stations - Gazette Officielle du Tourisme

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stations - Gazette Officielle du Tourisme
LA GAZETTE OFFICIELLE
Adour Presse Information
DU
25 avril 2007 – N° 1899
57e ANNÉE
TOURISME
Publication hebdomadaire – 6 €
ACTUALITÉ
SOMMAIRE
L’ŒNOTOURISME,
UN ENJEU DE DÉVELOPPEMENT TOURISTIQUE
Grâce à l’œnotourisme, les régions viticoles pour-
• Stations
raient attirer davantage de touristes, français
et étrangers, estime un rapport de Paul Dubrule,
cofondateur du groupe touristique Accor.
Tignes : un outil unique pour une gestion rationnelle .................. 2
Le rapport, transmis à leur demande aux ministres
de l’Agriculture et du Tourisme, Dominique
Bussereau et Léon Bertrand, dresse un état
des lieux de ce secteur d’activité en pleine
expansion en France et à l’étranger. Le marché de l’œnotourisme, ou tourisme vitivinicole,
« est ainsi estimé à près de sept millions de
personnes et peut représenter 15 % à 20 % des
ventes d’une exploitation viticole», souligne l’ancien
sénateur-maire de Fontainebleau (Seine-etMarne). Environ 5 000 caves, exploitations,
domaines ou châteaux sont ouverts au public
en France pour une surface totale de vignobles
de 850 000 hectares.
• Emploi
« L’œnotourisme peut constituer une ressource
complémentaire importante pour la viticulture
si l’on sait le développer », estime l’ancien président de Maison de la France. « À condition
d’introduire plus de lisibilité », de « progresser
en qualité en mettant en réseau les projets de
tourisme œnologique et de capitaliser sur nos
atouts : la culture, l’histoire, le patrimoine ».
Tout comme l’a fait l’Espagne, un pays où « la
viticulture a considéré le tourisme comme une
composante indispensable de son développement » et où des efforts ont été menés en
matière architecturale dans les domaines viticoles.
En France, des exemples comme le Hameau
du vin de Georges Dubœuf en Saône-et-Loire ;
les Sources de Caudalie, des spas de vinothérapie au Château Smith Haut Lafitte en
Gironde, ou encore La Winery de Philippe Raoux
démontrent la réussite de pôles touristiques
constitués autour du vin.
L’auteur du rapport intitulé L’œnotourisme :
une valorisation des produits et du patrimoine vitivinicoles a formulé plusieurs propositions pour développer le secteur, parmi lesquelles figurent la construction d’une culture
commune et la formation des différents acteurs.
M. Dubrule s’est également prononcé en faveur
de l’organisation d’un « Salon de l’œnotourisme »
comme lieu de rencontre pour le secteur, qui
pourrait préfigurer une future « Maison du tourisme œnologique » à Paris. Il a aussi estimé
nécessaire de mettre en place un « observatoire » pour mesurer les progrès en matière
de tourisme œnologique. ■
Entretien exclusif avec Sébastien Mérignargues, directeur de station
Comment travailler avec un cabinet de recrutement...................... 4
Faire appel à un cabinet de recrutement est une pratique encore peu répandue
dans le tourisme institutionnel
• Actualité - Réglementation - Journal Officiel ......
7
– Politique touristique : actualité réglementaire
– Patrimoine : Centre des monuments nationaux
– Urbanisme : secteurs sauvegardés
– Autocaristes : classification des autocars
• Le tourisme en actions (valeurs boursières)
..................... 9
• Annonces .............................................................................. 10
• Brèves.................................................................................... 14
• Perspectives ....................................................................... 16
– Les Français ont été moins nombreux à partir en vacances en 2006
Dans ce numéro de La Gazette Officielle du Tourisme :
• D. Arino
• L. Bertrand
• Y. Bucillat
• D. Bussereau
• R.-M Chikli
• R. Correa
• L. Daudet
• P. Delbar
• P. Dubrule
• J-M Espalioux
• G. Fontaine
• G. Ganivenq
• O. Ganivenq
• Ph. Gloaguen
• P. Gosnat
• J-C Hanesse
• A. Harbonville
• A. Jacob
• M. Labeille
• Ph. Lebugle
• Ch. Mantéi
• D. Masseau
• Financière
• A. Masson
Agache
• S. Mérignargues
Investissement
• S. Moro-Sibilot
• FROTSI
• G. Valembois
LanguedocRoussillon
• Aix-les-Bains
• Galapagos
• AJ Conseil
• Alpes-Maritimes • Go Voyages
• Bernard Julhiet • Grand
Briançonnais
Group
Patrimoine
• CDT Charente• Hachette LIvre
Maritime
• Hautes-Alpes
• CDT Doubs
• Hostelling
• CDT Nord
International
• CDT Vosges
• Ile-de-France
• CERAM
• Ivry-sur-Seine
• Ceto
• Labeille Conseil
• CMN
• La Plagne
• Coach Omnium • Le Guide
• Corse
du Routard
• CPIP
• Les Deux-Alpes
• Les Pieds dans
l’eau
• Light Consultants
• ODIT France
• OT du Havre
• OT Nancy
• OVPM
• Proméo
• Protourisme
• Région Centre
• SNCF
• SNCM
• SNET
• Tignes
• TNS Sofres
• Tourisme
& Handicap
• UCAT
• Villages Camping
• VilleneuveLoubet
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stations
N° 1899 – 25 avril 2007
Tignes : un outil unique
pour une gestion rationnelle
Tignes est gérée par une sem qui centralise l’ensemble des services
assurant des prestations touristiques. L’objectif est d’améliorer le
rapport qualité-prix en diversifiant les activités incluses dans le
séjour afin de fidéliser la clientèle. La stratégie de marque de la
station s’appuie, notamment, sur l’événementiel.
Entretien exclusif avec Sébastien Mérignargues, directeur de station.
GOT : Quelles sont les particularités de Tignes ?
Sébastien Mérignargues : C’est une
station d’altitude (2 100 mètres),
située sur un plateau glaciaire ensoleillé, avec un lac central, et dominée par un glacier (3 600 mètres)
qui permet de skier toute l’année.
La station s’est développée entre
1952 et les années soixante-dix.
Tignes compte 30 000 lits, réalise
environ 2,5 millions de nuitées par
an, 500 000 séjours dont 400 000
en hiver (début octobre au 8 mai)
et environ 100 000 en été (mi-juin
à la fin août). La station est ouverte
dix mois sur douze.
GOT : Quel est le mode de gestion ?
S.M.:La sem Tignes Développement
(150 salariés dont 75 permanents)
gère les services et les équipements
liés au tourisme (accueil, information,
promotion, communication, animation touristique, centrale de réservation, installations sportives et culturelles, parkings, espace aquatique,
réhabilitation de l’immobilier de loisirs). Les 3 500 places de parking
(station sans voitures) et l’espace
aquatique sont pilotés par deux
régies intéressées. Le service activités gère les courses et les équipements sportifs. La sem comporte
une direction des événements et
des partenariats, ainsi qu’une direction commerciale en deux services,
l’un concernant la clientèle individuelle directe (propriétaires de résidences secondaires, clientèle de
la centrale), l’autre la clientèle intermédiée (tour-opérateurs, agents de
voyages), les séminaires et les
groupes dont les sportifs de haut
niveau. La sem assure l’accueil (20
personnes dont 10 permanents),
2
la communication et a un service
relations presse intégré. La centrale (une dizaine de personnes)
réalise environ 4 M€ de chiffre
d’affaires. Le chiffre d’affaires annuel
global de la station avoisine 300 M€
dont 48 M€ pour les remontées
mécaniques. Quinze millions d’euros
transitent dans les caisses de Tignes
Développement (centrale : 4 M€,
parkings : 3 M€, espace aquatique :
0,8 M€, autres services : 7,2 M€). La
subvention communale est de 4 M€.
accueilli 400 médias qui ont généré
4 000 articles, 140 heures de télévision, environ 30 heures de radio,
soit un équivalent publicitaire de
50 M€. Notre stratégie de marque,
lancée en 2002, joue sur la différenciation et s’articule autour de
cinq axes majeurs.
Une base de données qualifiée
GOT : Quelles sont vos clientèles ?
S. M. : Tignes mène, depuis 1988,
des enquêtes quantitatives et qualitatives. Notre clientèle est sportive, active, plutôt jeune, CSP + ;
70 % de nos clients ont moins de
39 ans, 72 % viennent sans enfants,
55 % sont des 15-39 ans, 62 %
sont des hommes. Quatre-vingtcinq pour cent des clients pratiquent quotidiennement la glisse en
hiver, 85 % ont une pratique sportive quotidienne en été (VTT, randonnée, voilier sur le lac, golf, ski,
tir à l’arc…). Sur l’année, nous
accueillons 50 % de Français et
50 % d’étrangers. La clientèle étrangère atteint 54 % en hiver (Britanniques : 33 %, Néerlandais : 18 %,
Belges: 10 %, Espagnols, Tchèques,
Russes, Scandinavie : 5 % à 7 %
chacun). Les Italiens sont très présents en été.
GOT : Quelle est votre politique
de commercialisation ?
S. M. : Nous avons une stratégie
de gamme complète pour toucher
un maximum de niches : produits
pour les 15-25 ans, les familles,
les femmes, le cœur de cible des
25-39 ans, les seniors (5 % de plus
de 55 ans), les séminaires, etc.
Nous travaillons les clientèles directe
et indirecte de manière différenciée.
Le système de marketing opérationnel mis en place avec les remontées
mécaniques nous permet d’avoir
un fichier global station (office de
tourisme, centrale de réservation,
parkings, remontées mécaniques)
recoupant 95 % des clients. Cette
base de données très qualifiée facilite un travail de CRM précis (périodes dans la saison, pays, femmes,
familles…) avec une déclinaison
de produits individuels ou groupes
et des offres réactives à travers le
e-marketing. La centrale a un rôle
d’apporteur d’affaires.
GOT : Vous communiquez sur le
concept de « l’audace pour tous »…
S. M. : Tout est décliné à partir de
ce thème (relations presse, événementiel, produits). Ce choix
correspond aux pratiques des 2539 ans fortement représentés dans
la station. En 2006, nous avons
GOT : La station mise sur l’événementiel…
S. M. : Notre budget communication et achat d’espace de 400 000 €
ne permettant pas d’avoir une visibilité suffisante par rapport à nos
marchés, nous avons arrêté l’achat
d’espace et reporté cet investisse-
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ment dans la stratégie événementielle en créant, à partir de 2002,
des événements qui suscitent une
exposition médiatique importante
(Tignes Airwaves en janvier, Beach
Soccer en juillet…). Le service presse
(3 personnes à plein temps) concentre ses actions sur quatre ou cinq
dates dans l’année. Soixante pour
cent du budget de l’événementiel
est consacré à l’hiver (80 % du
chiffre d’affaires) et 40 % à l’été
(20 % du chiffre d’affaires). Nous
dopons l’événementiel estival pour
faire de l’été une saison à part entière.
