Revue de presse n°317- Semaines du 8 au 12

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Revue de presse n°317- Semaines du 8 au 12
N° 317 - Semaines du 8 au 12 et du
15 au 19 octobre 2012
N° 317 – Semaines du 8 au 12 octobre et du 15 au 19 octobre 2012 - p.1
AIR FRANCE
Les Echos 08/10 «Air France-KLM teste prudemment avec Etihad sa
première alliance dans le Golfe»
(Article signé Bruno Trévidic)
Après une année de négociations entre le groupe franco-néerlandais et la
compagnie d'Abu Dhabi, le rapprochement entre Air France-KLM et Etihad est
pour l’instant limité à un accord commercial sur une dizaine de destinations de
part et d'autre. Il se limite pour Air France à la desserte d'Abu Dhabi et de cinq
destinations en correspondance (Colombo, Dhaka, Katmandou, Mahé et Malé)
et autant pour KLM. Cet accord se double d'une autre alliance tout aussi
stratégique avec la "low cost" Air Berlin.
Suivi d’un article "Comment les compagnies du Golfe ont vaincu l'ostracisme
des Européens".
La Tribune 10/10 «Le plan d'Alexandre de Juniac pour dépoussiérer
Air France»
(Article signé Fabrice Gliszczynski)
Alexandre de Juniac l’a annoncé récemment aux cadres d’Air France. Il va leur
présenter lundi 15 octobre une nouvelle organisation qui sera mise en place le
1er janvier 2013. L’objectif de cette nouvelle organisation est de
"responsabiliser davantage les équipes à travers la mise en place d'unités
économiques, plus réactives et aux moyens renforcés, et se focaliser toujours
plus sur le client", avait-il déclaré le 20 septembre aux Echos. C’est un moyen
de soutenir son plan de redressement.
Pros du tourisme 12/10 «Air France vient de réussir l’audit Iosa»
(Article signé Thierry Vigoureux)
Air France vient de réussir son audit de sécurité Iosa, pour une période de
deux ans sans restriction. C’est la durée standard imposée par l’Iata. L’audit
vient d’être passé par Air France et a été réalisé par SGH Aviation Group, une
société spécialisée située près de Washington. C’est un des huit organismes
agréés par Iata. Près d’un millier de points ont été vérifiés concernant tous les
domaines de la sécurité opérationnelle et principalement la formation et
l’entraînement des équipages, la maintenance et la conduite des opérations
aériennes. A Air France, on considère que c’est le meilleur audit obtenu depuis
l’obtention du label. Aucun point négatif, aucune remarque et seulement deux
observations ont été notifiées par SGH.
Air Journal 14/10 «Air France lance une nouvelle campagne de pub»
(Article signé Joël Ricci)
Fidèle à son slogan "Faire du ciel le plus bel endroit de la terre", Air France a
annoncé avoir lancé sa nouvelle campagne de publicité" Un moment de confort
suspendu dans les airs", à la fois dans la presse et en affichage.
Quatre visuels sont déclinés mettant en avant le réseau, le service, le confort
et le divertissement, dans le pur style de son slogan lancé en 1999 "Faire du
ciel le plus bel endroit de la terre" et son film publicitaire "L’envol" dévoilé pour
ce dernier il y a presque un an. Cette campagne sera déployée courant
octobre à l’étranger : en Chine, à Hong-Kong et au Japon, en Russie, au Brésil,
aux Etats-Unis et en Europe, en Espagne, en Italie et en Suisse.
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La Tribune 15/10 «Réorganisation d'Air France : ce que veut faire Juniac
pour éviter une usine à gaz»
(Article signé Fabrice Gliszczynski)
A l'occasion d'une réunion avec ses cadres lundi après-midi, le PDG
d'Air France, Alexandre de Juniac, a présenté sa nouvelle organisation censée
redonner de l'efficacité à la compagnie et rapprocher ses dirigeants du client.
Cette nouvelle organisation sera mise en place le 1er janvier 2013. Air France
sera structurée en huit activités : le long-courrier, le moyen-courrier à Paris
Roissy, Paris-Orly et les escales de province, le pôle régional français qui réunit
les compagnies Britair, Regional et Airlinair, Transavia France, l'activité cargo,
l'activité industrielle et Servair (catering). "Chacune de ces activités devra
optimiser la performance économique de son périmètre. Elle sera responsable
du pilotage des coûts sur son périmètre hiérarchique ainsi que du suivi et du
contrôle des coûts", indique la compagnie dans un communiqué.
Les Echos 16/10 «Air France dévoile sa nouvelle organisation»
(Article signé Bruno Trévidic)
Le PDG de la compagnie a présenté hier aux salariés la réorganisation des
organes de direction de l'entreprise. Elle vise à rompre avec le fonctionnement
jugé trop bureaucratique d'Air France. L'activité passagers, qui représente 80 %
de l'activité, sera découpée en trois branches.
