caam ldi duration lt

Transcription

caam ldi duration lt
CAAM LDI DURATION LT
Informations semestrielles
au 31 décembre 2007
FCP du Crédit Agricole Asset Management
Société de gestion : CREDIT AGRICOLE ASSET MANAGEMENT
Gestionnaire comptable par délégation : CACEIS FASTNET FRANCE
Dépositaire : CACEIS BANK FRANCE
Commissaire aux comptes : CABINET SELLAM
Le document périodique ne fait pas l'objet d'une certification par le Commissaire aux comptes de l'OPCVM.
Editions Légales
Informations semestrielles
au 31 décembre 2007
CAAM LDI DURATION LT
Objectif de gestion
Classification AMF
L’objectif du FCP est de surperformer l’indice Lehman LDI Double Duration Euro
Aggregate Treasury 10+ Yr en sélectionnant parmi les obligations émises en
euros, les titres qui présentent le meilleur profil rendement/risque à moyen terme.
Obligations et autres titres de créances
libellés en euros.
Affectation des résultats
Orientation des placements
Capitalisation des revenus.
Le fonds offre une gestion active reposant sur un processus rigoureux permettant
d’identifier et de tirer partie de 5 sources de performance :
Régime fiscal
•
•
•
•
•
Indicateur de référence
Gestion de l’exposition au risque de taux ;
Gestion des positions sur la courbe de taux ;
Gestion de l’exposition à l’inflation ;
Gestion de l’exposition au swap spread ;
Sélection des titres.
Les investissements seront réalisés sur les émissions d’organismes supra
nationaux ou garanties par un Etat membre de la zone euro de toute maturité et
libellées en euros. La notation minimale de ces émissions sera de A- selon
l’échelle de l’agence de notation Standard & Poor’s ou Fitch ou de A3 selon
Moody’s.
Les investissements hors zone euro pourront représenter jusqu’à 10 % de l’actif
net.
Le fonds n'est pas éligible au PEA.
100% LEHMAN LDI DOUBLE
DURATION EURO AGG TREASURY
10+YR.
Frais et commissions de gestion
Frais de gestion
Directs : 0,40 % TTC max.
Indirects ; néant.
Commissions de gestion indirecte
La sensibilité du Fonds aux marchés de taux variera dans une fourchette comprise
entre 20 et 28.
En vitesse de croisière, les instruments du marché monétaire et les dépôts sont
considérés comme un support d’investissement à part entière. L’allocation d’une
partie de l’actif dans ces instruments résulte du processus de construction du
portefeuille visant à dégager une performance supérieure à celle de l’indice de
référence.
Les instruments du marché monétaire peuvent également être un support
d’investissement d’attente, en période de montée en charge du portefeuille. A ce
titre, les instruments suivants seront utilisés : TCN, BTF, BTAN, Euro Commercial
Paper et les OPCVM monétaires.
Le fonds peut détenir jusqu’à 10% de son actif net en actions ou parts d’OPCVM
coordonnés ou non et/ou de fonds d’investissement cotés ou non. Ces OPCVM et
fonds d’investissement peuvent être gérés par la société de gestion ou une société
liée. Les stratégies d’investissement de ces OPCVM et fonds d’investissement
sont compatibles avec celle du fonds.
Les dérivés sont utilisés dans un but de couverture et/ou d’exposition et/ou
d’arbitrage aux risques de taux, de crédit, de change et de volatilité.
L’engagement du FCP issu des dérivés et des opérations d’acquisitions et de
cessions temporaires de titres est limité à 100% de l’actif. La somme de
l’exposition à des risques résultant des engagements et des titres vifs ne pourra
pas excéder 200% de l’actif net.
L’ensemble des actifs pouvant être utilisés dans le cadre de la gestion du FCP figure dans la
note détaillée.
Editions Légales
CAAM LDI DURATION LT
Informations semestrielles
au 31 décembre 2007
Souscription : néant.
Rachat : néant.
Profil de risque
Votre argent sera principalement investi dans des instruments financiers
sélectionnés par la société de gestion. Ces instruments connaîtront les évolutions
et les aléas des marchés.
Les risques liés à la classification sont :
•
•
•
Risque de crédit
Risque de taux
Risque de perte en capital.
Les risques spécifiques liés à la gestion sont :
•
Risque lié à la sur-exposition.
Les autres risques sont :
•
Risque de contrepartie.
Le détail de l’ensemble des risques encourus sur le fonds figure dans la note
détaillée.
Compte rendu d'activité
Informations économiques et politique d'investissement
¡
Les fondamentaux économiques sont passés au second plan ce mois-ci.
Le marché des emprunts d’état a en effet servi de valeur refuge aux investisseurs
inquiets de l’élargissement des primes sur le crédit.
Les taux se sont orientés à la baisse et la pente de la courbe s’est accentuée car
comme dans tout mouvement de crise financière, les opérateurs attendent en
dernier ressort un geste des Banques centrales. Les emprunts d’état allemands ont
sur-performé l’ensemble des autres dettes s’affichant à 40 points de base en
dessous des niveaux des SWAP, et 9 points de base sous la France.
