Réussir en Belgique - CCI International Picardie

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Réussir en Belgique - CCI International Picardie
Réussir en Belgique
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EDITO
« Cœur de l’Europe, plateforme tournante du commerce, marché test », la
Belgique ne manque de qualificatifs en matière de commerce international et
cela à juste titre.
La position géographique de la Belgique est un atout certain. A la croisée des
routes entre la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et les Pays-Bas, le pays
bénéficie d'une infrastructure de communication des plus denses et des plus
performantes au monde (tant routière, ferroviaire, portuaire, aéroportuaire
que télécoms). Ce rayonnement continental et mondial est renforcé par la
présence sur le territoire belge de nombreuses institutions européennes et
internationales.
Avec encore la disponibilité d'une main d'œuvre multilingue, reconnue pour sa productivité, sa
flexibilité et son haut degré de qualification, la Belgique constitue une plate-forme de choix pour
des projets d'investissement ou de commerce à visées internationales. Marché ouvert, fortement
concurrentiel mais de taille raisonnable, la Belgique représente un marché-test idéal pour les
entreprises françaises désireuses de s'implanter hors de leurs frontières. Nombre d'entre-elles
l'ont déjà compris. La France occupe une des premières places dans le marché du royaume belge,
aussi bien comme exportateur direct que comme investisseur. Le nombre de filiales d'entreprises
françaises s’élève à environ 1 700 établies en Belgique à ce jour.
Sabrina GAUTHIER
Responsable Service Appui aux Entreprises
CFCIB
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SOMMAIRE
I. LA BELGIQUE ........................................................................................................................... 4
A.
Aspects économiques..................................................................................................... 4
1.
Une économie très dynamique et internationalisée… ........................................... 4
2.
… qui présente toutefois quelques faiblesses structurelles ................................... 5
B.
Pourquoi s’intéresser au marché belge ? ....................................................................... 5
1.
Un tremplin vers des marchés plus lointains ......................................................... 5
2.
Un contexte fiscal favorable ................................................................................... 6
3.
Une localisation au cœur de l’Europe .................................................................... 6
4.
Une main d’œuvre de qualité ................................................................................. 7
5.
Une qualité de vie exceptionnelle .......................................................................... 7
C.
Aspects politiques .......................................................................................................... 7
II. LA STRUCTURE DES ECHANGES ENTRE LA FRANCE ET LA BELGIQUE .......................................... 8
III. LES SECTEURS PORTEURS ..................................................................................................... 10
A.
Industrie chimique et biotechnologies......................................................................... 11
B.
Aéronautique, armement et autres industries ............................................................ 11
C.
World diamond centre ................................................................................................. 11
D.
Industrie agroalimentaire............................................................................................. 12
E.
Distribution................................................................................................................... 12
F.
Logistique ..................................................................................................................... 12
IV. LA CHAMBRE FRANÇAISE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE BELGIQUE .............................. 13
A.
Le Club Affaires............................................................................................................. 13
B.
Le Centre d’Affaires ...................................................................................................... 13
C.
Le Service d’Appui aux Entreprises .............................................................................. 14
V. LES PROJETS QUE LA CHAMBRE PREVOIT D’ENGAGER EN 2012-2013 ..................................... 15
A.
Le développement du service d’appui aux entreprises ............................................... 15
La mise en place d’un nouveau CRM EFFICY ............................................................................. 15
La mise en place de nouvelles prestations :.............................................................................. 15
B.
L’organisation d’événements ....................................................................................... 15
VI. 5 CONSEILS A UNE ENTREPRISE QUI VEUT EXPORTER EN BELGIQUE ...................................... 16
VII. SUCCESS STORY .................................................................................................................. 17
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I. LA BELGIQUE
A. Aspects économiques
(Source : France Diplomatie, www.diplomatie.gouv.fr, Eurostat, eurostat.ec.europa.eu et Statbel, statbel.fgov.be)
Population : 11 041 266 habitants (2012)
58% de Flamands, 31% de Wallons et 11% de toute autre nationalité
Principales villes et population :
Bruxelles : 1 million d’hab., Anvers 660.000 d’hab.
Gand : 230.000 d’hab., Charleroi : 210.000 d’hab.