Le Monde 17/10 «Air France : premier conflit social contre les
restructurations»
(Article signé Guy Dutheil)
C'est la première réaction syndicale d'envergure contre le plan Transform 2015
mis en place par la direction d'Air France. Le syndicat CGT de la compagnie
aérienne a appelé, mardi 16 octobre, "l'ensemble des salariés de l'entreprise,
toutes catégories confondues, à se mettre en grève à compter du vendredi 26
octobre". Juste à la veille des vacances scolaires de la Toussaint. Les départs
des vacanciers risquent d'être d'autant plus fortement perturbés qu'un autre
conflit couve à la SNCF – la CFDT a appelé, mardi, ses adhérents à la grève
pour le 25 octobre. Chez Air France, la CGT, première organisation syndicale
avec 18 % des voix, entend principalement dénoncer la mise en œuvre de
Transform 2015, une "attaque sans précédent sur nos emplois, nos salaires,
nos conditions de travail". Le plan Transform vise à restaurer la compétitivité et
les finances d'Air France. Un retour en forme qui passe par 20 % de
productivité supplémentaire et 2 milliards d'euros d'économies d'ici à 2015.
La Tribune 19/10 «Air France veut faire voler l'A380 au Brésil l'année de la
Coupe du Monde de football»
(Article signé Fabrice Gliszczynski)
Air France entend positionner l'A380 sur Sao Paulo en 2014 (sous réserve que
les infrastructures aéroportuaires soient en mesure de l'accueillir) et ouvrir la
même année une liaison entre Paris et Brasilia. En outre pour monter en
puissance sur ce marché à très fort potentiel, Air France cherche à développer
son accord avec la "low cost" brésilienne Gol. Ces annonces ont été faites dans
le cadre d’une visite au Brésil du PDG de la compagnie française, Alexandre de
Juniac.
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Les Echos 19/10 «Grève : Air France prévoit d'acheminer tous ses
passagers le 26 octobre»
Air France prévoit d'acheminer l'ensemble de ses passagers malgré le préavis
de grève déposé par le seul syndicat CGT pour le 26 octobre. La CGT
Air France a, en effet, appelé mardi toutes les catégories de personnel à cesser
le travail à partir du vendredi 26 avec la possibilité d'étendre le mouvement audelà du premier week-end des vacances scolaires. Ce syndicat, arrivé en tête
des dernières élections professionnelles avec 18% des voix, critique le plan de
restructuration Transform 2015, qui prévoit notamment une restructuration du
court et moyen-courrier, la réduction de 10 % des effectifs et une refonte des
principaux accords d'entreprise. Son appel s'adresse à toutes les catégories de
personnel. La CGT est le principal syndicat des personnels au sol.
COMPAGNIES AERIENNES
Les Echos 08/10 «ETIHAD»
La compagnie aérienne d'Abu Dhabi a annoncé hier s'attendre à un bénéfice
pour l'année 2012, après une augmentation de ses profits de 19 % au troisième
trimestre. Elle n'a cependant avancé aucun chiffre précis.
La Tribune 08/10 «Qatar Airways, première grande compagnie du Golfe à
rejoindre une alliance mondiale»
(Article signé Fabrice Gliszczynski)
Après l'annonce d'un accord commercial entre Air France-KLM et Etihad
Airways, Qatar Airways a annoncé ce lundi son entrée dans l'alliance Oneworld
(celle de British Airways et American Airlines). C'est la première grosse
compagnie du Golfe à intégrer l'une des trois alliances globales qui structurent
le transport aérien mondial en transportant plus de 70 % des passagers
mondiaux.
Pros du tourisme 12/10 «Lufthansa transfère son réseau européen chez
Germanwings»
(Article signé Thierry Vigoureux)
Le groupe Lufthansa agit sans perdre de temps et transfère dès le 1er janvier
prochain ses lignes domestiques et européennes point-à-point sous pavillon
Germanwings, sa filiale "low cost". Plus d'une centaine de destinations
européennes sont concernées. Ce sont celles au départ de Berlin, Cologne,
Düsseldorf, Hambourg, Hanovre et Stuttgart. En revanche, les lignes qui
alimentent les hubs de Francfort et Munich gardent la marque Lufthansa par
souci de cohérence de produit voyage qui peut débuter par un vol
moyen-courrier et se poursuivre par un long-courrier.
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La Tribune 12/10 «Kingfisher Airlines, rien ne va plus pour ce client de
l'A380»
(Article signé Fabrice Gliszczynski)
Alors que toute la flotte est clouée au sol depuis deux semaines, son patron, le
milliardaire Vijay Mallya, également propriétaire d'une écurie de Formule1, a fait
l'objet d'un mandat d'arrêt à cause de chèques sans provisions. La compagnie
a encore une cinquantaine d'avions en commande d'une valeur de 7 milliards
de dollars, dont 5 A380 et 5 A350. Kingfisher Airlines a été créée en 2005 par le
roi de la bière, Vijay Mallya (fondateur du groupe United Spirit et sa célèbre
bière Kingfisher). Elle est devenue en quelques années la deuxième compagnie
indienne, avant de voir sa part de marché s'écrouler à 3,2 %. Car si les
bénéfices ont été très vite au rendez-vous, une croissance trop rapide
combinée à la flambée du prix du carburant et une très forte concurrence sur
les vols intérieurs, ont plombé les comptes.
