mensuel - Intramuros

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mensuel - Intramuros
www.intramuroshebdo.com
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EFFETS ET GESTES TOULOUSAINS / N°315 / JUIN 2007 / GRATUIT
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MANIFEST'ACTIONS/3
DÉAMBUL'ACTIONS
> ACTU
> Festival “Convivencia” 2007
• ASSOSS’ACTIVES. Le Centre Polyvalent Jean
Rieux organise la quatrième édition de “L’été à l’assos’
quartiers” les 8, 9 et 10 juin dans le quartier Côte
Pavée et alentours. Au menu de cette belle manifestation participative et citoyenne : animations, repas de
rue, musique, cinéma en plein air, déambulation, bal,
contes, pétanque… de tout pour tous en participation
libre… Des infos au 05 61 80 10 91.
Construite en 1923 en Allemagne puis
donnée comme dommage de guerre à la
France avant d’être utilisée comme transport de céréales sur les canaux du nord de
l’Hexagone, la Péniche Chèvrefeuille est
depuis presque quinze ans l’une des salles
incontournables de l’agglomération toulousaine. Amarrée à Ramonville pendant
une grande partie de l’année, elle s’offre
une petite escapade le long du Canal du
Midi le temps d’un festival itinérant,
jubilatoire, populaire et estival.
• FESTIVAL ROCK. La cinquième édition du festival “Rockin’ Aussonne” aura lieu le samedi 2 juin à la
salle des fêtes d’Aussonne (12 km au nord-ouest de
Toulouse) à partir de 18h30. À l’affiche cette année :
Agora Fidelio (post-rock intimiste et aérien), Atomic
Tabasco (rock indus), Exhope (heavy rock), Geisha
(métal mélodique), Junkyard Birds (rock’n’roll) et Leiden (chants et mélodies). Plus de plus au 06 82 55 27
73.
• AMNESTY INTERNATIONAL PARTICIPE À LA FÊTE DE “MOOVE LES
MINIMES”. Dans le cadre des manifestations festives qui auront lieu Place du Marché aux Cochons a
Toulouse du 30 mai au 3 juin (spectacles, concerts,
animations diverses, jeux, marché associatif), l’organisation de défense des droits humains dans le monde
tiendra un stand consacré à la vente des produits du
commerce équitable. Dans un esprit convivial, ce sera
pour tous l’occasion, outre d’acheter “solidaires”, de
s’informer de l’actualité des actions en cours et de
relayer les préoccupations de l’association. Ce soutien
pourra se poursuivre en se rendant à la boutique
d’Amnesty située rue Renée Aspe près de la Place
Saint-Georges (librairie, pétitions, cadeaux, adhésions… du mardi au samedi de 14h00 à 18h00). Renseignements au 05 61 22 12 87.
E
n dix éditions, le festival “Convivencia” s’est développé, c’est
même un temps exporté vers l’Espagne et le Portugal et a posé
les bases d’une coopération culturelle interrégionale qui fait
qu’aujourd’hui, alors que la onzième édition démarrera le 23 juin prochain, cette manifestation, c’est quatre cours d’eau empruntés (Canal du
Midi, Canal Latéral, la Baïse, Petit Rhône), quatre régions traversées
(Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon, Paca), sept départements visités lors d’escales faites dans dix-sept communes. « Convivencia, cela veut dire vivre ensemble » explique Jean-Marie Fraysse le programmateur du festival. « C’est une invitation. Un festival gratuit — on y
tient — qui va vers les gens. On veut à la fois faire découvrir des artistes
en devenir mais aussi amener des “pointures”… Ce sont les municipalités qui nous accueillent… qui payent le spectacle. Pour faire vivre ce festival, nous avons aussi des subventions de l’Europe, des régions et des
départements traversés… Ce festival s’adresse à toutes les communes,
grandes et petites, et nous faisons en sorte que la programmation tienne
compte des possibilités budgétaires de chacune d’elles. Avec le temps,
on s’aperçoit que les municipalités avec qui l’on collabore s’approprient
le festival pour en faire un des temps forts de leur politique culturelle.
Peut-être à cause de notre philosophie de programmation qui, autour
d’un parti pris “musiques du monde”, d’une volonté d’amener à faire
connaître des artistes qui ont des identités musicales et culturelles très
diverses, de proposer des musiques, populaires ou savantes, qui se partageant, arrivent à toucher de nouveaux publics. “Convivencia” est maintenant reconnu pour cela, l’originalité, l’attractivité et la pluralité artistique et culturelle… » Un festival que Jean-Marie Fraysse et l’association
Le Chévrefeuille qui pilotent cette manifestation préparent tout au long
de l’année « L’idée, c’est de faire en sorte que ce festival ne soit pas parachuté, mais que les gens qui nous accueillent, municipalités et associations locales, partagent avec nous la même envie, les mêmes convictions.
On joue le rôle de déclencheur, mais on cherche à ce que notre projet
soit repris et relayé sur place par des acteurs locaux. » Un festival en
tout cas bien installé dans le calendrier des manifestations estivales, mais
qui refuse de s’institutionnaliser « On travaille dans la souplesse. On
n’installe rien. On arrive avec des bateaux. On décharge le soir et on recharge le lendemain matin. C’est le contraire d’une action culturelle instituée… Je crois que le côté itinérant amène une part de rêve. »
• TROISIÈME VOLET. Le trio toulousain de chanson humoristico-érotico-acoustique Boudu les Cop’s
sera à la Fnac Wilson, mardi 12 juin à 17h30, pour un
mini-concert à l’occasion de la sortie de son troisième
album intitulé “Les fées-miroir” (Abelya Production).
En effet, les Cop’s — festives, séduisantes, belles,
entraînantes —, nous reviennent avec un nouveau
disque… un album livre, un conte, à lire, à écouter et
pourquoi pas à se regarder dedans! Une bonne dose
d’humour des Cop’s, une cuillère à soupe de bonbon,
une pincée d’amour avec les mots de Gabriel Sandoval,
un soupçon de guitare avec la guitare de son frère
Bernardo et une pincée d’Alain Souchon… C’est gratos!
> Jean-Philippe Birac
• PRÉSENTATION DE SAISON. Didier Carette dévoilera la saison 07/08 du Théâtre Sorano (35,
allées Jules-Guesde), qu’il dirige depuis 2003. Une saison qui s’annonce comme fort prometteuse, sûrement
la plus passionnante depuis son entrée dans ces murs,
puisque riche d’artistes de renommée hexagonale et
européenne. Le jeudi 7 juin à 19h00 sera l’occasion
d’ouvrir la fête au public. Réservation obligatoire au 05
34 31 67 16.
• Festival “Convivencia”, du 23 juin au 1er août. Renseignements au 05 62 19
08 08 ou sur le site www.festivalconvivencia.net
POUR TOUT L'ART DU MONDE
> Festival “Festam”
Un fil conducteur, le théâtre du Grand Rond, reliant le Portugal à l’Inde puis au
Burkina Faso dessine l’édition 2007 de “Festam” (Festival pour Tout l’Art du
Monde). Triangle autour duquel les rencontres culturelles ne vont pas finir de
fleurir. Floraisons de richesses de trois continents mais aussi de réalités.
D
urant cette quinzaine un peu
particulière, l’équipe organisatrice et les partenaires du festival
ont tracé une trame sous diverses thématiques et surtout au-delà de celles proposées le reste de l’année. Ainsi, le musée
Georges Labit accueillera un duo musique-danse de l’Inde du Nord. La programmation s’avère quant à elle, alléchante : théâtre, danse, musique, lectures,
photos, contes seront de mise. S’y ajoute
la visualisation de métrages. La Cinémathèque proposera “Yaaba” (réalisé par
Idrissa Ouedraogo) et “Hathi” destinés
aux enfants. Et les étudiants s’y collent
également! Au nombre de quatre, ils ont
mis en relief leurs cultures personnelles
afin de les axer autour de créations de
contes. Ainsi, “Festam” joue avec les cultures actuelles du monde sans pour autant évoquer explicitement la notion de
folklore traditionnel. Cultivons la différence aujourd’hui et maintenant, tel est le
credo.
D’ailleurs, pour bon nombre de
prestations, la participation du public sera
libre, pour justement ne pas engendrer
une barrière financière au portillon.
D’autre part, le spectateur aura l’occasion de devenir acteur grâce à la proximité et la convivialité permises
avec les artistes, mais aussi via la présence, sur les sites, de stages de
danse indienne avec Kamal Kant, et de
musique classique de l’Inde avec Yvan
Trunzler. En somme, “Festam” prône
une culture accessible à tous, sans exception ; vise une disparité de partenaires dont l’action menée dépasse les
compétences traditionnelles de ces derniers. Aline Gubert, coordinatrice du
festival souligne également la diversité de
lieux participant à “Festam” et gravitant,
pour l’occasion, autour du théâtre du
Grand Rond. Ainsi, grâce à des structures telles que le centre culturel Henri
Desbals ou encore les librairies Terra
Nova et Oh les Beaux Jours l’objectif est
atteint. Les festivités débuteront sur les
chapeaux de roue à l’Utopia de Tournefeuille durant deux jours. La clôture du
festival, quant à elle, aura lieu dans les
murs du Théâtre du Grand Rond, elle
sera animée par l’association Cricao qui
mettra en œuvre une de ses créations
flirtant entre l’Afrique et l’Inde. Un joli
point final qui laisse, d’ores et déjà, songeur concernant l’annonce du troisième
volet de “Festam” qui sera certainement
très attendu.
> Marina Pech
• “Festam”, du 1er au 17 juin, programmation détaillée au 05 61 62 14 85 ou
grand.rond.free.fr
• C’EST LA SIESTE. L’édition 2007 du festival
“Les siestes électroniques” change de lieux et de formule : les concerts gratuits auront lieu dans le très
reposant site de la Prairie des Filtres, tandis que les
concerts exceptionnels trouveront place dans la splendide cour intérieure de la DRAC (32, rue de la Dalbade). Notons, parmi les nombreux artistes programmés
cette année, la présence de Pascal Comelade (jeudi 28
juin/DRAC), Sébastien Tellier (vendredi 29
juin/DRAC) et Château Flight (samedi 30 juin/Prairie
des Filtres). Programmation détaillée et renseignements au 05 67 22 79 36.
• ANIM’ACTION. L’association Citrus, délégation
régionale de Solidarités Jeunesses, recherche des animateurs/animatrices de chantiers internationaux pour
l’été 2007. Qu’est-ce qu’un chantier ? Un chantier
regroupe une quinzaine de volontaires internationaux,
âgés de 18 ans et plus, venus de différents pays pour
une durée de trois semaines participer à un travail collectif : restauration de murets de pierres, rénovation
de lavoir, organisation de festival, aménagement de
berges… avec la population locale. Pour animer un
chantier, il est souhaitable d’avoir une expérience de
vie en collectivité (les anciens volontaires sont les bienvenus!), quelques notions d’anglais, avoir le sens des
responsabilités et de l’organisation, être dynamique et
motivé pour faire vivre une expérience interculturelle
à tous. Un stage proposé par l’association (du 7 au 14
juin) en Midi-Pyrénées vous préparera à l’encadrement
d’un chantier international. Cette formation est gratuite. Pendant la durée du chantier, vous serez nourris et
logés. Vos frais de déplacements peuvent être indemnisés. Si vous êtes intéressés, contactez l’association
Citrus à Caussade (82) au 05 63 65 94 06.
• DISQUES D’ICI. C’est quasi simultanément que
sortent les albums respectifs des combos toulousains
Bombes 2 Bal (“Bal indigène”, chez Tôt ou Tard/Warner) et Beautés Vulgaires “À part ça, tout va bien…”,
chez At(h)ome/Wagram).
• DÉCOUVERTE THÉÂTRALE. De janvier à
juin s’est tenu un atelier de création théâtrale dans les
murs du Théâtre du Pont-Neuf (8, place Arzac, 05 62
21 51 78). Laboratoire de recherche et d’expérimentation, il a été dirigé par deux intervenants de grande
qualité : Olivier Jeannelle et Laurent Perez, comédiens
reconnus et metteurs en scène. C’est le travail de cet
atelier qui sera présenté au public sur trois soirées, du
jeudi 28 au samedi 30 juin à 21h00.
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4/CINÉMA
> LES SORTIES
MERCREDI 6 JUIN
> “Boxes” de Jane Birkin avec Géraldine
Chaplin, Michel Piccoli
> “Boulevard de la mort-un film Grind
House” de Quentin Tarantino avec Kurt Russell, Rose McGowan
> “Cœurs perdus” de Todd Robinson avec
John Travolta, James Gandolfini
> “Network, main basse sur la télévision” de Sidney Lumet avec Faye Dunaway,
William Holden
> “Dialogue avec mon jardinier” de Jean
Becker avec Daniel Auteuil, Jean-Pierre Darroussin
> “Écoute le temps” d’Alanté Kavaïté avec
Émilie Dequenne, Ludmila Mikaël
> “L’avocat de la terreur” de Barbet
Schroeder avec Jacques Vergès, Béchir Boumaza
> “I don’t want to sleep alone” de Tsai
Ming-liang avec Lee Kang-sheng, Chen Shizheng
> “Manue Bolonaise” de Sophie Letourneur
MERCREDI 13 JUIN
> “Le Temps des gitans” d’Emir Kusturica
avec Davor Dujmovic, Bora Todorovic
> “Bande de sauvages” de Walt Becker
avec John Travolta, Martin Lawrence
> “Faussaire” de Lasse Hallström avec Richard Gere, Marcia Gay Harden
> “Shrek le troisième” de Chris Miller,
Raman Hui avec Mike Myers, Eddie Murphy
> “THX 1138 director’s cut” de George
Lucas avec Robert Duvall, Donald Pleasence
> “Dix petits Indiens” de René Clair avec
Roland Young, Louis Hayward
> “Sempre vivu! (Qui a dit que nous
étions morts ?)” de Robin Renucci avec
René Jauneau, Angèle Massei
> “À l’intérieur” de Julien Maury, Alexandre
Bustillo avec Béatrice Dalle, Alysson Paradis
> “Gomez vs Tavarès” de Gilles PaquetBrenner, Cyril Sebas avec Titoff, Stomy Bugsy
> “Maine Océan” de Jacques Rozier avec
Bernard Ménez, Luis Rego
> “Deep sea 3D” d'Howard Hall avec Johnny Depp, Kate Winslet
> “Vent mauvais” de Stéphane Allagnon
avec Jonathan Zaccaï, Aure Atika
> “Syndromes and a century” d’Apichatpong Weerasethakul avec Nantarat Sawaddikul, Jaruchai Iamaram
BANDE À PART
> “Ocean's 13”
Les dernières
aventures des
braqueurs cools,
zens, Lexomil
forment une
réussite, et pas
seulement pour
leur portemonnaie.
GROS LOT. George Clooney, Brad Pitt, Matt Damon, Al
Pacino, Andy Garcia, Don
Cheadle, Bernie Mac, Casey
Affleck, Scott Caan, Eddie Jemison, Shaobo Qin, Carl Reiner, Elliott Gould, Ellen Barkin,
Michael Harney, James Martin
Kelly, James DuMont, Michael
Mantell, Céline Dion, Noureen
DeWulf, etc. Me direz-vous,
est-ce que cela suffit à faire un
bon film ? Heu, oui… Les troisièmes aventures du gentleman
cambrioleur Danny Ocean et
de ses comparses Rusty Ryan,
Linus Caldwell et Basher Tarr,
c’est tout cela, le glamour, le
cool, le zen, le Lexomil, le tout
réuni pour un ultime audacieux braquage, , après que le
propriétaire de casino Willy
Bank (Al Pacino) ait trahi un
membre de l’équipe. Ça ne se
fait pas, non.
POUR LA BONNE CAUSE.
Mais la sortie d’“Ocean’s thirteen” ne sera pas qu’une question
de cinéma et de gros sous. Les
quatre acteurs ont prévu de profiter de la campagne de promotion
du film pour sensibiliser le public
aux atrocités commises dans le
Darfour et qu’ils qualifient de
« génocide ». Ils ont donc profité
de la tribune médiatique offerte
par le Festival de Cannes, soixantième du nom, pour rameuter une
soirée caritative au profit de cette
région de l’ouest du Soudan. Ils
seront à Cannes en terrain ami,
où le débat, la sélection et le pal-
marès du festival ont plus d’une
fois pris une teinte politique. La
palme d’Or 2004, attribuée au documentaire
anti-administration
Bush de Michael Moore, “Fahrenheit 9/11”, quelques mois avant la
présidentielle américaine, est l’une
des dernières à en témoigner.
Partenaires dans “Ocean’s thirteen”, Clooney et Cheadle ont
convaincu Matt Damon et Brad
Pitt de les rejoindre dans leur
combat. Ce dernier avait sans
doute déjà été sensibilisé par sa
femme, Angelina Jolie, Ambassadrice du Haut-Commissariat de
l’ONU pour les Réfugiés et qui a
visité à deux reprises des camps
de réfugiés soudanais installés au
Tchad. Le couple, via sa fondation,
vient de faire un don d’un million
de dollars au HCR, à l’IRC et à
SOS villages d’enfants au Darfour.
À noter qu’il s’agit du dernier braquage de la saga, affirmation livrée
par Steven Soderbergh et George
Clooney.
> Jean Surewsky
• “Ocean’s 13” de Steven Soderbergh (USA/2007/2h02) avec George Clooney, Brad Pitt
Sortie le 20 juin
THREE PARTY
> “Shrek le troisième”
L’ogre le plus
sympathique de la
planète revient
faire son numéro
pour égayer les
petits et les plus
grands.
LE ROI DES OGRES. Vous
n’êtes pas sans savoir, au vu
d’une promotion féconde et drolatique, que le royaume de Far
Far Away croule sous une nouvelle menace. Le roi vient de
rendre l’âme et Shrek ne veut
rien savoir de reprendre la succession. Il part plutôt en voyage
avec ses comparses l’âne verbomoteur et le chat tout mignon
pour convaincre le frêle Arthur
de prétendre à la couronne.
C’est lorsque les protecteurs
sont loin que le déchu Prince
Charmant et son armé de méchants en puissance décident
d’envahir la cité. La princesse
Fiona et ses proches fidèles peuvent résister, mais pas indéfiniment. Lorsque le pire est sur le
point d’arriver, un héros vert et
puant débarquera pour rétablir
l’ordre. Vous l’aurez compris,
comme à son habitude, la licence
Shrek s’empare de tous les
mythes avec cette fois au centre
de cette géniale parodie caustique, les Chevaliers de la Table
ronde qui en prennent pour leur
grade. En effet, dans l’univers de
l’ogre des marais, le roi Arthur
est un rebelle doublé d’un loser.
D’autres personnages symboliques, tels que Merlin l’Enchanteur et Sir Lancelot sont parodiés à souhait. Quant à la dame
du Lac, elle apparaît sous des
traits assez étonnants…
VERS L’INFINI ET AU-DELÀ.
Les enfants, bien sûr, diront oui à ce
troisième opus énergique. Leur
monstre préféré triomphe par le rire
pour de jubilatoires aventures qui
conservent leurs atouts majeurs. Et
les aventures de l’ogre des marais ont
encore de beaux jours devant elles.
Après “Shrek”, “Shrek 2” et ce petit
dernier, la saga promet de s’agrandir
d’ici 2010 avec la sortie de “Shrek 4”.
Même le Chat Potté aura droit à sa
première aventure solo en 2010.
> J. S.
• “Shrek le troisième” de Chris Miller
(USA/2007)
Sortie le 13 juin
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CQFV
> LES SORTIES
> “Made in Jamaica” de Jérôme Laperrousaz avec Capleton, Elephant Man
> “El Camino” de San Diego de Carlos
Sorin avec Ignacio Benitez, Carlos Wagner La
Bella
> “Le bonheur d’Emma” d’Emma Glück,
Sven Taddicken avec Jördis Triebel, Jürgen
Vogel
> “Murderball” d’Henry Alex Rubin, Dana
Adam Shapiro avec Joe Bishop, Keith Cavill
> “Et toi, t’es sur qui ?” de Lola Doillon
avec Lucie Desclozeaux, Christa Theret
> Ce Qu'il Faut Voir
Juin, c'est une
pluie de blockbusters où se faufilent quelques
perles filmiques.
Sortez les
parapluies…
> DEATH PROOF
Aux États-Unis, “Grindhouse” était
le double programme conçu par
Robert Rodriguez et Quentin Tarantino comme un hommage aux
mardi 11 mars. La thématique —
“Être/devenir” — cherche des candidats vidéastes. Conditions à voir
sur www.traverse-video.org. Direction l’Angleterre maintenant
avec un spécial “Made in London”
à la Cinémathèque de Toulouse
tout le mois de juin. À voir : “Blow
up” (Michelangelo Antonioni),
“Elephant Man” (David Lynch),
“The Lodger” (Alfred Hitchcock),
“Family life” (Ken Loach), “Oliver
Twist” (David Lean), “Travail au
noir” (Jerzy Skolimovski) ou encore “La vie privée de Sherlock
reviennent de loin avec “No country for old men”. Basé sur un
roman de Cormac McCarthy, “No
country for old men” marque le
retour au noir des Américains.
Mettant en scène Tommy Lee
siens : un policier tourmenté (stupéfiant David Strathairn déjà remarquable dans “Goobye and
Goodluck”), une joueuse dans la
déveine qui a une affaire à régler
Natali Portman encore bluffante).
> “Kings of the world” de Valérie Mitteaux, Anna Pitoun, Rémi Rozié
MERCREDI 20 JUIN
> “Ocean’s 13” de Steven Soderbergh avec
George Clooney, Brad Pitt
“Control”
> “Le dernier tango à Paris” de Bernardo
Bertolucci avec Marlon Brando, Maria Schneider
> “Le Prestige de la mort” de Luc Moullet
avec Luc Moullet, Bernadette Lafont
> “La colline a des yeux 2” de Martin
Weisz avec Daniella Alonso, Michael McMillian
> “Fragile(s)” de Martin Valente avec JeanPierre Darroussin, Marie Gillain
> “Héros” de Bruno Merle avec Michaël
Youn, Patrick Chesnais
> “13 m2” de Barthélémy Grossmann avec
Barthélémy Grossmann, Lucien Jean-Baptiste
> “Another gay movie” de Todd Stephens
avec Michael Carbonaro, Jonathan Chase
> “American vertigo” de Michko Netchak
avec Jean-Pierre Kalfon
> “Open Water 2” d’Hans Horn avec
Wolfgang Raach, Alexandra Raach
> “Ça rend heureux” de Joachim Lafosse
avec Fabrizio Rongione, Kris Cuppens
> “Steak” de Quentin Dupieux avec Eric
Judor, Ramzy Bedia
> “London to Brighton” de Paul Andrew
Williams avec Lorraine Stanley, Johnny Harris
> “Gipsy caravan” de Jasmine Dellal avec
Fanfare Ciocarlia, Taraf de Haidouks
> “Macunaïma” de Joaquim Pedro de Andrade avec Grande Otelo, Paulo José
“Quatre mois, trois semaines et deux jours”
séries Z des années 60 et 70.
