Dossier - Matériel Agricole

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P 116
AGRICOLE
P 376
P 285
TECHNO
N° 141 - MAI 2009
ISSN 1267-7000 - 5,50 EUROS
AGRICOLE
Le freinage au cœur
de l’homologation
à 40 km/h
P 138
PAGE 45
AGRICOLE
DOSSIER
Systèmes
de guidage
Vecteurs d’économies
et de confort
Page 29
Essai
Deutz-Fahr
PAGE 20 sur la route
Agrotron K120 : tracteur
court, coupleux
boîte simple
Confortable,
et souple
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Page 1
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Doté de la technologie unique Dual Angle (double angle), le PERFORMER offre
une meilleure capacité de traction, +10% d’avancement*, et limite le tassement
du sol en sortie de barrette.
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pour des applications multiples. Pour les travaux de ferme, le Performer s’avère
très résistant à l’arrachement et à l’usure même en conditions difficiles.
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technologie pour vous garantir des bénéfices concrets, pour une
utilisation durable.
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*
Sommaire
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page 62
Dossier
4 Actualités
Deutz-Fahr : la conquête de l’Inde
Systèmes de guidage
New Holland : tracteur à la mode rétro
Salon de l’Herbe : l’herbe retrouve la Bretagne
Vecteurs d’économies et de confort
Stoll : la croissance à pleine charge
Vogel et Noot : Concern Tractor Plant
agrandit son empire
6
Filière
Ventes d’agroéquipements :
retour à la normale
8
Simples et confortables à utiliser, les dispositifs
de guidage méritent de s’étendre. Dans ce dossier,
sept agriculteurs témoignent de l’intérêt de ces outils
d’assistance à la conduite.
Nouveautés
Stoll : une gamme de chargeurs espaces verts
29
45 Techno
New Holland : transmission mécanique
à variation continue
Hardi-Evrard : la rampe dégage la visibilité
Razol : la polyvalence en déchaumage
avec le Makila
Actisol : un rouleau destructeur de couverts
Jeulin : la Vénus de silo
BVL : le Balestrip déshabille les balles
Gyrax : le paillage au bol
Véhicules agricoles remorqués
à 40 km/h : le freinage au cœur
de l’homologation
Plate-forme
(deuxième partie)
Les pulvérisateurs automoteurs
Case IH : les Puma en variation continue
dès 160 ch
Autonomie et confort en pulvérisation
Grégoire Besson : le Mustang au déchaumage
Essai
Deutz-Fahr Agrotron K120
Tracteur court, boîte simple
Le quatre cylindres s’est bien débrouillé grâce
à son moteur un peu survitaminé. En revanche,
sa transmission dépourvue de rapports sous charge
en marche arrière a rapidement montré ses
limites lors du curage de la stabulation.
20
Matériel Agricole - N° 141 - Mai 2009
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Dans cette seconde partie de la plate-forme sur les pulvérisateurs
automoteurs, Matériel Agricole étudie les appareils John Deere,
Matrot, Seguip, SpraCoupe et Tecnoma.
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62 Agenda
3
9/04/09 14:31:38
Édito
Actualités
La crise gagne
la machine agricole
DEUTZ-FAHR
Mai 2009
À
demi-mot, la filière du machinisme agricole reconnaît que l’année
2009 n’est pas trop bien engagée sur le plan commercial. En
réalité, les premiers signes inquiétants d’un ralentissement des
commandes remontent à octobre 2008. Et même si la fin de l’année
a connu quelques soubresauts et que les premiers mois de 2009 ont
été enrobés dans l’ambiance du salon, les dirigeants des entreprises
ne dorment plus très bien depuis plusieurs mois.
Après une année 2008 durant
laquelle leurs usines ont dû accélérer les cadences de production
pour répondre à la hausse des
commandes, les dirigeants doivent
maintenant gérer les stocks et
réduire la voilure. Dans le premier
cas, ils se sont un peu déchargés
chez les distributeurs dont certains
regorgent actuellement de matériels
de fenaison par exemple. Dans le
second cas, ils diminuent les contrats d’intérims et poussent les salariés
à prendre des congés et des journées de RTT.
Si seulement ces solutions pouvaient permettre de passer la période
intermédiaire entre surproduction et production ! Bien entendu, il faudrait
pour cela que les ventes reprennent rapidement et pas seulement en
France, car les marchés étrangers sont globalement bien plus touchés
que le nôtre. Il faudrait aussi que les entreprises soient garanties du
paiement de commandes venant de certains pays.
Plus cette période intermédiaire sera longue et plus les entreprises
vont souffrir et risquent de connaître, comme dans d’autres secteurs,
des licenciements, des regroupements, des fermetures. En ces temps
difficiles, il y a deux comportements : se taire en pensant que le silence
est préférable à toute communication pessimiste ou dire la vérité en
pensant qu’une personne avertie en vaut deux. Nous avons choisi !
Luc Seconda
4
MAT141- Actus.indd 4
La conquête de l’Inde
■ Après avoir accru
de 28 % les capacités
de production de son
usine indienne de
Ranipet en 2009,
le groupe Same
Deutz-Fahr veut
encore monter en
régime. Son objectif
est de passer d’une
production actuelle
de 4 000 unités à
11 000 tracteurs
et 15 000 moteurs.
Pour cela, il va agrandir le site où sont fabriqués les modèles de
40 à 70 ch en portant sa surface couverte à 12 000 m2. Après avoir
commencé à produire des tracteurs de 50 à 70 ch en 2008 destinés à
l’exportation, le constructeur a prévu de fabriquer des modèles de 65 à
75 ch à moteur Tier 3. L’accroissement rapide du marché indien de
tracteurs et son déplacement vers les puissances supérieures à 40 ch
ont incité le groupe italien à y proposer la marque Deutz-Fahr pour
des modèles haut de gamme de 50 à 70 ch. Ceux-ci compléteraient
son offre actuelle de tracteurs Same de 40 à 60 ch.
B.S.
NEW HOLLAND
Tracteur
à la mode rétro
■ New Holland s’est inspiré de la réussite
commerciale de la nouvelle Fiat 500 pour
proposer sur le marché nord-américain le
tracteur Boomer 8N, dont les lignes courbes
et les couleurs rappellent celles du best-seller
des années cinquante, le Ford 8N. Ce tracteur
de 50 ch, équipé de la transmission à variation continue à chaîne Easy
Drive, ne devrait pas être proposé en Europe. Dommage !
B.S.
SALON DE L’HERBE
L’herbe retrouve la Bretagne
■ Programmé les 27 et 28 mai, le Salon de l’Herbe reste fidèle à ses deux
grands principes : se concentrer sur tous les aspects de la production
de l’herbe et alterner les éditions sur trois régions différentes. Pour sa
prochaine édition, la manifestation va donc retrouver la Bretagne et
ses terres de Nouvoitou, en Ille-et-Vilaine, où elle a prévu d’accueillir
près de 35 000 visiteurs. Aux côtés des traditionnelles présentations de
matériels et de variétés fourragères, l’organisateur a prévu un certain
nombre d’ateliers techniques et de débats, ainsi qu’un tout nouveau
pôle de présentation de matériels de manipulation et de contention
d’animaux.
B.S.
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JF-STOLL
La croissance à pleine charge
Spécialisée dans les chargeurs frontaux,
les matériels de fenaison et de distribution
des fourrages, la société danoise
JF-Stoll a clôturé l’exercice 2008 avec
un chiffre d’affaires de 140 M` alors
qu’il était de 127 M` en 2007.
L
a progression de JF-Stoll est majoritairement due
aux bons résultats de la marque Stoll qui a en
effet vu son chiffre d’affaires passer de 73 M`
en 2007 à 85,1 M` en 2008, dont 50 % à l’export.
Elle a produit 11 700 chargeurs frontaux, contre
10 252 en 2007 et 5 620 en 1999. Avec ce volume,
la marque allemande annonce se classer, dans la
catégorie des chargeurs pour tracteurs standard, à
la seconde place au niveau mondial, juste après le
groupe suédois Ålö. Sur son territoire, JF réalise
depuis une décennie entre 48 et 52 % des parts d’un
marché comparable à celui de la France, soit, environ
11 000 unités par an. Pour poursuivre sa croissance,
Stoll vient d’étoffer son catalogue avec la gamme
FC de chargeurs compacts pour les tracteurs de 10 à
50 ch. L’intégration, dans l’offre, de ces produits
spécifiques résulte d’un accord commercial avec le
constructeur coréen Ansung. Avec une gamme plus
large, Stoll souhaite développer l’export vers les pays
scandinaves, le continent nord-américain, le sud de
l’Europe et les pays de l’Est, y compris la Russie.
Il compte également sur les accords de fourniture
OEM (Original Equipment Manufacturer) qu’il a
conclus avec les tractoristes Same Deutz-Fahr pour
le monde et CNH en Europe. En 2008, ces ententes
ont représenté 18 % des ventes. Toutefois, pour
conserver une certaine autonomie, le constructeur
allemand n’envisage pas de dépasser un tiers de
son activité en montage d’usine. Il ne veut, en effet,
pas se limiter à un statut de sous-traitant afin de
garder le contact avec les utilisateurs. Pour cela, il
accompagne les tractoristes dans la commercialisation de ses produits.
L’usine de Lengede, située près de Hanovre, au
nord de l’Allemagne, est actuellement en pleine
restructuration. Elle sera, à terme, capable de
produire 18 000 chargeurs par an grâce à un plan
d’investissements de 4 M` relatif à l’intégration de
la fabrication des chargeurs de la nouvelle gamme
Robust FZ conçue pour les tracteurs de 70 à 300 ch.
En complément des robots de soudure et des centres
d’usinage, elle héberge désormais une presse de
500 tonnes pour le pliage des bras et une nouvelle
installation de peinture.
En France, Joël Foucher, le responsable de la cofiliale
JF-Stoll Lemken annonce livrer 400 chargeurs par
an, sans tenir compte des ventes réalisées par le
groupe Same Deutz-Fahr et par CNH. Avec la nouvelle gamme FZ et l’arrivée de chargeurs compacts
destinés aux espaces verts, il vise une progression
significative de l’activité. Le recrutement récent
de Gérard Declaye comme responsable des ventes
chargeurs illustre son ambition.
D.L.
VOGEL & NOOT
Concern Tractor Plant agrandit son empire
■ L’industriel allemand Dieter Mengele a vendu
le constructeur autrichien Vogel & Noot au Russe
Concern Tractor Plant. Ce n’est pas la première fois
que ce combinat, constitué sur les décombres de
l’industrie soviétique, marque son intérêt pour l’acquisition de technologies occidentales. Après avoir
fédéré, en Russie, les usines de tracteurs de Lipetsk,
Volgograd, Vladimir, de moissonneuses-batteuses
de Krasnoïarsk, de moteurs d’Altaï ou encore des
fabrications de matériels militaires, ferroviaires et
industriels, il a acheté le constructeur de matériels
forestiers danois, Silvatec, puis la fonderie allemande
Luipoldhütte. Plus récemment, il a conclu des accords
avec Agco pour fabriquer des moteurs Sisu Diesel,
puis avec Same Deutz-Fahr pour l’assemblage de tracteurs. Concern Tractor Plant affirme occuper près de
36 000 salariés sur 17 usines, mais reste discret sur
le montant de son chiffre d’affaires. Il indique en
réaliser près de 85 % en Russie et 13 % en machines
agricoles. Ces dernières sont commercialisées par la
holding Agromash.
Vogel & Noot, pour sa part, a bien profité de la forte
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demande du marché en 2008. Avec ses quatre usines,
en Autriche, en Allemagne, en Hongrie et en Slovaquie,
son chiffre d’affaires a gagné 42 % pour atteindre
82 M`. Pour élargir sa gamme d’outils de travail du
sol et de semoirs, il a racheté, en novembre 2008, les
pulvérisateurs allemands Holder.
B.S.
P 116
AGRICOLE
P 376
est une revue mensuelle éditée par
CIP
8, rue Jules-César, 75012 Paris
site : www.comcip.com
P 285
Principaux associés :
D. Bailly, G. de Lagarde,
Y. Mangart, L. Seconda
AGRICOLE
P 138
Commission paritaire : 0911 T 88530
Dépôt légal : 2e trimestre 2009
Directeur de publication : Guy de LAGARDE
RÉDACTION :
e-mail sur le principe de : [email protected]
Tél. : 01 53 33 82 33 - Fax : 01 53 33 82 21
AGRICOLE
Directeur délégué
: Luc SECONDA
Rédacteur en chef : David LAISNEY
Rédacteurs :
Aurélien GROULT, Jérémie GUICHENEY,
Paul LACOSTE, Matthieu SCHUBNEL,
Bernard SERPANTIÉ
Ont participé à ce numéro :
Sébastien Arnould, Frans Vanbaelen
Secrétaires de rédaction :
Jean-Baptiste CAPELLE, Audrey ZELLER
Création graphique : Éric TOUTOUS
PUBLICITÉ :
Tél. : 01 53 33 82 30 - Fax : 01 53 33 82 21
Christophe LECACHÉ ([email protected])
ABONNEMENTS :
Tél. : 01 40 92 70 56 - Fax : 01 40 92 70 59
ADMINISTRATION :
Tél. : 01 53 33 82 20 - Fax : 01 53 33 82 21
Patricia LAVOIE
FABRICATION :
Dominique THÉNON
IMPRESSION :
BLG TOUL
ZI de la Croix-de-Metz, 54200 TOUL
Tél. : 03 83 65 20 50
Est joint à ce numéro :
• Encart recto/verso Arvalis - Institut du
Végétal• Encart 3 volets régionalisé Profield
Events / Salon de l’herbe• Encart 3 volets
régionalisé Sulky• un cahier Matériel Agricole
Services de 32 pages
CAHIER MATÉRIEL AGRICOLE
Services
L’INFORMATION
DANS LES RÉSEAUX
ÉVÉNEMENT
Le groupement GA2C lance sa marque
PIÈCES ET ÉQUIPEMENT
Les nouveautés
PARCOURS
Gwenael Maurice :
technicien essais prototypes
Kuhn-Audureau
OCCASION
Tracteurs Fendt 716 et 818 :
l’état compte davantage que l’âge
et le nombre d’heures
CONCESSION
Éts Ballanger (Poitou-Charentes)
VIEUX TRACTEURS
Le Pampa, une copie presque
parfaite du Lanz D1506
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Filière
Par Matthieu Schubnel
L
’an dernier, le montant des ventes
françaises de machines agricoles a atteint 4,85 milliards
d’euros, dont 31 % réalisés par
les tracteurs. L’activité globale a
connu une forte hausse de 21,6 %
par rapport à l’année 2007. Cette
évolution s’explique par le contexte
particulièrement favorable rencontré
au cours du premier semestre 2008.
La deuxième partie de l’année se
caractérise par un fort ralentissement
de l’activité des marchés, attribué
notamment à l’augmentation des
coûts de production, et à la baisse
des cours des céréales. En hausse
continue depuis quinze ans, les
exportations de l’industrie française
progressent encore de 15 % en
2008 pour atteindre 2,70 milliards
d’euros, soit 64 % de la production
totale française. Cette activité commerciale extérieure intense montre
une évolution franche, notamment
sur les marchés d’Europe occidentale (+ 16,5 %), d’Europe de l’Est
(+ 13,2 %), d’Amérique du Nord
(+ 5 %), d’Australie (+ 55 %) ou de
Nouvelle-Zélande (+ 68 %). Quant
aux importations, celles-ci représentent 3,33 milliards d’euros, dont la
moitié en provenance d’Allemagne et
6
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Les élus du secteur des agroéquipements ont présenté le bilan 2008 et les perspectives commerciales à venir.
Ventes d’agroéquipements
Retour à la normale
Marchés
Après une année 2008
euphorique, tant en
France qu’à l’export
pour la plupart des
constructeurs de
matériels agricoles,
la profession subit
le ralentissement
prévisible de l’activité,
plus ou moins brutal
selon le type de
production. Pourtant
les industriels restent
relativement confiants
pour l’année en cours :
un retour des ventes
au niveau de 2007 est
pronostiqué.
Tracteurs
■ Sur l’année 2008, le nombre de
tracteurs immatriculés s’élève à 43 661,
toutes catégories confondues. Pour
2009, les professionnels estiment les
ventes à 39 380 unités (- 9,8 %). Les
tracteurs standard représentent 72 %
du marché (31 557 exemplaires),
dont les deux tiers dépassent 100 ch.
La puissance moyenne a fortement
augmenté par rapport à 2007 pour
atteindre 133 ch (+ 4,20 ch). Ce
niveau s’explique par l’évolution
conjuguée des tracteurs de plus
de 150 ch (+ 69 %) et de 60 à
100 ch (- 6 %). Les prévisions des
experts pour 2009 ont été revues
Matériels de culture
■ Les marchés des outils ont connu
sans exception des hausses significatives en 2008, par rapport à
l’année précédente : les charrues
(+ 15 %), les outils animés par prise
de force (+ 20 %), les outils à disques
d’Italie. 30 % des matériels importés
sont des tracteurs.
Retour au niveau de 2007
Les experts de la filière du machinisme agricole français prévoient
un ralentissement des marchés pour
à la baisse avec 27 100 tracteurs
standard (- 14 %). Les ventes de
chariots télescopiques ont progressé
de 9 % en 2008 avec 4 300 unités.
Ces matériels connaissent pourtant,
depuis quelques mois, une baisse
significative de la demande, ce qui
pousse les industriels à réviser leur
prévision à la baisse, soit 4 000 unités
pour 2009 (- 7 %).
Le marché des tracteurs pour espaces
verts a grimpé de 18 % en 2008,
avec 5 021 unités. Les professionnels
prédisent désormais une stabilité de la
demande pour l’exercice en cours.
Les tracteurs étroits arboricoles et
viticoles, ainsi que les enjambeurs
représentent 7 % du marché des
tracteurs agricoles. Les premiers
se sont vendus à 2 424 unités
(+ 7,6 %), et les perspectives s’annoncent intéressantes pour 2009
(2 600 tracteurs soit + 7 % prévus).
Le volume de vente de tracteurs
enjambeurs vignerons a chuté à
510 unités (- 9 %) en 2008, et les
experts prévoient une nouvelle baisse
de 6 % à 480 unités d’ici fin 2009. Les
machines à vendanger affichent en
2008 une augmentation de 10 % à
475 unités, après le creux commercial
de 2007. Mais l’attentisme actuel
du marché risque de voir replonger
l’activité.
(+ 20 %), les outils à dents (+ 10 %),
les semoirs (+ 20 % ), et les distributeurs d’engrais (+ 15 %). Le secteur
de la pulvérisation, singulier par sa
traditionnelle absence de données
chiffrées, a bénéficié d’un excellent
premier semestre, avant un bon coup
de frein dans les commandes depuis
la fin de l’année.
Les dernières prévisions confirment
la tendance générale annoncée pour
2009 avec, hormis le marché des
charrues, des baisses comprises
entre 5 et 10 %.
l’année 2009. Amorcé fin 2008, ce
phénomène perdure notamment en
raison de l’augmentation des coûts
des intrants et de la réorientation
des aides PAC, sans parler des préoccupations liées aux événements
financiers et économiques. Toutefois,
la demande est restée relativement
soutenue pour les premiers mois
de l’année en cours. Selon les professionnels, l’hypothèse d’activité
annuelle la plus probable prévoit
un retour au niveau « normal »
de 2007.
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Déchaumeur à dentsCultimer
U
Marchés
NOUVEA
Matériels de récolte automoteurs
■ Les ventes de moissonneuses-batteuses, évaluées du 1er septembre
au 31 août de chaque année, devraient marquer le pas après avoir
très fortement progressé en 2007-2008, notamment grâce aux cours
exceptionnels des céréales sur cette période. Pour la campagne en cours,
la profession a revu ses prévisions et estime le marché à 2 350 unités
(- 12 %), en raison notamment des modifications à venir des soutiens
à la production. Les experts relèvent un développement continu de la
demande pour les modèles de grande capacité et les machines non
conventionnelles.
Le volume d’ensileuses automotrices, apprécié sur la même période, a
aussi largement progressé. Mais les experts tablent désormais sur une
tendance commerciale en retrait de 11 % pour la campagne actuelle,
soit 330 unités.
MISEZ SUR
LA POLYVALENCE
Matériels de fenaisons et presses
■ Ces machines, dont la période de considération rejoint celle des
automoteurs de récolte, devraient connaître un fort recul cette saison, en
particulier à cause de l’épidémie de fièvre catarrhale. Pour 2008-2009, les
prévisions concernant le marché des presses à balles rondes atteignent
4 400 unités (- 26 %), celui des presses à balles carrées 390 unités
(- 13 %). Sur la même période, les professionnels évaluent le volume de
vente des faucheuses-conditionneuses à 1 850 unités (- 24 %), et celui
des autres matériels de fenaison à 12 000 machines (- 30 %).
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Matériels d’élevage
■ Dans le domaine du matériel d’élevage, les constructeurs prévoient
une activité en retrait, mais émettent l’hypothèse d’une reprise à partir
de la mi-2009. L’année dernière, les producteurs laitiers ont montré un
enthousiasme certain concernant les équipements de traite et de laiterie.
Pourtant, l’intensité des investissements dépend en partie de l’évolution
du prix à la production, qui s’annonce en baisse dans les prochains mois,
selon les industriels laitiers.
Les professionnels gardent toutefois espoir, notamment par l’encouragement européen aux systèmes herbagers et de montagne. En ce qui
concerne le secteur porcin, les ventes d’équipement, stables en 2008,
devraient accuser une baisse de 10 % cette année.
Sécurité par double ressort :
sCAPACITÏDEPÏNÏTRATIONIMPORTANTE
sPIANOTAGERÏDUITPOUR
UNEPROFONDEURCONSTANTE
sPROTECTIONDUCHÉSSIS
Véhicules agricoles remorqués
■ 21 300 véhicules agricoles remorqués neufs ont trouvé preneur
en 2008, soit une augmentation de 3 % par rapport à l’année précédente. Cette donnée globale inclut les bennes monocoques, avec
7 700 remorques (+ 10 %), dont la capacité moyenne s’élève désormais à 15 tonnes. Celle-ci s’explique par de fortes augmentations des
ventes de monocoques de plus de 14 tonnes. Les plateaux fourragers
connaissent une nette progression de 16 % à 4 400 unités, avec un
engouement pour les véhicules de plus de 9 mètres de long (+ 50 %).
Seuls les épandeurs à fumier souffrent d’une véritable baisse de
régime (- 15 %) avec 2 300 unités, dont 95 % à hérissons verticaux.
La demande concernant les véhicules agricoles remorqués devrait,
d’après les experts, se réduire modérément cette année et retrouver
son niveau des années 2007 et 2006.
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Nouveautés
Par David Laisney
Stoll
Une autre forme
de parallélogramme
Sur sa dernière génération de chargeurs frontaux
Robust FZ, Stoll innove avec l’adoption d’une architecture
de parallélogramme inédite combinant les avantages
des solutions mécanique et hydraulique. Le constructeur
allemand propose ainsi un équipement compact et plus
performant, à la visibilité optimisée.
Stoll a conservé l’éprouvé système
de verrouillage manuel du chargeur
adopté en 1983. Cette solution oblige
à descendre deux fois de la cabine lors
des phases d’attelage et de dételage.
L
a présentation officielle des chargeurs frontaux Stoll Robust FZ
remonte à l’Agritechnica 2007.
Depuis leur lancement, l’offre se
limitait aux modèles FZ60, FZ60.1
et FZ80.1 adaptés aux tracteurs de
150 à 300 ch. La gamme est désormais au complet avec l’arrivée des
modèles FZ10 à FZ50 à parallélogramme mécanique, conçus pour la
plage de puissance allant de 70 ch à
180 ch. En complément de ces nou-
La série FZ, désormais
au complet, équipe les
tracteurs de 70 à 300 ch.
La bielle en T du
parallélogramme
mécanique du modèle
FZ est intégrée dans le
bras supérieur du
chargeur.
Les versions
avec le
suffixe 1, à
l’instar du
50.1, présente
une largeur
de brancards
de 1 100 mm,
contre
916 mm sur
les autres.
Simple, rustique et relativement
accessible en termes de prix, le joystick
Eco-Pro apporte davantage de confort
grâce à sa commande électrique
proportionnelle.
veaux chargeurs, la firme allemande
a développé la série FS composée des
variantes FS10, FS20, FS30 et FS40
sans parallélogramme. Cette catégorie
est appelée à ne représenter que 10 %
des ventes Stoll en France.
Les chargeurs Robust FZ adoptent
l’inédite cinématique en Z à bielles
supérieures intégrées dans les bras.
Cette conception dégage la visibilité
et libère l’espace pour l’ouverture
partielle ou totale du pare-brise. Elle
permet de rapprocher du centre du
tracteur le point d’ancrage du chargeur
pour diminuer les sollicitations sur
le pont avant. Sur les Robust FZ10
à FZ60, la largeur entre les brancards atteint 916 mm. Elle s’élève à
1 100 mm sur les modèles FZ30.1,
FZ40.1, FZ50.1, FZ 60.1 et FZ80.1
compatibles avec les capots moteur
imposants. Pour l’accrochage sur le
tracteur, le constructeur allemand joue
la sécurité. Il retient le système d’attelage à verrouillage manuel éprouvé
depuis 1983 et censé fonctionner
toute sa vie sans prendre de jeu. Cette
continuité technique autorise alors
le montage des variantes FZ sur les
adaptations des chargeurs Stoll de
précédentes générations. Cependant,
les FZ60, FZ60.1 et FZ80.1 se différencient par leur système d’accrochage
renforcé, muni d’un point d’ancrage
arrière supplémentaire. Les Robust
FZ adoptent une nouvelle esthétique.