Air Journal 14/10 «SAS prépare un plan d’économies»
D’après le magazine danois "Takeoff", à l’instar de beaucoup de ses consœurs
européennes, la compagnie scandinave SAS Scandinavian Airlines, devrait
bientôt annoncer un nouveau plan d’économies en raison de la conjoncture
morose en Europe. SAS compte utiliser plusieurs leviers structurels, des
coupes salariales, une réorganisation du travail et peut-être même des cessions
d’actifs. Le coût du travail devra être réduit de 15 % et la compagnie étudierait
les différentes options possibles. "Aucune décision n’a été prise. Nous
rassemblons toutes les informations", a indiqué de son côté Malin Selander,
porte parole de SAS.
Le Quotidien du tourisme 16/10 «Alitalia envisagerait près de
700 suppressions d'emplois»
La direction du groupe a présenté mardi aux syndicats un plan industriel
prévoyant la suppression de 690 postes, dont 300 assistants de vol,
300 employés au sol et 90 manutentionnaires, pour une baisse de coûts
estimée à 30 millions d'euros, ont rapporté les médias italiens à l'issue de la
rencontre. Alitalia a achevé le premier semestre 2012 sur une perte nette de
201 millions d'euros sous l'effet de la hausse des prix du carburant, de la crise
européenne et de la baisse de l'euro face au dollar, mais avait assuré en juillet
que "le pire (était) passé". Alitalia, qui était au bord de la faillite en 2008, a été
reprise par une alliance de grands patrons italiens et fusionnée avec Air One, la
deuxième compagnie de la péninsule. La compagnie, qui n'est pas cotée en
Bourse, a démarré son activité sous sa nouvelle forme le 13 janvier 2009, au
lendemain de l'annonce de son alliance avec Air France-KLM qui a pris une
part de 25 % de son capital.
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Le Quotidien du tourisme 16/10 «Etihad Airways s'intéresse davantage à
Aer Lingus»
D’après le site financier "Boursier.com", la compagnie Etihad Airways
envisagerait d'acheter les 25 % détenus par le gouvernement irlandais dans
Aer Lingus. Mais la compagnie du Golfe reconnaît cependant ne pas avoir été
approchée par le gouvernement. "Si le gouvernement irlandais venait à nous
approcher pour regarder cette participation, alors nous le ferons. Mais ils ne
nous ont pas encore approchés", a expliqué James Hogan, directeur général
d'Etihad, en marge d'une conférence de presse à Abu Dhabi. Ce dernier a par
ailleurs refusé de commenter la tentative d'OPA de Ryanair ou si Etihad
vendrait sa participation actuelle de 3 % dans Aer Lingus, précise Reuters.
TRANSPORT AERIEN ET AEROPORTS
Les Echos 11/10 «La succession à la présidence d'Aéroports de Paris
dans la dernière ligne droite»
(Article signé Bruno Trévidic)
A un mois du départ de Pierre Graff de la présidence d'Aéroports de Paris
(ADP), le suspense sur sa succession reste total. Si l'ancien directeur général
de la Caisse des Dépôts, Augustin de Romanet, fait aujourd'hui figure de
discret favori, l'incertitude demeure, y compris sur la date à laquelle la décision
pourrait être prise. Selon certaines sources, la nomination du futur PDG pourrait
intervenir le 25 octobre, lors d'un conseil d'administration, celui-ci étant
composé de 6 représentants des salariés, de 6 représentants de l'Etat et de
6 administrateurs ordinaires élus en assemblée générale. Ce qui permettrait un
relatif débat.
Suivi d’un entretien avec Pierre Graff, président d’Aéroports de Paris, "En terme
de capacité à Roissy, ADP est tranquille jusqu'à la fin de la décennie" (Propos
recueillis par Bruno Trévidic).