Liège : 430.000 d’hab., Namur : 105.000 d’hab. (2009)
Taux de chômage : 6,8% (est.2011)
Flandre : 3,9%, Wallonie : 10,3%, Bruxelles : 19,3% (en 2011)
Langues officielles : le néerlandais (60%), le français (39,5%), l’allemand (0,5%)
PIB : 354.4 milliards € (2010)
Taux de croissance : +0,1 (2012)
Taux d'inflation : 3,5% (est. 2011)
IDE : 43 milliards € (2010)
1. Une économie très dynamique et internationalisée…
Historiquement fondée sur le commerce, l’économie belge a connu un essor considérable au XIXème et
début du XXème siècle grâce au développement des activités sidérurgiques et minières. En raison de la
taille relativement étroite de son marché intérieur et de sa position géographique privilégiée, l’économie
belge a très tôt été marquée par une forte ouverture à l’international. A titre d’exemple, le royaume se
classe dans les 10 premières nations commerciales du monde alors que sa population ne représente que
0,16% de la population de la planète.
Chaque région dispose d’atouts économiques particuliers :
 La Flandre présente la seconde plus grande concentration d’entreprises pétrochimiques au
monde et compte de nombreux ports comme Zeebrugge ou Anvers, qui est le 2ème port
européen derrière Rotterdam mais bien devant le Havre. Les activités diamantaires et
agroalimentaires y sont également très développées de même que l’industrie automobile ;
 La Wallonie présente différents pôles d’excellence : les biotechnologies, l’industrie chimique,
l’aéronautique et l’armement ;
 A Bruxelles, on compte un grand nombre de sièges européens de sociétés étrangères,
françaises, américaines ou japonaises. En outre, Bruxelles est également le siège de la
Commission européenne, du Conseil de l’UE et de l’OTAN. L’activité tertiaire y est fortement
développée (banque, assurance, communication, conseil aux entreprises, lobbying…)
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Les relations économiques et commerciales entre la Belgique et ses principaux partenaires :
chiffres-clés du commerce extérieur en 2010
(Source : Agence pour le Commerce Extérieur)
Année
2009
2010
variat.
2009/2010
Export €
Millions
265.361,5
310.152,5
Import €
Millions
253.344,5
294.216,6
16,6 %
16,1 %
12.017,0
15.935,9
Taux de
couverture (%)
104,7 %
105,4 %
-
-
Balance € Millions
2. … qui présente toutefois quelques faiblesses structurelles
Malgré ses atouts économiques, la Belgique connaît des faiblesses structurelles : une dette importante et
un taux de chômage élevé dans le sud du Royaume.
La Belgique est fortement endettée, ce qui réduit la marge de manœuvre des gouvernements, qui sont
contraints de présenter des budgets équilibrés afin de se conformer aux exigences de l’Union
européenne. Il est à noter que ces efforts budgétaires ont porté leurs fruits : la dette a été réduite à 96%
du PIB en 2010 contre 109% en 2000 ; après un pic à 134%.
La Wallonie et Bruxelles font face à des taux de chômage structurellement élevés respectivement 10,3%
et 19,3%, liés notamment, pour Bruxelles, à un manque de qualification de la population locale, et, pour
la Wallonie, à une reconversion industrielle difficile. Ces chiffres masquent toutefois des contrastes
régionaux et provinciaux importants. Bien que la Flandre soit proche du plein emploi dans de nombreux
secteurs, la province du Brabant Wallon est la plus riche du pays.
B. Pourquoi s’intéresser au marché belge ?
Source : World Investment Report 2011 de la Cnuced (la Conférence des Nations unies
sur le commerce et le développement).
Disposant de nombreux atouts pour attirer de nombreux exportateurs
et investisseurs étrangers, la Belgique a été, en 2010, la 4ème destination
mondiale d’Investissements Directs Etrangers (IDE).
Les avantages que présentent son économie et son marché sont les suivants :
1. Un tremplin vers des marchés plus lointains
Le marché belge disposant à la fois des caractéristiques d’un marché de proximité et de celles d’un
marché plus lointain, se présente comme l’interface idéale pour les primo-exportateurs français qui
souhaitent tester leur produit ou service avant d’aborder des environnements exigeants comme ceux de
l’Allemagne ou de la Grande-Bretagne.