Les tuyauteries rigides courent sous
les bras dans des profilés en U. Elles
La famille FZ au complet
Puissance tracteur
Parallélogramme
Hauteur de levage au point d’articulation
Profondeur de fouille
Capacités au point d’articulation, en bas
Capacités au point d’articulation, en haut
Poids du brancard
8
MAT141- News Stoll.indd 8
FZ10
70 à 100 ch
FZ20
70 à 110 ch
FZ30 et FZ30.1
90 à 120 ch
3,74 m
3,74 m
4,07 m
2 020 kg
1 510 kg
465 kg
2 490 kg
1 860 kg
475 kg
2 260 kg
1 730 kg
540 kg
FZ40 et FZ40.1 FZ50 et FZ50.1
90 à 140 ch
120 à 180 ch
Mécanique
4,07 m
4,26 m
210 mm
2 590 kg
2 750 kg
1 990 kg
2 240 kg
550 kg
680 kg
FZ 60 et FZ60.1
150 à 230 ch
FZ80.1
180 à 300 ch
4,46 m
4,76 m
2 880 kg
2 470 kg
790 kg
3 020 kg
2 590 kg
850 kg
9/04/09 14:28:36
Les versions
FZ + proposent
une fonction
de cavage
additionnel
pour optimiser
le remplissage
du godet.
Stoll investit les espaces verts
La gamme FC de chargeurs
compacts s’adresse
aux microtracteurs
développant
de 10 à 50 ch.
Pour faciliter le raccordement des
fonctions hydrauliques de l’outil,
les coupleurs intègrent le tablier
d’attelage.
Les FZ60, 60.1 et 80.1 bénéficient
d’un système d’accrochage renforcé
identifiable à son point d’ancrage
arrière supplémentaire.
sont protégées par des plaques en tôles
amovibles. Les béquilles intégrées
se manipulent sans outil. L’unique
poutre transversale, de forme ovoïde,
supporte le bloc hydraulique caché
par un carter en acier. Elle héberge à
l’intérieur l’accumulateur à piston de
la suspension optionnelle ComfortDrive, verrouillable manuellement
ou électriquement.
du chargeur, le constructeur commercialise deux types de commandes : par
téléflexible et électrique proportionnelle par joystick Eco-Pro. Il dispose
également de solutions adaptables
sur les distributeurs du tracteur. La
fonction Plus, optionnelle, comprend
la réserve de cavage à commande
électrique optimisant le remplissage
du godet avec des produits fluides. En
appuyant sur un interrupteur placé
sur le levier de commande, l’angle
de cavage passe de 45 degrés au sol
à environ 69 degrés à un mètre de
haut. Les FZ + bénéficient aussi du
bennage rapide. Cette fonctionnalité, actionnée par un bouton sur le
monolevier, utilise le poids de l’outil
et de son chargement pour accélérer
la vidange.
La fonction Plus pour
la performance
Le cadre porte-outils, de type Euro,
reprend la même conception que
le tablier d’attelage des précédents
Robust. Il reçoit en option le verrouillage hydraulique des outils et sera
prochainement disponible en version
mixte Euro-MX. Pour la manipulation
MAT141- News Stoll.indd 9
Capable d’équiper des
tracteurs agricoles
jusqu’à 300 ch avec
les Robust FZ, le
spécialiste allemand
des chargeurs frontaux
s’intéresse désormais
au domaine des
espaces verts. Il vient
en effet d’établir un
accord commercial avec la société coréenne Ansung pour enrichir son
offre d’une gamme de chargeurs frontaux pour tracteurs compacts. En
conséquence, Stoll propose un catalogue plus complet aux tractoristes
avec lesquelles il détient un partenariat pour la fourniture de chargeurs
frontaux agricoles (accords OEM pour la monte d’origine), à l’instar des
marques des groupes Same Deutz-Fahr et CNH. La firme germanique va
donc logiquement servir la nouvelle gamme compacte, baptisée FC, en
priorité à ses deux partenaires, avant de développer des adaptations
pour les autres tractoristes. Disponibles début mai, les petits chargeurs
Stoll s’adressent aux tracteurs de 10 à 50 ch. Quatre modèles composent
la série : FC 250 H, FC 350 H,
FC 450 H et FC 450 P. Les trois
premiers reçoivent quatre vérins.
Le modèle FC 450P bénéficie d’un
parallélogramme mécanique. Sur
ces quatre chargeurs, le verrouillage
sur l’adaptation s’effectue à
l’aide de broche. Seuls les deux
modèles FC 450 bénéficient d’un
tablier porte-outil à accrochage
automatique et accèdent en option à
la troisième fonction hydraulique.
Comme le modèle FC 450H, le chargeur
FC 450P bénéficie d’un tablier porteoutil à verrouillage automatique.
La nouvelle gamme compacte FC
Puissance tracteur
Parallélogramme
Capacités au point
d’articulation, en bas
Capacités au point
d’articulation, en haut
Poids du brancard
FC 250 H
10 à 25 ch
Non
FC 350 H
15 à 30 ch
Non
FC 450 H
FC 450 P
25 à 50 ch 25 à 50 ch
Mécanique
Non
500 kg
600 kg
400 kg
500 kg
930 kg
930 kg
160 kg
200 kg
260 kg
300 kg
970 kg
970 kg
9
9/04/09 14:29:41
Nouveautés
Par Jérémie Guicheney
New Holland
Easy Drive
La transmission mécanique
à variation continue
Un variateur mécanique à chaîne donne à l’Easy
Drive sa continuité. Les diamètres des poulies
varient d’un extrême à l’autre de manière à créer une
infinité de rapports de transmission.
Lors du dernier Sima,
New Holland dévoilait
la gamme de tracteurs
Boomer 3000. Ces
engins embarquent
une toute nouvelle
transmission,
mécanique et continue,
l’Easy Drive.
L
es tracteurs Boomer 3000 du
constructeur italien New Holland,
dont le lancement français est
prévu pour le mois de juillet, s’équipent d’un nouveau type de transmission, à la fois mécanique et à
variation continue. Baptisée Easy
Drive, cette technologie a reçu une
médaille d’argent au Palmarès de
l’innovation du Sima 2009 pour sa
conception originale qui, d’après le
fabricant, « allie la souplesse de
conduite de l’hydrostatique et
la régularité de la vitesse d’une
boîte mécanique ». Pour l’instant,
l’Easy Drive n’embarque que
sur les Boomer, des engins de
50 ch maximum destinés au
marché des espaces verts,
mais d’ici quelques années
New Holland compte bien
l’adapter à sa gamme de
tracteurs d’élevage.
Au cœur de l’Easy Drive,
10
MAT141- News NH.indd 10
un variateur mécanique, commandé par
des pistons hydrauliques,
confère à la transmission sa continuité. L’écartement des gorges de ses
deux poulies fluctue et modifie la
course d’une chaîne d’acier ultrarésistante. Les diamètres effectifs des
poulies évoluent ainsi en continu
d’un extrême à l’autre et offrent une
infinité de rapports de transmission.
Pour rassurer ceux qui douteraient
de la solidité du principe, et de sa
chaîne en particulier, New Holland
insistait lors de la présentation de
l’Easy Drive au Sima sur le fait que
la nouvelle transmission avait subi
plus de 10 000 heures d’essais et
que 250 véhicules tests étaient déjà
équipés. Tout le mouvement moteur ne
transite d’ailleurs pas par le variateur.
Pour une meilleure propagation de la
puissance aux roues, une dérivation
contourne en effet l’organe central
et rejoint la couronne d’un train
épicycloïdal monté sur l’arbre de
sortie de boîte.
Régulateur,
anticalage et limiteur
Pilotée électroniquement, l’Easy Drive
propose de nombreux automatismes
et possibilités de programmation. Le
système Antistall tout d’abord qui,
lorsqu’il est enclenché, adapte la vitesse
d’avancement à la charge moteur et
évite à l’engin de caler. L’utilisateur
peut ainsi se concentrer sur l’outil sans
risquer de trop tirer sur la mécanique.
La réactivité de la transmission peut
également être programmée : lente
et progressive pour des travaux sur
surface fragile, ou rapide et agressive
pour travailler au chargeur frontal. La
nouvelle transmission New Holland
s’équipe en outre d’un limiteur de
vitesse à trois positions. La première
contraint le tracteur à 30 % de la
vitesse maxi tandis que la dernière
le laisse évoluer jusqu’au maximum
de ses capacités. Entre les deux,
une position programmable laisse à
l’utilisateur la possibilité de définir
lui-même quelle célérité il souhaite
ne pas dépasser. L’Easy Drive s’est
enfin vu attribuer un régulateur de
vitesse à deux modes. Le premier,
appelé Cruise, fonctionne comme
celui d’une voiture de tourisme et
s’utilise lors des transports routiers
ou lors des travaux qui sollicitent
peu le moteur : pulvérisation, épandage… Il maintient constants la vitesse
d’avancement ainsi que le régime
moteur. Le conducteur peut ôter
son pied de la pédale d’accélérateur
et réguler ensuite l’allure par paliers
de 0,5 km/h à l’aide d’une commande
manuelle. Bien sûr, comme sur une
voiture, toute action sur la pédale
de frein désactive instantanément le
régulateur. Le second mode, nommé
Preset, donne la priorité au régime
moteur. Une fonction que le fabricant
recommande donc pour les travaux
avec prise de force.
Boomer 3000 : des compacts spacieux
La gamme de tracteurs compacts Boomer 3000 se compose de trois modèles construits
aux États-Unis. Le premier est doté d’un moteur ISM à quatre cylindres de deux
litres de 41 ch. Les deux autres, motorisés par un quatre cylindres de 2,2 litres,
développent 46 et 51 ch. Les Boomer bénéficient en option du pont avant
SuperSteer autorisant un angle de braquage de 75 degrés, contre 54 degrés
pour un pont classique. Sur le plan des performances hydrauliques, ces tracteurs
compacts reçoivent une pompe débitant 36,9 l/min et un relevage arrière de
1 600 kg de capacité. Leur cabine, dénommée SuperSuite, à l’habitabilité
généreuse, propose de série la climatisation et accueille un toit vitré en
prolongement du pare-brise. En complément, New Holland annonce l’arrivée
d’une version arceau à l’automne.
À l’heure actuelle, seuls les tracteurs Boomer 3000 bénéficient
de la nouvelle transmission Easy Drive, mais d’ici quelques années,
cette technologie devrait se retrouver sur des tracteurs d’élevage.
9/04/09 14:26:39
PUBLI-INFORMATION
Colaert Essieux a développé la suspension hydraulique
permettant des utilisations à vitesse 40 km/h et plus
Lors des essais dynamiques de freinage à une vitesse
de 40 km/h et plus, il se produit un report de charge
sur les essieux, lʼ’essieu arrière étant plus chargé
dans le cas dʼ’un tandem mécanique. Il devient alors
nécessaire de compenser cet écart par une différence
de couple de freinage entre lʼ’essieu avant et lʼ’essieu
arrière car il est impératif, pour lʼ’homologation,
dʼ’obtenir les performances
de freinage sans blocage de roues.
À la vitesse de 25 km/h ce phénomène se fait moins ressentir
et ne justifie pas de correction.
Colaert Essieux a développé récemment pour les machines agricoles, de transport et de travaux publics de nouvelle génération
une ligne de suspension hydraulique appelée hydrOK.
Un résultat sans compromis pour un ensemble roulant qui bénéficie de tout le savoir-faire et de l’expérience Colaert Essieux en
la matière : un cahier des charges rigoureux qui intègre le comportement dynamique lié à la vitesse de 40 km/h et plus, cela
dans toutes les situations d’utilisation et d’usage, le tout validé
par de nombreux tests en laboratoire et sur le terrain.
La commande hydraulique active de la suspension a été développée
en étroite collaboration avec un spécialiste de l’hydraulique.
Le comportement du véhicule durant les essais dynamiques a
été remarquable : excellente stabilité et très bon comportement
dans les virages à vide comme en charge. Cela est le résultat de
la parfaite répartition de la charge sur chacun des trois essieux
et de l’innovant stabilisateur transversal qui caractérise l’hydrOK
et qui a pour effet de neutraliser les réactions en courbes et en
dévers.
Un autre avantage important procuré par la parfaite répartition
de la charge sur les essieux est qu’il devient possible d’exploiter
pleinement les freins : les performances en freinage sont optimale, le couple de freinage identique sur les trois essieux peut
être réglé au plus haut.
Nous pouvons équiper cette suspension de notre nouvelle
génération d’essieux : « Black bull » avec corps en profil creux
carré de 130-150 mm, freins de 406x120 – 406x140 – 420x180
– 420x200.
La suspension hydraulique et hydropneumatique
Les trois principaux principes sont la suspension hydraulique
classique, la suspension hydraulique passive et la suspension
hydraulique active.
La suspension hydraulique active
Sur cette suspension des capteurs contrôlent en permanence la
position des vérins. Les informations sont traitées par un calculateur qui gère intégralement le travail de la suspension. Un
boîtier de commande électronique, disposé en cabine, propose
un mode initialisation qui détecte la position haute et basse de
la suspension.
Une position optimale est définie, la suspension travaille dans
cette position quelle que soit la charge (assiette constante).
L’opérateur peut également mettre la suspension en position
haute et basse.
Ce type de fonctionnement impose que le circuit hydraulique soit
toujours relié au tracteur.
Un dispositif « load sensing » dispense d’un by-pass et empêche
l’échauffement de l’huile.
De nombreuses options sont alors disponibles
comme le relevage d’essieu, le report de
charge…
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9/04/09 12:01:55
Nouveautés
FRANQUET
Le GD.mix pour les terres caillouteuses
■ Connu sous l’appellation Synchromix, le
déchaumeur à disques
i n d é p e n d a nt s d e
Franquet change de
nom pour devenir le
GD.mix. Au passage,
les disques, montés
sur deux rangées, augmentent en diamètre
pour atteindre 460 mm.
Ils sont désormais pourvus de moyeux renforcés à double roulement conique. À l’arrière, le
GD.mix embarque le rouleau Varispire, composé de deux spires de
500 mm de diamètre. Celles-ci se règlent en écartement à l’aide d’un
vérin. Lorsqu’elles s’entrecroisent, ces deux spires émiettent le sol. En
position écartée, elles ne se bloquent pas en présence de cailloux. A.G.
HARDI-EVRARD
La rampe dégage
la visibilité
Le Twin
a vingt ans
■ Depuis vingt ans, Hardi
commercialise sa rampe
à injection d’air baptisée
Twin. Disponible sur l’ensemble des pulvérisateurs
de la gamme, elle permet
d’économiser, selon le
constructeur, jusqu’à
30 % de produits phytosanitaires. La firme lance un calculateur de
l’économie d’intrants engendrée par le dispositif Twin, disponible sur
le site internet www.hardi-twin.com.
A.G.
MAT141- Nouveautes (1).indd 12
Le Bret Mulch se porte bien
■ Dans sa gamme de matériels de déchaumage à disques indépendants,
Souchu-Pinet révèle une version semi-portée de son modèle Bret Mulch.
Ce matériel, jusqu’à présent proposé en 3, 4, 5 et 6 m porté, débarque en
effet avec un chariot porteur positionné entre les disques et le rouleau.
Dans cette configuration, il se décline en 4, 5 et 6 m de large repliable à
3 m au transport. Le Bret Mulch se démarque avec ses disques de grand
diamètre (630 mm) montés par paire sur un palier de cover-crop. À
l’arrière, le constructeur propose quatre types de rouleaux : barre de 500
ou 600 mm de diamètre, Twin de 500 mm, à profil en U de 500 mm et
Kompressor de 600 mm.
A.G.
RAZOL
■ Au Sima, la société HardiEvrard a dévoilé une rampe en
aluminium à trois bras baptisée B3. Construit par la société
Pommier, ce modèle offre une
meilleure visibilité sur la route.
Il sera disponible prochainement
sur les pulvérisateurs traînés
Meteor en 36 et 38 m de large.
Hardi-Evrard a également présenté un capteur à ultrasons capable de
se repérer sur la végétation, jusqu’à 20 km/h, pour le suivi automatique
de la hauteur de la rampe par rapport aux cultures.
A.G.
12
SOUCHU-PINET
La polyvalence en déchaumage
avec le Makila
■ Razol, constructeur du Lot-etGaronne, étoffe sa
gamme de déchaumeur à dents avec
le modèle Makila.
Disposées sur trois
rangées, les dents
sont espacées de
27 cm. Elles
reçoivent divers
types de socs et
une sécurité nonstop mécanique par queue-de-cochon ou par double ressort. Des disques
de recouvrement ou des lames flexibles assurent le nivellement après
le passage des dents. À l’arrière, trois versions de rouleaux viennent
compléter une offre aujourd’hui composée de sept modèles. Il s’agit des
variantes Vpack à profil triangulaire, Upack à profil en U et Tpack de
type sillonneur en acier. Le Makila dispose d’un châssis porté de 3, 4
et 5 m ou semi-porté de 4, 5, 6, 7 ou 8 m de largeur de travail. Selon le
constructeur, ce déchaumeur s’adapte à des profondeurs de travail allant
de 5 à 35 cm, pour une puissance de traction nécessaire de 100 à 500 ch.
D’autre part, le cover-crop RKH, comptant de 28 à 56 disques, accède à
un nouveau chariot de transport positionné entre les disques et le rouleau.
Ce dernier porte l’appareil au travail pour contrôler sa profondeur. A.G.
9/04/09 13:41:47
“La nouvelle
génération mérite
toute votre
confiance”...
nce”...
ACTISOL
Un rouleau
destructeur
de couverts
■ Spécialisé dans les
matériels de travail du
sol sans labour, Actisol lance le rouleau Roll Krop. Destiné à détruire
les couverts végétaux en interculture ou toute repousse de végétation,
ce matériel propose une alternative à la destruction chimique. Adaptable
à l’avant comme à l’arrière du tracteur, il se compose de deux trains
de rouleaux équipés de lames. Le premier, de 600 mm de diamètre, se
règle en inclinaison pour modifier l’agressivité des lames et sectionner
la végétation. Le second, de 450 mm, reste fixe et favorise le mélange
entre la terre et la paille. En option, le constructeur propose un châssis
monté sur pivot ou des roues de jauge.
A.G.
Tellus
Le Spass RH pour préparer
et semer en un seul passage
■ Autre nouveauté, le
constructeur dévoile
un porte-outil en
version semi-portée
nommé Spass RH. À
l’avant, cet appareil
reçoit deux rangées de
dents Actisol. Disponible en 4, 5 ou 6 m, il
dispose d’un relevage
monté sur le chariot de
transport pour adapter, à l’arrière, un semoir par exemple. Par ailleurs,
sur le déchaumeur Cybelle, la société monte un chariot autoporteur
pour limiter les contraintes de relevage engendrées par les modèles de
grande largeur.
A.G.
TOBROCO-FRANCE
■ Représenté dans l’Hexagone
par la société Tobroco-France, le
constructeur néerlandais Giant a
présenté au Sima un prototype
de sa prochaine génération de
valets de ferme attendue pour
septembre 2009. Baptisé V452,
cet engin articulé adopte un
nouveau design aux formes plus
arrondies et bénéficie d’évolutions
au niveau de la force de levage,
de la transmission, du système
de freinage et de la gestion de
la stabilité.
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Nouveautés
JEULIN
L’Helios bientôt disponible
■ Constructeur installé dans le Loir-et-Cher, Jeulin va remplacer
sa pailleuse-distributrice Océane par le modèle Hélios. La nouvelle
machine, déclinée en configuration portée et semi-portée, bénéficie notamment d’une
goulotte polyvalente
assurant le paillage et
la distribution. Elle
reçoit en option un
kit spécifique pour le
traitement des brins
longs de fourrage
enrubanné ou de foin.
Sa commercialisation
est prévue pour la fin
de l’année. M.S.
La Venus de silo
■ Pour compléter sa gamme
de désileuses-pailleusesdistributrices, Jeulin dévoile
les machines Venus traînées
de 5,6 et 6,8 m3 de capacité.
Disposant d’une monogoulotte et d’un entraînement
mécanique, ces modèles
sont conçus pour accepter de
l’enrubannage brins longs.
En option, ils reçoivent
notamment une trémie d’incorporation d’aliments concentrés
et une bâche pour le mélange par recyclage.
M.S.
JOURDAIN
Voie à sens unique
■ Le constructeur d’équipements tubulaires pour bovins Jourdain a développé
un portique à sens unique. Ce passage
à arceaux s’adapte sur les barrières à
quatre lisses. Dimensionné pour autoriser le passage d’animaux, d’hommes
ou de brouettes, il peut intéresser, par exemple, les éleveurs laitiers disposant
de robots de traite, pour aménager leur stabulation.
M.S.
ECO-MULCH
Le Glyph-O-Mulch
prend
de l’envergure
■ Caractérisé par ses imposantes
lames en V et son rouleau
arrière animé hydrauliquement, l’outil de désherbage
mécanique d’Eco-Mulch se
décline désormais en quatre
largeurs de travail. L’offre
de ce matériel, baptisé Glyph-O-Mulch, démarre alors avec deux modèles
portés : un de 3,50 m à châssis fixe et un de 5,30 m repliable. Elle se prolonge
avec trois machines traînées de 5,30 m, 9,40 m et 11,50 m d’envergure repliables
à 3 m hors tout au transport. Les deux variantes les plus larges embarquent
de série une centrale hydraulique autonome indispensable à l’entraînement
hydraulique du rouleau.
D.L.
BVL
Des Falcon
dans les élevages
■ Jeulin vient de lancer la gamme de
désileuses-mélangeuses automotrices
Falcon. Ces automoteurs de type
bol à moteur arrière de 125, 175 ou
230 ch sont proposés en capacités
allant de 9 à 15 m3 pour les monovis
et de 15 à 30 m3 pour les doubles vis.
Les versions haut de gamme Super
Falcon se distinguent des modèles
standard par le niveau d’équipement.
Elles disposent en particulier du
blocage du différentiel automatique, de la commande à la pédale
de l’avancement sur route, d’une suspension à lames de ressorts
sur chaque roue et d’un siège pneumatique. Les Falcon viennent
en complément des machines Eagle de type bol à moteur avant
M.S.
disponibles en capacités de 9 à 30 m3.
14
Le Balestrip déshabille les balles
■ BVL a mis au point un outil épargnant aux éleveurs le retrait manuel des
films et des filets sur les balles rondes. L’équipement adaptable sur chargeur
frontal se compose de deux dents pour piquer la
balle, ainsi que d’une petite pince montée sur un
bras, animées hydrauliquement. Au moment du
chargement, le chauffeur utilise un couteau fixé sur
la remorque mélangeuse pour sectionner les liens. Il
commande ensuite la pince pour saisir les enveloppes
de la botte, avant
de déposer le fourrage dénudé dans la
cuve. Les dernières
mises au point du
prototype devraient
rendre ce matériel
disponible dans sa
version définitive
pour le Space, en
septembre. M.S.
9/04/09 13:44:18
GYRAX
Le paillage au bol
■ Constructeur installé dans la Vienne,
Gyrax commercialise une large gamme
de remorques mélangeuses assemblées
intégralement dans ses deux usines. La
famille des mélangeuses à vis verticales
tractées Gyramix compte pas moins de huit
modèles : quatre monovis de 8 à 14 m3 et
quatre doubles vis de 18 à 27 m3.
Chaque machine peut bénéficier
d’une sortie directe avant droite
(version SD) ou d’un tapis frontal en caoutchouc (version TF).
L’utilisateur peut rajouter un
deuxième tapis élévateur arrière
sur les SD, choisir un convoyeur
frontal inox sans (TFIX) ou
avec releveur (TFIR). Toutes
les Gyramix accèdent à une
turbine de paillage de 1,60 m
de diamètre à entraînement
mécanique. Ces mélangeuses
de type bol sont conçues pour accepter
tous les types d’aliments et supportent
bien les rations fibreuses. La finesse du
hachage est contrôlée par les contre-couteaux à réglage manuel ou hydraulique.
La pesée électronique programmable en
option mémorise jusqu’à dix rations de
douze composants.
P.L.
PLUS MALIN !
Une pailleuse économique
■ Gyrax a présenté au Sima la nouvelle pailleuse portée P2703.
De conception simplifiée, cette machine se veut compétitive
en termes de prix. Elle s’adapte sur le relevage trois points
avec entraînement par la prise de force du tracteur ou sur
un chariot télescopique avec animation hydraulique (débit
minimum requis de 150 l/min). D’une capacité de 3,1 m3, la
P2703 accepte les balles rondes jusqu’à 2 m de diamètre et
carrées jusqu’à 2,70 m de long. Sur ce matériel, le constructeur propose un démêleur à entraînement hydraulique ou
mécanique. Les commandes sont assurées en standard par
les distributeurs hydrauliques de l’engin porteur et en option
par des téléflexibles ou par un boîtier électrique.
P.L.
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Nouveautés
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Les Puma en variation
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Le foin sec
en deux jours
■ Avec le Macerator 6610, la firme
canadienne AgLand Industries propose
une machine originale pour le conditionnement de l’herbe. Ce matériel, distribué
sur notre territoire par la société France
Semis-Direct, installée à Avesnes-enBray (Seine-Maritime), brise la cuticule
cireuse des plantes pour accélérer le séchage. En conditions optimales, le Macerator
permet d’obtenir en 48 heures un foin sec, vert et appétant. Cet outil semi-porté se
compose d’un pick-up de 1,65 m de large et d’un conditionneur à rouleaux. Il reçoit à
l’arrière différents dispositifs assurant l’épandage large, l’andainage ou le regroupement
d’andains.