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Le Quotidien du tourisme 11/10 «Réforme du contrôle aérien en Europe :
Bruxelles veut punir les Etats»
La Commission européenne va sanctionner tous les Etats de l'Union
Européenne (UE) pour les contraindre à agir afin de réduire les retards dans
leur espace aérien et dans leurs aéroports, a annoncé jeudi le commissaire aux
Transports Siim Kallas. "Plus de dix ans se sont écoulés depuis le lancement
du projet de ciel unique européen et nous n'avons toujours pas de résultats", at-il déploré lors d'une conférence sur le ciel unique à Limassol (Chypre). "Nous
allons donc être contraints de lancer des procédures d'infraction", a-t-il dit. Les
procédures devraient être engagées en février 2013 et concerner tous les Etats
pour "non respect de leurs engagements", a-t-on précisé dans l'entourage du
commissaire. Le ciel unique devait supprimer les frontières nationales dans les
airs, tripler la capacité de l'espace aérien, réduire les coûts de gestion du trafic
aérien de 50 % et réduire de 10 % les incidences sur l'environnement. Siim
Kallas avait mis en garde les Etats en novembre 2011 : "2012 sera l'année du
succès ou de l'échec du ciel unique européen. Or il reste encore beaucoup à
faire". Chaque jour, 27 000 vols contrôlés se croisent dans le ciel européen et
80 % de ces vols sont exploités au sein de l'UE dont les 440 aéroports
accueillent 1,4 milliard de passagers par an. Or l'espace aérien de l'UE est
divisé en 650 secteurs, compte 60 centres de contrôles du trafic aérien et est
géré par 27 systèmes nationaux. Conséquence de cette fragmentation, les
distances à parcourir sont plus longues à cause de "routes bizarres" que les
appareils sont contraints d'emprunter car les contrôleurs en charge ne sont pas
en mesure de gérer plus d'un certain nombre de vols en même temps. La
Commission évalue les surcoûts à charge des compagnies et donc de leurs
passagers à 5 milliards d'euros par an.
Les Echos 17/10 «ADP»
Le trafic dans les aéroports parisiens est resté parfaitement stable en
septembre, avec 7,9 millions de passagers accueillis, et a progressé de 1,3 %
depuis le début de l'année, a annoncé hier leur gestionnaire Aéroports de Paris.
A Roissy-CDG, le trafic a été quasi stable en septembre avec un recul de
0,4 %, accueillant 5,5 millions de passagers. A Orly, il a progressé de 1 % avec
2,4 millions de passagers.
La Tribune 17/10 «La modernisation d'Orly permettra t-elle d'accueillir des
A380 à l'avenir ?»
(Article signé Fabrice Gliszczynski)
ADP prévoit de créer d'ici à 2018 une nouvelle salle d'embarquement pour les
vols internationaux qui pourra accueillir l'A380. La direction rappelle qu'aucune
compagnie aujourd'hui présente à Orly n'a le projet d'ouvrir des vols en A380.
La Tribune 18/10 «Aéroports de Paris : les syndicats interpellent la
direction sur son acquisition en Turquie»
(Article signé Fabrice Gliszczynski)
Après la demande de la commission économique du Comité d'entreprise (CE)
d'ADP d'inscrire à l'ordre du jour des questions internationales d'ADP, le CE a
interpellé mardi la direction sur l'acquisition en mai de 38 % de l'opérateur turc
TAV car quelques semaines après, Ankara annonçait sa volonté de créer un
nouvel aéroport à l'horizon 2015-2016.
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Les Echos 18/10 «ADP va donner une nouvelle jeunesse à l'aéroport
d'Orly»
(Article signé Bruno Trévidic)
Pour sa dernière conférence de presse hier, Pierre Graff, le PDG d'Aéroports
de Paris, aura au moins pu se faire plaisir. Son sujet, très médiatique et
gratifiant, était en effet la rénovation et l'agrandissement de l'aéroport d'Orly.
Celui qui devra quitter ses fonctions le 11 novembre prochain, atteint par la
limite d'âge, a ainsi dévoilé le projet de jonction des aérogares Sud et Ouest,
qui devrait changer le visage de l'aéroport au sud de Paris. Ajouté à la
construction d'une nouvelle jetée d'embarquement à l'extrémité de l'aérogare
Sud, ce projet prévoit d'offrir 30 % de surface supplémentaires à l'horizon 2018.
AERONAUTIQUE
Les Echos 08/10 «EADS-BAE : Londres brandit la menace du veto»
(Article signé Alain Ruello, Bruno Trévidic et Jean-Philippe Lacour)
Grand artisan de la fusion d'EADS avec BAE Systems, Tom Enders ne
s'attendait certainement pas à tant de difficultés pour obtenir l'aval de
l'Allemagne, de la France et du Royaume-Uni. Le patron de la maison mère
d'Airbus est servi. A quelques heures de la date butoir du 10 octobre fixée par
le gendarme de la Bourse britannique, Londres a menacé, par l'intermédiaire de
son ministre de la Défense, Philip Hammond, de brandir son veto à l'opération.
En cause : le poids des Etats français et allemand dans le capital du futur
groupe d'aéronautique et de défense.
Suivi d’un article "L’opposition au projet de mariage se réveille au RoyaumeUni".
Les Echos 09/10 «Fusion EADS-BAE Systems : les actionnaires des deux
groupes s'impatientent»
(Article signé Nicolas Madelaine)
Premier actionnaire du groupe de défense britannique, avec plus de 13 % du
capital, Invesco Perpetual affirme ne pas comprendre la logique stratégique de
l'opération. Le fonds craint pour la politique de dividende. Les actionnaires
d'EADS sont aussi en mal d'information.
