Dance de Lucinda Childs — Dossier pédagogique

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Dance de Lucinda Childs — Dossier pédagogique
Dance
Lucinda Childs
Dossier pédagogique
Biographies des artistes
Spectacle Dance
Mentions du spectacle
Entretien avec Lucinda Childs
La Danse Post Moderne
Pistes pédagogiques
Sitographie / bibliographie
Renseignements pratiques
Rencontre avec Lucinda Childs jeudi 4 octobre de 19h30 à 20h15
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Biographies
Lucinda Childs
Lucinda Childs a commencé sa carrière de danseuse et chorégraphe en 1963,
comme membre fondateur du Judson Dance Theatre à New York.
Elle a formé sa propre compagnie en 1973 et, très vite, a collaboré comme
chorégraphe et interprète avec Bob Wilson et Philip Glass pour l’opéra Einstein on
the Beach. Cet opéra d’un format exceptionnel : 5h, a été créé en 1976 au Festival
d’Avignon et remonté plusieurs fois depuis, dont très récemment en Europe.
Lucinda Childs a collaboré avec de nombreux compositeurs et plasticiens, dont John
Adams et Frank Gehry.
Tout particulièrement en 1979, elle a chorégraphié Dance, sur une musique de Philip
Glass, avec une film/décor de Sol Lewitt. Dance a été repris plusieurs fois depuis
2009 : c’est cette pièce que nous verrons au Manège en octobre 2012.
Parmi ses nombreuses collaborations avec Bob Wilson :
1977/78 : I Was Sitting On My Patio This Guy Appeared I Thought I Was
Hallucinating, une pièce de Bob Wilson, jouée par lui-même et Lucinda Childs.
1987/88 : Quartett de Heiner Müller mise en scène par Bob Wilson.
1996/97 : La Maladie de la Mort de Marguerite Duras, mise en scène par Bob Wilson
avec Michel Piccoli et Lucinda Childs.
De nombreuses créations de Lucinda Childs pour sa compagnie ont été vues
en France : Citons Rythm Plus (musique de Luc Ferrari et Gyorgy Ligeti) en 1991 et
One and One (musique de Iannis Xenakis) au Théâtre de la Ville (Paris).
En 1995 : Commencement et Solstice au Festival de Danse de Cannes, Kengir dans
la Cour d’Honneur du Palais des Papes à Avignon, From the White Edge of Phrygia
au Théâtre de laVille.
En 1998 : On the Balance of Things avec l’Ensemble Intercontemporain, dans le
cadre de la « Carte Blanche à Lucinda Childs » à la Cité de la Musique (Paris).
En 2000 : Variété de Variété au Théâtre de la Ville et Description (of a Description)
sur un texte de Susan Sontag au Festival Montpelier Danse…
Depuis 1981, parallèlement au travail qu’elle poursuit avec sa compagnie, Lucinda
Childs est souvent invitée à créer des chorégraphies pour des compagnies
importantes telles que le Ballet de l’Opéra de Paris, le Ballet de l’Opéra de Genève,
la compagnie de Mikhail Barishnikov, le Ballet National de Marseille…
Depuis 1992, elle collabore souvent avec de prestigieuses maisons d’Opéra – la
Scala de Milan, la Monnaie de Bruxelles, l’Opéra du Rhin… en chorégraphiant de
grandes œuvres du répertoire : Salomé, Macbeth, Orfeo ed Euridice… Ou des
créations contemporaines : Doctor Atomic de John Adams…
Parmi les nombreuses récompenses et distinctions reçues par Lucinda Childs au
cours de sa carrière : un Life Time Achievement Bessie Award en 2001, et le grade
de Commandeur dans l’Ordre des Arts et Lettres.
Sol LeWitt
Sol LeWitt (1928 – 2007) est un artiste américain minimaliste et conceptuel.
Après des études d’art, Sol LeWitt travaille comme graphiste auprès de l’architecte I. M. Pei. De cette expérience, il retient
l’idée de la supériorité d’un projet sur sa réalisation.
Il élabore ses premières œuvres autour de 1962, des tableaux en relief où se mêlent des mots et des formes géométriques.
Sa première exposition personnelle a lieu à New York en 1965, année de l’apparition de ses structures modulaires. Il expose
alors avec les artistes de l’Art minimal, notamment à la célèbre exposition collective du Jewish Museum de New York,
Primary Structures, en 1966.
A partir de 1967, il rompt avec l’Art minimal en qualifiant son travail de "conceptuel". Il s’oriente vers la création d’œuvres qui
se réduisent de plus en plus à des modèles, voire de simples textes indiquant les opérations à effectuer pour leur réalisation.