La station est également site officiel de préparation en altitude des
sportifs de haut niveau (équipe de
France de football, de squash, de
rugby à 13, Olympique lyonnais…).
En 2005, une enquête sur la notoriété spontanée des stations françaises a placé Tignes en première position avec près de 40 % de réponses.
GOT : Quelle est votre politique
partenariale ?
S. M. : Nous proposons différents
niveaux de partenariat. Nous avons
deux partenaires annuels (Subaru,
Orange), deux fournisseurs officiels
(Oxbow, Salomon), des partenariats
par événement, des partenariats
ponctuels. Les tournées promotionnelles paient un droit de place.
Les partenariats apportent 1,5 M€
par an à la station.
GOT : Vous menez une nouvelle
politique de dynamisation immobilière…
S. M. : Les résidences secondaires
(4 200 propriétaires) représentent
49 % de nos 30 000 lits. En 1995,
Tignes s’est lancée dans un vaste
chantier de réhabilitation du patrimoine immobilier privé. Les 185
appartements rénovés ont permis
de remettre 800 lits dans le réseau
commercial. Mais l’opération s’essoufflait et, d’après deux enquêtes réalisées en 2000 et en 2002, un lit
en résidence secondaire était occupé
3,6 semaines par hiver alors qu’un
lit d’un appartement comparable
en agence immobilière était occupé
13,8 semaines. Or, une occupation
optimale des appartements apporte
des retombées économiques dans
la station permettant à celle-ci
d’investir, ce qui valorise le patrimoine des résidents secondaires.
La Gazette Officielle du Tourisme
Nous avons décidé d’appliquer une
nouvelle stratégie de motivation de
la clientèle des résidents secondaires. En 2002-2003, Tignes a
créé le service « partenariat propriétaires » sous l’égide de la commune et de la STGM (Société des
téléphériques de La Grande Motte).
Nous incitons les résidents secondaires à occuper, à louer ou à prêter leur appartement en contrepartie
d’un système gradué d’avantages
dans la station, liés à la durée d’occupation. Le préalable à la mise en
marché est le classement en 2★, le
coût de la visite et du classement
étant pris en charge par Tignes
Développement. Depuis 2004, 1200
appartements ont été classés au
minimum en 2★. Si l’appartement
a besoin d’être rénové pour être
classé, le propriétaire peut recevoir
une subvention. Les travaux doivent respecter le cahier des charges
établi à la signature du contrat de
partenariat. Ils peuvent être réalisés par Tignes Développement, par
le propriétaire ou par un intermédiaire ; 350 appartements ont été
rénovés pour pouvoir être classés.
Plus l’appartement est occupé, plus
les avantages proposés au propriétaire sont importants, été comme
hiver (carte d’ambassadeur, gratuité pour des forfaits de ski, des
places de parking, des entrées à la
piscine, des forfaits multiactivités
été…). Le propriétaire s’engage
en début d’année sur une durée
d’occupation avec un calendrier,
fournit des justificatifs et l’occupation est contrôlée. S’il s’oriente vers
une mise en agence, il bénéficie
d’avantages supplémentaires.
Des résultats probants
Plus de 30 % des contractants
s’engagent à occuper leur appartement plus de douze semaines par
an. Les propriétaires les plus impliqués atteignent 13,68 semaines.
En trois étés (2004 à 2006), les lits
diffus ont enregistré une hausse
cumulée de fréquentation de 20 %
et de 10 % sur les deux derniers
hivers. Les résultats de ce service
ne sont pas recoupés avec ceux de
la taxe de séjour (dont le montant
collecté a progressé de plus de 15 %
sur les deux dernières années).
Des offres spécifiques sont proposées aux propriétaires deux fois par
an, par e-mailing. Ils reçoivent les
bilans mensuels d’activité de la station et participent aux réunions avec
les socioprofessionnels. La Maison des propriétaires installée dans
un chalet, sur le front de neige,
abrite le service « partenariat propriétaires » (4 permanents à temps
plein) qui assure l’information, le
classement, la gestion des subventions, le suivi de la rénovation,
le contrôle de l’occupation, la négociation des avantages avec les prestataires. Le coût de fonctionnement
de ce service est de 370 000 € par
an (hors rénovation). Nous sommes
sortis du cadre des ORIL et des VRT,
donc des subventions. Nous misons
sur le bénéfice lié à la progression
de la fréquentation (+ 0,5 % pendant l’hiver 2004-2005, + 2,6 %
pendant l’hiver 2005-2006, + 4 %
pendant l’été 2006).
GOT : Quel est l’objectif de la
cellule « activités émergentes » ?
S. M. : Pour nous différencier, notre
politique tarifaire est raisonnée et
nous améliorons la qualité en proposant des prestations complémentaires au séjour, sans supplément.
Cette logique de parc de loisirs augmente l’attractivité du produit global
Tignes. Depuis trois ans, notre
service « activités émergentes » collecte les idées novatrices, dont certaines sont validées et réalisées.
Ainsi, le complexe aquatique Le
Lagon (6 000 m2, 22 personnes),
ouvert en juin 2006 (fitness, musculation, wellness, piscines, toboggans) et géré par Tignes Développement, devrait dépasser 180 000
entrées et réaliser 800 000 € de
chiffre d’affaires la première année.
Nous avons créé un bike park qui
a généré 120 000 passages sur les
remontées mécaniques en 2006,
des espaces luge et un snow park
pour enfants, un skate park, une
patinoire/promenade sur le lac gelé
à 2 100 mètres d’altitude, une école
de free-ride dans un chalet d’accueil
avec conseils de pratique et initiation à l’Arva. ■
Tignes Développement
Tél. : 04 79 40 04 40
www.tignes.net
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stations
N° 1899 – 25 avril 2007
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emploi
N° 1899 – 25 avril 2007
Comment travailler avec un cabinet de recrutement
Faire appel à un cabinet de recrutement permet d’objectiver et d’élargir son choix, d’améliorer l’adéquation des candidats proposés avec le poste à pourvoir, d’avoir une meilleure connaissance du marché et de bénéficier de la confidentialité. C’est une pratique encore peu répandue dans le tourisme
institutionnel.
Dans un contexte où les valeurs
de qualité de vie et de temps libre
viennent contrebalancer les notions
d’ambition et de carrière, collectivité et candidat recherchent une
relation gagnant-gagnant. Une collectivité (ou une entreprise) attend
d’un cabinet de recrutement qu’il
l’aide à anticiper et à définir ses
besoins, qu’il assure le recrutement
et lui présente des candidatures
validées, qu’il accompagne l’intégration des candidats.
Light Consultants :
minimiser le risque
Light Consultants (20 collaborateurs) est un cabinet de conseil en
ressources humaines et en recrutement créé en 1989, spécialisé
dans le secteur public. Il réalise plus
de deux cents missions de recrutement par an et des prestations
de conseil en ressources humaines
(bilan de compétences, audit et
analyse des organisations, conseil
et accompagnement au management, évolution de la fonction ressources humaines, analyse du climat social).
« Notre cœur de métier est le recrutement de cadres A et A +, précise
David Masseau, consultant expert.
Nous sommes certifiés AFAQ
AFNOR sur ce cœur de métier
depuis 2004, sur la prestation de
service. Nous faisons aussi du coaching et du bilan de compétences.
Nous allons développer l’audit organisationnel dans le tourisme.
Nous avons recruté, récemment,
des directeurs de CRT, d’office de
tourisme, un directeur du tourisme
pour un conseil général, un responsable du tourisme pour une ville.
Nous avons réalisé un audit organisationnel dans un CRT et des missions de recrutement sur des postes
liés à la promotion.
4
Nous pouvons procéder par
approche mixte en utilisant notre
base de données (14 000 candidats
tous secteurs confondus), nos
réseaux (écoles, universités, associations, syndicats…) et des annonces, ou par approche directe à
travers la base de données, les
réseaux et la chasse.
Nous ne recrutons que des postes
de direction. Les organismes touristiques font assez rarement appel
à un cabinet de recrutement. Sur
ces postes, les collectivités attendent d’un candidat qu’il sache manager une équipe, gérer un budget,
monter une stratégie et la mettre
en œuvre. Les attentes portent à la
fois sur les compétences techniques,
managériales, comportementales.
Actuellement, les professionnels
sont la plupart du temps en veille
en matière d’emploi. Un CV doit
mettre en avant les compétences,
les réalisations, les résultats, les
moyens pour parvenir à ces résultats. En entretien, nous développons le contexte dans lequel ces
résultats ont été obtenus.
Après un recrutement, nous procédons à un suivi d’intégration, en
appelant le candidat recruté et le
client entre trois et six mois après
la prise de poste pour faire le point.
Nous appliquons une période
contractuelle d’un an pendant
laquelle nous pouvons effectuer
une deuxième mission si le premier
recrutement n’a pas été concluant.
Cette clause apporte au client une
sécurité par rapport à un recrutement en direct, une garantie supplémentaire.
Des prestations méconnues
Le secteur du tourisme institutionnel n’a pas une connaissance précise des prestations d’un cabinet de
recrutement et, souvent, il existe un
a priori sur nos tarifs (7 000 € à
10 000 € pour un poste de directeur,
annonce à la charge du client).
L’absence de DRH dans le tourisme
institutionnel et, dans certains cas,
la pratique de la cooptation peuvent
constituer des freins au recrutement
professionnalisé. Recruter est un
métier. À noter que les formations
au management suivies par certains
cadres du tourisme institutionnel
peuvent faciliter une vision professionnalisée du recrutement.
L’ouverture d’un client institutionnel à un recrutement de candidats
venant du privé est fonction de sa
propre culture. Pour un candidat
venant du tourisme institutionnel,
il n’est pas forcément simple d’intégrer un autre secteur. En revanche,
les compétences acquises dans
ce secteur en matière d’animation de réseaux et la transversalité des domaines abordés peuvent
intéresser des collectivités territoriales.
Conseil en recrutement : un processus en trois étapes
1. En amont, le cabinet accompagne l’entreprise dans sa réflexion pour penser une nouvelle organisation, préciser ses besoins sur les postes à pourvoir,
définir les profils des candidats.
2. Le cabinet élabore et met en œuvre l’ingénierie du sourcing et la qualification des candidats au regard du poste et de la stratégie de l’entreprise.