La Tribune 09/10 «ATR décolle enfin au Japon»
(Article signé Michel Cabirol)
ATR décolle enfin au Japon après plus de 30 ans d'existence... Le constructeur
européen d'avions turbopropulseurs a placé des appareils en location auprès
de LINK, la nouvelle compagnie régionale japonaise, qui démarrera son activité
en 2013. Ce sont les tout premiers appareils ATR qui seront opérés au Japon,
"l'un des derniers pays du continent asiatique où les ATR n'avaient pas encore
volé", explique le constructeur franco-italien (50-50 entre EADS et
Finmeccanica). LINK intégrera à sa flotte trois ATR 72-600 en location. La
livraison des appareils débutera fin 2013. Cette annonce commerciale s'est
faite à l'occasion du Japan Aerospace Airshow, à Nagoya (Japon).
N° 317 – Semaines du 8 au 12 octobre et du 15 au 19 octobre 2012 - p.8
Les Echos 10/10 «EADS et BAE partis pour prolonger les négociations
malgré l'indécision de Berlin»
(Article signé Alain Ruello, Bruno Trévidic et Jean-Philippe Lacour)
Tom Enders, le PDG d'EADS, et Ian King, son homologue chez BAE, se sont
réunis hier soir pour décider de la suite à donner aux négociations alors
qu'expire aujourd'hui l'échéance fixée par la Bourse britannique. Paris et
Londres ont aplani leurs différends. Berlin reste silencieux.
Les Echos 11/10 «L'Allemagne accusée de toutes parts d'avoir tué les
négociations de fusion entre EADS et BAE»
(Article signé Alain Ruello, Bruno Trévidic et Jean-Philippe Lacour et Nicolas Madelaine)
La megafusion d'EADS avec BAE Systems ne verra finalement pas le jour.
Au terme d'ultimes tractations hier matin impliquant la France, le Royaume-Uni
et l'Allemagne, la maison mère d'Airbus et le groupe de défense britannique ont
annoncé qu'ils jetaient l'éponge. "Il est devenu clair que les intérêts des Etats
parties prenantes ne pouvaient pas être réconciliés de manière adéquate avec
les objectifs que s'étaient fixés BAE Systems et EADS pour leur fusion", ont
indiqué les deux entreprises dans leur communiqué, alors que l'Allemagne a
été aussitôt pointée du doigt comme le responsable numéro un de l'échec du
projet.
Suivi de trois articles "EADS et ses dirigeants ne sortiront pas indemnes de ce
revers stratégique" (Article signé Bruno Trévidic), "L’opération a mis en
évidence les faiblesses de BAE Systems" (Article signé Nicolas Madelaine),
"Silencieux, l’exécutif français s’est néanmoins activé en coulisses" (Article
signé Cécile de Cornudet) et d’un entretien avec Marwan Lahoud, directeur de
la stratégie du marketing d’EADS : "Il y a plus d’un avenir pour un groupe
comme EADS" (Propos recueillis par Pascal Pogam).
Les Echos 17/10 «Safran franchit une étape décisive vers l'avion "plus
électrique"»
(Article signé Bruno Trévidic)
Le groupe français d'aéronautique et de défense a annoncé hier le rachat pour
310 millions d'euros des activités électriques de l'équipementier américain
Goodrich, racheté fin 2011 par UTC. De quoi conforter sa stratégie axée sur le
développement des équipements électriques à bord des avions.
Les Echos 18/10 «Les tensions s'accumulent entre Berlin et EADS»
(Article signé Thibaut Madelin)
Une semaine après l'échec du projet de fusion entre EADS et BAE Systems,
les tensions perdurent entre l'Allemagne et le groupe européen d'aéronautique
et de défense, qui l'accuse d'avoir torpillé l'opération. Nouveau sujet de
discorde : la suspension d'une avance remboursable de 600 millions d'euros
destiné au développement de l'A350 d'Airbus, filiale d'EADS.
N° 317 – Semaines du 8 au 12 octobre et du 15 au 19 octobre 2012 - p.9
La Tribune 19/10 «En créant une usine d'A320 aux Etats-Unis, Airbus
doublera ses dépenses outre-Atlantique»
(Article signé Fabrice Gliszczynski)
L'avionneur, qui a dépensé 12 milliards de dollars auprès des fournisseurs
américains en 2011, doublera cette somme d'ici à 2020 selon le président
d'Airbus aux Etats-Unis. La mise en place par Airbus d’une usine d’assemblage
d’A320 Neo à Mobile dans l’Alabama en 2016 sera une bonne affaire pour les
fournisseurs américains. L’avionneur, qui a dépensé auprès d’eux 12 milliards
de dollars en 2011, doublera cette somme d'ici à 2020 a indiqué vendredi à
Los Angeles, le président d'Airbus America, Allan McArtor. Ce doublement des
dépenses résultera du projet Mobile, évalué à 600 millions de dollars, dont
l'usine assemblera des A320. Ce site devrait compter près de 1 000 salariés.
