
Symphonie diagonale
Un mélange de genres
Ne parlons pas de musique de film. Parlons plutôt de cinéma avec
musique
obligée,
ou
de
spectacle
vivant
avec
partie
cinématographique. Il s’agit pour nous d’un mélange de genres
volontaire et assumé. Tracer des lignes diagonales qui traversent les
lieux, les temps, et les styles des différentes musiques. Documentaire,
film musical, road-movie, création multimédia, concert, on a essayé de
s'emparer d'une multitude de formes d’expression pour raconter des
musiciens, des musiques, et le cheminement d'une idée musicale
jusqu'à sa création.
Nous avons suivi la diagonale qui traverse l'Europe en partant de la
Crète pour arriver jusqu'à la Bretagne. Cet itinéraire était balisé par
trois étapes musicales, trois rencontres avec des musiciens liés à la
musique du lieu où ils habitent, trois portraits qui mêlent leur parole et
des performances musicales filmées.
Notre voyage commence et finit par deux musiciens de musique
traditionnelle : Stelios Petrakis, joueur de lyre et de luth crétois, et
Annie Ebrel, chanteuse de musique traditionnelle bretonne. Tous deux
font vivre une tradition solidement ancrée dans la mémoire collective
mais se projettent également dans l’avenir en cherchant de nouveaux
modes d’expression. Au coeur de notre parcours, le sud de la France
et Barre Phillips, contrebassiste, est l’exemple type du musicien en
quête de liberté, un improvisateur qui, au fil des années, est parvenu
à faire de la musique uniquement à partir de gestes spontanés.
Le temps du film et le temps du concert, la musique de l'écran et la
musique du direct vont fusionner dans ce duo « symphonique » en
miroir.
Nous voulions ainsi provoquer une rencontre entre musiques
traditionnelles,
musiques
improvisées
et
création
musicale
contemporaine, pour mettre en évidence les liens qui les unissent,
pour donner à entendre un ensemble polymorphe qui ne se définit pas
par rapport à un genre, mais se laisse porter par l’écoute du monde
qui nous entoure. Nous voulions créer des dialogues entre elles sur un
territoire où mémoire, quotidien sonore et invention musicale se
côtoient.
Alexandros Markeas et Lionel Escama
76
SYMPHONIE DIAGONALE
Biennale Musiques en Scène / Alexandro Markeas / Lionel Escama
L’ensemble Sillages
La création de l'ensemble Sillages en 1992
permet de concilier création et diffusion.
L’ensemble Sillages , implanté à Brest
depuis 1996, se singularise par des
propositions de concerts très élaborés et
équilibrés, toujours dans la perspective
d’amener le public à une plus grande
connaissance du répertoire du XXe siècle
et à découvrir les créations les plus
récentes. Ainsi ont été créées des oeuvres
de Jean-Yves Bosseur, Kasper Toeplitz,
Antoine Hervé, Vinko Globokar, Thierry
Blondeau,
Jean-Louis
Agobet,
Régis
Campo, Bruno Ducol, Gualtiero Dazzi,
François Paris, Edith Canat de Chizy,
Philippe Schoeller ou Jean-Luc Hervé, ainsi
des oeuvres avec traitement électronique
sont aussi régulièrement programmées
(d’Adamo, Saariaho, Jodlowski, Dazzi,
Lanza, Fedele, etc.). Implanté en RégionBretagne, l'ensemble Sillages se donne
pour mission d’élargir son rayon d’action,
de susciter et de répondre aux demandes
d’organisateurs soucieux de ne pas laisser
dans l’ombre tout un pan de la création
contemporaine. Outre cette ambition
d’essaimage
pédagogique,
l'ensemble
Sillages a été porteur de projets au
croisement de divers domaines, le jazz, le
théâtre musical, la danse ou encore le
cinéma. La rencontre avec Jean-Luc Hervé
a
donné
lieu
au
premier
CD
monographique le concernant qui vient de
sortir sous le label l’empreinte digitale.
Alexandros Markéas,
compositeur
Alexandros Markéas est compositeur et
pianiste. Il a étudié au Conservatoire
National de Grèce et au Conservatoire
National Supérieur de Paris (il y enseigne
ac t u e ll e me n t
l' imp ro v i s at i on ) .
Il
s'intéresse aux langages des musiques
traditionnelles et privilégie les rencontres
avec des musiciens improvisateurs de
cultures différentes. Il s’inspire également
de
différents
domaines
d'expression
artistique, tels que l'architecture, le
théâtre,
et
les
arts
plastiques
(installations, événements, vidéo, web)
pour chercher des alternatives au concert
traditionnel et créer des situations
d’écoute musicale particulières. Ses pièces
sont marquées par un esprit théâtral et
par l'utilisation des techniques multimédia.
Lionel Escama, cinéaste
Diplômé du CIM, Lionel Escama obtient le
premier prix de conservatoire en classe de
saxophone. Lauréat du concours « Django
Reinhart » et du concours « Jazz sous les
pommiers », il participe, avec différentes
formations, à de nombreuses tournées en
France et en Europe. Tout au long de son
parcours musical, il n’a de cesse de se
consacrer à l’écriture et s’oriente vers le
scénario de long métrage. Par le biais de
rencontres opportunes, il travaille sur des
projets divers allant de la réalisation de
documentaires à la conception et la
réalisation d’émissions pilotes. En 2001, il
réalise son premier film de court métrage
intitulé Djedi. Il y dirige des comédiens de
renom tels que Dominique Pinon (Le
fabuleux destin d’Amélie Poulain, Alien
résurrection de Jean-Pierre Jeunet), Serge
Hazanavicius (J’ai faim de Florence
Quentin, Le déménagement d’Olivier
Doran) et Daniel Martin (Monsieur
Batignole de Gérard Jugnot, Le dîner de
con de Francis Veber). Sélectionné dans
de nombreux festivals, le film reçoit la
mention spéciale aux 28ème rencontres
cinématographiques de Dignes les Bains
ainsi que le prix du jury au festival des
Claps d’Or de Marseille et est diffusé sur
les chaînes TPS, Citizen TV et Voi Sénart.
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78
théâtre
MARS
MA 16 20H30
L’ORAL
ET HARDI
location à partir du
10 février
durée 1h15
Jacques Bonnaffé / Compagnie Faisan
Molière 2009 des compagnies
Texte Jean-Pierre Verheggen
Mise en scène Jacques Bonnaffé
Avec Jacques Bonnaffé
Scénographie Michel Vandestien
Musiques Louis Sclavis
Lumières Orazio Trotta
Son Bernard Vallery
Production Cie Faisan
79
L’ORAL ET HARDI
Jacques Bonnaffé / Compagnie Faisan
On peut écrire ce qu’on veut sur l’oeuvre de JeanPierre Verheggen, qu’elle est grandiose, unique,
féconde
fondatrice,
provocante,
réjouissante,
inégalable, publiée, consultée et reconnue par tous
les grands lecteurs de poésie contemporaine ou les
vrais amateurs d’art, il reste toujours à la faire
entendre. La livrer en scène.
L'oral et Hardi, portrait de l’artiste en Hercule de
foire, regroupe quelques grands textes étonnants de
Verheggen, ses odes homériques, ses harangues,
ses transes linguistiques, ses morceaux de brave
homme, ses discours manifestes. Jean-Pierre a le
goût du grand souffle épique, même quand ses
thèmes ont allure de jeux de mots. Marcel Moreau a
raison d’écrire qu’il est « une sorte de bienfaiteur »
et d'ajouter : pourtant, il a de quoi faire peur, avec
son couteau à découper le vocabulaire, avec sa scie
à tronçonner la syntaxe, avec ses tâches de
grammaire sur son tablier. Mais voilà, ce n’est pas
un boucher.
Verheggen s’est lancé depuis quarante ans dans la
grande aventure de "l’ouissance", « à la fois
jouissance de l’oreille et jouissance par l’oreille
(selon André Velter), il n’a cessé de mener à bride
abattue l’une des plus toniques chevauchée verbale
[...] Poète phénomène poète énergumène, il est
l’inventeur d’un genre nouveau, l’opéra bouche ».
Jacques Bonnaffé
Truculente, triviale, musclée, la poésie de
Jean-Pierre Verheggen triture et malaxe la
langue comme une nourriture roborative.
Sportif, le rythme que s'impose Jacques
Bonnaffé donne une dynamique au texte
déjà fort en chair et en gueule. Plus qu'un
tour de force, ce récital hors normes,
vertigineux, est un éclat de rire subversif,
un appel d'air du Nord décoiffant. Il ne
faut surtout pas s'en priver.
Journal du Dimanche
Jacques Bonnaffé est un amoureux des
mots et, comme il est d’un tempérament
généreux, il a fait fructifier le don de faire
partager sa passion. Partant des textes de
Verheggen, il a réalisé un spectacle qui
tient du burlesque, de l’art du clown, du
slam et de l’engagement politique ce qui,
en cette période de mépris des politiques
pour la culture tient de l’urgence. Son
spectacle, littéralement explosif, où il fait
preuve d’une truculence rabelaisienne, est
un petit régal. […] Elle enchantera un
public friand de grands numéros d’acteurs,
mais aussi des jeunes, qui se délecteront
à voir se déchaîner un mec jamais avare
de son énergie.
