Tome I - Notes du mont Royal
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Notes du mont Royal www.notesdumontroyal.com 쐰 Ceci est une œuvre tombée dans le domaine public, et hébergée sur « Notes du mont Royal » dans le cadre d’un exposé gratuit sur la littérature. SOURCE DES IMAGES Google Livres HISTOIRE E T D E S C R I P T I O N KAMTCHATKA. CONTENANT Les Mœurs & les Coutumes des Habitants du Kamtchatka. II. La Géographie du Kamtchatka, & des Pays .circonvoifins. I. Avec tme C A R T E dctttjllée 3e cette .Centrée, jnf. q:iici prefaite wcmjffie, ér det 9TQmil m ia^e-douce. Par Mr. K R A c H E/S i N NI K o w, Profefleur de l'Académie des Sciences de S. Pétersbourg. TRADUIT DU RUSSE. T O M E PREMIER. / « & IN* Parties* A AMSTERDAM* Chez M A R C M I C H E L R E Y , M. D C C. L X X. AVIS D E L'ÉDITEUR. L. fE KAMTCHATKA eft un Pays fort peu connu julqu'ici: ceux qui aiment à acquérir des connoiffances nouvelles, trouveront de quoi latisfaire leur curiofité dans la Defcription de ce Pays. M. Kracheninnikovr, né à Mofcou en 1713, eft l'Auteur de cette Defcription. Voici ce qui y a donné lieu. Les Runes, en 1733, allèrent nu Kamtchatka , par ordre de l'Impératrice leur Souveraine: on fe propofa, dans cette expédition , de recppnoître les Côtes de la Mer glaciale , celles de l'Océan oriental dans les environs du Kamtchatka, de l'ATom. I. * if A VIS DE l/EDITET/R. '1 mérique & dii Japon; "dei lever des Cartes ; de donner une Defcription de la Sibérie, [ôc particulièrement du Kamtchatka; d'obferver la lituation de cette dernière Contrée ; les qualités de fon fol & de fes prodùcèionsj les ffiœiirs de fes Habitants; en un mot de raflèmbler tout ce qui pourroit faire connoître ces vaftes Pays. Pour remplir ces vues, l'Académie Impériale des Sciences envoya trois de fes Profeflèurs avec les Q£> fierers-dé Marine. On avoaf donné à cas •profeflèurs phifieurs perlômKs de différente talents, & on leur avoit aflbcié fix jeunes gens capables de les aider dans lebefbinv & qui, en feperfectionnant fous leurs MaS> très, pourroient les remplacer par la fistôi HM. Kracrreninnikowr êtbfc du nombre des jeunes gens attachés aux Prrifeflèurs. H avoit fait avec beaucoup de fuccès leeoori de fes études. Sa capacité & fon amour pour re travail-, l'avoient toujours dMtiagtré de tous lès condifciples. Aux qualités de Avis DE I/EDITUT*;. nr 1-èfprk, fi joignok des hnèart honnêtes de vercueufes. Le jeune Krac±eninnikOw- dévoie, avec le Profeflèur d'Hiftoire Naturelle, travailler à la partis! àes Plantés ,. des Anrrrraox & des Minérattx ; mais il fie voir de fi grands talents pour l'Hiftoire .& kt Géographie, qu'on knpermit de fuivre ion goût. Cependant les, Membres de Y Académie s'étant tenons eh 1756 à Iakoutsk, apprirent que les. préparatifs pour kt navigation que l'on avoit en vue, étoirne fore peu avancés, & que leur voyage au Kam* tx&atka fcuffrireùt beaucoup de retard. Cornoné ils avoieot no grand nombre d*obfervations à hare en Sibérie, il* jugèrent à propos d/y refter;. & ib décidèrent entre eux qufil fàltoit envoyer aa Kamtchatka une perforait sûre &; intelligente, qui, en préparant beaucoup de chofes avant leur a^iveer, les mettrai dans le cas de refiler moins de temps dans ce Pays. Ils choifireat M. KracheninnikcrvT, confine le plot Je.de feecudet leurs vues, âc Jui don- IV Avrs DE L'EDITEUR; nerent toutes les inftrucliohs dont il poùvoîc avoir befoin. M.: Kracheninnikow, inflxuit de tout ce qu'il avoit à faire au Kamtchatka, parcourut ce Pays avec une ardeur incroyable. Les ProFeiîeurs lui avaient procuré tous les fecours qu'ils avoient eux-mêmes obtenus du Sénat; il avoit avec.lui des Interprètes, des Soldats, & les autres Perfonnes qui lui étoient riéceflaires. On lui «voit donné permiffion d'examiner les Archives, d'en prendre des copies dans les divers endroits où il le= jugerait à propos. Quand il lui furvenoit quelques difficultés en matière de fciences, il les propofoit aux Profèfièurs, qui, après les avoir examinées, lui envoyoient de nouvelles. inftru&ions. . En 1738,l'Académie fit partir, pour la Sibérie, M. George Guillaume Steller, un de fes Adjoints : il joignit l'année Fuivanteles Profeflèurs. Cet habile <5c labç-. Avis DE L'EDITEUR. 1* rîeux Académicien défiroit avec ardeur d'aller d'abord au Kamtchatka, & d'être eniiiite de l'expédition maritime. On lui accorda ce qu'il demandoit. Il partit après avoir reçu des Profefïêurs les inftruétions néceflaires pour fon voyage. Il emmena avec lui un Peintre, pour lui faire defliner ce qu'il trouveroit de curieux dans l'Hiftoire Naturelle, dans l'habillement & les coutumes de ces Peuples. Ayant joint M. aKracheninnikow , ils relièrent enfemble *$£ travaillèrent de concert jufqu'en 1741, que fe fit le voyage pour la découverte de l'Amérique voifine du Kamtchatka. Après ré départ de M. Steller, M. Kracheninnikow fe rendit à Iakoutsk, d'où il alla rejoindre les Profeflèurs qui étoient encore en Sibérie, & il retourna avec eux à Saint-Pétersbourg en 1743. Pour M. Steller, il fut attaqué d'une fièvre chaude, à fon retour de Sibérie, & mourut à ïiournerj Je 12 Novembre 1745. *3 v«/j . AVïS DE L'EDITEUR. L'Académie ayant reçu les obfervatïons qu'on avoic trouvées dans les papiers de M. Steller, les remit à M. Kracheninnikpw, & le chargea de les combiner avec les Ilennes, pour ne faire du tout qu'un même Ouvrage, M. Kracheninnikow travailla aufiïtôr, à rédiger fe6 matériaux & ceux de M. Steller. L'Académie le nomma Adjoint en 1745 , & Profeffeur de Botanique & d'Hiftoire Naturelle en 1753. Il mourut en 1755) comme on achevoit l'impreflion de Ton Ouvrage. On a vu, par les papiers que l'on a trouvés après fa mort, qu'il fè propofojt d'apprendre à fes Lecteurs de quelle manière il avoit été envoyé au Kamtchatka ; d'où il avoit tiré les relations qu'il donne, & i'ufage qu'il avoit fait du travail de M. Steller. Il avoit auffi fait commencer une Carte du Kamtchatka, pour faciliter l'intelligence de la Defcription géographique qui fe trouve dans fon Ouvrage. Nous avons tâché de remplir à cet égard les vues de l'Auteur, en donnant une Carte duKam- tebàrica: elle à été fané for une grande échelle, parce que nbus avons voulu y plar eer tout le dérail- de l'original Le* nouas cet été écrits fous les yeux de M. ***. qui â bien- voulu le prêter à ce travail pénible de rdùiîeurs «ois. Cette Carte offre unç p a r a d e Géographie abfolument neuve. [ht' . .. . En 176)1., M. James Grieve traduifit en Anglois l'Ouvrage de M. Kracheninnikow ; mais, il fupprima prefque tout ce qui concerne la Géographie &c. M; Eidous vient de nous donner, à Lyon chez £)iiplain, une traduction de la copie Angfoife, fous le titre SHiftoire du Kamtchatka, avec deux petites Cartes, l'une du Kamtchatka, & l'autre des Ifles Kouriles. L'Ouvrage que l'on publie aujourd'hui, efl: dû à l'efprit éclairé de E de ***, & à fon amour pour le travail: il l'a traduit à Saint - Pétersbourg, où il écoit à portée de confulter M. Muller, alors Se*4 Virj Avis DE L'EDITEUR. crétaire perpétuel de l'Académie des Sciences de cette Ville. Ce favant Académicien, aufli eftimable par fa vafté érudition que par les qualités de Ton cœur, a bien voulu éclaircir les endroits obfcurs. On s'étoit d'abord propofé de fupprimer quelques détails un peu longs; mais on a préféré de repréfenter l'original avec exactitude. . Dans cette nouvelle Edition,on a retouché une infinité d'endroits qui en avoient beloin, tant pour la clarté que pour la précifion du difcours, fans fe permettre aucun retranchement fi ce n'eft celui d'environ 10 pages d'un Vocabulaire des différents DialeéJes des Kamtcbadats;Sc dés Noms de différents Arbres, Plantes, Quadrupèdes, Oifeaux, en Langues Ruffe, Latine , Franpoifi, Kamtchadale , Korsaque ejf Kourile,dont l'utilité,hors de la Ruine, ne nous a point paru balancer le facrince de quelques feuilles de plus, tandis que notre petit format nous obligeoit à obferver toute la concifion qu'il étoit poffible. Voyez la Préface qui eft à la tête du Voyage en Sibérie. NOTA. TABLE DES CHAPITRES. i T O M E PREMIER. Première Partie. JDES MOEURS ET COUTUMES TANTS. DES HABI- § . I . Des Habitants du Kamtchatka en général, -' Pag. I — I I . Conjectures fur Forigine du nom Kamtcbadal, XX -- I I I . De Fancien état de la Nation Kan%~ tcbadale, — ~~2o .- IV/Dtfj Oflrogs ou Habitations des Kamtchadals, 35.. V . De leurs Meubles if de leurs UJlenfiles, 42 « V I . Des occupations des Hommes if des Femmes, 50 .. VII. De F habillement des Kamtchadals, 56 » VIII. De.la nourriture if de la boijTon des *5 '• X T A B L EV Kàmtchadah, & de la manière de les préparer, 65 §. IX. De la manière de voyager dans des traîneaux tirés par des Chiens, Q* des différents Harnois, 72 ' — X. Des armes dont fe fervent les Kamtcha dals, & de la manière dont ils font la guerre, 81 -- XI. De l'idée que les Kamtcbadals ont de Dieu, de la formation du Monde, & des dogmes de leur Religion, 94. — XII. Des Cbamans ou Magiciens ^ 108 . — XIII. De leurs fêtes, & des cérémonie qui s'y obfervent, il2 '- XIV. Fcjtins & ditertiffanents des Kamtcbadals, 148 - XV. De l'amitié des Kamtcbadals, & de leur façon de traiter particulièrement leurs Hôtes, 160 : — XVI. De la manière dont ils recherchen \ ' lesfllcs qu'ils veulent êpoufer, & de \ leurs mariages, 165 \ — XVII. De la naijfancefc?de tédkcation \ des Enfants, 173 |— XVIII. De leurs maladies £? de> leurs re \ meder,, • J8© \- XIX. De leurs funérailles;, 188 XX. De la Nation des Kotiaqaes, 191 XXI. De U Nation des Kouriles,- 2 2j -J D E s' C H A P I T R E S. Xj Seconde Partie. L*u KAMTCHATKA, ET DES cmcoNt'oisitfS. PATS 233 §. I. De la fituation du Kamtchatka, de fes limites ($ de fes qualités en général, 235 — II. De la Rivière de Kamtchatka, 245 •- III. De la Rivière Tigil, 26,2 — IV. De la Bolchaia Reka, ou grande Rivière , 269 — V . De la Rivière à"Awatcha, 28r ~ V I . Des Rivières qui fe jettent dans 10^ céan Oriental, depuis ! embouchure de la Rivière a" Awatcha vers le Nord, jufqu'à celle de Kamtchatka, & de cette Rivière jufqu'à celles de Karaga & oVAnadir, 28^ ». V I I . Des Rivières qui fe jettent dans la Mer Orientale, depuis tembouchure de T Awatcha vers le Midi, jufqu'à Kourilskaia Lopatka ou Cap des Kouriles ; Êf depuis cet endroit dans la Mer de Pengina, jufqu'aux Rivières Tigil &. Poufiaïa, 3«7 •• V I I I . Des Rivières qui fe jettent dans la Mer de Pengina,, depuis la Rivière Poujl* tàîa jufqu'à celle de Pengina; & depuis' xrj T A B L E cette dernière jufqu'à Okbotskoi-0/lrog , &f jujqu'au Fleuve Amour, 341 §. IX. Des Jjles Kouriles , 3-74. — X. De l'Amérique, 398" ~ XL Des Routes du Kamtchatka, 4 2 5 T O M E SECOND. Troifieme Partie., SvR LES AFANTAGES ET LES DESAFAtTTAtGES DU KAMTCHATKA. J. I. De la qualité fîu fol du Kamtchatka, de fes productions , & de celles* qui lui manquent, 4 — IL Variation de l'air & des Jaifons au Kamtchatka, 17 — III. Des Volcans, & des dangers auxquels ils expofent les Habitants du Pays9 3t — IV. Des Sources d'eau bouillante, 43 « V. Des Métaux £f des Minéraux , 55 »~ VI. Des Arbres, des Plantes, & parti-, culiérement de celles dont les Naturels du Pays font ufage pour leur nourriture, 60 f- VIL Des Animaux terrejlres, Dès Renards, 89 ibid. DES CHAPITRES. mj Des Zibelines, 93 v Des Ifatis & des Lièvres, 97 Des Marmottes, des Hermines & des Goulus, 98 Des Ours & des Loups, lot De la Chaffedes Ours au Kamtchatka, 103 De la Chqjfe des Ours en Sibérie, 104. Des Rennes & des Béliers fauvages, 109 Des Ratr& des Chiens du Kamtchatka, ut Des Chiens du Kamtchatka, 116 §. VIII. Chqjfe des Zibelines de Vitime, 12% •- IX. Des Animaux marins, 153 Des Loutres, 154. Des Veaux marins, ibid. Manière de prendre les Veaux marins, 158 Des Chevaux marins, 166 Des Lions marins, i6j Des Chats marins, 17$ Des Cafiors marins, 193 Des Vaches marines, 197 «•- X. Des Poijjbns, • 209 De la Baleine, 210 Du Kafaika, 221 Du Tchechkak, ou Loup marin, 223 Du Motkoïa ou Akoul, 224. Deplujîeurs autres Poijjbns du Kamt., 225 Des Barbues,, ibid. Du fVakhnia, . 226 Du Khakhaltcha, . 227 XOY TA B L, E - Des Lottes marines '& du Te pùitki â2 8 Des Saumons. t 22 <j Des différentes efpeves de Poiffons rouges, 23S Du Tchwœouitcha i ïbid. Du Poiffen rouge proprement dit, ouNiarha, 240 , Du Keta ou Kàiko, 241 Du Gorbouebtiy 243 '• Du Belaia ou Peiffon blanc, ibid. Autres efpecesde PoiffoU rouge , . 24$ Du Matma ou Goit/t, iMdv Du MouikiZ , 25 r Du Kounja, 252 : Du Kbariom,'' 253 . Des Korioukhi oufEperlans, 254. Du Behcboutch ou du Hareng, £55 $.. XI. Des Oifeaux , 257 I e . CLASSE. Des Oifeaux maiiûs, 258 De l'ipatka, ou Plongeon de- Mer, ibid. . Du Mouichagatka ou Lgtlma, 259 . De l'Arou ou Kara, & des Gagares, £60 Du Tchaika, ou de l'Hirondetit de Mer ou Cormoran,, 267 Du Procellaria , ou de TOifeâst de tempête, 264. .. Des Stariki & Gloupichi, . Du Ka'iover ou Kàior, De l'Ouril, - 265 268 ibid. D*s CHAPITRES. w: s*«. CLASSE. Des Oifeaux que l'on tipuve ordinaireraenc aux environs des eaux douce*, 271 Des Cygnes, ibid. Des Oies, 272. Des Canards, 274 3 e . CLASSE. Des Oifeaux terreilres, 281 Des Aigles 6? des Oifeaux de proie,. Ma. §. XII. Infecles & vermines, 283 -.- XUI, Sur le flux & le reflux de la Mer de Penginap&de tOcéan Oriental, 285 Quatrième Partie. JLJE LA REDUCTION DU KAMTCHATT, KAT DES REVOLTES ARRIVEES EN DIFFERENTS TEMPS, ET DE L'ETAT RRESENT DES FORTS DE LA RUSSIE DANS CE PATS. J. I. De ht découverte du Kamtchatka, des; ^expéditions des Rafles en ce Pays là, ifl de ut manière dont ils s'y fout établis, . '.,• 291 •?• II. De la révolte des Cefmnies du Kamtchatka; du meurtre, de trois Cmnmiffalm-L des fuites de cette affaire, cf de l'expé-K dit ion des Cofaqms peur découvrir les Jfles & le Royaume du Japon, 307 ?» III, Des Commijfaïrcs qui Jucccdcrent à XVJ TAB. » E S C H A P . J Bafile Kolefom, ju/qu'à la grande révolte du Kamtchatka; (fi des événements remasquables qui Je pqfferent dans cet intervalle , & lorfquon apporta les tribut du Kamtchatka. Découverte d'un paffage par la Mer de Pengina, pour aller d'Okhotsk au Kamtchatka, 327 §. IV. Révolte des Kamtchadals. Kamtchatskoi-OJirog inférieur ell réduit en cendres. Les Rebelles font fournis. Leur punition y 240 — V. De l état actuel des Ofirogs, ou Forts du Kamtchatka; de leurs avantages & defavantage s, 355 .- VI- De la façon de vivre des Cofaques; de la manière dont ils tirent de l'eau de vie de plujieurs Plantes tfi Baies ; de la vente de cette liqueur, tfi des revenus quelle leur produit, • 365 -. VII. Des petits Ofirogs Kamtchadals 6? r Koriaques dépendants des Ofirogs Ruf fes; des Collecteurs de taxes qu'on y envoie, tfi des autres revenus de la Couronne dans ce Pays, 274~ VIII. Du Commerce, 383 -• IX. Des différentes Routes pour aller d'Iakoutsk au Kamtchatka, 392 Fin de la Table des Chapitres. HIS* HISTOIRE D V KAMTCHATKA. P R E M I E R E PARTIE. D ES M OEURS DES ET C 0 Ut tJM E S HABITANTS. Jl. Des Habitants au Kamtchatka eh gênéi ai. L ES Habitants du Kamtchatka font auffi fauvages que leur Pays même. Quelques-uns, ainfi que les Lapons, n'onc point d'habitations fixes; mais vont d'un lieu à un autre, conduifant avec eux Jeurs troupeaux de Rennes : ks autres ont des demeures fixes fur les bords des Rivières qui fe jettent dans la Mer orientale & dans Celle de Pengina ; ou ils habitent les Mes ficuées aux environs du Cap méridional du Kamtchatka ( i ). Ils s'y nourriffent égale»ment d'animaux marins , de poiffons , & des différentes chofes que la Mer jette fuf fes bords, ou des herbes qui croiffent fur le rivage, comme choux, raves marines, &c. [ i ) Cap Lopatka. Tom. I. A 2 H I S T O I R E Les premiers vivent dans des Iourtes on cabanes faites de peaux de Rennes ; les antres dans des endroits creufés fous la terre. Tous ces Sauvages font en général idolâtres, de la plus ftupide ignorance, & fans aucun iifage des Lettres. On divife les Habitants de .ce Pays en trois Nations ; les Kamtchadals, les Koriaques & les Kçunles. Lès Kamtchadals habitent la partie méridionale du Cap de Kamtchatka, depuis l'embouchure de la Rivière • Ouka julqu'àv Kourilskaïa Lopatka , Cap méridional des Kouriles ou du Kamtchatka. Ils demeurent aulîi dans la première Me des Kouriles, qui s'appelle Schoumchtchou. Les Koriaques ( i ) réfident dans les contrées feptentrionales, & autour de la Mer de Pengina, jufqu'à la Rivière Nouktchan, & au voifinage de l'Océan oriental, prefque jufqu'à la Rivière Anadir. Les Kouriles occupent la féconde Me de leur nom, & les autres jufqu'à celles qui dépendent du Japon. Ainfi les Kamtchadals orit pour leurs voifins, au Midi, les Kouriles, & les Koriaques. Ces derniers confinent avec les Tchouktchi, les Ioukagires & les Lamou( i> Ou Kcriaki. D V K A k T C H A T K A i 5j tes. Les Kouriles ont pour voifins le» Kamtchadals & les Japonois. On peut divifer les Kamtchadals félon la différence de leur Langue, en deux Nations; l'une feptentrionale, & l'autre méridionale4 La première .eft eelle qui habite le long de la Rivière de Kamtchatka ^ depuis fa foured jufqu'à fon embouchure j ci le long des ri* vages de l'Océan oriental, depuis l'embouchure de la RiViete Ouka, vers le Midij jufqu'à celle de la Rivière Nalatchewa; Cette Nation peut être regardée comme la principale, puifqu'elle eft moins groffiere dans (es mœurs, plus policée, & que partout on y parle la même Langue; au-lieit que les autres ont autant de dialectes qu'il f a d'habitations différences. La Nation méridionale eft celle qui habite la Côte de la Mer orientale depuis la Rivière Nalatchewa, jufqu'au Cap de Kamtchatka ou Lopatka; & du côté de la Mer de Pengina, depuis ce même Cap, tirant vers le Nord, jufqu'à la Rivière de Cha* riouzowa. . r On divife également les Koriaques en deux Nations: l'une eft appellée Koriaque à Rennes, l'autre Koriaque fixe. La première eft errante, & va d'un lieii à l'autre avec fes troupeaux ; la féconde à A 2 4- H I S T O I R E fes habitations fixes le long des Rivières, comme les Kamtchadals. xLeur Langue ell fi difFérente, qu'ils ne peuvent s'entendre les uns les autres. Les Koriaques à Rennes ont même beaucoup de peine à comprendre les Koriaques fixes, & particulièrement ceux qui font limitrophes des Kamtchadals, parce qu'ils en ont emprunté quantité de mots. Les Kouriles font auffi 'divifés en deux Peuples , les voifins & les éloignés. On entend par Kouriles éloignés, ceux qui habitent la féconde des'lues fituées au Midi du Kamtchatka, & J «celles qui fui vent; & par les Kouriles voifins, ceux qui habitent la première Ifle de ce nom, & l'extrémité du Cap Lopatka. Mais cette divifion n'eft pas abfolument jufte ; car quoique ces derniers différent un peu des Kamtchadals par la Langue, les ufages, & même par la figure, il n'eft pas moinstcertain qu'ils tirent leur origine des Kamtchadals que j'appelle méridionaux ; & que la différence qui fe trouve entr'eux ne provient que du voifinage, du commercé & des alliances mutuelles qo'iis contractent avec les véritables Kouriles. ,. Les Kamtchadals, foit feptentrionaux, foit méridionaux , s'appellent eux - même$ nu K A M T C H A T K A 5 Itelmen(Habitant), & au féminin, Itehna. Ces noms dérivent du verbe Itelakfa, qui lignifie habiter, comme l'a écrit M. Sceller ( 1 ) . (Kima-Itelakfa lignifie, j'habite); Meny un homme, Se Ma Itelakjan, où demeure-trilF L'origine de ces mots, fuivant M..Steller, eft reliée dans la Langue des Kamtchadals qui habitent entre les Rivières Nemtik & Morochetchnaïa. Us appellent Sa Majefté, Koatch-aerem , c'eft-àdire, Prince brillant comme le Soleil, & Âerem , Majefflé, Seigneur, Prince. Us appellent en général les Ruflès, Brichtatin, ou gens de feu, à caufe de leurs armes à feu. Comme ils ne connoiflènt point ces. armes, & qu'ils n'ont aucune idée de leurs effets, ils s'imaginent que le'Lu eft produit par le fouffle des Ruflès, & non pas par le fulil. Dans leur Langue ils donnent aux Koriaques le nom de Taouliougan, Se aux Kouriles ceux de Koucbin & Kougin. Les Kamtchadals ont la coutume particulière d'impofer à chaque chofe un nom ( 1 ) M. Steller éroit un (avant Médecin Allemand, de l'Académie de S. Pctersbourg, qui accompagna les RulTes dans leur expédition vers les Ctkes d'Amérique en 1741. Il a fait quantité d'obfervations fur la Sibérie & le Kamtchatka. Il mourut en revenant à S. l'étersbourg. II en eft beaucoup parlé dans le Flora Sibt- w«de-M. Gmelin. A 3 (J H l i T O l U qui marque fa propriété; & alors ils n'on€ égard qu'à quelque reflèmblance du nom, ÔV aux effets de la cjiofe. Mais lorfqu'ils ne la connoiffenc pas aflèz bien pour trouver auffi-tpt la relfemblance des noms, ils- en, empruntent un de quelque Langue étrangère; & ils le corrompent tellement, qu'il n'a. plus aucun rapport avec le véritable. Par exemple, ils appellent un Prêtre Bogbogt vraifemblablement parce qu'ils lui entendent prononcer fouvent le mot Bog, qui fignifie Dieu ; un Médecin, DouSionas ; un Etudiant, Soktinaktch, Ils nomment >le Pain, Brichtatin- /Jugtcb, c'eft-à-dire, la Racine ou la Sarana des hommes qui vomiflênt .du feu ; un Diacre ou Clerc, Ki-anguitcb, c'eftà-dire, un Qanard marin à la queue pointue, qui, fuivant eux, chante comme un Diacre; une Cloche, Kouk ; le Fer, Oaxcboui un Forgeron, Uafakifa ; un Matelot, Ouxcbaiojcbimtak ; un Calfateur, Kaloirpajany du Thé, Sokofocb; uu Lieutenant-Colonel, qui étant chez eux pour faire des informa-: tions, en fit pendre plufieurs, Jtacbzachak, c'eft-à-direy- celui qui pend. Les Koriaques à Rennes fe donnent le nom de Toumougoutou. Ils appellent les Ruffes, MeîgUangi ; les Kamtchadals, Kontcba\Q. Ils pe cpnnoifiènt point les Kouriles, Les Du K A M T C H A T K A . y Koriaques qui ne changent point de demeure, s'appellent eux-mêmes, Tcbaourchou : ils nomment auffi les RufTes, Melgitangi; les Kamtchadals, Nimouilagai & les Kouriles, Kouinala. Les Kouriles fe donnent le nom à'Ouivoout-Eeke. Ils- appellent ceux d'entr'eux qui ne paient point de tribut, & qui habitent les Ifles plus éloignées, laounkour ; les Ruffes, Sgijgan; les Kamtchadals, Aroutarounkour. Les Koriaques leur font inconnus, La grofliéreté de ces Nations, & l'ignorance des Interprètes, nous ont empêchés de nous éclaircir fur différents autres noms, dont nous ne donnons point Ja lignification. On doit remarquer que nous n'appelions aucune de ces Nations par.ibn propre nom, & que nous nous fervons le plus fouvent de celui qui lui eft donné par fes voifins, qui avoient été fournis auparavant par les Ruf,fes, en ajuftant les finales, & les accommodant un peu à la (prononciation des Ruffes. C'eft de cette manière que nous appelions les Kamtchadals en Langue Koriaque, parce que le terme Kamtcbadaî tire fon pri-, gine du mot Koriaque, Kontcbala, & le nom Kourile , tire de même la fienne du motlvamtchadal, ICiucbi Quoiqu'on n'aît aucune eonnoiffance certaine de l'origine du ma Koriagae, cependant M. Steller reraarA 4 g H I S T O I R E que, avec afTez de vraifemblance, que le mot; Koriaki dérive de Kora , qui fignifîe une Renne. Les Cofaques , en arrivant, chezr ces Peuples, leur entendirent fouvent répéter le même mot; & voyant qu'ils faifoienc eonfifter tout leur bien & tout leur bonheurdans les troupeaux de Rennes, ils lesvap— pellerent Koriaki, ou Nation à Rennes. Les Tchouktchi, Peuple farouche <Se\ belliqueux, qui habite au Nord-Eft de l'A-^ fie le Cap Tchoukotsk, font appelles par corruption Tcbaoutcbou, nom qui eft commun à tous les Koriaques, fixes. L'origine du nom des loukagires, avec lefquels confinent les Koriaques à Rennes, du eôtédut Nord, eft. inconnue. On croit cependant qu'il dérive du mot Koriaque, J'edel, quilignifie un Loup. . Les Koriaques les appellent de ce nom, à caufe qu'ils ne fe nourrjflemt que des bêtes qu'ils prennent à la chafiè, & qu'ils comparent cette chaflè à la rapacité du Loup. Mais il n'y a que peu de reflemblance entre les deux noms; d'ailleurs nous ignorons le nom que les loukagires fe donnent eux - mêmes, ainfi que celui que leur donnent leurs voifins qui habitent aux environs d'Iakoutsk. Les Habitants du Kamtchatka ont trois Langues,- la Kamtehadale, la Koriaque &- DU K A M T C H A T K A . Q> la Kourile. De plus chaque Langue fe par» tage en langages particuliers, ou dialectes, fuivant la différence de l'idiome. La Langue Karatchadale a trois principaux dialectes: le premier efl en ufage chez la Nation du Word; le fécond chez celle du Midi. Ces detix dialectes ont fi peu de rapport entr'eux, qu'on les regarde comme deux Langues différentes ; & quoiqu'ils n'aient prefque aucune reffemblance dans leurs mots, les Kamtchadals s'entendent ne'anmoins fans le fecours d'Interprètes. Le troifiemeJ dialecte efl celui que parlent les Habitahtsdes bords de la MerdePengina, depuis la Rivière de Worowskaïa jufqu'à celle deTigil: elle eir. compoféedes deux premiers dialectes, & de quelques mots Kotiaques. Les Koriaques à Rennes ont auiti leur dialecte particulier, de même que les Koriaques fixes. Quoiqu'on ne fâche pas au jufte quel eft le nombre des dialectes de la Langue des Kouriles, les Peuples fournis à la Ruffie parlant la même Langue, & ignorant celle des Périples voifins, on ne peut prefque pas douter cependant qffil n'y ak au-moins, dans la ftÇon de parler des Habitants répandus dans les différentes Ifles, h même variété que celle qu'on a remarquée chez Jes Kamtchadals du Midi, & r.o H I S T O I R E dans les différentes habitations des KûriaJ ques fixes. Les Kamtchadals parlent moitié de la gorge, moitié de la bouche. Leur prononciation efl lente ^difficile, pefante, & accompagnée de divers mouvements finguiiers du corps. Ces Peuples font timides, fer viles, fourbes & rufés. .-<•.Les Koriaques s'énoncent de la gorgo avec difficulté, & comme en criant.. Les mots de leur Langue font longs & les fyllabes courtes. Au commencement & à la fin <le ces mots il y a communément deux voyelles: par exemple Ouemkai, qui lignifie une jeune Renne qui n'a point encore été attelée. Les moeurs de cette Nation font conformes à fon langage, comme on pourra le remarquer ci-après dans la defcription qu'on en donnera, . Les Kouriles parlent avec lenteur, d'une façon diftincte, libre & agréable. Les mots de leur Langue foqt doux, & il n'y a point de concours trop fréquent de çonîbnnes ou de voyelles. Cette Nation efl douce dans fes mœurs: elle a, plus de prévoyance, plus d'équité, plus de confiance; elle efl plus civilifée, plus fociablè, & fe pique de plus d'honneur que tous les autres Peuples fauvages dont nous avons parlé. DU J II. K A M T C H A T K A , if Conjectures fur Torigine du nom Kamtcbadal Quoiqu'on aît déjà dit que le nom de Kamtchadal provenoit du mot Koriaque, Kontchalo; cependant comme on n'a pas marqué pourquoi les Kamtchadais étoL-nt ainfi appelles par les Koriaques, on a cru devoir entrer ici dans quelque éclairciffement à cet égard. Il y a des perfonnes qui prétendent que les Ruffes ayant remarqué, par les fignes de ces Sauvages, qu'ils appelloient leur Rivière Kontchatka, à caufie d'un fameux Guerrier nommé Kontcbat, a voient donné pour cette raifon le nom de Kamtchadais à tous les Habitants de ce Pays. Nous regardons ce fait comme une fiction plus fpéçieufe que véritable. En voici les railbns. , i°. Les Ruffes n'avoient pas befoin de parler par fignes avec ^les Kamtchadais, puifqu'ils avoieqt avec eux nombre d'Interprètes de la Nation des Koriaques fixes, qui» entendoient parfaitement la Langue Éamtchadale. 2°. Le nom Kontchat efr, entièrement inconnu aux Kamtchadais. 3°. En fuppofant qu'il y aît eu un nom* me ainfi appelle, on n'a pu donner fon r^m* $a H I S T O I R E à la Rivière, puifque les Kamtcbadals n e donnent des noms d'hommes ni aux Lacs, ni aux Rivières, ni aux Mes* ni ( auxiMontagnes; mais ils les nomniEnt,.coinme nous l'avons déjà dit, conformément si Quelques propriétés naturelles qu'ils leur connoiffenc , ou fuivant la reffemblance qu'ils leur trouvent avec d'autres chqfes. 4°. La Rivière de i Kamtchatka ne s'appelloit pas Kontchatka, mais Ouikoal, c'effcà-dire, la grande Rivière. On ne fait pas non plus avec osaytude pourquoi les Koriaques donnent auxlKamtchadals le nom de Kontcbalo, puifque ces Peuples n'en- favent rien euK>mêmes. Mais on eil porté à croire quesKontchalo effc un mot corrompu de Kootcb • aï, qui fignifie Habitant des bords de la Rivière Elowka, qui fe jette dans celle de Kamtchatka, & qu'on appelle Kootcb, comme on le verra dans la féconde Partie. Les Kamtchadals fe distinguent de la plus grande partie des autres Nations, non-feulement par le nom général tfltelmen, mais encore par les noms des Rivières & des autres lieux qu'ils habitent. Par exemple Kikcba - aï, Habitants des bords de la grande Riyiere; Souatcbou - aï, Habitants des bords de la Rivière Awatçha; Kootcb-aï, n U K A M T C H A T K A. 13 Habitants de la Rivière Elowka, parce que le mot aï, lignifie Habitant du lieu qui eft dénommé par le mot auquel il eft joint. Le mot Iteltnen, lignifie en général, comme on Ta déjà dit, Habitant du .'Kamtchatka. Ceux qui croient que Konoehat fut un Guerrier fameux deiietoàrays, fe font finement trompés, en attribuant à un feul, ce qu'ils dévoient attribuer à la valeur dé tous les Habitants des bords de la Rivière Elowka. Chacun d'eux s'appelle Kootcb-aï, ou Kontchat dans le langage ordinaire. Il eft très certain que cette Nation a été anciennement regardée comme belliqueufe, & qu'elle s'eft rendue fameufe par fa valeur, plus que tous les autres Peuples de ces Contrées. Aufli les Habitants de ce Pays étoient-ik connus, même des Koriaques, autant par leur voifinage que par le nom de Kootcb-aï, que leur donnent les autres Nations Kamtchadales. Malgré le peu de reffemblance des mots, je penfe qu'il n'y aura gueres de perfonnes qui puiffent douter du changement du mot Kootcb-aï, en celui de Kontcbala, & du changement de ce dernier, en Kamtchadal; fur - tout quand on fait réflexion avec quelle facilité non-feulement les Sauvages, mais les Européens même corrompent dans tic H i s TOI » £ leur Langue les mots étrangers. Les RufV fes , par exemple, du mot Ous • kig, qui fignifie U Rivière appellée Oar, ont fait l e mot Ouchki, qui veut dire petites oreilles $• du mot Krçuk - ig, ils ont fait Ki iuuki, des Crochets ; du mot Ououtou, Outka, Canard ; de Kalikigue, Kaliliki, de Kougi y Kounle, Habitant des Mes Kouriles, &e. Quant à- l'origine des Kamtchadals, à leur tranfimgration, & aux lieux qu'ils ont d'abord habités , nous n'en pouvons rien dire de pofitif. Ces Peuples font eux-mêmes dans l'ignorance à cet égard, & n'ont d'autres preuves de leur ancienneté que des traditions fabuleufes. Us prétendent: avoir été créés dans l'endroit qu'ils habitent, par le Dieu Koutkbou, même, qui autrefois habitoit le Ciel, comme on le dira dans lai fuite ; aufii le révèrent - ils comme le Créa* teur, & l'Auteur de leur Race. „ Cependant les mœurs des Kamtchadals, leurs penchants, leurs inclinations, leur extérieur , leurs coutumes, leur langue , leurs noms, leurs habillements & d'autres circonftances, nous donnent lieu de croire que ces Peuples font anciennement fortis de la Mungalie, pour s'établir dans les lieux qu'ils habitent. Voici les preuves que don* ne M. Sceller pour appuyer ion opinion. ï> U KAMTCHATKA. t$ i ° . Les Kamtchadals n'ont aucune conûoiflance de leur origine , ils ont perdu toute tradition, & c'ell - là ce qui leur a donné lieu de croira que Koutkhou les aVoic créés dans ce Pays. 2°. Avant que les Rufies vinflènt che* eux, ils ne connouToient d'autres Nations que leurs voilins les Koriaques & les Tchouktchi. Il n'y avoit pas long - temps qu'ils avoient connduance des Japonois ce des Kouriles, fuit par le trafic qu'ils faifoient avec ceux-ci, lôit parce que des Vaiffeaux Japonois avoient quelquefois été jettes fur leurs Côtes. 3°. Les Kamtchadals étoient très nombreux, quoique chaque année il en périûe une grande quanticé, par la neige qui tombe des Montagnes, par les ouragans, par les bêtes féroces, par les inondations, par le fuicide, & enfin par les guerres fréquentes qu'ils fe font entr'eux. 4°. Ils ont une parfaite connoiflance des vertus & de chaque propriété des produo* tions naturelles de leur Pays ; ce qui fuppcfe une longue expérience, principalement dans un Pays où la longueur de l'Hiver ôï la brièveté de l'Eté ne laiflènt pas plus de quatre mois pour faire ces fortes d'ohferva* tions. Encore faut - il qu'ils emploient une i<$ H I S T O I R E partie de ce temps à la Pêche, qui efl: leur* principale occupation, & d'où dépend leux* nourriture pendant l'Hiver. !. 5 0 . Les inftruments & tous les uftenfiles dont ils fe fervent dans leurs maifons, fonc différents de ceux des autres Nations. Mais vu leurs befoins & les différentes circonftances de leur manière de vivre, ils font faits avec tant d'adreffe, qu'un homme même ingénieux, qui ne les auroit jamais vus, auroit bien de la peine à en inventer de pareils. Telle eft, par exemple, la façon dont ils font tirer leurs traîneaux parles chiens, &c. 6°. Les Kamtchadals font grofliers dans leurs mœurs ; leurs inclinations ne différent point de l'iriftincl: des bêtes; ils font confifter le fouverain bonheur dans les plaifirs •corporels; & ils n'ont aucune idée de la fpiritualité de l'ame. Voici les raifons qui peuvent encore nous faire croire que ces Peuples tirent leur origine des Mungales, & qu'ils ne viennent ni des Tartares qui habitent en deçà du Fleuve Amour , ni des Kouriles, ni des Ja* pqnois. 11 femble qu'ils ne peuvent point defcendre des Tartares, parce que certainement, dans leur tranfmigration, ils n'auroient pas manqué de s'emparer de la partie, des b u K A « T c a k T K A. 17 des bords de la Lena, qui eft actuellement au pouvoir des Iakôutes & des Tungouiès, puifque ces Pays' étoient alors déferts, & que par leur fertilité ils dévoient naturellement leur mieux convenir que Je Kamtchatka. On dira peut-être qu'effectivement ils habitoient le long de la Lena, & que dans la fuite ils en ont été chaffés par les Iakôutes, comme les Tungoufes qui habitent préfentement entre les Peuples Bratski* & Iakôutes: Mais nous répondrons que les Iakôutes en auroient eu au moins quelque cohnouTance i. comme ils; en ont des> Tungoufes; ce qu'on n'a cependant pasre-. marqué. Leurs mœurs & leurs conformations font fi différentes de celles des Kouriles, qu'il n eft pas poffible qu'ils en defcendent. • Il paroît auffi que les KamtchadalS na font point originaires du Japon, parce que leur tranfmigration eft ancienne, & doit avoir été antérieure, à la réparation de l'Empire du Japon d'avec celui de la Chine ; & ce qui en eft une preuve, c'eft que les Kamtchadals n'ont aucune connoiffance des Mines de Fer, non-plus-que des autres* Métaux, quoiqu'il y aît plus de deux mille ans que les Mungales, ainfi que ks Tartares,, ont commencé à faire des uftenfiks «Sç Tm. I. B ifl H l S t O t R È des initrunJents de ce métal. H eft donc? vrai - femblable que les Kamtchadals furent chaflès dans ce Pays par les Conquérants Orientaux, de même que les Lapons, les Ofbiakes & les; Samoiédes l'ont été aux extrémités du Nord par les Européens. Si le Kamtchatka eût été inhabité dans le temps que les Tungoufes furent chafles de leur Pays, ils s'y feraient vraifemblablement réfugiés, comme dans le lieu le plus fur, à eaule de fan éloigniement. II paraît évident que les Kamtchadals fe font établis dans le Pays qu'ils habitent, longtemps avant l'arrivée des Tungoufes; «Se que ces derniers voyant que le Kamtchatka étoit occupé par une Nation nombreufe, n'oferent, malgré leur valeur, fe hafarder à les en chaflef, Il paroît encore qfùfe ïes' Kamtchadals habitoient autrefois la Mungalie, au-delà duj Fleuve Amour, & ne formoient qu'un même Peuple avec les Mungales. C'eft ce qui eft prouvé par les Obfervations fui* vantes. i ° . Les Kamtchadals ont beaucoup de mots qui fe terminent, de même que ceux des Mungales Chinois, en ong, ing, oïng, tebin, tcha, tching, kfv & kjung. Ce fe* toit trop exiger, que de vouloir que tous i)U K i M T C H i T K A . IQ> ces mots Kamtchadais eûflênt la même fi* gnification & le même fon que ceux des Mungales, puifque h Langue Kamtchadale eft partagée en différents idiomes , quoiqu'elle ne fok que la Langue du même Peuple & du même Pays. D'ailleurs, pour juger du caractère diftinctif d'une Langue, il fuffit qu'un Européen, fans avoir appris les Langues étrangères, connojflè par la feule prononciation celui qui parlera Allemand * François, Italien, &c. La différence des mots eft elle-même une preuve que la tranfmigration des Kamtchadais s'èft faire dans les temps les plus reculés ; & qu'il ne refte plus à préfent que comme une ombre de reflèmblance entre ces Langues. Cependant la Kamtchadale reffemble non-feulement dans plufieurs mots; mais encore dans les declinaifons.ee les dérivés, à la Mungale; Cette dernière a cela de particulier j que d'uH- mot il s'en peut former plufieurs autres, <& qu'elle joint les prépbfîtions à fes verbes. ., 2°. Les Kamtchadais font de petite taille, ainfi que les Mungales: comme eux ils font bafanés; ils ont les cheveux noirs, peii de barbe, le vifage comme les Calmouks, large, avec le nez écrafé & plat ; les traits irréeuliers, les yeux enfoncés ; les fourcils B 2 2© H I S T O I R E minces & les jambes grêles, le ventre pen^ danc, la démarche lente. Ils font les uns & les autres poltrons, vains, timides & rampants devant ceux qui les traitent févé. rement, opiniâtres & méprifants à l'égard de ceux qui les traitent avec bonté. Tel eft au naturel le véritable caractère de ces deux Nations. §. III. De T ancien état dé la Nation Kam* tcbadale. Cette Nation fauvage n'avoit jamais payé aucun tribut, avant que les Ruflès eûffenc conquis ce Pays: elle avoit toujours vécu dans une entière indépendance, fans Souverains & fans Loix. Les Vieillards , ou ceux qui fe difiïnguoient par leur bravoure* avoient la prééminence fur les autres dans chaque Ofirogou Habitation. Cette prééminence ne confiftoit cependant que dans la préférence qu'on donnoit à leurs confeils fur ceux des autres. D'ailleurs une parfaite égalité régnoit parmi eux ; perfonne ne pouvoir commandera un autre, & n'auroit ofé le punir de fon propre mouvement. Quoique les Kamtchadals relfemblent à quelques Nations de Sibérie, par le teine bafané, les cheveux noirs, les yeux petits DU K A M T C H A T K A . %I ce le vifage plat; ils en différent cependant, en ce qu'ils ont le vifage moins allongé & moins creux, les joues plus faillantes, les lèvres épaiffes & la bouche très grande. En général, ils font d'une taille médiocre, ils ona les épaules larges & font trapus, particulièrement ceux qui habitent prés de la Mer, & qui fe nourriffent de bêtes marines. On n'a point vu, dans tout le Kamtchatka, d'homme d'une grande taille. Ils font mal-propres & dégoûtants: ils ne fe lavent jamais les mains, ni le vifage, & ne coupent point leurs ongles : ils mangent dans les mêmes vafes que leurs Chiens» fans jamais les laver. Tous, en général, fentent Je goût de poiffon, & répandent une odeur femblable à celle du Canard de Mer. Ils ne fe peignent jamais ; les hommes & les femmes partagent leurs cheveux en deux queues : les femmes qui les ont plus longs, les mettent en plufieurs petites treffes, dont elles forment enfuite deux grandes queues, qu'elles lient enfemble à l'extrémité avec une petite ficelle, puis les rejettent fur le dos comme un ornement. Lorfque les treffes fe défont, elles attachent les cheveux avec des fils, afin qu'ils relient unis. Ces Peuples font remplis d'une fi grande quantité de vermine, qu'en foulevant leurs B3 a» H I S T O I R E trèfles, ils ramaflênt la vermine avec la; main, la mettent en un tas, & la mangent. Ceux qui font, chauves, portent des efpeces de perruques qui pefent jufqu'à dix livres. Leur tête reffemble alors à une botte de foin. Au refte, les femmes paroiffent plus belles & plus intelligentes que les hommes : auflï choifiuent-ils par préférence leurs Prêtres, foit parmi les femmes légitimes, foit parrni les Koektchoutcbi, qui font des concubines. Leurs habillements font faits de peaux. Ils fe nourriflènt de racines, de poiflbns, & de bêtes marines. Ils habitent pendant l'Hiver les Iourtes ou Cabanes, & font tirer leurs traîneaux par des Chiens. Pendant l'Eté, ils occupent les Balaganesy autre efpece de Hute, que l'on décrira ciaprès ; & ils vont dans de grands canots, ou à pied, félon que les lieux le permettent. Les hommes'portent les fardeaux fur leurs, épaules, & les femmes fur leurs têtes. Ils ont une idéefingulierede Dieu, des vioes & de la vertu. Ils font confifter leur bonheur dans l'qiiiveté & dans la fatisfaction de leurs appétits naturels. Ils excitent, leur concupifcence par des chanfons, des danfes, & des hifloires amoureufes qu'ils ont coutume defe raconter. L'ennui, les DU K A M T C H A T K A . 23 ibins, les embarras, font regardés comme les plus grands malheurs qui puifTenc leur arriver,- & pour s'en garantir, il n'en: rien qu'ils ne mettent en ufage , au rifque quelquefois de leur vie. Ils ont pour principe, qu'il vaut mieux rnoiirir, que de ne pas vivre à fon aife, ou de né point fatisfaire fes déûrs. Auffi avoient-ils autrefois recours aufuïcide, comme au dernier moyen de fe rendre heureux. Cette coutume barbare devint même fi commune parmi eux, lorfqu'ils furent fournis par les Rufies, qu'il fallut que la Cour envoyât de Mofcou des ordres pour en arrêter les progrès. Au. refte, ils vivent fans aucun fouci; ils travaillent à leur gré: uniquement occupés du préfent & du nécefiàire, ils ne fe mettent nullement en peine de l'avenir. Ils ne connoiffent ni les richeffes , ni l'honneur, ni la gloire; ni par conféquenc l'avarice, l'ambition <Sc l'orgueil ; tous leurs défirs ont pour objet de vivre dans l'abondance de tout ce qu'ils peuvent avoir, de fatisfaire leurs paffions, leur haine & leur vengeance. Ces vices ocçafionnent des querelles entr'eux, & des guerres fanglantes avec leurs voifins. Elles ne font point fondées fur le motif de s'aggrandir; mais fur celui de recouvrer les provifions qu'on leur B4 24 ' H I S T O I R E a volées, & defe venger des outrages qu'on leur fait en enlevant leurs filles. Us raviffent à leur tour celles de leurs voifins, & cette méthode eft la plus courte pour fe procurer une femme. Us ne commercent que dans la vue de fè procurer les chofes néçêflairesà leur fubfiltance. Us donnent aux Koriaques des Martres Zibelines, des peaux de Renards, des peaux de Chiens blancs & à longs ppils , des champignons fecs & d'autres bagatelles. Ils en reçoivent des habits faits de peaux de Rennes ou d'autres animaux. Us échangent entr'eux les chofes qu'ils ont en abondance, pour celles dont ils manquent; comme des chiens, des canots, des plats, de grands vafes, des auges, des filets, de l'oriie féchée pour faire de là toile, & enfin des provifions de bouche. Ce trafic fe fait avec les plus grandes marques d'amitié. Quand un Kamtchadal veut quelque chofe, dont un de fes Voifins eft en poffeflion, il va le voir, & lui expofe tout franchement fts befoins, quoiqu'ils foient fouvent peu liés enfemble. Dès-lors l'Hôte, pour fe conformer à la coutume du Pays, lui accorde tout ce qu'il demande: mais enfuite il lui rend vifite, & il eft traité de même. T?ar ce moyen, ils obtiennent tous deux ce DU K A M T C H A T K A . 25 qu'As défirent. On parlera ci-après plus amplement de cet ufage. Les Kamtchadals font extrêmement greffiers & vivent fans compliments. Ils n'ôtent point leurs bonnets, & ne faluent jamais perfonne. Ils font fi fiupides dans leurs difcours , qu'ils femblent ne différer des brutes que par la parole. Us font cependant curieux. Ils croient que le Monde, le Ciel, l'air, les eaux, la terre , les montagnes & les bois font habités par des Efprits, qu'ils redoutent & qu'ils honorent plus que leur Dieu. Us leur font des facrifices, prefque dans toutes les occafions: ils portent même fur eux les Idoles de quelques-uns , ou les gardent dans leurs Habitations , & loin de craindre leur Dieu, ils le maudiffent dans' toutes leurs avantures fâcheufe;. Us ignorent leur âge. Ils comptent néanmoins jufqu'à cent ; mais avec tant de difficulté qu'ils ne peuvent aller à 3 fans lé fecours de leurs doigts. Rien n'eft plus rifible que de les voir compter au-delà de 10; quand ils en font au dernier des doigts de leurs mains, ils les joignent pour fignifier dix ; puis ils continuent par ceux du pied; &'fi le nombre paffe 2 0 , ne fâchant plus où ils en font, ils s'écrient U5 t6 H I S T O I R E comme en extafe, Matcba, où prendre l e relie? Ils font leur année de dix mois ; les u n s plus longs, les autres plus courts, tSr. dans leur divifion ou dénomination, ils n'ont a u cun égard au cours des Aftres; mais uniquement à la nature de leurs travaux, comme pn peut le voir dans la Table fuivante. i , Tchougelin- Le mois qui purifie les fautes r parce qu'ils ont dans le cours Krtch - koude ce mois une Fête pour la etch. purification des péchés. 2. Koukamlili- Le mois qui rompt les Haches ; parce que la grande gelée faic natch - koucaflêr les manches des haches. letch. , Commencement de la Chaleur. 3. Balatoul. 4. Kidichkoun- Les Jours deviennent plus longs, nitch. Mois de la Préparation. 5. Kaktan. Mois des Poijfons rouges. 6. Kouiche. Mois des petits Poifibns blancs. 7. Ajaba. Mois du Poijfm Kdik. 8. Kaiko. Mois des grands Poijfons blancs.. 9. Kijou. Mois de la chute des Feuilles. 10. Kikteron. Il dure jufqu'au mois de N o vembre , ou de la purification des péchés, & renferme ainfi 3 de nos mois. I » Les Kamtchadals qui habitent les bords de la Rivière Kamtchatka, font les feuls qui nomment ainfi les mois. Les Peuples DU K A M T C H A T K A . 27 du Nord leur donnent d'autres noms, & yoici comme ils les comptent. 1. Kdouoqlkouletcb. 2. Kijatp. 3. Tchougelinttteh. 4. Koukamlilingetcb. J. Kidichkonnetch. '6. Chijo. 7. Kououl. %• Koja. 9. Kaiou. |o. Kouilkojalidecch - koiiletch. JL* mois où les Rivières gèlent. la mois convenable à la Chajfe. La mois de la purijication des péchés. La nais où Us Haches je rompent , à caufe du grand froid. La mois des longs jours. Le mois que les LatJaques font des petits. Ce font les Veaux marins de la plus grande efPece. Le mois auquel les Vaches marines mettent bas. Le mois où les Rennes domefttques mettent bas. La mois où Us Rennes fauvages mettent bas. La mois où la Têche commence. Ils dîvifent Tannée en 4 Saifons: Ougal, le Printemps, Aàamal, l'Eté, Kbitkheil, l'Automne, Koedenou, l'Hiver. Mais ils ne favent en aucune façon le commencement ni la fin de ces Saifons. Voici ce que M. Steller a écrit fur ce fujet. » Les KamtchadaJs fa vent que le Monde "s>8 HrsToiRE „ îi'ett pas de toute éternité, mais qu'il a „ eu un commencement. Les Habitants des bofrls de la Mer Pengina appellent »> le temps, Itkouokh, ou Azked; & ceux des bords de la Rivière de Kamtchatka, Letkoul, ou Elcbitcb, fans que l'origine de ces noms foit connue. Ils divifent communément l'année Solaire en deux parties, chacune de fix mois ; airifi l'Hiver fait une année, & l'Eté une autre.. Ils >» fondent cette divifion fur les effets de Ia( Nature en Terre. „ Le cours de la Lune régie la durée de chaque année ; & l'intervalle d'une nou„»> velle Lune à l'autre, en fixe le nombre „ des mois. L'année d'Eté commence au „ mois de Mai, & celle d'Hiver en N"o„ vembre. Les Kamtchadalx méridionaux ? , nomment le mois de Mai, Tava-koatch, le „ mois des Râles; Tava lignifiant l'Oifeau de ce nom, & Koatcb la Lune & le Soleil. Ils appellent ainfi ce mois, parce „»> que c'efl la temps auquel les Râles arri„ vent en grande quantité dans leur Pays. „ Juin, Koua-koatcb, le mois des Coucous, „ parce que cet Oifeau chante dans ce „ temps. Juillet, EtemJia-koatcht le mois „ d'Eté. Août, Kikhzouia-koatcb, à cau„ fe de la Pêche qu'ils font au clair de la r> v ,i „ „ „ „ „ „ „ „ K A M T C H A T K A . AO> Lune. Septembre i Koazoucbta-koatcb y le mois auquel les feuilles jauniffent ci tombent. Octobre, Pikis-koatch, le mois des Vanneaux, parce que dans ce temps les arbres étant -dépouillés, on voit ces Oifeaux, que les feuilles empêchoient d'appercevoir. Ces fix mois compofenc l'année d'Eté , qu'ils comptent pour la première. „ Le mois de Novembre commence cel„ le d'Hiver $ ils le nomment Kaza-koatch, „ parce que ç'eft alors qu'ils travaillent l'or„ tie, qu'ils l'arrachent, la font rouir, la „ féparent en petics morceaux, & la met„ tent fécher. Décembre , Nokkoofnobil, „ un peu froid ; pourfignifierque c'eft dans „ ce mois que le froid commence ordinaj„ rement à fe faire fentir. Janvier, Ziza„ koatcb, ne me touchez pas. Ils regardent „ alors comme une grande faute de boire „ fans vafes de l'eau dans les Rivières, par„ ce qu'ils s'expofent à avoir les lèvres ge„ lées ; auffi puifent-ils alors l'eau dans les „ Rivières avec des cornes de Bélier, ou „ avec des vafes faits d'écorce d'arbre. Fé„ vrier, Kitcha-koatcb, parce qu'ils remar„ quent que dans ce temps le froid rend „ plus caljànt le bois des échelles qui leur „ fervent à monter dans leurs Habitations.1 $6 „ „ j, „ „ H I S T O I R E Mars, dspou-koatcb, parce qu'ordinairement la neige commençant alors à fondre autour de leurs Cabahes, ils les ouvrent, & voient la Terre qui commence à fe découvrir. Avril i Mafgal-koatch , le it mois des Hochequeues, parce que ce» „ Oifeâux leur annoncent, par leur arrii, vée, la fin de la féconde année & de „ l'Hiver ". Il parott par le rapport de M. Steller, qu'il s'eft entretenu avec des gens mieux inftruits, & que tous lès Karntchadals ne comptent pas Je même nombre de mois, ëc ne les appellent pas de même. Ils ne diftinguent point les jours par des noms particuliers ; ils ne connoiflent ni les femaines, ni les mois: ils ne lavent par conféquent de combien de jours* leurs mois & chaque année font compofés. Les événements conudérables leur fervent •d'époque dans la divifion des temps : tels que la venue des Ruffes, la grande révolte des Kamtchadals j là première, expédition au Kamtchatka. Ils ignorent abfolument l'écriture. Ils n'ont nulles figures hiéfoglifiques pouf conferver la mémoire des événements: ainfi toutes leurs cohnoiflances âe font fondées que fur la tradition, qui devient de jour en jour fi fautive & fi ira- DU K A M T C H A T K A . jr parfaite qu'on a peine areconnoître les faits, même les plus vrais. Ils ignorent totalement les eaufes des Eclipfes, qu'ils appelknt Kwleicb-gougbcb; quand il en arrive, ils font du feu dans leurs Iourtes, & prient les Aftres eclipfes de reprendre leur lumière. Ils ne connoiffent que 3 ConftelJations; Krtakle, la grande Ourfe ; Degitcb , ou Igitcby ks Pléiades; Ôc Qukoltegid, Orion. En&n ils attribuent le Tonnerre & l'Eclair à de mauvais Génies, ou à des gens qui font leurs habitations clans des Volcans. Les Kamcchadals ne donnent des noms qu'aux Vents cardinaux; encore ne s'accordent-ils pas à cet égard. Les Habitants de la Rivière de Kamtchatka appellent le vent d'Orient, Cbangukb, foufflant d'en-bas; celui du Couchant, Boaikimig ; celui du Nord, Betegem; celui du Nord-Eu, Koafpiouli le vent gras; parce que ce vent pouûant ks {laçons vers le rivage, on tue beaucoup dé bêtes marines: k vent du Nccd-Ooeft, ïag, qui fouffle d'en-haut; celui du Midi, Tcbelioukimig* Les Peuples qui habitent vers le Nord, depuis les bords de la Rivière Kamtchatka ,• nomment le vent d'Orient, Kouneouchkt, foufflant du côté de la Mer; celui d'Occident, Éemchkt, qui fouffle du côté de la Terre ; celui du Nord, <J2 H l S T O U E Tinguilchkht, froid; celui du Midi, Tche* liouguink; & celui du Sud-Oueft, Guingui-Eemihlct, faifon des Femmes; parce que ptndanr que ce vent fouffle, le Ciel, di« fentils, pleure comme une Femme. Ils n'ont point de Juges publics pour décider & terminer leurs (lifférends. Chacun peut juger fon Voifinj le tout félon la loi du Talion. Si un homme en a tué un autre, il eft mis à mort lui-même par les Parents du défunt. Ils puniffent les vo» leurs, convaincus de pluiieurs larcins, en leur entortillant les mains d'une écorce de bouleau à laquelle ils mettent le feu. Ceux qu'on attrape pour la première fois, font battus par ceux qu'ils ont volés, fans que les voleurs faffent la moindre réfiftance; après quoi ils font réduits à vivre feuls privés de tout fecours, & de tout commerce avec les autres comme des gens morts civilement. Lorfqu'un voleur n'eft point faifî^ ils vont en grande cérémonie & en préfence de leurs'Prétres, jetter dans le feu le nerf de l'épine du dos d'un Bélier de Montagne ( i ). Ils s'imagmentlque Je malfaiteur éprouve les mêmes convulfions, fe plie a fe ( i ) On trouve la deicription de ces Béliers de Montagne, dans le Tome V. des Mémoires de l'Académie d« S. Pétersbonrg: , . ;- SriKlMTC-HÂTKA. 3J le courbe. & perd l'ufage de fes membres , à mefure que le nerf fe contracte au feu. Ils n'ont jamais de démêlé pour leurs biens, leurs cabanes ôc leurs limites, parce que chacun a plus de terrein qu'il ne lui en faut, & qu'ils trouvent abondamment de l'eau, des herbes, des animaux propres à leur nourriture, dans les Prairies & les Rivières voifines de leurs Habitations. , Ils ont jufqu'à deux ou trois Femmes, outre celles qu'ils entretiennent * ex qu'ils appellent Koektchoutchei. Celles-ci font habillées de même que les autres, & font le même travail. Elles n'ont aucune liaifon avec les hommes, & fe conduifent comme fi elles avoient de l'averfion pour eux. Les Kamtchadals ne connoiffant pas la? manière de compter par v/erfts, mefurenc la diftance d'un lieu à l'autre, par le nombre des nuits qu'on eft obligé de paffer en route. Ils ont un grand plaifir à imiter & contrefaire exactement les autres hommes, dans la démarche, la voix, les mouvements , les geftes du corps ; de même que les oifeaux & les autres animaux, dans leurs chantsi leurs cris, ou hurlements, en quoi ils font fort adroits. Quelque dégoûtante. que foit leur façon Tout. I. C r 34 H i s T o j i 8 < de vivre, calque grande quefoit leur ftu* pidité, ils font perfuadés néanmoins qu'il n'eft point de vie plus heureufe & plus agréable que la leur. C'eft ee qui fait qu'ils Regardent avec un étonnement mêlé de mépris, la manière de vivre des Cofaques & des Ruffes. lia commencent cependant ù revenir de cette erreur. Le nombre des vieux Kamtchadals attachés aux anciens ufages* diminue tous les jours. Les jeunes gens ont prefque tous erabraffé la Religion Chrétienne.. Ils adoptent les coutumes des Rafles x. &, fe moquent de la barbarie & de la fup^rftition de leurs Ancêtres. L'Impératrice Eflfabeth a établi, dans chaque Habitation,,un Toion où Chef, qui décide toutes les caufes, excepté «elles où il s'agit de la vie ou de la more Ces Chefs & les Amples Particuliers ont déjà bâti des logements & des chambres à la mode Ruflienne, & dans quelques endroits, des Chapek les pour le Service divin. , Il y a aufli des Ecoles : les Kamtchadals y envoient avec plaifir leurs enfants, pour y être inftroits. Ainfi il y a tout lieu d'efpérer qu'avec ces moyens, on parviendra bientôt à-faire fortif ces Peuples de ktuf barbarie. a v K I S î C H à T K A . 35 § IV. Des Ofiregs ou Habitations des Kamtcbaials. Sous le nom d'Oflrog, on entend une Habitation compofée d'une ou de plufieurs Iourtes & Balaganes, efpeces de Hutes. Les Kamtcbadals les appellent Atinumy & les Cofaques, à leur arrivée au Kamtchatkas, leur ont donné le nom d'Ofirogt parce qoe ces HabkatidOs étoient revêtues d'un retapait de terre, & forthiées de là même toaftïere que le font encore celles des Koriaques fixes dn Nord. Pour cohilruire kat§ Iourtes, ils créufene en terre ofl trou d'environ 2 Archînes ( 1 ) de profondeur, dont ils* proportionnent la longueur ât la fargéiir, au. nombre des perfonnes qui doivent l'habiter. Us plantent au milieu de ce- trou 4 poteaux, éloignés l'un de Faiitre d'une Sagène ( 2 ) environ. Us placent, fur ces poteaux, de groflès traverfes ou poutres,- pour foutenir le toîc^ en laiflant au milieu une ouverture quarrée, qui leur tient lieu de fenêtre, de porte & de cheminée. Us attachent à ces traverfes (j) L'Archine eft égale à 2.6 pouces 6 lig. 3 dixièmes duPied-de-Roi deParis {i) La Sagéne eft égal: a 3 Archînes, ou 6 pieds 7 Pouces 6 lig- 9 dixiéines. C 2 36 H I S T O I R E des folives, dont une des extrémités eft affurée fur la terre. Ils les entrelacent de perches, & les couvrent enfuite de gazon & de terre, de façon que leurs Iourtes reffembJent en dehors à de petites buttes rondes , quoique quarrées en dedans. Il y a toujours deux côtés plus longs que les deux autres; & c'eft ordinairement entre les poteaux, auprès du côté le plus long, qu'ils placent leurs foyers. Un peu au delTus de ce foyer, ils font une ouverture, ou un tuyau de dégagement, afin que l'air qui y entre chaffe la fumée au dehors par la cheminée. Ils placent dans l'intérieur de leurs Iourtes le long des murs, de larges bancs, autour defquels chaque famille fait fon ménage à part. Il n'y a jamais de bancs vis - àvis du foyer, parce que c'eft dans cet endroit qu'ils tiennent ordinairement leurs uftenfiles, leurs vafes & leurs auges de bois, dans lefquelles ils préparent à manger pour eux ÔY. pour leurs chiens. Dans les Iourtes où il n'y a point de bancs, ils mettent tout autour des folives couvertes de nattes, fur lefquelles ils repofent. On n'y voit aucun ornement, fi ce n'eft des nattes faites avec des herbes, dont quelques-' uns garniflent leurs murailles. Les Kamtchadals du Nord ont dans leurs DU K A M T C H A T K A . 