D’une part il y a “Planète terreur”
(Robert Rodriguez) et d’autre part,
“Le Boulevard de la mort” (de
Quentin Tarantino et la sortie
c’est le 6 juin) deux films en un, du
moins avant le crash au box-office
américain de ce double programme à l’ancienne. Plutôt que de
prendre un nouveau risque commercial, les films sortiront donc en
France séparément. Soul, action
douce, longs plans séquences dialogués, Le “Boulevard de la mort”
c’est donc du Tarantino comme on
l’aime, référencé jusqu’à l’excès.
Une sorte de “Duel” (Steven Spielberg qui aurait croisé Russ Meyer),
le combat entre Mike, tueur sur
route, et trois filles qui baroudent
la nuit. Kurt Russell et sa gueule de
vieux lion font le reste, sans oublier vingt minutes pour un final en
forme de course-poursuite haletante.
> LA VALSE DU PANTIN
Michaël Youn, enfin sérieux ? Pas
vraiment. Dans le premier film de
Bruno Merle,“Héros” (sortie le 20
Holmes” (Billy Wilder). Du fog filmique à voir d’urgence tant l’année
2007 est rayonnante à la Cinémathèque.
> CANNES 2007
Si à l’heure où j’écris ces lignes, on
ne connaît pas encore le palmarès
du soixantième “Festival de
Cannes”, il y a eu beaucoup de
coups de soleil filmiques pour
cette édition anniversaire réussie.
Ça démarre avec “Control”, sa
douceur, cette irrésistible envie de
rire, sa banalité, ce quotidien normal malgré un final brutal, une manière de rendre le tous les jours
du mal être sous une lumière plus
favorable, de rendre Ian Curtis, autrefois ange de la mort, tel qu’il
était : ange de l’amour. Pour son
film d’ouverture, la 39ème “Quinzaine des réalisateurs” a donc choisi
une légende du rock sombre : un
portrait en noir et blanc contrastés et frappants de Ian Curtis, leader du groupe Joy Division, mort à
23 ans, suicidé dans son salon à la
veille d’une tournée américaine en
1980. Le photographe anglais et
MERCREDI 27 JUIN
> “Roman de gare” de Claude Lelouch
avec Dominique Pinon, Fanny Ardant
> “Persepolis” de Marjane Satrapi, Vincent
Paronnaud avec Catherine Deneuve, Chiara
Mastroianni
> “Cherche fiancé tous frais payés”
d’Aline Issermann avec Alexandra Lamy,
Bruno Salomone
> “Rex, chien pompier” de Todd Holland
avec Josh Hutcherson, Bruce Greenwood
> “Paradise lost” de John Stockwell avec
Josh Duhamel, Melissa George
> “Le vivarium” de Jacques Richard avec
Michael Lonsdale, Fabrice Luchini
> “Buenos Aires 1977” d’Adrian Caetano
avec Rodrigo De la Serna, Pablo Echarri
> “La petite amie” d’Émile de Nadav Lapid
avec Iptah Klein
“No country for old men”
juin), très inspiré de “La valse des
pantins” de Scorsese, il est un comédien raté, chauffeur de plateaux
TV et qui séquestre une vieille star
du rock franchouillard. Bifurquant
après quelques cris et éclats vers
une tragédie sur l’image du père et
l’absence d’amour, le récit se fait
même émouvant. Très largement
connoté Gaspar Noé, ce film déséquilibré sur un déséquilibré respire
le cassage de nerfs et surtout un
Youn qui tient étonnamment la
route. À découvrir.
> QUELQUES NEWS
D’abord, sachez que les “Rencontres Traverse Vidéo” 2008 de
Toulouse auront lieu à partir du
autrefois hollandais Anton Corbjn
est connu sur la planète musique
comme photographe pour U2, Metallica et surtout Depeche Mode.
C’est Joy Division qui l’a amené de
Hollande à Londres et pour son
premier passage derrière la caméra, il a décidé de rendre hommage
à celui qui lui a ouvert les tympans.
Sam Riley joue Ian Curtis, et notamment dans les scènes de chant
où là, on approche la perfection.
En compétition, il y a l’épatant film
roumain “Quatre mois, trois semaines et deux jours”, un avortement illégal en temps réel dans la
Roumanie de Ceaucescu. Frappant,
flippant, fracassant. Il y a aussi le
bon retour des frères Coen qui
Jones, Javier Bardem (époustouflant et qui mérite déjà un prix
d’interprétation) et Josh Brolin,
l’histoire de ce western noir de
noir prend place au Texas, près du
Rio Grande où Llewelyn Moss, un
vétéran de la guerre du Vietnam,
découvre une mallette contenant
plus de deux millions de dollars. Il
se retrouve poursuivi par deux assassins qui veulent récupérer leur
argent… Javier Bardem est l’ange
de la mort. Comment y échappe-ton (en prenant sa retraite, en
jouant à pile ou face) ? Comment
on n’y échappe pas (en misant sur
sa ruse, en jouant à pile ou face) ?
Une grande œuvre sur la mort
somptueusement écrite. Côté déception, “My Blueberry Nights”,
œuvre mineure dans la filmographie immense du chinois Wong
Kar-Wai. Se rapprochant de
“Happy Together”, film tourné en
Argentine, Wong s’attaque ici à
son premier film en anglais et de
plus, en terrain US. Deux vraies
premières. On suit ainsi la rupture
douloureuse d’Elizabeth (Norah
Jones) qui s’épanche sur le comptoir d’un cafetier plutôt bel
homme (Jude Law). Mais impossible de tomber amoureuse tout
de suite. La New-Yorkaise se lance
alors dans un périple à travers
l’Amérique, road movie laissant
derrière elle une vie de souvenirs,
un rêve et un nouvel ami — cet
émouvant patron de bar — tout
en cherchant de quoi panser son
cœur brisé. Les bars. Ce sont les
décors principaux du film. Elizabeth occupe ainsi des emplois de
serveuse, se lie d’amitié avec
des clients dont
les désirs sont
plus grands
que les
À travers ces destins individuels,
Elizabeth assiste au spectacle du
véritable abîme de la solitude et du
vide. Il y a la mort dans ce nouveau
Wong Kar-Wai. mais il y a aussi la
renaissance amoureuse. D’un point
de vue plastique, l’esthétique syncopée du chinois est somptueuse.
On mire les métros, les belles
chaussures vernies, les robes légères. L’Amérique lui va bien. Sauf
que Norah Jones n’est pas Maggie
Cheung et qu’elle peine à envoyer
le quart de l’explosivité de ses partenaires. Elle n’est pas au niveau. Et
puis, on connaît désormais les tics
du maître hongkongais : voix off,
discours
philosophique
sur
l’amour, solitudes des êtres, petites musiques récurrentes (dont
“The greatest” de Cat Power ou
même un titre d‘“In the mood for
love” repris à l’harmonica), photographies magnifiques, fétichisme
des corps. Dans une bonne moitié
de film, Kar-Wai filme très rapproché ses personnages même lorsqu’ils sont plusieurs et ensemble.
Cette impression de solipsisme
écrase une bonne partie du film.
Pourtant, par quelques géniales
éruptions, on ne peut dénigrer
complètement “My blueberry
nights”, Wong Kar-Wai mineur,
oui, mais Wong Kar-Wai quand
même!
> J. S.
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8/RENCONTRE
LA FIANCÉE DU POÈTE
> Et Dieu créa la Catala
Danielle Catala crée un spectacle musical autour de poèmes d’Apollinaire,
et reprend sa “Fiancée du pirate”, d’après Brecht. Retour sur l’itinéraire
singulier de celle qui fonda, il y a quarante ans, la Cave Poésie avec
René Gouzenne. Elle sera bien sûr de l’hommage rendu par
le “Marathon des mots” à ce dernier.
E
n quête d’un poème d’Apollinaire, Danielle Catala s’arrête un
jour sur les “Lettres à Madeleine”, écrites à cette jeune
femme rencontrée dans un train, entre Nice et Marseille, en
1915. « Il s’apprête à quitter Lou, il lui promet de lui envoyer “Alcools”, son dernier recueil. Ils s’écriront un an durant alors qu’il est
dans les tranchées. Polonais, il se fait naturaliser pour se marier avec
elle, mais les lettres témoignent de l’émiettement de leur relation
amoureuse. C’est un mélange de lettres et de poèmes qui surgissent
au cœur de la prose. C’est une écriture simple, débridée, qui dédramatise la situation du front, qui exprime le désir de ne pas plonger
dans l’horreur, en sublimant les atrocités de la guerre. Elles révèlent
le caractère sexuel des mots d’Apollinaire. Les spécialistes s’accordent pourtant pour affirmer qu’ils n’ont jamais partagé cela sur le
plan physique, même lors de leur seconde rencontre qui sera la dernière, à l’occasion d’une permission chez les parents de Madeleine. »
Danielle Catala a choisi douze poèmes et ce titre : “Tes seins sont
les seuls obus que j’aime” puisé dans “Fusée”, succession de vers qui
éclatent comme un feu d’artifices parmi d’autres œuvres poétiques
du recueil “Tendre comme le souvenir”. Lise Lienhard, pianiste, assure la mise en musique de l’ensemble. « Je ne suis pas musicienne,
et elle ne se dit pas compositrice. De cette collaboration naît l’approche d’une écriture peu conventionnelle. Je retrouve le travail
construit autour de textes de Brecht et de musiques de Kurt Weil,
avec Roger Pagès à l’accordéon qui me sensibilisait à la non crainte
de distorsions. » C’est d’ailleurs ce
SES DATES
spectacle-là, joué au festival d’Avignon, qui inaugura la vocation théâ1967 : Fonde la Cave Poétrale du Verger Urbain V.
sie avec René Gouzenne
1978 : Fonde sa compagnie
Elle évoque les débuts de
1993 : Met en scène
“Lakmé”
la Cave Poésie, sa rencontre avec
1993-1995 : Supervise le
René Gouzenne, alors formateur au
journal d’information
Théâtre Universitaire de Toulouse
d’Arte
(TUT). Elle débarquait de Perpignan
1996-2000 : Maître de
et étudiait la philosophie. Elle devint
conférence à l’ENA à
Strasbourg
sa femme « Mon rôle était d’être là,
2005 : “Sóc català et puis
j’ai participé aux travaux, je créais
voilà”
des spectacles, j’étais régisseur…
2006 : “La Fiancée du PiraOn était le premier lieu en France à
te” à la Cave Poésie, puis
fonctionner de cette manière : avec
au Sorano
2007 : “Tes seins sont les
les gens du TUT, nous accueillions
seuls obus que j’aime”
le public, tenions la buvette, et assurions le spectacle. À l’époque, la
salle était en terre battue, il y avait des chaises et des guéridons. La
salle du rez-de-chaussée n’existait pas encore. Des comédiens en
tournée qui jouaient au Sorano venaient lire des textes après le
spectacle, parce qu’il y avait un réel contact avec le public. » Quarante ans se sont écoulés. Elle participe à l’hommage rendu cette
année par le “Marathon des mots” à René Gouzenne. Elle lira un extrait des “Noces dans la maison” du tchèque Bohumil Hrabal, son
« plus gros coup de cœur de poésie. Je ne voudrais pas crever avant
de l’avoir mis en scène, ainsi que “Ana Non”. » Elle mûrit depuis plusieurs années ces deux projets. Le premier a d’abord été abandonné
après la mort de Hrabal, en 1997, tombé du quatrième étage d’un
hôpital. Le second est en chantier depuis quatre années. Elle avait
longtemps travaillé avec l’auteur, Augustin Gomez-Arcos, sur l’adaptation du roman. Elle a lâché l’affaire quand Maria Casarès s’est intéressée à “Ana Non”. Arcos lui a donc offert une pièce inédite, “Interview de Mrs. Morte Smith par ses fantômes”. Elle l’a mise en
scène dans la salle des Sept-Deniers qui sera baptisée plus tard du
nom de Salle Nougaro. Là-bas, elle avait élu domicile avec la compagnie fondée en 1978, après son départ de la Cave Poésie. Elle reviendra souvent rue du Taur pour montrer ses spectacles : « C’est
mon attache. C’est là que je suis née, c’est peut-être là que je mourrai. »
Elle s’installe en Catalogne au milieu des années 80, y met
un pied à l’université. Dix ans plus tard, sa mise en scène de l’opéra
“Lakmé”, dans un village des Pyrénées-Orientales, est à l’origine de
son exil au nord de la Loire. Le Monde consacre une page entière à
cette création. Intérpellé par sa démarche, le Centre universitaire
d’enseignement du journalisme de Strasbourg lui propose de former
les étudiants à l’image et à l’oral. Elle se lance par ailleurs dans la
production de films d’entreprises non formatés, dont les prétentions
artistiques séduisent l’Opéra du Rhin. Arte la contacte pour superviser son journal d’information. Puis l’ENA la courtise. Devenue
maître de conférence, elle prépare les futurs énarques à la gestion
des relations avec la radio et la télévision. En 2001, elle dirige pendant deux ans une licence professionnelle de théâtre à l’université de
Catalogne. De retour à Perpignan, elle écrit “Sóc català et puis
voilà”, dédié à sa langue maternelle. « Je voulais raconter l’appartenance à une double culture, la richesse du bilinguisme une fois passés
les souvenirs et le poids de l’interdiction du franquisme. » Débutent
plusieurs mois de galère et l’accouchement d’un spectacle miraculeux : « Je sortais de la fac avec peu d’Assedic. Je découvrais. On ne
© Jean-Luc Feixa
sait pas, quand on n’est jamais passé par là. Il fallait dire la faim, le
froid, les légumes, la soupe. Il fallait servir la soupe aux gens et leur
dire : « Attention, cela existe autour de vous! ». Ce miracle, c’est
“La Fiancée du pirate”, d’après l’œuvre poétique de Brecht, succès à
la Cave PoéFUSÉE
sie la saison
La boucle des cheveux noirs de ta nuque est dernière.
Brecht encomon trésor
Ma pensée te rejoint et la tienne la croise
re, Brecht qui
Tes seins sont les seuls obus que j’aime
l’accompagne
Ton souvenir est la lanterne de repérage qui depuis longnous sert à pointer la nuit
En voyant la large croupe de mon cheval j’ai temps. Un directeur de
pensé à tes hanches
Voici les fantassins qui s’en vont à l’arrière en li- l’Espace
sant un journal
Croix-BaraLe chien du brancardier revient avec une pipe gnon, qui
dans sa gueule
Un chat-huant ailes fauves yeux ternes gueule l’avait entendue
de petit chat et pattes de chat
Une souris verte file parmi la mousse (…)
« gueuler »
des chansons
Extrait de “Lettres à Madeleine, suivi de Tendre de la Comcomme le souvenir”, Guillaume Apollinaire,
mune de
Folio/Gallimard, 2006
Paris, avait
aussitôt commandé à René Gouzenne une mise en scène de
“L’Opéra de quat’sous” avec la Catala. « À la Cave Poésie, je chantais comme une sauvage, comme je le fais dans “La Fiancée du pirate”. » Sur les conseils d’un journaliste avisé, Didier Carette va la voir
éplucher, laver des légumes en chantant, et partager la soupe. Il découvre « une vieille chienne qui tient le public à sa botte », comme il
dit. Il lui offre deux rôles de mère au Sorano, celles de Monsieur
Jourdain et de Rimbaud. « Elle a su s’intégrer au Groupe Ex-abrupto,
et c’est pas facile, à force d’intelligence », ajoute Carette. Alors, Danielle Catala s’est de nouveau installée à Toulouse.
> Jérôme Gac
• “Tes seins sont les seuls obus que j’aime”, du 19 juin au 7 juillet (relâche
le 21 juin), “La Fiancée du pirate”, du 17 juillet au 5 août, du mardi au
samedi, 19h30, à la Cave Poésie (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00).
• “Le Marathon des mots”, du 13 au 17 juin, hommage à René Gouzenne
à la Cave Poésie
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EFFETS & GESTES/9
LECTURES & LITTÉRATURE
> ACTU
> “Le Marathon des mots” 2007
En juin, Toulouse jonglera avec les mots pendant quatre jours… c’est écrit!
“Le Marathon des mots”, manifestation désormais incontournable en territoire
toulousain, est l’occasion pour les amateurs de lettres de partager, avec écrivains,
pros du livre et artistes divers, toute l’effervescence qu’apporte la littérature.
T
oulouse, cité rose de jeunesse. Toulouse, grand berceau de la
lecture française. Toulouse, si chère aux lettrés et poètes d’hier
et d’aujourd’hui, si fertile à l’imagination, à l’inspiration, à l’écriture. Grâce à sa pluralité associative et à la volonté municipale de stimuler un souffle culturel dans les murs de la capitale du Sud-Ouest,
celle-ci n’a de cesse de promouvoir la littérature sous toutes ses facettes, ce à travers quantité d’événements divers et variés. C’est ainsi
que la version 2007 du “Marathon des mots” accueillera quelque trois
cents invités, romanciers, cinéastes ou bien encore chanteurs, qui feront écho au lyrisme classique et contemporain à travers deux cent
cinquante lectures et spectacles liés aux belles-lettres. Cette année, la
Garonne croisera la Tamise pour échanger quelques mots, Londres
étant la ville hôte de cet été… comme une confrontation entre deux
pays pour lesquels l’amour de la prose et du vers est une tradition ancrée depuis des lustres.
L’événement porte bien son nom : il faudra être un véritable
marathonien pour parcourir le panorama vaste et riche que propose
“Le Marathon des mots” : la Médiathèque José Cabanis, La Poste du
Capitole, la Cave Poésie, la librairie Ombres Blanches, le TNT… une
liste loin d’être exhaustive pour autant d’endroits qui foisonneront
d’écrits en tous genres. Honneur donc à la littérature britanique, des
classiques aux contemporains, que l’on pourra découvrir ou redécouvrir. Une culture qui prend des airs de 3D quand elle se retrouve à La
Cinémathèque ou bien au musée des Abattoirs pour un voyage au sein
des différents courants culturels “so british” (60’s, sex, punk, drugs &
rock’n’roll). “Le Marathon des mots”, c’est des lectures à la pelle, en
des endroits aussi hétéroclites qu’éclectiques… une rupture des
conventions pour sortir les livres des étagères poussiéreuses ; une flopée d’artistes et les auteurs Amos Oz et Philippe Djian cette année à
l’honneur. Quelques lecteurs : Ariel Wizman, Fanny Ardant, Edouard
• ARCHI COMPLET! Le concert que doit donner
Patti Smith le lundi 4 juin à la salle des fêtes de Ramonville est complet et archi-complet!
• LABEL D’ICI. Du 2 juin au 3 juillet, La Médiathèque Associative des Musicophages (6, rue de la
Bourse (métro Esquirol, 05 34 51 86 57) invite, dans le
cadre des rencontres “Un mois, un label”, Unique
Records (Angil & The Hiddentracks, Electrophönvintage, The John Venture…), label indépendant basé à
Toulouse. Durant tout le mois, une borne d’écoute et
une borne vidéo seront à disposition du public afin de
découvrir les artistes maison. En même temps, dans la
pièce “Fanzinothèque”, se tiendra une exposition collective d’illustrateurs/photographes qui ont fait l’identité visuelle d’Unique Records au fil des années. Pour
finir, le mardi 3 juillet, rencontre avec Gérald Guibaud,
responsable du label, et Angil, de 18h30 à 19h30, suivi
à 20h00 d’un concert d’Angil en formation acoustique.
Entrée libre.
Philippe Djian
Baer, Jeanne Birkin, Cali, Jeanne Cherhal, Charlotte Rampling et bien
d’autres…
> Youness Hamelat
• “Le Marathon des mots”, du 13 au 17 juin. Renseignements : www.lemarathondesmots.com
BELLE CHANSON LÉGENDE ROCK
> Oshen
En écoutant Oshen chanter ou en la regardant en scène, on se laisse envahir
par les questions : comment sait-elle
tout ça, déjà ? Comment ose-t-elle tout
ça, à haute et si belle voix, à 30 ans à
peine ? Comment fait-elle pour alterner
si bien la gravité sourde et l’humour
ultra-lucide ? Les rimes féminines et
masculines, les ambiguïtés qui vont
avec, les douces cruautés, le lyrisme, la
mer calme et agitée ? Quelle est sa
formule magique ?
C
ar Oshen a beau déployer toute sa transparence et son humanité,
sa franchise et sa bienveillance, elle reste mystérieuse jusqu’au
plus profond de ses mélodies, de sa poésie et même de ses clins
d’œil d’insolente invétérée dont on se délecte. Elle trimballe avec elle la
carte mystère, cadeau des cieux pour celle qui va voyager. Voilà désormais
plus de cinq ans qu’elle arpente les scènes de France, parfois au rythme de
80 concerts par an… Et, en joueuse, qui aime donner, rire, partager l’intensité et la complicité d’un instant,
elle ne craint pas cette rencontre
avec le public. Ni les concerts seule
en scène en comités restreints ni
ceux grand format avec musiciens
aux côtés des cadors du milieu (Bénabar, Bashung, Anaïs…). La scène
lui va bien, elle s’y régale, et nous
au passage. Après “Don Juan”, premier disque effervescent, riche,
dense et varié, Oshen nous revient
avec “Je ne suis pas celle”, opus qui
valorise encore plus son exceptionnel timbre de voix et ses textes finement ciselés. Ses musiques — épurées — donnent une sensation de justesse et de délicatesse. Quelques incartades lorgnant vers l’électro (avec
des scratches) montrent son ouverture vers d’autres horizons.