Télérama
80
L’ORAL ET HARDI
Jacques Bonnaffé / Compagnie Faisan
Jean-Pierre Verheggen
Né en 1942 à Gambloux en Belgique. Ex professeur
de français, ex-animateur radio belge, ex-membre de
l’ex-groupe littéraire TXT (Rennes, Paris, Rome,
Berlin, Nice et Bruxelles). Ex-sex symbole des années
soixante, ex-conseiller du Ministre de la Culture dans
son pays. Jean-Pierre Verheggen vit dans la province
de Namur et travaille actuellement à Bruxelles, à la
Promotion des Lettres de la communauté française
de Belgique. En 1995, il a reçu à Paris le Grand Prix
de l’Humour noir pour l’ensemble de son oeuvre et
plus particulièrement pour Ridiculum Vitae (La
Différence, 1994) reparu et précédé d’Artaud Rimbur
(1990) dans la collection Poésie/ Gallimard (2001).
Jacques Bonnaffé
Né à Douai en 1958, il choisit les grands écarts du
théâtre au cinéma : de Jean-Luc Godard Prénom
Carmen lorsqu'il est à peine sorti du Conservatoire de
Lille à Jacques Rivette pour Va savoir il y a cinq ans
avec des rôles sensibles, Escalier C, Jeanne et le
garçon formidable et Les amitiés maléfiques, sautant
sans jamais ralentir sur toutes les propositions qui
défendent les textes forts (Jacques Darras, JeanPierre Verheggen, Joseph Danan), retrouvant
l'exigence des choix de pièces montées par Alain
Françon (Le petit Eyolf) ou Jean-Pierre Vincent,
aimant dire à voix forte des textes d'auteurs vivants
dans un café de campagne ou une salle immense,
inventeur de quinze banquets littéraires pour Lille
2004, metteur en scène (Jacques two Jacques,
Display), complice de Louis Sclavis en duo baladeur,
il est artiste associé à la Scène Nationale de Châlonsen-Champagne.
81
82
danse
MARS
VE 19 - 20H30
BALLET DE
L’OPÉRA DE LYON
location à partir
du 10 février
durée 1h10
à voir en famille
Trois pièces, trois chorégraphes, trois facettes de la
modernité en danse.
Beach Birds
Chorégraphie Merce Cunningham
Musique John Cage
Décor et costumes Marsha Skinner
Duo
Chorégraphie, scénographie, costumes et lumières
William Forsythe
Musique Thom Willems
Grosse fugue
Chorégraphie Maguy Marin
Musique Ludwig Van Beethoven
Lumières François Renard
Costumes Chantal Cloupet
Ballet de l’Opéra de Lyon
83
BALLET DE L’OPÉRA DE LYON
Le célèbre Ballet de l’Opéra de Lyon, dirigé
par Yorgos Loukos depuis presque 20 ans,
s’est constitué un vaste répertoire
consacré
aux
grands
chorégraphes
contemporains. Grâce à la virtuosité de
ses danseurs, la compagnie est devenue
l’ambassadrice de la ville de Lyon dans le
monde. Pour cette soirée exceptionnelle,
le Ballet nous propose de découvrir
différentes approches du mouvement par
trois chorégraphes majeurs de la danse
contemporaine.
mondiales), en faisant appel à des
chorégraphes privilégiant le langage, le
f a i s an t
é v o l u e r,
in v e n t a n t
son
environnement et sa mise en espace : les
"post-modern" américains (Trisha Brown,
Lucinda Childs, BillT. Jones, Ralph Lemon,
Stephen Petronio ou Susan Marshall), les
écrivains du mouvement (Jirí Kylián, Mats
Ek, William Forsythe, Nacho Duato) et les
explorateurs de territoires nouveaux,
mêlant gestuelle et images (Frédéric
Flamand,
Philippe
Decouflé,
ou
récemment, Mathilde Monnier).
Trois pièces, trois
chorégraphes, trois facettes
de la modernité en danse.
Un pas vers le futur, englobant d’autres
tendances ouvertes à la théâtralité, ainsi
que la relecture décapante de quelques
oeuvres de référence (Cendrillon vue par
Maguy Marin, Roméo et Juliette par
Angelin Preljocaj et Casse-Noisette par
Dominique
Boivin).
On
peut
dire
qu’actuellement le Ballet de l’Opéra de
Lyon reflète la danse en mouvance dans le
monde.
Beach Birds, une des plus belles
chorégraphies de Merce Cunningham sur
une musique de John Cage, évoque la
nature et la vie des êtres qui l’habitent en
s’inspirant des gestes de tous les jours
comme le vol des oiseaux ou la circulation
des piétons.
Duo de William Forsythe, pour deux
danseuses, semble rendre palpable le
temps qui s’égrène : elles le filent,
l’allongent, le déroulent en spirale,
maîtrisant chaque geste à la perfection.
Enfin, dans Grosse fugue, de Maguy
Marin sur une partition de Beethoven,
quatre femmes se laissent traverser par
les vibrations du quatuor à cordes de
l’Opéra de Lyon, manifestant jusqu’à
épuisement l’urgence de vivre chaque
instant.
Une compagnie de formation
classique tournée vers la
danse contemporaine.
Les danseurs, dans la pratique que leur
apporte la diversité des styles proposés, y
sont entraînés à différentes techniques.
Depuis
presque
vingt
ans,
cette
compagnie s’est constitué un répertoire
important (70 pièces, dont 35 créations
84
William Forsythe
Né en 1949 à New York, fils de
publicitaire, nourri de rock, de comédies
musicales et de télévision, William
Forsythe a été danseur au Joffrey Ballet
puis au Ballet de Stuttgart. Directeur
artistique du Ballet de Francfort, il a été
en résidence au Théâtre du Châtelet de
1989
à
1998.
Nombre
de
ses
chorégraphies (plus d’une cinquantaine à
ce jour) sont au répertoire d’autres
théâtres ou compagnies de danse.
Forsythe poursuit l’émancipation de la
danse
classique
dans
l’esprit
de
Balanchine, et lui fait franchir une étape
nouvelle. Si Balanchine a dépoussiéré le
classique, s’il l’a rapproché du jazz,
Forsythe se risque au funk, au break, à
l’afro. Il brise et déforme arabesques et
attitudes avec encore plus d’audace,
exagère l’off-balance jusqu’à l’acrobatie,
demande encore plus de speed. Sa danse
a une dynamique athlétique, se présente
comme
une
force
vitale.
Forsythe
BALLET DE L’OPÉRA DE LYON
s’engage dans le mouvement : à fond. Un
mouvement qui joue de l’espace, de
l’environnement, des objets. Les danseurs
ne peuvent s’y installer : il leur faut
continuellement être en éveil. Comme une
mise en danger.
Malve Gradinger
Maguy Marin
Née à Toulouse (en 1951) de parents
ayant fui l’Espagne franquiste, Maguy
Marin manifeste très tôt le désir de
danser. Études au conservatoire de sa ville
natale, puis à Strasbourg (Ballet du Rhin)
et enfin à Mudra (l’école de Maurice Béjart
à Bruxelles). Elle sera soliste au Ballet du
XXe siècle (1972-1976). Elle crée déjà sa
première chorégraphie (Yu Ku Ri en 1976
à Bruxelles), et remporte les concours de
Nyon (Evocation - 1977) et de Bagnolet
(Nieblas de Nino - 1978). Après une
première aventure, sous le nom de
"Ballet-Théâtre de l’Arche", fondé en 1978
avec Daniel Ambash, Maguy Marin
constitue sa propre compagnie, accueillie
à la Maison des arts de Créteil en 1981
(l’année de la création de May B, inspirée
de l’univers de Samuel Beckett), qui
deviendra Centre Chorégraphique National
en 1990. Dès 1979, Françoise Adret —
alors directrice du Ballet de l’Opéra de
Lyon (jusqu’en 1991, où elle cèdera la
place à Yorgos Loukos, son adjoint depuis
1985) — fait appel à Maguy Marin pour
réaliser plusieurs créations, dont la
fameuse Cendrillon. Maguy Marin sera, un
temps
(1991-1994),
chorégraphe
résidente du Ballet de l’Opéra de Lyon.
Voulant inscrire de plus en plus leur travail
dans l’espace public et la réalité sociale,
Maguy Marin et sa compagnie —
auxquelles s’est associé, depuis 1987, le
compositeur
De n i s
Mariotte
—
s’implantent en 1998 à Rillieux-La-Pape,
où un nouveau lieu s’est ouvert en avril
2006 pour abriter les activités de la
compagnie, qui reçoit également des
artistes en résidence.
Merce Cunningham
L’oeuvre
de
Merce
Cunningham,
indissociable de son travail avec Cage,
marque une rupture radicale avec le ballet
et la modern dance dont il rejette les
codes. Il bannit toute expressivité du
chorégraphe ou de l’interprète. Se référant
fréquemment à la circulation des oiseaux
ou des piétons, Cunningham est le
premier à utiliser des gestes de tous les
jours comme mouvement pur et, si, pour
lui, « n’importe quel mouvement peut être
de la danse », l’aléatoire en propose
d’inimaginables.