37 Iourtes deux Idoles appellées Khantàî, & Jjoucbak. La i « . eft taillée comme une Sirène, de forme humaine depuis la tête jufqu'à la poitrine, & le refte du corps reflemblanc à la queue d'un poiiTon. Sa place eft ordi% uairement près du foyer. Ils difent qu'ils lui donnent cette figure, parce qu'il y aùbu Efprit de ce nom, Chaque année, à la purification des fautes, ils en fabriquent une ferablable, qu'ils placent auprès de l'ancienne; & en comptant le nombre des Idoles qui font auprès du foyer, on fait combien il y a d'années que la Iourte eft bâtje. La 2de. Idole eft une petite colonne donc le bout eft fait en forme de tête d'homme. Ils la font préfider fur les uftenGles de la Jourte, & la regardent comme un Dieu tutelaire qui en éloigne les Efprits malfaifants des Bois. C'eft pourquoi ils lui donnent à manger chaque jour, la frottent & lui oignent la tête ot le vifage de la plante Sarana cuite, ou de PoiiTon. Les Kamtchadals du Midi ont la même Idole, qu'ils appellent Ajoulounatcb ; mais au lieu des Khantaï, ils ont des perches, ou des efpeces de porte - manteaux où font des têtes d'homme : ils les nomment Ourilidatcb. Les Karntchadals defcendent dans leurs C'3 38 H I S T O I R E Iourtes par des échelles, dont une des extrémités efl placée proche le foyer, & l'autre dans l'ouyerture qui fert de cheminée ; de manière que quand ils font du -feu, l'échelle eft brûlante, & qu'il faut retenir fon haleine, fi l'on ne veut pas être fuffoqué par la fumée. Mais ils ne s'en embarraffent pas j ils grimpent comme des écureuils fur ces échelles, dont les échelons font fi étroits, qu'on ne peut y mettre que la pointe du pied. Les femmes paffeht même volontiers à travers la fumée avec leurs enfants fur leurs épaules, quoiqu'il leur'foit permis d'entrer & de fortir par une autre ouverture, qu'ils appellent Joupana. Mais on fe moqueroit d'un homme qui y pajrê' roit, & il feroic regardé comme une femme. Les Cofaques, qui dans les commencements n'étoient point accoutumés à palTer à travers la fumée, fortoient par le Joupana, deftiné pour les femmes ; auffi les Kamtchadals les regardoient - ils comme ce fexe. Ils ont des bâtons faits en guifede tenailles, nommés Atidron, pour jetter hors de leurs Iourtes les tifons ; ceux qui lancent les plus gros par l'ouverture fupérieure, font regardés comme les plus habiles & tes plus adroits. .' Les Kamtchadals habitent les Iourtes de- D ir K A ut T c a à TK A. 39 puis l'Automne jorqu'au Printemps; ils vont enfuite dans les Balaganes, qui leur fervent de Maifons & de Magafias pendant l'Eté. Elles font faites de k manière fuivante. Ils plantent d'abord 9 poteaux de la hauteur de 2 Sagènes (ou de 13 pieds environ de France); ils les mettent fur 3 rangs à égale diftance les uns des autres. Ils joignent les poteaux avec des travèffes, & mettent de/Tus des foliveaux pour faire le plancher, qu'ils couvrent de gazon. Pour fe garantir de la pluie, ils conftruifent avec des perches un toît pointu, qu'ils cou-' vrent aufîi a vec du gazon, après avoir affuré avec des courroies & des cordes le* extrémités des perches aux bouts des folrves d'en bas. Us y pratiquent deux portes en face* l'une de l'autre, & montenc dans les Balaganes avec les mêmes échelles dont ils ont fait ufàge pondant J'Hiver, pour defcendre dans leurs Iourtes. Ils conftruifenc ces Balaganes non-feulement auprès de leurs Iourtes ou Habitations d'Hiver, mais enco* re dans tous les endroits où ils vont paffer l'Eté pour y faire des provifions. Ces bâtiments leur font fort ccMArqcwte* pour garantir leur Pôiflbn de l'humidité, k pluie étant très fréquente dans ce Pays} C4 40 H l S T O . I R ! ils leur fervent encore" pour faire fe'cher leurs Poiffons, qu'ils y laiiTent jufqu'en Hiver, fe contentant de retirer les échelles, pendant ce temps. Si ces Balaganes étoient moins hautes, leurs provifions de? viendraient la proie des. bêtes ; malgréxes précautions, on a vu plufieurs fois les Ours'^y. grimper, fur-tout pendant l'Automne, lorfque les Poiffons commencent à devenir rares dans les Rivières, & les fruits dans les Campagnes. En Eté, lorfqu'ils vont à la chaffe, ils çonftruifent, auprès de leurs Balaganes, des Hutes de gazon, dans lefquejjes ils préparent leur manger, & vuident le Poiffon pendant le mauvais temps. Les Cofaques y font du fel de l'eau de Mer, Les Oftrogs confidérables font entourés de Balaganes ; ce qui offre de loin un coup d'ceuil fort agréable, chaque Oftrog reffen> blant à une petite Ville, c* les Balaganes à des Tours: Les. Kamtchadals méridionaux, qui vivent le long de la Mer de Pengina, bâtit» fent ordinairement leurs Oftrogs dans les Bois, à 20 werfts de la Mer & quelquefois plus, ou dans des lieux fortifiés par la Nature , & qui ont une fituatien fûfe & avan-. tageufe. Mais ceux qui habitent du côté H V K 1 i l T C H A T K A. qrj de la Mer orientale, connruifent" les leurs près de la Côte. Tous les Habitants d'un Oftrog regardent les bords de la Rivière fur lefquels ils demeurent, comme le domaine & l'héritage de leur famille. Us ne quittent jamais ces bords, pour aller habiter fur une autre Rivière. Si quelques familles veulent le féparer de leur Oftrog, elles conftruifent des Iourtes fur la même Rivière, ou fur les ruiffeaux qui s'y jettent. Cela donne lieu de croire que les bords de chaque Rivière font habités par des Peuples qui fortent tous de la même tige. Les Kamtchadals difent euxmêmes, fuivant le rapport de M. Steller, que Kout, qu'ils regardent quelquefois comme leur Dieu, & qu'ils appellent auiîi leur premier Père, vécut deux ans fur les bords de chaque Rivière du Kamtchatka; qu'après y avoir eu des enfants, il les a laïues dans le lieu de leur naiflànce, & que c'eft de ces enfants, que les Habitants de chaque Rivière tirent leur origine. . Ils prétendent que Kout fut de cette manière jufqu'à la Rivière Ozernaïa, qui prend fa fburce au. Lac des Kouriles; qu'il finit dans cetenr. droit le cours de fes travaux, ôf qu'après avoir mis Tés Canots contre une Monta-,. gne, il cUlparut du Kamtchatka. c 5 |.i H I S T O I R E - Autrefois les Karotchadals obfervoient fcrupuleufement de n'aller à la chafie que fur les bords des Rivières qu'ils habitoient, & qu'ils regardèrent comme leur domaine; mais aujourd'hui ceux qui vont à la chaffe des Bêtes marines, s'éloignent à environ soo w. de leur Habitation, juiqu'au Port d'Awatcha, & même jufqu'à la Pointe méridionale des Kouriles, ou Kourils - kaia Lopatka, •. • S V. De leurs Meubles cf de leurs Ujlenfile Tous les Meubles des Kamtchadals consultent en taflès , auges, paniers,'ou corbeilles quarrées. faites d'écorce de bouleau ( i ) , canots & traîneaux. Ils prépa* rent leurs repas, ainfi que ceux des Ghiens, dans les auges: les paniers ou les corbeilles leur fervent fouvent de gobelets, Us voyagent fur les traîneaux pendant l'Hiver, & dans-les canots pendant l'Eté. On fera bien aife de favoir comment ces Peuples, qui rf'avoient aucune eonnoiflànçe des métaux, d'ailleurs, ignorants, greffiers & trop frupides pour compter jufcm'à l o , ont pu néanmoins parvenir, fans le fecûufs d'aucun infiruinent i e i ê r , à creu{i ) On les appelle dans le Pays,T*kmu«Bfr DU K A M T C H A T K A . 4$ fer, tailler, couper, fendre, fcier le bois, bâtir des maifons, avoir du feu, & faira cuire leurs aliments dans des vafes de bois. La nécefllté eft ingénieufê, & l'homme trouve des reffources en lui-même, lorf-» qu'il eft obligé de fournir à Ces befoins. Avant l'arrivée des Runes, les Karov tchadals fe fervqient d'os & de cailloux au lieu de métaux. Us en faifoient des couteaux, des piques, des flèches, des lancettes, des aiguilles & des haches. Ils faifoient auffi leurs haches avec des os de Rennes & de Baleines, ou avec des pierres de jafpe taillées en forme de coin; ils les attachoienc avec des courroies à des manches courbés. C'elr. avec ces inftruments qu'ils creufoient leurs canots" & leuri vafes ; mais ils y employoient tant de temps, qu'ils étoient trois ans à creufer un canot, & au moins un an à faire une auge: suffi les canots & les grands vafes n'étoient pas moins eftiraés chez eux, que le font chez nous les plus belles pièces de vaiflelle, •même du métal le plus précieux. Le Village , qui étoit en poiTefliqn d'une belle auge, s'eftimoit plus qhe fes voifins, fur- tout lorfqu'elle étoit de grandeur à traiter plufieurs Convives. C'eft dans ces auges qu'ils font cuire :la viande & les poifleo*, en jetr 44 H I S T-O I X K tant dedans des cailloux rougis au feu ; & la provifion doit être abondante, puifqu'un Kamtchadal, lorfqu'il eft invité par un ami, mange à lui feul autant que dix hommes enfemble. Leurs couteaux font encore aujourd'hui d'uncriftal de montagne, de couleur verdâtre, tirant fur le brun, pointus & faits comme des lancettes, avec des manches de bois. Ils emploient de même le criftal pour armer leursflèches& leurs piques, & fabriquer les lancettes pour fe faigner. Leurs aiguilles font faites d'os de Zibelines : ils s'en fervent avec beaucoup d'adreffe pour coudre leurs habits, leurs chauffures , ôf toutes les garnitures & bordures qu'ils y ajoutent. Lorfqu'ils veulent allumer du feu , ils prennent un petit ais de bois bien fec, percé de plusieurs trous, dans lefquels ils tournent avec rapidité un bâton fec & rond, jufqu'à ce qu'il s'enflamme. Ils fe fervent en guife de mèche, d'une herbe féchée ( i ) . ^Chaque Kamtchadal porte toujours avec lui un de ces inftruments enveloppé dans de l'écorce de bouleau. Ils préfèrent même à préfent cette façon de faire dp feu, à nos Jufils, par îa rajlbn qu'ils ne peuvent, avec ( i ) Cypéroidet, qp'on appelle dans ce Pays, TmcbiuH DU K A M T C H A T K A . 4$ ceux-ci, l'allumer auffi promptemeht qu'à leur ancienne manière. Ils font un fi grand cas des autres inftruments de fer, tels que les couteaux, flèches, haches, aiguilles, &c. que dans les premiers temps qu'ils furent fournis, un Kamtchadal s'eftimoic riche & heureux, dès qu'il poffédoit un morceau de fer, quel qu'il fût. Aujourd'hui même, lorfqu'un chaudron eft ufé par le feu, ils ont un foin extrême d'enramaffer les morceaux ; ils les forgent à froid entre deux pierres, & en font toutes fortes de petits inftruments utiles, comme des flèches & des couteaux. Tous les Peuples du Kamtchatka & de la partie orientale de la Sibérie, font très avides de fer; & comme quelques-uns font portés à la rébellion, principalement les Tchouktchi, il eft défendu aux Ruffes de leur vendre des armes; mais ces Sauvages ont l'aoreûe de faire des lances & des flèches, des pots & des marmites qu'ils achètent: ils ont auffi des armes à feu, qu'ils enlèvent aux Ruffes, mais la plupart ne favent point en faire ufàge. Ils font fort adroits à raccommoder les aiguilles, dont la tête eftcaffée, en les perçant de nouveau jufqu'à la pointe. Pendant mon féjour dans ce Pays, je n'ai Vu que ceux qui fe piquoient de vivre ï la Ruflè, qui fe fefvftTent de vâks de fer & de cuivre; les autres ont confervé leurs uftenfiles de bois; • On prétend quv. les Karttehadals ont eon* fjoTuf ;ge des inllruments de ref avant l'arrivée des Runes ; qu'ils en font redevables aux Japonois, qui abordoknt aux Mes Kouriles} que ceux-ci vinrent même une fois par Mer jufqu'à J'errrbouehure de la Bol* Chaïa, & que le nortl de Chichaman, que les Kamtchadak leur donnent, dérive dé Chiche, qui lignifie aiguille à coudre. Il n'y a point de doute que les Japonais n'aient autrefois fréquenté lés ïfles Kouriles avec de petits Bâtiments pour y commercer, paifque fai acheté des Kamtchadak des boucles d'oreilles d'argent* un fa* bre japonois, & un êabafet verni, fur fe* quel on préfeiitè du thé; ce qui ne peut venir d'aiHeurs que des Japonois. Mais on n'a point de certitude qu'aucun de leurs VahTcatrx aîc jrmais paru à l'embouchure de la Bolcnata; cV d'ailleurs, il eft difficile de croire qu'ils fe fbient expofés à naviguer avec tant de peines ôt de dangers* dans des-Contrées inconnues. De tous les Ouvrages que jai vus de ces Peuples, aucun-rie m'a plus étonné qu'une chaîne qu'ils avoient fuke d'une feule dent Eu K A M T C H A T K A , A? de Cheval marin : elle avoit un pied environ de longueur. Le» premiers anneaux étaient pkis grand» que ceux d'en bas, suffi ronds ce auffi unis que s'il» eûflènt été faits au tour. Cette chaîne fut apportée du Cap Tichoukottkoi par le Vaifieau le Gabriel. Les Ccfaqu.es l'avaient trouvée dat» une Iourte, abandonnée par les Tchouktchi ; de forte qu'on en ignore J'ufàge. Mais il effc furprenaat que des gens aufij fauvages aient pu, avec un fintple inftru* ment de pierre, faire cette chaîne, qui eût paûe chez nous pour on ouvrage curieux: je crois que celui qui l'a faite y aura mis plus d'une année* Les Koriaques font des cuiraiîês avec de petits os, qu'ils attachent par des courroies* Leurs piques font auffi d'os, à 3. pointes, & enfoncées dans de longs manches de bois : l'os eft fi poli, qu'il en eft luifaat. Il fera queftion, dans la fuite, de leurs Traîneaux, & de la manière de les conftruire, ainfi que des Chiens dont ils fe fervent pour les tirer. Par rapport aux .Canots, nous ne parlerons ici que de la façon de les faire, du bois qu'on y emploie, de des endroits où l'on en fait ufage* Les Canots des Kamtchadate, qu'ils appellent Bat fi, fe font de deux manières, Si 48 • ' H i ' s ï û u i fuivdnt différentes formes; les uns font nommés Koiakhtakthn, & les autres Taktou. Les premiers riè différent en rien de nos Bateaux de Pêcheurs: ils ont la proue plus haute que la pouppe, & les côtés plus bas. Les derniers ont l'avant & l'arriére d'égale hauteur ; mais les côtés font recourbés dans le milieu, ce qui les rend très incommodes. En. effet, pour peu qu'il faflê de vent, ils fe rempliiîènt d'eau dans l'inftànt. Les Kamtchadals ne fe fervent des Koiakhtaktim que fur la Rivière du Kamtchatka, depuis fa fource jufqu'à fon embouchure. Us emploient les Taktous fur la Mer orientale & fur celle de Pengina. Lorfque ceuxci font revêtus de planches & de peaux, oh les appelle Baidares, & c'eft avec ces Bateaux que les Habitants des Côtes de la Mer des Caftors vont à la chaffe des animaux marins. Us fendent le fond de ces Baidares, les recoufent avec des fanons, ou barbes de Baleine, & les calfatent avec de la mouffe, ou de l'ortie battue & brifée. Cet Ufage eftV fondé fur ce qu'ils ont remar-* que que les Baidares , qui n'avoient point été fendues, s'entr'ouvroient aifément par la violence des vagues' de la Mer. Les Kouriles des Mes, & ceux qui habitent la Pointe méridionale du Cap Lopatka, con-1 ftrui- DU K A M T C H A T K A . 40 ftruifént les leurs avec une quille; ils les revêtent, & les calfatent de même. Tous les Habitants du Kamtchatka font leurs Canots avec du bois de peuplier. Les Kouriles n'ayant point de bois propre à les conftruire, fe fervent de Celui que la Mer jette fur leurs Côtes, de que le vent pouffe, à ce qu'on croit, des Côtes du Japon & de l'Amérique. Les Kamtchadals feptentrkxiaux, les K o rîaques fixes & les Tchouktchi font leurs Baidares de peaux de Veaux marins de la plus grande efpece; parce que n'ayant ni fer, ni bois propres à la conftruction, il leur eft plus facile de les faire de cuir. Les Canots leur fervent à tous pour la Pêche , & le tranfport de leurs provisions. Deux hommes fe mettent dans chaque Canot ; l'un eft affis à la proue, & l'autre à la pouppe. Ils remontent les Rivières avec des perches; mais ils ont tant dé peine, fur - tout dans les endroits où le cou» rant eft rapide, qu'ils reftent quelquefois un demi-quart d'heure courbés & penchés fur leurs perches, fans avancer feulement de 2 ou. 3 pieds. Malgré ces difficultés, les plus vigoureux font, avec ces bateaux chargés, 20 w. de chemin, & 30 à 40 quand ils font vuides. Ils traverfefit ordinairement les Ri- Tum. /• D S° H i s T o i xE viereg, en ramant debojat, comme les, P ê cheurs du Vblkbpwa dans leur efquif, Les plus grands Canots peuvent porter 30 à 40 poudes ( 1 ) . Lorfque la charge eft légère & qu'elle occupe un grand efpace, comme par exemple du Poiflbn l e c , ils la tranfporterit'avec deux Canots joints enfemble par une eipece de pont fait avec des planches. La difficulté qu'ils ' éprour vent à remonter les Rivières dans ces Canots ainfî unis, eft cauu) qu'ils ne s'en fervent communément que fur la Rivière de Kamtchatka, dont le cours eft moins rapide; & ils dèfcendent les autres Rivières avec de Amples Çanpts, § Y t. Des. occupations des Hommes Si des . Femmes, Les Hommes vont à la Pêche pendant PEtç, font fécher le Poiflbn, le tranfporterit'de la jVïer à leurs Habitations, & préparent' les4 arrêtes & lé Poiifon gâté poiir la nbùmtu're de.leurs, Chien?. Cependant les FemfnW'vvujdênt fé^poifTons, les étendent; quelquefois même,, [édW, accompagnent & aident leurs jl^arîV.a Ja'Pêçhe. Elles era( 1 ). Le poude étant égal à 33 livres de France, c'éft 9 à 13 quintaux. Is , DU K A M T C H A T K A . 51 pfoient'Je reife du temps à cueillir différentes herbes, des racines Se des baies, ou dépeins fruits, tant pour leur nourriture que pour leur iervîr de médicaments; elles préparent l'herbe douce, dont ils nefaifoient nfage anciennement que pour leur noufritureVrhais préfentement ils eh font de l'eaude-vie: elles apprêtent aufli le Kipret Se Théfbe appellée Secak fpiculif geminatis, déni dies ourdiffent leurs tapis, leurs.manteaux, leurs facs, Si d'autres petites bagatelles de ménage: ensui ;elles ont,foin,des prehnliûins de bouche, ainli que de toutes les autres."' . . - • Dans l'Automne, les Hommes s'occupent à la Pêche Si à tuer des Qies^/des Cignes, dés Canards, &c. Ils dreiîent leurs Chiens au charroi, Si préparent du bois, pour faire des traîneaux Si qVad^r2* ouvrages; Les Femmes pendant ce temps cueillent de rortié, la font rouir, la briftptî la dépouillent de, fée'orçe, Si la metteatfous leurs Balaganes.' EJles v o û t o n s les grandes1 plaines qui rie ;fbn't' couvertes <pe de mrArfles, & retirent, des trous, de . i*»,' dès,racînes $é différentes eipecçs de h plante' qu'on appelle\ 'dans ce' Pays, &Vana,. ,;.... t., .-; . ,v_, ;..--. :• .-A \ Dans l'Hiver, les Hommes vont à la D 2 52 H I S T O I R E chaffe des Zibeline» & des Renards ; ils font des filets, ils rranfportent avec leur» traîneaux, dans kurfs Iourtes, <du 'bois «Se les autres provifions qu'ils avoiént ' teiflees pendant l'Eté dans^les Balaganeis, d'oùv ils n'avoient pas eu. le temps dé le»' retirer J erx . Automne: i: liés ^Femmesfilent< pbur J tairer desfilets-fcô^ôtfvfsgfe eftfi long, qu%oe Femme peut à peihé fournir afiezdéi fil h fon Mari pour'les'filets ^tri iufFftJoUnéceffaires pendant 45&&-i MaisqnaWles^Familles fdrrt'ricmiairèufeà', îtélé» fc^'pWs qu'il né ieur^efitlaûli ' AlOr^iteiéctiawgènr le furriltfsj^PëA des aigtrrltes^çTe^që:ifoi^ des1 de»à eoudJK&v Wj{ X;!i l & desxoutéànx. ^ i ?•-'< V'oh •/.(•• m îritt'ftin^err^ 'les'Riéîétés de» viennent' navigables',1 "" &< qu£ lès" tFbifibnè qui y ont païTé FHi^ër'regagnent 4a Adén, les Hommes i'bcètipen!;af'âa Pèche451 idu ils vont'du é f t é ^ M Mer^pour-aarapet une eTtecéWy^&%t^Wffàbnià->$il)î on le'trodvé'albr's méfmêéfyaâtifétàmÊ lelTGolfes &!dtë&\& WisÈniM'y-ito* qui ' vont même-tmff6 rafî^feiueBta^i&qu(qu'aa Cap LopaAa'i pv3th?, attft^lfles':*^»* marins, .dç ' dîadtre^I'à#raaUR^ Lés ^ftTçmJ mes, dé leur côté ,^vontJ5&iéilli& dkfts^ les . ( 1 ) Ontf, Afinut mttiqttortqn, efpécé1 de Meriuchev DU- K A M T C H A T K A . 53 champs une efpece d'ail fauyage & d'autres plantes, non - feulement pour fuppléer aux proviQons dont on manque dans cette faifoii, mais même pour s'en, régaler. Elles aiment : fi fort les herbages, que pendant tout i le Printemps, elles en ont prefque toujoursidans la bouche; & quoiqu'elles les appêrûent chez elles par hraffées, à peine en onwelles' pour UQ jour., j , Les Idommes font encore chargés de conftnlire les. Iourtes «St les fialaganes, de les chauffer,; d'apprêter i leurs-!; aliments, de donner à mnnger à leurs chiens, de régaletilca Cortsdés Jorfoue l'occaffon s'en préfente^, d'étxsfcbep les Chiens &, antres animaux dont les peaux leur fervent- à faire des habits;; enfin d$-préparer le* uiîenfiles domefrÀques, & fes iarines néceffaires pour hrguerre.- Les Femrnesià leur, tour font ûhligéeside (préparer <& de coudre les peaux «lontjelieai/opt.des habits^ les b a s ^ les ^,^umj$rlçmmcm f-en t mèMt s r ferc-tcflugi-tânmépjùjg & t a!l& «ÉÇ tJMP™* »Wîp&ufimWi* .dqsJ^By^%fflejjrlsjuffi regardât .^ils 4 a j ^ qqrnpenqen^t avec méprisâtes Rul^i§g'i!s/iiitpjgien.t manier l'»g»éIlêci5;lîalenei(,0Çef font aufli les Femmes qui,teignent les peaux, qui traitent r>3 54 H i s T O I R s Je» jtnalades, $ qu^êant ,Jê» cérémonie» «te Rcfigjoq., Voici la manière dont-elle» pré» panent» teignent & coulent le» pçanac ri^es Femme», n'ont qu'une feule %«>r* de Réparer toutes .le» ^ p ^ u x de. Renne»', de Ghkns» de Veaux cVée Cafter» marin» ; «&«€[ idonf elles fpr*; lekhabit».. E t e coca» œsneentiptr mouillée f intérieurjdâ hpem* après quoi leltes-...rariiTettt- avec unocouteau j^«i*ie pierreries fibre» c%: les ehaMsljjitt;^ font jielbée»; ateaelrée» ouand On aVéçoBebé t§»>..anùb^«a{a^.i n Jjl 11b» fx«KteDil enfuite/ht peau. aye«y f^kiœy&fafîpif&mimk&ais,. obtt;îfirr> raeutpiji m tordent; •#& ; la :foulentaux îpfods jufqu&qe; qu'ettb'ldfivierlne: ua.FpM irmlle* ^mtlarsmmSW^) fèoç«tK»c?*oisrî dai fret* tçpjt encore^ T<& çoMinueM ce ctratoduiaPi çAr'^jceiqu'eljefoip fiien nette &-,waolkLiiih* r#éojarptlm i.eft i da ?ruêmei poia ; [lea^peiAHC *&M\m qmlmtiXmmsyrfies] îesibxrfofer* qilUicfràdajfo^ «& aprèsj^e» iW%^n^^Apéo^ê^iï^iUfdiimàc pour en faire t#ml#fl;leir*Ml^ 5fR^a¥rlfift1ft WaiW ^tOro^ti*miïeiieurs i,iF]l#fcteigaeiUii.k6 aateux;<de fBierine»i éiî dePbiew.d^r4 a idle«d»rrt ta'inabàu* entes frottant foirvent ayec de l'écorne d aune DU K A M T C H A T K A , SS hachée en petits morceaux. Mais elles ont aae rnéthode particulière pour teindre les peaux de Veaux marins donc elles font des habits, des chauflures, & les courroies Oui fervent à garnir & à attacher les'traîneaux!. Après eff: avoir' été le poil- avec de l'eau chaude v elles &s>«oufént? en forme de fie,- tournant' en dehorSfo côté de la peau où étoit le poil. Elfes ventent dans ce fac ont forte cfeccotion rfëcorCe d'aune ce le recoufenc par le haut! (Quelque» temps après/-ehes le pena>nt-a- un arbré,-le battent, avec des bâtons; «xioontaittetw 'cette opérarjoa à pfofiettrs ufprffes; jufqfu'à ce qoe la? couleur <• aïs aneal '• pénétré Ja peau ; elles la biffent fécher à \ ah"; <& la frottent avec les mains jufou'à ce qu'elfe fôfofnolie, foaple ce propre à êtro employée' Les peaux ainfl préparées, reftembknc beaucoup, aa-maroquin. Les iJateôuoes,fUivant ïd. S;eUer, les préparent beaucoup mieux; ils ks> appellent Mahifatfiî^vdnàbitë^haque peau huit etfoes* jqEogrive éft nnépiéce a argent ^ qui: vapt'»dix?Jfôisi u'• fi - '-•< f^uant au 'poil -des Veau* marins' dont elles fe ferverit pôus>' gàrmVl feùrs Vobes ôc leurs chaûflimes,' elles te teignent^ avec un petit fruit d'un rcàige très f©nCéV( i ) , ( i ) Appelle Eriuj'nitfâ. Pbcciitium. Lina. D4 «ô* H I S T Ô I RE qu'elles font bouillir avec de l'écorce d'au* ne, de l'alun, 6. une huile minérale appellée Oleum petra. Cette couleur eft ordinal* rement d'un rouge très vif, Elles coufent leurs robes de leurs chauffures avec des aiguilles d'os, de au'heu d e fil elles fe fervent de nerfs ou de fibres d e Rennes, qu'elles rendent auffi fins qu'il e i l néceiTaire pour leur ufage, Elles font la colle avec des peaux de poiflbns féchés, & fur-tout avec celles de Baleine. Elles enveloppent ces peaux dans de f écorce de bouleau, & les laifiènt quelque temps fous la cendre chaude. Cetto colle eft au,lli bonne que la meilleure de Ruffie, 5 VII. De F habillement des Katntchadals. Les habits que -portoient autrefois le3 Kamtchadals, & que le plus grand nombre porte encore, aujourd'hui , font faits de peaux de Rennes, de Chiens, de Veaux marins, & même d'Oifeaux ; ils coufent ces peaux enfèmble fans aucun choix. Les Kamtchadals portent communément deux habits ; celui de défias eft appelle par les Cofaques t%mkhanka ( i ) . Us font leurs ( i ) Par les Kamtchadals du Nord, Ktavis, & par feux du Midi, Kakçitak. ,3,'t ; i r . 3 q " r ; °'-i'jft yy Jo ."•••" • u • < ; • • - . ) : ' . ' i J n . , - ' , i y : . • • * ' - • ' • .•: . • • < ^ . ^ V ;31 ; P ••->- ••'! -'Ui.'p ï T I ^ i a p - . . : * >L> ' U . 9 X - • " - . T b - r ' j . ' ;••'!•• iV - . ' • • ^ > . i L j \ ) • . ..• ; ' '-. ' ! ^ ' i - • . / " : ) 3b >.-.i- îî . u ..•:> >'• r I ;<t .••'< * . ' • . ! ' 5 ,;-> v -nn i".i.i;i- :r«.;.-n ' s.-i> '-o ,.-.,,,. ,f , , g f ' L "il J' 1 -:. y , . V . • V- TV. j_- Ultt TC • : • _ •:•.% .-; '.;i "Jiy'j .!./•.;.-> -• v t i i . l t b i ; - . •4"^ * J 3^.l , _ ' ,-jr «juin ~ Cv'..ly iii- ï lui /îfocytif *6 ".. ':.•::.} -J, •fjlWéli.l y fc! - ! • • • J L - • ' : < • < • u ; - ' J'' , ; , b •>., v . , 5 V \ , v ' y\ .<m:' . - - 1 \ v. :; ; ' ; V "/'-•UU ,,-r . » • ' : T r M . r ." 'U.'ii,*.- • i >u'iï, ..','••. .',.;:.... ;:> -u '.: "JiJSf "•! *••*• ; J J J J/7 J'" :•• .ri > _>;*<" ; , ••'••*;• :;_ ~.. •*::; iy.-. •••••! t .. :.|io.. •.>rr4»>r .!•„ - i i . _UJ."J l > t . j , ' - . X t i p v /> , JlftlïîV. i.' •vf !««~K%»j^ 4 • aiftitit y w . tfw « - O W J W I . . , ka*at v m . . ^ \ fj k 4<- V -. - A>"' ^ ' * * "M J Du K A M T C H A T K A . 57 habits de deux manières; les ans à pans égaux; les autres un peu plus longs fur le derrière que fur lé devant. Quelques - uns ont par derrière nne grande queue. Les premiers font appelles Kouklianki ronds; les autres? font-connus fous le nom de Kouklianki à queue. Leurs habits defcendent an peu plus bas que les genoux, les manches en font fort larges. Les KamtchadaJs portent auffi un capuchon qu'ils mettent fur leurs bonnets, pour fe garantir contre les ouragans qui font fréquents dans ce Pays; Le collet de l'habit n'a que la largeur néceflaire pour paffer la tête; ils attachent 'autour du collet des peaux & des pattes de chiens avec lesquelles ils fe couvrent le vifage pendant les mauvais temps. Le bas de leurs habits eft garni tout autour, de même que le bout des manches & le tour du capuchon, d'une bordure de peaux de miens blancs à longs poils. Cette bordure ft plus eftimée que toutes les autres. Ils eufent fur 1e dos des bandes de peau ou tétoffe, peintes de différentes couleurs, & juelquefois des houpês faites de fil ou de jourroies différemment' peintes. L'habit de defliis a le poil en dehors, & celui de deffous l'a en dedans, & te revers eft teint avec de l'aune. Ils choififfent pour le pre» D 5 $8 H I.;.S~.T Ot R t . -. Biier, des fonrnftéso^lacc^kur dà poil k plus jeûimé parmi eux, telle que-le1 n o i r , k blanc, ou celles qui Ibnt tachetées; Les Kamtehadals ont pris cet habillement'des Koriaqoesi i Celui qu'ils portoient - d'abord < a voit allât vérité là même forme, ma» il écoit fait de peaux dei Chien*, de Zibelines», de flenards, de Mannottes & de 'Béliers de montagne. ->'•• À-- • ."•'• •'• ' ""q-n - " Iii y a «ncare un -habillerrienû appelle J&pnk», f-qufc kar, vient des Kofiagées-r il rtel diffère a W K ^ mieurî il nleai dèfcend? jarçù'aùx 'talons> & i h ne lé tejsTiemnd'aueutté couleur.n Le pais b«àœivêwment''doti^ qoés &jles:Kamtihadals fe parent-j efbappellè'par les Kamtchadals do iNbrdy|T*i» ^ è . . ; Il eu de ^ mêrxie longueur que les Kouklianki^iitiais plus,large en bas/& plu* étroit fous tes aiffelles. Le coHet eft fais comme celjui -des ehetnifès ; -ksi manches font? «étroites. .Cm «borde le, bâé de d'habit, letcollet & lès maochel avec de la fourrure d e i C a f t b r . ^ q J . - I I . ' I i , . • ! ' ! • < . - < t Ces borduresifopfr.dmtes dUBe^Janiere ou bande de peao-tanpée,, -de la -largeur-d'un doigt >&iderblb Do en forme '-irais) rangs découpés par petit» quawés. >•• Chaque quar* fé eft coula avec'des fils te diirerentes cou- DtT S â K d n C c H l A Ï a - K A . S<> leurs. Qn-L«bn^ve<k)laiS9Tirai vuideiecn ne chaque jouara-fl. due pflSDràetnrÉtag/id* çoufii ^vtQ^jdai,baite(iibî2al r e)nrtta./.r^}rj ajout» à;lcem^Miidr«,3^2bfttiD'tSt éabbasi ane/jptrt^,^ier« r^geefotopnairJeV quaboÛi yariée;pa|ittiie,b^dureifiBr8 dé ki-peaiiKldp eai,d'ùn,4rKeTjl, «Sc:foti.)a£iadBe, à jtoute» a3Mt&Sïtàtïù<m:imra&L paauxi.déûedf pées en pointes cg bordées de lainerp^btterfr r^^aj^s^i«K;kfe rnêrri«bpsnrrM;hdm-'. p$d*&&jsrdsï^ biUÊir«nt5a^;c}effûàs Sœurnés p«terâ) ordinaifgjùeat çkWida rrrsnfimpEâl eortipqfé 4'«C)caiâÇéflr>t&ré,unayra céufuafenfejBWfci l^iîjq^e*on*-bKilèœblé^ dater lois tioHimdo»;1 eil^uaaxtacobeiiL ciel mère* pms bis, que Je geflctuiijq eaarifplei a un<cc>»> lefVaui rtajera.cg feoierfae sfrecnùri ;f»ctt e «daftn fèet habùdeaoTbifôift iauppffsfrrflrrtret bt;iil>f3bnieti pdr.kscpiedB. .&wtènrjn#Tt Karru^çèa^lss uéers ftuteeajnt fêEc^&o il'.tïi* ver: celui d'Eté eft fait de peauxi<bfentlKtr & oricjceavujïi^ ?pê>ux peau^^fdjgiiiaîi n-£à& d'Aïidter^^far*. °5 r«3îW)^é) itexrx»o(C«idsq ptauxo^jgd. lias; 4a>^*#rttejœ.eUrÛtol^ 6b H I S T O I R E fois tel poil en-idefiis, d'autrefois Je poi furJja xhairi'itjnurn.n:' . Iv'dafcit ûajlffaiishabillé que les Hommes rwwent clarnqlatriaifari , conûfbe èa une deSnture debcudriqu'ils appellent Macbwa : cdt^j arœeae^pqiefpece de bourfe fur le dâVauî ^i&JttQccablier-de cuir pour couvrir ledewiereil -v&BOm ceinture éft variée par ctest poijsiitiei^e^ cHffi> rentes couleurs. -; -u^euriJesyKamtchàdafa alloient autrefois &fy charte ctcàrlaipêcheidads cedeshatdltei, & iteî^ipartineàtBauàat d'iautre habiCjpeadaru^Çoé^farniç aujgufifhni bruine trcuiv» ceCJ4PQ^e-j3quej|iarmij lestKaiiÉchadaJs/ .qui font eloighésdraBti^tations; IJarflas: £eùx qui en font tes pluu vcnfrris , p d ^ n c defi.curi lotJesrca' de^ixaeaiàes' qu'ils acèteteniijj^ hes culottes quêtes Hommes portent en. Eté-, font. les. mêmes jque tes, caleçon*; caesi Fêtâmes : on 4eR*ùt dé diiérenttST peaux,:; elfes defoenctenr^j'u^ eûmrnei tes culottes des Payfaœ Ruâès,' mais elles font plus etroitesr, celles quils^pOTteut en Hiver, font cehpées de la même manière que celles d'Eté ,r jairec la diffiétence qu'elles font plus larges, cii.que la partie qui eft autour du derrières-ay Je poil fur la chair, Si i> v K A M T C H A T K A . <îi eeHe qui eft ramouç edfebcobT&y; l'a m dehors. On raie communémentb cette' deraisrel de la peau i des? s^rrdaefl(det ftdhiles &<ie pseoVtde^ Louf«L:h;£fca£!par*jfe ào ha*i descaiflèfccsdes/jambes1 uaftisradéfi deipeto. blanche &imè,JC*I deflp^pguSttftonoy; na0k une petite; ocanr^ejpcÀutlariiacjKrZJ^ djauirL fare,iiififaqd&laOTrnufi tfliiher l&ùw&iàes chauffe bu Jcaleçcnv ah^ioaè'laiiiejgeq n'y entre point. .aiuoluoo asjnoLancbnufTcue.de^ r^eriadttde ceHe'xles^Fqrarnes^ er&cbqaei lesbottihes ides >Hcoiarae^3fom qaecrilesdesîFémhies vont juibn'ntrj^aniHtL onrfakicarujkffletine*; derirhfl^é«erKesBpe»itt$i Celles qtfohi po«e çbàdar^^fîtéia& 3ftit taoprsideiptaiç,, dnrit> fasses de peaim. lOfr Veau1 marfoinan rffép^éw^ d<mtotfiroe8jte poil en dehors: elles reflemblent à?ceJset\ des :slx«%qrie»;de SflbérJeaidjt des. Tartaxts, loi^u?iis^tii£n&Jèuja,ba aœeaidôs cssM des pourireraonier les r^erdsc' il y^fifiH te feule diireTence^ ajueoçe tettr ehaàiTafte tdeepeaUicbiCheMakaén de .Vache. La ca^rflbre.clont ffiJr vea^ perictaB nKHiveB, ^ roebtufeianpeadtdes janibEade^uLeenès-; les poils foitt'~tc«jours endsaioES^rils font la femelle de peau-de Veâifcmarioy qu'ils gat> (J2 H l * T Oï RE làrTenc en dedsMcte" morceaux de p e a u cîea ïambes de K"ew«eai' qui ont le poil l o n g ,, c^depm^d'eHTrs; Outre que ees fertielle«j ainfi g^riios^ca garantiflent du f r o i d y eMuir oh; encdre-Cef avantage, par leur r m deûe, qu'on peut marcher fans aucun dâireer fur la glàsei ! ' ' " . ._' , :!Les plus bettes ehauflures dont les Ccriaqdcs^a& les Kamtehadals te parent ,- f o n t dès bottine» larges qui refllmblent u n p e u auxT'bottes que portent les Payfans R u f l e s , ôïiqcfite'attachent par en bas avec des c o u r roies, , La<femelle eft fake de peau blaridiB/da-rVéàumariri, & fonpeigne de- çtiir trint'ien rougè ôV brodé comme les h a b i t s ; le«i quartiers font 'de peau blanche de Chien, 8t la partie qui couvre la jambe eft decmùr fattspoil i ou de peau de Veau marin teinte. Cette cfmnTure eft fi magnifique dans le Pays, que lorfqu'un jeune homme la p o r t e , ort;k foupçonneautfi-tôt d'avoir une M a i trèfle. • Leurs bas font faits de peaux d e Chien qu'ils appellent Tchaja ; mais le plus fitûvent ils s'entortillent les pieds de l'herbeîiiïommée Tehtbicht, qui, ftàvant eux ; efeaùfTÏ chaude queie Tchaja : elle a encore J'avantage d'empêcher les pieds de fùer. îieurs bonm^s'fbnc femblables à ceux des Jâkotte»; mai* M. Steller rariporte qu'au- DU K 4 M !" C H;4 H t Ô*# g^bis les Kamtehadals «voient de» bosmecs ronds fans pointe, faits de plumes d'oifeaux & de peaux de bêtes, femblables aux an* ciens bonnets des femmes RufTes, avec cet-;, te feule différence que les oreilles des bo»v nets Kamtchadals n'étoient pas coumes atfetL le bonnet, mais qu'elles étoient pendantes^ Ils portent durant l'Eté des chapeaux faits d'écorçede bouleau, qu'Us attachent «terrier, re la tête: ceux des Kouriles font faits de> paille battue. Les Femmes portoieqt de», efpeces de perruques & les regardoierjc oam>j me un de leurs plus grands ornements; eues y étoient autrefois G attachées >, que, fuivant M. Stelkr, plufleurs femmes Kammhadalen n'ont point embrafie le Chriuuanifrae, patsce que pour les baptifer,, il fajjoit leur ôte»: ce bifarre ornement, & que celles qui awient des cheveux naturellement frifes en forme, de perruques, étoient forcées de les faire couper. L?es Fijles treflbieat leurs cheveux, ea petites quepes, qu'elles euduifoient d'hutr le de Veau marin pour les rendre luifancs. Mais tout ceja e ^ changé aujourd'hui, les. femmes ex lesfillesKamtchadaks s'habiUenc & fe parent à la mode des femmes Ruilëss elles portent, des camifoles, des juppes, des. chemifes avec des manchettes, des coeffures fort hautes, des efpeces de bonnets ÔJC 6\ H r*s'T o i E E des rubans. Les vieilles femmes font lei feules qui foient têftées attachées à leur anciens habillements. - Les Femmvs ne travaillent plus qu'avei des gmts, qu'elles n; quittent jamais. Au trefois elles ne fê lavoient j unais le vifage mais à préfent elles .mettent du rouge & di blanc. billes emploient.pour le blanc, ui bois veimxHiki pulvérifé, & pour le rouge une plante marine ( i ). Après avoir fai tremper cette plante dans de l'huile de Veat marin, elles s'en frottent les jottes, qui de viennent d'une couleur vermeille i elles fi parent, principalement pendant l'Hiver, îorfqu'elles reçoivent des vifites ou qu'elle! -en rendent. Si elles voient paraître ut Etranger, toutes courent fe laver, mettre du blanc, du rouge, & fe parer de leurs plus beaux habits. Un Kamtchadal ne peut s'habiller, avec Jfo Famille, à moins de cent roubles (on ^500 liv. de France): une paire de bas de laine,qu'on vend ici (à SasK-Pétersbourg] vingt fols, vaut un rouble (ou j liv. de France ) au Kamtchatka , & le refte à projwjrtion. Les Kouriles font plus en état de faire de ( 1 ) Fucus tnstriuus abietis ferma : Pinus maritiffl* Dodo. Apptnd.'316". Ray, Linn. t>u K A M T C H A T K A . 6*5 de la de'penfe en habillements que les Kamtchadals, parce qu'avec un feul Caftor marin qui fe vend au Kamtchatka même, depuis quinze jufqu'à juarante roubles, ils peuvent avoir autant de marchandifes qu'un Kamtchadal avec vingt Renards; & un Kourile attrape plus facilement un Caftor marin, qu'un Kamtchadal ne prend Cinq Renards. Le plus habile ChafTeur de cette dernière Nation peut à peine tuer dix Renards dans un Hiver, & un'Kourile, même dans une mauvaife année, prend au moins trois Caftors, outre ceux que la Mer jette fur le rivage, dans les tempêtes. £ VIIL De la nourriture & de la boif* /on des Kamtcbadals, & de la manière de Ut préparer, La nourriture des Kamtchadals confifta en racines, poillons & animaux marins ; on en donnera la defcription ailleurs :" je me bornerai à parler ici de la manière dont ils apprêtent leurs aliments. Je commencerai par les poiflbns, qui leur tiennent lieu de pain. Us font ce principal aliment, appelle Ioukola, de différents poiffons de l'efpece du faumon. Us découpent chaque poiffon en fix parties ; ils fufpendent à l'air les côtes avec la queue pour les faire féçher, Tom. I. E 66 H i s T o IRE j & c'eft ce pqiffon fec qu'ils, appellent ppo, prement loukola. Ils préparent le dos <&, le ventre^une façon différente, & les font ordinairement fécher à la fumée. Ils. mettent oourrir les têtes dans des foffes, jufqu'à ce que les cartilages deviennent rouges; alors ils les mangent en guife de poiP-, fons falés : ce mets eft pour eux très agréable, quoique l'odeur n'en foit pas fupportable pour un Etranger. Ils ôtent enfuite, les chairs qui reftent encore fur les arrêtes, ils les mettent en paquets, les font fécher, & les pilent lorfqu'ils veulent s'en fervir : ils font auffi fécher les groffes arrêtes pour en nourrir lgurslPChiens; c'eft ainfi que ces différents Peuples préparent la Ioukola, & ils le mangent fec pour l'ordinaire. l,es Kamtchadals l'appellent dans leur langue Zaal. •Le fécond mets favori de ces Peuples, eft le Caviar, ou les œufs, de poiffons : ils, les préparent de trois manières différentes: ils les font fécher à l'air, ou bien, ils les dépouillent de la membrane qui les enve-, loppe comme un fàc, & les étendent fur un ffis?fc»Jfcpour les faire fécher. D'autres fois ils renferment ces œufs dans des tuyaux creux, de différentes.herbes, ou dans des rouleaux faits avec dès feuilles: dans l'un i> U ï ï k ' T '< 4H A T K A. 0 et Fàùtrë cas' ils les- font fécher au feu. Jamais ils rie marchent -fans porter avec eux dut Caviar fec^ & un Kamtchadal qui en a une livre, peut fublrfter long* temps fans àaçiine autre nourriture: il mêle avec le Caviar de Técorce de bouleau de de fam> le ( i ) -, de ce mélange lui fournie un mets qu'il aime • beaucoup ; mais urie ienle de ces chofes ne peut lui fufflre pour fa nourriture, parce que le "Caviar eft1 tellement rempli de colle, qu'il s'attache aux dents, & l'écorcé des arbres eft fi féche, qu'on ne peut l'avaler, quelque temps qu'on' foit àlamâcher. Les Kamtchâdals & les Koriaques ont fine quatrième façon de1 préparer le Caviar; les premiers mettent une couche de gazon au fond d'une foflè', & jettent enfuitô dedans des œufs frais de poiffons; & après les avoir couverts d'herbes & de terre; ils les laiffent fermenter* Les derniers font aigrir le leur dans desfâcs de peaux. Les wisôt lés autres trouvent ce Caviar auffi agréable, que les Ruffes celui qui eft le plus frais. Le troîfieme mets des Kamtchâdals eft appelle Tchoupriki, cet aliment qui fe fait ( i ) C'eft celle qui eft la plus tendre, elle eft corn • pnfe entre l'aubier & la première êccncc. E 2 68 H I S T O I R E avec différencs pqiïjjbns, fe prépare de la manière fuivarKfi^^illSfi ponftruifent dans leurs Iourtes auî^deïtua^du foyer, à la hauteur de trois^arçhines (ou 7 pieds environ), une efpece de claie fur laquelle ils metcent des rpoiiToBs; ils rendent enfuite leurs leurtes-»agfli chaudes que des étuves, & ferment tout exactemeuf^(fi( l'on ne-çiec. pas beaucoup de poiitpris7(|'ur ces claies, il fe cuiç bien-tôt, & il eft prêt à manger quand la Iourte fe refroidit ; mais quand? jf joen a beaucoup, ils font chauffer leurs Iourtes jà^plufieurs reprifes, ils retournent leurs gojpqns & fouvent ils font deux ou trois feux%f Les poiflbns ainfi préparés, font moitié r.ô^ j; & moitié fumés, & ils ont un goût/arj^nagçésible. Cette maraer§rjde prépaFerpIf^JpieTP05» peut être regardée comme k mei^qnre dont ks.Kamtchadals• raflent ufage. Çn effet, toute la graiffe & tout ,1e jus fe cuifent fort lentement , & reftent, dans k peau comme dans un fac-, & lorfque le poiflbn eft cuit, elle fe débâcle, aifément ; enfuke ils vuident les poiffofiSijiles fontféçher fcjr^es nattes, les coupent en patksj rapr^eanx, & les enferment dans des facaj fgips d'herbes entrelacées, & c'eft-là cej^i'on appelle le Porfa des Kamtchadals..,qqE 2ci- » U K À » î C H A T K A. 6"a> Le mets le plus délicat, fuivant leur goût, eu: du poiflbn aigri qu'ils font pourrir dans des fofles de la manière ' dont on l'a déjà dit: ce mets leur pardrPflë^éieux*, quoique l'odeur en foie plus HîfapjJortable que celle d'une charogne.; Ce poîlTon fe pourrit quelquefois fi fort dans îës°lbfles, qu'on ne°le peut retirer- qu'avec deP'èTjïeces de cuillers; alors ils h donnent à leurs Chiens, & le délaient dans leurs auges au lieu de farine d'avoine. •' " M. Steller dit, que les Samoyédes font pareillement pourrir les poiflbns, mais que la terre étant gelée, ils fe confervent mieux. Les Iakoutes en ufent de même: ils creufent des foffes profondes,'^ tes rempliffent de poiflbns: ils les faupoudrent de cendres, fur lefquellës ils mettent une couche 4le feuilles, & fur celle-ci uhe couche de*£jgrre. Cette méthode eft préférable à belle des Kàmtchadals. Les Toungoufes & les Cofaques d'Okhotsk préparent les poiflbns de la même manière que les Iakoutes, avec cette différence qu'au" lieu de la cendre de bois, ils fé fervent de celle > de l'algue. Ils font cuire le poifforr^Trâfe dans des auges, & après l'avoir lafflfc' refroidir, ils le mangent avec du bouillon qu'ils font avec de l'herbe appellée Sarana. E 3' yo H I SI p I M A l'e'gard de la chaix des Bêtes de mer & de ÎStre, ils la font cuire dans les auges avec différentes, racines,, de particulièrement avec la Sarana. Us boiyent le bouillon dans de.petits vafes d'écorce ou dans des.tafles, & mangent la viande'avec leurs mains. Ils appellent en génial Opmmgq, tous les beaullpps, même celui de leurs Chiens, Ils mangent auffi de la graifle de Baleine & de. Ve.au marin cuite avec desra? cines, ou aigrie dans des foffes. Us coupent par tranches les graiffes Qu'ils ont fait cuire, &, particulièrement celle du Veau ma? rin. Ils en mettent dans leur bouche autant qu'elle en peut contenir , & la coupant alorsT avec, un pouteau tout près de leurs Jévres, ils avalent?'le morceau tout entier fans ]e tpàcher, & auffi goulûment que les Hirondelles de Mer avalent les Ppiilons. Lepr mets.le plus eyquis & le plus rer cherché, eft le Selaga ( ï ) ^ auffi n'en man> gept-ils que dan? leurs feilins; ce n'efb cependant Tautre phofe que différentes fdrtes de racines è* ^dett&ies proyées enfemble, "auxquelles iisjbj©UÇê'nt du Caviar , de la graine de BaiSmè ^âu Veau marin , & quelquefois du ponTon cuit. Çettrçts, compofé de baies acides dç de Sarana y! eflr fort, ( \) Lçs Cotâqucs rappellent Ttlkïticlu."' D U J Î . A H T C H A T K A. -71 agréable :&nc4rrrifl"a;nfJi rnais la malpropreté avec laquelle ijsvjeopr^pgrent,, le rend dégoûtant, fur-tpu-B^paBd on.le faic liquide. Une. femme, après avoir pilé les racines dans un vafe falecSr. malpropre, le remue avec fes mains pleines de craffe, qui deviennent enfuite aufli blanchesjque la neige, çn^mparailèji $H 3 relie du corps; . En un mot7' un EtrasgejtHÊ peut voir préparer ce mets, fans que fon cœur ne fe fouleve. Avant la conquête' du KamtchjU,ka par les Ruffes, les Kamtchadals ne çonnod^oient point d'autre boiûon que celle de l'eau. Pour fe mettre en gftigtén ils bu voient de l'eau dans laquelle ils avaient fait infufer des champignons: je parlerai, ailleurs de cette boiflbn. Aujcwr^àu.yis. boivent de l'eaude-yie, ainfi :qa§^^oV,wTes qui demeurent dans feur Pays jnetVJk ont une fi grande pafiion pour- cette, liqueur , qu'ils vendent tout ce qu'ils ont pour ..s'en procurer. Us boivent beaucoup d'eau après le dîner, & ne. fe couchent jamais fans en avoir auprès de'.leur lit dans^n grand vafe, p^ut; boire pendant la nukub Us y mettent Jjp^ucoup de glace & . deyneige ? aftniqq'elle ne s'.éehauffe pas, ce il-eAiblfi? qu'on trouvé le matin de l'eau dansée 2s)afe, quoiqu'il. Ht plein. Us a'amufent:^pendant.l'Hiver, à E 4 7* H l S T O I R B fe jetter dans la bouche des poignées de neige; & les jeunes Garçons qui doivent fe marier, & qui travaillent chez leurs beaux pères futurs en attendant ce moment, ont beaucoup à faire pour leur fournir de la neige pendant l'Eté, parce qu'ils font obligés d'en aller chercher fur les hautes montagnes, quelque temps qu'il faffe, & s'ils y manquoient, on leur en feroit un crime. § IX. De la manière de voyager dans des traîneaux tirés par des Chiens, & des différents Harnois, Les Chiens du Kamtchatka ne différent en rien des nôtres. Ils font pour l'ordinaire de taille moyenne, & de différentes couleurs , mais plus communément blancs, noirs & gris. Ceux dont on fe fert pour le traînage font coupés, & l'on en met ordinairement quatre à un traîneau, deux proche le traîneau, & deux en avant. On nomme ces quatre Chiens un Narta, de même qu'on appelle chez nous un attelage , plufieurs Chevaux réunis à une voiture.Les traîneaux font faits de deux morceaux de bois courbés ; ils choififfent pour cet effet un morceau de bouleau qui aît cette I X - x 5 . *-J DU K A M T C H A T K A . ï$ forme; ils le réparent en deux parties, & les attachent à la diftance de treize pouces par le moyen de quatre traverfes; ils élèvent vers le milieu de ce premier chaflis quatre montants, qui ont dix-neuf pouces d'équariflage environ. Ils étàbliflênt fur ces quatre montants le fiége, qui eft Un vrai chaflis, de trois pieds de long fur treize pouces de large, il eft fait avec des perches légères & des courroies. Pour rendre le traîneau plus folide, ils attachent encore fur le devant du traîneau un bâton qui tient y par une de fes extrémités, à la première traverfe, & par l'autre, au chaflis qui forme le fiége. Les harnois néceûaires pour l'équipage des traîneaux, font i°. Les Alaki, ou les traits, compofés de deux courroies larges & fouples qu'on attache fur les épaules des Chiens, à une efpece de poitrail. Il y a au bouc de chaque Alaki une petite courroie avec un crochet qu'on place dans un anneau ai eft fur le devant du traîneau: 29. Le obegenik, longue courroie qui- fert de timon; elle eft attachée par un crochet à un anneau affermi fur le devant du traîneau, & par l'autre bout au milieu d'une petite chaîne. • Les Chiens font attachés à l'extrémité de cette chaîne, qui les empêche de ? jr4 rHL I-ST o i JR ï "...- s'écarter: 3°. L'Pazdaou JahriiJej courroie garnie d'un crochet & ; d'une chaîne qu'on attache aujç Chiens de la volée; elle tient par une de Tes extrémités au -traîneau, ainfl que le Pph^genik, & par conféquent elle eft plus longue : 4 0 . Les Ocheiniki, pu colliers font faits: de peau d'Ours, dont Je poil eft en dehors ; il? ne fervent > que pour l'ornement. Les Kamtçhadab eondujfènt leurs Chiens avec un bâton crochu de ja longueur d'une archine & demie, ou.d'envupa trois pieds: ils nomment, .ce, bâton Oçbfql, On attache a u n e dq. fes^ extrénpitçs; plufieurs grelots qu'ils fecouent pour faire aller les Chiens avec plus de vîtefle,; Ils les arrêtent en enfonçant le bâton dans la nçige. Quand ils veulent aller à gauche,, ils crient euga , en frappant fur la neige avec ce bâton, ou fur Je traîneau, Ils crient |««, kria,; quand ils veulent aller à .droite; ci le Condueleur met en. même-temps un de. fes pieds fur la neige, afin de .retarder JernivîteiTe par le frottement.; Us. ornent quelquefois ce hâ> ton, ainfi que leurs: tFaîneaux, de £Gurr roiesde différentes copieurs» pour plus d'eV légance. Us s'affeient fur le c&é droit du traîneau, les ïambes pendantes» ce ferait nn déshonneur de s'affepix dedans,, ou .de D U K A M T C H AÎT K A. 75 fè faire conduire par un Guide, parce qu'il n'y a que les Femmes qui ;s'y aûpient o£ qui prennent des Guides. Un attelage de quatre bons Chiens vaut au Kamtchatka quinze roubles (,ou 75 liv. de France}, ,avec leurs harnois vingt rouT Wes , environ ;( 100 : liv. ). J'ai, connu un KamtçhadaJ curieux, qui ayoic acheté quatre Chiens. 62 roubles, (ou joo liv. X On voit par ,1a , feule forme de ces traîneaux,, qu'jjs doivent être très difficiles à conduire; il faut êpre continuellement fur les gardes pour eqnferver l'équilibre; autre» ruent on eft-expofé à- verfer, rpgrçe que ces traîneaux font fort hauts & fort étroits, hlalheur à çehiiqiiiverfe,dans des lieux déferts, parce que les Chiens ne s'arrêtent point ordinairement qu'ils ne foient arrivés au gîte, ou qu'ils ne rencontrent quelque pbftâcle. Si, l'on verftïy il.huit tâcher de feifir le traîneaja,,§t alors les Chiens s'arrêtent bien-tôt,o^.lsttiftude; ijsqnt ordinairement le défaut d'aller vîte lorfqu'ils fentent que leur Conducteur eil tombé, ainfi que dans les defcenies & lorfqu'on çîk obligé de traverfer des rivières. On prend alors la préçautiort de, dételer \ts Chiens dans les defcentes <& de les conduire par la bride, On n'en laide qu'un feid au traîneau, & 70* H I S T O I R E on met encore, fous les gliffoires du traîneau, des anneaux faits de courroie, pour qu'il ne defcende pas trop vîte. On eft obligé de mettre pied à terre dans les montagnes , les Chiens ayant beaucoup de peine à conduire le traîneau quoique vuidê. Quatre Chiens tirent une charge d'environ 5 poudes, fans y comprendre les provifions du Conducteur & celles des Chiens. Lorfque le chemin eft frayé & battu, il6 font, malgré ce fardeau , trente werfts environ par jour, & cent cinquante à vuide, particulièrement au commencement du Printemps,' lorfque la furface de la neige eft couverte d'une glace très folid e , & que l'on a mis, fous les traîneaux, des gliffoires faites d'os. Lorfqu'il y a beaucoup de neige, oh ne peut voyager avec des Chiens, fans avoir frayé le chemin. Un Guide, qu'on appelle Brodowchiki, précède alors le traîneau avec des efpeces de raquettes, qui font faites de deux ais affez minces, féparés dans le milieu par deux traverfes liées enfemble aux extrémités : celle de devant eft un peu recourbée. Ces deux ais font liés avec des courroies, & on en attache.d'autres fur les traverfes pour y placer le pied. Le Conducteur, après avoir mis fes raquettes, DTJ KAMTCHATKA. 7J prend les devants & fraie le chemin jufqu'à une certaine diftancej enfuite il revient fur fes pas, fait avancer les Chiens, & continue de la même manière à leur frayer le chemin, jufqu'à ce qu'il foit arrivé au gîte. Cette façon de voyager eft fi pénible & fi lente, qu'on peut à peine en un jour faire dix werfts (2* lieues). On fe fert auffi pour frayer le chemin, de patins ordinaires ; cependant l'ufage n'en eft pas fi fréquent. Aucun Conducteur ne marche pour une longue route, fans des patins & des raquettes. La plus grande incommodité de ces voyages, eft d'çtre furpris dans les déferts, par des ouragans; accompagnés de neige. Alors on eft obligé de fe réfugier le plus promptement qu'il eft poffible dans les bois, & d'y relier avec les Chiens jufqu'à ce que l'orage foitdifiipé: ces ouragans durent quelquefois une femaine entière, Les Chiens, pendant ce temps, reftent fort tranquilles, mais lorfqu'ils font prefies par la faim, ils mangent toutes les courroies, les brides & tous les attirails des traîneaux. Si la tempête furprend plufieurs Voyageurs, ils font une efpece de hutte & la couvrent de neige i mais les Kamtchadals en font rarement. f$ H i s T o i * * "*- ^ Ils fe mettent plutôt dans dés crëui <ffib • garniffent de petites branches^ & s'envé* loppant dans leurs péliflès, ou fourrUres» ils baiffent leurs manches; bien-rôt la nèi* i ge les couvre de façon qu'on ne leur voit ni les pieoV, ni les mains, ni la tète. Ils peuvent fe retourner fous la neige -cemmé une boule ; mais ils obfervent* avec beau* i Coup de précaution ' de ne pas faire tomber la neige, fous laquelle ' ils fe tiennent ta* pis comme dans leurs Iourtes; Il leur faffit d'avoir un trou par lequel ils puffîènt refpirer. S'ils ont des habits trop étroits» ou qu'ils foient trop ; ferrés par leur céin* ture, ils difent que le froid eft alors" înfupportable, parce que leur habit de* venant humide» ils ne peuvent plus fe réchauffer. • Lorfqu'un ouragan lès furprend dans une plaine, ils cherchent quelque petite colline, au pied de laquelle'ils fe couchent ; & afin que la neige en s'arhafiànt fur eux ne les étouffé point, ils fe lèvent à chaque quart - d'heure pour la fecouef. Mais comme les vents de l'Eft & du. Sud-Eft font accompagnés ordinairement de neige humide, il arrive fouvent que les Voyageurs qui en ont été mouillés, font gelés ou meurent de froid, parce que ces ouragans feaT- D u K A M,T:C n:K,y K A. 79, put preique toujours par des vents de Nord ,& par une forte gelée. . On eft encore expofé à perdre la vie, en voyageant dans cette iàifoh fur les rivières; on en rencontre beaucoup qui ne font pas entièrement gelées, ou fi elles le font, on y trouve de grands trous qui ne gèlent pas, même dans les froids les plus rigoureux, Comme prefque tous les chemins ibnt, le long des rivières dont les bords font roides & montagneux, & dans quelques endroits prefque impraticables, il fe paiTe peu d'années qu'il ne périfte plufieiirs perr fonnes dans ces routes. On eft obligé dans quelques endroits de paflêr fur l'extrémité de la glace; & quelquefois elle fe rompt, ou le traîneau gliffe dans l'eau, alors on fe noie communément, à caufe de la rapidité de la rivière: fi quelques Voyageurs- font aftez heureux pour s'en tirer, l'humidité dont leurs habits font pénétrés les fait mourir dans les plus vives douleurs, lorfqu'ils ne trouvent point d'habitation dans le, voifinage, i On eft obligé dans ces voyages de traverfer des bois de faule fort épais; on court alors le rifque de fe crever les yeux, & de fe rompre les b-Fas ou les jatnbes; car c'eft préciférhent dans les endroits les plus diifici- Rrit'oui 8ô ifes & ks pk^pérailulF^q^'lQS'Chiefti empLulrn tee$Csu)èa*rs férues p<nr cunoo p'u* \xo, cl pour Ib Àifo^r do l.nr lin dw) ; iW\eni ïl> rouvirikn lo neùxuau 0b X V . V . ' { d v ^ A t k M » . ^ » . \ • . ' ' v i . * ^ * , • £ * * * H 4 - \ ^ \ \ * A < , M V I Lo îcts^ss lo p-kuj ibeoub-k et !o pies pîopro pour xo>X|*.r, ç*| anse ipoio de, MatN Oc tkA\ nid quand le froid bit ropsp nftoènnx, et que h oCav .dt,poo|«li|f o.eote- kiOnol ^ xl.no On ettkàdl|p\ de }rlê| ?,r deux- Ou uofs nu:k Uns dià,1ip3$k^ dru,, cA Uel dïl^ik dVa%ex ieèjjilljf reUe ds X ùsùc du lui pour XppMW% ùîpieuU aOfXkl^of kk do knnl p^blltq, cl oonrproraxPt p.x qee les Y«^îgotdtp&!f* lue avoîv froid; & ùnc-uni copudanrdnM i\ ; \ doux ion gàièûx>. fana roik-ntir fètkèee* cU iro.d.\\ lèrlqnbls lu n reilknts îlècck an il "Oluud sot0 uulli bus \ùrè; que $% axxùofi"pa|Te tCooir dans nu bon lit Cela id cùdxxùu A f oui es ks Nations do ce 1Xx*-x y|Xï cil pknkurs 4. ou OaurufiX* qonViUM eoerJxs k\felf, buosnud corntre b foc, dornspkrX d'un IbtmrUI pr*> fond, quoique k k-u, lût ounct, cl que k w dos loi eewvm do civiw fit K A M T C H A T K A , 81 j X; Ùes Armes dont fe fervent les Kamtchadah, & de la manière dont ils font là guerre. . Quoique ^ les Kamtchadals, avant que «$être fournis aux Rufles, n'euflent point fambition d'augmenter leur puùTance, ni attendre leurs frontières, comme on l'a spja dit, ils râiibient cependant la guerre; * H ne fe pafToit pas d'année qu'il n'y eût Ô«rog de ruiné. Le bût de leurs etoit de faire des prifonniers, de r j 4 e prendre des Femmes. Ils emploi Jes Hommes à des travaux pénibles: aux Femmes, ils en faifoient ou leurs concubines j ou leurs époufes. Ils s*4di|prallbient peu fi les raifons de faire la guerre étaient juftes ou non. Quelquefois ,k$ Habitations voifines prenoient les armes les uns contre les autres, à l'occafion ces querelles que leurs Enfants avaient eues enfemble, ou parce qu'un KàmtcbaaaJ, après avoir invité quelqu'un de tes Voûtas, ne le traitoic pas comme 11 coavenpit. Ce dernier cas étoit regardé comme une injure qu'on ne pouvoir yeMer autrement que par la deflrucîion de fïtabication où cette inîulte avoit été comroife. Tom. I. F 8a H I . S T . O U E .: Dans leors<gfl!e^,olàrafeeft-b(raijcoup pluà ert ufëee-'qaiëite Valeur. Eti effet,,Us roftt^i'tim'idés^jffllâbhes^^'iUffofenJEiattkque* jgHtï (m&&il'àa*mèmeœ4 à irïbins qu'ils n'y foiêriïqto«e^dap'Uâêîi«éttflîté inaiaxnfa&te^iGff* >e(l^tf citant pktSj forprenàrttv;qù^c«pa ^r«ioWfaue,peu deica».oie Jtt^vie'V *J'«îrt6 telfiîiai^^ effjcfhéqtiènt^ Cq^l^rtddnti î^'^ôft.qu^lbaasaqneiït' fee i4sbit5tiQrf3<^ideJ'feUrtj ertnértup; Ce quii iôur éft :ttës 'failli pltafe qiïteK<& né ftpt*q>aàn Iar^e$ft:iJ#he pdgàlée^ff^ei» firfficqpcalp itiSiïa&^'tm' gfknd'rtèn^feepd'iSaURai*** Jinb^o^iP^UrtUti idfirtie & .final tPcolindrride réfiftance. On é&Pi(&t>rà& iàiïfwier un fepMhbfé V^tqib^ UîB aMuram-' de. l'erttrép cfestlêaB^^eaâf'iB'ewaaiirôPforriiipostai* tfèfc; *&7'è» s*y T*ia*t!JayôC'Une tnsi&s dû tirtê lsnrt)^^qrtei;-cab'fuivartt 1rC(»fluiiQ. èië^âélicjek Idétety oh ft^pèutArtt»jna$ là>l&tëJ f^inS'UBUp^r-qiiïmtete^hdmmo* p^a^ne©ie4^rk)tfa%frè prifoimiea^ tout &iiW»Hrtr^y «foaVeiiR^on, , vijpb-jj v .• fc '^ils^itentTTè8nsq?^foi!Qieftî ,<&j|ur -tout Î ^ ^ I i i ^ y i f t A ^ i ^ j l e l n - v-^irf^ aveclâ l^|/arie& : l'iàhûrtiânké ordinaire à^touce» les Nationsdèce1f>ay*jf Ils)lèsiteûtentij des coupent • par < WptkèaAïky cdeui aifcabhebt' lei boyauk, les' peûa^rit par ks*pieds & le» D tT K * H T .C H A f K A. 83. font,ftafroesio&fis. d'oytS4g«8^i -de cruautés ,; «H ,çéJtetiiflSbce.7d«Ifib stiôfpreMfu'ib . vierH fle^id© ««li^.tffsriBàllltiiïPïQo&qiies onu fewflïtrij lesTjWépi«»u&l?etefo Pendant la ç5a^d^6ipkfi^ifcBd«»^P«ltiic; v« s»,fees-giÉyeii^ift WiKWteSfaadaJg, a]-/oient Ivil^tedadb %fft^àfilil§l ffloyeai d^foutto©^at^l*lNitf^ôriCs«l fjnfe&it^fadues lMJR¥fip<3tf ;fljJâiSpfè iiIuJjit§6ioftivi:&idP:a«ÉMoieflfâs «ii selÉafé^ sf*l»j lq llte^gppiie : Bfoqpaflrifc^^es)^ «P ?»9W^^'l^il^n<%^Jni«3j <5efa<iii^, s'en -jtoèineoQ] rro&rtâ^itâls: nfôotaiTW&réot fPi^Gawqrnh «të-nrâïojfe.'iio- A .-,», ••/ 9è41>aris..kujrffe^^^ , ifewiftont frlfisodétritfii |«r AçS »pyÉ& .que papileâîiaiittc^jv^rniye; bSptqp&pii>^xigepieoGiâesiJ^Q^t1fljê' o ^ è W e «^&^atiop q«ima3É<ijt a?aiîB^<Jrt^uflu%fiJ^ :kmi£ajr foie ravànaïhjpoH^^ -voit prefque toufour»nW13l^^^aap3iç,.j& -avee-too&s, fosutPcdei'I^UfillM^n^lieur Tflfloic. p ^ t ^ a ^ i i ^ s M ^ ^ i h l ^ M ^ g a dgaVjC% pfla«t^-ieujj;rt^i]*.^i^-aiT/^è5 les aitffoijTOnfii:^^ déiaaoî^;Je? Jvimyààsals profitcuenfeidè la nuit pour les-toastfacrer; ou bien ils forF 2 84 H I S T O I R E S tofent, <fedâUr$dloitffies hpefsaabu^qrje^Kîa* fafiiesif^tQWhCiHftloriBls qidlsjjy' meaoièiio'ie' feor.SBi&î t^yp&pifeat biûleircun'Xdteb , aBart . ce ârsiâgèoTeJl, dlso^reoc «iiéiiiiEcn sdeix' entiBiitflopi^ftflfe ftwiiiiiiq-atiii 45ofarçiiesr ce qui, eu égard aBbjpft^oniiirdaBâ (tec&BV darad^HiElÎDl6ldanKo6ia^i»eQÏ aêtilaoriganté ^drmr^ij^^raîideM^rta^oar lest Î\u0& ^bn^flôméjBpquelq'uelïiBEarri^qBe lest s^ggatsibsidfllsj«3iihr4/ariDiij>c«Dt i twswé l'escaujiBi (telijraitfiJïBiqBfCdi^ qu>'ib 4c^r4liv4^aua'dRS33î(laJ£ïtrn pnatinaa prepai£re>n£ioHi jnjwjroiœ^aealriÊuîsqjeiidrDi deux'iats. t&isia&&ts4&\qtèiteTég3^aaiBR: eoj&iite cç^ï3uiYfiiBpiœt&^peeiDrraBlbïe, p©»ryfe rei^afejftQ JJO sr.oT. eîhûq ab ars-lif d iM^-mtébmi^ètttéxvaiitefpi&û fariofte? asiXjEQêfaqssfisjciJffl «BtJisjeâtvàp&Pterà^ }e^dir4m>/ur iwIrAgacdbsjnitBnKjerajgTTeDC jarflife dJl^cJfftrKfloitcbJsds^ sfe^'idibiieonc^ sîjlï&VufSfo*^ s»iiî£rJarajai^n&iliiJfaïfc&itftâteiiïVb iif*Tiaslraèrc^<iaairffa teAltèeuèes, feoirjieèicKasfac^^ ^etidajBtnia saicatoéotts àsfciriesi^naacjeJlesk ineopeii^^rï^ii^rflprackffi lenfaof^qcV deatt : Mju/^ina. julew^nii(isfp£rfo «Dlfeqqpcéiejfi». iJb'W/ïMe M ^^tradaas-.TaconW D V K A MT Ç H A T K A. 2$ leors foage^ qufib a9fl»u(HïJ4te*-«abrt«, &„ lorfqu iiK.vent amlQmfmiç^ioteilwm\»aka: àutrffe, ckftKncai©Iû»JiBdliça&3U'lè3tIjihtèn<!, révakp^r>& qife-plu&tàf Mùrns oftiifrity bitaaopiitorirflùncMawjoB^bisgà «s tb,ù ._, JopbquelfflQÇ-q^^réQfflojbJâfifiatflfcIw*!: dah e»joigenii3^u»ble8i^o%ie¥*ïïl}fe Jèfi^ çonArëmipa^ajbloopqaeaieilxIye *fcbWi Omamioiçw^uiinii^ireBOila^itej^iiB fel re^^opm^apt-eaTOÇts-J^oib tteOfE*lc,(r cbferT™^ ^^**<wdr'euK,vil|naë)ife dt'«jiP j U n s q ) » * ; •• fe sflefenilrçBqn< *MntPiâufctj*< rei^gingàiiâisjils^bwntîiatzitesi nftbXflfe' tifleot de petits Forts ou Q&rtmn © W q ttaneheiiftclricjhatta^^ léfifterjDraiseçBvaJearldà» eebx8tt»jBfes*acWî «JD^bdeujntiïimLdiw^é^ î*érts»4©f d^ejilfjqribjaaisj v*wntna^f^i#ht$ # # » <f£fjmih»TjiŒhaqu« d$amrçl»idttt3|xjli»tje^ê pïiiéçDr&ttSwïghtwt iKfessftiraîqs^bjpIft ptœ oifi^Wabs-dafprëoip^ ,2^u3*J|W dlaut»m)JKSfTiics eiwèriûsîie* arnî»bai% nsBà^çgBBTnelpas.inqHTiflilans fe venger: à Œ p p d l e B t ^ t ^; ^ w ^ ^ a l f t leur laiigue, fcfmh..umMiB* BB ••$&[tftfVameQa*une f 3 8 6 •' $ H ** ^ s » u I S T O i , i«* I R ^ E SV^s/o * K> , f »». i* î £^r ^ o-**> * v «.s *A«"<< t.\ «i» W £ » A »" r » . Sv ''\'l ^ ' * A^? N \ , o«. i \ ^ ' v»°* * \ o ~ r A . -. v l 'Dv' s J\ K U f 5. ; ! v, , »}KV. JJ v^*^*^' ' a * k U ° ^°vSR ^ * ' ' ' » i « C\ it $ < » i i, kccnoX ^ m> >V, ^ C\» iOOgvKkî »M ! J v» ? KV v ». *, ( k Si. v i s , « x o ,n Ov «. k v co <?s> M . » , x i ! > * k v ^ o * n i t?H v <»'»>» >^ - k ^rrct»~, 1» s H ? »» << pp \i \\ m.\ iLr-s».». niv.*• »• »i»rs » N xX h i \ k \ k W o C , i. \\\ <* m\mï C v, » ^ «vo$ » . t^ ] . kl i>» !.. . Ov. S » P !Î U S» \. I* »». \, vl»!f >% » s' A ! A S A » . ^ V I v X»*<^ ^ 4.V » ek > «»» ^ »* *» t ' lî| ! »\ & v ih^- J $i »! A .« » , k , »." }M v / ' o- or + ij, » » n ,< no1 o i hi mt v 0\i. ' » UOv »* {. iî\C<~ ^UÛylX v •• D V K AM T CH ^ T K A. 87 5\>:m s l«vkN, 0000 U r ù k r ^ e f o a c-ow :ro êe oof|\3 ï) -.< 51 s > Lo ; K o x U. * 4*, s, ^ k oh 5 IÙn>h\f55f p<» 5X05*555 o \ , k * 55505. -JO 05)h)05f5j Lc$ R&35ÎOS x|0 5 5pO5 05O\0 5^ 0-0-3- rYî55Vv p % 5 h | ? $ W j y ? î k 5i\o;-5;c -;„ y y - o r - o t e p-k-sW l k o à te o-^kxooro. î ; v * - o ) o m v i 5X55.5-1 ginh"Of55.\5)5 y. ÎLN ilîtCTSO vtîl - i-kkïOO 555*0 5X5 t o K pK505V>,\\ O.5. .*V t -.51Y W CCÎ5f V - . ^ CO5\;|5500 0 livOOyîVvJ, yO&yxAy--y.3\y3y ï x-xx-«.-.yx A yXyX .y -y-y--- >--y--> -<-.-y-."---- - 1 \ % ^ K O . 5 . 5 ^ y-yx.! t v xx-x- ; -x-xx -- .-y-yy-y- .Xx-y-xv- -AiS-y; jy-yx..?, ! | l ^ - ;yvs> <.55yyv> 5yy.yOyT3lyy. V .. p5;y0.y\|yy* *y> A l^y" 5¥&0SC.«^. OO -.y-5.3 Î K . v 54 « y k ^ H ; x-x.