D.L.
ÅLÖ
Chargeur
en format compact
■ Le constructeur suédois Ålö a
produit près de 34 000 chargeurs frontaux en 2008 sous
ses deux marques Quicke et Trima. Mais il lui manque
toujours une gamme lui permettant d’équiper des tracteurs
compacts de 15 à 100 ch. Cette lacune devrait être comblée
en 2010 par l’arrivée de la nouvelle gamme QCC dont il a montré un prototype lors
du dernier Sima. Ce chargeur à bras cintrés et à parallélogramme mécanique devrait
être décliné en huit modèles. Il permettrait à Ålö de cibler un nouveau segment d’utilisateurs semi-professionnels.
B.S.
CARTEL
Des boulons pour mieux voyager
■ Le constructeur vendéen de
matériels d’élevage Cartel a décidé
de profondément rajeunir son image
en présentant ses machines sous une
nouvelle robe jaune et bleu clair. Sa
toute nouvelle gamme de remorques
mélangeuses à bols Tamboura est
construite avec un original procédé
de vissage inspiré du monde du
poids lourd. Ce choix technique
garantit des qualités mécaniques
comparables à celles d’un cordon de
soudure. Il facilite également l’expédition des machines sur les marchés d’exportation
lointains et permet donc d’augmenter les séries de production. Pour gagner de la place
et économiser sur les frais de transport, les machines sont expédiées démontées puis
assemblées par l’importateur. Pour garantir la solidité de l’assemblage, chaque orifice
de boulonnage est estampé. Ainsi les contraintes s’exercent au niveau des tôles et non
sur le boulon. Les Tamboura sont disponibles en modèles simple et double vis et dans
B.S.
des volumes allant de 8 à 24 m3. Une automotrice est annoncée.
16
■ Pour atteindre son objectif de 10 % de parts de marché en
France en 2010, tant en tracteurs qu’en moissonneuses-batteuses, Case IH s’appuie sur le développement de nouveaux
produits. Ainsi, la gamme de tracteurs Puma accède à une
transmission à variation continue développée et fabriquée
par le groupe CNH. Baptisée Puma CVX, elle se compose
à l’origine de trois modèles affichant 197, 213 et 224 ch.
Ces derniers sont désormais rejoints par les variantes Puma
CVX 165 et 180 délivrant respectivement 167 et 182 ch.
Même si ces tracteurs reprennent la dénomination CVX, ils
renoncent à la boîte de vitesses ZF-Steyr. Néanmoins, cette
nouvelle transmission s’appuie sur l’expérience acquise avec
les tracteurs de la gamme CVX. Elle conserve par exemple
la possibilité d’arrêter l’engin en pente sans devoir solliciter
le frein. Mécaniquement différente de la transmission
ZF-Steyr, elle adopte un train épicycloïdal, quatre vitesses
et un double embrayage. L’avancement se commande
au choix via le levier Multicontroller positionné en bout
d’accoudoir ou via la pédale. Cette transmission bénéficie
d’un régulateur de vitesse mémorisant jusqu’à trois allures.
A.G.
Coupe de grande largeur
sur les axiales
■ Les moissonneuses-batteuses axiales des séries 88
et 20, récemment dévoilées, accèdent à une nouvelle
gamme de barres de coupe télescopiques dont la longueur de tablier, escamotable, augmente par rapport à la
précédente génération 2050. Des scies à colza à entraînement hydraulique remplacent les variantes électriques.
Nommée 3050, cette gamme accueille notamment une
plate-forme de coupe d’une largeur de 10,70 m (jusqu’à
9,15 m précédemment).
A.G.
9/04/09 13:38:58
FS
ouvrage sur
Éditions Matériel Agricole
”le moteur Diesel”
N° 1
84 PAGES
Format : 240 x 16
0 mm
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55$ EEFGSBJTEFQPSU
Bon de commande
À retourner avec votre règlement de 13 E TTC (Chèque bancaire à l’ordre de Matériel Agricole)
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Promo livre moteur 233x300.indd 1
6/04/09 16:04:22
Nouveautés
GRÉGOIRE BESSON
Déchaumer
et semer en
un passage
■ Pour semer les couverts végétaux, Grégoire Besson adapte un
semoir pneumatique du
constructeur canadien
Valmar sur ses gammes
de cover-crops SXP et
Big Pro. Cet équipement,
optionnel et démontable, diminue les coûts puisqu’il permet en un seul passage
le déchaumage, le semis à la volée et le rappui. Le kit comprend une trémie de
510 ou de 710 litres. Une roue de distribution entraîne deux rouleaux doseurs,
l’un pour les grosses graines, l’autre pour les petites. Par le biais d’une boîte de
vitesses à 180 combinaisons, la dose de semence varie de 2,5 à 80 kg/ha.
Mieux
vaut tirer
que pousser
■ Grégoire Besson lance
une gamme d’outils portés avant baptisée Planisérie. Tous ces appareils
reposent sur un châssis
tiré et non poussé. Ainsi,
ils ne sont pas censés
s’enfoncer dans le sol et demandent moins de puissance de traction. Cette série
compte six variantes combinant divers équipements : dents, pneumatiques,
rouleau cambridge, spires ou à billes d’acier. En fonction des modèles, la largeur
de travail varie de 1,50 à 6 m.
Le Mustang au déchaumage
■ Au Sima, le constructeur a dévoilé un cover-crop inaugurant
un nouveau châssis. Baptisé Mustang, ce déchaumeur accède à
une configuration des trains de disques en X ou en K. En version K, l’appareil adopte deux trains réglables en inclinaison à
l’avant et une rangée de disques indépendants à l’arrière. Cette
configuration autorise de plus grandes largeurs de travail. Avec
son chariot porteur positionné au centre, le Mustang peut travailler sans rouleau arrière. Néanmoins, Grégoire Besson peut
monter notamment le lourd modèle billonneur en acier baptisé
Emopak qui assure le contrôle de la profondeur de travail et le
rappui du faux-semis. En configuration en X, l’appareil dispose
de 34 à 50 disques (de 3,70 à 5,30 m). En K, il compte de 44 à
60 disques (5,10 à 6,70 m). Pour sa part, le déchaumeur à disques
et à dents Discodent accède également à un châssis avec chariot
porteur positionné au centre. Baptisé DXR RC, il devient ainsi
plus maniable et se comporte mieux en conditions humides selon
le constructeur.
Plus de confort et de sécurité
Le Precilitor en configuration semi-portée
■ D a n s s a
gamme d’outils
de préparation du
lit de semence à
dents Precilitor,
Grégoire Besson
dévoile la déclinaison DT SP.
DT signifie grand
dégagement pour
évoluer en présence importante
de résidus végétaux ou sur un sol caillouteux. SP désigne le châssis semiporté. Adapté à des puissances de traction comprises entre 160 et 230 ch, le
Precilitor DT SP se décline en largeur de 5 et 6 m.
18
■ Grégoire Besson étoffe sa gamme de charrues portées à largeur
de raie variable avec la RW 8, descendante de la RW 9. Cette
nouvelle génération dispose notamment d’une double roue non
débordante, d’un étançon décalé ou encore d’un réglage indépendant
du dévers et du déport. Pour améliorer le confort d’utilisation, le
constructeur propose aussi une suspension de troisième point et
un sélecteur hydraulique monté en cabine regroupant l’ensemble
des réglages de la charrue. Disponible en 5 et 6 corps, la RW 8
demande une puissance de traction de 160 à 230 ch. Dans la
famille des semi-portées monoroues, le constructeur lance la
variante SPMF 9 disposant notamment d’une roue de grand
diamètre (1,20 m), non débordante et amortie. La position de
cette roue, intégrée au châssis, augmente, selon le constructeur,
le report de charge pour favoriser la traction.
A.G.
9/04/09 13:40:07
Communiqué
Publi-reportage
Le pneu Radial Trelleborg
TM sur le terrain
Christian Balligand dirige avec ses deux frères, ses fils et ses neveux une des ETA les plus connues de l’Aisne. L’entreprise utilise deux 350 chevaux
John Deere équipés différemment en pneumatiques : comparaison instructive !
Ici, au semis d’orge de printemps, le tracteur en Trelleborg TM900HP de 900/60R42.
“
En conditions difficiles,
”
les 900/60R42 TM900 m’ont surpris !
L’
entreprise de travaux agricoles Balligand de l’humidité de l’automne passé.
rayonne sur 60 km autour du siège de « Les Trelleborg nous ont surpris…
La Neuville-Bosmont, au Nord de Laon, dans agréablement ! Traction, stabilité dans les
l’Aisne. L’exploitation familiale, une SCEA de dévers : on n’a pas franchement vu de
600 ha, englobe 5 sites, d’où, là-encore, différence par rapport à un jumelage. On
des déplacements routiers fréquents. Les avançait au rythme de 6 à 7 hectares semés
tracteurs principaux, deux John Deere 8530 à l’heure. » explique Christian Balligand.
de 350 chevaux, sont équipés
John Deere 8530,
« Par rapport à un L’autre
différemment en pneumatiques.
quand il n’est pas jumelé,
L’un dispose de TM900 HP jumelage, on n’a pas pourrait
labourer
en
franchement vu
Trelleborg en 900/60R42
raie : un avantage pour
de
différence
(2,15 m de diam.), l’autre
les pneus de 650 mm
de traction ! »
de 650/85 R38 d’une autre
de largeur ? Ce n’est pas
marque, jumelés à l’arrière le plus souvent. sûr : « Nous labourons de moins en moins,
L’avis de Christian Balligand s’annonçait même pour les betteraves ou le maïs. Nous
donc instructif !
décompactons à 20-25 cm et faisons
« Nous avons exigé que le second 8530 des buttes au chisel avant l’hiver. Pour les
nous soit livré, en septembre 2008, en préparations de printemps, c’est le tracteur
900/60R42, dimensions que Trelleborg était en roues simples de 900 mm de large qui
le seul à proposer. » précise l’entrepreneur est utilisé dorénavant. Nous ne reviendrons
picard. « Comme beaucoup, nous voulons pas en arrière, car nous gagnons un temps
éviter le jumelage. Mais avec 350 chevaux, fou entre les parcelles. En finir avec le
l’objectif reste de passer au sol toute cette jumelage, c’est se passer de voiture-escorte
puissance. Nous comptons ainsi faire un sur la route. »
maximum d’hectares au bon moment grâce Et quand se posera la question du
à du matériel large ».
renouvellement du premier 8530, ce
Depuis sa mise en service, le 8530 en sera pour un tracteur aussi puissant, en
TM900 a effectué 450 heures, en particulier Trelleborg TM900HP de 900/60R42 ? « Il
en semis « rapide » à 15 km/h en 6 mètres, y a de fortes chances » conclut Christian
en conditions difficiles quand on se souvient Balligand en souriant.
Sans titre-1 1
Trelleborg TM900 HP
Empreinte large et longue pour
transmettre toute la puissance sans
tassement.
Nouvelle forme de l’épaule et faible
hauteur de flanc : sur route, stabilité
latérale, sécurité et confort à vitesse
élevée.
Dessin particulier de la bande de
roulement : autonettoyage, moins de
vibrations, moins de stress pour le
conducteur.
12 dimensions disponibles :
du 600/70R28 (157A8) jusqu’au
900/60R42 (180D); Trelleborg propose désormais
un 900/60R38 pour
les tracteurs de 200
à 250 chevaux.
www.trelleborg.com/
wheelsystems_fr
ou écrivez à :
infos.pneus@
trelleborg.com
10/04/09 11:51:51
Essai
Texte et photos : Luc Seconda
Deutz-Fahr Agrotron K120 Profiline
Tracteur court,
boîte simple
L’Agrotron K120
a récemment été remplacé
par le modèle K430 qui
reprend tous les éléments
de son prédécesseur, sauf
l’injection. Pour le passage
à la nouvelle norme d’émission Stage-IIIa des moteurs diesel, le constructeur a choisi une injection
à rampe commune qui ne modifie pas les performances du tracteur. Dans cet essai, l’Agroton K120 a
effectué un passage au banc d’essais ainsi que des travaux au chargeur, au broyage et au transport.
Fiche Technique
• Moteur : Deutz 4 cylindres 4 litres
• Puissance prise de force maximale
mesurée : 125 ch (91,9 kW)
• Transmission : semi-powershift
à trois passages sous charge
• Circuit hydraulique : load sensing
83 l/min
• Poids contrôlé : 5,5 tonnes sans
chargeur, 6,25 tonnes avec chargeur
20
MAT141- Essai.indd 20
9/04/09 14:05:21
L’ouverture du capot
offre un accès aisé aux organes
de refroidissement.
Un petit moteur
plein d’énergie
L’Agrotron K120 est aujourd’hui
remplacé par le K430 pourvu d’un
moteur conforme aux nouvelles
normes d’émission Stage-IIIa. Le
tracteur de notre essai, le K120,
est équipé du moteur Deutz à
quatre cylindres de 4 litres mais
sans rampe commune d’injection.
Pourvu d’un turbo et d’un intercooler, ce moteur n’est pas très
imposant et loge facilement sous
La cartouche filtrante se change
très facilement.
le capot monobloc de l’Agrotron K.
Avec un chargeur frontal, un tracteur court est un atout sur le plan
de la maniabilité.
Le capot se compose d’une large
surface grillagée permettant les
échanges thermiques. Devant le
radiateur du moteur se logent le
refroidisseur d’huile hydraulique,
l’intercooler et le condenseur de
climatisation. Afin de gagner de
l’espace entre ces éléments pour leur
nettoyage, la partie avant s’incline.
L’intercooler, fixé à un cadre pivo-
• Le capot se compose d’une
grande surface de grille.
L’intercooler se soulève
pour simplifier le nettoyage.
tant, se dégage ensuite vers le haut.
Ce cadre supporte également le filtre
à air qui renferme une cartouche
facilement remplaçable.
Les vidanges du bloc-moteur se
réalisent toutes les 500 heures. Le
bouchon de l’orifice de remplissage
comporte la jauge.
Le levier de vitesses commande
les quatre rapports de base de la
transmission. Il permet de monter et
descendre les rapports sous charge
ainsi que de débrayer la transmission.
➜ Les moins
• Le moteur est logé assez en
arrière, d’où un accès moins
direct à ses organes latéraux.
• La proportion du poids sur
l’avant est assez faible, il est
donc nécessaire de lester le
tracteur.
L’avis des essayeurs
➜ Les plus
• Transmission simple à
comprendre et à utiliser.
• Étagement correct de la boîte
de vitesses.
➜ Les moins
de gamme électrohydraulique et de
débrayer la transmission.
Dans sa version Profiline, l’Agrotron K intègre le système APS
(Automatique Power Shift) qui gère
automatiquement le passage des trois
rapports sous charge. Une molette
disposée sous l’accoudoir permet
alors de régler le régime moteur de
passage de ces vitesses. Dans cette
configuration, une sélection du sens
d’avancement et du rapport sous
charge souhaité est possible à partir
de l’accoudoir. Le K120 possède une
➜ Les plus
• Accès facile aux organes
de refroidissement
et au filtre à air.
Transmission :
le choix
de la simplicité
La boîte de vitesses ZF 7100 compte
8 rapports avec changement de
gamme (F pour le champ et S
pour la route) électrohydraulique.
Grâce aux trois rapports sous charge
(L-M-H), l’offre en marche avant
totalise 24 rapports. En revanche, le
K120 ne dispose que de 8 vitesses
en marche arrière. L’inverseur sous
charge se commande à partir d’un
levier situé à gauche du volant et de
deux interrupteurs sur le joystick
en bout d’accoudoir. En option,
12 vitesses avant s’ajoutent à la
proposition de base.
Le levier de vitesses permet de
choisir entre les quatre rapports de
la grille, de montée ou descendre
un rapport sous charge, de changer
• Un quatrième rapport sous
charge serait apprécié dans
certaines situations.
• L’absence de passages sous
charge en marche arrière.
L’inversion du sens de marche
s’effectue soit à partir du levier
situé à gauche du volant, soit à
l’aide des boutons (rouges) situés
sur le levier de commandes en bout
de l’accoudoir.
gestion automatique de l’engagement
et du désengagement du pont avant et
des blocages de différentiels, appelée
ASM, qui désactive ces organes à
partir d’une vitesse d’avancement
de 15 km/h et désengage le blocage
des différentiels dès que l’angle de
braquage dépasse 15°.
21
9/04/09 14:06:43
Essai
Hydraulique : le load sensing
en version Profiline
Dans la version Profiline, l’Agrotron K bénéficie d’un circuit hydraulique de type load sensing débitant
83 l/min. Il reçoit, dans ce cas, quatre
distributeurs électrohydrauliques
dont le débit se règle séparément.
Pour deux d’entre eux, l’utilisateur
peut également ajuster le temps
d’action. Ce circuit, qui s’adapte à la
demande, est muni d’une pompe à
pistons axiaux à débit variable.
L’hydraulique alimente également le
relevage arrière du tracteur dont la
capacité annoncée s’élève à 6 220 kg.
Électronique (EHR), ce relevage
intègre toutes les fonctions de contrôle
Une cabine claire
La cabine de l’Agrotron est désormais bien connue sur le marché des
tracteurs. Sa large surface vitrée et
ses couleurs intérieures vives permettent de l’identifier rapidement.
Les problèmes rencontrés sur les
premiers Agrotron sont maintenant
corrigés depuis longtemps et les
utilisateurs ne trouvent plus beaucoup de choses à redire à propos
de cette cabine.
Comme dans beaucoup de tracteurs, la visibilité sur l’attelage
n’est pas suffisante. Au travail avec
un outil arrière, le conducteur se
tourne généralement vers la droite
pour suivre le fonctionnement de
son matériel. Dans ce cas, l’essuie-
22
La répartition des distributeurs
hydrauliques à l’arrière du tracteur
est bonne. Dans notre cas, le
montage du chargeur frontal
accapare deux distributeurs.
capacité de 2 500 kg. En zone de
polyculture-élevage, cet attelage
peut, par exemple, supporter une
faucheuse frontale. La longueur
limitée du tracteur apporte d’autant
plus de facilité pour sa conduite avec
un outil avant.
Les filtres de cabines sont
positionnés en bordure du toit,
au-dessus de la porte.
• La version Profiline inclut le
levier en croix de commande
du chargeur.
• Les réglages faciles du relevage.
➜ Les moins
• Il faut choisir la bonne version
pour bénéficier d‘un circuit
hydraulique suffisant au
chargeur. La version de base
ne fournit que 63 l/min.
• Sur le levier en bout
d’accoudoir, les deux
commandes de distributeurs
sont identiques, ce qui ne
permet pas de les repérer.
➜ Les plus
• La cabine claire.
• Le bon repérage des fonctions.
• Un toit de
cabine vitré et
ouvrant.
• Un accès facile
aux fusibles.
L’Agrotron de l’essai était équipé
de deux systèmes de suspension,
un pour la cabine et l’autre pour
le pont avant.
glace lui barre la visibilité. Sur le
plan du confort, la suspension du
pont avant et celle de la cabine
apportent beaucoup au conducteur.
Cette dernière est mécanique ou
Prise de force :
quatre régimes à la clé
L’Agrotron K120 présente l’avantage de proposer quatre régimes de
prise de force : 540, 540 Éco, 1 000
et 1 000 Éco. Le régime souhaité
se sélectionne à partir de la cabine
grâce à un levier situé sur la partie
➜ Les plus
d’effort et de position, de contrôle
mixte et en option, de contrôle de
patinage avec un radar. L’utilisateur
peut aussi choisir de limiter la hauteur
de relevage et de régler la vitesse de
descente des bras.
Au transport et à une vitesse supérieure à 8 km/h, l’amortisseur d’oscillation limite les répercussions
des mouvements de l’outil porté à
l’arrière du tracteur. Des capteurs
enregistrent les vibrations qui sont
automatiquement compensées par
des réactions inverses au niveau du
relevage. En option, l’Agrotron K
dispose d’un relevage avant d’une
Quatre régimes de prise
de force sont proposés sur
l’Agrotron K. La sélection
d’un régime n’est pas
toujours très facile.
arrière de la console droite. Dans
sa catégorie de puissance, l’Agrotron K peut en effet être utilisé
pour différents travaux à la prise
pneumatique. Pour le pont avant, le
système retenu comprend un berceau, ce qui permet une suspension
de haut en bas, mais également
d’avant en arrière.
➜ Les moins
• Il manque un dossier
plus haut pour le passager.
• Le moteur de l’essuie-glace
est placé du mauvais côté sur
le hayon arrière.
• La lisibilité des informations
au tableau de bord est tout
juste suffisante.
de force, allant de l’andainage
au pressage, ou encore du travail
du sol au broyage. De façon à
écarter les problèmes éventuels
de cardan lors de la remontée
d’un outil, l’engagement de la
prise de force peut s’interrompre
automatiquement dès la montée
du relevage.
9/04/09 14:07:54
PUISSANCE kW
100
Les mesures effectuées
80
60
40
Au banc d’essais de la Chambre d’agriculture de
Poitou-Charentes, le Deutz-Fahr Agrotron K120
a développé à la prise de force une puissance
maximale de 125 ch (91,9 kW) au régime de
1 001 tr/min (1 948 tr/min équivalent moteur).
À ce régime de puissance maxi, le couple est
de 45,1 daN.m, la consommation spécifique
de 252 g/kWh et la consommation horaire de
27,2 litres.
Le couple maximal (48,8 daN.m) est atteint au
régime prise de force de 701 tr/min (1 364 tr/min
équivalent moteur). En ce point, la puissance
du tracteur est de 94,8 ch (69,7 kW.h) et sa
consommation spécifique de 244 g/kW.h.
La réserve de couple du tracteur est de 8,2 % à
la puissance maximale et de 35,18 % au régime
de coupure. L’Agrotron K120 développe à la prise
de force une puissance supérieure à 100 ch sur
une longue plage de régime, soit entre 1 400 et
2 300 tr/min. En termes de consommation, la
plage économique d’utilisation se situe entre
1 350 et 1 750 tr/min, soit entre 20 et 25 litres à
l’heure (244 g/kWh).
Comparativement aux courbes de référence de
l’Agrotron K 120, le modèle de l’essai développe
au régime normalisé un peu plus de puissance
à la prise de force (+10 ch, soit + 8 %), mais
consomme en conséquence 2,5 litres de plus
à l’heure, soit +10 %. Pour une utilisation
économique de ce tracteur, le client qui n’a pas
besoin d’une puissance supplémentaire, a tout
intérêt à demander à son concessionnaire de
caler le moteur à sa puissance maximale de
référence (115 ch à la prise de force).
tr/min (prise de force)
CONSOMMATION HORAIRE l/h
0
83
150
55
0
55
En tournant à un régime moteur plus faible pour
une consommation de carburant et un niveau sonore moindres,
le débit hydraulique est limité à 55 l/min.
Avec un chargeur frontal, l’Agrotron K120 nécessite
d’être utilisé à un régime moteur assez soutenu pour obtenir
de la vitesse dans les mouvements.
Régime moteur
Ralenti
1 500 tr/min
2 000 tr/min
Maximal
Temps de montée
11’’02
5’’77
4’’70
4’’70
Temps de descente
5’’28
3’’36
2’’76
2’’62
Le régime de 1 500 tr/min est le minimum pour l’utilisation
du chargeur. La vitesse de descente n’est pas calibrée et varie
selon le régime moteur. Pendant le fonctionnement de l’outil,
les mouvements de la griffe sont assez rapides.
À 1 500 tr/min
Bennage
Cavage
Ouverture de la griffe
Fermeture de la griffe
Temps
3’’13
2’’99
1’’42
1’’71
40
650 701 749 801 851 900 950 1001 1051 1100 1150 1176 1200 1228
Au régime de 1 500 tr/min
170
55
COUPLE daN.m
50
0
Le débit de 83 l/min correspond à la valeur annoncée
180
52
10
195 190 180 170 160 150
0
30 52 80 83 83
192
0
650 701 749 801 851 900 950 1001 1051 1100 1150 1176 1200 1228
20
Au régime maximal
Pression hydraulique (bar)
Débits arrière (l/min)
0
30
À partir d’un distributeur arrière, le débit hydraulique
a été contrôlé au régime maximal du moteur et à 1 500 tr/min.
Pression hydraulique (bar)
Débits arrière (l/min)
20
Pendant le passage au banc
de puissance, le niveau de bruit
a été mesuré dans la cabine
de l’Agrotron K120, toutes portes
et fenêtres fermées, climatisation
et ventilation éteintes.
Les valeurs indiquées à différents
régimes du tracteur en charge
intègrent le bruit extérieur
du banc d’essai qui est d’environ
100 dB(A).
Régime
moteur
tr/min
1 250
1 350
1 450
1 550
1 650
1 750
1 850
1 950
2 050
2 150
2 250
2 350
Niveau
sonore
dB(A)
73,3
74,4
75
75,2
74,6
75,2
75,4
75,8
76,9
77,9
77,8
77,6
La constatation à l’intérieur de
la cabine de l’Agrotron K120 est
que le niveau sonore est linéaire
(autour de 75 dB(A)) sur toute la
plage d’utilisation courante du
tracteur, entre 1 450 et
1 950 tr/min.
300
30
250
25
200
20
150
15
100
10
50
5
0
0
650 701 749 801 851 900 950 1001 1051 1100 1150 1176 1200 1228
CONSOMMATION SPÉCIFIQUE g/kWh
L’Agrotron K120 est un tracteur assez trapu.