3. Le cabinet conseille l’entreprise sur l’intégration du candidat retenu et
assure un suivi de cette intégration pour garantir sa réussite.
Source : Syntec conseil en recrutement
Tél. : 01 44 30 49 90 – www.syntec-recrutement.org
La Gazette Officielle du Tourisme
Notre philosophie du recrutement
consiste à minimiser le risque et
l’incertitude entre le besoin du client
et le candidat que nous lui soumettons, dans une démarche
gagnant-gagnant pour le client et
le candidat. »
Le recrutement,
un acte complexe
Yves Bucillat (Bernard Julhiet
Group) recrute des candidats à
des postes de management opérationnel ou de directeur/directrice
pour des CDT ou des CRT.
« J’observe souvent une insuffisance en matière de politique de
recrutement, de politique salariale
et de politique de gestion des ressources humaines dans ces structures. De même qu’on pratique peu
la gestion des compétences et qu’on
ne porte pas assez d’intérêt aux
compétences relationnelles.
Ma démarche de recrutement est
basée sur deux ou trois entretiens
afin de donner au candidat le maximum de chances. Elle s’effectue
dans le respect d’autrui, la capacité à se mettre à la place de l’interlocuteur. Si l’entretien n’est pas
concluant, j’explique pourquoi afin
que le candidat en retire un bénéfice pour la suite. Chaque entretien structuré dure une heure à une
heure quinze, avec le recours éventuel à des outils complémentaires
(tests, analyse graphologique).
Lorsqu’une collectivité fait appel à
un conseil en recrutement dans le
secteur du tourisme institutionnel,
certaines attentes sont exprimées,
notamment le recours à un apport
externe et spécialisé en recrutement pour confirmer une perception ou avoir un avis externe sur le
choix du meilleur candidat pour
un poste donné. Mais aussi un besoin
de réassurance, de sécurité, le souhait d’identifier et d’éviter les écueils,
de réduire au maximum le risque
d’erreur. Il est important de souligner que la démarche de recrutement n’est pas une science exacte,
qu’il existe toujours un risque
d’erreur.
Il existe des freins au recrutement
dans le tourisme institutionnel : un
manque de clarté dans la gestion
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des compétences, le fait que certains postes sont pourvus par relation, la réduction des budgets, le
fait que les rémunérations proposées dans ce secteur peuvent être
inférieures aux pratiques du privé.
L’ouverture des recrutements aux
candidats venant du privé est relativement rare et, si cela se produit,
la collectivité négligera souvent de
tirer parti de l’expérience acquise
antérieurement. En termes de mobilité et de gestion de parcours professionnel et de compétences, les
passerelles entre offices de tourisme, CDT et CRT sont rares, même
s’il existe des cas individuels de
passage d’un type de structure à
un autre. Un point clé d’un recrutement est la nécessité d’accompagner le candidat qui vient d’être
recruté pour faciliter son insertion dans la structure, car il existe
une différence entre recruter et
intégrer. Dans une équipe de 10 à
40 personnes, où la dimension
humaine est réelle, il devrait être
possible de prévoir un plan d’intégration. Le recrutement est un acte
moral, il s’agit du devenir des gens,
c’est un outil de vie. »
Labeille Conseil :
une ouverture vers
le secteur privé
Labeille Conseil, cabinet de recrutement et d’optimisation des ressources humaines, créé en 1993,
est spécialisé sur les secteurs de
l’hôtellerie, de la restauration et du
tourisme. « Nous recrutons des
cadres ou des dirigeants (directeurs
de CRT, de CDT, d’office de tourisme) par annonces ou en approche directe, explique Maryvonne
Labeille, p.-d.g. du cabinet et présidente de Syntec. Notre base de
données hôtellerie/restauration/tourisme compte 35 000 candidats.
Nous assurons également des missions d’audit interne de CDT ou de
CRT. Le cabinet est certifié AFAQ
AFNOR pour le processus du conseil
en recrutement.
Les collectivités ont besoin d’un
lieu neutre pour rechercher et
évaluer les candidats, assurer un
recrutement objectif et centré sur
la compétence. Nous assurons l’éla-
boration du cahier des charges avec
le client, le sourcing, l’évaluation
des candidats, la prise de référence,
l’animation de journées de jury de
sélection. Nous utilisons les tests
de personnalité, l’analyse graphologique, la prise de références professionnelles.
Une tendance
au décloisonnement
Depuis quatre ans, on observe des
passages plus fréquents de candidats entre le secteur privé et le
secteur institutionnel. Le monde
institutionnel n’est pas toujours très
rémunérateur, mais il existe une
prise de conscience de la nécessité de se mettre au niveau du
marché de l’emploi pour recruter
des éléments de valeur dans le privé.
Des compétences métier acquises
dans le monde institutionnel (développement, marketing, management de station) peuvent intéresser le secteur privé.
Pour des fonctions d’encadrement,
il faut envisager un coût de mission situé entre 5 000 € et 15 000 €,
selon le niveau des postes. Nous
assurons une clause de garantie
de trois à six mois avec un éventuel deuxième recrutement, et un
suivi d’intégration.
Pour le moment, le coaching en
matière de management ou de comportement est peu pratiqué dans
ces métiers. Le marché du tourisme
institutionnel demeure étroit en
matière de conseil. »
AJ Conseil :
professionnaliser
le recrutement
« Notre activité de conseil en ressources humaines est dédiée au
recrutement (85 %), à la formation
et aux bilans de compétences (15 %),
avec une spécialisation en hôtellerie/restauration/tourisme, dit Alain
Jacob (cabinet créé en 1993, 4 collaborateurs, environ 70 missions
par an, 25 000 candidats au fichier).
Je recrute des responsables d’encadrement sur des responsabilités
opérationnelles ou de back-office.
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emploi
N° 1899 – 25 avril 2007
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emploi
N° 1899 – 25 avril 2007
L’expérience de deux CDT
– Le CDT Nord a fait appel à un cabinet (non spécialisé tourisme) pour recruter plusieurs personnes, dont le responsable du SLA et le responsable des
ressources internes (comptabilité, gestion du personnel). « J’attends d’un
cabinet qu’il m’aide en amont, non pas sur la définition technique du poste,
mais sur la définition du profil humain du candidat susceptible de s’intégrer dans notre équipe, souligne Patrick Delbar, directeur du CDT. Ce partenariat permet également d’élargir l’offre, de ne pas recruter forcément
dans le tourisme. Le suivi d’intégration du candidat apporte un plus en
matière de management. Dans un recrutement, c’est le client qui décide
et qui doit rechercher la plus-value que peut lui apporter un cabinet. Tout
en gardant à l’esprit que le recrutement est toujours une science inexacte
et que le résultat n’est pas garanti. »
– Le CDT du Doubs, créé le 1er janvier 2006, a recruté le responsable du SLA
par l’intermédiaire d’un cabinet. « Nous souhaitions rationaliser la démarche
pour trouver rapidement la personne adéquate et efficace immédiatement,
précise Philippe Lebugle, directeur du CDT. Le cabinet a permis d’ouvrir le
recrutement. Nous aurions pu envisager, le cas échéant, de recruter un
candidat venant du privé. Nous considérons que l’investissement a été
positif. »
Nos prestations sont rémunérées
au forfait.
Les collectivités font appel à nous
pour des recrutements liés aux
métiers du tourisme (hôtellerie, restauration). Nous pouvons, par
exemple, recruter un responsable
de camping et un développeur commercial pour une base de loisirs
intercommunale, ou pourvoir des
postes d’encadrement pour des
structures de tourisme associatif
et social. Les collectivités s’adressent à un cabinet de recrutement
pour son savoir-faire et pour recruter des professionnels. Il ne s’agit
pas seulement de valider des compétences, le cabinet doit avoir une
qualité de conseil envers son client,
Pour recruter un professionnel, le
salaire proposé doit correspondre
au marché. Parmi les questions clés
que doit se poser un candidat, figure
l’accompagnement à la prise de
fonction. Pour fidéliser un candidat, l’employeur doit proposer des
avantages annexes et assurer
l’écoute des salariés. »
Région Centre :
une démarche cohérente
« La Région Centre a engagé une
démarche de fond dans le cadre
de la création d’une direction du
Tourisme au sein de la direction
générale de l’Économie du conseil
régional pour confirmer le rôle éco-
6
nomique du tourisme, explique
Serge Moro-Sibilot, directeur du
Tourisme au conseil régional. Il
s’agissait également de conforter
les outils satellites du conseil régional (CRT, FROTSI) dans leurs missions.
Nous avons réalisé, avec Light
Consultants, un accompagnement
à la qualité du CRT avec l’audition
de l’ensemble du personnel, des
projets de fiches de poste, des projets de réorganisation de l’organigramme. Parallèlement, le cabinet
a assuré le recrutement d’un nouveau directeur et l’accompagnement au changement de l’ancien
directeur, chargé d’une nouvelle
mission en tant que chef de projet
à la FROTSI, pour mettre en place
un plan de formation des acteurs
du tourisme.
Restructurer une équipe
Nous avons élaboré un cahier des
charges d’intervention avec le cabinet. Le but était, à partir de l’équipe
existante, de ses métiers et en fonction de nos objectifs stratégiques,
de réaliser un audit du personnel
permettant de définir avec chaque
agent ses compétences et ses objectifs pour proposer une réorganisation de la structure. L’audit d’une
trentaine de personnes (réunions
des cadres, de chaque service,
entretien individualisé, points réguliers avec le conseil régional et le
président du CRT) a permis d’aboutir à un projet d’accompagnement
à la qualité du CRT, transmis au
nouveau directeur recruté en parallèle par le cabinet.
Nous avons fait appel à un cabinet
pour recruter le directeur du CRT
afin d’avoir la certitude d’établir,
dans une réflexion partagée, le
bon profil de poste et de bénéficier
d’une démarche active pour sélectionner ou démarcher des candidats. Les candidats proposés étaient
des directeurs en place dans de
gros offices de tourisme, des CDT
ou des CRT. L’un des avantages
d’un cabinet est d’effectuer une première sélection en matière de compétences techniques et humaines
et de valider les CV, c’est-à-dire de
prendre le maximum de précautions.
Le recours à un cabinet conseil en
ressources humaines et en recrutement permet d’avoir une approche
plus objective et dépassionnée. Le
suivi d’intégration est également
un point positif. Le cabinet devait
être spécialisé en tourisme institutionnel pour identifier le candidat ayant une expérience lui permettant d’être immédiatement
opérationnel dans ce secteur spécifique. Dans cette mission, nous
constatons un très bon rapport qualité-prix.