ïxy- te053* ci) ]>r 53xxO OvYO WilOyO lOOi k o 4 •5Nyx. ->-y yy>>i y y i S. y y y . yOx-x. ï . y y y -v.x. y\ Jyyyyyy \ \- yï i-y. >S.yyyy-yy-y.y.SS55 Î*xxxx ( t yx y |yyy5* -yy xi-x i y , > \ y-- y O, SVA^Sy. |055)\SyN «y! C / x \ A h yOyxïx'xOx T t e 0 x .xy.3- Oy-y- . - V y> 5y 5 \ l , \ ' * t y y ' xi >y y •Syyi 5 % ; «ï-y. O K i x O x -- 5 y \ y \ » { \ --3 Si 0 0 0->x5 ~ yy y ' ? ^-0-1, 0- OCxMXV si) ÎXV. x yysyy y CV h^ 0-033 y s yklyî «iOïïyfiV -L' kïthîO, *--0- :\\1tyi ->î* > >) èlySiyy-SVIli. 00 ite^àiSx., y>> K-Oi <3.r»ï>x. N -yy-o o o0;oo f-ï- Kyy^fy.5y5 OQ Oy Xxi l0S3jf > X-y 0 3' i l \ ) 5, 0 p k Y - - -, -O yy X-x5iO Ko ? N 550 SOiO-O M\hOS5l<Sk)r •> y3"-u\yy5h5 " 5 àOytol0-100 Oy 1.5X3^ 00531 C-Ly- ÎO.l y>\y5lîOA« -L-X -\V.yO -5 y, j . -H <j-3x3x)J Û 3.1* te'VO, k - t e ^ , OiO \ y * S,; y k- $50 -XV 1.0 b-O-Ol -Olx. yL |>3y3yy,x F4 . O t 3\5y.ix3 88 H I S T O I » ! Qup{^ideorr9éoh^siiipiefii>AT&&laHRB/affes & mal faites, cependantaariteiiifape-itres «i^e«pfas%'9paMei^kfle»dbnf',émpoifonoéeatlùecqiipfbHi eattat, toffisriôcta partie) lifcflte. :dSéki» rfÊ^ieA dans cmeat^broBimt oTdràalremepcdaiiB lab/kigt«o^a^iieâBeK» ÔJ^iVdijsIaf^aàupe, isiaiedeiqàen de aSicaiLde pîàfdnpJaiJadpidBire; fanolotq & XIJS-TJ no± •rfiœufs^àanDfisqximi armdfBidiasœtEqJâicnMl lau^jàionîtt» cwnPaidéjaadit. ^eio&pkjBïQr, qiâqilcbappif Itent' upOoiwfalQi&nOcàrtnoeB'ide nuat?dc^(dn£est5WfliB» db^friaijtacJïâp»J?> «n inatiohcimfBtioàjplafaadaiErboaiad^dengnoa a^a-dcêb. Dniyexbsamîmësic&amèalqu omindfifs font faites de.3KBjiiesmâ(in aieuoiivud&iafeau tw^^tedMBinajial, saiditeJKOja^eià: eblla> nieaïBoflcldu'ak» jmaaanddhma fap tsmaie de raçonoqBéedebop^xnniYiJËq paies sbrameddes baitonQSo^Slsdeé^mettSBt duiacâDBJgjauche, & les lient mn<fç,'o#é^roSt <p'icçiatae aine cttmifofe.-. Dà^bi^iài^ 5 âU3^^fc^Bn^ ais ©ifapfitbes, !ffcaÉHi;s:^ ^k^dsàid^mçna-iefl: plui) hautes sfëe l m > k ^ « i f ki.isêtôp3& l'autre in^àai©*skraieià ciiiuaèuu taneiïl ^ Ils3Dâ(iltoffln?i^^olmiral Cbieof 5c.sde leurs tnujieauKiqua<ep\afr^ ches'y.^iqaûur âeslvoyagestemais iqu^nU iU.neoyanti<i^r1œ8V Pendant •l'Eté j lils fei%veiic,Drdj^ D V K«À*f T C.H A T K A. 8? dé grands uatnoes'qui jBfu^WiOontemr plu* fieursn^ilmfesji'tbnaa . «a :*.' («;>' ^IJuqTmoiom^iÊtojByioM,» e'eft que lorfouSs} aaM%hent.à fnéti,< iHnravonc jamais •SBATdeactfnS) mais tbapuri seuls: eu a^ ]«4^ndîku^jsjia%des- MCbqsn ils. foittenr. toujoufs ifc mnmo|smrisT ,^ejur|»r-là'clevienc fore creux & profond ;s qu^JkpVpn^quF'ny iroi£;ipas»eoblttcormfv: ijATpouvoic ,y,. marcbarpiqu^tolec .3mœië«tj;8om> dèatepk^svii V&^nïWojkrQ^^ cktiifWa**• uuepBtnejiKmais tniipitsytofeioispBiar ^Peépfes sssomasfshettotqiiienl mettant cou^ ^Sirsttmupiadaatenifém d'autre s a&arefquéiikr 3a nrêmesibjne. ^ . -i'fifc MeiJeTJcattdibaœ ja*catrfârde3l guerres ihteftinesqnl Btp^Fum^rei ces'^aiions, à ^hm^éïkQlki^hwàn^aWÎàèffce qui p^%tàroieais lènsj^nTL^ù*! dirons quel? quE.chofeicjdciitoQ^iriion.i* JTJII ?•' '^QutaquHtiryi3ât2rKiiru:idnde^nc doChef, &-ih?îaobI*arfl^^ y ^qatâdaos fims^pgniaiir^ deux paffions, laiiaûf© &3mTia«^tjn,- étoienc ffiuûj aaeûfkâ Jftimtcrifàal^^ ^JjSfnesuiï^ eq ,fe "gfrpt '.la gu^fc-otf laene d^upistnent de •*^erijA^pay&'B^ *a»*wa^ l'eq- vie de dôttik^j le^^ain d'pfteiifiles tfe çtes choies nêcçUairps $ Jar yLe«, les ^jppi^it. Jes uns eoçtre les, autres, 'rppr w q e g ,*état -de réfifterà. Fenpenu,fis, Je lgqttnçqtcâëttt aux plu» -yfeuarr ! ^ p l p C ( ^ ^ » ^ . & aux plus prudents. w J-cutow'iJsava^re^^ quelques vi6^rresa us.rç,oïitro|ept. 3 Ji?u« Chefe tout l'acMu^emenr, &le2$»qq'ilfalloitpqur lejbut. qu^ils fe w o ^ c ^ h t ^ jce but confiftoit à ^'gnrenùer J^r^pn^nx*^, à faurfawe Jeur ^veageaBçe ^â. faire u>, ejapd butin & à partage^, (Çn^eu^ avecJegalité lesdéppuilles-[de.jreuts' ênfie/nis. j . ' . ' . ' ^ H ". . G» trouYèj^o§p r qp^^ u f^ui^ 'des preuves qu'ils otyeu ç#e]Q^es,$ee||eley^ qu'ils on? afppr| ,à(e)ev'etipr^o^urjr^ts.^ ce qui a, été* qojiSe ,que: Ja? Wap^n, ^ejÇt qiyiféë en-r>K\fieuirs branches e^leraent?puiilàiaj;es; les.JS^kques) furent.les premiets qqî,pyant abandonné ; ,lçs bopis-, oV ; Ti^f,renttgrçQt dan$ le J ^ ^ k ^ n f q ^ a j ^ s ^ ^ t e s occtfen^e$^q%^ : ^ande, ( WfifaQ* Bolehaçi -JUtew;;^ -,Çf an^a"% %r^eiK leur!;e*e!pp&i[cc^^ brave, qu'habjte, ^irp-udera.jxwm^,,/$& on, Cl^dl,. h Cqnrn^^Cheïay^t^ç^ le deffein-d'étendre fa^pujfllraqç, il. "travailla à acquérir^ par -la douceur, ce qu'il ne pouvoit obtenir que par la-force dés armes; JD V KAk'TCH'ATKA. 01 c ' e t t - à - o ^ V V ^ r e W tTBP&etbut le farmmfo^'e&'èrKfkWmôtitià deux partUi P ' a i ? ^ % f&ù'rcë-dpVH^ere du des XuilÊJ¥38f Wificbi» à%onaki',.' dont Êflfl^dïuVff/^teHablèilt jufotfà KôurilaTffî.EoMMlW&'dëShtëùriles! - Les >re&^rrî Hkltarffmdii h rivière de •6oQtWiflr|« êélfW Kb^panovaiaV te cependant £ilè'Hfûf]fefldi«|^âVfi-esyetit M"Bs'ièruîvakii¥I®1:èrï ffltHlt %ed\&~Mm^Mr'meméy Mùntzgrses roêife MSi érrvîFÔVdë^la -ftiviere • Apala, pûrMi^ftsTrjbroa roes ^orttba'fs qi& s'y, font donnée?TO.'H'McàniS'dti1G«'p; Lopàtka, attadà^err? I»eîi^^ï ! Piiriprot'HEè, en [tëb$yÊfâtèF®r Ô^Baidaréi; &>ik s'en puinentteurr'WL.^.. , conquête^ ^ùë'M.'* Stellér attribue aux Har 93 H I S T O I R E bitants da.Kaaatcbadca^uKSpiqiiîihinagafdç comme ik cauriidffik^'HioTîcdo'fetetoéqNaÂï tionUi«li nso^n^pHDQîtJqMiJo» abfokiment dénR«idbâ\9Qnfassbiasoaq qoantfcOTtfait *eV Aeiiûttqu'iJrBiJs; » J^era&de, jtfaàBftddquttei que Sawaqjp^&mMw?- qniin^QnTd^rdo^ mii^t ^atoïtomoinsiiqiÛPflEÇ^efdê jpjreoy dEfijfefen2anodttB hâaurlais |>ènçtiamiiqai fe nÈtnarqau^8nl5dQs''fiéGeE uiû2kaeay;a^en>> çkqt$Qui5foraxètisiRe> p^çjiiëaaarapitiS^.jI m&^ntbfeEqii'H feut ^uside âbgêfnenKicV d'wtelHgsqqe qlie^'oRsVea^tnsfVftiodaTJJ desi KaioHïiadaliL .svtfl 'o ab aioibns i v:m .. SUlsA.ffifbjamià^inttren^iiins «ta$ api très,,- s'ils' piedkent-toysnkn^niarff^'«"abi s'entevoientqleubs kmàs/fy teaes:R«Qt4fîbrify on n'eti peut.pasaondkR^'ù'ililaiîqf awipi uniauflikalifii dBfltibqaajnae c a r a f e tfcifaefe uoifftatii zlWibdâni«iofc)qlTonbnda»^eiat Cbandakè skvcât :pdat8t*fb^ap èdckn%caiop fcajapdmtoirflufcuricNlàtioû, sfipàÇ iTitewr dajs&utfe <»f^ei-fb«iTn^fc8^> (tep^ndaatsop I^*fl^ai»<ItB9«Asi^a &cgndseg«ateaiJe3ibettt ibaaraÔàony tUnasie ic<aniiïëmaîmttuiT»êin« dePk -ODaqtiftûekquE &sr,Rafl& 2dbc r.fai^ada Kanit4hatKayiiMèomtaii«qd o»iibaauopW' tout qu'un» égalité patfitopju&a drwi&i) de k Nation i%ntiiradâiâi,& fai^ifper&n dans les différents lieu^du'.fiarntchatka, DU K A M T C H A T K A . 93 peut vjenir dtirne^autiï5faùionri,Kftiirtjie5:p3r paaecnajo^» «WiiepC'Èn'jCTopogtandiliBnjInre pouniDftjttïsert'dBf» pnsBBlk^Tkdcreûûiiasrà leuiiifupfifljaa^ ?beWi3ug*a B(Rni'inêiBsidâ Chândablii^ffiflrcdp fcD^alb2ttV>^ne»:rois airitoiap^Bttf a»Huu>.Ëal efifecy.iC'1«f,nora eût^iaoïaiteciéfté ^È&hdziRebplav .l'a&gô sîeafenaB-ioonfëfa&fl capeiKtait^ljeiinJai .janfeis' •entepdà adiré- «p'aiatùD' Kanitfchaâal, boraœe oit mmm^' rfotVbjiiil appeué adans aucun endroit: de ce Pays. IV'me fernble fï$ tes <& -txù&ii m dors < £î§& K u ^ o os Hsbu>s&s. -iCliisatste î c\lt*%^cji,t coa\ pMtesssraus: usions* au pots cam«*s fï^sppglks f&aste; çonimj te'* eJul teitesojte^ -oa 4sa$eod soa> s^s ilibruofts tecks îlsbwka* lya&jnm il Or- m* cotetsèk «pis oss ChsntAÎcs osr c\eojaT>> feuwPeu|£kis uékbre 6i ii sooDbixaK, Wtk kb Otega£acv*& ^css te B&J$g§&&& m ^ i ^ a e s b k n t s s ^ S s i c r t e gw «te s^» l'ksW diujtiurslteî stete? cxtf Otfcro,* a <&à« p t e inbbte&ïs *-|u^ pr-ok|ib suas 34 ... Hl Sï o l l ï ; : Quant»à la bravonreicteees Peuples ,i oit peutidiîe e ^ ^éralk}U£>pluso»cïr^BU3cae vers le Nord, plus .ilfrïibnt >si)eilragetDrv-i& ktrépidteanitaHii te» Hu»wachûdabv'il«s'HaWiaittfcdfc iJèlowtew&Jlde.ClMitjal, ^aiEifit pou? lus ptosrjb!$\res pre^sbempceeûiitoies KbuMlestot ekfc i^^tann^^^'daiibha^ fc}ue les Ct^^eaixitâi^a^lci^ âèiià^c^àtm} fyûas&iiuc^ :oï xuïïfQ ïJ\ JUP 2uca 3n?ri <• •_• .• .. ' •JaiO ub iuît- te „ Ji'-XI. Mettait T}«» »le«i^ucàeMlaùusaa • • -, »ifî?.^0*«pTlw^tl«»e^^ilRiio f e,' pUv •!..-.it;f.'/..zli ;sdisbi?.pàramon silrî -^iv r-'l^s'Kaiiwchattals ^nsgaia^alcaîiilBJbTtlàïr r>teu'UftrX^ca»:!^^ '&&•' leur origina. - ells ;>ÎKjnc»en^^tnl>aisitp5 le CiellaUfesûÀfae»? tàlsnBlio^ittTfeuieiHeiit qu'ilieiiftoiaat axtontOaTîtfre^ttfcdaaciéàt ^icfl'ctevkauulledlsioaicdeuxJarjtaions àsSéKoutkhou eréajla J Ten&mXà^kTdppetié 6fàj&,&&uu& "<*roi««t/^ue -Kioatk fi ^nJSs»a%îfcfc•? :ijntfct^p^>rà'|3>!frcrie du- Cièl,,fqalite.,Pé)îici affktdie afiç: taMet, &'4ue!€a«^éIïfé*4a.dte^»^^ par^afS/ri^àr, qui y demeure eiïc<2tf^ad|c^d.lnri;. -Cèpes- t nu liXjca.iTKA. 55 èot topS'i'JfienyjiSBnenç, ..«& jfjméral que Komkliou a^vp^jdansJ^ÇieJ. ivant la - ^'e^nÀdaljde^.coâl qaj -mscDtnoJflint un Iai^|%l>îaMa;^i^*onfernieià Moelle, des, J»k©tt)x)s3-.iqai>daB«eni;fe/goiiveriipnîèntda f^&daslV'EeaT^ Ils 3dna$i^r#xu0b uue<Divjn«éjd« l'Çnfer; ils épient tous que ces DJew);fopt.Jes frères décelai du Ciel, , . , ::; . , 7 ,. , ; , -' nltfiusjdîosyia»!^ ^erre, $UÇïaJe^Gîek&^ &,.«ùid'-f^6J^^ %i/;, & «ne Fjlje $ommte Sidouka; ilstfe marièrent eofNgle»^ eutent atteint l'âge, Kofttkielfjfo>\fçïntite,<$t TesEnfants, porte|Eijc1des[i^^,(^ts,!qç feudjes d'arbres f &ieûoûrra^oitot: d'e'corié de Bouleau. (3ç dfefieBuEefjî «af.î, :&iuant eux, i>s ranimâtes tewefopas .«!aSrpieat poJji&.eqcQre^te eréése, ^idetanqfDieux!;ae ^iawojent pqinf piéndre tepgfâfai. J.. • .7 ,4 V-.: *• m ,w» ï '• ktmtkbw^abandoiMKi an jour fou Ftts.& faiFiç, ^.^partttsdtt'^^u^baVka. On ¥5iwei£a,ajail!devint;,-èls prétendent qu'il s'tfl'àUafiirj desnpatins ou raquettes, & que l^ntontagnea i<& -Jés, colliûesuie formèrent, f«w les,pas^ parce que Jés«pieds s'enfonSoieat dans'literré comme dans de la glai- pô* H 1s * o i R i fe moile. Ik croient que leur Pays étoie parfaitement uni avant ce temps. Tigil Koutkbou eut un Fils nommé Âm* kta, & une Fille qu'ils appellent Sidoukamcbitcb; le Frère &la Sœur fe marièrent enfemble lorfqu'ils furent grands. Ils ne font as plus inllruits fur la généalogie de ces lieux ; ils aflurédt feulement que c'eft d'eux ûue leur Nation tire fon origine. Tigil Koutkbou. yoyant. augmenter fa Famille» fongea aux moyens de pourvoir à fa fubfiftance; il inventa l'art dé faire des filets avec de l'ortie pour pretJdfè des Poiffons. Son Père lui avoit déjà appris k faire des Canots. Ce fut lui qui leur enfeigna à fe faire des habits de peaux. Il créa lès Animaux terreftres, & établit pour veiller fin* eux, Piliatcboutchiy.qui les protège encore aujourd'hui. On le dépeint d'une taille Fort petite, revêtu d'habks faits de fourrures de Goulus, dont les1 Kàmtchâdals font beaucoup.de cas; il eft traîné par des Oiféaux, & fur-tout pat des perdrix, dont ils s'imaginent quelquefois appercevoir les traces. • M. SteHer.nous repréfente ces Peuples comme idolâtres. Ils ont beaucoup de Dieux qui, fuivantla tradition» ont apparu k plufieurs d'entr'eux. Ils n'ont point, dans Ê D U K A M T C H A T K A. 0? dans leur langue, le mot Efprit, ils n'en ont aucune idée, non, plus que de la grandeur & de la fageffe de l'Etre fuprême. Au refte on ne peut rien imaginer de plus abiurde que leur Dieu Koutkhou. Ils ne lui rendent aucune forte d'fronmiage, & ne lui demandent jamais aucune grâce j ils n'en parlent que par déruion. Ils racontent de juides chofes il indécentes , que j'aurois nonce de les rapporter. Ils lui reprochent d'avoir créé une trop glande quantité de montagnes, de précipices, d'écueils, de bancs .de fable, & de rivières rapides} d'être la caufe des pluies & des tempêtes dont ils font fouvent incommodés. De - là vient que lorfqu'ils montent ou qu'ils defcendent en Hiver les mpptagnes, ils lui difent toutes fortes d'injures & l'accablent d'imprécations. Ils en agiaTent de même lorfqu'ils fe trouvent dans quelques autres circortflances difficiles ou dangereufes. Ils ont néanmoins un Dieu, qu'ils appellent communément Doujiekthitcb, & ils ont en quelque façon la même vénération & le même refpect pour ce nom, que les Athéniens,: porcoienc à leur Dieu inconnu. Ils .dréfient un pilier, ou une efpece de cojon.ne, au milieu de quelque grande plaine. Ils l'entortillent de Tontchitche, & ne paflenc Tom. L G cjg H I S ï O I R ï jamais devant, fans lui jetter un morceau de poiflbn, ou de quelque autre cholè; ils ne cueillent jamais les fruits qui croiffent à l'entour, & ne tuent point d'oifeaux, ni aucun animal dans le voifinage. Ils croient prolonger leur vie par ces offrandes , & qu'elle feroit abrégée s'ils y manquoient. Cependant ils n'offrent rien de ce qui eft bon ; mais feulement les nageoires, les ouïes, Ou les queues de poiffons, qu'ils jetteroient de même s'ils n'en faifoient pas une offrande» Ils ont cela de commun avec toutes les Nations Afiatiques, qui offrent feulement1'à leurs Dieux ce qui ne vaut rien, '& qui gardent pour elles ce qu'elles peuvent manger.1 M. Steller a vu deux de ces colonnes aux environs de J'Qftrog inférieur; il n'en a pas trouvé ailleurs. En allant vers k^Nord, j'ai vu moi-même plufieurs endroits Où les panants faifoient des offrandes, comme s'ils eûiTent cru que des Efprit* imtffanants habitoient ces lieux; mais je n'ai vil ni colonnes, ni idoles. Ils Croient encore que tous les endroits dangereux, comme, par exemple, les volcans, les hautes montagnes, les fontaines bouillantes, l'es bois, &c. font habités par des Démons, qu'ils craignent &refpectent plus que leurs Dieux. hit E 11 T c B Ait k A. 99 •'ilsappeflont fles Dieux dès Montagnes, Katnoul, ou petits. Génies. .Ce, que nous Mtnaions! Génie, s'appelle en Kamtchadal, KamuleUh Ces Dieux, ou r fbivanc eux, ces Génies mal faéfatris; habitent les grandes Montagnes, ésTparoiculiéremcne les Volcans; auffin'c4fint-ilss?en approcher. Ils prétendent que ces mauvais Génies vivent dèsPoiSbns.qu'ils'attrapent;àJa pêche; ils défeenient pendant la nuit des Montagnes, 6c volent jufquJa la Mer pour y chercher leur nourriture ; ils emportent un Poiffon.à> chaque doigt; ils! les font cuire à la façon ses Kamtchadals, & ils-fe. fervent de graiffe & d'os de Baleine,. au lieu de bois; Lorfque les Kamtctiadafe pafiaW par ces lieux, ils y jettent toujours quelquevjctuaille, qu'ils offrent à ces mauvaJsiGénies. 'Les Dieux desfioiff.s'appellent Oucbakîcku. Ils dlfent ^u'àlsioreflèmblent au* Homaies; que leués <lfemtnes portent des Enfants qui croiflènt fur leur dos, & qui pleurent fans cefie. Ces.Efprits, fuivanc l'opinion fuperftkieufë de ces Peuples, égarent les 'Hommes'^ de leur chemin, & leur font perdre l'efprit. Ils appellent le Dieu de la Mer, Mltg} il» lui donnent 1» forme d'un Poiûon. Son empire s'étend fur la Mer & fut les Poil** fi * IOO H l S T O I t t fons ; il envoie les poiûons dans les Rivières, afin qu'ils y prennent du bois pour lui conftruire des Canots, & jamais dans l'intention qu'ils fervent'de nourriture aux Hommes ; car ces Peuples ne peuvent croire qu'un Dieu puifle leur faire du bien. Ils racontent plufieurs fables fur Piliatchoutchi, dont nous avons déjà parlé, & que M. Steller appelle Bilioukai. Ils difent qu'il habite fur les nuées avec plufieurs Kamouli->f *me c'efl lui qui fait briller les éclalffl,1 qu'il lance la foudre, & fait tomber la pluie. Ils regardent l'arc-en-ciel comme la bordure.de fon habit. Ce Dieu, à ce qu'ils imaginent, defcend quelquefois des nuages fur les montagnes <, & il efl dans un traîneau tiré par des perdrix. Ils regardent comme un grand bonheur d'appercevoir'les prétendues traces que lauTe ce Bi* liouteismalas ne font autre chofe que de pesItitrîHons>quâ<le vent a laides fur la furface de^ta >ntjge{ ae qui arrive fur-tout dans les ouragans: ils craignent auffi ce Dieu. Ils préterideht qu'il fait enlever leurs Enfants dans cics tourbillons par fes Satellites, pour lui fervirde bras ouxle girandoles, fur lefquels ri fait mettre des lampes remplies de graiffe pour éclairer fon Palais. Sa femme elt appellée Tiranvus; DU K A M T C H A T K A , IOI Ils recohnoiflent auiTi un Démon, fuivanc M. 'Stellerç ils le repréfentent très rufé& trompeur;41s l'appellent, par cette raifon, Karma. On montre aux environs de l'Oftrog inférieur de Kamtchatka, un aune fort élevé & fort vieux, qui paiTe pour être fa demeure. Les Kamtchadals décochent toutes les années des flèches contre cet arbre; de forte qu'il en eft entièrement hériffé. . • .;. if,-^ Gaetcb eft , à ce qu'ils tprétendentikudm Chef du Monde fouterrain, où les homJTjiesvont habiter après leur mort. Il a autre^ fois habité la Terre ; ils donoeat-:,à. un; des premiers Enfants de Kotrtkisoti«<?£ènaf>ire fur les vents» & 41s attribuent à -fa)femme Savina, la création de l'Aurore e& du Crépufcule. . Us regardent leur Dieu Touiïa>ç c^mtnej Fauteur des\ tremblements de terre^étanp perfùadés qu'ils proviennent de •eerqujèf&ft Chien Kozei, qui le traîne quand, il vu Jbufî terre, fecoue la neige qu'il a fiir tejçorps. Toutes les idées qu'ils ont de leurs Dieux, & de leurs Démons ou mauvais Génies, font fans liaifon, fi abfurdes & fi ridicules, que ceux qui ne connoiflent pas ces Peuples auront de la peine à croire quîils donnent toutes ces bizarres opinions pour des vérités G3 J03 il i -s T O 1 n % inconteftables ; ils tâchent cependant de rendre raifon le mieux qu'ils peuvent. de> tout ce qui exifte ; ils cherchent mie-me î|. pénétrer ce que peuvent penfer les Poiffon*,. (& les Oifeaux ; mais ils ont Je défaut de na jamais examiner fi l'opinion qu'ils ont reçue; eft vraje ou non. Ils adoptent tout avec fa* çilité oi fans réflexion. Leur Religion eft principalement fondée, fur d'anciennes Traditions qu'ils confervent. précieufement, fans vouloir écouter aucun raifonnement qui pourrok les détruire. M. Steller rapporte qu'il a demandé à plus de cent d'entr'eux, fi en jettant les yeux, for le Ciel, les Etoiles, la Lune, le Soleil, . çcc. il ne leur étoit jamajs venu dans l'efprit, qu'il y eût un Etre tout-puiflànt,, Créateur de toutes chofes, que l'on dévoie autant aimer que refpecter a çaufe de fes bienfaits. Ils luj ont tous répondu affirmativement, que jamais cela ne leur étoit venu dans l'idée, & qu'ils ne fentoient & n'ayoient jamais fenti, pour cet Etre fupréme, ni amour, ni crainte. Ils penfent que Dieu n'efl: la caufe ni du bonheur, ni du malheur ; mais que tout, dépend de l'homme. Ils croient que le Inonde efl éternel, que les âmes font mjnercellei., qu'efie§ feront réunies au corps* DU K A S T C H ^ T U 103 & toujours fujettes à toutes les peines de cette vie, avec cet avantage feulement, .qu'elles auront tout en abondance dans l'autre Monde , & qu'elles ne feront jamais expofées à endurer la faim. Toutes les Créatures, jufqu'à la mouche la plus petite, reflufciteront après la mort, & vivront fous Terre; ils croient que la Terre eft platte, & qu'au - deflbus il y a. un Ciel femblable au nôtre,' fous lequel eft encore une autre Terre, dont les Jrïabitants ont î'Hiyer lorfque nous avonsf^Eté, & l'Eté lorfqûe nous avons l'Hiver. • Quant aux récompenfes de l'autre vie, ils difent que ceux qui ont été pauvres dans, ce Monde, feront riches dans l'autre ; otr que ceux qui font riches ici, deviendront, pauvres à leur tour. Ils ne croient pas ' que Dieu punifTe les fautes; car celui qui fait mal, difent - ils, en reçoit Je cjiâ^rnenp dès- à-préfent. . . ..'t"<.. Voici le conte qu'ils débitent ijhq j'o$gjne de leur Tradition, Il y a, d$eqt; -'ijs,, dans le Monde fouterrain, où les gommés paffent après leur mort, un grand cVfort Kamtchadal appelle Gaetcb, qui eft né de Koutkhou; c'eft le premier qui foit "mort au Kamtchatka; il a habité feul ce Monde fouterrain, jùfqu'au moment que fes deuif, -••-/ G 4 - J04 H l S T O I R B Filles moururent & furent le rejoindre; il paffa alors dans notre Monde pour inftruire fa poftérité, & c'eft lui qui leur a raconté tout ce qui fait aujourd'hui l'objet de leur croyance ; mais comme plufieurs de leurs Compatriotes moururent d'effroi en voyant revenir un mort parmi eux, ils abandonnent leurs Iourtes depuis 4e." temps, lorfqu'il y meurt quelqu'un, & ils en conftruifent de nouvelles, afin que fi quelque mort rèvenoit chez eux, comme Gaetch, il ne pût trouver leurs nouvelles Habitations. Ce Gaetch eft, difent-ils, le Chef du Monde fouterrain, Ifreçoit tous les Kamtchadals qui font morts, o? ildenne de mauvais 'Chiens çk des haillons à celui qui y vient revêtu de riches habits ou avec de beaux Chiens ; au - lieu qu'il fait préfent de beaux Chiens & de magnifiques habits à ceux qui y viennent déguenillés ôt avec de vieux Chiens, Ils s'imaginent que les morts fe conftruifent des Iourtes, qu'ils s'occupent Ù la chaffe, à la pêche; qu'ils boivent, mangent <Sf fe réjouiffent comme ils faifoient dans ce Monde-ci, ex cept%. qu'ils pe reffentent aucune des peines & desTmaux attachés à ja condition humaine. Ils croient qu'on n'y effuie jamais ni ouragans ni tem» nu K A M T C H A T K A . 105 pêtes, que la neige & la pluie y font inconnues; que toutes les chofes néceflakes à la vie y font en abondance, ainfi qu'au Kamtchatka du temps de Koutkhou. Ils penfent que ce Monde empire de jour en jour, & que tout dégénère en comparaifondé ce qui a exifté autrefois ; car les animaux, auiîi-bien que les hommes, difencils, fe hâtent d'aller s'établir dans ce Monde fouterrain. Quant aux vices 65 aux vertus, ils en ont des idées aufïi bizarres que de leurs Dieux. Ils regardent comme une chofe permife, tout ce qui peut fatisfaire leurs défirs & leurs parlions, & ils n'envifagent comme faute, que ce" qui leur fait craindre un dommage véritable. Ainfi le meurtre, lefuicide, la fornication, l'adultère, la fo» domie, l'outrage, &c. ne font point des crimes: ils croient, au contraire, que c'effc une grande faute de fauver un homme qui fe noie, parce qu'ils font dans l'opinion que celui qui le délivre, fera noie lui-même. G'eft auffi une impiété horrible de recevoir dans fon Habitation ceux qui étant couverts de neige fur les montagnes, s'en font débarraffés avant d'avoir mangé : toutes leurs provifions de voyage; ces perfbnnes ne peuvent entrer dans une Iourte qu'après s'être; G 5 lOÔ . f J l S T 0 1.RS deshabillés tout uuds, J& avoir jette leurs habits comme fouillés. Boire de l'eau de fources chaudes, s'y baigner, monter fur les Volcans; c'eft, fuivant eux, s'expofèr à une perte certaine, en commettant un crime que le Ciel doit venger. Ils ont Ja même idée de plufieurs autres fuperftjtions dont j'aurois honte de parler. Ceft un péché chez eux de**fe battre «5? de fe quereller pour du poiffon aigre ; d'avoir, commerce avec leurs Femmes lorfqu'ils écorchent les Chiens; c'en eft aufli un de racler avec un couteau la neige qui s'attache à leur chauffure, de faire cuire -dans le même vafe la chair de différentes bêtes & poiflbns, d'aiguifer fa hache '& fés couteaux lorfqu'on eft en voyage, ajnfi que de faire d'autres puérilités de cette xiaturé: ils craignent que ces actions ne leur attirent quelques accidents fâcheux. Par exemple, des difputes & des batteries pour du poiffon aigre, leur font craindre de périr; s'il leur arrivait d'avoir commerce avec leurs Femmes dans le temps qu'ils écorchent leurs Chiens, ils craiBr proient la gale; s'ils raclent la neige avec Je couteau, ils fe croient menacés d'ouragans ; s'ils font cuire différentes viandes çqfeni|>le> Us fe perfuadent qu'Us feront DU K A M T C H A T K A . 107 malheureux dans leurs chalTes, ou qu'ils; auront des abcès ; s'ils aiguifent leurs haches dans }e voyage, ils s'imaginent être menacés de mauvais temps Se de tempêtes. Oq. ne doit pas trop s'étonner de tout cela, puifque chez tous les Peuples il y a quantité de fuperftitions de cette nature. Outre les Dieux dont j'ai parle', le$ Kamtchadalsr révèrent encore différents Animaux &'d'autres Etres, dont ils ont quelque choie à craindre. Ils offrent du feu à l'entrée des terriers des Zibelines Se des Renards; quand ils vont à la pêche, ils prient & conjurent, par les difcours les plus flatteurs , les Baleines & les Kacatki, ou l'Oréa, parce que ces pouffons rehverfent quelquefois leurs canots. Ils n'appellent pas les Ours ni les Loups par leurs noms; ils prononcent feulement le nom Sipang^ qui fignifie malheur; ils refferriblent en cela à nos Chailèurs de Zibelines, qui fe gardent bien pendant la chaffe d'appeller beaucoup de chofes par leurs noms, comPe h cela rendoit la chaffe malheureufe^ Tel étoit l'état de cette Nation pendant Pon premier féjour au Kamtchatka ; mais aujourd'hui preîque tous les Karatchadals ont reçu la Foi Chrétienne, ide même que pluJkmrà I ^ a q u c s ge^entpiorraux, juuj io8 H l S T O I » E I la vigilance de l'Impératrice Elifabeth , dfc leà foins vraiment ^maternels qu'elle a peu» fous fes Sujets. En 1741, le Synode envoya au Kamtchatka des Millionnaires & tout ce qui étoit néceflaire à rétabliflèment d'une Eglife, pour convertir à la Foi Chrétienne des Peuples aufli fauvagés; ce qui a fi bien réuffi qu'on en ja baptifé un grand-nombre. On a même'infpiré à ce Peuple, le défir de sMnftruire, & l'on a établi des Ecoles en -différents endroits. Les Rafhtchadals y envoient de bon gré leurs Enfants,^''quelques-uns les font inftruire à'leurs1 propres dépéris; ce qui donne lieu de croire que' dans peu de ternpsila Religion, Chrétienne-'ibra de grands progrés dans cette Contrées»!*-i > J XII. Des Cbnmaris ou Magiciens. -* ~ 'a J c • Les Kamtchadals n'ont point de daman particulier, comme leurs Voifins";ijrnais les Ferôfries,'fur-tout les vieilles-,*&• les Koektchoutchei, font regardées comme des, Magiciennes ; ils croient qu'elles favent interpréter les fonges. En faifant leurs fortikgesj elles ne frappent point fur des efpeces de tambour ; elles ne fe\ revêtent point non plus d'habits dej&nés pour cette nu K A M T C H A T K A . 109 «êrémoniè, ainfi qu'il eft d'ufage-parmi les Koriaques, les TungQufese les Bourates, & toutes les autres. Natirjhs idolâtres de la Sibérie; JElIfcs prononcent des paroles à, voix braflê fur les ouïes ou nageoires des poiffons;, fur l'herbe douce; ou la Sarana, &le Tonehitche: c'eft par ce moyen qu'elles prétendent guérir les maladies, détourner les malheurs, & prédire l'avenir. Je n'ai pu lavoir quelles paroles elles emploient dans leurs cérémonies ou conjurations, ni de quel Dieu elles invoquent raffiftance. On me l'a caché comme un myftere. Leur principal fortilege fe fait de la manière fuivante. Deux Femmes s'aflèient dans un coin, & murmurent fans ceflè quelques paroles à voix baflê. L'une s'attache au pied un fil fait d'orties entortillées de laine rosrge, & agite fon pied. S'il paraît qu'elle levé le pied avec facilité, c'eft un préfage favorable, & un ligne que ce qu'ils ont entrepris aura un heureux fuccès; s'il paraît qu'elle remue le pied.pefamment, c'eft un mauvais augure: cependant elles invoquent les Démons,par césxsots Goucbe, Goucbe, en grinçant les périls; & quand e lles ont quelque yÂfion, .elles crient en éclatant de rire,. K M , KM, Khai. Au «M d'une demiptheure les Démons difpa- txo- •' H u t o r i i roiffent, & la Magicienne crie .fans cefis) Jcbki, ( ils n'yfoncplus)i i L'autre Femme qui lui aide, marmote des paroles fur elle, & l'exhorte i ne rien craindre, mais à confidérer attentivement les apparitions, & à fe fappeller le ftrjet pour lequel elle fait les foftilègesi Quelques»-uns diftnt lorfqu'il.tonne & qu'il éclaire, que Bilibokai defcend Vers ces Magiciennes, & qu'en prenant poffeffion d'elles, il Je» aide à lire dans l'avertir. S'il arrive un malheur à quelqu'un, ou s'il n'eft point heureux à la chaffe, il vient auffi- tôt' trouver une- de ces vieilles , ou même fa Femme: on fait alors-une conjuration ou un fortilege ; on examine la raifon qui a pu occafionner ce malheur j on pré* teric les moyens pour le détourner} on en attribue la principale caufe à la négligence de quelques pratiques fuperftitieuies ; & pour réparer la faute, celui qui a manqué à cette pratique, eft obligé de tailler une petke idole où figure, de la porter dans les bois, & de la mettre fur un arbre. Les Kamtchadals font auffi leurs fertileges dans le temps des fêtes où l'on fe purifie de fes péchés. ' On murmure alors certaines paroles, on parfume, on agite les bras, on fe met dans un violent meuve- DU K A M T C H A T K A. III meut; on fe frotte de Tonchitche, on s'entortille de bandelettes, on tâche de rappelfer à la raifon ceux qui ont perdu l'efprit. On fait d'autres cérémonies' extravagantes, dont on parlera plus amplement dans le Chapitre fuivant. ' Si un Enfant vient au monde pendant une tetopète ou un ouragan, on fait des fortileges fur lui, lorfqu'il commence à parler, frottle réconcilie avec les Démons: voici Comme on s'y prend. On le deshabille tait nud pendant quelque violent ouragan ; on lui met -entre les mains une coquille marine; il faut que portant cette coquille en l'air, il coure autour de la Iourte, du Balagane & du Chenil, en adreffant ces mots à Bilioukai & aux autres Efprits malfaifants: „ La coquille eft faite pour l'eau „ falée, & non pour l'eau douce, vous „ m'avez tout mouillé ; l'humidité me „ fera périr. Vous voyez que je fuis nud „ & que je tremble de tous mes mem„ bres ". Lorfque cela eu fini, l'Enfant eft cenfé réconcilié avec les Démons; autrement on s'imagine qu'il eft la caufe des tempêtes & des ouragans. Les Kamtchadalsfont û curieux de Congés & y ont tant de foi, que la première chofè qu'ils font le matin en s'éveillant, 112 H I S T O I R E Os%*W"°v ^ tâccpr^ ks eux suss sutsa C v k ? ^ *$*V&HL5 y S'Y p g c ^ i k b qui |ksf s use $rtî>\s\ ih on* d.p i|||ie ^simx ^ 1.Y «ksepl 5 ksi* oX^d \X4t^-î VvXSUsXik SU f v&VsiKJsUl à . X V S ^ s>p% |«J#;S tiii^h „se\\oi uu.iO lOiU iiors npp^i^f âe .y\evs>s pue e ki au Ipue.. yu x? Jpks ^^IkAs..1- i.sUr S.\« r>îi. xS^iBUp| 1%*.^ vl \ vp.Cl'k xpaur,is; dl.no f c m ^ - ^ ç l ^ ^ Ouere k su.sA. Cu ks forld^kpY ^ % * à^rt^lpBnu. a i-i kao.nama^u;jspfe A3jg|.; pOU* vif. PiXOsTe às-US Ssù.UUîO ;|^ li^puiS py k srs.BsXi.sr yklîoX ks jirr|k*jr^.f.^îTl^ ^dvisr k \ %v§ qy'îl .a è s ^ | i . C ^ x sn.p? .4* c.skWïb <o\e NaucoypsSqè^^||l;r 1* ^ $\rls?s> de CvC v.rt, VM! vskul a |M<%x utk Ipor ou une î.xise fur U r&JtiJÈmê *ys ers qcssSs x ou u exu; useûe;v^p< q ^ p.uysssv ». .ib ceàfultasl XBUIS - tôt luk\kt ujse ViYk. Ibrcserc, M. Sxfkr kùoîlsik' O N . . - ' * \ A * \ • S f * - * ^ u vss*e elseeUkpse s..„. !>k ^kvY<k/i*k-^b ." tYk V „ w. «• \ "•"• x l'eus Ivs iiursxtelsausk skos»i- ôkossiès'll s *r i bu K i it T c fi i t K i. irj m perdant f muec » d ma faons-dc §gfk pu. Mmt 4e leurs faute?. fX> fe cdfebre, fp|* païuu y m.mqmr, dans le mois de X^vernfare, qui sbmpsHc, par cette raifon, & M*fa «V tv* psWb.-v.èa's sfer faxtts. M. $teikr Ht dans l'opinion qu'elle a été mftiÉ% par leurs Ancêtres, pour remercier pfèq 4e lès bienfaits; mais que dans la lui&}fon véritable principe a été obicurci par les. fables ridicules, ce qui parole d'autant plus fouie, qu'après avoir fini leurs travaux 4e ffué & de fAutomne, ils croifàlfetar. commettre une grande faute de travailler, -Je C- vifiter les uns les autres, ou failmu 4'aik-r à la chailè avant cette Fête. Il quelqu'un s'écarte de Cette conduite, mit vabataifement ou par ncccffîîé, il eft abfoteent obum,' d'expier fa faute cV de fe purifier. C'est en quelque façon Ce qui èkxme \ku de croire que leurs Ancêtres, après avo»r préparé leurs provifions de Bouche pour l'Hiver, avoiera coutume lofoir à Ibieu les prémices de leur» travaux » è<V comité de fe réjouir efifemble en a t e t les ont chez; les aucrèSi Lorfqu'ifc célnbrem eeoo Fête, ifs y ohfervent eittrnutres choies piulieurs minuties qui ne mériteroienc pas a être rapportées. Cependant comme elle fe célèbre fans jamais y Tarn. L H U4 H I S T O I R E manquer» j'en donnerai un deuil exact de-. mè yen' àmettrë'la tHIuslègere c i r c r M â r ^ noh d^ue je'peilfe 1 feplaîfir "à ! mèk^tM t'eufC'tar le'recjt de ces foliée pùérrirï« fera pluifaltidieu'R qu'agréable i riials'rprDài'' fâlfë^qhhôftrë jufqu'où va la' TùtfeMriom extravagance He ces Peuples:lY ** 80ÛJ ^jebW'Tes râmtchadals ' MéficScke'. cMueWés CéVërnpnîës différehi'ès " l&WSepTen»^ leurs Eètes.féparément; Te'cbtorjieTrei unHT3iffig:dés ^tTëtënPifî' TO -• cmkMç?ikm$ei% danrieAâms'Vn fe M e t ârfé'JÇo$ ledal „ ettè?»trc^ . ctfàn'Hes' ViëilràrWW ou Ë i à T - c H'*A" T E i. ïtf pifërirs, paroles ; & on plaça feutfiej])e gfefe «"%> MMMB™$& av nt l f . f ç ? .4™F wWmk «a. ma 11 les tra|neaujr, lesftarnpisdes Cinens* '""inM^w^^M M%à$*0 m?.m% ms&rt Mé ^ ^ % M # M L a K 4e#«fflrJo» 9gorJ$fF ^ c S # ^ 4 ^ « r S ,feaUj(.eftjprattachant aficeinture, rs'" haches œ-'îur leurs têtes du Ton,' Ha, H 6* H I,S T O I 5. s u>èf J o !kè!\cOe "ik âgiiàxa kutztiMîêjm TQfciurelif, <iiufe " t^uoLm d a l ^ k l » ! Didlik'^cii proiVkrçeir. le mot 4&ll^*" lu ail Ce;s derniers,, après ^oufr iùki.fèlï^Js ;*..'„&... s*•. parurent; * ).^- ppuf .^ -....."aller -. « ... .Kv. - k*'V>'0: i%:htc1k» âk?r> 1c Vkllhrtf èr? ks F*m-w«&l»iill manderont. Cv-peo Jepr. k% Jàù ides îonkoi il on remp ^i^epur- tontifer ikk"p)è.me trois JTok lit* s * J> V I t A M T C H A T K A. 1 1 7 I s p é ^ p l ^ t r ; tnfhkt.' tm$ k% N Hormis-ï, sîï»èk'fè« ^Vmirxs &; J.fyi uns puikl^Ëo* liuib'âtunt là soèraV. HbE. ' v^ iEprrk cuite eort mordu x r.iure Ykdlhrd fl}r|rièCi ù$n- spire de kY-uuoo dsin^des iuk^^dktolfees uveè des psarres lepgles - - *•«*.*«• .vrte Sarane pulls Elp | f i l ^ rdgakr LuËfpntu mdkdkdts; cessxM^Tèdui qui avoiork la? eus Ifs IdHes ^S^. ^VVS4 X \~*i. ^4>^V. *~>~i.S.V \-?«*-.*>iV. M*A 3 i 3 Jxiiï.Jt>^AÎX X \ xs.xv î ^ Sv—X vvX. Ai A" \ T |vs £ V\ . ^ x k ^ O y X X ^ - ^ x » S . \ Ï V v » x x > * l * \ * \ . l*x gf lierre; quais appeeefR seeoeaao ?vç>rs ^JsH^fsfixk?», h Chef"de IIL^USÙOEIUI «aedept k? promis t de Hrorbe douèÇ ois do TopsIrA^. 'Apre« èxTxè Wlrunic* Via 'pi** èt^lieàe STOUVOJIUîEtuo fut k- fou?, 1 aclfcfe raneseo &hsmui\. ^ ^ , prît tkux'petjixî?^;., S | # r l è ^ avoir WomHcos ay:è du/fem«sterixT^ii kurmkn fur pies nudaues porofeC ^ ï r les 'Uîtern eflîMte dans ddfereots «&§& du %er^a!JttïrvÀ de £.«, dr pîipa ItseVctits Enftats autour 4c feeheils pour u u JI* .H n i o i t - i attraper les laptelcaie J'en; c^mm^eaiep dansdasfourte pab KoavfeEtuue. i^^nfantà les faiûrent ^Jea^iaiveUappeBeBiDi'^^ dau3ç^r&j(BBjd^£a^ant pris.la n. î^'elKfaaii^y^Kctïaiaa par,teiCB»; duib)^;"')l©îiantres 'Bn&hts le ùmp criancn^fe6iila/^iùlit,'flls la mirèrent. dans}dàipremière; pjuçei; \.'o J /j„iji Aprësjiœlatxto te suffirent, en .randja^ lui qucayo^lpsontrô^ ) ce que noua avdnsf dmj - prit dana Iqaa^ûtas; uueï pelkVr;«rôi$èaB^^ ad^éifaauvfa») ilqsipjaa^ ^.•kliéu nousia orloniaS' de Iffqffiç pffàap7|^d i, me chaque année; 'c*e#*œ^^ ^ce^liffonsuiq BtaEqojB^uéntifc „ snriook^ ^Hètaoréi, Jéc; dajj©u# p ^ ê ^ ^ t?tftto)s\j'âe$-iRalhjsàra'^^ LeJVieùlardineiiprnn't^ papjhwrquca, pIuTiéinaj 'reprk^jl Co'pe^ tTe9i¥i>iJla*asiiûtefaej^etya?^rxap pwtaided pleds^lb^tt'aittià^ 0pienfne5dKèd bàM^ài. Cette .c^etaoïfiâacnw Vîeiflaadshq^^ «3âhjp^ hànt.^n^iiittp^^ïiimim,' ilïTÊrmjrçenY à, H S) V K A M T C H A T K A. Hlp «çiRcudaiit/Bbs oriei,fas^FeniinfcsaéfclesjiFiJJ^Wpàffanrau3era«iii^>0Ci4 decdeJMjabiaseB bdjaritbdes ^egapfavoaribJes.V» tamnànb fa Ifawohe^rifaifaïuJesrg^HuucsiJeaplifa aJibcuà jttitsiesunnaJhslewfhdaS zfinftiœffafb^nat; faïfaircinenwieitràordinairtii^idles?femirent àdanfer & àqrierdeaooocffSjlèoaryffet-ûeKj apnèsl cikci)dk8;iDcœ¥erAtii'xmB aprèsdàuâeli terre; 9laamre»faœBo»iéi»fanD0TikBte». luasiioniraesfarj era1ponreiBQticjScilBK jœùpeno fajÉJMlfaplaQer) <*fae]tei> lafterenBKooacÉHSes <& coirafaBripia^^ qafa> ce ,qafan li^'Iiacifc wqKpi-arfaiiaéE ! touc bfa^aefa^ias iÉufalefc aarunWcaaB^'dfactea jfaftfaiiflarïUJp ' JV i b a ;'jsnfic. Jupwfci-aflT T' p3,Cï»<fpe<^aofafi»Je >paraï plusi(eMngd»â{; BhWiH»^ri^e«iu^fp^ jreifquaabheis €u&?fa Soaia»eel«niiefa«3nfans «hei^eeefdefcàVear^aariifan quticizeltej fa àwfnnBn^jnq deuilfajfakBidqnsienWi^VLsk Reé)mèsHfafa3fFlJfas<fajr) Jefaauitçriltfiîàiîifalte&îavqfani picnanrâëadce' pfaddttfacHéréat: bèaHCoappk& pleiireren«îcïàitiœ;fiiaile^atof* j§attareileni»i»^siia^^ lerifuifaHli aeeafc'faas^uir'g^^ ;; ifapendfafaifa'^-àeJlJaKl-}aprèr fatrqir raie fcm façiitegeibr, la c^d^è^laRJertarai-baut. deD2c.i«i3iay«eiuû&'pejle;, • &:iicnitcJa-Iour1 *i4 H4 .f. H I S T ô H ï manquer» l'en donnerai un détail exact.de-. Mfmmhsm îoJWë MicT qûtoës p'arWfoat M . f ô r i a n ^ M D u l ? i k '•*• c B / A T U , i t j f è;%T\iàohitvk^; aprsk qu-u! en avkkira eue è & i L i v u \ \ \ eu ru UOJUVUX aeèi i<iurky> plù;lk<ik parler.» e\, srs p k p k vieille çqjkîv k OHJUU k 11 nol p e |\r.tiiv. ek KUpator ux. axK o «v nr eu; u i *ù\\ C\pCfkian; ou euloo,; K\s { k l*H{r?£ touaks ueuxvex , kokeevr k - Clùorn, Jea peui* » les eeeLu.* Cee jeuer v.;ukîs UpP* que tous. » s l x k aux Uèniu t^kùùkxt qu'ik axtei* p p p u r eete t-e-cw ^ tfa nû-mt p e k ou apports vkp k ka?. uiqs tlixxrbc k\k- qu'eu p-seka ù.r !V.ik\k qVV^prs le HKi!ua \kVdkrè ce; ùrqukl Skpkmouea k» pute-Ls à vuvs Loi le, sispSqhi èk IVehek aveu Save ikuuivp Vv.X xXXXXisi-.» X* \ W H C i J r O l l C ù\< K V h v . e , OC P UUU xlk> s PpU0l!U. CIUOUU UCUX »u*.t UUvï if:tè,ueq.x. laquelle il y eouù a e j loukvts 4 Cl|kuk s ebtex, du Ce. le ik $ tk k l ^ p us Voue qeoifa xeueosvv >ku> xks Npis vie xUi uvvvuuo slL reae ee °F >uxk* sou e/peeo de IueJu\ q$u sk \îif,*Çi*!fc> ek|dvuè, k- f k v k -Joue*-,, èc afks nvlr k*c prupard suit-are leur sPrqv, k Y u t! %<& ks YJtilk* l\nu<e> x.sm eurent rhae% set hustsuv uVais le 00 su p a r pr^sartï a p p e a u , x-U lesxr utLuh o\t a k e-vsssee, ksrkurs haelks ce fur eus 5 teske eu ituv H a H 18 T . O J ft S ii(5 •c;hkelu, iMeur <ioonçtçnt & ?ïas££$p^ J ^ proviploa qu'eîks renferment pcntrkflkè^y en chl-asin, & en gàfdeiWv faukin^bltmi nemponr eux. ., „N^A^pres ^eepievseqllarel èS; les,Fomn^li|; fev%^d|^lrs P ^ v s » ^ r u l U UJ *<e^^J% nùrftk révéla eà $$$<&& k W > c o « ^ ^ TpnkMl^li^j qn'Hs" î^ooiehs: àns v 4|fX^s|, m-ii$+ \x\ui PVOU>VJïRàU$S h mot 4 M w f l s alkf tiens le bols pour ehàchs'X*davs>g^^p^ ^ ...y ... . _ . . . . . - .-.-. vov-.v^*».* 3 ce Âloçs k yidlfejFd et les" Ï J C ^ S ^ ^ ^ Tear" Tooebîtcbe %ç le % % ? i ^ ! ^ | l 4 l l | ^ Ixi prorôlons quijtor r^lfoient | u i \ ^ i ^ n^renron. Jo-.tkoU: on teoïpôrta'lùàrs sk lî loqr^ s e¥| on UpoFafur le lïiu«.the. '" û h^lpurte, 4 î 7-\X^ilnel\ fprèy^y^p creultTen p-nb rdfe'pevnne reèldMpy.nè*'' po^i une Wéee qn^fnppbe lie Iflwlltf c y V y ^ ' X nsitVÇtpk le llnTe^dï'pèoboiy pipyiw. bps ^qè^ttcà |).;rjk&. Il coon^^<p^*^*i«%* îtù^pàtic trois Jbi$ lui » V K À !MV'T C H? A T K A. ÏI7 kalh^ffabe; enfukc er*s ks slîa^fav.s> rMt%^ |uffîïfi-j et' mfj.îlus eeiâilènfats'Éfrnt h màtsc tuef.-, jâprès cette eerfOe^iOx l'iutre \ltillxrd f^ttftf'l îaïr-e. cuite- delà ëueae dàalrs sdjll\ ëcKdtedeek avec desserres Yeb|lp§ # É | f "t^erf àvedcectr Sùnae qu'ïh Y\p tf&^'fëgskt ksl^fprks adialatu^reefjjK^buK «f« aveka. fur cet 1rs tdAcs pÊIèf t>sm?&%kfi r fk' rutkkaprrcn f^l^mYx^ià luJlfpë dtltp|pVv\^ ^ ëfffefâ /'et' è^foe^\cdl^Vè : i^:rô t § ||§!ri|Vr!s dp/xdlfb\'âYbpë t'dYk fm^fltf iftitr » k 'Chef ëè l'bàbkauôëluî %tëa k premier de Fkerbe deoëc ekV'èJù f§ieiir%t\ Après dette bfffadër »' af f ^ f|tdt\e ifousm\%lbrpdlui: k fèvet* ILeèk tt% fasrkn Khustà'd/ s '/ * "' "'te^cifed dent ëaft qyôfts déjà |dr!é plBaàleà, prk deuk; raflas |k';rrex/èè kfk'lë' avoir enàriifkkkstce du/fae^iebe, b rhurote* fur elfes quelque* pareks>- tfïes vdtctrt \aiMa dons JdlYkeess f%s du fevv-rf allœrà' du. feu, et pUp fopaa* jKâ&ars uemkrr 4ff Tedallt poar. attr^er les IdnteiqB* J^m- ^vnjjL les faiûrent. c^Jea-!ïnv«lappei^eQ.c[\^ d<MK^r&iîçp^CyetaXiayapt pris.la'itK du^a^ç1lqs!a.1«ffes .Êq&nirrle JJ fw ci^aiiori^^lo/^i^/ciily cla- mirent. ; ^jprpsfiœtetxiisii^ dçl te «'alifrWii.ê^ lui qiaicav6)^^^!BC^p«ic^'' uueï 3>eliVrrenii»^^ adciÉfla iiu! •^e* jes3 patiifein#^mes; ^-.•kliouj npafi^3*n%p^ i, nie chaque année; cç#*ce;'"cjuça s$*** ^çoB^lifionsu iq EmBcpmà^ids£i^ li'r.StàSieï, Mv^m^^ë^è^iàe^hM^ ,,7e*fespBéf raalhè^'jjfé^ Liijyies^dVHefip papjjfctjtn^^ ijresiy^jlasîds.ie btej^oifi^i îa^p^tEis itteàWitattaniia^ c^ej^ôo^ r àïe tfeij^ifl&eaaia^ -^--^ Vjjj^dtoù^^ &3b$t$iJ nàiôt.ilnhiîr^u^ ,' iishëai^éSt' à, dantërï^crfânti^èljlaÏBlQfoï ;iice jj^irepléEet^ DU K i n T C H & 'T K A. HIO ^jFe^daip:^ abs crie 1, Jc^Fenutts a& le^iFilJfttnEo^ieidereni^dJaDdi} deqleuiiKebinœea larioadbjdôB jjtegsplsvoarràies.^' tanxnàoii fe boitche4fifaitàjK Jejfgin*aïoœUea|)lài uSbow Ô*y.i& tfap^odKMat«te.^dlelJe,Jei]îÈiilleka>l ffmoiesmnaJhsteroihdaa afinfeicefajfàotiïffli: îDiwtrïmiaDWiejt)réordinaii^^^Je&' fe mirent èdanfer & àcrier;deoc^cœsjlèaB>fû9t-aea^ apoèsl qalc&eil£«Gl)c«3B^^ fté^ teirççltcaoirâe'A^ LneiioriiraQSfer;eniportereiwqâodBSf aupenc |ftdj|ip9$plaae5^ wfqëjtefc iaric<œanj(raœj^ëes "*" "~e5n»éflptindfefô^ ;tqDfeni¥iull3i^^CïpT(i»<£)naeEito(ic iffljjpftfrfer; wxi(daacaae«^'doir>«ai jWÎiwrfïfiriujp ' JV ib b ;*jsnrre. jupub^MT ",; ,33;CBJ<fpe(^aafeame ipanaii plusnûécrangôî>& pfes iuE^Bb^a«iiter)fp^ pjufqueameE) «uis.de SkuatK^fencVe Aeârrians uîieeeip0oerdeenker^$iaaplsm aufrcizollej feiq àvrrurtWriqn^itrttfehiyiyLss! pJadïuleaqlu) leu^iterdaSTMieil^ iraçnë p&iKraooadBi pai«Wîsliicrkrent Waicoopipics pleiirerancic^risB;ff idle^éuf-' $fjtottdiênii> imhvwteàtméBibxit^ ofcqfcàfeikrfufièHÏ accabfeewui1uirgra»iJ)chaaruTi't £fifepradant'tleni^œiaaiRp; apuèi lauoît «ait fonfeà».tifegeiiiE. iacfendré^\laRfeaar£n-;hQut. detts-ieiïiayeçiufi&peile; &:iioutcJa-Iour- • Ji4 X20 / H I * T'O'lk B te fie après rai la rnèrakchôDÏj enluite ce même VieÎHMdvlapai^ deux efpeeeside< tratnra^>fàa^sd!eramse«ra'arbre, envova» deux hommes ptM^^ennsotter cettecendre>horsdelà lamte, ibSéttHem par l'ouverture qu'on jarraelfe « ^ c * ^ ,;•& refendirent, k cendré fur JesîcheniJn. Au bout de quelque-œrop&itr. éeofdircrarlaHrarmr débouteJa Iourte unmHOTd©faite3tfhefd?ev à ; «quelle on avoic ?attacflë dkfpXDraenIet> pace duTonchJamemsftcfi &>•.t "1 a n ^ o a i*e jour fe palTa^àcéaŒO cetj&tnlréracèxe* mais fur le ftàr irxaixtqueTon avoUqeavcraes pour chracfafcb Jeébcaïieau xevmrene^a&q^ev rmkjouKs aveo uniJceEtaln. nombreoned£af% rxfaadals qui écoienf fortis, ^ih apporcezemi au-deflùs de la Iourte un aW-ptas ^grands bouleaux qu'ils avoient coupé tcak-drès de la racine, ils commencèrent à frapper avec ce bouleau à l'entrée.de la Iourte, battiKm-enimêmertermis des pieds, cVcakrent de toute leur force. Ceux quijéuwea&dans lalourte, leur répcodirenfcetous dpi te gnè* me façon. •,••''••> ,iy >•-j^r ,-i. .Ces cris durèrent plus dune> ckmidaéuhsv après quoi une Fille comme oraarpbrwe defureur,, s'élança du coin ,où-elte^teit^''& après .avoir rapidement moMéjjréchelle, faifit le bouleau, Pix Femmes environ aç-. » V K i H T C H A T X A. 121 ttturar&nx ^KKMî^'addèn; cbaistle Toion on C^efdeHfettfeiaabita^a^r&tbnBberar l'échek 4«çlK3atiD3&badi'Ehk3Bei iqfciàuteatftqt5epenJ <l^^^afoend»t)focBQièbyg.aiTanyh^3oufte j ofeiôrlqu'rià pttul^cobdbanofen<l]£Uiqsom^ <t^ié»^tn^^(8'^ ; éaniLfeifiesvferairen£ Itlfe tintinafèilesJ, «ft darjfiaa & jétoiboEdes ce4aiiCBur^iei> Baoïflte rotnberenoffetefre, comme fi elles euûlîn^rété-poflëdées par ià©Bmoa^ escapEéiîaï.fille-qai avoir, iiprenriare il©it>o«ktsBir elle; sY fine duenp-JÔ^fEiiGeflboJeil erfetts|i#ap*es qMiaesfcoatddeJiarbMyfôcjTar-te O^ûtil**. aAtnfaruVitoinba cnmmaaniAàe^-^m*lm* cp^BX%Baalo;e^emmefttooT G? sb «iïfeb-im fei^iVit^ im^ktùfi xrift«>A ; .li£d31^ païasfaot^ioVlesi ft^rsyentt'prompTittaëne? MifiÉbaonp^ant tant isis mrebjuee -pàtolas^» tft«*eaù'3qaJuneMFill«:Qr Yt^MkiM&Wplo^ ftJXg-ténrj&auCer^^^ , le mie à crier qu'elle a voit fort; malacfieœor}. enfaice :eHe> confélïki (es 'feerteab tfaccafant d'avoir:«çawché des ChK^avanhla Fêta. Le VteJâanlla confola, l'exhtjeta^â.fuppor* ter:avec''courage la dcdïfeurqa'elte-s'étoitattirée elle-niêrnr, pour ne s'être pas pur** H* fiée de fes fai&am&jmimFêtef « W à v * » pas) jette o^s iejfsu/idesv^a^eoii!ôSUôa'--de* oaïep,de.|)oifrodiVw\.,c.\<A :.-t> ^. ; uv.^:,viii;p ^ÀU'bquc od'Jinelhaum/oa1 d^K)@4lâiifâ<4a? ctenùey on-jetta dansifa l@iu?£e 4|uftf:^ëâu^ deWèau*matins,^anslefqueB^ ëfc¥>aâintë BUSV du. ïoukûla,, :de,ifwrhe-' d$tjcé 4b?j&f boyaacD reaiplis d&ffaàfTedç ^ei&ilfïiariWsî" Qn)^-^ua >enc<ïre<Jestia^wevbat$ê*^^uf a^QÎartt ité'données av,ec des ^pîiàviaoâs^^: cens cjuioiTK avoit èfavçyea^ pouii caêrétter^ bx^aapi'.Qn iijrcdva^asjs Jès'l hâkeSQdW cqpdau^id^i^ieuj^ «fte-iàe 4eh# p W * i % ^ i:<^». les ;iianitehid&JsiE[Uiâé«eiÉM rtf^teViartag^ te poiSôlf djpJF était dans-oes peaux ,i>A'h$fbfrdouÇéadfc te graiflb^ ils étetidiressic^ipeau^ateip%é# rée&elteJ,; 4%-ùl»ftweat < ;dê ces ; «©peffifii/de bouleaa de .pecteei^BdoSle®- à têtë^pdjoak^ en^'iK^flew.de çes-'Ctetpcas', «jù'ilscroiêiç s'efflparer.des EémnaÊSilotequ?elkS dânfeatJ Ite:hotgn«3îjt4e>' îdatetf / ^ e a i f t .^è^péa*» de^Veanx marins'tfont noa»avons dé^-pat4 lé, fono.ckftin«<s ^l'AutesHr^^'çes-T^ moïis,. lorfque ytep Kkd«chadds'véiw^a 14 châfîé de ces anioiâd*, ^ côu^poBP««f« raifon qtilils ne- les-enu>Ioknt S suceiHJ.ti& ge; ils £&$Qwyw&it de 'Çotiehe*idèfrîi8.t ?V Quand ils eurent faj* cteguante-cirtcj pes B u K A M T C H A T K A . 1*3 (tes Jdokfi,, ils les raegecm les uses à côté'dej'âusfe^.,^;cc4ribnanûeFentj>ar leur enduire le .vifage de Broufnitfa (y) ,:> après q^t.ilsjleWi.ptéix>ntejenciûjritrois vifeSde ]iL$af^ieî;ijiléev.ct mirent devant) cjjaque Idvfe;uae j^ite/cuHtape* ,ik-, y Jaiffer£af Q^gfle &e*ips ce mets, & quand ils le» csuy i&ifflfàtitess^ ils raaargejiertt.e^ ]à^aaejLt£n(«ke, apxès avoir fait ides po$x œt^atffôvdft; l'herbe^ /ils..)k» jtucertcftu<la t&eid&iejjaa^ lenr«i.atwe^eïrejBÇ 3ttifouocJ^rijAs:be-^i^ Twicbardrie$ fàitePîUvfàm An JSM&pagtjm, que. deux liWrjièsnje^r^B't.daDsi lei.^.ien.p^llàriç de^is#bcris cxien danfarnv-j Ils jjMluiapt; ^ A^oSernpsvles peiitf vcopèaux. ;q«> ^k^^^]J^ffi^jona,yàa( fm les ldbles> LV^r*jO«nuif' epvjrcra amairfim3rrp^;J£arnT tchadftJejeotra dans laJoiirûê par Ja fecctide ^èmrvsjlBru ClKXJJcbàcte, pprcaw^r#lefPWfud& baleine, awachésiiûir fon 4ORï-«Hô avméléjait^.dneribe.douped clenpoiflbri ^â^BA^rnepRîdekEêtey ; ÇetîfcFenij ^fe^^a«a|^/au'tcrtV foyer, ;fui vie fo.'d^rJJj^èfoda^ gai .tenoisnc,< des topât! rempliidtfgraifl&ite: Veaux marins., ÇaielçÇ©é* d'Jwieidoitce» Ces deux Honw ^Mliaâfaitidés cris fea3blable5.au çrqaf*. 1 *)pmmM.u%n.•,&&, sPcc. 3 . iz4 : Hïs T o i s ï fement <ftine Gc*fiei«e',' frappent ^ leine tv&$(&V®^àïS*lïàT8}ùër8PF' xne efr-spffîJafàfoï'tiàaW&tBagilSii la'iou^-ce fe ittt^Wti m*&\èp& *âtfaf reW'fe^bàla»4é^,fcne'arMé''fflr fed8P. \ Fanme • s'CBft*!^ ba^ là •'3«ê^*# r 4liv^ qoîelfe* ëteit:Venia*^«rfais ttrflforâl qdJ)iAoietort'\lèJ£lar«3urtJe exprès^ fcçitffiâfit-,<3c rayant ààVnen^fo?' te? fi fe-'ôtt* îniîaîH&f^kîtie^è «f^E' cbjelteb'la^tèfc MïtiK^Ôèà rcbx<i«ri}e«n^A $raflâ£cHsTF tatues >fe wirebe-a^a^BFTéifembîé^ er'ienijufqtf'a ce ^'ëîfeâ ^otftî^ftnï^'^c Orinnuraûta<icspWI}te«'^méi étendant les KumtèhaealS1 '"" ' Si'WBtlNV^.; iaahgetenpfedatettie'dueles: aiwobëe âbjapfeniîne.'-« **- «- a**»** *&** ils ^tutaiffevW'% 3 © u r t £ i m r & ^ A W aptes,j«^te»;tfe»raerfè°rirrrèfMP^r€$fci rerlite'lrawger^çlïacime ay&îtt^ip^iê^^ vafeoïgbaiii•-liWtietJP-ellès càtt*feeBt>r^*> paj> pUer déracinés ?rJe €hehmm^%<é^ cents -de Pàfàfis ; 4é l'herbe norMg38»y nr*<iï<)r, 'âveçde la^graiff^c^^Ve^tf'irî* rin j & après atrotV fait de ï&fc&iïg^ëtàft ' ,,•••'.•• /'''• *'• ••' :< v si''ji*> su- v ( ï ) VlmarUfruSHbutHifpidfsî StdL -^îb .,.-! DU K A M T C H A T K A . 105 ^ ^ i f i ^ ^ V k ^ l l a s ^ . i m T i t un yafe, MfcT&Q^riejfDittes,^ pren* ftajs crfloi Jj;4oqB3 IfhiaièÀl'aftrfiiViieïk 5*1 e» W<hwr*^;tD^ hi^SPm^1^ lefsl'eii^àies ctorrraéea, ïfcSTflfpe »[#iex«feaYCa: Vieillard _ ^>% j V t t^an(bbcei^i J .yèiiok ï$Nïiï<ëbk(f&I,mj>#i & ayant .prç'"^Jgu^fW^ifetïanJtrjjfagé, il en. feifcu^petite^ajrt4fi,d& rendk'Je 'tï,¥i<àïï&d^t£f^ckdafàjt me Fgfflflâe «Be cwjkwéexks ,I^P la ^de^eJi6^.ui avommé ^idfeàfoïA'ftâsBBfctoJ t a mnitiof» jces c,eVémdnies-1i?d< aucunrrtfea 57Hêie.coucha,.,;», j.i -._•»"•-.. 1, ,£121 J^s^BpJ)«* • vers les £ heures du matin,- en ^tejtfdit devant, "é^pll^deiuç peauX,<de Veaijx.'inarias »lau a&cd^quelles on mit une natte où s-af^itru^yidiles Femjaes. Chacune d'elles as^tjur^ paqijet de.petïtfcjiwduns de TOIUV m, bigaçfft'de,JQJI .de VJèSB marin >& de X«?cbjjgher Ellesiétoienj aidées par un Vieillard/qui aprés.avoir.pris les cordons, «Jesavoh.fah^un^peVbrJîJer, les leurTendit. Les vieilles Femmes s'étant levées de leurs places, marchèrent l'dfir après ' l W ,..A.^ i25 • M i s f o f rf titre -daria la W t è , - & la 'hàrhjTrieréi*ft tout avec ces cordons allÙrMs^'cz ptefl 11 qu'elles 'le» ^p^rnérioient'; les'BKarritciia» dais , -aiml qtfëL leurs FeIrrm1ei.&^^^îriry1 Enfants y stempréjToient' 'de 'tes"' tcnrcheir J c^nirhëfi cW-éfé uhç cKc/dMacjée.Jii-J/l* -Après awir-^ar&mé tous (teuiF^Hrrï êmmdans 1 -la'Iourte, tes vieillesFèrrfD&i s%B&rte-à leurs- premières places' .L ^-^rné/ S&ks MfUrit fHis-tes Cordons. de^HuiTes!: fis» pfcména'pourÏY deuxième' tW:'Jëtf Hfte* âTSpBquahei tduSfë» piliers ciVlirx pb^eàtiî dé tedoiircé. VSfcpéhcîant roû^îeV'Karnt dSte^'mrèérrï'ii & » ; ' ' # • léï vieirféS r » i rrte^qliî-avbiehtTJfe bàqtfets êtël&WkdtèSl èsateW^d&mit en' fdîeim:KccaiiTÏÏd 1 atiparavtfnt, X ^ ^ f i ë m e de rteFvfatëg fit la m'ênie chdey après s'êrfë-yporfiêséi dâns% IccrteT Enfin3 ;toutes uV,1,J t c W f â2 nJ f?I 0 5à tia^éomr&eirtertes. " ' ^Gèral quî'lês' aVca:aic^è!r, : a V â f i F t ^ è i cetdbns-de'cette vieille quF ètoiiWoMië'ëX terre, tes-mk ïbrTéehelterc^'fes f dtii* jâfiju'à ce que tous ceux (krî ;ëtc^fitla^n«| Jâ^ioUfte, fans exception, tes eune1. chés; enfuite il tes diftribua dàfis coin où chacune des Femmes en prrt'a prô*" portion' du nornbre de fk familier;'-eîtes lès! parlèrent fur chaque Homme1, après s'être DU % A M T C H A .1 K A. 12? :lLs>axvuîas y kusa u w i s & ÏCU13 ynùnis ^iiusl>4.a.u a\i!ix. Jeuu -X\*ri» les ràiea ? «U aU^kUarss' ykvUU ikvhsJsO- !J!!Û pyîssa 4-è > eau ruan:u Cv a sueieuaU: uî> iiètarp à Une a a *ks i i v x a \ a j \ ^aa aifkrrui à UBM Ja.toh.île. ! K J \ VKîI* yyU s ï v * f ï X\X|X|§am eiK^asanl a^55>> *a iyKKyyiy UyUU\H* î ^ m . à c c s iP.kur^ uaauJ k\r; lk\e ùT^P 4*^ PpaU-l s" À Y*v! ÎUUS itS IviUUOiUKUsS ?y||>ca)\IIre!H, yu: Hiver. La* V^yvu-yr? Ip#kvpxi après uvpr pPè yuvaai caa\ua liai: itpiaMy. un è-awi ryaip> au p> sùiè y|e \ % | è | Ba\iaîi y àè vanv.oppe sJ^atau y-y^er; ivvcaus a ap!\BsvèP tOav o--iaaaa~ ^ï^kyjetSM ^ 1 5 à yy-Hy-T è\ à; \JsXUàr^ yV4\ eioruii au sa Jauny y y y.yyvy.ye.x.> yyx.y> BV!-'. li^xriyXÇisa cri? a .yur vky'nsp s ^ p ^ i a ^ v m e Forais? u-ssira par U kè* è ^ u l e ouvaruito, <M< OyuaLèykky usxaut 4y?VaXÛX uli, Un LyNyip lUl a .y* S ysOUCB VU l¥rtl 4k p a s l è aXXui, . l a Ivy^iis ruaa plis 4e y \ k yV Veux U . . \ V î , P . yîae rca pry>eitUe<Sy xlC \.y.<> i . Oy. SyPlU yxX.VV.r Uxy-yk ikùiàe yiu C.,.> ao ...ea a u x . , cjtu t-s* b u a ; s y s- e.vuuo y\t, nias x ui uu-ei —< i s ...e.a yinaiap ua-s Vy. xll yvktSy ùi vyUy , 4 *l yyyv . \ y , x U J : U y\. !.. Tuvus yyyv sy i-yyy ï y y-y%y y 1 yUy. Sy-SSy y. y! ! ! „ y ly ^ * y y yy 'y iy' P yyU >yyy.y<yîPyl 1*4 1 4 y* 128 JH i s T oJL m à mèem htsebe. La F«rase i.e k tpjr db h terne k steg é^sa^aiiks.vfam* les te Iteltefte de «eree tedms rteftem .deopi teteeat de frj«de eksi. ' " "' «-mnîc- à 1 tetek ,/r|saMk weeite j&ôsmsr&m piea*ptem8m^^É^s^ tek de k Lame. "Imtes te ktedk orum-eter UteeJk dntit w&ee-^È pmens pour r.eaaer de reprendre k* Idkkp, Mess te Horav.es, qui fe îeteaat Jkte**" etelte te(.-nim|temereJir; de spmqtdV ek éviter tese qaelpsea - u » dcl?M to * eep^àJeer ai te ea parens ei " te? dettes* temmebkd terfteskl tete este tomdemm; ^eodkte de tkC konteimswdhrenvndRHài, ikrenu ite$teissa;ees eeaa&ie "ai Âpres eka le C t e \ qui Te tetek hmh , tes ttfpr^cfk ô* t i ^ b f â k b f è Lt.ofx Les autres Idotesre qei kèèktee*tl bes,"tk,m*r. à eux k Loup* c% apte I V te? detete, ib k mss^etenc, sie-teiàpp e«ke oe& de psdie d i t e s pour rdplkf k§ itete koatteè - s tdteqoe te teîmeh.eisls ks ïLlckt eptppks m eust de rtndïv telte de cette terc* morde, que de edie de h Bekise- dete jkl > par* 0 0 KjAMTCHAÏKA. Itp Ils igg$&$vii£ il kle»sws|s|>eac , is* .Lapsflhikniies> ^ SéCSU et | 5 ^ ^ « , d b le prsks;ac|kksse plrcls ce» fkmi^tips ce n'oîl e/kiA.kïs|sk ilmmï»l « i % «sa as ess&ièsse des èkiis sfulb&sit 1ce..e% de. ssssgpx cfes lLkil»*ek e* asee h même feeskc a se cesx wec. de rhcrbcs, I l ve-ad U ù» "^"Ik,raca#tcja à ce ilpet. IcsscdMeUi î&h&okid? le butd dis m? eiskse cir5erc} M a*w dcus Fils iees kkseïi es s&mt à U càsiîe. b 1% oLhgé ds Js\4isllk àkds d&ss ikleasTe* ec de les »s|iÉsL&a. fykasa peesr salas se tL slk>a peSie sasi Fcsdesi; ICAC ekesee> des is^8#weasi detsesder s Cu* K allais il ^ t f e lè^it bieo.-itk d e ssaoue, C\s M^^i&pcmfcsit,> ekaa riiswCv Ce» |*Aiasi &sk de cauara, ds rklatssic kasj^ « p - pmees de leatuneas» Le Use s w œ èlL etesllv* cv ayAot spam ce ksi s'èsesc lsdla$ J | slh poin peasdrede Laup * et le t%ksî*$a-ps. de deehesu A fessai de U eM^eàse de la ikskke, celle.«su le ïàk à\ksa, cil h rcpultae&tAoa des Bs bases enfers, qm ilofievu epa^queleas lia h Mer,, cl ssat les -^'cgkes psktlTçia fur k\ masue. les Cerbesux, spù; ibat Cuis de ùey<us\, repreiesienc ces' OSC-JUX « a l l e r s au* df» Lus. /, I .1 I I3» .i- ~ ' i B l î i S ' T > 0 4 * - I j c trorent les cadawp»' deiBalelnest' & Jes ; ^pfe? «Its, Enfants.quittes déchirée**jepçéfuqtjsnt les. Kamrchadals qui coupent leur .gratflsv i -.Xotlquesla<d*enefdu Loup rfliti.fipiejVe>jn Vieillard,' brûla au ; Tonchitcbe ^ ^quiilcjppic parspaqiiec de. chaque., famillev^. q*>3fc|.. aflemblai! pour ïoffiâr>vaa•> feev, Xupajdunia deun-ifcbis laïlourtë avec, cette Jafitjbeii^ Il •mit ^ tout te Tonbbitche brûlèopr Jêb&^er » iKcépoé un paquet (qu'il fufpeaajt au^ipjafenalxl au - deftua i ou ioyer r 'où i) leilei. çou-ttdraDJléél y" a-> uJt <.A< U A'nlit o'jrjono'iq .3vo3ien4aut 6prè*€M apporta dans ^lounte •.Besibtaaca.es tfâuuouJeW, furwanfecte aerr> bredes familles. Chaque Kamtchadaduptiç Aiheuntei œà bsjkthe&ïpc^^ & Jàpc& favo».CQurbée'ci*cetcte',Tàlai^pi«J«r à.ltravfers* par deux.fois >ô,JFemmeo&jifes Eqfahtsv qui ewqoatant v«de •icebperclé^iae rwirent à toushec aetiieortè- ; Gelatis'appejHe chez euaietpurifiei aie;tes»faute-site il ib s L.'Uj (^aud'toûB.feArène.phrifiéfi^l 1& tgafit? it«iwdalB;<fa?wenod&felàtirB8 ayeeilces ; pe' tties suuns^esip&slle?^eupB^ak) fejqiwrrûebe^v,erliiTu^ èlBvfhrertD.iuiuilsl ctefteanbteurs I5artut«)ctes?.Beuit feKesj^Làrfqli'tfa futeht hors îte|^^Vte^mtelpaâ^^3ipjéd«!^jfecoridcîfois :à^aùeî»^&i^ratende'jboiilsau» Uprèfeqaovils eflaTcàcWêiit cJsa*uergBS ou pe- 1>U Bt A k T C 8 1 T K A. fj'f ritesbrtnchffldansîlavnèigsVen inclinant le* bout du» çôoé del'Grient; l^sKârntchad ^ ' après: avoir jeritep dans,'cet ©adroit tout?:laar • Toncbitchdde;avoir fecpué Jeurs ^bitsjfrerîtferent dàhsàt Iourte paelfbiVé'feaofe' odverèure, «aoinoripar le Joupana, ; 'bi fftffjnl Iceux qui.' étcaeit fur • kv plaosnijû .Ton >djfèfJoit* purifié» iJjfaot'raù.va ojiei fille ffiftlade., -«que le ^^ifiardf;(flf afleoir •foirrrJa étSgëQ wpuyé fur 'fori Jaatpn; de cors^bénk* '•ftifrÂtlte Ji il' fuo-gi^ùfl'ia* jëertuVheure à prononcer des paroles fur cette Eilrejt'lEnÏk4prièsakiù .avorrpfacœitéfles ;rrabksiiUvcc 4lftB fiaguecte^ ,ii<jJajoliifia> >aiau!,rjobn£,:la 'Jrlufatéfiîorr, -:•/' ; .; ï;rD .saiién^ ï*,b'ov /j JbJiipuinrl&tÉd^ les. rtâmtcha^appeài&qu'n lauàotffdoi'éfpëcei'de couk tju|ilsiappdlenc *Gdr|Spqu*on àvoinipBepaiie CHptèsJîrrâpriès ïôsi'aA'oirtiub peu grillés ,1 ils les ecraparent en différents trabrceaux pisîapçr«^er£iit.M fenflfité cM feaii&lesiy'ipÂeJteBD' en trois'fois »up'jferjp'is d'cdrrbnclejlaox Efptits ; malfaiàfltsiqiHi menroeait :àdeu'rs fêtes fclarrui ^s'emt^rentpalesb Femrrjesi!rrLe8? KaiTTtoaaclaJs jdiïenti eM'ii^'ièeineuEer^ fimJes^nuespjja'il* ftftnuVdent"ràridei-qlBknrjst»!;. excepté qu'ils cnrefkifktepdrrtiiie oiqttibsfanc deilaigràndeat-diirflïenfant! deirok>ajasia& qu'ils porI a xg» H I S T O I R E tent des habit.3 fai^tjp^ianx^.àfPF^» <xX, 7 XXi i ^ \ '~ n **<• >\ i x -> ~" u» 'i v - v N H | r u x, 5 ^ciiC X il v It .) X À \ h h lv" xX p ' x ' s 1 , ", „ . * 1.x „,* î< ~Jx<xx. UxS. x i 4<* xiMUaU^l VOÏJ.» {,0k 1>tX, U Idpî'a.'» 4X. «XX.U4 x î* vxT x3x>x %xN v-iix îx hx x u n px,tivpx* 4 *< .-x. « i ^ Ç x . xj i Xx L x \< îxx,> x 4 4'd ^Xil£x>f **^x t. *X\ ÙxJt, P "x *-x IxUUl vlvxU Xx l -xx Cxt XJ, * «v.» t j ^ ? i > VUaî»f XX x* x >. > * x * ^ ^ T V 1 x »>a x.Iv d h TxHîru» x\, apex tt x,t ' . t \î , l xU X.x.x x A * i *> fxCSSX . x ,X x' TX N X l 1 x3x ' ! ^ !' x . LSn s ^? 4V xx- 1 x ' * x(U \ fxX- k' b O l î i ' { , V "* *>ii H*x ÎO k l T *x xO- xxl î v*> $ & T] l.\ll. x i XX x.iKx.î X, : t»x ux x. Cv bouviti» d c r ^ •\ \ ; x, x ix"v xX X xxUlx» v t !x 'i xu x xk x i r ^ u lV •x.* ix y<v % k x 4 id îv^xïtxtxj. x xi xx x u^r ti n V t \xixllu Alors Ux! u K ) S , Ck uC». xixï* J OÎ>4x.?U -XiKQïlt OU ^4 u > vr i ,jj le î 4'ji.a. e oa i k L >ouxe 1. xJK-x î*n> qdM L ix^xiàe .J D 0 K A M T C H A T K A . 133 roee lu «oindre vénération. Ce fur parla qas fok la Fèie. t,,os Karotd^daN Fepfer.irionora durèrent benncoup des eYlondion u,a dans Ours edrerilnsues. j'uiU ù leur Fête L ru Km eetnbre au ns&tdn. Eik. e?oit dO* rouw.en* m , ta? r^utu Fur jointe eroa buluyse nu arrivée. Ou au>ït ra*r eus kltrjna Fur les l\,ncs, au-Jjîn.'S UVOJ-IS n n ^ o ù c re.ïs tks percha iiorifonrateear, aet%0!et m,ex proau\Tcaîkni udlèes, qu vu a|>|n*lk!<>ue\f:Cè"-e ' ^ Outre e,^ tetcs, ou a*oér placé autost dlnfitfOO du hek Ce peur ïnù^..- de -a IV te^ n ï*es Katatehidi.s VtHer.tnonaus, aile* ri#s"dbtrekwt d\ h m ci ÙV perclus pour eq^fètes s e>vec V r Crues cerVutùos qik léi MltkOonsnx vont chercher le bouVu. " <JhOicuo tanpa mea nac-n arrivée, fentes- les F*nun.es foruren* de h Fvnue/ev, fellllpeelbrent duos les BuLutane?. Qtîi,r>l £i!4^TbVàr..m? les vieilh s Fêtantes deiéep 4kCnr''kapfenùv.res; uvFrlte les jeunes FV HVsiè 1rs nattes Kerotrks; ruais avant d\ntaeefHFms la Iourte, Oies y joncteur de Flrèibe douée, à laquelle, quelques IVrnnvs aroisrit attache du Kl prêt ci eu îwakoU, l>ttrx Kantrehâvids, que j'appellerai dans M liskc 1er Serviteurs, & qui ctokrx parô I 3 Ï2+ îï. I S T O ' U i cnliér.efoeqt'dëfr^fjfgbttr cetfcr jMe!,TOI; rerit ces provifibnfr, &'k$ fufiîc^ÎTA^f'i'aai ks/fetes QmWmù-vêkrk M.:fflmàp endroits ,oa - f o r , 1 ' » ^ ' s'moiïWÇmfàt ';etr)iqe qbi étoït entrée dariPtri Ibjafte^pfoït 'feineJBCS gemmesoeiçeaimc.oans-KiouiTB l ^ t V c M îétrp 1 raie* ; jûrnëM. $$¥&* ; 'MràM ks&mtm X mm$d$èê,(i8i W:As kirMtfjffin* lès-'iStartHSWla^ te,,du TbncMcffir1 '"CeaWteferfe/cp'àW& tefe M-irofd.Sra# Q^M'teièîe-' _ , . Ss5|r^ -*, ® s , V c ^ à ( ; 6 n ^ ê ^ r W è ^ f<F$pf j "* Bien1 toc après ucarx-.rtRjriTm^ :sr'c$^ ^é^'ë^hyië'W iëfianFâës' h A F c t ^ s ; pàtt&è&ràl çnWië coin ^ d f f ^ d i l ^ , K'A M'T C H ÎAf T K A. 135 D tl jets i^r* ^.1 s t: s s, s **y*ps* \*><« {ï §«'•' ' JASPCÀ* l' l»è s t y y y P y ) <S. ^ CSyyXp ÏF ^ u v* ^ ' <C l \ tyt&XUtyit ^ v ly y yyyyïïyyyiyk y \TV vy, î \ \ î v y. * V „ y\yy S O ^ ï y* i y S, y y ! ^„i i y !» yy ' Jl <ï *\. \ \ . 1 y x VJ U 1 y O "y i l» y \ y s.y. y^ y y i ' < ' AA 1 y y M y H y~ y v. y ) y i V p y» j> y y i ! y p y y " y y * -y y i y y., y *. y. y% ' C y« ! vO y y > î « U ! iyyiyy ^ Ail s'iJjyll "S *i lS\05 ~ y K O 1 l yt H \ AA l y \s Cl U y\ ! y>l> \ S - Mi" s K y v y ^ yyy L i*i \ \ y P y i V yy y y N O k C . yyp y 1 yy> 1 A -O livj y $ 1 y v~\S " y ^ 1 * * \y f r < y yllï. t yl X < y i V si "• 0 N y ' y k V * *-\ <V yU y ïy *.* FS. Ï . V . O u î \j,i ! s p c\?> y i y i'S y N y y y y y > (*"y C yy.yi. J C ï ^ ^ yy *< $ v J i *> ^ ^ ^ ' y y - S y y y * .> y y' y y* * r * y * y y > ry. *i * y S i ~ y ijyyyyyX.yiy" Vyy\ y*^~ ^y N yy «s>y.y> î. * !