LE SYSTÈME FINANCIER LE SYSTÈME FINANCIER

Transcription

LE SYSTÈME FINANCIER LE SYSTÈME FINANCIER
LE SYSTÈME FINANCIER
1- Retour sur la fragilité bancaire.
2- Les banques et la monnaie
3- Retour sur les évolutions récentes du système financier.
CONSIDÉRATIONS
GÉNÉRALES SUR LA NATURE
DE LA FRAGILITÉ BANCAIRE
1-Retour sur l’histoire de la banque.
2- Comment comprendre une « panique » ?
La Monnaie et les banques, rappel d’histoire ..
¾Premières formes modernes du système bancaire.
bancaire
ƒ Banquier reçoit des dépôts, (Or, objets),
ƒ Contre un Certificat de dépôt, (billets, notes)
ƒ Le certificat peut circuler comme paiement
paiement….,
ƒ Particulièrement lorsqu’il est fractionné, coupures de somme ronde,
ƒ Donc moins encore de demandes de récupération du dépôt.
¾D’où la prochaine étape,
ƒ émission d’un certificat de dépôt sans dépôt .
ƒ Emissions de « billets » relève du crédit
crédit..
ƒ Et, bifurcation, plus de « billets » que d’or en réserve.
ƒ Innovation géniale ou escroquerie ?
ƒ Accroît le volume des moyens de paiements
paiements, création monétaire !
De
e la
a ba
banque
que du 17iéme
é e ssiècle
èc e
à la banque de dépôts moderne
¾Les institutions bancaires du 17ème siècle
ƒ Autant de « monnaies » qu’il y a d’institutions,
ƒ Bilan. Actif : Or, Prêts, Passif : Certificats de dépôts.
ƒ monnaies
i privées,
i é
é h
échangeables
bl entre
t elles.:
ll
même
ê
référence
éfé
à l’l’or.
¾Et lointain avatar : la banque de dépôts moderne :
ƒ monnaies p
privées,, Monnaie BNP monnaie Crédit Lyonnais
y
ƒ échangeables avec la « monnaie centrale » (Franc, Mark, Euro).
¾Vecteur de la création monétaire …
ƒ Création
C é ti monétaire
ét i au ttravers d
de prêts,
êt autorisation
t i ti d
de découverts
dé
t
ƒ Bilan, (dépôts à vue sens strict)
ƒ Actif : Monnaie centrale, Prêts,
ƒ Passif : « Equity Capital », Dépôts (certificats/ mais mobilisables avec
le carnet de chèques ou le distributeur automatique).
ƒ Somme des dépôts
p
((à vue)) + billets. M1, 2, 3
L’ avènement des formes modernes
de la création monétaire.
¾Les évolutions du système à partir du 17ième.
ƒ Un processus historique d’essais et erreurs (beaucoup d’erreurs)
ƒ L’émergence du système de banques centrales :
ƒ banques centrales sont d’abord
d abord des banques privées
privées,
ƒ Banque de France, (1800), Banque d’Angleterre, (1694).
ƒ ….tutelle..
ƒ Puis éventuellement publiques, aux liens étroits et formalisés avec l’Etat,
ƒ banque des banques..
ƒ banque de l’Etat..
ƒ Le processus de dématérialisation : abandon de la convertibilité or.
¾ Système moderne
moderne.
ƒ Monnaie centrale dématérialisée remplace l’or.
ƒ Les monnaies privées sont pleinement convertibles en monnaie
centrale.
centrale
ƒ Chaque banque a un compte en monnaie centrale à la banque
Centrale..
ƒ La banque centrale contrôle les conditions de refinancement
refinancement.
L’ avènement des formes modernes
de la création monétaire.
¾L
L’Etat
Etat au centre du processus de transformation...
transformation
ƒ Pas nouveau : monnaies étatiques très anciennes,
ƒ Un levier permanent :
ƒ détermine ce qui est accepté pour le paiement des impôts…
ƒ Une fonction de régulation :
ƒ Pallier à la fragilité
g
du modèle bancaire esquissé,
q
, éviter les crises
¾ Rappel : sources de fragilité initiales.
