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Transcription

Réalisation d’un espace de création et de diffusion multidisciplinaire
sur le site de la ferme de Bertinghen, Saint Martin Boulogne
en démarche participative et concertée.
Préprogramme
Novembre 2013
Association Citymix France
8 novembre 2013 Indice étude: 0
Préambule
Origine et objectifs du présent document
L’association des Maisons des Enfants de la Côte d’OPale – (MECOP), qui regroupe 7 maisons d’accueil et d’autres
services, héberge et reçoit durant l’année des dizaines d’enfants dans des situations difficiles. L’association met en place
tout au long de l’année des ateliers (archéologie, championnat de sport, spectacles, cirque...), en partenariat avec des
professionnels et des structures extérieures pour que les enfants puissent restaurer progressivement un lien apaisé avec
leur environnement et avec les autres.
L’art est envisagé comme un moyen de reprendre pied.
Le cabaret existant sur le site de la Ferme de Bertinghem est devenu trop petit pour accueillir les artistes, les enfants et
leurs familles. Les ateliers hebdomadaires de pratique de cirque s’y déroulant sont très contraints par un espace aux
dimensions limitées. Aussi, la Maison des enfants a pour projet de développer un espace de création et de diffusion
artistique en capacité de recevoir des enfants en ateliers, du public, mais aussi des recherches artistiques et des artistes
du territoire en résidence.
Ce projet fait l’objet de l’étude de programmation souhaitée par les responsables des Maison des Enfants, représentés
par Mr Eric Legros. C’est une démarche progressive, préalable à la conception architecturale et proposée par l’association Citymix France.
Une démarche qui part de l’idée initiale, fondatrice du futur projet, jusqu’ à la mise en service des locaux et prend en
compte les différents aspects de l’opération (les pratiques sociales, l’environnement, le service à proposer, le fonctionnement, les espaces et les techniques, le coût d’investissement, de fonctionnement, et les délais).
La démarche de programmation garantit et facilite :
- une réponse conforme aux objectifs des maîtres d’ouvrages, car elle précise l’objet de l’opération, les objectifs que
l’on se fixe et les moyens que l’on se donne pour les atteindre. Elle permet d’approcher plus précisément l’enveloppe
financière, au niveau global ceci avant toute mise en forme, ce qui permet un meilleur contrôle, à priori, et durant toutes
les phases de conception du projet,
- une réponse adéquate aux demandes des utilisateurs et des usagers,
- la cohérence de l’opération et du processus de conception/ réalisation,
- le déroulement de l’opération sans remise en cause qui entraineraient des études et des coûts
supplémentaires.
- l’émergence de la qualité architecturale, car en évitant toute confusion entre le programme et le
projet, le maître d’œuvre libéré des contraintes analytiques du maître d’ouvrage peut s’attacher à la
qualité des espaces qu’il produit, faisant appel à ses connaissances et à ses facultés de création,
Entamée en mai 2013, cette démarche se fonde sur une philosophie de la participation et de la concertation de toute la
communauté éducative: responsables, éducateurs, intervenants, techniciens, maitresses de maison, bénévoles. Tandis
que les enfants et les jeunes ont été sollicités pour l’analyse sensible du site et seront à nouveau invités lors des étapes
de conception architecturale. Cette participation sera le fil rouge du projet jusqu’à sa réalisation.
Aujourd’hui ce document présente les études préalables permettant d’identifier les besoins et les attentes collectives, les
moyens mis en oeuvre dans et par l’institution ainsi que les contraintes et atouts du contexte. Puis, il étudie la faisabilité
spatiale, technique et économique du projet. Ainsi, il permet au maitre d’ouvrage et aux personnes invitées à se prononcer, de fonder orientations et décisions. Et ce, afin de guider le projet collectif avec justesse et bienveillance, pour les
étapes suivantes, et autant que faire se peut, vers sa réalisation!
Photo page de garde: juillet 2013, journées de l’enfance MECOP, analyse sensible des lieux avec les enfants et les jeunes. Citymix
CITYMIX - Réalisation d’un espace de création et de diffusion multidiscplinaire sur le site de la ferme de Bertinghen, Saint Martin Boulogne, MECOP. PREPROGRAMME
1
1. Contexte
Sommaire
p.5
1.1 Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale, présentation
1.2 Des activités culturelles tout au long de l’année
1.3 Le projet
1.4 Objectifs du maître d’ouvrage
2. Diagnostic collectif sur l’identité et les objectifs du projet (valeurs, besoins, usages)
p.11
2.1 Analyse de l’enquête auprès des personnels et intervenants de la MECOP
2.1.a Cadre de l’enquête et objectifs
2.1.b Protocole de l’enquête : le mode opératoire
2.1.c Contenu de l’enquête et participation
2.2 Analyse globale de l’enquête
2.2.a Diagnostic de la salle actuelle et des pratiques
Orientation 1
2.2.b Multi-activités, polyvalence et adaptabilité
Orientation 2
2.2.c Besoins et attentes de la future salle : la part de rêves
Orientation 3
2.2.d Recensement des moyens humains disponibles au sein de la MECOP
Orientation 4
2.2.e Recensement des partenariats possibles
2.3 Entretiens avec les directeurs de services et intervenants de la MECOP
2.3.a Contextualisation du projet par Eric Legros - 22 mai 2013
2.3.b Paroles des directeurs de service de la MECOP 2- Tour de table des chefs de services
2.3.c Paroles des salariès techniciens de la MECOP
2.3.d Entretiens entre François Roy, de la compagnie « Instant Théâtre », Emmanuel Paris,
universitaire et coordinateur du comité scientifique de la MECOP
2.3.e Entretiens avec les intervenants de la MECOP
2.4 Bilan de l’enquête et des entretiens
2.4.a Axe n°1: la nature du projet
2.4.b Axe n°2: le programme
2.4.c Axe n°3: la ou les fonctions ?
2.4.d Axe n°4: matériaux, type de construction (en dure, amovible, nomade)
3- Analyse du site
p.37
Introduction
3.1 Situation géographique
3.2 Le paysage
3.2.a Aux abords du site
3.2.b Quelques éléments de géographie du territoire en complément
3.2.c Eléments d’histoire
Orientations 5
3.3 Le foncier
3.3.a Situation cadastrale
3.3.b Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) - Zone 1AU
3.3.c Etude urbaine en cours susceptible d’affecter le projet
3.3.d Dessertes, accés, stationnements et prescriptions d’aménagement
3.3.d Réseaux
Orientations 6
3.4 Les usages
3.4.a les usages extérieurs : des univers construits avec le temps et avec les enfants
3.4.b Les usages dans les batiments, un site multifonctionnel !
3.4.c Les cheminements : instaurés avec le temps par la communauté éducative
Orientations 7
3.5 La salle actuelle
3.5.a Zoom sur le corps de bâtiment concernant la salle actuelle, le «cabaret»
3.5.b Etat des lieux de la salle actuelle du point de vue architectural
3.5.c Etat des lieux de la salle actuelle du point de vue des usages
2
3.6 Bilan d’analyse de site
3.6.a Axe n°1: la géographie et géologie
3.6.b Axe n°2: la réglementation
3.6.c Axe n°3: tenir compte de l’existant
3.6.d Axe n°4: l’implantation
4. Etude comparative d’échelle
p.59
4.1 Etude comparative d’échelle, préambule.
4.2 Etude comparative d’échelle 1 (Modula+le groupe+le trapéziste+le parachutiste)
4.3 Etude comparative d’échelle 2 (Modula+la MECOP St. M. B.+ Remorqueur portuaire+Caravane+ Tipi)
4.4 Etude comparative d’échelle 3 (la MECOP St. M. B.+un plateau de TV+une baleine+un bateau de pêche)
4.5 Etude comparative d’échelle 3bis (Le phénix (Valenciennes) + la Licorne (Montréal))
4.6 Etude comparative d’échelle 4 (La MECOP St. M. B.+Le cirque d’Hiver+le cirque du centaure+le théâtre
antique de Bosra)
4.7 Etude comparative de mise en situation (Le cirque d’Hiver+le théâtre antique de Bosra + un campement de
tipis)
5. Préprogramme fonctionnel
p.71
5.1 Quelles fonctions et qualité d’ambiance retenir?
5.1.a Des utilisations différenciées pendant l’année, au sein de la MECOP
5.1.b Des utilisations externes par des artistes ou scientifiques en résidence
5.1.c Qualité d’ambiance
5.1.d Organigramme fonctionnel du projet & des espaces existant de la MECOP
5.2 Prédimensionnement des surfaces
5.2.a SCENARII A - Prédimensionnement des surfaces existantes et à créer
5.2.b SCENARII B - Prédimensionnement des surfaces existantes et à créer
5.3 Quelles solutions spatiales pour alléger les coûts d’investissement ?
5.3.a Mutualisation des espaces
5.3.b Utilisation des bâtiments déjà existants
5.3.c Réduction des charges de fonctionnement
5.4 Les Chantiers collectifs
5.5 Bâtiment et Service sont interdépendants et formeront LE PROJET!
6- Annexes
p.97
- Survol de l’histoire du théâtre de l’antiquité à l’aube du XX siècle au travers de projets remarquables.
- Quelques cirques modernes et contemporains
3
4
I - Contexte
5
1.1 Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale, présentation
L’association « Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale » a été créée le 9 juin 2011, à l’initiative des associations «
La Maison des enfants de la Marine » et « L’OEuvre du Refuge Sainte-Anne ». Ces deux associations sont implantées
à Boulogne-sur-Mer depuis plus d’un siècle. L’association « L’OEuvre du Refuge Sainte-Anne » a été fondée par Soeur
Chupin en 1835. L’association « La Maison des enfants de la Marine » est la 7ème association inscrite sur le registre des
associations de Boulogne-sur-Mer en date du 2 juillet 1902.
Il s’agit d’une Maison d’Enfants à Caractère Social. Les Maisons d’Enfants à Caractère Social (MECS) sont des établissements sociaux ou médicosociaux, spécialisés dans l’accueil temporaire de mineurs. Ils fonctionnent en internat complet
ou en foyer ouvert (les enfants sont alors scolarisés ou reçoivent une formation professionnelle à l’extérieur). Le placement en MECS a notamment lieu dans les cas de violence familiale (physique, sexuelle ou psychologique), de difficultés
psychologiques ou psychiatriques des parents, de problème d’alcoolisme, de toxicomanie, de graves conflits familiaux,
de carences éducatives, de problèmes comportementaux de l’enfant, de l’isolement en France d’un enfant étranger... Les
MECS relèvent de la compétence du Conseil général, qui donne l’habilitation pour recevoir des enfants relevant de l’Aide
Sociale à l’Enfance (ASE).
Objet défini dans les statuts :
L’association a pour objet l’aide sociale à l’enfance et notamment la formation, l’assistance et l’aide physique et morale
de toutes personnes et en particulier, des mineurs en difficulté sociale, psychique ou familiale confiés par décision admnistrative ou judiciaire dans le cadre de la protection de l’enfance.
Dans le cadre de ses activités éducatives, l’association conduit par ailleurs des actions dans des pays tiers. A ce titre,
elle se donne la vocation d’Organisation Non Gouvernementale (ONG) et peut recevoir des subventions des collectivités
territoriales et/ou de l’Etat pour des actions humanitaires et de coopération décentralisée.
L’association est composée de plusieurs lieux ayant des rôles différents :
· Le Centre de Jour : il s’agit d’offrir une prise en charge d’éducation spécialisée pour des jeunes de 6 à 18 ans qui ont en
particulier des difficultés de disponibilité aux apprentissages, d’insertion scolaire ou professionnelle. Le centre est ouvert
208 jours par an, dispose de 24 places, avec une prise en charge minimum de 6 mois.
· Le Service d’intervention pour le maintien à domicile et de retour progressif en famille : Souvent des rendez-vous «thématique» dans la famille mais surtout dans les maisons pour réajuster, entendre, réfléchir tous ensemble ou en entretien
individuel sur les objectifs communs et soutenir la place et la fonction des parents auprès de leurs enfants.
- Les Maisons des Enfants de la culture : elles sont au nombre de 5, dispersées sur le territoire (à Wimille, Outreau et
Saint Martin Boulogne) :
- La Maison des enfants de la danse,
- La Maison des enfants de la musique,
- La Maison des enfants des découvreurs (à partir de 16 ans afin de sortir de l’adolescence et découvrir les exigences
d’une vie citoyenne),
- La Maison des enfants du sport et du bien-être,
- La Maison des enfants du cirque et du théâtre.
- La Maison Vive : il s’agit d’un accueil des jeunes très fragilisés (suivi pédopsychiatrique).
La culture est envisagée par l’association non comme un loisir, mais comme le coeur du dispositif d’éducation, de soins
et de la pédagogie. Ce sont les actions culturelles proposées au sein des différentes maisons qui contribuent à la «
fabrique » de l’humain, qui permettent de se repérer dans sa filiation et de développer le sentiment d’appartenance à la
communauté. Ainsi, dans ces maisons, les activités artistiques et sportives sont organisées régulièrement, à raison de 4
heures d’intervention hebdomadaire. Six spectacles sont présentés aux jeunes de chaque maison tout au long de l’année
et les jeunes et éducateurs assistent régulièrement à divers spectacles.
· Le Relais institutionnel De Zoteux : Les dispositifs éducatifs, pédagogiques, voire thérapeutiques mis en oeuvre dans
le cadre des établissements publics, associatifs, ou familles d’accueil (spécialisées ou non) répondent globalement aux
besoins du jeune et à son développement. Pour autant, son développement ne va pas sans mutations ou remises en
cause parfois douloureuses, voire chaotiques et déstructurantes dont l’intensité n’a rien à voir avec ce qui est communément appelé la « crise de l’adolescence ». Dans ce cas, Le Relais propose aux jeunes un séjour dans un cadre différent
pour pouvoir prendre le temps de penser avec d’autres éducateurs les évènements de son existence. Le relais comprendra un effectif de 4 enfants mineurs filles ou garçons issus des établissements et services.
· L’association met également en place des séjours de rupture de 110 jours à l’étranger (Arménie, Burkina Faso et autres
pays d’Afrique) à la découverte d’autres cultures, permettant la sensibilisation aux relations Sud Nord et la mise en pratique sous forme de projets d’échanges et de jumelages. Ses séjours participent à l’éducation citoyenne et à la prise de
conscience des enjeux planétaires.
6
1.2 Des activités culturelles tout au long de l’année
Une «saison culturelle». Si l’association Les Maisons des Enfants de la Côte d’Opale, emploie ce terme c’est qu’elle propose un programme complet d’activités et d’invités, une direction artistique, et une organisation rendant ce programme
possible.
POUR MEMOIRE:
Nombre d’enfants et de jeunes:
Maison des découvreurs, Outreau
12 jeunes de 16 à 18 ans
Maison des enfants du cirque et du Théatre, Bertinghen
12 enfants
Maison des enfants de la musique, Outreau
12 enfants de 12 à 16 ans
Maison des enfants de la danse, Outreau
Maison du sport et du bien être, Wimille
Maison vive, Bertinghen
Centre de jour, Bertinghen
24 enfants en secondaire ou formation professionnelle
Enfants à domicile ou en retour progressif
?
Relais Zoteux, Zoteux
parmi les enfants dénombrés ci-dessus
Itinérance, dans le monde !
parmi les enfants dénombrés ci-dessus
TOTAL
~ 92 enfants (nous arrondissons à 100 personnes)
Nombre d’adultes :
~ 50 salariés
15 intervenants artistiques, scientifiques, sportifs
~ 5 bénévoles
TOTAL
~ 70 adultes
Septembre 2013, la saison se déclinera sur le thème de la «valeur»! Planchent
artistes et sportifs professionels, conseillers scientifiques, directeur de maisons,
bénévoles, sur le sens et le contenu à lui donner.
De haut en bas: la roulotte collectant les objets
d’enfance, activités hebdomadaires de cirque
La saison se cloturera comme chaque année, par la semaine des Journées de
l’enfance en juillet, marquées par le Colloque des enfants et le spectacle de fin
d’année. L’un comme l’autre se nouriront des activités et évenements culturels
multiples, au coeur de la vie des jeunes dans l’institution. Parmi les activités:
Transmission artistique:
- pratiques hebdomadaires dans chaque maison (mardi et jeudi 18h-20h) et en
journée pour le centre de jour, avec 15 intervenants.
- spectacles présentés aux jeunes et à la communauté éducative tout au long de
l’année. 2 spectacles par mois dans la MECOP et d’autres spectacles à l’extérieur
(Channel à Calais, salle George Brassens à Saint Martin les Boulogne, au théâtre
Monsigny de Boulogne sur Mer,...)
- création collective d’un spectacle de fin d’année (répétition et présentation en
salle de spectacle extérieure aux capacités public et scène adaptées, tel le Carré
SAM)
- projet collectifs, roulotte des objets d’enfance
- divers projets par Maison (Création musicale et enregistrements, , Construction
d’une forge...)
Transmission scientifique:
- activités en partenariat avec l’Institut National de Recherches Archéologiques
Préventives (INRAP)
- conférences mensuelles
- diverses activités en partenariat avec la fondation Schlumberger/ programme
SEEDS
- programme «Tous transmetteurs !»
- un conseil scientifique récemment créé en juillet 2013
- divers projets par Maison (notamment sur la «mesure», thème de la saison
culturelle 2012)
7
Sports et bien être:
- pratiques hebdomadaires
- sophrologie
- participation à des championnats en villle
- partenariats avec le Club des Cent cravates
1.3 Le projet
L’association a pour projet d’investir dans la création d’une salle d’activités de
cirque et de théâtre qui servirait également pour la présentation des spectacles,
installée sur le site de la Ferme de Berthinghen. En effet, il existe actuellement
un petit café-théâtre dans lequel se déroulent les activités hebdomadaires de
cirque et de théatre et les diffusions mensuelles de spectacles.
Les activités hebdomadaires de cirques (12 enfants et jeunes de la Maison
du Cirque et du Théâtre), sont très contraintes par l’étroitesse du volume de la
grange et l’absence de stockages. Les enfants ne peuvent pratiquer l’activité en
même temps, leur temps d’activités est donc réduit, et de nombreuses pratiques circassienenes sont impossibles. Les activités de théatre ont disparu, elles
subsistent pour les enfants du Centre de Jour.
Tandis qu’en situation de spectacles, le café théatre ne dispose que d’une petite
scène et peut accueillir 60 à 70 spectateurs sur gradins qui nécessitent une
mise aux normes.Cette capacité d’accueil est inférieure aux besoin actuels, estimés à l’accueil de 100 enfants + 70 salariés par représentation, sans compter
celui des parents ou autres invités.
De haut en bas: présentation circassienne en
ville par les enfants de la Maison du cirque et
du théatre, création théatrale par les enfants
du Centre de jour, répétition à la Maison des
enfants de la musique.
Par ailleurs, la volonté des responsables de l’association est de créer une dynamique de construction collective à travers laquelle les jeunes, futurs adultes,
salariés ou bénévoles pourraient se mettre à l’ouvrage ; et de solliciter les partenaires et collectivités. Il est également envisagé de recourir à un Chantier Ecole,
si possible avec des adultes passés par l’association durant leur jeunesse et
des structures d’insertion du Boulonnais.
1.4 Objectifs du maître d’ouvrage
objectifs fonctionnels:
- Pratiquer des activités hebdomadaires (le cirque et le théatre) dans de bonnes conditions. Ces conditions doivent être quasi professionelles afin que les
enfants puissent progresser dans leur art et que des créations puissent être
envisagées avec eux.
- Offrir un bon outil aux artistes invités à l’occasion de diffusion. Des représentations circassiennes pourront être envisagées. Des résidences de création
pourront être proposées.
- Accueillir une jauge public plus large que la situation actuelle ne le permet.
Et permettant autant que possible de réunir tous les enfants, la communauté
éducative, et les familles.
- Créer un espace capable de rassembler toute l’institution hors temps artistiques, puique celle ci s’est agrandie lors de la refonte récente des deux associations. Les adultes pourront s’y réunir lors de réunions, débat ou de repas. Les
enfants pourront s’y rassembler et y faire société . Tous pourront s’y retrouver
pour des temps tels que les journées de transmission de savoirs.
8
objectif méthodologique :
- Un projet partagé par toute la communauté éducative
L’association des Maisons des Enfants de la Côte d’Opale, soucieuse d’encourager les 70 professionnels des différentes maisons, les artistes et scientifiques
intervenants extérieurs et les 100 jeunes qu’ils accompagnent à participer à la
vie de l’association et à la réalisation des projets qui les concernent, souhaite
engager, avec ce projet d’espace de création et de diffusion artistique, une démarche de mobilisation et de sensibilisation à ce futur lieu de vie. L’association
des Maisons des enfants de la côte d’Opale soutient aujourd’hui un projet participatif qui favorise l’implication de tous et la recherche de solutions collectives
concernant la conception, la réalisation et la gestion de ce futur lieu, envisagé
comme un outil pour l’association.
L’objectif est de produire un cadre d’action susceptible de mobiliser l’ensemble
des futurs usagers sur leur façon d’investir cet équipement. A terme, l’enjeu est
de faire en sorte que ce lieu soit lui même habité par les jeunes et les professionnels pour favoriser la rencontre avec les artistes, avec les familles, avec le
public.
De haut en bas: musiques juives avec Evelyne
Cohen et Benjamin Ducasse, découverte du
jazz avec Suzanne Wognin, contes et chants
d’Afrique par Ladji Diallo
.
9
10
II - Diagnostic collectif sur l’identité et les
objectifs du projet (valeurs, besoins, usages)
CITYMIX - Réalisation d’un espace de création et de diffusion multidiscplinaire sur le site de la ferme de Bertinghen, Saint Martin Boulogne, MECOP - PREPROGRAMME
11
2.1 Analyse des données de l’enquête auprès des personnels et
intervenants de la MECOP
2.1.a Cadre de l’enquête et objectifs
L’enquête réalisée auprès des salariés et intervenants extérieurs de la MECOP vise à collecter un premier recueil
d’informations en vue d’alimenter la réflexion et le contenu du programme architectural, financier et d’usages de la future
salle réunissant les activités, diversifiées, de la MECOP.
La MECOP développe des disciplines multiples d’encadrement des enfants et jeunes adultes : 5 a minima et se situant
dans les champs du sport, de la culture artistique et de la culture scientifique. Les volontés du projet sont de permettre à
un lieu de contenir ses activités variées et différentes : de les travailler régulièrement et de les présenter à un public lors
de manifestations.
Cette enquête est un outil permettant de toucher l’ensemble des personnels internes et externes de la MECOP, au
nombre de 54 personnes: 39 internes et 15 externes (intervenants). L’objectif de l’enquête n’est pas uniquement de
relever auprès des personnes constituantes de la MECOP une liste des manques et des besoins, mais avant tout
d’établir un socle commun de compréhensions, d’interprétations, d’utilisations et d’orientations que devra revêtir la
construction de la future salle au sein même de la MECOP. Pourquoi un nouveau lieu ? Comment le construire ? Où ?
Pour quels usages et pour qui ? Que faire des espaces existants ? Quelles relations (historique, sensible) à eux ?...
Autant de questions qu’il faut poser, puis en analyser les réponses, pour que le projet final, et tout d’abord la
programmation, soit compris par toutes et tous : aboutir à un diagnostic collectif.
2.1.b Protocole de l’enquête : le mode opératoire
L’enquête s’est déroulée de la fin juillet au début du mois de septembre 2013, par distribution au sein de la MECOP via «
l’intranet » pour les salariés et l’internet pour les questionnaires à destination des intervenants extérieurs.
Sa rédaction a eu lieu lors du mois de juillet après 3 premières rencontres avec :
o
les chefs de service de la MECOP
o
les techniciens de la MECOP
o
2 des 15 intervenants extérieurs : le metteur en scène du spectacle de fin d’année et le responsable du
comité de pilotage scientifique.
(Les comptes-rendus de ses réunions sont analysés dans ce document).
Cette rédaction a été faite conjointement avec 1 personne de la MECOP et 1 personne de Citymix. La collecte et la
codification des résultats ont été réalisées par 1 personne de la MECOP. L’analyse et le rendu des conclusions a été
établi par 1 personne de Citymix.
Les résultats d’enquête fournis à Citymix sont laissés anonymes.
L’enquête a été suivie d’interviews individualisées auprès des intervenants, en septembre 2013 : 4 intervenants sur 15 ont
pu être consultés.
2.1.c Contenu de l’enquête et participation
L’enquête utilise une méthode combinée de questions fermées à choix multiples et de questions ouvertes. Il s’agit de
recueillir autant d’informations concrètes –froides (quantitatives et qualitatives)- que d’opinions – chaudes (subjectives).
L’enquête propose 3 volets d’exploration :
•
un état de diagnostic de la salle actuelle et des pratiques encourues
(§A)
•
un état des besoins et des attentes de la future salle
(§B et C)
•
un recensement des moyens humains disponibles et non disponibles au sein de la MECOP (§D)
La participation est quasiment totale, comptabilisant 54 réponses sur 57 attendues.