Son moteur de 4 litres de cylindrée ne prend pas
beaucoup de place sous le capot.
Rayon de giration
Longueur totale
Largeur
Hauteur
Distance pneu arrière /rotules arrière
Empattement
Monte de pneu avant
Monte de pneu arrière
Garde au sol au crochet arrière
Garde au sol à l’avant
Poids total sans le chargeur
% poids sur l’avant
% poids sur l’arrière
Poids total avec le chargeur
% poids sur l’avant
% poids sur l’arrière
Poids sur l’essieu arrière
avec une masse de 1 050 kg
en bout du chargeur
5,80 m
4,13 m
2,25 m
2,80 m
17 cm
2,40 m
420/85 R24
480/85 R38
38 cm
53 cm
5,5 tonnes
44 %
56 %
6,25 tonnes
59 %
41 %
1 650 kg
23
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Essai
Deutz-Fahr Agrotron K120
Puissant et confortable,
mais il manque de passages sous charge
Sur la route, l’Agrotron s’avère être un
tracteur confortable. Son moteur est
capable de descendre dans les tours et de
reprendre ensuite assez rapidement.
Réglé pour développer un peu plus de chevaux que prévu (une dizaine),
l’Agrotron K120 de notre essai a effectué tous les travaux sans trop de
difficultés au niveau du moteur. La transmission a surtout montré ses limites
en manutention par l’absence de rapports sous charge en marche arrière.
Les essayeurs ont beaucoup apprécié le confort de cet Agrotron K120.
A
près la présentation de l’Agrotron
K120 et la réalisation de mesures
effectuées sur ce tracteur par
les techniciens de la région PoitouCharentes, deux agriculteurs, Christophe Degout et Pascal Morille,
prennent tour à tour le tracteur en
main pour juger de son efficacité
au travail.
La première épreuve consiste à
curer une stabulation. L’Agrotron
est équipé d’un chargeur frontal
Stoll Robust F30 à parallélogramme
mécanique pourvu d’une fourche à
griffe. La mise en place et le retrait
du chargeur s’opèrent rapidement.
La condition pour bien réussir ces
opérations consiste à respecter la
24
chronologie des actions. Le décrochage s’opère de préférence sur une
surface plane.
Choisir la version Profiline
pour la manutention
La version Profiline de l’Agrotron
K120 permet de bénéficier d’un
tracteur relativement bien équipé
pour les opérations de manutention
au chargeur : circuit load sensing de
83 l/min, commande en croix… Le
branchement hydraulique du chargeur
frontal sur le tracteur d’essai est
réalisé depuis l’arrière et condamne
deux distributeurs. Un agriculteur
signale que des raccords en T seraient
préférables pour l’utilisation des dis-
tributeurs à d’autres fonctions lorsque
le chargeur n’est pas employé. Un
boîtier latéral spécifique au chargeur
pourrait également être installé.
Les premières manœuvres dans la
stabulation se réalisent prudemment. « Quand on n’est pas chez
soi, il faut être encore plus prudent,
signale un chauffeur. On ne connaît
pas l’emplacement des poteaux, la
largeur de la porte, la hauteur des
poutres. » Pascal Morille travaille
en gamme route (S) et en rapport 1.
Il module avec les passages sous
charge L et M en maintenant un
régime de 1 500 tr/min. En marche
avant, le conducteur peut ainsi, sur la
distance de la stabulation, changer un
rapport sous charge pour augmenter
son allure. Le problème, c’est qu’en
marche arrière, il ne peut pas faire
de même puisque les passages sous
charge n’existent que dans un sens.
Pourtant, sur une longueur de 50 m,
la tentation est grande d’accrocher
un rapport sous charge de plus.
Le conducteur a volontairement
laissé la suspension du pont avant
en fonctionnement : « Puisque les
pneumatiques sont bien gonflés,
la suspension apporte un peu de
souplesse dans l’utilisation ».
Un tracteur court
Si globalement la visibilité est bonne,
Pascale Morille regrette la présence
de la barre horizontale à hauteur du
tableau de bord qui délimite la zone
basse du pare-brise. Sa présence est
certainement liée à l’ouverture de
la vitre avant, une solution que des
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Essai
son allure tout en réduisant son
régime moteur de 200 tr/min. Dans
cette situation, il évolue au premier
rapport sous charge (L).
Sur route, la question est de savoir
si les trois rapports sous charge suffisent ou si le conducteur doit souvent
changer de rapport mécanique.
Le broyeur Gyrax de 5,30 m de
largeur a bien occupé l’Agrotron.
Les quatre régimes de prise de force
confirment la polyvalence de cette
gamme de tracteurs.
utilisateurs apprécient pour éviter
les reflets ou pour aérer la cabine.
En observant les conducteurs lors
des opérations de manutention du
fumier, il apparaît qu’ils n’utilisent
que rarement la fenêtre de toit pour
suivre leur chargement. Pour d’autres
opérations comme le gerbage des
balles de fourrage, cette vitre doit
s’avérer plus utile. Un des conducteurs
note que le plafond est assez bas et
qu’il doit se pencher vers l’avant pour
voir la fourche du chargeur.
Les deux conducteurs apprécient de
pouvoir bien approcher la remorque
pour déverser la charge assez loin
dans la caisse. Le tracteur est court,
ce qui lui permet aussi d’être maniable
dans les bâtiments. Son éclairage
est également jugé efficace par les
essayeurs. La protection frontale de
la calandre n’étant composée que par
deux barres verticales, les faisceaux
de lumière ballaient largement le
devant du tracteur.
Une fois les remorques chargées, le
but est de constituer un dépôt à 10 km
du siège de l’exploitation. Équipé d’un
bidon de gasoil comme réservoir
Le parcours de l’essai
Les opérations d’attelage et de
décrochage du chargeur se passent
bien du moment que la chronologie
des opérations est respectée.
parallèle, l’Agrotron K120 prend
ainsi la route avec une remorque de
13 tonnes de poids total au crochet.
La première partie du parcours n’est
pas très roulante et les défauts de la
chaussée ne permettent pas d’avancer
à pleine allure. Christophe Degout
roule en 3-H (troisième vitesse mécanique et troisième rapport sous charge
H). Au régime de 2 000 tr/min, il
évolue à 25 km/h avec un bon niveau
de confort. « Les vitesses mécaniques
passent bien », souligne le conducteur
qui enclenche la quatrième vitesse.
Ce choix lui permet de maintenir
Distance parcourue : 17,3 km
Carrefour
(123 m)
La Pépinière
(116 m)
6 km
26
Fleuré
(130 m)
Parcelle
(117,5 m)
3,9 km
4 km
La Pépinière
(116 m)
3,4 km
Le moteur reprend bien
Un démarrage au stop et le conducteur conclut : « Il reprend bien ! ». La
question est de savoir jusqu’à quel
régime le moteur tient. En quatrième
L, le chauffeur laisse descendre le
régime à 900 tr/min dans un virage.
À la sortie de la courbe, l’Agrotron
reprend rapidement des tours. Un peu
plus loin, dans une montée, c’est à
800 tr/min que le conducteur décide
de rétrograder en 3 M. Sur l’ensemble
du parcours de 17,3 km et en dehors
des arrêts obligatoires (stop et feu
tricolore), c’est le seul endroit où le
conducteur doit rétrograder.
En reculant au dépôt pour vider la
remorque, l’agriculteur pivote vers la
droite. Il regrette que le constructeur
ait placé le moteur d’essuie-glace de
ce côté du hayon arrière. Pour lui,
il serait mieux de l’autre côté. Au
moment de commander la vidange
de la benne, il ne sait plus sur quelle
commande de distributeur appuyer
et regrette qu’elles soient toutes
les deux identiques, de la même
couleur et sans repère par rapport
aux branchements extérieurs.
À vide, l’Agrotron K120 reste confortable sur la route. La suspension
du pont avant contribue fortement
à ce confort. « On se sent un peu
comme dans un camion », note le
conducteur. En vitesse de croisière,
le tracteur évolue à la même allure
qu’il soit en 4 H à 1 900 tr/min ou
en 4 M à 2 300 tr/min. De retour
sur l’exploitation, le bidon de gasoil,
monté en parallèle du réservoir principal, est pesé de façon à connaître
la quantité consommée. Le parcours
effectué par Pascal Morille révèle
une consommation de 9,56 litres,
alors que celui réalisé par Christophe
Degout s’élève à 9,27 litres.
À l’issue de cette opération de
transport, l’Agrotron est attelé à un
broyeur Gyrax de 5,30 m de largeur.
Les essayeurs
PASCAL MORILLE
ET CHRISTOPHE DEGOUT
ont découvert le Deutz-Fahr
Agrotron K120. En une journée,
ils ont pu à la fois travailler au
champ, sur la route et dans la
ferme. Sur le plan du confort,
ils ont vraiment apprécié le
tracteur. La transmission reste
de toute évidence le point à faire
évoluer sur cette gamme.
Les agriculteurs ne rencontrent pas
de souci particulier pour l’attelage de
l’outil. Les commandes extérieures
du relevage sont bien disposées, et
de plus bien protégées dans l’aile
du tracteur. En cabine, la sélection
du régime de prise de force s’avère
difficile. Il faut couper le moteur pour
pouvoir changer de régime !
Le fait de disposer de quatre solutions : 540, 1 000, 540 Éco, 1 000 Éco
est intéressant pour un tracteur
intermédiaire comme celui-ci, qui
peut entraîner des outils exigeants,
comme le broyeur par exemple, ou
d’autres moins gourmands, comme
occasionnellement un andaineur
ou une faneuse. Dans ce dernier
cas, les régimes économiques sont
obtenus à 1 550 tr/min moteur, contre
1 990 tr/min en régime de prise de
force normal.
Avec le broyeur de 5,30 m qui occupe
bien l’Agrotron K120, l’allure de
travail se situe autour de 6 km/h à
2 000 tr/min. En bout de parcelle,
les utilisateurs notent que le tracteur braque bien. Il est possible de
mémoriser simplement les fonctions
répétitives (16 au maximum) et les
rappeler ensuite à chaque bout de
champ. Les icônes de chaque fonction apparaissent alors sur l’écran du
tableau de bord. Une bonne solution,
sauf que cet écran d’affichage est
vraiment trop petit !
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Dossier
➜ AVIS D’EXPERT
Caroline Desbourdes-Coutadeur
Spécialiste agriculture de précision
chez Arvalis-Institut du végétal
Quelles sont les tendances du
marché des matériels de guidage ?
Les ventes de matériels d’assistance
au guidage par GPS explosent. Selon
nos estimations, l’année 2008 a
enregistré une augmentation de la
demande de plus de 60 % pour ce type
de matériels. Il faut néanmoins distinguer les systèmes d’autoguidage, dont
la progression est moins soutenue, et
les dispositifs d’aide manuels. Parallèlement, les agriculteurs souhaitent
davantage d’éléments techniques sur
les systèmes de commande d’outils
assistés par GPS.
Quels sont les tests menés par Arvalis-Institut du végétal
sur le thème des matériels d’assistance par GPS ?
Nous conduisons notamment deux essais. Le premier, basé sur un
réseau d’une quinzaine d’agriculteurs, confronte des exploitations
utilisant un dispositif de guidage à d’autres en étant dépourvues. Il doit permettre de dégager la rentabilité des différents
systèmes. Le second essai vise à évaluer le résultat technique et
économique de dispositifs de coupure de tronçons de pulvérisateur assistée par GPS.
Les Culturales 2009 s’installent à Boigneville
en Essonne les 3 et 4 juin. Quels seront les sujets abordés
lors de cette manifestation ?
Au sein de l’espace « Le sol, base de l’agronomie », sur l’atelier
agriculture de précision, nous développerons principalement deux
sujets. Le premier concerne le GPS et les systèmes de guidage. Il
sera animé par une démonstration dynamique de l’utilisation de
deux dispositifs. L’un, doté d’une précision de 30 à 40 cm, s’avère
adapté à une assistance de guidage manuelle avec écran ou à
diodes. L’autre, avec une marge d’erreur de 5 à 10 cm, demande
un autoguidage pour une intervention lente avec un outil de faible
largeur (semoir par exemple). Le second thème abordera la modulation intraparcellaire. Il dévoile notamment le gain engendré par
le concept et propose des solutions aux problèmes de compatibilité
entre les cartes de préconisation et les différents matériels. Nous
dévoilerons également les premiers résultats des mesures d’indice
foliaire à la parcelle, basées sur des capteurs autonomes.
Pour plus de précisions
consultez le site internet www.lesculturales.com
MAT141- Intro Dossier.indd 29
Systèmes
de guidage
Vecteurs de confort
et d’économies
Un dossier de Sébastien Arnould, Aurélien Groult,
David Laisney et Matthieu Schubnel.
Simples à installer et à utiliser, désormais plus abordables
en termes de prix, les équipements d’assistance au guidage
méritent de se développer en grandes cultures comme
dans les régions de polyculture-élevage. Grâce au confort
et à la précision qu’ils procurent, ces appareils deviennent
rapidement indispensables à bord des tracteurs, des
pulvérisateurs automoteurs et des engins de récolte, à
l’instar des boîtiers GPS en automobile. Leur compatibilité
avec les nouvelles générations de systèmes de commandes
d’outil appelle des applications plus évoluées, telles que la
gestion automatique des tronçons de pulvérisation.
Pour ce dossier, Matériel Agricole est allé à la rencontre
de sept agriculteurs qui ne se passeraient plus de leur
équipement d’assistance à la conduite.
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Dossier
➜ XAVIER, SÉBASTIEN ET GILLES PRIAULT
LOIRET
« La fin du piqué de jalons »
La barre de guidage est un premier pas dans l’agriculture de précision.
Chez Xavier, Sébastien et Gilles Priault, l’utilisation de ce matériel ne se traduit
pas par des économies chiffrées, mais par un réel confort de travail
et surtout par un gain de temps.
Fixée sur un support amovible recevant
l’antenne dGPS, la barre de guidage est utilisée
sur le tracteur et le quad. Elle représente un
investissement de 3 500 ` HT.
Xavier Priault partage la barre de guidage externe avec son
frère Sébastien, installé en Gaec sur une autre exploitation.
L’appareil est utilisé pour la fertilisation
et la préparation du sol à la herse et au vibroculteur.
La barre de
guidage externe
se trouve
naturellement
dans le champ
de vision du
conducteur.
La largeur de travail
de l’outil se paramètre sur
le boîtier en cabine.
«
D
epuis que nous avons la
barre de guidage, nous
avons mis fin à la corvée
de jalonnage des terres nues avant
les apports d’engrais et les traitements de présemis ou prélevée »,
apprécie Xavier Priault, agriculteur
à Montbouy, dans le Loiret. Cet
exploitant céréalier utilise une barre
externe à diodes depuis quatre ans.
Il la partage avec son frère Sébastien, associé en Gaec sur une autre
exploitation avec son cousin, Gilles
Priault. Pour cela, l’équipement
Eco-Mulch Eco-Star II est fixé sur
un support amovible et passe rapidement d’un tracteur à l’autre. Il se
monte aussi sur le quad pour l’antilimace et l’arpentage. « Les apports
d’intrants en présemis et d’azote
sur betteraves et maïs ont motivé
l’achat de la barre de guidage en
2004, précise Xavier Priault. Nous
passions autant de temps à jalonner
30
MAT141- Dossier.indd 30
manuellement qu’à traiter ou à
épandre l’engrais. » Désormais,
avec le matériel d’assistance à la
conduite, les agriculteurs estiment
avoir réduit par deux la durée de
leurs interventions de présemis. Ils
ont également gagné en confort, car
ils n’ont plus besoin de descendre
de la cabine à chaque bout de la
parcelle pour placer les jalons. En
revanche, sur le plan fi nancier,
Xavier Priault n’a pas enregistré
d’économie d’intrants.
Facile à mettre en œuvre
Les agriculteurs ont retenu une
barre de guidage externe pour
gagner en confort de conduite. Cet
équipement, installé à proximité de
l’antenne dGPS au bout du capot
du tracteur ou du porte-bagages du
quad, indique, à l’aide de diodes,
le cap et la direction à suivre. « La
disposition de l’affichage assez
éloignée du poste de conduite facilite le suivi des indications. Elles
se trouvent naturellement dans le
champ de vision, apprécie Sébastien
Priault. Le soleil ne gêne pas la lecture. » Pour paramétrer la barre de
guidage, l’agriculteur dispose d’un
boîtier en cabine. « L’initialisation
du matériel demande du temps,
car elle nécessite de recevoir les
signaux de plusieurs satellites. Je
mets donc en marche le système et
programme la largeur de travail de
l’outil dans la cour de l’exploitation.
Ainsi, lorsque j’arrive à la parcelle,
il ne me reste plus qu’à tracer la
ligne de référence en définissant
deux points : A et B. » Une fois cet
enregistrement effectué, il suffit de
suivre les indications pour réaliser
les passages suivants au bon écartement. Le système, fonctionnant à
partir du signal gratuit Egnos, offre
une précision de 15 à 20 cm.
La modulation des intrants
en ligne de mire
Même s’ils se satisfont pleinement
de leur barre de guidage pour sa
simplicité et sa facilité d’utilisation, les agriculteurs viennent de
passer à l’étape supérieure. Ils ont
en effet investi dans un pulvérisateur automoteur Laser 3240 de
Tecnoma équipé du boîtier Novatop
Visio et de la coupure des tronçons
par GPS. « Je suis agréablement
surpris par la bonne lisibilité de la
barre de guidage intégrée dans le
grand écran couleur de la console,
confie Xavier Priault. En plus, l’affichage des zones traitées facilite
l’orientation dans la parcelle. » Les
exploitants ont également remplacé
leur moissonneuse-batteuse John
Deere STS par le modèle S 560i
muni de l’AutoTrac et d’un capteur
de rendement. Avec ce dispositif
de guidage automatique embarqué,
ils envisagent de réaliser de la
cartographie et, à terme, d’exploiter
les données pour affiner les apports
d’intrants.
D.L.
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Dossier
➜ ARNAUD DE GANAY ET CHARLES-ARMAND DE MAILLÉ
CHER
« L’autoguidage en partage »
Le matériel d’autoguidage représente un investissement conséquent.
Pour faciliter l’amortissement, quatre agriculteurs du Cher ont investi dans
un équipement universel qu’ils utilisent à tour de rôle sur leur exploitation.
Charles-Armand de Maillé et Arnaud de Ganay
partagent leur matériel d’autoguidage avec deux autres
exploitants agricoles.
Avec le pulvérisateur automoteur équipé d’une rampe de 36 m, les exploitants
paramètrent sur le boîtier de guidage une largeur de travail de 35,90 m,
afin de tenir compte d’une marge d’erreur de 10 cm.
A
rnaud de Ganay et CharlesArmand de Maillé, respectivement installés à Lantan et
Chalivoy-Milon, dans le Cher, ont
bien saisi les intérêts humains et
financiers de la mise en commun
des matériels agricoles. Ils partagent
ainsi, avec deux autres agriculteurs,
un épandeur d’engrais et un pulvérisateur automoteur sur une surface
brute de 1 000 ha. Le résultat de cette
utilisation commune est éloquent
en matière de maîtrise des charges
de mécanisation. Par exemple, leur
automoteur, réalisant en tout plus de
6 000 ha par an pour les traitements
et l’apport d’azote liquide, coûte en
moyenne moins de 2,50 ` par ha et
par passage. Dans sa démarche, le
groupe a investi en 2005 dans un
système d’autoguidage universel et
amovible, afin de pouvoir l’adapter
aussi bien sur le pulvérisateur automoteur, que sur les tracteurs attelés
à l’épandeur d’engrais. L’adoption
de cet équipement s’est traduite par
une substantielle économie de fertilisation sur prairie. Grâce au respect
des distances entre les passages, les
volumes d’engrais ont été réduits de 5
à 10 %. En revanche, les exploitants
n’ont pas constaté d’évolution sur les
L’écran couleur de la console
matérialise le passage de l’outil
dans la parcelle.
quantités de produits de traitement.
Leur précédent système de jalonnage
manuel s’avérait relativement précis,
avec, en contrepartie, l’inconvénient
d’être gourmand en main-d’œuvre.
« Le jalonnage manuel était un
véritable sport, se souvient Arnaud
de Ganay. Dans certaines parcelles
vallonnées, à l’épandage d’engrais,
cette opération mobilisait jusqu’à
trois personnes, en plus du chauffeur
sur le tracteur. »
Le débit de chantier accru
À la pulvérisation, l’agriculteur se
transformait en cascadeur. Arnaud
de Ganay jalonnait en chevauchant son quad relié par un câble
à l’automoteur piloté par le salarié.
Cette solution se révélait plutôt
périlleuse, notamment lors des
30-43-MAT141- Dossier.indd 33
manœuvres en bout de champ. Le
dispositif d’autoguidage, de marque
Trimble, utilisé actuellement représente un investissement d’environ
6 500 ` HT. Il se compose d’une
antenne dGPS, du moniteur de
commande EZ-Guide 500 à écran
couleur, d’un boîtier de contrôle du
dévers et d’une pédale d’activation.
Un module, dénommé EZ-Steer,
muni d’une roulette, actionne le
volant. Tous ces composants sont
bien évidemment reliés entre eux
par un faisceau électrique.
Leur transfert, d’un engin à l’autre,
demande vingt minutes. Pour gagner
du temps, le faisceau d’antenne et
le support de l’EZ-Steer restent à
demeure sur les tracteurs et le pulvérisateur automoteur. Le confort
apporté par le guidage automatique
est le principal atout soulevé par
les agriculteurs. « La gestion de la
Le module EZ-Steer, identifiable
à sa petite roulette, gère la rotation
du volant pour suivre le cap définit
par la barre de guidage.
direction par la molette apposée sur
le volant rend la conduite plus facile.
C’est aussi moins fatigant à utiliser
qu’une simple barre de guidage à
surveiller en permanence, précisentils. Cela permet de rouler plus vite
et de travailler plus large, tout en
réalisant des traces parfaitement
rectilignes dans les parcelles. » Avec
ce dispositif, le groupe a gagné en
débit de chantier en passant d’un
pulvérisateur de 24 à 36 m de large
et a fait de même pour le distributeur d’engrais. « L’utilisation d’un
équipement de guidage automatique
à plusieurs nécessite d’être arrangeant, car, à certaines périodes,
il arrive que le pulvérisateur et
l’épandeur d’engrais travaillent en
même temps. Il faut savoir relativiser
et attendre son tour », juge CharlesArmand de Maillé. « Comme la
priorité est donnée au pulvérisateur,
l’achat d’une barre de guidage
d’ancienne génération ne serait-il
pas une solution d’appoint pour la
fertilisation ? », s’interroge Arnaud
de Ganay. En complément de leur
équipement d’autoguidage existant,
les agriculteurs ont déjà réfléchi à
leur prochaine acquisition. Il s’agit
du dispositif de coupure automatique
des tronçons avec lequel ils espèrent
réduire les quantités d’intrants en
maîtrisant mieux les zones de recoupement. « Avec une réduction des
doses estimée à 5 %, ce matériel,
proposé à partir de 2 650 ` HT, sera
vite amorti sur les 6 000 ha couverts
chaque année par l’automoteur de
pulvérisation. »
D.L.
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Dossier
➜ CLAUDE-PAUL LAINÉ
CHER
« Le GPS réduit les charges »
Claude-Paul Lainé exploite, en non-labour, 340 ha en Champagne berrichonne.
Dans ses grandes et longues parcelles, le système de guidage est devenu un outil
indispensable, alliant précision et confort, pour les apports d’intrants et le travail du sol.
Claude-Paul Lainé laisse à demeure
sur son quad sa première barre de guidage pour
les épandages d’antilimace.
Le boîtier
EZ-Boom pilote
la fermeture
et l’ouverture
des tronçons
de rampe.
Avec le dispositif d’ouverture
et de coupure automatique des
tronçons, l’agriculteur n’actionne
plus les six interrupteurs de gestion
de la pulvérisation situés en partie
supérieure du monolevier.
«
L
’opportunité d’investissement
groupé avec le Geda a motivé
l’achat de ma première barre
de guidage en 2005. Cet outil d’une
valeur de 3 000 ` HT m’a aussitôt
facilité le travail en supprimant la
contrainte du jalonnage manuel.
La longueur de certaines parcelles
m’obligeait en effet à mettre des
piquets intermédiaires », confie
Claude-Paul Lainé, à la tête d’une
exploitation de 340 ha à ChalivoyMilon (Cher). L’achat de l’équipement
d’assistance a coïncidé avec l’abandon
du labour sur l’ensemble de la sole
divisée entre colza, blé et orge. « Le
passage aux techniques culturales
simplifiées, effectué pour résoudre
mon déficit de main-d’œuvre, s’est
accompagné de l’emploi systématique
de glyphosate. La barre de guidage
est alors arrivée à point nommé
pour appliquer ce désherbant total
avec précision, notamment sur les
repousses après déchaumage. Je
déchaume en biais et, dans ce cas,
les traces des précédents passages
s’avèrent invisibles. » Également,
34
grâce au GPS, l’exploitant traite plus
facilement au bon moment, voire
la nuit s’il le faut, afin d’exploiter
toute l’efficacité des produits phytosanitaires.