ƒ La banque du 17ième
ƒ Bilan : Actif : Or, Prêts, Passif , Certificats de dépôts.
ƒ Plus de certificats de dépôts que d’or..
ƒ Si tout
t t le
l monde
d vient
i t retirer,
ti
alors
l
lla b
banque ffait
it ffaillite.
illit
ƒ Paniques bancaires, « bank runs »,
ƒ Nombreux exemples historiques.
historiques
L ffragilité
La
ili é d
des b
banques
¾Fragilités,
g
suite.
ƒ Permanence du risque de panique
ƒ Fragilité supplémentaire liée aux échanges internationaux ( fuite d’or).
ƒ Banque
q de dépôts
p
aujourd’hui,
j
, même forme de bilan,,
ƒ Mais risque de panique disparaît
ƒ pour ce qui concerne les dépôts à vue (assurance publique..)
ƒ Cependant, des ratios dette/capital, très différents des autres secteurs
ƒ USA 1985, 11 pour banques commerciales...
ƒ Contre entre 1,2 et 3 dans les autres secteurs
¾Co
Comment
e te
expliquer,
p que , « modéliser
odé se »,, les
es pa
paniques?
ques
ƒ La panique est auto-réalisatrice.
ƒ Si tout le monde anticipe la panique, alors elle se produit,
ƒ Si personne
p
ne l’anticipe,
p alors elle n’a p
pas lieu, indépendamment
p
des
fondamentaux.
ƒ Il y a donc équilibre multiple : et donc déficit d’explication…
ƒ Faut il renoncer à modéliser, comprendre, la logique à l’œuvre ?
ƒ Même logique pour les crises de change ….
Modéliser les paniques bancaires.
¾ Le modèle :
ƒ Le bilan :
ƒ Actif : Monnaie centrale, Prêts,
ƒ Passif : Dépôts
p
et Fonds p
propres…
p
ƒ Masse des dépôts 1, un continu de déposants valeur 1,
ƒ q, mesure de « liquidité »…entre 0 et 1. .
ƒ N<1 nombre de demandes de retraits
ƒ Si N<q, on peut rembourser….
ƒ Le vrai q est une variable aléatoire…, valeur non connue des déposants,
ƒ Signal s(i) = q+e(i), reçu par chacun des déposants.
ƒ Le
L signal
i
l : densité
d
i é uniforme
if
sur q-e*,
* q+e*,
* e petit.
i
¾ Le jeu de la panique :
ƒ En l’absence de signal, équilibre multiple, quelque soit q
ƒ Avec signal,
ƒ Chacun a une stratégie de seuil, (gâchette),
ƒ si s<s’’, je retire mes fonds.
ƒ Si l’attaque
l attaque échoue,
échoue coût
coût..-------- probabilité de faillite limite
ƒ Quelle est la meilleure réponse/ stratégie gâchette s’, commune aux autres
S ite
Suite…
¾ Quelle ma meilleure réponse / stratégie (gâchette) universelle s
s’,, ?..
s’
s
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
s+2e
s
2e*,
Si je reçois s < s’je me retire, attaque.
e
Si je reçois s>s’+ 2 *, je reste, (tt le monde a reçu plus que s’)
A s’ donné, si s =q+e, s’accroît, la faillite, pour chaque « état du monde », e, est moins probable
Donc il y a un seul s entre s’-2e et s’+2e, pour lequel il y a indifférence.
si s’ croît, s croît.
ƒ La fonction de « meilleure réponse ». H(s’)
ƒ Un seul ..
H(s’))
H(s
ƒ .équilibre
é ilib
s*=1/2
* 1/2 ?,
?
ƒ .Ex: proba
ƒ faillite 1/2.
ƒ ..
s’
LES BANQUES ET LA
MONNAIE
1- Banques de dépôts et banque centrale..