• Vendredi 15 juin, 21h00, aux Vents du Sud (170, avenue Lespinet, 05 61 25
78 31). Renseignements au 05 62 73 44 77
• TOURNÉE DANS NOS MURS. En ce mois de
juin, l’artiste Alexis Paucot, qui fait dans la chanson folk
rock en solo/guitare-voix-harmonica, entame une série
de concerts en divers lieu de la Ville rose : mercredi 6
au Fairfield Café (21h00/plateau chanson trois groupes,
110 avenue Jules-Julien, 05 61 53 45 82) ; jeudi 7 à La
Notée (21h00/plateau chanson soul avec Doris, 61 rue
Pargaminière, 05 61 23 71 09) ; dimanche 10 à Un
Autre Monde (20h00, 26 boulevard Riquet, 05 34 41
15 89) ; vendredi 15 au Petit London (20h30/78 bis,
rue Riquet) ; vendredi 22 au Bâton à Palabres
(19h30/15, rue de Thionville) ; vendredi 29 juin à la
bodega El Camino (21h00/138, Grande rue SaintMichel, 05 62 26 60 52). Plus de renseignements au 06
66 92 67 08 et www.alexispaucot.com
> Frank Black
Ovni musical, phénomène à lui seul du
post-punk, celui qu’on appelait jadis,
Black Francis, baigne depuis toujours
dans ce mouvement. À la création des
Pixies, en 1985, l’ex-leader enrageait la
scène d’une vive virtuosité au crescendo
de la fureur de ses 20 ans.
E
t pour cause, avec Sonic Youth, le quatuor bourré de talents, Kim Deal,
Joey Santigio, David Lovering aura enflammé l’histoire du rock américain en moins d’une dizaine d’années. Ceci dit, 1991-92 marquent l’essoufflement de Black Francis et l’irrésistible envie d’indépendance de la bassiste. Et… une question se pose : quelle orientation musicale donner au groupe ?
Après avoir offert cinq uniques albums au sein des Pixies, la belle Kim Deal
prend le large et signe le succès mondial “Last splash” avec The Breeders.
Conscient que ce départ énoncera la
fin des Pixies, Charles Michael Kittridge Thompson IV met un terme à la légende des Pixies, envoie valser le
pseudo de Black Francis, opte pour
Frank Black, reprend sa carrière solo
en main et décide de jouer franc jeu.
Débute alors une autre odyssée, pigmentée d’un vécu tourmenté et d’un
surprenant génie. Féru de Dali ou encore de David Lynch, dont il avait repris “In heaven” d‘“Eraserhead” avec
les Pixies, il cultive une extravagance
nuancée d’une sobriété sombre. Sans doute également influencé par son attirance pour la religion, jeune, avant de se lancer dans l’aventure des Pixies, il
consultait l’Ancien Testament de sa mère pour composer. Pourtant, ce fut son
épouse qui lui suggéra The Catholics, groupe qu’il a créé pour l’accompagner.
Fidèle à des artistes tels que le groupe The Velvet Underground , Frank Black
a su au gré des rencontres et de son for intérieur nourrir une vie musicale
saccadée et riche en rebondissements.
> Marina Pech
• Mercredi 27 juin, 21h00, à la salle des fêtes de Ramonville (parc technologique du
Canal, rue Joliot Curie, sortie rocade n°9). Renseignements au 05 62 73 44 77
• ARTS PLASTIQUES. L’association Archipel (8,
rue Jany à Toulouse) organise un stage et des ateliers
autour des arts plastiques à destination des enfants (à
partir de 4 ans) et adolescents du 4 au 27 juillet et du
20 août au 31 août. Au programme : sensibilisation aux
arts plastiques, s’exprimer par le dessin, la peinture, le
modelage, la poterie, le collage, visites d’expositions.
Accueil en journées ou demi-journées, petits groupes.
Renseignements complémentaires au 05 34 41 14 99.
• ÉVÉNEMENT EXTRA-MUROS. Pour la
“Fête de la Musique”, jeudi 21 juin à 20h00, Bordeaux
reçoit le groupe Korn pour une date unique dans le
sud. Après Strasbourg, Grenoble et Paris, ils créent
l’événement à la Patinoire Mériadeck. Renseignements
et réservations au 05 62 88 34 94.
• PETITE MESSE. L’Ensemble Vocal Rive Gauche
de Toulouse dirigé par Éric Vignon donnera deux
concerts ce mois-ci : dimanche 10 à 18h00 en l’Église
de Saint-Simon, et vendredi 15 à 21h00 en l’Église
Saint-Jérome. Au programme : la “Petite messe solennelle” (1863) de Gioachino Rossini avec la pianiste
Inessa Lecourt et les solistes Cécile Laroche (soprano),
Antoine Albuquerque (contralto), Jean-Noel Cabrol
(ténor) et Antoine Guirao (baryton basse).
• SATIRE POLITIQUE. Une rencontre avec le
comédien et humoriste Michel Muller aura lieu dans
les murs du forum de la Fnac Wilson, le lundi 4 juin à
17h30, à l’occasion de la sortie de l’intégrale en DVD
de la série “Hénaut Président” (Warner Vision). Imaginez Pierre Hénaut qui, en honnête maire d’une petite
ville de province, s’engage avec foi et enthousiasme
dans l’impitoyable course à l’Élysée. Entourez-le d’une
équipe chevronnée de six experts en communication
bien décidés à faire monter leur nouveau cobaye au
sommet du pouvoir…
• C’EST DES RROMS. L’association Kumpania
Tzigane présente la première édition du festival “Kumpania”, première rencontre des cultures Rroms et Balkaniques, les 15 et 16 juin (le vendredi à Toulouse au
cinéma ABC, le samedi à Terre Blanque/31/territoire
de Saint-Lys/20 km de Toulouse). Au menu : espace
chapiteau, scène extérieur, restauration, bar, concerts,
table ronde autour de la culture tzigane, projections,
exposition photo, stage de danse tzigane, ateliers
enfants, etc. Un événement unique par son originalité
avec une programmation culturelle, festive, sociale et
orientée vers la découverte. Renseignements et programmation au 06 15 51 32 44.
• GOSPEL. La “Nuit du gospel” aura lieu le jeudi 28
juin, 21h00, en la Basilique Saint-Sernin. Cette manifestation présente, depuis cinq ans maintenant, les
groupes mythiques du gospel américain, avec un nouveau spectacle chaque année. Un spectacle complet
d’une grande qualité qui vous fera découvrir toute la
variété d’une musique née de la souffrance, et véhiculant l’un des plus vibrants messages d’espoir. Un show
de près de deux heures, agrémenté d’un écran géant,
qui laisse le spectateur abasourdi par les prestations
vocales, l’immense talent des musiciens et la qualité
visuelle de l’ensemble. Renseignements et réservations
au 05 34 31 80 49.
• ARTS DE LA RUE. Le festival “Derrière le
hublot”, gratuit et consacré aux arts de la rue, aura lieu
à Capdenac (12/deux heures de Toulouse) du 7 au 9
juin. Inutile de préciser que ses initiateurs, curieux et
défricheurs, ont mis les petits plats dans les grands, ce
sera par exemple l’occasion de découvrir la version
chilienne du “Roman photo” de Royal de Luxe… mais
il y a plein d’autres choses qui marqueront les esprits
des grands et des pitchouns. Plus de renseignements
au 05 65 64 74 87 ou www.derriere-le-hublot.fr
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10/SPECTCALES
> ACTU
• FÊTE DE LA MUSIQUE À MONTAUBAN. Dans le cadre de cette incontournable
manifestation festive, l’association montalbanaise Le
Rio participe à l’organisation, la programmation et
la coordination de la “Fête de la musique”. Voici le
programme détaillé de ce jeudi 21 juin :
- dans différents quartiers, le bus à musique de la
municipalité avec le Mystère des Éléphants (micro
fanfare funk) de 12h00 a 14h00,
- centre ville, Kitchen Circus (fanfare à échasses) de
12h00 a 14h00,
- allées du Consul Dupuis (Jardin des Plantes) à partir de 18h00, plateau hip-hop avec danse, dee-jayj’s,
groupes, graffs… en collaboration avec la MJC et
Sud Ouez, Reynier Silegas Ramirez et le Quartet de
sax de Santiago de Cuba,
- Place Nationale à partir de 19h00, Aza (chanson
rock), Samy the Fish (acid jazz, soul, chanson), Sergent Peppers (reprises des Beatles),
- Place Azana , toute la journée, CFM inaugure son
nouveau studio (émissions en direct et en public,
reportage sur toute la ville, concert entre 12h00 et
14h00 et 17h00 et 19h00),
- Place de la Cathédrale à partir de 20h00, Ness el
Hiya, le Royal Bonof, Tektonik Chamber, la Chorba
Populaire…,
- Place du Coq à partir de 19h00, le Mystère des
Éléphants (fanfare funk) et dee-jay’s (électro break),
- square Picard, plateau chanson organisé par la
jeune chambre économique,
- quartier Sapiac, plateau musical organisé par
l’association de quartier et le Diablotin,
- La Mandoune, plateau musical organisé par le Son
de l’Innocence.
Plus de plus au 05 63 91 19 19 ou 05 63 91 19 00.
• YOGA. Vous avez pour projet de découvrir les
bienfaits du yoga ? Vous avez besoin de vous
détendre, de faire le vide, de prendre du recul et
du temps pour vous ? Deux ateliers “Découverte
du Yoga” sont organisés le samedi 9 juin à cet effet
au Reelax Institut/Centre de Soins Marins (8, rue
du Pont Montaudran). Inscriptions au 06 24 43 45
38.
• MURET À L’HEURE AFRICAINE. Le
premier week-end de juin, l’association Afriqu’à
Muret va mettre pour la première fois, la place de
la République de Muret à l’heure africaine. Elle
fédère plusieurs associations liées à l’Afrique qui
ont choisi cette voie festive pour faire passer leur
message : faire mieux connaître la diversité sociale
et culturelle d’un continent souvent réduit aux clichés. Au programme : samedi 2 juin à 21h00,
concert
avec
le
groupe
El
Assad
(macossa/reggae/bikut’si/ragga) ; dimanche 3 juin à
partir de 11h00, spectacles par Haut de Forme et
Samba Résille ; repas africain sous tente avec conférences débats sur la dette africaine et la guerre des
cotons (avec projection de film à 12h00) ; exposition d’art et d’artisanat, spectacle sur la vie quotidienne en Afrique et en France, conteurs, jeux
pour enfants, ateliers de musique, danse, arts plastiques (à partir de 16h00) ; apéro concert de clôture avec le groupe Oya et ses rythmes traditionnels
du Niger (18h30). L’entrée est libre et gratuite. La
place de la République se trouve au centre ville à
côté de l’église Saint Jacques.
IL LES A VUS
> “L'histoire extraordinaire de Basile Vincent”
Pierre Matras reprend le spectacle de Laurence Roy au Moulin de Roques.
S
eul en scène, Pierre Matras incarne un pauvre garçon coincé par
une nuit noire et obscure au volant de son automobile dans une
forêt. Le jeune homme va tenter de percer le mystère d’une apparition prénommée Prunella qui le conduira jusqu’à la porte d’une curieuse
auberge. Comédien, metteur en scène et directeur artistique du Grenier
de Toulouse, Pierre Matras interprète avec brio tous les personnages de
ce conte fantastique sorti de l’imagination de Laurence Roy. Comédienne
de la compagnie toulousaine, l’auteure de cette histoire rocambolesque
assure la mise en scène de ce spectacle déjà programmé à la Cave Poésie.
Où l’on croisera une foule de figures qui peuplent, entre autres, les histoires de Charles Perrault immortalisées par les animations de Disney…
En attendant une suite prochaine déjà en cours d’écriture.
> Jérôme Gac
• Du 30 mai au 9 juin, (mercredi et samedi à 20h00, jeudi et vendredi à
20h30, dimanche à 15h30), au Moulin (14, avenue de la Gare à Roques-surGaronne, 05 62 20 41 10)
DU BON, DU BEAU DUO À TROIS
> “Le temps des cerises”
> Le Duo Parleur
Quand nous en serons au temps des cerises… il fera plus chaud, et le soir,
en rentrant du boulot, on aura peutêtre envie de s’aérer le ciboulot…
« Nous vous rappelons que cette salle
est non-fumeur, veuillez éteindre vos
portables et fermez vos gueules! » voilà
qui annonce déjà le ton de la cérémonie
dès le début du show.
A
lors, voici le médicament miracle : une douce épopée, souriante
et engagée nous attend au Théâtre du Pavé « un festival contre
la bêtise » aime à dire Francis Azéma le maître des lieux pour
qui le désir d’agir, de bousculer par la parole et les mots, est un acte
concret et utile à l’élévation des esprits : « L’idée du “temps des cerises”
est née quelques semaines après le 21 avril 2001… En mangeant des cerises avec des amis. La véritable cause de ce jour de sinistre n’est-elle
pas la peur qui déclenche les haines, qui engendre la violence, qui amène
les hommes à devenir “bêtes” ? Et s’il est un enemie redoutable, n’est-ce
pas la bêtise ? Mais alors, que lui opposer puisqu’elle a toujours (ou
presque) remporté toutes les batailles ? Un peu de poésie, trois notes
de musique, un verre de vin, un regard fraternel… c’est un peu court
peut-être… mais c’est bien plus beau lorsque c’est inutile. »
U
n Georges Brassens remixé à la “Charlie Hebdo”, le Duo Parleur
possède le don de dépasser la limite du raisonnable toujours avec finesse. Le goût d’aller toujours un peu plus loin, comme s’il voulait
tester leur auditoire. L’histoire débute en 2002, Émilie Perrin — comédienne
chanteuse — et Nicolas Dimier —chanteur guitariste — décident de créer le
Duo Parleur, un premier spectacle est monté la même année (“Chante! que
tu sais pas qui te mangera”), ils y interprètent des reprises de Brassens, Font &
Val, Tachan… En 2004, place à la création : ils composent, et présentent un
nouveau spectacle intitulé “Duo Parleur en chansons”. En 2007, ils enregistrent leur premier album autoproduit mais aussi auto vendu à la sortie de leur
concert, baptisé “Au saut du lit”. Alain Hiot, arrangeur du disque, les a rejoints aux percussions, à la basse et à la guitare, et c’est la naissance d’un troisième tableau “Le Duo Parleur en trio”. Dans la réalisation de ces différents
spectacles, Émilie Perrin et Nicolas Dimier ont fait appel à la comédienne Sé-
• Ô BOULOT. À l’occasion de la tenue à la Médiathèque de Toulouse de son prochain salon dédié à
l’emploi et aux nouvelles technologies, “Les jeudis”
réussissent le pari de réunir plus de trente entreprises proposant plus de 3 000 postes en région
Midi-Pyrénées dans les secteurs de l’informatique
industrielle et de l’ingénierie. Rendez-vous le jeudi 7
juin, de 11h00 à 21h00, aux Salons Pavillon d’Oc de
la Médiathèque José Cabanis à Toulouse. La pré-inscription sur le site www.lesjeudis.com permet aux
candidats de gagner du temps à l’accueil du salon. De
plus, leurs profils sont validés par avance par un
consultant RH pour leur assurer de trouver sur le
salon des postes qui leur correspondent. Plus
d’information sur le salon : 01 55 43 30 63.
• FORMATIONS CULTURELLES. Comme
chaque année, l’Unité Spectacle de Cépière Formation (28, rue de l’Aiguette 31100 Toulouse, tél. 05
34 63 04 03) propose diverses formations relatives
au secteur culturel et artistique. À cet effet, une
réunion d’information est prévue le mardi 5 juin,
14h00, à Cépière Formation. Chaque formation
sera présentée par le responsable pédagogique qui
répondra à vos questions. Une nouveauté : du 10
au 14 septembre prochain, l’Unité Spectacle vous
propose une formation spécifique centrée sur la
diffusion du spectacle vivant. L’action sera animée
par un professionnel reconnu du secteur. Son
objectif est de vous aider, de manière opérationnelle, à mettre en œuvre une action de diffusion.
Toutes les infos (fiches, dossiers, dates) sont désormais disponibles sur le site : www.cepiereformation.com
• QUAND LE JAZZ EST LÀ… À MONTAUBAN. L’édition 2007 de “Jazz à Montauban
& en Tarn-et-Garonne” aura lieu du 6 juillet au 16
août dans le 82. Tout l’été, plus de 200 musiciens
français et internationaux vont sillonner les routes
du département pour offrir au public des
moments de rencontres privilégiés et des incursions exclusives dans le jazz d’hier, d’aujourd’hui
et de demain. Renseignements et programmation
au 05 63 63 56 56/
Trio Coco Guimbaud
“Le temps des cer!ses”, ce sont donc dix jours consacrés à la
chanson, à la musique et à la poésie lors desquels des effluves de merguez et de muscat viennent ajouter à la curiosité des sens. C’est clair, à
l’avènement des vacances, il est temps d’alléger nos consciences et que
démarrent les festivités à travers le travail de moult musiciens, poètes,
chanteurs et artistes d’horizons divers. C’est ainsi que cette cinquième
édition nous donnera à voir et entendre (entre autres) Gros Con Malade, La Joncaille, Alima, Coco Guimbaud, Minichilius, Les P’tits
T’hommes, le Duo Parleur (en trio)… De la véritable gourmandise pour
l’esprit du croqueur de cerise qui sommeille en chacun de nous.
verine Bordes pour la mise en scène, et Arno Tartary pour la mise en lumière. Les chansons d’inspiration réalistes sont écrites avec humour, subtilité, malice et tendresse. Elle cherche un vieux qui l’entretienne… ils vous donnent le
mode d’emploi pour monter une secte… un chien complètement alcoolisé
débarque et fait exploser par inadvertance la maison de ses maîtres soit dit en
passant fanatiques d’armes… autant de situations, de personnages qui peuplent l’univers du Duo Parleur. Leurs influences, on y reconnaît bien sûr le
grand Georges mais aussi Édith Piaf, Higelin, Renaud… et puis, dans cette volonté d’allier chanson et théâtre, ils s’inscrivent dans la lignée de groupes tels
que Les Wriggles. Une atmosphère, un monde à part le Duo Parleur est à voir
absolument.
> É. R.
> Kévin Le Manac’h
• Du 31 mai au 9 juin au Théâtre du Pavé (34, rue Maran, 05 62 26 43 66).
À noter qu’un bal et repas de quartier auront lieu sur l’esplanade du Pavé
(“Bal atypique” de Didier Dulieux et Éric Boccalini) le samedi 9 juin à 20h30
• Vendredi 8 juin, 21h30, au Théâtre du Pavé dans le cadre du festival “Le temps
des cerises” à Toulouse ; jeudi 28 juin à Rocamadour ; puis du 7 au 11 août au
Théâtre du Grand-Rond à Toulouse. Plus de news c/o www.duoparleur.fr
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CHRONIQUES/11
ABCD… GAY
> ACTU
> F comme “fiertés LGBT”, ou le temps de
la marche
Chaque mois, le langage, les us et coutumes des gays et de leurs amis sont détaillés
pour composer un indispensable guide de survie en milieu homosexuel.
L
a “Gay pride” commémore chaque année en juin la première révolte d’homosexuels contre la police, symbole d’une oppression
encore d’actualité dans de trop nombreux pays, y compris en Europe (Pologne, Estonie, Russie…). En juin 1969, une descente de plus
dans un bar de Greenwich Village, à New York, et l’interpellation d’un
travesti provoqua une émeute. On venait d’apprendre la mort de Judy
Garland, icône des homos de l’époque, l’interprète d’“Over the rain-
bow”, chanson devenue l’hymne de la communauté gay qui s’est donnée
pour emblème le “rainbow flag” (drapeau arc-en-ciel à six couleurs). Ce
fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. La clientèle des bars du quartier s’est donc mobilisée, appuyée par quelques activistes de gauche, des
femmes, des hippies… Les troubles se sont poursuivis une semaine durant. L’année suivante, une manifestation est organisée pour poursuivre le
combat : c’est la naissance de la première “Gay pride”. Le mouvement
s’est depuis répandu dans les capitales occidentales et de nombreuses
métropoles. À Paris, la première du genre réunit 400 personnes en 1977.
On dénombre quelques centaines de manifestants lors de la première
édition toulousaine en 1995, contre 4 000 l’an passé. En France, on la désigne aujourd’hui par l’appellation “Marche des fiertés LGBT (Lesbienne,
Gay, Bi et Transgenres)”.
Événement militant, la marche est l’occasion d’interpeller les
pouvoirs publics pour que cessent les discriminations à l’égard des populations LGBT, et pour que l’égalité des droits soit reconnue, notamment
par l’accès au mariage civil. Tout autant festive, la marche véhicule aussi
au grand jour l’image d’une homosexualité heureuse et colorée, ce qui
dérange d’ailleurs ses détracteurs parmi les homos eux-mêmes. D’autres
annoncent la fin prochaine du combat en France depuis le vote, en 2004,
de la loi réprimant les propos homophobes et créant la Haute autorité
de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE). Hors, l’association SOS Homophobie (*) recueille chaque année toujours plus de
témoignages de victimes via sa ligne d’écoute. C’est le signe que, se sachant protégées par la loi, de plus en plus de personnes osent enfin parler, révélant ainsi une homophobie jusque là tue. D’autres part, il semblerait que la visibilité accrue de l’homosexualité cristallise quelques réactions d’agressivité. D’où la nécessité de marcher une fois encore cette
année. Autour de la manifestation qui se tiendra ici le 16 juin, une série
d’événements culturels sera proposée durant tout le mois par Arc-en-ciel
Toulouse, l’association organisatrice. Au programme : des films, des
avant-premières, une exposition au Grand Cirque, des concerts à la Luna
Loca, et des débats sur la transsexualité, la religion.
> Jérôme Gac
• “Marche des fiertés”, le 16 juin, départ à 14h30, allées Jean-Jaurès ; fin de la
marche et village LGBT, jusqu’à 20h00, place de la Daurade ; festival LGBT, du
8 au 29 juin (infos sur http://www.arc-en-ciel-toulouse.com)
(*) N° azur : 0 810 108 135 (coût d’un appel local) ou 01 48 06 42 41 (infos
sur http://www.sos-homophobie.org)
ACTIVISME & MUSIQUE
> Music'Halle
Music’Halle, l’école des musiques vivantes qui regroupe en son sein quelques-uns
des meilleurs musiciens actuellement en activité dans la Ville rose, fête cette
année ses vingt ans. Rencontre avec Philippe Metz, le directeur du lieu.
Music’Halle fête cette année ses vingt ans,
dans quelle forme ?
Philippe Metz : En grande forme. Pour fêter
l’événement, on s’invite cette année dans plein
de lieux et de manifestations: aux Ponts Jumeaux pour une étape du festival “Convivencia” et à “¡Rio Loco!”, tout cela en juin, au festival “Sept à la ronde” sur le quartier des Sept
Deniers en septembre… Et puis, comme
chaque année, les élèves et les professeurs de
Music’Halle vont se produire au Mandala, au
Bijou… Enfin, nous avons un double CD en
préparation, une sorte de best-of des vingt ans
de Music’Halle. C’est Serge Faubert qui a
écouté quelque chose comme 300 heures de
musique et qui a fait une sélection qui mettra
en lumière la diversité de cette école des variétés musicales de Toulouse.