L’analyse est ponctuée à chaque fin d’étape « d’orientations » mettant l’accent sur une problématique surgie de
l’enquête.
12
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mentionnés dans ce questionnaire, ils feront l’objet d’échanges approfondis avec les
artistes,lestechniciensintéressésetlecomitédepilotage.
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page entête de l’enquête réalisée auprés des personnels salariès et intervenants de la MECOP - juillet 2013
13
2.2 Analyse globale des données de l’enquête
2.2.a Diagnostic de la salle actuelle et des pratiques
La salle actuelle est connue de tous les personnels encadrant (100%) et sa fréquentation se fait plusieurs fois dans
l’année (89%). Elle est utilisée pour différentes activités : théâtre, cirque, réunions, colloques, lecture et poésie, musique.
On y pratique également, mais à moindre mesure : la danse, des formations et des spectacles. 72% des personnes
interrogées pensent qu’il est important que la MECOP ait un lieu de création artistique et qu’il représente un outil de
travail avec les enfants (22%).
La salle est reconnue pour son existence (« le mérite d’exister » 15%) et pour son caractère atypique dans un
établissement institutionnel comme la MECOP : « elle permet une liberté de création » qui ne serait peut être pas rendue
autant possible si une logistique de transports et de réservations d’espace devait être mis en place pour rejoindre un
équipement équivalent sur le territoire du boulonnais. De même, 18% des personnes interrogées soulignent comme
atout, sa présence à proximité des lieux de résidences et d’éducation qui en fait un outil efficace.
A la question sur l’appréciation de la salle actuelle et de ses raisons, 40% des personnes interrogées apprécient la salle
contre 24%, et 38% ont un avis partagé. On recense 2 grandes catégories:
- l’une se rapportant à l’appréciation dans sa fonction (et de son rapport au vécu 31%)
- l’autre se rapportant à l’appréciation dans sa forme (et de son confort général 69%)
Les rapports au vécu sont positifs tandis que les rapports au confort sont majoritairement négatifs. Nous notons que les
deux rapports ne s’opposent pas catégoriquement car 22% des réponses sont nuancées : par exemple, dans un même
avis, un point d’inconfort et contrebalancé avec un bon souvenir, etc.
Le rapport au vécu
Procédant par recherche de mots-clés dans les réponses ouvertes, nous avons recensé : «proximité géographique»,
«proximité avec les artistes (avec la scène)», «intime», «existe» et «atypique» (dans le cadre institutionnel), «polyvalence»,
«chaleureuse», «conviviale».
On notera que dans le temps, la salle actuelle a su créer les conditions d’une mémoire collective des événements
passés:
o
par les émotions vécues avec les enfants, les artistes intervenants, les personnes extérieures venues lors
de manifestations publiques (« elle est chaleureuse »),
o
par le fait qu’elle puisse être un trait d’union avec les différentes maisons de la MECOP et que ce lieu
puisse s’ouvrir vers des publics extérieurs de la MECOP (« permet de se regrouper, d’accueillir du
monde », « le lieu où l’on pense/ressent ensemble »),
o
par l’ambiance créée (« café-théâtre »), 53% apprécie son ambiance: depuis la séquence d’accueil du
public (« montée de l’escalier »), la salle en elle-même, la présence de l’auberge à proximité de la salle
de théâtre.
Le rapport à sa forme
Reconnue et présence légitimée, la salle actuelle souffre peut être aujourd’hui de son succès !
À 71% des réponses, elle est perçue dans sa forme: « pas assez spacieuse », « inconfortable », « sombre », « étouffante
», « inadaptable à des pratiques différentes » (autre que le théâtre) ou « trop spécifique », « dangereuse » (le gradin
notamment), voire « inadaptée pour les pratiques qui lui sont dévolues » (théâtre et cirque).
On apprécie donc son ambiance, la proximité de la scène et avec les artistes, la séquence depuis l’entrée de la ferme,
la présence de l’auberge, en revanche on craint les dimensions de l’espace, la capacité de stockage, son confort
(pratiques, accueil, acoustique, assises), son exigüité, son incapacité à pouvoir évoluer.
En effet ;
- du point de vue du spectateur, les défauts sont : le manque de stationnement, la dangerosité des escaliers du gradin,
l’inconfort de l’assise, et le manque de places.
- du point de vue de l’utilisateur, les défauts sont : le stockage du matériel, le manque de lumière, les dimensions de la
salle pas adaptées aux pratiques.
Les 6 entretiens suivant l’enquête, et présentés à la suite de ce chapitre, permettent de comprendre en détail quels sont
les principaux défauts de fonctionnement de la salle actuelle.
14
FR E QU E N T A T I ON D E L A SA L L E A C T U E L L
jamais
APPRECI ATI ONDE LA SALLE
Posit ivement 5
0%
r ar es occasions
11%
2
4
18
3
18
2
plusieur s f ois
89%
0%
10%
Négat ivement 1
13
2
12
19
3
3
2
6
1
5
10
15
20
31% lesplus
27
4
3
6
1
6
3
2
1
1
inconfort / assise
acoustique
sombre
petite / manque d'espace
dangereuse
etouffante
triste
inadaptable à d'autres pratiques
froide
88
2
0
20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
69% lesmoins
61
10
existe / pour des spectacles
moments partagés/émotions
ambiance chaleureuse
proximité
conviviale / agréable
rencontres/rassemblement
intime
bonne visibilité de la scène
acoustique
total
22% de réponses partagées
B on n e 5
9
B on n e 5
3
2
M auvais e 1
3
5
10
15
20
6
2
25
0
M auvais e 1
5
10
15
B on n e 5
5
15
20
25
P ROX I M I T E A V E C " A UB E RGE "
B on n e 5
5
B on n e 5
30
10
25
30
5
22
13
M auvais e 1
15
20
25
2
0
5
10
15
20
25
1
3
3
6
13
16
2
M auvais e 1
0
0
20
C A P A C I T E D E ST OC K A G
15
M auvais e
1
15
12
10
0
30
10
3
21
M auvais e 1
10
5
B on n e 5
14
24
5
0
2
3
21
25
2
A CCE SSI B I LI T E DE P UI S L'E NT RE E
7
3
3
20
CONFORT
2
0
28
11
7
1
M auvais e 1
7
3
18
M auvais e 1
DI M E NSI ON E SP A CE
B on n e 5
B on n e 5
7
20
19
20
3
0
P ROX I M I T E DE LA SCE NE
A COUST I QUE
A M B I A NCE
10
20
30
40
14
0
5
10
15
20
15
Orientation 1 :
Posséder un tel équipement permettant le rassemblement et l’ouverture de l’institution est perçu par le personnel et les
intervenants comme un élément indéniable et confortable pour l’organisation générale de la MECOP. Toutefois, la salle ne
répond plus aux attentes actuelles et à son devenir. Elle ne contribue plus à développer les potentiels humains mis en jeu
tant au niveau des forces en présence (éducateurs et intervenants) que des enfants et jeunes adultes en apprentissage.
S’agit-il d’améliorer le fonctionnement de la salle existante ou de créer un nouveau lieu sur le site de Berthingen?
2.2.b Multi-activités, polyvalence et adaptabilité
Les multiples activités programmées
Nous l’avons vu, la salle est utilisée actuellement pour de nombreuses activités (6 a minima), ce qui entraîne une gestion
partagée du temps d’occupation et une adaptation à chaque rotation de discipline.
En se projetant dans son développement futur, il est imaginé que ce lieu puisse surtout avoir les vocations d’être : un lieu
de répétitions avec les artistes (18%), un espace de création de spectacles (18%), un lieu ouvert sur un public extérieur
(17%).
Mais l’enquête montre aussi que l’on pourrait attribuer à cette salle d’autres pratiques complémentaires, comme :
des activités sportives (18%), la pratique de la danse (14%), écouter des concerts (8%), organiser des expositions
(3%), des projections cinématographiques (3%) ou encore, que les enfants et jeunes adultes se l’approprient (5%). Au
total, 51% des personnes interrogées imaginent que ce lieu puisse offrir assez de potentiels pour y développer des
activités communes aux différentes maisons de la MECOP, tout en ayant conscience qu’il faudra « éditer un calendrier
d’occupation » (8%).
Le sport et la danse se pratiquent spécialement dans deux maisons de la MECOP (à Wimille et à Outreau). Il faudra
approfondir cette demande pour déterminer si le besoin se fait ressentir par les occupants de la ferme de Bertinghen
(maison du théâtre et du cirque) ou s’il émane d’un manque d’espaces dédiés à ces activités dans les autres maisons,
voire les deux.
Le projet de la MECOP semble avoir pris toute sa dimension de reconnaissance du travail effectué avec les enfants, les
éducateurs et les intervenants. On peut le traduire, dans les réponses, par un besoin de visibilité et d’une ouverture vers
un public extérieur pour faire valoir ce travail entrepris depuis plusieurs années. « Créer, ouvrir, accueillir » sont les mots
les plus utilisés en réponse à la question sur le développement de la salle.
Dans le détail, les priorités sont :
avoir un outil adapté à la création (28%),
augmenter sa capacité et accueillir du public extérieur (28%),
ouvrir le projet de la MECOP (13%),
en corollaire,
-
améliorer son confort et sa fonctionnalité (13%)
Recevoir et contenir ces multiples activités
Si le projet continue cette dynamique, la salle des « multi-activités » artistiques, sportives et scientifiques, devra
s’adapter et offrir une qualité d’espace capable de répondre à toutes ces pratiques (46%). Un lieu fonctionnel avec une
ambiance et une chaleur particulière, personnalisant l’identité de la MECOP (17%). Un lieu contenant d’activités dont la
programmation est à développer (28%), comme il faudra développer la communication (20%).
Orientation 2 :
Cette volonté « d’ouverture vers un public extérieur » devra être débattue et interrogée au sein de l’association pour
mieux la définir et, entre autre : éviter une concurrence avec d’autres lieux de représentations ou rechercher une
complémentarité, comme de vérifier qu’il n’y ait pas une surcharge de travail et/ou financière à cette activité. Peut-être,
s’agit-il d’un espace de création reconnu, efficace, plus qu’une salle de spectacles ?
16
55
%
10
10
8
5
7
5
3
2
1
2
2
18%
18%
15%
9%
13%
9%
5%
4%
2%
4%
4%
LESATOUTS:totaldemotsclés
83
%
proximité géographique
proximité avec les artistes / la scéne
existe/atypique
multi-activités / polyvalence
chaleureuse / conviviale / ambiance
intime / dimension
proximité avec l'auberge
acoustique
spacieux
accueil
pas d'atouts
26
16
4
10
3
5
1
2
11
1
3
1
31%
19%
5%
12%
4%
6%
1%
2%
13%
1%
4%
1%
Spectacle
6
6
6
Autres
32
Réunion
35
Colloque/rencontres
13
Lecture/poésie
16
Musique
14
Cirque
Danse
4
Théâtre
21
0
5
10
15
20
25
30
35
40
5
3
9
2
22%
18%
18%
7%
18%
17%
unoutildetravailpourlesenfants
desespacespourrépéteraveclesartistes
unescènepourcréerdesspectacles
unlieud'échangesetd'accueilpourlesparents&enfants
unespacepolyvalent
unlieuouvertsurl'extérieur
28
0
5
10
15
20
25
Développer un nouveau lieu c'est :
53
% totaldemotsclés
4%
13%
13%
4%
28%
28%
6%
4%
concert / récital
danse
activités sportives
projection cinématographique
expositions
cirque
théâtre
musique (en conditions de spectacles)
spectacle de fin d'année
laboratoire scientifique
utilisation par les jeunes
colloque
présentation animalière
10
Très important 1
2
7
7
2
15
15
3
2
8%
14%
19%
3%
3%
8%
14%
8%
11%
3%
5%
3%
3%
46
38
38
15
39
35
1
4
3
5
7
1
1
3
5
3
4
1
2
1
1
Un espace de création artistique pour la MECOP c'est :
211
% totaldemotsclés
Un espace de création pour la MECOP c'est :
Pas du tout 5
capacité d'accueil
inconfort / assises
inadaptabilté / modularité
sombre
manque de locaux annexes (régie son/loges/stockages…)
dangeureuse (distribution intérieure et accès extérieurs)
ambiance
accès
pas à dimensions (pour les pratiques)
déplacements / proximité avec les unités de la MECOP
acoustique
manque de chauffage
Activités souhaitées que cet espace ne permet pas :
37
% totaldemotsclés
ACTIVITEES MENEES
Formation
LESCONTRAINTES:totaldemotsclés
sécuritéd'usage
améliorationduconfort/fonctionnel
ouvrirleprojetdelaMECOP
améliorationdel'ambiance
augmenterlacapacité/accueilpublicextérieur
avoirunoutildecréationadapté
outilmodulaire/partageable
spectacledefind'année
30
L'ambiance qui caractérise un lieu c'est :
206 % totaldemotsclés
35 17% lesbâtiments
46 22% l'aménagementintérieur
32 16% lesgensquilefréquentent
45 22% lesactivitésquiysontproposées
20 10% lesélémentsnaturels
25 12% larelationàl'extérieur(jardins,paysages…)
0 0% Riendeparticulier
2 1% autre
1 0% nesaispas
17
2.2.c Besoins et attentes de la future salle : la part de rêves
Un lieu fonctionnel
La salle, améliorée ou nouvelle, doit répondre à des exigences de pratiques particulières. Permettre facilement l’accroche
d’objets, de matériel au sol ou en l’air, apporter une clarté suffisante ou pouvoir faire l’obscurité totale. Avoir une
acoustique appropriée pour des spectacles (orateur(s)/public unidirectionnel, silencieux) comme pour des formations
(orateur(s)/public réparti, participant). Avoir une hauteur d’évolution libre importante (décors, pratiques du cirque,
lumières …). Avoir des accès simplifiés, sécurisés et un nombre de stationnements suffisant. Avoir des espaces servants
(stockage, espace tampon entre la salle et l’extérieur, cafétéria, loges ou vestiaires) permettant une mise en condition des
enfants et du public, et inversement.
S’approprier les lieux
Modulable, lumineux et avec une programmation d’activités diversifiées, l’enquête fait également apparaître des aspects
immatériels dans le projet attendu, « rêvé », comme : la participation des jeunes dans le processus de conception et/ou
de construction du projet (16%).
Le lieu doit permettre de créer « un espace où les jeunes et les artistes se rencontrent », qu’il y ait un « investissement des
jeunes dans l’aménagement intérieur », « qu’ils « participent à l’élaboration du projet ainsi qu’à la mise en œuvre », que
l’on y retrouve un « espace ludique…mais culturel ».
On imagine aussi « qu’ils disposent d’un espace de rencontres entre eux, une petite cafétéria par exemple, pour qu’ils
s’approprient le lieu ».
Le lien
« Il faudrait faire en sorte de respecter les spécificités des différentes maisons de la culture pour que chacune puisse
exploiter l’espace ».
Là encore, le projet dans son ensemble devra répondre à une autre donnée immatérielle : à celui des attendus d’un
espace qui fait lien pour « que tout le monde s’y sente à l’aise ». Plusieurs liens sont à tisser entre : cet espace, les
maisons de la MECOP, les enfants et jeunes adultes, les intervenants extérieurs, les éducateurs et l’ensemble des
salariés, les personnes extérieures (le public) à la MECOP.
Il est souhaité que ce lieu (contenant et contenu) puisse « privilégier l’interdisciplinarité des pratiques culturelles,
artistiques, scientifiques et techniques » (8%).
L’ambiance et la communication
Avec la fonctionnalité du lieu, c’est l’ambiance, la convivialité qui apparaît ensuite dans les attentes premières.
Nous avons vu précédemment que l’ambiance « café-théâtre » était la marque d’un lieu atypique dans l’institution et
de son originalité. C’est en complémentarité à cette ambiance que l’empreinte des enfants pourrait être ajoutée: en les
faisant participer (16%) à la mise en œuvre avec une « salle décorée à leur façon », jusqu’à « créer des invitations avec
les enfants et les afficher », « envoyer des invitations faites par les enfants ».
Pour que le lieu fonctionne, avec ses ambitions, une plus large communication des activités pratiquées doit prendre
place (20%). A double titre : en interne de la MECOP (« mettre en place un calendrier et le faire connaître», « aménager
des plages horaires ») et à l’externe, vers un autre public, (« un peu plus de publicité », « une communication par voix
de presse, radio et autres », « flyers dans les mairies pour se faire connaître », « proposer des spectacles, ouvrir les
conférences », « ouvrir sur l’extérieur les spectacles dont nous bénéficions actuellement pour se faire connaître. Inviter
une école par exemple, une maison de retraite » ).
Orientation 3:
Après une mise en adéquation de la salle avec ses pratiques, les interrogations portent sur l’ouverture à un public.
Lequel? Le projet de la MECOP doit s’interroger sur cette possibilité d’ouverture puisqu’elle va créer un lieu de production
artistique et de diffusion. Est-ce une programmation/diffusion dans l’institution, élargie à d’autres lieux similaires dans la
région, ou celle qui rechercherait un nouveau public ?
Dans les deux cas, il s’agit de créer ou consolider ce lien avec le territoire proche de la MECOP.
18
Pour que les artistes pratiquent ou assistent, il faut :
51
% totaldemotsclés
1
2% améliorerlasécurité
12
24% duconfort/fonctionnalité/ergonomie/practicité
4
8% organiserdesplageshoraires/pratiquesetreprésentations
8
16% unecapacitéd'accueil/accessibilité
9
18% delaconvivialité/ambiance/originalitéarchitecturale
4
8% uneadaptabilitéauxactivités/évolutivité/modularité
3
6% delacommunication
1
2% unearticulationaveclesautreslocaux
4
8% favoriserl'interdisciplinarité
3
6% uneprogrammationdiversifiée
2
4% rien
Pour que les enfants s'épanouissent, c'est :
37
% totaldemotsclés
17
46% parunequalitéd'espace/confort/fonctionnalité/modulable/lumière
2
5% paruneplacedédiée(ex.cafédesenfants)
1
3% parunaccueilparents
6
16% enlesfaisantparticiper
4
11% parunlieudedétente/ludique
4
11% parlaprogrammationartistique/desactivités
2
5% parlesrencontresextérieures/lelien
1
3% parlaqualitédesmatériauxetdel'environnement
Pour qu'un public extérieur à la MECOP, nous imaginons:
50
% totaldemotsclés
3
6% inviterdestroupeslocales/diversifiées
3
6% créerunequalitéd'espace/confort/convivialité
2
4% inviterdesorganismes(maisonderetraite/écoles…)
2
4% fairereconnaîtrecelieuculturel
1
2% donnerl'accèsauxpersonnesextérieures
1
2% lesfaireparticiper
2
4% créerdespartenariats
2
4% avoiruneimplantationstratégique
10
20% développerunecommunication
14
28% développeruneprogrammationculturelledelaMECOP
1
2% développerunesignalétique
2
4% aménagerlesabords
2
4% créerdesinvitationsparlesenfants
2
4% aménagerunespacepourl'accueildupublic
1
2% inviterdespersonnesconnues
2
4% organiserdesrepasàthémes
19
Le lieu idéal !
Des idées ressorties de l’enquête à cette question, 3 grandes catégories apparaissent. La classification suivante reprend
en intégralité ces idées et les schémas représentatifs de ce lieu idéal.
FORME
Design, polyvalent, confortable et futuriste / Un lieu ouvert à toutes les cultures / une piste circulaire gradins autour type
cirque / une arène ? / une structure innovante, fort colorée / bâtiments en bois (forme de bateau inversé) couleurs vives à
l’intérieur / une grande bulle
Cirque/Théâtre à Elbeuf
20
FONCTIONS
Harmonieux et climatisé / confortable, aéré, clair, lumineux, coloré, chaleureux / de la lumière, un bon son, du confort,
de l’espace suffisant / un lieu spacieux / moderne, facile d’accès, spacieux et confortable / lieu convivial, polyvalent /
capacité d’accueil pour l’ensemble des jeunes et du personnel de l’institution. Régie de taille confortable. Loges. Espace
polyvalent / où toutes les personnes se sentent bien et en toute sécurité / lieu sympa et convivial, possibilité de pratiquer
l’activité «cirque» / accueillant, lumineux, spacieux / confortable, lumineux, spacieux / chaleureux. Espace / lieu pratique,
ouvert, chaleureux / une grande scène, avec loge, une salle en amphithéâtre pour permettre à chaque spectateur d’avoir
une bonne visibilité / une billeterie, un hall d’accueil pour présenter le spectacle, une salle de restauration donnant accès
au théâtre / incontournable, pratique, accessible, multiple / un espace scénique qui puisse se transformer suivant les
formes de spectacles accueillis, qui puisse aussi accueillir des spectacles de cirque
21
AMBIANCE
Pâture à côté du parking serait à la fois en lien avec l’environnement extérieur et intérieur / créer des espaces où chaque
unité pourrait la décorer / décor, espace, convivialité / sur le site de la ferme derrière l’auberge / la salle soit plus grande
et que chaque groupe est un espace pour la décorer / sur le site de la ferme / un lieu joli, modulable (possibilité de
couper la salle en 2 parties) et spacieux, intégré dans les nouvelles technologies mais respectueux de l’environnement.
Accès handicapés. / à mi-chemin entre l’espace de création artistique, le «living lab», et l’hémicycle de l’assemblée
nationale / toutes ces questions je les associe à ce qui va y être proposé plutôt qu’à son architecture / une scène avec
siège pour le public avec une «buvette» pour les avant après spectacles Déco intérieure : murs peints par les jeunes 1
mur par maison Chacun représente le thème de sa maison sous forme de fresque. Au sol : phrases, mots, expression
des jeunes / Un lieu où l’on pourrait accueillir aussi bien un spectacle équestre qu’une petite forme dansée…en passant
par la scène de musiques actuelles…
22
Orientation 4 :
Nous retrouvons les 3 grandes attentes pour le devenir de ce nouveau lieu de production et de représentation dans les
réponses subjectives et les 16 expressions libres:
- celle d’un lieu plus fonctionnel avec notamment le besoin d’espaces intermédiaires pour se mettre en
conditions de pratiques artistiques et scientifiques (les loges/vestiaires/accueil du public),
- celle d’une forme adaptée particulièrement à la pratique du cirque et lui faisant également référence dans sa
représentation architecturale (toile tendue/mâts)
- celle de la participation de chacun et notamment des jeunes adultes dans la prise en main de la décoration
pour que cette salle soit immédiatement associée à la MECOP (au premier coup d’oeil, dans son ambiance).
23
2.2.d Recensement des moyens humains disponibles et non disponibles au sein de la MECOP
S’agissant de participer au projet, 2 postes sont plus fortement sollicités : pour la construction « participer aux ateliers de
finitions des travaux » (16%) et à l’animation « préparer la journée porte ouverte » (13%).
3 grandes catégories apparaissaient dans le questionnaire et 11% d’indécis au stade actuel du projet):
- participer à la conception du projet
- participer à la communication du projet
- participer à la construction du projet
- participer à l’animation du projet
16%
20%
33%
20%
Un tiers des personnes s’inscrivent dans une catégorie et deux tiers d’entre elles se prononcent pour un choix multiples
de participation allant de 2 à 10 choix, pour une moyenne de 3 choix par personne.
Le partage des savoirs-faire
En moyenne, l’enquête montre que 1 personne souhaite partager 2 savoirs-faire, au regard de 3 attentes de formations.
1/3 des salariés et intervenants (35%) proposent de partager plus de 2 savoir-faire. Alors qu’ils sont 50% demandeurs
de plus de 2 formations. Dans une situation d’offre et de demande, il y a une pénurie de 15% de l’offre au moment de
l’enquête.
Cependant, 18% (sur 87 réponses) de personnes ne savent pas encore actuellement: ce qu’ils peuvent proposer comme
savoir-faire à partager. Ceci pouvant trouver une explication dans le fait que le projet soit en attente d’une définition plus
précise pour pouvoir se positionner. Du côté de la demande, cette proportion se réduit à 10% (sur 131 réponses) quant
aux potentiels de formations imaginés : ce qui manifeste d’une très grande motivation pour le projet dans les potentiels
de participation.
En revanche, il y a un décalage entre les potentiels et les attendus. On remarque une forte proportion de personnes
à vouloir se former dans le second œuvre (menuiserie, plomberie, électricité) et particulièrement dans les artisanats
(céramique, fresque, enduit, verre, ferronnerie, vannerie), alors que ces possibilités sont très faiblement représentées
dans l’offre. Le fossé se creusant pour les personnes voulant mettre en œuvre des « matériaux naturels » dans la
construction alors que ce savoir-faire n’est pas du tout représenté.
Orientation 5 :
Le projet suscite une forte mobilisation des savoir-faire et également une forte attente en terme de possibilités de se
former à des métiers de la construction ou de l’artisanat. Il est donc prévisible d’envisager des chantiers participatifs,
« chantiers verts, écoles » : pour les corps de métiers manquants dans les compétences internes aux salariés et
intervenants de la MECOP, il sera possible de les trouver avec les entreprises participantes, et/ou des associations,
individus pouvant diffuser leur savoir, en les invitant ou en organisant des sessions de formations.