2- Banques centrales ?
Les spécificités des banques de dépôt
¾ La banque commerciale de dépôt simplifiée…
ƒ Actifs : Réserves, titres, T, (historiquement des effets de commerce)
ƒ Passif : D, F, R+T=D+F.
ƒ Dépôt CL, monnaie CL,
¾ Connectées via le bilan de la Banque Centrale.
ƒ Monnaies CL, BNP échangeables (1/1) avec la monnaie centrale..
ƒ R, réserves en monnaie centrale, compte à la banque centrale..
ƒ Relations préservés par agrégation entre banques
ƒ R+T=D+F.
ƒ Bilan simplifié banque centrale.
ƒ Or,
Or devises,
devises crédits éco
éco, …..
monnaie centrale
centrale.
¾ Quels liens entre Monnaie, Monnaie centrale et Dépôts ?
ƒ Actif : R, réserves monnaie centrale, titres, T, Passif D, F, R+T=D+F
ƒ B
B+D=M1,
D M1, H=R+B
H R B ((=M0)
M0)
ƒ R=z D, Oublions les billets, M=(1/z)H, sinon M=H/(a+z(1-a))
ƒ z au-dessus des réserves obligatoires, z*,
ƒ 1/z multiplicateur .. Contrôle de H, contrôle de M ??.
Le système banques de dépôts
dépôts, Banque Centrale…
¾ Quels liens entre Monnaie, Monnaie centrale et Dépôts ?
ƒ Actif : R
R, réserves monnaie centrale
centrale, titres
titres, T
T, Passif D
D, F
F, R+T
R+T=D+F
D+F
ƒ C+D=M, H=R+C
ƒ R=z D, Oublions les billets, M=(1/z)H
ƒ z au-dessus
au dessus des réserves obligatoires
obligatoires, z*,
z*
ƒ 1/z multiplicateur .. Contrôle de H, contrôle de M ??.
¾ Questions sur l’équilibre du système.
ƒ Banques de dépôts, prêts à court terme….découverts moyennant intérêt.
ƒ Jusqu’où ?
ƒ Longtemps limité aux effets de commerce, (GB..),
ƒ bills
bill off exchange,
h
llettre
tt d
de change,
h
avances d
de ttrésorerie,
é
i prêts
êt au T
Trésor..
é
ƒ Variables clés, taux de réserve, (endogène ou exogène)
ƒ Taux d’intérêt de l’emprunt de monnaie centrale,
ƒ soit sur le marché interbancaire,
interbancaire
ƒ soit par la Banque directement ou indirectement..
ƒ A taux fixe (réescompte).
ƒ Variable et plus ou moins discrétionnaire.. Contrôlé via opérations d’open markets…
Le débat sur l’équilibre
l équilibre du système bancaire
bancaire. Coup
de projecteur 1 : Le cas anglais
¾Le monde de Bagehot (1873)
ƒ Le monde de Bagehot (Lombard Street) 1873
ƒ Effets de commerce, promesse de payer à 90 jours
ƒ Banque donne de la monnaie aujourd’hui
aujourd hui, et est remboursée,
remboursée
(intérêt et capital) dans 90 jours…
ƒ Taux d’intérêt reflète offre demande..
ƒ Crises ? demande soudaines de cash
ƒ La banque Centrale, banque parmi les banques,
ƒ mais Peel’s Act (1844), privilège d’émission (limité) de billets.
ƒ Opération d’escompte…
¾ La doctrine de Bagehot
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
Responsabilité collective. Problème de l’effet domino
« prêteur de dernier ressort »,
« lend freely but at high rates »….
Problèmes avec le rôle international de la livre…
¾ Le point de vue des banquiers centraux ?
. Le débat sur l’équilibre
l équilibre du système bancaire
bancaire.
Coup de projecteur 2 : Le cas américain.
¾ USA, Federal Reserve Bank : attendre 1913, Federal Reserve Act
ƒ Suit la période du National Banking Act de 1864.