>'J y î F > V v ^ £* 136 - H I S T e i n i prêtésycarlel hûflèc. ét^dre;;jtojiferc«ti félon euJc,-Cainrnetott(niiêigitonoeaBwecu>:n Ibfernie^eneulaidQttcEe dmxilrèufestàt/arjt le jour ,• inùrjéd^ateinènBjapriaïaybir pxdga4 ré le rèpasq & Jet [Fenamee-é'eècuperepl jufou'au rÉDinCfduojoac *• faiee-ndel cjcrdes dxjerôesy;à leiwek^perples/.têtes ?êb paifi font de(TonclutohÊ » ià roetee fur ileut JCOU des.nnpecei de Ujetifes guirkùo^id'heifcea-j ôteBeaçraiiirrK^iebJbdes. rueolerqu'oûîraentenctok pasi;.,C^tori cérémonie > achevéeo] ha ISer^tecxB ;cointn80ccrÊnt à raibafler les tèterides rnûlfonsaiqui&étpknç oreék^tojkîei éVbTandtiiKhefi pdtiraen fiàeidet effrajeaki au feu: ils kaimiscrt^ quel fak^nVildi p3fokntjiUQqi*ëîev^ilijélafféyoient \Mèxde>iïé\^tev&imL&Qsiîmm rf.arbcde ou efpxfce, ^ ùbillot,, iiâprè? ,cesx tous ceux deBickwadfeKex t u ^ la : Joucte $ •depukivk-fpaul graiuljtittJiju'aHl pkî/ptcic yiafrkdj^reh/ioe:. jeteecenc, jàea guidanrie» da ;TQfl«tedbc: qtli étxiienfltfac euiq, n$L -slapprotlierenii, xknJ^nri^aslH quiWifarDnleR'ayaniifirxfujile arrir^àiefb foc* raeu dftvceicienJffl iCortk3:;de' catta.^cbe:^ paflèrent à travers les. cercles, & jesaibm rent lurxleiîfoyiertg jeefli <c& c/ui^ftr.r)e^tttié chez eux comme la purification de? foutes, Jmmédiatemeiit ifa&è^ffisllmmt B U K l H ' T ' C ' H AT K A. t j y otr Vdei^i:drfttpptt)chandd foyec, (SVatyane prQiwta(dë^ad^e«pa«iaie«.Tûr des. iKorbeslâs kiTJDHBiriwha' jçui aa«riahff;léc)éujettés>)fdi le fcfbxq ilcfemtài^afÉbieJdeïxiiadesiBuoaes «ipwesjTiielien»vii^uMJ tefcoaa paa-îdairslfais éatasnb iakreei/ile» praéonbaiMLtd? tatioelf^ fttttp dbs 2p3a^Jesiq»îJio^3aucrea'répédai5trjO a«^tM.iiii3ela3tlgnifieurhayiegg iqaè ihrir eoàfeifâHBe^ikiTniaJadies'iip »TiaJà^*6n.8;^ fd*j8|ii>deflx^e<d*&^ ettcaaoca VtBa&Kt&foyQRXiujysfiïfajqtffà îàppâleral i&tafôdbvkw §w)qi^ujk&$<ïïéàsç ^nbnœlée ' âèjajarîlo^bqufàfi lïtaiidB] pedcsiacs/tu^ft a*ïi£3feuda^aii*k^^ : uJl un, -7jdï(3«rde3teJdpB.api^nteq Sénriieori fi»f ralïOiieeTi^atrô^ii^idéJà'ïdUTCeiŒij faarwjw febo, airiôik dtptljsalcêtia ^aSqfea Tégafaterifc t30uips;fle8)id(}les Oarllidaoihesib ^Pous^lssî j*ojiçtivachte>'£{ k^c^esjVidttiisUesïttuaiifr' reét pdos^oaié de^Tolkraii^}iî]e* làucfeîiiaq Saiaaa^uoù depqeeiaij^8ia3j& j^a^rennjepiiiftV IdtfiaT«t1e«'»tt«œsin pa6V iBW<lBbfèe/l*Bbde^ î^dïiiaàecrjiotiifiHeîaenoqà laana^t-aveètiae oèaieraL ^ r ^ b i ' j : ; gai ZI3V£TJ /i.'io&ï^r^. ib uxu-omT/jq, d imrri'' > /.m . •'! $^±^m w , :!i.V-- , tchadals slétant déshabilles tôQp puds/prit rent dans leurs, iruuns.uri ^komtqg^.^vBSt dajos'.leqael,ils. voni;,pujfer~de,,l'eatt,>i;.dk rêçûrfnt ,detSer^Heurs- en.plac^d']ba|aça^ de perites-.anirlaodes qulpu^Y.o4;ch:^at«o Idoles-.Ouiù^tchss>,%?ndou içuk effthaib fur, If EçùB ses petii;es^guirlRndes):, %, fprtfc rent#e;>k baurte»','&.;aitereht ver^ If vfk vienetpbur.cber.çber .dgiîl'eau.' ,|}s^utrçhe-* rehVà iajfitei'unde l'an$ei.ie$rfi|B^ta^ç dans kfinaia un Jean, ou,JShoruMga;§^pk Tolhôuchà; le, fépQr^aYpf V^ifC^VW paçejjt;&^ML toufâ'mt* petitjômpfôde fagn^lbôg & nieriu .ajujpns-bfûje^ourjifd"* • •Ji laujorrie de la. Iouke.,, ,deuf <^rn|^aT dak^aflirent quelques, dorndltskpg^esxdé fecfieHès.... Celui ^Unajfchcài; kpriniiéjt,. pour yiçuiféE .de^'eaf^ia c3^* ". W%$£ e|pece:de pilon ".ahjjpwiilf ceLtrnur. %. pwfat dfl'éauueffstcH^^ rniagfi oiifeau «ânue %:,Q^avit.trpc^ës< fnivani 4»$'"'dé Teau. r .-Tous Jeffftjfcsâéir; firencsde, ruéaje?^* ctofauï enn^cfd^apranfe 4'eau qu'il .ayoïx,,pifen puifer én^op^WSo Ils s'en .aJlereuj^lùita^ ( 3 ) Éfpèce de longue fcllu«ettM^*QffieJiaf. beaucoup en Ruflîc Setn Pologaçi , • : DU K A M T C H A T K A . 13$* qu'ils r?tt3ent vertus;; & ecanc arrivés fiir leur Iourte', :ïls y firent defcefldre1 les féaux" avecf cfés cordes i& avec beaucoup 'de $fë.i caû^on faouf rie pas laîfter tomber la rhbffV "" |rinxitéyd'eau, ce qu'ils retardent cpmjèjurande faute,- Déux<^çons, ref3»r cela, les reçurent*; car les Servi» 'de la Icurte étbient 'allés eox mêrhes FcffeVu.e l'eair. lis réitèrent fur lalbùrte l'^'Br- dd/on- eût !defcendu • tous ,;îes r&fltendant ' ifs' rtiérent q u a t r e j ^ WM^bànt drtpïeds.!hv Celui qui terfoif à Sa TifiSh 'une LbutchraS^étant entré dans Ja Iourte, la, mit dans le feu, la ' tfeMfpa, êprnfeuc&rfef tous les; Teàtrx' remplis'tfbVu ; îtiié J r W vbrioii.' Rapporter1 y & ï | è s en ^i0^\vê-MîiinoTCëaû-iâ!e glacé, h-Mètt» T 5 !ÏM-}è M'ï& ioml VïbuVïès a H!I,r, i 'prbttfi'èâu,' comrfae rJë'feau bénke. { -^IfâéWèmmeS-' allèrent l,çrruiite 'daris'^ei? JaS^raes^àV'ec ce qu'elle^-"aVoieht'confer» $nWera«ri-Jabac'. oh M^-rtjgaïéi-'cSfièllçj lttéfunt; Aprescéfâljès vbefllrffirèrtt t^tôns^és 1 fibromes ,/J& à leurs'prières HbusfuVnes- obtgés be rions retirer ; parce •qa'ifevhvbient' à ' Faire urië cérémonie fecrete., à .daquellô -oérfonne .dietpowoit: affijfesr excepté quelque* VkUlàJds^&iès deux Sert t .iS" I+O H 1:5 T O I R K viteurs. Cerjendaitt à forcé d'inrhflciêsji j;obtins la f*rrÇffÉa&Jd'y faire refter" mor|f interprète ,* & C'ètt de lui que, je tiens çé qui s'y eft pafle, "% ;r V t D'abord les Serviteurs ayant chauffe IaT Iourte, fuivant f ordre des Vieillards, y apportèrent, des poignées d'fierbes féches.i & -les' jonchèrent. Après cela ils 'êtencjfc^ rentdans la Iourte & fur tous iè^.baxjcsj. des1 nattes faites d'herbes, & alfu&ereinj^? dans les deux Coins\ des yafes Ferfipiîs,' {& graiffife ; èrifuite téùs lés Vieillards fé rrjifé-5" à lier du T u n d i p ; cV aprèri'kypr -" àde petits pïqtfétifichésfurla'fftuïai ordbfrhëYërifc àuxo%4èrrr5/dè n é T f lsa ere tifi Centrer perTohiie, 4y&Vaîorl -u£ mé la porte de la ïoiirte, ils fe^pâcM &" s'entretinrent/, fur la chafle, <X.,Su pecne. . , -, • , ,i-_« Au bout de quelque tetnpS ifttbrdplint^ jent a un Serliftetii; de graver•âlla.'pprte,^ enfiiitéde To\tiiiirv& d'apporterT du;^ay ganè',- ufië rnâcho^ç'cti Une tête ëhûefe 'ffe poiflbn; tbtfdlfrBes'^^ .Vieillard- lesY§i% & les" âyaVit.Pv%p$ pées danS'rltf Tbtfcfiîrche, il fharrnota $r elles quelques;paite,'& fut s'afèoirJàifc près du foyer., tés autres Vieillards s'ap- DU K A M T C H A T K A , IA* ^Ofck.rca£ do lut, & apretavear fodo „ex piodx îa mâche» a cl L K\, ae poole-o, do pitlb à truvaoLf-nci, us ;;PUVOKU: 4 te sk la iom,,, do M. : p : ,» 040 fond Icet première l \ v 4 \d, db\,e. Au bout do ^ e \ b, ovs>, te- •> l,v Icra> ssh&kk, kcoor.^, r eeeYeôl ^buanv^ qui avukstt «o *nek o , m? oui *\ y l«t ueeeà le taer d e - e ce ..pend00 eoffe année, scdTendda. c boos le b \ r v ; les teur^oe u*\v&\£>&.*. n Ov ï. v«»vl«vs%v t i Cote OtO £UU$ le* J1o»mmo^ Cv des FeAtrc*; aptes Jour reoîr clonoo Jop ère tr.ùï du I ^jo>d«e-o» œ mot» sso-reos «ttstee ^oeeu, ileFs tr« roPMeeUr eo 1a losete, nuusiumrjuîoïvnr etiixtravunt avec Tueree deuee tucoor do feehelfe; cl LrlqoTs AKOC troènes ùx h letme > Û* ou firent troy rois le root, <ot eerennoereeset. da toxé où le deleil te leste* Àrtftfaeela, iê tenant roajuur» ihr h î,^r« {&„ ils deeôlrercnt en pttiu moceeeov Purbe doaee ex le TueiceuenOj ce h% proutre dans la icxutc, KuPee Os deleendemnt ùo« ntos, ex ayv<e ote »u ueeas cn\ les pourh&des de Yorearebe, *.<* les tuèrent fur le %er. Ceec* ouî avo.ere em rota; des pondant cette aiiaw, les t naîtront aux pmds^ èx txxotmKROt 4 Lot eUce, A Têtard de i\i ' H î s; f o t R ë ceux qui avoïent été expofés ^au danger de fé'noyer, ils fecencherenc Air F endroit où étoit lé feu, rèpréfenterent toits les mouvements qu'ils faifoient en luttant contre les fîots & appelferènt par leur nom eéurdont ils imploroient le fecours. Ceux-ci s'ék-ant ap* proches âa foyer, leBtiretentde defieflulacbèrèi ! comme s'ils les euflènt rétifés>deJ/eau; • llnfjn on apporta la mâchoire ckïlrjorfféh, '-'ce elle fut pettée dans Jff< foyer/;: fen criant : •t6ù, mi 'ftinu On vcfo. eff^iecés ; inans les déuxJcÔfësdq lâ'loùrte^aeuk^Cttîrbns appelés 'Kwàtàa « ( î ) ; & 'rmreanjetta les ' morceaux1 'fur dé) planriher.no fe^pardast Rs ServAeviré'abi «toient farfJs /léteighisfaÉt Rs lampes qu'on afoèc allumées ,ocaniaflè• rené les battes rffeerbês dont foi;I(XTrBg.éi6 cbiivertè, allUtnerèM uri peticjfeu^iatuassR» rJûd Us mirent Une pierre} «Se àysatubrûlé toutes les"guirlandes qui âvoienrdebf Au* Rs tires- desr malades 5cR des rtôyis^iîfficffdbqTierént aux Enfants 4'éceindre>ûsMauoa'vec rien ce joUrdà^- '•"">"• '• "!.v•:'.•• dt ,200075•v ' "Le furlendémain onchauffa! latluerte/des le matin. On mit devant le fétu datrx'èottes d'herte-reçffe^-rju-ie paille; &ide£'b2> ( O Plfiiciiîns acùltstus, ••:'••-'- DU KAMTCHATKA. DfJ guette*; Jiéies • eoferablè.. I«e*. Serviteurs de la JTéce.fe œnoienc debwt l'un & l'autre auprès de ces <feu&nI*Kluets. ^borique le Jteuftt.bienGtaTtibraféi, &,flnrès, aisojr.paiTé de.ttteia eatÀrrraùn cesnbeweay ijs/e/rûkenc I«LC^U^?!&ickmner^|tdea baguettes aux ortœâk.. Quelques-uns les.ijcaripcoenç,en pjmtsjnorceaux.: * d'autres, les pbbienç en larclfè;, /tpronoi^aiît,^«rtaioes paroles» (ëaMrh) l&paiUe, on Ja.,tranJpQBta du çpcé iatâmet* sffcntes Kamtchadals d> nù>jn^à fmmbBovu, Ils ne pur^E>ouaPe wléffent î*Hl**QtWjdire ce que)figr»pieijce,,Pc^s JtfnrqujJion 1©irait, . C'eqLune^ure.feaifckMe.tàiun Hattme ,-> de; k jbauteujr #em#tbnsiune, diani«iarclMÔ«<; ,JJ*;lui.rnirentti un >r>apede>ladc4Mîueu^^ 0U),roêtoedafrantag»»' » jOp pofa m\t&figu*&)&$$tedafC&é du feu,, & ljop aEtaûfca fop Çjàafeaû plafond; PendaBEb^ péLiifau-er«e Poni^ q»elq)|uîS;,&amte^ pweaei chacun^ uns* ifeute$ige d'àerbe, & lotsireBû âeàst J<wrœ*pQtt* aller ?frç^ter;les pUpersî dei Iswrs'Balaganea Quand àJu» furent «venus, ils jetterent ces tiges- d'herbes au tni'^-iauflli bît^iqpe.desr.-bagttettes qu'ils a^ieot4xiiftribuées,->ir nn» >f(-, > . '^ttana laiBem^ifotfrefte' quelque temps fufpendu, comme je l'ai j i t , un Vieillard à 14+ ' H i s T O I R M - k détacha ; & après avoir courbé cet <Haor* in» Vmpi o» feue a aïe» û k brtVk.ntt; | \ o ^a Liu ce l\cltscr * ^ ^ kuam^il 3 pscrsovcït <rc ^soi- ik/hb Tous Citrtn -fil coaucsi prcivRM* crièrent après kLOir/sPh conùio on btuik cure npor^s' ^très q i » , but k roic 4 bsLyct k Iourte, c3st^o# îkrsbk prèa do ikdrdk toutes ks a^ètrm, Chacun des Kemsehstduk eu prit tutc partie, pour Iktr^orter cour ,k npandït ra? k caprin pur kquol BX U chMlév Les ikurnses, en rrtè«M Leurrant de klatrte*4: sktaot rouies ettsemhk. * elles ce fotmwnP epùro psosrppt?. Les Notâmes^ bois, te kovait àebatt fur h çikrrïU quatre fois en battant des Ftrdlp^ bheppsoîdes pieds* aptes quel I k t m ^ e t r , dsus lu knrttru Mais les Lemtvtes, skkstlests. rnrks. ù kars fxkceu, ék erkxrurP plelfa,rs fois, Âkmlmtlm. . :' '.ii-TMC'-r,; Cependant k i a n t e était'dey» iJWifTégj & Tan coBamcRyr, fckafltk cattUMc»]R«r jetter dehors ks «fions ç mais'les drtnâmes qui étaient fer k foortes'oa eaiifeéBJiïe*, les rejetterent de/hirj& pour que les Hommes neipaffensplusjeB jetter, éHes eattvrirent avec des nattes la porte ou r ooyettur c , & s'attirent elles-mêmes fur les bords "de fit* KAMTCHATKA, JAT: de ces rractes. Les Ho-Hîme$* aprctaveèr: »orrè à ietchelie,. ooerirore, k peate pas? ikee * <dr « « fards * fis chaà&rps les, I b p p p de deltas h fouue, Fooâcee ce r e p l i a les autres Hssmnsos fa kUereat de fersw des càlèats; rusas «emfîïo le BPkee, |^fp.vspcs llopbke p b l des llsrsm&s* Ise^spks rarokac. <ck cus^ues serre* ?ekî> s s P ^ l i M P e ^ d A ^ k leurre, oc il cVs^idp^ess p*s poLlbb de sdkr à eaaiè de b ^ b b \ é k d o s etksodbsi car bs paea as ep&imeeemesst > Sarre ers haue etfers des fkkvs SKskssti^. Le jasa spa dkse sisssù-heuï* ; u k a ks Ferc* pisé de Lue? usas skoese sic eurera a tïkrucr par terre les Ide4|a>|sca*, rpù exo&me lords pour les chef» lofs â W r e s lèedmrr de k iourte pour ye* pr,,à kkc becora, cl les- deùVreepr, \dsaPrk cala bs Kcnaaes ckam\ererat qaek rpres ssscaosives for la Lxrnc* eàks deieesî* 4ia^s^,sPiiSîsîd<?J3ïssi ks Hommes eroèene r p t i p p i Irak- sus dexrx ekees de Vedi-Jk» é%,efaicJ$&er*ç d attirer à œ ira be^çtes <pil ticlP^dPoMs ce f n f« rdurerure Lpacok: eprdp^ l*c prm esc^ocur emmenek eossaase sr&e. prkeoobre v k Fciurcc vpûi étape pnb, Apres le coie-bac* ou Eue Rdutîgc des Tons* /, K ytf H I S TOI * ï V «ifoaniere&î qaanW'on «tes«d«i*««rtàs tfa* pas feue ^^èijprScmis^m^^^^st ks fiâmes* ttmJcommfc^-fewe^***rt» poustktdélivj^i &il fëidoaiiQ^ftilwttVieat Combat. Lto^att3Uy^tô»?a*awift»et<te»t «rifoaweics ie trouva légats des ^ « « Ô t & j , aWi les EanKchadalfriîtafttf«titpaàfl: ^ob»> ^Ld1ei^¥eftk4u»JMaifts;ii t incvc ,»una Tsiboand 1«.combat «arfffifiiv ctfsfis trnsa*^ «^a^i&wftwilète» gaWiffidée^e T*«4 *&tcte:qu.i pmdôewr fiï#iie«"ïttoî«s eOiaJlte «teÉofces* &fd^s^'att^e«>e«deoki? **Wgg T^OC* ,q^Koso *i* v.^po**« poîlRawde^P t^uot l i iVvO ds\ oc 1 ^oheO^ûApt» <d ï m»m ou \ K Si» i 40* pt»da**gfeaea «ne m antfe osa»» «te de* «jiwiôiisk «p^w» jKtttcaac 1ô iuc*c|ùjjj't?«il«lH^,*¥««»W W f e r t M » '«tefa- iniw «iatBltejeiwûtelâ i^g^<itoiw»!tesfHamtcfeJidali^^ asaotea» c<s«iteiUe*,aa«tw bià»'-4»'totom*> &m jwapraBb'éiîsapiBwUa s^ttiflBjtfiM »dà» faéraprësite^ôi^catW4^ 5 La derokre cérémoirâ DU JÇ. h » T « H A T K 4 l$fr fifte 4 a j ^ d t n s t o beis &• àvyprendre un petit c ^ a t t # q u ^ divife en-petits jiaorcqaux pjetu: être diûeibués-à, t»pide«^tnteuadals:, q^ je jettent dans de î ^ . > a p ^ r e n a v o k un pengttacé. . ... j t$^&$&evfbtemM*v$teUery etoit céY léntée p^^s^Jiamtcbadalspeiîdsntun iwoèt entier, avant l'arrivéede^RaiTesau Kamtesatfea ^aesW cftiBanençtit à la nouvelle ImK. a!Çç^ckin«edi«Bl a ^ o w e •que leurs ançtsres .ivojtnç dts rues .ipkrç ; fages, & ojtàriJtJI àé^étabUe Cuc: afSI^fo^den^<at8.h>ll^^:d''a^®M«î plus que «es Peuples, cornJ»ae«o»iPtt)l^y<)jr dans ^dejerip^ipn .que TiaiMiiiiTinnnPi Iiln rînnni~r« jettent encore.aur js^£ip^ttitfi©*{ dans, J e , ^ ^ ^ ;ou'ils .regas*<bîi%/coroflie usa ehofe^ree tout ce .que ïflB iridfibpndan^fei^&jèy iRnjijejffiet, lu nouyejje Jjàae^asujdùejl nuele &» facré,» tetijyufSr vtti «n-. véjiératîonioehes plugetu» afc*é««^ ^pflFtk^ibretr^c enea les 'tHft bren*^ ifej^bnb les fcuJSi, quij obfervan* etùûtnabtv*«4e que ÎDietteleujtj avok donnée cjèskitradkipn de leurs -Mm t>tàm% peina perdu > i yérttable cukei acurès Je, J^eluge, ttis«jjtjujiekéhe4tles autre* «Jêtiofia scCôUirae cfcfeiwiZamtcliadals, ilv.njén -eil denieuré qrtifen^fojjràe tracer^!&5j^ficto*i?.lfi7/efte sVeft; ahérç. v- • :-- ^n.^-} y:; ; fu .,k ,•. • K a #&* H i s T o i i *N « XIV. Fe/ms'l? Dtofrtffîmms-de* •! - * KaOmàm. J:.uo '^ •••• " Les KzmtchpMsrVotit /dés fâlWt'lorP qu'une Habitation^ eH Véut^rë^aïefnuuéP ai> tre, &ftir-tôut'forrqu;!!'fôfuit qttél^'iftVriage, quelques 'à^ânaés crkfïès cù'peches:" ces feftins cônfiftèht fu^eout-à tàartgVéJVec? avidité,'à dantV'-ci à charjfert ^!!*é>l*Iaî^ très de la ntàifon'donilèhc akrfë à-ilefes flôtès de grandes tàfl&r bti îebillesV femrdies^î©^ !( x pangaï& lés dtjnvivés e^ ifl*ngenÉ Uînei^ } rande qudrrtité q&%<fôntTéuvgntJ'Obliges e vomir.- -ïWeierVébc'qtielquëtbis', psottr; fe régaler? àWe. efpeèé' dëetaHi^îgWâhs *cV< nimedx, qui font1 e^âus^éh'Raffle'foBs'fte nom dé Mubbo^tn^^nhmh^tiitàackieiy Ils les* font tf érrrpfer.'dans une boiflbft' férmèrK tée faite de Kip?èî',tjÇ ) ,J qu'As boivtentenfûitè: où As Rangent'dé oes cnampignons fées ; & pour, les ùvâfe* root entiers avec plus de facilité,' < # en'- font1 ' dés' • efpeces de rouleaux ¥ cette maèiérëde les 'manger *eft k pksùfiféè. "''<JJ l- "'n'"- •: '••' - ^ ^ Le prerfder^Ur^^ re par kquel >m] cdnaëfr, ùùé'-'«es -champignonsvvenimeux commencent à prodiùrejeur efFec j «u; bn^tremWemefo bù'ùne tonvul- S {i) Epilobiuni. ,',' - - ; D 0 jL'AXU T C H I ' T K A. a4A) lion dans:tous les membres , qui fe fait leutû* au bouc d'une, heure, & cpielquefois plutôt; il eft fuiyi d'une ivreûe & d'un déto^leroblabde ù;cejni *d'une;fievre chaude. Mdle, J^ôcnes ,gajs ou trilles, fuivant la d^jjeftcedês^empérame Se préfentenc à leur imagination. . Quelques- uns. fautent, 4'a^reSxdaBfenc.ou pleurent,, .&. font dans .desjirras^urs terribles.» ^ n petit .trou leur oarpip uue,!grandej>orte, une .cuillerée d'eau, mPiPWH^iiSy, a'cepeudanc/que ceux, qui IpqÇrun ufeguiipmodéré duces ;champignons, qui[t^mbieutiil»ns,îCes.délires; car. ceux qui eq i^eqç;ayec modération, n'en deviennent que oeauflsup. PM légers, plus, vifs, plus gpisi:ulu&^d]s.&!.plus'intrépides. L'état UÙçCje^haiBpjguo^.lee met,. eft femblable Ù'ç4ui)p*ti''pfl1 dit. que les Turcs fe trouvent terfqjfc%fOat.bu, de l'Qpium. ., i Tops les-Karotçhadaîs- affurent .que tous ceux quitjen mangent, font excités par la puiiîàneÊff ïqvifible' :du, J^ucho-more,, qui îçur^dqape q^fmre^tes £es folies. Mais • toutes leurs actions, à ce qu'ils prétendent, font; aJpsç jfi-d~apger^ufe,pqur eux, que fi on ne Jes gardpic pas à vue, dis périroient presque tous., . . , ,.,'. .,..', . Jo,-a/; parlerai point, ici des - extravagant ces auxquelles s'abandonnent les KamtchaK3 f50 H r s T O i i t - • dais, pùifque je- ne Tes ai point vues; & qu'ils font très réfervés à' parler far cette matière. Peiit*être àttflî que- Fha&tude 'où ils forte de mangerdeceschnfopjigrions, lès rend moinsfofcepçiWesd'e^jRnivercesViolents déHres, ou ^ut-être 'n'ëk-maï(gfentilsqu'wec^nièdera^ltlrt.' l ' • ' • " ; j u - , ' l ''' Te vais rapporter dés effets dé ces'champignonsforquelques Cofaques qui en aV<$flsat mabgé; fen ai-méi-rneme VtéiteThofiSq^ je les tiens de ceux quiMavôie^t-e^>fOttVé ces ifbfies, oU; enfin je tes ai 'èntêmltji ra* conter sr des- p e i n e s dignes de^fôî. • - > -'-> ; t é Muchomor£ordc*iria', d k ^ tm JDomeftîqae du/LieàtènaiteCdk»^ qui écoit alors au a&rrttçnatkà,-tféttùnglèr ion Maître1, en lui rcrirèferttàhe'rJué^tHS;le motideadmirerdlt 'cetteaction, &• il fâuroit' éfFecTiveménc'ekëcutéi' ftfee eainmades ne l'en eûffent empêché. wqq;: Un autre habftant de ce'PâVS s'iroagina voir FEnfer «Se' *ttff gouffre affréu*Vè*?' feu bàf ri, alloit être précipité > & qu'une puiffaricè: inirifibië V qé/Hs croient être'lë citerap5ghah, luiordcrttaoit de fo méttreià genoux, ccde'écmfefler'fes péchés. $fes compagnons, qui éeeiértr"éifgrand ôbnAred&ns k chambre-où if Éfifoit fa eonfefflen1, i'éeoùterenb avec ibeaUccAipdé plaffir f il D V K- A H I C H * T I i . l f i jpoyak; «p effet;; çïttifèirer .feçrétement lès ^gçjiés devant, Dieu. , lis s'amuferent beaus&WwJtWœ ,94'i|r ^Çcyla de- ; quantité de sâ^^€ft4f4^JQ^. cjrr^neroent pas dites jg|$e$£an^rade&.( , <•,.,'...' ^ n ^ r ^ i ï ^ t e r W ' H n Soldat ayant mange on peu de Mucho-more ayant de fe rnettre j&fifateï s% 0»,$ grande,partie, du, chemin i,y$^ip.riguëi .en^ avoir raane r£ '" Sft" jqlqo'i 9t ivre,, il iè ferra, les - ^ . J*%1& Wurut> x. ,. .....-,; \ ^^1^,,Interprète,,, ayant, bu de la liqueur j L c e .çbjaraplgn'on^ 'dupa,, le favc-ir j devint t^iWMmtmtoSmmt ,l'°|prp> difok•^ir^i-jM^^^fP^ÇJ .pi^nîpignpn. .Ce miémufMfiveçi] bien, ,dj ,Ja peine -qu'pR 45» iW^S****, A:.!'00 3lbv. Jm. -arrêta le .*yr#ft£que, 1 dans ,1e , menrjot, qu'il alloiç, fe trapper. .. ..,-^ j , , , ^ ,, . , ,, £Ogb£& £arrrt*hadal& S^e^Koriaques, fixes i^Sg^j^ft^^o-toofej, lprfqui'ila ont def-&ff d$0tuer:jqu'eJqu'q4!qAujJ:4e ces, dier«të» §P»-tWt-de-fias^ gujMe, lajOènt affePÎfiiofiPM: JPKb'ff^. 9U1' fonf; iYt& m»r?f& ,#yWPdjOq;rpapgé; mais ils leur MW^mPc;m ya/?,.dÊyaa,t;eiix pour .recevoir leur" wir^.o^'ilsjboiyep^ eofuitet^qui leur procure! la rnêrneiyreite^ue le-champigaou. K 4. "i<a H I S T O I R E Us ne pratiquent cette eipeee d'économie; que parce qu'A ne croît point- de ces- chamngnons chez eux, & qu'ils dont 'ohhgés^de es acheter des Kamtchadals. Laidxtfemo» déréeefrde quatre champignons xx-moins; mais pour s'enivrer, il fôur/en mangerjuf. qu'à dix, '••••• <••-' •• '<••'• ' t f f'-'-- •'> Comme les femmes font fobres,elles "n'en foht jamais ufagejrousteorsdiveireifl^ ments re bornent'à^caufert; darder & -chan*-t ter. Voici quelle étoit••là dànfe«me fvâieal occafion de voir.' Deux femmes, 'Tjaihdei» voient danfer eriremWè, «tendirent une nae*' te fur le rilancher au( nnMieudedft'Iotirte^-& fe' niirenr/ à genoux l'une vis «à -vis *de?' l'autre, en"tenant dans i a main un paquet' de Tonchîocaey elles ccnimencërent Chauffer ci baiflèr les épaules, & à remuer les mains j enchantant foie bas Se en nœfurej enfuite elles rirent infenflblemnt desimouve-' ments de corps plus grands, en haniTant leur'voix'à proportions, ce qu'qllesl necefV; ferent de faire que lorfqu-elles furettrhors d'haleine, & que leurs forces forent" ëpiri- < fées. Cette danfe me parut aufli1: ëxtraurdr* naire, que fauvage & désagréable sp mais les Kamtchadafc la regardoient aveedé plus ! grand plaifir. Nous rapporterons ici d'autres fortes de J B ï ï " K l M T C f l i T K A. -*ï$g danfès; d'après M. Steller, qui s'étend fort amloBg^mrScocùwticle, de Thème que fur qùeracesianesde^leutséhanfons, qu'il a lui* rhémem&ées. ».. Ki-,,•,-: . ,\. • .. -•La prctrœre^fpecedejTJanfe,, dit-il, eft géhérateraent ?ai mage chez Jes Kouriles de Kourilskaïa Lopatka, de même que chez tous» les- Eaatchadals. qui ïvont à la . pêche des>u>éCe#>nnirhteSîiàr dei'canots, Ils ont pris 'cette *<dà«te> depïûs •fort'donsjtenips des I^nTesiq^ihabitehc les Ifles. éloignées, ce -elle éftpregardée comme la danfe Àçs. Matelots. • L«ffj€ofeques Rappellent 'Kaioucbki, eeqai^antarlu mot Ssmixhadah Kawcbkmking.- s Labr -fiamtchadals Méridionaux l'appellemijifrjiiihou, )ô&k&KwTfa$i*Rit»fog. Vcfiti qtB^e'vdt^cetteJêfpe^ (kx-Hommes • & disi, fFemrdesv-'iFilles ou Garçons', parés deileinVpUu beaux habits, fe rangent en'îcerclê^lsx marchent avec lentetirr énrievaaben. .mamr e, (Ujmpiedj après, l'autre, tî IJsiiproBoneeifct^^ qaes' mots** de .faboô :qlie> ijquana >la. moitié des Banferm? a prcnanoéi hVdeân\er, mot, l'autre moitié prononce jesptejteierar comme fr quelqu'un Ihoit j&es^peitsipaeifyllabes.. Tous lés mots qû'ifesermotdieitt^^ danfe font tirés de leur chaflè &» de leur pêche, & quoique les- Kamtchadals les prç» K 5 -154- HisToi,*s aoncent en dao&nt, cependant il» tfm.mr tondent pas la plus grande pactie» nanse nnp plniieurs de cet cents s font ciré» «Je Ja langue des Kouriles j i k ne les chantent point, maie lesprcAoncentidu rnênae ton» cûtnrnei'par jexemnte, .Tipféfihu, FraMntogwTkMmJL* Tifrorpa, (détache la BaidMe^iSfcida-iajjfe çcos.duiaavage)... .-•; . ; •-••;..-i mi.C: ^nJîiksiaanftJS,, dont anfis vetKttttiffo<pMter{, drrntbG^aresi&fauvages, lencm$)ùusipou£ -feat alors de fontipaaja»^ jdant ils pacdflènay cendre taqt & p M % , snie>o*nu*d ilsjcrati^raasncéi.ils «e ettjfeit pcaiibcja'Usjieioisot rw^s-d'hakinffulj&jo/je leurs!forces,nettoient' épuiièsu3t)n(etîlnHB graiiddxMrieuccb^^ peut danfer plus que-jdes autres; Que^uéciijS ils sfantoefans 'dilmntiauer. pendmrtdok»i2ej& quinze heures* jdepjus te &jr-|»fqu'^!tjrnatin; & il n'en eft pasauii dans JaiitWtfoqui ce douhaite jouir de «B pjaifiri, hBS'Mieiibstk, inémeias pfarKr»daefc,pîe>«ei^^ errtployer «;qin.le«j»eio2 de j&rke«ma>8. jaiie, fi i' on compare? . cette, ?dahîe ?.a&ec b déreription. qu&fajt le Barcofc.deda.iiHbcintan, de"" celtes des. .AnjérieairrS du. :^Badari,ss» 'tfianwera'crjrj-ejjks-.unas ce lesv> anr*^ une sjrande reflonblance. '.iGv?u. • Les Femmes? untmoe darde pattieuliere; DU K l MT C ET AIT K A. I55 eft» foriMntHieaxiiiangsi, le» unes vis--à-vis <te ajitiï»vl&'me<txm leur» deux;«iains i»ï4èiveffl^&; puisbfc. IQVIBC fiirie boat des: doigts; desjpiekisy dlesife hauffent, fe tëiffàry &reaaue»t ks épaules,: en tenant iii»»imai|» inMïTObifc»y:vSK faiis ibrtir os l a t f p l a ê e . . . - t i l / i • . - , ; U U J • • ; : : . • • • • / Dans la quatrième efpece ^fe darae, toça Jtstffyoin^^ dntérents- coins: : to$«uis enmite batuies mams-, endaurarit tte!çdd'ua$*ici^ i c ^ ^ iti le jmfeJh :pctitrina-& ksrcuiflèsq dev»>Ass '«iàlas en l'^ir & iaic:u^;tmouvesmaics .ex* ma&inalw*i<! - Après celoi-ci, un fdcond, XQ'tredfîeûurbiâsuin quatrième,!font: ia>mé> sçclKdèV^ ïi*. a/d^ipla^çinquieBie efpece;de danfe., Us ife'toarbent Air les genoux .en ttfàcctûapipfiuxnjâ^ dans cette pedbar-e^ ils danfent pn îeodesl&attant des mains.J^ niifantdes>fi' gwe9-firiguliére& .Cette danfe commente jteomqeuL^ ui^taotodes coins de la iourte •vieimentld3nfer, avec-lui, ^fesiSanatcbadals onc; encore û ancien* ne/danfe quUear eft preste. Les Méridio* nau«.ïapptellent Kalaute&ai& ceux du Nord KtuzeiMgœ ; eue «'exécute de la îTiarùere fcivante. .:• • Les filles di ksiemnies s'auei^ en rondj I5D" .. • H r s . T v O î i » ! - . «ne d'elles fe levé enfiri6fcp& après^avcar commencé à «haaten.nne' diaofon,i elle agi? te les bras, tenant «ans ,4es ,makis-j fur. Je doigt dtt jtùheu ^ idtij Toncojtche, & tellece* mue tousfeamembres rav^croanti de-, vficeJfe, que l'on; ntv. Jaiu»jt,j'e«\ir^ être frappé déconnement.. Ces femmes, imiseat avec tant d!srt testeurs dradif^ &. de^versi.ioifeflux'ij que dans, un inftant & dans ;la.rjsr^ d^inéte» ment ttoisjtnffér^n^ei:». -.JJs «ncrencore une ém&j&iisapài îtoaiftonivM.j.b'telier,*. ni moi ne l'avons vue.; : ;•„>•;; y, ; - . . A&é&râ.ddykMnfhmt,,^mit,dif& qu'il n:^^pvas^esagre^bl4? p u ^ o n n'y remarque, qen ae^fauS'a^ey,comme oh JQ peut voir dans tes chaafdhs que l'on à notees ci-après,,, rv;,,x ,-., -t Il n'y a" aucune imagination ni invention dans fe^rajeé1 de leurs chanfons : on yrjrpuve< feujè*rnen| .des-idées, Amples des choies- qui leur- parcdnent- étranges ,, ou îidicules,, m Idiaiis^iJ'adraiMtipn. . Prplr que ;dans; : îouiês.-Jéar8: chànô>as:, -ils .emploient les mots Cantkiï) & Baion, comlil^lis ^olàquesr çe$ri ~fe iS/asoïq^ & les iakôutes * celui - à&iN0ga. - -Les" Kamtchadals allongent;oUMraccôurdflent les, fyllabes, fuivâ^ahe ];airdela chanfon l'exige. •D V S A Mt C H À î K A. tty '•: Dam-iwtrs éhairfons amoureufes, iIsexpri-! ment Jaipaifioffiûu'ilseœcfptturiieurs mafcreflbs, leurs'chagrins ? -teu*s efperancesy & les, aûtreS3fôD>tiftîencs dorffiU'jfoot kffeèlés.. ' v 4îe ifbnc; droihairemént ifefffeaunesi&.les filles quia;ompoferft -les cha^fons, elle* ont(Jtttrfrrftsméinent la voix nette :& agréable.' Il parôîonqcieiiceafe Nation amie beaucoup* kiirriUfique;< mais il- eftt uicoanant qu'avec céjgôûty ilsWatent inventé* aucun autre in*» ftmmfenciqu'une efpeceroe fiûi;e o« chalumeauP^:-qu'ils'font-'aJu (tuyauude la'plane© nommée Angélique: eneoteeft-ëllei fi>imal faite, •' qu1os?«e pas ri ^'cmeri deiTiw'auom -air; '' ''%miejMaàmiu^ •: demie de S. PètersboiXrg:' u ,7 liil K'"TC!"t3t' Ma»là koka7.ol taalaftag.lurktiOulikoutikarer tsmb-zen, Sij'étois Cii'tfjriier.tle A/, te M<ycri je retirerais 4», fin «j 77>4rrtiK&tÀ<tHéi4i-ç[ijieftWimsy jyS H I S T O I R E Frgporchik koka^l tgekzik kj^ronliki koukaret « m Si /'$*•/> 'ie'GfaieWWr<PEtfe&/fri?faiir'1è .- , -\ vumïfimtov'£&'jsmp*v\ f •• ,- • ...m- FiTlotsk» keintfeft teelciuc giokalo ,gateougal kikincrëik *** ' ' - • ' • {-• •' -•'• . •AU/.. - 9ipt*t4n MjP*tfè*ttklt 'jrtMtemt taujetert'une /Vue Pavlotska Ivaoriel réeiezik' tchatdtàkV renouucUj!kV ningizik, • - .•un.fc." 3yîiît<-] Si f était Ivan, valet de M. Pauluttki, je porterais de beaux bat rouges t •. Sfoèaehtai rèelttakbift/r rcnfteeh kiluYih,Sij'étois Etudiant; je décrirais toutes Ut bettes Fitteti , Stoùdcnral kemtféch' tééleiîk' eragout kinikîtf,' "x'^ • • ' je décrirait le potion Bauik j «kpudenral reeleaikhirelfOoaat-kàlttemrj r, j i.p> / '• je' décrirait tout'Jet Cornïormèei lit Hirondelles de mer; > "'iMi « ? > Sn»odental teelezj'k bitel sillegi iiret tambezen, je ferais la description de tout lesMiels d-Aiglesi Srbudental reelez* bitifl pit'gàïets k*vtètctfc#*illTfcia.4 ', n">. jfjémrahpoutpfje^yw d.<. Sroudttifai rcelexjkbicél derchpum kouiats kiHiwBjmii'.'t T-r-p- je décrirai, tw.,les Q'Teaux,i;\ A i^iîWA . Stoudental rcckiniTceiotseg* ^gSkoùeing entchouBets'*!-" J - , h a i n . ' • ' . ' * ' • ~ • • r ' J J ' i î » M i •*\\\{ •\jt.decrir<ùfitoutK les P * / ^ T « > ^ ^ 4 j y j i \ j V i i i tt«\-. .-'V <" '. . • iv ••'.-."•. >'-" . ,.ft'Aj'j\\t>(\ *« Ccfl; ain'fi qae font conipof<rerï'touttx leurs chanfons, dans lesquelles ils ne parlent que de queJq^eï.mcl^ns ou: • de'^eîqtfes autres particuktwtés%; fans y rnettre rÀgra* ce» ni orneirœntJs. n i -^mi, * Ils ont erKrareJtuie autre chanfc»* apipeP les Jantguitcfc, à fiaàution dit cri dut ©a- » tr K A M T C H A T K A . 155/ nard marin de ce nom ; quoique les mots, qui çcunpofenc la chanfoa,. ne foient. pa» conformes aux noter, kr.Karmcbadals le» ac^pte^t'Cependaûtàlm'r, & les rectifient en y ajoumnt c ^ oui ^ figuj. fient ràettj&.qui feront'marquées par de» lettres italiques. I; Gaakoede Oloskotg^prola* Khilrtr zjnres bine %txe* „ *»£'! «V5.1 • -,- >i: i .Kopitçhoul, belooo. H. KipaninAKha Ougarçn: tyne.zotes Komtcjioul belloo? - . S ' S ?n qu« confrfte tom le fëiw « * cette cnanfon. '•'.,.. ~" , no.1",-:. ^..MJ$W:'tà0-femme B* ma vie. Jcçor hU fo^ijhffi'& de doakuri j'irai dam les bois, j'arracherai' tjèûtcejes arbres, B'JiJa mangerai A je. me' lèverai de grand matins jt chafferajfii Canard Jangfiflche, pmrfie\f0ei aller dans ta Mer. J"ë jetterai les yèux'ae tous câtéf four-vetofije ni trouverai parqmrlque part celle qui fait l'objet de ma tendrejjh &&yfntSït^rft<»i. -, o"i .jijf. ' •-.-.r. JV.O > J^ï^trtfc^^ pkbifirj%u cxauireftirnj je»^ façon-, dej: parler, dans la démarche, dansdan manieret d'agifrfe m«ffl-vfnoA-iû^ Mii voient!-, faire,. Pès iq»ét jqqejquiua-.t(uwiw %6a Hi s T o t t È *u k w v V \ ) , bs hvb vtt6 ki duosfV ^*\ >. >st ^ T ^ r * , ^ - » ib «xj$nxrH ^ » >. v » v - k^ss *dhosH * & ^ tfciij$^ db ^ , r& OH ertjf£.>*r*^s v ï b s eti^K^Ï ta |^ oc~ >. s v tb |V\^r>r su*l b o ^ ^ g * d ?N ï ^ - à f>^t w> uïw* d Ï Y a d ^ f d* . .y^»»* b ; ^ f > a \ b ^ l t ajTjIst pour b\u* ^ ab£K "^ * 'ls o!K ®d fk*u\b >* ~Vn* h ? b ~ c d^. <fe (I^ss. k& * »-^< trrb k - ^ ^v*&. rA V,\i, ^ * s.^ i-V-Sït 4 ^ | ^ s s ^ • *" '&'4e kursfaçmfUîraiter^fiM^ '% '-, '' lier ententleurs JZdtçs.' J JL*"**' avec un autre,; il invité ibn fu^iYwalqjuf à venir partager Ton repas, & "ppu^e "recevoir ,^il commence par' bien jchaujjljr '% Iourte, & par apprêter JeS mêÈji aq§r^rioit lés, meilleurs ; il en prépare unef^ui^tiiitè fuïçfanté pour dix perfonnes." t."! '- **.. "Truand'le Convié'eiî entré dans jfà'Icèr«e, jl le deshabille tout nud, ainit vqué le l&âftfe de la înaifpn:. ce dernier, après avoir" fermé lajôurte, lui fert à manger ce qu'il a.préparé: '& yerfe du bnuiUop dans une „-i DU E £ ii °r c H A T k A. iSt bac e/aixle oaiieike P^iPci sjae is ^ramier tôa&gè v% fùk, Fiable w?fe Sa lemr-s: en pp|>s Se feau far Sas f IUSY^ nsexax ?eu» pp° lin fia, dm île tuicke k femèv <i use èdaiekf kknmmdie. keiier.vse fax mec ^ f p i ù r u |>èar ncmgcr mm ee eue fPxra Util pï-eu cl poer eaianr a <i\rxk ehnIprkPl.i k>cru\ i o kiCrr / c e èmee~ik ;pi xxx .il <ccrie;x>m xxvn i fixe:- :Ç.-¥ x<: î-v. vVUS*Vsx v vj .. ^\ V-.--VX' 5,%ï sixï-dtS. s. -*.• 1 *;•.-.*.i\. le% le prkr Se le SmoeiSer as m.encyi J v Mklxp:. Si P> ehek-i ne Fe pdî.n*s pas àî^m le Convii le iioixo 1er? iiximpap I p i tîik mScom.ïr „ cl k Md»r II HXiifeP d l repnvk aoenr-e un .cèira àaanme ua mdhosneie ho-imnc Ce Ser likt aa jeaux! rxn |\mJeeu le iepsi ,. S ifl'Sbcâe à u n sir Se h lonns «akitel il k ¥ c i i l mek 1e Convia ne k ivai kikpèe d f i Cei! aveiie vaniec i S vomee ppamii |>i>)m|xil jaksnki elx; F d i ernlii ciieès un faÉp Se e/exe ikdsx, km Je pauv\ve mata |kependait Ucax en trors par?, S ne km ksk sxenie iegj Soi nilèim kmiux, iène ejbC k eccur ne ici il*ukec Ixillixto le Cenesie peu peik eixx èl ixdl lil hors J \ u i j . iO'i\r .k k cme kiir* S Son ede Fi p«r.x»hon il s Vis ex l e k ixeC S km on F se r x i c k shn .xikn y e u i. ** v i6a : H i s T a i | | ne le faflèrplos chauffe* j 0» -rrttmgçrxclavaifc tage.;.; Il^îfi-refoitïfa libertécqu'e^dopaa»! àuiiA^aîtrede kfrfiyajFçai dés chj<^^dej?;habtts^enijuaOT'otiKBtUice .qui plaltirÀ'.fea hôtea; Celui-cir eh revanche lui o^ahe dis bailloas-, auoliejUiiiilea^ b<»sii^bksa^l-'Jfc çoic ;. (k quekjtf e^naauvais chiens «fti»piesj ou janinepeuv^prefflue plus, marcheur; Cette réception , loin d'êtrearpgajtdée ecrorne.iufieiaïuce^ eft;càe^j.euif IU^jnSraue d'nmkié* JorFqy'bn agit jtesj <fa& sfcfa avfQ.ïëciiprcjcke. glSi^etot'iui.Jaiaiph M pouiillé fqn mai iieivai'pas;chex i l i ^ à j b n w ric^r.M'ireridjfeglà v&tâi,?£e\mc$tàï$ M dépoUJlJë JîevieutzciwenFeçnrjdê feis:7tëbe| Foni aroi » oog ^qure^mange*V;rrjni$apûjf recwpjr unr préFçiM.ià rfon. %m5iir>$w<0 le C^ivefueiwFé,»^ te* icar tel eftjleujruraga,,4e Maître de la rnaifbniieii FakJe Fu|)ec^.&xdokuà^nrie#»; lui. faire, .ckî6i:prjë/ep<3i;,p«3p^ fes facultéçj,.f»*i&fflriihe lui len;tfajcJ«a&» alors -le Corpvœe ujaprèa y • w®f $ai&<J| nuit, atteheifearetu^r4\<#f la JcAirtjnœëme, Fe met Furii^ti^ejUt^^nfenc^^ dans h tertçiij6hr^iJkjùÇ®k%È^wiï ait reçAiquidqtieichoFede Fpp aoji.:tl - u<i' Si par avâiùcei dune^^daprife $iea,iJe Convive jretuûrne ebezrlni, ioroimpoojitent, fc tf & 4 M T C H i T K Ai *^3 & oevoju foîi plox c r i } 0 | o^uoroi Cela » k v x eepencUot; trè» entrent ; exr k* fesfîîiîluj.kls 5\«irdosiv e.eonx un k rpond <feè^Mi>r Jaûïr-^or Sî*K1 fon i^l en\u> «&& 4'euH nt soudnut juuis her atmtx; «*taç cefoî nus 4\:mi en ûu jwroîl inxcrcde^ i c i ! ntènw h.«K:-ux à un Oenvtvv ne u\x ^•grK&nu S'iK kt rCgnkm s<va de la -f|ié¥e--be Venus nïursns eo de Vuupeù Jn\itov-après créer coupe is {Ep-a-ek en rang #s-xdF|br05O de rreoeôox fta exx i X--;&OU\ dc^atu &m Couvres- tpd <sk ados pnù* o,-MM aCte dé «*> triaLes de srajiÈV * uu* X K o, se uu-^\\^c<u de Lsunx, x-l%^tù r*> dpo* la WHkV c% ebe o-rscpe. ex „ 7én,^-enj %tih> oects eV il e«xo fs-^â:v^c on coeèxuu tout e* egofc-uy 4-e. - ;l^din-l -on a rovkx i à ^ à r iW$ Ka&v asbaelb i|ut-k|oo enofe euen lui a vnx î! C-y u puaeCnure iuuvuîî pujr rfk>i\nif,- nne. setbi-ià: eu- ce kto-h, an v^ho^eur^u Mttbae de U m «fors <k- rehsfer -,t Ion Cou. % oc qtùl lui de&ûndie j'on rapportera? L 8 l o i •• H ï s T O I * i x un exenrpk affea^pteifanE : voici! ce que fit un <Stofirçuctfn<uu^ l'Oft^infériéuErdOqKamtchaîkft. HiSjSvànB Jà ccwnttnc! db Pj^ô^jilieDCiklMé^'aniàttiQtaveu un I*amtchadal4 qu'il fav<a«iatebih'upe;fc««> belle peau1 de,Renard;Mil rk>touiieee qu'il put ; pouf ri'Qvoor:,litoais-inutik5nientd' lieKatetehadalv itafljgr&rcraùssilesr^ luxonTrohi•teiGofâque, iant tauhairsjjfefmeii cVnfe wïaihitqrokKjlfe^ auftiiprôcnafife.j(iLb ËcauquevjviQTanJi qui'ijl ne.HrôïKOittcW pTùbainâq lir^vitaynchaaito san nrurnAi» d&1t^pfi£*ai^idwfkÀÇfa ejuabondaace'i) cbnapcèq aaioft fairoafô^ leve/âdii* kjipJûqtaofopilnfitîHïtrttTOçaldà-tte véA}a^'b^uoi£lauu^ piefru«fToiigiea panvk^te^'rtaifcàjnuiBfifeq marqUéJqubteuKamRlœadalre|[lujdbiVjcorn$ me UDuifi^vakitbakèmeniida- cirfdeuc- raodjsk rée de latcàaonbîd,;]^^ pierres brûlantes, & par ce moyen caufa une fi^BanaO'6*al«itM^*}U'^ lui - mêfiarçà attiew&'fttt fltt\qUa&té\48î-Maître de la inaîTawdtt quï^aièft, parmis, & 'fe tint dans- le veftibute qui eft à côté da baiHitvsïou; ennuvrAotlia ipoftavi ilpr*rA)it fànsr qjfconcnn»ecM<lfeB Tiifirfes. l>e^pçe bvaniere^iletKajitfchaddnri^ea pou- » v K A M T C H A T K A . t6s vtetpjuspfacJriemôttoWjgBUelèejma£.de cé£rértytàx&tifyt£afaqa&\\iœùnhûtvpàitiO de. giiaceiiv&Sne .dircnfannua/lpcàiDde' chaulai; Jajchamlwev ^uHlD^ûdcpreiuJs de kiiaW-, tfgtifcequ'ilîdeÀIrcjk;' * :i'i;p '/•Jyubimtùi n ; '.i'u> 'rraioeaieni fut btt:me>i peut pas xHus. agle'abte àrK^fiamcdianljl,;^ jui^a DueqdanS; ftiJjVie.Vraleîi'aediDcâaffiaij^teiTepti une labarl Jeun/tplusiigiianéev'& <qujd:n!avbk,»jitnai> GnAJrpre^IeWofaquifcp^ iieii Jèùrp £najTCfreis.)vi[tJEnii cUitre itfaché-(déflia peVtes de (à, peau,de/RoianaVp'tp'dl jr^gardoit &tâmK^a^rqCà^jnlàde^m>iïinûtié:dé[ cà. Gvfaqltetôftoix& fe^'IcanipBgnaaisi/t&'jï^ta <^>epuyîcaâifflfât]a[D^iHeurI&'jle. plus ah oi^rabJ^ocaêjeioanti qiitaii pûtjluil feibe^en leebiitfawjcfijabjes^ pomnoautteïBleu^iîoskivaf ^jegucompïra^ fbnode3i<ftui&)« Ihl'flidkraèFa^ dut Cofaque méioei &ab?noabBresn&éouita.sdeJi(CQ(i'"Qfr tao^u^a£3leBbaaniièrei}t, buauaffllap.[ ub al ïHuEe nayorn 'je inq >£ eE3j[ibin.uj ?.3ip:. ' afla iX^IiJqQet là'uprjimldm <MrTM$hty-j'• 'Eiv^teiiidfcip/iu) qifiBiailtkt éftrtbih . ;h tïimfâjl$&Jeutf_iÂanijigMii •'..'.-y. i ub cjjôe é Jla w\t aludiftov al ar:&b Hrr fii3^a'unej>)>^téhadal/urc fëonwier, il ctaattj: &ifucùbav"ofojfeiremenD(.d'anï une autre liia^ilalMt'q^Iajûenaé; r Ii s'y transit 3 i66 •' H'i * * ° * * * pot e «x a- y Jernenrur, <ee sptè> avoir Je* cl x» C-n ;n , minai en p„ru oxt à U merë (le ù M tb*MV , J rxtxprUle che2 tas |vpxlsbt ouehne teoxps, pont leur faire voir feut j^ira-o et foù avbvix. I! Un nm ceux «.le lu uuUùn, ax e plue Je $>\n et JVarinviteras.. n \ que ne ie»<«t en tlmple JobseJïtepso, et prltwpeemen: feo btPU*|\arts 1i oeil; - nnre Cx ù Kxute ; Il d o r m î t ei> fukt U pes uvb,< u\b lu toueiurf. SI fc*H&t~ v>ees ont eln eu CVK*. n h mère, JuVx f>uTviK? xt i f * M e b K b b elk-PîbUle; où M xonxïo h J-usau k Mule sùl i x \ pus !o boalienr Je pîiife\ on f,x f h ^ e a IW> Hitler*. x*n« ne |\ «xfne, m en le ennyéJlo sv\e qejene r» co-nDcrJc, ^neiqiLùui. V e s t o n * i-^x'vxxjr b,leter et fenor dans qpolquo OnVxe unxoqpr lia ta déelurer leurs inteuV il un, ex qnojqt.Jl fou eue ik* les re ' 5 ~"^ pJeqnJs recherchent un rnariage " ^ \ , torique FÀa.nup ot a nnsebb fa perrolP ronde coaoh rfa Maures.;, if $&wrçjfbc«neSon ne il \ètîex 1er elt qusne! jî y à peu Je nxonJe, de qb.ur.klr paxatfe* parte que h tt.V e'1 ulok fbur It gn\i< Jus feirimxx. Je Kttrueex qui ne It quùruK, que" rate>. îscnt, D\*îiku^ ek u je tomp$ xaïc V pre. ïesaoùani p u t a le-uon K Jk c*ï I ^ Y U M ek cka'S er tf>-is c^k^oib avec nos uanine* H * ^ nijenno: ^fite»sfi«k\ eV, - s t o p p é e 4c ivkts Ce de eeenv* s ucAUe- ne peur $>a* il- rwHîKt-, «\ p\;dV i r eoe.e>oe une ilM.UK, Si \ * w m ^ ss i vnïkur de x ;re>u\vr ^ e , nu u xV nV> gîtju p . . PAP eprclpr^ SéuuUïa. \i ù jeUe ù: ,ve a<ve ùujx-tavè * enaôece d'dme k» KCIUN, k-s. eaùvau Cv ks> neei-x dak elle d oxoi4|U\eCX va*4. ue pO >V V leV-CUVr UCA IW» pxis. ra^eerdi-xî , exe c x* ci cuoï eunïule çkoKeeav fe-vitte k e.;xre/xe du « c i b \ M*X, * ¥ . ' ~ > « î atxx an ukc?ex 'are 5 xptu ke auuve îJLX èV iennneu pexkeeteVgxixx c. c , ce cesk|s-ci îvxubupi 1er T u;ix,>xU\exe , k bar» terp, Un xiaupdu;x Va chv>uc\» ku cepa£C^tn.xxC, le ve*aux ce lurnvoxTO <.c<u£t& fer^ « m - y i n s pe-sr j\;rpvejxar dduéeucer les ekfllm ; VU VI aUet sxdfe > u peuc tuéd M.,- U a» e.Oïxne asùti - ;VJV ex" la e.W~vîK..x <JUJ lui donne drm eu naxiuseru do* oxexaicïx de ioii srieuipJxx eu ivuscneenr iuuVos es Vej>< p:aca:r éd. ^ucu'e* ce où Voua: ni xpuù e< cal ne ruine la exremo sle rupxal , ecpuiKbw l'Auuni ru par» xians-pas u«uc de une à ilei but* éè tés Irnsaiaves auteur uniJ peXon un- aaaée, éuL* 4 IÔ*g H ' I l t D U l tiere/qu mêrne.^pji^dîe dans cesncircoav fiances il eu quelquefois Ci maltraité:? qu'il eft long- tenapstàfe^ujéftWjdBfefe bUaTures, ou, à recouvrer; f^stfeçcesri; ifcV.y a plus d'un exernplqlde ,gtu^03eâ*pns;.ài|i£éS/Âniants, quij^au, - lieu il'jôbçenJB; leur .Maîtwflé aprè» avoir perjey^iéi fepjt ans, .:n>flrttr<eoJ ' que des plaies.^ des çoptujjflqs.? & phtéténeftropiësy ayant été je«és, du'haut desiBafêga» nesjpgf les feraa^es.2u^and ij _a, touché ia: Maîtreue, il, a Ja-ëberté.. de.jvenirns3oaeher avec,ellekla'pujt(f^iyancefcJe.j^dernain il remrûenerdans,, fpjUnfebiîîaugh, dans, aucune cérémonie,} il.rev^enCnqueJkjue.tteo^q après chez ,1e*, ,gateqçji,^e ^bq épqufe jpbtu*' célébrer, lây!n$ce.,u<jQp qbfeive^danslcettecocca^ fipn ^ ' c ^ é m o n i ^ , Suivantes ,-i des» j'ai été teurtçdrjfO^^ro^ dansfittoe jHa^bitatjpnd#-IÇfupœhaçkaa fituée-Sfariapetite rivière Ratougafa;3i)J,> « -_;•• .<•.. noi.iG.ld)} Les. ferafnqsr aflife* Jêp$''<%& .ÇaJWWoavec la jeune Mariée^éteieHrt<r^ur\?BâS:fa&orj-. damment de iprç^f^pforfe feouchè,'jjqfeloUkola,, de ^iÇfe^M^t^ift-êhÇéz'&àflejne, de,,la t;Sgrai*?,,: K%. 3. Les~, hontmes, fans en excepter le jeune ' Marié? éooieoc. DU K A M T C H A T K A . t?6*û) tout nuds? &• conduilbleït^lê^'eaDDts aved des'persdiesjlGrn it a.olbjjpbup Jb I; sr/act; '', Lô«g;d'ié»Jfc^ bdm%rfflën%è l'Oftrogq HSTntirei1&^^ meïicec<ajtàïhTiJiteïH- àpfeàire deà'fortfleges, ou çonjûxaJÎôij*, >$ti àii«ttà*her dés guirlandes, dep 'Eonithttdie «lr> des'1 rxr^ertbél, ^>ro* Bo^aneaquît^uâ p^leo'Tù? i r n e ^ t e de pqpbutl fe^t? wtfllsi&t!iift!Hktm ^àtHÎr de là nréarbilierteli c^t^ils^^Sr^éTii ^ u r i e rirflkr^tmvqai) &«i^rivéfc; -eux.*,jî> ,'-li " ; i tofr»b^ Mariée ,?.ipàr, dredlfeéi^isHhSB^s?'" ^titjë'fârTrfTrcltadp; p e ^ t i é i ^ ô t b ^ attaràeiiJdes a&ê«r*#<et ^uWre^'àlitTe?^^ binopasMdaiTîl»]) de/fôrde ^elle^^Ôif ^3nïi m» àrij. «r^eqif&iy«ecetid^ "& ayaVic apaniÈnab &?l(krm?™ïWTéM8n'è&&it l'Habitation où ils abordereéB 00 ^' 1 ^ l ^.dwopkis j& ^été eètofê. MHalfaait^^Blbëi\}'Sé?è'} ton» daiôc; lai^de"! Mtôte ^eflùfe3^rïdro}f0ôù ofcavofcaatiôrdaj>^ eW'ièurte." îl^] au* tresfiîflTiiies?**^ '- nt H J^r% o^Jeal '4fleflia^1(fe iàéiM'-'on m>ï\^\tf;&%m%ti&'tyuféàïê} • J a ^ W e ï - > le orrlaodefeèrto été précédée parla 'Vieille] à^iuon avoit don* I7e> . H I S T O I R E né la tête de poiflôp^qui fut mjfe devant l'échelle, & foulée aux pieds par tous ceux de l'un et de l'autre fexe qui étoient du voyage, parle jeune Maeié;& fon JEpoufe; enfin par Ja? Vieilleroéjnae,qui plaqa cette tête fur le foyer à; côté du. bois rffféparé pour chauffer la Iourte. ., .1, 'it,n h ... Après qu'on eut >ôté; à la Mariées ^ h a billements luperflus : qu'on lui javoit j-piis en chemin,.tous ceux qui.étokqt!Wer^ràyec elle, fe placèrent» & s'affirent Àam différents endroits-.. Le jeune Marié^chauffala Iourte, & après avoir, préparé, Isa iprovifions qu'il. ayoit apportées, il. «av régala, ies Habitants de J'Qïllrog de fou ibeauo-pere. Le lendemain, celui r ci traita les "Convives, fuivant, l'uiàge, avec profidion, ,#t ils partirent le troiueme jour » excepté les. [jeunes Mariés, qui reftereat«o,core;queJquéjçeiiiDS pour travailler cht* leur beau-perc. .î Les. habits. luperflus i dont- nousna v P° s iarlé, furent diftribuésauat parençsjcjquirà eurtour doivent faire aux. Mariéardes, préféras» ceux qui ne font, pas en état :d<? les rendre, ne doivent,point en recevoir. , j Toutes ces cérémonies ne regardent .-que ceux qui fe marient; en premierçsipôces. Lorfqu'on époufe une Veuve, les-:$ançailles & le mariage ne confiftent que dans Î BU K l I T t HULt K A. I7f ané convention fahs aucune cérémonie; mais on ne peut coucher avec, urieVeuve* qu'elfe rfaît été purifiée de les faunes, & il faut à cet effet qu'elle àfe ^ciiSinnwrcey avec un autre Homme que celui qui doit l'épooièr; mais il n'y a*jqu%n Étranger, otr quelqu'un au- deffus des préjugés de bonté & d infamie, qui veuille renoue eefèrviçe aux Veuves,'-cette action étant regardée, par les Kamtchadals, comme- très deshonorante; aaffi les^-Veuves' ne 4roi*uowflt auttefois, qu'âv«i''béauCoupj d&pàne ÔVde dépenfe, des' ifîômmes;; pour le* tparàne^, &"'elles étoSèhtquelquefois obligées' de rêftcr Veuves'toute leur vie. ,f( Mais 'depuis que nos CoftqueSfont établis au Kamtchatka, elles neTopt plus fi embarmfloes.,'.elles- trouvent -des Hommes tant qu'elles veulent, pour les abfeùdfedefeurs fautes.'• •'"' Le mariage n'eff aeTeriau chez eux qu'enr tre'ân père &<fafille^nj&staeré & fon fils. Un betrdMlïls peut épaafer fa belle-mère, &' ùrr'bèart-pere fâ b^e-fille, & les frères épriofenVIeûfs coufineS germaines, &c. Les'Jvàrntchao^fe'fo'ûtdivorce avec leurs femmei tans aucune' ' formalité f car tout le érvbrcerne confifte 'qu'en les* que le mari & la;'femme ne couchentëlooint enfemble. Dans" ce cas il époufe urîe autre femme, ôç J72 H I S T O X S, K celle-ci un autaraimara^ians <Qalû fortune» foin'Cnautirjé)C«i3iraidîfi;i..;rrî. mot li'iip-, ju.-. < Chaque Karitchadal, a >!jodqn&odekix >otk. trot>r>fenfloissjqni ebËmeuriewrauelqaefoisi dans la .irtfroei Jtsiàte] «Sa qaetyucfoisidapsTdeq endroits fépahés.- II ;va^ctodaèrrfdcceffiirtrmeiit tautôp >avec d'une, 1 tannât, avaellBauei» t à chaaue femme qu^ pcentii if eflb aflujeficià la cérémonie du. toucher, jrfonucifiusawias déjà parlé; Alu refte^ quèiquèoleab K$m* tchadàls.foierit fort.adonnésJaiInroiutiJe<r fernrnei; dla nejfont pas û) jahanvones-iks* K<rrM|uesi: ilstvèdfontpcmjtattenlttamidxtsxs leurs Biacragîs au* rnarqués de MnaîrmBrté, «Sarr^fenibaraiTent peu que les.fiHasTlqu'ils prennerttfoienx .Viergesou nooi.ionrpiétcînd rn^m^uusiJôs gencUo^ront .des repoochaSo» leurs beaux-petes lorfqti'ils jtBouyentoaœurs femmes pucelles: c'eft néanmoins ce que je neiàurmsban^ervpfàfiti^ mes ne font pas-phw'» jaloufes. 'que les hommes, puifque deux ou trois femmes d'un mêraerçian yivent^iwn-feultmiÊnoantfetnrae en boimitiintéJugeoQei. raaisiqutettdjflipjifflb tent.les. KpefctèhouiKbii que ;quélqBesxtins d'eu*> entretiennent- au lien a«if^n£ubinecv>^ Lorfque les femmes fortent, elles fe,ocu-, vrent le vifage.aveçJe coqueiachon dateur robç. S'il arrive qu'elles rencontrent un- DO K A M T C H A T K A . 173 homme far le chemin, dans an endroit fi étroit, qu'il foit impodfibhnderioclécoflrnet, elles ki tournent île ototyrhilenrJ immobiles cïira le\inê^ areendent 'qu'il foiepXfféqnne'Vriauinepfa fe 'découvrir'ni êtren vuèfon'iitoi^ leurs Iourtes y i^llesjfe tiennent .aflifôs d e ^ r e - d e s ràtoesyuba des rlideaïœqfaifo; d * ^ ojBifoHOcpoirn! ^Ue- rideaux y 'fcoortienr'teur vi&gé do»i côté deplaenjuTaiHè., loHba'eflês ttefencuenafer. uaïrtEhbsngtp^ écyéàr&t&Ht «airs-'Opvragës,! Oetse| crju&arrte nia lieWbyaè pnahircBttes 1 ^ leoiiaracâenoè j^csuéruocn teauc^tne font "pis'up faava^ëaol-ftop rtà^ xoà^'ks^hmIiie»3i5sa3narhadà^ ^vee^bdeffè' éc «raimeifrei^,3ér<)ïet^ ctcdew^Ai^jd 211/ •^p 3'i ernorririfÀrt fb'o îagftaonq xornui. ':^T£»viLiéfn&*^^ mi'b -jrnrriàl vio'i '-o XtM>- '.'ijp'tiijq ,Z':- ^•i^m'ê^&A-giii^iàqnt fte'Nar^ôfi KîmrchadateTi'eft pas des»pWfeooridesy'du moins je rri'ai penne emèna>dird q u/brî KamtcraclalJair' jamais eadixoerifârwsde'M'mëme femme.'1 a'J!l'' i:-'yjru ^rnrrt/l »J .ji'pWo. •lattis femrnès,%c©quevr<3ndit^ icootfchent'aifément j excepté dans les'accidents 174 "&' * s T ° i *'* fâcheux, lorfque l'enfant ne fe préfehte pal comme ii devrok. M. Steller rapporte qu'une femme près d'accoucher, étant fortiede fa Iourte , y .revint au bouc .ctun ouarç 'd'heure.vàvec aouenfànt, fans^qu'il.parût Ja moindre altération fur fon vifage. Il «apporte auftp en avoh" v u u n e autre qui fut trois jours en travail, & qui accoucha, ù fon ÀrjuuhLétonnement, d'un enfant quiaavoit 3'abctdmréfencé le derrière; Les Magicieûiiesofî Prêtrtffes en attribuèrent la dWe-à ceque fon père,fàifoit un traîneattrdansJe temps que 1 enfant étoit fur le poipt dariaîtrey & vqurl pliait du bois eh;:atd/ur Tes genoux : ceci, peut faire, juger des'autres idées ridicules dés Karntchadak ,? v... C" Les femmes accouchenc en iè tenant à genoux, »< ^ 'UM S^ t^us les Habiçaqts del'Ofbx , 4^4. j \ S ! ^ T d'âgeoîdeteié. Elis s efl s > v i ^ * ^ rherlpe^ilhmçhitche,lu 44 ïV. 4 ^^ , oa cordoiijatàïl un fil d'orne, àc iè coupenc avecn UBJcouteau fait dkropcaiJJoBtranahai»t v-r^tsu>ije«D2ni le placenta Cou l'arriére-faix aux chiensTln Elles Jpettent'fur tehomlptil,; ûui vienEl d'être ,couper, dé fherbe Kipref, mâchée;:'au lieu de langes, elles enveloppent fenfant dans du Tonchitçhei', Tous les Habitants le pren« rrent'enfuité'tpoT à tour dans leurs mainsy DU l£ A U.-T .€ H 4 |T K A< 17V k bai£batiC«C')le careflènt, en fe réjouiflânt »»K lapera &i la mare.• voilà à quoi le bornecwuorila cérémonie. .'; ;. f'j^ioiqu'il yiaît des Accauçb.eufes parmi efe: op(n€).peut pas dite que ce foient des jfejg^èinmja&de rooreffion. Si l'Accouchée ^^eôeyiceftecchnairement elle qui 1ère tëSage^Eéawnej . , à&esi3»rm»eA.qui. défirent; avoir des. en||nraAàaugent des araignées* comme; je l'ai èq»diC£l ^Quelques - unes mmarent je. eotdaflî.Uraoéliaai avec 1 de l'herbe, hnprai ^. pour ««aenïr.^feôt ienceince^ ijl y en.abeau> ççmpfdjautres-, au contraire^ qui font perd? leur, fruit par des, drogues, ou qui ont futurs,, pour cet effet, à : dps nsoyens.^f* frêiu*^.étouffant; leurs enfant-dans, leur fis*.jid& leur renapanb ^vpieds ^'Jesnoains. Bible ferveqt,.pour;'ca>H: de vie^es-fenimes emériïnentées dans de pareils forfaits} mais illeufaeneoûtefouvéhtla vie..Si cesmereS dénaturées; ne font pas; toujours périr leurs eflaats.-•dans, leur fein, ellesi-lès étranglent ettlaiflàmv'ottles font manger tout vivants aA chiens. Elles emploient quelquefois une décoehon faite ave© 1 herbe appelîëe Routai* fe», ^'différents lortileges, pour être flétibi vLa fiiperftïiion eft fouvent la caùfe de leur barbarie-î «ar gnah# une femme Ïj6 fil ST'O'U È accouche de deux enfants, il faut abfôlil-i ment qu'un des deux pénffe. On fak la même chofe lorfqu'un enfant naît; pendane un temps d'orage, & l'on regarde ces deux ckconftahces comme rnalheureùfes : dans ce dernier cas néanmoins ils ont quelque* fois recours à des fortileges pour détourner la mauvaife influence de l'orage.,. Après que les femme* font accouchées, elles fe rétabliffent avec ce que l'on appelle Opand, c'eft-à-dife, des hôuillons de poiffon faits avec lesfeuille*d'une plante appellée Haie, & au bout de quelques jours elles recommencent à manger' du lookola t & à travailler comme à l'ordinaire. Les pères donnent à leurs enfants te nord dé leurs parents qui font morts, fans aucune autre cérémonie; les enfants gardent tôu* jours ces noms, lorfqu'ils deviennent grands. N O M S D'HOMMES. '"•-Êm^M : ;;: Mo meurts point." ' i ^ ^ l i ; 3 Efpece d'Infe&e aquatique* ' ÉèÉiiÉ^^' ^ e t e r r e > • £||li§l|,} Araignée. ' • feïÉ; Efprit raal-faifant. illf;iï||ç: ; Celui qui a été brûlé vif ( i ). ,. (,«•)'Aa«llf ajqfi, parce qu'un de Ces Parents fut brûle dans la Iourte. ....... Imar* : D U £ A Tf/ f é i i V j A. Iff tmarkin. ; L'herbe qui s'erjflarnrne fort ;* •* • WrAïriptéttlerl^^fI):' A Jfrgin». J^fp^'tl^rhâtâdk. *' ' ' ' •' -'> JftSa^^-LffpbtkéSoaHs:4 !j< ~'"«1A À^ftwfciV Celle dai flè^r^^Heiur*^ ••-.«, y& «30,.mbndè-(zj.™*1 **>•:***$ Kérô^fi La ebuqSè'illâftr&cném*"* "->' noms d'HWflto, commit W-èWnftfc*Mfc4«j£^^ «^ fl^rie^efcertÇpbtfi| ^^^«drBhfs ^iitte': caiuV^ahcp^)ferilMr^fôV^n4ferîpour laiûer écouler. J^irBie. Xorfque le* enfants pleurent" les mèïetfesrnettent derrière leurs éparftà ,H daMs^*BWl4abit*--«plkfc les aW^Iflf'-enmitîe; &>qest 1-emueatrjufw qu'à ce qu'ils s'endorment?^ Elfes-î^Wenc & travaillent, en les r^fcâ*«}àe fflênKFraf leur dos. Au- refte eitei ^ i lès emmaillo. . ) ï v h h ï è •..*•. I M O L ' . - " - ' • • . ( i ) Peut - être eft - ce l'herbe'appellée Plaoltii. (2. y AppeHée -ainfi j peut-être t parce que fa Mère mot** Mit en couettes. ' - • " . - Tom. I. M tent pqjpt: el}e> les, metfcenç coucher, a^ecl elles; & quoiqu'elles foie;rjt% fort dofmeu'fés & qu'elles nfc prehnéqt. aqeune- r^recautnj^. il n'arrive prelqué jaqjajs qu^s^lès, qçr%fent ou les étouflènt.* ' , r g„ Elles ksajajtent pendapt, t^Qis^jpu quatre ans. A la féconde année elles leur apprennent à fe traîner en raofu^pt 0 ^ te crient, elles les appaiienr^ayeç qu IoMoIa, du. Caviar,, de. 1 edôrçe",,idé bquleajif <£c cle fîule,'n6Trur*tout' ayeq $ç Çnérbë douce»* Souvent^rnéme.Çje^erjl^gJfe "traîqçpt.. yer^ les auges des c h i e h ^ f i .fljangent ce" qù ils me es ^x&%mf$ ? îaucouB„flU8ïa ils. les voient ter, a | f jjgl^fljfr ) échelle ; « . c ett nBj§jrner# pour tQ.uti,la W es ,i^-Sw^ onks• p^r, m ies <, PÎfvt S*r veterpent qoqfifteeq un 'TOI"'" """ : ' deriaeïe, pour, fatjsfauje^au^. b-efQin$. de 1 $ ^ rjffl»rrnogter, - . « - & ^ T&^ .«. ,Quant a l'éducation des enfants, ^ . Ste£ 1er dit^one. les parents aiment autant leur* entants, que ceux-ci lès méprifeot, for-toùt • * _ * ' * .non - **•* D tr ^ - A U v e s À T K A . r#j quand ils font vieux & infirmes; Lesenfentsf grondent leutStperes, leur difent toutes fortes d'injures ffâîàa obéiflenc 'en^lèa-, 4V ne font pas le moindre cas d'eui ;{Vèir. pour cela-que les pères & mexes n'oFèht m les gronder, ni les châtier, ni s'oppofer à rien, de ce qu'ils veulent, Lorfqh'ils les revoient après uns longue abfence, ils les-reçoivent ds k a qSo hors enfants ne montrent que de; k fkndcuf é% de l'indifférence. ,11s ne demandent jamais rien à leurs* parents? ils prennent eux-mêmes tout ce qui leur plaît. Ont-ils envie de fe marier, loin de les confultex ià-deffus, ils ne leur en font pas même part. Le pouvoir ans pères éfe'J mères fur leursjfflîek ne confifte qu'en ce qu'ils peuvent dire k'celui qui veut en époufer une ? „ touche-la fi tu peux, & fi tu us ,, afFéa de confiance en toi pour et h ". Les Kamtçhadals ont quelques égards au droit d'aîneffe ; car l'aîné après la merr de ion père encre en polTeiïion de tout, ce k« autres n'ont rien, parce que tout F héritage ne confiliô qu'en une paire d'habits., une hache, un couteau, une auge, un traîneau Se quelques chiens-; encore jçtte-t-on toujours les habits du défunt, dans, la crainte jgO . " H.1ST0I RE que celui qui les mettroit, ne meure luimême : cette fuperftition fubfiite. encore parmi eux. . . T Ai . i> * J X.VIH. De leurs maladies & de leurs , .„ , ; remèdes. . .i.an, ; : Iyâs.principales maladies des Kamtchadals fonttte Scorbut, les Ulcères, la Paralyfiei^j. les Cancers, la Jauniflè & le Mal de Naples,ji. I1&; croient que tous ces maux leur fonfij envoyés par des Efprits qui habitent les bois de Bouleaux,» de Saules ou d'Ofîers ( i ) , lorlquettjuelqu'un d'eux coupe par mégarde quelques brouiTailles où ces Efprits font leur féjour. Ils s'imaginent guérir ces maladies principalement par des charmes, en. prononçant des paroles magiques, ce qui ne les empêche cependant.pas d'ayoir recours aux plantes & aux racines.. Ils fe fervent pour guérir le Scorbut, des. feuilles d'une certaine herbe appellée Mitkajoun, qu'ils appliquent-fur les gencives. Ils boivent auffi une décoction des herbes Broufnitfa (2),-j§c PVodianitfa ( 3 ) , Les Cofagues emploient^aveç fuccès, poux s'en J . ( ») Salit vimmalh. ( z ) faccinium. Linn. Siiec. Spec. J. .• . v DU Ç » m . c ) ! i U i . i8r guérir, le Slanets, ou cWra'j éamiôV ( i ) , ou les bourgeons de Cèdres qu'ils boivent en guife de Thé, & ils mangent auffî de l'ail fauvage appelle Tcheremcba ( 2 ). Tous ceux qui ont' été à l'expédition du Kamtchatka, ont éprouvé l'efficacité de ces deux remèdes. Ils appellent les Ulcères Oon; c'eft une maladie des plus dangereufes du Kamtchatka, puifqu'elje emporte la plupart de ceux qui en font attaqués. Ces ulcères ont quelquefois deux ou trois pouces de diamètre, & lorfqu'ils viennent à, fùppurer, il s'y forme environ 40.à 50 petic*itrousj s'il n'en fort point dematierev cîd$yifelon eux, un figne de mort. Aii 1 reftepefeux qui en réchappent , font obligâs>'deare#er au lit pendant fix & même quelquefois dix femaines, & au-delà. -jcjnPour les faire fùppurer, les Kamtchadals appliquent deffus, la peau d'un lièvre qu'on vient d'écorcher, & dorfque ces ulcères SdOuyrent, ils tâchent d'arracher jufqu'à la xaçrrre, dloù fort la matière purulente^ La Paralyfie, les Cancers, & le Mal vénérjerq, font regardés chez eux comme ( 1 ) Gm. FI. S. p. 180. <• • ( i ) Allium foliis radiealibirt petiolatis fltribitt umfoll*tii. Ray, pag. 39. Gi». FL S. p. 49. M 3 i8a H i «T^ <fù dés maladies incurables. % diferit fju'îb ne çonnonTent cette dernière, que depuis que les Rufles font venus dans leur Pkys ; ils appellent la Paralyfie, Nttlat, les Cancers, Hàikvcbe, & le Mal deNaples,. Afr jttchtp MOU' ' .P.373D Ils-ont encore une autreimaladieKqMjiîà , appellent Stwjoutebe. Efe<ref&mfeîe à la galle, & vient fous la «mtslntren forme de ceinture. Si la iôppuratianone s'établit pas, cette maladie efî inaatélte.1 Ils-croient quejperfonne ne .peut éviter de l'avoir une fois "dans fa vienp comme chez nous la petite vérole. ib :SHW.IK» Ce qu'ils appaHent-Ces/enrij dâa^igk, eft auffi une maWie qui infecte-- tout le corps. Elle a les mêmes fymptômes que la galle, & caufe quelquefois la mort. Elle leur eft envoyée, à ce qu'ils difent, par un Efprit malfaifant"«qui porte le même nom. Ils appellent la galle, qui attaqué chez eux la plupart des entants, Teoued. Comme M. Steller eft entré dans un grand idétail de ces maladies, & des remèdes esjuals emploient, nous ne parlerons d'après -sroi- que des chofes les plus eflèntielles. Il dit que lesprfamtchadals appliquent avec fuccès, fur lesitilceres, des éponges marines, pQiwJesjfair^fùppurer: le fel alkaii, D V K A M T VîT i T K A."1 I§3 "quî èlt renfermé yairs. "cette^ làrjclà^jé, empêche de .croître jes chairs mortes 'quî font autour. La guérlfôn cependant eu Tente & adimcilç, '.^ . ' t ^ ^ • .. i, Lès Cdfiiqùës rhëtjtent encore ïur Jes ih, """Js,» Té marc/de l^erbè douce juLrètte s:fés chaudrons après qu'on d"tjr'é féââvje, & par ce moyen ils dlli^èijr, et jiteàt fort'ir la matière purulente. \; Les Femmes emploient la Tf àrwbôiTe de mer pour faciliter leur accoucdièr&rk ^ ter te'ur, délivrarice. Elles ïbr*rlsfïè^#pi^ge du Nigriou, comÉr eh RûfiTe 'fous le iom de Rave mariné: elles eh pufvërîlêht a coquille avec Tes pointés ou piquants, et prennent cette poudre pour fe guérir des fleurs blanches : mal*, ce remède n'èfr. que diurétique, & h'àrrêt£ has j'écdu,lém'ent. n fîu Elles emploient avec beaucoup de ïuçcès la graine'dé loup marin boncre lé tehe'fmâ ou, la ^onflipatïoh. Elles boivent du thé des* Kouriles -, qui ejr. une décoction du Pentapoiiïoides fruâicdfus, pour Te délivrer dès coliques du tranchées, ci de toutes les douleurs de ventre qui proviennent de re^ frditldlÛemehc. Elfed-jàppliquént lui toutes les bleffures, de Técorce de Cèdre, qu'elles difent même avoir la vertu de faire forcir fce M 4 f Î 1 ? 4 . ,. ~ P . I . S . T 8 I U , ; bouts de flèches, gui-peuvent être, reftés dans les chairs. '''.', Pour fe guérir de la Conftipatiôn, elles font cuire du Ioukoula aigri, & boivent eafuite cette efpece de bouillie puante de poiflbn. Dans la dyffenterie, elles mangent du Lac-luna^ qui fe trouve dans plufleurs endroits du Kamtchatka*. Elles font auflî ufage contre cette maladie, de la racine de Lbelamain ( i ) . ^Z s> Us prétendent guérir ceux guiâsont des relâchements de l'urètre,, ou des envies continuelles d'uriner; en les faifant uriner dans un cercle tiflu de Tonchitche,' au milieu duquel on met des œufs de poiflbn, à quoi ils ajoutent quelque fortileg^ ou conjuration/' ...T-x!-1 Ceux qui ont mal à la gorge, boivent avec fuccès du fueiaigre, & fermenté de l'herbe Kipreï, da Epilobium. Les femmes en couchesntmploient auflî ce remède, pour favorifer^Jaut délivrance. Lorfqu'ils foifôrruirdus par un chien, ou >ar un loup, ils appliquent fur la bleffure es feuilles àXJlmaria pilées: ils en boivent auflî la décoction, principalement contre les douleurs de ventre & le fçorbut. Us, { {\)yhMrUfrt!aibiubifëidis. Stell. DU K A M T C H A T K A . 185 en pilent les feuilles codes tiges pour les appliquer fur les brûlures. Us fe guériffent du mal de tête avec du Broufnitfa gelé. Lorfqu'ils ont mal au* dents, ils font une décoction $Ulmariat qaîjis font bouillir avec du poilTbn:; ils en godent dans leur bouche, & apph'qtïent les radines fur les dents gâtées. Ceux qui font attaqdés>bde f afthme, mâchent de l'herbe appellée Segeltcbe (que les RuiTes nomment KamennohfibpaMnîk):. Us en boivent auflî la décoction quand ils-crachent le fang, ou qu'ils ont fait quelque chute confidérable, ; Les femmes enceirites~en boivent pour fortifier leurs enfantsJ ou pour être plus fécondas;)!". Quelques personnes croient que cette herbe rend la voix plus claire & plus nette, Us boivent 'auffi la décoction d'une plante de ce Pays (efpece de Gentiane) pour fe guérir du fcorbut, de même que de toutes les maladies internes. Ils emploient encore la plante nommée Cbamaerrchododendns, qu'ils appellent Ketenano, ou Mifcoute, contre les maladies vénériennes, mais fansaucun fuccès. Us font ufage du chêne mai lin ( 1 ) contre la dyffenterie. ;-; Les hommes boivent des décoctions de (') §tgrrcur marin*, w\ iSÔ* tïlSTO'îTtîî h plante Èoutadkjou, contre le fcorbnt & la lalîitude des membres; & les femmes*, pour ne pas avoir d'enfants. Ils appliquent fur lés parties malades,là plante toute chaude, qu'ils ont Fait tremper dans de Jîriuife de poiffon. C'eil auffi de cette manière qu'ils ffiffipeht les taches livides qui p'rr> Viennent de quelques contufions. Ils emploient fa décoction 'de l'herbe Tebakbon ( I ) , Coiitre lé fcorbut & Pèffflure des jambes. Pour l'infomniè, ils mangent les fruits de la plante Epbêtrtérà. truand ils oht mal aux yeux,, jïJ«ufe guériflènt en les baffinant avec nnfîjMcoction de la plante appellêe Zizfi (Sérgtnus ). L'eS femmes fe fervent auffi de cette;, jherhre par une efpece de coquetterie : elles eh mettent dans leurs parties naturelles pour les parfumer. Les Habitants de la Pointe paéri'diônafë des Kouriles, ou Kounlskafa Lopâtka, font ùfage de lavements, ce qu'ils bntvraifemblablement appris des Koiuîilês. Ifabfont Une décoction de différentes" herbes qu'ils mettent qudqpefiqî? avec de la graine.; i[S la Verfent dans- un$ veffie de Veau rnapin, & ils attachent tHî^çajHi)e;i,Fon ;<jny-eftta«é; pour prendrén-.