Qu’en est-il de la situation financière de
Music’Halle que l’on dit compliquée ?
On est dans ce paradoxe terrible où l’on n’a
que des bonnes nouvelles, je veux parler de
notre déménagement à Job et à Ernest Renan,
et en même temps il nous faut régler quelques
petits soucis financiers. Comme l’on dit :
« Nous n’avons plus que des problèmes d’argent » On a cumulé un certain nombre de déficits inhérents à une association culturelle
comme la nôtre qui s’autofinance à 70 % pour
un budget qui tourne actuellement à plus de
500 000 euros annuels. On participe à beaucoup de projets, et quelquefois les aides de-
mandées n’arrivent pas, où alors elles arrivent
mais diminuées par rapport à ce que l’on demande. D’où des déficits sur certaines opérations. Ça n’est pas beaucoup chaque fois, mais
le cumul nous amène aujourd’hui à un déficit
important… On a convoqué un comité de pilotage où étaient présents nos soutiens institutionnels (Conseil Général, Conseil Régional et
Mairie de Toulouse ) mais aussi la Spedidam et
le FCM (sociétés de perception et de redistributions des droits versés aux artistes) pour
penser à des moyens de soutien et d’accompagnement. La situation n’est pas désespérée
mais préoccupante.
Qu’en est-il de l’arrivée de Music’Halle sur
le site de l’ancienne usine Job ?
Après moult péripéties, la ville a lancé un appel
à projets artistiques, appel auquel deux structures ont répondu : le Conservatoire et
Music’Halle. La ville vient de retenir notre projet. Depuis, nous continuons à travailler avec
les associations de quartier qui ont soutenu ce
projet et nous sommes en attente de pouvoir
travailler avec les architectes pour un déménagement qui pourrait se faire en 2008/2009. Sur
le site de l’ancienne usine Job, il y aura également la MJC des Amidonniers et une piscine.
> Propos recueillis par
Jean-Philippe Birac
• Plus de plus : www.music-halle.com
• SPECTACLES DE RUE. Castanet-Tolosan
(31) propose à nouveau des spectacles rue pour le
bonheur des petits et des grands. Prochains rendezvous : samedi 9 juin à la Ferme du Cavalié, humour
musical dans le cadre de “Cabaret Zinzin”, en
deuxième partie sera présentée la nouvelle création
des Francs Glaçons. Les Kags présenteront “Téléchargez-nous gratuitement”, deuxième création
musicale de ces deux chanteuses comédiennes déjantées mais très talentueuses et pédagogues lorsqu’il
s’agit d’apprendre au public la différence en jazz free
et rap féminin. Jeudi 28 juin, 21h00, de la danse à la
Halle Lauragaise avec les compagnies Tango Sumo et
Vendaval qui présenteront “Les noces de trottoir”,
création chorégraphique. Les spectacles sont gratuits
et accessibles à un public familial ; durée, plans
d’accès aux sites, tranches d’âges pour les enfants sur
simple demande au 05 62 71 70 43.
• ALBI JOIE. L’édition 2005 de “Pause Guitare”
aura lieu à Albi (81) du 5 au 8 juillet, place Sainte-Cécile à partir de 19 heures chaque soir. Cette année
encore, l’affiche sera riche et gourmande avec entre
autres Mademoiselle K; Zazie, Thomas Dutronc, Sanseverino, Grand Corps Malade, Michel Delpech,
Michel Fugain, Arno, Jacques Higelin, Psy 4 de la Rime,
Beautés Vulgaires, Miossec… Les Arcades, à partir de
18 heures chaque soir, accueilleront Renan Luce, Loïc
Lantoine, Dick Annegarn, Claire Diterzi… et d’autres.
Renseignements (tarifs, programmation complète…)
auprès de l’association Arpèges & Trémolos au 05 63
60 55 90 où www.arpegesettremolos.com
• C’EST LA FÊTE. La fête annuelle de l’association
Archipel (8, rue Jany à Toulouse) aura lieu le samedi 2
juin de 10h00 à minuit. Créée en 1974, Archipel a évolué mais garde son but de développer la connaissance
et la pratique de l’art et de l’expression. Pour l’occasion, de nombreuses manifestations artistiques sont
prévues (ateliers d’arts plastiques gratuits pour enfants
et adultes, jeux artistiques, concours de dessin, braderie d’art, exposition d’art contemporain). De 19h00 à
minuit, apéro musical, repas convivial, performances
artistiques, conteurs et concert avec plusieurs
groupes : Vrack (musique du monde), Service de Nuit
(jazz), Yang Nan (musique chinoise au guzeng)… Plus
de plus au 05 34 41 14 99.
• BAL POP’. Les associations Mozaïc et Les Balambules nous invitent à un “Bal en Goguette” le samedi 2
juin à la ferme des Cinquante de Ramonville. Au programme : sieste sous les amandiers et danse contemporaine (création/16h30), initiation aux danses brésiliennes
(18h30), soupes et tartines (20h00), bal populaire brésilien avec Boutikin (21h00), bal improvisé-scène découvertes à disposition de musiciens (s’inscrire à l’avance/22h30). Renseignements au 05 61 11 93 44.
• STREET ART. La cinquième édition de “L’art
dans la rue” aura lieu à Castelnau D’Estrétefonds (31)
les 2 et 3 juin. Plasticiens, peintres, conteurs, concerts,
spectacles de rue, ateliers pour enfants; nous attendront tout le week-end. Démarrage le samedi soir
avec apéro concert et cinéma en plein air. Dimanche,
l’exposition collective met à l’honneur la photo, avec
Valéry Lorenzo, Philippe Guionie… Des spectacles
bien vivants aussi avec en chanson française, Les P’tits
T’hommes, jeune duo très remarqué de la scène toulousaine qui offre un univers poético-rigolo-fantaisiste,
de l’humour, haut perché, avec Lait Yaourt Brothers
et pour s’aérer les écoutilles, les airs décapants du trio
du Rang du Fond, entre intermèdes dansés, jonglés,
contés ou slamés… Découverte aussi des orgues classés de l’Église de Castelnau, avec un concert chant et
orgues donné par l’association Joseph Montes. Gardons le rythme et le fil avec Yelena, groupe de percussions, danses et chants, fusion d’artistes Black &
White qui clôturera la fête dimanche Parc du terroir.
Castelnau d’Estretefonds est situé à 20 km de Toulouse par RN 20 ou A 61 Direction Bordeaux Sortie 10.1,
Eurocentre, suivre Castelnau Centre. Entrée libre,
buvette et restauration sur place. Renseignements c/o
lecapechalacote.free.fr
• DISQUE D’ICI. Pour son premier opus, baptisé
“Contrôle surprise”, le rappeur toulousain Mista Rebel
Lion invite notre conscience à dresser des barricades
contre un modèle de société de plus en plus sécuritaire et répressif. Aussi efficace qu’un uppercut, Mista
Rebel Lion ganté de rap, de ragga et de slam nous livre
ici trois rounds pour sonner ceux qui ont l’esprit liberticide, juste après le combat de la dernière élection.
Inclus dans le CD, un guide utile sur les procédures de
contrôle d’indentité et le code de déontologie de la
police réédité par la Fédération des Associations de
Solidarité aux Travailleurs Immigrés. À découvrir!
Contacts : 06 16 58 67 29, blog : http//:mista31.skyblog.com, www.myspace.com/mistarebellion
• MANIF’ OCCITANE. La onzième édition de
“Lo rondèu de Castelnau” aura lieu les 22, 23 et 24
juin à Castelnau-Barbarens dans le Gers (32). Au
menu : musique (bals, concerts), danse, théâtre occitan, stages et expos. Plus de plus au 05 62 65 90 73.
• RENDEZ-VOUS MUSICAL. Le “Festival de la
colline”, qui aura lieu les 29 et 30 juin, est avant tout
l’histoire d’une commune — Pechbonnieu (31/15 mn
au nord de Toulouse) — décidée à proposer une offre
culturelle variée pour tous ses habitants dans un cadre
champêtre et convivial. À l’affiche cette année : Les
Reines du Coque, Les Malpolis, Eddy Mitchell, Rue
Rouge, Les Notaires et La Phaze. Plus d’infos au 05 34
27 22 00.
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12/SONORIDÉES
> La sélection de disques d'Intramuros
s d’Intramuros n’a qu’un seul but : vous faire
La sélection mensuelle des disques préférés des chroniqueur
er de bons moments en famille ou entre
partag
de
afin
partager nos coups de cœur et vous donner quelques pistescas,
ça fait même pas mal aux oreilles. Bonnes écoutes.
amis. En tout
Contin et Master Roy
Une sélection d’Éric Roméra, Michel Castro, Jean-Philippe Birac, Patrice
• “DUB ANTHOLOGY”
Compilation
Wagram
Les amateurs, de plus en plus
nombreux, du registre se retrouveront ici. En effet, le dub
connait nombre d’adeptes
d’années en années et cela à
travers les multiples exhumations de pièces sonores monumentales, mais aussi, et surtout, par les nombreux hommages et références rendues
par les nouvelles générations
de musiciens qui œuvrent au
sein de la scène électro d’aujourd’hui. L’érudit possède
déjà tout, mais l se le garde jalousement… ont le comprend
aisément. Le novice quant à lui
ne demande qu’à comprendre
et entendre… et voici cette
compilation, sorte de catalogue de la “Dubroots” qui va
lui donner quelques pistes et
moult modèles. En quatre CD,
l’auditeur voyage au sein du
“dub”, de ses origines à nos
jours, du roots et de l’hypramoderne et de son interpénétration dans d’autres registres.
Quatre volets qui scrutent intelligemment ce style aux sonorités si ensoleillées qu’on en
attrape des rougeurs : roots,
internationnal, french et newschool. Une pure tuerie, ni
plus ni moins!
(dans les bacs)
• “MANIFESTE ÉLECTRONIQUE, Vol. 1”
Comilation
UW/Discograph
En pleine “révoltittude”, quoi
de mieux que de se glisser
entre les oreilles ce
manifeste — hautement
conseillé —, hommage du
mouvement électro-alterno à
Bérurier Noir ? Sincèrement,
au lendemain d’une grosse
gueule de bois, ce skeud fait
office de Paracétamol idéal. Ça
commence d’ailleurs par une
bombe effervescente signée Le
Peuple de l’Herbe, et ça explose avec des tueries de Signal
Électrique (“Macadam massacre”), Probe 1 + Cyberskum
(“Vive le feu”), La Phaze (énorme “Vivre libre ou mourir”!),
Interlope… il y a même les
Toulousains de Punish Yourself dans une version de “Vive
le feu” absolument dantesque ;
et ça finit par une perle chantée (“Vivre libre où mourir”)
signée du génial Popof. A voté!
(dans les bacs)
• ANGELIQUE IONATOS
“Eros y muerte”
Naïve
Fille d’Athènes ayant fui la dictature militaire grecque en
1969 pour s’installer en Belgique puis à Paris, Angélique
Ionatos est une chanteuse de
blues. De tous les blues de la
terre, de tous les spleens du
monde. De toutes ces musiques louches et nocturnes
qui s’écoutent dès le soleil
couché, quand commencent à
monter des bouffées de nostalgie. Ce nouvel opus,
construit autour du dialogue
éternel entre l’amour et la
mort, est à l’image du précédent consacré aux textes de
Frida Khalo : hors du temps et
des modes. Chantant cette fois
Neruda, Kostis Palamas, Kostas Karyotakis ou Anna de
Noailles, sur des musiques
qu’elle compose, Angélique Ionatos renoue avec les plaintes
universelles, chante la douleur
d’aimer, le désir, la perte d’un
enfant, l’exécution d’un résistant sur des airs de tango
désespérés, des ballades sophistiquées, des arrangements
de cordes majestueux d’une
voix grave et solennelle. Magique!
(dans les bacs)
• M.A.P.
“Debout la d’dans!”
Booster Prod/Pias
Pas nouveau ce disque — nous
l’avions chroniqué ici même
lors de sa sortie l’an passé —,
mais il s’agit ici d’une version
augmentée : un double-CD qui
contient quatre nouveaux
titres, deux vidéos live et deux
clips. Le Ministère des Affaires
Populaires s’impose un peu
plus comme l’une des formations festives et jouissives du
moment à travers sa java rap
qui fleure bon le Nord-Pas-deCalais. Toulousains que nous
sommes, notre intérêt s’est
porté sur le featuring d’Akim
& Mouss (“Salutations révolutionnaires”) qui amènent ici
une “south touch” bien venue.
À redécouvrir.
(dans les bacs)
• LIVIN’ SOUL
“The bridge”
Active Sound/Mosaic
Music
Nous avions déjà été séduits
par les talents avérés de ce
groupe du Poitou qui maîtrise
à merveille le reggae dans sa
forme la plus roots… limite
mento/ska. Et quand on parle
de roots, ici c’est désormais
vintage qu’il faudra dire
puisque ce troisième album de
Livin’ Soul est enregistré façon
old school avec des vrais morceaux de matos anciens à l’intérieur. Livin’ Soul, c’est aussi
une voix, caractéristique, belle,
chaleureuse, ensoleillée… purement reggae… Livin’ Soul
c’est la classe absolue, jouer
“In the valley” et mourir… Si
l’on devait n’en garder qu’un,
ce serait ce groupe de reggae
français que l’on retiendrait…
c’est clair!
(dans les bacs)
• THE CINEMATIC ORCHESTRA
“Ma fleur”
Ninja Tune/Pias
Premièrement, le mouvement,
car c’est bien de cela dont il
s’agit chez ce groupe qui a
donné une nouvelle orientation au jazz moderne. Teinté
d’un univers électro parfaitement maîtrisé et très particulier à son fondateur, Jay Swinscoe, les ambiances des six
comparses sont toujours aussi
délectables. En second l’évolution, à une époque ou le format numérique a déjà remplacé les habitudes élémentaires
d’appréciation musicale, The
Cinematique Orchestra bouleverse les codes de l’album traditionnel en nous proposant
99 pistes au son digital (autant
dire que pour zapper ce n’est
pas évident!). Au final, la couleur est somptueuse avec toutefois une subtile modification,
l’arrivée du guitariste mancunien Stuart McCallum qui modifie la dynamique sonore de
l’ensemble, plutôt adepte
jusqu’alors, des combinaisons
symphoniques aux pouvoirs
envoûtants.
(dans les bacs)
• JULIEN LOURAU vs
RUMBABIERTA
Label Bleu/Harmonia
Mundi
Après le free/funk/jazz débridé
du Groove Gang, après avoir
abordé de plein fouet les musiques électroniques, après
s’être frotté à l’électricité, Julien Lourau vient à nouveau de
virer de bord en renouant
avec ses penchants pour la
musique cubaine. Entouré de
deux vieux complices, Éric
Löhrer (guitare) et Sébastien
Quezada (chant et percussions) plus les musiciens de
Rumbabierta, un collectif parisien composé de musiciens cubains et chiliens, ils revisitent
avec respect mais sans ménagement, la rumba, cette danse
et cette musique aux syncopes
compliquées et aux cadences
hypnotiques inventées au XIXè
par les esclaves dans les ports
cubains. Sous leurs doigts
cette musique prend des aspects rêches, bruts, sauvages,
évite les effets de manche tout
en restant nerveuse, percussive et chaloupée. Conseillé!
(dans les bacs)
• SUGARMAN 3
“Soul Donkey”
“Sugar’s boogaloo”
Ter à Terre/Discograph
À la fin des années 60, le boogaloo, genre mineur mélangeant soul, partis pris funky,
rhythm’n’blues et jazz est
porté par des cadors comme
le saxophoniste Lou Donaldson ou l’organiste Lonnie
Smith. Sons mœlleux et rythmiques torrides pour dancefloors agités, le boogaloo est
une musique ludique et hédoniste. Vers 1995, le saxophoniste et flûtiste Neal Sugarman
monte à New York un combo
qui perpétue cette tradition.
Son association avec l’organiste Adam Scone est féconde, le
second fournissant un background d’un swing contagieux,
procédant par riffs assassins et
incisifs qui permettent au premier de développer des solos
fiévreux. Fer de lance d’une
scène soul & funky alors en
pleine reconstruction, le groupe sort dans la seconde moitié
des années 90 une série d’albums “old boogaloo” sur le
label Desco que Ter à
Terre — maison bordelaise —
vient d’avoir la bonne idée de
rééditer. Et c’est tant mieux!
(dans les bacs)
• ET AUSSI…
> Björk “Volta” (Polydor/Universal) : du Björk dans le
disque… incantatoire, onirique, majestueux, flamboyant… mais pas neuf pour
autant!
> Ez3kiel “Naphtaline” (Jarring Effects/Pias), où l’on ne
souhaite pas que le patronyme
nuise à l’œuvre. Et là, y’a du
lourd : un CD audio, un DVD
et un DVD Rom pour une véritable quête pluridisciplinaire
de la part de ce groupe pilier
de la scène électro-rythmée
française. Ez3kiel nous invite
ici au rêve et à la mélancolie.
> Fruitkey “Chevaline”
(T.Rec/Anticraft) sorte de B52’s des temps modernes qui
aurait préféré l’option yéyé à
celle du rock’n’roll tout en lorgnant du côté de la pop music.
Ici, c’est “waouh”, “bimb” et
“blump”!
> Emily Haines & The Soft
Skeleton “Knives don’t have
your back” (Grönland) ou
quand la leader de Metric
tente une aventure éthérée et
haute en envolées mélodiques.
Beau et époustouflant, ce
disque l’est… pop et séduisant
aussi. Emily séduit.
> Junior Murvin “Éponyme”
(Inna the Yard) : inutile de
présenter ce monstre du reggae que ce senior-là! Son “Police & thieves” est un hit du
registre immortalisé par les
Anglais de The Clash, un titre
qui figure ici dans une version
pure roots… Et cette voix,
que dire ? Juste qu’on s’attache
dans ce disque à donner une
vision acoustique du reggae
avec quelques surprises à la
clé.
> Hot Chip “DJ Kicks”
(!K7/Pias) : La hype dancefloor
made in Britain est servie. Y’a
que de la bombasse pour remuer les fesses dans un modernisme absolu. Une nouvelle
page dans la série des “DJ
Kicks” où Hot Chip mixe merveilleusement les meilleures
pièces de sa discothèque, et
autant vous dire que ça va le
faire grave lors de votre prochaine teuf.
> Stéphance Pompougnac
“Hello Mademoiselle”
(Pschent/Wagram). De la hype
là aussi il s’agit. Dee-jay mondialement reconnu, Stéphance
Pompougnac nous refait le
coup de la “french touch”
façon 2007 avec un paquet de
complices dont le désormais
très fréquentable Alain Chamfort, ce qui ne gâte rien. Même
si ça n’invente pas le fil à couper le beurre, il y a fort à parier que ça rythmera bien des
soirées cet été.
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& GESTES
RÉSIDENCE SURVEILLÉE SOUND SYSTEM
> Le Tigre des Platanes
Le Tigre des Platanes vient d’entamer un travail de résidence avec la chanteuse éthiopienne Eténèsh Wassié.
Une rencontre qui témoigne un peu plus de l’inclinaison de ce quartette toulousain pour cette musique
éthiopienne popularisée en France grâce aux disques
de la collection “Les éthiopiques” dirigée par Francis
Falceto. Marc Démereau nous parle de ce projet.
> Sayem
Jeune compositeur toulousain expatrié à la capitale
où il a enregistré son premier album, “Phonogénique”
paru il y a deux mois, Sayem nous livre ses petits secrets de fabrication. À la fois discret, poli, mais surtout naturel ; ce musicien âgé de 25 ans, passionné
d’atmosphères électroniques, de paysages sonores et
d’univers envoûtants se confie sans fausse
pudeur à Intramuros.
D’où provient le nom Sayem ?
Sayem : Depuis tout petit, je m’étais inventé un
personnage de compagnie que j’appelais Sayem, et
c’est resté. Aujourd’hui, tout le monde m’appelle
comme ça, c’est devenu mon nom de scène par la
Comment est né ce projet de résidence ?
Marc Démereau : J’ai flashé sur une chanteuse, Aster Aweke, qui est une grande vedette en Éthiopie et qui vit maintenant aux
États-Unis où elle est mariée à un producteur
américain. Je suis tombé amoureux de sa voix
et par là de la voix éthiopienne… de son placement… de son énergie. Avec mes petits
camarades nous avons écouté beaucoup de
musique éthiopienne et l’on s’est dit que
nous aimerions bien travailler avec une chanteuse. C’est Francis Falceto qui nous a parlé
d’Eténèsh Wassié qu’il connaît depuis quinze
ans et que nous avons rencontrée pour la
première fois mi-mai lorsqu’elle est arrivée à
Toulouse pour travailler avec nous.
risait avec du solfège… si on lui expliquait
comment nous pensons la musique, ce qui
serait quand même assez présomptueux. Finalement on préfère jouer. On joue les morceaux, on les répète. Quand ça ne marche
pas on s’arrête, puis on recommence et petit
à petit ça prend sa place. Le résultat peut
être fragile et glissant, mais c’est super beau
parce que de toute façon nous sommes dans
la même énergie. Et puis il n’y a pas de limitation de son. Eténèsh possède une voix terrible, très puissante. Cela peut monter très
haut.
Qui est-elle ?
C’est une femme de 35 ans, elle est d’origine
azmarie. Les azmaris sont une caste qui se
consacre au chant, à la musique, un peu
comme les griots en Afrique de l’Ouest. Eténèsh chante depuis toute petite et ne s’est
sans doute jamais posé la question de savoir
si elle serait chanteuse un jour… Elle va rester en France jusqu’à la mi-août le temps de
cette résidence et de la tournée qui suivra.
Elle reviendra en octobre pour d’autres dates
que nous avons ensemble jusqu’à fin décembre. Ensuite, elle rentre chez elle et nous
aimerions bien l’accompagner en Éthiopie et
jouer là-bas.
• Jeudi 28 juin dans le cadre du festival “Convivencia” aux Ponts Jumeaux; Samedi 7 juillet à
Luz Saint-Sauveur dans le cadre du festival “Jazz
à Luz”. Renseignements sur le site www.freddymorezon.com
Le répertoire que vous préparez est essentiellement fait de morceaux traditionnels.
Pas forcément. Il y a beaucoup de morceaux
qui sont piochés dans la série des “Éthiopiques” compilés par Francis Falceto et donc
enregistrés dans les années 60 et début 70.