ƒ billets en offre inélastique et variations saisonnières du crédit (économie agricole
agricole..))
ƒ Les banques de la réserve Fédérale escomptent les effets commerciaux,
ƒ créent l’élasticité des réserves et des billets … et des dépôts ?
ƒ Mais acceptent comme collatéraux des prêts aux entreprises….
ƒ Préoccupation de « shiftability » (transférabilité) des actifs….
¾ Evolution….
ƒ pendant la première guerre mondiale __fnt
fnt de l’Etat
l Etat (dette du Trésor)
ƒ Basculement : la règle de Strong (1920),
ƒ opérations d’open market pour jouer sur le volume de l’escompte…
ƒ Arrière p
plan , réserves d’or.
ƒ Compromis banquiers conservateurs et partisans de la « transférabilité ».
ƒ Taux d’intérêt bas.
Suite, les mises en cause de la crise de
1929.
¾Le compromis inopérant en 1929
ƒ Problème : cette politique de taux bas a-t-elle nourri la bulle
boursière qui va éclater en 1929 ?
ƒ Essais de limiter ….en
en baissant les taux d’intérêts
d intérêts sans succès
ƒ Faillites bancaires
ƒ La contraction de la masse monétaire source de tous les maux
(F i d
(Friedman)
)
¾Après la crise.
ƒ Banking
g Act de 1935 :
ƒ tout actif « sound » peut être réescompté : solvabilité implique liquidité..
ƒ Triomphe de la doctrine de « shiftability ».
ƒ Accentuation en 1937. Maintenir « orderly
y conditions in the money
y
market »
ƒ Auparavant le Banking Act de 1933, Glass-Steagall Act
ƒ Séparation
p
des banques
q
commerciales et des banques
q
d’investissement
Banquiers centraux et universitaires..
¾ Des controverses fondatrices
fondatrices.
ƒ La currency School : la monnaie détermine le niveau des prix, politique
restrictive.
ƒ La banking School : pragmatique,
pragmatique émission libre si raisonnable
¾ Les banquiers et les économistes.
ƒ Des mondes liés, Ricardo,
ƒ puis déconnectés…
ƒ Puis au 20ième siècle des relations difficiles
ƒ Puis une reconnexion…
¾Bref retour sur des relations difficiles.
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
Irving Fisher (1911) « the purchasing power of money »
1920, Contrôler l’offre de monnaie
Argument
g
théorie q
quantitative,,
Objectif, stabiliser les prix via quantité de monnaie..
Deux visions du monde,
ƒ p
pour Strong,
g variable d’action, p
prix du crédit non q
quantité de monnaie..
Banquiers centraux et universitaires..
¾Retour du débat : 1950
1950.
ƒ Friedman, stabiliser la croissance de la masse monétaire..(3%)
ƒ Pas les prix dmt.
ƒ gap accru avec la pratique bancaire
bancaire..
ƒ et l’air du temps stabilisation économique…
ƒ Gurley and Shaw (1960) critique des rigidités,
ƒ mauvaise allocation de l’épargne
l épargne.. pour la croissance à long terme
terme.
¾Walrasiannisme monétaire.. ? Ou keynésianisme ?
ƒ Comment mettre de la monnaie dans l’ équilibre (pas dans AD)
ƒ Marchés des actifs et de la monnaie..
monnaie IS-LM
IS LM
ƒ Marschak, Markowitz, Tobin
ƒ Tobin, « A general equilibrium approach to money » (1969)
ƒ Idées incorporées dans les modèles économétriques de grande taille
taille..
ƒ Assez éloigné de la vision héritée de la tradition classique
ƒ (prêteur de dernier ressort)
¾La réconciliation moderne par la règle de Taylor ??
LE SYSTÈME FINANCIER
1- les fragilités d’une banque d’affaires…
2- les évolutions
La fragilité d’une banque d’investissement….
¾ Une
U histoire.
hi t i
ƒ t=0, banque Passif : F fonds propres, Dépôts D(0), D
ƒ Actif : M, monnaie, I investissement.