Travailler à pleine largeur
Claude-Paul Lainé a utilisé son
premier équipement Trimble EZGuide 250, doté d’un moniteur à
écran noir et blanc indiquant le cap
à suivre à l’aide de leds, sur son
pulvérisateur automoteur durant trois
campagnes. En 2008, il est passé à
l’étape supérieure en acquérant pour
9 400 ` HT, montage compris, le
système d’autoguidage EZ-Steer avec
pédale de commande et la console
EZ-Guide 500 à grand écran couleur,
plus conviviale. Avec cette solution,
il a retenu un câblage fixe sur son
tracteur Fendt Vario 924 et sur son
nouvel automoteur Evrard, afin de
faciliter le transfert de l’équipement
d’un engin à l’autre. Il a toutefois
conservé l’ancienne barre de guidage et l’a installée à demeure sur le
quad pour les apports d’antilimace.
« Je déchaume avec un Väderstad
Carrier de 8,20 m ou un cultivateur
Horsch Terrano de 5 m. Avec ces
matériels, le guidage automatique
me permet de travailler plus vite et
à pleine largeur, donc d’optimiser
la consommation de carburant en
limitant les recroisements entre les
passages. » Doté d’une roulette
actionnant le volant, le dispositif
EZ-Steer est apprécié par l’agriculteur
pour le confort apporté. « Je traite
à 20 km/h et déchaume entre 10
et 12 km/h sans tenir le volant et
surtout sans devoir rester concentré
sur l’écran de la barre de guidage.
Le système réagit bien. Il
réalise dans les parcelles
des tracés parfaitement
rectilignes. » Avec ce
principe de guidage par
satellites fonctionnant à
Monté ici sur le pulvérisateur
automoteur, le module
amovible EZ-Steer assurant
la direction est également
utilisé sur le tracteur pour
les travaux du sol.
partir des signaux gratuits Egnos,
l’exploitant bénéficie d’une précision
de l’ordre de 15 à 20 cm.
Le confort de la coupure
automatique des tronçons
Dans la continuité de sa démarche
de maîtrise des charges, Claude-Paul
Lainé vient d’investir 3 400 ` HT
dans le système de coupure automatique des tronçons sur son automoteur Evrard. « Ce dispositif baptisé
EZ-Boom facilite considérablement
le travail. Je vais le valoriser sur
les 3 000 ha par an couverts par
le pulvérisateur, répartis entre les
traitements et les apports d’azote
liquide », précise l’agriculteur. Avec
la gestion automatique des tronçons, la réduction de la taille des
zones surdosées, notamment lors
des applications de raccourcisseur et
de désherbant, évite de pénaliser la
plante et respecte l’environnement.
L’engrais liquide est apporté avec
davantage de précision en limitant
les doublons, synonymes de verse
et de gêne à la récolte. Sur le plan
de l’utilisation, Claude-Paul Lainé
définit sur le boîtier, en cabine, les
critères d’ouverture et de fermeture
des six tronçons de la rampe de 30 m
de large. Il privilégie le recouvrement
ou les manques. Il traite le tour de la
parcelle avant de travailler en bandes,
afin de définir les limites d’ouverture
et de fermeture de la pulvérisation en
bout de champ. Une fois le contour
défini, l’agriculteur n’intervient plus
sur les commandes de pulvérisation.
Il visualise en instantané les zones
traitées sur l’écran couleur de la
console de guidage.
D.L.
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Voir plus loin
Dossier
➜ GAEC DE DIFONTAINE
MEURTHE-ET-MOSELLE
« L’indispensable guidage automatique »
Installés en polyculture-élevage en Meurthe-et-Moselle,
Patrick et Guillaume Poinsol sont convaincus de l’intérêt de leur système de
guidage automatique. Ce matériel, acheté sans conviction, fait aujourd’hui partie
des outils incontournables de l’exploitation.
Guillaume
Poinsol active
le guidage
automatique
d’une simple
pression sur le
bouton Auto,
situé à proximité
de la commande
de relevage.
L
’incendie de leur tracteur de
tête en juillet 2005 a conduit
Patrick et Guillaume Poinsol,
associés en Gaec à Millery (Meurthe-et-Moselle), à investir un peu
par obligation dans le système de
guidage Autotrac de John Deere.
Le sinistre ayant eu lieu pendant la
récolte, les deux associés devaient
rapidement remplacer leur JD 6920.
Le concessionnaire local disposait
d’un modèle équivalent, mais il
était équipé de l’Autotrac. Les
deux agriculteurs ne voyaient pas,
à l’époque, d’intérêt à ce système
de guidage, mais, séduits par la
proposition commerciale, ils ont
finalement acheté le tracteur. Sur
leur structure de 196 ha de SAU,
les deux associés disposent ainsi
de cet assistant à la conduite depuis
plus de trois ans.
Le guidage en mode contour
Guillaume, le cadet, gère principalement les 100 ha labourables
divisés en trois soles égales de colza,
blé et orge. Utilisateur exclusif
de l’Autotrac sur l’exploitation, il
explique que le recours au système
de guidage automatique pour les
différentes tâches a été progressif :
« Au début nous étions un peu
sceptiques. La première année, je
me suis seulement servi de l’autoguidage pour épandre l’engrais
minéral dans les prairies et traiter
les céréales ». L’année suivante, en
plus de ces opérations, Guillaume
a effectué avec succès les semis de
colza puis, en 2008, en partie ceux
des orges, sans tenir le volant.
« Nous avons aussi réalisé des
essais à la fenaison. Pour la
36
fauche, cela ne pose pas
de problème particulier
sur terrain plat et s’avère
même précieux sur notre
parcelle de 1,5 km de long.
En revanche, dans les pentes,
les choses se compliquent, car
l’autoguidage ne compense pas
la déviation de la trajectoire de la
faucheuse traînée qui à tendance
Près de quatre ans après la découverte
du guidage automatique, Guillaume et Patrick
Poinsol sont convaincus de l’intérêt
de cet outil d’assistance à la conduite.
à glisser, surtout en
terrain humide. »
En plus des travaux
sur l’exploitation,
les associés ont
été sollicités à plusieurs reprises
pour jalonner chez des agriculteurs voisins. Trois manières de
travailler sont possibles avec le
système d’autoguidage Autotrac.
Le JD 6920 du Gaec de Difontaine bénéficie de l’Autotrac intégré, utilisé pour la
pulvérisation, mais également dans le cadre des semis et de l’épandage d’engrais.
Le mode Rectiligne nécessite des
parcelles parfaitement rectangulaires. Ce choix permet en effet,
à partir d’un premier passage en
ligne droite, de calculer des trajectoires parallèles dont l’intervalle
est défini par la largeur de l’outil.
Le mode Circulaire s’utilise par
exemple sur des surfaces équipées
d’un pivot. Enfin, il est possible
de sélectionner le mode optionnel Contour, le seul utilisé par
Guillaume Poinsol. Le suivi du
bord de champ, même irrégulier,
constitue la courbe de référence
pour les passages suivants. Cette
option s’avère absolument indispensable d’après l’utilisateur.
Pour le passage en conduite automatique, il suffit d’appuyer sur un
bouton situé près de l’accoudoir
du conducteur, à proximité des
commandes de relevage. En bout
de champ ou pour contourner
un obstacle dans la parcelle, la
reprise de contrôle du véhicule
par le chauffeur s’effectue d’un
simple coup de volant. Une fois
le demi-tour effectué, le guidage
assisté reprend si le chauffeur le
décide. La largeur de la fourrière
9/04/09 13:21:57
La console
Greenstar
de première
génération permet
notamment de
programmer la
largeur de travail
de l’outil et la
distance disponible
pour manœuvrer
en bout de champ.
est paramétrable. Le menu setup
de la console permet également
de régler la largeur de l’outil et la
sensibilité de la direction pour un
rattrapage plus ou moins rapide de
l’erreur par rapport à la trajectoire
définie.
La précision sans
abonnement suffisante
La précision, pour le système
sans abonnement SF1, est de 15 à
20 cm. « Cela contraste avec les
50 à 70 cm de croisement lors de
chaque passage avant l’acquisition
du tracteur équipé de l’Autotrac.
En 2005, le constructeur nous a
offert la précision centimétrique
pendant un mois, à utiliser quand
bon nous semble. Mais jusqu’à
présent, nous n’avons pas activé
cette fonctionnalité temporaire car
je n’en vois pas l’utilité avec nos
outils de largeur limitée », déclare
Guillaume Poinsol. Au Gaec de
Difontaine, le vibroculteur constitue en effet, avec ses six mètres
d’envergure, l’outil le plus large de
l’exploitation. Avec le recul dont
ils disposent, les deux associés
Indispensable
pour le guidage
manuel, l’écran de
contrôle des écarts
devient facultatif
avec l’Autotrac, car
la commande du
volant est assurée
automatiquement au
niveau de l’orbitrol.
considèrent qu’un tracteur équipé
du système Autotrac est nécessaire
sur la ferme. « C’est une chance
que les satellites passent partout
chez nous, reconnaissent les agriculteurs. Notre 6920 a 2 000 heures
aujourd’hui. Il sera renouvelé à
5 000 heures par un tracteur équipé
de cette fonctionnalité. » Satisfait
du système Autotrac, Guillaume
Poinsol ne veut pas entendre parler de barre de guidage : « Je ne
me vois pas conduire en gardant
toujours un œil sur l’indicateur
de direction ». En plus du confort,
l’avantage indéniable procuré par le
système d’autoguidage réside dans
la réduction du nombre de passages
sur une parcelle. Selon les deux
associés, les principaux bénéfices
concernent la diminution du temps
de travail, du tassement de sol, de
l’usure du moteur ainsi que de la
consommation de carburant à l’hectare. Enfin, le guidage automatique
permet de confier certains travaux
nécessitant une conduite précise
à de jeunes conducteurs, en étant
assuré d’une qualité irréprochable
des trajectoires.
M.S.
Les associés du Gaec de Difontaine utilisent leur guidage automatique Autotrac
pour les épandages d’engrais.
37
9/04/09 13:22:46
Dossier
➜ HUBERT MALVOISIN
PAS-DE-CALAIS
« 9 % d’économie de phytos grâce aux satellites »
Traiter une seule fois au même endroit n’est pas toujours simple.
En bout de champ ou dans les pointes, les doublons ou les surdosages, sont
difficilement évitables. Hubert Malvoisin, producteur de pommes de terre, utilise
depuis un an avec succès un système de coupure des rampes assisté par GPS.
Hubert Malvoisin, agriculteur à Doignies (Pas-de-Calais),
estime avoir consommé 9 % de produits en moins
en 2008 grâce au système de coupure automatique des
tronçons par GPS.
Le pulvérisateur Evrard Meteor est équipé de l’ASC 200,
un boîtier de coupure de tronçons automatisée par GPS (en médaillon).
E
n optant pour la coupure automatisée des tronçons de rampes
sur son nouveau pulvérisateur
traîné, Hubert Malvoisin, producteur
de pommes de terre dans la région
de Cambrai (Pas-de-Calais), espérait
bien faire quelques économies. Tandis qu’Hardi-Evrard annonce une
réduction des volumes épandus de
3 à 5 %, le jeune agriculteur atteint
finalement presque le double ! « En
calculant la différence entre le
volume de fongicides blé épandu
en 2008 et celui de 2007, je pense
avoir consommé 9 % de produit
en moins, précise-t-il. Sur 200 ha
de blé, à raison de trois passages
fongicides, soit 600 ha traités,
j’estime ce chiffre fiable. »
Un détail ne trompe pas. Hubert
Malvoisin avait pris l’habitude de
38
remplir largement son appareil pour
aller traiter, il peut désormais fonder
ses calculs sur la surface exacte de
la parcelle. « Pour pulvériser 10 ha,
je partais toujours avec un volume
de bouillie nécessaire pour 11 ha.
Désormais, le volume pour 10 ha
de bouillie suffit. »
Les zones de surdosages
limitées
Les 9 % d’économie de produits
phytos rentabilisent rapidement
l’option ASC 200 du nouvel Evrard
Meteor acquis en 2008. Facturée
7 000 ` (prix catalogue début
2009), la coupure automatisée
s’avère d’autant plus rentable que
la quantité de produits passant dans
les rampes est importante. Avec
50 ha de pommes de terre environ,
le jeune agriculteur effectue rapidement le calcul. « J’apprécie les
nouvelles technologies en général.
Je suis donc sensible au GPS, mais
il faut tout de même que cellesci soient rentables et pratiques.
Ce qui est le cas de l’ASC 200 »,
assure-t-il.
En fongicide pommes de terre, se
rendre compte de l’effet réel de la
coupure des tronçons de rampes
assistée par GPS est difficile. En
revanche, en épandage d’azote
liquide ou en désherbage blé, l’effet
semble beaucoup plus marqué. « La
technique se révèle impressionnante,
les recoupements ne mesurent pas
plus de 20 cm de long ! apprécie le
jeune agriculteur. Avec des rampes
de 36 m, dans une parcelle en pointe,
ou même en bout de champ, je ne
pourrais pas être aussi précis en
manuel. Le système est vraiment très
fiable », s’enthousiasme-t-il.
Commercialisé depuis mi-2006
par Hardi-Evrard, le système ASC
(Auto Section Control) contrôle les
tronçons grâce au positionnement
GPS du pulvérisateur. L’antenne
installée sur la cabine du tracteur
capte le signal Egnos (gratuit) et
se repère ainsi dans la parcelle. La
latence d’ouverture et de fermeture
de la pulvérisation est réglable.
L’agriculteur peut choisir d’effectuer
des recoupements, ou au contraire de
supprimer toute zone de surdosage
dans ses parcelles.
Opter pour la circulation
continue
Le constructeur conseille vivement
d’installer l’ASC sur des pulvérisateurs à circulation continue : lors de
l’ouverture des jets, le dosage de
bouillie est ainsi assuré de manière
précise et immédiate, précise-t-il.
9/04/09 13:23:21
Le système est autonome par rapport
à tout autre équipement d’agriculture
de précision. « Il suffit simplement
d’installer l’antenne sur le toit, de
renseigner la distance entre celle-ci
et le point d’attelage du pulvérisateur », détaille Hubert Malvoisin.
L’utilisation s’avère ensuite vraiment
simple. En entrant dans une nouvelle
parcelle, l’agriculteur met en marche
le boîtier et l’initialise pour effacer
les données de positionnement de
la précédente pulvérisation. Il traite
ensuite le pourtour du champ, afin
de délimiter la zone, puis pulvérise
l’intérieur.
Traiter la nuit
avec précision
La précision du système permet
désormais à Hubert Malvoisin de
traiter durant la nuit. « Je ne le fais
pas par plaisir, souligne-t-il, mais
L’antenne GPS est montée
sur la cabine du tracteur. Malgré des
risques de décalage, le signal Egnos,
gratuit, offre une précision suffisante
en pulvérisation. Hubert Malvoisin
n’a d’ailleurs jamais noté d’erreur de
positionnement dans ses parcelles.
il m’est arrivé de traiter 200 ha en
une nuit alors que les conditions
météo de la journée n’étaient pas
bonnes. Avec le GPS, l’opération
ne pose aucun problème. J’ai même
Les phares montés sur la rampe
ne s’avèrent plus indispensables pour
travailler la nuit.
parfois oublié d’allumer les phares
de rampe tellement je fais confiance
à la coupure automatique. »
Même de jour, le chauffeur mesure
les bénéfices de l’ASC 200. Le
confort de travail est grandement
amélioré puisque la vigilance nécessaire au contrôle de la rampe et
surtout aux coupures de tronçons
est moindre. « En 36 m, entre 12 et
18 km/h, les coupures de huit tronçons de rampe dans les parcelles en
pointes ne sont pas évidentes à gérer
en manuel, souligne l’agriculteur.
Avec l’automatisme de coupure et la
rampe qui remonte seule en bout de
champ, les manœuvres sont vraiment
rapides », apprécie-t-il.
En une année d’utilisation, seules
deux journées de mauvaise réception n’ont pas permis à l’agriculteur
d’utiliser le signal GPS. « Lors d’un
désherbage de pommes de terre, le
ciel était très couvert, à la limite de
la pluie. Dans ce cas, mieux vaut
couper et repasser en manuel. Le
GPS commande en effet la coupure
des tronçons ainsi que la régulation
du dosage. Le signal était alors trop
faible. Sur 4 000 ha traités dans
l’année, 50 ha réalisés en manuel
demeurent une faible contrainte »,
appuie Hubert Malvoisin. S.A.
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Dossier
➜ PASCAL CHARPENTIER
INDRE-ET-LOIRE
« Sus aux adventices avec la balise RTK »
Céréalier en conduite biologique, Pascal Charpentier recherche
constamment de nouvelles solutions techniques pour pérenniser
son exploitation. Il mise par exemple sur une extrême précision au
binage pour maintenir la propreté de ses parcelles.
Pascal
Charpentier
se félicite de
la propreté de
ses parcelles.
Il projette,
grâce à la
précision et
à l’efficacité
du binage, un
rendement
moyen en blé
biologique de
40 q/ha.
En cas de défaillance du système,
le terminal dispose d’une fonction
lui permettant de se référer au réseau
de satellites Egnos.
La bineuse Hatzenbichler dispose de dents à ailettes de 20 cm de large.
Elles travaillent entre deux rangs de blé espacés de 30 cm.
«
L
a précision centimétrique au
binage est indispensable pour
garantir l’efficacité optimale
du désherbage mécanique », lance
Pascal Charpentier, agriculteur en
conduite biologique à Rillé (Indre-etLoire). En 2002, il saisit l’opportunité
d’un CTE pour convertir au bio son
exploitation de 200 ha, à l’époque
en itinéraire technique simplifié.
Suite logique de son attachement
à la vie biologique du sol et à la
réduction des doses de produits
phytosanitaires, sa nouvelle pratique
le contraint à reprendre le labour pour
tenter de maîtriser l’enherbement
des parcelles. « La maîtrise des
mauvaises herbes conditionne le
niveau de rendement des cultures.
Un enherbement excessif peut aussi
remettre en cause les primes PAC »,
précise l’exploitant. Mais la charrue,
malgré ses versoirs à claire-voie,
montre une nouvelle fois ses limites
dans ces terres collantes, dotées
d’une teneur en argile comprise
entre 40 et 70 %, et pauvres en
40
limons. L’agriculteur décide alors de
limiter l’utilisation de cet outil et de
gagner davantage en précision lors
du désherbage mécanique.
Une précision de 2,5 cm
Précédemment équipé d’une simple
barre de guidage à diodes, il opte
alors, en 2008, pour un système
d’autoguidage fourni par SatPlan
fonctionnant à partir d’une balise
RTK. Les deux tracteurs de l’exploitation sont pré-équipés pour recevoir
les deux antennes et l’ordinateur de
bord composant la partie amovible
du kit. Ils disposent également de
l’assistance de direction composée
d’un module hydraulique fixé sur
l’orbitrol.
Le binage, assisté de la balise RTK, travaille précisément l’interrang sans
endommager la culture en place. Il détruit les mauvaises herbes (vulpin,
ray-grass, folle avoine sur blé) et favorise la minéralisation de l’azote dans le sol.
Selon l’exploitant, son précédent équipement de guidage manuel, malgré
l’abonnement pour des signaux GPS
plus précis, présentait une erreur trop
élevée allant de 10 à 15 cm. « Avec la
solution RTK offrant une précision
de 2,5 cm, je passe au plus près
des rangs et j’endommage moins
les cultures. » Dispensé de tourner
le volant, l’agriculteur a gagné en
confort de conduite, car il n’a plus à
se focaliser sur les diodes de la barre
de guidage. Il apprécie également
de pouvoir travailler la nuit. « La
balise RTK épargne du temps et du
carburant. Le recoupement entre
les passages d’outils est désormais
quasi inexistant et les manœuvres en
bout de champ nettement diminuées.
En effet, je ne passe pas la marche
arrière car je travaille en bandes,
ajoute Pascal Charpentier. J’estime
ainsi économiser 120 heures par an,
ce qui représente 15 % de mon temps
passé dans le tracteur. » Utilisé pour
toutes les opérations de travail du
sol : préparation, binage et semis,
l’équipement GPS RTK intervient
également lors des amendements
9/04/09 13:24:22
Le chargeur frontal le plus vendu au monde
Adopter le Strip Till en agriculture biologique
Importé d’Amérique du Nord par Pascal
Charpentier, le sarcleur lourd Hiniker
est un outil adapté à la technique
du Strip Till.
Importée d’Amérique du Nord, la
technique du Strip Till consiste à
passer une dent de décompacteur
sur le rang puis à former un billon
dans lequel sera semée la graine.
Ce billon profite d’un réchauffement supérieur pour favoriser la
germination et le développement de
la plante avant la levée. En outre, la
technique veut que le travail du sol
soit localisé sur le rang. Ainsi, l’économie de surface de travail réalisée induit une diminution de la puissance
nécessaire et du carburant. Ce système semble a priori bien adapté à la
culture biologique puisqu’il s’agit de travailler le rang différemment de l’interrang. Dans la rotation actuelle de l’agriculteur constituée de tournesol, de
maïs et de blé, le billon pourrait être maintenu deux années sur trois, grâce à
la précision et à la répétitivité de la balise RTK. Pour économiser davantage
en temps de travail, l’exploitant projette même de semer le maïs en deux,
voire en trois passages : tout d’abord la formation du billon, puis l’affinement
du haut de celui-ci avec la herse rotative et enfin le semis.
Le hangar du siège de l’exploitation
reçoit la balise. Elle rayonne jusqu’à
un deuxième site, distant de 15 km,
mais l’exploitant doit alors activer
un amplificateur pour conserver une
précision centimétrique.
organiques, voire pour mesurer
la distance maximale de déroulement du canon d’irrigation. Autre
avantage, ce système d’assistance
bénéficie d’une mesure répétable
dans le temps. L’agriculteur s’est
équipé de semoirs et de bineuses
de même largeur, 7,80 m, pour le
blé et le triticale et six rangs pour
le maïs et le tournesol.
Un équipement vite amorti
Ainsi, le tracteur passe toujours au
même endroit dans les parcelles, ce
qui diminue les zones de compaction
du sol. Ceci permet également de
travailler uniquement la ligne de
semis et d’adopter la technique du
Strip Till (voir encadré).
Sur le plan économique, le dispositif
SatPlan représente un investissement
de 34 000 ` HT. Il comprend la
balise RTK, l’ordinateur de bord, les
antennes amovibles, le pré-équipement et l’assistance de direction pour
les deux tracteurs. « La rentabilité de
la balise RTK passe par une économie
de main-d’œuvre, de carburant et un
gain de rendement. En réunissant
tous ces éléments, je compte rentabiliser l’investissement en deux
ans et demi », indique l’exploitant.
À titre d’exemple, auparavant à
28 q/ha de blé en itinéraire biologique,
Pascal Charpentier vise désormais
un rendement de 40, voire 50 q/ha
avec cette nouvelle technique. Cet
objectif paraît à sa portée sachant que
son rendement moyen, en itinéraire
conventionnel, était de 68 q/ha sur
l’exploitation.
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Dossier
➜ CHRISTOPHE GUDIN
ALLIER
« Le maïs biné aux ultrasons »
Passionné par les nouvelles technologies, Christophe Gudin utilise un système
de guidage par capteurs à ultrasons pour le semis et le binage du maïs.
Ce matériel, encore peu répandu en France, lui apparaît comme l’ultime solution
pour obtenir une précision centimétrique.
Christophe Gudin a trouvé avec le système de guidage
par ultrasons une solution économique pour obtenir une
précision centimétrique.
Pour le guidage automatique au travail du sol, Christophe Gudin
utilise le signal gratuit Egnos, précis à 15-20 cm. Il programme
une largeur de 5,90 m pour ses outils de 6 m, afin de compenser
l’imprécision.
«
D
ans certaines parcelles entourées de grands arbres, il n’est
pas envisageable de travailler avec précision sur l’ensemble
de mon exploitation en guidage par
GPS, précise Christophe Gudin,
installé à La-Ferté-Hauterive, dans
l’Allier. Le système d’assistance à
la conduite décroche souvent en
bordure de champ. En effet, les
obstacles nuisent à la bonne réception des signaux des satellites. » À
la tête d’une exploitation de 140 ha
menée en non-labour, l’exploitant
connaît bien les caractéristiques des
solutions GPS grâce à ses dix années
d’expérience en tant qu’utilisateur.
De surcroît, son épouse Bénédicte
est correspondante régionale pour
la société Innov.GPS, spécialisée
dans les équipements de guidage
et d’autoguidage. Christophe Gudin
exploite au bord de l’Allier des
terres limoneuses sensibles à la
battance. Il bine systématiquement
une fois, voire deux, les 123 ha de
maïs conduits en monoculture. « Le
42
Le système de guidage utilise quatre
capteurs montés sur deux rangées
pour davantage de précision. Les
seconds corrigent ou confirment les
mesures des premiers.
Au semis, les quatre capteurs
à ultrasons, fixés à l’avant
du tracteur, mesurent chacun
la distance par rapport au
sillon laissé par le traceur à
soc. Au binage, le système
prend comme repère un rang
de maïs.
premier passage casse l’éventuelle
croûte de battance et détruit les
mauvaises herbes. Le second, pas
systématique, évite l’application
d’un désherbant de rattrapage »,
explique-t-il.
La précision centimétrique
à prix abordable
Avec une grande surface à biner, le
maïsiculteur a investi en 2007 dans
un système de guidage automatique,
pour davantage de confort et de précision. Il s’est logiquement servi dans
le catalogue Innov.GPS et a retenu
l’équipement PSR Sonic de marque
Reichhardt à capteurs à ultrasons.
« Non seulement cette technologie apporte une grande précision,
mais en plus elle se révèle la mieux
adaptée économiquement à mon
exploitation, souligne l’agriculteur.