Le projet pourra également s’appuyer sur ces réponses pour déterminer les matériaux, donc les mises en œuvre, à
employer dans la construction.
2.2.e Recensement des partenariats possibles
L’enquête a permis de faire un recensement, non exhaustif, des partenaires éventuels ou déjà convoqués. 3 catégories
ressortent de ces propositions se regroupant autour des «partenaires institutionnels», des «associations ou fondations»,
«des entreprises ou individus» (cf. tableau ci-contre).
24
TOTAL DES SAVOIR-FAIRE A
PARTAGER/TRANSMETTRE
Nb de réponses
Terrassement
Ossature bois
Maçonnerie
Métallerie, serrurerie
Menuiserie
Mise en œuvre de matériaux naturels
Plomberie
Electricité
Enduits, plâtrerie
Carrelage
Artisanat d’art céramique
Artisanat d’art verre
Artisanat d’art fresque et enduits
Artisanat d’art ferronnerie
Artisanat d’art vannerie
Couture
Cuisine
Autres :
Ne sais pas encore
4
7
5
2
5
0
5
3
5
4
3
3
3
3
3
4
8
4
16
87
2,2savoir-faire / pers
INSTITUTIONS
Conseil Général / Ministère de
la culture / / les principaux y
sont / conseil général, la CAB,
services culturels des mairies des
environs / secteurs culturels et du
Conseil Général, le président de
la république, premier ministre
et ministre de la culture…./ les
membres de la CAB, le Conseil
Général / SACEM/MAIRIE/CAB/ les
collectivités locales
TOTAL DES SOUHAITS DE
FORMATIONS
en %
Nb de réponses
5%
8%
6%
2%
6%
0%
6%
3%
6%
5%
3%
3%
3%
3%
3%
5%
9%
5%
18%
4
6
4
3
9
7
7
7
9
8
10
7
8
8
9
5
4
3
13
131
100%
/
ASSOCIATION / FONDATIONS
Au-delà des instances, le monde
scolaire enseignants et associatifs
(club de sport) / les artistes de
sensibilités diverses locaux et lointains/
fondation musée Schlumberger/
fondation SEED/INRAP / les médias
M6 TF1 le projet est ambitieux ça vaut
peut être le coup de les contacter
en %
3%
5%
3%
2%
7%
5%
5%
5%
7%
6%
8%
5%
6%
6%
7%
4%
3%
2%
10%
100%
3,1souhaits de formation / pers
ENTREPRISES/INDIVIDUS
Des artistes / Conseil scientifique
des MECOP / parents des services
DMAD/DARF / tous ceux qui grâce
à cette future salle pourront avoir un
regard différent sur les jeunes que
nous accueillons. Tous ceux capables
de reconnaître le travail accompli, et
de valoriser ces jeunes/ conseiller
technique en son et éclairage
(DIPSONIC rue du camps de droite) /
les entreprises locales
25
2.3 Entretiens avec les directeurs de services et intervenants extérieurs
Les entretiens se sont déroulés en 4 temps: avec les directeurs de services (22 mai 2013), avec les salariés techniciens
de la MECOP (22 mai 2013), avec François Roy et Emmanuel Paris (5 juillet 2013), et en entretiens indviduels avec
François Roy, Joseph Bako, Véronique Merlier et Béatrice Conet (5 septembre 2013).
2.3.a Paroles des directeurs de service - Tour de table des chefs de services
Etaient présents:
Eric Legros,
directeur
Joseph Bako,
chef de service Maison de la musique et de la danse, Outreau et Itinérance
Patrick Legrand,
chef de service Maison des découvreurs et ses appartements, Outreau et Relais de Zoteux
Pierre Yves Maquinghen, chef de service Maison du Cirque, St Martin Boulogne et Maison du sport, Wimille
Yannick Coppin,
chef de service Centre de Jour, St Martin Boulogne.
Sandra Jérusalmi,
coordinatrice des programmes culturels
Comment imaginez vous cet objet, cet espace et quels usages y prévoir ?
Joseph Bako, chef de service Maison de la musique et de la danse, Outreau et Itinérance
Pas d’exigences particulières. Mr Bako relaie «la demande des enfants de la maison de la musique : une salle avec une
bonne acoustique, une table de mixage et une belle scène. Par ailleurs , accueillir les parents permettrait de les intégrer
aux projets pédagogiques. La maison de la musique n’utilise pas la salle actuelle. Elle n’est pas sur le même site, et les
installations sons et lumière faites par la maison du cirque ne sont pas celles que met en place habituellement Mr Bako.
Mais on pourrait imaginer des petits projets pendant l’année.» Selon lui, «ce projet est une salle de spectacle, elle doit
symboliser cela».
Yannick Coppin, chef de service Centre de Jour, St Martin Boulogne.
«Faut-il dimensionner la salle pour 300 places quand on sait qu’on ne reçoit les parents que deux fois dans l’année ?
Or il y a un besoin de places pour le cirque, la danse et d’autres projets. Or ce serait le seul lieu institutionnel où on
pourra réunir tout le monde. Il faudrait plutôt penser modularité. Faudrait il alors trancher ? est ce une salle de spectacle
? ou un objet plus souple ?
Patrick Legrand, chef de service Maison des découvreurs et ses appartements, Outreau et Relais de Zoteux
Pas d’exigences particulières. « Il serait intéressant d’avoir un lieu institutionnel où l’on se retrouve. Il serait intéressant
que l’espace puisse accueillir du théâtre, une activité qui a un peu disparue dans les maisons.»
Échanges croisés:
A propos du site tel qu’il est : «Un site multifonctionnel.». «Il y a des circuits pour aller d’un lieu à un autre. Les enfants
savent quels sont ces chemins. on a mis des années. des itinéraires ont été construits progressivement dans l’histoire de
la maison, c’est essentiel.»
On aborde alors les notions de sacré et de profane.
On aborde alors la notion d’itinéraires personnels et de transmission qui semble contenue dans le projet.
On note que le projet devra allier symbolique et usages.
Un espace nouveau ?
Une région de sources, d’eau. A nouveau croisement du symbolique et de la technique (cf fondations de la construction).
L’eau c’est aussi un sujet abordé dans le projet africain de la MECOP et au quotidien ici, où l’on apprend sa valeur
et à l’économiser. On aborde alors, la consommation d’énergies et l’attention que l’on pourra y donner dans le projet
architectural.
Eric Legros exprime son imaginaire : celui de la rusticité de la construction. Valorisant l’artisanat. A ce propos, en termes
d’usages, le projet doit être conçu en priorité comme un outil de travail.
2.3 b Paroles des salariés techniciens de la MECOP
Etaient présents:
Pierre,
Bruno,
Thierry,
Joël,
Yannick Coppin,
formateur centre de jour
assistant technique
assistant technique
formateur centre de jour
chef de service Centre de Jour, St Martin les Boul.
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Claire Bequet,
Sandra Jérusalmi,
directrice adjointe
coordinatrice des programmes culturels
Tour de table des compétences et expériences
Thierry
Formation en électricité. A mis en oeuvre l’électricité de l’atelier (approbation SOCOTEC). Fait de plus en plus de
plomberie / Carrelage / Charpente / Nombreuses huisseries / Se passionne pour le bois. Outillage : Acquisition récente
d’outillage en menuiserie, disqueuse, outillage portatif, atelier de productionTravaille souvent avec Pierre. Aménage
actuellement l’atelier de la maison vive (avec éducateurs et enfants).
Pierre
Terrassement, avec Jean Pierre Hennouck
Joël
Menuiserie / Maçonnerie. A tout reconstruit dans le centre de jour. Carrelage de l’auberge.Bâtiment de l’administration : a
posé la dalle, la charpente, les menuiseries
Bruno
Avec Thierry, ont travaillé en ossature bois. Touche à tout. Mais ne sera plus là en juillet 2014. Va se lancer dans les
fresques murales.
Yannick Coppin
A propos de l’implication des enfants et des jeunes.
On peut penser à différents mode de participation :
- participation du centre de jour. Une participation sur l’année est possible. Avec des temps réservés au projet.
- chantiers jeunes : au moment des vacances scolaires
- chantier d’insertion professionnelle : avec les jeunes en consolidation de projet professionnel
- participation du relais Zoteux. Un couple y reçoit 4 jeunes pendant 4 mois et développent ensemble un projet. Le
chantier peut faire l’objet de ce projet.
D’autres personnes peuvent être associées :
- Sébastien Paul, maison des découvreurs, ancien ébéniste
- Christophe Lefebvre
- Sébastien Coru, plâtre, plomberie, touche à tout
Échanges croisés:
La planification des chantiers: avec la direction et les chefs de service. On évoque la présence d’un OPC
(ordonnancement, pilotage et coordination) pour le pilotage du chantier
L’implication des entreprises locales: On évoque l’importance de l’implication des entreprises locales avec qui
les constructeurs ici présents ont l’habitude de travailler. On s’appuiera ainsi sur les relations de confiance et de
professionnalisme existantes.
Les matériaux et système constructifs: On évoque l’intérêt de définir assez rapidement les principes constructifs. Afin
de s’assurer que le projet pourra être facilement mis en oeuvre pour partie en interne. La maniabilité sera un critère
important afin d’éviter les grosses machines, et de faciliter les réparations ou le remplacement dans le temps.
On évoque l’intérêt de l’utilisation de matériaux locaux.
La démarche avec les enfants et les jeunes : « Il faudra trouver une forme d’efficacité. On ne pourra pas intéresser tout
le monde. Il faudra être précis dans ce que l’on met en place. Par ailleurs, les jeunes du centre de jour auront un rôle
important de mobilisation et de diffusion. Il faudrait qu’un maximum de personne (adultes et enfants) puisse dire « moi
aussi j’ai fait ».On évoque des possibilités d’implication. Sur le chantier, à la finition, aux fresques, ou encore à la création
de céramiques ou de mobilier.
Les assurances : On évoque les responsabilités civiles et décennales à organiser en priorité pour l’organisation de ces
chantiers
L’emploi: On évoque l’opportunité de ce projet pour générer de l’emploi de l’activité.
27
2.3.d Entretiens entre François Roy et Emmanuel Paris,
compagnie « Instant Théâtre » et coordinateur du comité scientifique de la MECOP
Les références:
Jean-Louis Barrault: Chapiteau en bois de la gare d’Orsay
Peter Brook : économie de moyen paliée par la rigueur / théâtre brut, nécessaire et sans artifice.
« Un théâtre nécessaire: un théâtre où, entre acteurs et public, n’existerait qu’une différence de situation et non pas une
différence fondamentale».
Ariane Mnouchkine : Les Shakespeare / théâtre du soleil / gradin ondulé en forme de dune
Le « living lab » : Un Living Lab regroupe des acteurs publics, privés, des entreprises, des associations, des acteurs
individuels, dans l’objectif de tester « grandeur nature » des services, des outils ou des usages nouveaux. Il s’agit de
sortir la recherche des laboratoires pour la faire descendre dans la vie de tous les jours, en ayant souvent une vue
stratégique sur les usages potentiels de ces technologies. Tout cela se passe en coopération entre des collectivités
locales, des entreprises, des laboratoires de recherche, ainsi que des utilisateurs potentiels. Il s’agit de favoriser
l’innovation ouverte, partager les réseaux et impliquer les utilisateurs dès le début de la conception. (source wikipédia)
La terminologie:
Espace Multifonctionnel ≠ Salle Polyvalente
Salle Polyvalente :
Poly
Valence
espace qui offre plusieurs usages possibles
du grec ancien (poly), polu- (« beaucoup »).
« On nomme valence d’un tel terme le nombre d’actants qu’il peut recevoir ou qu’il doit
recevoir pour être saturé, c’est-à-dire fournir un syntagme grammaticalement correct. »
« Les salles polyvalentes ont les défauts de leurs qualités puisqu’il s’agit de concilier plusieurs usages en même lieu
rendu le plus neutre possible au point de lui retirer toute saveur, lissé de toute aspérité au point que tout désir de faire
glisse au lieu de s’accrocher.»
Espace Multifonctionnel: qui possède plusieurs fonctions
Multus
Nombreux, divers
Functio
accomplissement, exécution
« De part cette image, on introduit ici la notion d’outil, le bon outil de travail, de qualité, robuste, dévoué tout entier à sa
tâche, et par extension, au bout de l’outil, l’ouvrier, l’artisan, le réalisateur de l’ouvrage. Il en va de même de de l’image
de la machine, du métier, de la table de dissection, du pétrin ….Dès lors, l’approche fondamentale de l’acte de création
revient au cœur du projet. Et loin de là le désir d’un espace asceptisé sous le prétexte de ne pas déterminer le type
d’activité qu’il pourrait s’y dérouler, le théâtre de la MECOP se doit d’être identifié, et même recevoir un nom qui collerait
à son image.»
« Un espace vide, qui résonne comme un tambour.
Ce lieu est le lieu de tous les possibles : cirque, danse, théâtre, lieu d’expériences scientifiques, sociologiques,
artistiques. Le théâtre de la MECOP doit être cet espace multifonctionnel,..., la salle des fêtes est à proscrire».
Les gradins:
« La représentation d’un spectacle en public est d’une fréquence limitée à une fois par mois : il faut dès lors se poser la
question des gradins amovibles, et de la part de l’investissement qu’un tel outil représente.»
Les gradins ont ici un double rôle, celui d’accueillir traditionnellement un public, et celui d’être un instrument
pédagogique : il participe à capter l’attention des enfants, et au travers l’épreuve des limites, interroge la place
qu’occupent chacun d’eux, tour à tour spectateurs et acteurs.»
La scène:
Les dimensions idéales d’une scène traditionnelle : 8m libre de largeur (10m compris pendillons latéraux) X 7 m libre de
profondeur (9m compris arrière scène) X 3 m libre de hauteur.
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2.3.e Entretiens avec les intervenants de la MECOP
François Roy, Metteur en scène, comédien, compagnie « Instant Théâtre »
A la MECOP : intervenant pour la préparation, la coordination, la mise en scène du spectacle général de fin d’année ; lecture ;
conseil sur la direction d’acteur et la programmation des spectacles invités. François se déplace dans chacune des maisons
des enfants, observe, stimule intervenants et enfants, choisit les éléments qui constitueront le spectacle de fin d’année.
Consacre 2 jours dans la salle de diffusion extérieure pour coordonner les enfants dans une mise en scène générale.
Reprend l’histoire de la salle :
-M. Lafond, mécène finance les travaux d’aménagement
- Aujourd’hui l’agrandissement du cabaret concorde avec l’agrandissement de l’institution.
Fonctions à envisager :
- Un lieu à tout faire
« Des espaces qui prennent en charge les enfants, le quotidien du vivant, et les protocoles ».
- vestiaires (ex des chaussures à enlever et des habits qui trainent en situation de pratique)
- sas (ex du temps où l’on se calme, se sèche, avant d’entrer dans la salle de spectacle, en situation de public)
- considérer le temps d’approche du lieu (éventuellement l’extérieur)
- prévoir loges hommes et loges femmes éventuellement associable en une seule loge.
- Coulisses, magasins, stockage… équipements annexes nécessaires au bon fonctionnement de la salle
Qualités de l’espace à envisager :
- Tout part du plafond ! la hauteur utile, l’éclairage, les facilités d’accrochage, l’économie possible en personnel de régie.
Un plafond technique bien pensé peut générer un investissement conséquent mais une économie en exploitation.
Privilégier des systèmes d’accrochage et déterminer la bonne hauteur : galeries techniques suspendues à la hauteur du
grille ne mobilise qu’un régisseur
- Plancher technique : des fauteuils/gradins escamotable dans le sol pour récupérer toute la surface en cas d’ateliers /
pratiques
Référence à Arlon : un plateau bois, dont les dimensions sont doublées avec des gradins rétractables en pivotant sous le
plancher
- Veiller au confort acoustique. Limiter l’agressivité des bruits.
Bonne Acoustique: condition sine qua non de la transmission du savoir et de la pédagogie
- Ce lieu recevrait l’écume de cette institution : chaud, agréable, rassurant, (par exemple que les enfants ne soient pas
perdus, qu’ils ne se cognent pas…)
- Un outil qui doit réagir vite ! Les temps de pratiques avec les enfants étant courts (2h).
- l’éclairage
- Les matériaux : le bois, pour ses compétences acoustiques, pour sa facilité de mise en oeuvre et notamment dans le
cadre d’un chantier participatif, pour les liens que l’on peut trouver avec les ressources naturelles et le savoir-faire local
et, celui des chantiers navals, du lien symbolique avec l’association des orphelins de la marine.
Effectif à considérer :
- en situation de spectacle général : 70 enfants sur plateau + ? personnes en public
1 jauge publique large permet d’éviter à l’institution de payer 2 fois la représentation d’un spectacle
- en situation de formation: 80 enfants + 80 éducateurs (actuellement fait en 2 fois)
- une représentation peut mobiliser jusqu’à 300 personnes
Divers :
- Prévoir l’utilisation de cet espace pour les enfants vivant sur le site : c’est-à-dire pour les pratiques du théâtre et du
cirque. Les autres enfants et intervenants ne l’utiliseront pas car travaillent en ateliers dans les maisons à la rentrée de
l’école. Cet espace sera utilisé occasionnellement par les autres maisons et pourra susciter de nouveaux projet.
- Etudier la forme octogonale qui permet la forme élisabéthaine, le théâtre grec et ne fait référence à rien.
Un nom : l’Atelier
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Joseph Bako - Directeur de la maison des enfants de la musique et de la danse, Outreau
Directeur, intervenant musique, musicien
Fonctionnement actuel des pratiques de musique et de danse:
1 intervenant musique, doublé de Mr Bako
1 intervenante danse, prochainement doublée de Mr Bako
L’intervention musique se fait auprès de 12 enfants de la maison de la musique et de la danse (nombre à vérifier). Ces
enfants bénéficient de 2 heures de pratique le mardi et le jeudi de 18h à 20h (jour et heures à vérifier).
L’intervention danse se fait auprès de 12 enfants de la maison de la musique et de la danse (nombre à vérifier). Ces
enfants bénéficient de 2 heures de pratique le mardi et le jeudi de 18h à 20h (jour et heures à vérifier).
Ces interventions se déroulent à Outreau, dans la maison de la musique et de la danse. Un studio est dédié à l’activité
Qualités de l’espace à améliorer:
Les enfants pratiquant la musique disposent d’un très bon matériel (instruments, régie, table de mixage, micros). Des
travaux d’amélioration acoustique ont été effectués dans le studio mais le confort acoustique ne permet toujours pas des
enregistrements et prises de son. De même en condition de répétition, les sons ne sont pas représentatifs des sons émis
en condition de diffusion (cf expérience du carré SAM).
la réalisation de cette nouvelle salle présente l’opportunité d’y réunir les conditions nécessaires.
La nouvelle salle à la ferme de Bertinghen pourrait servir à la prise de son et aux enregistrements des enfants pratiquant
la musique. Ces besoins sont ponctuels, dans l’année. Les mêmes qualités seraient nécessaires pour cette salle en
conditions de diffusion.
Veiller à l’isolation phonique vis-à-vis de l’extérieur.
Potentiel à améliorer pour une utilisation de la nouvelle salle par des artistes extérieurs:
Les petites dimensions, la sécurité incendie ERP insuffisante et le manque de matériel (régie, table de mixage, micro),
sont des contraintes du cabaret actuel repérées par des artistes musiciens extérieurs, ne permettant pas une location
extérieure. Les artistes musiciens en résidence souhaitent repartir avec leur propre production et ne pourraient pas le
faire dans les conditions actuelles.
Dans le boulonnais n’existerait qu’un seul studio. Tandis que des particuliers ont leur propre home studio.
Effectif à considérer:
3 guitaristes, 1 bassiste, 1 batteur, 4 percussionniste, des chanteurs : 10 musiciens susceptibles d’enregistrer ensemble.
Il est aussi possible d’enregistrer les instruments séparément. Néanmoins un enregistrement collectif est plus interessant
pour l’ambiance.
Mr Bako ajoute qu’ouvrir cette salle à l’usage d’artistes en résidence c’est aussi s’intégrer à la cité, à la vie de la cité, à la
ville. Et c’est aussi la ville qui vient à la MECOP !
Un nom, rapporté par un enfant : « le forum »
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Véronique Merlier, intervenante cirque,
artiste cirque polyvalent, aujourd’hui artiste clown, cofondatrice de la compagnie « piste sur scène »,
Béatrice Conet, intervenante cirque,
technicien du spectacle vivant, cofondatrice de la compagnie « piste sur scène »,
Fonctionnement actuel des pratiques de cirque:
L’intervention se fait auprès de la totalité des enfants de la maison du cirque et du théâtre qui sont au nombre de 12. Ces
12 enfants doivent bénéficier de 2h de pratique le mardi et le jeudi de 18h à 20h. Ce fonctionnement n’est pas possible
actuellement compte tenu des dimensions trop petites de la salle. Les enfants sont actuellement répartis en 2 groupes
d’1 heure par jour d’intervention accompagnés de 2 adultes. Ils pâtissent donc d’un temps de pratique artistique inférieur
au programme prévu.
Dans les conditions actuelles, la salle de spectacle ne peut accueillir que 6 personnes maximum pour pratiquer les agrès
du cirque, besoin d’espace pour prendre de l’élan et rayon de giration des monocycles.
A noter aucune activités de théâtre actuellement pour les enfants de la maison du cirque et du théâtre. L’activité de
théâtre est dispensée aux enfants du centre de jour, en journée, dans la salle de cabaret.
Activités actuelles :
Monocycle
Jonglerie
Fil de fer
Acrobatie
Activités souhaitées :
mais espace insuffisant pour manoeuvrer
autonome mais un fil de fer avec ancrage au sol ou sur mâts
mais recul insuffisant. Prévoir longe de sécurité
Le projet devrait accueillir des ateliers de travail avec des personnes handicapées
Equipement manquant ou à améliorer:
- espaliers pour préparation physique et barres de danse
- sol : le sol est actuellement un tapis de danse posé sur un plancher aggloméré sur dalle béton. Ce sol est bon car lisse,
plat et antidérapant. Néanmoins un peu dur pour les enfants.
- régie : actuellement en haut des gradins. Travailler à la régie depuis la scène serait plus facile.
- accès : faciliter les entrées et sortie de matériel : grandes portes
Équipement souhaité : un plancher technique permettant l’accroche/scellement des agrès ( mât chinois, fil de fer aérien,
etc…)
Fonctions (espaces) manquantes:
- sanitaires. Dissocier sanitaires public et sanitaires artistes (éviter que les artistes passent devant le public avant le
spectacle. Cas actuellement).
- loges. Dissocier loges femme et loges homme.
- stockage gros matériel (actuellement stocké dans la salle)
- stockage sécurisés pour petit matériel jonglerie, échasse, tapis de sol (actuellement stocké dans la salle)
- coulisses + pendrions
- espace d’entrée, d’accueil
- espace ressources (avec ouvrages consultables sur le cirque. Peut se situer dans l’espace d’accueil)
Qualités de l’espace à améliorer:
- l’acoustique : acoustique actuellement mauvaise.
- la lumière : la boite noire est étouffante. Il manque de lumière naturelle. Par ailleurs, les interventions se déroulant entre
18h et 20h, il fait souvent nuit : une bonne lumière artificielle est à prévoir (ex du théatre Plume où de gros efforts sur les
lumières ont été faits. La lumière en plein feux ou les poursuites sont utilisés pour les représentations circassiennes)
- lumière/ atmosphère : référence à la bulle des Art sauts, « un univers en soit »
Le projet pourrait être l’occasion de travailler la mise en lumière pour la scénographie
- la hauteur utile : la hauteur sou charpente n’est pas adaptée à une partie des activités artistiques. Les activités de
cordes lisse, tissu aérien, trapèze, portées acrobatiques, nécessitent une hauteur utile minimum. Il est conseillé d’éviter le
trapèze en portique, très long à monter et démonter.
Hauteur utile souhaitée: 10m libre, avant plafond technique permettant l’accrochage des agrès et longes de sécurité
- la dimension au sol : (cf activités de monocycle et acrobatie)
- rapport au public : préférer un hémicycle au même niveau que l’artiste
- le chauffage : prévoir un chauffage/ pour limiter les consommations d’énergie pour un telle hauteur utile, il est évoqué
de fermer le volume à 5m environ en hiver et de mener des activités au sol.
Effectif à considérer:
12 enfants + 2 adultes intervenants en simultané
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Références:
La compagnie des arts sauts. Compagnie d’acrobates voltigeurs uniquement. Ils utilisent une structure gonflable qu’ils
ont auto financé. Les containers qui constituent les accès à la structure gonflable sont utilisés pour le transport de la
toile et du matériel. La structure tridimensionnelle intérieure formée de trois arceaux est indépendante de la toile. Elle
sert uniquement de support aux agrès des artistes. Les boudins situés sur le dessus de la structure gonflable servent de
piège à son.
