mensuel - Intramuros
Transcription
mensuel - Intramuros
www.intramuroshebdo.com INTRAMUROS #315/24p 25/05/07 16:25 Page 1 INTRAMUROS M E N S U E L EFFETS ET GESTES TOULOUSAINS / N°315 / JUIN 2007 / GRATUIT INTRAMUROS #315/24p 25/05/07 16:25 Page 2 INTRAMUROS #315/24p 25/05/07 16:25 Page 3 MANIFEST'ACTIONS/3 DÉAMBUL'ACTIONS > ACTU > Festival “Convivencia” 2007 • ASSOSS’ACTIVES. Le Centre Polyvalent Jean Rieux organise la quatrième édition de “L’été à l’assos’ quartiers” les 8, 9 et 10 juin dans le quartier Côte Pavée et alentours. Au menu de cette belle manifestation participative et citoyenne : animations, repas de rue, musique, cinéma en plein air, déambulation, bal, contes, pétanque… de tout pour tous en participation libre… Des infos au 05 61 80 10 91. Construite en 1923 en Allemagne puis donnée comme dommage de guerre à la France avant d’être utilisée comme transport de céréales sur les canaux du nord de l’Hexagone, la Péniche Chèvrefeuille est depuis presque quinze ans l’une des salles incontournables de l’agglomération toulousaine. Amarrée à Ramonville pendant une grande partie de l’année, elle s’offre une petite escapade le long du Canal du Midi le temps d’un festival itinérant, jubilatoire, populaire et estival. • FESTIVAL ROCK. La cinquième édition du festival “Rockin’ Aussonne” aura lieu le samedi 2 juin à la salle des fêtes d’Aussonne (12 km au nord-ouest de Toulouse) à partir de 18h30. À l’affiche cette année : Agora Fidelio (post-rock intimiste et aérien), Atomic Tabasco (rock indus), Exhope (heavy rock), Geisha (métal mélodique), Junkyard Birds (rock’n’roll) et Leiden (chants et mélodies). Plus de plus au 06 82 55 27 73. • AMNESTY INTERNATIONAL PARTICIPE À LA FÊTE DE “MOOVE LES MINIMES”. Dans le cadre des manifestations festives qui auront lieu Place du Marché aux Cochons a Toulouse du 30 mai au 3 juin (spectacles, concerts, animations diverses, jeux, marché associatif), l’organisation de défense des droits humains dans le monde tiendra un stand consacré à la vente des produits du commerce équitable. Dans un esprit convivial, ce sera pour tous l’occasion, outre d’acheter “solidaires”, de s’informer de l’actualité des actions en cours et de relayer les préoccupations de l’association. Ce soutien pourra se poursuivre en se rendant à la boutique d’Amnesty située rue Renée Aspe près de la Place Saint-Georges (librairie, pétitions, cadeaux, adhésions… du mardi au samedi de 14h00 à 18h00). Renseignements au 05 61 22 12 87. E n dix éditions, le festival “Convivencia” s’est développé, c’est même un temps exporté vers l’Espagne et le Portugal et a posé les bases d’une coopération culturelle interrégionale qui fait qu’aujourd’hui, alors que la onzième édition démarrera le 23 juin prochain, cette manifestation, c’est quatre cours d’eau empruntés (Canal du Midi, Canal Latéral, la Baïse, Petit Rhône), quatre régions traversées (Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon, Paca), sept départements visités lors d’escales faites dans dix-sept communes. « Convivencia, cela veut dire vivre ensemble » explique Jean-Marie Fraysse le programmateur du festival. « C’est une invitation. Un festival gratuit — on y tient — qui va vers les gens. On veut à la fois faire découvrir des artistes en devenir mais aussi amener des “pointures”… Ce sont les municipalités qui nous accueillent… qui payent le spectacle. Pour faire vivre ce festival, nous avons aussi des subventions de l’Europe, des régions et des départements traversés… Ce festival s’adresse à toutes les communes, grandes et petites, et nous faisons en sorte que la programmation tienne compte des possibilités budgétaires de chacune d’elles. Avec le temps, on s’aperçoit que les municipalités avec qui l’on collabore s’approprient le festival pour en faire un des temps forts de leur politique culturelle. Peut-être à cause de notre philosophie de programmation qui, autour d’un parti pris “musiques du monde”, d’une volonté d’amener à faire connaître des artistes qui ont des identités musicales et culturelles très diverses, de proposer des musiques, populaires ou savantes, qui se partageant, arrivent à toucher de nouveaux publics. “Convivencia” est maintenant reconnu pour cela, l’originalité, l’attractivité et la pluralité artistique et culturelle… » Un festival que Jean-Marie Fraysse et l’association Le Chévrefeuille qui pilotent cette manifestation préparent tout au long de l’année « L’idée, c’est de faire en sorte que ce festival ne soit pas parachuté, mais que les gens qui nous accueillent, municipalités et associations locales, partagent avec nous la même envie, les mêmes convictions. On joue le rôle de déclencheur, mais on cherche à ce que notre projet soit repris et relayé sur place par des acteurs locaux. » Un festival en tout cas bien installé dans le calendrier des manifestations estivales, mais qui refuse de s’institutionnaliser « On travaille dans la souplesse. On n’installe rien. On arrive avec des bateaux. On décharge le soir et on recharge le lendemain matin. C’est le contraire d’une action culturelle instituée… Je crois que le côté itinérant amène une part de rêve. » • TROISIÈME VOLET. Le trio toulousain de chanson humoristico-érotico-acoustique Boudu les Cop’s sera à la Fnac Wilson, mardi 12 juin à 17h30, pour un mini-concert à l’occasion de la sortie de son troisième album intitulé “Les fées-miroir” (Abelya Production). En effet, les Cop’s — festives, séduisantes, belles, entraînantes —, nous reviennent avec un nouveau disque… un album livre, un conte, à lire, à écouter et pourquoi pas à se regarder dedans! Une bonne dose d’humour des Cop’s, une cuillère à soupe de bonbon, une pincée d’amour avec les mots de Gabriel Sandoval, un soupçon de guitare avec la guitare de son frère Bernardo et une pincée d’Alain Souchon… C’est gratos! > Jean-Philippe Birac • PRÉSENTATION DE SAISON. Didier Carette dévoilera la saison 07/08 du Théâtre Sorano (35, allées Jules-Guesde), qu’il dirige depuis 2003. Une saison qui s’annonce comme fort prometteuse, sûrement la plus passionnante depuis son entrée dans ces murs, puisque riche d’artistes de renommée hexagonale et européenne. Le jeudi 7 juin à 19h00 sera l’occasion d’ouvrir la fête au public. Réservation obligatoire au 05 34 31 67 16. • Festival “Convivencia”, du 23 juin au 1er août. Renseignements au 05 62 19 08 08 ou sur le site www.festivalconvivencia.net POUR TOUT L'ART DU MONDE > Festival “Festam” Un fil conducteur, le théâtre du Grand Rond, reliant le Portugal à l’Inde puis au Burkina Faso dessine l’édition 2007 de “Festam” (Festival pour Tout l’Art du Monde). Triangle autour duquel les rencontres culturelles ne vont pas finir de fleurir. Floraisons de richesses de trois continents mais aussi de réalités. D urant cette quinzaine un peu particulière, l’équipe organisatrice et les partenaires du festival ont tracé une trame sous diverses thématiques et surtout au-delà de celles proposées le reste de l’année. Ainsi, le musée Georges Labit accueillera un duo musique-danse de l’Inde du Nord. La programmation s’avère quant à elle, alléchante : théâtre, danse, musique, lectures, photos, contes seront de mise. S’y ajoute la visualisation de métrages. La Cinémathèque proposera “Yaaba” (réalisé par Idrissa Ouedraogo) et “Hathi” destinés aux enfants. Et les étudiants s’y collent également! Au nombre de quatre, ils ont mis en relief leurs cultures personnelles afin de les axer autour de créations de contes. Ainsi, “Festam” joue avec les cultures actuelles du monde sans pour autant évoquer explicitement la notion de folklore traditionnel. Cultivons la différence aujourd’hui et maintenant, tel est le credo. D’ailleurs, pour bon nombre de prestations, la participation du public sera libre, pour justement ne pas engendrer une barrière financière au portillon. D’autre part, le spectateur aura l’occasion de devenir acteur grâce à la proximité et la convivialité permises avec les artistes, mais aussi via la présence, sur les sites, de stages de danse indienne avec Kamal Kant, et de musique classique de l’Inde avec Yvan Trunzler. En somme, “Festam” prône une culture accessible à tous, sans exception ; vise une disparité de partenaires dont l’action menée dépasse les compétences traditionnelles de ces derniers. Aline Gubert, coordinatrice du festival souligne également la diversité de lieux participant à “Festam” et gravitant, pour l’occasion, autour du théâtre du Grand Rond. Ainsi, grâce à des structures telles que le centre culturel Henri Desbals ou encore les librairies Terra Nova et Oh les Beaux Jours l’objectif est atteint. Les festivités débuteront sur les chapeaux de roue à l’Utopia de Tournefeuille durant deux jours. La clôture du festival, quant à elle, aura lieu dans les murs du Théâtre du Grand Rond, elle sera animée par l’association Cricao qui mettra en œuvre une de ses créations flirtant entre l’Afrique et l’Inde. Un joli point final qui laisse, d’ores et déjà, songeur concernant l’annonce du troisième volet de “Festam” qui sera certainement très attendu. > Marina Pech • “Festam”, du 1er au 17 juin, programmation détaillée au 05 61 62 14 85 ou grand.rond.free.fr • C’EST LA SIESTE. L’édition 2007 du festival “Les siestes électroniques” change de lieux et de formule : les concerts gratuits auront lieu dans le très reposant site de la Prairie des Filtres, tandis que les concerts exceptionnels trouveront place dans la splendide cour intérieure de la DRAC (32, rue de la Dalbade). Notons, parmi les nombreux artistes programmés cette année, la présence de Pascal Comelade (jeudi 28 juin/DRAC), Sébastien Tellier (vendredi 29 juin/DRAC) et Château Flight (samedi 30 juin/Prairie des Filtres). Programmation détaillée et renseignements au 05 67 22 79 36. • ANIM’ACTION. L’association Citrus, délégation régionale de Solidarités Jeunesses, recherche des animateurs/animatrices de chantiers internationaux pour l’été 2007. Qu’est-ce qu’un chantier ? Un chantier regroupe une quinzaine de volontaires internationaux, âgés de 18 ans et plus, venus de différents pays pour une durée de trois semaines participer à un travail collectif : restauration de murets de pierres, rénovation de lavoir, organisation de festival, aménagement de berges… avec la population locale. Pour animer un chantier, il est souhaitable d’avoir une expérience de vie en collectivité (les anciens volontaires sont les bienvenus!), quelques notions d’anglais, avoir le sens des responsabilités et de l’organisation, être dynamique et motivé pour faire vivre une expérience interculturelle à tous. Un stage proposé par l’association (du 7 au 14 juin) en Midi-Pyrénées vous préparera à l’encadrement d’un chantier international. Cette formation est gratuite. Pendant la durée du chantier, vous serez nourris et logés. Vos frais de déplacements peuvent être indemnisés. Si vous êtes intéressés, contactez l’association Citrus à Caussade (82) au 05 63 65 94 06. • DISQUES D’ICI. C’est quasi simultanément que sortent les albums respectifs des combos toulousains Bombes 2 Bal (“Bal indigène”, chez Tôt ou Tard/Warner) et Beautés Vulgaires “À part ça, tout va bien…”, chez At(h)ome/Wagram). • DÉCOUVERTE THÉÂTRALE. De janvier à juin s’est tenu un atelier de création théâtrale dans les murs du Théâtre du Pont-Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78). Laboratoire de recherche et d’expérimentation, il a été dirigé par deux intervenants de grande qualité : Olivier Jeannelle et Laurent Perez, comédiens reconnus et metteurs en scène. C’est le travail de cet atelier qui sera présenté au public sur trois soirées, du jeudi 28 au samedi 30 juin à 21h00. INTRAMUROS #315/24p 25/05/07 16:25 Page 4 4/CINÉMA > LES SORTIES MERCREDI 6 JUIN > “Boxes” de Jane Birkin avec Géraldine Chaplin, Michel Piccoli > “Boulevard de la mort-un film Grind House” de Quentin Tarantino avec Kurt Russell, Rose McGowan > “Cœurs perdus” de Todd Robinson avec John Travolta, James Gandolfini > “Network, main basse sur la télévision” de Sidney Lumet avec Faye Dunaway, William Holden > “Dialogue avec mon jardinier” de Jean Becker avec Daniel Auteuil, Jean-Pierre Darroussin > “Écoute le temps” d’Alanté Kavaïté avec Émilie Dequenne, Ludmila Mikaël > “L’avocat de la terreur” de Barbet Schroeder avec Jacques Vergès, Béchir Boumaza > “I don’t want to sleep alone” de Tsai Ming-liang avec Lee Kang-sheng, Chen Shizheng > “Manue Bolonaise” de Sophie Letourneur MERCREDI 13 JUIN > “Le Temps des gitans” d’Emir Kusturica avec Davor Dujmovic, Bora Todorovic > “Bande de sauvages” de Walt Becker avec John Travolta, Martin Lawrence > “Faussaire” de Lasse Hallström avec Richard Gere, Marcia Gay Harden > “Shrek le troisième” de Chris Miller, Raman Hui avec Mike Myers, Eddie Murphy > “THX 1138 director’s cut” de George Lucas avec Robert Duvall, Donald Pleasence > “Dix petits Indiens” de René Clair avec Roland Young, Louis Hayward > “Sempre vivu! (Qui a dit que nous étions morts ?)” de Robin Renucci avec René Jauneau, Angèle Massei > “À l’intérieur” de Julien Maury, Alexandre Bustillo avec Béatrice Dalle, Alysson Paradis > “Gomez vs Tavarès” de Gilles PaquetBrenner, Cyril Sebas avec Titoff, Stomy Bugsy > “Maine Océan” de Jacques Rozier avec Bernard Ménez, Luis Rego > “Deep sea 3D” d'Howard Hall avec Johnny Depp, Kate Winslet > “Vent mauvais” de Stéphane Allagnon avec Jonathan Zaccaï, Aure Atika > “Syndromes and a century” d’Apichatpong Weerasethakul avec Nantarat Sawaddikul, Jaruchai Iamaram BANDE À PART > “Ocean's 13” Les dernières aventures des braqueurs cools, zens, Lexomil forment une réussite, et pas seulement pour leur portemonnaie. GROS LOT. George Clooney, Brad Pitt, Matt Damon, Al Pacino, Andy Garcia, Don Cheadle, Bernie Mac, Casey Affleck, Scott Caan, Eddie Jemison, Shaobo Qin, Carl Reiner, Elliott Gould, Ellen Barkin, Michael Harney, James Martin Kelly, James DuMont, Michael Mantell, Céline Dion, Noureen DeWulf, etc. Me direz-vous, est-ce que cela suffit à faire un bon film ? Heu, oui… Les troisièmes aventures du gentleman cambrioleur Danny Ocean et de ses comparses Rusty Ryan, Linus Caldwell et Basher Tarr, c’est tout cela, le glamour, le cool, le zen, le Lexomil, le tout réuni pour un ultime audacieux braquage, , après que le propriétaire de casino Willy Bank (Al Pacino) ait trahi un membre de l’équipe. Ça ne se fait pas, non. POUR LA BONNE CAUSE. Mais la sortie d’“Ocean’s thirteen” ne sera pas qu’une question de cinéma et de gros sous. Les quatre acteurs ont prévu de profiter de la campagne de promotion du film pour sensibiliser le public aux atrocités commises dans le Darfour et qu’ils qualifient de « génocide ». Ils ont donc profité de la tribune médiatique offerte par le Festival de Cannes, soixantième du nom, pour rameuter une soirée caritative au profit de cette région de l’ouest du Soudan. Ils seront à Cannes en terrain ami, où le débat, la sélection et le pal- marès du festival ont plus d’une fois pris une teinte politique. La palme d’Or 2004, attribuée au documentaire anti-administration Bush de Michael Moore, “Fahrenheit 9/11”, quelques mois avant la présidentielle américaine, est l’une des dernières à en témoigner. Partenaires dans “Ocean’s thirteen”, Clooney et Cheadle ont convaincu Matt Damon et Brad Pitt de les rejoindre dans leur combat. Ce dernier avait sans doute déjà été sensibilisé par sa femme, Angelina Jolie, Ambassadrice du Haut-Commissariat de l’ONU pour les Réfugiés et qui a visité à deux reprises des camps de réfugiés soudanais installés au Tchad. Le couple, via sa fondation, vient de faire un don d’un million de dollars au HCR, à l’IRC et à SOS villages d’enfants au Darfour. À noter qu’il s’agit du dernier braquage de la saga, affirmation livrée par Steven Soderbergh et George Clooney. > Jean Surewsky • “Ocean’s 13” de Steven Soderbergh (USA/2007/2h02) avec George Clooney, Brad Pitt Sortie le 20 juin THREE PARTY > “Shrek le troisième” L’ogre le plus sympathique de la planète revient faire son numéro pour égayer les petits et les plus grands. LE ROI DES OGRES. Vous n’êtes pas sans savoir, au vu d’une promotion féconde et drolatique, que le royaume de Far Far Away croule sous une nouvelle menace. Le roi vient de rendre l’âme et Shrek ne veut rien savoir de reprendre la succession. Il part plutôt en voyage avec ses comparses l’âne verbomoteur et le chat tout mignon pour convaincre le frêle Arthur de prétendre à la couronne. C’est lorsque les protecteurs sont loin que le déchu Prince Charmant et son armé de méchants en puissance décident d’envahir la cité. La princesse Fiona et ses proches fidèles peuvent résister, mais pas indéfiniment. Lorsque le pire est sur le point d’arriver, un héros vert et puant débarquera pour rétablir l’ordre. Vous l’aurez compris, comme à son habitude, la licence Shrek s’empare de tous les mythes avec cette fois au centre de cette géniale parodie caustique, les Chevaliers de la Table ronde qui en prennent pour leur grade. En effet, dans l’univers de l’ogre des marais, le roi Arthur est un rebelle doublé d’un loser. D’autres personnages symboliques, tels que Merlin l’Enchanteur et Sir Lancelot sont parodiés à souhait. Quant à la dame du Lac, elle apparaît sous des traits assez étonnants… VERS L’INFINI ET AU-DELÀ. Les enfants, bien sûr, diront oui à ce troisième opus énergique. Leur monstre préféré triomphe par le rire pour de jubilatoires aventures qui conservent leurs atouts majeurs. Et les aventures de l’ogre des marais ont encore de beaux jours devant elles. Après “Shrek”, “Shrek 2” et ce petit dernier, la saga promet de s’agrandir d’ici 2010 avec la sortie de “Shrek 4”. Même le Chat Potté aura droit à sa première aventure solo en 2010. > J. S. • “Shrek le troisième” de Chris Miller (USA/2007) Sortie le 13 juin INTRAMUROS #315/24p 25/05/07 16:25 Page 5 INTRAMUROS #315/24p 25/05/07 16:25 Page 6 6/CINÉMA CQFV > LES SORTIES > “Made in Jamaica” de Jérôme Laperrousaz avec Capleton, Elephant Man > “El Camino” de San Diego de Carlos Sorin avec Ignacio Benitez, Carlos Wagner La Bella > “Le bonheur d’Emma” d’Emma Glück, Sven Taddicken avec Jördis Triebel, Jürgen Vogel > “Murderball” d’Henry Alex Rubin, Dana Adam Shapiro avec Joe Bishop, Keith Cavill > “Et toi, t’es sur qui ?” de Lola Doillon avec Lucie Desclozeaux, Christa Theret > Ce Qu'il Faut Voir Juin, c'est une pluie de blockbusters où se faufilent quelques perles filmiques. Sortez les parapluies… > DEATH PROOF Aux États-Unis, “Grindhouse” était le double programme conçu par Robert Rodriguez et Quentin Tarantino comme un hommage aux mardi 11 mars. La thématique — “Être/devenir” — cherche des candidats vidéastes. Conditions à voir sur www.traverse-video.org. Direction l’Angleterre maintenant avec un spécial “Made in London” à la Cinémathèque de Toulouse tout le mois de juin. À voir : “Blow up” (Michelangelo Antonioni), “Elephant Man” (David Lynch), “The Lodger” (Alfred Hitchcock), “Family life” (Ken Loach), “Oliver Twist” (David Lean), “Travail au noir” (Jerzy Skolimovski) ou encore “La vie privée de Sherlock reviennent de loin avec “No country for old men”. Basé sur un roman de Cormac McCarthy, “No country for old men” marque le retour au noir des Américains. Mettant en scène Tommy Lee siens : un policier tourmenté (stupéfiant David Strathairn déjà remarquable dans “Goobye and Goodluck”), une joueuse dans la déveine qui a une affaire à régler Natali Portman encore bluffante). > “Kings of the world” de Valérie Mitteaux, Anna Pitoun, Rémi Rozié MERCREDI 20 JUIN > “Ocean’s 13” de Steven Soderbergh avec George Clooney, Brad Pitt “Control” > “Le dernier tango à Paris” de Bernardo Bertolucci avec Marlon Brando, Maria Schneider > “Le Prestige de la mort” de Luc Moullet avec Luc Moullet, Bernadette Lafont > “La colline a des yeux 2” de Martin Weisz avec Daniella Alonso, Michael McMillian > “Fragile(s)” de Martin Valente avec JeanPierre Darroussin, Marie Gillain > “Héros” de Bruno Merle avec Michaël Youn, Patrick