Il
juxtapose
les
disciplines sur la scène, multiplie les
centres et les points de vue, rejette le
diktat de la frontalité, bouleversant ainsi le
regard du spectateur.
Cunningham ouvre toutes les portes sans
forcément choisir de s’y engager ; par
exemple, amoureux de la scène depuis
son enfance, il ne remettra jamais en
question la notion de spectacle (ce que lui
reprocheront les artistes du Judson).
Exposant le spectateur à de multiples
niveaux
de
lecture,
son
oeuvre
extraordinairement impressionniste, parmi
les plus originales du XXè siècle,
échafaude une véritable cosmogonie
basée sur le changement permanent, dans
une intimité profonde avec la pensée de
Joyce se manifeste dès le premier récital
avec Cage, et qui culmine dans Roaratorio
et Ocean (1994). Ni le beau ni l’émotion
ne sont à inventer : il suffit de les laisser
émerger.
85
86
jeune public, théâtre d’ombres
MARS
SAMEDI 27 15H, 17H30
location à partir
du 10 février
durée 40 mn
Goûter-rencontre –
Entrée libre mercredi 24
à 16h
PETITES
MIGRATIONS
Sur le temps scolaire
mardi 23, jeudi 25 et
vendredi 26 à 10h et
14h30
Compagnie Théâtre de Nuit
à voir en famille dès 3 ans
Mise en scène, scénographie et marionnettes Aurélie Morin
Avec Aurélie Morin
Régie Franck Adrien
Coproduction Théâtre du Fust, Théâtre de la Marionnette (Paris)
Le Théâtre de Nuit est conventionné par le département de la
Drôme subventionné par la DRAC et la Région Rhône-Alpes
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PETITES MIGRATIONS
Compagnie Théâtre de Nuit
L’histoire
Un petit personnage s’éveille d’une mauvaise nuit et
enfile des bottes beaucoup trop grandes pour lui.
Dans la cour de l’école les moqueries des autres
enfants le poussent à se réfugier sous le grand
arbre. Mais voilà qu’une larme lui échappe. Sans la
perdre de vue il s’aventure à la suivre sous la terre,
dans le ciel, jusqu’à l’océan et même au-delà, tout
près de l’horizon où le soleil se couche… Autant de
découvertes et de rencontres qui l’aideront à se
tenir enfin, bien d’aplomb dans ses bottes.
Note d’intention
Petites migrations fait appel à nos moyens premiers
de voir, de sentir, d’entendre.
La projection d’objets par la lumière nous ouvre la
porte d’un monde fait d’images, de sons, de
mouvements, de couleurs qui se mêlent et
s’enchaînent, parfois de manière surprenante. Un
monde magique dans lequel le réel est transcendé
au point de devenir palpable.
Ainsi dans Petites migrations, le théâtre d’ombre
nous permet d’approcher les liens qui nous unissent
aux éléments primordiaux : l’eau, la terre, l’air, le
feu ; aux différents règnes : animal, végétal,
minéral… Et donc à tout ce qui bien que mouvant,
changeant, fonde notre existence.
Le petit personnage, qui en fait l’expérience tout au
long du récit, se retrouve dans la cour de l’école,
"grandit" par sa compréhension nouvelle de la vie,
en mutation perpétuelle.
Avec cette mise en scène en couleurs et
subtile, le spectateur est entraîné dans
une fluidité de sensations, évocatrices de
l’état d’enfance.
La Voix du Nord
Les
grands
rêves
des
Petites
migrations
Ce qui compte, ce sont les sensations et
les
impressions,
l’imagination
des
spectateurs, tous captivés et ravis, leur
concentration ou leurs rires.
L’écho la Marseillaise
Aurélie, telle une fée, met en scène le
voyage initiatique d’un enfant. […] tout
est
finement
inventé
sans
moyen
démesuré, des gestes simples, précis,
synchronisés. De la plasticité et beaucoup
de sensibilité.
La Tribune
88
PETITES MIGRATIONS
Compagnie Théâtre de Nuit
Aurélie Morin
et le Théâtre de Nuit
Aurélie Morin s’inscrit dans une classe à horaires
aménagés, afin d’intégrer la pratique de la danse et
autres activités artistiques à l’enseignement
général. Cette classe se poursuit de l’école primaire
au collège puis au lycée, en lien avec le
conservatoire de Caen. Elle est médaillée en danse
classique et contemporaine. Elle est admise sur
concours à l’école de danse PARTS (Bruxelles),
dirigée par Anne Teresa de Keersmaeker. Elle y
rencontre
Fernand
Shirren,
percussionniste,
compositeur, accompagnateur de films muets,
écrivain et maître de rythme, qui lui enseignera ses
notions de durée, de rythme, d’équilibre, de centre,
de présence "suspendue"...
Les figurines, le papier, les végétaux, les
Aurélie Morin poursuit sa formation en danse auprès
de Elsa Wolliaston, Marion Ballester, Masaki Iwana
et Will Swanson, au CND, à Paris, puis intègre
l’ESNAM (Ecole supérieure nationale des arts de la
marionnette) à Charleville Mézières. Là, elle sera
marquée par les rencontres avec Peter Schumann et
Arne Hogsander. Elle y rencontre également
Fabriccio Montecchi (teatro Giocco vita-Piacenza), et
Jean-Pierre Lescot (compagnie les phosphènesFontenay-sous-bois), tous deux reconnus pour leurs
spectacles de théâtre d’ombres. Ces rencontres
sont révélatrices et dès lors, Aurélie se spécialise
dans
les
techniques
traditionnelles
et
contemporaines
du
théâtre
d’ombres.
Diplômée de l’ESNAM (2002 - 5ème promotion), elle
enseigne le théâtre d’ombres au théâtre du Fust où
elle rencontre Emilie Valantin qui lui propose de
coproduire une première création en partenariat
avec le théâtre de la marionnette à Paris. Aurélie
Morin signe alors Petites Migrations, en tournée
depuis dans toute la France, puis fonde le Théâtre
de Nuit, en Mai 2004. Des liens se tissent depuis,
avec plusieurs structures (dont le festival Momix,
l’espace
600,
l’institut
international
de
la
marionnette, le pays Mellois…) qui proposent à la
compagnie de soutenir un troisième projet de
création : Mystoires. Mystoires sera créé en
décembre 2007 à l’espace 600 de Grenoble.
installations, les ombres, sont mises en
mouvement et en lumière pour créer des
espaces intimes et sensibles nous reliant à
nos émotions premières.
Aurélie Morin
89
90
chanson
MARS
LU 29 - 20H30
location à partir
du 10 février
durée 1h30
PIERRE LAPOINTE
1ère partie : programmation en cours
Pierre Lapointe (piano, voix), Philippe Brault (basse, traitement
électro), Josianne Hébert (piano, claviers), Guido Del Fabbro
(violon, traitement électro), Philippe Bergeron (guitares), Tony
Albino (batterie)
91
PIERRE LAPOINTE
Découvert lors de la troisième édition du festival
Nouvelles Voix, Pierre Lapointe, jeune québécois de
28 ans, avait conquis le public par sa personnalité
atypique.
Pierre
Lapointe
grandit
à
Gatineau,
dans
l'Outaouais. Il amorce des études en arts plastiques,
bifurque vers le théâtre et opte finalement pour la
chanson. Après avoir remporté plusieurs prix sur le
circuit des festivals et des concours, dont celui de la
catégorie auteur-compositeur-interprète au Festival
de la chanson de Granby en 2001, il s'installe à
Montréal et consacre l'année à écrire des chansons,
ainsi qu'à préparer un spectacle.
Une première maquette de neuf titres circule dès
2002 et vers la fin de l'année, il présente Petites
chansons laides à Montréal et Québec, caché
derrière un personnage de faux dandy. Le spectacle
est encensé par la critique et les engagements se
multiplient.
En 2004, il lance son premier album officiel, Pierre
Lapointe, et le public craque pour son univers très
"vieille chanson française". Les mois qui suivent le
voient peaufiner son spectacle, introduire des
arrangements plus modernes et présenter La forêt
des mal-aimés, un mix électro-pop de Diane
Dufresne, Charlebois, Polnareff et Barbara.
L'année suivante, Pierre Lapointe rafle six Félix sur
treize nominations lors du gala de l'ADISQ, Victoires
de la musique québécoise.
L'album fait aussi son chemin de l'autre côté de
l'Atlantique. À l'automne 2006, la sortie de ce
dernier, tout comme la série de spectacles
présentée à la Boule noire, est accueillie
favorablement par la critique française.
Capable de jouer sur plusieurs tableaux avec une
élégance rare, sa musique est faite de mille
personnes, de mille moments, de mille chansons
qu’on a connus, vécus ou entendus et qui se mêlent
avec une grâce certaine. Pour qui sait la défricher,
sa forêt des mal-aimés est un véritable bonheur.
L’album La Forêt des mal-aimés a été récompensé
de « ffff » par Télérama.