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2.4 Bilan de l’enquête et des entretiens
2.4.a Axe n°1: la nature du projet
Le Café-théâtre Michel Laffont de la ferme de Bertinghen est un des nombreux dispositifs éducatifs et
pédagogiques de la MECOP pour réorienter les enfants en grande difficulté par l’accès à la culture et la transmission des
savoirs de base. Il vient compléter le panel d’activités proposé aux enfants de l’association sur le territoire boulonnais
par la pratique du théâtre et du cirque. Force est de constater que d’autres activités s’y déroulent et en fait un lieu
multifonctionnel : théâtre, cirque, réunions, living lab, colloques, lecture et poésie, musique, danse.
Réhabilitation, extension ou équipement neuf ?
A la lueur des résultats de l’enquête, nous pouvons constater que la salle du Café-théâtre Michel Laffont est vue
de la part des sondés comme « un outil pédagogique efficace car proche des lieux de résidences et d’éducation, un trait
d’union avec les différentes maisons de la MECOP et ouverture vers des publics extérieurs. » (Réponse à enquête).
Les qualités du lieu résident avant tout dans sa capacité à contenir une émulation créative et artistique, et à en rendre
compte à soit même et au public (on se découvre). Il en va de même du plaisir de se rencontrer en un lieu clairement
identifié, animé d’une âme collective, chargé des nombreux souvenirs où les émotions du spectacle et de l’expression du
corps et de la voix sont vives.
Il y a donc un affectif lié à ce lieu, matérialisé par les murs de ce corps de ferme. Cela explique en partie la volonté de
nombreux intervenants d’y pratiquer et transmettre leurs savoirs et disciplines en ce lieu, quitte à reproduire ce qui se
passe déjà ailleurs dans les autres maisons affectées.
La situation géographique est aussi un atout : à quelques pas de la ville, dans un écrin de verdure, vue sur la côte
d’opale, la ferme de Bertighen concentre les attributs d’une qualité de vie agréable.
Sa forme traditionnelle, organisée en corps de ferme autour d’une cour, remplit son rôle protecteur et privilégie un rapport
intime et serein entre l’éducateur et l’enfant, sans parasitage, gage d’une maîtrise du dispositif pédagogique.
La salle du Café-théâtre Michel Laffont est vue aussi comme « un outil pédagogique inefficace car inadapté pour les
pratiques qui lui sont dévolues, son exigüité, son inconfort, son incapacité à pouvoir évoluer. » (François Roy / Eric Paris ).
Puisque les deux disciplines qui sont affectées à ce lieu n’y trouvent pas leur place, les usagers veulent pousser les murs
latéraux pour trouver de la largeur et y établir une scène, une piste, pousser le mur du fond pour réserver une place plus
grande au public, pousser le toit pour une pratique plus aisée des agrées du cirque et ériger des décors.
En grande majorité, les utilisateurs souhaitent résoudre ce problème d’adaptabilité du lieu à leur pratique par une
homothétie du bâtiment existant, et non par la construction d’un équipement neuf pouvant répondre spécifiquement à
leur attente.
Le besoin de repère et de stabilité pour les jeunes est souvent évoqué, écartant la solution d’un équipement neuf dans
presque tous les esprits. Cela traduit l’effort que cela engendrerait de devoir identifier et s’approprier un nouvel espace
surgissant ex nihilo.
Etape n°1 : Conclusion d’analyse de l’axe n°1
La charge affective liée au lieu explique la propension à la conservation du bâtiment existant par sa réhabilitation, Deux choix se
posent:
- Soit il s’agit d’une réhabilitation et extension : du cabaret existant ou/et d’autres parties de la ferme.
- Soit d’une construction neuve en « marge » des constructions existantes, agissant alors comme un nouveau lieu à part entière.
Dans les deux cas, il s’agit d’interroger l’espace du cabaret, dans ses prochaines fonctions à venir. La transformation d’un
lieu a souvent pour effet de perturber la mémoire collective forgée tout au long des événements vécus : de les renforcer,
de les effacer ou de les rendre nostalgiques. La salle actuelle est pourtant trop petite pour toutes les activités à y mener et
si le choix doit se faire autour d’elle, l’extension est inévitable. Posant ainsi la question de sa destination : contiendra-t-elle
la scène, les gradins, les coulisses, l’accueil ?
La Maison de Berthingen est elle-même le résultat de la reconversion d’un outil agricole (une ferme) en un lieu à la
destination totalement différente. La cour « au carré » est un archétype : enclos pour le bétail, protection aux intempéries
des réserves, puit d’eau potable central, etc…. Aujourd’hui cette cour au carré est le cœur de vie pour les enfants, de
distributions des lieux, d’organisation de manifestations à l’abri des vents, de centralité. Produire un nouveau bâtiment, par
exemple, et en dehors de cette centralité devra répondre de cette organisation sans la perturber.
33
2.4.b Axe n°2: le programme
Un outil de création ou un lieu de diffusion du spectacle vivant ?
L’étude d’échelle comparative nous apporte les différentes réflexions suivantes.
Un équipement culturel dévoué à la diffusion de spectacle pour un large public doit répondre à une exigence d’espaces.
Un volume adapté à l’accueil d’un public et à la réception de l’œuvre est un dispositif codé et complexe : il est soumis
aux exigences de l’emprise de gradins larges, profonds et hauts pour offrir un confort visuel au spectateur : gradins
étagés étudiés en fonction des angles de vue sur la scène en tout point de la salle, profondeur des allées pour le confort
d’assise, qualités des fauteuils etc. …
Ce volume obtenu doit solutionner plusieurs autres contraintes :
- le chauffage adapté et d’une capacité de chauffe proportionnelle au volume de la salle,
- la gestion de fonctionnement technique et d’entretien,
- les normes de sécurité et d’adaptabilité aux personnes handicapés imposées réglementairement.
Indirectement, les conséquences d’un accueil d’un large public impose :
- une capacité proportionnelle en places de parking,
- aménagement d’accès aux voies publiques et voiries stabilisées, éclairage public, signalétique, billetterie
- assainissements, sanitaires,
En marge :
- restauration,
- personnel affecté au fonctionnement etc. …
Il est démontré que ce type de lieu affecté à la diffusion de spectacle n’est que très rarement utilisé pour la création, si
ce n’est pour les répétitions générales. Son coût de fonctionnement impose une rentabilité assurée par l’occupation d’un
public, et ne peut être absorbé par la seule création artistique.
Dans le cas de grands complexes de spectacle ou scène nationale offrant une jauge publique d’au moins 500 places, la
création théâtrale se passe dans des salles annexes de capacité réduite exclusivement à la dimension scénique.
La solution des gradins amovibles pour accueillir une jauge de 300 places assises dans le
café-théâtre de la ferme de Bertinghen peut-elle être une solution au manque d’espaces ?
Si la salle dégagée des gradins permet une pratique plus aisée de la discipline circassienne, elle s’en trouvera privée
d’une grande partie lors d’une représentation publique une fois les gradins dépliés.
Si l’on développe en extension un corps de bâtiment affecté à la réception du public pour libérer l’espace actuel du caféthéâtre, l’association peut-elle assumer son fonctionnement (chauffage, entretien) pour une utilisation en lieu de diffusion
publique d’une fois par mois ?
Son bon fonctionnement nécessiterait donc une exploitation régulière en diffusion public soit par une représentation
soutenue des spectacles créer par la MECOP, soit par une ouverture de l’équipement aux compagnies extérieures.
Etape n°2 : Conclusion d’analyse de l’axe n°2
Au vue du montant des travaux d’un équipement complet (diffusion et création) pour un public de 300 spectateurs
(scénario de chiffrage n°1), le choix s’impose. Que privilégier ? Un outil de création avec une jauge public réduite ou un
lieu de diffusion plus large du spectacle vivant ?
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2.4.c Axe n°3: la ou les fonctions ?
La problématique utilisateur est liée aux activités que l’on souhaite pratiquer: du plus petit dénominateur (seul-en-scène,
poésie) au plus grand (cirque avec trapéziste et piste de monocycle ou spectacle hippique, colloque …)
Réflexion faite, au-delà du fait que le lieu est sollicité pour la charge affective qu’il véhicule et son emplacement
géographique particulier, c’est le seul grand espace dont la MECOP dispose pour des activités et évènements prenant
de la place. Aussi ce lieu devient a fortiori un lieu multifonctionnel pour l’espace qu’elle propose et les intervenants qui s’y
pressent.
Nous notons la problématique suivante : la concurrence et complémentarité que représente le cabaret avec d’autres lieux
de diffusion et de création, au cœur du dispositif de la MECOP, au sein du territoire Boulonnais.
Parmi les équipements de la MECOP, on constate l’existence de lieux dévolus aux pratiques musicales et de la danse
(Outreau), du sport et du bien-être (Wimille), de l’art plastique (des arts dramatiques), des sciences et de l’archéologie
(Saint Martin Boulogne « la maison vive »)…
Attention aux doublons, ne favoriserions nous pas la confortation de ces lieux existants en les valorisant ? Autrement dit,
en recherchant le développement sur le site de la ferme de Bertinghen, le projet de cette salle doit éviter de concurrencer
ou déséquilibrer les activités propres à chacune des maisons formant la MECOP. De cette remarque, en découle deux
hypothèses :
Hypothèse originelle, le projet permettrait de :
- Réaliser un outil multi fonctionnel qui intègrerait prioritairement les contraintes du cirque et du théâtre.
- Permettre la pratique des sciences : expériences, recherches et restitution (partage du savoir)
- Concentrer les représentations des différentes disciplines des maisons de la MECOP sur le site de Bertinghen.
Hypothèse alternative, le projet permettrait de :
- Conforter chacune des maisons dans la pratique de leur propre discipline (améliorations)
- Conforter les activités et pratiques du théâtre et du cirque dans la ferme de Bertinghen (évolution)
- Réaliser un équipement de diffusion de la créations de spectacles (diffusion)
En complément nous relevons sur le territoire boulonnais, une liste non exhaustive des salles de spectacles, que la
MECOP a comme partenariat dans son fonctionnement annuel :
Rollmops Théâtre, 58 Avenue John Kennedy, 62200 Boulogne-sur-Mer
Cabaret et théâtre / 2 salles petite jauge
Espace de la Faïencerie, 35 Avenue John Kennedy, 62200 Boulogne-sur-Mer
Concerts de Musiques Actuelles ou de Variétés. / Modulable, avec une capacité de 200 à 900 personnes
Carré Sam, Place d’Argentine, 62200 Boulogne-sur-Mer
Musiques classiques et actuelles, théâtre, lyrique, humour, danse, spectacles jeune public,…
Centre Culturel Georges BRASSENS, Saint Martin Boulogne
640 places dont 440 en gradin
Théâtre Monsigny, rue Monsigny 62200 Boulogne-sur-Mer
Théâtre à l’italienne de 650 places
Salle les Pipots 37, rue des Pipots 62200 Boulogne- sur-Mer
Lieu de création théâtrale, d’accueil de spectacles et de concerts / 140 places
35
2.4.d Axe n°4: matériaux, type de construction (en dur, amovible, nomade)
Au vue des résultats de l’enquête sur les potentiels-ressources internes à la MECOP, le choix des matériaux de
construction devrait se faire en fonction du savoir-faire des parties prenantes à l’auto construction. Cependant, et du
fait probable d’une demande accrue d’utilisation de matériaux écologiques dans le bâtiment, l’enquête montre aussi
une demande forte de formation, d’initiation et donc d’utilisation de ces matériaux dans l’élaboration de la future salle.
Parle-t-on de matériaux d’utilisation (type chanvre, paille, ouate fibreuse) pour l’isolation (second oeuvre), de l’utilisation
primordiale de bois (gros-oeuvre), d’une conception intégrée et bioclimatique (l’ensemble de l’ouvrage)?
Compte-tenu du contexte boulonnais, ce choix devra prendre en compte également les savoir-faire des entreprises
locales. La région boulonnaise est riche de matière première rocheuse (granit, marbre) ce qui peut présager d’un
moindre coût à utiliser ces matériaux localement. Y-a-t-il encore ce savoir sur ce territoire?
Les matériaux induisent la forme et en conséquence la silhouette ou «l’allure» du bâtiument: ce qu’il dégage comme
ambiance! Des matériaux comme le bois associè à la toile tendue font immédiatement référence à des archétypes
architecturaux des habitats nomades, du cirque, du démontable, du temporaire, de l’amovible. Imprégnés de ces
archétypes, les conversations avec les artistes intervenant font immédiatement référence à ces matériaux: leur emploi
derva être intégré, tout au moins étudié, et peuvent intervenir dans la recherche d’une solution économique au projet.
36
III - Analyse du site de la ferme de Berthinghen
37
Introduction
Nous proposons d’analyser le contexte dans lequel le projet s’inscrira. Il s’agit pour de comprendre ce que l’on voit
autour de soi, de comprendre ce qui fait la singularité des lieux et la qualité des ambiances. Comprendre ce dans quoi le
projet bati va s’inscrire, et ce à quoi il participera: une géographie, une histoire, un urbanisme en évolution.
Ces données permettront également de relever des contraintes à considérer avec soin pour la conception du projet bâti
(influence des éléments naturels, des reglementations foncières, des usages déjà en place sur les lieux).
Ainsi cette approche peut être partagée par les adultes autant que par les enfants et les jeunes. Elle constitue également
un outils de décisions pour le responsable du projet (Maitre d’ouvrage) autant que d’orientations pour les futurs architectes concepteurs (Maitres d’oeuvre).
3.1 Situation géographique
Les Maisons des Enfants de la Côte d’OPale (MECOP) sont impantées sur le littoral du département du Pas de Calais,
dans le territoire de Boulogne sur Mer.
La MECOP est née de la fusion de l’institution Saint Anne et des Orphelins de la Marine de Boulogne sur Mer.
Deux instiutions enracinées dans la vie Boulonnaise. Une vie boulonnaise souvent dédiée à la côte, à la mer.
On trouve les Maisons des jeunes sur le territoire boulonnais: à Outreau (Maison de la musique, Maison de la danse,
Maison des découvreurs), Wimille (Maison du sport et du bien être), Saint Martin Boulogne (Maison du cirque et du théatre, Maison vive, Centre de jour) et plus loin, à Zoteux (relais Zoteux). La site de Saint Martin Boulogne se développe sur
la ferme de Bertinghen au 264 rue du Four à Chaux
Le site de la ferme de Bertinghen se situe aux franges de la ville, aux bords d’espaces encore ruraux.
Il est limitrophe au sud est, du mont Lambert.
Il est isolé du centre ville de Saint Martin Boulogne. Tandis qu’ à l’ouest, il est proche de la commune de Boulogne sur
Mer. La gare de Boulogne sur Mer est accessible en quelques minutes à pied ou en voiture.
38
Dunkerque
Calais
Boulogne sur mer
Roubaix
St Omer
Tourcoing
Lille
Bruay la Buissière
Lens
Douai
Valenciennes
Arras
Wimille
Saint Martin
Boulogne
Ferme de
Bertinghen
Outreau
Mont Lambert
Ferme de
Bertinghen
Limites Parc
Naturel Régional
Cap et Marais
d’Opale
39
3.2 Le paysage
3.2.a Aux abords du site
La ferme de Bertinghen se situe sur un plateau. Le plateau de la Warocquerie. C’est un coin de commune aujourd’hui
résidentiel, décentré du centre de Saint Martin Boulogne. Un quartier, marqué par des opérations pavillonaires individuelles et groupées .
Lorsque l’on arrive à la hauteur du chemin de Warocquerie, on distingue au loin les longues toitures de terre cuite rouge
du corps de ferme. Les batiments sont lovés dans un relief en devers (jusqu’à 15 mètres de dénivelé entre l’entrée du
chemin et le fond des parcelles MECOP). C’est le bord du plateau de la Warocquerie.
Au sud est des propriétés de la MECOP, le terrain monte vers les flancs du mont Lambert, dont le territoire est inscrit à
l’Inventaire des espaces naturels en abritant une zone écologique de nature remarquable. Là débute également le Parc
Naurel régional des Caps et Marais d’Opal.
Patures, herbes rases et haies bocagères anciennes, caractéristiques du territoire des monts de Boulogne, expriment la
ruralité à deux pas du centre ville de Boulogne sur Mer et des réseaux autoroutiers. Dans le creux du valon, contournant
le plateau, le ruisseau de pont Pitendal afflue vers la Liane depuis les hauteurs du mont Lambert.
vue n°1
vue n°2
vue n°3
vue n°4
La ferme de Bertinghen s’organise au carré. Quatre batiments en pierre maçonnés protègent une vaste coure plantée par
les soins de l’institution. Des jardins aux nombreux univers, créés au cours des projets pédagogiques, occupent l’espace
extérieur.
vue n°6
Au sud ouest, les immeubles de logement de la résidence Maréchal Leclercq bordent le site. Leur voisinage frontal
suggère des relations à soigner. Au nord ouest la vue s’ouvre panoramiquement sur l’horizon de la Manche, et le port de
pêche emblématique de Boulogne sur Mer. L’urbanisation des plateaux voisins, celui de Montplaisir à Boulogne et ceux
d’Outreau, recoivent le soleil couchant.
vue n°7
40
Schéma: les élements majeurs du paysage
échelle: 1/5000e
41
3.2.b Quelques éléments de géographie du territoire en complément
Relief et Hydologie du territoire:
On observe qu’un réseau d’eau de surface s’organise à partir du point haut du mont Lambert (189mètres d’altitude).
Les cours d’eau se dirigent vers la mer. Certains contournent le plateau de la Warocquerie : le ruisseau de pont Pitendal
afflue vers la Liane tandis que d’autres pénetrent Saint Martin avant d’être canalisés sous voirie communale: le ruisseau
du Fond Notre Dame. Le site de la ferme de Bertinghen se tient au sein ce réseau hydrologique. Concernant les eaux
souterraines, le pays du boulonnais est connu pour ses sources. Il conviendrait d’étoffer les connaissances à ce sujet.
Nature des sols sur le site:
Le sol du site de la ferme de Bertinghen date de 155 milions d’année Il se définit en alternance de couches de calcaires
très compactes et très dures et de marnes argileuses plus tendres renfermant des organismes marins fossilisés.
Ce fut une périodes privilégiée de production et d’accumulation de matière organique à l’origine des plus grandes réserves d’hydrocarbures de l’hémisphère Nord (notamment en région Nord-Atlantique / Mer du Nord).
En effet, à l’ère secondaire, la mer recouvrait la région, formant dans ses fonds des sédiments calcaires très riches en
coquillages. A la fin de la période jurassique, la mer a disparu. La période glaciaire qui a suivi a creusé des vallées dans
les couches sédimentaires, formant le relief actuel. Cet étage géologique porte le nom de « kimméridgien « par référence
à la baie de Kimméridge dans le sud de l’Angleterre, dont le sous-sol présente les mêmes caractéristiques.
- sur les parcelles BR300 et 189, on trouve des «calcaires du Moulin Wibert» et des «sables et grés calcaires de Brecquerceques» (kimméridgien inférieur): Les calcaires du Moulin Wibert sont une alternance de calcaires durs et d’argiles tendres
contenant de nombreux fossiles. Les calcaires de Brequerecque sont quant à eux des calcaires argileux de couleur
claire, épais de 15m, riches sédiments témoignant d’un milieu marin superficiel.
- sur parcelles n° BR300, on trouve des «sables et grés de Chatillon» (Kimméridgien moyen): ce sont des grés plus ou
moins bien cimentés.La partie supérieure est constituée de grès et de sables moyens à grossiers, pluridécimétriques et
présentent des rides formées sous une faible tranche d’eau, sous l’action de la houle.
- sur les parcelles n°BR186,187,188,55, on trouve les «argile feuilletées de chatillon» (Kimméridgien supérieur) : argiles
très sombres, riches en matières organiques déposées dans un milieu calme relativement profond en dessous de la
zone d’influence des houles. Leur partie moyenne est marquée par un banc de calcaires gréseux surmonté par des argiles feuilletées riches en matières organiques.
D’un point de vue géologique général, le Boulonnais présente une forme de demi-boutonnière ouverte vers l’Angleterre
dont les bords surélevés sont crayeux, et l’intérieur argileux et gréseux. Dans le paysage on distingue en effet les champs
ouverts relativement secs du Haut Boulonnais et le bocage humide du Bas Boulonnais. Au nord à Nabringhen une dépression, marque les terrains dévono-carbonifères de Ferques, avec ses exploitations de «marbres» du Boulonnais.
Ce territoire est donc aussi celui de l’exploitation du sous sol et de l’extraction de matières premières dédiées notamment
à la construction, aux industries du batiment et des travaux publics:
- Le grés de la créche, utilisé comme pierre à moelons ou pavés
- Les carrières de Feques, n’extrayant plus aujourd’hui que des calcaires
- Les carrières de Marquise,...
Vents dominants:
Dans le détroit du Pas-de-Calais, les vents proviennent majoritairement de l’Atlantique et de la Mer du Nord. En période
estivale, les vents sont généralement inférieurs à 10 m/s, et les vents faibles inférieurs à 5m/s provenant du sud-ouest
prédominent. En hiver, les vents modérés et forts (plus de 8m/s) sont prédominants. Les vents plus forts (plus de 10m/s
et plus de 16m/s) proviennent également majoritairement de secteur sud-ouest.
Sur la facade ouest du détroit (Boulogne sur mer), les vents dominants sont en effet principalement de secteur sud-ouest
à ouest et du nord-nord-est (vent froids). Le régime des vents n’est pas constant à l’échelle pluri-annuelle
Agriculture:
Le site de la ferme de Bertinghen se situe exactement à la limite entre ville et campagne, entre espaces batis et espaces
ouverts. Ces espaces ouverts sont caractérisés par des coteaux calcaires façonnés au fil du temps par une activité agricole principale: le paturage. Sur ces coteaux, on trouve la pelouse calcicole (calcaire) et les haies bocagères.
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carte hyrdologique (sans échelle)
Kimméridgien supérieur, Argiles feuilletées de Châtillon
Kimméridgien moyen, Sables et grès de Châtillon
Kimméridgien inférieur, Calcaires du Moulin-Wibert, Sables et grès d
Calcaires de Brecquerecque
carte géologique (sans échelle)
carte des cultures agricoles
(sans échelle)
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La pelouse calcicole s’y est développée avec une flore adaptée au sol crayeux, sec et filtrant et une végétation herbacée
plus ou moins rase. Elle compte comme un des habitats naturels les plus riches en raison de la flore (26% des plantes
sont protégées. Orchidées, Thym serpolet, l’Ancolie vulgaire, la Gentiane d’Allemagne et de la faune qu’elle abrite). Ces
pelouses offrent un cortège de couleurs du printemps à l’été suivant la floraison tandis qu’en hiver un tapis jaune vient
recouvrir les pentes des coteaux.
Les haies bocagères, quant à elles, protègent du vent les cultures et le bétail. Ce sont également de véritable forêts
linéaires riches d’une flore particulière. Haies basses, arbres de haute tige, têtard s’y alternent. En automne, elles offrent
en abondance des fruits. Elles sont un abri précieux aux oiseaux, insectes, ou encore faunes sauvages. Enfin, en retenant
l’eau, elles participent à la prévention contre l’érosion du sol et les inondations.
Aujourd’hui le paturage sur ces coteaux calcaires est jugé moins rentable par le monde agricole. On y observe sa disparition. Entrainant avec elle un apauvrissement de la biodiversité et de la tenue des sols. Il s’agit aussi de la disparition
du cadre de vie car l’urbanisme s’accélère aux franges de la ville y trouvant des terrains propices à la construction, à
l’investissement. Néanmoins les courants urbanistiques contemporains encouragent à nouveau les insertions d’espaces
agricoles dans la ville, la continuité des trames bleues (présence de l’eau) et les trames vertes (présence des espaces
verts), la production agricole de proximité et la consommation locale, enjeux de société actuels.
3.2.c Eléments d’histoire
La Warocquerie, nom donné au plateau sur lequel est située la ferme de Bertinghen était une ferme aujourd’hui disparue.
La ferme de Bertinghen,quant à elle, semble avoir dépendu de l’abbaye de Samer, à 40 km de là, vers Desvres. Cette
abbaye fut fondée au XVII e siècle. Au IXème siècle, lors des invasions normandes, l’abbaye fut détruite. Il faut attendre
200 ans pour les premières restaurations. Cette abbaye possédait de nombreuses rentes et domaines. Les comtes de
Boulogne furent les grand bienfaiteurs de ce monastère. Il contribuèrent au relèvement de cet établissement.Son rayonnement atteindra son apogée quand celui-ci sera confié à l’Abbé de Cluny.
Sur la carte de Cassini (XVIIIe siècle) on trouve déjà le nom de Bertinghen et l’on observe les batiments, les vergers et le
sentier d’accés encore actuel, présents sur la carte d’état major (XIXe siècle).
Au XXe siècle la commune de Saint martin Boulogne se situa au coeur des combats et des bombardements de la première puis de la seconde guerre mondiale. La ferme de Bertinghen a traversé cette période. Il conviendrait d’étoffer les
connaissances à ce sujet. De même la ferme, a vu l’arrivée des pavillonaires des années 60 et les batiment de logement
collectifs des années 80.
Il conviendrait d’étoffer les informations historiques. En contactant Mme Leleu, ancienne propriétaire, Pierre Yves, éducateur à la MECOP et en consultant les archives, 11 rue de Bertinghen à Saint Martin Boulogne.