Chesnais > “13 m2” de Barthélémy Grossmann avec Barthélémy Grossmann, Lucien Jean-Baptiste > “Another gay movie” de Todd Stephens avec Michael Carbonaro, Jonathan Chase > “American vertigo” de Michko Netchak avec Jean-Pierre Kalfon > “Open Water 2” d’Hans Horn avec Wolfgang Raach, Alexandra Raach > “Ça rend heureux” de Joachim Lafosse avec Fabrizio Rongione, Kris Cuppens > “Steak” de Quentin Dupieux avec Eric Judor, Ramzy Bedia > “London to Brighton” de Paul Andrew Williams avec Lorraine Stanley, Johnny Harris > “Gipsy caravan” de Jasmine Dellal avec Fanfare Ciocarlia, Taraf de Haidouks > “Macunaïma” de Joaquim Pedro de Andrade avec Grande Otelo, Paulo José “Quatre mois, trois semaines et deux jours” séries Z des années 60 et 70. D’une part il y a “Planète terreur” (Robert Rodriguez) et d’autre part, “Le Boulevard de la mort” (de Quentin Tarantino et la sortie c’est le 6 juin) deux films en un, du moins avant le crash au box-office américain de ce double programme à l’ancienne. Plutôt que de prendre un nouveau risque commercial, les films sortiront donc en France séparément. Soul, action douce, longs plans séquences dialogués, Le “Boulevard de la mort” c’est donc du Tarantino comme on l’aime, référencé jusqu’à l’excès. Une sorte de “Duel” (Steven Spielberg qui aurait croisé Russ Meyer), le combat entre Mike, tueur sur route, et trois filles qui baroudent la nuit. Kurt Russell et sa gueule de vieux lion font le reste, sans oublier vingt minutes pour un final en forme de course-poursuite haletante. > LA VALSE DU PANTIN Michaël Youn, enfin sérieux ? Pas vraiment. Dans le premier film de Bruno Merle,“Héros” (sortie le 20 Holmes” (Billy Wilder). Du fog filmique à voir d’urgence tant l’année 2007 est rayonnante à la Cinémathèque. > CANNES 2007 Si à l’heure où j’écris ces lignes, on ne connaît pas encore le palmarès du soixantième “Festival de Cannes”, il y a eu beaucoup de coups de soleil filmiques pour cette édition anniversaire réussie. Ça démarre avec “Control”, sa douceur, cette irrésistible envie de rire, sa banalité, ce quotidien normal malgré un final brutal, une manière de rendre le tous les jours du mal être sous une lumière plus favorable, de rendre Ian Curtis, autrefois ange de la mort, tel qu’il était : ange de l’amour. Pour son film d’ouverture, la 39ème “Quinzaine des réalisateurs” a donc choisi une légende du rock sombre : un portrait en noir et blanc contrastés et frappants de Ian Curtis, leader du groupe Joy Division, mort à 23 ans, suicidé dans son salon à la veille d’une tournée américaine en 1980. Le photographe anglais et MERCREDI 27 JUIN > “Roman de gare” de Claude Lelouch avec Dominique Pinon, Fanny Ardant > “Persepolis” de Marjane Satrapi, Vincent Paronnaud avec Catherine Deneuve, Chiara Mastroianni > “Cherche fiancé tous frais payés” d’Aline Issermann avec Alexandra Lamy, Bruno Salomone > “Rex, chien pompier” de Todd Holland avec Josh Hutcherson, Bruce Greenwood > “Paradise lost” de John Stockwell avec Josh Duhamel, Melissa George > “Le vivarium” de Jacques Richard avec Michael Lonsdale, Fabrice Luchini > “Buenos Aires 1977” d’Adrian Caetano avec Rodrigo De la Serna, Pablo Echarri > “La petite amie” d’Émile de Nadav Lapid avec Iptah Klein “No country for old men” juin), très inspiré de “La valse des pantins” de Scorsese, il est un comédien raté, chauffeur de plateaux TV et qui séquestre une vieille star du rock franchouillard. Bifurquant après quelques cris et éclats vers une tragédie sur l’image du père et l’absence d’amour, le récit se fait même émouvant. Très largement connoté Gaspar Noé, ce film déséquilibré sur un déséquilibré respire le cassage de nerfs et surtout un Youn qui tient étonnamment la route. À découvrir. > QUELQUES NEWS D’abord, sachez que les “Rencontres Traverse Vidéo” 2008 de Toulouse auront lieu à partir du autrefois hollandais Anton Corbjn est connu sur la planète musique comme photographe pour U2, Metallica et surtout Depeche Mode. C’est Joy Division qui l’a amené de Hollande à Londres et pour son premier passage derrière la caméra, il a décidé de rendre hommage à celui qui lui a ouvert les tympans. Sam Riley joue Ian Curtis, et notamment dans les scènes de chant où là, on approche la perfection. En compétition, il y a l’épatant film roumain “Quatre mois, trois semaines et deux jours”, un avortement illégal en temps réel dans la Roumanie de Ceaucescu. Frappant, flippant, fracassant. Il y a aussi le bon retour des frères Coen qui Jones, Javier Bardem (époustouflant et qui mérite déjà un prix d’interprétation) et Josh Brolin, l’histoire de ce western noir de noir prend place au Texas, près du Rio Grande où Llewelyn Moss, un vétéran de la guerre du Vietnam, découvre une mallette contenant plus de deux millions de dollars. Il se retrouve poursuivi par deux assassins qui veulent récupérer leur argent… Javier Bardem est l’ange de la mort. Comment y échappe-ton (en prenant sa retraite, en jouant à pile ou face) ? Comment on n’y échappe pas (en misant sur sa ruse, en jouant à pile ou face) ? Une grande œuvre sur la mort somptueusement écrite. Côté déception, “My Blueberry Nights”, œuvre mineure dans la filmographie immense du chinois Wong Kar-Wai. Se rapprochant de “Happy Together”, film tourné en Argentine, Wong s’attaque ici à son premier film en anglais et de plus, en terrain US. Deux vraies premières. On suit ainsi la rupture douloureuse d’Elizabeth (Norah Jones) qui s’épanche sur le comptoir d’un cafetier plutôt bel homme (Jude Law). Mais impossible de tomber amoureuse tout de suite. La New-Yorkaise se lance alors dans un périple à travers l’Amérique, road movie laissant derrière elle une vie de souvenirs, un rêve et un nouvel ami — cet émouvant patron de bar — tout en cherchant de quoi panser son cœur brisé. Les bars. Ce sont les décors principaux du film. Elizabeth occupe ainsi des emplois de serveuse, se lie d’amitié avec des clients dont les désirs sont plus grands que les À travers ces destins individuels, Elizabeth assiste au spectacle du véritable abîme de la solitude et du vide. Il y a la mort dans ce nouveau Wong Kar-Wai. mais il y a aussi la renaissance amoureuse. D’un point de vue plastique, l’esthétique syncopée du chinois est somptueuse. On mire les métros, les belles chaussures vernies, les robes légères. L’Amérique lui va bien. Sauf que Norah Jones n’est pas Maggie Cheung et qu’elle peine à envoyer le quart de l’explosivité de ses partenaires. Elle n’est pas au niveau. Et puis, on connaît désormais les tics du maître hongkongais : voix off, discours philosophique sur l’amour, solitudes des êtres, petites musiques récurrentes (dont “The greatest” de Cat Power ou même un titre d‘“In the mood for love” repris à l’harmonica), photographies magnifiques, fétichisme des corps. Dans une bonne moitié de film, Kar-Wai filme très rapproché ses personnages même lorsqu’ils sont plusieurs et ensemble. Cette impression de solipsisme écrase une bonne partie du film. Pourtant, par quelques géniales éruptions, on ne peut dénigrer complètement “My blueberry nights”, Wong Kar-Wai mineur, oui, mais Wong Kar-Wai quand même! > J. S. INTRAMUROS #315/24p 25/05/07 16:25 Page 7 INTRAMUROS #315/24p 25/05/07 16:25 Page 8 8/RENCONTRE LA FIANCÉE DU POÈTE > Et Dieu créa la Catala Danielle Catala crée un spectacle musical autour de poèmes d’Apollinaire, et reprend sa “Fiancée du pirate”, d’après Brecht. Retour sur l’itinéraire singulier de celle qui fonda, il y a quarante ans, la Cave Poésie avec René Gouzenne. Elle sera bien sûr de l’hommage rendu par le “Marathon des mots” à ce dernier. E n quête d’un poème d’Apollinaire, Danielle Catala s’arrête un jour sur les “Lettres à Madeleine”, écrites à cette jeune femme rencontrée dans un train, entre Nice et Marseille, en 1915. « Il s’apprête à quitter Lou, il lui promet de lui envoyer “Alcools”, son dernier recueil. Ils s’écriront un an durant alors qu’il est dans les tranchées. Polonais, il se fait naturaliser pour se marier avec elle, mais les lettres témoignent de l’émiettement de leur relation amoureuse. C’est un mélange de lettres et de poèmes qui surgissent au cœur de la prose. C’est une écriture simple, débridée, qui dédramatise la situation du front, qui exprime le désir de ne pas plonger dans l’horreur, en sublimant les atrocités de la guerre. Elles révèlent le caractère sexuel des mots d’Apollinaire. Les spécialistes s’accordent pourtant pour affirmer qu’ils n’ont jamais partagé cela sur le plan physique, même lors de leur seconde rencontre qui sera la dernière, à l’occasion d’une permission chez les parents de Madeleine. » Danielle Catala a choisi douze poèmes et ce titre : “Tes seins sont les seuls obus que j’aime” puisé dans “Fusée”, succession de vers qui éclatent comme un feu d’artifices parmi d’autres œuvres poétiques du recueil “Tendre comme le souvenir”. Lise Lienhard, pianiste, assure la mise en musique de l’ensemble. « Je ne suis pas musicienne, et elle ne se dit pas compositrice. De cette collaboration naît l’approche d’une écriture peu conventionnelle. Je retrouve le travail construit autour de textes de Brecht et de musiques de Kurt Weil, avec Roger Pagès à l’accordéon qui me sensibilisait à la non crainte de distorsions. » C’est d’ailleurs ce SES DATES spectacle-là, joué au festival d’Avignon, qui inaugura la vocation théâ1967 : Fonde la Cave Poétrale du Verger Urbain V. sie avec René Gouzenne 1978 : Fonde sa compagnie Elle évoque les débuts de 1993 : Met en scène “Lakmé” la Cave Poésie, sa rencontre avec 1993-1995 : Supervise le René Gouzenne, alors formateur au journal d’information Théâtre Universitaire de Toulouse d’Arte (TUT). Elle débarquait de Perpignan 1996-2000 : Maître de et étudiait la philosophie. Elle devint conférence à l’ENA à Strasbourg sa femme « Mon rôle était d’être là, 2005 : “Sóc català et puis j’ai participé aux travaux, je créais voilà” des spectacles, j’étais régisseur… 2006 : “La Fiancée du PiraOn était le premier lieu en France à te” à la Cave Poésie, puis fonctionner de cette manière : avec au Sorano 2007 : “Tes seins sont les les gens du TUT, nous accueillions seuls obus que j’aime” le public, tenions la buvette, et assurions le spectacle. À l’époque, la salle était en terre battue, il y avait des chaises et des guéridons. La salle du rez-de-chaussée n’existait pas encore. Des comédiens en tournée qui jouaient au Sorano venaient lire des textes après le spectacle, parce qu’il y avait un réel contact avec le public. » Quarante ans se sont écoulés. Elle participe à l’hommage rendu cette année par le “Marathon des mots” à René Gouzenne. Elle lira un extrait des “Noces dans la maison” du tchèque Bohumil Hrabal, son « plus gros coup de cœur de poésie. Je ne voudrais pas crever avant de l’avoir mis en scène, ainsi que “Ana Non”. » Elle mûrit depuis plusieurs années ces deux projets. Le premier a d’abord été abandonné après la mort de Hrabal, en 1997, tombé du quatrième étage d’un hôpital. Le second est en chantier depuis quatre années. Elle avait longtemps travaillé avec l’auteur, Augustin Gomez-Arcos, sur l’adaptation du roman. Elle a lâché l’affaire quand Maria Casarès s’est intéressée à “Ana Non”. Arcos lui a donc offert une pièce inédite, “Interview de Mrs. Morte Smith par ses fantômes”. Elle l’a mise en scène dans la salle des Sept-Deniers qui sera baptisée plus tard du nom de Salle Nougaro. Là-bas, elle avait élu domicile avec la compagnie fondée en 1978, après son départ de la Cave Poésie. Elle reviendra souvent rue du Taur pour montrer ses spectacles : « C’est mon attache. C’est là que je suis née, c’est peut-être là que je mourrai. » Elle s’installe en Catalogne au milieu des années 80, y met un pied à l’université. Dix ans plus tard, sa mise en scène de l’opéra “Lakmé”, dans un village des Pyrénées-Orientales, est à l’origine de son exil au nord de la Loire. Le Monde consacre une page entière à cette création. Intérpellé par sa démarche, le Centre universitaire d’enseignement du journalisme de Strasbourg lui propose de former les étudiants à l’image et à l’oral. Elle se lance par ailleurs dans la production de films d’entreprises non formatés, dont les prétentions artistiques séduisent l’Opéra du Rhin. Arte la contacte pour superviser son journal d’information. Puis l’ENA la courtise. Devenue maître de conférence, elle prépare les futurs énarques à la gestion des relations avec la radio et la télévision. En 2001, elle dirige pendant deux ans une licence professionnelle de théâtre à l’université de Catalogne. De retour à Perpignan, elle écrit “Sóc català et puis voilà”, dédié à sa langue maternelle. « Je voulais raconter l’appartenance à une double culture, la richesse du bilinguisme une fois passés les souvenirs et le poids de l’interdiction du franquisme. » Débutent plusieurs mois de galère et l’accouchement d’un spectacle miraculeux : « Je sortais de la fac avec peu d’Assedic. Je découvrais. On ne © Jean-Luc Feixa sait pas, quand on n’est jamais passé par là. Il fallait dire la faim, le froid, les légumes, la soupe. Il fallait servir la soupe aux gens et leur dire : « Attention, cela existe autour de vous! ». Ce miracle, c’est “La Fiancée du pirate”, d’après l’œuvre poétique de Brecht, succès à la Cave PoéFUSÉE sie la saison La boucle des cheveux noirs de ta nuque est dernière. Brecht encomon trésor Ma pensée te rejoint et la tienne la croise re, Brecht qui Tes seins sont les seuls obus que j’aime l’accompagne Ton souvenir est la lanterne de repérage qui depuis longnous sert à pointer la nuit En voyant la large croupe de mon cheval j’ai temps. Un directeur de pensé à tes hanches Voici les fantassins qui s’en vont à l’arrière en li- l’Espace sant un journal Croix-BaraLe chien du brancardier revient avec une pipe gnon, qui dans sa gueule Un chat-huant ailes fauves yeux ternes gueule l’avait entendue de petit chat et pattes de chat Une souris verte file parmi la mousse (…) « gueuler » des chansons Extrait de “Lettres à Madeleine, suivi de Tendre de la Comcomme le souvenir”, Guillaume Apollinaire, mune de Folio/Gallimard, 2006 Paris, avait aussitôt commandé à René Gouzenne une mise en scène de “L’Opéra de quat’sous” avec la Catala. « À la Cave Poésie, je chantais comme une sauvage, comme je le fais dans “La Fiancée du pirate”. » Sur les conseils d’un journaliste avisé, Didier Carette va la voir éplucher, laver des légumes en chantant, et partager la soupe. Il découvre « une vieille chienne qui tient le public à sa botte », comme il dit. Il lui offre deux rôles de mère au Sorano, celles de Monsieur Jourdain et de Rimbaud. « Elle a su s’intégrer au Groupe Ex-abrupto, et c’est pas facile, à force d’intelligence », ajoute Carette. Alors, Danielle Catala s’est de nouveau installée à Toulouse. > Jérôme Gac • “Tes seins sont les seuls obus que j’aime”, du 19 juin au 7 juillet (relâche le 21 juin), “La Fiancée du pirate”, du 17 juillet au 5 août, du mardi au samedi, 19h30, à la Cave Poésie (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00). • “Le Marathon des mots”, du 13 au 17 juin, hommage à René Gouzenne à la Cave Poésie INTRAMUROS #315/24p 25/05/07 16:25 Page 9 EFFETS & GESTES/9 LECTURES & LITTÉRATURE > ACTU > “Le Marathon des mots” 2007 En juin, Toulouse jonglera avec les mots pendant quatre jours… c’est écrit! “Le Marathon des mots”, manifestation désormais incontournable en territoire toulousain, est l’occasion pour les amateurs de lettres de partager, avec écrivains, pros du livre et artistes divers, toute l’effervescence qu’apporte la littérature. T oulouse, cité rose de jeunesse. Toulouse, grand berceau de la lecture française. Toulouse, si chère aux lettrés et poètes d’hier et d’aujourd’hui, si fertile à l’imagination, à l’inspiration, à l’écriture. Grâce à sa pluralité associative et à la volonté municipale de stimuler un souffle culturel dans les murs de la capitale du Sud-Ouest, celle-ci n’a de cesse de promouvoir la littérature sous toutes ses facettes, ce à travers quantité d’événements divers et variés. C’est ainsi que la version 2007 du “Marathon des mots” accueillera quelque trois cents invités, romanciers, cinéastes ou bien encore chanteurs, qui feront écho au lyrisme classique et contemporain à travers deux cent cinquante lectures et spectacles liés aux belles-lettres. Cette année, la Garonne croisera la Tamise pour échanger quelques mots, Londres étant la ville hôte de cet été… comme une confrontation entre deux pays pour lesquels l’amour de la prose et du vers est une tradition ancrée depuis des lustres. L’événement porte bien son nom : il faudra être un véritable marathonien pour parcourir le panorama vaste et riche que propose “Le Marathon des mots” : la Médiathèque José Cabanis, La Poste du Capitole, la Cave Poésie, la librairie Ombres Blanches, le TNT… une liste loin d’être exhaustive pour autant d’endroits qui foisonneront d’écrits en tous genres. Honneur donc à la littérature britanique, des classiques aux contemporains, que l’on pourra découvrir ou redécouvrir. Une culture qui prend des airs de 3D quand elle se retrouve à La Cinémathèque ou bien au musée des Abattoirs pour un voyage au sein des différents courants culturels “so british” (60’s, sex, punk, drugs & rock’n’roll). “Le Marathon des mots”, c’est des lectures à la pelle, en des endroits aussi hétéroclites qu’éclectiques… une rupture des conventions pour sortir les livres des étagères poussiéreuses ; une flopée d’artistes et les auteurs Amos Oz et Philippe Djian cette année à l’honneur. Quelques lecteurs : Ariel Wizman, Fanny Ardant, Edouard • ARCHI COMPLET! Le concert que doit donner Patti Smith le lundi 4 juin à la salle des fêtes de Ramonville est complet et archi-complet! • LABEL D’ICI. Du 2 juin au 3 juillet, La Médiathèque Associative des Musicophages (6, rue de la Bourse (métro Esquirol, 05 34 51 86 57) invite, dans le cadre des rencontres “Un mois, un label”, Unique Records (Angil & The Hiddentracks, Electrophönvintage, The John Venture…), label indépendant basé à Toulouse. Durant tout le mois, une borne d’écoute et une borne vidéo seront à disposition du public afin de découvrir les artistes maison. En même temps, dans la pièce “Fanzinothèque”, se tiendra une exposition collective d’illustrateurs/photographes qui ont fait l’identité visuelle d’Unique Records au fil des années. Pour finir, le mardi 3 juillet, rencontre avec Gérald Guibaud, responsable du label, et Angil, de 18h30 à 19h30, suivi à 20h00 d’un concert d’Angil en formation acoustique. Entrée libre. Philippe Djian Baer, Jeanne Birkin, Cali, Jeanne Cherhal, Charlotte Rampling et bien d’autres… > Youness Hamelat • “Le Marathon des mots”, du 13 au 17 juin. Renseignements : www.lemarathondesmots.com BELLE CHANSON LÉGENDE ROCK > Oshen En écoutant Oshen chanter ou en la regardant en scène, on se laisse envahir par les questions : comment sait-elle tout ça, déjà ? Comment ose-t-elle tout ça, à haute et si belle voix, à 30 ans à peine ? Comment fait-elle pour alterner si bien la gravité sourde et l’humour ultra-lucide ? Les rimes féminines et masculines, les ambiguïtés qui vont avec, les douces cruautés, le lyrisme, la mer calme et agitée ? Quelle est sa formule magique ? C ar Oshen a beau déployer toute sa transparence et son humanité, sa franchise et sa bienveillance, elle reste mystérieuse jusqu’au plus profond de ses mélodies, de sa poésie et même de ses clins d’œil d’insolente invétérée dont on se délecte. Elle trimballe avec elle la carte mystère, cadeau des cieux pour celle qui va voyager. Voilà désormais plus de cinq ans qu’elle arpente les scènes de France, parfois au rythme de 80 concerts par an… Et, en joueuse, qui aime donner, rire, partager l’intensité et la complicité d’un instant, elle ne craint pas cette rencontre avec le public. Ni les concerts seule en scène en comités restreints ni ceux grand format avec musiciens aux côtés des cadors du milieu (Bénabar, Bashung, Anaïs…). La scène lui va bien, elle s’y