«ntoHgWBVJB milafà- fe ( i ) DÛm9&\W&!mQ bfmit ; h i cbudhe lût le ventre la tête baillée: ils font tant de cas de ce remède, 'qu'ils Ven 1er* vent dans toutes fortes de maladies. Ils -orit contre la JaunifTe un remède qa*ils regardent Comme infaillible. ÏIs prennent la racine de la plante Caltha palujfrfo; (Vins fânvage;, ou îa Violette des bois), ïfc îa nettèfent, la pHent toute Fraîche avècdejPeau chaude, verfônt le ftrc qui etk fort «&-q& éft blanc comme du lait, dans des vèSie&de. VeàùX marins, & s'en don* hent dès lavements pendant deux jours de fefee, 3s 'en prenhent trois par jour. Ce îerttede leur rend le ventre libre « les purge ; car le Fue de cette plante falutàire fè rëpand-jfflatjS tous leurs membres. Cette Façon de f c guérir ne doit pas paraître ex> traordinaire à ceux qu^cormoiflent la' vertu; de cette plante. '-• ' Ils ne fe Fervent pour la Faignee, ni delancettes, ni de verAsoufès1; ils prennent là peau qui eft autour du «mal avec des pincettes de bois-; ils là pèteent'avec un fnfhru-ment de criftal, & laiflênt couler autant de fang-qu'ils le jugent à propos. Quand ils ont mal aux reins, ils frottent la partie malade devant le Feu avec" la racine de ciguë, obfervant-en même temps, de ne pas toucher la ceinture, dans la crahv H I S T 0 I RR 188 te que fi on allpit jufques-là, il ne s'enfuïvît des crifpations de nerfs ou convulfions. Quoiqu'ils vantent beaucoup ce remède, & qu'ils difent qu'il produit fon effet & foulage fur-le-champ, j'ai néanmoins beaucoup de peine aie croire. '' Dans les douleurs des jointures, ils fe fervent d'une efpece d'excrefcence ou champignon, qui vient fur le bouleau, (on en fait, de l'amadoue). Ils l'appliquent en cône fur la partie malade, en allument la pointibnô»; laiilènt brûler le tout jufqu'à la chair vive ; ce qui la met en macération, & occafionne une grande plaie. Quelques-uns pour la fermer, mettent de \i cendre même de cet agaric ou champignon, d'autres n'y mettent rien du tout ; ce remède eft connu dans toute la Sibérie. Ils font ufage de la racine de la plante LioutikÇi), & de celle appell e Omfg cicuta ^2), contre leurs ennemis, ~ empoifonnaimtours flèches avec lânptemiere, qu'ils regardœntïîcomme un poifoîft, contre lequel il n'iyjadpbint de remède. ïLrr ' fi XIX. ïïe leurs Funérailles. MÏOM, J* *\ r" Ires Kamtchadals au-lieu d'enterrer leurs {i\jtnemùdes & Ranmcalus. \i) Çiçuta. Gmcl. pag, 203, DU K A M T C H A T K A . 189 morts, les donnent à manger aux chiens; les autres Peuples de ces Contrées les brûlent, ou les enterrent avec quelques cérémonies. Mais les Kamtchadals lient Je cadavre par' le cou avec une courroie, le traînent hors de leur Iourte, & le laiflènt enfuite pour être la pâture de ces animaux. Ils donnent deux raifons de cet ufage; la première eÂ, que ceux qui auront été mangés par les chiens, en auront de très bons dans l'autre monde. La féconde, c'efl: que les mettant aux environs de leurs Iourtes , les Efprits malins qujls. croient avoir occafionné leur mort, ^oyant ces .cadavres, feront contents de la meffêndscesuvictimes, & ne feront point devri&alofBue 'vivants. Cette féconde raifon ne me paroît pas vraifeniblable, car ils abandonnent toujours leurs habitations, fi quelqu'un d'eux vient à mourir ; & ils vont s'établir daofisd'autres Iourtes, qu'ils conitruifent à une? grande diftance des premières. Ils ne traînent point non plus avec eux ces cadavres , qui, fuivant leur opinion , pourroient les défendre des Efprits malfaifants dans la nouvelle habitation où ils fe.tranfportent. Peut-être aufli ne regardent;-fls..cela cowae M*ii$nBfam£iï contre la malignité des Efprits . que jufqu'à ce qu'ils aient coniivàf^^Mm'habita* jqp H i a i 9 va * tÎQPi Us jettent hors; de lai Iourte,, avec! le cadavre » tous les habits & coûtes les. chauffures du. défunt ; non pas qu'ils croient qu'il en, ait be&in.dans l'autre monde, corn-, rue quelquesruns dé ces Peuples fe l'imagi-. nent* mais par la crainte feule que ces. ha-, hits.ne lesfeffentauflL mourir : car qtricon» que. les pprte, meurt infmlliblemeffti, lùi«. Vapt- eux,. plutôt qu'il; ne devront. Ji ' tes, Habitants de la. Pointe meridicdiib des Kouriles, font^ fur-.tout livrée à-'cette fuperfHtion. EHé' eâr fi forte- chez?5euk , qu'ils ne toucher oient jamais àaucupe chofe, quelque plaifir qu'elle; leur fît, dès qn'ils fa-, vent qu'elle vient d'un Mort. Aufli les Co* laques & ceux qui leur portent des raarchandifes , comme des habits de drap, faits à l',AUemande ou à la, Ruflè, ou. aies vêtements f^its d'étoffes da foie delscfïïnrne, ôca. ne fe fervent point d'autres, itrffispour les empêcher d'acheten chez dîautres. Marchands', que de lesaflurer que les habits de ces. derniers ont appartenu à des- perfonnes qui font mortes. .J" '' Après avoir^ainfi fait/ leurs for^-ailles , ils.fe purifient de'la manière fiaivante. Ils vont couper de petites- branches- d'un arbre quelconque; ils les.apportent'dSrls,là^'dSmrt e , & après.en avoir-fait &&keteleWeil? DU Ç * , I f T C H . A T K A. It^C pafljçni; en rampant deux fois au travers de ces cercles ; ils les reportent enfuite dans les bois» &, les jettent du côté du Couchante Celui qui a traîné le corps hors de la Iourt e , doit attrapper deux petits oifeaux .' il;, en brûle un tout entier, & mange l'autre1 avec toute la, famille. Ils doivent fe puri-» fier le jour même desj funérailles; ainff ils np forcent point de la. Iourte, & ne permettent point aux autres d'y entrer, ayant qjie -4e s'être purifiés. Au lieu des prières ppur,des Mprts, ils jettent au feu les qujes_ ou nageoires du Premier poifion qu'ils at-! tràpent',' c'ell un préjqnt qu'ils croient faire au Mort: pour eux-ifs mangent le ppiljbn. us mettent les corps de leurs jeunes. ejfc fâhtsdans des creux,d'arbres, & ordinaire^ nient fans, aucune cérémonie. Us regrettout de.pleurent les Morts, fans, cependant, poufler de grapds cris. g X;§î $}e la Nation à^s^fiFf§ques. 11e j.tK» a i Il fefpit fuperflu de s'étendre autant fur çeçtg!{Ration, que fur celiendes Kamtcha-* çjj^g, puifqwê leur façon,-, de vivre a beau-: coup de reÏÏêrablançe. "Tous ces Çeupiçs" en général font Idolâtres, d'une igrior.a^ce/ ^ t t ê j n e , ôjt ijs,«e différent, ppux/ainfi, di- ' I9& HfisT o H é re, des animaux*,' cflie par la figure humaine J c'eft pourquoi nôtis'nous conrèrièerons de parler en abrégé de chaqueINfoïibri * cVtidus ne nous étendroh§ q*ué' fur -îes'dhâresvdâns lefquellesîls.mlrereht'desKa <' Les Kbriaquès'Pcomme -Pôh'Vdëfc'âït, fédivifeht' en;Kôm4ués£Kénnés? «Tito-, flaques fixes;: "Les prbnffiers\fbnE' bh£ «Nad tion errante.n Les féconds hafiîreîi^difis &è$ Iourtes faites dé* terre' conrrne c*Sl!és*'dès Kamtchadals, a\red de%elà:flS'oSt "plus cîtî reffemblance par' letft façon dè^^ivffe 82 leurs cérémonies-, qû'aVeclés IsïWîamfeY errants. ' Ainfi tout ce que je dirà&ïèî ,*bx>it s'entendre des Kbriaques à 'Rennes,4ffrrrj?nS que je ne fàile cjtfelquefoismention* dés Kbriaques fixes erimaMculiër:' ' '*' *«v*5flP*-f . Les Koriaques fixés ont leurs-hlroitaffiSs le long des Côtes1 dé-la "Mer CfrsènW/'bV puis la rivière X)ufe-,'préfque JèrîqtfSr: "ceHe d'Anadir,. & le -long/ des 'Cotes 'dè*M| &ei dePengîna, depuis- l'enfeduchur^fifcî^Tiviere Tigïï ; jnTqtfâ'delle de Pengfeà^ & de cette d'errtiérè;''lé long de la Bâienddr fnèrne nom , jufqo/â''la-chaîne des ^rjrftagnes jiïouktcbanfatfiiti-ï' bit la rivière de 'Nftiktcha prend fa fource & va fe 'décharger'dans la Mer. Ils prennent différents'hobnf*, fuivant les rivières auprès defquelles ils habitent su KAMTCHATKA, xag tent; & c'eft par-là qu'ils te diilinguent les uns des autres; par exemple, les Koriaques Oukinskie font ceux qui habitent le long de la rivière Ouba. Ceux qui demeurent fur les bords de la rivière Éaraga, s'appellent Koriaques Karaginskie ce ainfi des autres. • Majs les Koriaques à Rennes errent avec leurs troupeaux fur toute l'étendue du Pays qui eft borné à l'Orient par l'Océan ; à rOccident par les fourcesjde la Pengina, & de^'Omonola ; du c§tôjdu Nord par la rivière, Aaadir; & du cote du Midi, par les rivières Lemaia & Karaga. . ulls s approchent quelquefois, des Kamtxàadais , fur - tout lorfqu'ils ont quelque chofe à craindre des Tchouktchi leurs plus dangereux ennemis, mais cela arrive rareitjtac Ayni les Peuples avec lefquels ils ,cpaftrjent^fau$, au Midi, les Kamtcnadals , : an Nord les Tcbouktchi, à l'Occident les jj^taguirs, & les Tungoufes ou Lamoutes. :.iu$i 1 on confond la| Nation des Tcbouktchi avec celle des Koriaques, comme on peut le rairejLayec raifon, puifque les Tcbouktchi foqtjffn effet de vrais Koriaques; les li, mites de ces derniers s'étendront beaucoup plus loin; car non-feulement les Tchouk- tcbâ.lutbkent depuis l'Anadir, les Contrées du iâte du. Nord, & toute la partie que Tom. i: N ««4 . . H. I S T O 1 R ,i &jn appelle le Çap Tckûuto&l+ maïs enc» «e les lOea fiHjëes-auR earvittstf de ce Cap. Dans ce cas la,cijrkr.e Aiwàr&rok.QonrMne -la frontière entre les Iliaques, fournis ù la Êuiuç, cc.les Tcpoukcchi qui ne je. font .point easvie*-. CepestaRBt.ce»40ssmiers pa£ •feat, fouveott«rs. limites!, &»antodes .ineur;fiotlS'fiir rmKor/aqaes, »ld,t#e*4bou le» &pti r#iforuner*, &.erjuneji«rtë'tlejajp jtnsaj. ,peauK ete&eimest.;i J^nfl;l,'ê«éfJlsj;>io$¥,à la pècbe veîP&remhooshsis'e tjetje» awiereAoa' akri. iu^.renwJUjajBt, mêrod ce fieiwej.àoune grande dularam.ekJa-'Mecf.de^fefPfi -joue -lesieBrsksfeAMn^ ejai^fattent les bord&iOe l ' A n a l , .foaffae^fteaucoup •,de:ces .kki»îôotts.(.1i:;Vi '..», ••/(,; .-': - Le#,*oriaiaujrsdîtïr^^ j4l- . •• > non fepleineat par kuhfaçoatte Mlyre,rjarjais ^encore par la.; figure. Lee Keriafues à Renne», autant que j'fi.ip»iWe»Ber>• font .de-petite. tailb,;.&rïnàigre8$ ilfo-opîî'jai tête- d'un»' rratfiocre grcfieilr -„ lefj cuèveux . ank's rq*'ik>t*fefëf^ yi&ge -wafer'& rnçmè un peu en» pciqçej leurs - ;yeun font peots & étroits», tes/fpurcils leur • tombent far le» yeux j ib ont le nez court, & cspehdaifà woim. éactâ que. les* Kamtcbadals j.kur.bouche eft grande, leur barbe noire & pedruua* de ils. fe l'arrachent DU K A M T C H A T K A . I&$ KUvenfc Les Koriau^e&frxès'y au> contraire, quoique de<ttiilefthoyenne,roht gros &trapus;,<'j^ccutvcëtï*' qui •habitent plus vers le NoftL''-:•^•Oependant' les Tchouktchi remportent en cela fur eux; auffi reflemblentibheaucôuq? «plus aux Raintchadals. liés Koriaques différent auifi beaucoup psri'leuM mclinations & leurs coutumes, fieûî: «^tncwrriû%îi!.dés .Rennes pouiTenc là'jiloafieiaii peint de tuer leurs femmes, ferle1 pîiis. légep foupeon. Lorfqu'ils les %fenûentfeft adultes immolent à llBt(&FMr avec leurs Amants; c'eft pour celaqué'les femmes des-Koriaques font tout Oq#dépend •d'elles pour devenir laides; elles ne le lavent jamais le vifage, ni les iBate; èlleâ'ne peignent point leurs chev«fe<r'elles les treffent en deux queues, qa'ellw laiffenc pendre le long de leurs tem-. pes;< leursnabitade deflus font vieux, ufés, nfeléprupres; & dégoûtants. Mais elles Mettent pair deffous ce qu'elles ont de plus beau. ''Elfes craindroient qu'on ne les foupçoanât d'avoir quelque Arhant, fi on lesvoyoit fe-tenir plus proprement que d'ordinàire,v& particulièrementfielles portoienc par defluà des habits neufs & propres. „ Pour>vquoi nos femmes, (difent les Koriaques » à Rennes ; ) fe farderoient- elles, fi ce N 2 ioff •/ H I S T O I R E J, n'étoit pour plaire aux autres, puifque „ leurs maris les aiment indépendamment „ de cela ? " Les Kôrîaques fixes; au contraire, &: particulièrement les Tchoufcteni, regardent comme la plus gfâhde preuve d'amitié que puifie leur donner un 1 ami qui vient chez eux,'que cte coucher Bumc^ifeuïs femmes ou leurs-filles ,-& pendant ce^terdpei là lé Maître de la rhaifoufOrt expfe^no* va trouver la femme de rami'quïil1» chez, lui. Refufer de coucher avec la-fefhme-du Maître dekmaifon, c'éfl: lui faa?é ètt outrage fi grand, que dans ce cas,' èto court rifqu'e detre tué-pouf avoir reçu avec-mépris ces témoignages18e leur àmkié: c'eft ce qui eft arrivé puis'd'une fois; die-on, à' nos Cofaques d'Ahadir , qui igrioroienc cette coutume; aûfiî-leursfemmesmettentelles tout en œuvre pour fe parer fuivant leurs ulages. ' Ellesfepeignent de blanc & de rouge, & fe revêtent de leurs plus beaux habits ; les femmes des Tchouktchi enchériflfent encore, elles font différentes figures for leur vifage, fuir leurs cuifies &fiuvleurs mains ; elles fetièhnent toutes nues chez ek les, lors même qu'il y a des Etrangers. Ces Peuples en général font trèsgroffiers, emportés, opiniâtres, vindicatifsJ$c cruels. Les Koriaques à Rennes font vains 6c préV x>u K A M T C H A T K A . 197 fômptueux. Ils ne peuvent fe perfuader qu'il y .ait au monde une vie plus heureufe que la leur; ils regardent tout ce que les Etrangers leur difent pour les defabufer, comme autant de menfonges & d'impoftures; auiridiroient-iils à nos Marchands qui pjaifoient dcrlahoutskipar Anadir pour aller au Kamtchatka: „ Si k vie que vous me„ne?1ét9it.plus heureufe que la nôtre, vous „ ne viendriez pas de h loin chez nous ; il „ .efkajféjdç voir que nous n'y venez que „ .peau; manger de la chair graffe de nos „ Rennes, que vcais;ne;trouvez point ailr „ leurs, ,C^rnrne nous,avonsitout en abon„ dancq > nous. fommes çoacents de ce que „inoujS; poffédoas, <S^npus>n avons pas be„ fojn d'aller chez vous ". f Ce qui contribue .beaucoup à les rendre iîéetjSiCtffiinfolentAjC'efl:qu'ils font craints «Se rdpejcte's par les Koriaques fixes, à un tel point » que û un (impie Koriaque à Rennes vient chez eux, ils fortent tous pour allerf.à fa jrançontrej lui font un accueil favorable, le comblent de préfents & de toutes fortes, de politeûes, rapportant même patiemment tous les affronts qu'il peut leur faire. -. Je n'ai pas entendu dire qu'il foit jamais arrivé qu'un Koriaque fixe ait tué un Koriaque à Rennes. Nos gens qui lèvent N3 jpS H I S T 0 I B, E le» impôts, ne vont-jamais chez les Otiùw tores, fans être accompagnés! de Koriaques à Rennes, avec lefquels ils-fe, croient en fureté; fans cette précaution:,'ils font expotes à être maflàcrés)par ceuxude ces-Peuple» qui; rfont^paa encore étr:eraiérernent fournis. Ceia eft d'autant; pila Carprenanc que les Koriaques fixée font plus robuftes & plus courageux que les'Koriaqucs «;dlennes. Je crois qu'on ne peut lent attribuée la caufe qu'à deux raifons: h preiniere, au refpeêt' qae.'les • panvreé portera; .parnon ?an-> cien préjugé, à ceux iquj font ridœsrioi&p à l'habitude déjeur être fournis;:-la éiiconde^ c'eft que recevartt:des.itoeiac<ues tous leursivéternents,-ilsunaigneiuvdaqlea / irriter ',';'& de stxprdexpar-JààfoppOrter toute la rigueur du froid.' ' >. • • :, Les-Koriaques'à Rennes les regardent, & pardculiérement les Oliootqres , comme 'JaUrs efetavest ; En. effet Qàofttore vient d'un mot Koriaque corrbarou.;(05oarai,&a/) qui ûfiTXstifc'-Éfcfoat. -iLes.;Koriaqules.fixes ne refufent? point eaxv mêmes'de fe.donner ce rtom;i; iresifouisjiTchoaktchi n'ont pas la même vénération pouf h$ Koriaques à Rennes; au ooniiraiaq-ilsrs'en font tellement craindre, que tinquance Koriaques n'ofent faire tête ; à vingt Tchouktchi, & fans les DU K . M T C H ' T l i JlOg fêooursque les Ruffes d'Anadir leur four* aiffènc, les Tcaooktfhi les extermineroieiic errtiéreûfceai »-> ou. ils les feroieot enclaves-* eft^n(enleyapcleÉfs;trQ4ipeaux-, <3t les forç a i Jàcbmeuier dans des Iourtes de «erre* &)à'«s'y nourrir de racines ,&(,de pomon* c«rmîrJes Roriao,»esfixes.<)e fut oinfi qu'ils rrâfterfent su .*?%& &/iî/39iu4ssyKaFiaquesàa&utvka *5î d'Jpmtk'ma^ Au#elîe:,comme ifJriy;^. point de-Nationnoùj' n<a& auimoinsquelque) avantage fur .une aaife^ lesqKoria-; qoes >îontf'.'aufli ' p^fisurs!.i^eajiîesjqialitéa, qu'on, ne 'trouve point ..dau». les-E^tcha-, dais. Ils font pins jurtes.&4>krs laborieux,, plus honnêtes & moto)Oebaj^ésfpeu^ rie peu vent *jk pas faire fajnaseettvnt. > On igrtore au KanatidtiKka Je nombre c \ les différentes efpee^xie ûskxiaqaes à Rennes, qui dépendent >de. à'Oftçagf d'Anadir, On croit cependant épie ttente)Nùti^ aux Koriaquesfiasesyefl:pius radrabi-eufe' que. celle des Kamtaliaéaisjeo -ji j i r- • / .\...-. . Les Koriaques- à t Rennes èabkeàÇi: •• fùrtout).pendant J'hivenj ks.enditeHtsfflù ,il y a une affèz grandequantk&ikr iriouffè pour la nourriture de feues Rennes» fans s'ernbarrafler fi on y manque d'eao ou de bois. En hiver ils fe fervent «de la nejge au lieu,; d eau, & font cuire leur manger en bxûN 4 200 H I S T O I R E lant de la moufle, ou du bois de petits cèdres ( i ) qui crcmTent par-tout dans ce Pays. i}e puis^aflqrer que/feur»!façon' de vivre pendant'fhivèr^jeft pUsidesagréable& plus incommdde ^>t)uë celle4dBs^!Kamtchadals; leurs IourtesftMBrreirœlias d-'une fumée fi épaiflè, oocaiiotraéc! part lé 4>ois verd qu'ils brûlent,)& par larœlraleur dtt feu qui fait dégeler la terre j qu'ih efb impoflible de voir un-homme qui eftddd'àatee côté.t Dfaibeurs'cette''SMéBjfafizfis&cÊB^ que quelqumn quim^-efl^p^ peut y. pesâmes laovue> en JUJTî feul e'psat ^g n'ai !pa< nrorpnièfnoliyupeft heures* > cknquaiqmms jettidôreufe fois durant ce&ineèrvaifec^qmaeastntœ'hial <• aux yeux. --; ••• : iru-n; r: >imAo zoo £ TC; Leurs Iourtes •fbntii faites rdé>. rxternetu|be celles des autres.! Nations errantes^ par exemple , corna»» celles des ^Gatasouks , mais elles font beaucoup plus pentes. Ils les couvrent pendant-l'hiver de'peaux de Rennésjaouvellament< écorchéesvpoo.r avoir plus chaud, ôt "en"été!,-avec desnpeaux, tannées. II n'y a dans l'intérieur de la Iourte ràsplanchers mi oloifons ; » ils plantent feulement: au milieu quatre petits pieux avec desfttaverfes qui font appuyées aeflusj ( i ) Cedmïbinilù. -; su K A M T C H A T K A , SOI h foyer eft entre ces pieux : ils attachent ordinairement à ces pieux-leurs chiens qui profiteats fouvenc4e la-proximité pour tirer & (emporter du • viande -des rplanches creufes fut!Kkfquêllesi:on la met, lorlqu'erle eft cuite; t&iaîqmenneaoïBiênfosdaï» les.chaudrons lorfqufelle>eft>efloore fut? le, feu, malgré les i grande coups de cuillers que leurs maîtrëstneupanquent pas de leur donner, quand !il«s^n apperçoivent., II. faut avoir rèen iàîrn qmurjrnaanger^des viandes qu'ils ccartaslnrlape^ le» eh|urlKmsl&! le&elpeeasvdelpilalBs quvplanC ^ - J creuSrs.cfur lefquelles ils s mettent 'leur ^mxïiày\à|lsn^ïlfont^échm:k^leari^ chiens, jjgttfeewhœ^ donnent à ces chiens de grands coups de leurs cuillers, & s'en fervent auflUtôt pour remuer la-viande, ils in» la- lavent jamais, ils la. font toujours cuire aireci.hu peauuîj: le poil; enfin on nefautoit fe repréfentâDrien de plus malpropre & de>plus dégcHkano. Les Iourtes d'hiver, i des. Tchouktchi font auffi iûconrasodes que.cefles des>.Koriaques,\h caufede la famée; elles ont cepen-. dant, l'avantage «.d'être très ) chaudes, ©n les fait dans la terre; delà .même manière qu'adKamtchatka; elles font incomparablement plus fpacieufes, puifque plufieurs faN 5 • 202 H I S T O I R E milles y demeurent : chacune a fon banc réparé, fur lequel elle étend des peaux de Rennes; ces bancs leur fervent de fiége pendant le jour, & de lit pendant la nak. Il y a fur chaque banc une lampe qui brun le jour & nuit: c'eif une terrme p^aaée au milieu du banc, dans laquelle on mot de l'huile de différentes bëtes ; marines» j ' l a moufle tient lieu de mèche. Quoiqàô'fces Iourtes aient en haut une ouverture pour laiffer fortir la fumée, cela n'empêche» «*àa qu'elles n'en forent aufii remplies quecewes des Koriaques. Il y fait fi chaud, .que les femmes y relient nues, comme on Pavdéja, dit; elles fe couvrent feulement les parties honteufes avec leurs talons, ce regardent avec autant de joie & de fatisfaction, les empreintes ou différentes figures qu'elles fe. font faites fur le corps, que fi elles 'étoient revêtues des habits les plus riches & les plus élégants. > Ces Peuples portent tous des habits* faits de peaux de Rennes, qui ne différent en rien de ceux des Kamtchadals, puifque ces derniers les tirent des Koriaques. Ils fe nourriffent de chair de Rennes, & un Koriaque qui eft riche, en poflède quelquefois dix ou trente mille, &,même davantage: on m'a allure qu'un de leurs Chefs ou DU KAMTCHAT'TKA. 203 Toions, en avoit jufqu'à cent mille. Malgré cela ils en font fi. avares,: qu'ils: regrettent d'en tuficponr leur propre ufage ; ils fe contentent de manger lea. Rennes qui meurent de, ^ maladie, ou . nue, les bêtes ont tuées ; mais dans des troupeaux auffi nombreux * il en meurt toujours plus qu'ils n'en peuvent manger. Si un ami avec lequel ils ne font, point de cérémonie, vient chez eux , ils ne rongiûent pas de lui dire qu'ils n'ont point de quoi le régaler,i-parce que iiubuir^fement il ne leur eft-pas mort de Hennés, &, que les Loups n'enont point mungié. dis n'en tuent jou» quand ils veulent- traiter quelqu'unîpsmr lequel ils fpnc plus de cérémonie!} ;&: ©e n'elt qu'alors qu'ils en mangent tout leur faoul. Ils ne fa vent ni traire les Rennes, ni faire ufage de leur lait ; quand ils ont une trop grande quantité de ces animaux, ils,ea font bouillir la chair, & la mettent enfuite fécher <& fumer dans, rieurs Iourtes. Le mets donti, ils font le plus de cas,)* eft Vlaitigaîw, qu'ils préparenCjde laornaniere fuîvante. Lorfqu'ik ont tué une Renne, ils verfenc le,fang & les excrémentatde l'animal, & après y avoir mis de la-graine deRenne, ils agitent le tout enfemble, le font fermenter pendant quelque, temps »i en- 2©4 H I S T O I R E fuite le fument & le mangent, en guifè dé fauciflbn: plufîeurs de nos Cofaques. en font beaucpup de cas. Les Koriaques mangent toutes les autres fortes de bêtes qu'ils attrapent à la chaflè, excepté les Chiens & les Renards. Ils n'emploient dans fleurs mets ni herbes, ni racines,. ni éeorces dlarbresj il n'y a que les. pawres qui en:faflènt hfage, encore n'eft-ceque dans letcasdadifette. Les Bergers font les, feds qui prennent des poiflbns, & cela même eftfortu$£râ>l Ils ne font point de provifion-de baies,; pour l'hiver , & ils n'en, mangent que» pendant r # ^ ils ne. peuvent pas s'jmagi^tqdij» y aîSiNen de plus doux-que les,, baies de .Go* huhjtfa(i), pilées.& mêlées avec.de la gnajfî'e de Renne & de la Sarane. . Je fus un jour témoin de la HuiprifetTun dêsôOhefs de ces Koriaquesj fluifpar haferd étGifcjrenit. dans l'Oflrog. Bplcherqtsleai. La première fois qu'on lui préfentagiduiflicre»,il le.-ptit id'abord pour du fermais loEfq<fi]..,en eut goûté, il pwut transporté, hors de lui-même de fon extrême dQucejUj}.-,il .Moulut en emporter un peu, pour;enidFaire goûter à fa femme, mais il nepuu en chemin réfîfler à la tentation. Lorfquil fut arrivé chez lui, il jura à fa femme que les Ruflès lui avôient J j ) MirtiUwgrimas, G»el. BU K À M T C H A T X A. 205 donné un fel fi délicieux, qu'il n'avoir, jamais goûté de rien qui approchât de là douceur. Mais malgré tous Tes ferments, fa femnie ncv-ôukit pas le croire, foutenant qu'il n'y avoir, rien de plus doux que la baie de GôJOubkfav pilée avec de la graille de Renne & cte% Sarane. Ifefe fervent pendant l'hiver, de traîneaux tiréte par des Rennes : on dit que pendant Fêté i1s^ rie montent jamais defius, comme tes1 Tùngôufes; ils appellent leurs traîneaux Tibmmbou-ouetik ; ils font environ de la longueur d'une Sagene où de fix pieds. On attelle'deux Rennes à chaque traîneau, les harnois» font) a»peu-prèâ femblables à ceux des Chiens': ondes met aux deux Rennes for l'épaula7 droite; celui de la Renne qui eft à droite,' :eft plus long'que1 celui de la Rennequiaft à gauche ;'c'eft pourquoi celle qui eft du coté droit, eft un peu plus avaticéeque l'autre; mais toutes'deux font du côté gauche du traîneau». • • *t Les brides qu'ils leur rùettent, font faites comme les licous'dé nos chevaux; or» place fur le front de la Renne qui eft à droite", trois ou quatre petits os, en former de dents molaires qui ont quatre pointes, & on s'en fert pour arrêter l'animal lorfqu'4t va trop vîtej car alors le Conducteur tire- lod . H i s-T o n t fortement la bride, & la Renne qui Te font piquée s'arrête tout court. Là bride de celle qui eft à gauche, n'a point de-pointe ^ parce que l'une «'arrêtant, il faut 'que Feutre s'arrête aulTa ••'Le Conducteur eft aflisfur,< le1 devant du traîneau ; lorfqu'il veut tournera droite,; il tire ieulement la bride j s'il véUHâuraer à gauche, il frappe avec la brkié>fo!f;le-êôté de la Renne Pour aller plus »tte^ils r fè fervent, d'un bâton de la longueur'tf environ quatre rùeds, doncun bout. eftJ^rhse? éTun morceau d'os, & l'autre d'un crocheta^Hs frappent les .Rennes avec le prémfer^pbur les faire: aller plus Vite, &refevent'les traits avec de cnoahèt't, lorlqu'ellèBmàrëhent défias. ' - : -- -1 -'•• -•"'•' <™< -b--'*On va plus vîte'wec des Renne*''qu'avec des Chiens?bn peutfaire, lolîqafoiles font.:bonnes,' cenc <$nquante Vte^fts ï-rbu près.de quarante dettes parjour^1 niais il faut s'arrêter fouveat pouf Ièà¥f donfièr à manger, & le»! faire! piflèf ; «ah-1fif onl n'a pas cett&attentionuqtmfeuTjorà:fiifliti;pour les miner à an pôfot;qu'dkrt*fôht nors'd'ë* tac deiervir, & même qu'eue^ rrjeàfeni: de fatigue. •••- > - •• i -• T-.i;v . On dreffe les Rennes pour tirer conraiè les Chevaux.: on châtre lé* mâles, en leur » ti E l M T C H A.T K l. 207 coupant en deux , ou perçant d'outre eh outre,, les veines fpermatkjues, fans arracher lejfteftiçules; toutes les Rennes paillent en» feojble, aulfibéen celles qui fervent à tirer, que celles qui n'y font point drtflees. Lorfqu'qrtrKpriaque vent les féparer les unes des a^raj,,/jl chafie,tout le troupeau dans un merae-iuendrok , & commence à cher de toute ,f&tforce d'un ton particulier. A ce «files. Rennes fe iféparêat à l'inftant; fi «uelqu^neiide la, bande ne fe range pas où eU|,doj£;.être ,' ils la battent iropitoyableajent. /. Les Rprjaques fixes ont aufli ^s Rennes, mais en petit nombre, & ceux qui en ont, ce qui efi rare, ne s'en fervent que poirofaire de longs voyages. Les Tchouktchi eh ont des,t;roupeaux fort nombreux.; neanrgoirts:ils fe nourrifiènt .plutôt de bêtes marines. -Si un. Ejorjwqjiejcpcrd fes Rennes, il devient plus pauvre & plus malheureux au'uq Kanitchadalytn'ayant d'autre reflburçe poty fubfifter-4 < que Centrer au fervice de.quelque Koriaqueopuàsnt; & de mener paître, les troupeaux; car ils n'entendent rien à la pêche, &tfailleuEsil leur eft très difficile de fe procurer des canots, des filet» & des chiens. Mais en menant paître lé» troupeaux , ils oaU'habillement & la nour- 2ô8 H I S T O I R.E . riture. Outre cela s » , ont >a*^e,,cine$iae* Rennes, on knir,permet de les faire paître avec celles de leur Maître* & en n'y nonchant point pour, fe nourrir, ils .peuvent les faire multiplier avec le temps, &, parvenir à en avoir une.certaine quantité./?. Les Koriaques à Rennes échangent ces spaiinaux & leurs cuirs avec leurs. vojMhif, pour les plus belles & les plus précieufès fourrures de ces Pays: ils ont tcufaurs une 11 grande quantité de fourrures, qu'i)s Jf» portent avec, eus comme des values., Ityajf paripi l^ Koriaques fixes & les Karçtçlufe $U, il s'en trouve à peine un fu^cepp;, /qui aîtun Repard ou une Zibelwe* : v,.Jt Quant à la Religion , les Koriaques fpnt auffi ignorants que les Kanwdsaoajii 4o moins un Chef ou Prince Koriaque, avec lequel j'eus occafion de conyerfer ,. b'avok aocpne idée de la Divinité. Ijs or£, beau? coup dé vénération pour les DénujEMV ou Efprits malfaifants-, parce qu'ils, les ; craignent; ils croient qu'ils habitent,les-,rivières & Jes. ntontagues,, Les KG*^iaqj»esjfe\xeî reconnoiffent pour leur Dieu,,, kjfgif de? Kanjtchadals ; ils n'ont point déternpfnwrqué pour faire des, Sacrifices* tnrâ^psjque k fantaifie leur en prend , . ils xpent une Renne ou un Chien .-.quand c'eft unjChien, .. ils PU K À K T C H À T K A. 20p> 1 ils.le plaçait tout entieflur un pieu fans 5 récorcher , «Jt ils tournénè Ta gueulé'vers POriërft Tfl eeft one Reine,fisn'eti fichent ffiMëpiétt ejuëla fêté éerine partie * : l a langue; ils. Ignorent à qàï*hs offrent ce Sacrifice: ife profWncent ieuléméfjc ©*iflots, Waiàu llPsmgidknihlihgangeoâ, c'eft à-dire, cyftpoàrtmi nais etrom'&ttois au/fi quelque mi*. •"••( * • • • • ' • • ; * • • - • • • • •• •- • '•Lortqu*»» doivent pmTtr quelques KrvieÎ*V pu 'quelques Montagnes"- qui ; 'rorvark bM\ font habitées par des Dernons,"!» penihflt'â faire dés Sacrifices» Un peu avant que ayWriVér» ik'ttfencirhe1 Renne; en mangent ia chah, ' & après avoir rrris fortin pie* les os de la tête, ffe h tournent vers fericVoit qulîs «Imaginent être habité par lëS^fpTKs,;• Qirand rkibnt attàqué> fie cfiefetfe maladie'quifeorpardit dangereute, iJrtutrît'ènCraen,: e^àent fes boyaur^br denjfpefchés, & paflêrft" entré dêur." '" Leur* Charhans du tlàgiciéns, én*faiaant^es^Sacfrrîces, Mppent for' de petits tatr*cà^quîfôrittak»fie%même rnanfere qué^c«ax'''déstIakoutes St' des' antres NarjonlfIfeeès^3bntrées; mais 1ereharnans aes'r^rîaqties* n'ont point d'habits particuliers corMtné; ceuk des autres. 11 y a àufli parmi les Koriaques fixes, des Prêtres oq Tom. L O .< , 410 H 1»TOI* Y JMfcgicfensqui fQneJ^ecœs^fui pafTem «bas l',dpwfi^f^i^x#.ce^^es r poa| gUfrir les mm», m f r a p ^ ^ o s » # pesés^fa >mm wtim™< y Au.,refte une ciîpfeforçlHPiBPîwpe, c'eft.&$,&% AN^ cane ^i^^que^u^liavatefi 4 attaque terbafe; a£tàk: *&, -cba qui ksig|ê«-e& ou les Magidenâ nefetaatpfe» aa)fpjcs,^la} fitt^cplusrafés., que le refte^Peu] » jt'ai **e «n m9 d&m l'Qfcn&ipi de-, Kamtchatka , m G&m**£lmm>à . «&WûdjMvej»dî39â nooMné:^éfllrfa«(îtid tnppelloiï JfaimRÊÈifa-:>9*M t&amniR bmmsi &<m Science ^ éV;jlétokett»rôtt?e^^ nwac par ces ^i$e**:»iaas •paraPjrç P i f nue* oieine^a £*u£4eft (É^îferp^iepff tes an/il iWofe #&•&*&* k ?«"ïe aw$ ttiicjeutei», i*y*Jïo*^;,6»!fe qntien, " teiy* inai» élite poeoftit avec #*%& i adroflè. •^h&m&ute* *»ÛJ J*m&§ kiupçrjfcticn.a/jiBjiee %ene%«vMp n'apc^wevoir nunej^rDeiaefeeoeS il pammàsn^sf £?apper q w ^ i **Y*JPNfc tjttot U^:eiea^çaiu«ie#tt^8a^3afjé,)%ei pteflà la pjttaervdRe! .bteffoeei jnwjfcjgft-i. ibrcir le faog» è^ibairane la, peain feu** iseliflb., il. h ceuta remplit de .fana>, <&H DIT K A M T C H A T K A . 2>ii JëcHtt k* dergéé. Gepémkrit je ne ftwiTGÎf rJPetofJe^fter'ete l#ë en' t ^ a r * <^m ftlPèrt m tnéùet ftgttâétetteritÇ qërk pekftVia%> rok H*1 été reçu parmi nés • Appré»ÉB% Joëéurs de gôbefet*. OU !ei ^oicij^fleV le Jor^ êe fôft vmté '1er «rtetëM a^eUfL q«ef H faifok ierrAJfet-é; Te ipeycéf , ^ ptmtë tàtiè ^érte pbrlr1 etf faire fortiV * fang/'l'A^èsquIleut frm teurb» feAbofT^*rlrHorri bit iertJaegel?<!y WûTt *©uS Turpfendreenettfé davantage «H le^mm^en^nafeiiy cV^rcJus montrarit fbfl:*eritr«€bu^ twntQlé flrn* Il noud affurà^ÉWW fang (qtjr'éasfe dbPrarigâe V-eaui maria) fôrtoft Vériwbte*» rîfeirt'cfë ft bkflùre, c e ^ ' i t fènoit de kw& ïtëïâ plaie par i* *ferta% féâ cenjéfatiorm J| nous dfc aeffî qae lé*'-Diables' t»enoifeBf dhez lui dediVérs eëéràki'v éVM'âfpairoD* foienr-foUs drfférentes 'fbrfnés ; >qa«"que)t ^oea-ùns 'fdrtdieKré de; I* Met1 , ^efqne» aVHr&éte» Vdlbatis? qull y efiavs&it de petits & de-CTattcW\ fairefiftuâeunrétètent fart» rpâitls; ^ne ltanns e1to4êil5't'«uC fcfâléS, & cpftrfes' autres ne fécéfenî qu'àfflciedé;gué' ceuk; qui s>enoiené de la Mer, ' pardr/foienè pka Jriehes que JeS autres y <5fc que leur* harifer-étôlerit fait*del'fferbe apbéflèVO»*/> a JMJB"* , qui croît Te"<îong des Rivières $• q-a'fié ra^àé^elfl&iëHï éfl~feage> cV que O a H I S T O I R E 212, lorfqu'ijs yehoier^jlevifiter, ils Je tcprmei> u toient fi cruejieuient,.. qu'il étpit\ prefque{ hors de lui-même, # dans upç. efpece^e, Quand un de ces Chamans ou, ll^ag^ieiif traite up, malade., il.lui indiqpe,"cqp^rrnéxaaexrt pu? regjes de for* art, de,.gu^ paa-. WtfJ1 PeW toijùerir, ' Ta«6^,jli|g « & clgrije.de,tuer pu Chien, tar^otEde^JT^ ho//..âé fa. ïqurn?,-de j j ^ ^ deyàire d'autres.injanu^ds;>ceqt§[.Jî^ure,-. Da^s ie^ca^.odjls' tuertt. Wt,Cii^^MH^ t^Sisti^tre.par KWWt 9^:lWfokr<r fl^^eÇ.pne lanse/ioq^pp ^cc^iflâ^ qu'il eft mort, ^ v J e .met; au, b/^dJuja flrcWÇ mfc'foi$m*.u.to.^t/s.gdjm -.-j, •C -, i\) 4 .:yi'ii • P -- - ^ - i s e s a n c a i t ^ ^ . r ' J ' ! i 4 p s ' ' ^ • x ' i r i K 1 - T P ' i l « g ; ' . :o3j)ep;ce{ehrant unft m&m-i ™ ç « y fc9jui, t^cmeL & tr]euâ les Kam^dads, z ^ m ^ m m ftWJ* [même nés, rFfômi3fà&lW>* ÇtiMotfSfflW perfonnei aucajp,c^u#^ DU K l H T C H A T K A. îljj tïon', Ils ceïîént tout travail, & ne s'occupent qu'à rhànger beaucoup & à fe réjouir, en jettant au Feu une petite'partie des mets dont ils fe régalent, & qu'ils offrent à rpjdqrie1 Volcan. \ ; y . Ilsfoiit; dans leur Gouvernement ciVif, auffi gtdfîjers & auffî ignorants, que dans leur Rèlïgidh/ Ils ne fâvent point dirher letSèraps-puf année & par mois; -ils ne cdnnmiTent'ldfe quatre'Saiïbrts' de l'année ; 11 ils" apTjelleht:ffEtéy : •'jtfcahâi - V Hiver ; <La! &mg SW'PMiemu^ Knketik^& mûtottàhz^Béiïgita.1 Ils'r£':àtorjnént dfes'rioms q^'au* quatre Vents' CàrdirMuv. Le Venu ct^'s^ppéllë,'' KàngèM1, 'telUr d'Oueffi>J t^tolfj-'céfuf du' mtà'V-Gîtcbtgolfoioa! aFceidf'aû Vfjdî, -Euteimb:'r••-•• - ' ' !! Iies féGlès ^onft^l)adîons!-qn*îls comrolf- dtfèment ;'-Jupiter, 'Wcmdfàiitàk, laîTFléche if rfe? téWm^etëcï^bfrtpi-^àcmi la KrViwè p:iriSmée debétits caillou^.'''- ' Mlslrèdnftffént-' ià drftàiicd41'uh endroit à nff'^titrë^pur jbtirhéd y"J coiiime (Ont les Iàlobiij: çhaquejourriée!peut s'évaluer eni ire trente é$cinquantetverfts. . O3 0I4 H i l T O H ? âva K *' ec A «** ^ ** Kupte des RsrL , s ^ i n " ^ . RN*-V P *dkf *"""'*"" « \ a t vr'J* A ***** vafM&j* » v-, a " > a p e d a up t p c e dus .t q\ * **. ,tï v AîïIIî r y ' a se *umf>s p e-< è »eut A v . e a a e e* sv q% c«<*tqai£ ri se û^uia*" »e 1M k o L a LiUJp*t*e.$ ^ MMI 4e . a *UK MI « *v h <\«** « l'èVete o, L a f c>.i a c L ho*K à? ca.ltL P , «• K *• v v c» 1K v x\ a a L i ^ *a i , A, ^ , i „ t iX \<¥> XtU p i * S U &*W .OU'. ^ à » k f . ù » ( '» & *<** ^ t <** ,.« o rk.tacv d ua sv ÏVis, p u r tummt y M k ires de«K d a C\ s Mkoiuliea' £&* V .avsLév- u r r "• l a e que le tu* t L- r i p t p M V M r o a ' v N y K, a Me v e » x f * « va i ^ ! n M s e . quv. eL C, petef u r f> N 1 •v ' îki* si »ut?v.s e t r e e e r t a ^ i a . I $>™* *o p V paiU u «nn* ^ C1* rwts S M u Ak " 4t*<'i»KC* a k a t k * * k n c a -M ,U a * i po\» 1v d*w &»» p ; \ s > - to eo p m a t i , if* f**> eott «-.-> v/ < S' f* a ^ ! U 1 d ' ^ f u i ^ ^" f> m s a, b b i «iv ec et «•s q a l$s f lr n , ors t \ u o- *" Kïî * *?* •*•*-% &f'^ n x uka » L à fi v > K<U «&» t k 1k D U K A M T C H A T K A . **$ traîneau, a t t e n d l'ordre du Adaître de, 1» ajairon pwcfiàtf&r: dans Ja,,4purfe, comme cependant; ^kMaîmkh&j^.m top. at?fce*f* permiffio%,. raat> -fa femm*, & fâ mïpt rj #^-,c.'eA-à r 4«e „ , # , $ «**m^'" * / "3uele 8 Çwvivee^re s a^i>torce,3 & p%»;J)ÙL#j!9^9i» 5'eft-4r#»* ... iid^ iJmtyhiimimfâ^&^tis fiîB^HiJ.deHrrdjirej^Jrif ^ i w / # e p r feMfïk Jhi%g§ dayÇy$#adJAfc,iûî g#»8fdtfm^je&ï>ôujd^ uû ffwAc^idejdétj^f^de^jna^r. djii O4 _L 8i6" H i s T o a i convaincu quedevcpl d'une feuAe.;bêoe d'un trièup^au fera puni i par la-, confifeaciôn; de tous fes biens-* il ne peut s'empêcher Vquand ïgccaftfsfl «'-en peéfente, de voler Une Jnnaenq qpiyéui paroît bien'grawV'fè confofeâq defoinmalheur par le fouvenir d'avoir gpOj^fd^n mojrceauauffî délicieoi^ Le vol chez toutes ces Nations fauvages, encgpjé chez les Kamtehadalsv«ft non-ieute^ept licite, mais même loué «Se voftimé, |piujvu toutefois qu'il ne fe faûe pas dans la famille*. <& o^ii'on foit, aflezt adrok ipoiirm'é^ trépas, découvert. Car on punit févére-. mpn^?|a voleur'qui «ft pris fur le .fait., bien nmipSippurJe ye-l-en/lui- même, que pour ajyj^ri manqué idkidrôfle. Une fille chez les YjcJiQulp;eJaime peut: époufer run hornfne, qu^lr(n'aîç donné, auparavant dès preuves, cfefajjdealéïké à:.volet, r. ..•:•• i T. ..., rQuapq iaumeuriire/il n'eft puni tque qnand ojn,der, commet, fur quelquAin de [tau famille op den'fef conçitpyen&jdans ce casnfes>pafc rem;&, du^défont; Ueunianqueht pas.d'en tteer/} v^n^eancejra'il.ieut efti étranger, dpçiaonne n^ s^n. embarra^TeéVin'yi r^end-aucune pam I^^mêujriire.eft dîausa©t plus .commun par"M ej?$i ^qu'ils ^Vapt;flucunje idée deélpeiries «Ijd^s châtiuientsicdej'aUfre'vièi ^<;.m • . f4ne;çhp§e fort louable dans cette: Nation, Bu K A M T C H A T K A . 817 c'eft que*'maigre' l'amour extrême qu'ils ont pour leurs enfants, ils les accoutùmenï'dës l'âge;le plus tendre à la" fatigue cVau travail. nJls les traitent comme des Efclavef i ibleurenvoient chercher1 du boisât de Feâtt,; fcQrrfonte'pareer des fardeaux , avoir fôîn des troupeaux 'de Rennes-, & lesemplcîenl ^i^aBwres travaux de cette nature. ' s ; •t I-IUUT 'riches s^aUient avefc desfemmes-rt-» chesvf'& lés padvres aveCtes* pâtivres, ftn» aveioxtuoc^H-ogard pourJ^efprkrft' pouffe beâucdtcMiIte^-prennent dhjrdkraife feurâ'ferhV mes>dahs-lears familles", comme,'parexempled, leurs Tancèsq"fcar-s 'Belles-Mères f ils eao«X3aej)tencteurS>'!Mêrës-, leufe iFflles, leurs «œotss' & feursfBell«stFilles.'1'fir,faùï qo'iisf*oiichentvlèursfu(iflrC&, ,de-'même,|qpi chexj/ics Kàmwhadi&UR épVdb iié <mhrîë point les jeunes gens ? ^ i l s rt'aîéTîr'fkiSrdlt àfcetfeac^remontei'<'> Êetol-tttth'veutffo'JWaneff; Quelque riebe<qu/ji fort efl'«oùpeadii defRednes^ doit 'tïAU«tfëropoHi<,"o^îtertir, fe ftnarefp trois'; & quelquefois'therrie3 êîflq arrtiéés'vQchez fon: futhr- BeamPere PWtfléur peitnecndei'icbucher en&rriBle, ' quoique'la futuqefn/aîe'pas enct*ôvdtd touchée! -Au .refbeqlte^eft enveloppée!^afcju'à ce •que' là cérémonie du 'mariage fbit achevée', mais cetfeft'jque pour la forme; Ils n'oblèrvent O 5 ii8 . H . i i T o u i àansJaqélébration dp leur mariage aucone «réraotùe qui mérite, d!dtrp remarquée. ,11* époufent julqu'àideux ou,.trois ferame», exiles ercrétiennent dans des endroits ftparés* dormant ù chacune, des Berge» &. «de», troupeaux de Rennes. Il* n'ont ,pas de pkis graod piaifir que de paffer d'aft «Or, ckout dans un autre, pour exar^neï/hJeurs trôr^prsttx, TJne. chofe étoupaetex, ^-c'erl qu'un Koriaque,. fans favoh prefque^omtKi ter,>, s'apperçoit au premier coup dhsuilt OXi dans un, nombreux troupeau, d'une Renne qui «umque, -;& il pourra même :4ire ck^uelleeQulettr elle m,, •. _., MIS--O '>. ! : J»; n'ont point de Concubines ; cepetdant qpelquesruns d'eux- ^entretiennent ^ ion les appelle dan*; leur langue ifciw: mais ?Joia cVe» Jàira autiu^.dê «as que les r$arporbar dais, ils ont du.-mépris, pour,ellest. 4f ic'eft W.oettage très grand, chez eux, que d'appeJler: quelqu'un .• Àf«tv. . Ces; ; Kojâaques ttsea ont une fupetftjyoni tort étrange^ qjieB queBns jaud^u 'd&Qoucher, avec-,- leureicfeeànjes,idstlreA^tent ,dihabùsvdesi îruerreSi .jpc te mettent Çcucheh iLQOté d^xvjfcaddnsr^ aveÂjelles, cc^ndjcarQu^tconm^;.J o l i e s ress-jCfitmLqnoAabitant duQûkafflekcœjiBj regitsdoifr'la.j^usj.g^^ coamierià.récrrrtïie, & la plut petite cajmrt& fôtt ; fl|^'^f»«u> d: i>* oommoit 'hi\ttt<KmaK c ^ à i d t t ô »«#& «Ktl|t«>f(ï cVkpglltfe rt#*v- $>UJC jrfexbHquW la failbrl & fea< pâ*Uo^lai4&$ doihl aioiek -obligf & sknif*'«kt€* djgi» f#>utei« riiç dk qu*flytt#Gk dkùW-q^S wpif e'cé ktaaud d'il(nO'1'l*i|idie auffl tjaït àreufe^qu'extraôrdinaiPôif «** fo» c&fk ftt cpuvCtt pendant Idftgt^mps de'poftvles, djqy'-uflijdur écatieilir4éhoPd?dô; Ja1 rô*'itf> tkMka^qai fe jette ditts VQaka^l ur(W ya 'èette igwBde pj^trei'fedle; qa& -l'ayaiît prtfe «m*$ fcs mainss -élla 4bu$a f«du*J çqrame aurait pu fàirô lu» Ix^tneç dj^P 0 ^* ^^^ù^phè^6^4n0lfvp9^om\ il jèuMa pleïfl? daflftJafiriv^d; fflateqtpHp jiuls «eitettfpsvjâ,, -fèjPthaitiaAiftne^tittee^ i«ntv-qù'rlWatQ^liiag44tt^nd«at tittfc & ïraVett % e : l'annt^dlînftutè ïl eut ,bteu 4*k ptane?à>1*.'-aikit|MV|^tf4NI^vi& daftd la-mtme'-aiatÔoil'iMkv^p; jariee, i à^qabV 0 dàtwweiMà > fb* > une g»t* ^piéTfa1 pktte, avev^a^ra . t ^ t k e - " ^ ^ qu'jffës^iprie^trtee'Jddib,^ieVpowa^daiis fi*hakkati^; (^-gu* kqbakdje^flàrioïA q^l ifesiewiïevécdësti-Hafcit&&, appuisX» ^ipetappk ^ a p j f n W i , ^iU>g»dipd&tï^jôuk-'aaçffèâOde m©ltdFi&^aHW»'^çatie, ,,'femtaGt: de pierre, tqido^au^irj^ivdriwbk g «o H I S T O I R E „ -épbufe. Je prends la petite pierre totl„ jours'avec moi, '^bît qtte je memette eh ,,-vciyage, ou 'que1 j*aiîre à la chafla"' Je ne fais fi en effet cette femme de pierre fin étoit plus chère que lafienne; mais je puis dire^ que malgré' mes» préfents,' ce'Tié^rut qa'ayep, .la plus Rrande peine du npodo qttSkeonfentit à me céder ces pierre&vpàrce qulil çroyoit que; d'elles dependowia fini e , & qu'H crâijgftpic de la perdr.6lèffftaè ks abandonnant, v/ ! ' ''*/;or*ï:ùk: ' J'ai déjà dit qtwjinaîgré k.'tendrei&ÈjeEtrême qu'ils' «œétpouï kurs^ërifentry ils ne ks élèvent point dans la molleffe. C^°ruî £ ren£n^efïe>, rrkttèrîe^^^kox à^part' quekjùes* K^t«1e#-'fi-DT^^uJ«> rôîflelft^/ 'toàfe ii^W^peuveut) &i < joufiH1 tnfèf} t'j, -..»•- io-îo^uuri; -:J :<•/• .O'iu.msb * Ge^fènfe lés -vielle* femmes' qufi4tornk&c' dés7Wrflë Wk ertfahS» en- <àbfervaiftlnfct <ce> rëm6hfe fiir^antë^-^Efes'pkntehr déak pè* ti¥S4S6tehsVaàr( mîm*qkfquelsL,ëIlës atta^ cfeent, àrf>ffl^1 eUès TufrkHëent 4 ôehfirSïhé1 pièrF^èm^efôrmeë1 dàrk'4fl- mbrcéatt-de1 péaii dë'Bëfiêr dé «ontaghy.4-Ji«-Bes ^rtànToncent tout bas éHrriêuk'ternes quelques paroles, &-deffiànderit &te'piefrè'qdel nom'«if doit donnera '•^rjferi«?^1QlléS! répètent enfui» DU K A M T C H A T K A , aar tous ceux de fes parents, &, lui,doruxipt(xelui qu'elles ont prononcé,, lcu-iqu'ejles^^ cru appfre'evoir ,que la pierre,,.s*agjçp^^q /•;<i<j .•'w •' ;;••.• J;'; -tir-I*r* fKopmtK,:, i-ï Ju|) .'.",.i:.-. ::t(j jmrs ? . jrn r^*,ftj»»ja« f 3.,(i ••^Htoi^/l^TfenW. 'ÊHlctefleri'/i'! -'•• • • b»-jm ... .i-ji- b^e^rifcfp aT^Udugwgeffit^J/AfJ.: bhtt$aaH*Pefit')i:u e: veina (CartieÙlej. \A/agdf,i!ui.,bnid£ sef Oummevi. EîiKefdpriijb El »1. is'[ 2Îî wmfi9b)ǰmV:&)hol$zteiw«hi:(, arncm 'JTl.'.llorn f1 ;.':.['. Miioq IïTJV o VA an7fee^,iefirpgs,iqui VJ^^nE,,d|ac^ouçJi9ri f§C5r,ltpea4antdix jours* . fa/js-^jar c\eKJeur;r IpHW, *& fausfe;mc^refit $#en^JÏ)Çfc temps.jglleç f o n t ^ c ^ ^ ç% demeure, on les tranfporte dans des t&aj^ ne^(oc4ifff^ întâm a leuçs ^ ^ ^ ' « ^ ^ i ' I f i f ^ i s r S i 1 aBPb*nv>ijf roo,, ajjris q j i o t e ^ s ^ àiigaife, la$Mem«nfau^ left.rdaangejnt d ^ ^ t j r ^ ^ l y i j i s ^ i i i s t i ^ derra^reJe^qs,k;ou detfant^jir^ejfe 8Bâ ,!)C ^sn^otiaques pntjpeauçAOup ^ f e ^ d e s / riwladei :ifie.ioflt lgsiiÇhaniftWj^^tra^na, S2* H I Sî 0 I K X route» les maladies, eottîttiô on Fa déjà dk j rfe he-dornloiflènC ponte Fûfirge'des drogtiesy 'Bsbrûfenc leurs morts avec les cérérnô* rfes1 Vivantes; B'aoofd on les revêt de leur» fdos-beadx habits : céf" lé»*fait traîner parles Rennes, ènîëtoienc les plus chéries dhntortjju^k'âfendroit où l'on doit tes Bruteri-On placéfar un grand bûcher le cJdàvre avec tëUS les uftenuiés qui lui aptWtenoient; fesàYrheë; fa lance,' fqfi arc,; îèSSléchefe,ife*' àSWeatrx, fa haches, (es éhaaderc-ntf* &C: Oh' y met le feu ^ & fâmdï8:qué le tout eftV èh proie aux ' flammes, caîëgcrè^fesRëtme^qt^ Ils1 1 éhbafgènï fc-'ctiûr? & jettent Ce qui té& f^darj»#re%. < ^ Téeétm^ft'la ReBfte qui à étéla 'pMs €m^-^déffint v Ittrfque le» tfaîfeeà» qtfofrteF'fSk tirei'paffilârîs'Êrké? errtendfe aUehrï-brËflf, far ah pied mfe*#* rflth'pér1 terre.- ^fet%tellèr»f quelquefois jerî> cf#a^aik-p^^ foire éé choix. I Is- obferverit encore éëiie différer!-c ^ ^ f t * rlrrWr^cës- Kermès le péterai! iM Fëpaulè^géaèhev-Ss' rrehpfcrfrrr'la dr«te fh^feônîmé'ils-lô font !brdimireïheBe,; x ^armrverrairè d%»défufrt;rie;ft f a i t ^ n e foià^'t* an"apTès là mort; ngëVparems pferareat» dèir» rfèr^cx''• -o^'deux jemW1 j>ri K A M T C H A T K A . »aj Rennes oui n'ont point encore* fenà» <& use, grande quantité de cornes de ces animaux , qu'ils ont amaflees exprès pendant l'sflnée^ I^orfqu'ils font arrivés à 1 enaTpic <$ l'on a brûlé Je corps, ou fur quelque ûaur VXfr,u$ {l'endroit, où étpjt Je bûcher fe trouve trop éloigné, ils égorgent les Renne» 6ï Jejl aiaugent, ce ils enfoncent les corne» djos, la:,fierre. Le Crwraan ou.Prêtre Je» ef{]foij|au mort» cpnirûe j^ç'étjajt unrtroupeau ^Rennes. De.jet#ur chea eux, Rf ferpuïi^entiep paffanr, à travers deux petite! g u e t t e s que l'o^a mifes éxprèsv,pouP «Ifcjr^ lé,jPrètre/e tenant, a u p r è s ^ ce» iKufj^as^j^ppc cena ,,q«i. *paffent àj m> WvW9S «ne.petios. verge, qu'il, tient à la ^U^proponsajBt c^-taines parole*», afin 9%Jfp\WP¥fr1* ies,^er^,p<)ir»p(rneurira . dgimim:-**** ifWtumes 4f, çej^fiP» K I I Ç % . » O K fe» ,n»ga9ef. que çtelbk» %n^hadçl*v 1<WIJJ¥®&» $,ltaxaapatj$m des liptnrnes & fa^femm^, AWÏ.Çfy tj^erqeritXerflbJables. .„, v . ., ,>i x : o j i , ^be*?Koriaques; attaquenç, peurxl'or^naire l^ïg eppernis à fiflœrovifle,} $fjeyca. armesfont,,ïarc, la;ifléche,, la lance,»,qu'ils ssapieru, .autréfoi* cfos . &,, dév;caR^px. Leurs, feainaes ont le», mêmes pixugations que celles des Katntchadais ; elles trava$enc 324 H r s T o i H. t à préparer les peaux, à faire les.habits, les fouliérs ou botines; elles apprêtent auffi le manger , ce que les Kamtchadales ne font point. Les femmes Koriaques fàvent encore mieux préparer les peaux, & elles les rendent plus molles. Elles les enduifent avec la fiente de Rennes, au-lieu d'œufs de ppifion, & elles emploient des nerfs de ces animaux^pour coudre. La principale différence de cette Nation avec celle des Kamtchadals, eft dans la Langue, qui, fuivant M. Steller, a trois Dialectes. Le premier, qu'on peut regarder comme la Langue fondamentale, eft celui que parlent les Koriaques fixes, qui habitent le long de la Mer de Pengina, & les Koriaques à Rennes: cette Langue a une prononciation mâle & forte. Le fécond Dialecte eft celui dont fe fervent les Olioutorés : cette Langue eft appellée par les RuflTes, la féconde Langue des Koriaques; elle eft beaucoup plus dure que la première. Le troifieme Diakcte eft celui des Tchouktchi ; la prononciation en eft plus facile, plus moëlkufe & accompagnée d'une ef-. pece de finement; au refte il y a une fi grande refiemblance, entre leurs cUiTérents Idiomes, que ces trois Peuples peuvent s'entendre aifément.-. / - 5 XXI. g XXI; De la Nation des Kouriles. ^ L e s mœurs des Kouriles reflèmblent fi fort a celles dès Kamtchadals, que je ne' donneras point ici une defcription particulière des premiers, s'il ne fe trouvoit quelque différence entre ces deux Peuples Oft neconnoît pas plus l'origine des uns que celle des autres. • Les Kouriles,font d'une taille médiocre; ris ont les cheveux noirs, le vïfcge rond ctbafanné; mais/leur- figure eft, plus avantageufe, & ils font mieux faits que leur» voifîns. ^ - Ils ont la barbe fort épaiflè & le corp» V< L 1 , Ceft e n 9"°' ils différent des Kamtchadals.- Les hommes rafent leurs cheveux par devam jufqu'au fommet de la tête, ocils les laiflent croître par derrière comme une hupe. -Ils reflèmblent en cela aux Japonois, dont ils ont peut-être pris cette coutume, à caufe du commerce qu'ils ont fait autrefois avec eux. Les,femmes' neTe coupent les cheveux que par devant, afin qu'ils ne leurtombent point fur lés yeux. Les hommesTe noirciflènt le milieu des lèvres; mais celles des femmes font' toutes noires, cVelles ont des taches & des bordures tout autour; elles Te font encore Tom. L P »& * .r H M J W ^ * : Igauuexs des 1 ckpsecbl dà des Tuegesxfês* T c ^ ^ g ^ 0 ^ ^ 0 ^ 1 8 ^ ^ &rntne\s$p0i> tcfs I i^co.<^^d«i gririds tuxexesaus uer-, «uàù* euOeex, adisxacxse tans douée des Ja? , I ^ ^ , 1 | ^ s % | ^ ç Jàjts de jseatxss <?€k> uài^saxiks^ de*Retards, de,ikstidt% ut; ^auxie^ bêtes sraraxes x ils les eoAxfêsk--^b' leàdde à le ir&akrc- do* Tasu>eitèc^eù\0> k-dke, ^sgellS uu beec, des |xabtj&, «U.Wt& V âexçjsst^"$$guet pm eks eêteemetx|pb Èbekea des- Kamiehaejk> Ms epblefèesk t ^Ç?5g«*»J«^*-^», A<-»^J,< »< «,XS \-)iS*< ^ » - - v-W<V, y^^. «„»", kk Be lourde * qui stc kkk ccaxipulildeliNk^ degrs^eèxeeattta d é t a x e 4s. dl»#£gssliuV tiiai^ s dc dEees,c4Pu^ ^ ,,,--\,P; Jblbcxt IbE eusPtsx; dkfew Netkjajli|bkxx, s 4ebef^0tek,e<|xe Je ioek,|>w esek deje laides* ^ f e elciôBlx dejokî,. ékekePssk* IR fe?|all^ bp%k |x% ieaxkix <k^J&|a?Sk ePsabk. ikt iCpxrik libellé Pecaalsxete exu ecîer. kurs hokks fyam ixkexI&iEî cm ^ueb ickessb B U ErArlt U S H E i 227; M « ,Lt Ues; îVS ïîC V u u r k t a ^ix de d \OÙvu &t i^JL» »" * t e r An qu'on R<*X?dp ss-v 3 a un o fd dp *<XvX h* i^3H&M. il £s3\ o K>3 ^>'lt » qdd s' mv si 0 % p V i^erok >d ^ A fui Hiud^sAd v % ^ l & v d it.s %, v E*\\\\- '3UI se A\.A\"US,u*fe j\ 1 rvs î , V A ^ \ e , è\. ene? \# pui.3V i u o p v ^s liddts «k*> k?*" es d\ fc tèramo» ete-ust les t n w j ^ ilit] q ^ C$x&x* \ \ x< ! & démena* iisr* d s- L^UA% qWt d& cedreu d • v... s eo» K & ^ h v J ^ qM 3>iue qu JVs i> n o " pviî jtW p«o/vk Ils p"«3if\U. »A îiîvîtv* ^s d i V b i d u o%>3s> ^ ï.3 t * n'Ck d V» "> \ 1^ f\ AN ît*& E s t , i 4, o»v V A i. ^nt^e^ I^UTH., d| & s e h tti ^ A V V < . A dv p d\fu, ^ i » W u f "33 àaS peit h f^H^llV^ 3|$$ !tt lw f . w A j ds otr p*ïr IA>W vd% kvrs V " A , d s IN^iXos d K * Eus w* :ssod d «j>i EA* tAvs AV^C lieue 10A i V U.1UA A e<c e> V vi- ispvK& ^>«s| ! ^ X^okS \ t»uH'j>N'. \3tVup*t pAV êdV*î r v c ^ tî-s ptï fn V> $¥% Es K^voEt et^iiec-d> I" o*v i v t ^ i i n * va Ektusg ds? Idvud «.s v r ed;vu * s nf<A it Stis" b^vs qU 3 pserTATk, A ! i cms cox- arases > d p a v e t L*> p o ^ t S28 ••" HjiTO li&z aupraa u<s eu Ido-lcs. Lr>rkjkc leurs Imutàxs rvtiweoK riîtuj» & çafib tow ubr^èa d$ fu ;\kpsXuneuu ik j \ raaTrn ces Uules & kapekuàr o^-èx kniiki offres t\\ fscritloîv\^ï«kiS>oîj£ uuekuae vara*^ u faYte !V^H<, KJisa.t^ij, xu-aayt da;u re _ s du iiux èè ixilux cal fa k\x oàxtr dses^Hurion eXi.raorJinai?,' encra- la proukrc ik*de* buurfvx éè h hfme nxuObftuie éuh^icmLi; n> elperau? pr*]a%Sls «l^uVeaw la vucùXuc* d^ ûais. &»>&§ %uuxeiua' su .lu 4bal quf febkWt K î * p ? k r - Ifo du Koanks & iXbbàk. ^a s à\^vç:ta. ou l&jVVr,.- :mù^kcu|lf d& M ^ e k s ^ k ^ y cac^rv uk a ^ a » Mïlllb <^«ït aux xcœur^ & «a* dàgcs^ &*. su KAMTCHATKA. 239 i x «on < o ' x , st a xa- \>Ks.x iû }>! ^ »n> >< s. v> \ , , )k fsjsx oetn, <x ' ... vs <^ 0*. ^ ^ , x s^ pu."'.. »s |X , \ a i sx . , *-s n ppvk, loioex- as \ « a u x s.osx , R x .v* V&«b4» s.w5s Î X * ! ! - s.s\ ^ v c e n V ntavR va* Ls \.e*s.vSN. d. r u e n n \ b>xee-> be. te*vp J * s. v, i u , ' ! i t t « \ , v. t v » tvt jss.wi e.s Va •> u ^ K C n ^ > x ps.sXxïe n n e ntit. ^ x & % w&r on*il« i ' X K e «v,- otst s^ s e^TbW s l/k 4 - t\x >,n w n l i ! * -rooton, \^Xb>^ V. sa t t s , , \ I , $„, ixstxt ddo? t*b-> o u n r s ' v ' i s* o , * 00 •> À v. x IW.v r V t S. iMs ' >A ÏK O^st» vs, p ! !> x - s Oa s 0 s v > . e x s3b Xsssv.0v ! ^ o svi r K v i xvsvias N c o c s o - ijSKsO st- | s "x NX 0 \\\ u o x x « n o , R^ se s. i S, * s ^ , d OTO^sio Tet^ « s < y J ï ,*0> ^ \ \ ? , > e>,e os *vn " ' -s x v " \ l l 4 X \ > * \ x R jnrs n u ^ viN o v * s, t r ,ox s \> o-,s oe•exXsL xC\ N s< si v w k , s x ,s, - 5, \ p i|s> v.0vs ^ « n » , v 1 i. Os, Ovv.-s a t *sx kx «"5 ut i sR o s\ n Atxt» X w t > , „ v ii' *, 0 \ Os. ,s.O,..sK .* tw.... 0^\. n X . X s s X , , . s UST X ssXOnX * » H i n » i n« %&M k coups plkàtefe ioutpoktYus ks ucu ks usures; ç «& toujours le plus %4 .k&ruPPksa ^Oàt>ài?o4uutBs<>m véup lacs so)sr*jr%«s--<:piik *>«r tru, kboulMtf ^ k!à\ou-tk kor uxwt, Ce sait OUTU p e k ^ae-Cvûs. pk$- 4s srek boirra, èk -la t a m -LVx's*ssw- uvceuasiuku, korfpslliûrx - W » A i <ki perksx le plus %c) ck « u ^ lÀsiirut» Suie uuÛI à lus -ivm ktoxkà suif ^-M- exuspl loue etl ws>e; sjo%Hk «; ^«wuxw itksfl p-sr&à à psdatpuikpu;lur> xsàfàks oss-tocu^>lbkàf1i%tem rj.s4aa4ou¥» Y#BW %k-W- l-ï p;uuro4ss orsuwlks, plis -;fkemeM^ourp^ r>kùu tajc^kl^t/àt 4$ lHstu4btsetne-kuo uilpju ,ils^lskri1r4i,^ft,' efeur- < » » » é « ; ( » « ! 4us : lekdkou vscPku>cpk^^^ p~ik uklit* eW4u^&fe M* ^ î^-eMrùkrurxuxSsIllkxsu oPPkik>;-Jkkb-œ kaa &xTsxàsiuxù. k xWètPtàôki l e » csiàbj^ ^o^ua^steBsur àt#4us%iojHolk#xk ^kà;r-kux^-ps; usMik? des Tortures Mahsnk,«-m » ^ari>e^k?m^£ .frisais voir que faraveravîn tes dstmss, Jsfqu a ce qu'ils, aiesç paye au- père isy 4rm ab font <^%*mt&pùvŒiï&®k£tA*ïM$ sudi des - Ik&utsbaac-s ^ sosies & les lùamdradals,, \ -8s quelqu'un eir faspsk eîi sdekerv feir àaurrses î& iîstae&ss es xkekuoeea *tkons, de h meak-ru tlrigujiaf^que volet, M nvm de Je, keittre abdkors>kppes « S i * uael îUa sdverkdrs ; tous lis .tkia^iT^dkk powUkat de leurs habits, de le eiett^ekolt a t e , Ct.Iu; qui a kit UrqvT tkdslptte saler recevoir far Vi-pm-: du dos, dotTpdrt sbfou aJverùire, trots, coups duu-Midis Jprl eft ;Vfx-H-p?ès de h proilèur dti'bt|s s i l euvlros de ia 1-augueu? d'un • dreMde ^ors de truis pieds \ ïï teprssui ealbâ'e cerfv dpeee de iryfTue, di i | « p ^ Ck^i&uqy m de M même saqdkny ikp veut "-do toaT iss ieub tarées „ cl pouskiute ed maiê%è tmt à cour |eP|Tà&%is repriks duTlxaoles, t ce c o û t e edke Mi vie $ kmaddlp déniâtes. Le refb> ris kc- duU teoM slri feho&ueoï aullî arasd d » lebr % d t e e |ekfer, que l u i perud quelques Feit^fes • de rdecope celui de le tend ê-?d§dk\ i l ! fe neuve quelqu'un, qui dos de psfellteunees« preteut le" vie ù te *V 4 "1 ajg* ./. H ï ^ r o r i . R i &c* . htttneur, refufe le combat", il doit payer, 4m mari de la femme adultère, tel dédonirnagement qu'il exige, foit en bêtes, habits, provtfions de touche, ou autres criofes. • . Les feromes Kouriles accouchent plus difficilement que celles du Kamtchatka, puif*ùe, de l'aveu même dés Kouriles, il leur Tant trois mois pour fe rétablir. De deux .jumeaux, on en fait toujours périr un. Ce font les Sages-Femmes qui donnent le nom aux enfants. ; Noms de Femmes, t$$m d'Hmmts. Afaka. Tmï {mi*}* î?«n»kgaî. Temps?. Zaagchem. Tchekava. Kazouktch (uni fleure, {ans doute, farce futueefi neé dans le temps fut {où Pays a étéfournis). '•" Ils enfeveliflènt leurs morts en hiver dans la neigej mais l'été, dans la terre. Le Suicide eît auffi commun chez eux, que chez les Kamtchadals ; mais ii n'y a pas d'exemple qu'ils fe foient fait mourir par la faim. Cm a déjà dit que les Kouriles, qui haDirent; la première Ifle <& le Kourilskaia Ldjriatka, font dé vrais Kamtchadals. Fin dp la pfmitre Partie^ Jb/fte. I. J>w é.2r.J>a0e,Z3l. J7o\ - ^L**" --Jjrujf Wi r '*' * * mt !^ <. •—«s Q'. T..n ï 1 rr. -^CRIPTION "^ D U ' •• ^TCHÀTKA, t. j ' i. ,'i . •!" sssssaBsgsam' SONDE PARTIE. AMTCHATKA ET DES ÇIRÇONrGlSINS. PATS avoit depuis longtemps quelque» jnnoifTances du Kamtchatka; mais •éduifoient en grande partie à favoir liait un Pays de ce nom. Sa poes qualités, Tes productions, & Tes s, ont été prefque entièrement iniufqu'à ce jour. rut d'abord que la Terre d'Iefb itcfc '• au Kamtchatka, <8c on relia longlans cette opinion. On découvrit jue ces deux Pays étoient féparés, îment par une grande Mer, mars eurs Illes qui fe trouvoient entr'eux; it on ne tira aucun fruit de cette •té pour s'aflurer de fa fituation, que jurqu'à préfent on n'a placé fé tka fur les Cartes, que dune ma- m D E S C H I M I O I I snrto ineenuneq eu par eeu>er.ext \*\ , Î , *-y tV1*-*• t ^ y *yy,y.\ïyt >\ 5 FU avre ; 0 k s ;UKKî);K0 i r a u r , que sur m qu* cee «.a Csjîu d ïU»S ^xeu LcsEéS Fvèrus r $ \ » çc^rre eee ù ee*ut kre k E% seRuku. qket ilepuiN epùi .eur tû: ÉRs|q J: if* U s iy i u . »\ .^ v's &J Î U s q \ « * . -5.SÏ.J» eeuverPa,, dR* îOîK ïe-'fkx ?s. kuperl^ * & » k v X"ÙFF- I,*.-. e-v'rLrei? eum% ll0ïCs>qee r,vs >a 0 i> n oa«u R a ^ e l s ^ etvtaeau.^ férues* L\ i.\ù qdaes M eFuteeeu;^ eu 00 ) ,, t,eUk, él I ù O M ^ le d a u t r e , que u*>*u H>;UFUU y«^vst ^Vuesv^Kî-qXtsv, p e ? e : oàaeie!eC;<$^, ukie d ev R.n* ; *. >x ïvodukunem \-ixiM ese-r? ,. eur u u u u l asesr<u.fuu « 0 * ^ eu«e^ d $ Cssu s aVkïuukv eu K e a a d ^ îudaRu Cep ! a ^ e d e a d , Uè Ct> C-d sKuudiVd;-, Hekees Ckde Je fe-f^ <X i\ ut, que <kpaa OeR>,a; ,. ku%uR R n u u d u v ^ r , ew.s au R:|èVi eusUsp) fk«uhi.aî e,r Uks<* eu; a ; ? u a a u u*ml jkqeui tk se Ruo,eka:Lf., eeuJ qus--l d C 0 quj. *> ' >*.* oun ev JUvt d, Jkku. ri\ak 1 e > <Re> C u eies? Ce du a • J \ a q Kueqe ^r-f eut!; ù v , pif Rs tuFelViîM eUkoe\eF\psv5', LU 0U\UUU*sï ee CvHF atl Uif« iîKX.usue, * * a r ' » ^ > < ï • > $ • , * u K A M T C H A T K A . • \ . " j * • . . ! • • ' ; . . ' . • ; . - . , • . ' L i ! i , «35 j > ; ; r j f . ' ay* qu'on ^p^1te^ujdord'M4eQX«Ki Âft une gr«n^^rtflïùi*qqi3l6eAcle j , ! jufijujaojMidJP .nul oi Jb IJî BISCTç frshaV te eèripônêfenlent «d^scette testai Riqiej^?o^ig^oi(3^^rf«^ lettrdedu^l&u¥ite^d!i*ig©npJe3-l0ÉÎt ivàrpri. " La'^reiaftH«)fr^diS3ïBâJdaiif ^a^Penginâ,^ JaoftjsQntàa&nçda •ieticakffli:te"i P&^eUdp rèâ$»#'jtian* t-ûîty que, ifiiiyîqifrodei ^ttetitnjfî* onipctit ddtcftWk ttigtàe** ^terk^ tea^e*qui/JoBiÊbfi&jëôg a*iqw$wk> $ j ;{ tl ^fen%mo!»ô^ddêï|, lga&^udljè telquàîi'ob ipéu^y^g«rd4tir<>è«3ôn? »nina&te^déniet4clàefltJ^ tsfcnÉ^dfeâteu?? leigtoqf^.rfleàwAt Bmvjnce néi^Hd>p3*^iQeUoio^ pTeir^iJi» n»9nvife^a^(?ia^UB?lie? eo^reijd'^ouBi^Ply.*^ eflP|da lietlterf #Ae^i??Qiui?r3itf $» OS-iretf iaoOTtiéFtito^tt^pHïldii^'îicaliÉ iiTeru: le cornmenceraeîreqlBl^enjraà^i î la Rivière de Pinginajk Ânadïr. 23<S D E S C R I P T I O N £v< x x ^ v . * y ï î ï > 1xx fUix x x.Vx* xUx tii^xXOxV KltO V *Kv ^ \ î i î X : -X . x ^ x ÎJx xxjx' V ' A x C i-C *.>^> 4t xC^ , v5 CxijUc xsèxl xU-.C xxxî-î!sVÏ\xiU" l i v l .!ti.;ïxixx,s l ' i • .> ÎXXxX * Xx y > j i ( ï x^xxX X.xxj, xXx. y>X XXxx xx xx x x x x ï .!xx!"i\<Kxxxxvi à i * xx) ki s sx^x<Àpx > i ' ! * 4xSHx.S\„nxA Os" Jx| |xM<;i XX-XX . XXXXX- x V ^ D V I k ^ X x f x . x V x x x X ; S..^ I O n Xit xXixÙxix1,. ; x ! j ^ X , ,J V K XX > ) U Çliixîxx x\xf.\<X,S Xxxxx-^ ^ O ^ x y V O O x : xi x^xjxx. ix X 0 l l i X . Î & C <x x J V * y , xj ^ x-^jxkXx^ -d; ^\ u i - 5 3 ' ù TKïx^ x k ^ IxxSixJxS^xJïxXXxxxiî i x X . 5 ; X lOigix-Xx: O X klxxXx-Vxïk x ^ y)x, > \ x X -X,1 Xxx x.x, - ,xx.x -X " X, '" XxXXxX x-xxî. XxX yJvxX-Xv xy. \ ï x - Xfc* î îX x X xxXxi I x ^ U ' - x . O x ) .xi l \ x ) x . r i x x ! x x x ) <)xx -Tx XX f t ) ^ ^ k-x^S, OxXxxxXxyïxxxiXîxXxxCO U x O ' j x ) S ixî^ixxîx'x. x ^ O O fxxiSxx-xk KS ïxyx*^ x ^ ^ * xxx|x30l\ji><x t O C U " xxxJx^ixiKxîxXxx'xXxylfk-xxx- ^ x f , ^ ixxJxr^VxXxxx; Oi-S x x i K x ï x i x î x x ' k k - ^ ï l x f * Y x* X X ^ xx T % X )xi xS x\x- k Y î ) x î C x . V U " S xXXxxX OK--XXXÎX.X O ) * ) M v £ ^ x l OX "• \X , . x x*'^ ^ XX-X<X\!! xJ \ \ OxM.iixx IxXX-xx-xXx ^ ^ i ^ ^ ) ~ ^ O . Jxjv Oc*, xk <.'-fxx)r.t;x)|x ijxixvùoofk 4S.x^U!SxysXx x-J:.fî xx^V , , |o l ^ fe|,xkO SxxV rxix^x^xSxlx xV-V^xixUx. èor-v xi R k v k i i K pic Lx^xx Ox^fx P^xJU , x|x.xXx COxxïx^fxCxx. xi J î r O ^ f l l xCkÎpXV^xXxx'xxîxXxixPx.xXXX xx^ I V ^ x|*Vxx O^xx! .-xï V ^ v N ^ ^ ! d i - k ^ X x k x ^ F x - . X x ^ X x X O xyjxy x^^xx ^ •^ \ \ "" <" \ is • .. * a . ^ à s& îX^ c<^ s ^ ; Vfx^ï^ ^ .xx^x. ^ U K A M T C H A- T K A. <> fV ak\nrrkm<V<< cfî 237" 8n^-ke< !