L’institutionnel est une culture à
part entière. Le privé a des logiques
difficilement conciliables avec la
concertation et la réflexion sur l’intérêt général permettant d’assurer
une mission de service public. Nos
métiers sont spécifiques, ils sont
au carrefour du privé, du public et
de l’associatif. Les profils que nous
recherchons doivent conjuguer la
connaissance du fonctionnement
des institutions, du fonctionnement
du secteur privé et avoir une compétence en communication. » ■
Contacts
Yves Bucillat – Tél. : 06 07 66 20 30
www.bernardjulhiet.com
Alain Jacob – Tél. : 01 53 95 26 95
www.ajconseil.fr
Maryvonne Labeille– Tél.: 0144542626
www.labeille-conseil.fr
David Masseau – Tél.: 0153852218
www.lightconsultants.fr
La Gazette Officielle du Tourisme
politique touristique
Actualité - Réglementation - Journal Officiel
Politique touristique
ACTUALITÉ RÉGLEMENTAIRE
Dans son intervention lors de la réunion le 5 avril
dernier des directeurs, des cadres de la Direction
du Tourisme et des délégués régionaux au Tourisme,
Léon Bertrand, ministre délégué au Tourisme, a évoqué l’« héritage » réglementaire et législatif de son
action au Gouvernement. « Le plan Qualité Tourisme
est bien lancé, a-t-il indiqué. Il concerne désormais
plus de 2 500 établissements et témoigne de notre
souci de placer l’accueil sous le signe de l’excellence. De nombreuses autres priorités de mon action
sont par ailleurs sur le point d’aboutir, a-t-il ajouté.
C’est le cas notamment du décret sur la transparence de l’identité du transporteur aérien, en cours
d’examen au Conseil d’État. Concernant le décret
“communes touristiques et stations classés”, l’accord
des partenaires ayant été obtenu après des négociations de dernière minute, le projet de décret a été
envoyé au Conseil d’État avec une demande d’examen en urgence. Le dispositif, rappelle-t-il, donne
un statut juridique consistant à la commune touristique et fait des stations classées de tourisme des
pôles d’excellence en matière d’accueil et d’animations.
Quant au décret “chambre d’hôtes” tant attendu par
la profession hôtelière, il est sur le point d’être signé
par tous les ministres concernés. » Le décret prévoit
que l’activité de location de chambres d’hôtes est
limitée à cinq chambres pour une capacité maximale
d’accueil de quinze personnes et que cette activité
doit faire l’objet d’une déclaration à la mairie.
Évoquant l’actualité des prochains mois, Léon Bertrand a invité les participants à la plus grande vigilance s’agissant de trois dispositifs européens – la
directive sur la reconnaissance des qualifications,
la directive Services et le Livre vert sur le droit des
consommateurs. « Ils posent la question de l’évolution vers une plus grande déréglementation de nos
professions et services. » Et notamment, « pour ce
qui nous concerne au plus près, au métier de guide-
interprète, à l’activité de voyages et de séjours ou
à l’activité de la commission de l’équipement commercial pour les hôtels ».
Patrimoine
CENTRE DES MONUMENTS NATIONAUX
Un décret (décret n° 2007-532 du 6 avril 2007)
paru au Journal Officiel du 8 avril 2007 apporte
des modifications au statut du Centre des monuments nationaux.
Il définit ses missions en les élargissant. Ainsi selon
l’article 2, le Centre des monuments nationaux a
pour mission « d’entretenir, de conserver et de restaurer les monuments nationaux ainsi que leurs collections, dont il a la garde, d’en favoriser la connaissance, de les présenter au public et d’en développer
la fréquentation lorsque celle-ci est compatible avec
leur conservation et leur utilisation ».
Le CMN est le maître d’ouvrage des travaux réalisés sur les monuments nationaux. Il conserve la possibilité de passer convention avec des personnes
publiques pour présenter au public d’autres monuments historiques que ceux reçus en dotation. Il peut
également assurer la maîtrise d’ouvrage de travaux
de restauration sur d’autres monuments appartenant à l’État et affectés au ministère de la Culture.
Le décret du 6 avril ouvre au CMN la possibilité
d’« apporter son concours technique et de coopérer selon toute modalité utile avec des collectivités
publiques, avec toute personne de droit public ou
privé, française ou étrangère, poursuivant des objectifs répondant à ses missions ou contribuant à ses
activités ». Il peut aussi prendre des participations
financières, créer des filiales et participer à des groupements d’intérêt publics (GIP), à des groupements
d’intérêt économique (GIE) ou à des sociétés d’économie mixte (SEM). Le texte lui donne également
une plus grande autonomie juridique : alors que le
directeur du patrimoine au ministère de la Culture
était jusqu’alors président de droit, l’établissement
Démarches de réhabilitation immobilière : où en est-on ?
ODIT France organise le 9 mai 2007 à Paris (Maison du Tourisme), un séminaire sur « L’immobilier de loisir : réhabilitation et remise en tourisme, panorama des démarches et des outils ». L’objectif de ce séminaire est de présenter un
panel d’expériences prometteuses mises en œuvre sur le territoire. Seront ainsi présentés trois cas de réhabilitation en
cours : le modèle de l’ORIL d’Aix-les-Bains, le « portage des travaux » Grand Briançonnais Patrimoine et le « portage
des murs » avec les exemples de La Plagne et des Deux-Alpes. Les trois cas seront examinés sous les aspects suivants :
diagnostic amont et stratégie d’ensemble, concept d’hébergement et cadrage technique des travaux, animation auprès
des propriétaires, modèle économique et coûts, aides publiques, commercialisation, etc.
Christian Mantéi, le directeur général d’ODIT France, conclura cette journée d’échanges et de réflexion.
La Gazette Officielle du Tourisme
7
▲
N° 1899 – 25 avril 2007
▲
urbanisme
sera désormais dirigé par un président du conseil
d’administration nommé par décret sur proposition
du ministre de la Culture. Les pouvoirs du directeur
– qui devient directeur général – sont eux aussi élargis.
>>> Rappelons que le décret n° 95-462 du 26 avril
1995 avait procédé à une réforme importante tendant essentiellement à recentrer ses missions autour
de la présentation au public des monuments appartenant à l’État. Longtemps en effet, cet établissement avait joué le rôle pilote de laboratoire de l’action
de l’État en matière de patrimoine, au point de lui
faire supporter le poids d’un certain nombre d’actions,
notamment en matière de villes d’art de l’histoire,
qui aurait dû incomber aux services de la direction
du patrimoine.
Allant jusqu’au bout de ce processus de recentrage,
un décret modificatif n° 2000-357 du 22 avril 2000
a clarifié l’origine juridique de l’établissement et a
mis fin à la présidence de droit du directeur de l’architecture et du patrimoine en créant un « président de
conseil d’administration nommé par décret sur proposition du ministre chargé de la Culture pour une
durée de trois ans renouvelables ».
Signalons également que ces modifications apportées au statut du CMN s’accompagnent de la mise
en œuvre d’une nouvelle « marque ». L’expression
Monum, utilisée jusqu’alors dans la communication
du Centre, disparaît au profit d’un retour à la dénomination complète. Avec 1 500 agents et un budget de 140 millions d’euros, le CMN gère aujourd’hui
une centaine de monuments historiques qui accueillent
environ huit millions de visiteurs chaque année.
Urbanisme
SECTEURS SAUVEGARDÉS
Le décret n° 2007-452 du 25 mars 2007, publié
au Journal Officiel du 28 mars dernier, modifie le
code de l’urbanisme sur plusieurs aspects relatifs
aux secteurs sauvegardés.
Ceux-ci sont créés par arrêté du préfet de département,
à la demande ou après accord du conseil municipal ou de l’organe délibérant de l’établissement public
de coopération intercommunale compétent et
après avis de la Commission nationale des secteurs
sauvegardés. L’arrêté délimite le périmètre du secteur sauvegardé.
Le plan de sauvegarde et de mise en valeur comprend un rapport de présentation et un règlement,
ainsi que des documents graphiques. Il peut comporter, en outre, des orientations d’aménagement
relatives à des quartiers ou à des secteurs, assorties, le cas échéant, de documents graphiques.
La procédure d’élaboration est conduite conjointement par le préfet et par le maire ou le président de
l’établissement public de coopération intercommu8
N° 1899 – 25 avril 2007
nale. Le préfet désigne en accord avec le maire ou
le président de l’établissement public de coopération
intercommunal compétent, l’architecte chargé de
concevoir un plan de sauvegarde et de mise en valeur.
La commission locale du secteur sauvegardé est
consultée à l’initiative du préfet ou du maire, ou du
président de l’établissement public de coopération
intercommunal compétent. Les présidents des organes
délibérants des collectivités publiques, des établissements publics, des organismes associés et des
associations agréées ainsi que les maires ou leurs
représentants sont consultés par le préfet et le
maire ou le président de l’établissement public de
coopération intercommunal compétent.
Le projet de plan de sauvegarde et de mise en
valeur est soumis à enquête publique par le préfet.
À compter de la publication de l’acte qui crée le
secteur sauvegardé, l’architecte des Bâtiments de
France assure la surveillance générale du secteur
en question, en vue de préserver son caractère historique ou esthétique. Il veille à la cohérence du
projet de plan de sauvegarde et de mise en valeur
avec cet objectif. Rappelons à ce propos que l’autorisation spéciale de travaux propre aux secteurs sauvegardés a été supprimée par l’article 2 de l’ordonnance n° 2005-864 du 28 juillet 2005. Ce texte a
notamment prévu que tous les travaux réalisés
dans ces secteurs seront soumis aux procédures
habituelles de permis de construire et de déclaration ; la prise en compte des particularités de ces
secteurs étant garantie par l’intervention, pour accord,
de l’architecte des Bâtiments de France.
Le texte précise par ailleurs la composition et les
conditions de fonctionnement des commissions
nationales et locales des secteurs sauvegardés.
Le décret du 25 mars 2007 est entré en vigueur le
1er avril 2007. C’est également depuis cette date que
sont applicables les dispositions de l’ordonnance du
8 décembre 2005 et du décret du 5 janvier 2007 relatifs à la réforme des autorisations d’urbanisme qui
concernent les secteurs sauvegardés.
Autocaristes
CLASSIFICATION DES AUTOCARS
En prenant la présidence de l’UCAT (Union pour le
classement des autocars de tourisme), le Syndicat national des entreprises de tourisme (SNET)
a souligné sa volonté d’œuvrer pour le changement de l’image de l’autocar auprès du grand public.
Créée en octobre 2000, l’UCAT, association loi 1901,
rassemble, outre le SNET, deux organisations professionnelles dans le domaine du transport : AFTRI
(Association française du transport routier international) et FNTV (Fédération nationale des transports
de voyageurs).