régale, et nous au passage. Après “Don Juan”, premier disque effervescent, riche, dense et varié, Oshen nous revient avec “Je ne suis pas celle”, opus qui valorise encore plus son exceptionnel timbre de voix et ses textes finement ciselés. Ses musiques — épurées — donnent une sensation de justesse et de délicatesse. Quelques incartades lorgnant vers l’électro (avec des scratches) montrent son ouverture vers d’autres horizons. • Vendredi 15 juin, 21h00, aux Vents du Sud (170, avenue Lespinet, 05 61 25 78 31). Renseignements au 05 62 73 44 77 • TOURNÉE DANS NOS MURS. En ce mois de juin, l’artiste Alexis Paucot, qui fait dans la chanson folk rock en solo/guitare-voix-harmonica, entame une série de concerts en divers lieu de la Ville rose : mercredi 6 au Fairfield Café (21h00/plateau chanson trois groupes, 110 avenue Jules-Julien, 05 61 53 45 82) ; jeudi 7 à La Notée (21h00/plateau chanson soul avec Doris, 61 rue Pargaminière, 05 61 23 71 09) ; dimanche 10 à Un Autre Monde (20h00, 26 boulevard Riquet, 05 34 41 15 89) ; vendredi 15 au Petit London (20h30/78 bis, rue Riquet) ; vendredi 22 au Bâton à Palabres (19h30/15, rue de Thionville) ; vendredi 29 juin à la bodega El Camino (21h00/138, Grande rue SaintMichel, 05 62 26 60 52). Plus de renseignements au 06 66 92 67 08 et www.alexispaucot.com > Frank Black Ovni musical, phénomène à lui seul du post-punk, celui qu’on appelait jadis, Black Francis, baigne depuis toujours dans ce mouvement. À la création des Pixies, en 1985, l’ex-leader enrageait la scène d’une vive virtuosité au crescendo de la fureur de ses 20 ans. E t pour cause, avec Sonic Youth, le quatuor bourré de talents, Kim Deal, Joey Santigio, David Lovering aura enflammé l’histoire du rock américain en moins d’une dizaine d’années. Ceci dit, 1991-92 marquent l’essoufflement de Black Francis et l’irrésistible envie d’indépendance de la bassiste. Et… une question se pose : quelle orientation musicale donner au groupe ? Après avoir offert cinq uniques albums au sein des Pixies, la belle Kim Deal prend le large et signe le succès mondial “Last splash” avec The Breeders. Conscient que ce départ énoncera la fin des Pixies, Charles Michael Kittridge Thompson IV met un terme à la légende des Pixies, envoie valser le pseudo de Black Francis, opte pour Frank Black, reprend sa carrière solo en main et décide de jouer franc jeu. Débute alors une autre odyssée, pigmentée d’un vécu tourmenté et d’un surprenant génie. Féru de Dali ou encore de David Lynch, dont il avait repris “In heaven” d‘“Eraserhead” avec les Pixies, il cultive une extravagance nuancée d’une sobriété sombre. Sans doute également influencé par son attirance pour la religion, jeune, avant de se lancer dans l’aventure des Pixies, il consultait l’Ancien Testament de sa mère pour composer. Pourtant, ce fut son épouse qui lui suggéra The Catholics, groupe qu’il a créé pour l’accompagner. Fidèle à des artistes tels que le groupe The Velvet Underground , Frank Black a su au gré des rencontres et de son for intérieur nourrir une vie musicale saccadée et riche en rebondissements. > Marina Pech • Mercredi 27 juin, 21h00, à la salle des fêtes de Ramonville (parc technologique du Canal, rue Joliot Curie, sortie rocade n°9). Renseignements au 05 62 73 44 77 • ARTS PLASTIQUES. L’association Archipel (8, rue Jany à Toulouse) organise un stage et des ateliers autour des arts plastiques à destination des enfants (à partir de 4 ans) et adolescents du 4 au 27 juillet et du 20 août au 31 août. Au programme : sensibilisation aux arts plastiques, s’exprimer par le dessin, la peinture, le modelage, la poterie, le collage, visites d’expositions. Accueil en journées ou demi-journées, petits groupes. Renseignements complémentaires au 05 34 41 14 99. • ÉVÉNEMENT EXTRA-MUROS. Pour la “Fête de la Musique”, jeudi 21 juin à 20h00, Bordeaux reçoit le groupe Korn pour une date unique dans le sud. Après Strasbourg, Grenoble et Paris, ils créent l’événement à la Patinoire Mériadeck. Renseignements et réservations au 05 62 88 34 94. • PETITE MESSE. L’Ensemble Vocal Rive Gauche de Toulouse dirigé par Éric Vignon donnera deux concerts ce mois-ci : dimanche 10 à 18h00 en l’Église de Saint-Simon, et vendredi 15 à 21h00 en l’Église Saint-Jérome. Au programme : la “Petite messe solennelle” (1863) de Gioachino Rossini avec la pianiste Inessa Lecourt et les solistes Cécile Laroche (soprano), Antoine Albuquerque (contralto), Jean-Noel Cabrol (ténor) et Antoine Guirao (baryton basse). • SATIRE POLITIQUE. Une rencontre avec le comédien et humoriste Michel Muller aura lieu dans les murs du forum de la Fnac Wilson, le lundi 4 juin à 17h30, à l’occasion de la sortie de l’intégrale en DVD de la série “Hénaut Président” (Warner Vision). Imaginez Pierre Hénaut qui, en honnête maire d’une petite ville de province, s’engage avec foi et enthousiasme dans l’impitoyable course à l’Élysée. Entourez-le d’une équipe chevronnée de six experts en communication bien décidés à faire monter leur nouveau cobaye au sommet du pouvoir… • C’EST DES RROMS. L’association Kumpania Tzigane présente la première édition du festival “Kumpania”, première rencontre des cultures Rroms et Balkaniques, les 15 et 16 juin (le vendredi à Toulouse au cinéma ABC, le samedi à Terre Blanque/31/territoire de Saint-Lys/20 km de Toulouse). Au menu : espace chapiteau, scène extérieur, restauration, bar, concerts, table ronde autour de la culture tzigane, projections, exposition photo, stage de danse tzigane, ateliers enfants, etc. Un événement unique par son originalité avec une programmation culturelle, festive, sociale et orientée vers la découverte. Renseignements et programmation au 06 15 51 32 44. • GOSPEL. La “Nuit du gospel” aura lieu le jeudi 28 juin, 21h00, en la Basilique Saint-Sernin. Cette manifestation présente, depuis cinq ans maintenant, les groupes mythiques du gospel américain, avec un nouveau spectacle chaque année. Un spectacle complet d’une grande qualité qui vous fera découvrir toute la variété d’une musique née de la souffrance, et véhiculant l’un des plus vibrants messages d’espoir. Un show de près de deux heures, agrémenté d’un écran géant, qui laisse le spectateur abasourdi par les prestations vocales, l’immense talent des musiciens et la qualité visuelle de l’ensemble. Renseignements et réservations au 05 34 31 80 49. • ARTS DE LA RUE. Le festival “Derrière le hublot”, gratuit et consacré aux arts de la rue, aura lieu à Capdenac (12/deux heures de Toulouse) du 7 au 9 juin. Inutile de préciser que ses initiateurs, curieux et défricheurs, ont mis les petits plats dans les grands, ce sera par exemple l’occasion de découvrir la version chilienne du “Roman photo” de Royal de Luxe… mais il y a plein d’autres choses qui marqueront les esprits des grands et des pitchouns. Plus de renseignements au 05 65 64 74 87 ou www.derriere-le-hublot.fr INTRAMUROS #315/24p 25/05/07 16:25 Page 10 10/SPECTCALES > ACTU • FÊTE DE LA MUSIQUE À MONTAUBAN. Dans le cadre de cette incontournable manifestation festive, l’association montalbanaise Le Rio participe à l’organisation, la programmation et la coordination de la “Fête de la musique”. Voici le programme détaillé de ce jeudi 21 juin : - dans différents quartiers, le bus à musique de la municipalité avec le Mystère des Éléphants (micro fanfare funk) de 12h00 a 14h00, - centre ville, Kitchen Circus (fanfare à échasses) de 12h00 a 14h00, - allées du Consul Dupuis (Jardin des Plantes) à partir de 18h00, plateau hip-hop avec danse, dee-jayj’s, groupes, graffs… en collaboration avec la MJC et Sud Ouez, Reynier Silegas Ramirez et le Quartet de sax de Santiago de Cuba, - Place Nationale à partir de 19h00, Aza (chanson rock), Samy the Fish (acid jazz, soul, chanson), Sergent Peppers (reprises des Beatles), - Place Azana , toute la journée, CFM inaugure son nouveau studio (émissions en direct et en public, reportage sur toute la ville, concert entre 12h00 et 14h00 et 17h00 et 19h00), - Place de la Cathédrale à partir de 20h00, Ness el Hiya, le Royal Bonof, Tektonik Chamber, la Chorba Populaire…, - Place du Coq à partir de 19h00, le Mystère des Éléphants (fanfare funk) et dee-jay’s (électro break), - square Picard, plateau chanson organisé par la jeune chambre économique, - quartier Sapiac, plateau musical organisé par l’association de quartier et le Diablotin, - La Mandoune, plateau musical organisé par le Son de l’Innocence. Plus de plus au 05 63 91 19 19 ou 05 63 91 19 00. • YOGA. Vous avez pour projet de découvrir les bienfaits du yoga ? Vous avez besoin de vous détendre, de faire le vide, de prendre du recul et du temps pour vous ? Deux ateliers “Découverte du Yoga” sont organisés le samedi 9 juin à cet effet au Reelax Institut/Centre de Soins Marins (8, rue du Pont Montaudran). Inscriptions au 06 24 43 45 38. • MURET À L’HEURE AFRICAINE. Le premier week-end de juin, l’association Afriqu’à Muret va mettre pour la première fois, la place de la République de Muret à l’heure africaine. Elle fédère plusieurs associations liées à l’Afrique qui ont choisi cette voie festive pour faire passer leur message : faire mieux connaître la diversité sociale et culturelle d’un continent souvent réduit aux clichés. Au programme : samedi 2 juin à 21h00, concert avec le groupe El Assad (macossa/reggae/bikut’si/ragga) ; dimanche 3 juin à partir de 11h00, spectacles par Haut de Forme et Samba Résille ; repas africain sous tente avec conférences débats sur la dette africaine et la guerre des cotons (avec projection de film à 12h00) ; exposition d’art et d’artisanat, spectacle sur la vie quotidienne en Afrique et en France, conteurs, jeux pour enfants, ateliers de musique, danse, arts plastiques (à partir de 16h00) ; apéro concert de clôture avec le groupe Oya et ses rythmes traditionnels du Niger (18h30). L’entrée est libre et gratuite. La place de la République se trouve au centre ville à côté de l’église Saint Jacques. IL LES A VUS > “L'histoire extraordinaire de Basile Vincent” Pierre Matras reprend le spectacle de Laurence Roy au Moulin de Roques. S eul en scène, Pierre Matras incarne un pauvre garçon coincé par une nuit noire et obscure au volant de son automobile dans une forêt. Le jeune homme va tenter de percer le mystère d’une apparition prénommée Prunella qui le conduira jusqu’à la porte d’une curieuse auberge. Comédien, metteur en scène et directeur artistique du Grenier de Toulouse, Pierre Matras interprète avec brio tous les personnages de ce conte fantastique sorti de l’imagination de Laurence Roy. Comédienne de la compagnie toulousaine, l’auteure de cette histoire rocambolesque assure la mise en scène de ce spectacle déjà programmé à la Cave Poésie. Où l’on croisera une foule de figures qui peuplent, entre autres, les histoires de Charles Perrault immortalisées par les animations de Disney… En attendant une suite prochaine déjà en cours d’écriture. > Jérôme Gac • Du 30 mai au 9 juin, (mercredi et samedi à 20h00, jeudi et vendredi à 20h30, dimanche à 15h30), au Moulin (14, avenue de la Gare à Roques-surGaronne, 05 62 20 41 10) DU BON, DU BEAU DUO À TROIS > “Le temps des cerises” > Le Duo Parleur Quand nous en serons au temps des cerises… il fera plus chaud, et le soir, en rentrant du boulot, on aura peutêtre envie de s’aérer le ciboulot… « Nous vous rappelons que cette salle est non-fumeur, veuillez éteindre vos portables et fermez vos gueules! » voilà qui annonce déjà le ton de la cérémonie dès le début du show. A lors, voici le médicament miracle : une douce épopée, souriante et engagée nous attend au Théâtre du Pavé « un festival contre la bêtise » aime à dire Francis Azéma le maître des lieux pour qui le désir d’agir, de bousculer par la parole et les mots, est un acte concret et utile à l’élévation des esprits : « L’idée du “temps des cerises” est née quelques semaines après le 21 avril 2001… En mangeant des cerises avec des amis. La véritable cause de ce jour de sinistre n’est-elle pas la peur qui déclenche les haines, qui engendre la violence, qui amène les hommes à devenir “bêtes” ? Et s’il est un enemie redoutable, n’est-ce pas la bêtise ? Mais alors, que lui opposer puisqu’elle a toujours (ou presque) remporté toutes les batailles ? Un peu de poésie, trois notes de musique, un verre de vin, un regard fraternel… c’est un peu court peut-être… mais c’est bien plus beau lorsque c’est inutile. » U n Georges Brassens remixé à la “Charlie Hebdo”, le Duo Parleur possède le don de dépasser la limite du raisonnable toujours avec finesse. Le goût d’aller toujours un peu plus loin, comme s’il voulait tester leur auditoire. L’histoire débute en 2002, Émilie Perrin — comédienne chanteuse — et Nicolas Dimier —chanteur guitariste — décident de créer le Duo Parleur, un premier spectacle est monté la même année (“Chante! que tu sais pas qui te mangera”), ils y interprètent des reprises de Brassens, Font & Val, Tachan… En 2004, place à la création : ils composent, et présentent un nouveau spectacle intitulé “Duo Parleur en chansons”. En 2007, ils enregistrent leur premier album autoproduit mais aussi auto vendu à la sortie de leur concert, baptisé “Au saut du lit”. Alain Hiot, arrangeur du disque, les a rejoints aux percussions, à la basse et à la guitare, et c’est la naissance d’un troisième tableau “Le Duo Parleur en trio”. Dans la réalisation de ces différents spectacles, Émilie Perrin et Nicolas Dimier ont fait appel à la comédienne Sé- • Ô BOULOT. À l’occasion de la tenue à la Médiathèque de Toulouse de son prochain salon dédié à l’emploi et aux nouvelles technologies, “Les jeudis” réussissent le pari de réunir plus de trente entreprises proposant plus de 3 000 postes en région Midi-Pyrénées dans les secteurs de l’informatique industrielle et de l’ingénierie. Rendez-vous le jeudi 7 juin, de 11h00 à 21h00, aux Salons Pavillon d’Oc de la Médiathèque José Cabanis à Toulouse. La pré-inscription sur le site www.lesjeudis.com permet aux candidats de gagner du temps à l’accueil du salon. De plus, leurs profils sont validés par avance par un consultant RH pour leur assurer de trouver sur le salon des postes qui leur correspondent. Plus d’information sur le salon : 01 55 43 30 63. • FORMATIONS CULTURELLES. Comme chaque année, l’Unité Spectacle de Cépière Formation (28, rue de l’Aiguette 31100 Toulouse, tél. 05 34 63 04 03) propose diverses formations relatives au secteur culturel et artistique. À cet effet, une réunion d’information est prévue le mardi 5 juin, 14h00, à Cépière Formation. Chaque formation sera présentée par le responsable pédagogique qui répondra à vos questions. Une nouveauté : du 10 au 14 septembre prochain, l’Unité Spectacle vous propose une formation spécifique centrée sur la diffusion du spectacle vivant. L’action sera animée par un professionnel reconnu du secteur. Son objectif est de vous aider, de manière opérationnelle, à mettre en œuvre une action de diffusion. Toutes les infos (fiches, dossiers, dates) sont désormais disponibles sur le site : www.cepiereformation.com • QUAND LE JAZZ EST LÀ… À MONTAUBAN. L’édition 2007 de “Jazz à Montauban & en Tarn-et-Garonne” aura lieu du 6 juillet au 16 août dans le 82. Tout l’été, plus de 200 musiciens français et internationaux vont sillonner les routes du département pour offrir au public des moments de rencontres privilégiés et des incursions exclusives dans le jazz d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Renseignements et programmation au 05 63 63 56 56/ Trio Coco Guimbaud “Le temps des cer!ses”, ce sont donc dix jours consacrés à la chanson, à la musique et à la poésie lors desquels des effluves de merguez et de muscat viennent ajouter à la curiosité des sens. C’est clair, à l’avènement des vacances, il est temps d’alléger nos consciences et que démarrent les festivités à travers le travail de moult musiciens, poètes, chanteurs et artistes d’horizons divers. C’est ainsi que cette cinquième édition nous donnera à voir et entendre (entre autres) Gros Con Malade, La Joncaille, Alima, Coco Guimbaud, Minichilius, Les P’tits T’hommes, le Duo Parleur (en trio)… De la véritable gourmandise pour l’esprit du croqueur de cerise qui sommeille en chacun de nous. verine Bordes pour la mise en scène, et Arno Tartary pour la mise en lumière. Les chansons d’inspiration réalistes sont écrites avec humour, subtilité, malice et tendresse. Elle cherche un vieux qui l’entretienne… ils vous donnent le mode d’emploi pour monter une secte… un chien complètement alcoolisé débarque et fait exploser par inadvertance la maison de ses maîtres soit dit en passant fanatiques d’armes… autant de situations, de personnages qui peuplent l’univers du Duo Parleur. Leurs influences, on y reconnaît bien sûr le grand Georges mais aussi Édith Piaf, Higelin, Renaud… et puis, dans cette volonté d’allier chanson et théâtre, ils s’inscrivent dans la lignée de groupes tels que Les Wriggles. Une atmosphère, un monde à part le Duo Parleur est à voir absolument. > É. R. > Kévin Le Manac’h • Du 31 mai au 9 juin au Théâtre du Pavé (34, rue Maran, 05 62 26 43 66). À noter qu’un bal et repas de quartier auront lieu sur l’esplanade du Pavé (“Bal atypique” de Didier Dulieux et Éric Boccalini) le samedi 9 juin à 20h30 • Vendredi 8 juin, 21h30, au Théâtre du Pavé dans le cadre du festival “Le temps des cerises” à Toulouse ; jeudi 28 juin à Rocamadour ; puis du 7 au 11 août au Théâtre du Grand-Rond à Toulouse. Plus de news c/o www.duoparleur.fr INTRAMUROS #315/24p 25/05/07 16:25 Page 11 CHRONIQUES/11 ABCD… GAY > ACTU > F comme “fiertés LGBT”, ou le temps de la marche Chaque mois, le langage, les us et coutumes des gays et de leurs amis sont détaillés pour composer un indispensable guide de survie en milieu homosexuel. L a “Gay pride” commémore chaque année en juin la première révolte d’homosexuels contre la police, symbole d’une oppression encore d’actualité dans de trop nombreux pays, y compris en Europe (Pologne, Estonie, Russie…). En juin 1969, une descente de plus dans un bar de Greenwich Village, à New York, et l’interpellation d’un travesti provoqua une émeute. On venait d’apprendre la mort de Judy Garland, icône des homos de l’époque, l’interprète d’“Over the rain- bow”, chanson devenue l’hymne de la communauté gay qui s’est donnée pour emblème le “rainbow flag” (drapeau arc-en-ciel à six couleurs). Ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. La clientèle des bars du quartier s’est donc mobilisée, appuyée par quelques activistes de gauche, des femmes, des hippies… Les troubles se sont poursuivis une semaine durant. L’année suivante, une manifestation est organisée pour poursuivre le combat : c’est la naissance de la première “Gay pride”. Le mouvement s’est depuis répandu dans les capitales occidentales et de nombreuses métropoles. À Paris, la première du genre réunit 400 personnes en 1977. On dénombre quelques centaines de manifestants lors de la première édition toulousaine en 1995, contre 4 000 l’an passé. En France, on la désigne aujourd’hui par l’appellation “Marche des fiertés LGBT (Lesbienne, Gay, Bi et Transgenres)”. Événement militant, la marche est l’occasion d’interpeller les pouvoirs publics pour que cessent les discriminations à l’égard des populations LGBT, et pour que l’égalité des droits soit reconnue, notamment par l’accès au mariage civil. Tout autant festive, la marche véhicule aussi au grand jour l’image d’une homosexualité heureuse et colorée, ce qui dérange d’ailleurs ses détracteurs parmi les homos eux-mêmes. D’autres annoncent la fin prochaine du combat en France depuis le vote, en 2004, de la loi réprimant les propos homophobes et créant la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE). Hors, l’association SOS Homophobie (*) recueille chaque année toujours plus de témoignages de victimes via sa ligne d’écoute. C’est le signe que, se sachant protégées par la loi, de plus en plus de personnes osent enfin parler, révélant ainsi une homophobie jusque là tue. D’autres part, il semblerait que la visibilité accrue de l’homosexualité cristallise quelques réactions d’agressivité. D’où la nécessité de marcher une fois encore cette année. Autour de la manifestation qui se tiendra ici le 16 juin, une série d’événements culturels sera proposée durant tout le mois par Arc-en-ciel Toulouse, l’association organisatrice. Au programme : des films, des avant-premières, une exposition au Grand Cirque, des concerts à la Luna Loca, et des débats sur la transsexualité, la religion. > Jérôme Gac • “Marche des fiertés”, le 16 juin, départ à 14h30, allées Jean-Jaurès ; fin de la marche et village LGBT, jusqu’à 20h00, place de la Daurade ; festival LGBT, du 8 au 29 juin (infos sur http://www.arc-en-ciel-toulouse.com) (*) N° azur : 0 810 108 135 (coût d’un appel local) ou 01 48 06 42 41 (infos sur http://www.sos-homophobie.org) ACTIVISME & MUSIQUE > Music'Halle Music’Halle, l’école des musiques vivantes qui regroupe en son sein quelques-uns des meilleurs musiciens actuellement en activité dans la Ville rose, fête cette année ses vingt ans. Rencontre avec Philippe Metz, le directeur du lieu. Music’Halle fête cette année ses vingt ans, dans quelle forme ? Philippe Metz : En grande forme. Pour fêter l’événement, on s’invite cette année dans plein de lieux et de manifestations: aux Ponts Jumeaux pour une étape du festival “Convivencia” et à “¡Rio Loco!”, tout cela en juin, au festival “Sept à la ronde” sur le quartier des Sept Deniers en septembre… Et puis, comme chaque année, les élèves et les professeurs de Music’Halle vont se produire au Mandala, au Bijou… Enfin, nous avons un double CD en préparation, une sorte de best-of des vingt ans de Music’Halle. C’est Serge Faubert qui a écouté quelque chose comme 300 heures de musique et qui a fait une sélection qui mettra en lumière la diversité de cette école des variétés musicales de Toulouse. Qu’en est-il de la situation financière de Music’Halle que l’on dit compliquée ? On est dans ce paradoxe terrible où l’on n’a que des bonnes nouvelles, je veux parler de notre déménagement à Job et à Ernest Renan, et en même temps il nous faut régler quelques petits soucis financiers. Comme l’on dit : « Nous n’avons plus que des problèmes d’argent » On a cumulé un certain nombre de déficits inhérents à une association culturelle comme la nôtre qui s’autofinance à 70 % pour un budget qui tourne actuellement à plus de 500 000 euros annuels. On participe à beaucoup de projets, et quelquefois les aides de- mandées n’arrivent pas, où alors elles arrivent mais diminuées par rapport à ce que l’on demande. D’où des déficits sur certaines opérations. Ça n’est pas beaucoup chaque fois, mais le cumul nous amène aujourd’hui à un déficit important… On a convoqué un comité de pilotage où étaient présents nos soutiens institutionnels (Conseil Général, Conseil Régional et Mairie de Toulouse ) mais aussi la Spedidam et le FCM (sociétés de perception et de redistributions des droits versés aux artistes) pour penser à des moyens de soutien et d’accompagnement. La situation n’est pas désespérée mais préoccupante. Qu’en est-il de l’arrivée de Music’Halle sur le site de l’ancienne usine Job ? Après moult péripéties, la ville a lancé un appel à projets artistiques, appel auquel deux structures ont répondu : le Conservatoire et Music’Halle. La ville vient de retenir notre projet. Depuis, nous continuons à travailler avec les associations de quartier qui ont soutenu ce projet et nous sommes en attente de pouvoir travailler avec les architectes pour un déménagement qui pourrait se faire en 2008/2009. Sur le site de l’ancienne usine Job, il y aura également la MJC des Amidonniers et une piscine. > Propos recueillis par Jean-Philippe Birac • Plus de plus : www.music-halle.com • SPECTACLES DE RUE. Castanet-Tolosan (31) propose à nouveau des spectacles rue pour le bonheur des petits et des grands. Prochains rendezvous : samedi 9 juin à la Ferme du Cavalié, humour musical dans le cadre de “Cabaret Zinzin”, en deuxième partie sera présentée la nouvelle création des Francs Glaçons. Les Kags présenteront “Téléchargez-nous gratuitement”, deuxième création musicale de ces deux chanteuses comédiennes déjantées mais très talentueuses et pédagogues lorsqu’il s’agit d’apprendre au public la différence en jazz free et rap féminin. Jeudi 28 juin, 21h00, de la danse à la Halle Lauragaise avec les compagnies Tango Sumo et Vendaval qui présenteront “Les noces de trottoir”, création chorégraphique. Les spectacles sont gratuits et accessibles à un public familial ; durée, plans d’accès aux sites, tranches d’âges pour les enfants sur simple demande au 05 62 71 70 43. • ALBI JOIE. L’édition 2005 de “Pause Guitare” aura lieu à Albi (81) du 5 au 8 juillet, place Sainte-Cécile à partir de 19 heures chaque soir. Cette année encore, l’affiche sera riche et gourmande avec entre autres Mademoiselle K; Zazie, Thomas Dutronc, Sanseverino, Grand Corps Malade, Michel Delpech, Michel Fugain, Arno, Jacques Higelin, Psy 4 de la Rime, Beautés Vulgaires, Miossec… Les Arcades, à partir de 18 heures chaque soir, accueilleront Renan Luce, Loïc Lantoine, Dick Annegarn, Claire Diterzi… et d’autres. Renseignements (tarifs, programmation complète…) auprès de l’association Arpèges & Trémolos au 05 63 60 55 90 où www.arpegesettremolos.com • C’EST LA FÊTE. La fête annuelle de l’association Archipel (8, rue Jany à Toulouse) aura lieu le samedi 2 juin de 10h00 à minuit. Créée en 1974, Archipel a évolué mais garde son but de développer la connaissance et la pratique de l’art et de l’expression. Pour l’occasion, de nombreuses manifestations artistiques sont prévues (ateliers d’arts plastiques gratuits pour enfants et adultes, jeux artistiques, concours de dessin, braderie d’art, exposition d’art contemporain). De 19h00 à minuit, apéro musical, repas convivial, performances artistiques, conteurs et concert avec plusieurs groupes : Vrack (musique du monde), Service de Nuit (jazz), Yang Nan (musique chinoise au guzeng)… Plus de plus au 05 34 41 14 99. • BAL POP’. Les associations Mozaïc et Les Balambules nous invitent à un “Bal en Goguette” le samedi 2 juin à la ferme des Cinquante de Ramonville. Au programme : sieste sous les amandiers et danse contemporaine (création/16h30), initiation aux danses brésiliennes (18h30), soupes et tartines (20h00), bal populaire brésilien avec Boutikin (21h00), bal improvisé-scène découvertes à disposition de musiciens (s’inscrire à l’avance/22h30). Renseignements au 05 61 11 93 44. • STREET ART. La cinquième édition de “L’art dans la rue” aura lieu à Castelnau D’Estrétefonds (31) les 2 et 3 juin. Plasticiens, peintres, conteurs, concerts, spectacles de rue, ateliers pour enfants; nous attendront tout le week-end. Démarrage le samedi soir avec apéro concert et cinéma en plein air. Dimanche, l’exposition collective met à l’honneur la photo, avec Valéry Lorenzo, Philippe Guionie… Des spectacles bien vivants aussi avec en chanson française, Les P’tits T’hommes, jeune duo très remarqué de la scène toulousaine qui offre un univers poético-rigolo-fantaisiste, de l’humour, haut perché, avec Lait Yaourt Brothers et pour s’aérer les écoutilles, les airs décapants du trio du Rang du Fond, entre intermèdes dansés, jonglés, contés ou slamés… Découverte aussi des orgues classés de l’Église de Castelnau, avec un concert chant et orgues donné par l’association Joseph Montes. Gardons le rythme et le fil avec Yelena, groupe de percussions, danses et chants, fusion d’artistes Black & White qui clôturera la fête dimanche Parc du terroir. Castelnau d’Estretefonds est situé à 20 km de Toulouse par RN 20 ou A 61 Direction Bordeaux Sortie 10.1, Eurocentre, suivre Castelnau Centre. Entrée libre, buvette et restauration sur place. Renseignements c/o lecapechalacote.free.fr • DISQUE D’ICI. Pour son premier opus, baptisé “Contrôle surprise”, le rappeur toulousain Mista Rebel Lion invite notre conscience à dresser des barricades contre un modèle de société de plus en plus sécuritaire et répressif. Aussi efficace qu’un uppercut, Mista Rebel Lion ganté de rap, de ragga et de slam nous livre ici trois rounds pour sonner ceux qui ont l’esprit liberticide, juste après le combat de la dernière élection. Inclus dans le CD, un guide utile sur les procédures de contrôle d’indentité et le code de déontologie de la police réédité par la Fédération des Associations de Solidarité aux Travailleurs Immigrés. À découvrir! Contacts : 06 16 58 67 29, blog : http//:mista31.skyblog.com, www.myspace.com/mistarebellion • MANIF’ OCCITANE. La onzième édition de “Lo rondèu de Castelnau” aura lieu les 22, 23 et 24 juin à Castelnau-Barbarens dans le Gers (32). Au menu : musique (bals, concerts), danse, théâtre occitan, stages et expos. Plus de plus au 05 62 65 90 73. • RENDEZ-VOUS MUSICAL. Le “Festival de la colline”, qui aura lieu les 29 et 30 juin, est avant tout l’histoire d’une commune — Pechbonnieu (31/15 mn au nord de Toulouse) — décidée à proposer une offre culturelle variée pour tous ses habitants dans un cadre champêtre et convivial. À l’affiche cette année : Les Reines du Coque, Les Malpolis, Eddy Mitchell, Rue Rouge, Les Notaires et La Phaze. Plus d’infos au 05 34 27 22 00. INTRAMUROS #315/24p 25/05/07 16:25 Page 12 12/SONORIDÉES > La sélection de disques d'Intramuros s d’Intramuros n’a qu’un seul but : vous faire La sélection mensuelle des disques préférés des chroniqueur er de bons moments en famille ou entre partag de afin partager nos coups de cœur et vous donner quelques pistescas, ça fait même pas mal aux oreilles. Bonnes écoutes. amis. En tout Contin et Master Roy Une sélection d’Éric Roméra, Michel Castro, Jean-Philippe Birac, Patrice • “DUB ANTHOLOGY” Compilation Wagram Les amateurs, de plus en plus nombreux, du registre se retrouveront ici. En effet, le dub connait nombre d’adeptes d’années en années et cela à travers les multiples exhumations de pièces sonores monumentales, mais aussi, et surtout, par les nombreux hommages et références rendues par les nouvelles générations de musiciens qui œuvrent au sein de la scène électro d’aujourd’hui. L’érudit possède déjà tout, mais l se le garde jalousement… ont le comprend aisément. Le novice quant à lui ne demande qu’à comprendre et entendre… et voici cette compilation, sorte de catalogue de la “Dubroots” qui va lui donner quelques pistes et moult modèles. En quatre CD, l’auditeur voyage au sein du “dub”, de ses origines à nos jours, du roots et de l’hypramoderne et de son interpénétration dans d’autres registres. Quatre volets qui scrutent intelligemment ce style aux sonorités si ensoleillées qu’on en attrape des rougeurs : roots, internationnal, french et newschool. Une pure tuerie, ni plus ni moins! (dans les bacs) • “MANIFESTE ÉLECTRONIQUE, Vol. 1” Comilation UW/Discograph En pleine “révoltittude”, quoi de mieux que de se glisser entre les oreilles ce manifeste — hautement conseillé —, hommage du mouvement électro-alterno à Bérurier Noir ? Sincèrement, au lendemain d’une grosse gueule de bois, ce skeud fait office de Paracétamol idéal. Ça commence d’ailleurs par une bombe effervescente signée Le Peuple de l’Herbe, et ça explose avec des tueries de Signal Électrique (“Macadam massacre”), Probe 1 + Cyberskum (“Vive le feu”), La Phaze (énorme “Vivre libre ou mourir”!), Interlope… il y a même les Toulousains de Punish Yourself dans une version de “Vive le feu” absolument dantesque ; et ça finit par une perle chantée (“Vivre libre où mourir”) signée du génial Popof. A voté! (dans les bacs) • ANGELIQUE IONATOS “Eros y muerte” Naïve Fille d’Athènes ayant fui la dictature militaire grecque en 1969 pour s’installer en Belgique puis à Paris, Angélique Ionatos est une chanteuse de blues. De tous les blues de la terre, de tous les spleens du monde. De toutes ces musiques louches et nocturnes qui s’écoutent dès le soleil couché, quand commencent à monter des bouffées de nostalgie. Ce nouvel opus, construit autour du dialogue éternel entre l’amour et la mort, est à l’image du précédent consacré aux textes de Frida Khalo : hors du temps et des modes. Chantant cette fois Neruda, Kostis Palamas, Kostas Karyotakis ou Anna de Noailles, sur des musiques qu’elle compose, Angélique Ionatos renoue avec les plaintes universelles, chante la douleur d’aimer, le désir, la perte d’un enfant, l’exécution d’un résistant sur des airs de tango désespérés, des ballades sophistiquées, des arrangements de cordes majestueux d’une voix grave et solennelle. Magique! (dans les bacs) • M.A.P. “Debout la d’dans!” Booster Prod/Pias Pas nouveau ce disque — nous l’avions chroniqué ici même lors de sa sortie l’an passé —, mais il s’agit ici d’une version augmentée : un double-CD qui contient quatre nouveaux titres, deux vidéos live et deux clips. Le Ministère des Affaires Populaires s’impose un peu plus comme l’une des formations festives et jouissives du moment à travers sa java rap qui fleure bon le Nord-Pas-deCalais. Toulousains que nous sommes, notre intérêt s’est porté sur le featuring d’Akim & Mouss (“Salutations révolutionnaires”) qui amènent ici une “south touch” bien venue. À redécouvrir. (dans les bacs) • LIVIN’ SOUL “The bridge” Active Sound/Mosaic Music Nous avions déjà été séduits par les talents avérés de ce groupe du Poitou qui maîtrise à merveille le reggae dans sa forme la plus roots… limite mento/ska. Et quand on parle de roots, ici c’est désormais vintage qu’il faudra dire puisque ce troisième album de Livin’ Soul est enregistré façon old school avec des vrais morceaux de matos anciens à l’intérieur. Livin’ Soul, c’est aussi une voix, caractéristique, belle, chaleureuse, ensoleillée… purement reggae… Livin’ Soul c’est la classe absolue, jouer “In the valley” et mourir… Si l’on devait n’en garder qu’un, ce serait ce groupe de reggae français que l’on retiendrait… c’est clair! (dans les bacs) • THE CINEMATIC ORCHESTRA “Ma fleur” Ninja Tune/Pias Premièrement, le mouvement, car c’est bien de cela dont il s’agit chez ce groupe qui a donné une nouvelle orientation au jazz moderne. Teinté d’un univers électro parfaitement maîtrisé et très particulier à son fondateur, Jay Swinscoe, les ambiances des six comparses sont toujours aussi délectables. En second l’évolution, à une époque ou le format numérique a déjà remplacé les habitudes élémentaires d’appréciation musicale, The Cinematique Orchestra bouleverse les codes de l’album traditionnel en nous proposant 99 pistes au son digital (autant dire que pour zapper ce n’est pas évident!). Au final, la couleur est somptueuse avec toutefois une subtile modification, l’arrivée du guitariste mancunien Stuart McCallum qui modifie la dynamique sonore de l’ensemble, plutôt adepte jusqu’alors, des combinaisons symphoniques aux pouvoirs envoûtants. (dans les bacs) • JULIEN LOURAU vs RUMBABIERTA Label Bleu/Harmonia Mundi Après le free/funk/jazz débridé du Groove Gang, après avoir abordé de plein fouet les musiques électroniques, après s’être frotté à l’électricité, Julien Lourau vient à nouveau de virer de bord en renouant avec ses penchants pour la musique cubaine. Entouré de deux vieux complices, Éric Löhrer (guitare) et Sébastien Quezada (chant et percussions) plus les musiciens de Rumbabierta, un collectif parisien composé de musiciens cubains et chiliens, ils revisitent avec respect mais sans ménagement, la rumba, cette danse et cette musique aux syncopes compliquées et aux cadences hypnotiques inventées au XIXè par les esclaves dans les ports cubains. Sous leurs doigts cette musique prend des aspects rêches, bruts, sauvages, évite les effets de manche tout en restant nerveuse, percussive et chaloupée. Conseillé! (dans les bacs) • SUGARMAN 3 “Soul Donkey” “Sugar’s boogaloo” Ter à Terre/Discograph À la fin des années 60, le boogaloo, genre mineur mélangeant soul, partis pris funky, rhythm’n’blues et jazz est porté par des cadors comme le saxophoniste Lou Donaldson ou l’organiste Lonnie Smith. Sons mœlleux et rythmiques torrides pour dancefloors agités, le boogaloo est une musique ludique et hédoniste. Vers 1995, le saxophoniste et flûtiste Neal Sugarman monte à New York un combo qui perpétue cette tradition. Son association avec l’organiste Adam Scone est féconde, le second fournissant un background d’un swing contagieux, procédant par riffs assassins et incisifs qui permettent au premier de développer des solos fiévreux. Fer de lance d’une scène soul & funky alors en pleine reconstruction, le groupe sort dans la seconde moitié des années 90 une série d’albums “old boogaloo” sur le label Desco que Ter à Terre — maison bordelaise — vient d’avoir la bonne idée de rééditer. Et c’est tant mieux! (dans les bacs) • ET AUSSI… > Björk “Volta” (Polydor/Universal) : du Björk dans le disque… incantatoire, onirique, majestueux, flamboyant… mais pas neuf pour autant! > Ez3kiel “Naphtaline” (Jarring Effects/Pias), où l’on ne souhaite pas que le patronyme nuise à l’œuvre. Et là, y’a du lourd : un CD audio, un DVD et un DVD Rom pour une véritable quête pluridisciplinaire de la part de ce groupe pilier de la scène électro-rythmée française. Ez3kiel nous invite ici au rêve et à la mélancolie. > Fruitkey “Chevaline” (T.Rec/Anticraft) sorte de B52’s des temps modernes qui aurait préféré l’option yéyé à celle du rock’n’roll tout en lorgnant du côté de la pop music. Ici, c’est “waouh”, “bimb” et “blump”! > Emily Haines & The Soft Skeleton “Knives don’t have your back” (Grönland) ou quand la leader de Metric tente une aventure éthérée et haute en envolées mélodiques. Beau et époustouflant, ce disque l’est… pop et séduisant aussi. Emily séduit. > Junior Murvin “Éponyme” (Inna the Yard) : inutile de présenter ce monstre du reggae que ce senior-là! Son “Police & thieves” est un hit du registre immortalisé par les Anglais de The Clash, un titre qui figure ici dans une version pure roots… Et cette voix, que dire ? Juste qu’on s’attache dans ce disque à donner une vision acoustique du reggae avec quelques surprises à la clé. > Hot Chip “DJ Kicks” (!K7/Pias) : La hype dancefloor made in Britain est servie. Y’a que de la bombasse pour remuer les fesses dans un modernisme absolu. Une nouvelle page dans la série des “DJ Kicks” où Hot Chip mixe merveilleusement les meilleures pièces de sa discothèque, et autant vous dire que ça va le faire grave lors de votre prochaine teuf. > Stéphance Pompougnac “Hello Mademoiselle” (Pschent/Wagram). De la hype là aussi il s’agit. Dee-jay mondialement reconnu, Stéphance Pompougnac nous refait le coup de la “french touch” façon 2007 avec un paquet de complices dont le désormais très fréquentable Alain Chamfort, ce qui ne gâte rien. Même si ça n’invente pas le fil à couper le beurre, il y a fort à parier que ça rythmera bien des soirées cet été. INTRAMUROS #315/24p 25/05/07 16:25 Page 13 INTRAMUROS #315/24p 25/05/07 14/EFFETS 16:25 Page 14 & GESTES RÉSIDENCE SURVEILLÉE SOUND SYSTEM > Le Tigre des Platanes Le Tigre des Platanes vient d’entamer un travail de résidence avec la chanteuse éthiopienne Eténèsh Wassié. Une rencontre qui témoigne un peu plus de l’inclinaison de ce quartette toulousain pour cette musique éthiopienne popularisée en France grâce aux disques de la collection “Les éthiopiques” dirigée par Francis Falceto. Marc Démereau nous parle de ce projet. > Sayem Jeune compositeur toulousain expatrié à la capitale où il a enregistré son premier album, “Phonogénique” paru il y a deux mois, Sayem nous livre ses petits secrets de fabrication. À la fois discret, poli, mais surtout naturel ; ce musicien âgé de 25 ans, passionné d’atmosphères électroniques, de paysages sonores et d’univers envoûtants se confie sans fausse pudeur à Intramuros. D’où provient le nom Sayem ? Sayem : Depuis tout petit, je m’étais inventé un personnage de compagnie que j’appelais Sayem, et c’est resté. Aujourd’hui, tout le monde m’appelle comme ça, c’est