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a. Un marché de proximité
 La Belgique est géographiquement proche de la France ;
 40% de la population belge est de langue maternelle francophone ;
 Les belges connaissent relativement bien la France : elle est leur première destination
touristique à l’international et les chaînes de télévision françaises sont regardées par les belges
francophones ;
 Au sein de l’UE, aborder la Belgique n’implique pas de complexités administratives notables.
b. Un marché exigeant et concurrentiel
 Bien que la Belgique soit un joueur significatif dans l'économie mondiale : son export représente
près de 75% de son PIB. Cette ouverture sur le monde entraîne une réelle pression
concurrentielle et tarifaire ;
 Le multilinguisme force les sociétés françaises à adapter leur communication, packaging et
approche commerciale.
2. Un contexte fiscal favorable
De nombreux dispositifs fiscaux fédéraux et régionaux ont été mis en place pour attirer les investisseurs
étrangers et favoriser la croissance économique du Royaume. Pour n’en citer que quelques uns :
 Le mécanisme de la déduction d’intérêts notionnels permet de ramener le taux effectif d’impôt
des sociétés à un niveau moyen de 26% et de théoriquement de 0% pour les sociétés dont les
fonds propres sont très importants ;
 Absence d’impôt sur les plus values de cession ;
 Absence d’impôt sur la fortune (ISF) ;
 Des déductions spécifiques pour des investissements réalisés dans des secteurs spécifiques tels
que le « Tax Shelter » pour les investissements dans les productions audiovisuelles ;
 Autres incitants fiscaux au niveau des revenus de brevets ou du régime des cadres expatriés.
3. Une localisation au cœur de l’Europe
La Belgique bénéficie d’une situation géographique privilégiée au cœur du marché européen, au
« carrefour de l’Europe ».
 Le pays, croisement de cultures différentes, dispose d’une infrastructure bien développée :
 Le réseau autoroutier : La Belgique occupe la 9ème place pour la densité de son réseau
autoroutier (56,7 km/1000 km²). Au total il y a 153 595 km de routes principales dont 1
763 km d’autoroutes ;
 Les ports maritimes belges sont connus dans le monde entier : le port d’Anvers, 2ème
port maritime en Europe et 4ème au niveau mondial ;
 Le trafic aéroportuaire : 18,7 millions de passagers en 2011. Liège Airport est le 7ème
aéroport cargo en Europe ;
 Le réseau ferroviaire belge occupe la seconde place du classement de l'Union
européenne (116 km/1000 km²). Au total il y a 3 233 km de voies ferrées ; Bruxelles est à
moins de 2 heures de Londres, à d’1 heure 30 de Paris ; il en sera bientôt de même pour
Cologne et Amsterdam ;
 Canaux ou fleuves navigables : 1 532 km.
Source : SNCB, SPF Mobilité et Transports, Eurostat.
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4. Une main d’œuvre de qualité
La main d’œuvre belge est productive, flexible et surtout polyglotte grâce au fait que le Royaume
compte trois langues officielles et à la présence des instances internationales et de différentes diasporas
(française, italienne, turque, marocaine…).
5. Une qualité de vie exceptionnelle
La richesse de la culture belge crée un excellent climat où chacun se sent comme chez soi.
Selon l'enquête annuelle "Worldwide Quality of Living Survey 2011" Bruxelles occupe la 22ème position
dans le classement mondial des endroits où il fait bon vivre (pour l'infrastructure, la qualité de vie et des
ressources humaines).
C. Aspects politiques
Monarchie parlementaire, la Belgique s'est dotée depuis juillet 1993
d'institutions de type fédéral qui modèle fortement les schémas de pensée et
la structure décisionnelle. Elle peut être une source de certains blocages mais
également de solutions convenant au plus grand nombre, un « compromis à la
belge ».
 L'Etat fédéral dispose d'une compétence exclusive dans les domaines
de la justice, de la Défense nationale, de la sécurité sociale, et ; de
façon toute théorique désormais, dans celui de la Monnaie. Il dispose
d'une compétence partagée dans le domaine des relations
extérieures, y compris le commerce extérieur.
 3 Régions (Flandre, Wallonie et Bruxelles-Capitale), compétentes dans les matières localisables
sur un territoire, à savoir : l’aménagement du territoire et le logement, l’environnement, la
protection de la nature et la rénovation rurale, l’eau, l’énergie, la politique économique (pour
toutes les questions qui ne relèvent pas de la compétence de l’Etat fédéral), les transports et les
communications, l’emploi, etc.