Et il y a aussi quelques morceaux traditionnels.
Comment cette chanteuse se situe-t-elle
par rapport à votre façon “occidentale”
d’aborder la musique ?
Elle ne se pose aucune question. Elle fonce. Il
n’y a aucun problème. Avant son arrivée, on
s’est beaucoup interrogé sur sa capacité à savoir chanter dans nos carrures, dans nos
comptes… On a vu que cela ne lui venait pas
naturellement. Ensuite, la question a été de
savoir si on la faisait travailler, si on la marty-
> Propos recueillis par
Jean-Philippe Birac
(de TTC) qui a d’ailleurs fait un album très bien.
C’est une sorte d’esprit de fidélité. L’informatique est
le matériel essentiel pour moi, je fais du bidouillage
avec peu, j’utilise aussi les VSTI (instruments virtuels)
qui sont des instruments de rêve plutôt vieux ou in-
© Jean-Luc Feixa
même occasion.
J’ai lu sur Myspace que tu te produisais avec Fingathing, DJ anglais reconnu pour ses participations avec divers musiciens ainsi qu’avec Wax
Tailor, DJ Cinématographique, te trouves-tu des
filiations avec eux ?
Pleinement, c’est cette scène à la fois trip-hop et hiphop qui m’a donné envie de scratcher, d’être dee-jay,
ce n’est pas réellement le bling-bling du gangsta rap
qui m’a influencé mais plutôt la culture rap.
Ton album, étonnant de sensibilité et impressionnant par la richesse de ses sonorités nouvelles, a
été conçu à partir de quel matériel ?
Il y a un morceau sur l’album qui s’appelle “Génération Plug-In”, c’est un hommage à la génération des
jeunes de 24/25 ans “élevé au rap” comme Paraone
trouvables que l’on peut utiliser aujourd’hui sous la
forme d’un petit logiciel. J’ai enregistré à Plus 30 (studio parisien) où ils se servent beaucoup des périphériques analogiques, plutôt anciens. Donc la triple alliance : ordinateur, studio numérique et périphériques analogiques m’a permis de retrouver le son
chaud que j’aime.
La pochette représente des fleurs poussant sur
du béton, est-ce un cri du cœur contre l’urbanisme ?
Le côté urbain, les tours au lieu du ghetto, c’est mon
côté sensible, un peu fleur bleue, je voulais une pochette qui reflète une certaine poésie, vraiment tournée du côté positif pas du côté négatif. J’ai toujours
pensé que dans les cités beaucoup de gens se battent
pour de belles choses. Même si tu es urbain tu peux
faire de belles choses.
La tracklist de ton album fait penser à une histoire de vie. Est-ce volontaire ?
Oui, chaque morceau est un bout de ma vie, un journal intime en quelque sorte. Arrivé à Paris, j’ai trouvé
le côté superficiel, qu’il y a dans toute ville, plus visible. C’est un peu le conte de fée. Moi, provincial
qui monte à Paris pour faire l’album, c’est ce que dit
Lilouh qui chante sur l’album, c’est un endroit pour
réaliser tes rêves, une sorte de conte de fée moderne.
Quelles sont tes influences ?
Beastie boys, Gangstarr, The Pharcycle, DJ Shadow,
M83…
Penses-tu à une rencontre musicale qui te semble
aujourd’hui improbable ou irréalisable ?
J’ai rencontré Jeff Dominguez qui produit Cassius, DJ
Mehdi, Diam’s, La Fonky Family, La Caution (qui
chante sur l’album)… bien sûr rencontrer et jouer
avec DJ Shadow.
Enfin, Quel est ton plat préféré ?
Le cassoulet
> Propos recueillis par Patrice Contin
• Premier album paru chez (P), distribué par Differ-ant.
Contact : www.djsayem.com
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DANS LES MURS/15
BELLE CHANSON D'AUJOURD'HUI
> Da Silva
Da Silva a sorti récemment
son deuxième album solo
baptisé “De beaux jours à
venir” (Tôt ou Tard), après
le succès mérité, de son
premier album (85 000
exemplaires vendus et une
tournée de plus de 100
concerts).
D
a Silva remonte sur scène pour défendre ce nouvel opus qui laisse place à
un disque porté par un optimisme qui
présage de beaux jours à venir. Révélé par la
scène, adopté immédiatement par le public, Da
Silva mélange habilement pudeur, dramaturgie et
poésie rendant ses concerts des plus touchans.
Les chansons de “De beaux jours à venir” sèment souvent derrière elles des notes mutines
jouées sur des instruments aux résonances enfantines qui emmènent le public sur les sentiers
de l’insouciance.
• Jeudi 7 juin, 20h30, aux Vents du Sud (170, avenue Lespinet). Renseignements au 05 62 73 71 69
CHANTEUSE D'ICI
Après plusieurs années au service de la musique, Esther Tristan entame une nouvelle étape dans son épopée rock, avec la sortie l’année dernière de “Wherever i
go”, album en anglais, et la préparation d’un DVD. Elle nous parle aujourd’hui de
sa carrière, de ses attentes, et d’une passion qui l’anime plus que jamais.
Suite à vos deux albums en français,
c’est l’anglais qui s’impose sur “Wherever i go”, c’est la langue naturelle
du rock ?
On me demande souvent de me justifier
vis-à-vis de ce choix, il y a un fort sentiment pro français. L’anglais s’est imposé
de lui-même sur cet album, il véhicule un
certain esprit. Enregistrer ce disque était
l’aboutissement d’un rêve, on avait des
moyens importants et on a voulu aller
jusqu’au bout. On avait de toute façon
tout écrit en anglais.
Justement, comment fonctionne votre
processus de création, la musique,
puis les paroles ?
C’est une écriture « à quatre mains », Sayoueth et moi. On s’attache à
travailler sur des thèmes forts, on n’a pas envie d’écrire juste sur des
banalités, l’amour, les choses de la vie. Cette complicité entre nous
nous permet d’écrire aussi pour les autres.
Comment trouver sa place dans un univers comme le rock, plutôt
réputé pour son machisme ?
La féminité est un atout. Cette musique me permet d’affirmer une
★
• VIE DE QUARTIER. Ça boulègue dans le quartier Bellefontaine de Toulouse… et plutôt civilement
et chaleureusement. La preuve avec “La lettre de Bellefontaine et du 31100”, un bimestriel qui diffuse infos
et relate nombre d’actions et d’animations initiées par
des amoureux de la vie de quartier. Preuve s’il en est,
la neuvième édition des “Journées rencontres et
échanges du quartier Bellefontaine”, qui se dérouleront les 22 et 23 juin au parc Clairfont, dont les
objectifs sont de favoriser la rencontre et l’échange
entre les habitants du quartier, ainsi que de créer un
moment festif et convivial. Pour être tenu au courant
de la vie à Bellefontaine, n’hésitez pas à contacter le
05 61 40 57 87.
• CARBONNE 21. Comme d’habitude, la MJC de
Carbonne (31/à une vingtaine de kilomètres au sudouest de Toulouse) organise une “Fête de la
musique” — jeudi 21 juin à partir de 14h30 — haute
en couleur et délibérément festive, sur une grande
scène en plein air. Au programme cette année : chorale des écoles, percussions, Les Bâtards (punk rock),
danse et musique hip-hop, Alysson (rock français), Les
Mus’o (jazz latino ska), Pulp (rock), Vrack (nomade
festif), imalas (punk rock), Chucky Arla (rock 70’s),
Lufo (électro indus)… Plus de renseignements au 05
61 87 43 58).
• VOX POPULAIRE. Le festival “Éclats de voix”
fêtera son dixième anniversaire en juin à Auch et dans
le Gers. Cette véritable fête de l’organe vocal dans
tous ses éclats régalera les amateurs et les curieux à
travers une programmation éclectique et classieuse.
Renseignements et programmation au 05 62 05 20 82.
• CULTURES URBAINES. La quatrième édition
de la manifestation gratuite “Lez Arts de la Rue”
consacrée aux cultures urbaines (battle break, street
soccer, street ball, skate, graff’, concerts) aura lieu le
samedi 9 juin, à partir de 14h00, à Auch (32). Des
infos au 05 62 60 28 24.
• PLEIN LES ZOREILLES. Le festival “Les sales
tympans” aura lieu les 8 et 9 juin à Longages (31/A64,
direction Tarbes, sortie 30). À l’affiche : Comodor 64,
Éric Nemo, Pollen, Katcross, Unbranched, Bubblies,
Karpatt, Mick Hart, Molly et Mudy. Le vendredi c’est
gratuit, le samedi c’est payant! Renseignements au 06
21 50 86 56.
> Esther Tristan
Pouvez vous revenir rapidement sur l’histoire de votre groupe ?
Esther Tristan : Ça fait plusieurs années que je bourlingue dans l’univers de la musique. Le vrai déclic, ça a été ma rencontre avec Sayoueth
Soun, elle est ingénieur du son et a travaillé avec des gens prestigieux
comme Indochine ou pour l’émission “Taratata”. Notre amitié dure
depuis plus de dix ans. On a ainsi évolué en parallèle et elle m’a toujours aidée dans le projet d’Esther Tristan, d’une certaine façon, c’est le
membre de l’ombre, mais un élément essentiel.
> ACTU
forte personnalité tout en la teintant d’une touche de sensualité. C’est
drôle de pouvoir jouer de ça sans excès. Dans ma façon d’approcher
les mélodies c’est important. Je ne fais rien d’agressif, j’en profite pour
ajouter de la finesse, mettre cette féminité à la base de ma créativité.
Mais le groupe sur scène est totalement équilibré : deux filles et deux
garçons. C’est un parfait rapport de mixité.
Quels sont vos objectifs avec ce DVD
live en préparation ?
Notre volonté est vraiment de mettre
l’accent sur la scène. C’est là que s’exprime vraiment l’essence de notre groupe,
c’est là que la musique prend toute son
ampleur, c’est là qu’on fait ses preuves.
On veut faire un maximum de scènes, des
festivals.
Quel bilan tirez-vous de ces années dévouées à la musique ?
Il y a eu des hauts et des bas, mais on
s’accroche à notre rêve et ça nous maintient debout. L’avantage c’est qu’on est
deux. J’ai Sayoueth et ça nous rend plus
fortes. C’est multiplier nos espoirs par
deux. Avec “Wherever i go”, on a
concrétisé pas mal de choses, travaillé
avec des gens qu’on admire. En se professionnalisant on a su garder la flamme intacte, on a sauvé la spontanéité. L’expérience accumulée nous permet
d’atteindre une certaine qualité. Et l’émotion, l’excitation… est toujours la même à l’idée de monter sur scène, c’est vital, comme respirer.
> Propos recueillis par Emma Satyagraha
• www.esther tristan.com
• UNE LÉGENDE VIVANTE EN VILLE. À
l'image du grand “cantaor” Camaron de la Isla, avec
qui il forma de 1967 à 1977 une paire magique, Paco
de Lucia révolutionna le flamenco. Le premier, il
confrontra cette musique séculaire à d'autres esthétiques, d'autres idiomes, notamment le jazz. Ce qui
valu à ce guitariste virtuose de subir les malédictions
de toute la clique des intégristes, les cris de vierges
effarouchées des sourcilleux du “canto jondo”. Mais
contre vents et marées, Paco de Lucia s'ingénia à
mêler son jeu de guitare « une main sur la tradition
et l'autre qui cherche, fouille autre chose » à des
influences venues d'ailleurs, s'attacha à ouvrir le flamenco à d'autres types de rythmes, de sonorités,
expérimenta de nouvelles instrumentations, introduisit la basse électrique dans sa musique, ouvrant la voie
à toute la génération des Ketama, Pata Negra, Vicente
Amigo… Son association avec les guitaristes John Mc
Laughlin et Al di Meola à la fin des années 70 a permis
à toute une génération plutôt rock de découvrir la
musique andalouse. De plus, en apportant du sang
neuf au flamenco traditionnel espagnol, Paco de Lucia
s'est imposé comme l'un des plus grands guitaristes au
monde. C'est ce musicien légendaire que l'on pourra
écouter au Zénith de Toulouse, vendredi 15 juin à
20h30, au Zénith de Toulouse dans le cadre du festival “¡Rio loco!”. Renseignements au 05 62 73 44 77
• FÊTE DE LA MUSIQUE. Cette année, c'est à
Philippe Léogé que le Conseil Général de la HauteGaronne a demandé de concevoir leur spectacle pour
la “Fête de la musique”. Et donc le 21 juin prochain
dans la cour centrale du Conseil Général (1, boulevard de la Marquette), l'on pourra découvrir “Toulouse sur son 31”. Il s'agira d'une relecture jazz’n’swing
de morceaux variété/pop écrits et chantés par des
Toulousains. Sur scène, Juliette, Art Mengo, Pauline
Esther et Image chanteront quelques uns de leurs
tubes sur des arrangements écrits par Philippe Léogé
qui pour l'occasion dirigera un orchestre composé de
cinquante musiciens réunissant une formation de
cordes et un big band de jazz. Et que le swing soit
avec nous!
• FORM'ACTION. En septembre, l'Usine, lieu
conventionné dédié aux arts de la rue (Tournefeuille),
organise trois sessions de formation technique de
cinq jours : soudure, sérigraphie et peinture en
lettres. Ces stages payants peuvent être pris en charge par divers organismes, notamment l'AFDAS pour
les intermittents du spectacle. Les dossiers sont à
remettre très prochainement, contactez vite l'Usine
au 05 61 07 45 18.
Retrouvez Intramuros sur le web : www.intramuroshebdo.com
Agenda des sorties, bons plans, actu de dernière minute, jeux…
★
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LES MURS
> Musiques
> EXPOS
> “Habiter différemment”
portraits du Groupe Amitié Fraternité
À l’occasion de la sortie du livre “Groupe Amitié
Fraternité”, Frédéric Scheiber, présente une série
de photos, portraits du Groupe Amitié Fraternité.
LA RUE KÉTANOU
Genre : Chanson énergique
Mourad, Olivier et Florent se rencontrent pour la
première fois au théâtre du Fil en 1999, avec
lequel les premières tournées leur donnent le
goût du nomadisme. Déjà, les premiers refrains
s’échappent du fond du bus… De bars en squats,
• Jusqu’au 13 juillet au Centre Méridional de l’Architecture et de la Ville (5, rue Saint Pantaléon, 05 61
23 30 49)
MISTIGRI
Genre : Chanson
Égérie de Mac Orlan dans les années 60, Mistigri
est l’une des héroïnes des Scopitones qui sont
projetés de temps en temps au Bijou, elle était
d’ailleurs venue se produire dans les murs du
cabaret de l’avenue de Muret en 1989 ; son
retour aujourd’hui est d’ailleurs source de joie et
d’émotion pour le patron du lieu pour qui Mistigri
est dépositaire des trésors de la chanson poétique.
• Mercredi 13 et jeudi 14 juin, 21h00, au Bijou (123,
avenue de Muret, 05 61 42 95 07)
> Jacques Stella (1596 -1657)
multisupports
Jacques Stella est l’un des maîtres de peinture
française du XVIIè siècle avec La Tour, Le Nain,
Poussin, Vouet, Champaigne, La Hyre ou Lessueur. De nombreuses expositions ont éveillé un
regain d’intérêt du public pour cette peinture du
Grand Siècle. Cette exposition réunit plus de cent
œuvres, peintures, dessins et gravures, répartis
des deux côtés de l’Atlantique et met en lumière
l’étonnante diversité du peintre.
• Jusqu’au 17 juin au Musée des Augustins (21, rue
de Metz , 05 61 22 39 02)
> Gérard Fournier & Jean-Claude Glaziou
Sculptures et peintures
Gérard Fournier est connu comme graveur et
comme peintre. Il ne grave plus depuis quelques
années mais garde néanmoins dans la tête et dans
les yeux le mariage souvent difficile des noirs et
des blancs, les oppositions et les synergies de ces
couleurs extrêmes. Il parcourt la région qu’il aime
et qui l’a vu naître. Les minéraux le fascinent. Il y
pressent la vie. Pour lui, les pierres ont une âme.
Poussé par son expérience de la gravure, il décide
un jour d’expérimenter la dualité des noirs et
blancs en trois dimensions en incluant dans le noir
de l’ardoise la lumière des lames de verre. JeanClaude Glaziou travaille la pâte, directement au
couteau ou à la spatule de plâtrier, violente la
matière, triture la couleur mélangée à même la
toile, griffe, racle pour faire apparaître linéaments
vigoureux, surfaces vivantes. Il laisse advenir une
lumière qui marque la fin du combat et affirme la
présence de sa peinture.
• Jusqu’au 2 juin à la galerie Fusion (6, rue Bouquières, 05 62 26 78 61)
> “Autorretrato en el espacio”,
Esther Ferrer
photographies
Esther Ferrer, artiste espagnole de renommée
internationale née en 1937, a développé une activité intense en tant que photographe et performeuse, seule ou au sein du groupe espagnol ZAJ
(1964-1996). L’exposition est constituée d’une
série de 27 photographies, un autoportrait qui se
répète avec une lente évolution…
• Jusqu’au 6 juillet à L’Instituto Cervantes (31, rue des
Chalets, 05 61 62 80 72)
> “L’œuvre dessinée” d’André Ravéreau
archi’
André Ravéreau, architecte né en 1919, a longuement étudié les architectures vernaculaires du
monde méditerranéen, notamment en Algérie où
il fut architecte en Chef des Monuments Historiques. Il s’est particulièrement intéressé au
M’Zab, vallée aride du désert algérien et à la casbah d’Alger où il a créé des ateliers visant à
mener conjointement l’étude et la réalisation de
constructions nouvelles, des recherches et des
actions de protection de l’héritage du passé.
L’exposition présente un ensemble de très beaux
dessins réalisés en Algérie et ailleurs : études de
l’habitat vernaculaire, croquis de scènes de la vie
quotidienne, relevés, études et plans pour des
projets de maisons et de bâtiments publics. Elle
présente également les principaux bâtiments réalisés par André Ravéreau, dont le Centre de Santé
de Mopti au Mali, pour lequel il reçut le prix
“Agha Khan” en 1980.
• Jusqu’au 16 juin au Centre Méridional de l’Architecture et de la Ville (5, rue Saint Pantaléon, 05 61 23
30 49)
> Muko, Axel, Seb Cazes, Gladys
Paganotto, Barbara Le Beguec et
Emmanuelle Cuge
expo collective
Six manières contemporaines d’aborder les
notions de graphisme et de dessin, dont une
micro-édition.
• Du 8 juin au 20 juillet à la galerie-atelier Lulu
Mirettes (1 bis, rue Palaprat, 06 83 13 68 50) et au
restaurant le Saint-Sylvain (17, rue de la Colombette)
de rues en terrasses, ils se font rapidement une
réputation, puis un nom : La Rue Kétanou, qui
vient du nom de l’une de leurs chansons. Au fil de
ces concerts de fortune, des amitiés se forgent
Loïc Lantoine, Alain Leprest entre autres. Puis
vient la rencontre avec Tryo qui va changer le
cours de leur aventure : un premier disque sur le
label de ces derniers, des premières parties à travers toute la France. Les trois gaillards écument
pratiquement toutes les salles de l’Hexagone et le
succès est au rendez-vous. La taille des salles
s’agrandit, un deuxième album voit le jour puis un
troisième, enregistré en public. Aujourd’hui, La
Rue Kétanou fait office de référence dans le paysage de la “nouvelle chanson française” et après
une pause consacrée à d’autres projets (Mon
Côté Punk notamment), les trois compères
reviennent lors d’une tournée qui fera halte à
Toulouse.
• Jeudi 14 juin, 21h00, au Ramier (Île du Ramier).
Renseignements au 05 62 73 44 77
SERGE LOPEZ
Genre : Guitare en solo
Doté d’une technique exceptionnelle, Serge
Lopez est un être généreux qui joue pour transmettre. Avec son trio, il a parcouru le monde et
ravi les publics américains, européens, asiatiques… Sa musique vient du flamenco mais elle
intègre aussi celle d’Amérique du Sud. Ses compositions allient des mélodies superbes et des
rythmes endiablés. Dès qu’il joue, la tension
monte, l’assistance est absorbée par sa maestria
et vient alors la fusion rêvés.
• Du 6 au 8 juin, 21h00, au Bijou (123, avenue de
Muret, 05 61 42 95 07)
GARANCE
Genre : Apéro concert
Si Boris Vian est leur mentor, le duo s’inspire
aussi de l’air du temps pour trousser des mélodies qui parlent des gens tout simplement. Marc
Maurel vit ses personnages à fond, passant du rire
aux larmes, Jérôme Abadie, lui, donne au spectacle son tempo très swing. Deux artistes respectueux l’un de l’autre, qui se complètent sans
jamais se mettre en avant.
• Du mardi 5 au samedi 9 juin, 19h00, au Théâtre
du Pont-Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78)
PHILIPPE RESPAUD “COMBO”
Genre : Chanson métissée, pop et afro-jazz
Une voix chaude et puissante entourée par cinq
musiciens au groove bouillonnant. Un univers aux
influences métissées, des textes en cascade
d’images tantôt burlesque/moqueur, tantôt enragé/trépignant. Convivial, inspiré et généreux, le
groupe délivre sans retenue une énergie « cousine latine » qui chatouille les sens. Bonne humeur
garantie!
LES FAUX BIJOUX “ÇA N’ARRIVE
QU’AUX VIVANTS”
Genre : Chanson
Quand le chagrin se repose, on y dépose nos
mots, nos corps et des accords. Les paroles,
celles du blasphème, celles de poètes toujours et
les nôtres parfois… quand on ose. Entre l’absurde
et l’éternité, l’ici et le nulle part, rendez-vous avec
des chansons, pour demain ou pour rien, pour cet
instant où l’on se sent vivant. Nous avions programmé en apéro concert ce trio toulousain,
empli d’humanité et à la présence si généreuse :
c’est avec bonheur que nous vous les proposons
en salle.
• Du mardi 19 au samedi 23 juin, 21h00, au Théâtre
du Pont-Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78)
DABY TOURÉ
Genre : Musique précieuse
Affilié à la famille Touré, neveu de Sixu et d’Ismael
co-fondateurs de Touré Kunda, le groupe qui au
début des années 80 propulsa la musique africaine
sur le devant de la scène française et dont son
père fit également parti, Daby Touré s’est nourri
de musiques diverse, des mélodies orientales
chantées par Oum Kalsoum l’égyptienne, au reggae de Marley en passant par la pop-rock façon
Police et autre Dire Straits. Il en résulte un univers musical multiple et riche dans lequel il puise
les éléments nécessaires à la création d’un afrofolk-pop soyeux et précieux.