devenu mon nom de scène par la Comment est né ce projet de résidence ? Marc Démereau : J’ai flashé sur une chanteuse, Aster Aweke, qui est une grande vedette en Éthiopie et qui vit maintenant aux États-Unis où elle est mariée à un producteur américain. Je suis tombé amoureux de sa voix et par là de la voix éthiopienne… de son placement… de son énergie. Avec mes petits camarades nous avons écouté beaucoup de musique éthiopienne et l’on s’est dit que nous aimerions bien travailler avec une chanteuse. C’est Francis Falceto qui nous a parlé d’Eténèsh Wassié qu’il connaît depuis quinze ans et que nous avons rencontrée pour la première fois mi-mai lorsqu’elle est arrivée à Toulouse pour travailler avec nous. risait avec du solfège… si on lui expliquait comment nous pensons la musique, ce qui serait quand même assez présomptueux. Finalement on préfère jouer. On joue les morceaux, on les répète. Quand ça ne marche pas on s’arrête, puis on recommence et petit à petit ça prend sa place. Le résultat peut être fragile et glissant, mais c’est super beau parce que de toute façon nous sommes dans la même énergie. Et puis il n’y a pas de limitation de son. Eténèsh possède une voix terrible, très puissante. Cela peut monter très haut. Qui est-elle ? C’est une femme de 35 ans, elle est d’origine azmarie. Les azmaris sont une caste qui se consacre au chant, à la musique, un peu comme les griots en Afrique de l’Ouest. Eténèsh chante depuis toute petite et ne s’est sans doute jamais posé la question de savoir si elle serait chanteuse un jour… Elle va rester en France jusqu’à la mi-août le temps de cette résidence et de la tournée qui suivra. Elle reviendra en octobre pour d’autres dates que nous avons ensemble jusqu’à fin décembre. Ensuite, elle rentre chez elle et nous aimerions bien l’accompagner en Éthiopie et jouer là-bas. • Jeudi 28 juin dans le cadre du festival “Convivencia” aux Ponts Jumeaux; Samedi 7 juillet à Luz Saint-Sauveur dans le cadre du festival “Jazz à Luz”. Renseignements sur le site www.freddymorezon.com Le répertoire que vous préparez est essentiellement fait de morceaux traditionnels. Pas forcément. Il y a beaucoup de morceaux qui sont piochés dans la série des “Éthiopiques” compilés par Francis Falceto et donc enregistrés dans les années 60 et début 70. Et il y a aussi quelques morceaux traditionnels. Comment cette chanteuse se situe-t-elle par rapport à votre façon “occidentale” d’aborder la musique ? Elle ne se pose aucune question. Elle fonce. Il n’y a aucun problème. Avant son arrivée, on s’est beaucoup interrogé sur sa capacité à savoir chanter dans nos carrures, dans nos comptes… On a vu que cela ne lui venait pas naturellement. Ensuite, la question a été de savoir si on la faisait travailler, si on la marty- > Propos recueillis par Jean-Philippe Birac (de TTC) qui a d’ailleurs fait un album très bien. C’est une sorte d’esprit de fidélité. L’informatique est le matériel essentiel pour moi, je fais du bidouillage avec peu, j’utilise aussi les VSTI (instruments virtuels) qui sont des instruments de rêve plutôt vieux ou in- © Jean-Luc Feixa même occasion. J’ai lu sur Myspace que tu te produisais avec Fingathing, DJ anglais reconnu pour ses participations avec divers musiciens ainsi qu’avec Wax Tailor, DJ Cinématographique, te trouves-tu des filiations avec eux ? Pleinement, c’est cette scène à la fois trip-hop et hiphop qui m’a donné envie de scratcher, d’être dee-jay, ce n’est pas réellement le bling-bling du gangsta rap qui m’a influencé mais plutôt la culture rap. Ton album, étonnant de sensibilité et impressionnant par la richesse de ses sonorités nouvelles, a été conçu à partir de quel matériel ? Il y a un morceau sur l’album qui s’appelle “Génération Plug-In”, c’est un hommage à la génération des jeunes de 24/25 ans “élevé au rap” comme Paraone trouvables que l’on peut utiliser aujourd’hui sous la forme d’un petit logiciel. J’ai enregistré à Plus 30 (studio parisien) où ils se servent beaucoup des périphériques analogiques, plutôt anciens. Donc la triple alliance : ordinateur, studio numérique et périphériques analogiques m’a permis de retrouver le son chaud que j’aime. La pochette représente des fleurs poussant sur du béton, est-ce un cri du cœur contre l’urbanisme ? Le côté urbain, les tours au lieu du ghetto, c’est mon côté sensible, un peu fleur bleue, je voulais une pochette qui reflète une certaine poésie, vraiment tournée du côté positif pas du côté négatif. J’ai toujours pensé que dans les cités beaucoup de gens se battent pour de belles choses. Même si tu es urbain tu peux faire de belles choses. La tracklist de ton album fait penser à une histoire de vie. Est-ce volontaire ? Oui, chaque morceau est un bout de ma vie, un journal intime en quelque sorte. Arrivé à Paris, j’ai trouvé le côté superficiel, qu’il y a dans toute ville, plus visible. C’est un peu le conte de fée. Moi, provincial qui monte à Paris pour faire l’album, c’est ce que dit Lilouh qui chante sur l’album, c’est un endroit pour réaliser tes rêves, une sorte de conte de fée moderne. Quelles sont tes influences ? Beastie boys, Gangstarr, The Pharcycle, DJ Shadow, M83… Penses-tu à une rencontre musicale qui te semble aujourd’hui improbable ou irréalisable ? J’ai rencontré Jeff Dominguez qui produit Cassius, DJ Mehdi, Diam’s, La Fonky Family, La Caution (qui chante sur l’album)… bien sûr rencontrer et jouer avec DJ Shadow. Enfin, Quel est ton plat préféré ? Le cassoulet > Propos recueillis par Patrice Contin • Premier album paru chez (P), distribué par Differ-ant. Contact : www.djsayem.com INTRAMUROS #315/24p 25/05/07 16:25 Page 15 DANS LES MURS/15 BELLE CHANSON D'AUJOURD'HUI > Da Silva Da Silva a sorti récemment son deuxième album solo baptisé “De beaux jours à venir” (Tôt ou Tard), après le succès mérité, de son premier album (85 000 exemplaires vendus et une tournée de plus de 100 concerts). D a Silva remonte sur scène pour défendre ce nouvel opus qui laisse place à un disque porté par un optimisme qui présage de beaux jours à venir. Révélé par la scène, adopté immédiatement par le public, Da Silva mélange habilement pudeur, dramaturgie et poésie rendant ses concerts des plus touchans. Les chansons de “De beaux jours à venir” sèment souvent derrière elles des notes mutines jouées sur des instruments aux résonances enfantines qui emmènent le public sur les sentiers de l’insouciance. • Jeudi 7 juin, 20h30, aux Vents du Sud (170, avenue Lespinet). Renseignements au 05 62 73 71 69 CHANTEUSE D'ICI Après plusieurs années au service de la musique, Esther Tristan entame une nouvelle étape dans son épopée rock, avec la sortie l’année dernière de “Wherever i go”, album en anglais, et la préparation d’un DVD. Elle nous parle aujourd’hui de sa carrière, de ses attentes, et d’une passion qui l’anime plus que jamais. Suite à vos deux albums en français, c’est l’anglais qui s’impose sur “Wherever i go”, c’est la langue naturelle du rock ? On me demande souvent de me justifier vis-à-vis de ce choix, il y a un fort sentiment pro français. L’anglais s’est imposé de lui-même sur cet album, il véhicule un certain esprit. Enregistrer ce disque était l’aboutissement d’un rêve, on avait des moyens importants et on a voulu aller jusqu’au bout. On avait de toute façon tout écrit en anglais. Justement, comment fonctionne votre processus de création, la musique, puis les paroles ? C’est une écriture « à quatre mains », Sayoueth et moi. On s’attache à travailler sur des thèmes forts, on n’a pas envie d’écrire juste sur des banalités, l’amour, les choses de la vie. Cette complicité entre nous nous permet d’écrire aussi pour les autres. Comment trouver sa place dans un univers comme le rock, plutôt réputé pour son machisme ? La féminité est un atout. Cette musique me permet d’affirmer une ★ • VIE DE QUARTIER. Ça boulègue dans le quartier Bellefontaine de Toulouse… et plutôt civilement et chaleureusement. La preuve avec “La lettre de Bellefontaine et du 31100”, un bimestriel qui diffuse infos et relate nombre d’actions et d’animations initiées par des amoureux de la vie de quartier. Preuve s’il en est, la neuvième édition des “Journées rencontres et échanges du quartier Bellefontaine”, qui se dérouleront les 22 et 23 juin au parc Clairfont, dont les objectifs sont de favoriser la rencontre et l’échange entre les habitants du quartier, ainsi que de créer un moment festif et convivial. Pour être tenu au courant de la vie à Bellefontaine, n’hésitez pas à contacter le 05 61 40 57 87. • CARBONNE 21. Comme d’habitude, la MJC de Carbonne (31/à une vingtaine de kilomètres au sudouest de Toulouse) organise une “Fête de la musique” — jeudi 21 juin à partir de 14h30 — haute en couleur et délibérément festive, sur une grande scène en plein air. Au programme cette année : chorale des écoles, percussions, Les Bâtards (punk rock), danse et musique hip-hop, Alysson (rock français), Les Mus’o (jazz latino ska), Pulp (rock), Vrack (nomade festif), imalas (punk rock), Chucky Arla (rock 70’s), Lufo (électro indus)… Plus de renseignements au 05 61 87 43 58). • VOX POPULAIRE. Le festival “Éclats de voix” fêtera son dixième anniversaire en juin à Auch et dans le Gers. Cette véritable fête de l’organe vocal dans tous ses éclats régalera les amateurs et les curieux à travers une programmation éclectique et classieuse. Renseignements et programmation au 05 62 05 20 82. • CULTURES URBAINES. La quatrième édition de la manifestation gratuite “Lez Arts de la Rue” consacrée aux cultures urbaines (battle break, street soccer, street ball, skate, graff’, concerts) aura lieu le samedi 9 juin, à partir de 14h00, à Auch (32). Des infos au 05 62 60 28 24. • PLEIN LES ZOREILLES. Le festival “Les sales tympans” aura lieu les 8 et 9 juin à Longages (31/A64, direction Tarbes, sortie 30). À l’affiche : Comodor 64, Éric Nemo, Pollen, Katcross, Unbranched, Bubblies, Karpatt, Mick Hart, Molly et Mudy. Le vendredi c’est gratuit, le samedi c’est payant! Renseignements au 06 21 50 86 56. > Esther Tristan Pouvez vous revenir rapidement sur l’histoire de votre groupe ? Esther Tristan : Ça fait plusieurs années que je bourlingue dans l’univers de la musique. Le vrai déclic, ça a été ma rencontre avec Sayoueth Soun, elle est ingénieur du son et a travaillé avec des gens prestigieux comme Indochine ou pour l’émission “Taratata”. Notre amitié dure depuis plus de dix ans. On a ainsi évolué en parallèle et elle m’a toujours aidée dans le projet d’Esther Tristan, d’une certaine façon, c’est le membre de l’ombre, mais un élément essentiel. > ACTU forte personnalité tout en la teintant d’une touche de sensualité. C’est drôle de pouvoir jouer de ça sans excès. Dans ma façon d’approcher les mélodies c’est important. Je ne fais rien d’agressif, j’en profite pour ajouter de la finesse, mettre cette féminité à la base de ma créativité. Mais le groupe sur scène est totalement équilibré : deux filles et deux garçons. C’est un parfait rapport de mixité. Quels sont vos objectifs avec ce DVD live en préparation ? Notre volonté est vraiment de mettre l’accent sur la scène. C’est là que s’exprime vraiment l’essence de notre groupe, c’est là que la musique prend toute son ampleur, c’est là qu’on fait ses preuves. On veut faire un maximum de scènes, des festivals. Quel bilan tirez-vous de ces années dévouées à la musique ? Il y a eu des hauts et des bas, mais on s’accroche à notre rêve et ça nous maintient debout. L’avantage c’est qu’on est deux. J’ai Sayoueth et ça nous rend plus fortes. C’est multiplier nos espoirs par deux. Avec “Wherever i go”, on a concrétisé pas mal de choses, travaillé avec des gens qu’on admire. En se professionnalisant on a su garder la flamme intacte, on a sauvé la spontanéité. L’expérience accumulée nous permet d’atteindre une certaine qualité. Et l’émotion, l’excitation… est toujours la même à l’idée de monter sur scène, c’est vital, comme respirer. > Propos recueillis par Emma Satyagraha • www.esther tristan.com • UNE LÉGENDE VIVANTE EN VILLE. À l'image du grand “cantaor” Camaron de la Isla, avec qui il forma de 1967 à 1977 une paire magique, Paco de Lucia révolutionna le flamenco. Le premier, il confrontra cette musique séculaire à d'autres esthétiques, d'autres idiomes, notamment le jazz. Ce qui valu à ce guitariste virtuose de subir les malédictions de toute la clique des intégristes, les cris de vierges effarouchées des sourcilleux du “canto jondo”. Mais contre vents et marées, Paco de Lucia s'ingénia à mêler son jeu de guitare « une main sur la tradition et l'autre qui cherche, fouille autre chose » à des influences venues d'ailleurs, s'attacha à ouvrir le flamenco à d'autres types de rythmes, de sonorités, expérimenta de nouvelles instrumentations, introduisit la basse électrique dans sa musique, ouvrant la voie à toute la génération des Ketama, Pata Negra, Vicente Amigo… Son association avec les guitaristes John Mc Laughlin et Al di Meola à la fin des années 70 a permis à toute une génération plutôt rock de découvrir la musique andalouse. De plus, en apportant du sang neuf au flamenco traditionnel espagnol, Paco de Lucia s'est imposé comme l'un des plus grands guitaristes au monde. C'est ce musicien légendaire que l'on pourra écouter au Zénith de Toulouse, vendredi 15 juin à 20h30, au Zénith de Toulouse dans le cadre du festival “¡Rio loco!”. Renseignements au 05 62 73 44 77 • FÊTE DE LA MUSIQUE. Cette année, c'est à Philippe Léogé que le Conseil Général de la HauteGaronne a demandé de concevoir leur spectacle pour la “Fête de la musique”. Et donc le 21 juin prochain dans la cour centrale du Conseil Général (1, boulevard de la Marquette), l'on pourra découvrir “Toulouse sur son 31”. Il s'agira d'une relecture jazz’n’swing de morceaux variété/pop écrits et chantés par des Toulousains. Sur scène, Juliette, Art Mengo, Pauline Esther et Image chanteront quelques uns de leurs tubes sur des arrangements écrits par Philippe Léogé qui pour l'occasion dirigera un orchestre composé de cinquante musiciens réunissant une formation de cordes et un big band de jazz. Et que le swing soit avec nous! • FORM'ACTION. En septembre, l'Usine, lieu conventionné dédié aux arts de la rue (Tournefeuille), organise trois sessions de formation technique de cinq jours : soudure, sérigraphie et peinture en lettres. Ces stages payants peuvent être pris en charge par divers organismes, notamment l'AFDAS pour les intermittents du spectacle. Les dossiers sont à remettre très prochainement, contactez vite l'Usine au 05 61 07 45 18. Retrouvez Intramuros sur le web : www.intramuroshebdo.com Agenda des sorties, bons plans, actu de dernière minute, jeux… ★ INTRAMUROS #315/24p 16/DANS 25/05/07 16:25 Page 16 LES MURS > Musiques > EXPOS > “Habiter différemment” portraits du Groupe Amitié Fraternité À l’occasion de la sortie du livre “Groupe Amitié Fraternité”, Frédéric Scheiber, présente une série de photos, portraits du Groupe Amitié Fraternité. LA RUE KÉTANOU Genre : Chanson énergique Mourad, Olivier et Florent se rencontrent pour la première fois au théâtre du Fil en 1999, avec lequel les premières tournées leur donnent le goût du nomadisme. Déjà, les premiers refrains s’échappent du fond du bus… De bars en squats, • Jusqu’au 13 juillet au Centre Méridional de l’Architecture et de la Ville (5, rue Saint Pantaléon, 05 61 23 30 49) MISTIGRI Genre : Chanson Égérie de Mac Orlan dans les années 60, Mistigri est l’une des héroïnes des Scopitones qui sont projetés de temps en temps au Bijou, elle était d’ailleurs venue se produire dans les murs du cabaret de l’avenue de Muret en 1989 ; son retour aujourd’hui est d’ailleurs source de joie et d’émotion pour le patron du lieu pour qui Mistigri est dépositaire des trésors de la chanson poétique. • Mercredi 13 et jeudi 14 juin, 21h00, au Bijou (123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07) > Jacques Stella (1596 -1657) multisupports Jacques Stella est l’un des maîtres de peinture française du XVIIè siècle avec La Tour, Le Nain, Poussin, Vouet, Champaigne, La Hyre ou Lessueur. De nombreuses expositions ont éveillé un regain d’intérêt du public pour cette peinture du Grand Siècle. Cette exposition réunit plus de cent œuvres, peintures, dessins et gravures, répartis des deux côtés de l’Atlantique et met en lumière l’étonnante diversité du peintre. • Jusqu’au 17 juin au Musée des Augustins (21, rue de Metz , 05 61 22 39 02) > Gérard Fournier & Jean-Claude Glaziou Sculptures et peintures Gérard Fournier est connu comme graveur et comme peintre. Il ne grave plus depuis quelques années mais garde néanmoins dans la tête et dans les yeux le mariage souvent difficile des noirs et des blancs, les oppositions et les synergies de ces couleurs extrêmes. Il parcourt la région qu’il aime et qui l’a vu naître. Les minéraux le fascinent. Il y pressent la vie. Pour lui, les pierres ont une âme. Poussé par son expérience de la gravure, il décide un jour d’expérimenter la dualité des noirs et blancs en trois dimensions en incluant dans le noir de l’ardoise la lumière des lames de verre. JeanClaude Glaziou travaille la pâte, directement au couteau ou à la spatule de plâtrier, violente la matière, triture la couleur mélangée à même la toile, griffe, racle pour faire apparaître linéaments vigoureux, surfaces vivantes. Il laisse advenir une lumière qui marque la fin du combat et affirme la présence de sa peinture. • Jusqu’au 2 juin à la galerie Fusion (6, rue Bouquières, 05 62 26 78 61) > “Autorretrato en el espacio”, Esther Ferrer photographies Esther Ferrer, artiste espagnole de renommée internationale née en 1937, a développé une activité intense en tant que photographe et performeuse, seule ou au sein du groupe espagnol ZAJ (1964-1996). L’exposition est constituée d’une série de 27 photographies, un autoportrait qui se répète avec une lente évolution… • Jusqu’au 6 juillet à L’Instituto Cervantes (31, rue des Chalets, 05 61 62 80 72) > “L’œuvre dessinée” d’André Ravéreau archi’ André Ravéreau, architecte né en 1919, a longuement étudié les architectures vernaculaires du monde méditerranéen, notamment en Algérie où il fut architecte en Chef des Monuments Historiques. Il s’est particulièrement intéressé au M’Zab, vallée aride du désert algérien et à la casbah d’Alger où il a créé des ateliers visant à mener conjointement l’étude et la réalisation de constructions nouvelles, des recherches et des actions de protection de l’héritage du passé. L’exposition présente un ensemble de très beaux dessins réalisés en Algérie et ailleurs : études de l’habitat vernaculaire, croquis de scènes de la vie quotidienne, relevés, études et plans pour des projets de maisons et de bâtiments publics. Elle présente également les principaux bâtiments réalisés par André Ravéreau, dont le Centre de Santé de Mopti au Mali, pour lequel il reçut le prix “Agha Khan” en 1980. • Jusqu’au 16 juin au Centre Méridional de l’Architecture et de la Ville (5, rue Saint Pantaléon, 05 61 23 30 49) > Muko, Axel, Seb Cazes, Gladys Paganotto, Barbara Le Beguec et Emmanuelle Cuge expo collective Six manières contemporaines d’aborder les notions de graphisme et de dessin, dont une micro-édition. • Du 8 juin au 20 juillet à la galerie-atelier Lulu Mirettes (1 bis, rue Palaprat, 06 83 13 68 50) et au restaurant le Saint-Sylvain (17, rue de la Colombette) de rues en terrasses, ils se font rapidement une réputation, puis un nom : La Rue Kétanou, qui vient du nom de l’une de leurs chansons. Au fil de ces concerts de fortune, des amitiés se forgent Loïc Lantoine, Alain Leprest entre autres. Puis vient la rencontre avec Tryo qui va changer le cours de leur aventure : un premier disque sur le label de ces derniers, des premières parties à travers toute la France. Les trois gaillards écument pratiquement toutes les salles de l’Hexagone et le succès est au rendez-vous. La taille des salles s’agrandit, un deuxième album voit le jour