La solution GPS par abonnement
Omnistar HP, précise à 5-10 cm,
n’était pas envisageable en raison
des difficultés de réception. Par
ailleurs, l’achat d’une balise RTK,
aux performances comparables,
représentait un investissement trop
élevé. Ce matériel aurait en plus dû
être déplacé pour certaines parcelles
en vallons non couvertes par le
signal d’une balise à demeure. »
Christophe Gudin a déboursé au
total 13 000 euros pour l’ensemble
du matériel d’autoguidage. Le pack
comprend quatre capteurs à ultrasons, le boîtier de contrôle en cabine,
l’unité centrale, le module amovible
muni d’une roulette actionnant le
volant, la pédale activant le système
et une antenne GPS. « Le système
de guidage fonctionne aussi bien
avec les capteurs PSR Sonic qu’à
Le module d’autoguidage
à molette amovible sur le volant constitue
une solution économique car il se transfère
facilement d’un tracteur à l’autre.
9/04/09 13:25:56
La coupure de tronçons en vogue
Très impliqué dans l’activité de son épouse
Bénédicte, correspondante régionale pour
la société Innov.GPS, Christophe Gudin
constate actuellement un fort engouement
de la part de la clientèle pour la coupure des
tronçons de pulvérisateur par GPS. Il cherche
d’ailleurs à rassurer les agriculteurs sur le
fonctionnement de ce dispositif. « Contrairement aux idées reçues, la gestion automatique
de l’ouverture et de la fermeture de la pulvérisation
est simple d’utilisation. Une fois le tour de la parcelle
délimité, le chauffeur n’a plus rien à faire. L’électronique gère seule les vannes de tronçons. » Christophe
Gudin confie par ailleurs que cette fonctionnalité est
partir des signaux satellites gratuits
Egnos. Il est également compatible
avec des palpeurs de rangs à monter
sur les becs à maïs d’ensileuse ou
de moissonneuse-batteuse, explique
l’agriculteur. Dix minutes suffisent
pour passer l’équipement d’un engin
à l’autre. Je l’utilise à la préparation
du sol sur le tracteur John Deere
7830 et le transfère sur le JD6330
pour les semis, la fertilisation et le
binage. »
Le maïsiculteur emploie la techno-
L’agriculteur a adapté un dispositif
de coupure automatique des tronçons
de rampe sur le pulvérisateur
automoteur de la Cuma.
plus importante que le guidage automatique. « Elle s’amortit directement
par la réduction des intrants et contribue
à respecter l’environnement. » Le maïsiculteur a adapté
la coupure de tronçons sur le pulvérisateur automoteur
Matrot partagé en Cuma. Il se contente d’une simple
barre de guidage pour la conduite de cet appareil, alors
qu’il se révèle un inconditionnel de l’autoguidage pour
les autres travaux sur son exploitation.
logie à ultrasons, d’une précision
inférieure à 3 cm, pour semer et
biner. Les capteurs sont montés par
paire, sur deux rangées, à l’avant
du tracteur.
Le maïs doit mesurer
10 cm de haut
Dans leur principe, ils transforment
en une mesure de distance le temps
mis par un signal ultrason pour réaliser un aller-retour entre le capteur
et un obstacle. Ils savent donc suivre
un repère physique, tel que la marque
du traceur au semis et le rang de
maïs au binage. « La technologie
PSR Sonic est polyvalente, car elle
permet d’intervenir sur une parcelle
semée sans système de guidage,
apprécie Christophe Gudin. Il suffit
que le maïs mesure au minimum
10 cm pour obtenir un bon niveau de
précision. » En revanche, le guidage
par ultrason n’est pas envisageable
pour le travail du sol et l’épandage
d’engrais. Pour ces travaux, l’ex-
ploitant se contente du guidage par
GPS d’une précision de 15-20 cm
procurée par les signaux Egnos.
« L’autoguidage est pour moi très
utile dans mes terres hétérogènes,
affirme Christophe Gudin. Lors
du travail du sol, je suis totalement
disponible pour suivre et régler en
permanence le terrage de l’outil. »
Au binage, l’exploitant profite de
géoréférencer les zones infestées de
mauvaises herbes et notamment de
liseron. Cette année, il va travailler
avec un système d’autoguidage plus
réactif. Il a pour cela monté un capteur d’angle de braquage sur le pont
avant de son John Deere 6330. Il va
également remplacer sur ce tracteur le
module à roulette actionnant le volant
par un bloc hydraulique solidaire de
l’orbitrol de direction. « En fourrière,
grâce à cette nouvelle configuration
technique, le dispositif de guidage va
gérer la fin des demi-tours. » D.L.
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Techno
Par David Laisney, avec le concours d’Adrien Raimond, d’Axema
Véhicules agricoles remorqués à 40 km/h
Le freinage au cœur
de l’homologation
L’homologation routière délivrée
par la Drire n’a de valeur que sur
le territoire français.
La législation
sur la circulation
à 40 km/h des
véhicules agricoles
remorqués oblige
les constructeurs à
revoir leur démarche
d’homologation.
Pour cette vitesse,
la validation du
système de freinage
par l’Utac constitue
une nouvelle
épreuve, non des
moindres, avant
l’indispensable
réception par la
Drire.
P
our commercialiser en France
un véhicule agricole remorqué d’un PTAC supérieur à
1,5 tonne, destiné à circuler sur les
voies publiques, le constructeur doit
impérativement l’avoir réceptionné
auprès de la Drire. Cette homologation est attestée par la feuille barrée
rouge, délivrée par le service des
Mines, fournie obligatoirement en
deux exemplaires à la livraison.
Ce fameux sésame s’accompagne
du certificat de conformité CE,
en regard du code du travail, et
de la notice d’instructions (manuel d’utilisation). La feuille des
mines regroupe trois composantes
essentielles : la notice descriptive,
l’attestation de conformité et le
procès-verbal de réception signé
par la Drire. La première décrit le
type de véhicule réceptionné en
indiquant par exemple les dimensions de pneumatiques autorisées
et les différentes configurations
possibles. Dans la seconde, le
MAT141- Techno.indd 45
constructeur atteste que
le véhicule correspond au
type défini dans la notice.
Pour les variantes 40 km/h,
cette valeur doit clairement
apparaître sur le barré rouge.
Sans cette précision, la vitesse de
réception est automatiquement de
25 km/h.
Les dispositions réglementaires
imposent également l’apposition
de plaques et de marquages sur le
Adrien Raimond, d’Axema, précise que
l’utilisateur engage sa responsabilité
s’il circule sur la voie publique avec
un véhicule agricole remorqué
de plus de 1,5 tonne non
homologué par la Drire.
Les données de
la feuille barrée rouge doivent
correspondre aux caractéristiques
du véhicule et aux informations
indiquées sur la plaque constructeur.
véhicule. La plaque constructeur
mentionne un certain nombre d’informations essentielles, telles que
les coordonnées du constructeur,
la marque, le type, le numéro de
série ou d’identification… Elle doit
reprendre notamment la date et le
45
9/04/09 13:55:59
L’Utac incontournable
pour les 40 km/h
La présentation à la Drire répond à
plusieurs obligations (voir Obligations 1, 2 et 3). Elle nécessite de bien
identifier la catégorie du véhicule
parmi les REA, SREA et MIAR,
de respecter le PTAC, les charges
maximales par essieu et le gabarit,
conformément aux règles du code de
la route, et d’appliquer la législation
relative aux dispositifs d’éclairage
et de signalisation. Le système de
freinage constitue le point crucial.
Ses exigences dépendent du type de
véhicule et de la somme des masses
techniquement admissibles par essieu
(voir Obligation n° 4). La vitesse
d’évolution traduit directement la
conception et le mode d’homologation des freins. Ainsi, pour une
réception à 25 km/h, la Drire contrôle
l’ensemble du véhicule et se satisfait
de l’attestation de capacité de l’essieu
délivrée par le fabricant. Elle assure
elle-même les essais de freinage,
des mesures généralement réalisées
chez le constructeur. En revanche, à
40 km/h, les performances requises
impliquent la validation préalable
des freins et des trains roulants par
l’Utac (Union technique de l’auto46
Les véhicules remorqués se répartissent en trois
catégories : REA, SREA et MIAR. Les REA
correspondent aux remorques agricoles sans
report de charge, les SREA aux semi-remorques
agricoles exerçant un report de charge maximale de 3 tonnes sur l’attelage du tracteur et les
MIAR aux machines et instruments agricoles
remorqués.
Le type REA qualifie les plateaux
à avant-train sans report de charge sur le tracteur.
Les cover-crops entrent dans la catégorie des MIAR. Le
rapport PTAC/PV de ces matériels est inférieur à trois.
Les SREA
reçoivent un ou
plusieurs essieux
groupés.
(y compris les porte-à-faux éventuels
comme les échelettes inclinées)
Les types de véhicules et leurs dimensions
Type de véhicule
Caractéristiques
Exemples d’applications
Largeur
maximale
Longueur
maximale
Remorque
agricole (REA)
Véhicules à avant-train
Plateaux à paille avec
tourelle avant…
Semi-remorque
agricole (SREA)
Véhicules équipés d’un à plusieurs essieux
groupés en position centrale ou arrière et
exerçant un report de charge sur le tracteur
Bennes, tonnes à lisier,
épandeurs à fumier…
2,55 m, jusqu’à
3 m à l’unique
condition d’un
dépassement
dû à la taille des
pneumatiques
Machine et
instrument agricole
remorqué (MIAR)
Véhicules avec ou sans report de charge sur
le tracteur dont le rapport PTAC/PV < 3 et l’outil
fixé à demeure sur le châssis.
Presses à balles rondes et à
haute densité, cover-crops
traînés, pulvérisateurs…
12 m sans le
timon, mais en
tenant compte
du porte-à-faux
constitué, par
exemple, par
la carrosserie
ou les échelles
à foin
mobile, du motocycle et du cycle).
Cet organisme détient l’exclusivité
en France pour ce genre d’opérations. Il délivre deux procès-verbaux
nécessaires à la constitution du
dossier d’homologation. Le premier
fait état des essais de freinage à
froid et à chaud de l’essieu seul. Le
second procès-verbal valide les performances du train roulant complet,
muni de sa suspension, à vide et en
charge. Lors de l’homologation du
Non limitée
Source : Axema
Source : Axema
lieu de réception
indiqués sur la
feuille des Mines.
La plaque de tare
devient obligatoire
sur les remorques
(REA) et semiremorques agricoles (SREA) (voir
Obligation n° 1) au-delà d’un PTAC
de 3,5 tonnes. Elle indique bien
évidemment le poids total autorisé
en charge et le poids à vide. La
frappe du numéro d’identification
ou du numéro de série doit être
réalisée sur tous les véhicules. Ce
marquage s’opère sur le côté droit
du châssis.
Qualifier le type de véhicule remorqué
véhicule à 40 km/h, la Drire respecte
les mêmes exigences en termes de
charges, dimensions et signalisation
qu’avec les variantes 25 km/h. En
revanche, elle n’effectue pas de test
du système de freinage, car elle
s’appuie sur les procès-verbaux
de l’Utac.
Source : Axema
La plaque
constructeur est
obligatoire sur
tous les véhicules
remorqués.
Obligation n° 1
Techno
La réception par la Drire de véhicules
à 40 km/h nécessite la validation
préalable des trains d’essieux par l’Utac.
9/04/09 13:57:42
Obligation n° 2
Le poids supporté par le simple essieu d’une
SREA ne peut dépasser 13 tonnes.
Les 29 t de PTAC d’une remorque à double
essieu se répartissent à 26 t sur les roues
et 3 tonnes sur l’anneau d’attelage.
Quel que soit le nombre d’essieux, le report de charge
sur le tracteur ne peut excéder 3 tonnes.
Les plateaux à
paille à deux
essieux voient leur
PTAC plafonné à
19 tonnes. Cette
valeur passe
au maximum à
26 tonnes sur les
modèles comptant
plus de deux
essieux.
Respecter la charge par essieu
mis à d’autres règles en termes de
charge maximale admissible. Le
PTAC des modèles à deux essieux
L’éclairage et la signalisation en conformité
L’éclairage et la signalisation
revêtent une grande importance
en termes de sécurité, tant pour
le chauffeur du convoi que pour
les autres usagers de la route.
La réglementation impose cinq
dispositifs indépendamment de
la vitesse (25 ou 40 km/h) :
- les indicateurs de direction,
- les feux de position arrière,
- les catadioptres arrière triangulaires de couleur rouge identifiant
les véhicules remorqués,
- les catadioptres latéraux orangés
rectangulaires ou circulaires,
- l’éclairage de plaque minéralogique.
Contrairement aux idées
reçues, les feux stop restent
facultatifs, comme les feux
de position latéraux. Le
gyrophare n’est pas obligaLes panneaux rouge et blanc
peuvent être remplacés par
des feux d’encombrement.
Comme l’éclairage de plaque
minéralogique, le disque
indiquant la vitesse maximale sur
route est obligatoire.
toire à l’arrière si celui du tracteur
est visible tous azimuts dans un
rayon de 50 m.
En complément des équipements
précités, l’apposition de panneaux
rétrofléchissants n’est obligatoire
ne peut excéder 19 tonnes et celui
des véhicules à essieux multiples
se voit limité à 26 tonnes.
Avec les tridem, la distance
entre les essieux détermine
la charge maximale
admissible par l’essieu le
plus sollicité.
Source : Axema
pas excéder 16 et 29 tonnes. Pour
leur part, les véhicules équipés de
tridem voient leur PTAC plafonné
à 32 tonnes. Dans cette configuration, une règle conditionne la
charge maximale admissible par
essieu en fonction de la distance
entre les essieux consécutifs (voir
graphique ci-contre). Par exemple,
lorsque la distance entre les essieux
varie de 0,9 m à 1,35 m, la charge
maximale de l’essieu le plus sollicité
passe de 7,35 à 10,5 tonnes. Les
véhicules sans report de charge
(REA et MIAR traînés) sont sou-
Source : Axema
Source : Axema
Obligation n° 3
Le PTAC, poids total autorisé en
charge, indique la valeur à ne pas
dépasser sur la voie publique. Dans
le cadre des SREA et des MIAR
semi-portés, il correspond à la
somme des poids admissibles sur
l’anneau d’attelage et sur les roues.
Le report de charge sur le tracteur
est limité réglementairement à trois
tonnes et le poids maximal sur un
essieu défini à treize tonnes. Par
conséquent, les PTAC des véhicules
reposant sur un ou deux essieux
groupés – tandem, balancier et
boggie – ne peuvent respectivement
qu’au-delà d’une largeur de 2,55 m,
voire de 3 m lorsque le dépassement du gabarit routier initial
résulte uniquement de la taille
des pneumatiques. Dans le cas
contraire, le véhicule remorqué
doit recevoir deux panneaux face
vers l’avant et deux autres face
vers l’arrière. Ces composants
peuvent être remplacés par quatre
feux d’encombrement (éclairage
rouge vers l’avant et blanc vers
l’arrière). Les panneaux rouge et
blanc rétrofléchissants se déclinent
en plusieurs dimensions : carré de
423 mm de côté, 423 mm de large
par 282 mm de haut ou sous forme
de bande de 140 mm de large.
47
9/04/09 13:59:50
Obligation n° 4
Techno
Adapter le freinage
à la charge et à la vitesse
Le code de la route définit trois
systèmes de freinage : stationnement, en cas de rupture d’attelage
et de service. Leur présence sur
le véhicule et leur niveau de
performance dépendent de la
somme des masses techniquement
admissibles par essieu.
Le frein de stationnement
Avec les variantes 25 et 40 km/h,
le frein de stationnement doit être
capable de maintenir le véhicule
chargé à son PTAC sur une pente
de 18 %.
Le frein en cas de rupture
d’attelage
Le système de freinage en cas
de rupture d’attelage présente
des différences de conception en
fonction de la vitesse d’homologation du véhicule. À 25 km/h,
il doit s’activer automatiquement, mais il n’est pas soumis
En respectant une largeur de 2,55 m, les presses à balles rondes,
dont la somme des masses par essieu est inférieure à 3,5 tonnes,
peuvent être homologuées pour circuler sur la route à 40 km/h
sans système de freinage.
Avec les variantes 25 et 40 km/h,
le frein de stationnement
doit être capable de maintenir le
véhicule chargé à son PTAC sur
une pente de 18 %.
à un niveau de performance. À
40 km/h, son déclenchement doit
également être automatique. Dans
cette configuration, l’efficacité de
freinage (valeur définie à partir
de la mesure de la décélération)
doit être supérieure à 13,5 % de la
somme des masses techniquement
admissibles par essieu.
Le frein de service
L’architecture du frein de service
constitue le principal point de
différenciation entre les deux
Exigences de freinage à 25 et 40 km/h par catégorie
Catégorie
Sommes des masses
techniquement
admissibles par essieu (1)
Applications
Frein de service
MIAR
< ou = 3,5 t
Presses à balles rondes,
faucheuses conditionneuses,
cover-crops…
Aucune exigence, une attache secondaire, telle qu’une chaîne,
doit assurer le guidage en cas de rupture d’attelage.
> 3,5 t
Presses à haute densité
Obligatoire,
modérable (2)
< ou = 1,5 t
Citernes à eau
Aucune exigence, une attache secondaire, telle qu’une chaîne,
doit assurer le guidage en cas de rupture d’attelage.
de 1,5 à 3,5 t
Petites remorques à ridelles
Obligatoire, à inertie Obligatoire
ou modérable (2)
> 3,5 t
Bennes monocoques, tonnes Obligatoire,
à lisier, épandeurs à fumier
modérable (2)
LEXIQUE
48
• Axema : Union des industriels
de l’agroéquipement.
• Drire : Direction régionale de l’industrie
de la recherche et de l’environnement.
• MIAR : Machines et instruments
agricoles remorqués.
• PTAC : Poids total autorisé
en charge.
Obligatoire
Obligatoire
• PV : Poids à vide en configuration
minimale (sans option).
• REA : Remorques agricoles.
• SREA : Semi-remorques agricoles.
• SNCVA : Syndicat national des
constructeurs de véhicules agricoles.
• Utac : Union technique de l’automobile,
du motocycle et du cycle.
Frein en cas de
rupture d’attelage
Obligatoire
Obligatoire
Obligatoire
Source : Axema
REA
SREA
Frein de stationnement
(1) Cette donnée
ne doit pas être
confondue avec le
PTAC.
(2) Le freinage
doit être assisté et
actionnable à partir
d’une commande
modérable depuis
le tracteur.
vitesses d’homologation. Pour
satisfaire à la réception à 25 km/h,
il doit être capable d’arrêter, en
10 mètres maximum, le véhicule
lancé à 20 km/h. Dans ce cas,
le blocage des roues n’est pas
rédhibitoire.
À 40 km/h, le frein de service
utilise des tambours de plus
grand diamètre et des garnitures
plus larges. Sa validation passe
obligatoirement par des essais
dynamiques réalisés par l’Utac
sur le circuit de Montlhéry. Elle
se traduit par différentes mesures,
comme le temps de réponse et le
taux de freinage à froid et à chaud.
L’ensemble des performances doit
impérativement être obtenu sans
blocage de roue. Cette disposition
implique le montage de valves
de modulation en fonction de la
charge. Pour le temps de réponse,
le déclenchement du frein de
service doit intervenir en moins
de 0,6 seconde après son actionnement. Le taux de freinage de
la remorque doit être supérieur
à 50 % de la somme des masses
techniquement admissibles par
essieu. Après échauffement des
freins, l’efficacité doit être supérieure à 60 % de celle réalisée
à froid et excéder 37,5 % de la
charge maximale supportée par
les roues.
9/04/09 14:00:24
Les industriels mutualisent
leurs efforts pour les 40 km/h
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Le système de freinage
à 40 km/h retenu par la
commission technique du SNCVA
fonctionne exclusivement à air.
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auprès de l’Utac
Lpouraderéception
trains roulants conçus
rouler à 40 km/h se révèle
longue et coûteuse. Alors,
afin de réaliser des économies
d’échelle, le SNCVA (Syndicat
national des constructeurs de
véhicules agricoles) a initié il
y a deux ans une démarche de
mutualisation des essais au nom
de ses adhérents. Il a pour cela
travaillé avec les fabricants
d’essieux Bourgogne, Colaert
et Monroc, pour valider différentes configurations auprès
de l’Utac (Union technique
de l’automobile, du motocycle
et du cycle), le seul organisme
français agréé par le ministère
des Transports.
Trois PTAC validés
Trois valeurs de PTAC sont
pour le moment concernées
par l’homologation à 40 km/h :
20,5 et 24 tonnes en tandem
et 32 tonnes en tridem. Pour
satisfaire aux exigences de
freinage, le dispositif retenu
par la commission technique
du SNCVA est strictement
Le SNCVA (syndicat national
des constructeurs de véhicules
agricoles et membre fondateur
d’Axema, Union des industriels de
l’agroéquipement) a homologué
auprès de l’Utac trois trains
roulants à 40 km/h pour des
PTAC de 20,5, 24 et 32 tonnes.
à commande pneumatique
avec valve de compensation
en fonction de la charge. Cette
technologie oblige alors à utiliser un tracteur muni de freins
à air. Les mesures ont été réalisées avec les pneus les plus
grands (26,5 pouces) et avec la
suspension la plus défavorable.
Les trois solutions 40 km/h se
trouvent par conséquent compatibles avec les suspensions
mécaniques, hydrauliques et
pneumatiques.
49
9/04/09 14:01:03
Repères
Deuxième partie
Plate-forme
Autonomie et confort
en pulvérisation
Pour cette deuxième édition de la plate-forme d’observation
sur les automoteurs de pulvérisation, Matériel Agricole vous propose les fiches
détaillées des appareils John Deere, Matrot, Seguip, SpraCoupe et Tecnoma.
Vous trouverez également un récapitulatif, par constructeur, des fonctions
de pulvérisation les plus fréquemment proposées sur ces engins.
Artec et Matrot sont
reconnus comme
des spécialistes des
automoteurs à rampe
avant. Cependant, Caruelle,
Seguip et Tecnoma
comptent également cette
configuration d’appareil à
leur catalogue.
Une plate-forme suivie par Matthieu Schubnel et Aurélien Groult, avec le concours de Jean-Luc Pérès, ingénieur Trame - BCMA
FONCTIONS ET ÉQUIPEMENTS DES PULVÉRISATEURS AUTOMOTEURS
Remplissage
Mise en œuvre
Agitation en cuve
Système d’amorçage des
rampes en bout de champ
contrôle automatique lors de
l’aspiration
Artec
Berthoud
Caruelle
Evrard
John Deere
Matrot
Séguip
série
option
série
option
série
série
série
SpraCo
optio
sécurité antidébordement
série
non
série
option
série
série
série
non
possibilité d’incorporer à
l’eau claire
série
série
série
série
série
série
série
ou
avec vannes manuelles
série
série
non
série
non
série
non
ou
avec vannes motorisées
non
option
série
option
série
non
série
optio
mécanique
non
non
non
non
non
non
non
n.c
hydraulique
série
série
série
série
série
série
série
n.c
réglable en intensité depuis
la cabine
série
option
cf. commentaire
série
non
option
cf. commentaire
non
possibilité d’interrompre le
brassage
série
option
cf. commentaire
série
série
option
cf. commentaire
ou
série
option
série
option
non
non
série
n.c
cf. commentaire
option
non
option
option
série
non
n.c
depuis la cabine
série
option
série
non
série
non
série
ou
avec annulation possible des
retours en cuve
série
série
série
série
série
non
série
non
Gestion des volumes résiduels
depuis la cabine
série
option
série
option
série
option
série
Système de lavage extérieur de la machine
série
option
option
option
série
non
option
Rinçage des rampes
50
MAT141- PF Reperes.indd 50
circulation semi-continue
circulation continue
Matériel Agricole - N° 141 - Avril 2009
9/04/09 13:35:57
possi
ou
Des automoteurs
bien assistés
Comme le montre le tableau, la liste
des équipements d’assistance embarqués sur les automoteurs varie entre
les marques. Certaines fonctionnalités
méritent d’être retenues lors de l’achat,
sous peine de ne pas pouvoir être
rajoutées ultérieurement. Par exemple,
le contrôle du remplissage à l’aide
d’un volucompteur permet l’arrêt de
la pompe dès le volume programmé
atteint. La sécurité antidébordement
stoppe automatiquement le pompage
dès l’activation du capteur de cuve
pleine. L’incorporation à l’eau claire
présente l’intérêt de limiter, grâce à
un circuit parallèle à celui de remplissage, le volume mort. Avec ce
système, le circuit en amont du bac
incorporateur reste propre. L’agitation
de la cuve principale se règle en
intensité pour certains modèles. Sur
d’autres variantes, elle se coupe en
fin de cuve pour éviter la formation
de mousse et/ou le désamorçage
de la pompe. La gestion, depuis la
cabine, des volumes résiduels incluant
les canalisations et le fond de cuve
permet les dilutions successives de
la bouillie restante.
“La nouvelle
génération mérite
toute votre
confiance”...
Sommaire
P. 52
John Deere 5430i
P. 54
Matrot Maestria 17-39
P. 56
nno vation
Une Réeller Ivos semis
pou
…I-Drill Pro
& I-Drill Pro HD
Combinés “tout terrain”
Seguip APX 3240
P. 58
Réglage latéral du débit hectare en toute sécurité et dans un temps record.