La Gazette Officielle du Tourisme
Cette collaboration pourrait prochainement voir le
jour avec la signature du décret d’application de
l’ordonnance du 24 février 2005 relative à l’organisation et à la vente de voyages et de séjours, indique
le SNET dans un communiqué publié à l’issue de
l’assemblée générale du SNET qui s’est tenu le 4
avril dernier à Paris. « Il faut convaincre le grand public
que l’autocar est le moyen de transport le plus sûr,
particulièrement adapté aux groupes. » La promotion
de la marque commerciale du SNET « Les autocars
de France » sera développée au travers de son site
Internet www.lesautocarsdefrance.com, fédérateur
des autocaristes français.
L’assemblée générale du SNET a décidé de développer un « vrai lobbying » auprès des instances européennes pour influer sur les nouvelles réglementations européennes. « Le SNET désire parvenir à la
création d’un groupement de moyen au plan national et européen qui traduit sa volonté de séparer les
voyageurs des marchandises ; il souhaite également
que les autocaristes soient reconnus et considérés
comme des entreprises touristiques ayant une activité saisonnière et ainsi pouvoir justifier de l’usage de
contrat saisonnier.
>>> Déjà prévu dans la rédaction de la loi n° 92645 du 13 juillet 1992 et dans le décret n° 92-645
du 15 juin 1994, le classement des autocars de tourisme voit réellement le jour en 2002.
En effet, c’est à la demande des professionnels du
transport et sur acceptation du ministère chargé du
Tourisme que le système de classement des autocars de tourisme devient obligatoire, par l’arrêté du
19 mars 2002.
L’ordonnance du 24 février 2005 stipule que « les
titulaires d’une licence ou d’une habilitation ne peuvent utiliser, pour les transports en autocar, que les
services d’une entreprise de transport routier de
voyageurs satisfaisant aux conditions fixées par
décret pour les véhicules utilisés pour les opérations prévues à l’article L. 211-1 ».
Paru au Journal Officiel
– Arrêté du 5 avril 2007 relatif au mode de calcul
de la superficie du cœur des parcs nationaux.
Journal Officiel du 12 avril 2007
– Arrêté du 30 mars 2007 portant fixation de la part
du produit de la redevance d’archéologie préventive affectée au Fonds national pour l’archéologie
préventive.■
Journal Officiel du 14 avril 2007
Le tourisme en actions
La Gazette Officielle du Tourisme propose chaque semaine le suivi de valeurs cotées en Bourse dans le domaine du
tourisme et des loisirs.
Cote au 20 avril 2007 (valeurs exprimées en €) :
Titre
Cours % var. préc.* Maxi
Mini**
Titre
Cours % var. préc. Maxi Mini
ACCOR :
72,96
(+ 1,06 %)
72,96
59,15
Bernard Loiseau :
4,67
(- 0,64 %)
4,72
4,45
Air France :
37,33
(+ 3,32 %)
37,33
31,93
Buffalo Grill :
32,00
(+ 7,50 %)
44,50
29,60
11,05
(+ 3,62 %)
11,05
9,12
0,53
(0,00 %)
0,57
0,50
64,00
(0,00 %)
77,50
59,00
André Trigano (CIAT) : 32,00
(- 0,41 %)
32,39
24,36
Groupe Flo :
Club Méditerranée :
46,00
(+ 6,24 %)
46,00
40,76
Léon de Bruxelles :
Cie des Alpes :
75,00
(- 0,27 %)
75,20
69,00
Musée Grévin :
Euro Disney :
0,09
(+ 11,11 %)
0,10
0,08
Pierre & Vacances :
102,00
(+ 1,03 %)
107,00
87,40
Eurotunnel :
0,43
(+ 9,30 %)
0,44
0,39
Sodexho Alliance :
56,20
(+ 0,18 %)
56,25
47,67
Trigano :
40,52
(- 1,18 %)
42,12
37,76
Groupe Partouche :
18,47
(- 0,11 %)
19,25
17,00
Mac Donald’s :
48,78
(+ 4,41 %)
48,78
43,00
* Depuis le relevé du 13 avril 2007
** Depuis le 31 décembre 2006
Rappel : ces valeurs boursières sont consultables sur le serveur atlantica : http://www.gazette-tourisme.com
La Gazette Officielle du Tourisme
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autocaristes
N° 1899 – 25 avril 2007
▲
annonces
N° 1899 – 25 avril 2007
L’Agence de Développement Touristique
de la Nièvre (58)
recrute
un assitant Web (H/F)
Missions :
Sous la responsabilité du Chef de Service Communication et
de la Chargée de mission Éditions /Web :
• Mise à jour des sites (français, anglais, néerlandais et site
professionnel)
• Participation active à la définition, la réalisation et l’optimisation
des contenus des sites et à leurs évolutions
• Veille stratégique Internet
• Gestion des bases de contact e-mailing
• Optimisation de l’utilisation Internet de la base de connaissances
sur l’offre touristique.
Profil recherché :
• BAC + 2/3 minimum
• Formation multimédia et stages/expériences tourisme (ou bien,
formation tourisme avec stages/expériences multimédia)
• Excellentes qualités rédactionnelles, y compris dans le domaine
du web
• Maîtrise de la langue anglaise indispensable (au moins
à l’écrit)
• Connaissances minimales en traitement d’images
• Goût pour le travail en équipe, réactivité, capacité d’initiative.
Conditions : CDD d’un an, avec perspective CDI.
Rémunération : À négocier.
Lieu : Nevers.
Poste à pourvoir en mai 2007.
Envoyer CV et lettre de motivation manuscrite avant le 1er mai 2007 à :
ADT NIÈVRE - Madame la Directrice - BP 10318 - 2, avenue Saint Just
58003 NEVERS CEDEX
LA GAZETTE OFFICIELLE DU TOURISME
Publication hebdomadaire éditée par la SARL Adour Presse Information (API)
N° 1899 du 25 avril 2007
Rédaction :
ONI Biarritz,
Agence de Presse,
Marie-Pierre Bazin-Cheneaux,
Françoise Kergreis
Abonnements : Nathalie Saingier
Tél. : 05 59 52 84 09
[email protected]
Secrétariat de rédaction :
Nathalie Hutjens – Tél. : 05 59 52 84 06
Publicités :
Tél.: 0559528400 – Fax: 0559528401
Impression : SAI-Infocompo
18, allée Marie-Politzer – BP 90041
64201 Biarritz cedex
Commission paritaire: N° 0408 T 83956
ISSN: 0016-5573
Vente par abonnements
Routage Presse rouge
Siège social : Jacques Darrigrand
18, allée Marie-Politzer – BP 90041
64201 Biarritz cedex
Tél. : 05 59 52 84 00 – Fax : 05 59 52 84 01
Rédaction :
À Paris : 3, rue Séguier
75006 Paris
Tél. : 01 55 42 61 40
Fax : 01 55 42 61 41
À Biarritz : 18, allée Marie-Politzer
BP 90041 – 64201 Biarritz cedex
Tél. : 05 59 52 55 33
Fax : 05 59 52 84 01
Directeur Publication :
Jacques Darrigrand
Responsable de la rédaction :
Marie-Pierre Bazin-Cheneaux
Tél. : 05 59 52 55 33
Mise en page : Françoise Desion
Site Internet : www.gazette-tourisme.com
e-mail : [email protected]
Toute présentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de
l’auteur, ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (loi du 11 mars 1957, alinéa 1er de
l’article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit,
constituerait une contrefaçon sanctionnée par le Code Pénal.
La loi du 11 mars 1957 n’autorise, au terme des alinéas 2 et 3 de l’article 41, d’une part que
les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non
destinées à une utilisation collective » et d’autre part, « que les analyses et les courtes
citations dans un but d’exemple et d’illustration ».
Moustiers Sainte-Marie (04)
Gorges du Verdon
La Société d’Économie Mixte de Développement Touristique
de Moustiers Sainte-Marie et du Verdon
(SEM DTMV)
Gère dans le cadre de 2 DSP : l’office de tourisme local★★★ (65 000 visiteurs/an et
1 million dans le village), le musée de la faïence, 2 bases nautiques (canoës,
hydroglisseurs, voile) à l’entrée du grand canyon et sur le lac de Ste-Croix, un
village de vacances et un camping avec plage publique. CA environ 1 M€.
recrute
> un Directeur (H/F) <
Missions : • Gestion et développement des équipements et
services d’une des communes les plus touristiques de PACA
• Encadrement des différentes équipes (11 permanents + 30
saisonniers) • Coordination des services d’accueil et d’animation
permanente et estivale • Développement de l’animation événementielle • Conduite de la politique locale de communication
et de promotion • Développement de la démarche Qualité
Tourisme sur le territoire.
Profil : • Maîtrise des outils de gestion, management, tourisme
et marketing attestée par des études Bac + 4/5 et, de préférence,
par une expérience similaire • Esprit d’initiative, sens du contact,
bon relationnel et animateur, gestionnaire rigoureux.
Poste à pourvoir très rapidement.
Envoyer dossier de candidature avant le 11 mai 2007 à :
Monsieur le Président de la SEM DTMV – BP 1
04360 MOUSTIERS SAINTE-MARIE
ou [email protected]
Informations complémentaires :
Yves BUISSON – Tél. : 04 92 74 00 98
BULLETIN D’ABONNEMENT
Adour Presse Information (API)
Gazette Officielle du Tourisme
18, allée Marie-Politzer - BP 90041 - 64201 Biarritz cedex
Prix : 260 € pour un an
Étranger : 285 €
□ Je désire souscrire un abonnement d’un an à la Gazette Officielle du
Tourisme.
Société :.......................................................................................................
Nom : ...........................................................................................................
Adresse :......................................................................................................
Code postal : ........................................ Ville : .............................................
Tél. : ......................................................
• Ci-joint en règlement : un chèque bancaire □ postal □ mandat lettre □
à l’ordre de Adour Presse Information
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de carte bancaire
□ Carte
bancaire
Notez les 3 derniers chiffres
du n° au verso de votre carte bancaire
□ Je souhaite régler
à réception d’une facture
Le ....................................
Date d’expiration de
votre carte bancaire
Signature
GOT 1899
10
La Gazette Officielle du Tourisme
La Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot
recrute
L’Office de Tourisme
de l’Agglomération d’Annemasse★★★
Région d’Annemasse (75 000 habitants)
Budget moyen : 400 000 € / an - Structure : associative
Personnel : 6 salariés permanents dont le Directeur
recherche
> son
directeur (H/F)
CDI – cadre – rémunération en rapport avec
la convention collective référente.