Au cours du mois, nous avons maintenu la structure du portefeuille proche de celle
de son indice de référence tant en terme de duration que de positionnement sur la
courbe des taux.
¡
Les Etats-Unis ont envoyé des messages mitigés avec, cependant, un
léger «biais» conjoncturel négatif. Le marché du travail a donné des signes
d’essoufflement, le stock de maisons à vendre a atteint son plus haut niveau
depuis 15 ans et l’ISM suggère un ralentissement industriel dont témoignent les
commandes de biens durables et l’augmentation des stocks.
Dans la zone Euro, en dépit de l’amélioration du marché du travail, des signes
d’affaiblissement se sont matérialisés. Alors que les enquêtes étaient en léger repli,
la progression du PIB au 2ème trimestre est ressortie à +0.3%, un chiffre décevant
suggérant une croissance 2007 plus faible qu’anticipée.
La Fed et la BCE ont été confrontées (et le resteront) à un arbitrage délicat : risque
inflationniste (dont attestent les coûts salariaux unitaires aux Etats-Unis et la
croissance de M3 en Zone Euro) et crise financière. La liquidité sur le court terme
s’est tarie et les banques centrales ont alimenté le système via des opérations
d’open-market exceptionnelles et la FED a réduit son taux d’escompte à 5.75%. Le
durcissement des conditions de financement sur le marché monétaire interbancaire
s’est étendu aux maturités obligataires proches : le swap-spread s’est élargi sur les
échéances courtes (20 points de base sur le 2 ans).
Dans ce contexte, la courbe des taux s’est redressée avec les changements
d’anticipations des marchés sur les politiques monétaires des banques centrales.
Au cours du mois, nous avons maintenu la structure du portefeuille proche de celle
de son indice de référence tant en terme de duration que de positionnement sur la
courbe des taux.
Editions Légales
CAAM LDI DURATION LT
Informations semestrielles
au 31 décembre 2007
¡
A partir de la mi-septembre, la plupart des segments de marché touchés par la crise du mois d’août ont connu un
début de normalisation : resserrement des spreads de crédit, rebond des actions, recul de la volatilité et retournement à la
hausse des taux (+8 pdb à 4,44% pour les taux 10 ans français sur le mois). Ce retour de la confiance est largement dû à
la baisse des taux de la Fed (-50 pdb le 18 septembre) aidée par l’absence de créations d’emplois en août, qui est venue
rassurer les marchés sur les conséquences potentielles de cette crise et raviver quelques craintes inflationnistes. Ce
mouvement a permis de compenser l’impact des premières publications de chiffres post-crise, plutôt négatifs aux US
(dégradation dans le secteur de l’immobilier, baisse des indices de confiance…) et mixtes dans la zone euro. Dans le
même temps, la courbe (2 ans – 10 ans) a continué de se pentifier (+8 pdb), les taux 2 ans restant stables (anticipations de
statu quo prolongé de la BCE).
Cependant, la prolongation de la crise de liquidité (problèmes de financement des banques sur le marché interbancaire
non résolus malgré les injections de liquidité de la BCE) a continué de peser sur la partie courte de la courbe (persistance
de l’inversion du spread 3 mois-eonia et du 2 ans – 1 an) et sur le niveau du swap-spread 2 ans.
Nous avons par ailleurs, arbitré nos positions sur la Belgique contre l’Autriche et la Grèce qui se sont dégradées dans des
proportions similaires mais auront un meilleur potentiel de resserrement car non handicapées par des turbulences
politiques.
Les opérateurs craignent désormais que pour sauver la croissance, les banques centrales acceptent un peu plus d’inflation.
En conséquence, les taux ont eu tendance à se tendre et la pente de la courbe des taux à augmenter.
Au cours du mois, nous avons maintenu la structure du portefeuille proche de celle de son indice de référence en terme de
duration.
¡
Le ralentissement ne se met en place que très lentement aux Etats-Unis. Outre une croissance très vigoureuse
en T3, le marché de l’emploi continu de faire de la résistance avec de solides créations en octobre. Néanmoins, ces bons
chiffres ne doivent pas masquer les risques baissiers qui pèsent sur la croissance. Dans la zone euro, les enquêtes de
confiance ont confirmé le retournement du climat des affaires en octobre. De plus, l’estimation de l’inflation en octobre est
ressortie nettement au-dessus des anticipations à 2.6 % en glissement annuel, compliquant la tâche de la BCE.
Les rendements obligataires se sont globalement détendus en octobre, bénéficiant du retour de l’aversion au risque des
investisseurs. Ainsi, le taux de l’OAT à 10 ans a baissé de 9 pb sur le mois à 4.35 % après avoir touché un point bas à 4.26
%. Les échéances longues ont sur-performé les échéances les plus courtes conduisant à un aplatissement de la courbe
des taux. Le mouvement le plus significatif s’opérant sur le 2-10 ans où l’écart de taux s’est resserré de 10bp.