Orientations 5 :
- considérer les vues existantes: réserver une vue privilégiée depuis le batiment projeté. si possible, éviter d’encombrer
les vues dont profitent déjà les occupants du site, notamment celles vers la mer.
- considérer l’ensoleillement et les orientations (sud pour apports caloriques) nord (lumière homogène)
- considérer le patrimoine architectural de la ferme: compléter avec attention, l’architecture du corps de ferme
- considérer le voisinage: éviter les nuisances sonores
- considérer la pente et le ruisselement des eaux de pluie venant des altitudes supérieures
- le sol étant de formation rocheuse, présente une structure stable associée à de forts risques de discontinuité. il faudra
être vigilant: le Maitre d’Ouvrage sera tenu de connaitre les risques naturels en consultant le PPR (Plan de Prévention des
Risques) de la commune. Et de commander un sondage de sol de type G11 lorsque la localisation sera connue ( suite à
la phase pré-programme )
- considérer les vents dominants dans la localisation du projet et le choix des matériaux (notamment structures textiles)
- transmission de savoirs: nous faisons l’hypothèse que les sols du site contiennent de nombreux sédiments et fossiles.
Les travaux de terrassement du projet pourront être sujet à atelier avec les enfants et les jeunes. Dans l’observation du
sol, se croisent en effet l’histoire, la géographie et l’aménagement du territoire! Les savoirs et savoirs faire des archéologues préventifs pourront être sollicités/
- transmission de savoirs: si souhaité, la question de l’agriculture aux franges de la cité peut être abordée lors d’une
soirée conférence/discussion (Hervé Naulin, du Parc Naturel régional des Caps et Marais d’Opal) .
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carte historique de Cassini (XVIIIe)
(sans échelle)
carte historique d’état Major (XIXe)
(sans échelle)
45
3.3 Le foncier
L’objectif est de recenser les caractéristiques des parcelles, de leur desserte en réseaux et l’ensemble des réglementations pouvant contraindre le projet. Sont consultés, les documents d’urbanisme tels «plan local d’urbanisme» (PLU), code
de l’urbanisme, code de la construction, projets urbains susceptibles d’affecter le projet. Egalement consultés: réglementations spécifiques (accessibilité aux personnes à mobilité réduite, sécurité contre les risques d’incendie), marges de
recul ordonnés par le réseau de transport électrique (RTE), étude d’impact (pièce n°25 dépôt du permis de construire).
3.3.a Situation cadastrale
La MECOP est actuellement propriétaire des parcelles suivantes, représentant une surface totale de 30 056m² :
BR 186 : 8 060m² / BR 187 : 11 030m² / BR 188 : 7 450m² / BR 55 : 3 516m²
3.3.b Plan Local d’Urbanisme (PLU) - Zone 1AU
Les zones AU correspondent aux zones d’urbanisation future des centres bourgs. Le chiffre précédent la zone classe ses
zones dans leurs priorités (1,2,3, etc...). La MECOP posséde la totalité de ses parcelles dans cette zone.
L’article 1.AU.2 autorise le projet: «Occupations des sols autorisés : sous réserve que des plans d’étude d’aménagement d’ensemble et de viabilisation aient obtenu l’accord préalable de la commune: les opérations d’aménagement
comprenant des logements, des commerces (inf.à 600m²), des services ou des équipements publics ou collectifs.»
3.3.c Etude urbaine en cours susceptible d’affecter le projet
Les terrains de la MECOP ainsi que les terrains voisins font l’objet d’une procédure de ZAC. La création de cette ZAC a
été votée en mairie. Le dossier de réalisation fera l’objet d’une enquête publique dans les mois à venir. L’aménageur est
ADEVIA. Il est probable que certains terrains de la MECOP fasse l’objet d’urbanisation prochaine.
3.3.d Dessertes, accés, stationnements et prescriptions d’aménagement
Etat actuel:
- Véhicules: le site est actuellement uniquement accessible par le chemin de la Warocquerie. La MECOP n’en est pas
propriétaire, mais en a l’usufruit.
- Piétons (personnel, jeunes, visiteurs) : empruntent également ce chemin. Par ailleurs, un sentier public piéton traverse le
site. Il ne dessert pas la MECOP: une cloture empêche l’accés au terrain de la MECOP et toute transaction préjuduciable
entre jeunes. Il amène, d’un côté, très rapidement au centre ville de Boulogne sur mer, et de l’autre à la rue de l’Orme,
voie desservant la périphérie de l’agglomération. A noter, l’arret de bus « les bouleaux », rue de l’orme.
- Stationnements: un parking de 40 places se situe dans le terrain de la MECOP. Un parking public à proximité peut
accueillir ponctuellement 30 autres places.
Prescription du PLU:
- conformément à l’article 1AU.3: «(...)Toute construction doit disposer d’un accés adapté à sa nature, sur une
voie publique ou privée en bon état de viabilité. Tout accés doit avoir au moins 4 mètres de large. Les accés doivent présenter des caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité, de la défense contre l’incendie, et de la
protection civile.
- conformément à l’article 1AU.12: «Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions et installations doit être réalisé en dehors des voies publiques. Les places de stationnement pour les personnes à
mobilité réduite et les handicapés doivent respecter cette législation en vigueur. En cas d’impossibilité architecturale ou
technique d’aménager sur le terrain de l’opération le nombre de places nécessaires au stationnement, le constructeur
est autorisé à à aménager sur un autre terrain, à moins de 300mètres du premier les places de stationnement qui lui font
défaut, sous réserve qu’il apporte la preuvequ’il réalise les dites places en même temps que les travaux de construction
ou d’aménagement»
Prescription du réglement de sécurité contre l’incendie des ERP:
Si le projet est ouvert au public autre que le personnel et les enfants hébergés par l’institution, il devra répondre
aux exigences des Etablissement Recevant du Public. Il sera classé en type L (salle à usage d’auditions, de conférence,
de réunions, de spectacles, ou à usages multiples):
- de 4e catégorie (recevant jusque 300 personnes tout usager compris)
- ou de 3e catégorie (recevant de 301 à 700 pers tout usager compris)
Ainsi, les accés pompiers devront être conformes aux articles CO 1 (conception et desserte des bâtiments), CO 2 (voie
utlisables par les engins et espace libre) et CO 3 et CO4 (façade accessibles).
46
Schéma: emprise foncière et accés
échelle: 1/1000e
échelle 1/2000e
47
4e catégorie
4e catégorie
3e catégorie
nombre de facades accessibles
1 facade
1 facade
1 facade
dimension voie engins* accédant aux facades
voie de 6m de large dont 4m min de
chaussée libre de stationnement
une impasse de 8m de large dont
7m min de chaussée libre de
stationnement
une voie de 8m de large dont 3m
de largeur hors bande de stationnement
passage admissible entre sorties de l’établissement et voie
engins et si ERP uniquement
en RDC
distance de100m max x 1,8m de large
si passage désenfumé ou à l’air libre.
Distance de 50m max x 1,8m de large
si passage couvert et non désenfumé
distance de100m max x 1,8m de
large si passage désenfumé ou à
l’air libre. Distance de 50m max x
1,8m de large si passage couvert
et non désenfumé
aucun
espace libre permettant la
mise en oeuvre du matériel de
sauvetage
distance de 60m max entre issues de
l’établissement et voie engins x 1x8m
de large si ERP en rdc
distance de 60m max entre issues
de l’établissement et voie engins x
1x8m de large si ERP en rdc
distance de 60m max entre issues
de l’établissement et voie engins x
1x8m de large si ERP en rdc
*Attention: Les voies engins doivent comporter une chaussée suportant les charges au poinconnement des engins de
secours ( voir CO 2§1)
3.3 e Epanelage
- conformément à l’article 1.AU.7 du PLU : «autour des périmètres de zones, les constructions ne pourront pas
s’implanter sur les limites séparatives latérales ou de fond de parcelle. En effet sans être inférieures à 4 m, la marge
d’isolement (L) doit être telle que la différence de niveau (H) entre tout point de la construction projetée et le point le plus
bas le plus proche de la limite séparative n’excède pas la moitié de la distance horizontale.(...)».
- conformément à l’article 1.AU.8 du PLU: « constructions sur une même propriété: la distance entre deux batiments non contigus édifiés sur le même terrain, doit être au minimum égale à 4mètres»
= Cette marge de recul est obligatoire pour laisser place aux engins de secours contre les risques d’incendie.
- conformément à l’article 1.AU.9 du PLU : «(...) l’emprise au sol est fixée à 40%»
= Ici : 12022m² autorisés dont 1287m² déjà batis au sol.
3.3.f Réseaux
Les réseaux d’eaux usées, eau vannes et gaz passent par les limites ouest du site ( parcelle BR 186 et BR 187). Et
sont raccordés aux bâtiment de la MECOP. Il est à noter qu’une lIgne électrique traverse la parcelle BR 188: les services
concernés auprès de RTE France devront être consultés.
Orientations 6 :
Desserte des parcelles et stationnements :
1) En situation de diffusion de spectacle:
- prévoir l’accessibilité de la salle par les visiteurs en voitures, les véhicules de matériel scénique, les piétons
- prévoir le stationnement suffisant dans les terrains propriétés de la MECOP: pour un public de 300 personnes, prévoir
un stationnement de 150 places minimum en situation d’instantané maximum dont 2% de places handicapées (3 places)
2) En situation de résidences d’artistes:
- prévoir une utilisation indépendante des activités de la MECOP, Prévoir un accés / une sortie véhicules et piétons ne
gênant pas les activités régulières de la MECOP.
3) Pour les véhicules de lutte contre les risques d’incendies:
l’accés de la construction devra répondre à la règlementation de sécurité incendie pour les ERP. Il conviendra de vérifier
la réglementation incendie actuellement appliquée au site de la ferme de Bertinghen ainsi que l’existence éventuelle de
borne incendie. Il faudra soumettre l’implantation du projet en fin de phase préprogramme aux services préventionnistes
afin de vérifier les possibilités d’accés des engins de secours
Réseaux:
En cas d’implantation du projet sur la parcelle BR 55 et188, consulter RTE (Réseau de Transport d’Eléctricite) pour
connaître la marge de recul liée à la ligne HTA.
Présentation en mairie:
Soumettre le projet en fin de phase préprogramme en mairie de Saint Martin Boulogne pour vérifier son adéquation au
projet de ZAC et obenir un accord préalable de la commune.
La localisation du projet devra se faire prioritairement sur les terrains propriété de la MECOP. L’échange de terrain envisagé par le Maitre d’Ouvrage ne pourra être examiné qu’avec l’aval de la mairie de Saint Martin Boulogne.
48
Schéma: épanelage
échelle: 1/1000e
Schéma: grandes dimensions
ORIENTATIONS A PREVOIR
Soumettre le projet ne phase préprograme à la mairie de Saint martin boulogne pour vérifier son adéquation au
projet de ZAC et obtenir l(accord préalable de la commune.
La localisation du projet devra se faire prioritairement sur les terrains propriété de la MECOP.
L’échange de terrain envisagé par le MdO ne pourra être examiné qu’avec l’aval de la mairie de Saint Martin Boulogne.
échelle 1/2000e
49
3.4. Les usages
3.4.a les usages extérieurs : des univers construits avec le temps et avec les enfants
La vie des enfants et des jeunes se joue à l’exterieur autant qu’à l’intérieur. A Bertinghen, chaque recoin autour des bâtiments, sur les terrains, représente un projet monté par la communauté éducative, des moments de construction collective avec les enfants et les jeunes, puis une fréquentation quasi quotidienne par tous.
le terrain de foort, le chantier de la pépinière et l’emprise du déjeuner sous l’herbe
les écuries, la forge et ses outils créés dans le cadre de la construction rénovation d’une roulotte. Paddock et patures pour l’équitation
le jardin médiéval et le potager
la cour aménagée, le parking
50
Schéma: les usages extérieurs
échelle: 1/1000e
échelle 1/1000e
51
3.4.b Les usages dans les batiments, un site multifonctionnel !
Maison d’hébergements, logements de fonction, auberge, activités et diffusions artistiques, bureaux et administration,
école de jour. L’ensemble de ces fonctionnalités se cotoient sur un même site.
Cela est possible car:
- l’organisation architecturale de la ferme au carré et celui des espaces extérieurs facilite l’indépendance des usages
- la vie quotidienne des adultes (salariés ou visiteurs), des jeunes et des enfants (habitants ou visiteurs) a été organisée
par la communauté éducative avec temps et conscience collective.
3.4.c Les cheminements : instaurés avec le temps par la communauté éducative
Dans ce contexte multifonctionnel et intergénérationel, des cheminements ont été instaurés afin qu’enfants, jeunes et
adultes vivent bien dans les lieux. Ce, de manière partagée et autant que possible, harmonieuse.
Orientations 7 :
- localiser la construction et ses accés, au coeur de cet équilibre. Sans le menacer.
- tenir compte des usages complémentaires déjà existant (auberge, logements de fonction, parkings,...) pour les intégrer
au projet.
- soigner les cheminements des enfants et des jeunes depuis la maison du cirque et du théatre, la maison vive ou encore
le centre de jour.
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Le site, vu par les enfants. Atelier, juillet 2013, Citymix.
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Cartographie
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52
Schéma: les cheminements
échelle 1/1000e
53
3.5. La salle actuelle
3.5.a Zoom sur le corps de bâtiment concernant la salle actuelle, le « cabaret»
La ferme de Bertinghen se compose de 4 ailes, formant une cour carrée : le cabaret se situe dans une partie de l’ancienne grange au sud-est de la cour, dans le direct prolongement de l’entrée principale, depuis le parking. Au sud de la
grange, à l’étage, on trouve la salle de sophrologie. Au rez de chaussée, une réserve dédiée au potager et à l’entretien
des espaces extérieurs. Au nord de la salle, l’auberge avec la cuisine, la salle de repas et sa mezzanine. Au nord de la
grange se développe le centre de jour.
Le cabaret présente une scène rectangulaire de 70m² et 56 places en gradins (40m² d’emprise au sol).
L’entrée des spectateurs se fait, avec beaucoup de plaisir et de protocole depuis la mezzanine de l’auberge. Une petite
réserve est associée à la salle (23 m²). La salle a une surface d’environ 110 m² (6.60mx16.52m) au sol pour une hauteur
de 7.27m au faîtage et 3.63m sous les entraits de charpente.
3.5.b Etat des lieux de la salle actuelle du point de vue architectural
Le bâtiment, ancien (repéré sur les cartes d’état major de 1820-1866), est composé de murs de pierres locales renforcés
par des tirants dans la largeur, d’une charpente de bois et d’une toiture en tuiles rouges récemment rénovée. Les murs
intérieurs ont été doublés de plaque de plâtre avec isolant, comme sous la charpente. L’ancien passage de grande
hauteur a été fermé par une structure et un parement de bois. La façade sud-est, s’ouvrant sur le jardin, et sur les vents
marins subit actuellement quelques désordres : planche de rive absente sur une longue partie (cassée), et rejointoiement
nécessaire des assemblages de pierre (traitement de façade).
L’espace formé est traversé de 4 issues :
- 1 en haut du gradin, reliant le théâtre à « l’auberge », par laquelle les spectateurs entrent,
- 2 issues de service permettant d’accéder directement à la cour ou au jardin,
- 1 dernière ouvrant sur la partie réserve.
L’ensemble de la salle est peinte en noir mat, le gradin est de ton bois. Il n’y a ni fenêtres en façade, ni en toiture. Des
éléments servant les activités circassiennes sont entreposés sur la partie scénique de la salle, avec d’autres matériels et
armoires de rangements. Une régie son et lumière est installée en haut du gradin. Le gradin est distribué de chaque côté.
Les assises sont composées de chaises ordinaires.La salle est éclairée par tubes fluorescents. L’accoustique est bonne :
la salle ne résonne pas (pas de phénomène d’écho ressenti) et n’absorbe pas non plus insuffisamment le son. Le chauffage est assuré par 6 radiateurs hydrauliques (volume de chauffe de 566m3). Il n’y a pas de système d’extraction d’air.
3.5.c Etat des lieux de la salle actuelle du point de vue de la fréquentation
Le cabaret est utilisé de manière régulière et partagée pour les activités circassiennes et théatrales: activités culturelles
dévolues à la ferme de Bertinghen. La salle est occupée par les activités circassiennes 2 fois par semaine le mardi et
jeudi entre la fin des cours et le repas (18h/20h) par les 12 enfants de la Maison du Cirque et du Théatre. Le centre de
jour y mène en journée des activités de théatre.
En dehors de l’utilisation hebdomadaire, la salle est utilisée 2 fois /mois pour des représentations théâtrales ou contes.
Les enfanst et les éducateurs des autres site de la MECOP peuvent en constituer le public.Ponctuellement dans l’année,
ont lieu des conférences avec invités et publics extérieur (ex :3 ateliers de formation et transmission de savoirs scientifiques entre enfants et éducateurs sous le partenariat de la fondation SEED en 2012 et 2013). Par ailleurs, à l’occasion du
spectacle de fin d’année, la salle sert de lieu de rassemblement avec l’ensemble des participants pour des séances de
mise au point plus que de répétitions du fait de sa trop petite superficie.
3.5.d Etat des lieux de la salle actuelle du point de vue des usages
Le chapitre Diagnostique collectif présente l’état des lieux de la salle actuelle du point de vue des usages.
54
L’aile ouest, plan de l’existant, rdc
échelle 1/500e
Cabaret, coupe sur existant
échelle 1/200e
55
3.6 Bilan d’analyse de site
3.6.a Axe n°1: la géographie et géologie
- considérer les vues existantes: réserver une vue privilégiée depuis le batiment projeté. si possible, éviter d’encombrer
les vues dont profitent déjà les occupants du site, notamment celles vers la mer.
- considérer l’ensoleillement et les orientations (sud pour apports caloriques) nord (lumière homogène)
- considérer le patrimoine architectural de la ferme: compléter avec attention, l’architecture du corps de ferme
- considérer le voisinage: éviter les nuisances sonores
- considérer la pente et le ruisselement des eaux de pluie venant des altitudes supérieures
- le sol étant de formation rocheuse, présente une structure stable associée à de forts risques de discontinuité. il faudra
être vigilant: le Maitre d’Ouvrage sera tenu de connaitre les risques naturels en consultant le PPR (Plan de Prévention des
Risques) de la commune. Et de commander un sondage de sol de type G11 lorsque la localisation sera connue ( suite à
la phase pré-programme )
- considérer les vents dominants dans la localisation du projet et le choix des matériaux (notamment structures textiles)
- transmission de savoirs: nous faisons l’hypothèse que les sols du site contiennent de nombreux sédiments et fossiles.
Les travaux de terrassement du projet pourront être sujet à atelier avec les enfants et les jeunes. Dans l’observation du
sol, se croisent en effet l’histoire, la géographie et l’aménagement du territoire! Les savoirs et savoirs faire des archéologues préventifs pourront être sollicités.
- transmission de savoirs: si souhaité, la question de l’agriculture aux franges de la cité peut être abordée lors d’une
soirée conférence/discussion (Hervé Naulin, du Parc Naturel régional des Caps et Marais d’Opal).
3.6.b Axe n°2: la réglementation
Parking et accès :
1) En situation de diffusion de spectacle:
- prévoir l’accessibilité de la salle par les visiteurs en voitures, les véhicules de matériel scénique, les piétons
- prévoir le stationnement suffisant dans les terrains propriétés de la MECOP: pour un public de 300 personnes, prévoir
un stationnement de 150 places minimum en situation d’instantané maximum dont 2% de places handicapées (3 places)
2) En situation de résidences d’artistes:
- prévoir une utilisation indépendante des activités de la MECOP, Prévoir un accès / une sortie véhicules et piétons ne
gênant pas les activités régulières de la MECOP.
3) Pour les véhicules de lutte contre les incendies:
l’accès de la construction devra répondre à la règlementation de sécurité incendie pour les ERP. Il conviendra de vérifier
la réglementation incendie actuellement appliqué au site de la ferme de Bertinghen ainsi que l’existence éventuelle de
borne incendie
Réseaux:
En cas d’implantation du projet sur la parcelle BR 55 et188, consulter RTE (Réseau de Transport d’Electricité) pour
connaître la marge de recul liée à la ligne HTA. Une consultation sera également préférable dans le cas d’une extension
du cabaret (construction neuve).
Présentation en mairie:
Soumettre le projet en phase préprogramme en mairie de Saint Martin Boulogne pour vérifier son adéquation au projet
de ZAC et obtenir accord préalable de la commune.
La localisation du projet devra se faire prioritairement sur les terrains propriété de la MECOP. L’échange de terrain envisagé par le Maitre d’Ouvrage ne pourra être examiné qu’avec l’aval de la mairie de Saint Martin Boulogne.
3.6.c Axe n°3: tenir compte de l’existant
- localiser la construction et ses accès, au cœur de cet équilibre. Sans le menacer.
- tenir compte des usages complémentaires déjà existant (auberge, logements de fonction, parkings,..) pour les intégrer
au projet.
- soigner les cheminements des enfants et des jeunes depuis la maison du cirque et du théâtre, la maison vive ou encore
le centre de jour.
56
Plan actuel du cabaret
échelle 1/200e
57
3.6.d Axe n°4: l’implantation
Emplacement stratégique. Prendre la place avant qu’on nous la prenne : projet de ZAC
La ferme se situe dans les zones futures d’urbanisation. Un projet de ZAC est en cours d’élaboration dont la prochaine
échéance est celle de l’enquête publique.
Avant cela, et puisque l’aménagement est concerté (ZAC), le projet porté par la MECOP devra être inclus dans cette
réflexion. L’assiette foncière de la MECOP se situant au cœur de la ZAC, certains terrains pourraient tenir lieu d’échanges
ou de remodelage(s) selon l’implantation et l’envergure du projet qui seront choisies.
Emplacement sur le site : orientation favorable du projet ≠ bâti existant (ne pas priver les vues depuis les
bâtiments existants)
Les vues en tout point des bâtiments sont jalousement protégées par :
- la vue de la salle de sophrologie vers la pâture aux chevaux qui s’arrête sur le mont Lambert,
- la vue partagée par une partie du centre de jour et la maison du cirque et du théâtre sur l’horizon de la Manche
et le port de pêche,
- la vue de l’administration, gîtes et logement de fonction sur une pâture voisine.
Le terrain entre le paddock et le potager n’est pas visible depuis la ferme et n’ouvre qu’une perspective relative sur des
immeubles de logements collectifs, contrebalancée par une orientation possible sur la mer et le port de Boulogne. Il est
naturellement pressenti pour l’extension du cabaret, mais d’autres potentialités d’implantation doivent être testées pour
confirmer ou infirmer ce choix.
58
IV- Étude comparative d’échelles
CITYMIX - Réalisation d’un espace de création et de diffusion multidiscplinaire sur le site de la ferme de Bertinghen, Saint Martin Boulogne, MECOP, préprogramme
59
4.1- Étude comparative d’échelle, préambule.
A la base de notre étude comparative d’échelle, de dimension, de hauteur et de surface,
il y a l’homme. L’homme, l’individu tel la femme, l’enfant, moi, toi, ou lui/elle, l’anatomie
érigée en étalon, en modèle de mesure qui sert de point de référence aux architectures
dédiées aux hommes.
Le Corbusier, Architecte franco-suisse, inventa en 1945 «le modulor», qui lui permet de
dimensionner dans les justes mesures tout espace et mobilier destinés à être habités et
utilisés par l’homme, aussi il décréta par le recoupage de différentes études statistiques
que son «modulor» mesurerait 1,83m.
Dans notre étude, notre référence anthropologique sera tout à fait aléatoirement une
femme de 36 ans, 1,73m, seule, unique, indivisible, et connectée au monde par sa famille, ses amis, son travail, internet etc... On l’appellera «Modula»
L’objet de notre étude, la MECOP, site de Saint Martin Boulogne, son cabaret, sera
confronté en taille, surface, volume et programme aux différents objets de comparaison
afin de prendre la mesure de cet équipement.
4.2- Étude comparative d’échelle 1
Modula+le groupe+le trapéziste+le parachutiste.
Modula mesure 1,73m, soumise aux stimuli endogènes et à la force de gravité comme
toute chose terrestre, elle se tient debout par le raidissement de ces deux jambes.
Le groupe, composé des amis et des connaissances de Modula, représente la force de
gravité social de Modula, génère des comportements sociaux, territoriaux, sexuel, communication, alimentaires, locomoteur et parental.
Le groupe peut constituer un public pour le cabaret de la MECOP.
Trapéziste : autre référence anthropomorphique, le corps en exercice dans une discipline
contraignante par la hauteur sous plafond qu’elle exige et la précision de ses agrès.
Parachutiste : équivalence de corps en suspension, premier pas vers l’appréhension de
la toile et du volume contenu.
Modula+la MECOP St. M. B.+ Remorqueur portuaire+Caravane+ Tipi
3 types de lieu mobile pour un petit effectif de 4 à 5 personnes: un bâtiment maritime
utilitaire, un moyen de transport et une habitation nomade.