• Mardi 26 juin, 21h00, au Ramier (Île du Ramier).
Renseignements au 05 62 73 44 77
GILLES & AUGUSTE
Genre : Chanson d’ici
Une poésie fébrile d’antihéros se noue sur des
histoires embrumées de landes bretonnes et de
récifs battus par le vent de la marée. La voix est
chaude, le ragard malicieux, le chanteur félin : on
embarque pour un trajet onirique et des mélodies
chatoyantes.
• Mardi 19 et mercredi 20 juin, 21h00, au Bijou
(123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07)
ISRAEL VIBRATION
Genre : Reggae roots
Groupe de reggae jamaïcain mythique, Israel
Vibration est en activité depuis près de trente ans.
Élever les consciences et livrer un message positif
sont les maîtres mots de cette formation au parcours atypique. En effet, les trois membres du
groupe Wiss, Skelly et Apple, tous trois atteints
de poliomyélite, se sont rencontrés au Mona
• Jeudi 28 juin aux Ponts Jumeaux dans le cadre du
festival “Convivencia”. Renseignements au 05 62 19
06 06
MONADE + UEH
Genre : Soyons curieux
Monade est le projet personnel de Laëtitia Sadier,
voix du duo anglais Stereolab. Après plusieurs
split-singles sur lesquels elle accueille aussi bien
Papa M que Brigitte Fontaine, Monade sort en
2003 “Socialisme et barbarie : the bedroom
recording”. Mais c’est avec “A few steps more”
que Monade devient un véritable groupe et non
plus un backing-band au service d’une chanteuse.
En fin, Monade est une usine à fabriquer une pop
music fraîche et atypique emplie de synthés vintage et de guitares légères. Groupe toulousain iconoclaste, un pied dans le rock et l’autre dans les
expérimentations improvisées, Ueh traîne ses
guêtres en Europe et aux États-Unis emportés
dans les bagages d’un des fers de lance du psychédélisme japonais, à savoir Acid Mother Temple…
c’est pas rien!
• Mercredi 13 juin, 22h00, à bord du Cri de la
Mouette (place Héraclès, 05 62 30 05 28)
ANTHONY B.
Genre : Reggae/dancehall
Né le 31 mars 1976 à Clarks’ Town, Anthony B.
passe la plus grande partie de son enfance à
Clark’s Town, et débute sa carrière de chanteur à
l’église. Élevé à la campagne, là où bat la vibration
• Mardi 5 juin, 20h30, à la Salle Nougaro (20, chemin de Garric, 05 61 93 03 03)
Rehabilitation Center, principale institution en
charge de la maladie sur l’île. Le groupe écrit son
premier tube en 1978 avec “Same song” puis
enregistre “Unconquered people” dans le studio
de Bob Marley. Depuis, Israel Vibration n’a cessé
de créer, malgré le départ d’Apple, et d’enrichir le
reggae roots, courant au sein duquel ils sont de
véritables légendes vivantes. Wiss et Skelly continuent le combat en prônant un message spirituel
chargé d’espoir. Leur foi, toujours ardente,
explique l’origine du nom inspiré par la Bible correspond à une analogie entre le sort des peuples
africains dispersés et celui des tribus hébraïques
antiques.
• Mercredi 13 juin, 21h00, au Ramier (Île du Ramier).
Renseignements au 05 62 73 44 77
MOMAR AFRODREAM
Genre : Musique africaine
La musique de Momar, poésie incantatoire,
semble perpétuer un rite. Elle évoque la transmission des choses essentielles de la vie. Tel un
conteur qui ne tiendrait pas en place, Momar
nous raconte ses histoires sur les rythmes endiablés d’une Afrique à la fois violente et envoûtante.
Avec ses compagnons de Momar Afrodream, il
crée des climats qui rappellent bien souvent l’univers du grand Fela, à l’opposé de toute esthétique
world-music et finalement nous entraîne dans la
danse.
CULINARO JAZZ BAND
Genre : Jazz et musique latine
Ce big band composé de quatorze musiciens vous
fera revivre les émotions des standards du swing,
de la salsa et du funk et découvrir ses propres
compositions. Les arrangements étonnants de
Bernard Bigeardel, Hervé Rousseaux et Rodolphe
Tissinier et la voix chaleureuse de Servane Solana
sont la promesse d’une belle soirée musicale : un
concert de jazz festif en perspective.
• Vendredi 8 juin, 21h00, au Mandala (23, rue des
Amidonniers, 05 61 21 10 05)
local de Shaggy (Hi-Power), il décide de partir à
Portmore où il fait la connaissance d’autres
artistes comme Determine, Terror Fabulous ou
encore Little Devon. C’est d’ailleurs ce dernier qui
va le présenter à Richard Bell, le célèbre producteur du label Star Trail. Fervent adepte d’une culture rastafarienne tendance dure (il appartient à la
secte des Bobos Ashantis à l‘instar de Sizzla),
Anthony B. laisse entrevoir par moments une
tonalité prophétique dans ses morceaux, un message empreint de religiosité qui laisse de côté
toute spéculation sur la vie terrestre pour se
consacrer à la prière. Artiste et compositeur à la
fois doué et modeste, Anthony B. affirme « qu’être
soi-même te fait tenir plus longtemps que ta carrière ». Aujourd’hui, le chanteur jamaïcain est de
retour avec un nouvel album (“Higher meditation”), où apparaissent notamment Natty King et
Turbulence. Sa venue à Toulouse, l’une de ses
rares apparitions françaises cette année (la seule
dans le Grand Sud), devrait ravir tous les amateurs
de ragga en quête de sonorités nouvelles.
africaine, il est logiquement devenu en quelques
années le chantre de l’africanisme dans le reggae.
Après avoir fait ses armes dans le soundsystem
• Vendredi 1er juin, 21h30, à bord de la Péniche Chèvrefeuille (avenue des Sables, Ramonville, 05 62 19
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MICHEL POLNAREFF
Genre : C’est l’histoire d’un mythe
Le retour sur scène d’une icône de la chanson
populaire française après des années d’expatriation aux States… le carton assuré… des tubes en
veux-tu en voilà… l’événement people du
moment après l’élection de notre nouveau président. Nul doute que vous serez nombreux à voter
Polnareff.
• Dimanche 24 juin, 18h00, au Zénith de Toulouse
(11, av. Raymond Badiou, 05 62 74 49 49). Renseignements et réservations au 05 62 20 24 11
MAESO
Genre : Apéro concert
Enfin un style latin-groove, qui laisse de l’espace à
la musique. Dans cette peinture naïve, les chansons du toulousain Jean-Paul Maéso sont une incitation au voyage, rencontre de toutes les cultures
pour mieux les comprendre. Même si après la
pluie vient le beau temps, le soleil est le point
d’orgue. À travers ses pérégrinations, l’artiste
ramène une carte postale en forme de chansons
qui sentent bon le Sud. Dans ses influences
diverses (Jonasz, Nougaro…) et d’été (Al Jarreau,
Santana…), Maéso nous délivre des thèmes
uniques et universels.
• Du mardi 12 au samedi 16 juin, 19h00, au Théâtre
du Pont-Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78)
Sandi Thom, dans la lignée des groupes Orson ou
Arctic Monkeys, est rapidement devenue un phénomène. Comment donner un concert intimiste
devant une foule de gens ? Sandi Thom a su
répondre à cette question que se posent les
artistes pop depuis le début du siècle dernier :
grâce à Internet! Dans sa chambre, aidée d’une
simple webcam, elle a calmement filmé 21 sessions avec ses musiciens et les a diffusées… en
direct. Le premier soir, il y avait 70 spectateurs en
ligne, la semaine suivante, plus de 600, et au final
70 000. Voilà qu’à la suite des Arctic Monkeys et
d’Orson, Sandi Thom est en passe de devenir le
nouveau cyber phénomène. Sa musique contient
des influences celtiques, mais évite les clichés
radiophoniques des Corrs. Influencée par le folk
américain, la pop anglaise et la soul, elle laisse la
part belle à l’instrumentation et aux très agréables
performances vocales de la chanteuse. On songe à
Tori Amos, Sinead O’Connor, Emmylou Harris…
bref, à plusieurs générations de chanteuses anticonformistes qui ont su donner une portée universelle à leur œuvre.
• Jeudi 7 juin, 20h30, au Havana Café (2, boulevard
des Crêtes, Ramonville, 05 62 88 34 94)
KRS-ONE
Genre : Monument du hip-hop US
Que dire de KRS-One, aka Boogie Down Productions (BDP), si ce n’est qu’il s’agit là d’un monstre
du hip-hop made in USA… des origines. Auteur
de multiples albums impressionnants, diffuseur
RIT
Genre : Chanson de Marseille
Idole du reggae champêtre depuis le “Printemps
de Bourges” en 2001, l’homme orchestre à la
verve tranquille Rit présente un spectacle solo
dans lequel il affirme son engagement pour la nonviolence. Côté musical, il s’est concocté un savant
mélange reggae-chanson blues avec une grosse
caisse au pied, guitare et machines. Mais c’est surtout la revendication d’une gentillesse intelligente,
d’une naïveté affirmée et son refus de l’injustice
qui déterminent le sujet.
• Jeudi 28 et vendredi 29 juin, 21h00, au Bijou (123,
avenue de Muret, 05 61 42 95 07)
BLONDE REDHEAD
Genre : Pop-rock expérimental
Incessamment comparés, et souvent à juste titre,
avec leurs illustres aînés de Sonic Youth, les newyorkais de Blonde Redhead se détachent de cette
influence au fil des albums avec une classe certai-
d’une pensée et d’une philosophie pacifistes et
revendicatives, auteur du fameux “Sound of da
police” (traduit bêtement par les rappeurs français
par “Assassin de la police”!), créateur du fédérateur “Stop the violence”… ? Rien à dire si ce n’est
que ce rendez-vous est absolument immanquable
pour les amateurs du genre. D’autant plus que la
première partie sera assurée par le talentueux
toulousain Tchad Unpoe, activiste hip-hop, slameur et chroniqueur, à découvrir absolument.
Booyaka!
• Jeudi 28 juin, 21h00, au Ramier (Île du Ramier).
Renseignements au 05 34 30 17 48
ne. En exprimant une sensibilité pop qui n’apparaissait pas sur leurs premiers efforts discographiques résolument noisy, le groupe a su se créer
un univers propre. Le tournant a sans doute été
“Melody of certained damaged lemons” paru en
2000, où larsens et autres distorsions ont massivement laissé place aux cordes, piano et claviers.
Depuis, Blonde Redhead poursuit sa route, hors
des sentiers battus.
• Dimanche 3 juin, 21h00, à la salle des fêtes de
Ramonville (parc technologique du Canal, rue Joliot
Curie, sortie rocade n°9). Renseignements au 05 62
73 44 77
SANDI THOM
Genre : Claire et Net
Révélée sur le Net grâce à un buzz persistant,
CHŒUR DE RAMONVILLE
Genre : Pièces polyphoniques
Le Chœur de Ramonville est une formation amateur de qualité regroupant une cinquantaine de
choristes. Cet ensemble est dirigé par son fondateur Pierre Vié, chanteur professionnel membre
de plusieurs ensembles professionnels (Les Éléments, Camerata Vocale, Antiphona). Son répertoire est principalement constitué de pièces polyphoniques a capella des périodes Renaissance,
Baroque et contemporaine. Le Chœur a également travaillé avec des orchestres ou des solistes
dans le cadre de manifestations musicales de prestige très variées comme les festivals d’Auch, “les
Toulousains au Salin” ou encore “Toulouse les
Orgues”. Après le répertoire allemand de l’an
dernier, le chœur change de destination en se
concentrant sur un compositeur italien : Claudio
Monteverdi. Son œuvre, marquant la transition
entre la Renaissance et le style Baroque, est
presque exclusivement dédiée à la musique vocale. Considéré comme l’un des pères de l’opéra et
un maître du madrigalisme, Monteverdi a aussi
écrit plusieurs pièces sacrées, dont le “Magnificat
secondo” qui sera interprété par le Chœur
accompagné pour l’occasion de l’ensemble de
cuivres de Michel Lassalle.
• Samedi 16 juin, 21h00, au Temple du Salin ;
dimanche 17 juin, 17h00, au Temple du Salin ; mercredi 20 juin, 21h00, à la Chapelle Sainte-Anne. Renseignements au 06 12 39 80 52
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LES MURS
> Musiques
GUITARKESTRA
Genre : À la recherche du son
Une dizaine de guitares électriques, une basse
et une batterie interprètent des compositions
de Lone Kent. Entre ambiances étranges et
douces, improvisations bruitesques et solos
subrepticement saturés, l’auditeur est embarqué dans les méandres d’une expérience sonore
inédite! Chacun entendra quelque chose de différent : certains les gros accords d’un groupe
de rock, d’autres le minimalisme et la légèreté
de Brian Eno ou Philip Glass. D’autres encore
succomberont sous le charme de l’apparente
complexité des superpositions rythmiques et
sonores.
• Vendredi 15 juin, 21h00, au Mandala (23, rue
des Amidonniers, 05 61 21 10 05)
JULIO IGLESIAS
Genre : Je n'ai pas changé…
Julio incarne, pour ses nombreux fans, la classe,
la sensualité, l’amour, le bon esprit… tout ce
qu’il faut pour qu’un crooner remporte l’unanimité et, donc, le succès. Et l’on peut dire que de
côté-là, l’ex-footeux devenu “tombeur de ces
dames” tient la rampe depuis un paquet
d’années. Prévoyez la clim’, ça va mouiller sévère… la chemise!
• Mercredi 13 juin, 20h30, au Zénith de Toulouse
(11, av. Raymond Badiou, 05 62 74 49 49). Renseignements et réservations au 05 62 20 24 11
IMMOLATION + KRISIUN + DAWN
OF AZAZEL + LENG TCH’E
Genre : Plateau death metal
Aux côtés de groupes tels Mortician ou Suffocation, Immolation fait partie des pionniers de la
scène death metal new-yorkaise. Dix-sept ans
déjà que le groupe enchaîne tournées et sorties
d’albums à un rythme effréné, répandant la
« bonne parole » à l’aide de riffs surpuissants et
de cris gutturaux. Le groupe yankee nous
revient avec un nouvel opus sous le bras, “Shadows in the light”, qui ne dépareille pas dans
leur discographie déjà bien fournie. Véritable
machine de guerre scénique, Immolation
impressionne par sa maîtrise technique et sa
présence hors du commun en live. Pour cette
tournée, trois groupes de nationalités différentes accompagneront la bruyante épopée
d’Immolation. Krisiun, groupe référence de
death brésilien, Dawn Of Azazel, formation
néo-zélandaise et Leng Tch’e, quintette belge
qui propose une musique fortement influencée
par le grindcore.
• Mardi 5 juin, 21h00, à la salle des fêtes de
Ramonville (parc technologique du Canal, rue Joliot
Curie, sortie rocade n°9)
BEXAR BEXAR + GUEST
Genre : Mélodies mélancoliques
Basé à Austin (Texas), Bexar Bexar crée des
plages instrumentales à l’aide de synthétiseurs
analogiques endommagés, de guitares acoustiques et de la manipulation de sons digitaux.
Sur son deuxième album, “Tropism”, Bexar
Bexar a troqué les boucles rythmiques de son
premier opus (“Haralambos”) contre des mélodies de guitares mélancoliques retravaillées avec
sensibilité. “Tropism” révèle lentement sa
richesse au fil des écoutes. Recommandé pour
les fans de Fennesz, Labradford ou bien encore
Brian Eno.
• Samedi 23 juin, 20h00, à la Médiathèque Associative des Musicophages (6, rue de la Bourse, 05
34 51 86 57)
REFREE + EL HIJO
Genre : Soirée Acuarela Discos
Refree (chanson folk et jazz/Barcelone) est le
projet de Raul Fernandez qui est l’un des personnages les plus emblématiques de la scène
indépendante espagnole. Les influences de
“Nones” (son second disque), nous font penser
a Dominique A (son guitariste Olivier Mellano y
collabore), mais aussi à Luigi Tenco, Étienne
Daho, Léo Ferré ou Georges Moustaki. El hijo
(chanson folk/Madrid) est l’ex-leader (chanteur,
compositeur,guitariste) de Migala (1996-2005)
qui est un des meilleurs groupes indépendants
de sa génération en Espagne. Aujourd’hui, il fait
partie d’Emak Bakia mais il s’est surtout lancé
en solo depuis 2005.
• Mardi 19 juin, 21h00, au Mandala (23, rue des
Amidonniers, 05 61 21 10 05)
SYRANO
Genre : Musiques introspective
Le jeune chartrain de 25 ans, auteur, compositeur,
interprète, illustrateur, a créé un univers particulier où des jouets mutilés s’animent pour devenir
des musiciens, fantômes de l’enfance, miroir pour
nos angoisses. Dans un décor de chambre
d’enfant, un Pierrot éméché joue de l’accordéon,
un Arlequin en camisole gratouille d’un air inquiétant, deux poupées de porcelaine font pleurer
leurs violons, et un Monsieur Loyal nous emporte
dans une farandole endiablée. Entre fable enfantine
et poésie macabre, Syrano mêle habilement
machines et formation acoustique, phrasé rap et
chant populaire. Il nous emmène dans un voyage
introspectif, soutenu par une écriture profonde et
fine, qui rappelle l’imaginaire de Tim Burton et qui
métisse à merveille des influences comme Jacques
Brel, Fellini ou Akhenaton.
• Samedi 9 juin en plein air à la Cité Bourbakie/Toulouse. Renseignements au 05 62 73 44 77
MONSIEUR CHOUF
Genre : C’est la fête, profitons-en!
Les discussions ne sont pas encore terminées que
la guitare s’invite dans nos conversations. Peu à
peu les paroles s’étiolent pour laisser place à la frimousse de ce petit poilu et gras que l’on a
l’impression de connaître déjà. Il vient nous chanter ses histoires, ses chroniques, ses états d’âme.
Monsieur Chouf a perdu son petit bateau de
bois… Et alors! Pourtant ses textes avec humour,
autodérision, un brin de cynisme et de nostalgie
nous font ressentir le poids de ses mots sans
demi-mesure. Il s’attache avec timidité assumée à
nous démontrer son romantisme maladroit, son
engagement en demi-teinte et sa mégalomanie
attachante… Oui voilà c’est ça Monsieur Chouf…
Attachant. Le gars qu’on a envie d’inviter chez
nous pour une dernière petite chanson.
• Du mardi 19 au samedi 23 juin, 19h00, au Théâtre
du Pont-Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78)
VIA LUNA
Genre : Show case gratuit
Le trio toulousain viendra présenter son album qui
sort début juin. Leur rock français musicalement
riche est accompagné de paroles ciselées sur leurs
musiques, les voix placées haut donnent une tonalité qui rappelle bien les tendances du rock des
grands groupes des années 80.
• Samedi 16 juin, à partir de 14h45, à Cultura/Labège
(renseignements au 05 61 00 98 98)
DREM
Genre : Chanson française
Drem est un duo de chanson française dont les
membres vivent actuellement à Toulouse. Créé en
1999 par l’auteur compositeur Sébastien Miravète,
et après un début de carrière en solo, que ce soit
en première partie (Les Hurlements de Léo,
Tété…) ou seul, le groupe devient un duo en
2003 et s’installe dans la Ville rose. Cyril Legrain
prend en main la guitare, et la formation continue
d’évoluer de concerts en concerts vers une chanson qui reste orientée vers les textes, tout en
devenant beaucoup plus musicale. Les morceaux
explorent des personnages du quotidien, des
thèmes de société, et cherchent en priorité l’émotion qui est leur langage. Si l’on ressent des
influences plus anciennes, un certain hommage aux
éternels Jacques Brel et Léo Ferré, la musique
reste contemporaine et variée, de la pop au rock,
en passant par le jazz manouche, comme s’il s’agissait d’élargir le plus possible la palette des sons et
des ambiances. On y décèle aussi dans l’écriture la
présence d’auteurs actuels tels que Miossec, Bertrand Cantat, ou Mano Solo.
• Du mardi 26 au samedi 30 juin, 19h00, au Théâtre
du Pont-Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78)
DÙNYA
Genre : Musiques tziganes
Cette formation est née il y a trois ans à Montpellier. Cinq musiciens font vivre ce projet. La chanteuse, Maria, est issue d’une famille de musiciens
et s’imprègne depuis l’enfance d’univers artistiques allant de l’Inde du nord à l’Andalousie, en
passant par le Moyen-Orient. Les musiciens de
cette formation ont tous en commun un parcours
musical marqué par le travail des musiques traditionnelles et d’improvisation. Cet amour pour les
musiques tziganes a forgé l’identité de Dùnya dont
le répertoire est constitué de chants traditionnels
rroms et rajastanis, de ghazals (poésies classiques
indiennes), et de rumbas flamencas. De ce mariage
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est née une musique généreuse, sensible et festive, alliant traditions et compositions. Pour que
l’oeil soit aussi comblé que l’oreille Maria offre à
voir (aux détours de morceaux instrumentaux) la
danse kalbeliya qu’elle a appris comme le chant à
Jaipur. Dùnya c’est une invitation à danser, à vivre
un moment chargé d’émotions allant de la joie
absolue à la mélancolie.
“BECKETT”, interprétation et mise
en scène d’André Le Hir
Genre : Immense comédien à la voix troublante
Drôlerie, tendresse, mutinerie désabusée s’emparent tour à tour du personnage. Sans l’habillage de
• Vendredi 29 juin, 21h00, au Mandala (23, rue des
Amidonniers, 05 61 21 10 05)
FRANCK COLMAN & BLACK YOVO
Genre : Afro jazz
Black Yovo, c’est le résultat de la rencontre
entre le trompettiste togolais Franck Colman et
des musiciens aussi enthousiastes que lui à l’idée
de travailler sur ses arrangements et compositions. De là naît un style nouveau qu’ils nomment
“Agba jazz” : le mélange de la musique traditionnelle brésilienne et africaine qui fusionne avec le
jazz be-bop, sans oublier le free et le contemporain. Un véritable mélange de sonorités en noir
et blanc.
• Vendredi 8 juin, 21h00, à La Mounède (1, rue
Claude-Marie Perroud/métro Basso Cambo, 05 61
44 83 05)
GRABOWSKI
Genre : Chanson française
Connu des Toulousains pour ses pérégrinations
au sein des formations Oy Ventilo et Félix la
Putaragne, Grabowski continue désormais son
voyage en solitaire. Parolier et chanteur de proximité, il raconte des instants de vie comme un
décor aux couleurs du Sud : un fleuve, quelques
bistrots, les virées entre copains, l’amour, la
mort, l’enfance… avec une voix forte et tendue
qui sert des couplets rigolos et délicats.