ƒ Dépôts retirables soit à t=1 ou t=2.
¾ t=1, x% de retraits..
ƒ xD<M,
ƒ t=2, doit (1-x)D, possède RI+(M-xD),
ƒ Faillite si R<R(s) =(D-M)/I
¾ xD>M,, liquider
q
y, t.q
q Ry/(1+j)=xD-M,
y ( j)
, j décôte
ƒ Soit y<I, date 2 paie (1-x)D avec R(I-y)
ƒ Faillite en seconde période, si R<R(x)=R(s)(1+j)(xD-M)/(D-M)
ƒ y
y>I,
I, faillite…en première période.
Suite…..
¾Diagramme
x
1
M/D
Faillite en 1
en 2
Succès
(1+j)R(s)
R
• Variation de la situation, à qualité de l’investissement donné
• ………………………….., à niveau de retrait donné.
Suite…..
¾Suite de l’histoire
l histoire
ƒ Le retrait est endogène : histoire : « funds managers » se retirent /
probabilité de faillite est f.
ƒ Observation de R parfaite au temps t=1 intérim.
ƒ R<R(s), tt le monde se retire en 1,
ƒ R(s) <R<
R (1
(1+j)R(s),
j)R(s), 2 équilibres, R>(1+j)
R (1 j) R(s) personne ne se retire.
ƒ Equilibre multiple du aux paniques bancaires ….
¾ L’information asymétrique : une histoire plus plausible ? rétablit l’unicité
ƒ Le
L R estt titiré
é au sortt par lla nature,
t
ƒ chacun observe le vrai R bruité.
ƒ Signaux observés par les managers de fonds s(i) =R+e(i).
ƒ Stratégies dépendent de l’observation…
¾ Que se passe t’il si la stratégie gâchette (identique pour tous) a pour seuil t ?
ƒ Chacun se retire si s(i)<t
s(i)<t..
Stratégie universelle à la période 1
¾ Hypothèse : stratégie gâchette identique pour tous t :
ƒ si j’observe s<t, je me retire.
ƒ Probabilité de retrait si R : Prob {e <R-t}=G(R-t), (le x précédent).
ƒ Si R et t,
ƒ Alors si G(R
G(R-t)<M/D,
t) M/D, pas de problème
ƒ G(r-t)>M/D, liquidation partielle en première période. si R<R(G(R-t)), faillite.
¾ Résultat fonction de R et t.
R
Rs(1+j)
Illiquidité…
Rs
Insolvabilité
t0
t
Le jeu de période 1
¾ La question qu’est ce qui détermine t à R donné ?
ƒ Jeu entre les managers de fonds,
ƒ Simplification ? utilisent des stratégies gâchette
¾ Analyse du Jeu en période 1,
ƒ Hypothèse : tous les autres (j) se retirent si s(j) <t,
ƒ Mon signal implique une idée probabiliste du vrai R,
ƒ de la distribution des signaux/R, donc des retraits si R, donc de la faillite ou l’absence de faillite si R
ƒ Donc de la probabilité de faillite
faillite.
ƒ Appelons H(t) le signal tel que si j’observe H(t), je déduis / probabilité de faillite est f
ƒ
Agent i se retire si s(i) <H(t), H croissante en V.
¾ L’équilibre
q
du jjeu
ƒ a un équilibre symétrique t*/ t*=H(t*)
ƒ Sous certaines hypothèses unique. (précision du signal suffisante..)
¾ Donc le t p
précédent est endogène,
g
, t*,,
ƒ Dépend de l’ensemble des hypothèses probabilistes faites par les agents.
ƒ De l’ensemble des données bancaires exogènes, M, D, I, et aussi f
ƒ Mais détermine pour tout R, le sort de la banque. R<R*, faillite
Les conclusions de politique économique.
¾ Conclusion : t est endogènèisé, t*,
ƒ Dépend de l’ensemble des hypothèses probabilistes faites par les agents.