SpraCoupe 7660
SpraCoupe
Tecnoma
série
option
série
série
non
série
série
oui
série
non
oui
série
série
option
option
non
n.c.
non
série
n.c.
série
ommentaire
oui
série
série
n.c.
option
non
n.c.
option
série
oui
option
série
non
série
série
possible
option
• CARUELLE : coupure et intensité réglable
du système de brassage pas nécessaire.
option
• SÉGUIP : coupure et intensité réglable
du système de brassage pas nécessaire.
oui
Cx Ultra
avec 1ère échéance
au 25/12/09.
1,33%
Taux
client*
• ARTEC : pas de circulation
continue mais par retour.
• BERTHOUD : un seul retour en cuve,
coupé par une vanne motorisée.
Matériel Agricole - N° 141 - Avril 2009
MAT141- PF Reperes.indd 51
4 campagnes
Artec F40
Berthoud Raptor 3200
Caruelle Nympheos 3240
Evrard Alpha Plus 4100
non
Disque
métallique
(Ø 410 mm)
Une gamme complète de combinés de semis
disponible à conditions exceptionnelles*.
Les automoteurs
de pulvérisation étudiés dans
Matériel Agricole n° 140
non
Roue
plombeuse
(330 x 50 mm)
Version HD avec nouveaux éléments
semeurs Cx Ultra. Pression de terrage
jusqu’à 60 kg pour toutes les conditions de semis.
Tecnoma Laser 3240
ommentaire
option
Montage rouleau / barre de
semis sur parallélogrammes
pour un suivi optimal du terrain.
P. 60
COMMENTAIRE
Séguip
Bras double
coque soudée
Une nouvelle
puissance pour
votre réussite !
51
Kverneland Group France
BP 70149
Tél : 02 38 52 43 00
www.kverneland.com
9/04/09 13:37:01
Plate-forme
Prix HT
208 500 E
◗ JOHN DEERE 5430i
Rampe 28 m équipée de pentajets, un jeu de buses, sept tronçons,
console Greenstar et pneumatiques 380/90R46
Moteur
Le moteur John Deere six cylindres
de 6,8 l de cylindrée, identique à
celui monté sur les tracteurs 6530
à 7530, anime l’automoteur 5430i.
Répondant à la norme Stage IIIa, il
développe une puissance nominale
de 215 ch et un couple maxi de
895 Nm à 1 700 tr/min.
Particularités
L’offre John Deere se compose d’un
modèle unique, spécifique au marché
européen : le 5430i muni d’une cuve
de 4 000 litres. Commercialisé depuis
fin 2007, cet automoteur diffère
de la concurrence par sa cabine de
tracteur. Il se caractérise également
par sa suspension pneumatique à
quatre roues indépendantes.
Châssis
La suspension de l’automoteur,
de type pneumatique, se compose d’un correcteur d’assiette
sur chaque roue, qui bénéficie,
de plus, d’une course de plus ou
moins 10 cm. Ce système présente
l’avantage de maintenir l’appareil
à l’horizontale, en particulier
lorsqu’une roue rencontre une
1
5
52
52-61-MAT141- Plate forme.indd 52
2
6
déformation de terrain, dans les
limites de la course. La suspension s’adapte automatiquement
au niveau de remplissage de la
cuve. Le changement des voies
avant et arrière est indépendant. Il
s’effectue manuellement de série,
ou hydrauliquement en option, à
partir de la console électronique
de commande Greenstar 2.
3
7
Transmission
L’automoteur dispose d’une transmission hydrostatique proposant
quatre plages de vitesses : 0 à 15, 0 à
20, 0 à 25 et 0 à 40 km/h. Le moteur
thermique entraîne deux pompes
hydrostatiques à cylindrée variable.
Chacune anime deux moteurs-roues
à cylindrée variable opposés (avant
gauche et arrière droit par exemple).
La régulation des flux d’huile vers ces
éléments permet une évolution plus
aisée de l’automoteur en conditions
difficiles. Enfin, chaque roue intègre
une réduction finale épicycloïdale.
Pour le freinage, le levier d’avancement assure en partie cette fonction.
L’automoteur dispose de deux freins
à disques à l’avant et d’un frein de
parc multidisque.
Direction
Le chauffeur a le choix entre trois
modes directionnels : deux et quatre
4
8
9
10/04/09 9:00:10
Caractéristiques techniques du JD 5430i
Capacité de la cuve principale
Matériau utilisé pour la cuve principale
Capacité de la cuve de rinçage
Capacité de la cuve lave-mains
Hauteur de pulvérisation
Garde au sol
Réglage de la voie
Largeur
Hauteur
Longueur
Empattement
Pneumatiques
Poids à vide
Capacité du réservoir à carburant
Vitesse maxi sur route
roues directrices et marche en crabe.
En bout de champ, le passage de la
première à la deuxième configuration
s’effectue automatiquement lors
de la coupure de la pulvérisation,
et réduit le rayon de braquage à
4,50 m. À l’inverse, la reprise de la
pulvérisation déclenche le passage en
deux roues directrices pour une plus
grande linéarité des passages. Ces
changements ont lieu uniquement
sur les deux premiers rapports de
vitesse.
Cabine
Le constructeur a choisi d’adapter une
cabine de tracteur de la série 5020 sur
son automoteur, permettant notam1– Le 5430i n’est disponible qu’en
version 4 000 l.
2– Sur chaque roue, la suspension
pneumatique à correcteur
d’assiette présente une course de
plus ou moins 10 cm.
3 – L’accès au poste de conduite
s’effectue depuis l’avant par
une échelle escamotable
hydrauliquement. Il est dommage
que l’ouverture de la porte de la
cabine soit limitée par les gardecorps de la plate-forme d’accès.
4 – Utilisant la cabine des tracteurs
JD 5020, le pulvérisateur John
Deere propose notamment un
véritable siège passager repliable.
4 000 litres
polyéthylène
400 litres
20 litres
de 0,50 m à 2,50 m
1,22 m (avec 520/85R42)
manuel (hydraulique en option) :
1,80 à 2,50 m,
2,00 à 2,70 m,
2,15 à 2,85 m (suivant configuration)
3m
3,75 m
9,10 m
3,95 m
520/85R38 ou R42
9 300 kg
290 litres
40 km/h
ment d’intégrer un siège passager.
L’opérateur y accède facilement
par une échelle repliable hydrauliquement puis via une passerelle
longeant le capot moteur. Toutefois,
les garde-fous menant au poste de
conduite limitent le débattement de la
portière. La cabine dispose d’un siège
pneumatique, ainsi que d’un terminal
à écran tactile. L’air pressurisé de
l’habitacle est, de série, assaini par
un filtre au charbon actif.
Pompe de pulvérisation
Situé du côté droit de l’appareil,
l’ensemble de pompage est disponible
en plusieurs versions. De série, la
pompe Annovi Reverberi à pistons5 – L’ensemble des vannes,
commandées électriquement
depuis le côté gauche, se situe
au niveau du flanc droit de
l’automoteur.
6 - Le tableau regroupant
les commandes électriques
des différentes fonctions de
pulvérisation se trouve sur le flanc
gauche, à proximité de la zone de
mise en œuvre.
7 - Le bac d’incorporation se relève
manuellement en fin d’utilisation.
8 - La rampe montée sur
parallélogramme repose sur des
roulettes à l’avant de l’automoteur,
afin d’améliorer le confort au
transport.
9 - La rampe bénéficie d’une
suspension pendulaire à double
axe de rotation, ainsi que
d’amortisseurs montés en partie
supérieure du cadre.
10
10 – Les empilements de plaques
en polyuréthane situés sous
le cadre du parallélogramme
composent le dispositif
antifouettement de la rampe.
LA CONSOLE GREENSTAR 2600
La console Greenstar 2600,
compatible Isobus, présente la
particularité de pouvoir servir
indifféremment dans tous les
automoteurs récents de la marque,
qu’il s’agisse de tracteurs, de
moissonneuses-batteuses ou du
pulvérisateur. Son écran tactile
facilite incontestablement la navigation dans les menus. Outre les fonctions de
pulvérisation, la console permet notamment de modifier les voies avant et arrière,
de mémoriser les traitements appliqués au parcellaire, et autorise les transferts
par carte mémoire vers un PC. Lorsqu’une antenne GPS équipe l’automoteur, la
modulation des apports, la gestion automatique de coupure de tronçons, ou le
guidage automatique sont possibles en option.
membranes débite 280 l/min avec
une pression maximale de 10 bars.
En option, une deuxième pompe identique s’ajoute afin d’augmenter le débit
disponible. L’acheteur peut également
opter pour le montage additionnel
d’une pompe centrifuge de remplissage (700 l/min). L’entraînement
hydraulique du système de pompage, régulé à 540 tr/min dès que le
moteur thermique atteint 1 800 tr/min,
évite les surrégimes.
Mise en œuvre
Les opérations de pré et post-pulvérisation se réalisent soit sur la
console à écran tactile du poste
de conduite, soit au sol sur le flanc
gauche, au niveau du tableau de
commande électrique des vannes.
Des pictogrammes clairs de repérage
des fonctions aident l’opérateur dans
la mise en œuvre. Un capteur de
pression en fond de cuve informe
la console du volume de bouillie et
contrôle ainsi le remplissage.
Régulation
La régulation DPAE centralise les
signaux des capteurs de vitesse (roue
avant gauche, ou antenne dGPS en
option), ainsi que des capteurs de
débit et de pression. Son utilisation
à partir du capteur de pression est
conseillée pour des dosages inférieurs
à 70 l/ha. Au-dessus, le constructeur
préconise de réguler à partir du
débitmètre.
Filtration
Le système de filtration compte deux
niveaux : le premier à l’aspiration et
le second au refoulement.
Rampes
Disponible en largeurs de 24 à
36 m, la rampe arrière John Deere,
exclusivement en acier, est montée
sur un relevage à parallélogramme.
Elle est reliée au bâti par une suspension à double pendulaire, aux
mouvements contrôlés par des
ressorts et des amortisseurs à gaz.
Le système antifouettement est
assuré par un empilement de plaques en polyuréthane. Le repliage
des demi-rampes s’effectue de
manière partielle, indépendante
ou simultanée, manuellement ou
automatiquement. Grâce à deux
capteurs à ultrasons situés sur
la rampe, le système optionnel
BoomTrac Pro contrôle automatiquement la hauteur et le dévers
par rapport à la culture, ainsi que
l’automatisation des mouvements
du relevage en bout de champ. La
rampe compte de 6 à 12 tronçons
et accueille deux types de circulation : simple de série et continue à
commande pneumatique des jets
en option.
ON A BIEN AIMÉ
• La régulation fonctionnant
au choix avec le capteur
de pression ou le débitmètre.
• La convivialité de la console
de commande Greenstar 2 à écran
couleur tactile.
ON A MOINS AIMÉ
• L’accès à la cabine limité
par le manque de débattement
de la portière.
• Les rampes repliées dépassant
à l’avant de l’automoteur.
53
10/04/09 9:01:24
Plate-forme
Prix HT
158 650 E
◗ Matrot Maestria 17-39
Rampe aluminium de 24 m, suspension pendulaire, boîtier de régulation Teejet 860, pneumatiques
18.4R42 ou 300/95R52, recyclage automatique de l’air Clinair, quadrijets et trois jeux de buses
à hauteur constante quel que soit le
niveau de remplissage de la cuve. Le
changement de la largeur de voie, de
1,95 à 2,39 m, s’opère manuellement
en positionnant des entretoises sur
les ponts mécaniques. En outre, la
garde au sol varie de 0,85 à 1,04 m
en fonction des pneumatiques. En
option, un pont surélevé hisse l’engin à
1,30 m du sol. Le correcteur de dévers
Stabilis figure parmi les options du
catalogue du constructeur (environ
10 000 `). Le mécanisme repose sur
un inclinomètre positionné sur l’essieu
avant commandant deux vérins montés
sur le pont arrière. Dans une pente
jusqu’à 19 %, l’automoteur demeure
ainsi à l’horizontale tandis que la
rampe reste parallèle au sol.
Particularités
Société du groupe Exel Industries,
Matrot propose exclusivement des
pulvérisateurs automoteurs équipés
de rampes en aluminium montées
à l’avant. L’entrée de gamme du
constructeur compte le modèle
M24D Héllios dévoilé au Sima et
le M44D. Ces appareils disposant
de cuves de 2 500 ou 3 000 litres
embarquent des rampes d’une largeur maximale de 38 m. La famille
Maestria compose le haut de gamme.
Elle se décline en cinq modèles :
17-39, 21-39, 17-40, 21-40 et 23-45. Les
deux premiers chiffres font référence
à la puissance du moteur tandis que
les deux derniers coïncident avec la
capacité de la cuve. À titre d’exemple,
le modèle 17-39, ici présenté, reçoit
un bloc de 170 ch et accède à une
capacité de cuve de 3 900 litres. Seuls
les 17-40 et 21-40 sont homologués
pour circuler à 40 km/h sur la route
avec la cuve pleine, tout en respectant
un gabarit de 2,55 m, rampe comprise.
1
2
6
7
54
Sur le plan des équipements, tous les
Maestria disposent d’un compresseur
d’air de série alimentant notamment
la suspension ou l’assistance à la
fermeture des jets.
Châssis
Matrot propose un pont avant oscillant
et un pont arrière fixe. La suspension
est assurée par trois coussins d’air (un
à l’avant et deux à l’arrière) combinés
à des amortisseurs. Une valve de
nivellement maintient la suspension
3
8
Motorisation
Tous les Maestria logent un moteur en
position transversale arrière. Sur les
modèles 17-39 et 21-39, le six cylindres
Deutz de 6 litres développe respectivement 170 et 210 ch. La variante
23-45, de 230 ch, accueille, quant à
elle, un moteur de 7,2 litres.
Transmission
Le Maestria embarque une transmission intégrale permanente de type
hydromécanique à ponts mécaniques.
L’ensemble est animé par une pompe
4
9
10
10/04/09 9:03:17
Caractéristiques techniques du Maestria 17-39
Garde au sol
Réglage de la voie
Largeur
Hauteur
Longueur
Empattement
Pneumatiques
Poids à vide
hydrostatique entraînant un moteur
hydraulique à cylindrée variable. Il
propose quatre gammes de vitesses à
passage sous charge. Pour les situations difficiles, l’engin dispose d’un
blocage du différentiel interpont et
d’un différentiel autobloquant monté
sur chaque essieu.
Direction
Depuis l’accoudoir du siège, l’opérateur sélectionne parmi quatre modes
directionnels : route, champ, dévers et
virage. En mode route, la direction des
roues arrière est bloquée. En configuration champ, le Maestria passe
de deux à quatre roues directrices
par simple pression sur une pédale.
Dès la sortie du virage, les roues
arrière se réalignent automatiquement
avant blocage. En mode dévers, le
glissement de l’automoteur se corrige
en braquant les roues arrière à l’aide
d’un potentiomètre. En configuration
virage, le Maestria évolue en quatre
roues directrices permanentes.
3 900 litres
polyester
400 litres
20 litres
de 0,40 m à 2,50 m
de 0,85 m à 1,04 m
(selon pneumatiques)
de 1,95 m à 2,39 m
(avec entretoises et selon la jante)
2,96 m
3,96 m
8,23 m
4m
18.4R42 ou 300/95R52
8 500 kg
275 litres
25 km/h
LE BOÎTIER TEEJET 860
En cabine, le boîtier Teejet 860 affiche en permanence trois
informations : la dose en l/ha, la pression et la vitesse.
L’opérateur peut visualiser une quatrième donnée au choix :
surface, volume, distance… Cette console propose un compteur
total et partiel pour quinze parcelles. Elle s’accompagne en
option d’un boîtier Teejet pour commander la coupure des
tronçons à partir de données GPS.
Cabine
Pressurisée, la cabine climatisée reçoit
de série un système de filtration à
trois étages comprenant des filtres
antipoussière, médium et à charbon.
Elle adopte également le système
automatique de recyclage de l’air
Clinair. Ce dispositif, intégré au
toit, se compose d’un volet motorisé
fermant automatiquement l’entrée
d’air extérieur lorsque l’opérateur
active la pulvérisation.
Mise en œuvre
Positionnées du côté gauche de l’appareil, deux vannes manuelles assurent
les fonctions de pulvérisation. Un
tableau bien lisible montre l’orientation
des vannes en fonction du travail
souhaité. L’opérateur accède à cet
endroit à la commande du régime
moteur, à celle de la pompe et à celle
de la montée/descente hydraulique
du bac incorporateur. L’ensemble est
protégé par un capot.
La pompe, de type centrifuge et de
marque Renson, débite 700 l/min
et atteint une pression maximale de
Filtration
Le système de filtration comprend
un premier niveau à l’aspiration et
un second sur chaque demi-rampe.
1– Le moteur Deutz, en position
transversale arrière, contribue
à équilibrer les masses de
l’automoteur, indépendamment
du remplissage de la cuve ou de la
position des rampes.
série un correcteur de dévers.
Exclusivement sur les versions
Stabilis, deux vérins actionnent ce
mécanisme.
2 – Pour modifier la voie des
ponts mécaniques, Matrot propose
différents jeux d’entretoises.
3 – La suspension du châssis se
compose de trois coussins d’air
assistés d’amortisseurs et d’une
valve de nivellement qui maintient
l’engin à hauteur constante.
4 – Les châssis des modèles
équipés du mécanisme Stabilis
restent à l’horizontale dans les
dévers jusqu’à 19 %.
5
5 – Sur le flanc gauche de
l’automoteur, l’opérateur accède
à la commande hydraulique du
bac incorporateur, à la mise en
route de la pompe et au réglage du
régime moteur.
6 – Le filtre principal d’aspiration
est facilement accessible depuis la
zone de mise en œuvre.
11
7 – La suspension de rampe, de
type pendulaire, accueille de
5 bars. Elle se positionne près de la
zone de mise en œuvre, réduisant ainsi
la longueur des canalisations.
8 – Sur les modèles 17-40 et 21-40
homologués à 40 km/h, le cadre
de rampe est plus étroit. Pour
faciliter l’accès à la cabine, Matrot
monte un vérin qui éloigne de la
plate-forme le support de la rampe
gauche.
9 – Le levier multifonction
commande les divers mouvements
de la rampe. Le boîtier monté sur
ce joystick contrôle la coupure
individuelle des tronçons de rampe
(option).
10 – Depuis le tableau de bord,
l’opérateur accède notamment
à la coupure des tronçons et
de la pompe de pulvérisation,
aux mouvements de rampe, au
sélecteur des quatre gammes de
vitesse et à la commande des
quatre modes directionnels.
11– L’antifouettement de chaque
demi-rampe est assuré par une
bride en téflon maintenue par
deux ressorts.
Régulation
La régulation fonctionne à partir
d’un débitmètre. En complément,
Matrot fournit de série un capteur
de pression opérationnel lorsque
l’appareil évolue à faible débit.
Rampes
Matrot compte au catalogue
14 modèles de rampes avant en aluminium dont la largeur varie de 24 à
50 m. Fabriquées par Pommier, elles
reçoivent des canalisations en inox et
une circulation semi-continue (continue en option). Pour leur relevage,
elles disposent d’un parallélogramme
avec deux vérins montés sur boules
d’azote. Ces rampes bénéficient, de
série, d’une suspension pendulaire,
de la géométrie variable amortie par
boule d’azote, du correcteur de dévers
et d’un dispositif antifouettement.
En option, le conducteur accède
au système H-tronic permettant le
retour automatique de la rampe à une
hauteur programmée. Autre option,
le constructeur propose une minirampe fixée à l’arrière de l’engin pour
épandre le fond de cuve grâce à une
pompe électrique additionnelle.
ON A BIEN AIMÉ
• Le système de correction
de dévers Stabilis assure le confort
et la sécurité du conducteur.
• Le recyclage automatique
de l’air de la cabine dès l’ouverture
de la pulvérisation.
ON A MOINS AIMÉ
• Le manque d’accessibilité
au poste de conduite lorsque
les rampes sont repliées.
• L’emplacement de la pédale
de commande des quatre roues
directrices. Positionnée dans le
passage pour l’accès au siège, elle
s’en trouve en effet éloignée.
55
10/04/09 9:04:22
Plate-forme
Prix HT
132 700 E
◗ SEGUIP APX 3240
Rampe TDY Evolution acier 28 m, suspension pendulo-biellettes II, console de régulation Horizon, boîtier de mise
en œuvre Selector Plus, pneus 270/95R48, quadrijet et deux jeux de buses Nozal
Particularités
Les automoteurs Seguip disposent
d’équipements de pulvérisation
communs avec les Nymphéos de
Caruelle. La gamme se compose des
modèles APX 3240 et 4240 équipés
respectivement de cuves de 3 200 et
4 200 litres. Ces engins reçoivent une
rampe arrière dotée d’une suspension
spécifique. Le plus gros embarque en
exclusivité la rampe ARX à largeur
1
7
56
variable en continu. En complément,
le constructeur conserve à son catalogue les automoteurs Spacer en
version 5000 R (rampe arrière) et
4000 A (rampe avant).
Châssis
Seguip utilise la cellule automotrice
Préciculture. Le châssis dispose de
suspensions pneumatiques couplées
à des amortisseurs. Le modèle 3240
2
8
dispose d’un coussin d’air à l’arrière
et de deux à l’avant. La variante
4240, plus lourde, en adopte deux
par essieu. La garde au sol, de 1,05 m
en standard, s’élève à 1,40 m, voire
à 1,60 m.
Motorisation
Le moteur Deutz six cylindres turbocompressé développe 180 ch sur l’APX
3240 et 200 ch sur l’APX 4240.
3
Transmission
De type hydrostatique, la transmission utilise deux pompes à
cylindrée variable animant quatre
moteurs-roues rapides. Elle propose
trois plages de vitesses, propulsant
l’automoteur jusqu’à 40 km/h. L’avancement se contrôle à l’aide du levier
multifonction et en complément,
Séguip propose de gérer l’allure à la
pédale (mode Automotive). L’appareil
dispose également du régulateur de
vitesse Hydropilot. Pour les passages
difficiles, la transmission intègre un
antipatinage permanent entre les
trains avant et arrière, complété par
un système à enclenchement manuel
alimentant de manière identique les
roues gauche et droite. Le freinage
hydrostatique est associé à des freins
dynamiques commandés au pied.
L’immobilisation en position parking
s’effectue par blocage des moteurs
hydrauliques.
Direction
Quatre modes directionnels sont
proposés : deux et quatre roues
directrices, marche en crabe et
correcteur de dévers. Au travail,
il est possible de passer de deux
à quatre roues directrices à l’aide
d’une pédale. En mode dévers, le
glissement de l’automoteur se corrige
4
9
5
10
10/04/09 9:08:15
Caractéristiques techniques de l’APX 3240
Garde au sol
Réglage de la voie
Largeur
Hauteur
Longueur
Empattement
Pneumatiques
Poids à vide
3 200 litres
polyéthylène
440 litres
15 litres
de 0,39 à 2,71 m
(avec pneus 420/85 R 38)
1,05 m
manuelle :
de 1,80 m à 2,40 m (série),
de 2 m à 2,70 m (option),
de 2,50 m à 3,05 m (option).
2,55 m
3,82 m
8,73 m
3,90 m
270/95R48
7 780 kg
360 litres
40 km/h
en braquant les roues arrière à l’aide
d’un potentiomètre.
Cabine
Accessible par une échelle repliable
hydrauliquement, la cabine pressurisée dispose d’un filtre au charbon
actif. Elle intègre un siège pneumatique pivotant sur 20 degrés,
une climatisation automatique et
une colonne de direction à double
articulation.
La pompe à six pistons-membranes
prend place à l’arrière de l’automoteur. Elle débite 280 l/min et
fournit une pression maximale de
20 bars. Un système Venturi, baptisé
Turboremplisseur, porte le débit à
350 l/min pour le remplissage et
l’incorporation.
Mise en œuvre
Deux vannes motorisées Safi assurent
LE BOÎTIER HORIZON
Le boîtier Horizon, fonctionnant en bus CAN, affiche en permanence
huit informations. Sur un diagramme à barres, l’opérateur contrôle
le volume en cuve ou la hauteur de la rampe avec mémorisation
de la position (option). Cette console propose divers automatismes
d’aide à la conduite comme ceux associés au remplissage, au rinçage ou encore
au repliage de la rampe. Elle permet également de moduler la dose par paliers programmables.
Indépendamment d’un compteur partiel et total, le terminal Horizon autorise l’enregistrement et
le rappel de paramètres de réglage stockés dans une bibliothèque d’activités.
onze fonctions de pulvérisation.
Elles sont commandées depuis la
zone de mise en œuvre par le boîtier
Selector Plus. De série, cette console
contrôle, via un débitmètre positionné
à l’aspiration, l’arrêt automatique du
remplissage au volume programmé,
en complément de la sécurité antidébordement. À proximité, un boîtier
électronique commande le régime
moteur et la mise en route de la
pompe. L’incorporateur, monté sur
un vérin hydraulique, intègre de
série le dispositif breveté MixiClean
1– Sur les automoteurs APX, le bloc
de refroidissement prend place à
l’avant de l’appareil. L’accessibilité
pour l’entretien s’en trouve
améliorée et le niveau sonore en
cabine réduit.
2– Depuis l’accoudoir, l’opérateur
accède notamment au régulateur
de vitesse, au passage des
trois gammes sous charge, à
l’antipatinage et à la sélection des
quatre modes directionnels.
3– Au niveau de la zone de mise
en œuvre, le bac incorporateur
s’abaisse hydrauliquement. Le
boîtier Selector Plus propose onze
fonctions de pulvérisation et agit sur
deux vannes motorisées Safi.
6
4– La pompe à six pistonsmembranes prend place à l’arrière
de l’appareil. Pour accéder aux
filtres de refoulement et d’agitation,
l’opérateur doit passer sous la
rampe.