 3 Communautés linguistiques (flamande,
francophone
et
germanophone),
compétentes dans les matières qui
intéressent les personnes, c’est-à-dire
principalement : les affaires culturelles,
l’audiovisuel, le tourisme, la formation
professionnelle, l’enseignement, la santé,
l’aide sociale, la protection de la jeunesse,
etc.
L’Etat, les trois Communautés et les trois
Régions exercent la quasi-totalité de leurs
compétences à titre exclusif. Chacun d’entre
eux possède son propre Parlement (habilité à
voter ses lois), son gouvernement exécutif (responsable devant le Parlement), et son
administration. Ainsi la Belgique est considérée comme le pays disposant du plus grand nombre
de ministres par habitant au monde : un ministre pour 166 000 habitants.
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II.- LA STRUCTURE DES ECHANGES ENTRE LA FRANCE ET LA BELGIQUE
 La France est le 3ème fournisseur de la Belgique. Et le 2ème client de la Belgique.
Les 3 principaux fournisseurs de la Belgique en 2011
(Source : Agence pour le commerce extérieur)
Rang
Pays
€ millions
Total (%)
1
PAYS-BAS
55.493
18,9
2
ALLEMAGNE
47.903
16,3
3
FRANCE
33.041
11,2
Les 3 principaux clients de la Belgique en 2011
(Source : Agence pour le commerce extérieur)
Rang
Pays
€ millions
Total (%)
1
ALLEMAGNE
57.767
18,6
2
FRANCE
51.458
16,6
3
PAYS-BAS
36.962
11,9
 La Belgique est le 4ème client de la France et le 3ème fournisseur de la France.
 Les échanges commerciaux franco-belges sont denses et équilibrés. La France est un
partenaire privilégié mais concurrencé.
Les exportations belges sont dominées par 6 secteurs, qui représentent 72,6 % des exportations totales
(données 2010).
produits des industries
chimiques
25,60%
27,40%
matériel de transport
9,30%
9,50%
8,60%
8,50%
métaux communs
11,10%
machines et appareils
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Les importations belges sont dominées par 6 secteurs qui représentent environ 74% des importations
totales (données 2010).
produits des industries
chimiques
26,00%
22,30%
matériel de transport
10,60%
15,20%
métaux communs
7,70%
12,80%
machines et appareils
matières plastiques
5,40%
 Les exportations françaises vers la Belgique ont augmenté de 14% en 2010 plaçant le Royaume
au premier rang des destinations finales des ventes françaises dans l’UE.
 18 338 entreprises françaises exportent en Belgique (2010)
 Les grands groupes français sont présents dans de nombreux secteurs et y occupent souvent
une position de leader
Secteur
Sociétés
françaises
Filiales
françaises
Actionnaire de
référence ou maison
mère française
Aéronautique
Banque, assurances
Construction
Distribution
Energie
Télécommunications
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III. LES SECTEURS PORTEURS
La Belgique, à l’image de la France, présente un marché mûr où tous les secteurs de l’économie sont
développés. Nous développerons davantage la notion de « secteur clé » que celui de « secteur
porteurs ». En effet, il n’existe pas de corrélation entre la part que représente un secteur dans
l’économie et les opportunités qu’il offre à un entrepreneur français. Une société peut rencontrer
davantage de succès dans une niche au sein d’un secteur en relatif déclin comme la sidérurgie qu’en
tentant de pénétrer un secteur important tel que la distribution où les acteurs présents sont bien
installés et où il règne une concurrence féroce.
Principales exportations Belges en 2011
Médicaments (y compris vétérinaires)
Recouvrements de sol (lino, tapis, ..)
er
1 exportateur mondial de
Diamants & pierres précieuses
Produits finis de pomme de terre
Jus de fruits & de légumes
Chocolat & produits du cacao
Margarine
2ème exportateur mondial de
Fibres textiles végétales (sauf coton & jute)
Bâtons en matières plastiques
Produits laminés en fer ou acier non allié, ni plaqués ni revêtus
Les 10 principales catégories de produits à l'importation en 2010
(Source : Agence pour le Commerce Extérieur)
Les importations belges ont augmenté de 16,1% entre 2009 et 2010 passant de 253 344,5 millions d’euro
à 294 216,6 millions d’euro.