ƒ De l’ensemble des données bancaires exogènes, M, D, I, et aussi f
ƒ Mais détermine pour tout R, le sort de la banque. R<R*, faillite
ƒ Une histoire cohérente, mais assez complexe.
ƒ R* décroissant avec m, F/I, f, croissant avec D
ƒ Effet de la précision plus complexes..
¾ Comment l’équilibre dépend il des ratios ?
ƒ Le jeu conduit à un choix de t*, donc de x/R .
ƒ Voir diagramme 1,
ƒ Sur
S ce di
diagramme, augmenter
t M/D
M/D, conduit
d it à b
baisser
i
t*
t*, d
donc x/R,
/R
ƒ donc à faire baisser le niveau de R*,
ƒ jusqu’à
Rs ?
¾ Réponse Oui
Oui. :
ƒ m>m*____ R*=Rs
ƒ m<m*, des banques solvables mais illiquides tombent….
¾ Quid de l’intervention
l intervention de la banque centrale ?
ƒ Remplacer j par r , Ok mais pas Bagehot !
Les évolutions du p
paysage
y g bancaire
/les années 60
¾D
D’où
où part-on
part on ? La réglementation post crise 1929
1929, 1
1ƒ Interdiction de la banque universelle
ƒ US, Glass-Steagall act (1933) …
ƒ et la plupart des pays de l’OCDE
l OCDE, pas tous
ƒ Banques de dépôts, ne peuvent prendre des participations industrielles/
actions
ƒ Banque
a que co
commerciale,
e c a e, dépôts à vue,
ue, ccrédit
éd t à ct te
terme
e au
aux e
entreprises.
t ep ses
ƒ Banque d’épargne, pas de dépôts à vue, épargne des particuliers,
crédits hypothécaires.
ƒ Holdings/sociétés de portefeuille, pas de dépôts.
¾ D’où part-on ? La réglementation post crise 1929.
ƒ Réglementation des contrats autorisés :
ƒ plafonds de taux d’intérêt pour les banques d’épargne,
ƒ sur les
l dé
dépôts,
ôt sur lles crédits
édit h
hypothécaires
thé i
d
de llong tterme.
ƒ Limitation de la concurrence spatiale
ƒ (aux US, filiales hors de l’Etat d’origine ..)
ƒ Assurance publique des dépôts
Les déterminants du changement
changement.
¾Les évolutions du monde : De l’après guerre ----1970
ƒ Dollar monnaie internationale,
ƒ malgré la référence théorique à l’or
l or (35 dollars l’once),
l once), jusqu’en
jusqu en 1972.
ƒ Changes fixes et contrôle des capitaux,
ƒ Premières failles : la montée en puissance des multinationales.
ƒ Législation
Lé i l ti ffaciles
il à ttourner par d
des banques,
b
fi
firmes, multinationales
lti ti
l
ƒ Ex 2 entreprises avec succursales à NY et Londres.
ƒ Swaps de monnaie.
¾Les évolutions du monde : après-1970.
ƒ Mouvements de capitaux, poursuite de la montée en puissance des
multi nationales et du commerce..,
multi-nationales
commerce finance mondialisée..
mondialisée
ƒ La corrélation invest. Nat/ épargne nat. (Feldstein - Horioka) diminue
ƒ La réglementation tournée, mise en porte-à faux,
ƒ Tendance auto-entretenue à la déréglementation.
Les déterminants du changement.
¾Les évolutions du monde …
ƒ La réglementation tournée, mise en porte-à faux,
ƒ Tendance auto-entretenue à la déréglementation.
ƒ Exemple américain
ƒ plafonds de taux d’intérêt pour les banques d’épargne, l
ƒ les rend incapables d’attirer les épargnants en périodes de taux d’intérêt élevés
ƒ Exacerbé /l’apparition de « money market mutual funds » (tournent la législation)
ƒ Déspécialisation, à nouveau --- diversification / période de taux d’intérêt volatil;
¾ Les évolutions des esprits : nouvelle finance.