puis un troisième, enregistré en public. Aujourd’hui, La Rue Kétanou fait office de référence dans le paysage de la “nouvelle chanson française” et après une pause consacrée à d’autres projets (Mon Côté Punk notamment), les trois compères reviennent lors d’une tournée qui fera halte à Toulouse. • Jeudi 14 juin, 21h00, au Ramier (Île du Ramier). Renseignements au 05 62 73 44 77 SERGE LOPEZ Genre : Guitare en solo Doté d’une technique exceptionnelle, Serge Lopez est un être généreux qui joue pour transmettre. Avec son trio, il a parcouru le monde et ravi les publics américains, européens, asiatiques… Sa musique vient du flamenco mais elle intègre aussi celle d’Amérique du Sud. Ses compositions allient des mélodies superbes et des rythmes endiablés. Dès qu’il joue, la tension monte, l’assistance est absorbée par sa maestria et vient alors la fusion rêvés. • Du 6 au 8 juin, 21h00, au Bijou (123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07) GARANCE Genre : Apéro concert Si Boris Vian est leur mentor, le duo s’inspire aussi de l’air du temps pour trousser des mélodies qui parlent des gens tout simplement. Marc Maurel vit ses personnages à fond, passant du rire aux larmes, Jérôme Abadie, lui, donne au spectacle son tempo très swing. Deux artistes respectueux l’un de l’autre, qui se complètent sans jamais se mettre en avant. • Du mardi 5 au samedi 9 juin, 19h00, au Théâtre du Pont-Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78) PHILIPPE RESPAUD “COMBO” Genre : Chanson métissée, pop et afro-jazz Une voix chaude et puissante entourée par cinq musiciens au groove bouillonnant. Un univers aux influences métissées, des textes en cascade d’images tantôt burlesque/moqueur, tantôt enragé/trépignant. Convivial, inspiré et généreux, le groupe délivre sans retenue une énergie « cousine latine » qui chatouille les sens. Bonne humeur garantie! LES FAUX BIJOUX “ÇA N’ARRIVE QU’AUX VIVANTS” Genre : Chanson Quand le chagrin se repose, on y dépose nos mots, nos corps et des accords. Les paroles, celles du blasphème, celles de poètes toujours et les nôtres parfois… quand on ose. Entre l’absurde et l’éternité, l’ici et le nulle part, rendez-vous avec des chansons, pour demain ou pour rien, pour cet instant où l’on se sent vivant. Nous avions programmé en apéro concert ce trio toulousain, empli d’humanité et à la présence si généreuse : c’est avec bonheur que nous vous les proposons en salle. • Du mardi 19 au samedi 23 juin, 21h00, au Théâtre du Pont-Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78) DABY TOURÉ Genre : Musique précieuse Affilié à la famille Touré, neveu de Sixu et d’Ismael co-fondateurs de Touré Kunda, le groupe qui au début des années 80 propulsa la musique africaine sur le devant de la scène française et dont son père fit également parti, Daby Touré s’est nourri de musiques diverse, des mélodies orientales chantées par Oum Kalsoum l’égyptienne, au reggae de Marley en passant par la pop-rock façon Police et autre Dire Straits. Il en résulte un univers musical multiple et riche dans lequel il puise les éléments nécessaires à la création d’un afrofolk-pop soyeux et précieux. • Mardi 26 juin, 21h00, au Ramier (Île du Ramier). Renseignements au 05 62 73 44 77 GILLES & AUGUSTE Genre : Chanson d’ici Une poésie fébrile d’antihéros se noue sur des histoires embrumées de landes bretonnes et de récifs battus par le vent de la marée. La voix est chaude, le ragard malicieux, le chanteur félin : on embarque pour un trajet onirique et des mélodies chatoyantes. • Mardi 19 et mercredi 20 juin, 21h00, au Bijou (123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07) ISRAEL VIBRATION Genre : Reggae roots Groupe de reggae jamaïcain mythique, Israel Vibration est en activité depuis près de trente ans. Élever les consciences et livrer un message positif sont les maîtres mots de cette formation au parcours atypique. En effet, les trois membres du groupe Wiss, Skelly et Apple, tous trois atteints de poliomyélite, se sont rencontrés au Mona • Jeudi 28 juin aux Ponts Jumeaux dans le cadre du festival “Convivencia”. Renseignements au 05 62 19 06 06 MONADE + UEH Genre : Soyons curieux Monade est le projet personnel de Laëtitia Sadier, voix du duo anglais Stereolab. Après plusieurs split-singles sur lesquels elle accueille aussi bien Papa M que Brigitte Fontaine, Monade sort en 2003 “Socialisme et barbarie : the bedroom recording”. Mais c’est avec “A few steps more” que Monade devient un véritable groupe et non plus un backing-band au service d’une chanteuse. En fin, Monade est une usine à fabriquer une pop music fraîche et atypique emplie de synthés vintage et de guitares légères. Groupe toulousain iconoclaste, un pied dans le rock et l’autre dans les expérimentations improvisées, Ueh traîne ses guêtres en Europe et aux États-Unis emportés dans les bagages d’un des fers de lance du psychédélisme japonais, à savoir Acid Mother Temple… c’est pas rien! • Mercredi 13 juin, 22h00, à bord du Cri de la Mouette (place Héraclès, 05 62 30 05 28) ANTHONY B. Genre : Reggae/dancehall Né le 31 mars 1976 à Clarks’ Town, Anthony B. passe la plus grande partie de son enfance à Clark’s Town, et débute sa carrière de chanteur à l’église. Élevé à la campagne, là où bat la vibration • Mardi 5 juin, 20h30, à la Salle Nougaro (20, chemin de Garric, 05 61 93 03 03) Rehabilitation Center, principale institution en charge de la maladie sur l’île. Le groupe écrit son premier tube en 1978 avec “Same song” puis enregistre “Unconquered people” dans le studio de Bob Marley. Depuis, Israel Vibration n’a cessé de créer, malgré le départ d’Apple, et d’enrichir le reggae roots, courant au sein duquel ils sont de véritables légendes vivantes. Wiss et Skelly continuent le combat en prônant un message spirituel chargé d’espoir. Leur foi, toujours ardente, explique l’origine du nom inspiré par la Bible correspond à une analogie entre le sort des peuples africains dispersés et celui des tribus hébraïques antiques. • Mercredi 13 juin, 21h00, au Ramier (Île du Ramier). Renseignements au 05 62 73 44 77 MOMAR AFRODREAM Genre : Musique africaine La musique de Momar, poésie incantatoire, semble perpétuer un rite. Elle évoque la transmission des choses essentielles de la vie. Tel un conteur qui ne tiendrait pas en place, Momar nous raconte ses histoires sur les rythmes endiablés d’une Afrique à la fois violente et envoûtante. Avec ses compagnons de Momar Afrodream, il crée des climats qui rappellent bien souvent l’univers du grand Fela, à l’opposé de toute esthétique world-music et finalement nous entraîne dans la danse. CULINARO JAZZ BAND Genre : Jazz et musique latine Ce big band composé de quatorze musiciens vous fera revivre les émotions des standards du swing, de la salsa et du funk et découvrir ses propres compositions. Les arrangements étonnants de Bernard Bigeardel, Hervé Rousseaux et Rodolphe Tissinier et la voix chaleureuse de Servane Solana sont la promesse d’une belle soirée musicale : un concert de jazz festif en perspective. • Vendredi 8 juin, 21h00, au Mandala (23, rue des Amidonniers, 05 61 21 10 05) local de Shaggy (Hi-Power), il décide de partir à Portmore où il fait la connaissance d’autres artistes comme Determine, Terror Fabulous ou encore Little Devon. C’est d’ailleurs ce dernier qui va le présenter à Richard Bell, le célèbre producteur du label Star Trail. Fervent adepte d’une culture rastafarienne tendance dure (il appartient à la secte des Bobos Ashantis à l‘instar de Sizzla), Anthony B. laisse entrevoir par moments une tonalité prophétique dans ses morceaux, un message empreint de religiosité qui laisse de côté toute spéculation sur la vie terrestre pour se consacrer à la prière. Artiste et compositeur à la fois doué et modeste, Anthony B. affirme « qu’être soi-même te fait tenir plus longtemps que ta carrière ». Aujourd’hui, le chanteur jamaïcain est de retour avec un nouvel album (“Higher meditation”), où apparaissent notamment Natty King et Turbulence. Sa venue à Toulouse, l’une de ses rares apparitions françaises cette année (la seule dans le Grand Sud), devrait ravir tous les amateurs de ragga en quête de sonorités nouvelles. africaine, il est logiquement devenu en quelques années le chantre de l’africanisme dans le reggae. Après avoir fait ses armes dans le soundsystem • Vendredi 1er juin, 21h30, à bord de la Péniche Chèvrefeuille (avenue des Sables, Ramonville, 05 62 19 08 08) INTRAMUROS #315/24p 25/05/07 16:25 Page 17 DANS LES MURS/17 MICHEL POLNAREFF Genre : C’est l’histoire d’un mythe Le retour sur scène d’une icône de la chanson populaire française après des années d’expatriation aux States… le carton assuré… des tubes en veux-tu en voilà… l’événement people du moment après l’élection de notre nouveau président. Nul doute que vous serez nombreux à voter Polnareff. • Dimanche 24 juin, 18h00, au Zénith de Toulouse (11, av. Raymond Badiou, 05 62 74 49 49). Renseignements et réservations au 05 62 20 24 11 MAESO Genre : Apéro concert Enfin un style latin-groove, qui laisse de l’espace à la musique. Dans cette peinture naïve, les chansons du toulousain Jean-Paul Maéso sont une incitation au voyage, rencontre de toutes les cultures pour mieux les comprendre. Même si après la pluie vient le beau temps, le soleil est le point d’orgue. À travers ses pérégrinations, l’artiste ramène une carte postale en forme de chansons qui sentent bon le Sud. Dans ses influences diverses (Jonasz, Nougaro…) et d’été (Al Jarreau, Santana…), Maéso nous délivre des thèmes uniques et universels. • Du mardi 12 au samedi 16 juin, 19h00, au Théâtre du Pont-Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78) Sandi Thom, dans la lignée des groupes Orson ou Arctic Monkeys, est rapidement devenue un phénomène. Comment donner un concert intimiste devant une foule de gens ? Sandi Thom a su répondre à cette question que se posent les artistes pop depuis le début du siècle dernier : grâce à Internet! Dans sa chambre, aidée d’une simple webcam, elle a calmement filmé 21 sessions avec ses musiciens et les a diffusées… en direct. Le premier soir, il y avait 70 spectateurs en ligne, la semaine suivante, plus de 600, et au final 70 000. Voilà qu’à la suite des Arctic Monkeys et d’Orson, Sandi Thom est en passe de devenir le nouveau cyber phénomène. Sa musique contient des influences celtiques, mais évite les clichés radiophoniques des Corrs. Influencée par le folk américain, la pop anglaise et la soul, elle laisse la part belle à l’instrumentation et aux très agréables performances vocales de la chanteuse. On songe à Tori Amos, Sinead O’Connor, Emmylou Harris… bref, à plusieurs générations de chanteuses anticonformistes qui ont su donner une portée universelle à leur œuvre. • Jeudi 7 juin, 20h30, au Havana Café (2, boulevard des Crêtes, Ramonville, 05 62 88 34 94) KRS-ONE Genre : Monument du hip-hop US Que dire de KRS-One, aka Boogie Down Productions (BDP), si ce n’est qu’il s’agit là d’un monstre du hip-hop made in USA… des origines. Auteur de multiples albums impressionnants, diffuseur RIT Genre : Chanson de Marseille Idole du reggae champêtre depuis le “Printemps de Bourges” en 2001, l’homme orchestre à la verve tranquille Rit présente un spectacle solo dans lequel il affirme son engagement pour la nonviolence. Côté musical, il s’est concocté un savant mélange reggae-chanson blues avec une grosse caisse au pied, guitare et machines. Mais c’est surtout la revendication d’une gentillesse intelligente, d’une naïveté affirmée et son refus de l’injustice qui déterminent le sujet. • Jeudi 28 et vendredi 29 juin, 21h00, au Bijou (123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07) BLONDE REDHEAD Genre : Pop-rock expérimental Incessamment comparés, et souvent à juste titre, avec leurs illustres aînés de Sonic Youth, les newyorkais de Blonde Redhead se détachent de cette influence au fil des albums avec une classe certai- d’une pensée et d’une philosophie pacifistes et revendicatives, auteur du fameux “Sound of da police” (traduit bêtement par les rappeurs français par “Assassin de la police”!), créateur du fédérateur “Stop the violence”… ? Rien à dire si ce n’est que ce rendez-vous est absolument immanquable pour les amateurs du genre. D’autant plus que la première partie sera assurée par le talentueux toulousain Tchad Unpoe, activiste hip-hop, slameur et chroniqueur, à découvrir absolument. Booyaka! • Jeudi 28 juin, 21h00, au Ramier (Île du Ramier). Renseignements au 05 34 30 17 48 ne. En exprimant une sensibilité pop qui n’apparaissait pas sur leurs premiers efforts discographiques résolument noisy, le groupe a su se créer un univers propre. Le tournant a sans doute été “Melody of certained damaged lemons” paru en 2000, où larsens et autres distorsions ont massivement laissé place aux cordes, piano et claviers. Depuis, Blonde Redhead poursuit sa route, hors des sentiers battus. • Dimanche 3 juin, 21h00, à la salle des fêtes de Ramonville (parc technologique du Canal, rue Joliot Curie, sortie rocade n°9). Renseignements au 05 62 73 44 77 SANDI THOM Genre : Claire et Net Révélée sur le Net grâce à un buzz persistant, CHŒUR DE RAMONVILLE Genre : Pièces polyphoniques Le Chœur de Ramonville est une formation amateur de qualité regroupant une cinquantaine de choristes. Cet ensemble est dirigé par son fondateur Pierre Vié, chanteur professionnel membre de plusieurs ensembles professionnels (Les Éléments, Camerata Vocale, Antiphona). Son répertoire est principalement constitué de pièces polyphoniques a capella des périodes Renaissance, Baroque et contemporaine. Le Chœur a également travaillé avec des orchestres ou des solistes dans le cadre de manifestations musicales de prestige très variées comme les festivals d’Auch, “les Toulousains au Salin” ou encore “Toulouse les Orgues”. Après le répertoire allemand de l’an dernier, le chœur change de destination en se concentrant sur un compositeur italien : Claudio Monteverdi. Son œuvre, marquant la transition entre la Renaissance et le style Baroque, est presque exclusivement dédiée à la musique vocale. Considéré comme l’un des pères de l’opéra et un maître du madrigalisme, Monteverdi a aussi écrit plusieurs pièces sacrées, dont le “Magnificat secondo” qui sera interprété par le Chœur accompagné pour l’occasion de l’ensemble de cuivres de Michel Lassalle. • Samedi 16 juin, 21h00, au Temple du Salin ; dimanche 17 juin, 17h00, au Temple du Salin ; mercredi 20 juin, 21h00, à la Chapelle Sainte-Anne. Renseignements au 06 12 39 80 52 INTRAMUROS #315/24p 25/05/07 16:25 Page 18 18/DANS LES MURS > Musiques GUITARKESTRA Genre : À la recherche du son Une dizaine de guitares électriques, une basse et une batterie interprètent des compositions de Lone Kent. Entre ambiances étranges et douces, improvisations bruitesques et solos subrepticement saturés, l’auditeur est embarqué dans les méandres d’une expérience sonore inédite! Chacun entendra quelque chose de différent : certains les gros accords d’un groupe de rock, d’autres le minimalisme et la légèreté de Brian Eno ou Philip Glass. D’autres encore succomberont sous le charme de l’apparente complexité des superpositions rythmiques et sonores. • Vendredi 15 juin, 21h00, au Mandala (23, rue des Amidonniers, 05 61 21 10 05) JULIO IGLESIAS Genre : Je n'ai pas changé… Julio incarne, pour ses nombreux fans, la classe, la sensualité, l’amour, le bon esprit… tout ce qu’il faut pour qu’un crooner remporte l’unanimité et, donc, le succès. Et l’on peut dire que de côté-là, l’ex-footeux devenu “tombeur de ces dames” tient la rampe depuis un paquet d’années. Prévoyez la clim’, ça va mouiller sévère… la chemise! • Mercredi 13 juin, 20h30, au Zénith de Toulouse (11, av. Raymond Badiou, 05 62 74 49 49). Renseignements et réservations au 05 62 20 24 11 IMMOLATION + KRISIUN + DAWN OF AZAZEL + LENG TCH’E Genre : Plateau death metal Aux côtés de groupes tels Mortician ou Suffocation, Immolation fait partie des pionniers de la scène death metal new-yorkaise. Dix-sept ans déjà que le groupe enchaîne tournées et sorties d’albums à un rythme effréné, répandant la « bonne parole » à l’aide de riffs surpuissants et de cris gutturaux. Le groupe yankee nous revient avec un nouvel opus sous le bras, “Shadows in the light”, qui ne dépareille pas dans leur discographie déjà bien fournie. Véritable machine de guerre scénique, Immolation impressionne par sa maîtrise technique et sa présence hors du commun en live. Pour cette tournée, trois groupes de nationalités différentes accompagneront la bruyante épopée d’Immolation. Krisiun, groupe référence de death brésilien, Dawn Of Azazel, formation néo-zélandaise et Leng Tch’e, quintette belge qui propose une musique fortement influencée par le grindcore. • Mardi 5 juin, 21h00, à la salle des fêtes de Ramonville (parc technologique du Canal, rue Joliot Curie, sortie rocade n°9) BEXAR BEXAR + GUEST Genre : Mélodies mélancoliques Basé à Austin (Texas), Bexar Bexar crée des plages instrumentales à l’aide de synthétiseurs analogiques endommagés, de guitares acoustiques et de la manipulation de sons digitaux. Sur son deuxième album, “Tropism”, Bexar Bexar a troqué les boucles rythmiques de son premier opus (“Haralambos”) contre des mélodies de guitares mélancoliques retravaillées avec sensibilité. “Tropism” révèle lentement sa richesse au fil des écoutes. Recommandé pour les fans de Fennesz, Labradford ou bien encore Brian Eno. • Samedi 23 juin, 20h00, à la Médiathèque Associative des Musicophages (6, rue de la Bourse, 05 34 51 86 57) REFREE + EL HIJO Genre : Soirée Acuarela Discos Refree (chanson folk et jazz/Barcelone) est le projet de Raul Fernandez qui est l’un des personnages les plus emblématiques de la scène indépendante espagnole. Les influences de “Nones” (son second disque), nous font penser a Dominique A (son guitariste Olivier Mellano y collabore), mais aussi à Luigi Tenco, Étienne Daho, Léo Ferré ou Georges Moustaki. El hijo (chanson folk/Madrid) est l’ex-leader (chanteur, compositeur,guitariste) de Migala (1996-2005) qui est un des meilleurs groupes indépendants de sa génération en Espagne. Aujourd’hui, il fait partie d’Emak Bakia mais il s’est surtout lancé en solo depuis 2005. • Mardi 19 juin, 21h00, au Mandala (23, rue des Amidonniers, 05 61 21 10 05) SYRANO Genre : Musiques introspective Le jeune chartrain de 25 ans, auteur, compositeur, interprète, illustrateur, a créé un univers particulier où des jouets mutilés s’animent pour devenir des musiciens, fantômes de l’enfance, miroir pour nos angoisses. Dans un décor de chambre d’enfant, un Pierrot éméché joue de l’accordéon, un Arlequin en camisole gratouille d’un air inquiétant, deux poupées de porcelaine font pleurer leurs violons, et un Monsieur Loyal nous emporte dans une farandole endiablée. Entre fable enfantine et poésie macabre, Syrano mêle habilement machines et formation acoustique, phrasé rap et chant populaire. Il nous emmène dans un voyage introspectif, soutenu par une écriture profonde et fine, qui rappelle l’imaginaire de Tim Burton et qui métisse à merveille des influences comme Jacques Brel, Fellini ou Akhenaton. • Samedi 9 juin en plein air à la Cité Bourbakie/Toulouse. Renseignements au 05 62 73 44 77 MONSIEUR CHOUF Genre : C’est la fête, profitons-en! Les discussions ne sont pas encore terminées que la guitare s’invite dans nos conversations. Peu à peu les paroles s’étiolent pour laisser place à la frimousse de ce petit poilu et gras que l’on a l’impression de connaître déjà. Il vient nous chanter ses histoires, ses chroniques, ses états d’âme. Monsieur Chouf a perdu son petit bateau de bois… Et alors! Pourtant ses textes avec humour, autodérision, un brin de cynisme et de nostalgie nous font ressentir le poids de ses mots sans demi-mesure. Il s’attache avec timidité assumée à nous démontrer son romantisme maladroit, son engagement en demi-teinte et sa mégalomanie attachante… Oui