- la Rk'xere de c? n »\\ i|uî AA ce l \ m e*T x\->A dV i\^îrsï^|- ai," «S; au Adves VA A A A , .aakn as AalAAeù- » *» • ' > A kAAa ^ ï \ V f-iîî i>^%"i^v^t"î * ï * S-A-^X. A*1* «^ï*\* f4k]i-' Arka tAtAehAîèÀa A \ t t d" a rares qti\ e^TAeea Je* > Je A\e des ëeax kk-r$; keV Rk îï-S Keer c\wt vniTdA, A i terJ « A te- t-fetmnr- ejAeÀèAAa# M d<Vd ka a k A s A ^ fa\x ek^gfïbi^ dll tiare- ksj eèvrA"\k? rreke ^rdrA «•* «ïs-"xkr ïi-'^v ^* %.r>a- \-e,aa f-a-s-vX-s a Jf>?>fr?r H? r.;ev AvA-A ètî tkèA ; -a iAs-t- tti ;>kk «:sS*k!<s- ^§>àn*| Jet A fArkte \{ -\e fed Val A «te "IkÀvk f&& les (ARAoxAtaiÀ \kir Àxt*et htiitt A A;rv Kv-a ep^viVèvab $&?À A *m ieerb; AkuA iHdA takavs. peaUxArers ',v eà Arèe ", Ast a Mer * W ^*f. «VVt & ^"VskMer des Gafhr&,< & ainfi dés feu- «3$ -D F 8 C R I P T I Q K t?c« Vor" ru s* î« un îHî*. ?""*& ^ % l K-4 ** kV* ' ^ î .vJ \ 5 s > i3 X OffH i ^ ^ ÇS n a'i.k" J^t» c^4v\ 3 in hu &*rr>x % , i K > ï v r ^ "* *-*:*- -' u^vft-^ ckès ttvs uxsfl « 41 A * > a-, r v * NJUVS^ eoo ^ O H P r^\ « i m u u ikxpk ^ r V t n \ ». x vv vj-** x \ n >~.x -t 4 v? î>H £**> à \ 4 VJ 44 F X 4 " Mp 3 1 ! RU KTt j H r ^ n , 4.\ k - i. 4^4 - i N J V ^ x î ^ a * , ^ fljv J44> 4 4> 1 P 4^° M 4 4 . 1 k } > , ï h #> ^ P n h AU 0 * K >'\444.4 4. " lVi&^ <*& k V ^ V h..* , t' * * *<4 S »?.•<•, 4*4p i>\k\ 4\*r$4. N'Hnsj vp* A xhoe, *?<* ^ CAX^k U^v. 4^4 ^ * k'" 4^ ^uch^**,^^ •>,V oÈL 4.4, Ï V « Î . * « * * > p \ r v w * > 4444^ > * ' < r^ i 4 0ï\*> L , 4XpM^44 4 . k O ' U X X ^ X Î ^ ^ O ' H 4, t"** V&4- l ^ 4^ î-?'1* - 00 *X îii ik k VÎ4.4V 4.1 À*»-} CÎl-444^ i 4 44 44 4 1 l 1 4 ^ k *l\ l I W ^ 4 * ^ 4 » ^ H t 4 S \ , 4 ! <*'Up k, N^ ^ 4 4 AK r » 4 * i . » *> X ^ I » t <î ^ 5 , Cîi<>k 4 4X%\,\.!S4 Sx ^ 444 v t p ^ " w i x Ah P <• s r *n lo 4?.x A 0 4 4 ^ > 41 X «, < U tl'T4- lX4V4> %i 5 4\4X4 ,4^4 i ^ ^ U V e * 4, POP A vvUt. >< k k ^ t k k ' (\ u v v en 'ï 5o i %4,5-4, x rsoxd, kM> 4V V x K ? * M; T ç H A .y K A. *,32 ivi» d-o K 4 A i o* ko-* >* N KyU*ïU k Yx xO OlK O xx. J K U < k \ &-<•<.< , x>x L * xo i 0 v ^oon cl k O^K (Xv'^nrak^ X 4 Û t l A U l k \ xxxxlx XiX \ 114 Ivy 4 xx** X * \ s I xlSl 4iv > ^ ! i O Kx- H xi^i* 4 3 ^ ' k &x\ il, l i \ *r 4 v )vO*J» xi* ko* eaiXa^ yai Xai. x.x.x V *& KKla^ka s-\ xO ok^nt vO xi v k i,K R i V U l ~ \ * •>' il l V x XX X i . j \ O x i \ X x' kxXXV 4xxX|x^vl>>\ XXXxx r*x . O » 1x4), x^ xXxvxx xl* XX} txxXx» X iX. iVx? <vx » 0 \ O X. x\x\ " k^S xÎ^OS * fr^V, S xx?^ 4r»iXx* Vi. ^ k i RKixxX-0 *J0 A x Xllx.kxxX|>xiO 0 0 tx4x> * * Cl î ï î x v K X,l î^i Xx x ^ ^ xx xxlf 4 0 1 x* XHxX ixvxxxxxvxk*. IXxk 4>>x> XxXXxxV, , xi*x vix.vîxKxSxX.xj H > ^ xx YkxxWxik oaixOxa> ** f x ^ x ^ ^ , Vxxlfïxx? xk -a-xx-x- kxxllx.x.txxxO |ae>xxx4xkXxÇx X>! XxOfj |1U\" i k Ki«>0 OiUxXXXXxix, iflxA*k^xxxXXxxXxxxS l , ^ XXxxixk,S-, U . 0 | x ? -xxï xVxi, xi^xxx « . « S x 1,0.1 ^Ix fOlxî«>ixïvx>îxx- xîaxPKtr Y UxCiîiixxxxVTi-iii xixxKco S k xOx)^ k A »S'K xllO k l l l O x Tx Y ' XX l i l x x | U Î xXxOxxxX- X <x. xxx X I 4 ^ f X X. IxX , x \ v X v <> x X X* < CiU xî l" 11 -> Ix xx Iv k Sx O1 X>xU xxljitxx ilx,\x i'x-X x <\\ K X i > \-X.W , D E S C R I P TlTÔ M S4° pafîcat pour kxpkx tvadidelebks de toutes s aptes eekk Je IbîkKckkki, font b /kk fô«h\ IkFxoobnk 4 h !lk: : £41 s ètabhk fbr kn:s bords y des Celonk-a ReiRex paiee sine ces eikit-e-ks Ions ks pins Rrtxabkx de tout le Fe>x ko knsMtlMlsi ed* tkit.1 rempli Je Rnco; il p m n a il ifmube pnassùe eux envirobs ek k IlivLuo de. ÈenKckxkâ, ye il m i l pas ptbliHe Je triosnèr ces lieux peux é s p felux d Fed ternivc Je très prenekx les ploa cxdkWnkiee Hast le lux Rè-obtre,, yss ell pîtbbo de k Jkvkïx Je Keieèehatt$X ce-bi opem t-ppetx srsns:i.<?&, mus, lest k k k k r e Âkxk%, le k&e AIISTXJ, où k Rkxere okomsb presi k iburot« 4: àtlbC F|Wù\kè^.^ù k Ibkkdr-rlïxe.j, (gren<fp lelokre) s b iVooo, Qtubieex \kbums 4. ue>: Foutùses desu ixxblbuup si p s p;.e J'enJroks «è Ton en mboe use il §veixle ^eusiùtè Jane uiv subi, peut sbpamçr, pnk noua muterons cet ackeb à b |>kdà orée plus dkaeubne, Obfer- D \j K-A «r"» e 8 A T X • A. «4t Obfervations a/lrowmiquès* La différence des Méridiens entre Paris 8c Pétersboupgi e t dé z8d o', 8c par conféquenr de ta-od <»* avec Ochotsk, 8c de ifad je' avec Bolcherctskoir maispuifque la longitude de? l'arjte^c«ir«>k^ de i9d $*.' +$" à l'Orient de Fîiîe d. Fer. la longitude d'Ochbtsk eft de tood 46"4S"i & celle de Bolchetets-. { koi dé i7+d $z' 4*". On. trouve aux pages 489 Se 470 dit T*otftèTH des Commentaires de 1Académie de Saine -Pétersbjurg, les! obfervations qui ont têrvi à déterminer ces longitudes. Celle d'Ochotsk eft fondée fur deux éclipfès des Satellites de Jupiter, 8; celte de Bjlcheréfskoi fur une feule émeriiondu premier Satellite ; mais: faute d'obfervations cortefpondanres, on.a„çotpparé le temps de ces phénomènes à ceux déterminés par les Tables. , _ <,.--... \ 1. ; :; - .:••- •' • .v~* M. Maraldi "i fait part, à'PEdîteur.d'une fuite d'obfervations faites à Bolçheretxkoi 8c air Port S. Paul, par M de Liflç de la Çfoyerc.-Ces obfervations lui avoient été cofnninniqaée* par Âf de L;flc~ "dé l'Académie Royale des Sciences; i. On trouve ortè partie- de ces obftrvations dans le Tome III des Commentaires de l'Académie de Saint - Pctersbo'iirg j.fnais oh .n'en apoinéffait ufagg. * M. de Maraldi a déterminé la longitude dé ces endroits avec plus de précifion qu'on neT'avoit fakjufqu'ici, d'aptes un grand nombre d'obfervations. Il a comparé les unes à des obfervations faites a Pékin, 8c les autres aux calculs tirés des Tables de M de CalTini, qu'il a reélifiées le plus fouvent par des obfervations faites en Europe, à quelques jours de diftance de celles faites au Kamtchatka, Tom. I, ' Q 14* S t «e * f PTI o n - BkkdfuutuetuM d$ n kvfguude de BtHtbtïetSKtfy. parJes obfetvatiorit des Eclipfes du pre^ \ hufi "3aWu% de Jupiter I>iff. Ait Méridien» avec Pari». i i A M w t .TÏttiO - ir*oApH'kïfà&ttvtxry t%Tf r * l » V 3 ! ^7 4«18 x 0| ib " * «r* *f** ' *¥ -171,1 Jinf. ^f 4m. 10*17* j 3 » toi« , î à *°-7'7 9 37 «2 10 "a §» 17 19» 17 jz IO i$roW>\ir47 ibVïb-iï «y - io 71 $4 *8 i f J8 10 17 24 ïo 17 22 ^ H T » ' ^ V Ï 7 579 je* *«* "itVtj o * ^ f t ^ ^ K û ' r t j V ' t f 4j».'jj- '•• io>'*« 4W .441;;'.M \_ 4* VÙUa. ii> ';WA> Par un milieu, différ. des MéricS. . . to 17 1 j «*esjfcd*9W^ »/4*«***5" ,liu4 5bvt .^'X >S.ic;t : , ?.i't ' ! - . ••'••'•- " .a -l ; • ' 4 M O I ?I 8l J «• 41 î i ot 3>i t l '' '. 14 4.V, 51 { f J l 5 ! " ' .' ' » c i ot .«ibiewA tf < - ••'•'" • JDétefviin\i >«* s: ** «>*> » a^ *h •&$khi€Hh% r par des > >. » < > mier 6 <*. 1> ~ >,-, i < &*» <* * »?».*> f » * Différ. des Méhd, «. P. . -• B. 1741 Janr. «em._j.jo z . t ^ ï P. B. V P. . . , . . > V..14 4 i 49, rJ Par fin milieu. différ..dÇ»fMsrn4la\ .. % .^h 4 a' i*" Entre Parisv& Pqkirt,. -, . , f , :, Vr ,i> ^ *:« •\ : -< ••-. ... , .-. • • ' *i--.. . p ~ - i — » Entre Paris & Bplçheretskoi, ? / , • *f» «8 4» Sa longitude en degrés, . . . . . . . t,Ajt^33'4°* Détermination de, la. longitude, du Port Saint Pierre &,Sainp Paul dans, la Isfiitô'Jvw*, tcba, pat des obfemations%des.jMçIipfes 'du premier Satellite de JupittTi ^ „ o»; : -f-1 'Sfc-isBib ,i-;3,.rniiiu « H 1741 Févr. 7 émer. 12b 9*2$" ibhaé* a,**. . 9 - «S 38 1* 10 2 $ 4 . > J6* 8 j j 2« 10.as »4 ' z.) 10 28 49 10 24 4J t>if. des Mér. entre Par. & Awatcba, 10 2 ; 1 Etfa longitude en degrés, . . 176^ 8*45'. *44 •-D ES" C K l F T ' f i NT # f I f §§• I s f : ; l l | | | i t : p i f ^ ^ r : ] St%w p i f t ; %A&®n<%$: ^.mM, , :ï;; -;J4_ 'JfcmâàMm lli|i''l| : i^P : : .'if Pfp|fp : '":: *" : i v ' :;: *:' :M:*4i4f J s-s* Syiii^ïlfXffsfl ifs: Xi.:«:^X^|4p^ * f t S «ii if liiÉ^if4l4fs:i:i^:T ipP^PfPi S!|44p!!fp ifi : iMififJff& ifï :fsi«*,*TlfKiifïTSfi •:•$ MMï iifi i & p p p f f PipÉfiipif i p i f i f f *<fff fp: iiiiiiiiliiiiiiilli|iiiPft:Ppi; |5ïi|f|p||fl pifi^|^^g||sf:%:|fPf|f iièi^fÊifl^fiifilif" f S é f f p p P i f f isiSiV>ï::jss-v s f wwf Sïiwliasses s i » ssisrasif :ti •> f§i§pf|ffPiP f fP l l i ^ ^ s l l ^ ^ ^ i ? ^ / ^ ^ ? ^ 8^5. : :pP;p|pppiSf«s fs 4f m : p Iiî;sp^iifis4*ss|ig^i ;\ •: P f P P f: i | p i f ifff T- : . f v : >f B tj K l 8 T C H Ar.xÇfc A. s | f -'• g ÎI. De la Rivisre de 'Kamekatk&A La Rivierede Kamtchatka, qui^ftappefiée, dans la langue^ du JJâys, jdai^àr; grande Rivière, fort d'une" p^iue4en?rplle de marais, ôt commence par prendre fon cours au Nord - Eft; enfui^e, e ^ srapprochft de plus en plus dé l'Eft^ôt tournant tpuf-àpoup vers le Sud-,Queft, elle, tombe ejans j Océan-Orientait, par. une embouchure: qui eft fous le 5âd- $o*i ode latitude Septentrionale,' comme on? fa marqué dansïnos Cartes nouvelles. • Oh erjmptei,i,'1depuisï fon pmbouchure jnfqu'à: -''fh^aW?' 1 eiPtirant une ligne à travers le On)? i&B'-'bP'Çi >, .&, dans" cette diftance ^ elleç reçoit heaueoup,,de,g|-audps & . q ^ ^ j ^ f t l v i ^ d e » deux cotes, de fes- rives, qu£$iués.-jj[nes pourvoient être comparées à nos Rivières Jes plus confidérables. On trouKgajîjàiçt w. de fon embouchure, du côcé .de fa rivç droite, trois Baies j>rtsfc^^^cfea"t'l5brjc commodes,, & ou doigrgpdgf£aiifeai^ep% venf palfer •• en-fureté-Tinrent ^oîBmepqQp fa.déja'éprouvé mmïïï&zffliïSm bâtiment appelle Gabriel y refta pendant ^quelques hivers; elles font fituées au long des Côtes de la Mer en allant vers le Midi. . .( i ) Cette diftance paroît trop grande, Q3 -'- t * r . M e î* pk$ ceèkie do rcndvn-* okire de la Icrvuere de Ksaevkoka* a ;^% de bo^een ; k s*, «sa 6, cA a 30 se Oc tkcam OfO ko didcnae rfi«re U IVSVKTC do Kd3ïxi«fe«lU*^fe K Kaw, i»\ii eue dû ?o ê^etoiVt3^ % kuo. è\ 5e ?*\ 0 y en a ra>* dVan-se #4 % ôe h $<* euyuvn ^ dsmi ^ T I ? | k kswre. vk ICanuehedu s eu &u* $J&pîià §É? cours -jcn ces nk:ees iibes ^llf^^emk^rl-ee?^ ayssc e*e owblOv.8 <lo Ébk\ ce U>M arrive pklèue tous lu ans* À*-Vell toeee au autte canal dans k e|kf 1r xlkMihd-te de feu eekeucheae* JÉS eeùi eitexWkn Kaa&k <§«* uo l\ka peu1 I èk mkre eu pOèu tefïï du ka ne cl en L a < l\^ke vasfàêfcïh~3 vs\ Oc oe e- un* dùbe k r k rive- pue-he < ces Ca *.î«*.& obèe--s€<knnb\ 4 . : Hunes Ce 4.» Ikla^ d e x ^ spaMax iVnpka de ces deux bcean PbObeMidk -Tete^ kaHnd s \neenae s U &Ée-nne• 10e de kHkckre , eue ly;kk< ^ b t i l d V d 4\dk êà Mou Hère du dnnenc &\ïùk$wu>k p s H k audi oane ce lieu k •* Cao ^kïK%y-<^e¥i5kr \ c ù k conèUiino, de une Ilaûneva- pou* Ou < 15n,u-»n A 6 w, de l'enîbeuçfture deJfci*Jvie?e, D TT K A M ^ C II A T 4 A. $ A | frr la T'm ga»che, e# qn giqgd Lac f ap:llé par les P>uftcs Neçpitçk^jpV'PgfiJ^ amtcbadals Kalka-kra: il efl: repîplf,4^08 rruUtilude.de Yeap5,fflariiîs4 çc_ *"' , " * ce Paya fous le jpcfti de Neppi4 IfJ8B|dfe;ïJ pris'leùcq; - »ATVI. V Mer 3 ^ , ^ bras du Lac q » » o->. 141^ }sjg. |? -— La Jargeuf dt eii de?P '4-i> 3W i( *. U ^N\§* *V. que à 5Q»f e (, t&>&£, ^^réalésa gui s'avasce •+ 4 *->% , ,,..™„„ ^ p_ poucbUfea des PyvaereâuUeaSaçtcha^fei w de Siolboypàqiq ( 1 J , que, fulyant ie-ggjg? port, desKaï&tçbadaJs, m*& $mkié%BFP g X îe taitf.àmfy:Fk^E*i&✠mùm chiens, m mm? de,& Jsp* j-aiwaïen **&£ fans & . : j f o g v e r . e 4 . c ^ b n i i ^ ^ j i ^ ^ faire 75 B§SJf*W.;&f8 çgmmm^l ïuoq Le ^s/i>ai ; JeràeL£ Lj^d&de^gfgfr. efl prefqlie^yffi. Wj^im§4^$iVxmM IÇarotebatlta *i ce qui $m>f^tèê$$fi*W e'efî lerKLac,qui fmmbm^ bîb^SBô» pu Ig Prière guj fejegp §fep%ft> Lje fâgfc te dernièreqpimori^^ paj9Â^.|UuSfcVrajf9gjbf>' ple r juifque }$Mfm&M%Wé&*Wiifr cairsditrnême Ç c ^ i c ^ q ^ ' b ê a a . a ^ è i i 'f-'.'ji ; :i ub ni"': . 'ijnfrr.ff < 1 )tfbmmécauffi e<wMi^,," ' ' * 6. Q4 '$48 D E S C R I ï T r o ir naturellement. ' Qni:trouve la mêmechoftr ftykGèrlt dans kRMère Koukhtoui, qui eft àùflr grande due'1 celle $Qkhota ( i ). * f©dant aék RiVîè¥êï qui fe jettent dans cellëVJ^âdïité^ia^j^'rie ferai mention ici que dé1V^eSJà^J'par'leuf^ran^^ ou par quelqu^urJfê-ewffë'JniérK^^ remarquées. ^sfn<4«rffiSntant fi RrHere de Kamcchatk5f1Mp1flsBfon embducfiure, la V- que l'on Rencontre eft appeltee'.'• RatdugA, ou,dans la ilfà&WFftï&iMilçû en parte ici, moins a c1tetéja&*fa j^ane^ùr;1 que parée qu'on a l^rtt>T4bTO Fort appelle Niznei KamfemM-tyfft8g (Jjj) 1 après la révolte arrivée èûtTJ&1> '& la deftrnétiôft'de rancien Kamtchatkoi-Oftrog. Cette Rivière vient du côté !dd*TNmréf; fM?J«%aU^M^frdef0n embouchure, elle^f^rfieâirSud-Ooeftd'un côté e^rtiëit^nr^tej^fë'âU cours de la Rivière dé ^m«matkte/V'JpuMqùe dans < cet endroit elIe^bW^clu^è'dù Norft-Eft: la diftam c^'dfl? iërtr^ve'idànis ce lieu entre, les Ri^fëV'â^^rBfcftatfea^ de Ratouga, n'effc rke22te 7^^e8èl5V&>dâns quelques autres oînoq no ?ulq aiuoiom :!• o ! ,-•'•irÊiBtfiimiîàeflialOJSoitilede la Sibérie, d'où l'on ! ™f v) ?fiL^^iSi;!lcVr?^iir a donné ce nom, parce , qtt«r«fl>yi«'.,aliJffleabi5 dli tjâc «Chantai, On le nomme aufli Hhwsi K«tvffiwtliWïPflrpt h ou Ktmçfiathi'• OA tr«£ mffritur. \ • -va - ' D U K A k T : C H A Tr K A. 2iAl> .endroits beaucoup rneina/. U n ^ r ç i ut, aa deflbus de l'embouchure; de jaf, kUpôuga^ commence l'Habitation Niznei .Çaœtchgtkdi-Oftrog,à fe^éRdfàde Jaoujejfocjn a bâti l'Oftrogj ou4ê,ffojft agême^âj^une Eglife, & une a f l ^ ^ f a ^ ^ u a r i d t ^ d t ; ^ gafins & de b â t i m e ^ ^ p g a ï ^ g ç s . ^ j j ! Couronne: on coroptq goînY..djçpufsuferAbouchure de. la,ftiFJâjrjàndo^^agit^^tka^ jufqu'à l'Oflrog ou\Eoj(fBqq£ j \ .„ p o -, n . j t A. 75- w. de la .JRafcori^daiic^éV^f rivedroite.de la IHBigr^^jJCargtç^alka^ coule une petite Rivière floa^é^^à^Yf^ en Kamochadal Gi^^^eJiejprend.j^fQ^rce à: peddê diftanc^odSjVoTcaTj' de^JÇiBatchatkav.,; • H ,r.O s,.,fK.) loted-;? Entre les Civières ^ § t e u ^ ^ ^ q i ^ g h g ^ celle de:fKa«téha*k/i e f T ^ d e e ^ d^dsuap côtés de fes.riv.ess i P ^ ^ r f f ç f e s ^ e T carpés, qui séten^^i^ëlc^^J^^g^Wj^ on en iitouV'e'uheadesbt^^uSUJPèd&édfiyr lés bords de toutes Ja&nlkivier/çs^jquj çgulent entre des moûta^ne^isFrsi^^rhSi^tjgr^fie»: que.quoique, les oku&ia^jft&BA; y^s^eCr carpées, Tune eft toujours plus en pentej & dans tous les cas ofipceoivesfbrHuiiOi angle rentrant, les correfpt^ddrrtè^^ô^^ angle faiilant. Nous avons fait, M. atelier & moi, la même remarque dans toutes 95 &$0 D E S -C R I » T t 0 M- |«s vall&s qui'détendant entre les montar sues, ai r^rticpiulrèrnerit dans celles qui KMit étroites, qû cela eft beaucoup plus fenfjble, ce qm\amnfirrae l'opinion d« M> j^Utigoeç^ qu|la ç^ferjré la rnèrqe cjiçie î|uis lesMsm' 30 :••< -•- .. Ontib»uye aa> enuirnns de cette Rivière une^petiœiHaliàt Karrucfiadals, apr ndfâkapitckoiiïtàrl «elle, a<éte autrefois trèf Fameufe & fort peuplée} "mais aujourd'hui pjir-nty ucompteajua^ % hommes qui .paient tribut-i 'ifV a^JB/.-Ue.la KapitCha, fur le btoVdlbpppfévion rencontre un petit ruiflèau ^ps^^^in^kaorecth,. qui n'efl: retnarqqafcte ^i^uepaf ce qu'il prepd fa, fource aq pftd de la hautei Montagne appeljée ; Caemfc /jti^S'^t^tej-iiqso, \BT' db ja Kiviere de ^r^i*3?lîaiqdtj!pûfeideia ^eiajuic|ie. pi^scbiabltaiits^dç del Pays. ç«ib autant de penchdpeapourtemmruetifcntBc^Jqs.faqles, qu«l^iGr(tcsf>3*'J'attribuent utuix objets )&x$\i&'xètàmtyihiè$, ; cornrhe àojj i Mon* tâfjnesViamb Forfaines-bom^lancesq >pc aux, V-olcaos^utfds {slir«agiiient;w^:p4ji exemple,, ' quevles) Bbtuames .bouillantes ibroi) habitées par des Efprits jnjuTmfaùts: î*l d%> lui- Volcanfrrpâi- les ainesdes^raorti} 'ils prétendent cjue>ua^«niae^iCh^w^tchiai était fituée 4»r lô-tiord de % M«rQficntaie,dans le méV » * Ç 4 »| f ç 9 A -T 1 A. f f * me endroit «à eft aujourd'hui je I^ac #rp, «ottfev ; mais que H^pwtfaat Jùpportec^T yanfage l'iiiearnrnpdité cies Meroiofes i-qUi la roogsoient, elie.ifii«i(BbJigfje ode f3idftn& porter dam)^tâjNpb>do £lfanraçjo«p«D'jdi: quelle manière elle fit ce yejtâge jeJOBnep parlera dan» la&àfiMiaBsraube y^ifiorinf rJiton, de • temps t en etempky;jjdferti i&roe'eorde fon fommett je ne puts fefini^qrieJGajpror. point rm t ;:••••.« ;'jàlqu3q, nol à> elt--j-, La pe&iteRwitàe^ietwpiïhig;, (QU famar ka , quirefiVq.,ô' ur.ulde.neljc cj^im»îkli>f> retch^ ait rfemaïquairjo^i rwçelq^qdl^-i&ût paaie.itedai'Kapttciaa, itoBfôtM^sdèjabpaqhij elle s'en Jépjrè-genqyii'a^djdlùa; deupbn, emrjoueluiro>i j^|tcmbe)naj^ viere deiKamtdiatha.oappelèa GbmWQloi, qui arilorméton ifiomjàpaneopetit&rliBbit.aîipn de^. KiaaitclaaUals pbaalfir iaoldulk )que peuplée^eue <rJftjtutji«am^ bouchureideceitoaJJîleaEofiaiaîs^appfellent ce «eïrkok&dnririm Chewdnakiy.ttiùmotfousnteaimÏÏ. i&ierçtejideHC la petite; Hapimioni$9frate, dffitie.m*«Iae"aviroasrldBula ifch«Breodi^^^ cbJvstde Kamakal cat r>enrnàmTlbJrfl efiiqia r.ib • At]n>nr.?.!de,tëaarakffihrk^fàasas itemboa* jchure rue* fa\p^mffî$iemy,àB<j$&otBÏm0[\ qui fe jette dans cefifctid^i^ratchaûljlaj du fe5* D E S C R I P T I O N t i eôc# defa *ï*'ee^ucflei, eft une autre col* Imêteeticufjmëe aderéfois par une Habitation de Kamtctiadals fort confide'rabte, & quvgi iéte déduite députe, de fond en conv btep vW^e^^f^deJipfcpfqn W fit la con->8ini'è stf&^^eeàenRrWere, Oh - trouve , fur fevlô^^aVdîë de^liJ d^ KumEclwcka, *mftti&&lm^('H\-\mï>c >m«4i<leb, & eu Rqffe^lp^rb^jeiqtii^ai été très peuplée uuufefoki^B^ aujourd'hui dti\l8iW&ts&$PftkÇér!etife, - qu'il n'jr a que ps^tôÉ&aBti. Ite^ut«r*feUK-iuêiries tes auteur* et lèuR^iS*1 parles? efpribiriquiet «Sr, •fédiiR*j^^ca#Iilirf>y a^ieu^aucUnè révolte au •Kar«'teb*ka%b à^qi«ï1le$k* n'aient pris part. 1 t .La uS^vterdî'fEteujAaîijufWànt'tes- Kam> tchadals Kootch, peut être regardée comme la plus i^fidé^blgQdfiQbUtes ife^ kivteres qui fe^jeoiéiîi ^aBîiJfjglle^de Kamtchatka ; clttul Ibfeqq&^tt^fein^ di fe-irive farjaherSi liflwdpeftdtôat prbohe^dg-'la Tigileà^oW^ruair^^dafe fbivtere» pour -gagner J»e\ik*raieiâmaa^ i'UvUc-'' des dâ>lnii3ge3oiaWda^eé jpV\v. dab lfiuibéïretMâe U&e ^R*vRïviere-dô -'Kam« c h a ^ t d U ^ e ^ d d tà&â? voici 'dé quelle DU K A M T C H A T K A . *$$ On va par la Rivière Elo,v/ka, jufqu'à eelle à'Ouikoalct, ou OuitoaJ., do,,côté, de la rive gauche à 40 w. de fon-embouçhurei; en remontant ceJle^j^iLyiianpewrowitJQar & demi jafqu'à.fo^iJifi,^ lana, qui fe jette dans jfejtpr^eye^teijdu^ôtjê; de fa rive droite, ;;c>î)i|n^«;ÇegAon«e' i'efoace d'un w., jufqu'anrftaraje ejt'^.edk. iprtti ©m traîne enlùite à tr^y^^rlenmwqkManots ïefpace, d'un, w.i-jufqu'tjpla,À^iwfc$#> ilipar laquelle .on. pafie danfolaiiSiei&mJgfauïèmx petites KivieTôs, ctenfo^rderje^ on, entre,-dans l'OzerjiajfevIl I&L djftancu de l'endroit, pu otvtkjejtest-canots-Jb wriej jufqu'àV l'embouelwes ytfe !îlar;KJè^fofe# ]je, eft • d'environ 13©) mfr $£ derdà,(jwXqtt!àcelle; de h.rBifignu|gey,eii.ïi'y>a4«e 6Jw. environ, .uv.n'u ;v,o jiJVq . i^wlA «ij-.bcri-- " , De KarflenjHttnOfto^ tement vers ; l'emboughujrBide l'dStosjkat ion. compte 20". W. >haMmî»&iSà^^êè îlf«*!^ commence ,k. fou errd>flBc*»j»^ i&;sifi»n4 l'efpaeede* 1.w. iondefeadaiiiilajiBiiyiere de Kamtchatka, ,/id«n&;eil^ On, trouve. jcksskm-^tH Méfttagne ztfeuaî grands Lac» ^ppgiiésio^flmittsàû&^tMo^ lianginï -qui,, Cuivaflt 3|ktaftpejôitiastl des Kamtchadals, ont-'été fcuisôfeajsiJbsrplaside la Montagne Chewduteha, comme la foux- 154 •JytÉCÈ.iti.-ibH p f|tsî <t\ ?br I H; heces p t Jresmd sfssre edsp sk pus su Okvuj Tuyssc; îk <sijs\m spp ectt. l k v \ \ s p e *Vsïunr tovdpeesk sers sW eu-ss-sse |skxVx k- iu-nv& itu sf-uukvsv lasse dsats k kss uù elle ek uek sr-s hul sQsd-" s|îks sbkkkapSv kpsuss ce* k u k s , je *rss>p ce|Piksess \ p \ P me e-eè sxs-s. s s p - s s - k k iesassefnkdes; i K s i ^r;slsemukb.sex|u1^ kèsi fait sJppx-s .«SUSîS «k gpsvd ds srsgessMascs pxtlss pnr U CAS usrku d<-,s> YOoaes, fsp <k, Yselensa uesrdskinc&ss de terre > &, p p ks r . p k e d p s tpqucsmos aeavpidsee ce .Vpp dis c p p l l k txxx,- ipsedesspsrss de tesv p^saeïîuSkPxdssss; <kas îSKSîSSùgîïesM Uî ont: t e P p s U p t - k k p e a n t e oVn^ecHep cùod. si iù | , K ^ sgùl y PC ess acjsrrdks» sssse smedapve dasa» iessskssei sds e-J sppsssd nui kilxks Ksesxpskud dû <psk|ue evlk de? Osassvxlkeka aesY s%t p S P P , sic ssssiseksa Axes pex-Lk pis sefsee lississ arnaiss case sassi~ tes?- kaHsavasgsa^ de d k p p p eas a pas eeucaax eysOcske cxs iastoi» ^ue de paP W , x eAkpkVI v k pv^e&ax; tkskgaVse de eesase tlshlk - i-kvis.es c eaaapor&ppsv do ce ldy<Kk kNuaseesiep:pu|sH y fam si4>e?iVea O d: dsv aVpsksk?dv\ps?sîsiSiSsk:sssoss asetrkeed IPvSdipd\i&tss? Cpse eav kassx ont îbndeît vis i|da^chin^ar.eni5v On srass> ve ss-sve p a p e I labàasàosa fecstcbxsJak J5 U E i t t e k k i i i ï«# nommée Kfànmi, entre Je L^Kairattcrj <$ l'Elowka. : ; j ' • ' » ,.. ! jiq Avant que d'arriver à cette cterniereJRi-i viete, on en rencontre i^ taiFez.eè^fiéérables , nommées, Qmfààfatkbiju KRùufrhmi Jhs, & Bionkas ou, -flM^^yiqttib-yJeiHîeBfc tomber dans celle iokb KkimtlefVtpka'dhiieôté de fa rive ia>c«&:Jl«87iCl3efl: arSi qnraai deflbus de J'EjQSftfcaJj lan^?ào4/rwb aâi •euîfibus/(dVt.fe'4Vab«uHi)3ft> àsi ru*»;, aie la 2e. La x% içésfeï1%ç^àKmaq^9'j)ax'' ce qu'efea-fur JfpjBjbe^ fe» qui fW;-dé^^ypa«3jes Sstmrxfflaflala^ 1731:, il eft/ïtu&iaji«irèn^ «hure &Maj>ç$\&Mtiàerteti Msaflj^igaore qu'il yïaVoiiiidans'jlej^oi^n^^m€ctiiBènt: t& d'autre bâtjmenta qitiiont éfiébdétrudtscri même temps,qued'Q&rçgvi^oiiiatu/èurd'Jiui' il ne feClêiçlu^îO^fflabi^ ver avecourfe ;Magafjïi âJBsTûjimeffiiqacsriBUf CouyenSivont dan^jœ¥t(eiié5w$fcp^^ esflâ* ver la. tarse n& pettrelferaera^ & 4'auttesuk|gumes > parqe sjutflBhrgeby tvieH6très biei)i».ri^<que:les ftiafteU y Jbhi BJèfc osj L^jgefneita,eroar0ir8g^ couler du; Yolcaôr, tjcVoatJila ahaiie sMteàd4v dans cetiendroit, Juiqtt^lqnEtivhmb mdtaa. de Kamtctiatkar rLanJÉo^unJelllrempkf' d'eau que pendant J é J A ^ l l o r f o ^ ^ f 450* TTz S C R I p T r~o » - $I%è JM>lë ïs-aylilïs:;: :*p: ;fp: :W$•tâÉÈÊÉ^ mrM •lïOp ||l|Éslî::::;:|gi a | ::iSg:py||||||||| •^«x-ïx^S:* ' &Ji;ï»:::Xiï<ïs;:: : . O î x r:ït««'iSS¥v. xSxXJXïï S ï i f f s f e SXX^X^XXXN-.; x :: : ::vx%%xtj:x^::::::^ÏX::xX:v:: : N-rXO. >\v \xyX:X::X::::'':X>\y:\Xx::::5::x::::Xxy l y i l ï ï É l i l I l i l i i l l I I P x ds;ss.:::::y«!Kp:::|lillP xXJX^XXXXXX^isX:XS:X>AX>xX:\x';i;N'. .:::::;X$pSx??xx^^ x-yx- .->xvx-x-xî:îx>>x xxXxxx ï X\X; : ::¥XJ-XXxxx ^î«x**;x::^xxXxSx^Sx'KT:Kï5!: |p||||||l|ixSs ;S;; J|::Ii5^^ ; ^:|:x , .|||^ s§|||||§| •:•:::?:'::,:':^^V::^;ix^x^x'^>.:::::::.,. '•<•':'': •'•'••]•••'•'•'• '>;;'• ;: '•' yy ' '•'• '•'•'•'•'•' >î&:yy^ x,xy;x>x>o.x™ /^v^x^i^ y>:::::::;::^^ -:*x-ï>i-:-:>x&:-:\<:--.-:-^ '< '•' ' •><•«; x^y:y:::x:y::::::::::: x :;w::. y;;:-: •;. \v> t"-: >' ;-xi jy: /:;:*5:t¥lyïSÏ" ':'x''''..': " .' .yï ' ' ,,, .v': '''•••••WyfiM': x: >x-xv.\. .-:vï\ •<•;•»•\;\x-y > i<Ky>N?xy:. ;:||§^ xxxyX: : : : ^ x- xx - ïxixxiix-i: ïlÉlÉxil^ on peut regarder le bras du Canton Tôt ko-_ fen , comme le phis conlidérable, parce que. c'efl: fur ce bras qu'a été bâti le prer iwer Katntcbatkoi.-Oltrog inférieur (1); ce territoire n'eft éloigné de I'Elowka, que de 3 w.; la petite Rivière lie/tu vient fe jetter dans ce bras auprès de ce territoire. , A .. ( 1 ) Ou,Niwei Karatchatkoi. *' 24I W. dé-là 'couletmê petite Rivière, nommée Kanoutcb, qui vient fe jétter, dans celle de Kamtchatka" du côté gauche. Les Ruffes l'appellent Krejlo'Boaia, fiàrcf qu'on trouve près de fon ernlx>uchuré^f% Croix, plantée dans la première expédSôti du Kamtchatka ,• & furlàquelle oh lit I ù F fcription fuivante : Vohàimer Jtlafow'^t planée cette Croix le '13 Juillet' 169J t àoec cinquante-cinq de fet'Coiffpagnottt'. *? ' Au'deflus de la KréuxJV/aia y les péStés Rivières Grenitcb , Kroù kfg , Ouf-kif^ Idiagoun, fe jettent dans celle de Kamtchat'4 ka, l'Ous-kig du côté dé fa rive droite, dit les autres à fa gauche. La'Krou-kigeft appellée, par'les Cofaques,' ^Kriouki, df l'Ouf-kig. Ouchkii celle d'Idiagoun rhérite particulièrement d'être remarquée» parce que feft^aux environs de !fôû 'emoouchure que lés Naturels du Pays* & les Cb* faques pèchent, pendant l'automne, le poifï fon blanc; 'cfeft" poUrqtroî'leS habitants appellent cet endroit Zafîèt,%'czafe dedHI pêche qu'ils y font; I r ^ è r r V d e fem&te*. blés au - déffus de: la imérhe Rfviere, de -nommément 5 W.' avant 'ht 'petite Riviez re de'Pîmeno'to'aid, appeTléeeh. langue Kam* •tcbadale SeoukH-, qui vient fe jetter dans celle de Kamtchatka du côté -de fa rivs Tom. L R «58 ' E> » * « R ï F; T. 1 0 * .- sptKrhe* rir w. environ ao~delTus de fîfk- h IPd-waiu, on compta ta* w* jufqu à la Oienkeh, 6e acu&ut da cett*; der^ nkre juibuvà k krou-klg; do celle-ci, il v a no;Yv julçpùù l'Ou^kig, don, fans fê détourner, on au compte lïl juiqua fi« ka iUvkre àVIcs, ou Àlkres\kek, iè* k o les Coû<-uo da car endroït. cl: éloignés de ndkgaao do ou S>Y., 66 de b^enuUàon Pùuenovvak,, de r-k Y.-,; elia à ilm e,juts fe le coke pnebv, 66 elle ed regardée ennnna une riè> lliviercs les pies eunîkkavv* Mas qui fc jauent é*m$ celle de Kumrehae* l a ; ksrd k l moins pur û grumieur, que par la beauté des rivac* & des enokvus agréa* ides ce ierilles od aîkcvoule, A eo vv» de ton embouchure, ou trouve far ils bords nn Ottrog ou I kfduùon appellee àszîtew* Li, ou 6 akvnk - Il faut dure i& oc pour arriver de k ivokreeakeru à lu 'UBatcbik, qui ell ailèa grande, 6k le jerfe dans k Rivière de lyanutdji eclpk doicdcè de la ri\-v droite, îi y a, 1er les bords de cette iiivieres à poia rie diilauoe de llm einbouekrre, on Vol» eun 66 no Orlreg Kournchudal qui potsç i« snédupnoau 9 V: K àvlfet t l l ï f i *$* f Quoique: k : petite Rivière• Niktî ou Wkoul, ne puiffe pas être comparée avec les: Rivières confidérabtes' dont on a parlé ;. cet: pendant elle mérite qu'on en fane mention^ parce que les Ruûes., avant, la conquête diiKamtchatkaV y pafferentTrùver, & Papn pellerent TbeodàtovksçHnai.âvu nom;de leuc Chef; elle coule du même côté qUe la Tolbatcbok, & la diftànce entre; les 2 embouchures n'efl,, que d'environ 58 W. La Rivière Chqpina, autrement Cbepen, qui Vient, tomber dans celle de Kamtchatka du côté delà rive droite, eft à 14 w. de'celle de NikuJ; elle eit plus gyande que prefque toutes les autreà Rivières *dpnt nous avons, parlé , excepté l'Elowka. Elle a 5 em-, bouchures , dont 3 font au - deflhs & une amrdeflbus de la-véritable; il y. a fur fes bords une petite Habitation de Kamtcha-dais-qui porte le rpême nom. . :. .A.-$ 3| TV.. déxcette Rivière, on trouve un territoire Confidérable appelle GoreioiOfoog, (Hàbitatiop'brûlée), parce qu'il y a eu autrefois dans: cet endroit .une nom-: breufe Colonie de Kamtchadals ; mais ils brûlèrent eux-mêmes cette Habitation à caufe d'Une maladie contagieufe ou ; pefte, dont ils avaient été attaqués avant, que l'on ^;la..conquêtodeJem--Pays. R 2 ... aoa ' D i i c i fr.T-'.fo N: - Environ à 8î w. de Goreloi - Oftrog, èlfc une Habitation confidérable de Kamtchadais, appellée par eux Smnmpxcbiteh, & par* le* renflésMàcbiurtn. Cet Oftrog, le pnis'peu^lé'dë tOaiGfetPays, eft fitué fur la rivé' gauvné db tô^vieve<dt Kamtchatka, procfiéT^l^uehiM^>de'ra.décharge ou. du bràscïOrtîLàd) itfnisconipoféde^ Jouxtes ralifes1 de terre], 'tà««siJ{Balagahes.j i& de beaux bâtiments oùde-JVjfon ou Chef fait fonJfëft3u*âvWf^fàn«llei f;. .. •I&''J&vie*è 3fâ>^«l,.dont'la fource efh pdsocrJ&œHédé J&gleukvmina ; qui fe jette cfa«sitfe,(Mër âVlfcngina, eft.aufli grande que la Cnapina, ck^tombe aufli dans celle de KajntchaJltabpar&y ernbouçhures ; il y a iS^petlt^5©fthxh«oKawtchàdai'qui porte le Tâêrhënortfy>ii*^ erabc%rBûrë:f,'ta-i^rtenceijuf^ cet Oftrog, fâï^lre'aticunzxlétour^ ift de 32- w. ; «iHèJsH&c^ ,, on en compte plus de 38. d {;.< . a 5?. 'n€nP€¥èrîve^ 4wji»(Bddère^e'rîarr^ ia?',D%! v*/favamTsl^<gv nauiivage exIfêtr^brieastftKqxk^ appel'WtJfcnÉnteùifi&vXM^tiibl pour, les KamV&VÊ0, odrrunQÙiieefpedeid'Oracle, où il» j^errâentllco'h durée de leur v i e ; ils dëcochentaes fléchies, ce celui qui an* D V K A M T C H A T & A. SRSf teint le rivage, vivra longtemps; celui qui ne va point jufqu'au but, doit, fuivant eux, mourir bientôt. ... > • On doit cctfnpterdaviUvierei^JÇewj/jtcoâf, parmi les plus confîdérabks quilbV jettent dans celle de Kanuobatka,; Jja Cpujrce n'efl pas bien éloignée tde -belle .d§i Ja i ffoupanoipQ, qui fe décharge dans la! (Mer Orientale,; elle a 4 embouchures Jqujpn'qntrpoint de nom, & mérite fur H<6ûU(!" d'être ratnarquée, parce que c'eft prefque. via^à-v^fon embouchure qu'efl: fitué le. Kamteb&tkqi- Ojlrog fuférteur, ou Vkrdmei, Kanitchatkai, oc .que c'eft par cette Rivière qu'on va ordinaire? ment à la Mer Orientale, -hz petite Rivière Kaliiig- coule au-deflbus. de cet Oftrog ; il croît fur les bords -une fi grande quantité de beaux. Peupliers,,que, les habitants trouvent du bois abondamment pour toutes fortes ide bâtiments. .De la Kir-ganik jufqu'au Kamtehatkoi-Oftrog fupérieur, il y a environ 24 w. Quoiqu'il ,y ait beaucoup de-Rivières depuis l'embouchure delà Powitcha, jufqu'ada fource de la Riviere/.denKarntchatka-, cependant elles font toutes petites •;. la plus eonfidérable eft la Poufchina, en Kamtchadal Katchkoin, qui vient de l'Eft, & fe jet.tedans la Rivière de Kamtchatka; elle eft 1V3 i6t ••• D X S C R l r T I 0 H Il première que fou trouve depuis la &t^ c*? Je m i e d;iuiere<> fou embouchure ruai «uusu. qe à 5 iv ; ou eu compte J> tk- eottsiJxok luiqu'à Vkrcuoei KaturdudvOÎ * $L% toute Je -Iribuce xkpek i\ mboecunre de h lire Ere lia &cu char ka^ jufquk fa fouroc» fuiexoo k oK-Curc qu'eu eu a lace nouvellemont» fil deiqU xxn, cotume x>o Ik tkj.1 dk x mak, tôioo mon e Joui * Je 5sqr environi <iuferf.uoï qeti pre-vaent ouilide ce qu'allant par eau , j'èrok obhqe d'augmenter les w.vtk Joua tous les kua Où kmeîure avoir, ete aurrerbk aonio à travers iu Cous pour ak\*|pr k« cueruio*. | il!, Bs ia Rivière Tieil 1 vV Côrntuo k cours do la Rôdera- Tki-Ax*io~* V i * V* x. ÎA^ v^ £\>vx> ÎV. AlAx-xisx* V x ^ & i v v*v »xïA»tx.tx,i.v que I Rkxvaa, ci x|xse lo droit ehomm, tk> puis ceiie de Kamtchatka jmqu a la i i g i i , élb'le long de cette Rivière, ainû qu'on l'a déjà, obferyc, jq crois devoir d'abord dire quelque cn.bE,'de les ëridroits les plus conildéraDles:k,err: la ferhontànt jufqu'àfa fource, & è^.fiiite ep'partant de la Tigil, & en defcendâpt celle-ci iurqu'à fon embouchure. De cett^rhàhîërbpnjaurq un éclairciiTemenc détaillé fur li rdpté que l'on peut tenir depuis. l'Os » * KrAfl T * ? nV*** a. £ & <?éan Oriental, jusqu'à la Mûr de, Çajunai en drqjte, ligne. • îI^L- J nui - Pans la: defççiptipn jqu'on a donnée dehf Rivierede gaiptajvu^.^tn^a faït^ac&jç quels étoient les, endgqjf$ ;Je^j^,Çowd&ay blés depuis ion etafe^hure ju%u'a ^gipsjf ka: voicipré(ènwn3ent!,aeux-auiirieVitentiie plus d attention.,....dje^u^^e^pouebu^^aecelle-ci! jufqu à laJb^Ked£ Ja("Çigjj,.,'..[• \ : Lq petiç.. O^Ç^mm^W^iA^ entre .IfijQwltai & jz.^^fyopnmçg., efl> prpche KerntHpuchurp, ,de aejte,:Riyiepjrpn trouve, à ao.w. de cçt.O«^g^J|p:,.4ar riyç Occidentale de ÏZ)ow%A.m}^ut9Jfèappelle Gorelei - Oftrpg^, & à ai V.j dp, cet en-, droit, un, petit. Qftrpguiopjnïf,Çotbunovoi; fitué à l'embouchure d'un" petit ruïfîeau ap* pelle dTfgfW* k qj(ii rv^enj iombef . ^ ) -CE* lowkadu cdté.Q®^depfta|( j^QjgrpflPyp* à Kartehinatfytèj a ^ ^ ^ r W W ^ 0ns aucun détour, , ^ r ; „ „ i ; / ! 3 b e ) l b : ) •;,-.:•, A 61 w. de Karçchma,,, .on 3f ep^tjje J a Rivière Oiàlw^ .fy jao^ejlje-p & ainfi .j^Kji^aJ.QcérjjjP^gntaf^pnpe on Fa déjà çjit i Rtr, les» % r d s ^ ce^ejj[i«ié. r e , à,i w.teffce^Aiflo^tj-ôdye un petit OiBrpg,innrnme..fiylfyoupo^çiii a 3 w. de-la, fur .la rive'pcç«lèntàiè.dè tÊn R4 i » 4 • '- D » * t * i * * i b * - •1owka, il y avoit autrefois, fur un endroit fort élevé, un Oftrog appelle Oukharin-y au-deflbus duquel la petite Rivière Keiîioumtscbe vient fe jettèr dans l'Elowka; à 13 w. de cette petite/Riviere-, il en tombe une antre dans l'Elowka, du côté de fa rive Orientale; on J'appelle en Rufle Oglotoa ou, Orlowiii (Ja Rivière de l'Aigle), A 9 w. de la...même petite Rivière, font ides rives efcarpées nommées Scboki, qui s'étendent l'efpace de 40 fagenes en longueur : la largeur de l'Elowka, dans cet endroit, n'eft que de 7 fagenes. A 11 w. de ces Schoki ou rochers, la petite Rivière Lente vient fe jettes dans l'E* lowka, du côté de fa rive Occidentale. Sa fource n'eft qu'à 5 w. de fon embouchure. C'eft au long de cette Rivière qu'on com-rnence à monter les chaînes des montagnes de Tigil; & en paflànt par devant le Kraf* naia Sopka, (.Volcan rouge) qu'on laiiTe à droite, on arrive à la fource de la petite Rivière Ecbklin, qui fe jette dans la Tigil. Ce Volcan eft prefque à une égale diftance des fources de ces deux Riyieres ; & de celle de l'une jufqu'à l'autre, il n'y a gueres moins de 10 w. Les Voyageurs s'éga-* rent Ibuvent dans ce trajet, particulièrement dans le-temps des tempêtes, lorR D 0 E A M T C H A T K A / «J* «qu'il n'eft pas poflible de voir le Volcan J qui leur ferc comme de fanal ; car fon fommet, en cet endroit, n'eft point hériiTé de rochers, ni en pointe comme dans d'autres lieux, mais plat & étendu;"&' IBrfqu'ôn napper çoit point de barques xnif pùilTént l'indiquer, on ne fait <àequel côté-aller.'" A 12 w. de fa foutce, l'Echklin reçoit, du côté de fa» rive'1 Occidentale,' une petite Rivière, qui a été -appellée,tf paf 13s Cofaques, à caufe de fà tàpidif€); tB^9»% traia ou Biflraia (rapide).>EHe fort dû'Calton nommé Baidara Griw, & Ybn bbmp'te, 10 w. xle fon embouchure àTa<fBufèe(\r. ), A il w. au-defîbûs de* lïJBbUittrâiU, vient fe jecter, dans•4^Ecri3cHr^l*"dU' mèfrfe^côi t é , une petite Rivière'ap\tël]ëtJQtô'ebtffl* guena ; on la fuie pendant l^fé|,pôu¥%feer les montagnes TigilsL On rtef-trbSve^IBs aucun endroit confidérable depuis -èèïïé Rivière jufqu'à l'embouchure de celle d'Ech> klin dans la ïigil, excepté le rivage eic#r$é appelle Keitei, que l'on 'rencontre à" ; ^'$. avant que d'arriver à remboufc^ure'Jfe. cette Rivière, & qui fe trouve fur fariveOrfentâîk Ce rivage eft de io à 20 fagè*es>VJe''hatttetrP, & d'environ 1 w. de longueur yferf fç^rhet • • , - «i "f[ i ijut jfH": ( I ) Il y a une autre grande Riyiere du ra&ne nosu, qui fe jette dans la Bolcliaia. Rs t66 -DBS-€Ht?-TI'OM eftcompofé d'une pierre blanchâtre, ôc fa bafede charbon de terre. Pendant l'été, mais non en hyver, on en voit continuelle? ment fortir des vapeurs, qui remplûTent l'air d'une odeur très nuifible, & qui fe fait fearjr au loin. La diftançe' de l'embouchure de la Bouifbraiajufqu'à ce rivage efcarpé, eft deig w.; cependant toute celle depuis l'embouchure de l'Elowka jufqu'à celle de l'Echklin-, fui* vant la mefure des Ingénieurs, eft de H4i w. ; mais cela me paraît fort douteux, & je n'ai fuivi cette mefure,.que parce que je n'en avois pas d'autre. • Depuis l'embouchure de l'Echklin ijufqu'à celle de ï'Elowka, j'aimjs 65 heures avec des chiens, fans aller vite: ainfi je crois eftimer affèz jufte en comptant 4 w. par heure, pujfquluri jour me fufljfoit ordinairement, en marchant.de même, pour aller (depuis iJ'Oftrog Chantalskoi, jufqu'à celui de Kamennoi, qui font-éloignés l'un, de lrautre de 00 ,w. mefurésj atn.fi j'eftime. cette diftançe de 480 w. au lieu de.r 14 : fi l'on y ajoute ï 2 3 î v/. qu'il y a de Y embouchure de la Kiviere de Kamtchatka jufqu'à celle de l'Elowka.,,<&-autant.de rernbouçhure de la Tigil à celle de l'Echklin, la largeur du Continent .dur.Kamtchatka, dans cet en- D TT K A M T Ç H A T 1 A. $!& droit, ne différera que de 2,^. de celle dont nous avons déjà parlé; différence qui, dans une. diftance auffi confidérable, doit être regardée: comme fort peu dechofe, - De l'embouchure de l'Echklin jufqu'àj celle de la Tigil, appellée, par les Koriaques, Mtrimrat, il ne fe trouve aucune Rivière conQdérable, à l'exception de celle de Ki' gin, qui tombe dans la Tigil du côté de fa rive Septentrionale, 5 w. avant fon embouchure, &quia été appellée, parles Çofaques, Napana, à caufe de lOftrog de ce nom qui eft vers le haut de cette Rivière» Au refte, il y a le long de ces Rivières «ne affez grande quantité d'Oftrogs Koriaques. A mon départ du Kamtchatka, on y avoit établi une Colonie Ruffe ; j'ignore précifément dans quel endroit. Le principal Oftrog des,Koriaques qui eft fur le bord de la Tigil, eft appelle Kouîyaoulcb ; il eft fitué fur fa rive Méridionale, <5 w. au - deffous de l'Echklin. De l'embouchure de l'Echklin, en contï* nuant à defcendre le long de la Tigil, le premier Oilrog Koriaque que l'on trouve, nonir mé Aipra ; n'eft pas habité ; il eft (itué fur la rive Septentrionale de la Tigil, à peu de diftance de l'embouchure de la Rivière Ecbkiinum, qui n'eft qu'à 7 w. de celle d'Echkliq, âf58 Dis C H I P T I O H L'Oftfog Miiolg eft éloigné de celui tfAipra de 22 w. Il eft fur la rive droite de la petite Rivière de ce nom, qui fe jette dans la Tigil, du côté du Nord. Il y a dans cet endroit' 3 petites Iourtes & 2 Habitations d'hiver, dans l'une desquelles un Koriaqiie, nouvellementbaptifé, fait fa demeure , •& dans l'autre les Soldats qui font chargés de garder les troupeaux de Rennes appartenants' à la Couronne ; & comme cet endroit eft plus fertile que les autres-, il y a. tout Heu de croire qu'on l'aura choifi pourl'éiabliffement de la nouvelle Colonie Ruflèv» A J 8 ' W . de cet Oftrog, on trouve le Canton appelle Koktcha, où étoit autrefois un Oftrog confidérable de Koriaques, qui portoit le même nom, & qui fut détruit de fond en comble par un Commis du Kamtchatka-, nommé Kobelew, parce que fes Habitants iavoient- tué un- Cofaque nommé Luc Morozko ,,'- dans le temps de la première expédition d'Atlafow au Kamtchatka. A-^w,, de cet endroit, font les-Schok», ces rivages efcarpés dont on a parlé, qui •s'étendent l'efpace de 2 w., au commencement defquels coule la petite Rivière sllichon oit 1 Mkon, & une autre appellée LiuJQugQuiwgGn. La u. vient tomber dans l> rj- K A M T C H A T K A . 9rjfioj> k Tigil du côté du Nord, & la 2e. du côté du Midi. , - E n s'avancant de ces rivages efcarpé* vers l'embouchure de la Tigil, on trouve encore 4 Oflrogs de Koriaques. Le içt, eftt Chipin, ancien petit Oflrog éloigné de près* de 1 o w. des Schoki ; le 2d. Milagan, à 3 w. du I er . ; le 3e . Kingek, ou Kengela Outinem, à 40w. du 2d. ; & le4 e . Kalaoutcbe, à 3 w. du 3 e . Les 2 premiers font fitués fur la rive Méridionale de k Tigil; le 3 e ; fur le bord de la petite Rivière KoungQu-waem, qui vient fejetter dans la Tigil du côté du Nord,: & le 4e. fur l'embouchure de la petite Rivières Kalmutebe ou Kalamlsche, qui tombe dans fa Tigil du même côté .'; Milagan. efi ^ entre ces Oflrogs, le. rdusi.confidérable^ puifque les autres lui font fournis.. Il dépend de l'Oflrog Kalaoutcbe. 1 ir ,• De ce dernier Oflrog à ïembouchure de k Napana il y a 15»w., & 20 jufim'à celle de la Tigil, dans la Mer de.Pengina.. § IV. De la Bolchaïa Reka), ou'grande Rivière. i La Bolchaïa Reka, appellée, pas les.\Nav trtrels du Pays,. Kïkchay fe.jette.dans la 270 - ' - D i i c i r p t ' i è 1* Mer de Pengjna, fous le 52a. 45'. ( de latitude : fuivant l'opinion générale, : embouchure eft éloignée de celle de la ' gil, qui eft au Nord, de 555 w., la p grande partie mefurée: elle fort d'un I qui eft à 185W. de fon embouchure. I l'appelle Bolchàia, parce que de toutes Rivières qui fe jettent dans la Mer de P< gina, elle eft la feule fur laquelle on pui remonter avec des canots depuis fon emtx diure jufqu'à fa fource, quoique ce ne f pas fans difficulté ; elle a un cours rapic son-feulement à caufe de la pente cor dérable du terrein, mais encore par rapp< aux Ifles qu'elle forme & qui y font en grande quantité, qu'il eft difficile de paf d'une nve à l'autre, fur-tout aux < droits où. elle coule dans des plaines. £ eft fi profonde à fon embouchure, penda le temps du flux, que lés gros Vaiflèa peuvent y entrer aifément ;car on a obfer que vers les pleines & les nouvelles Lune leau monte à la hauteur de 9 pieds Roi, ou de 4 archines de Ruftie. Elle 1 Çoif dans fon'cours un grand nombre' de j rites Rivières, ou plutôt de ruiflèaux, d f » ) Je !'•' fiiypofée plos an Sud. Ptka, fign *J*ittf. <Dn J'ajoute, o i u » Je retranche indinireinant DU K A M T C H A T K A , 27* deux côtés de fes rives. Nous ne parlerons ici que de celles qui méritent quelque attention. La première eft la Rivière Ozernaia^ i ) t en Kamtchadal Kouakouatch, dont le cours eft de 25 w. Elle fort d'un Lac, & continuant fon cours du Midi au Nord le long de JaMer, elle fe joint avec la Bolchaia, tout auprès de. Ja Mer; le Lac d'où elle fort a 15 w. en longueur & 7 en largeur; il eft (i près de la Mer, que dans, le grand tremblement de terre arrivé'en 1737» fes eaux y coulèrent & celles de la Mer; entrer rent dans le Lac. Il y a dans ce Lac ideux. petites Ifles, dont l'une a 2 w. de. long fur i | de large, Elles fervent de retraite'aux oifeaux marins, comme canards,, hirondelles de mer de différentes efpeces, qui vont y faire leurs nids. Les f&bitants de jBolcheretskoi • Oftrog y trouvent des, œufs en fi grande quantité, qu'ils vont y faire leur provifion pendant toute l'année.Entre les RivieresPzernaia &,JJoJk;haia, il y a une Baie qui a 2 w. en jar;gei^& er» longueur; -elle, eft remplie d'eau, pendant Je ';, • • , • ; • ' . • • •-' ' v7'H u, ( 2. ) On ne doit pas la confondre avec une autre ds même nom, qui fe jette, au-deflbus du Cap Oukinskof, dans la Mer Orientale, Se dont-il »été/parié fciideflus. 2?2 ' D ESt Rï PT I OS ^ fltix de la Mer, 6r elle demeure à lec pea-» danc le reflux* A l'embouchure de l'Ozerlî,i„ ..a s - e ek i * »\„i> „ >>e k"e.\.e. oudques lOlsgoi^èx liur* !*. >>\ 1 s Cofaours îWr hW' uefueua- p. edoe TEk.- pou? h poche. H $* ^ ^de perci ko. .\au *.a e.uaconp plus &r«&d ceed?. V.;r U te.v depkov tsîo&dedob rkécboï; a r ae\ do leo esuiVaérote, c\ A»r Ih vivo .\îuVio.udo, d l un Vsed fecr feu*? Je heo.d aux Vak* Inanal. I . ï paei:c Rîv'ere '£ K u ; V ? , e'ed de'jeuee que Je e v Vjk,< \ * IV*. u a * ; ci h ko* , -h #?ee.n V x a , de? Kîak.o pu* e.\dgoe<k Ou y a hkd d> s o aàrvs peur la pOkkVko oxlIndèo» e-x^ l*5.upo*ii*î >p du hdnkoh.nk.n Êtes Vahlè u ^ v |vnci?n pasRr r h n v t î ila *#ehirep? dan? :e. î&rurns ce v. hu»n* nurve. -f>akV lu Vdé 11 v 5 eh a J peu d'eau, eà die d i 0 *umi?*\ qec l'eu peur, dur» Vkluncc esklkMUS feue? dVo bord a ! autre x ses V olé.akv \V.t o*$uel»e% Or la **Ôu\ cxù? Rn*d aV.Joesk* < . ï , paavc que la leiki d l Icak don. ^1*& prkke l^ru#-re efk.\ '"?.<îV>--v;y.-5 unube dure laeJXolehïkr-k-lu vkee du Nord, à p wx xW V-'l^hakukdm e s V\5%r k de* rAuuaiîp.k\hew u on un >u s u , fe lu auvedepreniraiîkha cela EoLlusa. ou pe* o if K i n t e s A t s A. 37*/ /petit Oftrog Kamtchadal appelle Koatchkoge ; Se, au - deflbus, unlfuiffeau peu confiderabie du même nom. ' A 8 w. au - deflus de cet Oftrog, ht Bolchaia reçoit la petite Rivière NatcMiowà, particulièrement digne d'attention , en ce qu'il s'y trouve quantité de coquilles à perles, mais qui ne font ni belles ni rondes, fi} y a, vers Ton embouchure, un petit Oftrog Kamtchadal, appelle Tcbaiajouge. La Rivière Bijiraia ; en Kamtchadal Ko* ,nad, fe jette dans la fidlcfaaia par 3 embouchures , dont l'inférieure eft à ô* w. delà Natchilowa; celle du milieu à 2 w. de l'inférieure , & la 3e. à un demi tv. de celte du railieu. LaBiftraïa eft très large, & fedivife en plufieurs bras dans ko terreins bas ce unis ; mais lorfou'elle coule entre tes mon-1 tagnes, elle eft fi étroite, que tes Kamtchadals tendent, dans quelques endroits, d'un, côté duVivage à l'autre, desfiletspour attraper des Canards. On pourrok aller, avec de petits canots , depuis la Mer de itengina jufqu'à l'Océan, c'eft-à-dire, depuis rembenenitre de la Bolchaia, en remontant par cette de la Biftraïa, & fuivant celle- ci jufqu'à là fource, d'où Ton gagneroit jufqu'à la Rivière de Kamtchatka, qui fort du même; Tarn. I. S flfr* R i } S,CK X * T.X'9 1% nvitass & va fé Wtier eki& ¥ Mer Onerats i» î Wls k Brtrx» «& rompre de bots w fit fvuive, ce u¥i elle^fe^a'eaîmîîHîUt p. os am^oalk? 4?eo. <i*js>\pJt$ 4 4° ^, ;** 45 1 * ji tqjes k ^ | P ^ ; <•* «** pva^te > ^ ck.V,¥ é¥ Wlièbimùé 4< bases, lîecuxd ô i l k w f ï¥4eîl>ra»4rte e*c€U*rgejr m c kè/Vc¥ Ul àîtveàkP* tues. vcty;yge ; Îest\v4?i£cs ^uBQlUceaf&UMfy»- cette 5 ^ I l ^ i ' ^ cf 1 5 ^ ^uc ^'4¥vu s p0t4 tta mkkr4ld¥ i^¥¥4, »$ p^udee» a ne 5i¥eFkaat«>up œiHas 4e peine»ce «jenJer 4liktjde4>n aàtsàt;i^ : u.ea^uc a-c « ï t p s si|b4^eos»o4® s can^u<p- 'î'ourd'nui elle n'eft pratieabfe qUe pendant l'hiver: '.Au refte, "iT ;'t>»tt""sWjid^ oaè quand mêrae elles'atiroit pà^lieû, ^tr'^knie KHire/rpiïWfrà*W^$&^ afïex grand mtâr&VRWkS&atiÉ f otâ*M iemployer i >.>. * i t ^ w , , -i, fsirînr%amjp plus utiles, CJUOG peut «u\> 'feta^nerit9, avec de* wieexs , ^ iMcftère^ln%.. Oftrog;, j l Lu i Kïm*cb*^ol ÇuBcîeffaéarieurj ce ou» ne'! p«<. x ^ ,lè?dSifl que aucun endrou ci îsï^^SkhîîK-â'cJltife des Rivière, u x q u r v t , <k* & a t e I ! i ï & Lacs & des» e.a?e>» Moevi&rM dt^Ëinleheontre.' ' b M H * * ™ 9 * ' ^r Pour , a W u W é a ^ e t a Bofeherkiuc^ rieur|bn'férnbné chaia p f t f a n ' ^ on gaé^mdkMWÊèéW.m ffl^ë^%âH&tehàtkà^et mfr &fâM&Wà&Vtm* inorrreiaTliâ^da'TcAi^ taie de ceïé'derwercff cWWj&m^TOftrog fuperMr^oti nd^^aver^a^Tes canots^ *-»"-VJIfo°i ob ?ntorn queoi/Bsd oave Eaidrrtar^'di iîlrfcYUr^r^ef î ùu ^ 1 ^ , J u ïlrog <3ttaM1 , m t î ë | | 4 . t « « ^ c e t OiWbg K^'* là rBrtrlayWk W l i t u C Sa 2\r6 P E S C R I P T IOK <\ , ; >., £ t^ v ^vU ï . o » ir»on , « V * * ^ \k*v ^* ^ ^ K ^ f l ^ y r\( S s \\ ^^ , s y X ^ »• y !. N \ 4 iv.\» V\ s t . >4 ^ S* 1 , » f. < < , , >* x t \< K i i o! r . » k is >> u " v - k »f«x>,»' ^ H\y » ^ < N ' s * *- y* * >V ,e s *' . |x.ik i ^ * b v !.- on-v. vX^>^* ^ ^N ( \ v l u l ' r4,s, v ",: ,< * &> > ^ ^ K, lx ' *° ^ ^ ^ K\h.A> W i s s ^ s 4 <V\ * que *>, wavK D t K i H T C Ï - à V K A. \ff : Les petites Jliwerés^ey^y°ël._ Ldes qui viennent fe jettet'dans1 la'fiil font celles à'Oaichou, oh Oatcb^i, Lioudagoù , %diéùf "PitàW] ÈiM Michel •••••fti^QÔ «i,.-^quT^ . trog Karimaeivf « « c M s ' I T O e a t &•Ton, compte e M n ^ c V ^ J . ^ 1 9 fource. D e p & f e i m D o a ^ W hautver-s'ilifourèè^'on ëffil gnes; tes feamtchâdals"^-droit Spùfakgoiitche'î'Àls,1 V~-'predneht "des' Canard?, ëh tehdantlMrs%I? Sf.àvfflP toute réténdhérdèfàX^i'rl" '}0'1^ ;w?J W 3$ La^ginfchoU:S? del'Ôàîchafe^ ... --^ P„B 0 êffij^ë!R*& ^f*^rflLBaaQo iz.m derrhér'éT1hfe;&tailRcfe S i j i ^origueu» u= <{%c. Ja Langatraar .r-Soni(Cours éSL a?rf/ueit; chiure, une cataracte- 'mbMéeïhîMmwk, S3. <0?8 D E S « * I > T I O ) » - î \ : '4 i i C ï n ^ d ^ ' U j ^ « 4 444* *i«t x stl» xxxJl 4*J I W s i K ïl \ « *&, v v xx. 14». t. ^ % 4o>i l l » \ t ^ ^ 4 | ^ v 4 4 £4t><xxx i k j 4 « S \ t <*<. 1 tMil-4 4 t 4 4 fc.il «K1" v 4 < i S ^ 4 x ( 4 > ^ V ' ^ N > 4 ^ \ ^ *4 4 a . ^ « ^ O 4i£Sx. M XX.8 p <| xVx&i N | \ 4 . A \ ^ x < ^ K *04 4.4*.4?>c *3 txkiS£4&* Ivf I * k ^ 4 \ v * x<x K *xlx A* t N S ^ ^ N U J ^ efcts%\l4i;ît^ 4 JN U txx 4 ,'F.U î O» CO $$ *$ *>*< fc»X^Vjfct> \ ' U t ; i i s U U 4 ^ S t . x\ h c f O t v H l : |^t^U4 *4 c*4ïtJ*,mî> ^ * | v . ^ t ^ 4 t. v i\xOxO 5> cirOj.iiv*> 4 bà*Ux |*.xx I \ i 4 ^ s xt v l C « 4 4 i ï w 4 0 k 1*14x5x1 \x & fi * -. & x* r . ^ w j , w 10 £xï *i IO<**>,K T-ÎUiv4> Uis*> xto 4 A v ! ^ lui? fcttîî^ Jv, 1 IM 4 104v.ll; F^^KVH Flx «du xl« v4t, v.k t&ll 1 <«.x\& ,V\îx Jf tltts" t. *.40x.x il *w£ î j> Xi^ F l o 4 *,*,fc txt-.il 4xKKi'fcv A >*v v " \ * , X ^ f c ^ x t V ^ l ^ t W x j » B ^ ï ï î W x k * * • * 4^X4* A.txkt4t>xFvx5| ^ 4 4 lOxlTOg f^x^it * • ^ ^ I\>lx>4x v k < xVIiOkl «*1 ^ 1 <t$X |4^\Cix X X*4 CfcV<X O l ilti x l ' k , X*X j \ \ d 4 xibkrw, 4xM*>i Lt|Uxd os o ^ ^ , ît,vxl; ,*44xx- *)Jx>x*ri&xN 4 Vvlix. t kvîîix'ix» xJUt ix> fx.vxx 1 ^ * 4 1 0 * - Ûx1 tXSOïxkù-Uxx xiv ixl ÀlKTxOfci *4 It fînirce de s i Bdlraia» iî y 3 c-mdreki 4e» ve* canme on Fa déjà dû ; & for* trespee, q.si pas dix deilùa de Kaakaehsre de çmx U*» pake Rh'ure^îi îtaeiàV auennaru c i iït t>>!>,xka, çulfe |«tçda»* »\t Boaduki du e<Ve de 1\\ rà, h î\ k\ de b Fdaeti Reà> ehaci?W~t4tre>g d! eivre ea t b e k u a Oz trouve, à $ *\ de b ildûf a k\t. fe h rnv Meridreaufe de b Ikdefna, h paie Fo~: il-~'i,h: re, ekr& l\rutl off u v ron~ fatél ueele^s^ A 1 vK pît« k\a,dam u\ Ide e> h K\chih, U* ùïi pal. (nlror Kim* hiik!» «»rpd'* sP^eï\aA, Lu e-eioe Hura a èLafo , ^e; tuf teèa;dve ceevrce nna hunede de ù R a h d p , ingrate Lr»?Ov,e dYtn. femas'>ps°e l p-treje a r , v*rs le h s e , os «vsvoe de? d\dàk4 ^ » > v , W X Uiuiduua^. » lb il f nèd d aïs \\ K -A e a u éx cukè et S a k î M ; à .fa we d> B • chetaxae, f/Of- $ -5pp ffc \> s «^}i ed ails cftss saok e,, 1! \ A andrw pv-àsa ftik ;ia osou eekx., do Yeav adlo>K"Uae julfPaes: Isvoaes k o . b r a e . y ' d fofV e-o u,Fa ppond sxsvBro, pi a. a ulukut N oàb L, us<ijei de b Lutmas ê h S 4 h--\wxx. ($%o D E S C R I P T I O N $o kx ai s\v v nu x! < iVvb ix>rf,\pi* tï* J x\ 0 À. h n On CxV ««. V 4 0 ^ k Ov. O l i u m t . ^\s*Wi * HX.V»XïN . xu xk ,s >> "> a ^ toav^mv^ -> u J>nux * V <\sXa v K k A k K \ XlCi. IA hi>Ki WXùN |x B < 4 n a x , <• > x|xx* ù > v>. V'ksf lvx>, xxu 1 v, Ox-sse ixxxf \ > y x<, w xx.»*x>x.rx. E n x O^o^.p ^ b ^ H ^ o x ^ o . ^ l i n v u n i.\nï x &in* ixxùx a s J ^ n v. Buxîxii , <o^ o > *k fin txXxn, à p i n x5 - k ^ XJX* v k ? xXXxsHx I x ^ * xVx. "*x3 i x U <^ ^ xX x k $L k&*ifâi >a,puv^ *> i'^k ,jun l \ u u r u a n>x „* i û t f J 1 *\a ù *n X S.ÏX V X ' V l > S\y l U \ X.XS, X xU <$ x \ S\ CU X l NJx.Vï> X X X <XV y X V l» X.0 X , ^\!$K \ \ ^ Ï -X ' l U ( ( » * . V i \ Î JVxxï X 'kttlx v •& x xx 0 H xx h> »x^ xvsx, xxx5 xfo*no U ( \ ' ' l\x * xCxXxil £ N \>L 1» Hx.4, l xx\ j \ v W xx xJ xluv an k r ' n x k { i \ xEN h ïh v*U>x, xx FoaxVx Wx | ^ i lx**ixk x-x |s* ' xXy'xx'.x'l' o.\ 5 X xU las xa H t * x \x4x ut an îa*,.^ x xxk^xylifxxl^ xix^xx xixS \xx-nN du \ o n . 4 , tvUx? \n &\*n^ i k ^ ^ s o v w à yx^xK^ § n xj-xnW "xxxxa, uVil t o g <xx ïxxxf^Hx- XpxxJ x l k t i vixxs.il vXXxiit x t i & > * * «xSyxxXxvg V»VxiXXxî x xx tx>> Xxx V TJ K i ï T X - R A T ' I A. 3ff. J V. De la Rivière 4'dwatcha.' r\ ,] :•' •-* La Rivière Awatcka, âppeileeejS^ Kamtchadalev 5<>^«r<:ib^<"'a3ib^iMJéi Couchant à rOrknç^eUtf'-fè^ede^êÉs* Golfe de l'Océan Orieottfl, •p^frqm'ffitM même degré de iatitttdqj^tedBeainaKi? la fource fort du piedB (^«fUldlotTftà^ha^e». Jée Bakang. On<rtm^te8o^illà2i'tôhwi';3jâî5. qu'à Ton embouchure, ^BBf «&l!£prc*^0è%Hi grande que la fiblcha^nqoojqdri^javy?,^ pas autant de Rivier^n^'! Artt'bj^fenîl Cette Rivière eft .renorrirneei'ipari ?â éafl dans laquelle elle-îêlaeaharge-j-»<&v>kA& eft appellée Baie ^i'Jtouihna^ ^™Mm tcbinshna. "•'•: h i »,! i>b j'jagf iî Cette Baie/eft d^uaeilV^e^ùlBlJriaïiyoni de; elle a i±yr> ote Jtii^é^^àde^làSrV ge , & . eft envtfonné^qprei^ue^^'ttÔQjj côtés, de hautes montagne t?efrA$tèHth& par laqnelldeité œ m ^ fort étroite en comparaifon^^ië«nyae3 mais elfo£ft.-fi rmofûnde;i<q^oa^^ féaux, ide^quèlqtfetgrindewvquy tôietiljj peuarenmyiTmtoegffa^ «ai SUD Il y; a4 -dans cetcedfiajlpj^ gr^ds-^oTfla où les Vaifleauxf pT«fefie'll»eit83*u»er^ Le i er . eft nomrAé:aV«afeiffl«i'l«»d. Râkov)h s 5 *&a D E sc R ï* t £ o K «ai <Sc, le 3 e - XaitiM ( i ). Le Port kiaa, appelle prêîeotement Port S., 1 es9 S. Pauly à caufe de 2 Paquebots <j toafferent l'hiver, eft fitné au Nottl; fcrdtrôiti, «î^^eet^eae attachertes1 teau* a» tt>$$$ Jf eft es irrêrne tern] Çrotond^ i|uéo de*-, Yarffesox pms gr *«je de^, Pao^ieh^ rfe ayartfr; ishtee i/i-;à 16 pieds deam < a ^ F u a t k ptrrTordreijde' LArniraoté teag-de ce gor&^des logements pour Pftciers, des- çaltrnes» de3 rrtagaj 4réfe-4t:<^ abltiî^dM» cet endroit, a k&on; départ ;.LM»j2nshiveJ,' ©itrog Ri dans (j lequel on! 80 transplanté ; des h tsntsydefî a»tr$atÇpl*ogs. • Le Port R wjna jou M«km> .uiirjfi, appelle 'à- càufi la .quantité piou^f^^éttetî^ q\ %tmx*-l*]kM&kifM$Mu$.'fllm gi que le Pjfffr^ia&iteY^ mm ^A^éS^^ésdi^b^Ve ] J^ëkifcefti a^i^ud-Oikft^prôiqne v; ^ j e ^ j f ^ l ^ k î t n t : ileft p^grantf teb&^F®tàfhiqlbV& dan? rlfiSrenvi * Oftrogs, jiucbiH & Tartina. Le i«r. stej«0t5l dup'l^*pVi3î ptmhç deJ'établ t^diiiobiln^'; culq loi t ! .••'-. :'.' JK!BS$K» VâîflEiûS y jfcfliveot paflëi-l'hiver.' »TV - K i ft T I S « i ^ r i A. §tj .«naît Enflé. Le a*. *R -du oètë du SudOueft; il a donné fon noïft au Port. Ces s Qftrogs ne font éloigné* «te .la Baie que d'environ ** werlâV y 2 < • Jn-v-u oj Ouere la RlTOei*a&^tcfta, il y e n a encore ptofieoM sotièl <^i f4 jettene-difis te Baie de «te nom. iiiLtf ptag- ,(k»ifidét-a1>leeft àppellee Koupka.-/><SoiJ«iJff**kchuk^ft dft côté du Midi, if y8<r. éiwJ'AlMichat> éV 4 w. au*denTis de «ettèi<er^ reçoit,du cdté duÉud^iu* petke Rivière^ appellée Patat<mt:âair»Je boni de laquelle il y a un Oftrog con11dërable>du rnSrrïe ncwn. Un peu au- cteflua^de'ceïîOfttogi eft une Ifle dan* la Koopkay où lots de 4a grande révolte de 1731,rtes^HabitÔntsde cet endroit le retrar«herent"au noiabretle 150; maii<tt.l7«s te plus grande partie: e* rut taafladPée^vHîbitanonoiùruiw^ al uup AuNorddela Bai«id.'Ài#at'cha^ |#e%è vis-À-v:ïirOftrog £ktihtt&m> il y sFa^haates Montagnes, dont l'wnè^te^^ueduueft^j des flamaies y 4c fuinéîpreîtoie'cc^tteitelr ternent.^ï. .wu^A' & «kW\\. f2§oiflOa Quant au* petites Rivière q4* ieJJ&téffc dans l'Awatcha, les plus confidétables font celles dVJGdjii^ Mou , Kokouiwa. ou Kokatom » Ottawa^ 284 D E S C R I P T 1 0 «f : Kacbkatchw ou Kacbkbatcbou Ôc Kaan^ khatckou ou Kaanagik. ,La Kopnan vient du Sud Oueft, & ] çedTuae^a.w.ijoepuis fon embouchure cjifcat£rfourcql> i©»>a ordinairement, cette Rivieréinle" da' Bokhaïa au Port Hefrefic^urôHafc en yoïci la route, remonte depnistle>pe*k ORrog Michkou &«gateh jufqa'àdà fource, & de-là on 1 cfiodietoryjorwie^pooireRivière de mé ruirtv^imuj/Lléjjette de Koôna qtt'rimiUmj'j^lqurad'Awateha. Le ira; cjw^Bblrha» ai laJdoènaro, n'eft que - j»mjs &il'ïmb(Hachure-de la Sougàtch n éloignée que de 15•¥* de la fource de I&toœrapbiAbîliwv'i de l'embouchure de < le^cil ihty ils fupfoé<Sbrds, un petit Oft .apt^ëbEàraiateirf ^looe les Kamtcha< vpr^hahri3rKqbe«}uefoi 1 trjurveiiE>vL au-deajou* de là même emb cbmre^la^vieneâdiria^kourqui fe je dans l'Awatcha. Ses»fcord*"fonthabi par des Koriaki, autrefois Koriaques jUnnés'rq teaian3eaïS• ennemis"-''leur ay e^^[ô^»îeMls.wtrpupeauK s, ils dev rtnt Koriaques fixes, & s'établirent d ,cet endroit., Au refte, ils ont confiri jufqu'à préfent la pureté de leur larç j& leurs cérémonies reJigieufes, peut-é D B>TlC A M T C H A T X* A. âfleB». parce qu'ils ne s'allient, point avec^feuri voifins. •-..-,.*.•. ,, : •; .. . .H La Kokouiwa eft 6 w. aa-delTôus : de rimachkou. On trouveapdu. même côté, YOWrog.Namakchin,^ peu dffja^oinceAdé fbn embouchure dans; lJAw&xtçlMcivi>i' 3J33T> r De la Kokouiw:»* an cbnf*utaB3àjrJâPJ cendre le long 4a l'AiieAfehayui^b/aanjrttftï jufqu'à la petite Rmeôfc iffléacBâ^ daitnptteè dernière jufqu'à, la Kae^ltaiKtteajjioi ardatp; environ ; de : , celle-ci rti;bceJi&^ 3 w. environ; & dur ^ juiqujni^ r.e de rAwatcha»,.Gj&v*n^»Ii&flBdii^ a»fon cours du>,cAtétduiuVliotodi Viennent du,CÔM çJIA l^çaY ib jup 3J<-jiy--rj La largeur du. C^pta^lCin^ l'embouchure de liïJïnkMal dfeddi Bated d'Awatçbaaàft;j#auejMm haoiuiiàaaua^ qu'entre le&,Rivierie6 ^o%d»&iJÇartûir^ puifque l'qft,';tVi trQifcvfljd^àr-te nrefcre autel l'on a prife.en.idtôt^uhg^iv^eti^xrto d'une Men-ajàutrcH^ ia)3 .EibîEwA'ï znsb , / r . / ! ;.i, '.i.ilJE , hiEÎloH 83D i c q ou qu elle nxpoiitt ete mefuiee exaâeraejitifll&j&iSc fQrACawe4*eJ'«a*l?^tiqïJw.8f 3 é«>Iêt^i^uBS 3 faute dans,|e^$£, . .; .••••;. J U O ?ii : ; ti:; .•';.. .(.'. _& ^23x5 83UpKno4 « I J I 2 . t •'.flil •iM-'ïjq ., "A .lioibc» 330 El îndlsig r ; ~ ' â3ui.orn,Hr. É'upluj i-uiul J't a 8tf B i f c - r r P T i s » ^ 1 VI. Bis Rivières qui fi jettent éeptr l cèan Oriental, depuis F embouchure de T - wotcba vers le Ntrd;jufiu'è ctlleâe Samtcbatta » Ê? de cette Rhottre fijqtth -\ i. ariHttrVJratt&a '& iïMadir." • .U<: Nr^îweadtlééTa donné la defcriptionCêèei^^aiPtitrattfiiil; mais corotae-il y m ^^j^ttrWeholes dettes d'attention, ] ydHppIëera dans eèCrwpfcie, fur-tcnrr à gard des endroits oèj?âi?voyagé moi-mêi ^i^W!fai"iaîti',lcii|tfoe qui a dépendu moi- p W n e - tien -hégliget do ce qni pirdiBbVi néfieflaH-è'à-une derèrtpeioaex teT-c* détaillée de Cette Cbritrée. ' l ^ à 1 n%Vcdt')aI<îr«:ja«Êun "ni an lié oofortation ^ y o t t ^ i I e Q Kaftteéhatfet1} dé ftfcœ jetfIH^^'dtabxHf te'diftaice des1 lien» yàjfe4ic^niêr«*iT>d>»? fta^adtjjJmioh i hion. &, daïfc.Wauefcà'^ieaxJtf^'d'ai K i^DO'rbdes-Cdjàt|atè^' êe àié;Kowat dté^aX^rtÈ^cev l'T/at'parcoâMlesf C< etW\ê Mer, ©f ièntâlô', de^aitf ,lènx&ïucr * é£ \m>àckâi$fi$m A>Ô#P,^ ies t e ^ e ^ M é ^ - d e i PengirâV'3é*fokV F lï©ul«aïebië ^Es/BÛMi/yiïqu'àTOéerw qt»*ôFÉfld#iÈ8c $*««¥> : ;^«Ès$R A i W e qa* fon rencontre er Dç- K i n ï q s A î 5 A. tfg faat de ceUt d'Awattta vie*?! |e Nord, eft ippellée Kilitii. elle conte dn pied du Voir cas d'Awateha, <& fon embouchure ejl à 6 nr. de te Saie. de. ce nom; H -y^a,» Cu; fon bord, un petnt,,pftr©gappelle MAb6cbkM> Rivière Cbiiffkbtm* appejjtefcep, Rnflè S&$ r kœmàjfi.. A $ V. wifc&Jm&Mibiify kwgt, & eprorfe tynfifAaHkim * 9 ^ C ] û T & tfur* leic de nmrae- nora n)0 Vj,.,;.,-, , b b u; g Qa coroptg, de i'PpœpkfatJge.ter^ Nalaoche^a, d w., &dle /ùac 4 i ? ù M lofa tj'eft pas éloigné dç la£i\4jes.(. San lpoi|Uieu* eft de 7 w. fur 4 de largeur;. R j a>, gru* rembe^ahijee de te Natelch^^vWiî/pef teiôrtrog q u i o t e f t r ç r n s r q u ^ k& diparteiaAent de f ^ h e p p d i a ^ f ^ k ce; endro;B, / ïc«g,.les, n^res JifWfS ifit«éj au Nojd; jufqu/à 1* Tefygn^tfaifefa$j$fâ^ de & i n t c j ^ noin i*.K»ifmï&étoîg^jfaA$-^<fà tet NalatohejRra.BofIte • e*$ [ar^teert J^vTff^fr73> par letÇpjfcneji,, ,wç%mHky&n wtKW de fon e#pa«j|uré d a v ^ t e r ^ ^ ^ i i f i dt, diftanee dUjïrjvagç^uriÊ p^JtièMeFdeafpŒj^ où le$,^amKd)^s.pa%ùea etê^povjutej pêche & pour prehdneufe $&efim<imiSr lintre les Rivières. NateKhe^a & Qftrow- 288 D E S C R X F T I O . xr jkv*,Ruk ^us ISU^OMO^-, >ùs ses Kk ^ *14% uus ^ v r U s s s K^^&sj&j, tx I.MUV3U s '" À 4 v^jè.* rOlbuuxxx sou4« 44 4V%£ X>dc.* v «*\^UÏ vS%. <«$.?-<*0 ^ j œ ^ ^ v â ^ s ^ ^ l à \ \ W A \ kc Ckp ^ - v ^ k < U , <jm s>* s ^ ^ J J W ^ *x ?.„ .. N ^ ^- ^ l * )< f44u\UÎ$UUX «Si ifO«T 444j, Uk k k?Ù\l skupUr! <ck j p m |J%t^ 4]uuoJk R4^?lp tV m*: V^kluuu 4o h M^4 ù k^uipks? «fr 4 \|\ * , u*| & 4p I p W ^ ^~ku ~\ i Vmto*, 4>t§% IW||> àl jr 4, ^ kkk «us Muùu 1Nkc% 4 4 - ^ ^ &fc,^*s#* «£ 4 l & k\\s f^fs§§w,4| £sf# -.Ck^sî^kôl ^ ^ ^ ^ 0 ^ v f ^ ^ * ^ ^ ;?k<k^vo SUS 4& «C*4v4> CSkC-S P 0 8 f -w ( i ^ fi occupe, dans la Carte RuiTe, un tiers d; c de grand Cercle. D tï- K A H T C R A T X A. vtnw s ^ ,k pari- , rweà* là î ô r a #«*«» WM K.*niîci^îK^ t a* adl par g^^- Ë^ VK--9U' Ton ^ e*\fcw»ej«\w *rKfc»W po..'«o ô \ ' w pa l a I v t e d i ^ K « J E k û u.: 0%og de stèra? **«**, at» aujw^ va-r «<xr « iiw ei»NeRKaM3tt»x & o r a l p la^nï uomo par rspporvà \x tx^étmi^ de \Vaa« m*twf, cjfes k ^ f M e r ^ a «^éV p u ; , \ toi» ghponj ç** & Mvv ^ ^ c>r>a\. tes Crée*, a ^ \ a j H ««fanons fer k» hmi$ dt*cet» î , ^ , vi r o *^ft trouer, àfe»-swhoadsax». JOçaee: >*r<^> ^ v . $k*%m, ^ xav ,v\ o w . v\ a .8 ïr edsUiT^%à tMbfœ mm u I ^ p < » ^ fènKt ï f c ^ «.u d.i*ïî, Pc a f a c*d«scfee à t ^\ pu* «vw <$u* fsf>eg K^sivtjdsm. £ % px-v5 ui i3 SlO*tfH\£ ; f ) d p ^ w ,, é W I I K«- do h fa,»»» dopais feWaeerp? «ft f8£ l e a p coarcMs fes jarcr défia; a r v air^r.d eudapsefcâ ers bnm faexeTaér, * <kt eo.erae 3 vo, ^ rea,îwuoîi.irï do- cetie p a uic ravsrre JWî^U au p ^ l d e k Moatapo. affo D s i r K t F T l b H Is,e osa ds a-s (;^\ d^sllle €sss ds ??•«*?«, à saskxfsae adkk fort dsâsgej à P^IKT a f o n f r m w f s î f a bwésj Si» Skrmo» f4r d a aasaa§sa il J»as: dk i fdna ptfap mdrslrv d^4&$»&i , a l Ik ràaàda d a o ^ d s a &*<SOTes d> s ^n^$^^W$$&vêm$mt l a psUa» W d k # i|ia la\Mâmardadàa «fsi r« skM sarrau rhi à l n a louas ks. sdlkadkaldïp k* ciptàs- s ^vàfae dun^os, Éa^amt<|ded>sdVus ra ! ddr;ad si*?' k d \ a r eà cravcrlto cars Vste. r, aaa* a l dkdlkaklda a s s a g i t , dkv îïéidlflaHk k^ldôpr^mvs j^%fé celJ) ^ k 1 | d t o l ^ \ ^ x a ^ v r ^ d k k Jolpassoi î ï ^ # f c ^ \ i ^ - AtidlykïW & o . osasse > M r a ^ ^ ^ k î è | k a 4 f & * ^ 4 ^ * &* * 4aàkk xs^tk$&>&&* de "s orao, rima BÎ\#H^£ f l ^ V l ^ ^ - a ^ tv. csddta l l B % è i k > k ^ \ W V ^ ^ ! | a a v «rabs&rrBt. è%%#?rk<îB^i*%¥f fekrsàfk àjOd s» a \ '§!