Il conçoit ainsi à partir de 1968 des Wall Drawings, fresques à composer par la répétition d’un motif géométrique en couleurs
primaires. Quant à l’authentification de ses œuvres, Sol LeWitt utilise des certificats, ouvrant la voie par ce système à
d’autres artistes comme Daniel Buren ou Lawrence Weiner. C’est à cette époque qu’il collabore avec des artistes du
spectacle vivant tels que Lucinda Childs.
Plus récemment, ses Wall Drawings réintroduisent un espace illusionniste, des couleurs plus subtiles, et une technique
graphique plus complexe.
Ses dernières œuvres réconcilient la sculpture et le dessin par la création d’ensembles conçus in situ, où des Wall Drawings
multicolores font écho à de grands solides blancs et irréguliers.
Ses dessins muraux, réalisés entre 1968 et 2007, sont exposés jusqu’au 29 juillet 2013 au Centre Pompidou de Metz.
Des informations sur sa réalisation se trouvent dans un court reportage en cliquant sur les liens suivants :
http://www.telerama.fr/scenes/visite-guidee-les-oeuvres-de-sol-lewitt-se-sont-reproduites-a-metz,78731.php
et
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=JlndmwnV7fE
Source : http://www.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-ArtConcept/ENS-ArtConcept.htm
Philip Glass (1937) est un musicien et compositeur de musique contemporaine.
Il découvre la musique dans l'atelier de réparation de radio de son père.
Précoce, il obtient une licence à l’Université de Chicago à dix-neuf ans, puis fréquente la Juilliard School à New York. En
1963, lorsqu’il rejoint la France et fréquente les cours de Nadia Boulanger, il accepte un travail ponctuel, pour la musique du
film Chappaqua, de transcription des improvisations du musicien indien Ravi Shankar. Il découvre alors passionnément,
avec ce dernier ainsi que le joueur de tabla Alla Rakha, les structures répétitives à évolution lente et graduelle. En 1966, il
voyage en Inde, y sympathise avec les réfugiés tibétains, s’imprègne de philosophies hindouiste et bouddhiste.
De retour à New York en 1967, il s’installe à Chelsea. Il fonde un « Philip Glass Ensemble ». Le premier style – sévère
minimalisme – le mènera jusqu’au milieu des années soixante-dix et semble s’achever avec Music in twelve Parts. Une
commande prestigieuse vient alors, qui sera suivi d’une célébrité soudaine : Einstein on the Beach de Robert Wilson,
chorégraphie de Lucinda Childs, créé au Metropolitan Opera en 1976.
Aujourd’hui, cette production toujours croissante compte une vingtaine opéras, huit symphonies, des œuvres concertantes
nombreuses, une quantité non moins impressionnante de musique de chambre. Les opéras semblent culminer avec The
Voyage (1992), composé pour le cinquième centenaire de la découverte des Amériques, grâce à une commande du
Metropolitan Opera. Suivront notamment les trois opéras transversaux augurant de la pluridisciplinarité actuelle,
intéressantes « greffes » sur le cinéma de Cocteau, respectivement d’après Orphée (1993), La Belle et la Bête (1994) et Les
Enfants Terribles (1996). Glass, « ambassadeur de la musique savante » auprès des stars de la musique populaire, et en
cela exemple presque unique, aura côtoyé (et parfois collaboré avec) Paul Simon, Susan Vega ou David Bowie. En 2007, il
écrit Book of Longing sur un cycle de chansons et de poèmes écrits par Leonard Cohen. Il aura abordé avec le même
appétit l’écriture de musiques de film, comme Candyman (1992), Truman Show (1998), The Hours (2003) ou plus
récemment le Rêve de Cassandre de Woody Allen.
Source : Ircam-Centre Pompidou, 2009
Le spectacle Dance (1979)
La danse
« Le mouvement minimal est un recommencement. Je voulais traduire cela par une mathématique de la danse :
explorer, tenter d’épuiser toutes les variations possibles offertes par une simple phrase chorégraphique.
Uniquement par des changements de direction, de position des danseurs par rapport aux autres ».
Lucinda Childs, propos recueillis par Dominique Frétard, programme du Théâtre de la Ville, Paris novembre 1993.
Le spectacle
Dance est une danse répétitive et hypnotique composées de trois chorégraphies d’environ 20 minutes,
exécutées par huit danseurs, plus un soliste.