•Du 19 au 23 juin, 21h30, à la Cave Poésie (71, rue
du Taur, 05 61 23 62 00)
> Théâtre
“UN MONOLOGUE OU PRESQUE”, de
et avec Laurent Perez
Genre : Ode à l’humain vulnérable
“Un monologue ou presque” est une pièce écrite
pour deux acteurs et un actrice. Un homme en
fin de parcours, gisant, seul face à l’écran de TV,
se ranime et s’adresse à nous ; ses semblables,
ses frères. Il convoque le fil d’une vie, et tous
ceux, hommes et femmes, parents, amis, amour,
figures sociales ou mythiques, qui l’ont jalonné.
Mini-épopée contemporaine, pressée et concentrée, “Un monologue ou presque” est une pièce
sur le lien et le sentiment, une ode à l’humain vulnérable, sensible et… éphémère.
la retenue, André Le Hir est émouvant, grotesque, fou, cruel… tout simplement humain.
• Jusqu’au 2 juin, 21h00, au Théâtre du Pont-Neuf (8,
place Arzac, 05 62 21 51 78)
“AGAMEMNON/À MON RETOUR DU
SUPERMARCHÉ, J’AI FLANQUÉ UNE
RACLÉE À MON FILS”, avec Catherine Froment
Genre : Réadapt’action
Tragédie moderne sur fonds de mondialisation et
de consommation à outrance, ce monologue est
l’histoire d’une femme qui vient de faire ses
courses pour le mois au supermarché et se rend
compte qu’elle a rempli trois chariots, 400 sacs en
plastique, elle rentre donc dans une rage… Telle
un boxeur, l’actrice tient le texte de Garcia avec
tout son corps dans un spectacle où la performance physique est évidente. La folie du texte prend
corps dans ses courses, dans l’instant où le corps
cherche des limites, à s’envoler
• Du mardi 5 au dimanche 10 juin, 21h00, à la Chapelle Casanova (36, rue Danielle Casanova, réservations au 06 76 07 19 33)
“VAGABONDAGES”, par le Théâtre
du Gecko
Genre : Face à face tendu et intime
Trois jeunes femmes ont été assassinées…
Durant quarante-huit heures, un flic désabusé et
une jeune “fliquette” idéaliste se confrontent à un
• Du mardi 5 au samedi 9 juin, 21h00, au Théâtre
du Pont-Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78)
“PSYCHANALYSE DES CONTES DE
FÉES”, par la Compagnie Raymond
Crocotte”
Genre : Humour et folie désabusées
Une conférence déjantée sur l’aspect psychanalitique de nos bons vieux contes de fées où l’on
nous évoquera les difficultés pubertaires de la
“Belle au Bois Dormant” ainsi que les conflits
œdipiens du “Petit Chaperon Rouge”, le tout
saupoudré d’une bonne dose d’humour et de
folie!
suspect sans nom peu ordinaire… Tout accuse ce
vagabond lettré, amnésique, hypersensible et épileptique. Fabulateur, manipulateur ou victime ?
• Jusqu’au 9 juin, 21h00, au Fil à Plomb (30, rue de
la Chaîne, 05 62 30 99 77)
• Jusqu’au 9 juin, 21h30, à la Cave Poésie (71, rue du
Taur, 05 61 23 62 00)
“LE MARIAGE FORCÉ”, de Molière,
par la Compagnie L’Illustre Corsaire
Genre : Aimer ou mourir
Sganarelle apparaît comme un de ceux qui ont
raté le coche de la norme sociale : celle qui pousse hommes et femmes à se marier et à se reproduire. La voix de l’honnête homme, ici Géronimo, s’élève pour instruire le public de la folie que
cela représente. Seuls les jeunes gens se marient.
Mais Sganarelle, mû par une évidente pulsion
sexuelle, refuse d’entendre. Et voilà que le mouvement se renverse : il veut se marier. La plupart
des scènes sont à deux personnages, comme une
succession de duels dont Sganarelle sort chaque
fois plus ou moins perdant.
“TEXTES EN RIBES”, de Jean-Michel
Ribes, avec Stéphanie Villanti et
Jean-Marc Landes
Genre : Spectacle découverte
Des personnages à la dérive, des répliques délicieuses, un patchwork de quatre pièces courtes
où les situations absurdes se dénouent parfois
dans le non-sens. Stéphanie Villanti, belle, frêle,
énergique, se retrouve face à Jean-Marc Landes,
véritable carrure de catcheur. Ils se délectent à
surprendre le spectateur dans une mise en scène
gageant sur leurs oppositions, le délire et le décalage. Un travail passionnant dans le pur respect de
l’auteur.
• Jusqu’au 9 juin, 19h30, à la Cave Poésie (71, rue
du Taur, 05 61 23 62 00)
• Du 18 au 30 juin, les lundis à 21h00, du mardi au
vendredi à 19h00, au Café-Théâtre Les Minimes (6,
rue Gélibert, 05 62 72 06 36)
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LES MURS
> Théâtre
“LES PASSANTES”, de Calaferte et
Brassens, par la Compagnie Joseph
L.
Genre : Fantaisie théâtrale et musicale
Comment ne pas tomber dans le cliché de
comptoir quand l’homme veut parler de la
femme, rendre compte du sentiment, des sensations qu’elle lui inspire, qu’elle soit mère,
sœur, amante, prostituée, nonne, princesse… ?
Mais pas d’inquiétude, nous avons à portée de
main deux fabuleux complices, redoutables : le
grand Georges et le lumineux marlou de Loulou.
• Du mardi 12 au samedi 16 juin, 21h00, au
Théâtre du Pont-Neuf (8, place Arzac, 05 62 21
51 78)
“ADAM & JULIETTE”, par la Compagnie Loco Théâtre
Genre : Une histoire d’amour…
Mesdames et messieurs, savez-vous quelle est
la plus vieille histoire du monde ? Celle qui
depuis la nuit des temps permet de faire tourner la terre et qui par là même fait tourner
> Spectacles
“LES BANQUETS DU SORANO” en
complicité avec le “Marathon des
Mots”
Genre : Un dernier pour la route
Le décor est campé, la lumière, le piano, le bar,
la musique, les parfums, l’ambiance, tout y est.
Prenons place, comédiens, musiciens et public
mélangés. C’est du théâtre de premier jet, à
cru, de vraie proximité. Ni monté, ni apprêté.
Impétueux, léger, spontané, pour une soirée,
l’éphémère et pas plus. Mieux qu’une simple
lecture, à mi-chemin du théâtre : sous le ciel
étoilé, à la lumière des bougies, parmi les spectateurs, les personnages des œuvres évoquées
sont bien là, criant, pleurant, riant, plus vivants
et plus proches que jamais. Libérant leur énergie, leurs passions, leur musique, leurs chansons, nous servant à boire, nous donnant à
manger. Dans la chaleur d’une vraie proximité.
Selon l’humeur, les thèmes et les auteurs,
l’atmosphère y est fantastique, onirique, réaliste
magique ou corsée.
• Vendredi 15 juin (“Un soir au Caire” avec Alaa El
Aswany), samedi 16 juin (“Un soir à Santiago” avec
Luis Sepúlveda), 21h00, au Théâtre Sorano (35,
allées Jules-Guesde, 05 34 31 67 16)
“1 er CHAMPIONNAT DE FRANCE
DE N’IMPORTE QUOI”, par la Compagnie 26 000 Couverts
Genre : Quatorze comédiens dans le portenawak qui fait du bien à l’âme
Irrésistible! Sur les gradins de la patinoire de
Blagnac, nous assisterons à une série de compétitions loufoques et surréalistes (“Marathon de
la gaufre”, “Lancer d’arbitre ou de sapin de
Noël”, “Défonce d’oreiller”, “Natation synchronisée sans eau”…) où les comédiens alternent
jusqu’au vertige leurs rôles de concurrents et
d’arbitres. Un spectacle on l’on finit plié en
deux!
• Du 6 au 9 juin, 21h00, à la patinoire de Blagnac
(Renseignements au 05 61 71 75 15)
bien des têtes ? Et bien, la plus vieille histoire
du monde est une histoire d’amour. À travers
la genèse d’un couple, l’on redécouvre la poésie
et l’humour des chansons et des textes qui ont
ravi le cœur des amoureux du monde entier…
• Du 12 au 30 juin, 21h0, au Fil à Plomb (30, rue
de la Chaîne, 05 62 30 99 77)
“TES SEINS SONT LES SEULS OBUS
QUE J’AIME”, de Guillaume Apollinaire
Genre : Étranges épousailles
Le 1 er janvier 1915, Apollinaire rencontre
Madeleine. Elle se rend à Oran, il part pour la
guerre. Ils s’écriront tous les jours durant plus
d’un an. Sa prose, précise, journalistique, le
cède, soudainement, à un poème. Surgit le
chant, comme de l’argile… l’épure…
• Du 19 juin au 7 juillet, 19h30, à la Cave Poésie
(71, rue du Taur, 05 61 23 62 00)
“LE NEVEAU DE RAMEAU”, de
Denis Diderot, adaptation et interprétation de Roger Borlant, mise
en scène de Michel Lataste
Genre : La fête de la conversation
Qui de mieux pour parler de ce spectacle lecture que l’interprète lui-même ? : « J’ai choisi
de lire mon adaptation sous la direction de
mon ami Michel Lataste. J’ai voulu donner envie
aux spectateurs d’aller plus loin dans le texte
de Diderot. Depuis que je fais ce métier, j’ai
toujours redouté d’ennuyer et de faire bailler
les femmes, les hommes, les enfants qui me
font l’honneur de venir me voir et m’écouter.
Je sais qu’il faut s’arrêter avant qu’il ne soit trop
tard. » Roger Borlant est un homme sage, passionné et fulgurant dans son habilité à transmettre le juste mot. Avec lui, la confiance
règne.
• Du 13 au 16 juin, 21h00, au Théâtre de Poche
(10, rue d’El Alamein, 05 61 48 25 52)
“EXPECT!, LE RYTHME DES
AUTRES”, par la Compagnie 36 du
Mois/Cirque 360
Genre : Spectacle de nouveau cirque de 3 à
103 ans
Les personnages ne sont pas des héros circassiens comme les autres et c'est pour cela qu'on
les aime. Pour leur acrobatique maladresse,
leurs mimiques cartoonesques, leur mécanique
gestuelle parlante sans être parlée. Dans la
mouvance du nouveau cirque, “Expect!” est un
spectacle complet qui mène au-delà du rire,
vers l'émtion originelle de la vie.
• Les 6, 7, 8 et 9 juin à 20h45, le 10 juin à 18h00,
sous chapiteau à Terre-Blanque (route de Seysses à
Saint-Lys). Informations et réservation au 06 15 51
32 44
“LES NUITS EUPHORIQUES!”
Genre : L’art dans la rue
“Les nuits euphoriques” inaugurent un cycle
durant lequel l’art investira l’espace public de la
ville de Tournefeuille, chaque année en juin. En
2007, la culture se fait bucolique et s’installe
paisiblement au fil de l’eau au bord du Touch.
L’art dans la nature, pour redécouvrir les bords
de l’eau, les lacs et les bosquets cachés de
Tournefeuille. Au programme : concert de
l’Orchestre de Chambre de Toulouse avec la
participation de la Compagnie Emmanuel Grivet, création sur l’eau avec “Fous de bassin” —
parade nautique de gens ordinaires vivant sur
l’eau comme d’autres à la maison ou dans la
rue — de la Compagnie Ilotopie (le samedi 16
juin, gratuit, 22h00, au bord du Touch), expositions, “Après-midi euphorique!” (le dimanche au
bord de l’eau)…
• Du 15 au 17 juin à Tournefeuille. Renseignements
au 05 62 13 21 52
TIBO “TOUT COURT”
Genre : Jonglage de balles et de mots
Il vient parler, faire rire ou pleurer, faire peur,
surprendre, apprendre… il jongle et manipule
tout ce qu’il trouve comme s’il faisait tourner
l’air de rien un stylo sur les doigts. Tibo déballe
un jonglage de mots et de balles comme des
préoccupations, des obsessions. Dire des
choses qu’on ne dit pas ou que l’on n’oserait
jamais dire…
• Jeudi 31 mai et vendredi 1er juin, 21h00, au Bijou
(123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07)
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DANS LES MURS/21
> P'tits bouts
BRUNO RUIZ
Genre : Trois en un
Durant trois jours, Bruno Ruiz investit les murs
du Théâtre Sorano pour trois exercices sur les
thèmes humour, amour et toujours. Pochade,
facétie, music-hall, parodie, chanson et dérision… Pour une entrée en matière franchement
“LE PETIT CHAPERON ROUGE”, de
Grimm, par le Teatro Bambino
Genre : À partir de 4 ans
Il était une fois une histoire contée au coin du
feu depuis des siècles qui avait traversé l’Histoire. Un conte qui avait fait son œuvre… et qui
était arrivé jusqu’à nous aujourd’hui. Ici, c’est
une illustration du conte qui nous est proposée, dans une ambiance d’automne avec un
petit brin de printemps…
• Jusqu’au 2 juin, 15h00 (les mercredis et samedis), au Théâtre du Pont-Neuf (8, place Arzac, 05
62 21 51 78). Du 30 mai au 30 juin, à 14h30 et
16h15, au Fil à Plomb (30, rue de la Chaîne, 05
62 30 99 77)
> EXPOS
parc d’attractions pour enfants juste avant les
élections ?
• Jusqu’au 2 juin, du mardi au vendredi à 21h00, le
samedi à 20h00, au Café-Théâtre Les Minimes (6,
rue Gélibert, 05 62 72 06 36)
“LE CLAN DES DIVORCÉES”, de et
avec Alil Vardar
Genre : Gros succès
Cette comédie irrésistible met en scène trois
femmes divorcées qui décident de partager un
appartement : Stéphanie d’Humily de Malanpry,
> “Corps en forme”
handic’art
« À bien y regarder, c’est en art mieux qu’ailleurs que
ce qu’on appelle un handicap peut constituer une
chance. Dans le domaine très vaste de la création, il
n’y a justement que la différence qui compte ». Marcel Jullian. L’Association des Paralysés de France présente six artistes en situation de handicap qui donneront à voir leur travail respectif (peintures,
sculptures, modelage, buste en verre). Partis de l’idée
que la singularité c’est le regard de l’autre qui l’a
créée, elle nous propose une exposition éclectique à
partir de différents médiums parce qu’elle est persuadé que la promotion de l’art est un outil privilégié de
lutte contre les discriminations. Les artistes animeront des ateliers interactifs proposés aux classes des
écoles primaires, secondaires et lycées de l’agglomération toulousaine et seront présents tout au long de
l’exposition pour rencontrer le public.
• Jusqu’au 10 juin au Musée des Abattoirs (76, allées
Charles de Fitte, 05 62 48 58 00)
comique (le mercredi 30 mai), Bruno Ruiz bouscule les registres, repris au vol par un chœur
espiègle de comédiens chanteurs : le groupe Exabrupto. Suivra (jeudi 31 mai), “Si”, son récital
de chansons où d’une voix chaude, sur les
accords du pianiste Alain Bréhéret, Ruiz chantera ses verbes préférés : vivre, aimer, apprendre,
se souvenir, s’engager… Le lendemain (vendredi
1er juin), Bruno Ruiz donnera “Altavoz”, un
poème en prose rauque écrit par un fils en hommage à son père et aux Républicains de la Guerre d’Espagne venus comme tant d’autres
s’échouer sur les plages barbelées du Roussillon.
Pour terminer, il proposera un poème théâtral
inédit (création de Didier Carette) : “La visite
faite à maman” est une suite de 82 minuscules
écrits consacrés à sa mère. 82 nœuds qui
démangent le cœur, griffent la mémoire, agacent
l’esprit, emmerdent la conscience…
“LES SORCIÈRES”, de Roald Dahl,
mise en scène de Sylvain Maurice
Genre : À partir de 8 ans
“Les Sorcières”, adaptation pour la scène de
“Sacrées sorcières”, se déroule dans un monde
peuplé de répugnantes créatures dotées de
pouvoirs magiques et dangereux. Trois acteurs
racontent cette fable, aidés pour cela de quarante marionnettes et deux musiciens.
• Mercredi 30 mai à 16h00, jeudi 31 mai à 10h00
et 14h30, vendredi 1er juin à 20h00, samedi 2 juin
à 14h30, au TNT (1, rue Pierre Baudis, 05 34 45
05 05)
une bourgeoise qui quitte un berger ardéchois,
Mary Bybowl, une british un peu délurée qui,
elle, quitte un homme de plus… et Brigitte, la
rurale, qui elle aussi divorce… Comme antidote à la morosité, c’est à consommer sans
modération!
• Du 5 au 9 juin, du mardi au vendredi à 21h00, le
samedi à 20h00 et 22h00, au Café-Théâtre Les
Minimes (6, rue Gélibert, 05 62 72 06 36)
• Les 30, 31 mai et 1er juin au Théâtre Sorano (35,
allées Jules-Guesde, 05 34 31 67 16)
CELTIC LEGENDS
Genre : Danse irlandaise
Né dans les plaines fascinantes du Connemara,
Celtic Legends est un condensé de la culture traditionnelle irlandaise. Les jeunes artistes de Galway,
Dublin, Belfast conjuguent durant deux heures le
> Bruno Foglia
peintures
« Tous les jours, je tente de m’immerger dans la
nature avec pinceaux, feuilles de papier et couleurs
pour me nourrir de l’énergie de chaque saison. Sans
préméditation, porté par le souffle qui relie toute
chose, je me laisse aller à l’improvisation qui peu à
peu, année après année, développe ma sensibilité.
Une exposition est un moment privilégié. J’en suis
d’ailleurs le premier spectateur. Confrontées les unes
aux autres, les peintures racontent plus encore. Les
mêmes conditions ne seront plus jamais réunies, il ne
restera que le souvenir des émotions ressenties.
J’expose très rarement deux fois les mêmes peintures. Comme chaque printemps est différent, chacune de mes expositions l’est. C’est dans cet esprit que
je conçois mes installations. Une énergie éphémère à
recevoir… »
TRIBAL VOIX
Genre : Musique world jeune public
Trio vocal a’capella, mélodies ludiques, polyphonies et rythmes du monde, onomatopées,
souffles et sons ethniques, musique de la nature
“VACANCES DE RÊVES!”, avec
Gérard Pinter
Genre : Succession de sketches d’une hilarante
vérité!
Pour certains, c’est « y’a du soleil et des nanas »,
pour d’autres, « y’a du crachin et des tracas! » On
peut dire que Gérard est le digne héritier de
• Jusqu’au 8 juin au Centre Culturel Bellegarde (17, rue
Bellegarde à Toulouse)
> Yankel “À bâtons rompus”
peintures
« Après un demi siècle où j’ai laissé s’envoler mes
travaux à tous les coins de l’Univers — à Tokyo,
Caracas, New York, Cuba, Paris, Vilno… — je
reviens ici, chez vous, à Toulouse, comme si je ne
l’avais jamais quittée, inquiet seulement de l’acceuil
que vous voudrez bien réserver à ma peinture d’hier
et d’aujourd’hui. »
• Jusqu’au 8 juin à la Galerie de la Daurade (4, quai de la
Daurade, 05 61 21 71 48)
> “Del Lado de la sombra”, Santiago
Ydañez
peintures
Les peintures de Santiago Ydañez esposent son
propre visage sur des toiles grand format. L’utilisation
picturale du plan rapproché amène une connotation
cinématographique renforcée par une angoisse palpable. Le peintre, fidèle à une tradition picturale espagnole, n’utilise pas la couleur, tout se lit, se vit en noir
et blanc…
• Jusqu’au 8 juin, à l’Espace EDF Bazacle (11, quai SaintPierre, 05 62 30 16 00)
tempo impétueux des claquettes, la grâce de la
danse, la rythmique frénétique de la musique et la
mélodie bucolique des ballades irlandaises. Le “Tap
Dance” et la musique ouvrent toutes grandes les
portes d’un voyage imaginaire au cœur de l’Irlande
sauvage. Traditionnel et unique au monde, le “Tap
Dance” irlandais perd son origine dans les limbes
de l’histoire mais pas son âme. Interrogez un Irlandais, il vous en contera l’histoire mais qui sera de
toute façon différente de celle de son voisin. Traditionnels sont également les instruments de
musique : bodhran, penny whistle, fiddle, uileann,
pipe… l’ensemble formant un spectacle coloré,
rythmé, vibrant, volcanique, qui a déjà enflammé
plus de 700 000 personnes en quatre ans.
• Vendredi 8 juin, 20h30, au Zénith de Toulouse (11,
av. Raymond Badiou, 05 62 74 49 49). Renseignements et réservations au 05 62 73 44 77
“LE DUO”
Genre : Spectacle d’improssession
Imaginez des artistes capables de créer instantanément une chanson à partir d’un hit connu, dans un
style musical différent et en traitant un sujet original. Et imaginez que les contraintes à respecter
auront été décidées par le public et que les artistes
devront leur donner vie trente secondes après les
avoir entendues…
• Du 12 au 16 juin, du mardi au vendredi à 21h00, le
samedi à 20h00, au Café-Théâtre Les Minimes (6, rue
Gélibert, 05 62 72 06 36)
> “L’art de se vêtir en pays toulousain
(1780-1880), la collection de Françoise
Dague”
costumes
Une quarantaine de costumes de femmes de la région
toulousaine sont exposés. Ils sont les témoins et les
reflets d’un mode de vie passé, mais aussi de véritable
œuvres d’art.
ou de l’univers urbain contemporain, parfois
soulignée de petites percussions. Trois voix
mêlées qui s’expriment dans leur langage, qui se
répondent en un dialogue incessant basé sur la
créativité, l’improvisation, la douceur, l’écoute
et le regard aussi… troix voix qui nous
content, nous chantent, nous imprègnent de la
merveilleuse histoire de l’oiseau Uirapuru.