•§*y%a ^ | é r ^ k %-4»rs, <fd| lepsoy < î^ B S^os-VSVSî: <XUS ^."ÎS«î«Vs«rS8»S* <S« $1 DU K-irMTCHATKft. a*t «rhV xk A Mxïx x--R de <\< i4^î»xj | k i ee> Ci.'oa xShxiî dx . v j x v ^ r o x t x j , pp « o y ^ e * p s ^ xlo xAxipxx ào ixx J ' . f , pîupx-uis xxX4e?v< ïïx> dO iC^x-Si, , xpJx. 5> t I . U - x1x>là Jx4 x^xxf lii pOi SIS!, tX rxxîxixveH l M , a x xV xxxxvx,xv | l k , j x K ' w > dïxUxxeK^k., xlO Lx3 J e» X X<X< xx xx XX i l xx)4Cx{j3$N.\ XiX * x \ 3 pxxS3x <XSX?x| - j x \ V * Sxxxtî AVxSfx, \xxx| 0 , ) X J ^ j X ^ ^ X " Xxxî? Sxi'k Cx^xi^de ik&<upnxx*x xX ionrse x <s vs* tvïxxk^^Hxx v W v \ \ xp.à s s i c e d «m Xuxa ix. i><x>xR d u heï»x>> J e f^Ip ikiptCx, û"\m w eSxxXi^A lx \ xi xi*, puxf i ' h < A f\îs.»}xxx,s! d îX-XXXî , sÀxU À * H e Px ^ P u««>e*x XN xi vvxte KASASIX £ x xxxx „xj \ ouf x A s^xi xX I4 BeuA H 1 x il x.osx)s. liufe >s kks?dtxi|s. jx\&Cxv R , \ , , v u , £xï\><r, &&**& A xx^AxxHxxV'v iUs x^, A* & s.v «y, <L »% i'^pxxaxxxx.v<4s A\ h s<>. ^ 3 ^ d e , 1 i k KnxreR |axpix^>Vxx A, i»? I k M ^ x ^ v , k COie Ai pkx>e xX s p »pp de-es xSxxx^k Jl* p >.JxXx RÎXxlxïV xVoxx^x"1» X>P ^X*Sx!,i!,^x.SxxSs j ^ x x f X?l 11 iXfi ix f ix^PO xk lA-S A ï^X-X xtdlxx\fpx.>A xk< k j\x$x?< X , à , xpe x>V^xxHx*xxisr. A^-S ixp A v, vL tSx < •• petue JAVIX > Sx pste x oe X\\*AXP~ tre A. k i>iixx\ ^pren-sLe x\xvxxxx i\ ,k» J$*<x£ Sx US VvxSfxxîxxx-xie Pxxiixxx Û %tt\&\l\ 4xÇ5 XX* , Ox. x |\xi<ixx>xix h I K I V * , S. ^ w SM.< e MSC x eîxîCîs,, h  i w - ^ } x, , A x x.> CvIk-sA 3} ) XX « x , JxxW, 'x h* ' ' , > " '.X \lxxx >x \S 2p» D i s c i n T I ON qa'k Wupkd. de laqroMe $Ijàu-kigeffc <3o pnee tfon w. ; Ha Keiktdetnetcb eft à un \ -<k « ï k V JKv U Y x ^ x x \ " il ---XY! >x v \ ^ \ xM « MYS? ,3, ^Yxiix X V3 3 ÎS.x.YMi'x, x A 3 x Y i HY Y , >~ * p x V O W xx ^ Sî'l Pxxïx » Vix s ^ a r àf ^ * ' ^ a \ î V.K J<. - Y * X ï\ Y * JxV* ti<< ' o Xï. < tï>rx,x\< » s kx t,\" Y Y ^ à Y ' K Y ^ xi XxP XxiK tx* , ^X\ix* X 33 xOxixY X ^ H ' f o ; e < ^ - " \ U u x bY t i Y ^ x^ \\xxYS \ > U x t x i Yx X^ " x^xix ^Yxfxx^x, x YS'.xjx. ï r H ' \ k . x x Y Ox» Y v O «iixixîx, xSê xYxxv YO x><<Y Hx > i Y Y xlxYYYx x j Y x V Xxtxiixix: sYx Kxx N xitxX X X xi X. " l ! , «X < k x > x X > - \ S k iVxxxxxxxx X x ^ x JxxkxUCxj xk \ r X X| x k i k 5ïi> v \ M t > \ Y k xSY X X» <x,i% XXXV. xXxïYxxîlY ,Y ÎOxiXxX». X fSSekx,, X»x\ h «XxxVx X -X X,Y xK S»»- fKx Y k ^ ^ A î î W x x Y , OXV* X, X Y xx Xi >Yx N., txxikx L ù . e ^ xjnixxSKx \uûi P OXîïîX. *. l i S xxxS xY x \ \ îx Y > ! v XxY Yx< s xi s i " \ Cx^YY» v i ^ K " u > x , 5 3,3.3: STi i ' f x ^ t t \ k ï Y ^ \x S < sYl x ! A 3 X x x - i k ^ S f i ps$ Y ! , v > , Yxx « A i > r u x ixY > ' Y x\ AxUx' j k l p x v i c ^ x i v î t *n„i i.<xY< ex Vt.xxkk.xY3t k * x * 3 Y xk y i \ B * < K 3k 3iK3^xi,xx xjxiJb» Yxi SxxîY xxjîx O x xfv\ \ xx * x t x k \ C L trixxv i * Î Y C iRiVY33Y «.xxxXiOx! ix-v I x x i x x ^ j xxYx xi * VV x , £ l , une autre petite Riviafed'elp ^houJlblftsV, donc la fourceeïfc éloigâ^e;de;fcV.n ecabour. chure.de .3 w. loofègenèsL ouWfa}ifcujW>; o n peut; >en.gaffant;ôopill aaùtoàr*BôBtff*}j «ne mcB^ne-^vja&i^juiqp'kl eeaidBunoïs^ d'eaus bouiHances.eriQn^oMaMliniî dslplùec ileurs endnpiût'dcifit nrenjagries! UBeijraoattïÊi cpain%vi^l(^.aiOTnd8làoiœiHltebn£nidic de reaorricepeadarib^s fonrcMàeLp^Baiôôneb pas eaccoersàibîifiieûnïaadebla; tjebred:quo1*£ q ^ o n rîtrtM^Kjdanbplaub^ ..endB^KltfuBci cretaflkîiiaflez-i^ceBfidléiaBjbiop d'ainej de»u.! quelles! la-a^uridexhafepïac, aÙÈfcBria'msb pétuofité qiœitfnitdoMéiytt^^ de qu'en ^ipedDjpaefliEéà TBquadmgai Ibib -^rès^œttépetito^ Côce coinà3siKje«i étnenhautq,-jan[ès)aeK)arsl pée érdàbleoeaé^p e ^ leur 'jauàaoîaa ;3an ibppefle, fewMnintaijnel T4Mon:'mvTiabkin?aBlk xnnqinfefi'dlplrjoY de 3-#/iia5Lfa^e®:3up]lœnq3rtî flic efaçaos. • ifernée'defrjKEbœçirip,zbbBfbwmJI zab eqioa • A-ftWfl'jiMilBlciie^ Jtovk&IHàttMaqputlify iU^retr, afeiaejieièqon a ceUèd'BÈbT«onriaiif2quîde3uplto teMktvbtn ^pnîndepjk^aneïidé œobiBM Jiiere, la Kenmenhig ( 1 )çiàrboa^^deetalB '. • • .i;>i'-t;«" O Eîsb.w ^é.avuoiî nO (i) Sur 1* Oatr; àhÂ^^^^k''1^ ' '*' T 3 >94 D t i e & i f T i o ic le*ei c§ k (Ksb?, à 4 w» tfe Is^s^ell lu roEèm» enfulse édile &Rc&à$ » in* E - y y U< ; à s se dede exile fie tfkvs  o v.\ ieAlUeei etl rilJhtsstl. i>#> t tf spfoS, k tius egule ëdErseo ^ as E: KM ou ào^ies\'«k «yitke b Ee»*?ee o s f^seiè-$ eu llnlr h Cote ïîiomsgïa^ufe itàlkweëe b Kîsadfvksi à k J\kusseMu\ s ~ Elùùtiyu S è , EU Mf^uugï^». As pk.nl \Mfdfùks b et, fers,, eb à 15 te» Aï i "" esùfeouchuro * eU bkppble Eey^hm*eE À peu ck dukuco de feu virâsôuclîure» » Eneutye ^ fu w e elesùlbusiu» sm 011K % du^kêbè* unro quels k!ouo\snx\ ~" lEuvs- uuu kk&tg $le lu Crke Orfeuknb . il ou c vrn>!ks de Voûte pies dilAVE sp \^kllè>fM\ ikfteb |» Cfaïttdt àdù/fô in Es iS %UÀkVA ! > temùn e;nk ces endsonu 0 b k W % 0 « k éV^ttepu A- buok il y t *v ifUEèE ouncun eY, de EdE-tnes, CJOUIÈ s tVsàstpèA< Iboierèîk ^;%s O^txe iWohkktï' ce cet eudEès, xC ^eVeMiW ÀèVee uuYo elkltes des trustée», .00 un le Itume eviùue les skhre; ce <p> kè> & kkUkAfe llièeEèè ùVEelp eVEe dke oies EUèoc 0 e En 0 3 erek Lac, qui elt dur une Mc4itagneelarpée; è» B tl K A K X C Ï i TiK A.s f f j <?•*> tomX dw ce *«. 5^i4*>s* c^. -caik^fc, fy xv<*xT M X, >• v* ikyCi.'* \lJ|x< U < i W ^ - 44 xi iM txxyxCxxxJ y ^ \ xix ? $ ^ 5 ! :$ < »< y* yl <rr vl * s s ^ v > îs. î p X X S |x5. X Ci.* x. y * X x x\ \-^"xV\\> il, l j X 4. N* 4 'xxV xi|>p|sxV-i x \ Xx^i U xiL 4 xxx \ v. j xkii\ ixxX yxxl xxs -ex- - xîx^ xP^xxXx x4 * \M x- > ! -x »> t r 4 H k>Vxv y kix- X * x oy 4 x\> \ Oxii 4- y 4- O i X\ x < 4 4 X < x xi 5 x xx Sx ?x4, K XX x < x Sj y y l^m y Xx ^ x 5 xi!if k X y s t U y i * xJX y > 4 iXxxi \,Xxk\ U X xx x <* x i a i 5x4.x k (; x ixix* iSiîiix. f i ixxi-' y X y xix 4 ' x iXx X V-xï xi \- Xxxx X. x- x k Ci: ix „ •! ix)- "> xi*. >i . x x x XX 4, V ixi 1 i^ii. 444444 |.> 444 4 à JNKV (>> fx ^ixxf 44xi> x'-xi x x x y'* yx x> iSi,,- •« 4> 4-y Vx*4 k xi k. ! -r<i S**'.xx4> * xxx yxx xx^ x x x ' x i X ï ' i k x 4x4y y1 I 4. X { y ]xïXxSkxJx s * y y x xi > V x^ ^ x b x^ïx^x. y Cv i y s x -x OH£ xxx1 y xxvxx y|xxxx 4yxxx4yy4xxixx 4 N xxyï xNx^ x i.x'xxi yxx x v s<y 44 , x*x ; i * \ *k> Xi* y ybc > »4x> f 4 0x4; 'viii-fx xxx *x gOtf . D l ï C R I P T I O N de cetoQuarofr** filant au N o r d , fHatè» • tation Kflna»co,fitflirf fer le«riflâau Eekkrtx. .•il Ia^peta^^r^iaré.^i&wKB^d eft à i w. de^Efil-broC? cdtepde Heckaai ou Gnkml, efeA^gw^i-rid-lKicBriaun;\on. trouve, à 4 »£idâfeïcelrjal,dteû|û&i4to%; i n , w. de oeriesdtBBiàreA éfe iuipaii»rb au.mêi»e<nom; fi wrwiupn .r^coted \90K9abounkamak , à '«."iw^ddblanŒdléieàilar^noa^ibo/rri. A t^.drf-Ja eft khKkOuH^aàttl, & enfuite une : aaircdQiakéirierjèrrjurqui'C til.fcloignée de l»i^bwlûa^£airir^C^iqueocet&fc Rivière aB^islpaid>iàs tgwepkr*>ae tes antres* die çflsJATBhaaril pkoid4gafiîcL"atxeiitiorrc.i v. Par* Ce que c'eft fur fes bords qu'eft fkaéîle der* mer idr^g.lcrûxlépaeaiatnt de lvanjtchatloEjèsaaaîarorpriàqJ: mi rfe^ifon earibouchu•IHlieis Ioi'Ncadi^rooTnmeR£eler,Cap Kro* notskoi, appelle en langue ifoioïrBys K»ui tataknVl rjuiçrfeHtaoieeKïpfterr/des KamtafeatiaB*^' 6 *^ que cei&efftHs^ G r ^ u è i i ^ ' ; ^ a largeur « f è c ^ r i t o i l f b aemnWj •^.•J--> '->b ,v/ ^n. :, .û#25e^^ as) (^«éie^orfflmenceVia M«Â'fir^flr^dàiii'edendAJuJqu'au <Cap ChiprjOTjtkdb i;to?,erkè~, KdepOiis la K ^ ^ jiojçgnBnnA'l ab auvgb ûup;:/iq -r-i-iit ^ l ï ^ a ^ p . i r a ^ f c ' ^ ^ét&uc j on l'a Dtr K i ' ï t H i T t i . se? • .ou Kemtch jufqu'auiGap iiErûii«iBB\aap eflt par-tout fabloneufe o%ptaë.,*^ît'r)l noi3«.s A 2 w. de l'extrirrutœ du! Cayjcycverl le Sud-Eft , du côté. o^o^^Ôcend Jtei'Cab -Kronotskaie <nHilEfllaD«e*Jl# gin, à.i 15 :w, ^tlaqueile, ia^a^taiuane d'alkr iedong ehfueapui é% ameiaMteaifer» viere , Mgkahig M>nl Epdœbtgi, oquiVas il fource près de la^etirifeftiirèjMlde^ lot, du ccué Mëw^HïtlaiAdë Jb H\XBT.-»M8 Caftor« EntwverfapmdoGapô Tefpadé de 50 «oi ^ M i d i i î B b N arrive ,ipar des 3DÇ4ttjuaTre^ . te Rivière C*eaca>;què|&ja)tq trda&rîaqBrjeJfra de l'autre! côté du Ûapd «di xû\ Jbô aup so A 5'wJ de larfiaifflaBq^he^ fik viere d'ulanç doit .far ^iicpaafeadreaélaDf gnée. .'Ti.'La^,GcteeraamtneraâBld'ieJ àsétaa baûe &.fabkiaeufgiii;I ne àllsqqfi «iojlzjofl Aii2,!Wi-.û^î&,utc^rd»irhQsuV Mredoher autre peflkteiftivikffttaBpellé^ -w. de. laquelle e&cpdfâ à&slfajowrhnb-àikp à 16 w. de cette oeiuatne eflj lac£rveéjfb> en» fuite r^r«inait«rrflj3&iip)o^d2) au» "Sebhg&ta. 11 y aqer*viaroauij;jy^ l'Anrttuigtftch*^ dbjWuoq diflance prefque égale de l'Annangotch, La petite Riviere^ctema1a fy iburce près de la Cbamtou, qw tombe dansrw,iVlee, T5 «pS D E s e * i * 7 i o H é?s O&ou, ElPr*>vp» dis c d p d*i Hv.^ «u psfu rodisu > îlir i CorJ duqrki a l ïlisNscueu i P P o e * qui s a J u ckpsrttv Bit tu 4c kiuseu.ydsuu Odrop, Pi rkur» à iO vu de M Jkdue%«U, s il k- J P p v «i\*sf «j* ou JePosu P -\\V< * «sus o fa fosots su pysousu J-usc M c o ^ u e a p i K Î k o CPip e d l \ « H e * V ' i , v i ' i « &* P ^ hcu\| &Ue pipruiuor! R.c'Ovcyyuuo. IPteud k i kcuKeuuPvHou supo.e ls ^ A o U c y P s , qui u l u o o vu du u*u «s> k>ueS\*uy ors ce uouec ,yeurp Rivlcsi\o rrùe, u Ce-v « i pouuguaik p p l p e 3su :\s5 OvUo y s l c u i p P ** IUYO SV de Swosoiv * a . la p \ > ss.ifa se %w Ce i yo ukcri§ 4e. eu J ^ H ce de a s &$» euaii, qui ^ r* cJ'ud I sC «spek ii- cru Sus 5 Jv stee. ucc l^yjCu? ^ quu.au, Ceuea ^ - e e e * p s e e y-y sus o.ue de la u v e | \ P ï K C O $ U . > V , 0 » VsU< * Ci» L i L - f , |"COs u e i u V o y . e s u P o s ^ u e uv% dteut fusy %d dp k Uuuuvtr su ïp ieepjcs»* 4e -op u a e y a Hau UUU.V* vlevue : s y e v<u vre.ik.no VkeùsSOvsa esU emchvi* p-epu Ppu v u s k u r s f ^ H s * u y ^ sis 4-uriU* nu fuc <u* «SuuieU pcu> *" pur dy?^ dsqp:«es « ^ Cu$ C\*u t^kù, pèeqeil u> s r , s k:p^esapu v p p rue yuau du CUr voua Uk iCiureeeeer &v\u DV K A K T C ï A T ï A. tjç l'Habitation Kamtehadale qui etoit' flmee à l'extrémité d'un Cap. » I,J;wlua -"--.i ="'• C'eft entre cette Rivière ^!^âlë * de Kamtchatka, que rs'étërid'eît *$&&'-]&>f$Ap Kamtchatkoi, dcdr^oà ^ fiarië d^s'lsADe* fcription de la dernle^^ tre ce- Cap .*& C^RiP#imrro^ SpV peliée pre>premerit 'Mer'-^SMf^éif J':J De ]'enAbouciui^^^^éiw*^ik^oa Oiinakijg, ifyi^^^h^^iéS^oat eau au Kamtchatka « ehIMVanëCette"tne^me Rivière, Pfefpâce dèT^ \VP, Wqvr-âWL^tiâ& ce nomd'où eifefôft /%nTaiPehVftohu<V^. •fur ceLaéf, juPqu^lfëfeiWcrnïred^^p^ tite Rivière qui s'y j e ^ H ^ e l k é JtibhkUljtmm,- fût Iaqaeiié enWà&ant-dè] chel min , jujqu/à run 'eridtôttb dtV Pon eft obligé de «aâipokér "les) eanohk s'i(ÙèM,< aptes les avoit tires' mtm de^-V. r!tfI[&âVéfci des marais, jh%u"W làiifctltëRiaieTe^îWja«toA ou PertvoiotcbnAldït à>i toiftëeitàri$4e iLac Koiko*krâ>l r ) V# fin'cCcttt^Rfrièrte jufqu'anLac', pàr^é rah^TètitéjM?lêb Cligne ad bras', qui- cc^ît a c^Ta%#iëie de Kamtchatka; < 'vjaflbam aj> Ja-jmaldcîd On peut aHerV pëhc^ek'fiiveT^dh'ii Rivière- Oubahfei;pSa*àK^lie'liaet ¥&ià• !-• •-••.•'.' ?.q ffv a !: ,amuq <??'.-.-î ( t ) Sur 1» Cane, ktib-n JôO D E S C R I P T I O N " t c f e t ^ Jtiar où onernitt droit & fans < toucfiee^jjori^eftf'pW de plus de 4 0 Lesrendrokspiairjdl^n palTeibnt tons pl< cbtnniK^ujenibri^ù^^il arrive de granc iriand4ior»i'/te^aff'^^alefit tacHeroe de/ia8Biwe«s(MHak^ datte ceHe de-Kai tettaçkx?riijc<je Seps actiwl-deKamt^tetkc cbïprr^eduid«iCRraÈ*/devferjdra uno If] Jeturlwy(dWOrina%,Yj(nrt*oavelapet; friv4ertrriw«nmrie UbrWttt&of' qtte-tetfiKai terwQadsuregacdein eoiTirrteifortagsliahfe ai I^fti3TiJTitonemis,tid4atBatôr^(Or^); ^fiau»xa«r«fi£ ôarisHeeitè Riv^ï^'p© aller enfuite à la chalTe, dès •B^rerfjésfc • .vE*'itoft^3b4wûptes> m>*[i& MltQn-ki, ferçoette wft^iceU(>i;ld'^4jfe/^^,'-i& à . vrnojillerd^fr^rl^hav^ 1 A1 pou'"dé cl r«r»iodao*fetsè l&vi«e£ <ttv troflfee-ce •deH'iwteli^flfb',. TC^^drreûsjfeo g*âK« jèriittRi' Sa aètabRMtft4\ *f &krW. ji Oùîfcçjlle! àvt&nptdtktôuk'O^Kmmiitinf, laoun: on trouve ettftltei^elle^dé Ëèkttïa mm^^<P MàMt&sM-^.'BkoM ,-ou .«an fl&^af3$ea'lr3«ftb^ Ctiicbita. De Koumpanoulaouai jufcjti a K D T / K A M T C H A T K A. 3©îA : bteïan, il y a environ f?ite d©o^iftanpe^fft:-! de Koloteïan jusqu'à Khoehicpodan, ày-rpaw/s près a w. j d'où jufqu'à; Karagatctr^enml ron 3. VA ; d'ici à. 1ï,©knjed^i/win;lqqa«nide& w., ^Tokoi^]k^S^mht§,^v'}tmï^ïmofiï & de cette derrùât& gtiV^ jufqu'à cejle QyC>?Br|jaj% aqafî npi&r^pBito ce qa^ikafon-p^^pi^Écs^^hzis^ipài eft à çQVkm &onw^-^m($titâis>wfaitcL La/Rivière; Qu^m^Lt sàm[mfar&idbxflL que YAhmk&igi èlteftifon ftflsb*flgku^8ari»3 l'OzernaJa * procÎJeîiaiMôjr ,zi fflàncornrjttèriioei; le Cap QukitfM, gqti'pqriap^HoferiâqEH^uôf KuoMchâdak> ;T«i^.fciil AiavflJrvéyenua^ùRï l'efpace (de:yçA.W. ;£& )3krb E( é oitùlno talte La.petite RiviefeiQtàhpwbaiélb.fam'Sfr: de l'oMbouçiiure de\iJôQajojinaia^ v&i ladKfo kàtck, jjijir bàPidn^bJaqttelle-Jte «rbirwcl un Gftr<jg;<;]§amt<$a^ eft éloignéei de. 3 3«sivisl bio&orix>iid»%3 J'ai eu. a»aft3^bdjef1«oir , r a^a^aetWA'HBfe bkatioo, r;le« vénéoiopjëa asjflD 6 * quAieisi lebrer«ltktsAl£â|r^ lallgragldp chaflè dès. 3f©»rt&:fl!atfiftft9 evnow no :««o»i A 2o; m ,devlafRa^Sû«l c p u j ^ ^ e t * » R ivierei ^o^gofiige^tfj^n ^p^^^r^uxat^ ber dans, une, geae^n^l'en^eeineBi (dans Cippofe de même-." •.. ;A>'rîrni!0/l OU • / < / « « 3®» D E S C R I P T I O N le Cernaient eft de* la kwguear de i o v^jrï y en a environ Centre l'embouehure de cette petite Rivière & celle de l'OzernaJa; ver» leurs fqurceselleB'fant éloignées de 20 w. t -A i 7-} v/> de^i la ^csigouig^chour», on t^Vè-kné^pe^ÉPBule rénomniée, appélléé Qakwtâ&yçtià'&hkixi-iù vr. de cir- cuit, & qui termine au Nord le Cap Ouu j ^ o t . -:ii(jiy £ 3 iRiviere» ^ttiie jettent danii C^Gdlii/^vojr^ EngîakiitgkoU, Ou]cèii>-<to0«to^fyvktfiyfkWaA&tchc&â'.Sur *]e:ir#brddè3^ dt y a 2-Oftrogà, déric-fe t*Viè'tffaeltei)ttkigaTiiirrt4*i Èalàgth lohey$(-'Aë-*à'J $ilge*giick.•• C'eft»là 00" comtBenêe le terrapoirodes Kor4aqôe» fixes* pjrjôé i%s ëft Itaeitéiipak- de» Karritchadals jCfqot» dan» eë^a»o&.' • :. ' ;-»»- ' V e^A -2d^J de; la^ême-fiai* ,! il tôtribé dans fa;jMétidi»lp^^ Tt-'r 0lgk>im y-Kmigcimch*-,'' eHè'coUie ïèipace $ffl^n<ïéwùtipiès de k'Mer--i & daii» cette diftance ellere^itB-RivderesjlaiwftW orP'j"e#v»f^llai'^fei -'La **. ^ e n t du. Mk&^ék <te>t&Q du; Nord.' 4ifdrrmrkiC8ura tâ\»$ié&rfte$*l&to Ûï* ded*i-<u\'"dè celte; dedtoi$kr^ la^Nork à 2 tf. a-Âlrd Wf deHîêtM^dèrnie^ on trtmvt : -3X. .fc^oilriuoH cl a: - • J •'<• © TJ K A M T C H A T * A. 3PJ , un Canton appelle ••MHgMb4Hnmit\ttim% Ofltog)} ce nom vient.de ce qu'il y aveity dans cet endroit, un Qftrog bâti! de tevre* fut une haute .ced]Hjft»i c&iibabité ;F#r eW Koriaques. A j i ^ g f i b * Âiyafal* pAtic Oûrog OuokapMmAméi&tnhnRwwto de ce nom) qui.tc^nb^dana là)T^ilgenv du cote dutNpraVi UB M i s i n j J ••„,{# l h r j • La Tebatwk* % v pjii a &fouicenrji!>ehk de 1 Ou^OuaJcape^a^hgft nuTe^njonw hré de» Rivières & pjufctatjidfj^^ a caule ;de. f a ^ a s u f l ^ ; , f l u o i e j e j f J w b cède ! pas, a 1 Qu**^A^e^ j a g ^ a ^ d ^ Toïons* qûigQuVernepffc*etrQ%ôg« ,&$<&& tout otigHie d'une Famille, &*$?*& & & par cette raifon qu'on l'appelle m^HMM kotoa. pn. ignare,Icopiut de., ïmmcJée tette:<tei^ej,0n, -mkifrmmxm 8feb. Ruires^ ornant habituées^^m^im^ismu années. spmifÂtodfit <• / % « ^ é l * , n * M f t semblifidaniteteadrott;^,^ 3on.mb 3 W n , Onprouve, entre ladAkui4kSr*a,4ftfQrf, wrogdonsnops vmcmtfomim,#rim# ment k-h.fmàé^k çû&siè^d^mfa ces 2 ,ena>c#î^lsbpé|^ gttchi en* R-u».n^rt»jôi>bqii» fi^ j&te dans la même Baie que la Roafakowa: cette Baie, depuis l'eiafaottchujrftdjp.k'R^ufa- D l S 3°4- CRI P-T.I O N vf- sa tel i l y $ >4 HsbHAtHîïts do KotMeao; fesr 1sy t e v k ' 04 5 O 005334 5\- J-0 J - , x à $ 4\ ésj: foo osiù-oateasv, te53,-> îo CuKoa ;5ppte\l te^p-^^sosi^Pk t>%, u te m-- te 53 gaètjse ^ ^ ^ t e ^ - s t e . ï U HVO te|4oJSHrkwte & teste p - ^ ^ ' tete^-te^lo^ 55 I p o 4? p t « i a te f ^ ^ ^ ^ ^ t e t e u ,Â- ^ t > te 4^te^5.oo tel ï-ïï-î pter tg?5> tess? ssteteb'j'te-^^s- l^lpsai «xteyte te pksrp ;}tetete^4s,fàù-s5? p y «s! hs§ 5 » |*te i'è^ffte ' t e t e 5i05>5:5ï5sX55 30*4 ^ 1 4 W s 4 P ^ F ^ V ^ & 0*5 &OH P53555- h prOJOSÊÎS | » ^ t e ^ ^ teaaar psu? teVoteo ao tel P u teoo: «oo^v» te-vuo > s ^> ^ o ; P^?ite<4H$, î\Iîîiî& P i VOVfSC Si55tekSn\353c5 tetep&x ilte-is^sp oos ponu; te uses te te tesrsïs., ou | \ p v w t e - ^ s UMltekkte À pu; te è l t e - x te oe Cteio^ï s l p x t e i t e t e o *tete P u t e ites y tete ®4 tel 3 4 a s s i s t e . -C5>5V5J55UX\S U-îlO; I1\U teà4'tete--te!if5 k t e w u IVtea.'O te 7 30 # 3 $ ^ - ^ ^ ^ l'te«texïrte Cooùamu te IvÉ5ij}|te- s t e t e t e \ p k a 14 iUU\V è |><35p v te te^i^te % s ^ y te-P teux^ Jv*>tete tete^-p^te5ptew teko oo'lflkli- te-" liai DîT K A M T C H A T K A . 305 I Uhiraïsr$, oeb fc f-eu èfablk lltr k e?M Htxeu.rkvnd du <kbiV\ od 11$ k fesk èen> b abc% f«r une kuu- ooJSkuek an O l f ^ qn'ibîiïu app^lk Càs^au, oc H a n p l s sbV toitfo don rempart? *H> aaro <k 1$ tbdÀs^r d'ur.o se^erse* & «k k Mrg-^ar «fîî^f^É^ ne „ ei revnoj an déiste sfkrs doohk ip>s|% de eiee\ pleees à ^ m ^ ^ d f c s c e kktssi% des autres. I.b fo^^nkcMs imd^nkv|d$> otes eu snssrer*, «% kib;?à ênpflÉir èkd& bsolhns avec des cnaèsnÉl$§k%;p!i&|^ début On %. tiare par 3 cérebV^fdrrt ffb> rte-tf. Oûsse-aa ikoiekdire c% k m à k ^ nu .\'->r i ï-es Korss&pi^ k pfopékor d sb bastion ner eu Olfrof fxmr pnlèr dineari nuira cjudV viemi«nr\fe eoklrtbre ^ Ibr % pointe tiîtene-ure de uruo Baie^ >bt <|o1k onr ^ppode f*&ïbï*nî»-sénats. Je obvtns poeor avère vn t?Oiosf| fomtlè ethe& ees Peupsc$ H%tk ces uaèVoè. Dune k r k i k met OusSuSh, ke$Uflr^^r>nr$^r^da%& pue des baltes de teeore envàrontkks rk faùkursïkk£vms?Sx eonm» èi$ ti>ar$l%$ enenne Sbrsdleution esosMeoF*? s II &»Htft f,s ik: tnàov en skV$Sl£«: kt srBtkuï JSordU on G'Y trouve p r 1$ tiers de Kouusruos <|ni • k ié •un <j\ùJ'pns$ re siouooo, B§ daîons. spnls ibrtfeK bute» lut:. L V Ç M fc * *.*X g,od. r o * 11-4 prions p u s il- mettre en ilu'ecp cor tes incurvons des lokouktchL Ce|>pp ceeneoe ces densees se losi jasveuis ve Ici suam.ee rips ces livus> d face pud tek sue sutre ïèilWi qui les, prête à pece Uî3U Ov% j.5ï ^v\*\Hi^3s^ *% Oî. \ï $£"&£ jiiJï"C vSvî*' N C5.de e eft ppp ri p.^>pix cks iiollks ; 0 les Ci|dpd<s: où ils peu;, plu* ike Lux tv 3 ^33,<&- V v » * » L>VL<. *x.i> *.. . V^ ï ^ ï VîA3%V* V."W^ 11-^3 3L S s. I ï. w •. " V . 1( P-îxkï^ ^ ^ 55 <> ^4\>\V\ t a u : H<VA\^ UV-^Ve^v-N P3I A. ÏÏNÏÀX-.V *-j* >->tX\.. .x ï^vKîv A \ " Vo *" tturi I4 iuprfc upt kunx\de lisksneu si.'. iLuplo, s.n meuisuteak; ce DLu, y p!o encore 'aspcsdfsupup erkp: np-ILu 4 Hure ' Les Coâneos sppeUpù Cette lis Se; A-v A5>jy\w< i\ P st, P foa ec«*î>uiehMr\* Ji: knet, RpLte ikripptrri qui ^snî du Poxè IL,-, l u p u\ui\s 1 Cktadeoi • voiese; rite,, dkmyfjpt. Lac qui >& «tL<fu'à e tu de <i|"i|lHiuef*^fe x il elL Istas mam f cepen, i^ inci^^deixsî rcui^fqqk^ ou ce que iLupsipÙ4» py$$r pumee du friedri nue.K •-è> % \ X \ - J e " v v •. O ^ * • • A - - "• M " J V D IT K A M' ?• Ctf>* 11 £ A. §&f à fait dans cécfcrioroit:,rn*o7RHei* ifflè1 Iiîér qui eft daos ce Laidï-elJe é&^fcfcà eti\ pente douce ée$ àeQ&tàïés. îwà&m que/ KOUE y aftdk c^dtnairéirlèrit pour ijtféndtW des* œufs d'cnPêairki que cette pèdrè^'éft) fbrntéê- à- lWàfidw M W ^ ' V â e vit ûhè fols entre lût\fl#mmitië>}.' pour der œufs-qu'ils tmtfB^Wm[fk ' 'EÏ'farP nte, difent-ite, aVok oWPce rftoAient1le bonheur de trouver les plus, gros f tarife que la raari-ne trou voit que 1*'plus petits: ce qui le fâcha fi fort, qutfc regardant le bonKe» de fafèrrtrnecornée" W'-cauiè de fbn'firftferr tune, il voulut 'M 'enlever Tes œufs ;*'rhais-'. comme elle lui réfifta, KdmV en tira veni-*' geanee iJen traînant, dans11 cet endmk, & remmè par les cheveux. Telle* eu l'idée birarré* que ce Peuple greffier refont de celui qh'il regarda cotwme loti Dieu. A 10 VA de l**OUalkal-.vaie»l, eft- la- p*tk» Rivtferê- Kitktoamu, qui va fe jetter* dans une petite Baie. Entre les eTî&OTlihu»-' rèsdecesiî Riv4efes,&prèuitt^an^ il» y-a 2'pettoes1 Baîesqui- ç^&rhnrmi^' tion* entr'elles par* ihi déerôic.?n4i. ¥&tbé£ de la- Bttie la plas•*• voifirtè de'*lT3ntrfiMi1 vaierrij OfcWGHvi, foi âtïe riv^^^èïcWpee, un pitié' 0mg*mtW>EntàM: il eft- entoure? &W>tm§m •d^tefreV- Qff> V 2 308 , ' D l S C K I Ï T I » » n'y entre que parma feul,.endsoiL,i.qi du côté de la MenmrrVïs» à-vis Entai y a, dans laMer, àjteu^dudi&atxse Côte, une petite Iilçv-où-Jes Habitau cet Oflatog' vbMcpenclaât^l'àftêV ^ UJ Aiteaffémité Tepoeotrianalç devla Ba tombe Ja^ Kitkitancaijotfbi le-petit tQ Jgimgitt biiiJùr as fiivageijufès-, élev< forikjé, pap IOœ j^mpaéb deitëie*Tetid3eni une fagéne -& cdeeéia'dëi hàuteetivuojC entre p a l 22 .pofQes^d'uee oàûd'ddtècnj l'autre ^aii Mianneuqwèarceib Qtfftqg 1 mencer dtaCai&otr^sài^ l'efpûce de>S wsb ra-lasgeur^depuisjjj0j efl; d'environ '8 "aserûso.^3 m-iill i\l Apnreiagioir trabepfirudd iCà>jqcai''t veimgEBaie ^dont teiatîijeur ^d©-8 w, qurtdxusncedaus le Continent enviror ic/. EUefaaqtaaLdfelaxgattricUssfop.feml chure fque/ dans ïdnt argliettui au'Uiea toutes les autres- JkjeajfHoo j'ai .vues l'entrée-fipEt ériHimer" >.>'f> aj ora , ha. «Rivière àa^Konega vient ife je dans'jcette Baie par/2. enxhouchurési eJi fa fourcei près de celle .de»3a Lefnaia, c laquelle on pafle ordinairement de. da K; ga. Il y a, fur la îùve.feptentrionale cette Rivièrej une haute colline; à fommeteft bâti fe petit Oûfog. ïitalg » tT K A * T C H A T1 * A. 4JC*> •dont chaque- Balagane- efti; entourée d'une -paliflàde. Indépendamment de cet Gftrog, on trc4«ve'jBU lctair/éeia même Rivière 2 Mab^^mi^&Mfkh^s^ihn^i à 8tw. defon embcudiMe3a«aSde$ •Rivière $m*fe?!Barô^ la Kara^a;"4»a2^i àftîo oo^BtiijiJlèt bcjddrun Cac ; à=>fib ^rJuççefrèft encofe.mx! aireçe -.mer -tit L^fcdni Tftêrioè) d^^iaDemarque^^pance -qu'il jetteiùrifes rétesiiWbuccsjd^Bl vsrd clair infetnblaMe eanÏÏosecpeDqes^ brjojleswie -verre xnjffcaV dtoneéaupr\ enraner: CE* daubes étant rappliquées tau;aaT3»e^tfoo*CèHfte^ fage;iïhiiraflc-ie;;raipèie des? Naburekida 'Pays. Ils difent eneoretTqae i'cwijvttrôuv» un pecicpoiflon bland'poVila Ica^euTtrqTen» ^rwi^^a>di^r^'^r|éaau^j sîfitiagment «ne c«'feraicma'iàrHii3 atiree^'eorsctxàper. - Il Bft^xdrte^daeiSiiMi© Steller^d'un trcsijxnan&l*aj&^^ de la-Raraga ; &fiqiHevc£hiwanrxjee squ'eaiilwi en a dit, mérite d'être Tsarcaoe/iéébabtrois raifoas % 1 $I-:>IP. !><&»«©& quia &mmik ai*g< mententa&tomniirireot avra deJadSiar^ quoiqurn^r^'aSc^je^^ trouvé aucune dbnirainBcam aa ëlQu'il .1 .;norinjXf3-l s-via tl •»> u c U ..- ^iO . . p r * S Ç+lfïJ.O * - ya, dan» ce Lac, u t a e e ^ e d e p ^ f f Mer appelle, par |es- &amr<&ao!aJ§ , , .qui ne fréquente janucjs les Rivières, que la Mer jette, dans Je naois «Je Ju en fi grande quantité fur -le rivage, qu'ij t tout couvert à quelques; pied? d? bac 9?. Qu'on y trouve des qoqjiilîes e» aboi te, avec de belles perje*,que Je*4Çori| j4rruuToient autrefois, j& qu'ils «ppsil Craint de verre klanwww® au(ife<*^t quelqn'un en avoit rarrguTé, il .lui< y< des panaris ou turçeu*s. • :ljt cnlrenq. qti jpal etpit occafionné par ces, grains de fgy & s'intaginant que Jes Efprits rn; Jàrjts, 'de la Mer cherchoient par>Jà. jpjriger , ils abandonnèrent ,• cette .pé Majs en paûàpt par-là» nan-feulerafisa jj^point vu de pareil JUac $ ije. n'en ai rnéise entendu panlfi-.'îà qui< que es quoique j'aie fait tet^unes efforts pour rf former avec, exaftipuie çhez^les.iiabit de ce Pays, de bout ce qui pouvoir digne d'attention, N^féroit-ce pasie tit Eac dont nous yenoas de parter». qt auroit «indiqué à>Mv.$telkr pouxuo.gr SVa.c, a&j tdàtjRi Jeqifsè on îroonre- ces. bu dangatCufes^, cesiUpoiflbns défendus & refpe^ids) des Naturels dii.Pays,?, ç^r ni^'Ojttrbeaucoup ab cpnfprnjite' avec ci D tt K * X T c «cAmrOfc A. «garjr ttppprris par M-. Steller^ irais ^jdsns ce cals il.naeft pas béedralre^iitribuer J'atqp. irienrariondes eaux tle cejbafc, airpenrotitHuafiication. fotttêrraihe j puffqu'll jy. i uH bras par lequel dites; ;fe décrrargcnt) dans iâ Karbgal à 4 ,nq uelbii jirrîbtjndruire^ & par teirioyèri duquel !cewLac peut JBj}rer3î plinpendànt le tétera dufltrx..uela Mer, cl bailler dans Jajoémps db reflua:. • Eciil nç. ferbit doiht ératmanc qui?.-dèsCofâques^,qui ont fait «rapport à Miofitéllerp.nMufltera point vil jufqo'à préfBBt cette .erpromufiica'* tiori; parce que ces-gens-là heiontpas aft fez cdrieu*, pourtfircSarnaffstiditfcchofèsqui ne les regardent r/aant iAtefeïte ffeftrtre^ poffible qtt'ffy aildés-pèries d¥nsa«Dliae( puifqu'il s'en trouvé au Kamtxdi'iuBaadân» phffiëurs petits Lacs:& petites nSèureréa? Mais fi l'on réfléchie fur* .rà CTjtffcHnare'&^ crainte que lesJioriaquëfi ont decés.uutteîj & , fuivant M^nSteflerii de cet perjesq -$> paroîe;qiui l'trhirdéiiKMMjolétli aMtéttfflhpé par nra-dnterpfetes / qui- auront; pris oei! babès de verre pouf des! perles? ou dus perles pour des bubès; -Mon Opirrion-rue" p& roïc pourtarre plus vf ajfefnblable,. car j***^ vois uarMnijerprete intelligent &habtfe<j qdfr était en état de faire là différence entre" dès* perlei & des bubes1 de verrez obtre V4' 7JI* .V D U C R I P T I O » r leur couleur vertes qui ne fe trouve»point dont kujiopquUlBs ^empêche qu'on ne les prenne pour dejrpenVt8;<ccp«xbsr cebù q n a pris des bubes pourvues p^je»* pout ùcs~ Itjâ^Hcroire qu'ij tgv»«ks tvqasik^, >,bQpnWouve yifci^viaj(romixxxi;!;r4 de ts l^ai^SiJii4.0!\v^ fe-foQùi£.>ïiàii&.timgïi»~, &/wfeJC$**$*> aunnd^trésijft^fiu la pfiutnajii^écieucej(eft ysu-ifvqj'la-Riviere xSfôujtffci^ aùsta-vis te Cap £tmk^)m^U(^-ii>\E^tû.ihaiiicéc par <&* K«rjaiï>ttei,qq(îi cependant* ne font pas re^rffitti-.pbrâl^isutnen pour être de leur £tajftq»iriils rid^iifS«>fdlerit Kbamckaren, t^kjftijltid^ parce que,, fuivant eux, Kout n'avoit d'abord-,créé, dans C4QO|dr^ol0ende| «natton^ qui enfouie ont £3gpÀtimQrpb8va1 en hommes. x L a façon ilWuT* de oe»?dnTulaires apptxwie ^ jfort jjjûello.ojïsrbêtes, &elleeftfi dégoûtante, qn^ri^ieut leur-pardonner cette]fable; car If&raœuts des Habitants de cette I|le.«paroiffent auffi fauvages & auffi barbares aux Kçfftfpes;, quq> oeHçs de ceux-ci r le font a^drnM^îv* JKbtH»s policées. *.tCes IniulakdmOsBHinntnlini»^ de i o o , icmêtne davajp^agtjtija^^y.-en a que/jo qui paient trJ^btteijÉUj{urt*ssgiIuient& vontfe cas u ^ jJhljte«entagn«fiorfqu'on vient Je ver BU K i B T C H l T I l . fïg les impôts. On pafle du Continent dans cette \Ifle, en Eté\/avec «des. Canote faite de peaux de Veaux nsawnsf mais ôfr'n's) va poincmendant J'Mvèsv'i £X>UH <?*»> *r:q A go-w^dKlasKaraga jt'cieaite'^Mss^eTiJl Taw/afiydontiia^iitt&ftkpeu éloignée de cellcde la LëtëaJMÔA' §b w. de la^nîÔr*eft la ute^^esMs&aêtonofi Gagtngb\iwàemy*ê 8 wiiJdef laquelle-e« th>uve lar H!ïrd»^nlv ,<qnélei Gu&qoas as^lett^'/^r^retfRtl^^ A toiœydeear^Kivhx^^ter^ é»?l»ur5 refpa^icte' rm£BWu#le <Dap t&**t*tja m Anapkbi, dentuda) paoaijgrândeï^rgsep^éffi de i^axtgéhessd3txWe>nitéba^ rieurc dp Wflw d^ntiarigaf'^ft'H^&^à^vîs le Capeu:- b-todsb liov* » ^-oh* t/«i9 1RES Aagir'îiW.iîJa ctriâuàp^nîistoutig'iajacjei viere^/B^éâ^iïtri >a fof>Mi>6?iyf6^Btt(&& de la Poaplolaqqiaa^baJeijetee dàltf1tfMè¥ de Penginàu Wh.^deftfe embouei&r^lslans fe.Golfada>pîdiecu*^itf^^ pace .fa® w: -emcloimuâkfh; 6$ d e ^ e i ï largeur. V >•• •>••*• » rf^/.'.-n. ihus Jf.;> . La chaîne de momagHw.tf dû ccss)'-fîît>ié-; res prennent leur tfouWB^Bjft ^t^sitttre&p fort place eh companaiR3^nJ¥i4jat)f^^l^ tagnes; elle n'eftieïoiiaa^dèsï»nM^fi^i|fe* de 40 w. enwirc«:u;J^riCofïa^ii3|i régsutt? dent ceL endrcaçreoraméyéri^Ss -'tjrjdfc.'ftav; V 5 $l<4 • x D £ S C * « P T t O W ' ptaêt Yldtme qui unit le Kamtchatka ; Ja teau-d ferme-, «Sbiqui s'étend jùfqu'; ïuittJeti & aurdtlà. A'15 w. de l'Anapkoi, on trouve la tkè Hivjere JipinsJùiïa; & 4 w. prias <teton en^uonùre ift leCap. »^nj»tSar, •tfavwfcce,eftiVkr;JYfcacede 10*7; Gb ( 3BTè3>dttXouiHiaoq efe&rt étroit,faclonc •à&ffclïas tiquefcsivîÇQèVpalTcnt par ,dd -ttltiftrrenapli de'tbcsi alTtz range «St a afe«4iiirere'fdtto éxirémftéb 1 Vis- à- ris ^ d éatMsrt, |tft bas petite lile appelleex^ w. dttdlllpiqskaïa écoule au ]& tt^paktSQ. Rivière ïMuihgîn 3 ;q4wf fe je dans ;uné Baie; idte'rftkend au long dt ^6*ttftMbace^de,£Q w., ôt de iawdans I néfcrapuhdèe terres; Cdl-laïque eôtmrient-e «JarfltrG^wtmt» \yi dfe ktrgei '&ptpâ s'ananeeifen Mer FefjJace de 60 Sur l'extrémité même de ce Çap, eft ssjrisjq (t»ftrogjJU«Btrié &ownk y habité f des UtoeferMir ."irn • *• ..; ••}• ft\ iris fil Deïcriptfdn, place' à H Miu «V'IAJJJD SrV>hwoh 2 ailles énl M V'WIléiWt^'t-i 1 » q«e dea Renards ni. :s.ne.MCP88nt ces rrnimaiK crue- dans les its>; TTsal^firiht offe celsr leur aWirerort t< n»»>àieits|ft ,*99Vt: IflttcrYfiuTsdq«$c celle Ds^^ifqa'on i.'ta ccanoit pas d'acjtre c !e-de*sn*gar D # £ * M T;C;B>. * TTK A . ' $ * $ • A 40 w. de l'Alkangin,: eft h Qomafyi ou Knlalgm.- wm,]qùï> fe jette daias; -mafe JBaie de <5 w. de long .fin1 autant de luge. A 30 Se.de la, GafeiMfa coule la grand* Rivière OuwuJesj q\i^\QUwtora , oui) a/..fil iburcé vers cetye defPJèkatcia. 1 • • w m A .•-. Les Rufls» çsttîhâti deux fois, anrvvss bords é& cette Rivière, Màikûg Dtoutotfr koi : le 1F. fut CQT&capjpat AtlMndfalÈil tiow, «natif d'Iaiiutsi^ A u ^ irive jne^ro»nale, un- peu «u-.deoûs jdexf eonbaadiuiwade la petàteRiviere KaHà^ai txtn.fe;jâtreMaas celle d'Olioutora du ;coté' o^ Midu^KiLt s d . fut bâti beaucoupir àu-déffotrs v du .Air,* par le Major. jPaa/«(jf/.,j£|u'cn a vois r un» voyé contre .les Tcbcnktebji/wlrietlesj tandis ces Oftrogs furent, biâmtôrLabaodooné«>iS brûlés par les Oliontorès. .aR-y avcntupoiirr 2 journée*) de chemm,najrfc des Cariais; de l'embouchure de l'Ohoutoea, fusa^a'î ce dernier. Qftrog., - . . ; . . . • : :-.:...<• QauijQuwe, après fOlioutora, là petite Rivière Tebtchinsknia, :anfiske<d'Jfev <tDa ra KaJalgouLwaem jirfqa'Jà la Telirxhhiskaifty on compte 20 wi.r &-autant de(Icecvej.dec-i niere ju-fqu'à l'Ilir. : A rnijiùe • csriiÉsta^o. ces 2. Rivières, on transe'un rteifir^.'t^pûg Glioataxe., appelle . Ttikcbak. .• »£-fvi- : Cet. à k BiivéfireJiir. que corrU*$$tef]é •gro* D x-'S'cx i T T I O H - Cap Afwabk oa,Oiioutorshoi, <juî s'étend m J4CToîfe%>ace jdeoSoiW. (Son extrétnité eft vi*àfT«iIâCap(iSfflïyenskoi. La Mer, qui ^ftocacfifl«Utuxj£*ps$ eft appeâlée la Mer .,xuiflddfcderi«jçj-eftis'airflncaat *ers J'y/wad^,«»tta»km^2pfe««s Rivéeresy Porat^o, Osaoto & KathrkM <d><ne pats >*!ire préàtenent la diftance qui eft entre leurs em* bahjfl*iTeay\«^aj^ au iîaiaH^dia«l«\^Q»inaa Teté^dans«asendroits: ?e i ^ « i ^ l W ^ ^ r par/Ja Befoqjefon que Jt3Jché> pf^di^jt^iso»«iB mêrae:<çndroit qae k ^ f t f o s ^ u r & ' ^ f è dttn#Duoutora du côté à u ^ d j n ^ a è , ^ qae depuis PeiHoaucbure de ta&alkiaa, où fat bâti le ^mjjgà^^^QikBOsite^ joiqo'à la Pokatck**uàb^a Sa^oosadefcBirimarchœiaflrec des Ai^t^n^cswnslezgâ on axâiaterils; ,,.^> î&BtttenteiReije^ il y^qjuflafdjuapw iuU eânacmpli dftrcâhe*^. .èkisneirttmit^efil daapiie mêjpfcâBvl&ajfe ottioe JawscAde "iàbktia&'Anadir tnïiloAss^ de lavmâïbll LajiBBtôsoceh ekpuoi tetiPort & Riérre feQ^jfaaïijrfqa'k Benàbèuchurede |!Aj!ipijr^:ï<tt^ fai- © t/ K A M T C H A T K A . tes dans l'expédhion nsarMrae, -de'/rÇH sie^; Les Côtes, depuis la BoJbcejBîéïidîoirfCj des Kouriles, ou deiKodH^Ï*iL^pailtKi jufqu'à l'extrémité d^^p^dllcltoaloott^ofst qui, fuivant ces mêmes ctbferrationttîueiKaiW <$7d de laticodé^feo^rœ^ gneufes „ & fur-toud darâdejs ^odrâts 4* Jajfe O p s ç'a^m^cer^o!aTl®L: MeVùîvôV & aiuoqQ :im* 3i.iiv. jb iup 93nfiilib si Jnaraak § VIÏKT>«sr#oi»es3gi^ Men\QtientnlK\ïMe$ii*s rmbwtoù*e&t&& kuUj£ypathi>pu< £aps fa KâOrtttttyW M idspuisi'àeti. èhdf«m)iAis£UabMW{ d*rbj£>L •j'PA%fMSfc> jafâ'ôlx'$iv&mi$& KI e-np f q ^b .IUL- >£«" É05Pfa(i/3kîis.i'ô ùJôO nb as ; oîid Jul J «i'i. âIBM B1 ib oiurbuodrna'l Oni ne trouve gtt«BMe)iRlv^r^cbft^dd?*îs ble depuis > l!embd«<^baoa*JQie^tfigosstfté^ jufqu'à Lopatka ou Kexrs^iîniéôhtiu;ria1«iii1èJ du Cap Kourile \ npàiœTO^ibaab^taeSde montagnes qui drsdiasvie tKaoAl»ru«ËW?«s'«ir tend jBfqu'à la Msmè6srier*Kfê. ïAïAfyiùà Côtes/ 'dans cecoafpaeel, &nàô esx^bfisfeetç. pées, remplies de^Raos} «e Çâj»nc*J>tié> Baies, oùles Vai&auxqst*st^^ lement dans les cas decasi^fFitét T l\^b^ près de> la Bsje.d'Awiittma!usine qoefits 'Blé' raoncagnqufe appellée 'WifàtcbifàefctypÈfc). « M Baies, il y en a s qui font plus s des à plus sûres que les autres, fa jfeHaubittskato & Girowat». La-je. fous?temême degré de latitude que la Vitre Qpata, donc ou parlera ei^ après a*, eftr entre & prefque a» nùheu cte la cJtdo^Cap Keurile. :Ila petite Rivière Acbmcha*, qvP'fori piedd'une montagne du même non?, v «tijettàr dans la IMè d'Achatchirrsfckia; etea encore 2 pèritéS qui fe déchargera < la' Mer Oriemloate^ La 1=. eft nomi Pakiaufi) cVI^-aS G/twrfhwa. Il jra w. du» Cap Nourrie ju%r-'à la Gawtiloi & d'ici-è> la Pabioufi, feulement1'2 werfl Le1 Cap Koutile, appelle par les Ru Koufilstaïa Lopatka , & par les Kour Jûapour, 'eft là Pointe< méridionale du ( de Kanstchatka, qui répare l'Océan Ori tal de" la Mèr de Pèrtginai On lui a doi ce- nom,/ parce qu^ritte relTemble à romoj te^d'un-hommei >^ Mi Sceller, qui y a été, dit-qu'elle r? élevée- qae-W- iofâgëhés auJdèflus de ibrfaee de-là Mes; ^<éft'^e;qir?là'rfnd jette- à-defréquentes& grandé^^ir^dfttio] auuT'orr- n'y trouvcdes- Haè«faWbns q 20; VA dèvla Côte-, à< l'èxceptSd^ de ce] «^•à^lcnres^GhaffeUr» padent: I'I^OT- pc B p K A M T C H A T K A , ^qqpg prendre des Renards ordinaires & dos ffàtis ou Renards blancs de montagne, LorPque les glaces apportent avec^ eux tes G*-> ftoxs, les Kouriles, qui fujùçnaefiE daws-ea* temps,à l'affût le long-.de8j$ôtesv\s?y flftw femblent en grand, nonabrasc, lï ne>.«rô& qaô» do la mouffe l'efpace de J g l .w. t depuis 1» pointe de ce Cap, & lteft n'y 'voit- ni Ria vieres, ni ruifftaux, mais feujemet» quête* ques Lacs & quelques.» rnaraisi nlteifol eft& compofé de deqx coi^a*jiidea>t l-i«#i«UFe eft de roc, & la fupejieur.Oidnaiia efpeoe à» tourbe. Les in$ud»ri^)fréquente!i pn&a-en-» du. fa furfàce pjeigejateupedt* tertres; Après le Cap,, Kourileq efciftfawiriçanc te long de la.Côte Orientale-vers là Noté* là) première petite Rivière que J'prr rencontre, îuivant la.defcripdcade.Mv-; fibellery e2ap~ pelle Uutatauvipit: eHe- le jet te dan» la ..Met» dfèPengina, A»pr^nd^i^r^-du/ipied»<tei la mêrpe montagne qiiéJa'jGaw«dpw»y'-«HHtfè jette, dans la. Mer. Orientale.; maisrielon mes ; informations on. tr ou v©., encore; encrai le Cap. Koqple & la. Rivière Qutatoumpte',; 7 autres, petites Rivières- donc voici? le* noms: Toupqpit^-dïoukÀjmiiMp'pou, Tchipoutpit t Owip)wbpo%$J^mi*hy &-,Majipif. A 2 w* de ]'Qua^ournpit;, ¥ient 1^ jeçter dans- la Mer Japeù&fâixtes^J&fyjtt- £20 D E S C R I P T I O N cboun ( i \ fur le bord de laquelle eft fitué" le petit Oftrog Kotcheiskoi : à 3 w. plus loin eft la petite Rivière Pitpoui, qui fort d'un Lac affez grand, & féparé de la Mer par une haute montagne. . Les Ruffes appellent cette Rivière CambaUna, parce que l'on trouve dans fon embouchure quantité de Kambala ou Barbues; on donne le même nom au Lac d'où elle fort, & à la montagne qui eft entre le Lac & la Mer ; mais il eft appelle en langue Kourile Moutepkouk. Sur les bords du Lac Kambalinskoi, il y a un Oftrog de même nom, habité par des Kouriles. La largeur du Cap du Kamtchatka, dans cet endroit, n'eft pas de plus de 30 w., & l'embouchure de cette Rivière paroît fort près des montagnes fituées à l*Eft, qui forment les Côtes de la Mer Orientale. Du Cap-Lopatka à la Câmbalina, il y a 27 w. mefurés; M. Steller y en fuppofe environ 35. A 1 w. de la Cambalina , fe trouve la Tcbioufpit ( 2 ) ; à 3 w. de-là, on en rencontre une autre, appellée Iziaoumpit (3); à 3 w. de celle-ci eft la Tcbouicbomnpit ( 4 ) , , fur '.'('•) Sur la Carte, Toupitpit. .(2.) Sur la Carte, Retchipnaph. { j'). Sur la Carte, Ouripiuchpm. - ( 4 ) Sur la Cartej, Mupii. Bfl EiMTCBiTli. 3*1 fur le bord de laquelle éft un petit Oftrog nommé Terrain. • A 36I w. de la Cambalina, & à 20I w; de l'Oftrôg Terntin, tombe dans la Mer la Rivière Igdig, que les Ruflès appellent Ozernaia, parce qu'elle fort du fameux Lac Kourile qui eft à 35 w. de fon emboucha re. Ce Lac, appelle en Langue Kourile * JXfouaiy eft entre 3 chaînes de montagnes, dont la i c . s'étend depuis la Montagne Cambalina, à l'Eft; la 2e. forme la Côte Occidentale; & la 3 e ., qui eft du côté dit Sud Eft, forme la Côte de la Mer Orientale (1 ». Il faut traverfer cette 3 e . pour gagner l'Océan. Du Lac Kourile. en allant du côté de l'Océan directement à la Ri-? viere Awatcha, il n'y a que 19 milles {2) j mais ce trajet eft extrêmement difficile, puifquil faut traverfer n montagnes fort hautes, dont quelques-unes font fi efcarpées, qu'on ne peut les defcendre qu'avec des cordes ou des courroies. Les Rivières qui viennent fe jetter dans le Lac Kourile, font: la latchkououmpit, qui fort près des montagnes, & dont l'em(1) Je parle ici d'après M. Sceller, n'ayant point été du côté du Lac Kourile. (a) On croit que ce font des milles d'Allemagne, .dont 19 valent.31 lieues de 2,< au degré. Tom. I. X gît D I ï C I I M I O » • bouchure efl: du côté do Midi de la Jours ce de rOzernaia ; la Giligifgoua, oui fe jette dans ce Lac un peu plus au Midi que la première: il y avoir antienrsernent au» près une petite Habitation du même nom. On voit, entre ces deux Rivières, un rocher d'une blancheur éclatante, qu'on appelle Iierpine. La Pkpm eft la première qui fe jette dans le Lac du côté du Nord, ver* rOzernaia. Voici les noms des ruisféaux qui tombent de tous côtés dans ce Lac; Ânimin, Mipoufpin, SiaoUcb, où continence, te Cap fur lequel eft bâti KourilskùQftrog ; on trouve enfuke la Rivière Lmêa. La Baie Goutamatcbikach, les Rivières Gagitcba, Krguvipit, Kir ÔV, Pif; c'efi tprès l'Oftrog Ka.mak.qae s'avance dans le Lac k dernier Cap Touioumen. De-là' en tiratit vers le Nord, on rencontre les Rivières Koutatoumui, Quatwhoum-keumpit Katkoutnoui, Tatrioumi ou Tateijmmi, Gi cbirgiga, & Ouroumouu Malgré une fi grande quantité de Rivières qui viennent tomber dans le Lac, l'OzeraaJa efl: la feule qui en forte peur fe jetter dans 1a Mer. Les Kouriles des autres Ifles l'appellent Pitzam. Ce Lac eft environné de montagnes confidérables ; h plus haute, qui eft en forme de pain defucre, eft appèflée Qiêfnigoukh' D C Ï Ï K ' T ' d l i ï i A. tji'g iatatch; elle eft fituée vis,-i-vis l'Ôftrog' Kamak. Celle qui eft du côté du Sud-Eft, & que l'on traverfe pour gagner l'Océan, s'appelle Giiapoaktch, ( Montagne qui a des oreilles, ) parce qu'on voit fur fes côtés deux rochers qui ont quelque reflèmblance à des oreilles. La Montagne que l'on traverfe en fortant de Temtin pour gagner le Lac, eft appellée Taitcboittoum; Celle qu'on nomme Tchaaouktch, ( Montagne rouge, ) eft à fembouchure du Lac du côté du Midi. M. Steller ajouté avoir àppercu devant1 lui, dans fa route, depuis JaV/ina jufqu'à FOzèrnaia, 2 Montagnes fituées de chaque côté de cette Rivière, qui toutes deux jettent de la fumée depuis longtemps. Il dit dans un autre endroit, qu'elles font fur la rive gauche de la même Rivière; niais il n'indique point leur nom, ni leur nombre. Quoique j'aie été en 1738, jufqu'à l'Ozernaia, je n'ai cependant point apperçu ces Montagnes ; mais feulement des fontaines bouillantes qui fe trouvent fur les bords de l'Ozernaia, dans deux endroits : à 20 w. de fon embouchure quelques-unes fe jettent dans la Paudja -, & les autres dans l'Ozernaia ; toutes font du côté de fa rive méridionale. On trouve, fuivant M. Steller, à o w. de fembduchure de la fource d'OX 2 324 D E S C R I P T I O N aernaia (mais on ne fait de quel côté) une haute Montagne blanchâtre qui reffemble à des Canots placés perpendiculairement ; c'eft pourquoi les Cofaques l'appellent la. Montagne des Canots. Les Naturels du Pays racontent que Koutkhou, le Dieu & le Créateur du Kamtchatka , a demeuré quelque temps dans cet endroit avant que de quitter la Terre; qu'il fe fervoit de Canots de pierre fur la Mer ou fur le Lac pour attraper des poifr fons, & qu'en quittant ce féjour il avoit placé ces Canots fur ces montagnes. Ils lès regardent avec tant de refpedt., qu'ils craignent même d'en approcher. A 15 w. de l'Ozernaia, fe trouve la petite Rivière hhkhatchan ou Jawina. Il y a fur. le bord une Habitation de Kouriles appellée Aroutchkin, & aurdeffous la petite Rivière Aangan, qui vient du Midi y & qui a Ibn cours à peu de diftance de la Mer : elle fe jette dans la Jawina; A i o w , de l'Habitation Aroutchkin y on en trouve une autre fur la petite Rivière Kankbangatcb ( 1 ), qui fe jette dans l'Aan* gan, à l'Eft : cette Habitation Kourik s'appelle Kojogtcbi. t • .{ri Sar h Carte, KmKhmptttk. V U K A M Î-'C : H'i T K A. jaj" A 17 w. de'lajawina, coulé la petite' JRiviere Kilkhta , & en langue Cofaque , Rochegotchik; c'eft fur fon bord & à 10 w. de fon embouchure, qu'efi l'Habitation du KourHe Conpak ( 2 ). • On trouve, à 16 w. de la Kochegotchik, h. grande Rivière Jpanatch ou Opala, qui eft. regardée comme faifant les limites du territoire des Kouriles ; elle prend fa fource au pied du Volcan d'Opala, qui furpaffe autant par fa hauteur que par fa célébrité , toutes les montagnes qui fe trou-' Vent aux environs de la Mer de Pengina; car les Navigateurs f apperçoivent des deux Mers; & il leur tient lieu de fanal: il eft éloigné de la Mer de 8j w. M. Steller dit que les Kamtchadals ont beaucoup de refpèct, pour ce Volcan, & qu'ils n'en parlent qu'avec effroi : non-feulement ils craignent de monter fur cette Montagne, mais même de s'approcher du pied ; car, félon •eux, il y a dans cet endroit tin grand nombre d'Efprits appelles Gamuli: auffi y trouve-t-on une grande quantité de belles Zibelines & de Renards. • Les Kamtchadals l'affurerent encore qu'il y a fur fon fommet un Lac fort étendu, & (j) Sur la Carte, Cmnak. x3 3»6* D i s c * 11 n o u , qu'on voit tout autour une grande quantité' d'os de Baleines dont ces Gamuli ou Génie» fe nourriffent, 11 y a deux Habitations de Kamtchadals au long de la Rivière Opala; l'une à peu de diltance de fa fource, & l'autre à-peuprès à la moitié de fon embouchure & de fa fource. Il y a un affez grand nombre de petites Rivières qui viennent fe jetter dans l'Opala 1 une feule cependant eft remarquable, c'efl la Ningoutcbou ( i ) , qui tombe du côté du Sud-Eft, près de fon embouchure; elle eft aufli grande que la i e ., & a fa fource très éloignée: les Cofaques l'ont appellee Goligina. Il y a, fuivant M. Steller, a Montagnes confidérables à fa fource, l'une appellee Otgazon, Se l'autre Saaneu* En remontant le long de cette Rivière, on trouve, à 14 w. de fon embouchure., le petit Oïlrog appelle Kououiouktehen. ..'• De l'embouchure de l'Opala jufqu'à la. Bolchak il n'y a pas une feule petite Rivière qui fe jette dans la Mer , quoique cette diltance foit de 85 werfts. ; Depuis le.Cap. Kourile jufqu'à la Rivière Cambalina, la Côte eft baffe & plate; Si, (1) Sur la Carte, Nigoutthué. > éte-là- jufqu'à -celle d'Ozernaia, elle eil fi efcarpée & fi/montagneuTe, qu'il ri'eft pas poilible d'approcher de la Mer. Depuis FOzernaia jufqu'à rOpala, elle eil amit montagneufe ; mais les montagnes font beaucoup moins roides: elles s étendent vers la Mer & forment des collines, aulieu que depuis FOpala jufqu'à la Bolchaia r les Cotes font fi unies & fi plates, que ce n'eft qu'une plaine, où l'on n'appercoit pas, l'a moindre colline près de la Mer. Après l'embouchure de la Bokhaîa, la première Rivière que Ton rencontre eit, celle cTOao«f, qui a été appellée par les Rufles Outka: elle coule de la chaîne de montagnes; & de la Bolchaia jufqu'à iort embouchure, il y a 23! w. Brefque au milieu de ces 2 Rivières, vient fe jetter dan» la Mer un petit ruîfièau, que quelques-uns appellent Itou ou Vitouga. On trouve iur le bord de la petite Rivière Outka, à 15 w. de fon embouchure, un petit Oilrog Kamtchadal dont le nom eil Oujaoul. A 42-î w. de l'Outka vient fe jetter dan» la Mer la Ktcboukig, & en Ruife Kiktcbick: elle eft beaucoup plus grande & plus poiffoneufe que la première. On trouve fur fes rives 3 Oitrogs habités par tes Kamtçhadals. Le i r . , appelle Tchaapingmij e& X 4 &t ÛEicàirTioir & 14 w. de la Mer. L e a d . , nommé Kfi ginoumt, eft à 3 w. au - deflus du précédent, & le 3 e . , connu fous le nom de Tcbatchamjou, eft éloigné de 8 w. du 2d. Le i r . eft le plus coniïdérable, & tous les autres font de fa dépendance. La Kik. tchik coule le long de la Mer fefpace d'environ 10 w. au Nord. On remarque la même chofe dans prefque toutes les Rivières qui coulent dans la partie de cette Côte, qui eft fabloneufe. Entre l'Outka & cette dernière Rivière on en trouve 3 autres petites, appellées Koungan ou Kongan, & Mououkbin ou Mouchin : elles fortent des marais, & non de la chaîne de montagnes, comme toutes les autres Rivières confidérables. De l'Outka jufqu'à la Koungan, la diftance eft de 11 w., & de cette dernière jufqu'à celle de Mououkhin, d'environ 17. A 6 w. de l'embouchure de la Kiktçhik, on trouve la petite Rivière d'Outcbkil^ qui le décharge dans la Merj & à une égale diftance de cette dernière celle d'Okcboucb, au-delà de laquelle coule la petite Rivière Nemtik, qui prend fa fource dans la chaîne de montagnes. Il y a fur fes rives une petite Habitation Kamtchadale, connue fous le nom de Souchajoutcb} olk eft. à 15 w. de la Mer. Dr/ K f ï f C H i T t i §ti$f • A 22 w. de la Nemtik, eft Ylgdikb, ou Idich: les Cofaques ignorent pourquoi elle eft appellée Kola. On y trouve une Habitation nommée Maiaquina ou Maiakina, fituée à~ une égale diftance de'Ton embouchure. / A 16 w. de l'Igdikh, coule îa petite Rivière Kaikat. On trouve à 5 w. celle de Chaiktou. A 3- w. de cette dernière, fe jette dans la Mer la Rivière dé Tigemaoutch, & 10 w. plus bas eft celle d'Enouje, qui ne fe décharge point dans la Mer comme les autres, mais dont l'embouchure eft dans une Baie appellée Tthkanigitch, qui s'étend depuis l'embouchure de la Rivière Gig ou Guig, où vient tomber au Sud-Eft la Rivière d'Oudou ou Koumenjina. La Guig a été appellée par les Cofaques Worowùaiai ( Rivière des Voleurs, ) parce que les Kamtchadals, qui en habitent les bords, fe font fouvent révoltés, & ont tué ceux qui venoient pour lever les impôts. De l'Enouje jufqu'à l'embouchure de la Guig, on compte environ 16. w.;! la Baie* Tchkanigitch, dont nous venons de parler, s'étend vers le Nord depuis Fembouçhurœ de la Guig, de 20 w.'environ: Ta largeur eft à-peu-près d'un detm%kc.:, c* elle eft éloignée de la Mer de-50! à 100 fagenes. X5 $30 D I S C I I ï T I O S Qn trouve, fur les bords de la Guig, à 2c de fon embouchure, un Fort habité par Kamtchadals; il a le même nom qut Rivière. A 8 w. de la même embouchure on i contre la Rivière de Kojaglou ou Kma à 3 w. de laquelle eft celle d'Entoga, à 4 w. de cette dernière celle de Kosfoim Toutes ces petites Rivières prennent l fources aux environs des marais, & \ fe jetter dans la Baie Tchkanigitch. , A 9 w. de la Koftoinatch, elt la Rivi appellée Brioumkina , qui mérite fur d être remarquée, parce que c'eft - là commence la Jurifdiction de Kamtchats Oftrog fupérkur, le long de la Mei Pengina. Tous les endroits dont nous nons de parler, font du département Bolchereiskoi. A 13 w. de la Brioumkina, vient fe ter dans la Mer la petite Rivière Koi kowa : il y a fur fa rive un petit Ol Kamtchadal appelle Chkouatch. Ceft long de cette Rivière qu'cfr. la route < ver qui conduit à la Rivière de Kamtt ka; mais elle eft peu fréquentée. . A 36 w. de la Kompakowa, on ren tre la petite Rivière de Kroutogorowa. lé bord de laquelle eft l'Qftrog Takhi DU K A M T C B A T E A. i|X wottm ou Tacblaat'mouw. On trouve 6 w. avant l'Oflxog la Rivière Kchoua, qui fort; des marais & va fe jetter dans la Mer. A 24 w. de la Kroutogorowa, eft une Biviere aflez confidérabie, appeliée par les Kamtchadals Cbeagatb, & communément Oglou-komina : elle fort de la chaîne & du pied d'une Montagne, nommée Scbanougan, ou Skhanougan, & fe jette dans la même Baie que la Kroutogorowa. On trouve, en remontant vers fa fourcé*, à 30 w. au-deflus de fon embouchure, un Oflrog Kamtchadal appelle Takaut ou Takaout. Ceux qui vont au Kamtchatka, prennent ordinairement dans cet endroit ce qui leur eft nécefr faire pour traverfer la chaîne de montagnes: ç'eft le long de cette Rivière qu'eft la route qui y conduit. On la remonte jufqu'à fa fource, & après avoir paffé la chaîne de montagnes, on defeend jufqu'à la fource de la Kirgonik ( 1 )*, qui fe jette dans celle de Kamtchatka. De la Kirganik on remonte, en côtoyant la Rivière de Kamtchatka, jufqu'à Kamtchatskoi-Oftrog fupérieur. Tout le Pays entre l'OArog Ta* ( » > Cette Rivière eft dans les Carres Ruftes, mais elle cft placée à l'autre bord; ou il faut fiippofèr qu'ily en a deux du même nom. KiecMy* eft pris dans la Carte JUifte. ^3» • D l S C R Ï Ï T Î O N lcaut & la chaîne de montagnes, eft un Dé(èrt de ioo w. d'étendue. Depuis la chaîne jufqu'à Kamtchatskoi-Oftrog fupérieur, fi y a 65 werfts. • Cette route eft fort difficile & fort dangereufe, puifcju'il faut en faire la plus grande partie for la Rivière, qui ne gèle pas dans beaucoup d'endroits, à caufe de fa rapidité ôr, des fources; & l'on eft obligé de côtoyer fes bords, & de paffer quelquefois fur l'extrémité delà glace: fi elle fe rompt il n'y a plus aucun moyen de fe fàuver >arce qu'on ne peut pas gagner le rivage es bords de la Rivière étant remplis, dan ces endroits, de rochers efcarpés. : On ne peut pas toujours traverfer la chà rie de montagnes, il faut attendre un tem] calme & ferein ; autrement il feroit inàpc fible de voir le chemin, & l'on tomben infailliblement dans des précipices, d'où eft impoffible de fe tirer: on attend q u quefcns au bas de la chaîne dix jours , même davantage, un temps favorable : le juge propre pour paffer cette chair lorïqu'on nappcrçoit aucun nuage fur abmmet de ces montagnes; car p o u r ] qu'il y en ait, c'eft un figne certain qu <éft menacé de quelque ouragan. Il faut un jour entier pendant l ' H i 1 DU K l M T C B U S i $38 pour les traverfer: l'endroit le plus dange*. reux, eft le fommet que les Gofaques appellent Greben, qui fignifie peigne ou crête t II. s'étend l'efpace de 30 fagenes;. il a la fi-, cure d'un vaiûeau renverfé ; fes rampes, font fort roides y on ne peut paffer par cet, endroit qu'avec beaucoup de peine, même, dans un beau temps, fur-tout parce que la, neige n'y reftant point à caufe de fon extrê-, me roideur, le chemin y eft couvert de, glace. Les Kamtchadals pour traverfer cet endroit, mettent des pointes pu clous fous, leurs raquettes; ils y font quelquefois fur-, pris par des ouragans qui. fouvent leur font perdre la vie. . On court encore grand rilque d'être en>, feveli fous la neige, foit en montant, foit en defcendant, parce que le vallon où paP* fe le chemin, eft fort étroit, tandis que les. montagnes font fort hautes & prefque perpendiculaires ; la neige s'en détache alors? au plus léger ébranlement:, ce danger effc inévitable par-tout où les chemins,fe trou*. vent entre des vallées étroites & profondes^ On eft obligé de monter à pied cette montagne, parce que les chiens ont bien» de la peine à y grimper même avec une; charge légère ; lorfqu'on la defcend,." on nés jaiflè qu'un chien an traîneau,, & l'on. dé> 334 D E S C R I P T I O N telle les autres; autrement il feroïc'ir fible de les conduire: pour empêchei le traîneau ne gliffê & ne tombe fur ce! maux, on attache deflbus des anneau cuir. Mais quoique ce paflàge foie difficile, cependant comme c'eft la i ordinaire pour aller au Kamtchatka, il tout lieu de croire qu'il y auroit encore de difficulté & plus de péril, fi l'on varfok le Kamtchatka d'une Mer à l'ai A 34 w. au Nord de l'Oglou-kom on trouve Y Itcha, qui vient le jetter ] que au milieu de la Baie qu'on appelle ', kanitch: elle s'étend vers le Nord Tef] de 5 w. le long de la Côte ; à 20 w cette Rivière eft l'Oflrog Kamtchadal pelle Oaout. La Petaai, nommée par les Cofàques fochnoia, prend fa fource au pied de la 1 te Montagne d'dkblan : elle eft éloigné* Tltcha de 32 w. & 300 fag. Le petit trog Kamtchadal qui eft conftruit fur 1' de fes rives, à 40 w. de fon embouchu eft appelle Sigikan. On trouve, à 50 w. de la Sopochnc xa Morocbetcbnaia, enfuite la Behgobma & la Toulagan, appellée par les Cofaq Chariouxewa ou Khariouzowa. De la Mo ehetchnaia jufqifà ht BelcgoJewua, il -i D V K A M T C X AT X A. J J J 50 VA ; de cette dernière jufqu'à celle de Toulagan, 26". Onpourroit, en côtoyant toutes ces Rivières, gagner celle de Kamtchatka ; cependant on ne fe fert de cetce route que dans une extrême nécefiité. A 40 w. de l'embouchure des Rivière» Morochetchnaia & Belogolowaia, font a Oftrogs ; le i r . appelle Aàagmt \ le 2 d . Milkhia on Milchia. On trouve anffi fur les bords de la Toulagan, qui eut plus grande que les antres, de petits Oftrogs fem* blables : le i r . , appelle Kivrin, eft à 30 VA de fon embouchure: le 2 d ., dont j'ignore le. nom, à 26 w. du ir. : le 3e., nommé Gmmtin-makailon, eft éloigné de 20" w. du 2 d . Il eft encore appelle Brioumkin, du nom de fon Toyon ou Gouverneur. A 16" VA de la Chariouzowa, coule la Kawran, fur les rires de laquelle eft fîtué, à 17 w. de fon embouchure, un Oftrogdu même nom. On trouve 7 petites Rivières entre celles de Kawran ôiid'Okola-waem, qui en eft éloignée de 40 w. 1. Lilgouluhe, à 5 w. de KawTan. 2. Gawn, à 2 w. de LilgouJtche. 3. Tcbelioumêtcb, à 1 w. de Gsvan. 4. TinioucMmou, à 5 w. de Tcheliournecds. 5. Galingy à 3 V. de Timouchlinou. 6. immaubtu-UMum, à 6 w. de Galing. 7. -336" D E S C P I P T I O H jitlwt-vaem, 4 w, ptes lois que I tchon-waerru Il y-« eu auweiptv fur les bords d iH»te-v«eiQ*.une Cplewe Karptcèad»l( TJ esaifce plus. Cette Riviert eft rem bte, parce qs/ù pejfcdeéaRancie^eTc bouciwre, s'avance en Mer feipaee yr. y le Cap Ottikelott&i, que les Rat dsjs appellent KftbUgm: fa largeur.. s o v . On trouve, au côté méridioi «e Cap, la Rivière Kouatcbmm q>%K -mftt, & du côté, du Nord çelle.de êti(kbûfl-Q§iiïwtietkban,qu'on eftiaat "4,djr%sg«ée de la Tigil de 50 werfts. , A peu de diftance de l'emboucRtii . l'OlmaVwaejn, 00 trouve» psès de la j » , une petite 10e §on> élevée &-m ajneofe, dans laquelle en aîSége* on les Koriaqoes de cet endroit, qpi av tué 7 Rafles, parmi lefquels. étojt un telot de M. Rrrônj, Chef-d'Efçadfftv:.- Après la* Tigd, eu avançant vei , Nord» la IA Risiere que l'on rencor iafft )*\Wttlovm ; à laquelle les Cofaqat! :. cjonriéVle nomdQmwna-* de celuid^tn «rjaooe djftingué^ qpi y demenroit: autre De la Tigil à cette Rivière, il y a JQ • ;i ^4 «y-dpfon ernbopcôure ,:eftfitué,UB M$ Qfeog 4e Kôtiaques, appelle Gmitc i a ir: K A M TIC m A T £"A. jgtf, gen; fur le bord du rwfieai&'KttiâtiJûtt ; & 3 w. avant d'arriver àrOmamaa, on trouve l'Habitation du Koriague Tmgtm. •.. A 40 w. au Mord de lOmanina, eft la* petite Rivière Boàtebkog, dans laquelle r près de fon embouchure même, fe jette, du côté du Sud-Eft, la petite Rivière de Katcbom ou Katkkana : à 36" w. de-là, eft celte de JVaem-pa&à ,im les rives de laquelle eft. fttué le petit Oftrog Mmiakousa; il était entouré d'un rempart de terre , aujourd'hui entièrement écroulé, & l'Oftrog prefqae défère: les Koriaques qui v habitaient, font allés-s'établir en divers autre* endroits. > * ( À 35 w. de Waem-.palka, coule la Kahsmu^waem. Prés l'embouchure de cet-' te Rivière, il y a un Cap rempli de rochers, qai s'étend au Nord refpaee de 2 w. . A 3 w. an-defit» de ce-Cap*, fiir 1» riv^ ièptentrionale de cette Rivière, eft un petit Oftrog appelle Giratchan. Encre cesmêmes Rivières , il y a .2 ruiffeaùx .qu'on nomme Ourgi'ioatm ôt Taguitgtgew, qui tiennent fe jetter dans la Mer; le i r . , à 15 w. plus bas que la Kaktanou*-«raem, ôt'le a 4 ., k6w.. du premier. , : A,33 w. de laLKabtanou-waem, coulti la KaPcbtsih3Bam<r qui fort d'un Laciituél Tom. L ' Y 338 .>.B> • *.c L I m là » ; " fiar Ja chaise de xncotagnesv La. Icâgut de ce Lac„ du Sud au Mord* eft; deao fur 17.de large ;."&,-5 &. :iau-defipus L a c , ij y ai une tatoeafocataracre appel £ùWtqn; cftoui^ft cauK£.que ks;Cofaqi eux noirnné cette Âivierje-Eailamr au- li de Eifiatiaw. Le» Kceâaqaes ontudes-Ji fcxatioos furies rives^i daas JXQISjendrc étoffèrent?» La 1^ eft fioaeç un-ipeu ,<p haut.quetlaeataraçla;^eeiée|c]e pêj*tr< trog Awaaitfiw\ , . auquel ues Ccdacjuési r dorme ;lè:.nqrn de ifWfcwfoii jàpàtiocn; ad. ejft^#ejiii> d'^i^BVit-.^.dè,'. Je §s, ,1 lai d(Jiu%oJMran,i ouie BoUanskouiofént De l'embouchure de k Pallarait^ulga HOftrog iqfeJieur, J i . ly J& umxrrron §£ v &.de cefi^QftEQg ja^tlaUJ. eud^{ abna i compté; 'u*5'4 « Le jfcfc'i^fhtagh efiVqda fur un endrpjt flafurfâ^^'pÊpWs^ fi efcarr^àfi^ori n© peuferU'i.UipiiteriJjq front* ^fr^nc^jtnn J ingviul ,s v li r^rw E p w e î l ^ S ï ^ r é a d l RaJJafjft&eteJ& tanouijyaeaj ,ivitjîner^t(fe.^etter'dansriapAd les ^eiut petites J&me^ïÉùniitm cfenïïe tcô^oMsv.rjA ic.-iefk<a anrw.vde xeÇe; Kaktaaou-waérn, .&• Ja aft* >eft/&kxg*»5e 1 lu I e . de.T*4 w, Pttkàie J'erobpacahUffe i k.Xtfatchkatou^ eft un» petit Ofliog q: D t W if M? t c i i H A, §jà< lesKoriaquc» moél&nl Kamfr^à^kt'Sc W Cofagueé Piatilkatnà. •*•• l--<"< ^ --«-d a'-' A-44 «r. de la Paîfonâ ,x on tfbtfve là Kcnkika, ûtt les)4a«dsi dis laquelle èft fiedé? uoperk Oftrcjg^defitfe horo^ &• à^ô-^r/ de la Eeakilk^ eft?te> &Mwrf*0»f^èlféè Lefnakt-vat les Ccrfà^ss-^ette 1 :Ri>jfere a fa foiffce^pi^he-celtede JSaragâ;- iéôchraé^ on l'a déjà dit pitwliStit:^È'eft: poùf'cette. raifon .qu'il1 y a,le>longtdd4aiïf7 Qn'eferâSn qoi va.àiikMèr Oriemalii; & lé^ajeV, ékpais.ftui'ei^bbucliwefdfqa'à celle'deJla£Ra'-' raga, efl; éeti&itQTî'wçw'vk iluVàut^raïon" calcttlv:\ear- je'rfaïi pa*' nus «tout-àdalt1' $ jc«rçVéai«ide^hedninb tn.i.b.*diri':>T- *l , A 3«? w "avant la Çtfnaiav 1k ^ettë^iV ; ÉpÉfé^^dLei|iàlà^q «P feo>^û|ff«^i, dont kflilogémedre onilievakïé k difténcé'i *2f5w., il y à,Tuïvant le rapport dès Ep^ riaqdei; eii &"féâit8 lUvfePès^aVoif*W. la Leffifoa. iw<&^iùWgn'éom ¥*>kfs : detrli sJosWBfwajrrni s g ^ r d » ^ ttviftovv& Ghabkakjfànt,-&& vkdaVîa Teoiife-^aern. y 2 > >W" , x3 l y > £ h pïCvC^CïU^ iYx' y , à f xL Ix-V CL xvilx H , Ti ,v \y ^ y » w n le rxxx'pyAx d e s KÀ, t > j>. x\ "* I ^ n \ \ n cru <, .il IxOTxkxx i. ^ M M C vsx 3. L y A r C k Ex? I £ xXk Ve* M.,»^ \ X > yy l y xL ï\ liîltgCUM l y*x Jl t î Ui.yy. i. s.x*i M , à | \ .', vf ' l- 3v i l . K O Ï l k l v ) xx, Xy Lu 5 xquuiv. o y e r m p t e *,<; <x v lyy<y-Xyyyv-y u> ! L y JTUXL y^r^y^y xtx X y., U <yV w\ CUX"! < t x Xx t e ; yy<x E • <L x'e:.*3. txjuixx.x px-a Lx§ ! ^MvX- y xi xLyXx3tXy.xUv.xk dCX Ox"Lx>gyv yVuUXyXyiXviivk Vx-xxU K ' X X y y x x££ x,yyx4 i k ^ x.'Oxi>y<v* , x L ~ " j \-\ , yyXC JO lï CdMiM CO*MT*J CXS V Ci* x V lu C<kC f ^ u k " OU Tvt3Xy!xhut\ >, kxy^ ÎXvv.33 ^.pîxîx ÎXO X s'ytxtyXUt ÏUl xyxvxti. !xv3U3x.ix „ UUx* L? <OU.*i y U>33 " M > v y , V.JX > * Jlxk'xvlS qux u i ï M . v k 1 , L XMx iv\A!X i \b cliv.yXx.ExMt fx\xx t x N x v , f i s X v3gîvxNiiy,nC « U Xvly>tt|> ^ ^ Î ^ X X t î t X t i x L x ë , XV y ix\ fxXxïlU yx,$ q txxiv C C t T y » i - C \ x XOXÎ, y il x ?SX4 vlyS. î, US l \ . ~ .Uxvvx » x i*. xvîiyyy yX^xJ-J. 1*N U i T d M 3 \ i X i s uy * > • x wx y- - •• -X fy.y3.x3.JS iXxlWyX ^yvA xx,.Qxx3$ lX,yy ydxixX iLl VxX X. 0 Ùx.» if i x3 X. X^XN^^iCS X up xy Lxt Uxulr xukxc xti ^ s t a u y Ù ^ xXX- fyT3\ lh y r J f Jvx\rx,xM ixxt Jo ! <.3y. !x3 VOxîryyxxix txL xW^vUdMlyW*\l\l kvii D V K A M T C H A T K A. 3A1 -Lùokb HeMuAc-q qui Aok fur k$ bords Le L Fodk-AjbiïîSS u Lu pime dos L>-*co dosuk iVojLvsLutu do h HOMUL ko-U! s ^ p - o u n e , e>* Sue,* Le, euolb ce aus^foud >b LH jekpùi h Rivière O*lou Luusux ; de feue ouo tku ILd-o-kre; «>n* LoveOv ùekooe 1er us (Aed ù-p eu t:;\ eooooonpA Lepek n\«Lo Vooàtu, As CL»i e <-*u rtVTKv.u'O û Vsks «t f os rocfe-fL Hs A up\L b vV MU-, h *•.P ^' ï-N k <oL Ùx \ Uv-O* , *^<>\, V ^ î »,v»-»«»v« wO^> ** , Kt .