« Les images de danseurs, projetés sur un écran de gaze à l’avant scène, provoquent des dédoublements de
perception entre l’espace bidimensionnel du film et celui tridimensionnel de la scène, entre les mouvements de
caméra qui isolent un détail ou au contraire agrandissent les corps et la performance « live », comme si les corps
dansaient avec leur ombre. Dans les variations et les télescopages infinis qu’il génère, Sol LeWitt rend compte
de l’importance d’Eadweard Muybridge dans sa recherche d’une sérialité amplifiée. La grille sur laquelle les
danseurs du film sont engagés apparaît parfois au-dessus de la scène, faisant léviter les danseurs, comme s’ils
se déployaient sur les différentes faces d’une de ses œuvres tridimensionnelles. »1
Par le film, les angles de vue du spectateur sont démultipliés: au sien s’ajoute celui ou ceux de LeWitt suivant
qu’il projette une seule image ou plusieurs sur un écran divisé.
La musique
« La musique se compose, pour chaque partie, de formules rythmiques répétées et alternées avec des phrases
musicales qui sont développées ou réarrangées selon les schémas différents. L’évolution musicale se fait
graduellement et par un processus d’accumulation, sans contraste perceptible. Notre collaboration est complète :
musique et mouvement sont parfaitement intégrés. Lucinda dit que c’est une collaboration presque classique.
J’avais écrit la deuxième partie, le solo, et l’ai proposé à Lucinda. Les quatre autres parties ont été écrites
spécifiquement pour elle et sa compagnie. J’ai essayé alors d’imaginer une musique dans laquelle le danseur
pourrait trouver une énergie, une inspiration pour un mouvement. »
Philip Glass, propos dans Avant Scène, avril/juillet 1980.
Mentions du spectacle Dance (1979)
Titre : Dance
Chorégraphe : Lucinda Childs
Décor : filmé par Sol Lewitt
Musique : Philip Glass
Costume : A. Christina Giannini
Lumière : Beverly Emmons
Durée : 60 minutes
1
Danser sa vie. Art et danse de 1900 à nos jours. Sous la direction de Christine Macel et Emma Lavigne. Editions du Centre Pompidou, Paris, 2011.
Qu’est ce que la danse Post Moderne ?
Le courant de la Danse Post Moderne est apparu au début des années 1960 aux Etats-Unis, principalement à
New York et se prolonge jusqu’à la fin des années 1970. C’est la période de l’anti-art et de la contre-culture, les
dispositifs même de la création artistique sont remis en question. « La Post Modern Dance naît comme une
stratégie de négation face à deux tendances du développement de la modern dance aux Etats-Unis :
expressionnisme et virtuosité. Son propos est de dépouiller la danse de tout élément superflu, de tout effet
spectaculaire, pour la rendre à son propre champ d’opération, à son langage spécifique : concrétion matérielle du
corps en mouvement. Elle est rétraction purificatrice, épurement simplificateur, comme parallèle aux tendances
minimalistes dans les arts plastiques des années soixante. » 2
Les codes de la danse classique sont balayés. L’intérêt des artistes appartenant à ce courant se concentre sur
« les caractéristiques formelles de la danse » et sur « le mouvement à regarder en tant que tel ».3
Par ce courant, les collaborations entre chorégraphes, sculpteurs et peintres se font de plus en plus fréquentes.
La Post Modern Dance rétablit la dynamique critique et expérimentale, elle ré-introduit la notion d’atelier et
remplace celle de spectacle par celle de performance.
La Post Modern Dance est fortement influencée par le travail de Merce Cunningham et Anna Halprin. Les
productions sont hétérogènes mais présentent des points communs, notamment le lien ente l’art et la vie
quotidienne. Les amateurs sont conviés à participer aux productions avec les danseurs, le corps « expert » est
congédié. N’importe quel mouvement et n’importe quel corps sont acceptables comme matériau de danse.
A la fin des années 1970, certains chorégraphes du courant réinvestissent les théâtres et font des tournées avec
leur compagnie, comme Lucinda Childs ou Trisha Brown.
La Post Modern Dance influencera la chorégraphie de la fin du 20ème siècle et du début du 21ème.
2
Avant Scène, avril/juillet 1980, p 23
3
S. Banes, Terpsichore en baskets, 2002, p 62
Entretien avec Lucinda Childs par Dominique Frétard, mai 1993.
Les pistes pédagogiques
« FAIRE DES DESSINS MURAUX », 1971, écrit de Sol LeWitt
L’artiste conçoit et élabore le plan du dessin mural. Celui-ci est réalisé par des dessinateurs (l’artiste peut être
son propre dessinateur) ; le plan (écrit, oral ou dessiné) est interprété par le dessinateur.