5– La suspension de rampe se règle
en continu en modifiant l’amplitude
d’action du module pendulaire
par rapport au dispositif biellettes.
Depuis la cabine, le chauffeur
distingue un repère (flèche rouge)
pour l’aider dans ce réglage.
11
6– Propre aux automoteurs Seguip,
assurant, grâce à un système Venturi,
le mélange rapide des produits en
poudre.
Régulation
Fonctionnant à partir d’un débitmètre
et d’un capteur de vitesse, la régulation
DPAE est gérée par le boîtier Horizon.
À l’achat, Seguip laisse le choix
entre deux leviers multifonctions.
L’un coupe les tronçons de rampe
de manière individuelle tandis que
l’autre agit de manière séquentielle
à l’aide d’un bouton unique.
Filtration
Seguip monte quatre filtres, en plus
de celui du trou d’homme. Le premier prend place à l’aspiration, le
la suspension de rampe de type
pendulo-biellette est couplée à deux
amortisseurs.
7– Le mécanisme antifouettement
de la rampe repose sur un silentbloc
mobile positionné à la jonction des
deux demi-rampes.
8– La géométrie variable, montée
sur boule d’azote, reste en option
sur les rampes TDY Evolution en
acier.
9– Les rampes en acier disposent
d’extensions repliables montées
sur vérins à gaz. En coupant
l’alimentation des porte-buses,
l’opérateur passe, en fonction des
cultures, de 27 à 28 m, de 28 à 30 m,
de 32 à 33 m ou de 36 à 38 m de
largeur de rampe.
10– À l’exception du modèle T3X à
trois bras en acier, toutes les rampes
proposées par Seguip bénéficient
d’une sécurité mécanique par
boulon de rupture entre les deux
bras. La section d’extrémité de
rampe demeure escamotable dans
les trois dimensions.
11– Le constructeur monte
des porte-buses quadrijet
avec antigoutte à membrane
autonettoyante. De série, Seguip
propose deux jeux de buses Nozal.
second au refoulement. Chaque
tronçon de rampe en adopte un. Le
quatrième se positionne sur le circuit
d’agitation.
Rampes
Les rampes TDY Evolution en acier
(de 24 à 30 m) et en aluminium (de
28 à 32 m) s’adaptent sur les deux
automoteurs APX. Seguip commercialise également trois autres familles
exclusivement réservées au modèle
4240. L’automoteur de 4 200 litres de
capacité bénéficie en effet de la série
Grandes Rampes Aluminium de 36
à 42 m de large et de la version T3X
à trois bras (de 32 à 38 m) assurant
une meilleure visibilité et un gabarit
réduit au transport. Il accède aussi
au modèle ARX à largeur variable
en continu, disponible de 24 à 32 m.
Le constructeur se démarque avec sa
suspension de type pendulo-biellettes.
Ce mécanisme se règle en continu,
soit en position pendulaire, soit en
configuration biellette pour s’adapter à différents reliefs. Sur le plan
des équipements, toutes les rampes
reçoivent de série des canalisations en
inox, le dispositif antifouettement, le
correcteur de dévers et la géométrie
variable (GV en option sur les modèles
TDY Evolution en acier).
ON A BIEN AIMÉ
• La suspension de rampe
de type pendulo-biellettes
se règle en fonction du relief
et de la planéité du sol.
• La mise en œuvre facilitée
par le boîtier Selector Plus.
ON A MOINS AIMÉ
• Le repère du réglage de la
suspension de rampe est peu visible
depuis la cabine.
• L’utilisation du boîtier de régulation
Horizon demande une certaine
habitude.
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Plate-forme
Prix HT
195 000 E
◗ SPRACOUPE 7660
Rampe en aluminium de 30 m, suspension pendulaire, boîtier Raven 5000, pneus AV
320/85R38, pneus AR 320/90R46, garde-boues avant et arrière
l’amortissement est assuré par des
bras télescopiques à l’image des
fourches avant de moto. À l’arrière,
chaque roue est suspendue par un
ressort hélicoïdal monté sur un bras
oscillant. Selon le constructeur,
l’architecture du châssis assure
70 à 80 % de la suspension de la
rampe. Par ailleurs, les versions
7000 reçoivent, de série, une voie
réglable hydrauliquement (de 1,80
à 3,25 m) dotée d’un alignement
automatique du parallélisme. La
garde au sol atteint 1 m sur les 7460
et 4460, tandis que celle des 7660
et 4660 s’élève à 1,22 m.
Particularités
Le constructeur hollandais SpraCoupe arbore désormais la couleur
jaune de la division Challenger du
groupe Agco. Ses produits sont
distribués en France par quatre
concessionnaires. En raison du
passage des moteurs aux normes
antipollution stage IIIa, il vient de
renouveler ses deux gammes. La
première se compose des modèles
4460 et 4660 en remplacement
des 4455 et 4655. La seconde série
compte les variantes 7460 et 7660,
remplaçantes des 7450 et 7650. Les
séries 4000 et 7000 diffèrent par
leur châssis, leur moteur et leur
capacité de cuve. Par exemple, la
première embarque une cuve de
1 574 litres tandis que la seconde
emmène 2 750 litres. Comme le
7460, le 7660 présenté ici affiche
une grande autonomie, même s’il
reste taillé pour travailler à vive
allure tout en pulvérisant de faibles
volumes.
Châssis
Les pulvérisateurs SpraCoupe sont
conçus pour évoluer au champ à
25 km/h. Les modèles 4000 se
caractérisent par leur faible poids
à vide (4,5 tonnes) tandis que les
7000 dépassent les 8 tonnes. Tous
bénéficient d’un châssis tubulaire
ouvert et boulonné. La flexibilité
permise par cette conception absorbe
une partie des secousses. De surcroît,
les SpraCoupe disposent de suspensions indépendantes. À l’avant,
1
2
3
7
8
9
58
Motorisation
Les automoteurs SpraCoupe reçoivent
une motorisation Caterpillar, de
quatre cylindres et 4,4 litres, développant 122 ch sur les modèles 4460
et 4660. Plus puissantes, les variantes
7460 et 7660 logent un six cylindres
de six litres. Ce dernier développe
une puissance de 174 ch et un couple
de 646 Nm à 1 400 tr/min.
Transmission
Les appareils de la gamme 7000
bénéficient d’une transmission intégrale. L’entraînement des roues
arrière est assuré par des réducteurs
finaux à chaînes immergés dans
4
5
10
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Caractéristiques techniques du Spra Coupe 7660
Garde au sol
Voie réglable
Largeur
Hauteur
Longueur
Empattement
Pneumatiques avant
Pneumatiques arrière
Poids à vide
un bain d’huile tandis que l’essieu
avant reçoit des moteurs-roues
hydrauliques. Comme le 7460,
le SpraCoupe 7660 accède à une
boîte powershift à quatre rapports
avant et deux arrière, associée à un
convertisseur de couple.
Direction
Sur l’ensemble des automoteurs
SpraCoupe, seules les deux roues
avant sont directrices.
Cabine
Si l’accès en cabine, rampes
repliées, reste le point faible des
4460 et 4660, SpraCoupe propose,
sur la série 7000, un automatisme facilitant la montée à la
plate-forme de conduite. Frein de
parking serré, l’échelle se déplie
hydrauliquement et un vérin écarte
la rampe libérant le passage du
conducteur. Sur le plan du confort,
la cabine pressurisée reçoit trois
filtres à charbon actif. Elle adopte
la climatisation, le chauffage, un
2 750 litres
polyéthylène
270 litres
25 litres
de 0,35 m à 2,19 m
1,22 m
hydraulique de 2,25 m à 3,25 m
3m
3,70 m
8,93 m
3,91 m
320/85R38
320/90R46
8 180 kg
246 litres
25 km/h
siège pneumatique et une colonne
de direction réglable en inclinaison
et en hauteur.
Pompe
De type centrifuge, la pompe des
modèles 7000 débite 310 litres/min
et atteint une pression maximale de
8 bars. Positionnée près de la zone
de mise en œuvre, elle est animée
par un moteur hydraulique. Une
pompe de remplissage, débitant
600 l/min, aide à l’amorçage de
la pompe principale.
Mise en œuvre
La zone de mise en œuvre prend
place sur le côté gauche de la
machine. Le bac incorporateur,
monté sur un parallélogramme à
ressort, s’abaisse manuellement.
Quatre vannes manuelles gèrent
les fonctions de pulvérisation. Pour
1– Sur la série 7000, le moteur
Caterpillar de six cylindres de six
litres développe 174 ch.
2– Sur le 7660, la voie s’ajuste
hydrauliquement de 2,25 à 3,25 m.
3– Systématiquement à
transmission intégrale, les versions
7000 adoptent, à l’avant, des
suspensions indépendantes et des
moteurs-roues hydrauliques.
6
4– Sur les 7000, dès le frein à
main serré, l’accès en cabine est
facilité par un premier vérin qui
déplace le support de rampe vers
l’extérieur tandis qu’un second
déplie l’échelle.
5– Au niveau de la zone
d’incorporation, quatre vannes
manuelles gèrent les fonctions de
pulvérisation.
11
6– La série 7000 accueille des
rampes en aluminium de marque
Pommier, pour des largeurs variant
de 24 à 30 m.
LE BOÎTIER RAVEN 5000
Sur les pulvérisateurs des séries 4000 et 7000,
la firme monte le boîtier de régulation Raven
5000. Utilisant la technologie bus CAN, cette
console indique les données essentielles de
pulvérisation : volume par hectare et débit
instantané en l/min, quantité restante en cuve
et vitesse réelle. Elle accueille deux prises, l’une
pour transférer des données via une clé USB,
l’autre pour brancher un boîtier de commande de la coupure
automatique des tronçons par GPS. La console Raven totalise la surface comme le
volume, par le biais d’un compteur partiel et total. Elle s’accompagne d’un levier
multifonction à partir duquel l’opérateur coupe la pulvérisation, relève la rampe
et agit sur la géométrie variable. Sur les dernières générations de SpraCoupe,
le joystick accueille le régulateur de vitesse et un bouton de commande de
l’autoguidage par GPS (option).
modifier leur position, l’opérateur
dispose, à proximité, d’un schéma
légendé en anglais.
Régulation
Fonctionnant à partir d’un débitmètre et d’un radar pour la vitesse
d’avancement, la régulation DPAE
est contrôlée par la console Raven.
SpraCoupe monte une vanne de
régulation à papillon et jusqu’à six
vannes motorisées en inox pour les
tronçons. Particularité sur cette
machine : une vanne manuelle
dévie la bouillie vers un by-pass
pour augmenter la pression afin
de pulvériser de bas volumes à
faible vitesse.
7– De type pendulaire,
la suspension de rampe, d’origine
SpraCoupe, fonctionne avec
deux amortisseurs d’un côté
du cadre, et un vérin monté sur
silentbloc de l’autre.
8– Chaque demi-rampe
est suspendue par deux ressorts
et deux amortisseurs.
9– Le dispositif antifouettement
des rampes est assuré par deux
amortisseurs croisés.
10– La cuve de rinçage,
de 270 litres de capacité, prend
place sur le côté droit de la
machine.
11– Sur le levier multifonction,
l’opérateur trouve la commande
générale et celle de chaque
tronçon de pulvérisation, le
correcteur de dévers, la géométrie
variable, le régulateur de vitesse
et le pré-équipement pour
l’autoguidage par GPS.
Filtration
Trois niveaux composent le dispositif de filtration. Le premier se
situe à l’aspiration et le second au
refoulement. Le troisième niveau est
assuré par le montage d’un filtre sur
chaque tronçon de rampe.
Rampes
Les automoteurs SpraCoupe disposent de rampes en aluminium
de 18 à 30 m de large, fabriquées
par Pommier. Elles bénéficient de
canalisations en inox et de supports
de buse quadrijet. Sur les modèles
7000, elles reçoivent de série un
correcteur de dévers et une suspension pendulaire assistée par deux
amortisseurs et un vérin monté sur
silentbloc. L’amortissement vertical
est assuré par des boules d’azote
reliées aux vérins du parallélogramme de relevage de la rampe.
Pour le système antifouettement, le
constructeur adapte deux amortisseurs à gaz montés en croix.
ON A BIEN AIMÉ
• Le système de suspension
du châssis à quatre roues
indépendantes pour travailler
à vive allure.
• La voie réglable de 1,80 à 3,25 m
avec rattrapage automatique
du parallélisme.
ON A MOINS AIMÉ
• Le poids des modèles 7460 et 7660
se rapproche des pulvérisateurs
automoteurs conventionnels.
• Le manque de visibilité sur les roues
avant.
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Plate-forme
Prix HT
120 713 E
◗ TECNOMA LASER 3240
Rampe Albatros en acier de 28 m à suspension pendulo-biellettes, boîtier de régulation
Novatec, pneumatiques 270/95R48, circulation simple, pentajets et quatre jeux de buses.
l’avant du compartiment moteur.
En conséquence, les automoteurs
Tecnoma possèdent un capot plus
court, une acoustique améliorée en
cabine, ainsi qu’un accès facilité pour
les opérations d’entretien.
Particularités
Trois modèles composent l’offre
en pulvérisateurs automoteurs de
Tecnoma. Toujours disponible, le
Fronter 4 de 4 000 l se caractérise
par sa rampe avant. Les nouveaux
modèles à rampe arrière Laser 3240
et 4240 présentent des capacités
respectives de 3 200 l et 4 200 l.
Ces deux automoteurs reposent sur
la base automotrice développée par
Préciculture, partagée avec trois
autres marques du groupe Exel
1
6
60
Industries (Berthoud, Caruelle et
Seguip).
Châssis
Le châssis en acier bénéficie de la
suspension pneumatique Axair. Deux
coussins d’air équipent l’avant de
l’appareil, complétés par un troisième
en position centrale arrière pour le
3240. Disposant d’une capacité de
cuve plus importante, le modèle
4240 possède un coussin supplémentaire à l’arrière. Sur les deux
2
automoteurs, quatre amortisseurs
hydrauliques, positionnés à proximité des roues, viennent assurer la
stabilité de l’ensemble.
Transmission
La transmission hydrostatique
Rexroth comprend deux pompes à
débit variable. Celles-ci alimentent
quatre moteurs roues rapides à cylindrée variable. Un train épicycloïdal
final avec frein dynamique intégré
transmet le mouvement aux roues.
L’allure est gérée soit manuellement
à l’aide du joystick, soit au pied avec
le mode Automotive. Trois gammes
de vitesse d’avancement à changement sous charge sont disponibles :
0 à 15 km/h, 0 à 22 km/h et 0 à
40 km/h. L’antipatinage intégral
et le régulateur de vitesse Hydro
Pilote équipent les automoteurs
de série.
Motorisation
Le six cylindres Deutz développe
respectivement 180 et 200 ch sur les
Laser 3240 et 4240. Par rapport aux
appareils de la précédente génération,
l’emplacement de la motorisation
a été revu. Le module de refroidissement se trouve désormais à
Direction
Le Laser évolue suivant quatre
modes directionnels : deux ou quatre
roues motrices, marche en crabe et
correction de dévers. Pour ce dernier
cas, l’opérateur règle l’orientation
des roues arrière à l’aide d’un potentiomètre en cabine et corrige ainsi
3
7
4
8
5
9
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Caractéristiques techniques du Laser 3240
Garde au sol
Réglage de la voie
Largeur
Hauteur
Longueur
Empattement
Pneumatiques avant/arrière
Poids à vide
3 200 litres
polyéthylène
440 litres
15 litres
de 0,60 m à 2,50 m
1,05 m
manuel :
de 1,80 m à 2,40 m (série),
de 2 m à 2,70 m,
de 2,50 m à 3,05 m,
suivant roues et garde au sol
2,55 m
3,90 m
8,70 m
3,90 m
270/95R48 de série
8 500 kg
360 litres
40 km/h
l’écart de trajectoire causé par la
pente. Sur le plan de l’utilisation,
la troisième gamme de vitesses
(0-40 km/h) n’accepte que le mode
deux roues directrices.
Cabine
Accessible par une échelle à repliage
hydraulique, la cabine dispose d’un
siège pneumatique pivotant et d’une
colonne de direction réglable. Elle
intègre une climatisation automa-
LE BOÎTIER DE RÉGULATION
Tecnoma travaille avec l’équipementier allemand Müller
pour les consoles électroniques. Les applications, quant
à elles, sont toujours développées par le constructeur
champenois. Le boîtier de régulation en cabine est
disponible en trois versions : Novatec, Novatop et Novatop
Visio. Les deux dernières utilisent le protocole Isobus,
disposent d’un écran couleur et donnent accès au traitement des
informations de géolocalisation pour le guidage, la coupure automatique des
tronçons de rampe et la modulation de doses.
tique, ainsi qu’un système de filtration
au charbon actif.
La pompe à pistons-membranes
entraînée hydrauliquement se situe
à l’arrière sous le relevage à parallélogramme de la rampe. Elle fournit
jusqu’à 280 l/min et délivre une pression maximale de 20 bars. Le débit
disponible au remplissage atteint
400 l/min grâce à des hydro-injec-
1– Les commandes de
l’automoteur sont centralisées sur
l’accoudoir à droite du conducteur.
du bas contrôle l’aspiration. Le
sélecteur de gauche permet de
choisir une agitation forcée.
2 – Les radiateurs du circuit de
refroidissement et de climatisation
bénéficient d’une excellente
accessibilité, par leur ouverture en
portefeuille et leur positionnement
à hauteur d’homme à l’avant du
Laser. Lors de la maintenance,
l’opérateur accède également dans
cette zone aux filtres à huile
et à carburant.
5– À proximité de la zone
d’incorporation, un boîtier électrique
gère le pompage et le régime
moteur. La console électronique
Novaflow située au-dessus contrôle
le remplissage.
3– Le poste de mise en œuvre,
protégé par un capot métallique,
se situe sur le côté gauche
de l’automoteur. Il comprend
notamment un incorporateur
en polyéthylène monté sur
parallélogramme.
7– À proximité du trou d’homme,
la conception de la cuve canalise le
flot d’un débordement éventuel à
l’opposée du poste de mise en œuvre.
4– Les commandes de mise en
œuvre sont assurées au sol par
deux vannes multivoies : celle de
droite permet de sélectionner la
destination de la bouillie et celle
10
6– Le filtre principal, facilement
accessible, prend place à proximité
de la pompe de pulvérisation, à
l’arrière de l’automoteur.
8– La forme de la cuve en pointe
de diamant limite au maximum les
dépôts. L’aspiration de la bouille
s’opère par le dessous.
9– Suspendue par un système
pendulo-biellettes, la rampe intègre
notamment, sur la zone centrale,
les deux filtres secondaires à
portée de main de l’opérateur.
Également fixées sur le cadre, les
électrovannes protégées par un
capot commandent les fonctions
hydrauliques de la rampe.
10– Le parallélogramme de la rampe
permet un réglage hydraulique de
la hauteur de travail de 0,60 m à
2,50 m.
teurs. En option, le pack de rinçage
comprend une deuxième pompe
qui alimente le système Autonet de
dilution séquentiel du fond de cuve
et des volumes morts du circuit de
régulation, ainsi qu’une lance pour
le lavage du pulvérisateur.
Mise en œuvre
Le poste de mise en œuvre comprend
trois vannes gérant le refoulement,
l’aspiration et l’agitation. Il inclut
également un incorporateur à relevage hydraulique. À proximité, un
boîtier additionnel contrôle le régime
moteur, la pompe de pulvérisation
et la pompe de rinçage (option).
Plusieurs niveaux de gestion des
remplissages sont proposés. En complément du capteur antidébordement,
le Laser est équipé de série du boîtier
Novaflow, qui régule l’aspiration en
fermant la vanne automatiquement
lorsque le volume programmé est
atteint. Le système O’Clear inclus
de base assure le remplissage par
l’intermédiaire de la cuve de rinçage.
Il permet également d’incorporer à
l’eau claire avec pour conséquence
une réduction des volumes morts.
La jauge électronique Nivotronic
mesure le volume en cuve, et son
affichage digital grand format en
cabine autorise une lecture depuis
le poste de remplissage.
Régulation
La régulation repose sur les informations d’un débitmètre. D’après
le constructeur, ce principe évite
le paramétrage des types de buses
et de mélange utilisés pour chaque
chantier. Sur les appareils équipés de
la circulation continue, un deuxième
débitmètre prend place sur le circuit
de retour. L’information de vitesse
provient, elle, d’un capteur au niveau
d’une roue.
Filtration
Le circuit de pulvérisation comprend
trois filtres : un à l’aspiration et un
par demi-rampe.
Rampe
Le Laser reçoit des rampes en
acier ou en aluminium. Le 3240
accepte des largeurs de 24 à 33 m,
tandis que le 4240 embarquent des
variantes jusqu’à 42 m. Plusieurs
modèles composent l’offre : les
LVX, GVX, auxquelles s’ajoutent
les récentes LVS et L3S à trois
bras. La suspension choisie par le
constructeur est de type pendulobiellettes en berceau verrouillable.
Selon la largeur de la rampe, les
canalisations en inox se décomposent en quatre à onze tronçons.
Pour pulvériser avec davantage de
précision, le système optionnel Topfield, avec sondes à ultrason en bout
de rampe, assure le suivi continu
de la culture lors du traitement. En
option également, les mouvements
de remontée et de descente en
fourrière sont gérés par un bouton
unique sur le joystick.
ON A BIEN AIMÉ
• Le système O’Clear gérant le
remplissage par le dessus, en
passant par la cuve de rinçage.
Ce procédé écarte tout risque de
pollution en cas de débordement.
• L’accessibilité aux éléments de
maintenance, en particulier aux
filtres du circuit de pulvérisation.
ON A MOINS AIMÉ
• Il n’existe pas d’alternative
aux changements de voie manuels,
ce qui peut s’avérer pénible
si ceux-ci sont fréquents.
• L’accès en cabine oblige à passer
sous la rampe.
61
10/04/09 9:15:39
Agenda
Les dates à retenir
Dimanche 3 mai
Foire de Lessay
La traditionnelle foire SaintThomas a lieu le dimanche 3 mai
à Lessay, dans la Manche. Elle
accueille, comme chaque année, une
exposition de machines agricoles et
de matériels d’élevage organisée par
les concessionnaires de la région.
Tél. : 02 33 76 58 80
27 et 28 mai
Salon de l’Herbe
En 2009, le Salon de l’Herbe
retrouve le site de Nouvoitou, en
Ille-et-Vilaine, à 15 km au sud
de Rennes. Pour cette cinquième
édition organisée dans l’ouest de
la France, le site breton s’agrandit
de 20 % pour atteindre 36 ha.
mardi 28 et mercredi 29 juillet sur
un site forestier de 150 hectares
situé à 25 km de Libramont.
Tél. : 04 71 07 21 24
Fax : +32 61 23 04 09
[email protected]
[email protected]
www.france.cuma.fr
24 au 27 juillet
Foire de Libramont
www.salonherbe.com
3 et 4 juin
Les Culturales
Auvergne, et plus précisément au
Mazet-Saint-Voy, en Haute-Loire.
Le thème de ce salon est la valorisation de l’herbe d’altitude.
La foire de Libramont, en Belgique,
se déroule du vendredi 24 au lundi
27 juillet. Elle héberge une grande
exposition en plein air dédiée au
machinisme agricole, à l’élevage,
à la forêt, à l’agroalimentaire et à
l’horticulture.
Les Culturales, manifestation
agricole pour les exploitations de
grande culture, s’installent les 3
et 4 juin sur les terres d’ArvalisInstitut du végétal, à Boigneville
dans l’Essonne.
ses quartiers à Laudun-l’Ardoise,
dans le Gard, les mercredi 17 et
jeudi 18 juin. Organisée aux portes
d’Avignon, cette manifestation, qui
accueille notamment des démonstrations de matériels, a lieu sur un
site de 24 hectares.
www.lesculturales.com
[email protected] - www.salonvert.com
www.foiredelibramont.com
17 et 18 juin
Salonvert sud-est
Jeudi 18 juin
Mécafourrage
28 et 29 juillet
Démonstrations forestières
Rendez-vous des professionnels
des espaces verts, Salonvert prend
Organisation des Cuma, Mécafourrage se déroule cette année en
TOUTE L’INFORMATION
sur le machinisme agricole
Tél. : +32 61 23 04 04 - Fax : +32 61 23 04 09
[email protected]
En Belgique, à Paliseul, des démonstrations forestières sont prévues les
Tél. : +32 61 23 04 04
www.foiredelibramont.com
Mercredi 5 août
MécaCéréales
Les Fédérations de Cuma de
la région Centre, et leurs partenaires, organisent la 7e édition de
MécaCéréales sur les terres du
Lycée Agricole du Chesnoy, à
Amilly, près de Montargis (Loiret).
Ce salon biennal fait l’objet de
démonstrations dynamiques et
propose différents ateliers techniques sur le thème du travail du sol,
du semis simplifié, de la limitation
des produits phytosanitaires, de la
moisson, des énergies…
Tél. : 05 49 44 74 56
[email protected]
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Compris dans l’abonnement : Matériel Agricole Services (les annonces)
Accès au site Internet www.materiel-agricole.info
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P 1 an > 12 numéros de Matériel Agricole > 48 » au lieu de 66 » (prix au n°)
P + 20 lettres “Décisions” + 2 Hors Séries > 73 »
P 2 ans > 24 numéros de Matériel Agricole > 88 » au lieu de 132 » (prix au n°)
P+ 40 lettres “Décisions” + 4 Hors Séries > 129 »
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