Rang
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Catégories de produits
Prod. chimiques & pharmaceut.
Produits minéraux
Machines & appareils
Matériel de transport
Métaux communs & ouvrages
Matières plastiques & caoutchouc
Perles, pierres & métaux précieux
Prod. des industries alimentaires
Matières textiles & ouvrages
Produits du règne végétal
10/18
% du total
22,3
15,2
12,8
10,6
7,7
5,4
4,2
3,5
3
2,9
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A. Industrie chimique et biotechnologies
(Sources : ESSENSCIA, Mission économique -> www.missioneco.org/belgique)
La Belgique est un des grands acteurs de l’industrie chimique
mondiale. Les productions belges de la chimie et des sciences de
la vie représentent plus de 6% du chiffre d’affaires total du
secteur européen alors que la population belge ne représente que
2,1% de la population de l’Union européenne.
Le pays présente un fort degré de spécialisation. Ce secteur est
majoritairement localisé en Flandre où les groupes suivants sont
présents : RECTICEL, BAYER ANVERS, SOLVAY, AGFA-GEVAERT.
Dans le secteur des biotechnologies, la Belgique compte plus de 140 entreprises dont une centaine
« pure biotech » (soit 7% des sociétés de biotechnologie européennes). Les sociétés belges sont
responsables de 16% du chiffre d'affaires européen et de quasiment 10% des dépenses de recherche
et développement.
Les entreprises emblématiques de ce secteur sont de grands groupes internationaux : UCB,
GALAXOSMITHKLINE BIOLOGICALS et EUROGENTEC.
B. Aéronautique, armement et autres industries
(Sources : FEBIAC, Mission économique -> www.missioneco.org/belgique)
Le secteur aéronautique occupe une place fondamentale dans
l’économie de la Wallonie et constitue indéniablement un des grands
atouts pour l’avenir. La réussite de ce secteur est due à une politique
de R&D soutenue par les pouvoirs publics et au réseau de soustraitants spécialisés travaillant pour des grands constructeurs. La part
la plus importante de la production de ce secteur est destinée à
l’exportation. Les acteurs de références du secteur sont SABCA,
TECHSPACE AERO et SONOCA. Les références dans l’armement sont
LES FORGES DE ZEEBRUGGE et FN HERSTAL
Au sein de la métallurgie, la sidérurgie est le plus important des sous-secteurs en Belgique. Les
mouvements de concentration se sont également fait sentir en Belgique : les entreprises d’ARCELOR
font aujourd’hui partie du groupe ARCELORMITTAL, leader mondial du secteur avec une production
globale de près de 120 millions de tonnes par an.
C. World diamond centre
(Source: HRD)
4 bourses diamantaires sur 28 dans le monde entier sont localisées à
Anvers, faisant de la Belgique le seul pays au monde à en compter autant.
70% des diamants mondiaux sont commercialisés dans cette ville. Les
bijoutiers les plus connus tels que CARTIER, VAN CLEEF & ARPELS,
achètent leurs diamants à Anvers. Plus de 50% de la production des
diamants brutes et polis passe par Anvers. L’étiquette « Cut in Antwerp »
est le gage de qualité et d’approbation internationale pour les diamants
polis.
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D.
Industrie agroalimentaire
Par habitant, la Belgique est le 2ème pays européen produisant le
plus de produits alimentaires. L’agriculture belge est
principalement orientée vers les productions animales en
Wallonie et l’horticulture en Flandre.
L’industrie alimentaire belge est spécialisée dans la
transformation
des
matières
premières
importées :
chocolaterie, café, thé.
L’activité brassicole est également soutenue avec des nombreux
producteurs locaux et des multinationales comme le belgo-brésilien INBEV (JUPILER, LEFFE, STELLA)
E. Distribution
(Source : Mission économique -> www.missioneco.org/belgique)
Le secteur de la distribution est plus important dans le PIB
belge qu’en France (11,5% contre 9,5%). Il emploie 10%
de la population active. Les chaînes spécialisées exercent
une forte pression sur toutes les autres formes de
distribution et connaissent un essor constant. Les groupes
néerlandais sont majoritairement présents en Flandre et
les enseignes belges d’électroménager comme
VANDENBORRE ou KREFEL restent très nationales.