En étroite relation avec le Président et le bureau,
vous assurez la direction de l’Office de Tourisme :
• Animation d’une équipe de 6 salariés
• Gestion administrative de la structure
• Recherche de financements, préparation et
exécution du budget
Adresser lettre manuscrite
• Mise en œuvre des programmes d’actions, suivi
et CV (avec photo)
des conventions d’objectifs : développement,
avant le 31 mai 2007 à :
promotion, mise en marché de l’offre,
Monsieur le Président
animations
de l’Office de Tourisme
• Soutien et conseil aux porteurs de projets
de l’Agglomération
• Suivi des relations avec les différents
Annemassienne
partenaires : collectivités et organismes de
Place de la Gare
tourisme.
74100 ANNEMASSE
Poste à pourvoir
début octobre 2007.
contact :
Alain RUFFIÉ
Tél. : 04 50 95 07 10
Un Conseiller Tourisme (H/F)
Missions : Dans le cadre du Service Appui aux entreprises :
• Informer, assister, conseiller les entreprises du secteur hôtellerie-restauration-tourisme (appui à la
création d’entreprises, étude de projets et aide au montage de dossiers de financement).
• Identifier les besoins des entreprises du secteur tourisme et définir l’offre de services à apporter.
• Assurer l’animation et le suivi d’opérations collectives pour les entreprises du tourisme et le
développement local et territorial (Hôtellerie de Charme et de Caractère, label Tourisme &
Handicap, Vallée de la Dordogne, Pays).
• Animer des groupes de travail et participer aux actions mises en place par le service.
Profil : • Formation supérieure en tourisme Bac + 4 au minimum • Connaissance en
gestion/finances • Connaissance du secteur d’activité touristique ou expérience de 3 à 5 ans dans
un poste similaire • Organisation, sens du contact, disponibilité, capacité à travailler en équipe
• Maîtrise des outils informatiques • Pratique courante de l’anglais, allemand souhaité.
Poste à pourvoir pour juillet 2007.
Envoyer lettre de motivation manuscrite (exigée), CV et photo à :
M. Michel Bes, Directeur Général de la CCI du Lot
107, quai Cavaignac – BP 79 – 46002 Cahors Cedex 9
IMPORTANT
Pour consulter les offres et demandes d’emploi
sur Internet :
Votre Profil :
• Niveau de formation supérieure
• Maîtrise des outils informatiques et de deux
langues étrangères (dont l’anglais)
• Expérience dans le domaine du tourisme d’au
moins 5 ans
• Expérience en définition et conduite de projets
• Fédérateur, sens de l’organisation, fort
relationnel, capacités d’anticipation, d’analyse
et de synthèse. Force de propositions
• Relation avec les élus
• Grande disponibilité.
«
http://www.gazette-tourisme.com
»
Rubrique :
Petites annonces
de La Gazette Officielle du Tourisme
L’OFFICE DE TOURISME★★★ DE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DE LA RÉGION DIEPPOISE
recrute
son directeur
Contrat de droit public de 3 ans renouvelable
Dieppe-Maritime regroupant 16 communes (54 600 habitants) a décidé de créer un office de tourisme
d’agglomération sous la forme d’un Établissement Public à Caractère Industriel et Commercial.
Poste à pourvoir
au 1er octobre 2007.
Rémunération mensuelle
négociable en fonction de
l’expérience.
Les candidatures sont à adresser à :
Monsieur le Président,
Communauté d’Agglomération
de la Région Dieppoise
Chemins des Vertus – BP 22
76550 OFFRANVILLE
Contact : anne-sophie.eriau
@agglodieppe-maritime.com
Tél. : 02 32 90 20 37
Placé sous l’autorité du Président, il est chargé :
• D’animer et de conduire la politique touristique mise en œuvre à l’échelle de Dieppe-Maritime.
• De développer une stratégie en matière de promotion touristique, de communication,
d’information et de produits.
• De mettre en place la commercialisation de produits touristiques répondant à l’identité du
territoire.
• De créer une centrale de réservation.
• De rechercher des financements auprès des partenaires privés ou publics.
• D’engager l’office de tourisme dans une démarche d’amélioration de la qualité de service au
client et de l’organisation interne de l’établissement conformément à la démarche de
développement durable de Dieppe-Maritime.
• De mettre en place des tableaux de bord de suivi de l’activité de l’office.
Profil :
• Répondre aux exigences de l’article R. 133-12 du Code du Tourisme en tant que directeur d’EPIC.
• De formation supérieure de préférence en développement local et touristique, justifier d’une
expérience significative dans un poste de direction.
• Savoir-faire en marketing et commercialisation de produits touristiques.
• Avoir le sens du travail en équipe, du management, de l’organisation.
• Maîtriser les règles d’administration publique, en terme d’organisation, de finances et de
comptabilité publique (M4).
• Maîtriser parfaitement l’anglais voire une autre langue.
La Gazette Officielle du Tourisme
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annonces
N° 1899 – 25 avril 2007
AVIS D’APPEL PUBLIC À CANDIDATURES
COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DE POITIERS
Gestion du centre de conférences Poitiers Gare
Procédure de délégation de service public
1. Collectivité délégante : Communauté d’Agglomération de Poitiers – Place du Maréchal Leclerc – BP 569 – 86021 Poitiers Cedex
2. Objet de la consultation : Gestion et exploitation du Centre de conférences Poitiers Gare.
3. Cadre juridique de la consultation : Procédure organisée selon les dispositions des articles L. 1411-1 à L. 1411-18 et R. 1411-1
et suivants du Code général des collectivités territoriales, en vue de la passation d’une convention de délégation de service public
sous la forme d’un affermage.
4. Lieu d’exécution : Quartier de la gare de la Ville de Poitiers.
5. Caractéristiques principales de la délégation de service public : Dans le cadre de la requalification du quartier de la gare de
Poitiers et de la restructuration des déplacements, la Communauté d’agglomération de Poitiers réalise un programme de travaux
visant à construire un pôle multimodal et un quartier d’affaires.
À l’issue des travaux, la collectivité souhaite confier l’exploitation du nouveau Centre de conférences à un délégataire de service
public.
Les caractéristiques essentielles des prestations attendues du délégataire pour la gestion du Centre de conférences sont les
suivantes :
> Le futur délégataire sera chargé de prendre les ouvrages et installations construits et d’en assurer l’exploitation et la gestion, à
ses risques et périls.
> La durée proposée pour la convention sera de 7 ans à compter de la date de commencement d’exploitation du centre d’affaires.
La date prévisionnelle du début de l’exploitation est le 1er janvier 2008.
> Les ouvrages et installations constitutifs du centre de conférences sont notamment : • Une salle amphithéâtre de 210 places • Une
salle de banquet de 200 places • Des salles de réunion modulables • Des espaces faisant office d’accueil • De bureaux • Des locaux
techniques
> Les conditions de l’exploitation et de la gestion des ouvrages et installations sont détaillées dans le dossier de consultation.
> Le futur délégataire devra respecter l’ensemble des tarifs et règlements imposés par la CAP et stipulés au contrat de délégation
de service public. En contrepartie des bénéfices qu’il tirera de l’exploitation des ouvrages de la Communauté d’agglomération, il
versera une redevance pour occupation du domaine public.
> Au terme du contrat, les ouvrages du service feront retour gratuit à la Communauté d’agglomération.
6. Modalités de rémunération du délégataire : Le délégataire, qui gérera le service à ses risques et périls, sera rémunéré par les
recettes de l’exploitation du centre de conférences qu’il percevra des usagers.
7. Modalités de présentation et de jugement des candidatures et des offres : Les modalités de présentation et de jugement des
candidatures et des offres (critères de jugement) sont détaillées dans le règlement de consultation, joint au dossier de consultation
des entreprises.
8. Conditions de participation à la procédure de mise en concurrence : La présente procédure ayant pour objet de recueillir, à
une date limite unique, les candidatures et les offres des soumissionnaires, la première étape obligatoire pour les candidats sera de
se procurer le dossier de consultation des entreprises.
Les sociétés intéressées devront adresser une demande écrite par courrier, par voie électronique ou par fax à l’adresse suivante :
Communauté d’agglomération de Poitiers – Service projet urbain et développement durable (PU2D)
Hôtel de ville – BP 569 – 86021 Poitiers
Fax : 05 49 41 92 61 – Voie électronique : [email protected]
En retour, le dossier de consultation pourra être transmis par courrier ou par voie électronique ou directement retiré dans les
locaux du service PU2D, à l’adresse suivante : Communauté d’agglomération de Poitiers – Service projet urbain et développement
durable (PU2D) – 12, rue de l’Ancienne Comédie – 86021 Poitiers
Le mode de retrait choisi devra être précisé dans la demande initiale du candidat.
9. Autres renseignements : Les candidats sont informés du fait que toute demande de renseignements complémentaires qui leur
serait nécessaire en cours d’étude du dossier de consultation devra parvenir à la Communauté d’agglomération de Poitiers au plus
tard 20 jours avant la date limite de remise des offres. Les conditions de remise de ces questions sont précisées dans le règlement
de la consultation.
10. Date d’envoi du présent avis à la publication : 6 avril 2007.
DATE LIMITE DE RÉCEPTION DES CANDIDATURES ET DES OFFRES : 15 JUIN 2007 À 16 HEURES.
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La Gazette Officielle du Tourisme
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES ARROUX-MESVRIN (71)
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DE BAIS
APPEL À CANDIDATURES POUR EXPLOITATION
Publicité préalable à la signature
d’une convention de concession
HÉBERGEMENT TOURISTIQUE « CHÂTEAU DE LA BOULAYE »
1. Collectivité : Communauté de communes Arroux-Mesvrin (CCAM), mairie de
Broye.
2. Objet : La CCAM crée un hébergement touristique à La Boulaye (71) de 41
lits avec restauration et bar. Elle entend en confier l’exploitation à un
partenaire professionnel (couple de préférence) au moyen d’un contrat de
location-bail. Ce partenaire aura à assurer l’ameublement et l’équipement
professionnel de l’établissement.
3. Nature de l’exploitation : Location-bail de 9 ans.
4. Dossier de présentation et règlement de la consultation : Ces pièces seront
adressées aux candidats sur demande de leur part à la CCAM – Mairie de
Broye – 71190 Broye.