Le remorqueur portuaire comprend 5 hommes d’équipage.
Le Tipi, habitation nomade des tribus nord-amérindiennes des Grandes Plaines, est
dimensionné pour une famille 5 personnes.
La Caravane wilk safari touring, 4 places+1 sous l’auvent.
Modula se serre dans un carré de 1m², l’unité de comptage de l’effectif public entrant
dans le calcul des normes de sécurité pour un établissement recevant du public, telle la
salle de spectacle.
60
la MECOP St. M. B.+un plateau de TV+une baleine+un bateau de pêche
Le cabaret de la MECOP, site de Saint Martin Boulogne, à une surface de 109,3m²,
dont un plateau scène d’une surface libre de 64m², pouvant accueillir 64 personnes
debout au vue de la réglementation ERP, et des gradins de 61 places assises.
Le studio d’enregistrement du journal de 20H WE de france 2 a une surface totale
hors régie de 178m² compris technique (six caméras par trois cadreurs), il est composé de deux plateaux d’une surface cumulée de 65m² (le plateau du JT composé
d’une grande table pour 1 à 5 personnes, le plateau «les 5 dernières minutes» comprend deux fauteuils d’une personne)
Le JT a réuni 6.300.000 téléspectateurs et 23,7 % de part de marché ce dimanche
13 Octobre 2013.
La baleine à bosse (Megaptera novaeangliae), est une espèce de baleine à fanons.
C’est un mammifère cétacé de grande taille : de 15 à 16 mètres pour les mâles et de
16 à 17 mètres pour les femelles, pour un poids de 40 tonnes.
Elle rentre avec un chausse pied dans la salle du cabaret.
Plébiscité par la population locale pour être conservé, le bateau de pêche «Kyotokumaru» est devenu un monument au pouvoir de la nature suite au tsunami de 2011
au Japon. Il fut déposé intact et debout par les vagues à 750m du rivage.
A 3m près il est aussi grand et large que l’aile ouest de la MECOP.
4.5- Étude comparative d’échelle 3bis
Le phénix (Valenciennes) + la Licorne (Montréal)
Le phénix est la scène nationale de Valenciennes dans le Nord créée en 1998. Le
bâtiment dispose de deux salles de spectacle (grand théâtre 750 places – studio
190 places), un espace de répétition, un restaurant et un espace d’exposition.
Le théatre de la Licorne, Montréal, est un exemple de scène modulable permettant
un grand nombre de configurations scénographiques.
La MECOP St. M. B.+Le cirque d’Hiver+le cirque du centaure+le théâtre
antique de Bosra.
Les deux cirques et la scène du théâtre antique ont un rayon de 20m environ.
Le Cirque d’hiver de Paris 11e arrondissement est construit en 1852 par l’architecte
Jacques Hittorff, il était appelé autrefois Cirque Napoléon.
Son plan est un polygone à vingt côtés percés de 40 fenêtres, d’un diamètre de 42
mètres, avec une charpente en bois sans point intermédiaire. Sa salle, conçue à
l’origine pour accueillir 5 900 personnes, verra sa capacité actuelle ramenée à 1 650
places suivant les normes de sécurité incendie
Le cirque du centaure, tout comme le cirque d’hiver, est voué à l’art équestre.
Sa forme est inspirée de celle du sabot d’un cheval. Un gradin circulaire sur 280
degrés intègre une piste et une allée en légère déclivité pour permettre le passage
des chevaux au milieu du public.
Le théâtre antique de Bosra est un théâtre romain situé à Bosra, en Syrie. Il a été
construit au IIe siècle. C’est le théâtre romain le plus vaste et le mieux préservé du
Moyen-Orient, et un des plus grands théâtres construits durant la Rome antique.
61
4.7- Étude comparative de mise en situation
Le cirque d’Hiver+le théâtre antique de Bosra + un campement de tipis
Cette mise en situation de quelques exemples traités ci-dessus permet de prendre la mesure de la ferme de Bertinghen
en prise avec son environnement de par sa topologie, ses reliefs, son orientation, ses dimensions.
Si le cirque d’Hiver avait été édifié sur le site de Saint Martin Boulogne, il aurait été positionné exactement dans l’axe de
symétrie du carré que constitue les quatre corps de ferme, selon le principe édicté par Georges Eugène Haussmann,
celui là même qui redessina le plan de la ville de Paris à grand coup de crayon et de canon.
L’on aurait débattu longuement de la distance précise et suffisante pour que les façades de la ferme et du cirque soient
vues de l’un et l’autre bâtiment de manière ostentatoire, dans le respect des proportions du rectangle d’or, avec toutes
les considérations hygiénistes et militaires du Second Empire.
Le théâtre antique de Bosra lui, aurait trouvé sa place dans la partie la plus vallonnée du site, afin d’appuyer sur le relief
les gradins de la «cavéa». Son orientation aurait été étudié par la maitrise des éléments naturels, appuyant ainsi la mise
en scène sur la course du soleil, se levant face à la «skéné» et se couchant derrière lui.
Le campement de tipis aurait été placé là, au cœur de la ferme, dans un espace protégé, si le chamane eut considéré
l’ adéquation de son implantation à l’alignement de certaines étoiles, et dans tous les cas, les entrée dirigées vers l’Est.
Les femmes, propriétaires de ces habitations nomades, auraient organisé le campement selon l’adéquation du voisinage
au bon fonctionnement de la tribus.
62
Modula
Echelle 0
Modula et ses amis (30 personnes)
Une trapeziste à
4,00m du sol
Un parachutiste
à 1,13m du sol
Echelle 01
63
Remorqueur portuaire
5 hommes
d'équipage
Tipi, tribus nord-amérindiennes
des Grandes Plaines
Caravane wilk
safari touring
famille 5 personnes
4 places
Modula
MECOP
Echelle 02
64
salle activités 2
29,2m²
salle activités 1
23,8m²
sanitaires
hall
10,8m²
11,4m²
salle informatique
23,8m²
cuisson
sas
légumerie
décartonnage
vest. h
auberge
laverie
vest. f
59,8m²
tri
dgt
chaufferie
cabaret
109,3m²
MECOP
cabaret
6,60mx16,52m
stockage matériel cirque
Remorqueur
portuaire
5 hommes
d'équipage
Tipi, tribus
nord-amérindiennes
des Grandes Plaines
Caravane wilk Modula dans
1m²
safari touring
stockage matériel
24m²
4 places
famille 5 personnes
passage
21.51m²
stockage matériel
jardinage
Echelle 02
hall
6.10m²
10.05m²
65
salle activités 2
29,2m²
salle activités 1
23,8m²
sanitaires
hall
10,8m²
11,4m²
salle informatique
23,8m²
cuisson
sas
légumerie
décartonnage
vest. h
auberge
laverie
vest. f
59,8m²
tri
dgt
chaufferie
cabaret
109,3m²
stockage matériel
cirque
stockage matériel
24m²
passage
21.51m²
stockage matériel
jardinage
hall
6.10m²
vers salle
sophrologie r+1
10.05m²
MECOP
Plateau "journal
de 20h WE"
france2
Baleine à bosse
Fishing boat "Kyotokumaru ( 共徳丸)"
Megaptera
novaeangliae
Echelle 03
66
Echelle 03bis
Coupe et plan partiels sur
le Théâtre La Licorne
Montréal
67
sas
dgt
tri
laverie
cuisson
légumerie
vest. f
décartonnage
vest. h
chaufferie
29,2m²
11,4m²
hall
vers salle
sophrologie r+1
68
salle activités 2
23,8m²
sanitaires
salle activités 1
10,8m²
23,8m²
salle informatique
59,8m²
auberge
cabaret
109,3m²
stockage matériel
cirque
24m²
6.10m²
hall
stockage matériel
21.51m²
passage
stockage matériel
jardinage
10.05m²
Echelle 03 bis
Coupe et plan partiels sur
le grand théatre du
Phénix, Valenciennes
salle activités 2
29,2m²
salle activités 1
23,8m²
sanitaires
hall
10,8m²
11,4m²
salle informatique
23,8m²
cuisson
sas
auberge
légumerie
laverie
décartonnage
vest. h
vest. f
59,8m²
tri
dgt
chaufferie
cabaret
109,3m²
stockage matériel
cirque
stockage matériel
24m²
passage
21.51m²
stockage matériel
jardinage
hall
6.10m²
vers salle
sophrologie r+1
10.05m²
MECOP
Cirque du
Centaure
Cirque d'Hiver
Le théâtre antique
de Bosra, Syrie
Paris
Echelle 04
69
le Cirque d'Hiver
Un campement de tipis
disposé en fonction des
étoiles, les entrées sont
dirigées vers l'est
aligné dans l'axe
de symétrie de la
MECOP
MECOP
Le théâtre antique de Bosra,
édifié en prenant en compte
le relief du terrain et la course
du soleil
Mise en situation
70
V - Préprogramme fonctionnel
71
5.1 Quels usages retenir et quelles qualités d’ambiance ?
5.1.a Des utilisations différenciées pendant l’année, au sein de la MECOP
Et ce en termes de fréquences et de besoins.
Objectifs pour les activités hebdomadaires :
- Bénéficier d’un équipement permettant l’apprentissage des arts du cirque (mardi et jeudi, 18h-20h avec les enfants de
la Maison du cirque et du théâtre)
- Développer l’apprentissage du théâtre (aujourd’hui en journée avec les enfants du Centre de jour. Et à remettre en place
pour la Maison du cirque et du théâtre)
Jauge maximale : 12 enfants
+ 2 intervenants en même temps, « au travail »
Objectifs pour les activités mensuelles:
- Accueillir des représentations artistiques (dont théâtre, cirque, danse et musique) et les présenter aux enfants et à la
communauté éducative. Les enfants sont, cette fois, en situation de public (1x/mois).
Jauge maximale: 1 ou plusieurs artistes en représentation
+ public constitué par tous les enfants et les jeunes (~100 pers)
et certains adultes de la communauté éducative (~20 pers)
- Accueillir des débats ou conférences à destination de la communauté éducative et des adhérents (les adultes) (1x/mois).
Jauge maximale: 1 ou plusieurs invités
+ public consitué de tous adultes de la communauté éducative et publics adhérents (~70 pers)
Objectifs pour les activités annuelles:
- Répéter, préparer le spectacle de fin d’année
Jauge maximale: 70 enfants en situation de représentation
+ ~ 3 intervenants en même temps, sur « espace de travail »
- Présenter ce spectacle devant l’ensemble de la communauté éducative, les parents, et les anciens jeunes, et les anciens salariés, bénévoles ou intervenants.
Jauge maximale: 70 enfants en situation de représentation
+ public de 300 personnes, constitué de tous adultes de la communauté éducative (~70 pers)
+ les anciens jeunes (~10 pers), les anciens salariés, bénévoles ou intervenants (~10 pers).
+ les parents (200 pers)
Objectifs pour les activités ponctuelles:
- Développer les nouvelles activités de transmission scientifiques entre enfants et adultes ; béneficier d’un équipement
permettant ces activités (6 journées/an)
Jauge maximale: 3 intervenants scientifiques
+ 100 enfants
+ tous les adultes de la communauté éducative (~70 pers)
- Permettre l’enregistrement de musique pour les enfants de la maison de la musique
- Bénéficier d’un équipement pour pratique du sport
La fréquence de ces activités est encore à définir, car elles ont été mise en place récemment ou sont un souhait.
Nous suggérons que les porteurs de projet (Directeur de maison, intervenants musique et sport, conseil scientifique) s’assurent de leur volonté à développer ces activités et des modalités avant de dimensionner les espaces.
72
5.1.b Des utilisations externes par des artistes ou scientifiques en résidence
L’enquête souligne le souhait de proposer l’utilisation de l’espace de création et de diffusion à l’externe: faire rentrer la
cité dans la MECOP ! Par ailleurs, il y existe peut être un besoin pour les artistes du territoire du boulonnais de tester,
mettre en scène du cirque ou du théâtre avec un outil adapté et financièrement abordable. Cela peut constituer une
mission à défendre, pour la MECOP. Enfin, pour des questions de coûts de fonctionnement, des recettes devront être
générées. Les résidences d’artistes peuvent y contribuer.
Jauge maximale: 1 ou plusieurs artistes « au travail »
ou 1 ou plusieurs artistes en représentation + un petit public pour tester une création (~120pers)
ET Les scientifiques et les sportifs ?
5.1.c Qualité d’ambiance
L’accueil
- Un espace de transition entre dehors et dedans, entre la vie courante et le temps du travail artistique ou de sa représentation. Un espace où le temps s’arrête, où l’on se pose ou se dispose à ce qui va arriver.
- Un espace chaleureux, protecteur.
- En situation de représentation il doit être dimensionné pour accueillir le public avant ou après le spectacle et doit abriter
des fonctions d’accueil du public (billeterie, buvette, wc, vestiaires)
- Hors de cette situation, il est un lieu de détente et dédié à la création culturelle. On y trouve les fonctions de ressources:
consultation d’ouvrages ou de documents sur les arts du cirque ou du théatre. (Sont ce des ouvrage imprimés ou multimédia ?). Il peut être utilisé spontanément dans la semaine par les enfants et les jeunes. L’espace de transmission des
savoirs scientifiques peut y trouver sa place.
L’espace de travail et de représentation
- Un «outil efficace et facile d’usage», qui se déploie rapidement
- Un gril facile d’accès par un escalier, idéalement confondu avec la charpente
- Un volume d’une hauteur libre d’un minimum de 10m, éclairé naturellement mais pouvant librement s’occulter
- Une arrière scène, des coulisses vastes permettant les entrées et sorties des artistes, tout autant que sur les côtés. Une
scène modulable pour le cirque (circonfèrence d’évolution idéale pour le cirque pouvant se réduire par la suspension de
pendrillons délimitant la scène de théâtre , son jardin et sa cour).
L’espace du public
- Délimité par des gradins, balisés. Le podium ou l’estrade ne sont pas nécessaires, privilégiant ainsi le contact direct
avec les artistes et avec les enfants lorsqu’ils sont eux-mêmes mis en scène. Le public se retrouve au foyer dont les aménagements sont imprégnés de la présence des enfants: des mots, des meubles, des fresques
73
5.1.d Organigramme fonctionnel du projet & des espaces existant de la MECOP
74
5.2 Surfaces, localisation, coûts d’investissement: Scénarii.
Les scenarri sont regroupés en 2 catégories, selon leur dimension:
Scénarii A
Scénarii B
- Un espace d’activités multidisciplinaire + jauge public de 300 personnes
- Un espace de création dédié au cirque et au théâtre + jauge public de 120 personnes
Puis ils se déclinent en localisation sur le site de la ferme et en couts d’investissement:
Scénarii A1 / B1
Scénarii A2 / B2
Scénarii A2bis / B2 bis
Scénarii A3 / B3
= en construction neuve complète
= en construction neuve + réutilisation du cabaret existant pour fonctions d’accueil du public
= en construction neuve + réutilisation du cabaret existant pour fonctions de logistique
= en construction neuve + réutilisation des batis existant pour fonctions d’ accueil du public et
logistique
Dans le cas de la construction neuve complète, nous excluons sa localisation dans les espaces extérieurs suivants:
- ceux proches de l’administration, dégageant trop d’inconvénients (disparition des espaces verts de loisirs, co-voisinage, surexposition aux intempéries, remodelage des chemins pratiqués quotidiennement),
- ceux constitutifs de la pâture au sud, car trop éloignés de la ferme et ne pouvant se raccorder à la route départementale, ni pour l’accès automobile, ni pour la desserte des réseaux.
ATTENTION: à ce stade très amont de l’étude de programmation, les bilans financiers proposés ont une marge d’erreur
de 20% compte tenu des données inconnues (qualité de sol, matériaux, frais bancaires, frais notariaux etc...).
5.2.a SCENARII A - Prédimensionnement des surfaces existantes et à créer
FONCTION
m²
A. SURFACE PLANCHER
Réception du public
ACCUEIL
132 foyer (300 pers)
buvette
Documentation
100
6
6
vestiaires public
sanitaires public
10
10
356 scène
Préparation
m²
billeterie
16 centre ressources
Transmission artistique
ACTIVITES PRINCIPALES
ACTIVITE PRINCIPALE
16
170
salle
180
régie
6
32 loges
32
COMPOSEE DE
aire d'évolution
bar
rangements
plan de travail
2 assises
2 sanitaires hommes
2 sanitaires femmes
rangements ouvrages
consultation
aire de jeu
coulisses
grill
gradins téléscopiques
et circulation
aire d'évolution
plan de travail
loge filles (6 pers)
loge garçons (6 pers)
Transmission scientifique
42 laboratoire
42
espace d'expérimentation
rangements
LOGISTIQUE
Stockages
Atelier
Hébergement
RESTAURATION
Réception
Cuisine
TECHNIQUE
TOTAL SU
TOTAL SDO / SP 15% (circulation)
TOTAL SHO
10% (structure)
75 matériel d'activité hebdomadaire (cirque, théatre)
matériel son lumière
matériel sport
éléments de décors
atelier de réparation
existant gîte
m²
ht utile m
100 (3 pers debout/m²)
4
2
2
4
2,3
2,3
2,3
2,3
5
5
4 (8m linéaire)
12 (12 assises)
100
70
10
(300 pers) + circulation
4
2
16 aire d'évolution
1 sanitaire + 1 douche
mobilier
rangements
paillasses (24 pers + 1 intervenant)
circulation
(4m linéaire)
20
10
10
20
15
10
10
10
4
2
10
4
2
14
26
2
2,3
2,3
2,3
2,3
4
2,3
2,3
4
4
séjour
cuisine
chambres
sanitaires
existant salle de restauration
vestiaires
sanitaires
existant préparation
laverie
vestiaires
sanitaires
653
751
826
B. AUTRES LOCAUX FERMES
Locaux techniques
TOTAL SU
TOTAL SDO
TOTAL SHO
25 chaufferie
local électrique
local ménage
local poubelle
25
29
32
15% (circulation)
10% (structure)
15
2,5
5
2,5
2,3
2,3
2,3
2,3
C. AUTRES ESPACES COUVERTS NON FERMES
TOTAL
0
D.ESPACES EXTERIEURS
parkings
cheminements
TOTAL
3750 parking public
parking déchargement
accés piéton
accés piompiers
3750
3750
150 places
à définir selon implantation
75
Scénario A1 - construction neuve complète
Avantages:
- Voie pompier existante à proximité dans le cas où le
chemin de la Warocquerie ne complait pas aux obligations de sécurité incendie et demande un lourd investissement.
- Liberté d’organisation des espaces
- Vues
- Plein ensoleillement
- Fonctionnement indépendant possible vis-à-vis des
activités de la MECOP
Inconvénients :
- Se situe sur une parcelle n’appartenant pas à la MECOP. Une transaction foncière devrait être envisagée.
- Eloignement des fonctions complémentaires (auberge)
- Ecarté des cheminments des enfants et des jeunes
- Eloignement des batis existants disponibles, ne facilitant pas leur réutilisation.
- Nuisances sonores possibles avec le voisinage
?
76
POSTES D'INVESTISSEMENT
CODE DENOMINATION
100 CONSTRUCTION ET AMENAGEMENT INTERIEUR
101 Construction neuve
Espace ressources
Transmission artistique (scène 170m² + salle 180m² + régie 6m²)
Préparation (loges)
Logistique
Restauration
Cuisine
Gîtes
équipements intégrés (gril)
équipements rapportés (gradins escamotables 100 places)
102
Modifications sur bâtiment existant
200
201
202
203
204
AMENAGEMENTS EXTERIEURS (VRD - VOIRIES ET RESEAUX DIVERS)
accés et parkings 40 existantes à conforter
accés et parkings 110 à créer
lumières
espaces verts
quantités
circul m² SHO
15%
10%
m²
m²
m²
653
751
826
132
152
167
16
18
20
356
409
450
32
37
40
42
48
53
75
86
95
existant
existant
existant
forfait
forfait
SU
110 à déterminer
1000
2750
compris
compris
-
60,00 €
120,00 €
- €
- €
TOTAL CONSTRUCTION / AMENAGEMENT INTERIEUR / VRD HT
300
mise en œuvre / coût
prix unitaire
total HT
1 019 700,50 €
1 019 700,50 €
66 792,00 €
400,00 €
28 336,00 €
1 400,00 €
540 408,00 €
1 200,00 €
50 600,00 €
1 250,00 €
87 664,50 €
1 650,00 €
75 900,00 €
800,00 €
- €
- €
- €
56 000,00 €
56 000,00 €
114 000,00 €
38 000,00 €
REPORT 1
301
302
303
304
305
FRAIS DE MAITRISES D'ŒUVRE
GROUPEMENT DE MAITRISE D'ŒUVRE - AUTOUR DE L'ARCHITECTE
Architecte
Ordonnacement, Pilotage et Coordiantion de chantier
BET structure
BET thermique
BET accoustique
unité
%
%
forfait
forfait
forfait
306
307
308
MAITRISE D'ŒUVRE DE CONTRÔLE
Bureau de contrôle
Coordinateur SSI (sécurité incendie)
Controleur SPS (sécurité, prévention, santé sur le chantier)
400
401
402
403
404
405
406
407
FRAIS DE MAITRISE D'OUVRAGE
Assistance à Maitrise d'Ouvrage (accompagnement Citymix)
Géomètre
Etudes géotechniques
Assurance Dommages / ouvrages
Permis de construire (taxes)
Coût de branchement (eau, électricité, telecom)
Dépenses diverses (exemple: organisation de chantiers collectifs)
TOTAL HT
Provision pour imprévus
TOTAL HT DES FRAIS
quantité 12%
1 409 700,50 €
390 000,00 €
60 000,00 €
330 000,00 €
- €
- €
1 409 700,50 €
169 164,06 €
1
1
1
-
€
€
€
€
€
forfait
forfait
forfait
1
1
1
-
€
€
€
forfait
forfait
forfait
forfait
forfait
forfait
forfait
1
1
1
1,50%
1
1
1
22 500,00 €
5 000,00 €
3 000,00 €
1 019 700,50 €
7 000,00 €
5 000,00 €
10 000,00 €
67 795,51 €
22 500,00 €
5 000,00 €
3 000,00 €
15 295,51 €
7 000,00 €
5 000,00 €
10 000,00 €
3,00%
1 019 700,50 €
REPORT 2
236 959,57 €
30 591,02 €
267 550,58 €
REPORT 1&2
MONTANT TOTAL HORS TVA
TVA
€
19,60%
MONTANT TOTAL TVA INCLUSE
1 677 251,08 €
328 741,21 €
2 005 992,29 €
77
Scénario A2 - construction neuve + réutilisation du cabaret existant pour accueil du public
Avantages:
-Liaison directe à l’auberge et/ ou à la cuisine
-Vues sur le paysage à l’est et à l’ouest
-Plein ensoleillement
-Fonctionnement indépendant possible vis-à-vis des
-Facilité d’accés pompiers et public
-Réutilisation du volume du cabaret existant (économie)
-Possibilité de lien direct entre les futures fonctions dans
le volume existant et les fonctions dans le bâtiment à
créer. Par exemple : fonctions d’accueil en lien à la salle:
- accueil d’un public de 300 pers (jauge max)
- centre ressources et labo intégrés selon mobilier
double hauteur, modulables ou mobiles
- vestiaires, sanitaires
Inconvénients :
- Exposition aux vents
- Risque de nuisance sonore pour le voisinage
- Vérifier que les dimensions et les capacités portantes
du chemin de la warocquerie et de la cour correspondent
aux exigences des voies pompiers
78
CODE DENOMINATION
Logistique
Restauration
Cuisine
Gîtes
102
Espace ressources
200
201
202
203
204
quantités
circul m² SHO
15%
10%
m²
m²
m²
463
532
586
356 409
450
32
37
40
75
86
95
existant
existant
existant
forfait
forfait
SU
lumières
espaces verts
110
88
8
14
101
101
133
111
8
14
1000
2750
compris
compris
300
prix unitaire
total HT
876 322,00 €
836 908,00 €
540 408,00 €
1 200,00 €
50 600,00 €
1 250,00 €
75 900,00 €
800,00 €
- €
- €
- €
56 000,00 €
56 000,00 €
114 000,00 €
38 000,00 €
200,00 €
700,00 €
825,00 €
39 414,00 €
22 264,00 €
5 600,00 €
11 550,00 €
60,00 €
120,00 €
- €
- €
390 000,00 €
60 000,00 €
330 000,00 €
- €
- €
REPORT 1
301
302
303
304
305
Architecte
BET structure
BET thermique
BET accoustique
unité
%
%
forfait
forfait
forfait
306
307
308
Bureau de contrôle
400
401
402
403
404
405
406
407
Géomètre
Dépenses diverses (exemple: organisation de chantier collectifs)
TOTAL HT
TOTAL HT DES FRAIS
quantité 12%
1 266 322,00 €
151 958,64 €
1
1
1
-
€
€
€
€
€
forfait
forfait
forfait
1
1
1
-
€
€
€
forfait
forfait
forfait
forfait
forfait
forfait
forfait
1
1
1
1,50%
1
1
1
22 500,00 €
5 000,00 €
3 000,00 €
876 322,00 €
7 000,00 €
5 000,00 €
10 000,00 €
65 644,83 €
22 500,00 €
5 000,00 €
3 000,00 €
13 144,83 €
7 000,00 €
5 000,00 €
10 000,00 €
3,00%
876 322,00 €
REPORT 2
217 603,47 €
26 289,66 €
243 893,13 €
REPORT 1&2
TVA
1 266 322,00 €
19,60%
1 510 215,13 €
296 002,17 €
1 806 217,30 €
79
Scénario A2 bis - construction neuve + réutilisation du cabaret existant pour logistique
Avantages:
-Liaison directe à l’auberge et/ ou à la cuisine
-Vues sur le paysage à l’est et à l’ouest
-Plein ensoleillement
-Fonctionnement indépendant possible vis-à-vis des
-Facilité d’accés pompiers et public
-Réutilisation du volume du cabaret existant (économie)
-Possibilité de lien direct entre les futures fonctions dans
le volume existant et les fonctions dans le bâtiment à
créer. Par exemple, fonctions de préparation et logistique
en lien à la scène: loges et stokages.