Le chiffre d’affaires de la distribution alimentaire
progresse régulièrement. Trois grands groupes représentent les 2/3 de la distribution de détail :
CARREFOUR, DELHAIZE et COLRUYT.
F. Logistique
(Source : Mission économique -> www.missioneco.org/belgique)
La Belgique compte 4 ports maritimes (Anvers - 4ème port
mondial-, Gand, Zeebrugge et Ostende) localisés sur un
littoral de 66km et de nombreux ports fluviaux importants
comme ceux de Liège – qui la hissent à la première place
des régions logistiques d’Europe - et de Bruxelles. Ces
infrastructures ont permis le développement des activités
connexes telles que l’affrètement, le groupage et le
stockage.
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IV. LA CHAMBRE FRANÇAISE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE
BELGIQUE
Fondée en 1885, la CFCIB propose une vaste gamme de services à toute
société française qui souhaite exporter vers la Belgique ou s’y implanter.
Les activités de la CFCIB sont structurées autour de 3 pôles :
 Le Club Affaires
 Le Centre d’affaires
 Le Service d’Appui aux Entreprises
A. Le Club Affaires
La mission du club affaires est d’animer la communauté d’affaires franco-belge. Les 3 chambres française
de commerce et d’industrie en Belgique : la CFCI de Belgique, la CFCI pour la région flamande animent,
ensemble, un réseau de près de 400 entreprises belges, ce à quoi s’ajoute un réseau de 1.500
implantations françaises en Belgique dûment répertoriées.
A travers l’organisation de dîners-débats avec des orateurs de premier
plan tels qu’Edouard Courtial, Secrétaire d’Etat chargé des Français de
l’étranger, et Jean-Cyril Spinetta, PDG du Groupe AIR France KLM, la
CFCIB permet aux chefs d’entreprises belges et français de se
rencontrer, de développer leur carnet d’adresses. Le Club Affaires de la
CFCIB organise également, en partenariat avec les sections Europe et
Union européenne des Conseillers du commerce extérieur, différents
séminaires et visites d’entreprises.
Ces activités de réseau sont complétées par la publication d’une newsletter trimestrielle et d’un annuaire
annuel.
B. Le Centre d’Affaires
La CFCIB propose plus de 1700m² de bureaux entièrement équipés au cœur de Bruxelles qu’elle loue, à la
journée, au mois ou à l’année grâce à des formules très souples. La CFCIB propose, dans un package
global, un service d’accueil et de secrétariat multilingue ainsi que toutes les infrastructures de travail
nécessaire : mobilier, Internet haut débit et centrale téléphonique moderne.
La CFCIB héberge ainsi :
 des PME françaises qui font leurs premiers pas sur le marché belge
 des VIE qui bénéficient de l’encadrement et du coaching de l’équipe de la Chambre
 des grands groupes français qui localisent leur bureau de lobbying européen à Bruxelles
 des centres de recherche français souhaitant disposer d’une visibilité nationale maximale à
l’égard des institutions européennes.
Au-delà des prestations de location de bureaux, la CFCIB met à
disposition toute une gamme de services pour faciliter la vie de ses
domiciliés : service de refacturation pour les structures publiques et
back-office personnalisé pour les antennes commerciales.
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C. Le Service d’Appui aux Entreprises
La CFCIB propose une gamme étendue de services à toute société française qui souhaite exporter ou
s’implanter en Belgique.
La CFCIB fournit un premier niveau de conseil gratuit. Dans les 48 heures, tout entrepreneur qui prend
contact avec la CFCIB peut bénéficier de premiers éléments d’information concernant son approche du
marché belge : données sectorielles, juridiques, commerciales ou sociales.
En fonction de son profil, de ses moyens et de ses projets dans le pays, la CFCIB l’accompagne depuis la
définition de sa stratégie commerciale jusqu’à la réalisation « clef-en-main » de toutes les formalités
requises en Belgique, notamment en néerlandais, si nécessaire.
Existe-t-il des débouchés pour mon produit ?
Quelle est la meilleure méthode pour le commercialiser en Belgique : via un agent, un distributeur ?
Vaut-il mieux racheter un concurrent ou m’implanter en direct grâce à une succursale ou une filiale ?
Quelles sont les contraintes de chacune de ces options ?