voilà c’est ça Monsieur Chouf… Attachant. Le gars qu’on a envie d’inviter chez nous pour une dernière petite chanson. • Du mardi 19 au samedi 23 juin, 19h00, au Théâtre du Pont-Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78) VIA LUNA Genre : Show case gratuit Le trio toulousain viendra présenter son album qui sort début juin. Leur rock français musicalement riche est accompagné de paroles ciselées sur leurs musiques, les voix placées haut donnent une tonalité qui rappelle bien les tendances du rock des grands groupes des années 80. • Samedi 16 juin, à partir de 14h45, à Cultura/Labège (renseignements au 05 61 00 98 98) DREM Genre : Chanson française Drem est un duo de chanson française dont les membres vivent actuellement à Toulouse. Créé en 1999 par l’auteur compositeur Sébastien Miravète, et après un début de carrière en solo, que ce soit en première partie (Les Hurlements de Léo, Tété…) ou seul, le groupe devient un duo en 2003 et s’installe dans la Ville rose. Cyril Legrain prend en main la guitare, et la formation continue d’évoluer de concerts en concerts vers une chanson qui reste orientée vers les textes, tout en devenant beaucoup plus musicale. Les morceaux explorent des personnages du quotidien, des thèmes de société, et cherchent en priorité l’émotion qui est leur langage. Si l’on ressent des influences plus anciennes, un certain hommage aux éternels Jacques Brel et Léo Ferré, la musique reste contemporaine et variée, de la pop au rock, en passant par le jazz manouche, comme s’il s’agissait d’élargir le plus possible la palette des sons et des ambiances. On y décèle aussi dans l’écriture la présence d’auteurs actuels tels que Miossec, Bertrand Cantat, ou Mano Solo. • Du mardi 26 au samedi 30 juin, 19h00, au Théâtre du Pont-Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78) DÙNYA Genre : Musiques tziganes Cette formation est née il y a trois ans à Montpellier. Cinq musiciens font vivre ce projet. La chanteuse, Maria, est issue d’une famille de musiciens et s’imprègne depuis l’enfance d’univers artistiques allant de l’Inde du nord à l’Andalousie, en passant par le Moyen-Orient. Les musiciens de cette formation ont tous en commun un parcours musical marqué par le travail des musiques traditionnelles et d’improvisation. Cet amour pour les musiques tziganes a forgé l’identité de Dùnya dont le répertoire est constitué de chants traditionnels rroms et rajastanis, de ghazals (poésies classiques indiennes), et de rumbas flamencas. De ce mariage INTRAMUROS #315/24p 25/05/07 16:25 Page 19 DANS LES MURS/19 est née une musique généreuse, sensible et festive, alliant traditions et compositions. Pour que l’oeil soit aussi comblé que l’oreille Maria offre à voir (aux détours de morceaux instrumentaux) la danse kalbeliya qu’elle a appris comme le chant à Jaipur. Dùnya c’est une invitation à danser, à vivre un moment chargé d’émotions allant de la joie absolue à la mélancolie. “BECKETT”, interprétation et mise en scène d’André Le Hir Genre : Immense comédien à la voix troublante Drôlerie, tendresse, mutinerie désabusée s’emparent tour à tour du personnage. Sans l’habillage de • Vendredi 29 juin, 21h00, au Mandala (23, rue des Amidonniers, 05 61 21 10 05) FRANCK COLMAN & BLACK YOVO Genre : Afro jazz Black Yovo, c’est le résultat de la rencontre entre le trompettiste togolais Franck Colman et des musiciens aussi enthousiastes que lui à l’idée de travailler sur ses arrangements et compositions. De là naît un style nouveau qu’ils nomment “Agba jazz” : le mélange de la musique traditionnelle brésilienne et africaine qui fusionne avec le jazz be-bop, sans oublier le free et le contemporain. Un véritable mélange de sonorités en noir et blanc. • Vendredi 8 juin, 21h00, à La Mounède (1, rue Claude-Marie Perroud/métro Basso Cambo, 05 61 44 83 05) GRABOWSKI Genre : Chanson française Connu des Toulousains pour ses pérégrinations au sein des formations Oy Ventilo et Félix la Putaragne, Grabowski continue désormais son voyage en solitaire. Parolier et chanteur de proximité, il raconte des instants de vie comme un décor aux couleurs du Sud : un fleuve, quelques bistrots, les virées entre copains, l’amour, la mort, l’enfance… avec une voix forte et tendue qui sert des couplets rigolos et délicats. •Du 19 au 23 juin, 21h30, à la Cave Poésie (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00) > Théâtre “UN MONOLOGUE OU PRESQUE”, de et avec Laurent Perez Genre : Ode à l’humain vulnérable “Un monologue ou presque” est une pièce écrite pour deux acteurs et un actrice. Un homme en fin de parcours, gisant, seul face à l’écran de TV, se ranime et s’adresse à nous ; ses semblables, ses frères. Il convoque le fil d’une vie, et tous ceux, hommes et femmes, parents, amis, amour, figures sociales ou mythiques, qui l’ont jalonné. Mini-épopée contemporaine, pressée et concentrée, “Un monologue ou presque” est une pièce sur le lien et le sentiment, une ode à l’humain vulnérable, sensible et… éphémère. la retenue, André Le Hir est émouvant, grotesque, fou, cruel… tout simplement humain. • Jusqu’au 2 juin, 21h00, au Théâtre du Pont-Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78) “AGAMEMNON/À MON RETOUR DU SUPERMARCHÉ, J’AI FLANQUÉ UNE RACLÉE À MON FILS”, avec Catherine Froment Genre : Réadapt’action Tragédie moderne sur fonds de mondialisation et de consommation à outrance, ce monologue est l’histoire d’une femme qui vient de faire ses courses pour le mois au supermarché et se rend compte qu’elle a rempli trois chariots, 400 sacs en plastique, elle rentre donc dans une rage… Telle un boxeur, l’actrice tient le texte de Garcia avec tout son corps dans un spectacle où la performance physique est évidente. La folie du texte prend corps dans ses courses, dans l’instant où le corps cherche des limites, à s’envoler • Du mardi 5 au dimanche 10 juin, 21h00, à la Chapelle Casanova (36, rue Danielle Casanova, réservations au 06 76 07 19 33) “VAGABONDAGES”, par le Théâtre du Gecko Genre : Face à face tendu et intime Trois jeunes femmes ont été assassinées… Durant quarante-huit heures, un flic désabusé et une jeune “fliquette” idéaliste se confrontent à un • Du mardi 5 au samedi 9 juin, 21h00, au Théâtre du Pont-Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78) “PSYCHANALYSE DES CONTES DE FÉES”, par la Compagnie Raymond Crocotte” Genre : Humour et folie désabusées Une conférence déjantée sur l’aspect psychanalitique de nos bons vieux contes de fées où l’on nous évoquera les difficultés pubertaires de la “Belle au Bois Dormant” ainsi que les conflits œdipiens du “Petit Chaperon Rouge”, le tout saupoudré d’une bonne dose d’humour et de folie! suspect sans nom peu ordinaire… Tout accuse ce vagabond lettré, amnésique, hypersensible et épileptique. Fabulateur, manipulateur ou victime ? • Jusqu’au 9 juin, 21h00, au Fil à Plomb (30, rue de la Chaîne, 05 62 30 99 77) • Jusqu’au 9 juin, 21h30, à la Cave Poésie (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00) “LE MARIAGE FORCÉ”, de Molière, par la Compagnie L’Illustre Corsaire Genre : Aimer ou mourir Sganarelle apparaît comme un de ceux qui ont raté le coche de la norme sociale : celle qui pousse hommes et femmes à se marier et à se reproduire. La voix de l’honnête homme, ici Géronimo, s’élève pour instruire le public de la folie que cela représente. Seuls les jeunes gens se marient. Mais Sganarelle, mû par une évidente pulsion sexuelle, refuse d’entendre. Et voilà que le mouvement se renverse : il veut se marier. La plupart des scènes sont à deux personnages, comme une succession de duels dont Sganarelle sort chaque fois plus ou moins perdant. “TEXTES EN RIBES”, de Jean-Michel Ribes, avec Stéphanie Villanti et Jean-Marc Landes Genre : Spectacle découverte Des personnages à la dérive, des répliques délicieuses, un patchwork de quatre pièces courtes où les situations absurdes se dénouent parfois dans le non-sens. Stéphanie Villanti, belle, frêle, énergique, se retrouve face à Jean-Marc Landes, véritable carrure de catcheur. Ils se délectent à surprendre le spectateur dans une mise en scène gageant sur leurs oppositions, le délire et le décalage. Un travail passionnant dans le pur respect de l’auteur. • Jusqu’au 9 juin, 19h30, à la Cave Poésie (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00) • Du 18 au 30 juin, les lundis à 21h00, du mardi au vendredi à 19h00, au Café-Théâtre Les Minimes (6, rue Gélibert, 05 62 72 06 36) INTRAMUROS #315/24p 25/05/07 16:25 Page 20 20/DANS LES MURS > Théâtre “LES PASSANTES”, de Calaferte et Brassens, par la Compagnie Joseph L. Genre : Fantaisie théâtrale et musicale Comment ne pas tomber dans le cliché de comptoir quand l’homme veut parler de la femme, rendre compte du sentiment, des sensations qu’elle lui inspire, qu’elle soit mère, sœur, amante, prostituée, nonne, princesse… ? Mais pas d’inquiétude, nous avons à portée de main deux fabuleux complices, redoutables : le grand Georges et le lumineux marlou de Loulou. • Du mardi 12 au samedi 16 juin, 21h00, au Théâtre du Pont-Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78) “ADAM & JULIETTE”, par la Compagnie Loco Théâtre Genre : Une histoire d’amour… Mesdames et messieurs, savez-vous quelle est la plus vieille histoire du monde ? Celle qui depuis la nuit des temps permet de faire tourner la terre et qui par là même fait tourner > Spectacles “LES BANQUETS DU SORANO” en complicité avec le “Marathon des Mots” Genre : Un dernier pour la route Le décor est campé, la lumière, le piano, le bar, la musique, les parfums, l’ambiance, tout y est. Prenons place, comédiens, musiciens et public mélangés. C’est du théâtre de premier jet, à cru, de vraie proximité. Ni monté, ni apprêté. Impétueux, léger, spontané, pour une soirée, l’éphémère et pas plus. Mieux qu’une simple lecture, à mi-chemin du théâtre : sous le ciel étoilé, à la lumière des bougies, parmi les spectateurs, les personnages des œuvres évoquées sont bien là, criant, pleurant, riant, plus vivants et plus proches que jamais. Libérant leur énergie, leurs passions, leur musique, leurs chansons, nous servant à boire, nous donnant à manger. Dans la chaleur d’une vraie proximité. Selon l’humeur, les thèmes et les auteurs, l’atmosphère y est fantastique, onirique, réaliste magique ou corsée. • Vendredi 15 juin (“Un soir au Caire” avec Alaa El Aswany), samedi 16 juin (“Un soir à Santiago” avec Luis Sepúlveda), 21h00, au Théâtre Sorano (35, allées Jules-Guesde, 05 34 31 67 16) “1 er CHAMPIONNAT DE FRANCE DE N’IMPORTE QUOI”, par la Compagnie 26 000 Couverts Genre : Quatorze comédiens dans le portenawak qui fait du bien à l’âme Irrésistible! Sur les gradins de la patinoire de Blagnac, nous assisterons à une série de compétitions loufoques et surréalistes (“Marathon de la gaufre”, “Lancer d’arbitre ou de sapin de Noël”, “Défonce d’oreiller”, “Natation synchronisée sans eau”…) où les comédiens alternent jusqu’au vertige leurs rôles de concurrents et d’arbitres. Un spectacle on l’on finit plié en deux! • Du 6 au 9 juin, 21h00, à la patinoire de Blagnac (Renseignements au 05 61 71 75 15) bien des têtes ? Et bien, la plus vieille histoire du monde est une histoire d’amour. À travers la genèse d’un couple, l’on redécouvre la poésie et l’humour des chansons et des textes qui ont ravi le cœur des amoureux du monde entier… • Du 12 au 30 juin, 21h0, au Fil à Plomb (30, rue de la Chaîne, 05 62 30 99 77) “TES SEINS SONT LES SEULS OBUS QUE J’AIME”, de Guillaume Apollinaire Genre : Étranges épousailles Le 1 er janvier 1915, Apollinaire rencontre Madeleine. Elle se rend à Oran, il part pour la guerre. Ils s’écriront tous les jours durant plus d’un an. Sa prose, précise, journalistique, le cède, soudainement, à un poème. Surgit le chant, comme de l’argile… l’épure… • Du 19 juin au 7 juillet, 19h30, à la Cave Poésie (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00) “LE NEVEAU DE RAMEAU”, de Denis Diderot, adaptation et interprétation de Roger Borlant, mise en scène de Michel Lataste Genre : La fête de la conversation Qui de mieux pour parler de ce spectacle lecture que l’interprète lui-même ? : « J’ai choisi de lire mon adaptation sous la direction de mon ami Michel Lataste. J’ai voulu donner envie aux spectateurs d’aller plus loin dans le texte de Diderot. Depuis que je fais ce métier, j’ai toujours redouté d’ennuyer et de faire bailler les femmes, les hommes, les enfants qui me font l’honneur de venir me voir et m’écouter. Je sais qu’il faut s’arrêter avant qu’il ne soit trop tard. » Roger Borlant est un homme sage, passionné et fulgurant dans son habilité à transmettre le juste mot. Avec lui, la confiance règne. • Du 13 au 16 juin, 21h00, au Théâtre de Poche (10, rue d’El Alamein, 05 61 48 25 52) “EXPECT!, LE RYTHME DES AUTRES”, par la Compagnie 36 du Mois/Cirque 360 Genre : Spectacle de nouveau cirque de 3 à 103 ans Les personnages ne sont pas des héros circassiens comme les autres et c'est pour cela qu'on les aime. Pour leur acrobatique maladresse, leurs mimiques cartoonesques, leur mécanique gestuelle parlante sans être parlée. Dans la mouvance du nouveau cirque, “Expect!” est un spectacle complet qui mène au-delà du rire, vers l'émtion originelle de la vie. • Les 6, 7, 8 et 9 juin à 20h45, le 10 juin à 18h00, sous chapiteau à Terre-Blanque (route de Seysses à Saint-Lys). Informations et réservation au 06 15 51 32 44 “LES NUITS EUPHORIQUES!” Genre : L’art dans la rue “Les nuits euphoriques” inaugurent un cycle durant lequel l’art investira l’espace public de la ville de Tournefeuille, chaque année en juin. En 2007, la culture se fait bucolique et s’installe paisiblement au fil de l’eau au bord du Touch. L’art dans la nature, pour redécouvrir les bords de l’eau, les lacs et les bosquets cachés de Tournefeuille. Au programme : concert de l’Orchestre de Chambre de Toulouse avec la participation de la Compagnie Emmanuel Grivet, création sur l’eau avec “Fous de bassin” — parade nautique de gens ordinaires vivant sur l’eau comme d’autres à la maison ou dans la rue — de la Compagnie Ilotopie (le samedi 16 juin, gratuit, 22h00, au bord du Touch), expositions, “Après-midi euphorique!” (le dimanche au bord de l’eau)… • Du 15 au 17 juin à Tournefeuille. Renseignements au 05 62 13 21 52 TIBO “TOUT COURT” Genre : Jonglage de balles et de mots Il vient parler, faire rire ou pleurer, faire peur, surprendre, apprendre… il jongle et manipule tout ce qu’il trouve comme s’il faisait tourner l’air de rien un stylo sur les doigts. Tibo déballe un jonglage de mots et de balles comme des préoccupations, des obsessions. Dire des choses qu’on ne dit pas ou que l’on n’oserait jamais dire… • Jeudi 31 mai et vendredi 1er juin, 21h00, au Bijou (123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07) INTRAMUROS #315/24p 25/05/07 16:25 Page 21 DANS LES MURS/21 > P'tits bouts BRUNO RUIZ Genre : Trois en un Durant trois jours, Bruno Ruiz investit les murs du Théâtre Sorano pour trois exercices sur les thèmes humour, amour et toujours. Pochade, facétie, music-hall, parodie, chanson et dérision… Pour une entrée en matière franchement “LE PETIT CHAPERON ROUGE”, de Grimm, par le Teatro Bambino Genre : À partir de 4 ans Il était une fois une histoire contée au coin du feu depuis des siècles qui avait traversé l’Histoire. Un conte qui avait fait son œuvre… et qui était arrivé jusqu’à nous aujourd’hui. Ici, c’est une illustration du conte qui nous est proposée, dans une ambiance d’automne avec un petit brin de printemps… • Jusqu’au 2 juin, 15h00 (les mercredis et samedis), au Théâtre du Pont-Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78). Du 30 mai au 30 juin, à 14h30 et 16h15, au Fil à Plomb (30, rue de la Chaîne, 05 62 30 99 77) > EXPOS parc d’attractions pour enfants juste avant les élections ? • Jusqu’au 2 juin, du mardi au vendredi à 21h00, le samedi à 20h00, au Café-Théâtre Les Minimes (6, rue Gélibert, 05 62 72 06 36) “LE CLAN DES DIVORCÉES”, de et avec Alil Vardar Genre : Gros succès Cette comédie irrésistible met en scène trois femmes divorcées qui décident de partager un appartement : Stéphanie d’Humily de Malanpry, > “Corps en forme” handic’art « À bien y regarder, c’est en art mieux qu’ailleurs que ce qu’on appelle un handicap peut constituer une chance. Dans le domaine très vaste de la création, il n’y a justement que la différence qui compte ». Marcel Jullian. L’Association des Paralysés de France présente six artistes en situation de handicap qui donneront à voir leur travail respectif (peintures, sculptures, modelage, buste en verre). Partis de l’idée que la singularité c’est le regard de l’autre qui l’a créée, elle nous propose une exposition éclectique à partir de différents médiums parce qu’elle est persuadé que la promotion de l’art est un outil privilégié de lutte contre les discriminations. Les artistes animeront des ateliers interactifs proposés aux classes des écoles primaires, secondaires et lycées de l’agglomération toulousaine et seront présents tout au long de l’exposition pour rencontrer le public. • Jusqu’au 10 juin au Musée des Abattoirs (76, allées Charles de Fitte, 05 62 48 58 00) comique (le mercredi 30 mai), Bruno Ruiz bouscule les registres, repris au vol par un chœur espiègle de comédiens chanteurs : le groupe Exabrupto. Suivra (jeudi 31 mai), “Si”, son récital de chansons où d’une voix chaude, sur les accords du pianiste Alain Bréhéret, Ruiz chantera ses verbes préférés : vivre, aimer, apprendre, se souvenir, s’engager… Le lendemain (vendredi 1er juin), Bruno Ruiz donnera “Altavoz”, un poème en prose rauque écrit par un fils en hommage à son père et aux Républicains de la Guerre d’Espagne venus comme tant d’autres s’échouer sur les plages barbelées du Roussillon. Pour terminer, il proposera un poème théâtral inédit (création de Didier Carette) : “La visite faite à maman” est une suite de 82 minuscules écrits consacrés à sa mère. 82 nœuds qui démangent le cœur, griffent la mémoire, agacent l’esprit, emmerdent la conscience… “LES SORCIÈRES”, de Roald Dahl, mise en scène de Sylvain Maurice Genre : À partir de 8 ans “Les Sorcières”, adaptation pour la scène de “Sacrées sorcières”, se déroule dans un monde peuplé de répugnantes créatures dotées de pouvoirs magiques et dangereux. Trois acteurs racontent cette fable, aidés pour cela de quarante marionnettes et deux musiciens. • Mercredi 30 mai à 16h00, jeudi 31 mai à 10h00 et 14h30, vendredi 1er juin à 20h00, samedi 2 juin à 14h30, au TNT (1, rue Pierre Baudis, 05 34 45 05 05) une bourgeoise qui quitte un berger ardéchois, Mary Bybowl, une british un peu délurée qui, elle, quitte un homme de plus… et Brigitte, la rurale, qui elle aussi divorce… Comme antidote à la morosité, c’est à consommer sans modération! • Du 5 au 9 juin, du mardi au vendredi à 21h00, le samedi à 20h00 et 22h00, au Café-Théâtre Les Minimes (6, rue Gélibert, 05 62 72 06 36) • Les 30, 31 mai et 1er juin au Théâtre Sorano (35, allées Jules-Guesde, 05 34 31 67 16) CELTIC LEGENDS Genre : Danse irlandaise Né dans les plaines fascinantes du Connemara, Celtic Legends est un condensé de la culture traditionnelle irlandaise. Les jeunes artistes de Galway, Dublin, Belfast conjuguent durant deux heures le > Bruno Foglia peintures « Tous les jours, je tente de m’immerger dans la nature avec pinceaux, feuilles de papier et couleurs pour me nourrir de l’énergie de chaque saison. Sans préméditation, porté par le souffle qui relie toute chose, je me laisse aller à l’improvisation qui peu à peu, année après année, développe ma sensibilité. Une exposition est un moment privilégié. J’en suis d’ailleurs le premier spectateur. Confrontées les unes aux autres, les peintures racontent plus encore. Les mêmes conditions ne seront plus jamais réunies, il ne restera que le souvenir des émotions ressenties. J’expose très rarement deux fois les mêmes peintures. Comme chaque printemps est différent, chacune de mes expositions