Inconvénients :
- Création d’ volume supplémentaire dans la cour
- Exposition aux vents
- Risque de nuisance sonore pour le voisinage
- Vérifier que les dimensions et les capacités portantes
du chemin de la warocquerie et de la cour correspondent
aux exigences des voies pompiers
80
unités
CODE DENOMINATION
m² SU
Espace ressources
Création ou diffusion culturelle (scène 170m² + salle 180m² + régie 6m²)
Diffusion scientifique
Restauration
Cuisine
Gîtes
circulations 15%
équipements intégrés (gril) forfait
102
quantités
588
132
8
356
14
existant
existant
existant
77
1
m² SU
122
32
75
15
Stockages
Atelier
200
201
202
203
accés et parkings (150 places: 40 existantes à conforter et 110 à créer)
lumières
espaces verts
m²
forfait
forfait
3750
compris
compris
300
prix unitaire
total HT
636 300,00 €
574 000,00 €
39 600,00 €
300,00 €
12 800,00 €
1 600,00 €
427 200,00 €
1 200,00 €
23 100,00 €
1 650,00 €
- €
- €
- €
15 300,00 €
200,00 €
56 000,00 €
56 000,00 €
400,00 €
600,00 €
300,00 €
62 300,00 €
12 800,00 €
45 000,00 €
4 500,00 €
120,00 €
- €
- €
450 000,00 €
450 000,00 €
- €
- €
REPORT 1
301
302
303
304
305
305
306
307
Géomètre
Architecte
BET structure
BET thermique
BET accoustique
12%
forfait
forfait
forfait
%
%
forfait
forfait
forfait
1
1
1
308
309
310
Bureau de contrôle
400
401
402
403
404
Dépenses diverses (exemple: organisation de chantier vert)
TOTAL HT
TOTAL HT DES FRAIS
1 086 300,00 €
130 356,00 €
1
1
1
-
€
€
€
€
€
€
€
€
forfait
forfait
forfait
1
1
1
-
€
€
€
forfait
forfait
forfait
forfait
1,50%
1
1
1
636 300,00 €
7 000,00 €
5 000,00 €
10 000,00 €
31 544,50 €
9 544,50 €
7 000,00 €
5 000,00 €
10 000,00 €
3,00%
636 300,00 €
REPORT 2
161 900,50 €
19 089,00 €
180 989,50 €
636 300,00 €
1 086 300,00 €
REPORT 1&2
TVA
1 086 300,00 €
19,60%
1 267 289,50 €
248 388,74 €
1 515 678,24 €
81
Scénario A3 - construction neuve
+ réutilisation des batis existant pour accueil du public et logistique
Avantages:
-Liaison de proximité à l’auberge
-Réutilisation du volume du cabaret existant : l’auberge
peut être agrandie pour des fonctions d’accueil, afin de
recevoir la jauge public de 300 personnes.
-Réutilisation économique de l’aile est du corps de ferme
pour des fonctions de préparation (loges) et de logistique
(stockage). De plus les gîtes de résidence d’artistes se
situent déjà dans cette aile.
- Protection contre les vents
- Facilité d’accés pompiers
- distribution des locaux pouvant se faire de manière
indépendante lors de résidences d’artistes externes à la
MECOP.
Inconvénients :
- Au coeur de l’institution et du dispositif de cheminement
des enfants (manque d’indépendance)
- Proximité des batiments (nuisances sonores, ombres
portées)
82
CODE DENOMINATION
Restauration
Cuisine
Gîtes
102
Espace ressources
Logistique
200
201
202
203
204
quantités
circul m² SHO
15%
10%
m²
m²
m²
356
409
450
356
409
450
existant
existant
existant
existant
existant
existant
forfait
forfait
SU
lumières
espaces verts
217
88
8
14
32
75
224
101
0
0
37
86
269
111
8
14
40
95
1000
2750
compris
compris
300
prix unitaire
total HT
813 072,00 €
710 408,00 €
540 408,00 €
1 200,00 €
- €
- €
- €
56 000,00 €
56 000,00 €
114 000,00 €
38 000,00 €
200,00 €
700,00 €
825,00 €
625,00 €
400,00 €
102 664,00 €
22 264,00 €
5 600,00 €
11 550,00 €
25 300,00 €
37 950,00 €
60,00 €
120,00 €
- €
- €
390 000,00 €
60 000,00 €
330 000,00 €
- €
- €
REPORT 1
301
302
303
304
305
Architecte
BET structure
BET thermique
BET accoustique
unité
%
%
forfait
forfait
forfait
306
307
308
Bureau de contrôle
400
401
402
403
404
405
406
407
Géomètre
Dépenses diverses (exemple: organisation de chantier collectifs)
TOTAL HT
TOTAL HT DES FRAIS
quantité 12%
1 203 072,00 €
144 368,64 €
1
1
1
-
€
€
€
€
€
forfait
forfait
forfait
1
1
1
-
€
€
€
forfait
forfait
forfait
forfait
forfait
forfait
forfait
1
1
1
1,50%
1
1
1
22 500,00 €
5 000,00 €
3 000,00 €
813 072,00 €
7 000,00 €
5 000,00 €
10 000,00 €
64 696,08 €
22 500,00 €
5 000,00 €
3 000,00 €
12 196,08 €
7 000,00 €
5 000,00 €
10 000,00 €
3,00%
813 072,00 €
REPORT 2
209 064,72 €
24 392,16 €
233 456,88 €
REPORT 1&2
TVA
1 203 072,00 €
19,60%
1 436 528,88 €
281 559,66 €
1 718 088,54 €
83
84
5.2.b SCENARII B - Prédimensionnement des surfaces existantes et à créer
Le scénario B correspond pour chacun des scenarii précédents à une évolution de la jauge d’accueil du public dans le
temps.
Cette variation n’est pas anodine puisqu’elle modifie également l’impact sur les aménagements annexes extérieurs qui
seront nécessaires (nombre de places de staionnements suffisantes estimées à 150 places), et la taille de la salle d’accueil du publique y compris la taille du foyer attenant.
Cependant, un coût supplémentaire est à prévoir pour les études et le suivi de maîtrise d’oeuvre et des frais attenants au
dépôt d’un second permis de construire, de l’assurance dommage-ouvrage, des frais bancaires à la souscription d’un
emprunt, etc. ...
FONCTION
m²
A. SURFACE PLANCHER
ACCUEIL
72 foyer (120 pers)
buvette
Documentation
Transmission artistique
ACTIVITES PRINCIPALES
ACTIVITE PRINCIPALE
40
6
billeterie
6
vestiaires public
sanitaires public
10
10
8 centre ressources
8
256 scène
Préparation
m²
170
salle
80
régie
6
32 loges
32
COMPOSEE DE
42 laboratoire
42
40 (3 pers debout/m²)
4
2
2
4
2 sanitaires hommes
2 sanitaires femmes
rangements ouvrages
consultation
5
5
4 (8m linéaire)
12 (12 assises)
aire de jeu
coulisses
grill
gradins
et circulation
aire d'évolution
plan de travail
loge filles (6 pers)
espace d'expérimentation
rangements
LOGISTIQUE
Stockages
Atelier
Hébergement
RESTAURATION
Réception
Cuisine
TECHNIQUE
TOTAL SU
TOTAL SDO / SP 10% (circulation)
TOTAL SHO
10% (structure)
45 matériel d'activité hebdomadaire (cirque, théatre)
matériel son lumière
atelier de réparation
existant gîte
ht utile m
aire d'évolution
bar
rangements
plan de travail
2 assises
loge garçons (6 pers)
m²
2,3
2,3
2,3
2,3
100
70
10
(120 pers) + circulation
4
2
mobilier
rangements
paillasses (24 pers + 1 intervenant)
circulation
(4m linéaire)
20
10
15
10
10
10
4
2
10
4
2
14
26
2
2,3
2,3
2,3
2,3
4
2,3
4
séjour
cuisine
chambres
sanitaires
existant salle de restauration
vestiaires
sanitaires
existant préparation
laverie
vestiaires
sanitaires
455
523
576
B. AUTRES LOCAUX FERMES
Locaux techniques
TOTAL SU
TOTAL SDO
TOTAL SHO
25 chaufferie
local électrique
local ménage
local poubelle
25
29
32
15% (circulation)
10% (structure)
15
2,5
5
2,5
2,3
2,3
2,3
2,3
C. AUTRES ESPACES COUVERTS NON FERMES
TOTAL
0
D.ESPACES EXTERIEURS
parkings
cheminements
TOTAL
1500 parking public
parking déchargement
accés piéton
accés pompiers
1500
1500
60 places
85
Scénario B1 - construction neuve complète
86
CODE DENOMINATION
Espace ressources
Logistique
Restauration
Cuisine
Gîtes
102
200
201
202
203
204
lumières
espaces verts
quantités
circul m² SHO
15%
10%
m²
m²
m²
463
532
586
72
83
91
16
18
20
256 294
324
32
37
40
42
48
53
45
52
57
existant
existant
existant
SU
forfait
110 à déterminer
1000
500
compris
compris
60,00 €
120,00 €
- €
- €
300
prix unitaire
total HT
731 180,50 €
731 180,50 €
36 432,00 €
400,00 €
28 336,00 €
1 400,00 €
388 608,00 €
1 200,00 €
50 600,00 €
1 250,00 €
87 664,50 €
1 650,00 €
45 540,00 €
800,00 €
- €
- €
- €
56 000,00 €
56 000,00 €
38 000,00 €
38 000,00 €
REPORT 1
301
302
303
304
305
Architecte
BET structure
BET thermique
BET accoustique
unité
%
%
forfait
forfait
forfait
306
307
308
Bureau de contrôle
400
401
402
403
404
405
406
407
Géomètre
TOTAL HT
TOTAL HT DES FRAIS
quantité 12%
851 180,50 €
851 180,50 €
102 141,66 €
1
1
1
-
€
€
€
€
€
forfait
forfait
forfait
1
1
1
-
€
€
€
forfait
forfait
forfait
forfait
forfait
forfait
forfait
1
1
1
1,50%
1
1
1
22 500,00 €
5 000,00 €
3 000,00 €
731 180,50 €
7 000,00 €
5 000,00 €
10 000,00 €
63 467,71 €
22 500,00 €
5 000,00 €
3 000,00 €
10 967,71 €
7 000,00 €
5 000,00 €
10 000,00 €
3,00%
731 180,50 €
REPORT 2
165 609,37 €
21 935,42 €
187 544,78 €
REPORT 1&2
TVA
120 000,00 €
60 000,00 €
60 000,00 €
- €
- €
19,60%
1 038 725,28 €
203 590,16 €
1 242 315,44 €
87
Scénario B2
- construction neuve + réutilisation du cabaret existant pour accueil du public
88
CODE DENOMINATION
Logistique
Restauration
Cuisine
Gîtes
102
quantités
circul m² SHO
15%
10%
m²
m²
m²
333
383
421
256
294
324
32
37
40
45
52
57
existant
existant
existant
forfait
forfait
SU
94
72
8
14
Espace ressources
200
201
202
203
204
lumières
espaces verts
83
83
113
91
8
14
1000
500
compris
compris
300
prix unitaire
total HT
614 114,00 €
578 748,00 €
388 608,00 €
1 200,00 €
50 600,00 €
1 250,00 €
45 540,00 €
800,00 €
- €
- €
- €
56 000,00 €
56 000,00 €
38 000,00 €
38 000,00 €
200,00 €
700,00 €
825,00 €
35 366,00 €
18 216,00 €
5 600,00 €
11 550,00 €
60,00 €
120,00 €
- €
- €
120 000,00 €
60 000,00 €
60 000,00 €
- €
- €
REPORT 1
301
302
303
304
305
Architecte
BET structure
BET thermique
BET accoustique
unité
%
%
forfait
forfait
forfait
306
307
308
Bureau de contrôle
400
401
402
403
404
405
406
407
Géomètre
Dépenses diverses (exemple: organisation de chantiers colectifs)
TOTAL HT
TOTAL HT DES FRAIS
quantité 12%
734 114,00 €
88 093,68 €
1
1
1
-
€
€
€
€
€
forfait
forfait
forfait
1
1
1
-
€
€
€
forfait
forfait
forfait
forfait
forfait
forfait
forfait
1
1
1
1,50%
1
1
1
22 500,00 €
5 000,00 €
3 000,00 €
614 114,00 €
7 000,00 €
5 000,00 €
10 000,00 €
61 711,71 €
22 500,00 €
5 000,00 €
3 000,00 €
9 211,71 €
7 000,00 €
5 000,00 €
10 000,00 €
3,00%
614 114,00 €
REPORT 2
149 805,39 €
18 423,42 €
168 228,81 €
REPORT 1&2
TVA
734 114,00 €
19,60%
902 342,81 €
176 859,19 €
1 079 202,00 €
89
Scénario B2 bis - construction neuve + réutilisation du cabaret existant pour logistique
90
CODE DENOMINATION
Espace ressources
Restauration
Cuisine
Gîtes
102
quantités
circul m² SHO
15%
10%
m²
m²
m²
351
403
444
72
83
91
8
9
10
256
294
324
14
16
18
existant
existant
existant
existant
existant
existant
1
forfait
1
forfait
SU
77
32
45
Logistique
200
201
202
203
204
lumières
espaces verts
89
37
52
97
40
57
1000
500
compris
compris
300
prix unitaire
total HT
601 391,50 €
553 321,50 €
27 324,00 €
300,00 €
14 168,00 €
1 400,00 €
388 608,00 €
1 200,00 €
29 221,50 €
1 650,00 €
- €
- €
- €
56 000,00 €
56 000,00 €
38 000,00 €
38 000,00 €
625,00 €
400,00 €
48 070,00 €
25 300,00 €
22 770,00 €
60,00 €
120,00 €
- €
- €
120 000,00 €
60 000,00 €
60 000,00 €
- €
- €
REPORT 1
301
302
303
304
305
Architecte
BET structure
BET thermique
BET accoustique
unité
%
%
forfait
forfait
forfait
306
307
308
Bureau de contrôle
400
401
402
403
404
405
406
407
Géomètre
TOTAL HT
TOTAL HT DES FRAIS
quantité 12%
721 391,50 €
86 566,98 €
1
1
1
-
€
€
€
€
€
forfait
forfait
forfait
1
1
1
-
€
€
€
forfait
forfait
forfait
forfait
forfait
forfait
forfait
1
1
1
1,50%
1
1
1
22 500,00 €
5 000,00 €
3 000,00 €
601 391,50 €
7 000,00 €
5 000,00 €
10 000,00 €
61 520,87 €
22 500,00 €
5 000,00 €
3 000,00 €
9 020,87 €
7 000,00 €
5 000,00 €
10 000,00 €
3,00%
601 391,50 €
REPORT 2
148 087,85 €
18 041,75 €
166 129,60 €
REPORT 1&2
TVA
721 391,50 €
19,60%
887 521,10 €
173 954,14 €
1 061 475,23 €
91
Scénario B3 - construction neuve
+ réutilisation des batis existant pour accueil du public et logistique
92
CODE DENOMINATION
Restauration
Cuisine
Gîtes
102
Espace ressources
Diffusion scientifique
Logistique
200
201
202
203
204
quantités
circul m² SHO
15%
10%
m²
m²
m²
256
294
324
256
294
324
existant
existant
existant
forfait
forfait
SU
lumières
espaces verts
171
72
8
14
32
45
171
83
0
0
37
52
210
91
8
14
40
57
1000
500
compris
compris
300
prix unitaire
total HT
566 044,00 €
482 608,00 €
388 608,00 €
1 200,00 €
- €
- €
- €
56 000,00 €
56 000,00 €
38 000,00 €
38 000,00 €
200,00 €
700,00 €
825,00 €
625,00 €
400,00 €
83 436,00 €
18 216,00 €
5 600,00 €
11 550,00 €
25 300,00 €
22 770,00 €
60,00 €
120,00 €
- €
- €
120 000,00 €
60 000,00 €
60 000,00 €
- €
- €
REPORT 1
301
302
303
304
305
Architecte
BET structure
BET thermique
BET accoustique
unité
%
%
forfait
forfait
forfait
306
307
308
Bureau de contrôle
400
401
402
403
404
405
406
407
Géomètre
Dépenses diverses (exemple: organisation des chantiers collectifs)
TOTAL HT
TOTAL HT DES FRAIS
quantité 12%
686 044,00 €
82 325,28 €
1
1
1
-
€
€
€
€
€
forfait
forfait
forfait
1
1
1
-
€
€
€
forfait
forfait
forfait
forfait
forfait
forfait
forfait
1
1
1
1,50%
1
1
1
22 500,00 €
5 000,00 €
3 000,00 €
566 044,00 €
7 000,00 €
5 000,00 €
10 000,00 €
60 990,66 €
22 500,00 €
5 000,00 €
3 000,00 €
8 490,66 €
7 000,00 €
5 000,00 €
10 000,00 €
3,00%
566 044,00 €
REPORT 2
143 315,94 €
16 981,32 €
160 297,26 €
REPORT 1&2
TVA
686 044,00 €
19,60%
846 341,26 €
165 882,89 €
1 012 224,15 €
93
5.3 Quelles solutions spatiales pour alléger les coûts d’investissement ?
5.3.a Mutualisation des espaces
Le tableau présente une estimation théorique des surfaces à partir des besoins analysés. Dans un but économique et
afin que les lieux soient réellement utilisés et vivants, il faudra veiller à réaliser un projet dense, compact. Un même espace peut avoir deux utilisations différentes :
• L’espace du foyer servant à accueillir le public avant, pendant ou après un spectacle pourrait trouver d’autres utilisations à l’année :
- le laboratoire peut y être intégré en concevant un mobilier réversible (paillasse mobiles ou recouvrables en
situation de spectacle)
- la billetterie et la buvette, peuvent être considérés comme éléments de mobilier, eux aussi mobiles afin de libérer l’espace du foyer lorsque nécessaire.
• L’espace sous les gradins, si ceux-ci sont fixes et de hauteur suffisante, pourrait être utilisé pour les activités d’accueil
de public ou de logistique (stockage).
• La salle, hors situation de représentation, si fournie de gradins téléscopiques, peut être utilisée pour des activités journalières ou événementielles à l’interne indépendamment de la scène : salle de réunions, salle d’activités. Par ailleurs, ces
2 espaces libres peuvent être occupées en même temps par des utilisateurs différents: la salle (80 à 180m²) et la scène
(170m²), car chacune dotée de vestiaires et sanitaires nécessaires.
Pour gérer ces mutualisations, un calendrier d’occupation devra être tenu.
5.3.b Utilisation des bâtiments déjà existants
Les bâtiments existants de la ferme de Bertinghen présentent un clos et un couvert en très bon état. De plus, ils sont pour
la plupart thermiquement isolés. Des économies de constructions peuvent être réalisées en utilisant autant que possible
ces bâtiments. Les espaces complémentaires à la scène et à la salle peuvent y être facilement aménagés et à moindre
couts.
• La salle de cabaret actuelle va libérer une surface au sol de 110m² utiles sur double hauteur + 20 m² de stockages.
Il est possible d’y localiser des fonctions d’accueil (foyer, centre ressources, laboratoire), ou de logistique (stockages,
atelier) et de préparation (loges). Il faudra définir les usages les plus valorisants pour la mémoire du lieu. L’auberge mitoyenne complète le confort d’accueil du public.
• Utiliser l’aile Est de la ferme, actuellement occupée majoritairement par du stockage, présenté également un potentiel
de réutilisation. Les réunions de services se déroulant actuellement présente en R+1 pourront se faire dans la « Salle »
du public (comme proposé ci-dessus). Les stockages actuels peuvent être organisés en R+1. Le gite actuel doit être
également conservé.
5.3.c Réduction des charges de fonctionnement
• En dissociant espaces chauffés à l’année des espaces non chauffés (chauffés ponctuellement lors de grands spectacles). L’espace nécessaire pour les jauges de spectacles (120 à 300 places) pourrait être non chauffé, ou déployable
sous enveloppe toile de type chapiteau lors d’événements.
94
5.4 Les Chantiers collectifs
N’oublions pas que la MECOP rassemble des ressources humaines révélées par l’enquête. En effet, d’une part on voit qu’une offre de savoirs et de
savoirs faire est proposée par des membres de la communauté éducative.
D’autre part, s’exprime une attente forte d’auto-formations lors du chantier.
De plus, la rencontre du 22 mai 2013 (voir compte rendu) détaille les compétences des techniciens et manuels, salariés et anciens, de la MECOP.
Ainsi une partie du chantier pourrait être organisée en interne, parallèlement
aux prestations qui seront demandées aux entreprises de construction:
• sur le temps salarié. Les techniciens de la MECOP seraient missionnés sur des postes de construction de second œuvre (ex : réhabilitation
de l’existant, aménagement des espaces extérieurs)
• lors de chantiers de formation professionnelle pour les jeunes de
la MECOP. Via organismes agréés et assurés pour encadrer ces chantiers.
• lors de chantiers d’échange de savoir, sur temps bénévole et inscription libre (adultes autant que jeunes).
Les chantiers collectifs à Dunkerque (2011) dans le
cadre du Projet Fructôse (création d’espaces de production artistqiue): organisation Fructôse et Citymix.
De haut en bas: participation d’étudiants de diverses
Ecole d’architecture, de jeunes du lycée professionel
Guynemer de St Pol sur Mer, et des artistes membres
de l’association Fructôse.
• lors de workshops (1 weekend, 1 semaine de vacances scolaires)
avec adultes, enfants et jeunes consacré à des créations en art appliqué et
artisanat (céramique, verre, terres, fresque, mobilier,…). On pourra inviter un
artisan ou artiste.
Par ailleurs, ces chantiers peuvent également s’intégrer dans la formation
d’autres jeunes du territoire et au delà :
• celle des jeunes des lycées techniques professionnels du boulonnais (en bâtiment, art appliqués ou espaces verts) qui y trouveront une
source d’exercice in vivo. Les chantiers sont alors encadrés par les professeurs des lycées. Une concordance est à trouver entre les contenus d’apprentissage des jeunes lycéens et les réalisations à produire pour la MECOP.
• celle des étudiants d’Ecole d’Architecture et de Paysage de toutes
régions, devant faire leur stage sur chantier en première année.
• celle des Compagnons du Tour de France, recherchant des chantiers de formation.
Ces chantiers sont l’occasion d’élargir la palette des savoirs transmis entre
enfants, jeunes et adultes, au sein de l’institution. Ils sont aussi l’occasion de
proposer de la formation professionnelle, in situ pour les plus grands (travail
en équipe. Ce sont enfin, des temps de rencontres humaines et de mélanges de parcours de vie et d’âges.
Les modalités de ces chantiers collectifs seront développées avec le Maitre
d’ouvrage à partir de décembre 2013 et précisées suite à la phase d’étude «
programme architectural ».
La rédaction du programme architectural permettra de préciser la nature
des chantiers suite aux échanges avec le maitre d’ouvrage : en définissant les bâtiments et les surfaces qui seront à réhabiliter ou à construire en
neuf, en définissant les techniques constructives à privilégier. Les modalités
de ces chantiers: assurances, prestataires de l’encadrement, planning y
seront abordés. Enfin, l’avantage économique pour l’institution elle-même,
en termes de cout total d’investissement sera à vérifier par l’économiste du
bâtiment (CITYMIX) et le comptable de la MECOP. En effet des répercutions
dans le budget de fonctionnement de l’association sont à prévoir (salaires,
temps passé, nombreux frais d’organisation des chantiers bénévoles et des
workshops,)
95
5.5 Bâtiment et Service sont interdépendants et formeront LE PROJET!
Avec un espace supplémentaire bien équipé et dimensionné, les intervenants de l’association pourront proposer des
activités de qualité auprès des enfants et des jeunes. S’il est suffisamment souple, il pourra s’adresser aux différentes
disciplines culturelles (artistiques, sportives, scientifiques), être utilisé en phase de travail ou en phase de présentation de
spectacle et permettre des créations de petite ou grande taille.