ƒ (Fisher Black).
ƒ Obligation
g
à long
g terme, trois opérateurs
p
distincts :
ƒ acheter l’obligation,
ƒ porter le risque de taux d’intérêt,
ƒ porter le risque de défaut
ƒ IRS et CDS,
CDS
¾ Mais en même temps, « shadow banking », moyen de se
soustraire aux régulations…
Les formes du changement.
¾ Un
U ffond
dd
de dé
déréglementation.
é l
t ti
ƒ Glass-Steagall Act « out » (1990)
ƒ Concurrence tous azimuts
ƒ Restrictions à l’entrée
l entrée levées
levées.
ƒ Concurrence entre marchés produits et juridictions.
¾ La multiplication des produits.
ƒ Dérivés,
Dérivés dérivés de dérivés
dérivés,
ƒ Titrisation, ABS.
ƒ CDS,
ƒ Favorisé par la baisse des coûts
ƒ de communication, calcul,
ƒ rassemblement de l’info.
¾ Changement institutionnels : la multiplication des intervenants..
• Hedge funds,
• private equity firms,
• venture capital funds..
¾L’internationalisation..
Conséquences.
¾ Relations
R l i
ƒ de face à face, « arm’s length »,
ƒ remplacent relations de long terme pour obligations d’entreprises et actions ;
ƒ « commodification » des trans. fin
ƒ Information sur les « histoires de crédit » des emprunteurs, collatéral, de réputation,
ƒ Ré-intermédiation, vol. info et complexité institutions peu transparentes, fs, venture fonds
¾ Rôle et place des banques.
ƒ Place a diminué, intermédiation ----- des banques aux « investment managers ».
ƒ Rôle a changé : Pourquoi porter le risque de taux et de défaut ?
ƒ Rôle a changé :
ƒ avantage comparé dans des transactions où les contrats explicites sont difficiles,
ƒ le besoin de couverture réel et complexe, flirter de plus en plus avec l’illiquidité….
ƒ Peuvent offrir des contrats incomplets, diff contrats de marché standardisés
ƒ En fait ne sont pas devenues moins risquées
ƒ volatilité, distance au défaut, price/earnings ratios décroissants/ p/e de l’éco
Q l
Quelques
tableaux….
bl
Banques et intermédiaires financiers, aujourd’hui
¾ Banques
B
C
Commerciales
i l USA
USA, 1990
1990. Fed. Res. Bulletin
ƒ Passif : Capital, réserves, Dépôts du public, interbancaires, (emts subordonnés)
ƒ 7/; C+R,
18/Dépôts à vue, 51/terme, 24/ emprunts
ƒ Actif
A tif : Liquidités,
Li idité P
Prêts,
êt interb.
i t b , pouvoirs
i publics,
bli
ménages,
é
entrep.,
t
P ti i Immeubles
Particip;
I
bl
ƒ L 7/
19/ pouv. Pub. , mén; 24/ immobilier, 11/ consomm., 19/ ent. 6/ interb. , 7/ physique…
ƒ Des ratios dette/actions, USA 1985, 11 pour banques comm.,
¾Institutions
I tit ti
financières.
fi
iè
Banques et intermédiaires financiers
financiers,
aujourd’hui
¾Institutions financières.
ƒ Institutions de dépôts
ƒ Institutions d’épargne contractuelle
ƒ Cie Assurances, passif primes, risques d’intérêts
ƒ Fonds de pension…
ƒ Sociétés d’investissement
ƒ Holdings financiers
financiers,
ƒ Fds de placement, Cies fct spécialisées.
ƒ Investment banks, (banques d’affaires)
ƒ Hedge
g Funds,, (fonds
(
spéculatifs)
p
)
¾Montée en puissance.
Q l
Quelques
tableaux….
bl
•…
T bl
Tableaux…
Q l
Quelques
tableaux…
bl
FIN
Provisoire…