92
musique
MARS
ME 31 19H30
location à partir
du 10 février
durée 1h30
QUATUOR DEBUSSY
W.A Mozart
Programme
Le Requiem intime / Mozart
1er divertimento, KV 136 en ré majeur
Quatuor KV 172 en si bémol majeur
Requiem, transcription de Lichtenthal
Avec Christophe Collette (premier violon), Dorian Lamotte
(second violon), Vincent Deprecq (alto), Alain Brunier
(violoncelle)
Avec l’aide de la Région Rhône-Alpes dans le cadre du Réseau
des villes.
93
QUATUOR DEBUSSY
W.A Mozart
Le Quatuor Debussy fête ses 20 ans. Créé à Lyon en 1990, cet
ensemble à cordes des plus prestigieux, jouit d’une reconnaissance
internationale. Récompensés par une Victoire de la Musique comme
Meilleure formation de musique de chambre en 1996, les musiciens
doivent aussi leur succès à un répertoire riche et ouvert à toutes les
influences. Après Ravel et Beethoven, c’est au tour de Mozart et son
célèbre Requiem de résonner sous leurs archets. Le quatuor présente
cette œuvre sous un éclairage inattendu, celui de la transcription,
réalisée par Peter Lichtenthal en 1802. Il donne ainsi un éclat nouveau
à cette œuvre majeure de l’histoire de la musique, permettant
d’entendre à quel point l’écriture de Mozart, théâtralement inspirée,
musicalement ingénieuse, joue sur les élans, les tensions et les
dissonances.
Le Requiem intime / Mozart
La transcription / Lichtenthal
Ami proche de Karl Mozart, le fils du génial compositeur, Peter
Lichtenthal eut la chance de tenir dans ses mains ce qui pour lui ne
pouvait être qu’un manuscrit rédigé par Mozart lui-même. Afin de le
faire découvrir dans les milieux musicaux milanais, où il avait ses
entrées privilégiées, Lichtenthal entreprit immédiatement de réaliser
une version de ce monument. Il opta pour le quatuor à cordes,
formation qui offrait à ses yeux une palette suffisamment colorée et
diverse pour rendre au mieux les différentes intentions de Mozart.
Sa version rencontra immédiatement un très vif succès. Le temps
passant, le manuscrit de l’arrangement de Peter Lichtenthal disparut
et sa vision du Requiem tomba dans l’oubli.
Grâce au Quatuor Debussy, il connut une seconde jeunesse, prouvant
que l’oeuvre célébrissime, même passée "au tamis" du quatuor à
cordes, ne perdait rien de sa grandeur et de son contenu émotionnel.
Lors de l’étude approfondie de ce manuscrit, écrit par un musicien
certes éclairé mais amateur – il était encyclopédiste, physicien et
médecin – et qui plus est qui n’avait jamais eu l’occasion d’entendre le
Requiem, les membres du Quatuor Debussy ont observé de
nombreuses améliorations possibles dans le but de respecter à la fois
le texte du génial Mozart et l’oeuvre telle qu’elle est parvenue jusqu’à
nous aujourd’hui.
Le Quatuor Debussy opta pour une réécriture complète du manuscrit,
bien sûr la plus fidèle possible à l’esprit de l’arrangement de
Lichtenthal, mais tenant compte de ce que la connaissance de l’oeuvre
de nos jours pouvait apporter.
94
QUATUOR DEBUSSY
W.A Mozart
Le Quatuor Debussy
En presque 20 ans, le Quatuor Debussy, par sa
curiosité et sa volonté de renouvellement, a su se
faire apprécier dans le monde entier tant dans la
diffusion du répertoire français où il excelle, que
dans la connaissance de l'intégrale des quatuors de
Chostakovitch ou de la musique de chambre de
Webern.
Le jury du Concours International de Quatuor à
Cordes d'Evian avait déjà perçu en lui une formation
appelée à la reconnaissance internationale en lui
décernant la consécration suprême en 1993. Depuis,
le Quatuor Debussy a su, avec exigence, éclectisme
et ténacité s'affirmer sur les plus grandes scènes et
mener un parcours multipliant les audaces. Le
Quatuor Debussy a également remporté la Victoire
de la Musique comme meilleure formation de
musique de chambre en 1996.
Rare
et
intéressante
version
du
Requiem […] La partition ainsi révélée est
une brillante réussite. […] Les thèmes
célébrissimes de cette partition sublime
ont trouvé leur essence même avec les
cordes somptueuses et la cohésion du
Quatuor Debussy.
Nice Matin
95
96
cirque
AVRIL
MA 6 - 20H30
ME 7 - 19H30
JE 8, VE 9 20H30
location à partir
du 17 mars
durée 2h00
LE CHANT DU DINDON
à voir en famille dès 8 ans
Sous chapiteau, à ParcExpo
Cirque Rasposo
Écriture Fanny Molliens, Marie Molliens
Mise en scène Fanny Molliens
Scénographie Vincent Molliens
Avec Fanny Molliens, Marie Molliens, Vincent Molliens, Julien Scholl, Bruno Lussier, Jan Oving, Katell le
Brenn, Joseph Molliens, Luca Forte, Alain Poisot, Jacky Lignon, Benoît Keller, Christian Millanvois
Création, adaptation et improvisation musicale Alain Poisot (violon), Jacky Lignon ( voix, accordéon),
Christian Millanvois (batterie, percussion), Benoît Keller (contrebasse)
Costumes Violaine Lambert, Clothilde Mauvais
Lumières Hélène Molliens
Création son Didier Caron
Conseils acrobatiques Maxime Pervakov
Coproduction Verrerie d’Alès Cévennes - Pôle Cirque Région Languedoc-Roussillon, Le Théâtre - Scène
Nationale de Narbonne, Le Carré Magique - Scène conventionnée de Lannion-Trégor, Théâtre de Cusset Direction du Développement Culturel, Festival Le Mans fait son Cirque, Theater op De Markt
(Dommelhof,Belgique), L’Abattoir - Centre National des Arts de la Rue (Chalon-sur-Saône), Régie Culturelle
Scènes et Cinés Ouest Provence - Festival « Les Élancés », Théâtre Firmin Gémier / La Piscine - Scène
conventionnée d’Antony et Châtenay-Malabry
Soutien à la résidence Théâtre Scène Nationale de Narbonne, Theater op De Markt (Dommelhof,
Belgique), Théâtre de Cusset - Direction du Développement Culturel, Ville de Riom, Théâtre Le Grand Logis
(Bruz)
Avec le soutien du ministère de la Culture : DMDTS, de la DRAC Bourgogne, du Conseil Régional de
Bourgogne, du Conseil Général de Saône et Loire et de L’ADAMI
La compagnie est en compagnonnage avec la Verrerie d’Alès en Cévennes - Pôle Cirque Région LanguedocRoussillon
97
LE CHANT DU DINDON
L’histoire
Mêlant prouesses techniques contemporaines et
esthétiques originelles, chacun des spectacles de la
Compagnie Rasposo distille un charme indicible à
l’image de Parfums d’Est accueilli à Villefranche.
Le cirque est un espace clos. Un monde où les
frontières du réel côtoient celles de l’illusion.
Dans Le Chant du dindon, la Compagnie Rasposo
explore la fragilité des rapports humains à travers le
mélange de destins qui s’entrecroisent.
C’est dans un cocon douillet, que le public est invité
à entrer pour partager les rêves, les chimères et les
illusions de cette troupe réunissant acrobates,
voltigeurs, contorsionnistes, jongleurs, comédiens et
musiciens.
Un voyage saltimbanque au cœur des émotions où
la musique slave, métissée par l’itinérance, raconte
toujours quelque chose : souffrance ou joie, la vie
en somme.
La Compagnie Rasposo
Depuis sa création en 1987, la compagnie Rasposo
s'est donnée comme éthique de présenter à l'aide
des techniques de cirque, des spectacles raffinés,
tout en ferveurs et en nuances, dans un esprit de
fusion des "arts de l'espace et du temps" écartant
tout esprit de provocation, et faisant appel à la
sensibilité poétique du spectateur.
La compagnie Rasposo est née de la rencontre du
Cirque,
du
Théâtre
et
de
la
Peinture.
Elle joue dès le départ sur trois tableaux :
spectacles de rue, spectacles de théâtre en salle et
cirque. Elle participe à de nombreux festivals et
événements, en France comme à l'étranger.
Lumière, Musique, Beauté... C'est déjà
fini ? La sensation d'éternité prend fin. Si
jamais un jour le nom de Rasposo s'affiche
sur les murs de votre ville, lâchez tout et
précipitez vous afin de passer quelques
instants de rare bonheur.