Aussi tant des usagers professionnels extérieurs, du territoire du boulonnais ou de plus loin pourraient être intéressés
par un véritable outil de travail (artistes en résidence) que des partenaires extérieurs publics ou privés pourraient le louer
ponctuellement pour des répétitions ou diffusions de spectacles. Pour la MECOP, c’est une manière de faire rentrer la vie,
la ville, la Cité au sein de la ferme de Bertinghen, au sein de la MECOP, au plus près des enfants et des jeunes !
Au sein du territoire quelle plus value apportera cet équipement ?
Il ne s’agit pas d’ajouter un lieu à des lieux existants pour exacerber une concurrence voire déséquilibrer les écosystèmes
fonctionnels et financiers des structures existantes en répondant à un ou plusieurs besoins insatisfaits.
L’enjeu est de réaliser une œuvre innovante et adaptée aux attentes du territoire complémentaire à l’existant. Ce projet
a pour objet de proposer un espace et des services interactifs avec les structures implantées sur le Boulonnais. Ainsi en
bonne intelligence avec les acteurs du territoire se développera une activité pour laquelle des postes de programmation
et de coordination culturelles, et de régie du lieu seront nécessaires à la fois pour proposer un service professionnel de
qualité et générer des recettes assurant un équilibre économique du lieu en capacité d’accueillir des artistes d’ici et
d’ailleurs. A l’inverse, le lieu représente un investissement pour créer de l’emploi. Ceux mentionnés ci-dessus, et ceux
des artistes.
96
VI- Annexes
97
Définition de théâtre
Dictionnaire historique de la langue française (Alain Rey) p.3813-3814
Théâtre (n.m) est emprunté (mil. XIIe s) au latin classique theatrum « lieu de représentation », par métonymie « public »
et par figure « scène », lui-même emprunté au grec theatron. Ce mot est dérivé de thea « action de regarder », « vue,
spectacle, contemplation », que l’on rapproche à l’intérieur de la langue grecque de thauma « merveille » (- thaumaturge).
Le mot a été emprunté au latin pour désigner un endroit où se déroule, devant des spectateurs, un combat singulier puis,
comme terme d’antiquité romaine (1213), l’amphithéâtre où se donnaient les spectacles publics à Rome. C’est avec le
développement des spectacles profanes, à côté des « mistères » chrétiens, qu’il commence à être appliqué au lieu, à
la salle où ont lieu les représentations (1370) et, en même temps (fin XIVe s.), au bâtiment où viennent les spectateurs.
Une autre métonymie concernait ce qui est joué sur la scène (fin XIVe s.), emploi disparu ainsi que quelques locutions
plus tardives comme «ouvrir le théâtre» (1690) « commencer une représentation » et, pour un acteur, « entrer le premier
en scène » (1718). L’usage du mot pour désigner une estrade dressée, destinée à une cérémonie publique (1549), est
lié à l’habitude ancienne de donner des représentations en plein air, sur des tréteaux ; au XVIIe s., ce sens est encore
vivant, le mot désignant aussi les gradins où étaient placés ceux qui assistaient à une cérémonie (1600), encore au XIXe
siècle. La naissance de la tragédie moderne, au XVIe s., en France, puis le développement de l’activité théâtrale, surtout
à l’âge classique, conduisent à une prolifération des emplois. Le mot désigne depuis lors les œuvres dramatiques d’un
auteur de celles d’une époque ou d’une nation (1561 : le théâtre français, anglais) et la poésie dramatique elle-même
(1573). Par métonymie, il recouvre (1636) la représentation et aussi (1616) l’ensemble des acteurs. Le spectacle théâtral
est théorisé au XVIIe s. et le mot désigne alors (1657, d’Aubignac) l’art de composer des ouvrages dramatiques et l’art
de l’acteur, puis le genre lui-même, incluant tous les aspects du spectacle théâtral (interprétation, mise en scène) ou
seulement, comme au XVIe s., le texte mis en œuvre par ce spectacle (le théâtre de Racine). Dans de nombreux emplois
et s’agissant de ce type de spectacle, théâtre est concurrencé par scène et par les mots désignant des types : comédie
(autrefois synonyme), tragédie, drame, vaudeville, etc.
[…] Par une analogie plus lointaine, théâtre a désigné en marine le gaillard d’avant (1690) et, par
ailleurs, des constructions rappelant la forme de l’estrade ancienne, par exemple dans le domaine de
la pêche (1772) : ces emplois ont disparu.
Définition de gaillard : Petit Larousse grand format p.467
Gaillard n.m mar. 1. Anc. Chacune des superstructures placées à l’avant et à l’arrière sur le pont supérieur, et servant de
logement. 2. Mod. Gaillard d’avant : superstructure avant – Gaillard d’arrière : dunette
Définition de cirque : Dictionnaire historique de la langue française (Alain Rey) p.762
Cirque (n.m) est emprunté (v.1355) au latin circus « cercle » qui, supplanté en ce sens par son dérivé circulus (-cercle),
s’est spécialisé au sens « d’enceinte circulaire où on célèbre les jeux ». Circus est emprunté au grec kirkos, forme
secondaire pour krikos « anneau, bague, cerceau », terme technique appartenant à une racine indoeuropéenne °(s)qer« courber » (-courbe).
Le mot a été repris comme terme d’histoire romaine. Par analogie de forme, il a reçu le sens géographique de plaine
circulaire dans un massif montagneux » (fin XVIIIe s., pour le cirque de Gavarnie). Le sens courant, désignant une forme
de spectacle, est un emprunt à l’anglais circus désignant la piste circulaire où avaient lieu des exercices hippiques,
bientôt, agrémentés d’intermèdes comiques avec clowns. Les écuyers anglais firent leurs premières exhibitions en
France sous Louis XIV, et c’est cependant le Premier Empire que les spectacles de cirques s’imposèrent sur le continent.
Ils s’enrichirent au XIXe siècle. Le mot, avec le développement de ce divertissement, entraîne tout un vocabulaire
propre (chapiteau, clown, etc.). Il a donné la valeur figurée de « désordre tumultueux » (1946) où il est synonyme
familier et partiel de scène, cinéma et aussi de bordel. Par métonymies successives, à côté de un, des cirques, « lieu
de spectacles » et « entreprise qui le donne », le cirque désigne le genre spectaculaire lui-même, la profession, les
techniques et l’art concernés, sur le même plan que théâtre, cinéma ou music-hall.
98
Survol de l’histoire du théâtre de l’antiquité à l’aube du XX siècle au travers de projets
remarquables.
Théâtre antique
Théâtre d’Orange, France
Les premiers édifices construits, 6 siècles avant notre ère, datent de
la Grèce antique. Sur un même schéma aménagé et augmenté, le théâtre
Romain reprend les mêmes principes. Un espace de gradins d’abord construits
à flanc de colline, agencés en hémicycle, réservant ainsi aux protagonistes une
partie circulaire centrale (le chœur) faisant à face à un espace rectiligne sur
deux niveaux (proscénium et scène). La scénographie alors était intimement
liée à l’architecture.
Le chœur, au centre sur l’orchestra, s’interrogeait et répondait aux
questions intérieures du public par des stances, généralement chantées et les
comédiens prenaient place sur une estrade devant la scène : sur le proskenion.
Un grand mur, la skéné derrière lequel se trouvaient les coulisses fermées par
trois portes, s’élevait derrière le proskenion.
Les évolutions du théâtre romain :
- Les gradins ne sont plus exclusivement construits sur les pans des collines.
- Lors des spectacles typiquement romains tels que combats de gladiateurs,
ceux-ci se font dans un amphithéâtre à la forme circulaire, les «circumspectacle» qui n’existent pas en Grèce
- L’orchestra n’est plus occupée par le choeur, mais partiellement réservée aux
spectateurs de marque.
- La scène est plus profonde et plus basse que celle du théâtre grec.
- Le décor est formé par un gigantesque mur de scène, orné de colonnades et
de statues, percé de trois portes.
- Le public accède aux divers étages de l’hémicycle (cavea ) par des passages
voûtés (vomitoria), rendus possibles par la structure même de la cavea, qui, au
lieu de prendre appui sur une colline, élève ses voûtes et ses colonnades en
terrain plat.
Le mystère médiéval
Théâtre Elisabéthain
Entre le XIe et le XVe siècles, l’Église offre à la population des
fêtes-spectacles de plusieurs jours destinées à faire vivre l’Histoire Sainte en
langues vernaculaires devant un public illettré. Aux Miracles (vies des Saints)
qui sont donnés dans les lieux spécialement dédiés à telle ou telle personnalité
du martyrologe, succèdent les « Mistères » dont l’action se déroule entre la
gueule de l’enfer et la mansion figurant le paradis.
Elisabeth 1ère (1558 - 1603), reine très cultivée et amatrice d’art, protestante
modérée, protège le théâtre contre les attaques des protestants puritains.
Comme au Moyen-Âge, le théâtre est mobile, on construit des « mansions
roulantes» qui se déplacent de ville en ville. On joue sur les places publiques
et après le spectacle, on fait la quête : c’est le début du théâtre payant. Puis
on décide de rassembler toutes les mansions en seul lieu, dans une cour
d’auberge par exemple, et de faire payer l’entrée, dés lors, le peuple le plus
démuni est exclu des représentations. C’est à partir de cette idée que va naître
le théâtre fixe, appelé «théâtre à ciel ouvert»
Les théâtres étaient construits en bois. Ils sont de forme circulaire ou polygonale
le Globe, construit en 1594 au bord de la Tamise
Agencement du lieu scénique :
- l’avant-scène, ou scène en éperon ( the apron stage) où se déroulaient le batailles, les duels et les monologues. Le public, le plus souvent debout entourait
ce plateau sur trois côtés.
- l’arrière scène , fermée par un rideau, où se déroulaient les scènes d’amour et
les agonies, c’est là que se situait le tombeau de Juliette. Ce lieu servait aussi
de salle du trône.
- le balcon (upper stage), lieu où se situe la scène nocturne entre Roméo et
Juliette (acte II, scène 2)
- la scène proprement dite (main stage), où se déroulaient toutes les autres
scènes.
Crédit : Nicolas Simonin http://www.nicolight.fr
99
Théâtre Nô
Hakusan Jinja, Hiraizumi, Iwate
Le théâtre nô est un des styles traditionnels de théâtre japonais venant d'une
conception religieuse et aristocratique de la vie. Le nô allie des chroniques en vers à des
pantomimes dansées, il est composé de drames lyriques des XIVe et XVe siècles, au jeu
dépouillé et codifié. Ces acteurs sont accompagnés par un petit orchestre et un chœur.
La scène procède du dispositif chinois : un quadrilatère à peu près nu (excepté le kagami-ita, peinture d’un pin au fond de la scène) ouvert sur trois côtés entre les
pilastres de cèdre qui en marquent les angles. Le mur à droite de la scène est appelé
kagami-ita, tableau-miroir. Une petite porte y est ménagée pour permettre l’entrée des
aides de scène et du chœur. La scène, surélevée, est toujours surmontée d’un toit, même
en intérieur, et entourée au niveau du sol de gravier blanc dans lequel sont plantés de
petits pins au pied des piliers. Sous la scène se trouve un système de jarres de céramique
amplifiant les sons lors des danses.
L’accès à la scène se fait pour les acteurs par le hashigakari, passerelle étroite à gauche
de la scène, dispositif adapté ensuite au kabuki en chemin des fleurs (hanamichi). Considéré comme partie intégrante de la scène, ce chemin est fermé côté coulisses par un
rideau à cinq couleurs. Le rythme et la vitesse d’ouverture de ce rideau donnent au public
des indications sur l’ambiance de la scène. À ce moment l’acteur encore invisible, effectue
un hiraki vers le public, puis se remet face à la passerelle et commence son entrée. Ainsi,
il est déjà en scène avant même d’apparaitre au public et le personnage qu’il incarne se
lance sur la longue passerelle, le hashigakari qui impose des entrées spectaculaires. Le
long de cette passerelle sont disposés trois pins à la taille decrescendo; ceux-ci sont des
points de repère utilisés par l’acteur jusqu’à son arrivée sur le plateau principal.
Crédit : http://fr.wikipedia.org/wiki/Nô
Théâtre à l’italienne
Théâtre du Chatelet, Paris
Le principe de ce type de théâtre est apparu en Italie au début du XVIIe siècle.
D’abord dans de grandes salles des palais princiers, comme le Théâtre Farnese inauguré
à Parme en 1619, pour des représentations privées. Ensuite, dans des bâtiments spécialement conçus pour être démocratiquement ouverts à tout public et dont les places
étaient payantes; C’est en plein centre de Venise qu’est apparu le premier théâtre de ce
genre le - Teatro San Cassiano - (édifié en 1637 puis démoli en 1812), a été un exemple
rapidement suivi dans toutes les villes d’Italie puis celles de l’Europe entière
Classiquement, la salle est structurée en plusieurs étages/balcons sur un plan
ayant varié de forme entre le -U- et l’ovale tronqué qui délimitent architecturalement la
largeur d’ouverture de la scène.
La scène à l’italienne est le centre d’un vaste volume en grande partie invisible du public;
la cage de scène , où sont aménagés différents espaces techniques recevant une machinerie complexe qui permet de produire absolument tous les effets spéciaux ou décoratifs imaginables pour la mise en scène ou présentation adaptée, organisée pour chaque
type d’oeuvre ou genre de spectacle.
Jusqu’au début du XIXème siècle, toutes les salles de spectacle étaient éclairées du
début à la fin du spectacle par de multiples girandoles et lustres équipés de chandelles.
Il a fallu attendre l’avènement du gaz d’éclairage vers 1820 (A Paris, théâtre de l’Odéon
et théâtre de l’Opéra impérial situé rue Le Pelletier) et la souplesse de son réglage afin de
plonger les salles dans une pénombre presque totale mettant en valeur des éclairages
scéniques beaucoup plus élaborés, gradués et colorés; le noir complet n’a pu y être obtenu qu’avec l’électricité, permettant de concentrer toute l’attention du public vers la scène
et l’oeuvre.
Théâtre lyrique
Opera Garnier
Quand, dans les toutes dernières années du XVIe siècle, les membres de la
Camerata fiorentina « inventèrent » l’opéra, la « mise en scène « s’inspira, par la force
des choses, des pratiques et des genres théâtraux du temps (notamment du ballet de
cour et du théâtre des jésuites). Représenté à l’origine dans les palais des princes et
des grandes familles ecclésiastiques (les Gonzague à Mantoue, les Barberini à Rome),
souvent commandé au compositeur pour célébrer un événement, l’opéra ne pouvait être
qu’un spectacle de grand luxe. Lorsqu’il devint accessible au public bourgeois, il conserva
sa scénographie fastueuse, avec de multiples changements de décors et des machines
compliquées. En fait, le public du XVIIe siècle venait à l’opéra autant pour l’émerveillement
de l’œil que pour le plaisir de l’oreille.
À partir des dernières années 1820 et des années 1830, l’Opéra de Paris se fit
une spécialité des « grandes machines », dont l’intrigue, située dans un contexte historique précis et jugé pittoresque, donnait prétexte à de multiples cortèges et défilés, à
des déploiements de foule. La mise en place d’un « grand opéra » était si complexe, elle
mobilisait des énergies si nombreuses qu’il fallait un personnage pour coordonner tous
les efforts. C’est ainsi qu’apparut officiellement, au début du XIXe siècle, la fonction de
« metteur en scène ». Celui-ci veillait à la plantation des décors, décidait du groupement
des chanteurs dans les duos et les ensembles, disposait les chœurs et mettait au point
les éclairages. Mais il ne s’occupait absolument pas de la direction d’acteurs.
100
Vérisme et naturalisme , Adolphe Appia, Wieland Wagner et les autres.
Pour Adolphe Appia (1862-1928), la mise en scène est un « moyen d’expression » : son but n’est pas l’illusion, aussi doit-on
refuser l’archéologisme et le trompe-l’œil. « La mise en scène, dit Appia, doit se construire à partir de la seule réalité du théâtre : le
corps humain. » La musique, qui commande à tous les éléments du spectacle, impose à l’acteur ses évolutions, et ces évolutions, à
leur tour, conditionnent l’espace scénique. La lumière, considérée comme un élément expressif et « actif », viendra vivifier à la fois le
corps de l’acteur et l’espace scénique ce que ne peut faire la peinture, qui, par sa surcharge décorative, détourne à son profit l’attention du spectateur. C’est ainsi qu’Appia établit sa fameuse hiérarchie : « acteur, espace (disposition de la scène), lumière, peinture ».
Pour décupler le pouvoir expressif du corps de l’acteur, il préconise une « architecturation » de l’espace grâce à une série de praticables (escaliers, plans inclinés, pans de mur) qui seront autant de points d’appui et d’obstacles à contourner.
Les premières années 60 virent s’essayer dans la mise en scène
lyrique Jean Vilar (Macbeth à la Scala de Milan), Jean-Louis Barrault
(Wozzeck à l’Opéra de Paris) et Maurice Béjart, qui, notamment dans sa
Veuve joyeuse de la Monnaie de Bruxelles, introduisait une distanciation
brechtienne.
Entre 1965 et 1975 vont s’imposer en Allemagne Walter Felsenstein,
fondateur du Komische Oper de Berlin-Est et Goetz Friedrich, et en Italie
Giorgio Strehler et Luca Ronconi. En France, les personnalités dominantes
de cette décennie sont Jorge Lavelli (Idoménée à Angers, Faust, Pelléas et
Mélisande à Paris, etc.), qui déclare vouloir « mettre en scène la musique
», et Patrice Chéreau, à qui est revenu à l’honneur de mettre en scène à
Bayreuth le Ring du centenaire (1976). À ces noms, il convient d’ajouter
celui du scénographe tchèque Josef Svoboda, qui, par la rigueur avec laquelle il architecture l’espace scénique, par son art magique
des éclairages, se montre le disciple d’Appia et de Wieland Wagner.
Ce foisonnement de personnalités se traduit par autant d’approches et de styles. Chacun apporte une esthétique (symboliste, néonaturaliste, etc.) ou sa vision (marxiste, freudienne, etc.) du théâtre lyrique.
Le complexe principal du Centre national des
Arts/National Arts Centre à Ottawa, 1969
Le Théâtre est un espace scénique adaptable pouvant
accueillir de 500 à 800 spectateurs, selon la configuration choisie.
Il est doté d’une vaste scène à l’italienne pouvant être prolongée,
au besoin, par une longue avant-scène, au centre de gradins
disposés en hémicycle. Ces deux théâtres disposent chacun d’un
espace scénique rectangulaire conçu pour s’insérer dans la configuration hexagonale globale du complexe du CNA/NAC. Le Studio
est le troisième et le plus petit des théâtres, avec une capacité
maximale de 300 places, et le seul des trois espaces scéniques qui
se conforme strictement au plan hexagonal. La forme de la salle (et
des gradins amovibles) est dictée par le plan au sol de l’ensemble
du complexe. Il ne s’agit pas, toutefois, d’un hexagone parfait à
six côtés d’égale longueur; on devrait plutôt parler d’un hexagone
tronqué .
Symétrique, la salle est divisée par une ligne médiane qui
relie les deux entrées principales du public, lesquelles se font face.
Les gradins peuvent être déplacés et disposés, au besoin, en une
configuration plus conventionnelle, de manière à ce que l’auditoire
soit placé directement face à la scène – comme une ouverture de
scène traditionnelle, l’arc de scène en moins. Toutefois, c’est la
scène ouverte, avec le public disposé sur trois côtés, qui convient
le mieux à la géométrie particulière de la salle, et il existe de nombreux exemples de scénographies pour une scène ouverte sur trois
côtés qui ont été conçues pour le Studio.
Crédit : Michael Eagan
http://www.artsalive.ca/collections/imaginedspaces/index.php/fr/
history-and-context/studiospace
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Définition de cirque
Dictionnaire historique de la langue française (Alain Rey) p.762
Cirque (n.m) est emprunté (v.1355) au latin circus « cercle » qui, supplanté en ce sens par son dérivé circulus (-cercle),
s’est spécialisé au sens « d’enceinte circulaire où on célèbre les jeux ». Circus est emprunté au grec kirkos, forme secondaire pour krikos « anneau, bague, cerceau », terme technique appartenant à une racine indoeuropéenne °(s)qer- «
courber » (-courbe).
Le mot a été repris comme terme d’histoire romaine. Par analogie de forme, il a reçu le sens géographique de plaine circulaire dans un massif montagneux » (fin XVIIIe s., pour le cirque de Gavarnie). Le sens courant, désignant une forme de
spectacle, est un emprunt à l’anglais circus désignant la piste circulaire où avaient lieu des exercices hippiques, bientôt,
agrémentés d’intermèdes comiques avec clowns. Les écuyers anglais firent leurs premières exhibitions en France sous
Louis XIV, et c’est cependant le Premier Empire que les spectacles de cirques s’imposèrent sur le continent. Ils s’enrichirent au XIXe siècle. Le mot, avec le développement de ce divertissement, entraîne tout un vocabulaire propre (chapiteau, clown, etc.). Il a donné la valeur figurée de « désordre tumultueux » (1946) où il est synonyme familier et partiel de
scène, cinéma et aussi de bordel. Par métonymies successives, à côté de un, des cirques, « lieu de spectacles » et «
entreprise qui le donne », le cirque désigne le genre spectaculaire lui-même, la profession, les techniques et l’art concernés, sur le même plan que théâtre, cinéma ou music-hall.
Patrick Bouchain, Loïc Julienne, Construire, en trois cirques
Le Channel, Scène nationale de la ville de Calais, studio cirque
Patrick Bouchain et Loïc Julienne, associés à François Delarozière
Réalisé par l’équipe d’architectes Construire, le chapiteau culmine à 24 mètres de
hauteur. L’ossature est faite de bois lamellé collé non raboté. Implantée dans le
sol, elle s’élance pour toujours. En altitude, elle s’organise en un ballet de passerelles, coursives et escaliers, qui permettent l’accroche de matériel technique et
d’accessoires de cirque.
Vu de l’extérieur, un côté de la toile s’expose comme une protubérance. Elle
s’ouvre ou se ferme selon un système de repli en accordéon. L’espace au sol
mesure 17 mètres de diamètre, il accueillera souvent un gradin circulaire de 200
places, en bois.
crédit texte http://www.lechannel.fr/
crédit photo : Libération
Centre des arts du cirque et
des cultures émergentes.
Conçu par: Loïc Julienne et
Denis Favret.
Chapiteau école, piste diamètre
13m avec 360 places en gradins
amovibles. Grand studio pour la
résidence de compagnies, salle
de danse.
Bagneux (92)
Théâtre du Centaure.
Espace démontable de spectacle
équestre sous chapiteau
Conçu par: Patrick Bouchain, Camille et Manolo
Au coeur de la demande d’espace du
Centaure, il y a l’acteur en mouvement,
avec ses nécessités dimensionnelles,
directionelles et topologiques; il y a cette
tension implicite entre la piste circulaire,
scène centrale, liée à la trajectoiredu cheval, et la scène orintée, scène
frontale, liée à l’adresse de la parole, tension fondamentale entre encerclement et affrontement, rapprochement et éloignement, entre
focalisaion, panoramisation et dispersion du regard.
crédit : Marcel Freydefont, revue «l’acualité de la scènographie» juin 2002
102
Quelques cirques modernes et contemporains
Un tonneau… c’est ce
qu’on choisit comme
décor Branlot et
Nigloo, pour Augustes
du Petit Théâtre baraque. Les 32 spectateurs surplombent
cette scène.
crédit: http://alter1fo.
com/
“ Ark Nova” est un
projet né de la collaboration entre l’artiste
Anish Kapoor, l’architecte Arata Isozaki et
le Lucerne Festival.
Cette salle de concert
originale est la première de son genre.
Elle se gonfle en seulement deux heures, et
elle peut accueillir 500
personnes. Elle a la
caractéristique d’être
une structure portative
une fois dégonflée
A Tourrette Levens dans les Alpes-Maritimes,
l’agence d’architecture Heams et Michel a réalise
cette salle de sports destinée à la pratique de la
gymnastique adaptée aux disciplines du cirque.
Dans le prolongement du collège René Cassin
se dresse ainsi un cube de béton jaune, abstrait
et aveugle, un parallélépipède rectangle de 14
mètres de côté sur 8 mètres de hauteur.
crédit: http://www.archidesignclub.com/magazine/
Chapiteaux en structure géodesique pour le Cirque de Shangaï
et le pour le projet Leipziger
Platz à Berlin d’Aldo Rossi
CIRCO DA MADRUGADA “TOMBES DU CIEL”
Mise en scène: Pierrot Bidon & Stéphane Girard
Les anges envahissent la terre, de toutes parts, dans un ballet acrobatique
de tyroliennes et atterrissent sur l’Angeodrome, sculpture géante, cathédrale
métallique, élue point de rencontre dans la ville. Dans un tourbillon ludique et
aérien, les anges mêlent corde lisse et corde fine, trapèze en solo et trapèze
en duo, sangles et fil de fer, tissu et duo volant, jonglage et cracheurs de feu.
crédit : http://lesstudiosdecirque.com/madrugada/
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