Des décisions sont prises par le dessinateur, à l’intérieur du plan, en tant que parties du plan. Chaque individu
étant unique, les mêmes instructions seront comprises différemment et mises en œuvre différemment.
L’artiste doit autoriser diverses interprétations de son plan. Le dessinateur perçoit le plan de l’artiste, puis le
réorganise selon son expérience et sa compréhension propres.
Les contributions du dessinateur ne sont pas anticipées par l’artiste, même quand lui, l’artiste, est le dessinateur.
Même si un seul dessinateur suivait deux fois le même plan, cela donnerait deux œuvres d’art différentes.
Personne ne peut faire deux fois la même chose.
L’artiste et le dessinateur deviennent collaborateurs dans la fabrication de l’art.
Chaque personne trace une ligne différemment et chaque personne comprend les mots différemment.
Ni les lignes ni les mots ne sont des idées, ce sont les moyens par lesquels les idées sont transmises.
Le dessin mural est l’art de l’artiste aussi longtemps que le plan n’est pas transgressé. S’il l’est, alors le
dessinateur devient l’artiste et le dessin sera son œuvre d’art, mais cet art sera une parodie du concept original.
Le dessinateur peut commettre des erreurs en suivant le plan sans compromettre celui-ci. Tous les dessins
muraux contiennent des erreurs, elles font partie de l’œuvre.
Le plan existe en tant qu’idée mais il a besoin d’être traduit dans sa forme optimale. Les idées de dessins muraux
seules contredisent l’idée de dessin mural.
Le plan explicite devra accompagner le dessin mural achevé. Ils sont d’une égale importance.
Première publication en anglais sous le titre « Doing Wall Drawings » in Art Now, vol. 3, no 2, New York, juin 1971, n. p.
Rapport entre la danse et la musique dans les œuvres de Luncida Childs et Philip Glass
Lucinda Childs est une chorégraphe qui explore également largement les fascinations de la répétition. Ses
marches obstinées dessinent à terre des figures géométriques de plus en plus complexes, rappelant des figures
de la danse baroque.
Lucinda Childs est la plus fidèlement répétitive du Judson Dance Theater. Elle forme avec Philip Glass, un
couple artistique solide qui partage les mêmes partis pris esthétiques. Si le travail sur la répétition prend de toute
évidence sa source - pour une part - dans les traditions extra-européennes (Philip Glass s’est engagé dans cette
voie après avoir étudié les structures musicales indiennes), et si la répétition est un point commun à la plupart
des expériences de transe, le trait le plus marqué du travail de Lucinda Childs est moins le mysticisme qu’une
observation et une expérimentation originales des données de la perception, notamment de la perception du
mouvement par le spectateur.
Ou bien il perçoit qu’une chose est différente d’une autre alors qu’elle ne l’est pas, ou bien, grâce à la conscience
de la manière dont une chose a été modifiée par rapport à la façon dont elle était originellement présentée, il
perçoit qu’une chose est restée la même. En se débattant entre prédiction et spéculation, il est essentiellement
écarté de tout point de vue univoque.
Lucinda Childs The Drama Review, 19 mars 1975
Lucinda Childs procède par répétitions de mouvements ou de structures avec de subtiles altérations, qui exigent
en effet une attention fine permettant de repérer les différences se glissant progressivement dans la danse. Ses
parcours géométriques compliqués, tracés sur des feuilles au prix de savants calculs, dessinent des courbes
rapides et infinies, servies par une technique de jambes véloce, précise et finalement assez académique pour
une plus grande lisibilité des déplacements dans l’espace.
Une vidéo de 26 minutes traite de ces questions et de la notion de transmission. Post Scriptum Luncinda Childs
de Patrick BENSARD, Directeur de la Cinémathèque de la Danse à Paris, se compose d’échanges avec la
chorégraphe sur les questions de l’enseignement et de la transmission, du mouvement, de l’écriture
chorégraphique, du ressenti des danseurs, de la relation entre la musique et le mouvement …
Ce reportage a été tourné à l’occasion de la récréation de sa pièce principale « Dance » à l’académie
universitaire américaine de danse « Bard », nous suivrons Lucinda Childs lors des répétitions avec les danseurs
de l’académie jusqu’à la première du spectacle.
La musique minimaliste
"La musique "minimaliste" également appelée "minimaliste répétitive" fait son apparition au début des années 60
aux Etats-Unis. Le terme "minimaliste" lui-même est emprunté au minimal art, apparu aux Etats-Unis, vers 1965.