Jean-Noël Passal, Festival Éclat Aurillac
98
lyrique
AVRIL
JE 29 - 20H30
Location à partir
du 17 mars
durée 2h30
LA COUR
DU ROI PÉTAUD
Cie Les Brigands
Compagnie Les Brigands
Musique Léo Delibes Livret de Adolphe Jaime, Philippe Gille
Orchestration Thibault Perrine
Direction musicale Christophe Grapperon Mise en scène JeanPhilippe Salério
Avec Rodolphe Briand, Vincent Deliau, Flannan Obé, Gilles
Favreau, Olivier Hernandez/François Rougier, Xavier Mauconduit,
Jean-Philippe Catusse, Mélody Louledjian, Emmanuelle Goizé,
Claire Delgado-Boge, Ainhoa Zuazua Rubira, Estelle Kaïque,
Camille Slosse/Marie-Bénédicte Souquet et 13 musiciens
Scénographie Florence Evrard Costumes Elisabeth de Sauverzac
Lumières Philippe Lacombe
Chorégraphie Jean-Marc Hoolbecq Chef de chant Nicolas
Ducloux
Coproduction Cie Les Brigands, La Coursive - Scène Nationale
La Rochelle, Le Théâtre musical de Besançon, ARCADI En
coréalisation avec le Théâtre de l’Athénée - Louis Jouvet
Avec le soutien de la DRAC Île de France - ministère de la
Culture et de la Communication, et de la SPEDIDAM Mécénat
Compagnie de Saint-Gobain et Fondation Orange
99
LA COUR DU ROI PÉTAUD
Cie Les Brigands
Régulièrement invitée à Villefranche, la compagnie devrait séduire, une nouvelle fois, les
amateurs d’art lyrique !
On aime le Delibes de Lakmé et Coppélia.
Note d’intention
On sait moins que grâce au chanteur
Hervé et au librettiste d’opérettes Jules
Moineaux, Delibes a connu ses premiers
succès dans la musique légère. Deux sous
de charbon est représenté aux FoliesBergères en 1856. C’est un grand succès
populaire qu’il renouvelle avec Deux Villes
Gardes en 1855, Six Demoiselles à marier
en 1856, Maître Griffard en 1857,
L’Omelette à la Follembuche en 1859,
Monsieur de Bonne-Étoile en 1860, Les
Musiciens de l’orchestre en 1861, Le
Jardinier et son Seigneur en 1863, Le
Serpent à plumes en 1864, Malbrough
s'en va-t-en guerre en 1868…
On ment, on triche, on intrigue à la cour
du roi Pétaud, on essaie de faire prendre
des vessies pour des lanternes, on change
d'avis comme de chemise, on veut se
placer à tout prix en cherchant le bon
camp qui varie comme la plume au vent.
Cette carrière de compositeur comique
trouve son couronnement le 24 avril 1869.
Est alors représentée, au Théâtre des
Variétés, La Cour du roi Pétaud sur un
livret de Philippe Gille et Adolphe Jaime.
L‘expression de « Cour du roi Pétaud » personnage légendaire du XVIe siècle désignait une maison où chacun veut
commander et où tout le monde parle à la
fois. On donnait autrefois ce nom au chef
élu par la confrérie des gueux et des
mendiants.
Une pétaudière est donc un lieu sans
discipline où règnent la confusion et le
désordre, chacun y étant le maître.
Le livret fait la part belle aux acteurschanteurs-danseurs qui doivent faire
entendre la dinguerie et la finesse de cette
intrigue loufoque...
Une troupe, un chœur, une cour de
chanteurs s'emparent de ces mots et de
ces notes comme matière à facéties et à
revirements à vue, jouent à retourner leur
veste dont le bon côté a parfois la tête à
l'envers... Luttes de pouvoir, mais aussi
secrets d'alcôve, car la chaste princesse
aurait un amant qui n'est peut-être pas
celui que l'on croit...
J'imagine un univers proche des contes
philosophiques du XVIIIe siècle, à la
Gulliver.
J'aimerais
faire
entendre
l'extrême
subtilité de ce livret drolatique et que nous
parvienne la modernité de cette vision du
politique, où toute ressemblance avec des
situations contemporaines ne sera pas
forcément fortuite.
Jean-Philippe Salério, metteur en scène
La recette est bonne : le public se tord de rire. Espérons qu’il goûte en
même temps les qualités d’une musique ravissante et bien troussée, qui
rappelle souvent Offenbach. (...) L’esprit de troupe qui règne parmi Les
Brigands a du bon : chacun oeuvre dans le même esprit et personne ne
renâcle face à une allure effrénée. Rodolphe Briand campe un Pétaud
bonhomme, Vincent Deliau (...) aux allures de matamore. Mélody
Louledjian incarne Girandole (...) avec un charme candide et un filet de
voix rafraîchissant. Emmanuelle Goizé, craquante dans un rôle de
travesti, et Flannan Obé (...) sachant tout faire, danser, chanter, jouer la
comédie, avec un humour et un charme dont il use sans compter.
Les Echos
100
LA COUR DU ROI PÉTAUD
Cie Les Brigands
Adolphe Jaime
et Philippe Gille – livret
Léo Delibes –
musique
Vaudevilliste et dramaturge, Adolphe
Jaime écrit, seul ou en collaboration, les
livrets
de
nombreuses
opérettes,
notamment Le Petit Faust, musique
d’Hervé "le compositeur toqué", de V’lan
dans l’œil ou La Reine indigo de Johann
Strauss fils.
Clément Philibert Léo Delibes, connu
comme Léo Delibes, est un compositeur
français né à Saint Germain-du-Val en
1836 et mort à Paris le 16 janvier 1891.
Delibes étudie au Conservatoire de Paris
et obtient un premier prix de solfège en
1850. Son ballet, Coppélia, joué à l’Opéra
de Paris en 1870, est un triomphe. En
1876, il publie Sylvia, ballet dont l’action
se déroule en Grèce. Grand amateur de
danse, Tchaïkovsky admire ces deux
ballets. En 1882, il écrit un pastiche d’airs
et de danses anciens pour Le Roi s’amuse
de Victor Hugo, qui fournit plus tard le
sujet du Rigoletto de Verdi.
Philippe Gille, quant à lui, écrit plus de
vingt livrets d’opéras entre 1857 et 1893.
Jean-Philippe Salério –
metteur en scène
Acteur et metteur en scène, Jean-Philippe
Salério joue entre autres sous la direction
de Georges Lavaudant, Michel Raskine,
Gilles Pastor, Eric Massé, Pascale Henry,
Nicolas Ramond, Sophie Lannefranque,
Yves Charreton, Anne Courel, Sylvie
Mongin-Algan, Jean Lacornerie…
Depuis 1995, il codirige avec Claire Truche
la Nième Compagnie en résidence à Vaulxen-Velin. Dans ce cadre, il se plait à visiter
le répertoire d’auteurs contemporains
comme
Rémi
De
Vos
(Débrayage,
Conviction intime, Projection privée) ou
Sophie Lannefranque (Tourisme), ou à
écrire des spectacles souvent musicaux
autour de figures féminines comme
Cendrillon ou Médée...
Son célèbre opéra Lakmé, qui narre
l’amour
impossible
d’un
officier
britannique et de la fille d’un prêtre de
Brahma dans l’Inde du XIXe siècle,
confirme sa gloire. Scène et légende de la
fille du paria, dit Air des clochettes est un
morceau de bravoure pour les sopranos
coloratures. Son duo D’où viens-tu ? Que
veux-tu ? est également fameux. En 1884,
Delibes est élu membre de l’Académie des
Beaux-Arts. Il reste dans les mémoires
comme un maître de la tradition musicale
française, légère et mélodieuse. Il meurt
en laissant un opéra inachevé, Kassya, qui
sera orchestré par Jules Massenet.
101
LA COUR DU ROI PÉTAUD
Cie Les Brigands
La Compagnie
En 2000, Loïc Boissier s’attaque avec Nicolas
Ducloux, à la partition de Barbe-Bleue d’Offenbach
et propose à quinze de ses collègues du Choeur des
Musiciens du Louvre d’en monter une version légère
sur la Scène Nationale de Montbéliard. Benjamin
Lévy dirige et Stéphan Druet met en scène. L’équipe
s’organise en 2001 pour faire tourner ce spectacle
en France et prend le nom Les Brigands du nom
d’un des chefs-d’œuvre d’Offenbach. S’affirme par la
suite le goût pour des pièces méconnues du
compositeur. En 2004, le choix se porte sur une
partition au titre insolite : Ta Bouche. Au printemps
2005, ce spectacle bénéficie d’une nomination aux
Molières et reçoit le prix SPEDIDAM du meilleur
spectacle musical. La compagnie s’entiche dès lors
du parolier Albert Willemetz et propose en
novembre 2005, une nouvelle production : Toi c’est
Moi, une comédie musicale signée du cubain Moïses
Simons (nomination en 2006 aux Molières - meilleur
spectacle musical). De février à juin 2007 la
compagnie propose une nouvelle production de Les
Brigands d’Offenbach dans une version pour quinze
chanteurs et quinze musiciens qui est reprise 21 fois
en tournée entre novembre 2007 et mai 2008
notamment à Chalon-sur-Saône, Villefranche-surSaône, Reims, Lorient, Le Havre et au Luxembourg.
102
jeune public, marionnettes
PETITS CIRQUES
Le 8 mai au théâtre et sur la place des Arts,
deux spectacles pour deux cirques en miniature !
