le rock allemand - Ville de Neuilly-sur-Seine Ville de Neuilly-sur
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LE ROCK ALLEMAND Le rock allemand : une scène riche Dans les années 1970, une scène pop-rock spécifique se développe en Allemagne. Si le langage essentiel du rock demeure présent avec l’utilisation de la guitare électrique, de nombreux artistes allemands de cette période se tournent plutôt vers un rock hypnotique (Can) et de plus en plus électronique (Tangerine Dream, Klaus Schulze). Parallèlement aux groupes gardant toujours un esprit « hippie » (Amon Düül II), on verra apparaître des groupes expérimentaux (Cluster, Faust), annonçant la new-wave et le rock industriel (Neu !) ou la techno et l’électro (Kraftwerk). Dans les années 1980 et 1990, au-delà du succès de la scène punk / « indus », c’est surtout le hard rock allemand qui se développe massivement. Grâce au chant en anglais, l’enthousiasme est international. De nombreux groupes ont ainsi réussi une carrière exemplaire, comme les Scorpions et leur hard rock radiophonique. On retrouve tout cela chez les groupes ayant du succès aujourd’hui : Rammstein propose un metal hybride influencé par le rock « indus » et les délires électroniques des années 1970 ; Tokio Hotel renoue avec le hard commercial des années 80, séduisant un public jeune avec des titres énergiques et faciles à mémoriser. Le KRAUTROCK : la référence des années 70 Le Krautrock (« rock choucroute », également appelé « Kosmisches Rock ») réunit les groupes allemands des années 1970 poursuivant les efforts des groupes de rock progressif anglo-saxons dans une direction plus électronique grâce aux synthétiseurs. Tangerine Dream (ci-dessus) et Klaus Schulze en sont des figures majeures. Malgré des particularités locales (scènes de Berlin, de Munich, de Cologne et Dusseldorf), tous s’intéressent à l’expérimentation. Sources : allmusic.com – Wikipedia – Au delà du rock (Deshayes, Eric, le Mot et le reste, 2007)