• Du 6 au 30 juin, les mercredis et samedis à
15h00, au Théâtre du Pont-Neuf (8, place Arzac,
05 62 21 51 78)
> Humour
“EMBROUILLES À LA MAIRIE”,
d’Éric Morales, avec Dominique
Bru, Jamin Chtouki et Éric Morales
Genre : Comédie écrite à partir d’une histoire vraie
Vous découvrirez la vie d’un petit village bien
de chez nous où le Maire est roi dans sa commune. Il dirige sa mairie d’une main de fer dans
“un gant de fer” : détournement d’argent, potde-vin, abus de bien social et prise illégale
d’intérêt font partie du lot quotidien de ce village. Comment Monsieur le Maire va-t-il réussir
à implanter un centre d’enfouissement de
déchets nucléaires et construire, au dessus, un
• Jusqu’au 3 septembre au Musée Paul-Dupuy (13, rue
de la Pleau, 05 61 14 65 50)
Michel Blanc dans “Les bronzés”…
• Jusqu’au 9 juin, du mardi au vendredi à 21h00, le
samedi à 20h00 et 22h30, au café-théâtre Les 3T
(40, rue Gabriel Péri, 05 61 63 00 74)
“L’AMOUR EST AVEUGLE, MAIS LE
MARIAGE LUI REND LA VUE”
Genre : Comédie
Coincé, bête et radin, Monsieur Machot vient
chercher la femme de sa vie dans une agence
matrimoniale. Le directeur de l’agence, sans scrupules, lui offre ses plus beaux canons pour pas
cher, mais dans l’affaire, qui sera le boulet ?
• Du 19 juin au 14 juillet, du mardi au vendredi à
21h00, le samedi à 20h00 et 22h00, au CaféThéâtre Les Minimes (6, rue Gélibert, 05 62 72 06
36)
> Monique Desormaux
encre, crayons et aquarelles
Autodidacte, peindre pour lui, c’est la recherche de
l’intime, du senti… c’est donner sa chance à des
vécus, sans savoir tellement à l’avance quel(s) senti(s)
il va mettre en scène. C’est une découverte d’un soimême qu’on ignorait. C’est un geste, un acte… C’est
à la fois de l’ordre de l’impulsion, de l’écoute de
quelque chose, comme un élan intérieur ou sa
détresse, et un débat entre la main et l’œil. Ce sont
des fragments d’accord intérieur.
• Du 1er au 15 juin à la Casa de España (85, avenue des
Minimes, 05 61 47 08 87)
> “Constat sur le quotidien d'Oswiecim
2007/Pologne”, Fanette Bruel et Jérôme Gresnot
photographies
Deux regards sur une ville chargée de la mémoire
universelle de son passé. Expositions et projections
de photographies Oswiecim-Brenzika 2007/Auschwitz-Birkenau.
• Dimanche 3 juin, de 18h00 à 22h00, chez Samba
Résille (38, rue Roquelaine, 05 34 41 62 16)
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DES SORTIES
VENDREDI 1er
MUSIQUE
• Musique Africaine : MOMAR
AFRODREAM (21h30/Péniche
Chèvrefeuille)
• Le Temps des Cer!ses 5è édition :
GROS CON MALADE (19h30) +
LES PTITS T'HOMMES (21h30) au
théâtre du Pavé
• Apéro concert : NABASS
(18h30/Mandala)
• Pop-rock : SORTIE 15 à la
Brasserie Pierre (20h00)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Joseph L. présente Beckett
mise en scène André Le Hir au TPN
(21h)
• JOUR D'ÉTÉ mise en scène
Béatrice Brehm au théâtre du Grand
Rond (21h)
• La Cie Raymond Crocotte
présente PSYCHANALYSE DES
CONTES DE FÉES au Fil à Plomb
(21h)
• La Cie L'Illustre Corsaire présente
LE MARIAGE FORCÉ de Molière
(19h30)+Le Théâtre du Gecko
présente VAGABONDAGES de
Michèle Rozenfarb(21h30) à la Cave
Poésie
• Le Grenier de Toulouse présente
L'HISTOIRE EXTRAORDINAIRE DE
BASILE VINCENT texte et mise en
scène Laurence Roy au Moulin de
Roques-sur-Garonne (20h30)
• Opéra FAUST de Philippe Fénelon
au théâtre du Capitole (20h)
• EMBROUILLES À LA MAIRIE
d'Éric Morales au café-théâtre Les
Minimes (21h)
• 6è COUP DE CHAPEAU
rencontres théâtre solo au Chapeau
Rouge
P'TITS BOUTS
• LES SORCIÈRES de Roald Dahl
mise en scène Sylvain Maurice au
TNT (20h) dès 8 ans
GRATOS
• Apéro « Aléa », Jazz oriental au
théâtre du Grand Rond (19h15)
• “Graines d'acteurs” : LE DÉFUNT
de René de Obaldia (20h30), LES
PAVÉS DE L'OURS de Feydeau
(21h15) et UN COUP DE SOLEIL
de Paul Vandenberghe (21h30) au
Petit Théâtre St-Exupère de Blagnac
• Rock : PLUME DE TORTUE au
Country Blues Café (22h00)
SAMEDI 2
MUSIQUE
• Le Temps des Cer!ses 5è édition :
LA JONCAILLE (19h30) + LE SON
DU SOURD (21h30) au théâtre du
Pavé
• Apéro concert : NABASS
(18h30/Mandala)
• Électro/dance : DANCING
WHILE SLEEPING #3 à l'Ambassade
(23h00)
• Rock : CAPSULA + FACE B +
CAMÉRA au Fairfield Café (21h00)
• Swing'n'roll : SWING 39 +
SMOKY JOE COMBO + HOT
GANG aux Vents du Sud (20h30)
THÉÂTRE/DANSE
• JOUR D'ÉTÉ mise en scène
Béatrice Brehm au théâtre du Grand
Rond (21h)
• La Cie Joseph L. présente Beckett
mise en scène André Le Hir au TPN
(21h)
• La Cie Raymond Crocotte
présente PSYCHANALYSE DES
CONTES DE FÉES au Fil à Plomb
(21h)
• La Cie L'Illustre Corsaire présente
LE MARIAGE FORCÉ de
Molière(19h30)+Le Théâtre du
Gecko présente VAGABONDAGES
de Michèle Rozenfarb(21h30) à la
Cave Poésie
• Le Grenier de Toulouse présente
L'HISTOIRE EXTRAORDINAIRE DE
BASILE VINCENT texte et mise en
scène Laurence Roy au Moulin de
Roques-sur-Garonne (20h)
• EMBROUILLES À LA MAIRIE
d'Éric Morales au café-théâtre Les
Minimes (20h)
P'TITS BOUTS
• Teatro Bambino présente Le petit
Chaperon Rouge de Grimm au TPN
(15h) dès 4 ans
• Tekeli Cie présente BULLE ET LE
BATEAU SUR L'EAU au théâtre du
Grand Rond (15h) de 2 à 6 ans
• La Cie Teatro bambino présente
LE PETIT CHAPERON ROUGE au
Fil à Plomb (14h30/16h15) dès 5 ans
• LES SORCIÈRES de Roald Dahl
mise en scène Sylvain Maurice au
TNT (14h30) dès 8 ans
GRATOS
• Apéro « Aléa », Jazz oriental au
théâtre du Grand Rond (19h15)
• “Graines d'acteurs” : L'ÉCOLE
DES VEUVES (21h00) et LE CLAN
DES VEUVES (21h30) au Petit
Théâtre St-Exupère de Blagnac
• Blues-rock : BIGSBY au Country
Blues Café (22h00)
DIMANCHE 3
MUSIQUE
• Le Temps des Cer!ses 5è édition :
ALIMA (19h30) + LES POIDS
PLUME (21h30) au théâtre du Pavé
MARDI 5
MUSIQUE
• Chanson métissée : PHILIPPE
RESPAUD "Combo" (20h30/Salle
Nougaro)
• Le Temps des Cer!ses 5è édition :
COCO GUIMBAUD
(19h30)+LARGUEZ LES AMOURS
INTRAMUROS
M
E
N
S
U
E
L
est édité par la Sarl de presse
O.M.G. productions - éditions
Tél. 05 61 59 98 01 - Fax : 05 61 59 00 65 - Mail : [email protected]
Adresse postale : B.P. 93120, 31026 Toulouse Cedex
Internet : www.intramuroshebdo.com
Pour nous rendre visite : 6 bis, place Lange (quartier La Grave)
Directeur de publication Éric Roméra
Rédacteur en chef Éric Roméra
Cinéma Jean Szurewsky ([email protected])
Musique Jean-Philippe Birac ([email protected]), Michel Castro ([email protected])
Théâtre Jérôme Gac
Relecture/corrections : Michel Dargel
Collaborateurs Nicolas Daumont, Master Roy, Jean-Luc Feixa, Emma Satyagraha, Amélia Pujol,
Élodie Pages, Marina Pech, Deborah Benhamou, Yaël Chambon, Patrice Contin, Youness Hamelat
Publicité Frédérica Bourgeois 05 61 59 98 01 ([email protected])
Flashage Exegraph/Toulouse - Impression Rotimpres/Aiguaviva - made in CEE
Dépôt légal à Parution. ISSN 1294-8551
Intramuros est édité sans subventions - Ne pas jeter sur la voie publique
(21h30) au théâtre du Pavé
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Raymond Crocotte
présente PSYCHANALYSE DES
CONTES DE FÉES au Fil à Plomb
(21h)
• La Cie L'Illustre Corsaire présente
LE MARIAGE FORCÉ de
Molière(19h30)+Le Théâtre du
Gecko présente VAGABONDAGES
de Michèle Rozenfarb(21h30) à la
Cave Poésie
• Humour : LE CLAN DES
DIVORCÉES au Café-Théâtre Les
Minimes (21h00)
MERCREDI 6
THÉÂTRE/DANSE
• Le Temps des Cer!ses 5è édition,
lectures LES VAGABONDS
CÉLÈBRENT LES ÉCRIVAINS
TOULOUSAINS (19h30/21h30) au
théâtre du Pavé
• La Cie Raymond Crocotte
présente PSYCHANALYSE DES
CONTES DE FÉES au Fil à Plomb
(21h)
• La Cie L'Illustre Corsaire présente
LE MARIAGE FORCÉ de
Molière(19h30)+Le Théâtre du
Gecko présente VAGABONDAGES
de Michèle Rozenfarb(21h30) à la
Cave Poésie
• Le Grenier de Toulouse présente
L'HISTOIRE EXTRAORDINAIRE DE
BASILE VINCENT texte et mise en
scène Laurence Roy au Moulin de
Roques-sur-Garonne (20h)
• Humour : LE CLAN DES
DIVORCÉES au Café-Théâtre Les
Minimes (21h00)
P'TITS BOUTS
• La Cie Teatro bambino présente
LE PETIT CHAPERON ROUGE au
Fil à Plomb (14h30/16h15) dès 5 ans
JEUDI 7
THÉÂTRE/DANSE
• Le Temps des Cer!ses 5è édition,
lectures, cirque L'AGORA, DE
SOCRATE À INTERNET
(19h30)+Texte dansé, langue des
signes PLAY BACK d'après
"Berceuse" de Samuel Becket(21h30)
au théâtre du Pavé
• La Cie Raymond Crocotte
présente PSYCHANALYSE DES
CONTES DE FÉES au Fil à Plomb
(21h)
• La Cie L'Illustre Corsaire présente
LE MARIAGE FORCÉ de Molière
(19h30)+Le Théâtre du Gecko
présente VAGABONDAGES de
Michèle Rozenfarb(21h30) à la Cave
Poésie
• Le Grenier de Toulouse présente
L'HISTOIRE EXTRAORDINAIRE DE
BASILE VINCENT texte et mise en
scène Laurence Roy au Moulin de
Roques-sur-Garonne (20h30)
• Humour : LE CLAN DES
DIVORCÉES au Café-Théâtre Les
Minimes (21h00)
GRATOS
• Rock : SOMMY-COFFEE au
Country Blues Café (22h00)
VENDREDI 8
MUSIQUE
• Le Temps des Cer!ses 5è édition :
MINICHILIUS (19h30) + LE DUO
PARLEUR "En Trio" (21h30) au
théâtre du Pavé
• Classique : “Le retour d'Ulysse
dans sa patrie” de Monteverdi au
Théâtre du Capitole (20h00)
• Pop-rock : SORTIE 15 au Cri de la
Mouette (22h00)
• Chansons françaises : KATIA
ORAY au Chapeau Rouge (21h00)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie L'Illustre Corsaire présente
LE MARIAGE FORCÉ de
Molière(19h30)+Le Théâtre du
Gecko présente VAGABONDAGES
de Michèle Rozenfarb(21h30) à la
Cave Poésie
• La Cie Raymond Crocotte
présente PSYCHANALYSE DES
CONTES DE FÉES au Fil à Plomb
(21h)
• Le Grenier de Toulouse présente
L'HISTOIRE EXTRAORDINAIRE DE
BASILE VINCENT texte et mise en
scène Laurence Roy au Moulin de
Roques-sur-Garonne (20h30)
• Humour : LE CLAN DES
DIVORCÉES au Café-Théâtre Les
Minimes (21h00)
DIVERS
• TANGO initiation (19h30 à 21h)
suivi d'un bal (21h) au théâtre du
Chien Blanc
GRATOS
• Rock : A.LOULIA au Country
Blues Café (22h00)
SAMEDI 9
MUSIQUE
• Pop : AXE RIVERBOY + BEN'S
SYMPHONIC ORCHESTRA
+LECUBE (22h/Cri de la Mouette)
• Le Temps des Cer!ses 5è édition
bal et repas de quartier BAL
ATYPIQUE de Didier Dulieux et
Éric Boccalini sur l'esplanade du Pavé
(20h30)
• Électro/dance : DON'T GIVE A
FUCK ABOUT US #4 à l'Ambassade
(23h00)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Raymond Crocotte
présente PSYCHANALYSE DES
CONTES DE FÉES au Fil à Plomb
(21h)
• Le Grenier de Toulouse présente
L'HISTOIRE EXTRAORDINAIRE DE
BASILE VINCENT texte et mise en
scène Laurence Roy au Moulin de
Roques-sur-Garonne (20h)
• La Cie L'Illustre Corsaire présente
LE MARIAGE FORCÉ de
Molière(19h30)+Le Théâtre du
Gecko présente VAGABONDAGES
de Michèle Rozenfarb(21h30) à la
Cave Poésie
• Humour : LE CLAN DES
DIVORCÉES au Café-Théâtre Les
Minimes (20h00 et 22h00)
P'TITS BOUTS
• La Cie Teatro bambino présente
LE PETIT CHAPERON ROUGE au
Fil à Plomb (14h30/16h15) dès 5 ans
GRATOS
• Hard-rock : D.B. DOCTOR au
Country Blues Café (22h00)
MARDI 12
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Loco théâtre présente
ADAM ET JULIETTE au Fil à Plomb
(21h)
• Impro : LE DUO au Café-Théâtre
Les Minimes (21h00)
MERCREDI 13
MUSIQUE
• Rock contemporain: UEH +
MONADE au Cri de la Mouette
(22h00)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Loco théâtre présente
ADAM ET JULIETTE au Fil à Plomb
(21h)
• Impro : LE DUO au Café-Théâtre
Les Minimes (21h00)
P'TITS BOUTS
• La Cie Teatro bambino présente
LE PETIT CHAPERON ROUGE au
Fil à Plomb (14h30/16h15) dès 5 ans
JEUDI 14
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Loco théâtre présente
ADAM ET JULIETTE au Fil à Plomb
(21h)
• Impro : LE DUO au Café-Théâtre
Les Minimes (21h00)
GRATOS
• Rock : SIANA HOPE + LADY
DISTORTION + PLEX US au
Country Blues Café (22h00)
VENDREDI 15
MUSIQUE
• Rock rouge : BRUIT QUI COURT
à la Brasserie Pierre (20h00)
• Jazz/blues/boogie woogie :
PHILIPPE LEJEUNE QUARTET à
l'hôtel Mercure Atria (21h00)
> Sur la grille >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>
INTRAMUROS #315/24p
25/05/07
16:25
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AGENDA DES SORTIES/23
• Musique ibérique :
CUERDA Y VOZ au Chapeau
Rouge (21h00)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Loco théâtre
présente ADAM ET
JULIETTE au Fil à Plomb
(21h)
• Impro : LE DUO au CaféThéâtre Les Minimes (21h00)
GRATOS
• Blues-rock : STONE
CROSS au Country Blues
Café (22h00)
SAMEDI 16
MUSIQUE
• Jazz/blues/boogie woogie :
PHILIPPE LEJEUNE
QUARTET à l'hôtel Mercure
Atria (21h00)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Loco théâtre
présente ADAM ET
JULIETTE au Fil à Plomb
(21h)
• Impro : LE DUO au CaféThéâtre Les Minimes (20h00)
DIVERS
• Parade nautique : “Les fous
de bassin”, création sur l'eau
par la Compagnie Ilotopie à
Tournefeuille (22h00/au bord
du Touch)
P'TITS BOUTS
• La Cie Teatro bambino
présente LE PETIT
CHAPERON ROUGE au Fil à
Plomb (14h30/16h15) dès 5
ans
GRATOS
• Blues : CANNON BALL au
Country Blues Café (22h00)
DIMANCHE 17
MUSIQUE
• Jazz/blues/boogie woogie :
PHILIPPE LEJEUNE
QUARTET à l'hôtel Mercure
Atria (17h00)
LUNDI 18
THÉÂTRE/DANSE
• Spectacle découverte :
TEXTES EN RIBES d'après
Jean-Michel Ribes au CaféThéâtre Les Minimes (21h00)
MARDI 19
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Loco théâtre
présente ADAM ET
JULIETTE au Fil à Plomb
(21h)
• Spectacle découverte :
TEXTES EN RIBES d'après
Jean-Michel Ribes au CaféThéâtre Les Minimes (19h00)
• Comédie : L'AMOUR EST
AVEUGLE MAIS LE
MARIAGE LUI REND LA
VUE au Café-Théâtre Les
Minimes (21h00)
MERCREDI 20
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Loco théâtre
présente ADAM ET
JULIETTE au Fil à Plomb
(21h)
• Spectacle découverte :
TEXTES EN RIBES d'après
Jean-Michel Ribes au CaféThéâtre Les Minimes (19h00)
• Comédie : L'AMOUR EST
AVEUGLE MAIS LE
MARIAGE LUI REND LA
VUE au Café-Théâtre Les
Minimes (21h00)
P'TITS BOUTS
• La Cie Teatro bambino
présente LE PETIT
CHAPERON ROUGE au Fil à
Plomb (14h30/16h15) dès 5
ans
JEUDI 21
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Loco théâtre
présente ADAM ET
JULIETTE au Fil à Plomb
(21h)
• Spectacle découverte :
TEXTES EN RIBES d'après
Jean-Michel Ribes au CaféThéâtre Les Minimes (19h00)
• Comédie : L'AMOUR EST
AVEUGLE MAIS LE
MARIAGE LUI REND LA
VUE au Café-Théâtre Les
Minimes (21h00)
GRATOS
• Fête de la musique avec
METADOL au Country Blues
Café (22h00)
VENDREDI 22
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Loco théâtre
présente ADAM ET
JULIETTE au Fil à Plomb
(21h)
• Spectacle découverte :
TEXTES EN RIBES d'après
Jean-Michel Ribes au CaféThéâtre Les Minimes (19h00)
• Comédie : L'AMOUR EST
AVEUGLE MAIS LE
MARIAGE LUI REND LA
VUE au Café-Théâtre Les
Minimes (21h00)
GRATOS
• Blues-rock : RAMIREZ au
Country Blues Café (22h00)
SAMEDI 23
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Loco théâtre
présente ADAM ET
JULIETTE au Fil à Plomb
(21h)
• Comédie : L'AMOUR EST
AVEUGLE MAIS LE
MARIAGE LUI REND LA
VUE au Café-Théâtre Les
Minimes (20h00 et 22h00)
P'TITS BOUTS
• La Cie Teatro bambino
présente LE PETIT
CHAPERON ROUGE au Fil à
Plomb (14h30/16h15) dès 5
ans
GRATOS
• Rock blues : A.O.C. au
Country Blues Café (22h00)
LUNDI 25
THÉÂTRE/DANSE
• Spectacle découverte :
TEXTES EN RIBES d'après
Jean-Michel Ribes au CaféThéâtre Les Minimes (21h00)
MARDI 26
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Loco théâtre
présente ADAM ET
JULIETTE au Fil à Plomb
(21h)
• Spectacle découverte :
TEXTES EN RIBES d'après
Jean-Michel Ribes au CaféThéâtre Les Minimes (19h00)
• Comédie : L'AMOUR EST
AVEUGLE MAIS LE MARIAGE
LUI REND LA VUE au CaféThéâtre Les Minimes (21h00)
MERCREDI 27
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Loco théâtre
présente ADAM ET JULIETTE
au Fil à Plomb (21h)
• Spectacle découverte :
TEXTES EN RIBES d'après
Jean-Michel Ribes au CaféThéâtre Les Minimes (19h00)
• Comédie : L'AMOUR EST
AVEUGLE MAIS LE MARIAGE
LUI REND LA VUE au CaféThéâtre Les Minimes (21h00)
P'TITS BOUTS
• La Cie Teatro bambino
présente LE PETIT
CHAPERON ROUGE au Fil à
Plomb (14h30/16h15) dès 5
ans
JEUDI 28
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Loco théâtre
présente ADAM ET JULIETTE
au Fil à Plomb (21h)
• Spectacle découverte :
TEXTES EN RIBES d'après
Jean-Michel Ribes au CaféThéâtre Les Minimes (19h00)
• Comédie : L'AMOUR EST
AVEUGLE MAIS LE MARIAGE
LUI REND LA VUE au CaféThéâtre Les Minimes (21h00)
GRATOS
• Rock : ROCK FRENEH
QUARTET au Country Blues
Café (22h00)
VENDREDI 29
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Loco théâtre
présente ADAM ET JULIETTE
au Fil à Plomb (21h)
• Spectacle découverte :
TEXTES EN RIBES d'après
Jean-Michel Ribes au CaféThéâtre Les Minimes (19h00)
• Comédie : L'AMOUR EST
AVEUGLE MAIS LE MARIAGE
LUI REND LA VUE au CaféThéâtre Les Minimes (21h00)
GRATOS
• Pop rock : HOP HOP HOP
au Country Blues Café
(22h00)
SAMEDI 30
THÉÂTRE/DANSE
• Spectacle découverte :
TEXTES EN RIBES d'après
Jean-Michel Ribes au CaféThéâtre Les Minimes (19h00)
• Comédie : L'AMOUR EST
AVEUGLE MAIS LE MARIAGE
LUI REND LA VUE au CaféThéâtre Les Minimes (20h00
et 22h00)
P'TITS BOUTS
• La Cie Teatro bambino
présente LE PETIT
CHAPERON ROUGE au Fil à
Plomb (14h30/16h15) dès 5
ans
GRATOS
• Hard-rock : OVERNHEIT
au Country Blues Café
(22h00)
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