MAI
SA 8 15H, 17H30
location à partir
du 28 avril
durée 1h
EN ROUTE AVEC
LE CIRQUE HUKETI
goûter-rencontre –
Entrée libre mercredi 5 à
16h
Sur le temps scolaire
lundi 3 à 14h30, mardi 4 à
9h15, 10h45 et 14h30,
jeudi 6 et vendredi 7 mai à
10h et 14h30
à voir en famille dès 5 ans
Figurentheater Michael Huber - Suisse
Mise en scène Ueli Bichsel
Avec Suzanne Nketia, Michael Huber
Conception des marionnettes Michael Huber
Costumes Yvonne Hänzi, Suzanne Nketia
Tracteur à percussions Kaspar Kron
103
EN ROUTE AVEC LE CIRQUE HUKETI
Le Cirque Huketi parcours le monde de ville en ville et c’est ici que ses caravanes
s’arrêtent aujourd’hui. D’étranges marionnettes sortent de la roulotte pour donner vie à
une multitude de petites histoires : un sac plastique se métamorphose en magicien, les
gants de jardinage se font clowns et les quilles, acrobates. Le spectacle regorge de
trouvailles humoristiques et poétiques et parfois ce qui se passe sur scène est aussi
mystérieux qu’un rêve. La compagnie venue de Suisse emmène le spectateur dans
l’univers du cirque pour conter, sans un mot, toutes les facettes du quotidien.
Nous avons réalisé un conte qui parle sans un mot de la communauté de destins dans le
monde du cirque et qui donne vie à divers personnages en une multitude de petites
histoires. Tout l’accueil du cirque, depuis son arrivée jusqu’à son départ, en passant par la
représentation, est concentré dans ce spectacle de marionnettes.
Ueli Bichsel
Michael Huber
A vécu personnellement la vie du cirque. Il
a tourné pendant 14 ans avec son "Cirque
théâtral Federlos" en Europe et en Afrique.
Depuis plus de 10 ans, il participe à de
nombreuses productions théâtrales en
tant que comédien (actuellement Pec and
Fevvers avec Silvana Gargiulo), signe des
scénographies et des mises en scènes
(entre autres avec le Cirque Monti). En
2000, il a participé avec Gardi Hutter à la
tournée du cirque Knie.
Fondateur, avec Margrit Gysin, du théâtre
de marionnettes Fahrendi Bühni.
Suzanne Nketia
Danseuse et percussionniste, elle travaille
en tant que pédagogue du rythme et de la
danse. Durant de nombreuses années, elle
s’est produite en public avec Regina Hui
(violon et chant) dans des improvisations
libres. Depuis 15 ans, elle se consacre
intensivement aux percussions et danses
coréennes SamulNori. Elle a déjà participé
musicalement à deux productions de
Michael Huber.
104
Depuis 20 ans, il dirige sa propre
compagnie et réalise des mises en scène
avec musique live, ainsi que des
spectacles en solo. Il utilise diverses
techniques et a développé de façon
cohérente l’interaction entre comédiens et
marionnettes. Ses spectacles ont été
invités par de nombreux festivals de
marionnettes en Europe, Asie et Amérique
du Sud.
cirque, arts de la rue
PETITS CIRQUES
Le 8 mai au théâtre et sur la place des Arts,
deux spectacles pour deux cirques en miniature !
MAI
SA 8 16H, 20H30
durée 45 mn
GAVALO KANIBAL
Makadam Kanibal
Place des Arts, entrée libre
à voir en famille dès 6 ans
De et avec Élodie Meissonnier, Jean-Alexandre Ducq
Technicien Jérémie Bruyère
Coproduction Bonlieu Scène Nationale (Annecy), Les
Subsistances (Lyon), Furies (Châlons-en-Champagne), l’Abattoir
(Chalon-sur-Saône), l’Atelline (Villeneuve-lès-Maguelone),
L'ODAC (Haute Savoie), les Ateliers Frappaz (Villeurbanne), la
DRAC Bourgogne
Avec le soutien de La Villa (lieu autogéré à Rennes), le C.A.E.S.
(lieu autogéré à Ris-Orangis)
105
GAVALO KANIBAL
Makadam Kanibal
A travers des techniques de cirque traditionnelles, la
compagnie modifie, façonne, distord, pour remettre
au goût du jour ces vieux numéros de foire. La
voltige à cheval et les manèges d'autrefois côtoient
ici la mécanique et le bruit de la "Roue Infernale".
Le fakirisme devient le prétexte sadique et ludique.
L'homme enflammé joue de la scie musicale...
Tous les ingrédients de la fête foraine sont là.
Makadam Kanibal
La compagnie Makadam Kanibal est née de la
rencontre de Jean Alexandre Ducq et d’Elodie
Meissonnier,
tous
deux
issus
des
milieux
underground, qui se sont retrouvés sur l’envie de
créer des spectacles de rue mêlant technique de
fakirs et de clown.
Raconter quelque chose, faire passer un message,
parler d’amour en avalant des louches, jeter au
visage des spectateurs la misère que notre société
rejette toujours plus loin… voilà ce que la compagnie
Makadam Kanibal veut dire.
Jean-Alexandre Ducq a fait ses débuts dans la rue
comme cracheur de feu il y a plus de dix ans. Il y
rencontre Elodie Meissonnier avec qui il élabore un
langage explorant le fakirisme et le body
performance.
106
théâtre
MAI
LU 10, MA 11
- 20H30
LORENZACCIO
D'APRÈS
LORENZACCIO
DE MUSSET
location à partir
du 28 avril
places non numérotées
Rencontre avec l’équipe
artistique le lundi 10 mai à
l’issue de la représentation.
Compagnie Gwénaël Morin
D’après Alfred de Musset
Mise en scène Gwénaël Morin
Avec Guillaume Bailliart, Stéphanie Béghain, Fanny de Chaillé,
Julian Eggerickx, Barbara Jung, Grégoire Monsaingeon, Gwénaël
Morin
Production Compagnie Gwénaël Morin
Coproduction Théâtre du Point du Jour (Lyon), Théâtre Jean
Vilar - Scène Rhône-Alpes (Bourgoin-Jallieu)
Avec le soutien du ministère de la Culture, DRAC Rhône-Alpes,
la Région Rhône-Alpes et la Ville de Lyon
107
LORENZACCIO
d'après Lorenzaccio de Musset
Gwénaël Morin, metteur en scène au talent déjà
reconnu, est un homme engagé. Son travail aussi.
Après Mademoiselle Julie et Les Justes de Camus, il
se lance dans le projet ambitieux et politique de
créer, aux laboratoires d’Aubervilliers, un théâtre
permanent, fondé sur une forme d’urgence de dire.
Pendant une année entière, une équipe fixe de six
acteurs joue, tous les soirs, de grandes œuvres du
répertoire classique dont Lorenzaccio de Musset.
Lorenzaccio est une pièce du chaos. 1536, Florence
exulte dans le mensonge et la violence. Lorenzo de
Médicis entreprend l’impossible et assassine l’icône
de la ville, le Duc Alexandre de Médicis, son cousin.
Avec ce drame de la désillusion et du pouvoir,
Gwénaël Morin et ses comédiens émérites,
proposent un éclairage singulier de l’œuvre majeure
de Musset dans une mise en scène saisissante et
fantaisiste. Un pur exercice de style, nécessaire.
J’ai pris la décision de faire Lorenzaccio d’après
Lorenzaccio de Musset parce que je veux traverser
le chaos. C’est une mission impossible. Le chaos
signifie pour moi que tout est possible. C’est-à-dire
que tout est à la fois parfaitement vrai et
parfaitement
faux,
que la
catastrophe
est
permanente, que rien ne peut sortir de la boue, pas
de perspective, pas de destin, jouir vite et à tout
prix avant demain matin, avant qu’il ne soit trop
tard. En tant qu’être humain, je ne peux pas
accepter cet état de fait. Ma condition est d’agir
c’est-à-dire créer des liens avec ce qui m’est autre.
Faire advenir ce qui n’est pas encore, faire
l’impossible, donner, générer du sens. Je ne projette
pas là-bas, demain, l’image d’un idéal à atteindre.
Je n’ai pas d’idéal, je suis vivant et continue de
vivre, je fais l’impossible. Avec la mise en scène du
spectacle Lorenzaccio d’après Lorenzaccio de
Musset, je veux donner le spectacle d’une
expérience de la traversée du chaos.
Gwénaël Morin
L’œuvre majeure d’Alfred de Musset est
livrée
à
une
totale
entreprise
de
déconstruction […] un exercice maîtrisé,
parfaitement
relayé
par
des
jeunes
comédiens soudés, à l’aise dans tous les
registres de jeu…
Le Progrès
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LORENZACCIO
d'après Lorenzaccio de Musset
Gwénaël Morin
Gwénaël Morin est né en 1969. Il vit et travaille à
Lyon. Il a suivi des études d’architecture
interrompues après 4 ans pour faire du théâtre.
Entre autres expériences dans ce domaine, il a
réalisé plusieurs mises en scènes depuis 1998.
En résidence aux Laboratoires d’Aubervilliers en
2006-2007, Gwénaël Morin a répété la pièce
Philoctète d'après Philoctète de Sophocle en
septembre 2006 et l’a présentée au public d’abord
dans la grande salle puis sur l’esplanade des
Laboratoires dans le cadre du festival Paris Quartier
d’été.
Il s’agissait ainsi d’expérimenter d’autres conditions
de présentation permettant la rencontre avec un
public qui ne fréquente pas habituellement les
Laboratoires,
en
prenant
en
considération
la difficulté que peut représenter pour certaines
personnes le simple fait de franchir les portes d'un
lieu artistique qui pourtant fait partie de leur
environnement.