Les Echos 19/10 «Safran mise sur les moteurs en Russie»
(Article signé Benjamin Quenelle)
A Rybinsk, sur la Volga, l'équipementier français Safran a créé un véritable
partenariat avec l'un des principaux motoristes russes, NPO Saturn. Les deux
industriels ont créé une coentreprise, responsable de la commercialisation du
SaM146, le moteur du Superjet, le nouvel avion civil russe. Pour sa fabrication,
Snecma fournit la moitié des composants. L'autre moitié vient de l'immense
complexe de NPO Saturn à Rybinsk, où est assemblé le moteur.
CROISSANCE/CONJONCTURE/POLITIQUE
ECONOMIQUE
Les Echos 08/10 «La crise a stoppé le mouvement de dépaupérisation du
salariat»
(Article signé Leïla de Comarmond)
Une étude publiée vendredi par la Dares (ministère du Travail) sur les bas
salaires en France pointe la surreprésentation des CDD, de l'intérim,
des stages et contrats aidés ainsi que du temps partiel dans les 3,6 millions de
salariés gagnant moins que le SMIC mensuel.
Suivi d’un article "De nombreux minima de branche rattrapés par le SMIC".
Les Echos 11/10 «Retraite complémentaire : les réserves de l'Agirc-Arrco
s'amenuisent à grande vitesse»
(Article signé Vincent Collen)
Les réserves des régimes de retraite complémentaire des salariés du privé
seraient épuisées entre 2017 et 2020. Déficitaires depuis 2010, l'Arrco (pour
l'ensemble des salariés) et l'Agirc (pour les seuls cadres) sont obligés de puiser
dans leurs réserves pour payer la part complémentaire des pensions de
11 millions de retraités. Ces réserves étaient jusqu'à présent confortables : plus
de 6 milliards d'euros pour l'Agirc, près de 42 milliards pour l'Arrco fin 2012. Les
partenaires sociaux se réunissent aujourd'hui pour examiner des solutions.
Hausse des cotisations, âge de départ, toutes sont controversées.
N° 317 – Semaines du 8 au 12 octobre et du 15 au 19 octobre 2012 - p.10
Les Echos 18/10 «Pierre Moscovici, "L'absence de réformes structurelles
ne nous serait pas pardonnée"»
(Propos recueillis par Elsa Conesa, Henri Gibier, Etienne Lefebvre et Dominique Seux)
Entretien avec Pierre Moscovici, ministre d e l’Economie et des Finances.
Les Echos 19/10 «Pour l'OFCE, tenir l'objectif de déficit à 3 % exigerait
22 milliards d'économies en plus»
(Article signé Frédéric Schaeffer)
L'institut de conjoncture anticipe une croissance nulle en France l'an prochain,
limitant la réduction du déficit public à 3,5 % du PIB. Tenir à tout prix l'objectif
d'un déficit à 3 %, comme l'affirme aujourd'hui le gouvernement, ferait replonger
la France en récession.
Le Monde 20/10 «Un climat social atone et figé, sur fond de crise»
(Article signé Jean-Baptiste Chastand)
Malgré la crise et la hausse du chômage, l'année 2013 sera-t-elle calme sur le
front du social ? Selon l'association Entreprise & Personnel, qui regroupe les
directeurs de ressources humaines de nombre de grandes entreprises
françaises, le climat social devrait en tout cas être "figé". Publiée vendredi 19
octobre, sa note de conjoncture annuelle, très regardée dans le milieu du
social, estime ainsi que les chances qu'un mouvement social d'ampleur voie le
jour l'année prochaine sont limitées. Cette étude s'inquiète toutefois "des effets
sur le corps social" d'une récession qui se prolongerait au-delà de 2013.
ENTREPRISES
Les Echos 09/10 «Egalité salariale : vers des contrôles renforcés»
(Article signé Derek Perrotte)
Un rapport de l'Igas dénonce la rareté et l'inefficacité des contrôles sur
l'obligation des entreprises d'être couvertes par un accord ou un plan d'action
sur l'égalité hommes-femmes. Le ministère du Travail et celui des Droit des
femmes vont simplifier ces contrôles pour les généraliser.
Les Echos 11/10 «La faiblesse de la demande pèse sur les défaillances
d'entreprise»
(Article signé Frédéric Schaeffer)
Au troisième trimestre, 11 706 procédures de redressement judiciaire, de
liquidation ou de sauvegarde ont été prononcées, en hausse de 3,7 % sur un
an, selon Altares. Les défaillances se multiplient dans l'hôtellerie, le prêt-àporter et les agences immobilières.