Telles sont les problématiques que le Service d’Appui aux Entreprises appréhende quotidiennement, en
collaboration, si nécessaire, avec ses partenaires avocats, comptables, secrétariats sociaux et fiscalistes.
Prestations types proposées par le Service d’Appui aux Entreprises :









Création d’entreprise
Pré recrutement
Recherche d’agent
Liste d’entreprises
Diagnostic produit/marché
Prospection commerciale.
Mandataire social
Jumping export
Domiciliation administrative
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V. LES PROJETS QUE LA CHAMBRE PREVOIT D’ENGAGER EN 2012-2013
En 2012, la CFCIB va mettre l’accent sur deux de ses pôles d’activité phares :
A. Le développement du service d’appui aux entreprises
avec, notamment :
La mise en place d’un nouveau CRM EFFICY (customer relationship management), outil de gestion de la
relation client qui permettra à la CFCIB de gérer le suivi de ses contrats, le suivi de ses offres
commerciales, ainsi que la mise à jour unifiée de ses différentes bases de données et fonds
documentaires (fédérations belges, clients, prospects, membres, données sectorielles etc.).
La mise en place de nouvelles prestations
 MANDATAIRE SOCIAL : Embaucher du personnel en Belgique sans avoir d’établissement stable
grâce à la CFCIB.
 JUMPING EXPORT : Etude de marché simplifiée reprenant les 10 points les plus importants à
connaitre lors de la mise en place de votre stratégie d’export.
 GESTION DE VOS PETITS STOCKS et REDIRECTION DE VOS COLLIS : Mise à disposition d’un local
de stockage, redirection de vos colis sur la Belgique acheter via votre site e-commerce. La CFCIB
facilite votre logistique.
B. L’organisation d’événements
Le « Club Affaires » de la Chambre regroupe aujourd’hui près de 210 sociétés (550 contacts),
représentant l’ensemble des secteurs d’activités. Les membres de l’équipe organisent régulièrement des
événements afin d’entretenir une véritable dynamique au sein de la communauté d’affaires francobelge.
Plusieurs manifestations sont prévues : dîners conférences, séminaires et ateliers de formation…
Agenda de la Chambre
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VI.- 5 CONSEILS A UNE ENTREPRISE QUI VEUT EXPORTER EN BELGIQUE
1. Le conseil primordial que l’on peut donner à l’exportateur français souhaitant appréhender le
marché belge est de l’approcher avec le même professionnalisme que tout autre marché plus
lointain et de ne pas se laisser tromper par son apparente proximité : le marché belge n’est pas
une extension du marché français ; la Belgique n’est pas la 23ème région de France !
Cette attitude évitera que le marché belge, terre d’opportunités, ne deviennent son plus terrible
des faux amis.
Ainsi, il s’agit de n’oublier, sous aucun prétexte, ces différents éléments :
2. Prendre en compte le multilinguisme
60% des Belges ne sont pas de langue maternelle francophone. La première langue des Belges
est le néerlandais. L’allemand est la troisième langue officielle du pays. Votre packaging et
documentations commerciales doivent être adaptés en conséquence.
3. Prendre en compte les différences culturelles et les habitudes de consommation locales
Bien que le public belge soit généralement amateur de produits français, ses habitudes de
consommations ne sont pas celles du français. Un produit qui se vend bien en France ne fera pas
toujours l’objet d’une forte demande en Belgique. Par exemple, en France, on constate un retour
aux valeurs du terroir alors que le consommateur belge, flamand notamment, sera davantage
attiré par la nouveauté et le design.
La notoriété d’une marque ou d’une enseigne en France ne constitue, en soi, aucune garantie de
succès en Belgique. Sans effort et investissement marketing, des sociétés pourtant connues en
France n’ont pas réussi à s’implanter durablement en Belgique.
4. Attention également à ne pas transposer des réflexes français. A titre d’exemple, le chèque
n’est pas un mode de règlement utilisé en Belgique. De même, le « quart d’heure de politesse »
n’est pas d’usage : la ponctualité est de rigueur. L’usage du tutoiement est aussi davantage
répandu en Belgique qu’en France ; il ne s’agit pas d’un manque de respect à l’égard du contact
français mais d’une différence culturelle.