Avec le projet du Théâtre Permanent, Gwénaël
Morin pousse cette expérience à l’extrême.
109
110
humour
MAI
VE 28, SA 29
- 20H30
location à partir
du 28 avril
STÉPHANE GUILLON
De et par Stéphane Guillon
111
STÉPHANE GUILLON
Depuis ses débuts d’humoriste en 1995, Stéphane
Guillon a choisi le côté sombre de l’humour, ce qui
lui vaut le surnom de "Dark Vanneur".
Son spectacle Petites horreurs entre amis a été créé
en juillet 2002 à Avignon puis joué au printemps
2003 à La Main d’Or avec, comme pour les
précédents, un joli succès d’estime.
Il lui a permis de devenir chroniqueur, portraitiste
vachard radiophonique aux côtés de Stéphane Bern
au Fou du Roi sur France Inter, puis télévisuel à
20h10 pétante sur Canal+. Aujourd’hui, il anime
L’humeur de… toujours sur France Inter et continue
ses portraits dans l’émission Salut les Terriens ! de
Thierry Ardisson.
Sa notoriété s’en trouve accrue. Cependant, il reste
comédien avant tout. Il apparaît notamment au
cinéma dans A vendre de Laetitia Masson, Comment
j’ai tué mon père d’Anne Fontaine aux côtés de
Michel Bouquet et de Charles Berling, Moi, César,
dix ans et demi de richard Berry, Une vie à
t’attendre de Thierry Klifa ou dernièrement dans La
vie d’artiste de Marc Fitoussi.
Sur scène, il règle des comptes avec un regard
angélique et le sourire, dans une langue étudiée et
ciselée à la rhétorique implacable. Depuis 2005, il
triomphe avec son spectacle, En avant la musique.
Ça ne fait plus aucun doute, Stéphane Guillon a su
transposer son succès télévisuel sur les planches.
Il prépare actuellement son nouveau spectacle au
Théâtre du gymnase.
Il cultive l’art de dénicher les hypocrisies
et
les
faux-semblants
d’une
société
finalement bien plus cynique que lui. A
recommander vivement.
Le journal du dimanche
Excellent interprète, le comédien raconte,
joue et rie de ses facéties. Et quand il
prouve qu’il est aussi un imitateur hors
pair, on quitte le théâtre conquis.
Le figaro
Guillon
brocarde
avec
intelligence
la
bêtise, celle de tous les jours, la petite
comme la grande. Et il le fait très bien.
Pariscope
112
théâtre de curiosités
COLLIERS
DE NOUILLES
Compagnie O.p.U.S
À la maison Vermorel
JUIN
VE 4
18H,
SA 5
17H,
DI 6
15H,
20H30
20H30
18H
Location à partir
du 21 avril
Hors abonnement
durée 1h
suivi du vernissage
de l’exposition
Compagnie O.p.U.S
Textes Frédérique Moreau de Bellaing et Titus
Conception, réalisation et mise en scène Frédérique Moreau
de Bellaing, Titus et Pascal Rome
Avec Frédérique Moreau de Bellaing et Patrick Girot
Plasticiens Marie Bouchacourt, Tezzer, Pascal Rome
Illustration Patrick Girot
Construction Boa Passajou
Administration Noémie Escortell
Avec le soutien du Fourneau (Brest), de la Canopée (Ruffec),
de la Scène Nationale d’Angoulême
Avec l’aide du Conseil Régional de Bourgogne, O.p.U.S est
soutenu et conventionné par la DRAC et la Région Bourgogne
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COLLIERS DE NOUILLES
L’Office des Phabricants d’Univers Singuliers
(O.p.U.S) s’est donné pour mission l’exploration des
patrimoines imaginaires à travers les créations
artistiques hors normes. La compagnie, hautement
décalée, nous invite dans une confrontation entre
réel et imaginaire, où la poésie et l’improbable se
côtoient.
Note d’intention de la Compagnie
L’art brut est sans conteste notre source
d’inspiration
majeure,
notre
"monde".
Le
Conservatoire des Curiosités est notre poste
d’observation du plus vaste monde et de ses petites
sociétés, bref, le Conservatoire des Curiosités est
notre théâtre. A travers le prisme des bâtisseurs de
l’inutile, nous inventons sans cesse de nouvelles
façons d’explorer ce monde et imaginons des
résurgences humaines et plastiques où glisser nos
propres interrogations sur l’art et la culture, où
mener nos combats et camper notre résistance.
Comme pour chaque spectacle placé sous "l’égide"
du Conservatoire des Curiosités, les conphérences
singulières s’appuieront sur l’oeuvre d’un artiste
imaginaire.
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COLLIERS DE NOUILLES
L’histoire
La Compagnie
Colliers de nouilles est une conférence
magistrale de Mlle Morot, chercheuse au
Conservatoire des Curiosités. Son exposé
est corroboré par une exposition d’objets
étonnants…
Depuis mars 2000, l’Office des Phabricants
d’Univers Singuliers (O.P.U.S) inscrit
l’essentiel de son parcours artistique
autour d’une idée majeure : l’exploration
des patrimoines imaginaires.
Le
public
va
être
accueilli
par
l’organisateur à qui est confiée la lecture
d’un court texte d’ouverture.
C’est en posant le regard sur les créations
artistiques hors normes, que Dubuffet
définissait comme "art brut", qu’est né le
projet du Conservatoire des Curiosités.
C’est une sorte d’observatoire où se
croisent la vie, le théâtre et les arts
plastiques.
Puis, au cours d’un exposé illustré en salle
de conférence, Mlle Morot va aborder le
sujet suivant : le cadeau de fête des
mères, élément récurrent de "l’art
scolaire" et des patrimoines familiaux,
peut-il encore être considéré comme
déclencheur d’imaginaires ?
Elle sera accompagnée par le jeune Kevin,
emploi consolidé du Conservatoire des
Curiosités, chargé de la bonne gestion des
iconographies.
A l’issue de la conférence, le public sera
invité au vernissage de la donation
Ferretti : une surprenante exposition de
cadeaux en nouilles collées.
Durant cette découverte, le public pourra
profiter d’un triple commentaire : celui de
Mlle Morot, celui de Kevin, et celui de Mme
Ferretti, via un document vidéo.
Le Conservatoire des Curiosités se définit
comme un musée fictif et itinérant des
arts singuliers. Il se propose de découvrir
et faire découvrir les œuvres d’hommes et
femmes n’ayant jamais existé…
En s’inspirant des chemins de vie et des
singulières traductions du réel qu’ont
imaginés les Chaissac, facteur Cheval ou
Petit
Pierre,
le
Conservatoire
des
Curiosités se construit peu à peu comme
une modeste parenthèse théâtrale qui
joue sur les mots et truque avec malice
l’apparente vérité des objets.
Le Conservatoire des Curiosités nous
invite de manière troublante et amusée à
découvrir
quelques
transformations
poétiques du monde où la fiction va
s’empreindre d’une vérité équivoque et où
le possible va côtoyer l’improbable, à
moins que ce ne soit l’inverse.
115
116
L’ART D’ÊTRE SPECTATEUR
L’action culturelle est au coeur du projet du Théâtre de Villefranche. Elle est conçue en
lien direct avec la programmation, imaginée dans le partage et la rencontre entre public et
artistes. Elle s’articule autour de jumelages, conventions, visites du théâtre, stages,
actions autour des spectacles…
LES COULISSES DE LA CRÉATION
Divers rendez-vous, pour enfants et adultes,
permettent de découvrir l’envers du décor de la
création artistique.
Les goûters du mercredi
entrée libre
Une rencontre est proposée en amont de certains
spectacles pour le jeune public. Les artistes
échangent avec les enfants sur le thème du
spectacle, la mise en scène, les costumes… et
prennent le goûter ensemble.
 L’Éternelle fiancée du Docteur Frankenstein
me 7 oct à 16h
 Chansons pour les petites oreilles me 10 fév à
16h
 Petites Migrations me 24 mars à 16h
 En route avec le Cirque Huketi me 5 mai à 16h
Les répétitions publiques
entrée libre
L’occasion pour les spectateurs de découvrir le
processus de création et pour l’équipe artistique
d’avoir un premier retour du public.
 Alban Dereyer et le Concert Impromptu je 3
septembre à 19h
 Buridane je 10 septembre à 19h
 La cie La Cordonnerie autour de L’Éternelle
fiancée du Docteur Frankenstein je 1er octobre à
19h
 La cie Le Menteur Volontaire autour de
Souffrances de Job je 7 janvier à 18h
RELATIONS PUBLIQUES
Jeune public, scolaires :
Véronique Yérémian - 04 74 68 99 36
Collectivités, relais :
Maud Cavalca - 04 74 65 15 40
Les
Les rencontres
avec les équipes artistiques
À l’issue de certaines représentations, les compagnies
se prêtent au jeu des questions-réponses. Un échange
entre public et artistes en toute décontraction !
117
L’ART D’ÊTRE SPECTATEUR
ÊTRE SPECTATEUR ET ACTEUR
Les stages
Tout au long de l’année, le théâtre
propose, en lien avec la programmation,
des ateliers de pratique artistique.