Le minimalisme, en peinture et sculpture, rejette à la fois le lyrisme de l’expressionnisme abstrait et la figuration
du pop art. Il vise une neutralité esthétique absolue : épure des formes, froideur, refus de toute subjectivité. Un
seul mot d’ordre : "the less is more" (moins c'est mieux). La musique minimaliste était intimement liée à ce
mouvement traversant diverses pratiques artistiques. Steve Reich déclara, lors d’une interview à New Music Box
en 1998, qu’à ses débuts son public était essentiellement constitué de peintres, sculpteurs, réalisateurs,
chorégraphes tels que Sol Lewitt et Robert Smithson… Charlemagne Palestine s’inspirait directement de Mark
Rothko, Barnett Newman et Clyford Still.
Deux tendances, très perméables, se sont dessinées. Tout d'abord un minimalisme radical qui focalise ses
recherches sur les sons continus, les drones et l'intonation juste (LaMonteYoung, Charlemagne Palestine et plus
récemment Michael J. Schumacher...). Ensuite un minimalisme "répétitif" (Terry Riley, Steve Reich, Philip Glass,
John Adams...) : de courts motifs mélodiques, harmoniques ou rythmiques sont répétés ; d'infimes variations de
ces motifs provoquent des effets psycho acoustiques chez l'auditeur, comme bercé, hypnotisé.
"In C" composé par Terry Riley en 1964, et enregistré pour Columbia Records
Lien d’écoute de différents extraits de musique de Philip Glass :
http://philipglass.typepad.com/glass_notes
Philip Glass a également composé de nombreuses musiques de film.
http://www.philipglass.com/music/films/index_films.php
Philip Glass. Photo E. Johnson
Sitographie
- Site de la compagnie :
http://www.lucindachilds.com/
- Fiche sur la Post modern dance :
http://thot.cnd.fr/fiche
- Sur le spectacle Dance :
http://www.ybca.org/lucinda-childs-dance
- Interview de Lucinda Childs par Philippe LEFAIT dans Des mots de minuit du 29/01/2003 ((21min55s ) :
http://www.ina.fr/art-et-culture/arts-du-spectacle/video/I10082352/lucinda-childs-a-propos-de-sonoeuvre.fr.html
-
Informations sur le spectacle : http://www.manegedereims.com/des-spectacles
Bibliographie
-
Barnes, Sally. Terpsichore en baskets post-modern dance ; Pantin : Centre national de la danse, Chiron, 2002.
Duperyon, Christian (dir.). L’Avant scène – Ballet Danse : Post-modern dance ; Larousse, 1980.
Boisseau, Rosita. Panorama de la danse contemporaine – 90 chorégraphie ; Textuels, 2006.
Macel, Christine ; Lavigne, Emma (dir.). Danser sa vie - Art et danse de 1900 à nos jours ; Centre Pompidou,
2011.
Noisette, Philippe. Danse contemporaine mode d’emploi ; Flammarion, 2010.
Le Moal, Philippe (dir.). Dictionnaire de la danse ; Larousse, 2008.
Michel, Marcelle ; Ginot, Isabelle. La danse au XXe siècle ; Larousse, 1999.
Kreemer, Constance. Further steps # 2 Fourteen Choreographers… ; Routledge, 2008.
Montanari, Jean-Paul. Montpellier Danse(s) ; Acte Sud, 2010.
Arend Safir, Margery (dir.). Robert Wilson From Within ; Flammarion, 2011.
Video :
- Lucinda Childs, réalisé par Patrick Bensard. Paris : CNC, 2006. (52mn).
Renseignements pratiques
SOYEZ LES BIENVENUS !
La plupart de nos propositions étant accessibles aux collégiens et lycéens, nous aurons plaisir à vous
accueillir tout au long de la saison (pour vous renseigner sur les séances tout public, reportez-vous sur
www.manegedereims.com).
Pour les groupes scolaires, en soirée les spectacles sont accessibles au tarif de 6 € par élève.
Les accompagnateurs du groupe bénéficient de places gratuites dans certaines proportions.
Pour les adultes accompagnateurs supplémentaires, la place est à 10 €.
Laurette Hue, au service des relations avec le public du Manège de Reims, est votre nouvelle
interlocutrice pour le suivi des réservations scolaires : [email protected]
Afin de préparer vos élèves au spectacle, nous élaborons - aussi souvent que possible - des ateliers du
regard et des ateliers pratiques. Pour tout renseignement, le service des relations avec le public se tient
à votre disposition.
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Enseignant relais, responsable du service éducatif