5. Présentation et contenu des candidatures : Les candidatures devront être
adressées par voie postale en pli recommandé avec accusé de réception ou
déposées au secrétariat de la CCAM contre récépissé. L’envoi se fera sous
double enveloppe : • L’enveloppe extérieure sera adressée à Monsieur le
Président de la CCAM – Mairie – 71190 Broye • L’enveloppe intérieure portera
la mention : « Appel à candidatures pour exploitation de l’hébergement
touristique » et contiendra une lettre de motivation ; les attestations,
certificats et justificatifs attestant de la situation fiscale et sociale régulière
du candidat ; les références professionnelles attestant de l’expérience du
candidat dans un domaine similaire ; le descriptif de l’organisation ainsi que
des moyens humains et matériels qu’ils ont l’intention de mettre en œuvre
pour l’exercice de leur gérance ; le plan d’action qu’ils comptent mettre en
place en terme de marketing, animation, gestion, réseau d’appartenance, etc. ;
le descriptif et le budget d’investissement du matériel et de l’équipement
qu’ils comptent acquérir ; leur budget prévisionnel d’exploitation sur 3 ans
intégrant la grille de tarification envisagée et les clauses d’évolution de celleci ; plus généralement, toutes pièces permettant d’apprécier les garanties
financières et professionnelles du candidat.
6. Renseignements : Des renseignements supplémentaires pourront être
obtenus au siège de la CCAM : 03 85 54 46 65
et adresse e-mail : [email protected].
Date limite de réception des candidatures :
le 1er juin 2007 à midi à l’adresse indiquée au paragraphe 4
Avis d’appel public à la concurrence
Marché public de services
COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DU PAYS AJACCIEN
IDENTIFICATION
DE L’ORGANISME QUI PASSE LE MARCHÉ : Communauté d’Agglomération du Pays
Ajaccien – Immeuble Castellani – Quartier Saint-Joseph – 20090 AJACCIO
Tél. : 04 95 52 95 00 – Fax : 04 95 52 53 18 – E-mail : [email protected]
Représentant du pouvoir adjudicateur : Le Président de la Communauté d’Agglomération du
Pays Ajaccien.
OBJET
DU MARCHÉ : A07/13 Schéma de développement du tourisme et des loisirs de la
CAPA et mise en place d’un observatoire du tourisme.
CRITÈRES D’ATTRIBUTION (pondérés de la manière suivante) : 1. Le prix : 50 % – 2. La prise en
compte des notions d’urbanisme et d’aménagement et leurs représentations (cartographie,
plans, système d’information géographique MAPINFO). Faire une note sur ce sujet qui
expliquera l’opérationnalité des propositions ainsi que les expériences réussies dans ce
domaine : 30 % – 3. La méthodologie proposée avec prestations détaillées ainsi qu’un
planning d’exécution de la mission : 20 %.
PROCÉDURES : Procédure adaptée.
Date limite de réception des offres : Le 9 mai 2007 à 17 heures.
Date d’envoi du présent avis à la publication : 16 avril 2007
Identification de la collectivité : Communauté de Communes de Bais – Centre Administratif
BP n° 1 – 53160 Bais – Tél. : 02 43 26 10 80 – Fax : 02 43 26 10 81.
Objet: Convention de concession d’un service public au Bois du Tay, lieu-dit « La Croix du Hêtre ».
Cadre légal de la consultation :
• Article 41 de la loi n° 93-122 du 19 janvier 1993 (loi Sapin – actuel article L. 1411-12
du Code Général des Collectivités Territoriales) ;
• Loi 94-679 du 8 août 1994 ;
• Article 5 de la loi n° 195-127 du 8 février 1995 relative aux marchés publics et
délégations de service public.
Nature : Six chalets individuels et deux chalets doubles, une salle de découverte, un gîte
d’étape, un local d’accueil, logement du gardien – garages et buanderie, piscine et
aménagement extérieur.
Date de début du service : 1er janvier 2008.
Durée : 5 ans.
Les candidats auront à fournir les pièces suivantes : • Lettre de candidature et de
motivation • Curriculum vitae • Acte d’engagement • Cahier des charges, inventaire du
matériel conservé par la Communauté de Communes, et inventaire du matériel à vendre
au concessionnaire, visés • Références professionnelles en lien avec l’hébergement et le
tourisme • Toutes pièces permettant d’apprécier les garanties financières et
professionnelles • Mémoire spécifique permettant d’analyser les dispositions particulières
que le candidat envisage de mettre en place pour assurer la continuité du service public
et l’égalité des usagers devant le service public • Attestation sur l’honneur que le
concessionnaire gérera son activité avec des salariés employés régulièrement au regard
des articles L. 143-3, L. 143-5 et L. 620-3 du code du travail • Attestation sur l’honneur
que le candidat n’a pas fait l’objet, au cours des cinq dernières années, d’une
condamnation inscrite au bulletin n° 2 du casier judiciaire pour les infractions visées aux
articles L. 324-9, L. 324-10, L. 341-6, L. 125-1 et L. 125-3 du code du travail.
Modalités de sélection des candidatures : • Capacité technique et professionnelle
(références d’exploitation similaire) • Aptitude à assurer la continuité du service public et
l’égalité des usagers devant le service public.
Les dossiers sont à retirer à la Communauté de Communes de Bais.
Renseignements : Communauté de Communes de Bais – 2, avenue Auguste Janvier
53160 Bais – Tél. : 02 43 26 10 80 – Fax : 02 43 26 10 81 – E. mail : [email protected]
Date d’envoi de l’avis à la publication : Le 17 avril 2007
Date d’affichage à la Communauté de Communes de Bais : Le 17 avril 2007
Les offres seront à remettre pour le 15 mai 2007 à 12 heures,
à la Communauté de Communes de Bais – 2 avenue Auguste Janvier – BP n° 1 – 53160 BAIS
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brèves
NOMINATIONS
– Appelé à prendre en
charge le dossier du nouveau palais des congrès,
Jean-Claude Hanesse a
laissé l’entière responsabilité de l’office de tourisme de Nancy à Geneviève Fontaine qui se voit
ainsi promue directrice,
avec à ses côtés, Anne
Harbonville au poste de
directrice adjointe.
TERRITOIRES
Trois alpinistes professionnels dont Lionel Daudet, l’un des meilleurs alpinistes mondiaux, deux fois
piolet d’or, vont, pour la
première fois, mener une
expédition inédite aux
frontières des Hautes-Alpes,
un périple qui conjugue
Bienvenue aux enfants
Villeneuve-Loubet, dans
les Alpes-Maritimes, se
présente comme la ville
référence en matière
d’accueil des familles sur
la Côte d’Azur. Répondant
à une demande réelle
(46 % des visiteurs en
région PACA sont des
familles avec enfants),
la municipalité et l’office
de tourisme ont mis en
place une politique d’accueil
adaptée à cette clientèle.
Elle a été à ce titre labellisée Station Kid en 2004.
Pour accompagner les
professionnels, l’office de
tourisme organise des rencontres et a élaboré un
guide professionnel. Le
programme complet des
LE TOURISME EN MARCHE
Une résidence de tourisme pour hommes d’affaires
de passage en Ile-de-France, la deuxième de ce
type dans la région parisienne, a été inaugurée à
Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). « C’est du para-hôtelier », a expliqué Gilbert Ganivenq, président du groupe
Proméo à l’origine du projet « Park Avenir », qui
accueillera fin avril ses premiers clients. « C’est
souple et les entreprises ne paient pas de charges »,
a-t-il poursuivi.
« Beaucoup d’entreprises louent des appartements
à l’année », a ajouté Olivier Ganivenq, directeur
général de Proméo. L’investissement global s’élève
à 25 millions d’euros. La résidence comprend 176
logements meublés, soit 155 studios de 25 m2 et
21 « deux pièces » de 40 m2. Elle se distingue d’un
hôtel par le bail qu’elle fait signer aux occupants.
Les locataires ont à leur disposition une laverie, une
cafétéria, l’accès à Internet en haut débit et une
salle de remise en forme.
Les durées de séjour peuvent aller d’une nuit à un
trimestre. Les tarifs s’échelonnent de 23 € à 52 € la
nuitée pour un studio et de 37 € à 75 € pour un
« deux pièces ».
En plus de la clientèle d’affaires, le groupe Proméo
compte accueillir 20 % à 25 % de touristes.
« C’est un produit adapté au développement économique et universitaire de la ville », a déclaré Pierre
Gosnat, le maire PCF d’Ivry-sur-Seine. « Il est possible qu’un projet public de ce type voit le jour », a-til ajouté.
▲
Arête haut-alpine
sport, tourisme durable et
respect de l’environnement.
Le concept de « l’arête
haut-alpine », un tour des
Hautes-Alpes de 680 kilomètres, va les conduire
à gravir 292 sommets,
dont 128 de plus de 3 000
mètres avec un dénivelé
de 61 364 mètres.
Du massif des Écrins aux
Cerces, du Queyras à la
Durance, du Buëch au
Dévoluy…, ces sportifs de
haut niveau vont évoluer
entre les rivières et les
crêtes et suivre ainsi, au
plus près, les limites du
département le plus haut
de France.
▲
– Le comité de direction
de l’office de tourisme
du Havre & de la Pointe
de Caux EPIC a nommé
Guy Valembois à la tête
de l’office. Précédemment
en poste à la communauté
d’agglomération de la Porte
du Hainaut (département
du Nord), il a mis en place
la politique et les outils de
développement touristique.
N° 1899 – 25 avril 2007
Le président de Financière Agache Investissement,
Jean-Marc Espalioux, qui vient de finaliser le rachat
de Go Voyages, s’est fixé comme objectif de « plus
que doubler » le chiffre d’affaires du voyagiste en
ligne d’ici à cinq ans, et n’exclut pas à terme une
introduction en Bourse.
« Le marché des ventes de billets d’avions par Internet est en pleine croissance. Si Go Voyages réussit
son développement à l’international, il peut atteindre
un chiffre d’affaires d’un milliard d’euros d’ici à cinq
ans », contre 402 millions en 2006, a-t-il déclaré.
Les deux guides gratuits Les Pieds dans l’eau Hôtels-Restaurants (75 membres) et Villages Campings
(20 membres) répertorient des établissements bénéficiant d’un accès direct à l’eau douce ou salée, sans
route à traverser. Tous les établissements sont également disponibles sur le site Internet : www.lespieds
dansleau.com
L’Assemblée de Corse a voté le 12 avril en faveur de l’offre groupée de la Société nationale CorseMéditerranée (SNCM) et de la Compagnie méridionale de navigation (CMN) pour assurer la desserte
maritime entre la Corse et le continent de 2007 à 2012.
Hostelling International (HI) et l’Organisation des villes du patrimoine mondial (OVPM) se sont associés
pour permettre aux jeunes de découvrir les villes classées par l’Unesco et leurs richesses culturelles. Un
passeport spécifique créé pour l’occasion a été mis en place en octobre 2006.