N° 317 – Semaines du 8 au 12 octobre et du 15 au 19 octobre 2012 - p.11
Le Monde 15/10 «Toujours plus de plans de départs volontaires»
(Article signé Francine Aizicovici)
Paradoxalement alors que le chômage explose, les plans de départs
volontaires (PDV) aussi. Cette vague s'amplifie depuis quatre ou cinq ans,
essentiellement dans les grandes entreprises. Cette année encore ont été
annoncés ceux de Sanofi, Air France, Société générale, Groupama, Carrefour,
SFR ou Bouygues Telecom... Et souvent, c'est "un succès", comme disent les
directions. Mais pourquoi les salariés se ruent-ils vers la sortie, au risque de
pointer à Pôle emploi à plus ou moins brève échéance ? Dans chaque
entreprise, ces PDV, dont les modalités sont absentes du code du travail et très
peu encadrées par la jurisprudence, concernent des centaines, voire des
milliers de salariés. Pour les employeurs, ils présentent un avantage en termes
d'image par rapport à un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), perçu comme
plus violent car il ne donne pas le choix aux salariés. "Quand les entreprises
avancent qu'il n'y aura pas de licenciements secs, cela laisse penser que les
gens partent mais que les postes restent. Or, ils sont bel et bien détruits" selon
Laurent Rivoire, expert auprès des comités d'entreprise au cabinet Secafi. Les
entreprises les préfèrent aux plans de sauvegarde de l'emploi. Malgré la crise,
ils ont du succès chez les salariés.
POLITIQUE SOCIALE/SOCIAL/SYNDICATS
Les Echos 09/10 «Emploi : la CGT mobilise sans les autres syndicats»
(Article signé Derek Perrotte)
La mobilisation ne s'annonce pas très conséquente, mais a valeur
d'avertissement et de symbole. A l'appel de la seule CGT, qui n'a pas été suivie
par les autres syndicats et dont l'initiative a même été fustigée par la CFDT, des
manifestations sont prévues aujourd'hui dans huit villes (Paris, Lyon, Marseille,
etc.), assorties d'appels à la grève pour "la défense de l'emploi et de l'industrie".
Cette journée s'inscrit dans le cadre d'une semaine d'action organisée par les
syndicats de la Fédération européenne de l'industrie.
Les Echos 15/10 «Les tout petits syndicats s'invitent dans les TPE»
(Article signé Derek Perrotte)
Profitant de critères de sélection souples, trois syndicats quasi inconnus (CNT,
CAT et SAP) sont candidats aux élections dans les TPE en décembre. Une
manière de communiquer auprès de leurs 4,6 millions de salariés électeurs aux
frais de l'Etat.
N° 317 – Semaines du 8 au 12 octobre et du 15 au 19 octobre 2012 - p.12
Les Echos 17/10 «CGT : Thierry Lepaon élu à une quasi-unanimité»
(Article signé Derek Perrotte)
Comme attendu, la commission exécutive (CE) de la CGT a validé hier la
proposition de Bernard Thibault de désigner Thierry Lepaon, cinquante-deux
ans, président du groupe CGT au Conseil économique, social et
environnemental (Cese), comme futur secrétaire général. Le vote a été une
formalité, avec 42 voix pour, aucune contre et sept abstentions, signe que les
partisans d'Eric Aubin, "monsieur Retraites" de la CGT auquel Bernard Thibault
s'opposait, se sont finalement résignés à ce choix pour mettre fin à la guerre de
succession qui mine la centrale depuis le début de l'année. Mais ils ont exigé
que Thierry Lepaon "clarifie" au plus vite ses pistes en matière de
réorganisation de la direction confédérale.
Les Echos 18/10 «La guerre des chefs bat son plein à six mois du congrès
de la CGC»
(Article signé Derek Perrotte)
Assignation judiciaire, convocation par la brigade financière, appels à la
démission, à six mois du congrès de la centrale des cadres, la tension est à son
comble entre Bernard Van Craeynest, président-candidat à un troisième
mandat, et la moitié des fédérations, qui pourraient se ranger derrière une
éventuelle candidature de Carole Couvert, l'actuelle numéro deux. Un cap a été
franchi au comité directeur de lundi. Après des mois d'âpres discussions, un
consensus s'était pourtant dégagé en début de séance sur les deux gros sujets
de conflit : la réforme des statuts de la CGC, pour sécuriser juridiquement sa
nature catégorielle avant l'entrée en vigueur, mi-2013, de la réforme de la
représentativité, et celle de sa gouvernance, avec un renforcement du poids
des fédérations.
Le Monde 20/10 «Laurent Berger, l'apparatchik gentiment critique»
(Article signé Claire Guélaud)
Portrait de Laurent Berger qui devrait succéder à François Chérèque au poste
de secrétaire général de la CFDT le 28 novembre.
ECONOMIES INTERNATIONALES
Les Echos 08/10 «Le redressement de l'économie européenne prend du
retard»
(Article signé Massimo Prandi)
Les trois instituts de recherche économique les plus prestigieux du trio de tête
des pays de la zone euro (l'Ifo pour l'Allemagne, l'Insee pour la France et l'Istat
pour l'Italie) ont rendu vendredi leurs prévisions pour les mois à venir. Selon
eux, contrairement à leur anticipation précédente du 4 juillet, le
quatrième trimestre de cette année ne marquera pas le début du redressement
conjoncturel de la zone euro. Le repli de 0,2 % du PIB de la zone envisagé pour
le troisième trimestre devrait être suivi par une nouvelle petite contraction de
0,1 % les trois derniers mois de l'année. En juillet, ces organismes prédisaient
au contraire une hausse modeste du PIB au dernier trimestre, de 0,1 %.