Danse
Pour les seniors
Animé par Alexandre Fray, porteur
acrobatique de la compagnie Un loup pour
l’homme, di 7 mars à 15h, durée 3h (tarifs
à préciser).
Hip Hop
Pour les adolescents de 12 à 16 ans
Les ateliers
d’art dramatique
intervenante
:
Sophie
Barboyon,
comédienne, metteur en scène.
Réalisation d’un spectacle sur un thème
proposé à partir de jeux collectifs,
d’improvisations
et
de
travail
d’interprétation de textes variés. Nécessité
pour les participants d’une régularité de
présence et d’un engagement jusqu’à la
représentation finale.
Calendrier
trimestre.
des
séances
remis
chaque
Animé par la Compagnie Malka (dates et
tarifs à préciser).
 d e
:
Théâtre
 d e
:
 l
:
Pour adultes à partir de 16 ans
Animé par Laurent Brethome, metteur en
scène de la Cie Le Menteur Volontaire
autour de Hanokh Levin, ve 6 et sa 7
novembre (horaires et tarifs à préciser).
Écriture et jeux
Pour adultes à partir de 16 ans
Animé par Stéphane Jaubertie, sa 5 et di 6
décembre (horaires et tarifs à préciser).
8
à
1 1
a n s
le mercredi de 16h à 17h30
1 2
à
1 6
a n s
le mercredi de 17h45 à 19h45
e s
a d u l t e s
le mercredi de 20h à 22h30
200 € (dont 5,5 € d’adhésion) jusqu’à 11
ans, 220 € (dont 5,5 € d’adhésion) pour
les adolescents et 300 € (dont 11 €
d’adhésion) pour les adultes. Inscription
possible dès maintenant.
Atelier d’écriture intergénérationnel
Rencontre avec Sophie Barboyon le
mercredi 16 sept. à 18h pour les 8 à 16
ans et à 19h30 pour les adultes.
Animé par Stéphane Jaubertie, durée 3h
(dates et horaires à préciser).
1er atelier : mercredi 30 sept. (séance
d’essai)
Théâtre
Pour adolescents de 11 à 16 ans
Animé par Sophie Barboyon, comédienne,
metteur en scène. Durant les vacances de
printemps du 19 au 23 avril (10h-12h /
13h30-16h30). Représentation publique à
l’issue du stage. Plein tarif 100 €, tarif
adhérent 90 €
118
L’ART D’ÊTRE SPECTATEUR
L’ÉCOLE DU SPECTATEUR
Depuis 1990, le théâtre n’a cessé de
développer avec de nombreux partenaires,
une politique d’éducation artistique et
culturelle en direction de tous les publics
avec une priorité pour les jeunes. Ce
travail est nourri par une collaboration
avec les artistes associés.
Les jumelages et convention
Le théâtre a signé 5 “jumelages” (collège
Jean-Moulin,
collège
Faubert,
lycée
agricole de Cibeins, cité scolaire ClaudeBernard et lycée Louis-Armand) avec pour
objectif de développer les pratiques
artistiques et culturelles des élèves. Le
jumelage permet la mise en place
d’actions autour des spectacles, l’accueil
d’artistes dans l’établissement, un accès
privilégié au théâtre (abonnement à prix
réduit, carte d’adhésion gratuite) voire la
réalisation de projets communs. Quelque
600 élèves en bénéficient chaque saison.
Une
convention
avec
l’Inspection
départementale de l’Éducation nationale
établit le cadre et le contenu des actions
menées
en
direction
des
écoles
maternelles et élémentaires (classes à
projet artistique et culturel, rencontres,
animations, visites du théâtre…). Ces
actions sont financées par les ministères
de la Culture et de l’Éducation Nationale.
LA BIBLIOTHÈQUE DU THÉÂTRE
ACTIONS EN DIRECTION
DES PUBLICS CIBLÉS
Une convention avec la maison d’arrêt
de Villefranche permet la réalisation de
projets avec les artistes associés et
détenus ainsi que la présentation de
spectacles. Elle est financée par le
ministère de la Justice (direction régionale
des services pénitenciers de Lyon) et le
ministère
de
la
Culture,
Direction
Régionale des Affaires Culturelles (DRAC).
Le théâtre participe au dispositif Cultures
du Coeur. Il permet d’offrir des places de
spectacles à des personnes en situation de
fragilité économique ou sociale. Mais audelà de la simple redistribution gratuite de
places, Cultures du Coeur souhaite
favoriser
les
échanges
humains,
l’ouverture et la convivialité.
Des actions sont menées à l’hôpital de
Villefranche pour
les
personnes
hospitalisées et le personnel soignant.
DES PASSERELLES
DANS LA VILLE
Le théâtre et le cinéma d’art et d’essai Les
400 coups (60 rue Barmondière – 69400
Villefranche) s’associent régulièrement
pour vous proposer, à tarif préférentiel,
des films et rencontres en lien avec les
spectacles. La programmation des actions
culturelles est en cours.
au 1er étage
Un choix de documents sur les auteurs et
le spectacle vivant est à votre disposition
à la bibliothèque du théâtre (Livres,
revues, vidéos, CD, CD-ROM, dossiers
pédagogiques…)
Possibilité d’accueillir une classe pour un
travail de recherche spécifique.
Prêt aux adhérents du théâtre
consultation sur place. (Entrée libre)
et
Ouvert le mercredi de 14h à 18h et sur
rendez-vous.
119
INFOS PRATIQUES
Théâtre de Villefranche
Place des Arts BP 301 - 69665 Villefranche cedex
www.theatredevillefranche.asso.fr
Abonnez-vous à la newsletter !
Accueil/Billetterie
04 74 68 02 89
[email protected]
Du lundi au vendredi de 13h à 18h30 (sans
interruption jusqu’au moment de la représentation
les jours de spectacle)
Ouverture à 14h les samedis de spectacle jeune
public/famille et à 17h les samedis de spectacle tout
public.
Période d’abonnement
Du 13 juin au 11 juillet et du 24 août au 19
septembre inclus : du lundi au samedi de 13h à
18h30.
À partir du 23 septembre : du lundi au vendredi
de 13h à 18h30.
Fermeture de
l'accueil/billetterie
Été : du 12 juillet au 23 août inclus et les 21 et 22
septembre
Toussaint : du 24 octobre au 3 novembre inclus
Noël : du 20 décembre au 3 janvier inclus
Hiver : du 14 au 23 février inclus
Printemps : du 10 au 25 avril inclus
Juin : du 7 au 10 juin inclus
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LE THÉÂTRE DE VILLEFRANCHE
ET SES RÉSEAUX
Scène Rhône-Alpes
34 théâtres de villes, reconnus comme "Scène
Rhône-Alpes" se sont engagés, avec l'aide de la
Région Rhône-Alpes, en faveur de la création, de la
diffusion de formes artistiques variées et de l'accès
de tous aux arts de la scène.
Scène conventionnée par l’État
Créées en 1999 par le ministère de la Culture, les
scènes conventionnées manifestent la volonté de
l’État de soutenir, en dehors des grandes
institutions, des lieux de création et de diffusion du
spectacle vivant reconnus pour leur programmation
sur un territoire.
Groupe des 20 23 "théâtres de ville"
en Rhône-Alpes
Situés dans des villes petites ou moyennes, au cœur
d’une région ou à la périphérie des grandes villes
(Lyon, Grenoble), ces théâtres constituent une
"première ligne" en matière de défense de la
création artistique et d’élargissement du public. Ce
réseau, en partenariat avec la Région Rhône-Alpes
et le ministère de la Culture (Direction Régionale
des Affaires Culturelles), développe une réflexion et
des projets innovants dans les secteurs de la
diffusion, de la création et de la conquête des
nouveaux publics.
Relais Culturel Château Rouge Annemasse (74) –
Théâtre de Bourg-en-Bresse (01) - Théâtre Jean
Vilar Bourgoin-Jallieu (38) - Espace Albert Camus
Bron (69) - Le Toboggan Décines (69) - Les Saisons
Théâtre de Givors (69) – La Rampe – Échirolles (38)
- L’Hexagone Meylan (38) – l’Auditorium de Seynod
(74) - Théâtre de la Renaissance Oullins (69) L’Amphithéâtre Pont de Claix (38) – Le Train
Théâtre Portes les Valence (26) - Théâtre de Privas
(07) – Centre Culturel La Ricamarie (42) -Théâtre
de Roanne (42) - Centre Culturel St Priest (69) –
Maison des Arts Thonon (74) - Centre Culturel C.
Chaplin Vaulx en Velin (69) - Théâtre Vénissieux
(69) - Théâtre de Vienne (38) – Service Culturel de
la C.A.P.I Villefontaine (38) - Théâtre de Villefranche
- (69) Le Grand Angle Voiron (38).
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PARTENAIRES, ASSOCIÉS ET SOUTIENS
Partenaires
Associés
Soutiens
122
123
Place des Arts
BP 301
69665
Villefranche
cedex
Billetterie : 04 74 68 02 89
Administration : 04 74 65 15 40
www.theatredevillefranche.asso.fr
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