14
La Gazette Officielle du Tourisme
INITIATIVES
Tourisme & Handicap
La Fédération régionale
des offices de tourisme
et syndicats d’initiative
Languedoc-Roussillon –
Andorre poursuit cette
année son plan d’action sur
la démarche d’obtention du
label « Tourisme & Handicap», avec le partenariat de
l’État, la Région, les AGEFOS et les comités départementaux du tourisme.
Dans le cadre d’un cycle de
formation intitulé « accueil
des personnes handicapées » pour les personnels
des offices de tourisme et
syndicats d’initiative de la
région Languedoc-Roussillon, Annette Masson, présidente de l’association
Tourisme & Handicap,
a animé le 3 avril dernier
la première journée de formation qui s’est tenue à
Mende, en Lozère.
Le Routard, format MP3
Le comité départemental
du tourisme de la Charente-Maritime a présenté
le 16 avril dernier le premier
guide du routard départemental édité par Hachette
Livre en format MP3.
Le premier audioguide
d’une collection à venir
qui devrait en comporter 24, téléchargeables sur
le site de vente en ligne
Virgin Mega. fr pour 4,99 €,
propose un panorama de
la Charente-Maritime en
75 minutes, divisées en
courtes séquences de 50
secondes à deux minutes.
Tous les centres d’intérêt
des visiteurs sont abordés:
histoire, culture, gastronomie, loisirs, itinéraires
incontournables, anecdotes
et bonnes adresses.
« C’est un produit complémentaire, davantage
que concurrent, du guide
papier. Il s’adresse à un
public nouveau, notamment les jeunes qui
n’achètent pas les guides
papier, et aux visiteurs qui
font des courts séjours »,
a expliqué Philippe Gloaguen, fondateur et directeur du Guide du Routard.
PROMOTION
Séjours tout compris
En prévision de l’arrivée
du TGV Est Européen qui
desservira trois gares
vosgiennes: Épinal, Remiremont et Saint-Dié-desVosges, le comité départemental du tourisme des
Vosges a mis en place une
gamme de séjours « tout
compris » sur les thèmes
de la randonnée au naturel, de la gastronomie,
du bien-être et des plaisirs de la montagne.
REPÈRES
▲
animations est disponible
sur le site www.ot-ville
nouveloubet.org (rubrique
Station Kid) et dans Côté
Familles 2007, le magazine des enfants.
Le parc hôtelier français classé (distingué par
des étoiles) s’établit à 17 588 hôtels en 2007, soit environ 598 000 chambres disponibles, selon une étude
du cabinet spécialisé Coach Omnium.
En douze ans, depuis 1994, le parc hôtelier classé
a diminué de 8,1 %, soit une baisse de 1 559 unités. Mais cette variation globale traduit une disparité de situation selon le classement des hôtels :
1 319 hôtels de catégorie zéro ou une étoile ont disparu (-27,8 %) ainsi que 1 031 hôtels deux étoiles
(-9,7 %) alors qu’à l’inverse, il y a 510 hôtels trois
étoiles supplémentaires (+ 15,6 %) et 281 quatre étoiles
et luxe supplémentaires (+ 53,3 %).
Le parc hôtelier français s’est « rehaussé en niveaux
de gamme » dans le même temps, souligne ainsi l’étude.
L’hôtellerie économique (de zéro à deux étoiles) est
passée de 80 % du parc total en 1994 (15 553 hôtels)
à 74 % en 2007 (soit 13 003 hôtels).
L’étude de Coach Omnium indique que « la France
dispose d’une offre hôtelière large avec une grande
diversité », mais observe que « comme dans la plupart des pays d’Europe, la taille moyenne des hôtels
français est trop réduite ». Cette situation pose un
problème de rentabilité, selon l’étude. Les hôtels
classés français proposent 34 chambres en moyenne.
L’étude estime d’autre part que les chaînes hôtelières intégrées (réseaux des filiales de groupes
hôteliers et/ou franchisés) « sont devenues la force
vive » de l’hôtellerie. Elles continuent à se développer, mais plus faiblement avec + 0,4 % en 2006
(soit 11 hôtels de plus qu’en 2005), contre une
hausse de 8 % à 13 % par an avant 2000.
Les 59 enseignes recensées représentent 17 % des
hôtels classés, mais réunissent 39,8 % du nombre
de chambres et 53 % de parts de marché.
La mise en marché de ces
produits à tarification
unique : 3 jours/2 nuits en
pension complète à
210 €/pers. en 3★★★ et à
170 €/pers. en 2★★, fera
l’objet d’une vaste campagne de communication
inédite autour du 0 800
VOSGES.
Neuf pôles touristiques
sont partenaires de l’opération : Gérardmer, La
Bresse, Les Vosges méridionales, Remiremont,
Épinal, Saint-Dié-desVosges, Senones, Vittel et
Contrexéville ainsi que
30 établissements hôteliers.
Les trafics des trains régionaux, des trains à grande vitesse et des Corail Intercités ont tous progressé
en 2006 et ont transporté pour la première fois plus d’un milliard de voyageurs, a annoncé la SNCF.
Les îles équatoriennes des Galapagos, classées au patrimoine de l’Humanité par l’Unesco, ont été
déclarées en risque écologique par un décret qui restreint le tourisme, les vols aériens et les permis de
résidence dans la zone, a annoncé le président de la République Rafael Correa.
La Gazette Officielle du Tourisme
15
▲
brèves
N° 1899 – 25 avril 2007
▲
perspectives
Les Français ont été moins nombreux à partir en vacances en
2006, que ce soit dans le pays ou à l’étranger, un phénomène que
les professionnels attribuent aux arbitrages budgétaires des ménages
et à la hausse des prix du carburant. L’an dernier, seulement 63,9 %
de la population est partie en longs séjours personnels (quatre nuitées ou plus), contre 65,1 % en 2005, selon le bilan annuel publié le
12 avril par la Direction du Tourisme et TNS Sofres.
Pour les départs en France, ce taux est passé à 58 % (contre 59,4 %),
alors que la proportion des touristes qui ont posé leurs valises à
l’étranger a baissé à 19,7 % (contre 19,9 %).
Une frilosité ressentie dès octobre 2005 par les tour-opérateurs qui évoquent une propension des Français à « privilégier des achats de
biens d’équipement », selon René-Marc Chikli, président de l’Association de tour-opérateurs (Ceto). « 2006 a été une année en demiteinte », a-t-il déclaré : sur l’année touristique (novembre 2005 à
octobre 2006), les voyages à forfait ont baissé de 1,2 % en nombre
de clients, mais les recettes ont augmenté de 3,4 %.
Malgré cette baisse du taux de départ, le nombre global de séjours
personnels effectués par les Français (courts et longs séjours) est resté
quasiment stable, à 184,8 millions, générant 986 millions de nuitées.
La tendance est toujours à une « diminution de la durée des séjours
et à une augmentation du nombre de courts séjours », selon l’étude.
La durée moyenne des séjours personnels n’a été que de 5,3 nuits
en 2006, alors qu’elle était de 5,6 nuits en 2003.
« Les Français sont partis moins longtemps, mais ils se sont fait plus
plaisir, en optant souvent pour le haut de gamme, des hôtels 3 ou 4 étoiles »,
a estimé Didier Arino, gérant du cabinet spécialisé Protourisme. « La
consommation touristique n’est pas en baisse », a-t-il ajouté.
L’Europe est restée de loin la destination préférée des Français en 2006,
avec 13,5 millions de séjours personnels sur les 20 millions effectués à l’étranger. L’Espagne et l’Italie figurent en tête du palmarès
des pays européens visités par les Français.
Ceux qui se sont privés de vacances en 2006 semblent vouloir se
rattraper en 2007 : les Français ont retrouvé le goût de l’évasion dès
cet hiver et les réservations ont grimpé de 6 % en février, selon les
chiffres du Ceto.
Devant la montée en puissance des montages public/privé et
des problématiques de gestion externalisée dans le secteur des projets
Tourisme/Culture-Patrimoine/Loisirs, les sociétés Abaque, Ipolis et
PV2D ont créé, avec sept sociétés partenaires et plus d’une dizaine d’experts,
un réseau d’accompagnement des projets des maîtres d’ouvrages
publics comme privés : CPIP (Compagnie partenariale d’ingénierie et
de projets). Selon le type de projet et sa complexité, le réseau, qui se
présente comme « l’ensemblier tourisme, culture-patrimoine, loisirs », peut
proposer aux collectivités locales et aux entreprises privées la palette
d’expertise la plus adaptée au-delà des compétences de base en matière
de concept, marketing et exploitation (incluant en particulier ingénierie
financière, conseil juridique, conseil en immobilier commercial, programmation ou conseil événementiel…). Contact : 01 39 52 77 94
Le centre de management du tourisme du CERAM Sophia
Antipolis organise à Nice les 23, 24, et 25 avril 2007, sous l’égide de
la Travel and Tourism Research Association Europe, un colloque de
portée internationale sur le thème : « Tourisme, Mobilité et Technologie ». Les sessions plénières auront comme sujets : « Tourisme et mobilité », « Marketing touristique et gestion du changement », « Technologies et tourisme d’affaires » et « Comment le web 2.0 change-t-il le tourisme? »
16
N° 1899 – 25 avril 2007
APPELS D’OFFRES
ET PROJETS
– Ville de Portets (33)
Objet du marché : appel à candidatures pour la gestion d’un espace
culturel, dans le cadre d’une délégation de service public.
Date limite de réception des candidatures : 4 mai 2007.
Tél. : 05 56 67 17 75
– Commune des Saintes-Mariesde-la-Mer (13)
Objet du marché : délégation de service public pour la gestion des campings municipaux.
Date limite de réception des candidatures : 9 mai 2007.
Tél. : 04 90 97 80 05
– Communauté de communes du
Pays Sostranien (23)
Objet du marché : gestion, exploitation commerciale et promotion
de l’équipement touristique « Cirque
Valdi ».
Date limite de réception des candidatures : 21 mai 2007.
Tél. : 05 55 63 91 11
– Syndicat mixte du château de
Valençay (36)
Objet du marché : gestion et mise
en valeur culturelle et touristique
du Château de Valençay.
Date limite de réception des candidatures : 22 mai 2007.
Tél. : 02 54 00 32 32
– Conseil régional de la Réunion
Objet du marché : délégation de service public portant sur l’exploitation
des structures muséales « Stella
Matutina » et « Maison du Volcan ».
Date limite de réception des candidatures : 22 mai 2007.
Tél. : 02 62 48 70 00
– Commune de Sainte-Maxime (83)
Objet du marché : exploitation des
lots de plage.
Date limite de réception des offres :
30 mai 2007.
Tél. : 04 94 79 42 70
La Gazette Officielle du Tourisme