5. S’adapter à votre interlocuteur.
Le Belge connait, en général, assez bien le Français ; la réciproque n’est souvent pas vrai.
L’exportateur français constatera que son cocontractant belge, sera plus discret dans ses
relations commerciales mais il sera aussi plus concret : il favorisera des solutions pragmatiques à
des discours ou des solutions complexes.
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Juillet 2012
VII. - SUCCESS STORY
Témoignage de Monsieur Bernard Bastian
Représentant de l’entreprise BestHR
La CFCIB a réalisé en avril 2012 une mission de prospection pour le compte de 5
sociétés originaires d’Alsace spécialisées dans les TIC. Afin de faciliter leur
introduction sur le marché belge, le Service d’Appui aux Entreprises (SAE) est entré
en contact avec leurs potentiels partenaires belges.
BestHR, par le biais de son représentant Bernard Bastian, faisait partie de la délégation alsacienne. Il
revient en détail sur le déroulé de cette mission et les opportunités qui se sont offertes à lui depuis :
Quelle est votre activité ?
Best Partners SARL est éditeur de solutions RH, avec une spécialité dans les solutions e-recrutement.
Nous sommes spécialisés dans les solutions dédiées au recrutement sur le web.
Comment avez-vous connu la CFCIB ?
Via une Journée Pays organisée par Christophe Antoine de la CCI Alsace Export, en marge de la
préparation de la mission TIC. Ces deux structures ont travaillé en étroite collaboration afin de nous
accompagner pour s’implanter durablement en Belgique.
Quelles prestations la CFCIB a-t-elle réalisées pour votre société ?
La CFCIB a réalisé une mission de prospection. Elle a « préparé le terrain », c'est-à-dire qu’elle a
recherché des prospects potentiels qui pouvaient être intéressés par des solutions e-recrutement. Nous
avons ensuite été accueillis par le Service d’Appui aux Entreprises à Bruxelles. La Chambre nous a donné
des conseils et des recommandations avant d’entamer une série de rendez-vous pendant deux jours en
Belgique.
La mission réalisée a-t-elle ouvert de nouvelles opportunités pour BestHR en Belgique ?
Il y a déjà une première commande qui a été faite avec un cabinet de recrutement. Une autre société
que l’on a rencontrée sur place est également sur le point d’opter pour notre solution. Au final, nous
avons donc deux contacts très concluants, et un troisième est en bonne voie pour intégrer notre
technologie.
Quelle est la valeur ajoutée de la CFCIB ?
La CFCIB a une bonne connaissance du terrain et du marché belge et est donc, à ce titre, largement
reconnue. Son sérieux permet d’ouvrir de nombreuses portes. Les entreprises belges considèrent la
CFCIB comme un réseau avant tout. Elle ne vend pas un produit mais le propose et le fait découvrir aux
sociétés belges. Je pense que c’est un réel atout.
Comptez-vous à l’avenir faire de nouveau appel à la CFCIB ? Si oui, de quelle manière ?
Tout à fait. J’envisage de mettre en place un V.I.E. pour pérenniser mon activité en Belgique. La CFCIB
propose un accompagnement et un hébergement de qualité, avec notamment la location de bureaux au
sein de son centre d’affaires. La possibilité de bénéficier d’un coaching de la CFCIB pour notre futur V.I.E.
est également intéressante.
Que conseilleriez-vous à une société française souhaitant s’établir en Belgique ?
Au vue de mon expérience, je l’inviterais à se rediriger vers la CFCIB pour une proposition personnalisée.
La force de son réseau et son professionnalisme contribuent fortement à une bonne implantation en
Belgique.
Concernant les pratiques commerciales, les Belges sont curieux vis-à-vis des produits français en général.
Mais s’ils acceptent de vous recevoir, cela ne veut en aucun cas dire que l’affaire est réglée. Il faut
multiplier les contacts et ne pas relâcher l’effort commercial. Ne pas hésiter à maintenir le contact après
le rendez-vous, « il faut battre le fer tant qu’il est chaud ».
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CHAMBRE FRANCAISE DE COMMERE ET D’INDUSTRIE EN BELGIQUE
Avenue des Arts, 8 B-1210 Bruxelles
Tél : 32-2-506 88 11 Fax : 32-2-506 88 17
@ : [email protected] - Site : www.cfci.be
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