La BCE devrait rester prudente dans son discours compte tenu de l’évolution récente des prix et notamment ceux du
pétrole. Néanmoins les risques baissiers sur la croissance s’accumulent (restrictions sur le crédit, ponction pétrolière) et
devraient in fine prévaloir.
Au cours du mois, nous avons maintenu la structure du portefeuille proche de celle de son indice de référence en terme de
duration.
¡
En dépit d’un léger rebond des enquêtes dans le secteur industriel dans la zone euro et d’une forte révision à
la hausse du PIB américain en T3, les statistiques publiées récemment continuent d’illustrer le scénario d’un
ralentissement de part et d’autre de l’Atlantique, sur fonds de tension sur les prix.
Le rallye obligataire amorcé en octobre s’est poursuivi en novembre alimenté par les turbulences sur les marchés
financiers et les craintes d’un freinage brutal de l’économie.
Après un point bas à 4.15 %, l’OAT 10 ans a terminé le mois légèrement en baisse de 7bp à 4.26 %. Le renforcement des
anticipations d’assouplissement des politiques monétaires a favorisé un retour de la pentification, ainsi la pente sur le 2-10
ans est passée de 25 points de base à 40.
Au cours du mois, nous avons maintenu la structure du portefeuille proche de celle de son indice de référence en terme de
duration.
D’ici la fin de l’année, nous n’espérons pas d’amélioration significative de la liquidité du marché. Début 2008, l’amélioration
devrait être progressive car les marchés secondaires devraient ré-ouvrir avec de nouveaux budgets de risque alloués aux
salles de marché.
Enfin, les banques centrales vont devoir agir en baissant leurs taux directeurs pour éviter un ralentissement trop prononcé
de la croissance. L’accélération des prix récente légitime néanmoins l’attentisme de la BCE dont le discours reflète la
balance des risques entre la baisse des perspectives de croissance et l’inflation.
¡
La conjoncture a continué de se dégrader. Aux Etats-Unis, la confiance des ménages continue de se détériorer
dans le sillage de l’immobilier qui poursuit son mouvement de correction et dans la zone euro, les enquêtes de confiance
confirment la poursuite du ralentissement du climat des affaires. L’inflation s’est dégradée une nouvelle fois, elle progresse
de 3.5 % à 4.3 % aux Etats-Unis et de 2.6 % à 3.1 % dans la zone euro.
Alors que la Réserve Fédérale a baissé de 25 points de base ses taux directeurs (4.25% pour le taux de Fed Funds soit
100 points de base en deçà de leur niveau du mois d’août dernier), la BCE a maintenu les siens à 4% en tenant un
discours plus ferme que le mois dernier. Ce fût l’élément déclencheur d’une remontée des taux (de 4.28% à 4.45% sur les
taux 10 ans) et d’un mouvement d’aplatissement de la courbe en zone Euro. En effet, passés en dessous de 4%, les taux
2 ans anticipaient une baisse des taux en 2008. Désormais avec des taux 2 ans OAT proches de 4,08%, le marché estime
que les taux de la BCE vont rester stables à 4%.
Néanmoins, le ralentissement de la croissance qui se profile pour 2008 devrait entrainer une décélération de l’inflation au
second semestre 2008. Dans ces conditions, une baisse du taux repo est envisageable. En conséquence, nous
maintenons notre sur exposition en sensibilité (+30bp).
Une certaine normalisation se met en place sur les emprunts d’état avec une sous performance des titres allemands. En
fait, ce sont les grands pays «Core» qui enregistrent les meilleures performances. Nous conservons notre choix d’être
investis sur ces pays « Core» contre Allemagne et Italie.
Editions Légales
CAAM LDI DURATION LT
Informations semestrielles
au 31 décembre 2007
Période sous revue
Valeur liquidative
Date début période Date de fin période
Date de valorisation
29/06/2007
43 195,32
31/12/2007
EUR
45 037,18
EUR
Valeur liquidative
Performance nette
Date de fin période
depuis le
31/12/2007
Fonds
4,26
Indice de référence
4,49
Soit une sur performance
-0,23
Indicateur
Date de fin période
depuis le 31/12/2007
Tracking Error ex-post -
La performance du Fonds est présentée après déduction des frais de fonctionnement et de gestion. Par définition, celle de l'indice de
référence est présentée brute (sans frais).
L'expression "Tracking-error ex-post" (ou "écart de suivi ex-post") correspond à l'écart-type de la différence entre la performance du Fonds
et celle de son indicateur de référence.
<<Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Elles ne sont pas constantes dans le temps.>>
Vie de l'OPCVM sur la période sous revue
Cet OPCVM a été agréé par l’Autorité des marchés financiers le 9 février 2007. Il a été créé le 20 mars 2007.
Editions Légales
CAAM LDI DURATION LT
Informations semestrielles
au 31 décembre 2007
Crédit Agricole Asset Management
Société Anonyme au capital de 546 162 915 euros
Société de Gestion de Portefeuille agréée par l'AMF n° GP 04000036
Siège social : 90, boulevard Pasteur 75015 Paris - France - 437 574 452 RCS Paris