N° 317 – Semaines du 8 au 12 octobre et du 15 au 19 octobre 2012 - p.13
Les Echos 09/10 «Le Fonds monétaire international s'alarme d'un
ralentissement mondial généralisé»
(Article signé Richard Hiault)
Les économistes du Fonds monétaire international (FMI) ont revu, une nouvelle
fois, leurs prévisions de croissance à la baisse. Quelques jours avant la tenue
de l'assemblée annuelle de l'institution multilatérale, à Tokyo ce week-end, la
publication ce matin des "Perspectives économiques mondiales" ne laisse
planer aucun doute. C'est un ralentissement général. La croissance du produit
intérieur brut (PIB) mondial ne sera que de 3,3 % cette année, contre 3,5 %
espéré cet été. Les pays industrialisés souffrent toujours d'une activité
anémique, voire d'une récession. Que ce soit l'Italie, l'Espagne ou la zone euro.
Nouveauté : le Royaume-Uni va rejoindra le club des pays en récession cette
année, avec une baisse de son PIB de 0,4 %. Les pays émergents font
exception à la règle d'une faible croissance. Globalement, la hausse de leur PIB
devrait encore être importante (5,3 % au lieu de 5,6 %). Mais, que ce soit la
Chine, la Russie, le Brésil et surtout l'Inde, l'activité économique subit le
contrecoup de la mauvaise conjoncture des pays développés. Dans un tel
contexte, il n'est donc pas surprenant de constater que le Fonds prédit aussi un
recul de la croissance du commerce international (3,2 % au lieu de 3,8 %).
Suivi de deux articles "Sombres prévisions pour la France" (Article signé
Frédéric Schaeffer) et "En dépit de nombreux plans d’austérité, le rééquilibrage
budgétaire reste difficile" (Article signé Massimo Prandi).
Les Echos 12/10 «Le FMI réclame plus de souplesse dans les programmes
d'austérité»
(Article signé Richard Hiault)
"Il est bon parfois de prendre un peu plus de temps" : c'est par ces conseils,
inspirés par la nouvelle dégradation de la conjoncture mondiale, que la
directrice générale du FMI a ouvert hier, à Tokyo, les réunions annuelles du
Fonds monétaire international et de la Banque mondiale. Les regards des
ministres des Finances du monde entier sont braqués sur l'Europe et la zone
euro, toujours engluée dans une crise financière doublée d'une crise
économique provoquée par la multiplication des plans d'austérité. "Au lieu de
charger lourdement les Etats, il est parfois plus avisé, en raison des
circonstances et du fait que beaucoup de pays entreprennent en même temps
des politiques comparables afin de réduire leurs déficits, (...) d'avoir plus de
temps", a déclaré Christine Lagarde. Il ne faut pas se fixer sur des objectifs
[budgétaires NDLR] nominaux. Il faut laisser jouer les stabilisateurs
automatique".
N° 317 – Semaines du 8 au 12 octobre et du 15 au 19 octobre 2012 - p.14
Les Echos 17/10 «Barack Obama peut se prévaloir de l'embellie de
l'économie américaine»
(Article signé Karl de Meyer)
Alors qu'il devait, hier soir, lors de leur deuxième duel télévisé, se montrer
beaucoup plus agressif face à Mitt Romney, Barack Obama peut se prévaloir
d'une embellie certaine de l'économie. Le dernier indicateur en date, publié hier,
confirme la tendance à la reprise de l'économie américaine : les ventes de
détail ont progressé de 1,1 % en septembre, selon le département du
Commerce, qui a également revu à la hausse l'amélioration du mois d'août
(1,2 %). Les ventes d'automobiles ont augmenté de 1,3 % en septembre,
indiquant que les Américains semblent reprendre confiance. Les indicateurs sur
le sentiment des consommateurs sont d'ailleurs orientés à la hausse. L'index
Reuters/université du Michigan a atteint en septembre son plus haut niveau
depuis septembre 2007. "Les consommateurs se sentent mieux et la confiance
a augmenté, nous pensons que la saison des ventes d'hiver va bien se
dérouler", explique Chris Christopher, chez IHS Global insight.
Suivi d’un article "Une reprise économique fragile qui reste à confirmer" (Article
signé Massimo Prandi).
Les Echos 19/10 «L'économie chinoise ralentit mais donne des signes de
stabilisation»
(Article signé Gabriel Grésillon)
Ralentissement ? Stabilisation ? Rebond ? Les chiffres publiés hier par le
Bureau national des statistiques, à Pékin, ont alimenté des commentaires très
ambivalents. La croissance s'est en effet établie à 7,4 % sur un an au troisième
trimestre. C'est moins que les 7,6 % constatés trois mois plus tôt et cela
représente la septième baisse trimestrielle d'affilée. Mais c'est un chiffre en
ligne avec les prévisions de la majorité des économistes.
N° 317 – Semaines du 8 au 12 octobre et du 15 au 19 octobre 2012 - p.15