l’est. C’est dans cet esprit que je conçois mes installations. Une énergie éphémère à recevoir… » TRIBAL VOIX Genre : Musique world jeune public Trio vocal a’capella, mélodies ludiques, polyphonies et rythmes du monde, onomatopées, souffles et sons ethniques, musique de la nature “VACANCES DE RÊVES!”, avec Gérard Pinter Genre : Succession de sketches d’une hilarante vérité! Pour certains, c’est « y’a du soleil et des nanas », pour d’autres, « y’a du crachin et des tracas! » On peut dire que Gérard est le digne héritier de • Jusqu’au 8 juin au Centre Culturel Bellegarde (17, rue Bellegarde à Toulouse) > Yankel “À bâtons rompus” peintures « Après un demi siècle où j’ai laissé s’envoler mes travaux à tous les coins de l’Univers — à Tokyo, Caracas, New York, Cuba, Paris, Vilno… — je reviens ici, chez vous, à Toulouse, comme si je ne l’avais jamais quittée, inquiet seulement de l’acceuil que vous voudrez bien réserver à ma peinture d’hier et d’aujourd’hui. » • Jusqu’au 8 juin à la Galerie de la Daurade (4, quai de la Daurade, 05 61 21 71 48) > “Del Lado de la sombra”, Santiago Ydañez peintures Les peintures de Santiago Ydañez esposent son propre visage sur des toiles grand format. L’utilisation picturale du plan rapproché amène une connotation cinématographique renforcée par une angoisse palpable. Le peintre, fidèle à une tradition picturale espagnole, n’utilise pas la couleur, tout se lit, se vit en noir et blanc… • Jusqu’au 8 juin, à l’Espace EDF Bazacle (11, quai SaintPierre, 05 62 30 16 00) tempo impétueux des claquettes, la grâce de la danse, la rythmique frénétique de la musique et la mélodie bucolique des ballades irlandaises. Le “Tap Dance” et la musique ouvrent toutes grandes les portes d’un voyage imaginaire au cœur de l’Irlande sauvage. Traditionnel et unique au monde, le “Tap Dance” irlandais perd son origine dans les limbes de l’histoire mais pas son âme. Interrogez un Irlandais, il vous en contera l’histoire mais qui sera de toute façon différente de celle de son voisin. Traditionnels sont également les instruments de musique : bodhran, penny whistle, fiddle, uileann, pipe… l’ensemble formant un spectacle coloré, rythmé, vibrant, volcanique, qui a déjà enflammé plus de 700 000 personnes en quatre ans. • Vendredi 8 juin, 20h30, au Zénith de Toulouse (11, av. Raymond Badiou, 05 62 74 49 49). Renseignements et réservations au 05 62 73 44 77 “LE DUO” Genre : Spectacle d’improssession Imaginez des artistes capables de créer instantanément une chanson à partir d’un hit connu, dans un style musical différent et en traitant un sujet original. Et imaginez que les contraintes à respecter auront été décidées par le public et que les artistes devront leur donner vie trente secondes après les avoir entendues… • Du 12 au 16 juin, du mardi au vendredi à 21h00, le samedi à 20h00, au Café-Théâtre Les Minimes (6, rue Gélibert, 05 62 72 06 36) > “L’art de se vêtir en pays toulousain (1780-1880), la collection de Françoise Dague” costumes Une quarantaine de costumes de femmes de la région toulousaine sont exposés. Ils sont les témoins et les reflets d’un mode de vie passé, mais aussi de véritable œuvres d’art. ou de l’univers urbain contemporain, parfois soulignée de petites percussions. Trois voix mêlées qui s’expriment dans leur langage, qui se répondent en un dialogue incessant basé sur la créativité, l’improvisation, la douceur, l’écoute et le regard aussi… troix voix qui nous content, nous chantent, nous imprègnent de la merveilleuse histoire de l’oiseau Uirapuru. • Du 6 au 30 juin, les mercredis et samedis à 15h00, au Théâtre du Pont-Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78) > Humour “EMBROUILLES À LA MAIRIE”, d’Éric Morales, avec Dominique Bru, Jamin Chtouki et Éric Morales Genre : Comédie écrite à partir d’une histoire vraie Vous découvrirez la vie d’un petit village bien de chez nous où le Maire est roi dans sa commune. Il dirige sa mairie d’une main de fer dans “un gant de fer” : détournement d’argent, potde-vin, abus de bien social et prise illégale d’intérêt font partie du lot quotidien de ce village. Comment Monsieur le Maire va-t-il réussir à implanter un centre d’enfouissement de déchets nucléaires et construire, au dessus, un • Jusqu’au 3 septembre au Musée Paul-Dupuy (13, rue de la Pleau, 05 61 14 65 50) Michel Blanc dans “Les bronzés”… • Jusqu’au 9 juin, du mardi au vendredi à 21h00, le samedi à 20h00 et 22h30, au café-théâtre Les 3T (40, rue Gabriel Péri, 05 61 63 00 74) “L’AMOUR EST AVEUGLE, MAIS LE MARIAGE LUI REND LA VUE” Genre : Comédie Coincé, bête et radin, Monsieur Machot vient chercher la femme de sa vie dans une agence matrimoniale. Le directeur de l’agence, sans scrupules, lui offre ses plus beaux canons pour pas cher, mais dans l’affaire, qui sera le boulet ? • Du 19 juin au 14 juillet, du mardi au vendredi à 21h00, le samedi à 20h00 et 22h00, au CaféThéâtre Les Minimes (6, rue Gélibert, 05 62 72 06 36) > Monique Desormaux encre, crayons et aquarelles Autodidacte, peindre pour lui, c’est la recherche de l’intime, du senti… c’est donner sa chance à des vécus, sans savoir tellement à l’avance quel(s) senti(s) il va mettre en scène. C’est une découverte d’un soimême qu’on ignorait. C’est un geste, un acte… C’est à la fois de l’ordre de l’impulsion, de l’écoute de quelque chose, comme un élan intérieur ou sa détresse, et un débat entre la main et l’œil. Ce sont des fragments d’accord intérieur. • Du 1er au 15 juin à la Casa de España (85, avenue des Minimes, 05 61 47 08 87) > “Constat sur le quotidien d'Oswiecim 2007/Pologne”, Fanette Bruel et Jérôme Gresnot photographies Deux regards sur une ville chargée de la mémoire universelle de son passé. Expositions et projections de photographies Oswiecim-Brenzika 2007/Auschwitz-Birkenau. • Dimanche 3 juin, de 18h00 à 22h00, chez Samba Résille (38, rue Roquelaine, 05 34 41 62 16) INTRAMUROS #315/24p 25/05/07 22/AGENDA 16:25 Page 22 DES SORTIES VENDREDI 1er MUSIQUE • Musique Africaine : MOMAR AFRODREAM (21h30/Péniche Chèvrefeuille) • Le Temps des Cer!ses 5è édition : GROS CON MALADE (19h30) + LES PTITS T'HOMMES (21h30) au théâtre du Pavé • Apéro concert : NABASS (18h30/Mandala) • Pop-rock : SORTIE 15 à la Brasserie Pierre (20h00) THÉÂTRE/DANSE • La Cie Joseph L. présente Beckett mise en scène André Le Hir au TPN (21h) • JOUR D'ÉTÉ mise en scène Béatrice Brehm au théâtre du Grand Rond (21h) • La Cie Raymond Crocotte présente PSYCHANALYSE DES CONTES DE FÉES au Fil à Plomb (21h) • La Cie L'Illustre Corsaire présente LE MARIAGE FORCÉ de Molière (19h30)+Le Théâtre du Gecko présente VAGABONDAGES de Michèle Rozenfarb(21h30) à la Cave Poésie • Le Grenier de Toulouse présente L'HISTOIRE EXTRAORDINAIRE DE BASILE VINCENT texte et mise en scène Laurence Roy au Moulin de Roques-sur-Garonne (20h30) • Opéra FAUST de Philippe Fénelon au théâtre du Capitole (20h) • EMBROUILLES À LA MAIRIE d'Éric Morales au café-théâtre Les Minimes (21h) • 6è COUP DE CHAPEAU rencontres théâtre solo au Chapeau Rouge P'TITS BOUTS • LES SORCIÈRES de Roald Dahl mise en scène Sylvain Maurice au TNT (20h) dès 8 ans GRATOS • Apéro « Aléa », Jazz oriental au théâtre du Grand Rond (19h15) • “Graines d'acteurs” : LE DÉFUNT de René de Obaldia (20h30), LES PAVÉS DE L'OURS de Feydeau (21h15) et UN COUP DE SOLEIL de Paul Vandenberghe (21h30) au Petit Théâtre St-Exupère de Blagnac • Rock : PLUME DE TORTUE au Country Blues Café (22h00) SAMEDI 2 MUSIQUE • Le Temps des Cer!ses 5è édition : LA JONCAILLE (19h30) + LE SON DU SOURD (21h30) au théâtre du Pavé • Apéro concert : NABASS (18h30/Mandala) • Électro/dance : DANCING WHILE SLEEPING #3 à l'Ambassade (23h00) • Rock : CAPSULA + FACE B + CAMÉRA au Fairfield Café (21h00) • Swing'n'roll : SWING 39 + SMOKY JOE COMBO + HOT GANG aux Vents du Sud (20h30) THÉÂTRE/DANSE • JOUR D'ÉTÉ mise en scène Béatrice Brehm au théâtre du Grand Rond (21h) • La Cie Joseph L. présente Beckett mise en scène André Le Hir au TPN (21h) • La Cie Raymond Crocotte présente PSYCHANALYSE DES CONTES DE FÉES au Fil à Plomb (21h) • La Cie L'Illustre Corsaire présente LE MARIAGE FORCÉ de Molière(19h30)+Le Théâtre du Gecko présente VAGABONDAGES de Michèle Rozenfarb(21h30) à la Cave Poésie • Le Grenier de Toulouse présente L'HISTOIRE EXTRAORDINAIRE DE BASILE VINCENT texte et mise en scène Laurence Roy au Moulin de Roques-sur-Garonne (20h) • EMBROUILLES À LA MAIRIE d'Éric Morales au café-théâtre Les Minimes (20h) P'TITS BOUTS • Teatro Bambino présente Le petit Chaperon Rouge de Grimm au TPN (15h) dès 4 ans • Tekeli Cie présente BULLE ET LE BATEAU SUR L'EAU au théâtre du Grand Rond (15h) de 2 à 6 ans • La Cie Teatro bambino présente LE PETIT CHAPERON ROUGE au Fil à Plomb (14h30/16h15) dès 5 ans • LES SORCIÈRES de Roald Dahl mise en scène Sylvain Maurice au TNT (14h30) dès 8 ans GRATOS • Apéro « Aléa », Jazz oriental au théâtre du Grand Rond (19h15) • “Graines d'acteurs” : L'ÉCOLE DES VEUVES (21h00) et LE CLAN DES VEUVES (21h30) au Petit Théâtre St-Exupère de Blagnac • Blues-rock : BIGSBY au Country Blues Café (22h00) DIMANCHE 3 MUSIQUE • Le Temps des Cer!ses 5è édition : ALIMA (19h30) + LES POIDS PLUME (21h30) au théâtre du Pavé MARDI 5 MUSIQUE • Chanson métissée : PHILIPPE RESPAUD "Combo" (20h30/Salle Nougaro) • Le Temps des Cer!ses 5è édition : COCO GUIMBAUD (19h30)+LARGUEZ LES AMOURS INTRAMUROS M E N S U E L est édité par la Sarl de presse O.M.G. productions - éditions Tél. 05 61 59 98 01 - Fax : 05 61 59 00 65 - Mail : [email protected] Adresse postale : B.P. 93120, 31026 Toulouse Cedex Internet : www.intramuroshebdo.com Pour nous rendre visite : 6 bis, place Lange (quartier La Grave) Directeur de publication Éric Roméra Rédacteur en chef Éric Roméra Cinéma Jean Szurewsky ([email protected]) Musique Jean-Philippe Birac ([email protected]), Michel Castro ([email protected]) Théâtre Jérôme Gac Relecture/corrections : Michel Dargel Collaborateurs Nicolas Daumont, Master Roy, Jean-Luc Feixa, Emma Satyagraha, Amélia Pujol, Élodie Pages, Marina Pech, Deborah Benhamou, Yaël Chambon, Patrice Contin, Youness Hamelat Publicité Frédérica Bourgeois 05 61 59 98 01 ([email protected]) Flashage Exegraph/Toulouse - Impression Rotimpres/Aiguaviva - made in CEE Dépôt légal à Parution. ISSN 1294-8551 Intramuros est édité sans subventions - Ne pas jeter sur la voie publique (21h30) au théâtre du Pavé THÉÂTRE/DANSE • La Cie Raymond Crocotte présente PSYCHANALYSE DES CONTES DE FÉES au Fil à Plomb (21h) • La Cie L'Illustre Corsaire présente LE MARIAGE FORCÉ de Molière(19h30)+Le Théâtre du Gecko présente VAGABONDAGES de Michèle Rozenfarb(21h30) à la Cave Poésie • Humour : LE CLAN DES DIVORCÉES au Café-Théâtre Les Minimes (21h00) MERCREDI 6 THÉÂTRE/DANSE • Le Temps des Cer!ses 5è édition, lectures LES VAGABONDS CÉLÈBRENT LES ÉCRIVAINS TOULOUSAINS (19h30/21h30) au théâtre du Pavé • La Cie Raymond Crocotte présente PSYCHANALYSE DES CONTES DE FÉES au Fil à Plomb (21h) • La Cie L'Illustre Corsaire présente LE MARIAGE FORCÉ de Molière(19h30)+Le Théâtre du Gecko présente VAGABONDAGES de Michèle Rozenfarb(21h30) à la Cave Poésie • Le Grenier de Toulouse présente L'HISTOIRE EXTRAORDINAIRE DE BASILE VINCENT texte et mise en scène Laurence Roy au Moulin de Roques-sur-Garonne (20h) • Humour : LE CLAN DES DIVORCÉES au Café-Théâtre Les Minimes (21h00) P'TITS BOUTS • La Cie Teatro bambino présente LE PETIT CHAPERON ROUGE au Fil à Plomb (14h30/16h15) dès 5 ans JEUDI 7 THÉÂTRE/DANSE • Le Temps des Cer!ses 5è édition, lectures, cirque L'AGORA, DE SOCRATE À INTERNET (19h30)+Texte dansé, langue des signes PLAY BACK d'après "Berceuse" de Samuel Becket(21h30) au théâtre du Pavé • La Cie Raymond Crocotte présente PSYCHANALYSE DES CONTES DE FÉES au Fil à Plomb (21h) • La Cie L'Illustre Corsaire présente LE MARIAGE FORCÉ de Molière (19h30)+Le Théâtre du Gecko présente VAGABONDAGES de Michèle Rozenfarb(21h30) à la Cave Poésie • Le Grenier de Toulouse présente L'HISTOIRE EXTRAORDINAIRE DE BASILE VINCENT texte et mise en scène Laurence Roy au Moulin de Roques-sur-Garonne (20h30) • Humour : LE CLAN DES DIVORCÉES au Café-Théâtre Les Minimes (21h00) GRATOS • Rock : SOMMY-COFFEE au Country Blues Café (22h00) VENDREDI 8 MUSIQUE • Le Temps des Cer!ses 5è édition : MINICHILIUS (19h30) + LE DUO PARLEUR "En Trio" (21h30) au théâtre du Pavé • Classique : “Le retour d'Ulysse dans sa patrie” de Monteverdi au Théâtre du Capitole (20h00) • Pop-rock : SORTIE 15 au Cri de la Mouette (22h00) • Chansons françaises : KATIA ORAY au Chapeau Rouge (21h00) THÉÂTRE/DANSE • La Cie L'Illustre Corsaire présente LE MARIAGE FORCÉ de Molière(19h30)+Le Théâtre du Gecko présente VAGABONDAGES de Michèle Rozenfarb(21h30) à la Cave Poésie • La Cie Raymond Crocotte présente PSYCHANALYSE DES CONTES DE FÉES au Fil à Plomb (21h) • Le Grenier de Toulouse présente L'HISTOIRE EXTRAORDINAIRE DE BASILE VINCENT texte et mise en scène Laurence Roy au Moulin de Roques-sur-Garonne (20h30) • Humour : LE CLAN DES DIVORCÉES au Café-Théâtre Les Minimes (21h00) DIVERS • TANGO initiation (19h30 à 21h) suivi d'un bal (21h) au théâtre du Chien Blanc GRATOS • Rock : A.LOULIA au Country Blues Café (22h00) SAMEDI 9 MUSIQUE • Pop : AXE RIVERBOY + BEN'S SYMPHONIC ORCHESTRA +LECUBE (22h/Cri de la Mouette) • Le Temps des Cer!ses 5è édition bal et repas de quartier BAL ATYPIQUE de Didier Dulieux et Éric Boccalini sur l'esplanade du Pavé (20h30) • Électro/dance : DON'T GIVE A FUCK ABOUT US #4 à l'Ambassade (23h00) THÉÂTRE/DANSE • La Cie Raymond Crocotte présente PSYCHANALYSE DES CONTES DE FÉES au Fil à Plomb (21h) • Le Grenier de Toulouse présente L'HISTOIRE EXTRAORDINAIRE DE BASILE VINCENT texte et mise en scène Laurence Roy au Moulin de Roques-sur-Garonne (20h) • La Cie L'Illustre Corsaire présente LE MARIAGE FORCÉ de Molière(19h30)+Le Théâtre du Gecko présente VAGABONDAGES de Michèle Rozenfarb(21h30) à la Cave Poésie • Humour : LE CLAN DES DIVORCÉES au Café-Théâtre Les Minimes (20h00 et 22h00) P'TITS BOUTS • La Cie Teatro bambino présente LE PETIT CHAPERON ROUGE au Fil à Plomb (14h30/16h15) dès 5 ans GRATOS • Hard-rock : D.B. DOCTOR au Country Blues Café (22h00) MARDI 12 THÉÂTRE/DANSE • La Cie Loco théâtre présente ADAM ET JULIETTE au Fil à Plomb (21h) • Impro : LE DUO au Café-Théâtre Les Minimes (21h00) MERCREDI 13 MUSIQUE • Rock contemporain: UEH + MONADE au Cri de la Mouette (22h00) THÉÂTRE/DANSE • La Cie Loco théâtre présente ADAM ET JULIETTE au Fil à Plomb (21h) • Impro : LE DUO au Café-Théâtre Les Minimes (21h00) P'TITS BOUTS • La Cie Teatro bambino présente LE PETIT CHAPERON ROUGE au Fil à Plomb (14h30/16h15) dès 5 ans JEUDI 14 THÉÂTRE/DANSE • La Cie Loco théâtre présente ADAM ET JULIETTE au Fil à Plomb (21h) • Impro : LE DUO au Café-Théâtre Les Minimes (21h00) GRATOS • Rock : SIANA HOPE + LADY DISTORTION + PLEX US au Country Blues Café (22h00) VENDREDI 15 MUSIQUE • Rock rouge : BRUIT QUI COURT à la Brasserie Pierre (20h00) • Jazz/blues/boogie woogie : PHILIPPE LEJEUNE QUARTET à l'hôtel Mercure Atria (21h00) > Sur la grille >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>> INTRAMUROS #315/24p 25/05/07 16:25 Page 23 AGENDA DES SORTIES/23 • Musique ibérique : CUERDA Y VOZ au Chapeau Rouge (21h00) THÉÂTRE/DANSE • La Cie Loco théâtre présente ADAM ET JULIETTE au Fil à Plomb (21h) • Impro : LE DUO au CaféThéâtre Les Minimes (21h00) GRATOS • Blues-rock : STONE CROSS au Country Blues Café (22h00) SAMEDI 16 MUSIQUE • Jazz/blues/boogie woogie : PHILIPPE LEJEUNE QUARTET à l'hôtel Mercure Atria (21h00) THÉÂTRE/DANSE • La Cie Loco théâtre présente ADAM ET JULIETTE au Fil à Plomb (21h) • Impro : LE DUO au CaféThéâtre Les Minimes (20h00) DIVERS • Parade nautique : “Les fous de bassin”, création sur l'eau par la Compagnie Ilotopie à Tournefeuille (22h00/au bord du Touch) P'TITS BOUTS • La Cie Teatro bambino présente LE PETIT CHAPERON ROUGE au Fil à Plomb (14h30/16h15) dès 5 ans GRATOS • Blues : CANNON BALL au Country Blues Café (22h00) DIMANCHE 17 MUSIQUE • Jazz/blues/boogie woogie : PHILIPPE LEJEUNE QUARTET à l'hôtel Mercure Atria (17h00) LUNDI 18 THÉÂTRE/DANSE • Spectacle découverte : TEXTES EN RIBES d'après Jean-Michel Ribes au CaféThéâtre Les Minimes (21h00) MARDI 19 THÉÂTRE/DANSE • La Cie Loco théâtre présente ADAM ET JULIETTE au Fil à Plomb (21h) • Spectacle découverte : TEXTES EN RIBES d'après Jean-Michel Ribes au CaféThéâtre Les Minimes (19h00) • Comédie : L'AMOUR EST AVEUGLE MAIS LE MARIAGE LUI REND LA VUE au Café-Théâtre Les Minimes (21h00) MERCREDI 20 THÉÂTRE/DANSE • La Cie Loco théâtre présente ADAM ET JULIETTE au Fil à Plomb (21h) • Spectacle découverte : TEXTES EN RIBES d'après Jean-Michel Ribes au CaféThéâtre Les Minimes (19h00) • Comédie : L'AMOUR EST AVEUGLE MAIS LE MARIAGE LUI REND LA VUE au Café-Théâtre Les Minimes (21h00) P'TITS BOUTS • La Cie Teatro bambino présente LE PETIT CHAPERON ROUGE au Fil à Plomb (14h30/16h15) dès 5 ans JEUDI 21 THÉÂTRE/DANSE • La Cie Loco théâtre présente ADAM ET JULIETTE au Fil à Plomb (21h) • Spectacle découverte : TEXTES EN RIBES d'après Jean-Michel Ribes au CaféThéâtre Les Minimes (19h00) • Comédie : L'AMOUR EST AVEUGLE MAIS LE MARIAGE LUI REND LA VUE au Café-Théâtre Les Minimes (21h00) GRATOS • Fête de la musique avec METADOL au Country Blues Café (22h00) VENDREDI 22 THÉÂTRE/DANSE • La Cie Loco théâtre présente ADAM ET JULIETTE au Fil à Plomb (21h) • Spectacle découverte : TEXTES EN RIBES d'après Jean-Michel Ribes au CaféThéâtre Les Minimes (19h00) • Comédie : L'AMOUR EST AVEUGLE MAIS LE MARIAGE LUI REND LA VUE au Café-Théâtre Les Minimes (21h00) GRATOS • Blues-rock : RAMIREZ au Country Blues Café (22h00) SAMEDI 23 THÉÂTRE/DANSE • La Cie Loco théâtre présente ADAM ET JULIETTE au Fil à Plomb (21h) • Comédie : L'AMOUR EST AVEUGLE MAIS LE MARIAGE LUI REND LA VUE au Café-Théâtre Les Minimes (20h00 et 22h00) P'TITS BOUTS • La Cie Teatro bambino présente LE PETIT CHAPERON ROUGE au Fil à Plomb (14h30/16h15) dès 5 ans GRATOS • Rock blues : A.O.C. au Country Blues Café (22h00) LUNDI 25 THÉÂTRE/DANSE • Spectacle découverte : TEXTES EN RIBES d'après Jean-Michel Ribes au CaféThéâtre Les Minimes (21h00) MARDI 26 THÉÂTRE/DANSE • La Cie Loco théâtre présente ADAM ET JULIETTE au Fil à Plomb (21h) • Spectacle découverte : TEXTES EN RIBES d'après Jean-Michel Ribes au CaféThéâtre Les Minimes (19h00) • Comédie : L'AMOUR EST AVEUGLE MAIS LE MARIAGE LUI REND LA VUE au CaféThéâtre Les Minimes (21h00) MERCREDI 27 THÉÂTRE/DANSE • La Cie Loco théâtre présente ADAM ET JULIETTE au Fil à Plomb (21h) • Spectacle découverte : TEXTES EN RIBES d'après Jean-Michel Ribes au CaféThéâtre Les Minimes (19h00) • Comédie : L'AMOUR EST AVEUGLE MAIS LE MARIAGE LUI REND LA VUE au CaféThéâtre Les Minimes (21h00) P'TITS BOUTS • La Cie Teatro bambino présente LE PETIT CHAPERON ROUGE au Fil à Plomb (14h30/16h15) dès 5 ans JEUDI 28 THÉÂTRE/DANSE • La Cie Loco théâtre présente ADAM ET JULIETTE au Fil à Plomb (21h) • Spectacle découverte : TEXTES EN RIBES d'après Jean-Michel Ribes au CaféThéâtre Les Minimes (19h00) • Comédie : L'AMOUR EST AVEUGLE MAIS LE MARIAGE LUI REND LA VUE au CaféThéâtre Les Minimes (21h00) GRATOS • Rock : ROCK FRENEH QUARTET au Country Blues Café (22h00) VENDREDI 29 THÉÂTRE/DANSE • La Cie Loco théâtre présente ADAM ET JULIETTE au Fil à Plomb (21h) • Spectacle découverte : TEXTES EN RIBES d'après Jean-Michel Ribes au CaféThéâtre Les Minimes (19h00) • Comédie : L'AMOUR EST AVEUGLE MAIS LE MARIAGE LUI REND LA VUE au CaféThéâtre Les Minimes (21h00) GRATOS • Pop rock : HOP HOP HOP au Country Blues Café (22h00) SAMEDI 30 THÉÂTRE/DANSE • Spectacle découverte : TEXTES EN RIBES d'après Jean-Michel Ribes au CaféThéâtre Les Minimes (19h00) • Comédie : L'AMOUR EST AVEUGLE MAIS LE MARIAGE LUI REND LA VUE au CaféThéâtre Les Minimes (20h00 et 22h00) P'TITS BOUTS • La Cie Teatro bambino présente LE PETIT CHAPERON ROUGE au Fil à Plomb (14h30/16h15) dès 5 ans GRATOS • Hard-rock : OVERNHEIT au Country Blues Café (22h00) INTRAMUROS #315/24p 25/05/07 16:25 Page 24