^, U -x ^ ^ 1 1 < t v Cù Lo re Ce r>jchxrsc\- eVeeeA, ^e epù h >eud u-è--dsosca'v'kl poo UN \SudIe.e\.s ^ X L , Au fte;«»> n't: s- e-po";- Oe ;*• e d \ - * O* C / \ ?e.,e,- P ",,„ ^ »; ;: > _ i e . • , * <\Hk £\à'"'*** qkusqoo Ls eoo^xûlsrcs eue |"eo 0 peA k r eouk fur Lu CCees de L Mer 1 L-p es a, Cèpub L bn-Ae l e A- jpAesrv C> s ek- iVk se ok AOL- s e , JdVp peu s • î x v ï « v ^ x ; * e ^ \ . ï ï O ^ ^ S < e ^ ^ ' ï ^ e î e N M - \ ^ \ » . ' . ve \Uo» u - - ^ ' « v i l >.*<..» w„, 5 \i.se! ,. v , p,r-\ veiuAook, c sp-U -A Lr i:y s oréeV vêle pou- siOr ee, kondph A - , dé qo> es etsSht des Postes euu- des eejuu-es Àe*ooebA ccpùovLïU A peùtLru d, k. A3 342 . D E S C R I P T I O N diftances ne font goeres plus exactes qc premières!; ce quivient dece qu'on n a point mefurées, |â: qu'on n'a fait au oqnaryation albctlonAlque fur ces Côtes . ne doit pas mêmees'atretidre qu'on en i •fcujtque le«Kr»bques fauvages, qui hat • de ce côté «.ci çtodaMor de Pengina feront pas entièrement fournis. Ces pksfetendeiu^ierloUtàbles par beaucou » inoarcres, & par b , téfiftance•- opir qéîils.. ont: cppofééi à des partis. Ri môme BueZicorpamôiardes. > • c-x t . -Jksb^ipajufljes: .pendant un cercainbte oq dott,t(mjounsi'iè méfier, d'eu ±•;&} in fucif^igardes^tipik-oe.quon efl-ccaudoi 3iuaRbexpoféi(à perdre; b . vie; 30e qi caufe qu'on s'occupe peu à lever las", (du Pays:,ce trairaili pourrait d'iadteurs naîtîe;quelquesi.fdtifjçons dans.:prb P auflbtaruareij .'« o<r. .. .••-•.' 1 uO C>. Après JaviiUvtereLiqtwîaâs^âf.) I*J i'cifiiiTncobtre3e^lcBJ|e de talemba, femrxmohure.efl: placée» lut lés Caire ©Ofy.idègré lejlvûjontf «pepandandt fa jbt doit'être f>Wl grande ;apuilqud^PinVan ingénieur^^ deplui8)la Rivière.Tigiltjjii cejfede.Palowikiaicjky a plusdei^aapjitv la Rivere pjgal & celle. de..Kairitchi B» E l U t î B AîiA. Sjftg tJcnveht avoir leurs : «rilbôuthnres atr;$<5d. ' Entre les Rivières Pouftaia & Tahnrka, il y , ta a 3 autres: appeHees < blekan^ Mr%eMtr>''& GôtofeyDûla Ponftâi* jtffqu'4 i i Nekan,, il y,fofc£$3u*fiées dé «betnin^ d é la Nekin ! nt^u'à^)pMénkec4ia^^&.de «ellerci-jafqu â J»l€dlaa^ \ùœ$\Xvât£ fetfdemeat.} r \r^ nt>w.yv>i ' ..•• *' ' A S P wi de la dFalbttdoà^'e» trouve 1k ^Rivïèàre de Ps»gfBs,iienttatqaâiilèj:fùr4oatj çàrcët qtt'eile a dbdnë feËlnqoé àJûetteiMer. Quelques - uns préténderhiqutefe ( r toae«-pr(3fifte'<cëk*>da-M'Mq/«â^j|amii va fe , |ettéri dahsf//na<à>y v d i * ^ t e : cependant d'aûtares Mwssm^inmiïi pJus de feanieniefit, qnpces>lourcesf^logt?^tK:life «oelks> des Rivières-Iqui; tombent ^dans la SetrteKéfc'bttcittiro^ piufieorsl rapports dignes r de iroy f efl> ' dansplanflBaiéJîmêfme. On a bâti, i 30 AV. cbïto^Meff]ttra petit x QRrogApfàïïé^MlSistoi,vûaiài fur la Rivière<rfkhfi>, 4ULfef|ette idatwïtœlteyde Peagmài, da côté:, de lia irivoAddoitedfnCfet Oftrpgs'ëfb:-habité pain'qHelques^^èfaqueS , {ju'on^ lajtîê , âutantopour^ fer4% ia «tPïftte, que' pour' foiiméttré fies: ^(*iaqQe*iitjpp paient poinc tribut:* ba!preni«!?& Katodlion d'JHiverikï exstdbUke en !Bé8p. &i> v:^ -i 344 D E * c E'-.I r T I o H : MQPJ e u p o y o i t - ^ ^ m é ^ ^ i «aur Jeyïer des its^SSjrjr^ÉfiiJte^t dojH^.aujour.d^uj|à3icattfe dgiAkw, jil W*m*\ Ç^tLendt#ii:fiit«tepMis Jtgigftroeux, parç# ^u^a^ïrC^nuiSurïe ajNeBîmàiJwwOÀrORrpg »spa* Jja« w fwCTt^éAa^.wpafJ-cinafla & i4-s*d4p: AQliy^m.&»d- Çlu<*>. Egatcha ou Aratchat en 4 journées de <*e fif* ifedW * r B ^ e f e a at&ca, n&fcôà: kl £*sm ojBnftls* feM«^«W ftetOi' ^rle ^SHgW?^l> *P* S,S*® Bfflt#g|^J3e^yf§b^^ GrvtÊP^e^WM ^iquanauijd^Kc î ^ t o i i .««qW •rPRtij^iptAûgoréiir : taire*. • .i','.^'1 '"•"fr-1 '.\^£p &mfate^mwimsM h < borflls -de iw&4%$\^$Wot0h[p< -, • '/' n;tr K A M T C H A T k A. ^3*5 pxir! ëéft marcuif*uàne Jéoftj&éî^éttp ^^«er^lP^ëlM de WWtga. .iDécetie&itàer^ odmètdfdHÎ une jèuraée de^chernH^^ga?aui e&p«fiWwft len. Entre U WiflfgttSé^^é-'Cffpl il y*4 une Baie appeUée Xi/i^Vi#'ilHfer-un€iidSi «ai - j&àméti-mir vhipàr&à^tëcïkûfà ' A ' ari^ j ^ r n e é &''tfeffifede^flSo^;icfti trouve ld'Oap- ÊéitomfëflTë&ks&bfè-qkiÛ mp&éiàà *Caf* iKaaafle# eft:app73ft1 S&w* lfig&. -ib ?.-vi.'<>('.'!• f, >ïJ ^ihîsjtK oo t.<bï»^3 ^Di*€ap~ Lôv/outéft,,,Jè ? * ; j p S u r & e ^ ï M - ^ n é e - d e >éhètntiP jalWâ fil :fotffl&jï «b ? ^ p m r % n é jc^né'é'ftufeinent desbèàé Rivte^^jÊ^^eeHè àèmèmtpma * %ïfi^ Jfâpzm* ^m>k>mmStepWiM^ a*p*tS ûntdimU jmméc de *#Êrr*ïP)iHqu"fe' BMfi* .^w*/>^'=&^de (««Mddèfhftrty«ÎVi^èJUaq égaJe^à^an^dëlfbuiïB èeÏR>^^GMgfeid^ une terre, rouge. . .as-iiér :'. Ivà iSouJoïliéH^â^r^^céfiSut&^fe & & / • miite Jfife ^ « t é ' dera^ïre laWiereiqk ktit* de 2%*Ma>}'/ir-^ à'd^BeëiidyÉrDl^ôï de celle >àé'^ktafl^'* j^âyeeflè de eftft* YJ •340" D «-s c a n n o H " httcbiii use journée de chemin àyex jChiens, ou Air un Canot par Mer. ces Rivières & celle de Talctama, Cap fcnnetkin & la.Baie Iret, dans la< le jette une petit» Rivière de ce nom. Jà.on emploie un jour pour aller, ave Chiens, par m chemin tout choit ji Jamfluài-Qjireg, „ ;--. n ^ Apres 2 jautside marche, on trnuv Rivierç ccnfiàesatoe, appelle» ffiama coujfi de llOneftidui.pied de,«la Mon £iio<^, r ç'en>^*rô, hGr$nà-Mtfp\ 4e décharge dans «m Golfe aflea p e n d nellé?.rf»n>»îau«^',.A peu de.idiftanç jWhquehure ,èg cettei Riviere^iOn» a en) *B39>* un^OR&tg Ruffe qui a $e*i nfgîdftjtOBr*. 4d«oJqtrc»vâ une $*af>e] up bureau oc««.iâiTWmuis,r!df''j4n<Ôaf habitées par 6 Soldats d'Okhotsk. pgu[ au - dçflpos rdeî cet; Oflrog,; des. R uques fjxçafor^.lejurrderneure-dansune ^ttilsjfentdu r«r£Fot)t de1 KQftrogdpnt ^vpncois de.parleiL /> 'v•:.'!< ; >m't ,• ^i-Jqes-:3 petites Rmoïes Qukt&anaZt & Ataouzeri, fe jettent dans ce G< dans J'intérfeur 'dyqué^elt^ttne;)peute dont on n'a putrne'diffe le ncur»y fon bouchure a environ 30 fagenes de larg< & elle eft ficuée an Sud-Quefe. ,-v D V K A M T C H A T fe A. §4£ ( " A rfetnbôtaehure delâ'SaAi yaàshMXl)i commence le banc^de ûblôtàppéiWTtâi&. giickouy il continue^cteJ s&endfê' jnfq&a\i Cap. Kâît^aan: ^Ori^bHhdlqtie'point ty&z ttancé îqû'ily a jttfqul ôi'Gâpj cependant; il eft à prdfumeï"qrti^&tfMbpmià&ipfàé de ae ^vpUhque wtllPi&iQtps qdè-«bll» avons nommés, & ceux dont noa#"pl»fc* rems encore, font peaaëlêteftés^lés-^sr» des • autrô»'*dans ces Gô^es=tol^I*npcd"éS?-'viJl , I l ' ^ a f gnérés pjusbj^ptnr aflesdemîpurriëeVfld' chemin d v î C ^ ^ t e ^ M ^ ^ l • qu'àteela!âelgapùm) lia mk '(^A^?kÈe '•deu#ïU^ . tè-^-peiites^ltiviferfcsîp GhtigUài &%&%). %ùb®ù>.z lys; rii ^yaidélia>g©ipré¥.ai <FJ§p •Kaitei^aK), t&jto'aoj-pifc«6è ccluïyè%âp%nap^Dn^piehe1- &4&iÉÀi3tim&$ë"f& 85VÎere-dSJctSgîfàh. '^blo?. ft w ] p.abjidexl •. "Élimh jontaee mVtbajm&tîtt « 4 ^<twhwi\@KQty®U}fiiàdix& «Èft#e ces GaptêoBdé>'dfl& ^âhdewquàatàes'd'^H droits fort profonds & dfetoûrrKmtàf%f,iEllj queton^ppelte ^Émi^s langage adiF A y s , . M * , to f.'-ii jn.Jjej et ,.~.s.:»»'.K t . '•''l^^efldiioits profofidii IrJwtàaère KlKiviese 1 Teheianai &'de«%«noy Cajf Mer- .: .•";'•-,•;'; si: ï •••: y;~! •':• nonvrs >: y:,yjuov ( 0 K-mmU*XïàH,\&^h\i2fo&* :•; ,'ta ^ . ' 348 ' D i s c a i F T i o i r 4 * ; tfc du Capb^Japofta jiriqu'à celui3 y a pour une demi4 Tournée de chen A^nèsaveir iitilfé^e Cap, on trouv peukeB Rlviei-eii'appeHée^T^îe^; Mi «wup, B*te&wyiK&Ù & TméUk^lk fe.'jett» dansiftatiiMert'près du Cap. iD^ I*. àTfl'ft^-ikya/pdWr une derrti-jàur deuffcaflto* AsKlaw^à la 3* 0 4 aiftarîè; la.^ge.ajafauTà'4aâ^V^uné demi-jôÙH«e ,* débite 'jji> à" la ' A f ^uaé 'demi - joç>rriëé q«viftvj^te-dani la "petite'Baie. ffi-l«f^) c&artfUs^llrfa^e1 tuifleaui Bàmtiàr^ prend fa fource au. bas de la EQdëttii k n » y i % Qpisi>3jsJ8hié^dë0èhefrânsJ (e% iWèl^û'liii^uTèati rBëb6iicMifi- i^ifr jcaiîsqqE no'up t'jnunl Jn^j nu i> son. -- A-2i w. de ce ruiffeau* vjent fe jet danSJ^ ê&&& pÉB&fflAetè Etiuttgiw cSupjainUidîatemenc^iptes'!eff Je ¥&$% I^iaqueB',app^llê^-;W«^njit>'i 4 ' J), r -usai mte ^ g ^ ^ ^ t ë twrrrméë^ï tôpTfcafcjWaw v^iB^efifbJiJliel,' depal? le C < ^ c 4 f c ^ n V ; i l - % * ^ : 3%:(;$lè2fa j «tttltt'tiWiiliiij^^ p v K A M T C H A T K A . 34$ mitoyens, for 1» Bw,ifa{Iafyl!piolsh<toix H y a environ 3 .we-rfts^nob -ru. tii.>T£ v; A 6 w» 4e cette ||a$tation,>^.fel$4 Ouivtm, dp* laqne^flo^^ ,feivje«ter^Tta'; . petit ruiffeAUy ; c u ^ t que;. parce-que Von feite^i^jŒr**^'à(-fo«ejpj*.;i boucbure,.la pêche d^fcq^feapi.'niarini. s •>*. A 10', _w„ de cette emhouepnfe, romtttMi«b ve la petite Ri4&$i)Bjl1fygfar&l$;>0 .-jy-Vs au•*dela.ce.lje dyM«wj<»>,*?rjlw; de^cefle-èL ei la Rivière Ewloungan, & enfuitentolèil d'^/îgjajrç appeUée, daajijg}fcangu©(.oj9s *&N rriaqj*es,tAQg»g8f«p -> mtj»cl fâ&y %jRh/^rqnp ne Jontl^tojgpeTsg VwSiHf £a^ltî«egdfq*5l6 w., enyirqof f:; ...h ?Ecj UB ^IUQ'I al brrAq A: pep (iç :cllftançftr^Tajp^chiM^^ l'Aûglan ?i$Q;,Mow%jJMfàimm ydfcitfenV def : I^ç^qaes;^pyâjt^ iqjJP/,&ctji^li|0-: ' béiflance d'un pecit Prince, qu'on appelles\ TeiHk*{ -J\ Mr.rr vrsïïuri SD -:h >' ^ dans., >.laqt^en ]*., BMiœ'3$mtotks*tvdlï&> coulq du^çâté dufiyqr^Beft^i&tqui, BJ««^ rite ^è^^pvp^cpé^^^^ ^»ifoB«sV^ftA. Parceque Je long^.de^çet^iP^yiere^pRticti de. b^an&jfecy>.„, ip-CTf&^r&tt g ï $ J&81* plier? r>vdûnt Jes K p ^ o ^ ^ e ^ e y ^ r e à © font leurs^giands .Capots* y àft l'Par^eqùfc^'* chaîne d^tfooatagne^ja^^ ^ -350 ife $ï * ^$Vx D E S C R I P T I O N Ov.* \ \ vSSx l x X ix\lxx x xXiMx X >i s v. ^ x Ï>X •Î " ^ t \ V. < \ Xv, X V gxïx > \, 4.x .4 X i 4x i x V k x-x, N w->xx L 4. Jlxi a Ù V- î «xK XX. <• x VX ' y x Jx?*5 " x\x 4. X \ ^ * O v X V A * ï X vx- V&.J. * *XJ* * *K.>t XXVX.? *. * XX\ *XXVXJ\ XX ! XXV X i , ix X \l\> XX>\ O xx. \^ U t > x""\ 0 À , v X > xi x X |\xW*k U O x^ x 4 xx N X X X ^ lx x ' , ( - » i>4 i > xXivJxX , 4 X x x \ xt 4 X x x\V x «V 0 \ * £v, \ v v*j \ ^ ^ 0 v, v >£,, > \ ^ \ s | \ x " i -> ^xi.4 xi 4x\ ^ v. s , Ox N X ï -v> X ^ fexx'v>;v, 4 x3 i \ v x Jx XX, <*x ! V J . xi. 3i~ x" x^ x <N x xx \ C x \ Xxxi x U V xx? 4.P X* x <N < Xx*. xV * *** Xi L \ ' I k ÎC I x S x k i x ' i'xxxi V x i. ~ V , Vvx xxx| tixx Cx^if Xi> » i \ Xkx *<.x* x k i i i , XxiWtxiix riiilx' <jxîxî IX-&IW X 44* x «î ii' ^ XxV î v> P?vx * X*X* X x ^ x x V iixiî i \ x xikxX1 x 4 Vxix i x ' x » xSixxCxix ' v i Xi-iixiX ? x> X.\~.i xxx. Xx.xx xV x U x l i.'v."x(x>< X * i Kv^ ki.Xx A Xx î x ? \ x 4xX i i x ï ^ a x%S 4.X4 kx" k < M x < t U S X X J P xi x i dix? I v S YxUXix US4.xi,xxXx xA 1^4 ^ ^ W | k < X n T Î , 4"\4i i ^ V i C Oxbxxi*ii*>,Ux\ xL * 4x'lii*4 xxkixi 4x\ 4 x P Î 0 i I O Vxx p!v,$ AXVYXAU CX'X.V Kxskx? k Pxxi? CCS dxîixxk XîixXxXX^JxixXXxJxxxxiXxy x i ^ l » 1 x X d W d k V x I x ^ t d (v V k , x'kxliixd \ <X Xx x Y tîixU L v Cxxxi-Pi-jM Ix^xxd x, Cx^rir D Uî K l M T C H A T K A. 35$Jg pie à la Mêr, eft précifément au milieu les 2 embouchures de cette Rivière; fis, largeur eft -de 25 fagehes ^ <5e fa profond. ieur de 5 pieds. Au milieu de ce Golfât eCt une petite Ifte appelfée Telideck, où'desLamoutes ont leurs Habitations d'Êtëp* leurs loortés d'Hiver font- copftruites. fur1 Ls bords du Golfe, un peu plus loin queli première embouchure de*r-Ahnaha. -'A) ^i w. de la dernière embouchure de cette ; lv rviere, coule celle d'Reo, autrement1 iar>^vslée Zsâa&eria. • -\ '•'• ; ;•, ;'*c's0* A 4 w. de cette Rivieffe-on jrendonEro^ die dv Fee*\ >;\> liée ,;Udaris la langues^;e? L o n ^ u ^ „\ \m&~aimrï elle vient ; . Ktter p\r pesé^^^bràrdaris: une Baie*' Tôt ^resote nosv/-^ Otnokbtùri: les prfncl^" ,s>u" ee i\« bras ii>ot Jmounka, Gorbet'Sfi.-M?^'** ou ^Aje»-,e\ ^DU-i«'1. aU ' 2 d ,yilV v a iu w.| « dt se*. auV 3 e ., feulement 2,". Entre leurs embouchuresji;.rjn trouve, fut-• le grand HbaBftededàbte^plûGeurs Habitai' tions d'Eté des Lamoutes fv celles d'Hiver' font à 9'IVTV emrifott de Koutana, dans lé voifinage delavMôntàgnéviife!pii?rJ«/»a, fucT la rive gauenede la Rîviefëude Taoui. 0 1 ' C'eft fur-le taras Amttfrnrlr; mféft firàé*/fOftrog Tduis*oi, dans lequel i|-y a 'A*èf " Chapelle, ùfy£ Màifon pout le C^mmiSS-T' yj > O C s CR Sf ï î 0 S 4i«j euttv p&**t ipXèmds;. au fuo p P k $;ug *. tLs lBou*ede§, Cet Oîlrog, «p ee|Upkk e^xeMs- IPssaue, mz&hz étf / y r ? . Q pBoemP j o k p k k APj KPu i o y s ûUUO wen'L -kd CBte p § u P FefscO p % F à t à P s p è t p j P I s ^ p P e dss racoors a i As BJ &t|spK dVk k i p k il T&sPj P % P l IP^esP P h p p ~ - - A «5 w> As p k K<8i£3B«* «kfs&cs IbPr k C p pB|X«4F< où P i k ipruuuu^A; k i k k iJBKxk&ttBk , A &§ r , P o&Akp$ tvuk k w t e oe Pïgs-kk^: à I ù ^ «pk,.,, ,* i C P i P ^ ^ u 4 i- P \ P k f u e P P è - - * tlkMtpkP À JE -B.\ irÀBBBOkPy I^PoBste p.tP k J i i t ï t B CPAM-, 4 3 <k P p U k k l eojk P'Av*tm t Pots-sçs & ù ? ï ? W toiaPut Usms la J k k Af&kvP A p o s «os I U V P B B $ «s- treB^spp |> B p k B t A P P * o e P u e euks i k s o P P A k u , d'Pvtv*P p /P*p\:*% s q« |Pt«kîgB;.,sO les tmos <k««asr?p! qssodAj A ^ f ^ * ^ P « P K U - ds Is <bs'BPràv p&i m sUpr P - € s p OePuPsT e à t ps«kk k-t I k p p ; ipks', p opPs Bt,, k A P A v k du h ï*. jufuok h 2-, . eu 4 -êBM.«.sPu uom à. .ceku i k i , A B p -* B Tf K A « T 0 H A T X A. «ja pins de » *?,; de de k àpukre «*&**&! Oif> i ^ e ^ x a , t>ù le tan*»** k $ B V M » > sis. les, d y a ïd nvrib, - I>e-k jpqak k khkn-e &$, pesefet I edruer de T 5 O **>, ou ive &«*** mgxm K5v»i.re remarquable, L l m u appkiee eu fep^ Lamoutey puu-ueur, te jette vers k nulvu & k kue mrmruee <k/P RR-k, Il y *, a fera* féaux, alla qaka reveueul: eu K%m$M* hj , on peml recOvUnokre bkkmem le Pan d\Pxkusk Eu rarrsorosr le k&g ok f l o p aa irmve hr &* mes une «£*£ grande quua;kodli3bkafiofi*de iemuxues, Âpsà Rmu orj rr^uw U Rivière ihd* lv?e, oe e«huio kt pekre Raiera OuàR-^ De I I M jnlqak Rklorkk il Y a e&*ia$t 5-' w** & ^° cePeija%i s edk (TOaâfè* Dru ,fcsnnrnnya- t u y s -, à Feu^bonouore de h dkmîjxe, mra iMkudoa dliber* « v l piPbnn toudeuom &hso4uum\\ A t •*, <fc roajrvfcss, c&aîe k Riv»re Sht'tMi à a w, 4tr-k, ceîfe 4e Jka%s| s «ikue h %urk s to Rku Aklku-kk ( j ) , yia eir eloJfuïee 4e k Brafeara de ç mxrR ( 0 On appelle ti&pmfo fesRrriertt de Sibérie, où Tom. I. Z ••'••• 554 •'_ D 1 * * R ï T1 T I 0 N '' x ! \ p k b îk\^k JuîtfiVà k ÂbPP qui fè jotto dans tO^kxo „ v b P - o b x iK>r?kxv\Vî:c^^ ii^xx? fo trouve qao & vxùys p p P e s tkrèxts & Ottht U **\ è o %\ xk b liu^bu b tA è 4 xs\ â TA ; xk k KoteV&txva P xx O xx\ «b fO? ipsot i\Perexv>ub xk k mèsuo dxPvi Mxeusgt^ que f t > p é\ Têts o e e ^ ^ • •wv ePso^x |ex<|uà b feorxvx elle fe xptge sien iXAbnee toux t>îè*o.U? bj%] à eeu xk d^kxr^sotPretubouoHurirde tx% Il v u vexe ibk< dlP^rai'KK\ d p Cxx l ^ 4 ^ t ? v v v p ^ b ?bn dOtxbxûikvbsO i b r ktutb xxxis Mxvfokxs, <k ù >eupx ; pk|vvvx o b oouâtxXxtxkxu dL& Vaubuue \ xxtdÛpK xnx f i n pmdt shoudbrq&s i p ixvtk* -îpse ILv êtes, de tObxoet, ^ , - x k t l b e k r e «IOUJOU 0 5 eexb^el^ b, ïkuYkkve kenveue & b hrop 11 pxPkoi II ? u. aptes b nouvel k p d âbqeveeae o;mix>sktovv & vv do tkx. Ige&es* xbxluokxkttue. jte\pbvx bMPJi XX t> Ooek <îî* ces ? *^!r fts & »T\eî<~ ;4S.xsV k jix^s ik r?~ wsiiix-^v Xçà4> UVatscxaç- K-xp* <• , y gm&o%ï ^.:^#o^^8»§'.S,il!fn^,1|€éau: dans knofUvêHe-emb^cfliJfê i-' que d arts tftfcgrandes-ihdndatîè^.'ïftafe <*-h^|)Buti«^l rfte / ^ r ê r âlors^^tfes -¥dflli«ftt?y wiv : Là ftoavel OkHWàlfei^trt)^^ nivelle *ille> d'Okhotsk ^^flftlufejtiiMjatîrÉJ $ âdttk . velle kS? l'àACienift ^iBbuthuïe, ^rètoî* fur le ttord fnémè &&&%$& fî&m$& mien ygu'on appelle1 JÉî^o#feB*îfahcieH Ofl*è$ «te*•o^^'draîHMbPsbayt** *roit"feft nmmênp(kpiir&mf)iï\ aoui^iai* rhehfJfe KMrt^hafk-a^^'CStxts^ff fa M«ï d« I^gite Julq&'8a^ft€tot4ë¥& <lé IalChlrtèi .c'efetl^là fyfmmték ïowtës €ômitfis-'pourri k Wé^ ^Itâbu^oti^dftrav Pteapk*ï'dë.ees-Tays^4€S'taSés quv4<*ekj' où o» èflîifiue^fti^fi^n^ ^pfê« çuoiaoa les envoié3^;I;aKbiits1c?iJ'J3' w -jup fïbiod ^ Okh<Ms^ o'a^'oic-^^^nfe aueùn&^fkréiitààemtf far les amtWiOtkogfrT'^^cofc Hne'fetèsllpetjee Hab*âïîbnù:tfi étoifdd:^}pârtenfeoP' d'Iûk'outsft'^iJi}c«ii%iflev9îiai.plub confid4oibte,^epti]#'^^én^^ié.rfailer par Mer au Kamtchatka, & il a été rnte aansi Kétae ©toniLeft^pai! MMi 4es " "" m$$.i'%k luec^ip mieux Za jsd- . - D ^ î c u r T i j i N - bâaqu*tt»»Je«8qtt^-/?ftf0g». Lô*,H focs pour k pjupirtefip font belles^ ré Hères v fiuvtoub;c^eftbqufcapp^rçki)Beit£j Ceuconne» POT dfensuppienç.tes Qfifeiers l'dtpécfiltiion du .^aiotiçhatka.i fl p'yo^ poidt ence^jd'EgHf&ni de Fortf^dTec lau^mpsi gaeij'y^îétdisj.inaii ;Cfl aejdei pas tarde^de *caM»JU$Là l'uoe !&:àir§t; sQ^îque petAeRdrofc fait vauflî ifcéjjjle le, diàrrH^tka ^jf^ûdantb fe^ntiabjt, oRtbfiut lmpKaiwdïB^^q^ajad ayauj dajWTCfcutpijto fcj roarcbqwkftï qa'fi» a:p^o«e4'l^pé|ts^. fBDJtputïlca»^^sji^]ejyau^s ggGMil cferfeMé qui ^j.fo^tboûd^nje^ 3nÇ r^quçtajid^suhaJ&aoPtt^ 0b îft^8ae^ue'2cejjp de.^bjetjlfi cfe I nra'^«rn7ç*fi^pi^ rgeoft ce? que chez les gens à leur aife quejf/ajfc! Çftideèpaip vttptq^'llfà&âtmtefw jpjlraale &te«j'>îe&poaibj^yï ep:##gb;à e^cej^e^aH^bdajts iBqPayiq ï&mm auipsdpnjnjaj^ »up Cm vmçàa^^^it^èK^Vp^f «Œftpia: «e^Raysi.; lu-jq au £ ,hx^.O ^oiia', •.te cbofe;Japîysieuta^lk,quinutt^ £ * D tr K À -M' T c i A T k i . 35^ cet endroit, ç'eft qu'iltiïf «point<Je»a> turage, t e qui fait' que-tel .ïfac&atictf HBL. peuvent point élever de-bétail. Gri a «feu fayëplufîétirS fois dUntavoir aux environs-» de Taoui; mais ètti^w^pbiiii réu^bnpqâfel prefque tous ces Beftiâui§-:bht périt- Jliieq temps nous fera voir dites;' Habitano/nqiiLi. ont été ttahlportés >' ddafomisk ; f<& qui? feq font établis dans YîùîPièmigim, laipliidde fur lés''Bords des- Ki*te»es ïJMeatoicakàk^ Bjehkôn'l ]Met&, Maîtvhikm^Aqml fMdftso chargent «dans la 'r^iviertei^lehbta^uéé^ plus heureux. Ce i^w^ïhév&âiètikevki quèlqud-daoônï cotripeiïfé «^*'fe$adu>opriaa8fri de Rerinesi que •'•$&$ \&wtefy<tà*etiop\cxiï aiférhent deà^IJamouteïjo^ae des HS&icahak du Kamtchatka. •<Oep&i^tfmi^Mt'ifiam rfufageape&jqdc* pour la> iïQih*iîud;. Jh GbosY'ferdîauBl des CMéïiS^ ftféfe moftiSJibmûîuiîémeatnqu'a»! Kanftohaiflcâ;'; -•:•'•• ^"d £ w^i t-M vjib oup • ïl'ypaV^tCdâtfS'te-'^mps^eYy^^ 4 VaiifôàUxV favbtfïloqa-)FoWKlà1, •durite* «juer, érr p i w t p |e,pdKibà3l3oIéhaià |iek*b ee Varfôâti petit peu è^kdnms^ès/wdjte Gabriel; qui fut1 emplôydvpcod^nt-q'ueiqiiœ temps dW»tes Nâ^atkm^ideqbhg^coar^ La Galiote Okhotsk, & un petit Bâtiriienc •?JAui^èjBX«tj|g»»'lbé;^(^lieti')' 2 3 i j A j-. S58 D Bs c R I ; i l o N C i »v fCo*; fttxtît^ok O'OkFs | , ^ , r Su v \ m x -ost, Vuimtee v Ors " \ , o r n \ \ Vryvcn on fajIN lux Coa e" i f^fo^ * ^ ^ , C T e e 5^ * k ^ u ^ d t P-tf-gt k x v m a t v H XVîO^Vï Rok«- ^Fda>«eo » %\ rouvert 'os COHO & ïo-ne Tos e-tfC <BO\ot lu? «s. Ce trajet ko i { e ^ d l e f!os îrv\Uvinmoîî^ * I i "« a* s fit Vu* 0 Osinisl A ÀSB e \ . n K . S K v-1 sNiOC.îftCîM sn è > Cv 4 INt v<v* .y ? < v-v- ^V.vSvW V' A <*> <V>V ^ "* « v ^ v , - , . — ~ YCC. AS «a d^nx*. do for. > «.xJ C;*? t o ttvrC ( t \ \>e *t> t*, xV*r \ * Cuto>.S fs t dxrt rFrffl s- de Rut* a, tue* fox S Ls> Rutnerr qtt tieutxri. t j ^ o Ix VUr t u t* «£ i ' 0 . - « , don* UTA J t*l> ele'OToe do eel. do * OU f i *. Ce sL ^ut Cs**e KaAte qu- A H î U , &? vksbx.ts est pixx \ ^ * C \ i le, proHfïv.tB uvîVvv-s; * LnfV î RuTiAvhotlt, ce OvU a ete e«yl' tf* v ! *fr) Û. WlilItPoisW' &'cViït& plus jj&utx de » ^J K A M ,Tj,C; H. A. ^iC A. ^ | p do fbn COùVIKIIUO. en -a ù k un cplskiV DRiC qui psetu ic 5033! du Î4 Iv3Vks\q,où les okuekcs ùl lus O-faques: (TOkW^k coî>^^uuvKT*t cauque anj.ec q^JOvOoos- «a-ju.)* sooofs pour cor. U\|eç 4 «ci u^nc^puknt kers p;ovckas 0*.»uk i l Cens: / k . k j p i d i0.,«» î COI CUOùkf Uvf d e s CiiOViUJf^ pOs s àker. î. t-u d~u Tn-ducaux, / w ïO*1C eoO'O l\c\ic N rt »n o ; ftôs |v;dpkî ce ;;-«. dujkno\ -..L\ à *ceaik*cne H«K sp?sodc a e s e de tu;<Nps Ci vjO^kî^ib 0 eUpOenei; ^, .4\upces|.uo 30 ' i n KO. sU s .oee.v.Uaeni ràcuuuj. 3\4?ï~ j .K de r<*cs v\ de cat-ïracîv.^^ do qu u \ -i %pko r>yv.urea> , w« Jcckpù v *. .e» deO ol-bus c. obèses, ekoa o u i pour» s\-a fé f.!Ol;os «euai. » «.coudas;, oe;! v,., » vu os *" -, i •} , < . , . , N 3 ! . O.U>: p i s pCTsîSv 5c ÏOOtSsiUi^ i.«.M«j..Os s™ p . " iO paeèr Ls. boloncs: ù <oo k ia*bè > bnc^ t e r , d duo ceci doc k o q - î o i q ^ s k e u îco^<>\<->> x<^ï» \s>CU^O Vv. Vsxï. vç Sîk* Ivt-V.^ N^sî-V, v î \ \ s v v ï ^ <•<{•"•„. î* v.r^ ,^^^\ ^""i^^ <.K vNy^ * v N> ï . . y . . ^.\ .. X "" ^ i\v\ i^ï\ >^ . S V^"* \ \ > ^ ï > < %k ï .'' do ^cvîl. qos . ! . ' . io\ a 3. \ : 3 v v . .. s : .0 F«* . 3 ^i^^> 3.. •360 D ï j e i i ï t r o i f fine; de Serg<W;m>ôb peut juger :«i rddfté par le sappoft de'M. ffîait ne mit que 17 heuresTà la ckdce&drJe retàtiliÛfenient 'd'Ûuriik jufqu a ib»/ «hut«, malgré île^éempB qu'il-platd fttfmonter plufieum obftacJes qdi ] f&& k kxhoee-cteB cacetaaes,> i&np courir 6c drfgagwrtfes biteaurïajui. engrais fer laâroohetsi •- w '•"Ja*33«>j Wâtùiifàtske* PJodbif&e jnc Wm^e« tfOuidlé;ueï» remootanDbej Vkrfeijo^^i l|emà)uchurei de JBù\K «**$$! qii / y décharge du côtéide gtaiBhef^^^^'b^CorpsMaeb- Guurde tw«f< laiD««wtt&«f«3ikhetsfc? ,otp$néi tW^erîPalfegawi^jpoapfovoirfdflV « CWW"cd»LUa)i|eatfjdcfvfe, :do1tiwi>a<r €Mwe, <& d'anatsitt^dhanldJfei>îflèbci bande, qu'ils n,amioièncvpas''aéèJar>éei d^'tnê'me ,mfà^ Adoftt, îautongueurvei ^^:-/^fa\lar^ét^sde«»«)o4agemk . uf£< t*JtiU -j'de 41îhib«dcfettr€'de.'>fa d Rivifliei- ^ ^ ï fe jeitér dans la même liiatWUteï Ibivieee BÊiafeafettfzifV ;i^o* m • A 4 w. de cette .fiaia'4 ba »hcomi petite Rivière Tchiltchikûn, dont l'emi ïa T^nëiô^a^^ i y .v" n D xf K A: ME T c H % * % A. 3*£K, m d e Tchlkchikan, o^i comnattiudue i»a%uEi ji petit détroit ait'Ldc ûamp,, donc-1^1 a gueur eftde 12 wetfts.";srt ~i yr/rr a, A & w< clu r r i ^ 1 dans h Mer Ta petite dlbtiefe.Mnr/^^ -it i î V. de JaqaeHa brJoeBïJsrôuve nnejcStt^ fc petite,'nonipiéri^ , fe jettent dans la JBdeaMtlitaiitt cjài Suefts '- viron 8 w. de longncdBote«! le»; fageag» ^ feaiement de làrgèur.ÂiiBWKÎabil^'.%pjtjur p un 'joarde chernioj)u^kfoRiVi^M$tiM j, qui feAjette cknsiuiTejd^pattiç^reîd* I la •ton&uaflfcde . lô" ;jWsa^i& de ; jl* ^rgeuf; t d'éirarojîjun demi*\yk3Ad'e»^o(ucpi)Bfefd| ^ • cette Rivière, on a(le^r)f|riù<jMj»f|nal,-$&Q f, que leaiVaUTeaux,!qac(yi«Bi^fcdu3^i»s , tchadca^pudflènt reebynafltir^ j le Fortd\Qkhotat ,'ia%i(ï ie vtnt. Jès powft I feduc&ékJà'J^ y ?'>.(-, (?bnco* j Gn^troiwiei enfœ^aleslip^ies iRivîè'es rie I Kounhkav,* • Qtikgri, i<Gfobopkm^ >7\Wk<k% Mina y jêfangday KouîwkM^lthnfàb-.-éi*; \ puis la iRivâere Guliatjatèfa »!celte cte tfauI nirkun , ? .îtry a pour ajouta o^^rdierQifti'jljea aucres ne font diftaotesdés atnès ô^sjauttessï que d'unerfeule journée. I)3J: ! • 1 h • .—;! ,:-.; =.. ;^UY ; 1 .. ,. q _(!;!3q ( 1 ) Cfisnows n'ont «oint la aureté^e ceux des Kf ot* rchadals-,,'ce quifembleprouver que Les'Naturels,de ce l'apnetu-erffpomtleuï^ bri^ne^$eS»Peuptesy z 5 30*2 D l S C R I T T I O M . Il y a une égaie diftance d e Ja •Jtimkch à; celle, 4'fi««fc:Ai; de c e t t e te on gagne cel)g de, Tebengeide j de < .la L#)tikanqr apnàs laquelle on yjc petites Riviejçs d^ik' ». ïûq?f a ; ^ 4fankii de qettejclerniere il y a up . çhechin jufqu'au «rpcliet Toktekiçfia* XungofeV s'afletpbknp. au Print£?a?p J)e Toktekiçha if.y. a auiTi pourvu 4echemin jufgq'qu^.tqçhera:&W>ty.9 lefquels on.trouve* à une égale,xhji ]* &u> Qdiqtyktfifcpi QdiatifiPfyi^.: ,,„ A..2 W- de.ÇeWe^ajéPe trouve- foi Mkt>t pk le ^*^ngoufes^. Rennes ipept camper, .pça/apt,, lé Xrinternpj,^ jj #;f.:(Pc-ur upejotmoee de, ctheroujJCû 4&p#ti*e,R^ jaouye, les, Rjyierçf .J&kirkeib $ p w Jiekalni y : Kemketjfâ, \}tikqn t, Moàk^l dSéêi • ppms$Jpk\Mu\ ja ttf £P ne çorop,te,qj^^iron;5 f ^ ^ j f e f 9" ry Vque 2 vv^S^ pet^et Rjyjere E ^ n A i jj, y a an,X%^r netit pelle Moiokam , où l'on prencf,, à% fteapepup de^^rqarjns.,, 4V^:.:", >-Ti A ;,ufl^;den^« journée de- çbeautt. c| D \J K A M T C H A T K A. $& Nelv-a» coule la Rivielfë;'D«Ma«, d?où il y a pour un jour de chémôï jufqu'à la grande Rivière Aldama: il faut autant dé temps >our gagner, de cette Rivière, celle de Ma* ima; de laquelle il y à ajournées de chemin jufqu'à la Rivière 'Èzioga; de de celjeci pour une journée de chemin jûfqd'&'eelle d'Oa/tV, dont là pefee; Baie AjéWéuTtamikaia eft prefque à1 une égale diftânce; la petite Rivière MojMtkW-^ jette dans cette Baie. ' '~ ' -'"-"•'" -^ eV^^i-'i A une journéede 'cheftihi de là ^àj-OÛkan,Ton trouve liKUï^ë-Nakgtâr^ohks Tungourestontléu^'ï^cpef^ A'$ jduthéès <pluiïïofc,î : èft/^ y :a rjbûrrrunç jotirnéë'd^chërnîhnjùlqu'«à \k t-Mmà ? ce de celle-ci pour ¥ journée*''et {déiniè/juffiÈft. k'MoM^ôr^à>i)j''dé cette-RîvîéVé juM*âVxNle' d e ' t o è ? ^ ^ aux Te'petites 'qufôrj appelle ~D]ôM$,ittti'y à quèpddr un joûryde chemmj r rkytefderb^ dé ces deurRîvieres'derhênie laëro: jûfqti'â celle dé KiWd\: pour W b u r t demi: 'de' il Kràngafi^u'â là TcWè<Ma\ & de'c#k> 'dernière -jufqu'à la-Rlviére Oad', il n'y'a que poàTruné demi-journée? de ehebin eh allant à. pied. . '-'•>'}r^" '' '•*•'"l . La Rivière Oud 'a'WMurce &••• peu' dé dilhncè de celle'dc Ze$a: ion embouchure Î 3<54< D t s c R 1 ï T i o vt z4té placé*-dam'» fJartegdHé^è¥#ë^: fie, a 5 ^ 45' dëlAitude,r; : au-delà de de-Ioflgitude. ' i ^ <i- i. ' '?b 7/iruv r>. -iEê«èndânt-îl-pja?èl£ ejirïi y * f: cte <Fèrt e«*céla, èôiPide^âtii cette nrèrtkè i G OiMoi-tWogb&Waeé à 58 ëfègtës latitude, & à; ÎW de longitude ; !ifea$l :j jes^n^dvètféé Oolervations aftrea1dm*e/u< oîP^^taffuré ^«%udskoi-Oftro% °ëû SfFW de lafeiluà^ê^que fa iengfttïeiê t irtfpëdtfkis' p e l a d e ^ > '^ft^&'gu ,: oîP8)êai piàeerit 4%tt* timât&Wè <«rra c&Métèm ^fkfltmcmè'-àê W°R!ivki Oud avec Oudskoi- Orïwgf fc^Je^ftem rjsfrilleïé ^«t^fJOire «;«« -go-wriajtKade càpMvslà êeâ^aBenië^aTtè^ëiiê^le^r r& BJd^Ifé'dimthëg ^nrre1l Ousuko^ O!• « e i ^ î^bô1^RtfëIdé^la 'R^ «Tflê tfufr'ba^^de^iaegtër tftf'OT rhoins troroWanà WpefifcioVi^ucff8H:'il donnée â^RHdvâk / l ^ ^ ' c e e ' p f l t o g ^ prefaee à^&**. aie Jôtfg?WdeHoào<lledWfuïvart •îoufaAia*dè.^2 . Ileftaifédevoir, pr'çe l èOTvMde dWè |««ft ' Hf Coi<é>aepas- Ok Mftf Jul^u'au §l»Nt\dSnott>Y, iffirs parler '&tm&aàt BU £ à %t T C U » , T X o», $% de E bnynnie., eb mil dètetnvbés ikr k O r u \ oWpse< iw»'aiK b'S ObfltvOÙO^ dur ènVusitueporbr, Okhotsk oit iUa*V bueoovip pbs vU'Eil que |\'-mbv}ucbi?e ds* U^v-.vbV Obi 9 }dar oufuiddel 11 C&» «oi s'ofxdire non a i note do Midi* snibke pfvfoUO do UuiO i b S i i •> i X d k - -t O *i»b<R>d «ysiel ibue fur Urive f*.rxen> in«nob do x. ilivîort 0«d\ * 7 ;K*tfik'c* de usireM ce Eu eïr&oucJ*ut«s an paip* tan: io ou ï.MU pour eluqiie.pnrsd^o^ Li doit sbrbuiire de voiras ics dRraic&s qn*t novis avens év sbevs p,ur tous »s$ «Mrxn.14 d u ! ruu» avons parle. Los àLbionts q ton trouve eLn* eut yàV *ro£» b m uov L3 OU dudico à Sf. Mie^ Lus" un ootà eeun.nk pe^ir L» t?J>v0§*. oo, ïO annota '{ivm les Uiollnco. Cet OMog u l dn reoîoVt diokoutok^ d'o-uM'on- v; ctp voie, d*s iberons poor liLno- tUi m n p 'ï y o y vXuioos do i W ^ t b s qui r>do4ik tribûi dosio eu, O'ir-iu",, t*veK> *os i*i!£è;^ W , C n>e i- e , b<| L*>M >t, \)$tn\m *p»sib' v iMLblb « MrlficR't ; les axe^ 'ouo eus Poupes bec oUL\ds do payer pouor lo\r t n'ont* b tr>unteuf a §„•> ^bennes e& ï o iloni^ds pur année. _%! Cet Oitioj LvCOtt hbyé na.t&bis opepat des boili'ot «MIS e i v O b ^ ¥ ttm* j]56> " D E S T ï I r r i o 3* jitrta'10'Faiïiillèi' èV*Labc«i5feûrJâVp< déftëoher les têrréâ'J ^enda»C j*ài en dir-e qu/il n'y' avoif nulle ftpparettee? ^ bîed- pût y 'croître^ parce «|«ê lë/tt jfc$tipaàpropTe-9 cette • eiritirre. ^=' ': Après l'ernbàueniire de' la Rivière ( èfc vieni, le^kM^^défa Gôteî à et *i ft&ujfe difenceA^sila -perieè Rr&erèr* km. ? Aa tri:3^6/fcff.de cette Rivière rencontre' €e*fe&»«âv A ••je v*V de rifta^ efc-deîte ^ Kvlamactin. -JJA 2 i3&ifit£. <Î4la^<îen4ieréi on troi^de-n féûà^^fejdr'Bè^V. duquel dlv 14 ^ivit Ti//a. A 10 w. de celle-CT'éft -ftt P&iM M«tsv#.c^4-i^nesf de' eé^aJeréderê . &r*to ,^fe^to^iVeii'de^ûqaelle otpMtri pdiPaatrerois1 b^HcMAip ^de beHes ZifêÉHifii oA'i'15 w. -de I#&*brdm^eè^ FÂtfiete^gfe?^ cette ^er»iereyJtcMi "treuve- l^Mi^dy^ui f& jatte>"ckirWrœ->Baie' âfRfc 'gVaad^ àU»;fôn,ert^^ îancéte/, ori • VôW'-une'dflè^Bpèlfee l*#fe •Jm>Ûurs'} - qtti'a? *«' w/èfalék&eirr^'d dfe-targeur;' -Après -l'efnrwuehvire dé cette Rivière, s'&eridPer^ëf l&UfMàkginh *eî<du deAfadig^i Wdelà Idaque/ coule la petke Rivière/cWrou Ow«^rpn eft i J> V' K i M T G H A T K A. jtff. u n e journée de çhernio. dejjja JVfamga, >-r-Aj rEfl: dé ce roêrne Cap eicujif ïfle appeljée/ Theklisto-m.'•©a de fh^le.icdh y.avoit autr#* fois une Habitation d'i^ypeWe CèaitsurqjCette I-fle a. environ *o, w.vepIonguèuftjSs autant en largeur : pnpe#t.ycpafler d^fiar* dans des Canots en un (qpyKWr, ; A l ; , $ u # de cette Ïfle efl un$|g4/aii#;â^ prpfonda; Baie, dansrlaquelle!'ilynd^> Baleines, $ef Veatr& marins- & des^oj|È^,apseiiéjb*WT longa. 'Ad Telle cerne ïfle elpplejne deg®*} CBers^deAbqis; on^jt^veidj|s Répara & des^ijbelines^rnsùs iofé/iGur8;,à(eeu3Bda Yl&e^^'m1^^^ oh. v/ ; ;,i A .RWïT é Ç^tteT;{fla;^ft be%qc<^[plus grande que. «Gllq-d^i^eole, elle efthJ&ftéeoplusqvaris en * f c e slfc^éflutéj rperidionale de,, fa der#jejcf4s &ép4mi^tâ} ^çmïmtin de la. p*effljere;rdeK%qn que .de Iqin/çes n Ifle^parojflent ^ }1 faut>-Âîi<?Rr%! &vwemi i^urvtair^tte^OMç de ylflèida^hamareiaReqidea Çanop&,-{<& ! 3 journées-dfraar^ pied. y As nidieajden,çetA^/fla il y^Tufai chaîne' e>îvMohtagnes qui sjépend du Nord, au l\jIidi,;djOÙ coulent dç,petites Rwisrest tant dil.,\f.ô^-'4e l'Qwnfoque vers lévCpusf; chant, ^ ï^.plus conûdéi^les font celles' d'AmbarinaKx Jakç^n^^bamvia-x G&tify de Barin. 3*î D & § C » I F T r x k Cs lk ek k Rivkfsî Ike&ecçf £ cârn* postes* ffkssi CCD & ^ a ^ & v a f f g ^ h k î . «k MXH »k ^cessée PisclLur d w ^ - l l - l u s llUver ^ « dcue eux scuximlM, - j^tuui » eil c uuc demi jocnice «le l\epx m Jkx |uroq4 , „ %kcj& k l Cékcc. 4c; l I l k ck Cvk§4^& Wue sk- ckie Rsq*xceku q u i x ? e.C£$, i? k 44WK;C ,ôu§d ^ k u ^ d e ^ ^ jfe&îe eue dc^co-^-,,® ,,-kd gctux âkùere R4xmewf\c|k4-4 xv -4c ceeve I k x ; 4c exvkèue I ^ W ^ 4 l ^sjcexçee? k!4>4 dse lUiu de ,|| q i ^ . p Je f k 4 & & -w^4xp$ be^clk le. j g i k k l l 4ke celle 4\XUPVMMX ex 4c -lèclxRW^--. 4- \ k ^ à - v k xçuee délibère Ik4v4§ ^ ^ fie -I44ù k-3kd 4c ddlaccc 44TJi1e*># 4 k Mclsvxguc fecc ekvek 4 M^pl4 é? çMkCvtc;;c-a eu p M dure k Kxccfceàd Cfuc^s- ^ $*a 1^4 - ^ ^ ^ ^ ecc rcclKd V# eux. eu à * « %^~ o-iK Mej^eed? «I -Suifs,upsclk^ikk^ pc?ec q k i l c i esei? jmèx 4c"bck De h B-t^i émt « H » v ç ^ % i * . p r k \ 73 v fjtSQ K A M T C H A T K A . •on paflè- en o r è t ^ viere Galba, d'où îf y aàutanÉ'aVêefeifHn jufqu'a la Tat; &de'eeilë*a fefi compté 7 w. jufqir*à fe Tîàriù * d'où abrès^èar doublé la pointe de1 rifle; de CMnéa»e3à gagne en un joat" '; la ^petite ' Riyieie^nabariha. • ' î r ' * - • •'< -Mofl " H y a- dans 'cette Hfe nen-foa!enjeneOH bois, maïs durèrent»amnafc*enaffdi grarii de quantité1-, de Tuf-tout 6wffceaaïds, dé» Zibelines i de» HefmH*è¥} /de* Louptr 3 » des Ours. Les prïndpena^ifèantfl&nt m Cygnes , le» Canard»* iè» •Oiesr • Dard'féi Golfes on trouve des Barbues, desPe^Sons appelles; Btnek' {i f, oîmerebter'ibrtétJ de Baùffl6n»v<ç6rmus rousse» noms •de? AtâmfP> Miimufi de À*o«èù». » y crbîé une gtaiidè quantïld de baies d e e ^ éfpece». " A une b ^ H j ^ lant avec un Cahot, mii&&é au Midi w*e Ifle d'environ ie- vr. de^Iông lirr âuranÊ de large, appellée Xb^Si-'€bèiàarr ^àa'ik mauvn*iie Cliantaté, r ^ né, paJcequ'fl n'y yientspoint cla^vntledt; bois ; ctpendatit eflè n'a-pas'toaycnrS et* auffi ileale, p a ^ y avok a#fez de boa, Si qtVoa f preaoit tpjsntké-dfe • ( t> £«»»* Wmr nigràvwht Steik* :* " Totn, L Aa '- '3ob D n c x i m o u - Junffde SefgeBtiiKÔnpeut juger dé fà plcaté'parie wppoh de'M. fPabon, ne mit que 17 heures^ la defcebdiie de rétàbliflÈnient d'Ûuriik jufqu'à fon' etol diHfei nialgrdîteiiempB qu'il-pai-dit ] fttfmont» plufittits obftades qui Fan yentf• à k' rhôeedee cataractes, ; i&npçu: courir'dr dégab»tfes biteaux iqdïnéu tngfivesrftit lésrotïherav .-:. ,-w K Wu^eDtdîOuiUkiue» reawamanDbetce tfereijs^'a^eir^^ Jao\Kok *n$$ qiirfydécharge du côtéuktià 'gauBhÀ^fryup'bn\Corpst.-de> Qairdce joW- ItfiÔewiaîjtfefthetBfc, ,oàj^oâl X WiuU^etîPalfiigaTipoopfevoir'fjWne ! tWwripasLyojileatjjdivvfe, duliitabac^ Chine 41 d'aticrfesiip8T(iha»dlfes^è!x:ca bande, qu'ils n'atwokkitoai'dédajaées. jbliaiRivîére'jCtoiiakdeJe^te datBJerne 1 du^^mènie (noTOV<\doftt ,kfc^gueuar;éfl - w t^-wU j'dft 4^b©dokUre'd* >ia ai ïbJvi<Mr^'iQet(ife^eiterdans la mime kaputtee-ftitriaieXàùtoalttM?. -TH? <m A 4 w. de cette.'Baia^ bdTéhconti petite Rivière Tchiltchikan, dont l'em i» Tkviiéïij^à^'^Jiis^jette ,4^6- Jâ D tT K 1 K T C H A !• t, A. $$£, petk. détrdic au ; Lac Tooqr,, o o n c d ^ u ^ gueur eik'de 12 *eçfts.r.:'ir1 71 ../r.Wrî sir; A fcw«?du.niêjneJi^C^bvi€»fej^i!J^^ dans »'. Mer la pexiwJi^iefe^Mtril^i,^ 2 W. de kquella OdoeBïiErOuve «nei^«ft§ petite * •1naanmér>i*arfjb ( ^ jseutes jes;. dpuj| fe jettent dansla;fiaied|d«|pu>k. <J»i «liSte viron 8 w. de longucrweiëp irJfô;iegeag§ feukmenp de iàrgèurvÂi\6lft<^bil-y #P pA?ur un 'jom'dQ.tdieiBMb juJ^^teiRMiejjejiQ^fad qui -fo'Ajeae dan^iinîejd^paiïie^reîde/ k fot^ufiiitde .15;%&&& de;Ja jaxgfu^ â'eniardnatti démise. 0A J'em^cMcb^efd| cetxe RitfieXe,. aa^Wtl^mamitmi , ^ \ qme Ion ¥aitTeaux$ qoc(yie!H^a^dii3^»$ tchaika^'&BÛent re$0naôl<jie.plikksiifn)eB$ îe irdirdsijkto^^ Jôs pe«ft fedurdiiiréi^ »'!'..r> «sbnErj 0n:ATOU2Êienfm^^ XbanfrAOTUi:.! QtiÉgti, ifâisbquimr), ^mr^chî; Afana, Meitgâai KwhntkM>$t; htmfàbLf.-de*puis la dliiràere Qui» jsA|fa arceUe de. Kfcu-i iiirkan^itry a pour Ajjo6rà dejchenjiftJvfeBl aucres ne font diftaoï^desriutésaesuau que dune/feule journdt.rjnsr. •! v t A . • = ' • - ! j f - . o ; : < • • • • ' ' A ^ ' î A J T : . " • ' . ' " / ] j i h s q ( i j Qj* notas n'ont çointl»fluretWe.eeuxàcsjfjua*. «hadals i'.'ce qu^fèmblc prouver que UM Naturels 4c cc\ l'ay^netiVer^pointlcur bri^eUle)èâBeuplsi/ "•'- '*- 3 t52 D * S C * I J ? T I O K . Il y a une égaierijffcançeritel a JRT •J'ipritch à celle. c^pàmvW; de çerice-rdte: *e «a gagne cejjgfeTcbengeide;de céJI< .là- L®tekanar aprèjS laquelle on ^jeac petites Rivières sKekr.i,. Talf>i9 •• K*ng jjfankr, de cettfcderrtiere ri y a ur?; joui .chprhin jufqu'au irpçha? TQkteki(j?p%i$ù Xungofes1 s'alTempknt. au Printeiaape.; De Toktekiçpa.ifj. a atuTi p o u r r a , j d« chemin ju%',attJT. rqçher^'.&&&#&• lefquels on.trouve» à une égalerdjfriaiK te T^e, (M'WteifoWWJmV^ -.nu ./. „.,; A,2 w- foçmV?p& » faroçh 2.Q»ltet,t >op les^ZuiTgo^^^ jnepf çpm|er; pflldaftj i le ;Printe^D5,i0}Deri j) ry;.f iipour au^jQWf^e rte, c ^ i a ^ o u i , A ' ^ J T > • : ~ - ~ T V ; , * ; A « ^ A n r « J U / < I V dVffr&.pepri^^ ^rj pg ç o m p t e q f t ^ w^j&M fa étante? aont élçurije^o^nem$<%$e:çhe: aunsfune, dp i«ujr(e. tDe,1[H»uta^Jufqp'a'h 4|tppkdi% c% çÀlmc-ti jufqu'âi J'^elva, âl r/y aque 2 ^ri^p^frince»3,^.tavanc h pet^e, Rjyjere if^'n.^, U y a ,up )c$è Rappelle Molokam , ou Ton prend «."dft-on, beaucoup de ^t^rqaruis.,, •-•vfa#:;,ii la DU KAMTCHATKA. g& Nelva* coule la Rivière;1DaRan, d'où il y a pour un jour de chemin julqu'à la grande Rivière Aldama: il faut autant de temps pour gagner, de cette Rivière,'celle de Afàlimai de laquelle il y à ajournées déénemin julqu'à la Rivière Ézioga; <& de Celleci pour une journée deeherfiin jufqu'â^b». le d'OaftV, dont la petite' Baie Alowéu* kamikaia efl: prefquë': à1 ûflë; égale diftâace; la petite Rivière Moufébktiiïlk 'jette dans cetteBàié. "' ~ ' ''•>'"-'"• •'>- 'J-'^i-A A uqe journée de ^ernSn!a6:-nl',MiiSMkahr oh trouve liRiïïèië-NdfigtâïrcA les TuttgoufeVroné lëùï-FScpst:i' Ar5 jfàMès *ptos'lcirï^erVh-''Rm -AT a pWTmé joûïa&WimmWfiîyïb1 & "iYëffM f& de celle-ci pour 3? journées oV:dèTpië;jÙ1r$/à bWoa&à«xa»r| de cette RivîéVe juTWpelle"$Mqffl%& aux â f âtïtes qu;c4 appelle'D^M^'iFh'y a que pour ,uû jchr^de chemm^'rJéfer'derhîërè de Ces dèix^^ieres.'de mëro^'Mm? jufqù'â Celle dé l^^^vpdur un' journée demi: de' la Krànga^fqVà là TcWMcba, & dé'tMo 'dernière -jùfqu' â Ta Rivière Oud, ÎI h^'% 1 que pour une demi-jourhéef de chetaih ehJ f a!Iarit: à.pied. . - :j;11 '- < ^ -"•'£•' ^ î La Rivière Oad •a $lrfe K *. i :pe#^ didance de cëlle'dc iZS&ï "ÏSai èrnrAïuJîiiure jfi\ ÎJESCRÏPTIOtf a ^té placée dafis^ ÛarW géHéfale dèllaC. fie, à 57*4$' delafltude, au-delà de 102 dénude. ^ «r.u •:•/-. 3n:K;r,c v dépendant1fl-pjareîtqiril y a1 de Terre*? efi^la j jftHPjW^âtis cette ntèrfie v Carte O«^oi-€#o^befe-ilacé à 58 degrés de latitude, & à;iw "de longitude; rnafc par Jef shùavètiès OÔfèrvâtïons àftroriànâmies, c#>i«feft âfluré ià^udskoi - Qftrdg -eft à Sf^W de la§i^ae^0éV^ue fa lëngMdè eft d inYpàSpTûspe^t¥qae't53 >^çkdtMtoûiqudi 1 c^fcêHe'piàeei?^1 OH* èrdhîdVë *^ ^erreur £ cSrferatfkl f»Jf%nW»cift^ deî »°RTVÎe« Oud avec Oudskoi- Odwg^foife^fcême ^^^{teidHféhêë-encre 1 Gàsdkôi- Oi r <m ïutf W»^ck^CR%te >r orP^ëfl? rhc-ir ï t r c a î ^ ™ i a Î K ^ * ^ u f e ' ' ! W d dèmné â^KHcJesft ttySfà^tQBfogifK rarefqi àa»rJ*X3e JôngÎPdde^^àu-^ed^TuiVa: lé**sOiferyàtk^^tooBôthiqaé^',de <M. 'tmiefâkt KftèfiMhPi il dôit»ëïre à ^irj< 3^&àrYW&«BBYlifiJé^'il n'yl^paà'bea Ileftaifédevoir, par ce-qil'ë^'Vièrit ttl^'Hr* Get^Bepuîs GkfJè^jufeju' ^OracofF, ifâls parler de&âifferer D U: K A M T C H A T K A. 3<S£> où '? luic/uùo* &;l moi uVw^îssda- fur ta C ^ r u , suuf \ao 5 tusoa.or l,$ Odcrvuuop duos -, n ^ oro J.-p u ,t\ iAh \i-k oit Jhiàf so oacoup- pia* à l'£:L vj-u, rou$bouçiwvs 4o K Ro.ooia, l uni •; par conUxuAUtH ta Cooa cou i . u n ù v non m ruos uu Midi, msi§. i. ^ a à? v à-O: : o «g cil àuté far ;a s ivr tcptcï> Sri uùu ck ta iRvk.ro kMù, à 7 kni?n».v& du n u u t v cl: î-IîJ. covheudlsotku ys cocnp» ta tu ao us i < xv. pour chux^o i>tus&u;>"*jç* lu cou ï'UUVU ira it • uxucs lus <U uucca cfac vous avons ex asuoos pou? uuo ic* ackuiaça do.u *v\s *v»>:« ccuic, Losù..ùr.TUcu\un?ouv.' d ^ s o t f>R t t o r , fcxr cru luiufo ouhse à Si- .\oo*> ta* v ou jv.ts ÔÀ ss u ; \ potn" !.? .rouu^ Oc, ïO oxancou pour sva I UùUtuOù < \u Q h o ^ <.k eu meurt J RuouCuU > «e-u J ou v eu> y ou U.N Coaxnnv pour la Jev-V de? u û & " f \ u ; iVUseï^do T u gooux qui r\ùor& cruau d u e c - c ^ I r e ; . Rvoe . \U0 Te-c» % u1 C* co.'-Vj t ' ^ u v o , SJiîhwu:}, l>Oo\uy-V \ ù u <, k c f ù c s u , «îô>|i?*j*xi ^ UUCe^ fj.io c - Kvpioa fout obbgv»" du pavév po.uç Io»*r m e r , le ntouî..jî£ a t**. aftbv.urau§ ck i~ rleuru* par UO.KO. S Ce; Oùloe?, tfouet htUac cutrcaoî? p.»cj p u Ju$ d o f u b ; rou?5 w\ C $ J s a s , ^ r à ù %66s • I> E s <m i f t i o i r tforta i o FaœHJèi' aV'LaixxjteQEsî^) âétntjber le* téPrés> cependaM j « i ei dbega'î] n'y'avoir) rfiolle apr*a*eitëë WecV pût y cfèîttite*, parce pué lé-1 iÉeft q*aa propre-* cette critère. -? «, Après renJrfuctHire de> la Rivière OR vient', le^kJdgjéefa Cétei à pt * fyg^êeà&tinc&^k-te petite Rivière à m A 2 wi 35« (àg. de cette Rivât rencontre celéTlàVéwfttai • A 5 # £ c rite**/ éft- cette ^C J\Wtof»«cef». --'A ft^tgta^. ^ra^*HliieWï onf trbtfvVde ^ittJi^Vîa^ài^V. duquel efl k¥& Tilla. A io w. de celfë-c*'éftvk=î mw.<->àto&^ifadéà eV céàe^^&fenik 6V«i» ,-fer'kc»rîVes;-de Jeqaelle ej?{ pcidaaweftuV b^0cP«p de be4fe Zibe •!'4'i ! is W. de l»a%rémreèQlëâ«iii Rivière1 Mgk SWWljtbrtièeè dJf?Wire] at-vk» fôn .eribcîÉ^ JaPCêté, ôn'Vè^-Bnedflè'Bltoèlfee •ï»>Ôuri^ '• q a i ^ *& w.'eh léeguenr-ï' de-'fc«rgear; 'Aprèk -Térhfeouehdre de;i Rivkre, Vaewdl'eft4tfër léCà^Mam, M o u de Afodt^ kia-dekV .ctaqûel cou petite Rivière' /iuùè • ou Ûiow^^ t D v K A H T G H A. T K à. 3«^ Une journée de chemin, deîiJaVMamga; • •.- Aç r E f t de ce raême Cap eftunîftje appe$f}gr Thekîhtovmo'A de .Tbqçki0d; y,avait mtqfë fois une Habitation d'ifijfer'dê- Chaûeurs>7 Cette Hle a environ %e> w^P0- iongueu|jjS| autant en largeur: onrieaj^ dans des Capots en un f^ûyaur, / y $ u e | £ de cette flfle eft unaj grande& profonp% Baie, dansr laquelle!'il v $ cJa^Bakiaes, def Veaux, rnarjns; & dax^oJP^appej)^b^?x /onga. 'Au pêfte ce#e Ifte ejkpleine decrrjrr eher^^^.vbois; o p ^ r ^ v e ; des Repard? e%^^ des;2^npes,.,rq3js ipfé/ÎÊurs.jàee.uxda 1*Jfle \de £l$$w.e.;, ; J j 0D. .w; ; . i A . rAViT é Çett«,|fta3eft bea,pcoapbpl»s grande aga ç«lle,'àsi,iPeole*. elfe ffej^fiée^pjus-avani én-Mpf© ^'^xréaàtéj n^er^onaie de-iâ derfijej^s m&4em$mM%tflttripgajâ1 de 1^ ujre^}e^e;;1dej(%oji que de •loin^çes' a Jflfs-pafCpTent p^p II raut,^joru-%> ^ deFini;^^ 3 journées^ de r i ^ r c ^ pied. jfaa milieuider-çettjgjtfla il v^-tADjer tant dtt\côt^de fQrjenfcrj^e; vers levCplvï chant,; j Le£ .plus capûdériabjes font çejle* de 2tori«, J6J D E S C R I P T 10 N L'csdKsxïcàinp P rÀsKskKksc CxCI exs c% .....* xs-xj M P P K K S ^.xxxysxCxi'x;. esc? pPKxXS jX-lxCi bxCSj: xSx xKK pS, p>|>Pkk! 4& X-KKK xk pxxPsKïc Cs.xxsifx ïxîr decsc T U . . . x* X , î . SVHKi 0, KOVC* POC iKXSS- Cs.x xJKKXSCte , m xV.xKe k p ^ S C j.ixxCÙsrs.x.^. CSK. ce Bock x esl à isîc xkres puniee ds? l ' d dxKxc lêa icxersexcss. de è jsDeMKss- x foveeKs <. s C<kp 4s 1 lue 4e Oy^ice jxkssks Je^eà k C k c s-spfl4xx.uulx.-, pexsve Je &*&. ikxeekkkx. «gu$ s p s à , 4e lxKx|s.s..c<r> 4 k J.xiKKK 4e|Xik P fpssp |UJ.K,\& d i p p 4k$v vk 4e .âo P wyw, . L e pKise Rkdesx- IkskKSxWxx p \ | | | p . xvp.eCxA.0 4.SK. * xx\. CKVKOs) I* >e\x-.Pi isp.pxK.ve à l y p l PC; Iksk <je k lep| tt|e e j s*4\> pKx déco Lsxss.me le §PM |KS.Kes. j\ivscfx,Cx. pse ses. kec* c^pes dvc ^>x. J p & ^ n c c P 4e k^c^dc, . V k . è • v k cesse 4erkxSve JLsd 4c •4x" i KKx; C |K%K CC xK4SxxSSC.C U.K D&K cae dls.xS'jCxx^see. i o a e evee Ce eeppj xxkk.s-kxjx> > oc xSi pi.sjs. tcsjv se des.? esv <Ck.s5xK.xx ca ce Joer. £ c ùec 4c e a eo PS CCCS x.& POICC %*K IKK Jtk gKKC ydx% sgi|3x.»k'c PxWJj. |KxS.ve s.kkj k y pCxjnc xk b o k De U Bec 4crx5. soos C P I O P de c i DU K A M T C H A T K A . %6$ on pxi^V en UïK J^nkjWt*& k ^ à la R> veoe. {kdèu, Joe d y ekaikuaf de. ehemks je^n i h >ML eè de edle-M fen eednpen y ^ Ldnnk h rksrm , d\a> aprènav» uo M L m>mra de fine de C t e f e goyv en en Jean' le pcMe Riviez Aneborne. ^ o il y a demeure Me rkntMeeMmee/ é ï Mns, m in Oilièrent arànena en MM i*râ$* de àgvnie;e , ce ùir ttm ès\ l l « t o , ' clés Z o e ' î n ^ , des Hdrnùsee, ées L*.mpk% eks Oeer* Les nrbeùiîjtf nefesua fnnt lès < ; \ . w , les Centras R les ekea Flans les i k \ k 5 .a troue ek& eu; ha.*, des l'encan a n e w e Meeë •; t \ Jetèrent forcée de 8r: new eerrvr* Mue l é s o n s de Jh.ko* Mkh,ee. ce k VAJ, L y OKM ut\> on..:vle nfnvnmè Je bïseîk -L Jnfoonee:* j \ \ eks.  we- danLùxueeee de eMmnk en sM km aine njiCifteïj <\nawo?e en Midi ansk o dVnvînee i e\ de \ no fek senenr Je !.ngs-, s-p|x\>e« d h n M M h o e a . eu la se mvaîfe Onnure, nom <m> hï a e>e Jean ue, perce v^eM n'v \ lent nohi Je <on* de b> n i e^pendîn* .Je ne pae Kahaen oce cvetlî IterJc, '«nfp .anoira*- il y a voit esRedu bois, ék ynfen y |\"enee; ineeuadJ Je • ( ') henm*. mhxf mgra •var'ut SteJJ " Tom. I. Aa -1 D S 1 C S I PT.I 0 N 17° , , 3 Iaiflèrentb r _ .^^..^ voie que des rnontagnes;arides, '.'&: cous animaux y ont été' détruits. ..,JDe la mauvaise lue Çhantare,. on.'pa en une demi- journée de cXèrnin, avjec < ÇjjnçtSj, dan?. XÎ^BélàtcheiT pn.-de§,E< i eiJe, elt a-aeu^r.es. og xneroe, £ uffi prie.jijarrxk4)uapctte d arumaux, no«L fùe. ef!$uée nu; ïktidfcfo ^ m ,.3n,§ y , deTIfle.jJea.Wn^àUc du,,Sudf «Jft,. etf une petite Wfà <% du • petite coûte herfueer.d« xoc^ejrs • Cjéreyee^î nu 99 peut;,1-appen éloignée de 1 lue des Ecuceuus.a-uiie^dj: ^Q, cpminençerv depuis riile de,Ç ^ .txouve. ei^rq joutes ces Ifles^. «fans étroits,; otiy lf& Surent, quantité Jr^e a^s^ojptes décocher s aflei éleyes/.ex: Pjàlfage dé.ces Gé^roits fort .dangereux. ,.'Jfcn' allant le. ]c#g.c£,la Çôfc2,,d%u. B V K t K T C Ï A T ? A. 37* Rivière !Oiou juiqu'àu Pleuve "Amour, la première petite Rivière qui vient fejètœt; dans ' la i\fer, 'eft telle de ManmatcÏÏbt^ qui eft éloignée de l'Oiou de 2 journées <fe chemin. . ; ' • • » •] , - ' '' ' V ' X'^'v Aune demi-journée de chemin delàRfas» matcjiin, on trquvejaîftjVîere Atmakatiï De celle-ci on arrive eu 2/'jours à k Tint* gour, ou TtyMouroù*bfrfe: qui a fop cours/ dans l'Empire de la Cfthrè';urbn èmbô^çh^-., rè eft placée fur les Cartes Chiacofes à''$&£ 25' de latitude; & le Devine -.dé î'EnW pire dé RpfftV s'étend julqu'au 3 5 % cètïè?1 Rivière fe jette dans une; grande Raie. jEn? face de ' fon' embouchure, à peu de diftW ce dé ~lâ ' Gôte :, Il y'a/une petite lilè,' §rrp plié de1 rochers, appélléé Rebqût-kb'ada£ c'eft-à-dire Montagne. Lés Côtés/ erhété la Rivière^>Tougckfj„& Relie fArpouè; font habitées par des fcRuaKi 'cftyetsRé FÉfijr : pereur dek'Chine; ''; < , >é La petite Rivieje .OulfiUrd viencfeièté ter daiiS k J rnèmëBaié, b c? n'eft'éMgnée de la Tougour que4d'ehvir6ri: acr «f. / ,cF après i'Chilerbiraij on tréàve( lapéfrtëfRÇ vietéJGoiièlei bim t dpnV'fèmbô^ les Cajtes:Chmoifes eftJ,pïaçée %\$i&.'£r de latitude. ' ; Lé' Cap' ImiMkanïkoi?- .§tr? j'avahcé-ea Mef rèfrjace'dé pfotdé 6QH*.> Aa 2 37^ DESC. Klf-TXQW. commenceii FeBarAwrchure de cette, p< Rivière. Sa largeur depuis Fernbpuchure d Geuele-bâra jufijaa l'embouchure du I vé Amour, occupé prefque un degré entier au Sud * Queft. Au relie, ne g Cap a prdque partoutune largeur•'A à l'exception de^queiqajes petits vÇapj ^avancent enl\fesicT<S« poution efl d u l au Sud. ' Les Chinois n'ont point> doni Bbtn' à fcojexaœikueé {eptentrionajej terhéridâcnate, nui éft cc*npdfée dp/g taoneoiresjj a aînbmsi Le pluS)av!anc ib^\érI^ttgadd^Ofora'i & cejgi,qu ^è^-Mtavg^doABjm)-, ••••',. v.ïY bllor - A 13 w. de ce Cap, il y a^tmMei Rjfei qaijfs'rrsxna^cn; 4m®kuwiJ?Ç^ 4fffbr. 'SaJargsu^danstefUilku^e^ Cetterlfle' alaifoin^d'dnêideipJbluôe, fe^n^Heuier^îH^iHWw vis&jr&Je. ijesfgrœ.quîun> neipeut -pas douter., q -tf.y. a& été 3*okttexawrefais. A peu 1 Âancél eki^éKtïHbTiifé^éjjdiQnatede Me, il y en a une autle.peuteirerap] -rûdherèji élleaeflriappèHée Gquitézù. h jbca^J'extténûcé, n^rid^onaledutÇap 1 inebaiiskoi ,Vc'eft -là» dire, depuk Lan O&ro, la Gôte^jufqu'à. l'emboflcbur* àae du Heuve AiiiQur,, : eft au dud - C .. f- • L XV . A 40 vr. de Langada^Oforô, on. teonve l a petite Rivière Ningai-bira : elle, coulai d'une chaîne de <Montagqes appejlée Wfikéika-alan, qui s'avance veps;fa.hfcr;iy;aa> milieu du Cap Tcheàpekaaskoi. Au-delà; d é l'embouchure-de cettejKiviere,*'avJa»Jh: c e en Mer un grand Prr«|cuirjt)ire arnpeJJé) DouM-gédar-ûfaro ; & âpres Ce dernier Câp^; tout pris de fon eiradmitéy's'avancedansî; la Mer -lé Promontoit&^TiakbmÀ-of^t^ us A 50->wde la NmgafcfciBai couredarpsf. tite Rivière Kamdagatirbmç, .e^;nifafcarrqe< près dè'fe^Gouele-ëira;.'!cElle fejetie encre, 2 Caps, dont cduio<^ eft appelle Tianga, 'd%\crdid>^rn>èll; aœ$«p? Eft, ffàagm u^'J 50 f~> -•'•' - t A L^d$lv3ereAmc^j'iouviC^meop l'api15 w. odicelleCea&Sœ§artt>irai:^fkintaatilej Caries>Ch!irioires •, ehenreijsare j m i$>Hbn59? de laakno^ iepreût^ Golfe oui; eft entre Ijar^adatOforo ôcHjtr jtga - ejfe;•aiv;^plàcé^daHSIf«ae«î-Carteb fous Je 52d.-'ac/^de1fetttudéijs.; om £ c-, -r <ï e>J\\ . I/endrètole plus'-pppchi'deiRitfignlcftïro, éiï! ldrt>;pdjflb panée ^left'Une igftafade lfie. habitée^ idui. s'étend-ôû -NordCbalAari Sud-Ouëft environ •^|^ôafe4ï d c.-aSeft extbérrûîé-fapérie^ Aa 3 374" ADîErsAcauia? T I ûINI grétide latoude-què faiRisd]rreM3«le?bri ëc l'rrnerieure, dànstces inârnesCâxtes C rîdifeSvenV 'à ^e^'^c/i : la largeur ou I tmit entre /Rh^ga-bforo &. cette grai Mfe, 'n'èft marquée que de 30 werfts. ^îjes Côteudepuis'la Rivière Qufcl jofoi teHé^krnorr-if'k'tféxceptiea- cfes Pêorni terres1 i& de*-Cap^ui sUvancenc cn;M crmrédt' prtéfque^ direcreraent 4u> $ï< auSSudi1:'- ••';'• ^''^'<•" • ; iAK •..ii;^Ii-:-cji ifcibw Jfles-Kimtks» 1 •• «']> viiinO,!):". ..lli UjflIOU J.i ..I: :::.• , X,>[jl. (^rrToraprerKJ^bîwite rKnuitfîIfièsiïC Arnefc'preTq^ s'dumd resJ Urie^après'léSHdûIre^vers l&S4K*>@ut dëriuirt KourS^k» l^patkaV ©u-'la^oi 'C? ùèni' leur à éi&aeuné par -Ix&Màhki dc^îRaie^plus ^eiflnès dd!Ratotchat 'âdë'fes1 Nâto^éWdu #ays appelleutnjeba* * °4l effi iRÉdle>de fixerau jnfteUlemorii %Jices\Iftès.; "'«l ërPjugér forte»8ppt*t ' ARfeurHfcS des ffles-lè^plus néridlonàles, des Japonois même, que deskempêtès 'tetèhèHfar d e s ^ t é * ' ^ i en a 22 : peut-être excepte-t-on de ce ne bre les plus petites j car lumru» la relai D V K. ià H T £ H A TOÇ A. |j£ de M-iSpanberg, qui Aipéoéa^Ai>ifgu?au Japon >, il paBOît^tt'iH %en,a btea Q^V^taj ge^ce.ajjitlonn© bfîâoiciG^p.derp^Çj-^ d'embarras s'.: JorrqXoa E^eutjfacçwpktf..^ noms; lUiiïesi donueso jg .ees. Iiîesr»par | d j Spanbei^,1 iavec Jes 'ijpais^ui^^xc^QS par stestrapportsv dÊs^atJtreip .du .Pays g Jk l'exeeptjoni. eepeijdaap{dig«qd'§ux premiep^j & de. l'Ifle JTeiisàtte'r^ î% f ij^. voiijp^ri-li PIfle $/Latmai> auxquelles M.•';Span^gjji laiffé> les noms., qu'elles avoient, • .• La ie^^Ja'pluSvipEQCJieîie Ifpurilskaià I^opatka, ou de la Pointe méridionale dit .Katotidftîliafiîeft typq^\£i^ntffa>%&L) : de w^^fcàM^rfS^^mfiiï^ pltetdetSVtotagiîe^jdâ cteriqjnmtite de. JUacs tittâdtli^iefvîs qui v^B$hf%isxo£rTa^sd%^5, païBïi': leiqùelles àinJSi^a ^teM'o^rij-cju^e clifieriéniei^ effaces, dp i&Wm? V' ?9P«$|» par exemple, ceux e ^ k ^ s u ^ J e f r o ^ r ^ j&/awarr3loj*;^w;vsw4ft*b^$f$$!» $ c - * matsdarjqeaatité ^'«.afej^,rrointEa|^Cg$ancje pourstouj^ des, |d$i?uaffs .penda$«;7i'ftïiver.-.(,., .,mèrn sis;::^; f sqb e . A?daipAiin*e du 5 'Sudb n ^9$,,£fÛx&w "• '"'• "' "' '••!-> > ' <" — •'_ ', ;' S'y SUS ;-y;C : "O s ns '(*LSarii%fà»*^ ; S^«^*^5^i .J> •>.! :.z*i $7$. .* D » * Ci *> 1 X.'T. 1 0 1* aiixinyitOJ^dttiJ^twk q«ob eft fentr'eile la 2e. Ille Kourile, il y a,des Hatàtadi Koùrileil dans, a^en^ritaidiSiérencs^ ifavc ^î;i?rc leb bord ide, Ja i petite SSmetaJi iiiounupkkfmjiï^.^zkskkmds'de h j tiw Aiwiere^J5*MpioVpea i àuffedeantteJi:prerniere: v3ftfcil«x te bord de bupei ffàekf&^Moérpwfi, iiqpi n'eft .quJàu tin denkiprecédentej par* aé^xcftVàeanextt ti te*iqnc4^HalMtaitaoJ f^lqnes^uns! paii amrajtdbuts ?enppea^xhctei^elioe$>& Jkaardsjt prnaitijkuplua. granik't|iartie CaitOTtoinsainki smlro Liint *ulq A è l^abHflbitflBfe^ ceugb'jde^^J jîtraituql^jà^oipntka^ouqjde Rç^t^^nwrjdiooàlQ^ pe ibnt' pas de'vi Kewfcd©, • ruais,des Kimtciiadaîs , îqdi, ïbûcafre» de quelques divifions^vle^fuVti at^ij'arrivée. deicARuflès au Karntcbad feitqiarereat jdea. Baurejj &. vinrant^tal dard eptteifle&iurTiiiprAt^icii lajfo teiteéricttonafe.,ida aCagt[\ Us jconriaciieri de'flsqlliaoces avec les .Habitants deuia litebcfie qui leuriiiildcflnTerilcinorords^Ki rjco\3£iEn' •effetU àrà prirent jiopfe:fearem< T*JuTfeu«;^ rnais#jRdev rentii&rtl différents 4e deurs aDcétareej i lesHdsfarjte o^ocçéeiïdffdbBion dé ces dif remes;Niidons^ ojjciu^ figure prus av« f .". *- - - B B* K; A M T C H A T X A. Jjrjt tagëufev des c&evem>.ip^bnséwi^ci&-Je coups garni de pfott. n ...ihiuv/l y'"., «.i *; Le Détroit entre Ldpaka ,««o> k^Ptànté méridionak &xette Ifle ^ 1 5 w; de largeur'| on peut) le^twrverferan 3: heores^^ec«dei Canocs lonque le tere^sselc beau^ msHs ou* tre que cette crrcOHftarice '-efl; < •nérefluire pour faire ce trajeOsPil d^vbntbre-qae/ici| foit à::1a fin de la raaréeq câfrdans le.iternpa de la, haute.marée» les)llowi^ènr<entdaHi ce Détrak refpace de^uejqoôs <sru<àkjètfïJBnd ddrnpétapfitëocb daî'i'fiiïauf i^ïïque^bïaeaft dans le plus grand calme i)s^ftuccM9&Bl d'écume & s'élewent àjiJa BtoateUr* idea^a» â go fag. -.<--lj^XU^hemf^ïlm^^Sff^ Sowwoem &a Smbemii &'û6*&G&eite$ÇîtQ&. vant ;;M.. '&ie\lêti'Kt^^tote^r^Uê^ GiuârmA&MQnbagnnb iilsplôA\n(3mnflten^aaâl qu'ils en ont, fait>quïlsda5'pega^êm5<|We)B refpecb : sjorfqu'ils; pâûdiât )âeflUs j dis tesè iettenr de ^petites figurés tailliés^atnez^Arti* ltement; afin d'obteai* iinneureuixrpaâab ge, &: de • n?être point iironiergës ; pendanti ce tempsdày Je Pilote tait des^eonjaratioiiff ou fortnegesa; On Velb éoandu dawâmag«1finri cela en parlant de JaaNaUon dès rvourilesi) Là A«. Hk des: Kcwilès:; appelles1 P-srasi moufir,-.e& deux foisrdusigriBde;o^ 1* 1?;$ Aa 5 578 < I> B S CTtf I: P " T i L O N. : fit fituatioo eft.tla iNord-cOueft -au î Oueft; & le Détroit qui h fépsgre de h nleft que de: a w ; Ujr VahTeau y peut m< 1er.dans un. teaips.de tempête^ mais fons-danger ; car Je fond de ce Décroît i que de rocs, & il n'y a point d'endroii tien I puhTe jatter d'ancre avec fâr été. par malheur le Vaifliau vient achafier fes'-ancres,il court le plus grandidaÉgej tnàrùvle*Côtesiétaut fort "efaupées, j n e s d e m e s , & le Décroicii reucfiëciqt Bel peut les éviter. ; Un de. nos ATuiiîè yr^éïic malheuréuiètDencriciT 1741. ,' jnCetcé Ifle eft iàuffifort .îhdntagneu remplie de Lacsoenctccoupés de petites vieresv cooimaacelle Be Choumtchoit. •«éEiéiE, danrees-a Ifles f que de petits dr>è»< 1 ) & desjtbrouÛailies dent.les-H; autosifoiît afage âu-liéu de boié à.hrû •Itoîtarflaffent ledongjdes Côtes'lesdifiei eesrclpeces d!arbiàs: que la: Mec iSc-Aes guqs - y uppbrteiat. dp fAmérique ; & -du panv»'cii qu?ils gettéHt/fur la.Côte*>pa tefquels cm trouv^qualquefcris: dus arbres trafÉiprae, donéîpiiijrnat:apporté dej^ra morceaux;!: ••••::-->l -• ,v:: :•..'< •.-. h; .•ic'fi '::.; : ; u ( r "i; . ; ! • .,,.-: : (»y 6 " l«' appdle sÙwtz. Si Eritik. Gmel. FI. jy U K.A M Tt C H A T BÏ A. 3 9 9 . Les'Naturels de cette Iflc.font iàervraii Kouriles, qui y panèrentjdfei l'M\t< Qntitôu* tan, qui eft* aiTez peuplée finals on ine; tait pas préciférnent, la raifoaf;qui donna?.lieu••& leur émigration.1 M. Steiler dit;. ,que des Habitants des Ifles pfas'éloignées viennent; dans FIfle d'Onekontan ienlever à ces; Infii.laires lenrs femmes: d* Jéurs enfants , *fy les emmènent avec- euk ; i e'ell; peat-réare ce qai les a -obligés 'd'abandonner le».lienï1 de leur. naiffaoce pour afléil s!écablii?; dans? ieeeie Ifledéferte: ils n'oublient point pourtantde lieu de leur origine; car ils y Viennent fouvent, éj£ ils ; y deméurenrj quelquefois nne année: 0H4 deux -fans,-: en fortir. •,-•; .:;: _, Toas'ileâ gens du iPays aûurentquîë^yi a eu autrqfois un commerce entre les .Habi* tantsidôices e Ifles dont^e*vieos de parieh, & ceux des Ifles Kouriles qui jfont pjbs éloignées! _ Ceux-ci lepr-apportoàentiidiHlô» rents vàfes de bois vernisq; des eimeternes!!, dès anneaux d'argent que:ices Peuples ipoî.tent aux oreilles,:.e&cks étoffesde cotona; & ils prenoient ordinairement ckez >-éuxffen éehangây des -pluines-dlaiglesy doatiqhs.Efe fervoient pourempenner leurs fléchesc-iofii Cela paroît d'autant plus vraifemblable y que j'ai eu, de la 2e. Ifle des Kouriles, -un cabaret vernis, une taffe, un eimeterredu S8o D E S C R I P T I O N Jlpoh ci un anneau chargent, que f ai i voy'é au Cabinet éi curiofités de S. T Impériale. Il é#i>ién sûr que les Kouri n'avéSent pu lesJ recevoir que du Japon. -t.es Katrriles de1a 2*. Ifle ont leurs E Wtatîons HW-te'Sfôirrtédu Sud-Oueft, bordtfdri- Lac-quî S environ 5 W-i dé c ctrrt [ & d'oùfariune/ petite Rivière app le¥P»pW; qiii ^aNe Jétter dans ht lVfefV C 2-llttâlbnt fujetrés-'à defréquents'&tèr btë^fremMemenW^ à desrobnc tiens nffreufes. ZJH yf'a eu Mornrde arriva en i j s r ^ ' f c û ^ ' d 3 ^ ^ 1 ^ qu^§e ttfe ^rifflsWKaM én'^c^enSrM^-i^.^jè parlera?!^ 1 ccfcftarlëes^ Pbnr cnufa^eaucoupk éfPidëmfnagr^^dx^'rta t^r^^irrJqu'if'rrm < -"& cotera lentes, icd^ c^paVl^ ^eft une3 Ijlm^ferte,-oefigriééd; i K i i i d { v ; - > L . \ (1 î A z m • : . • ' - • . • " ! _ • : . DV K A M T C H A T K A . %#£ mais elle eft appeHée par les Kouriles* Ouiakoujatcb, c'efl à - dn/ej Jfyçber efcarpip les Cofaques l'appellent; r>tf/«fo Cetcoi^fs eft éloignée ' d'env&ajb SQtt ^sÇfWiQ§Q&ïj Sa figuré eft ronde; ell&n'eft cr^pçfée-quë d'une feule & ha^te-J^opt^ appercevoir, par un temps jerein, dejJ'ei%y bouchure,de la Bolçfiaia^. IÇçia. Les H*^ bitants de Lopatka r i on ^fe-la Pointé mér^*: dionale des Kouriles ,4*: çeu^des^Jf^-p^-j. cédentes, y vont a v ^ e o ^ V o a ^ la pêche ou. la chatte des y o n & ^ g ^ s v Veaux reaxïos, qui^'j^rc^én^e^ quantité., ' l ' . a r . p . ^ H ^ B p ^ ^ fumée far|ir de Ion- lenanet. OnTrouvey dansjâ^p^w *" 1er,fci'Fable fuivaate Mt, ,.w ,. / u ^ i( lui fut7r^ç'9rjtée^ djabi* tentaux environs, du, , j j ^ ^ Cette -INadhtagne f^tueeç lui (firent- ils, au ^ijieuL de!&,&&£}$& comme par fa hauteur,xJJe,ôtp}t,l^ à toutes les a u t t j B ^ ^ n ^ ^ celles-ci, indignées contre elle, lui[3che*K cherent ouereUe^ d e t f G ^ q u ' e f i ^ rf" gée de ^éloigner- & j d e ^ tenir ,*a 1 eçativ,eji, Mer ; cependantpoiiç W^freitât un'n^ûment de Ton féjoiir dans Te Lac, elle y liifia fon cœur, qui en langue. Kourils, eft appelle 38a D E S C R I P T I O N Qtitchitcbi, & en Rû (Te Serdtfe-kamen, Cœur ile rocher. En effet; ce rocher i placé au milieu dii Lac Kourile, ci au forme conique. Elle prit fa, route par Te droit, où coule la/Riviere Ogçrrjaia, qui fotna à Toccafieti de Ton voyage, pmiq quand la Montagne fe Jeva de fa place j Te du Lac Te précipita après elle, &. ferra un' chemin vers là-Mer i Se quoique .1 jeunes gens de ee Pays fe moquent de ;c contés abfurdes-., uit--notre Auteur, cept darit lès vieillards.'*& lès vieilles femaiés regardent* eonn»é,très vrais; ce dur pe faire juger de lajàfarrérie de leurs1 iciëes: de tauf crédufitéi--n .'- ; >v. , t.' -• <éqVSééll'er ajoute', qu'outre les/ Ldo cVlës K^eaux marins, il y a,dans éèf Wéln des Renards1 rc^ges. Si, noirs ^djès.'-'JBjéÎK dé'iBofitagne; triais hqulon y voit- ù è s jtai ment dès-Gaftprs: &.ues Chats. rrigfirrs1; pu qu'ils ne vont' pakif dkhs la C e r c l e Pen nà''j,Jlf moins qVils^oefoient 'égarés/v"l -'•'$#'«p» Ifle Koùrilè, eft celle de? Sir'rn céUer'd'Alaid n'étant point rriifp. ati' «orn des inés'KourneS'^ni.fituaticjn efr.tnr S 0Uèft dd lextfétBité de celle d è P o r o m firi;Le! Détroit pùiTénfépare, à 5 w . largeur. On a'inis cette Ifle dàtrs l'A Rude* fous le oorn. de QM<m. -;jLés. KQ D V K A M X C H A T Ç A. 5^2 Jes des anémiera , dans celle-ci pour ; chercher deJa, SÂranav & pour, atax^per ./Jes Pi%M«r*i dont, : |^ font leur nciurmwe,,;, ^ ;1; [KiVj Uirv^ La 4^.4Ge>ourjle s'appelle.) pe^aa/js^ & n'eft pas ^JSFm^^^/^^s^i mouGr.. . Sa Gtunripp efl^jdo; Word -,Eft, asjp Sud-Queft/ Qn ne ; P|iii 3 J, ajlef de^fttjj derniere:1 en un jopr^ifur.[àçs, /caratat,*^ Lfj : nombre' de" fes'Haripa^tf veft^ au^giaja^f Ifl e* /F0,""*2 j e l>'déft$L$j$%,Ha.ïgMfatl & mêrrjjî^des famille^ entaf^-çs ^.-rPefe, romouur, ocJeur paient volQptaj^eiaiepgj^eB. tributs epjpeaujtj dç r Çafl^ 0 &"de^epaç^; ce, W penti S"*6" juger P^eM.apifSVÏilfe r^-ilfeéB*^ 1 ** 6 9 e ^feroienfpai de, Paye4r fe^&nw, ftr^ifPdjoypifj^èïn^ l?on '^ r O « ^ ^ meri^,%LSV M- M?&jakne>c9kÂ9 ^iBH%tf jante prc4ecîipp cm^Sjmçjiy^ dre ccantre leurs ennem^ ;qui[ vieririjnt de. Y^WS&enyr^m^ chez,eux.,.>u refte, ,r^rvJç pppuvsj, &, aucu^e.,rfiiatàpni nattei%[Qju^ .les Japqnqjaj) qui ont .ité^eœraepqs,^ Saint-réters'f> bourg, aient d}t qu^ls,lfan% été! pris .darjst l'Ifle, d'Qnekoutan najtj j ^ Çojaaue^^jï: 384 'DES e « I ï T i o » Kamtchatka, & Qu'ils aient affuré étoit déferte. N i M. Stelfar, ai moi, n'avons e cafion de nous hifortner en détail des Ifles Kouriles: c'est pourquoi je de Et les. <>bâf$i|èp; que M. Mull< ^s^^^b|ssÉsj;:i «tl* lui ont .été fc W ; : # s |il*s*i^ss; fui firent" naufraj fp> # é » «ai liipschatka, où ils M> MMâm # t l pas d'accord ave for leur nombae, car il place l'Ilk < aoucan kt 6 e ., & non la 4 e .; ce qui dont ne vient que de ee qu'il compte rites Ifles ; ce que les Kouriles ne font Suivant la description de M. M après rifledePor**<M//ir,ou la a*, de Kouriles, on trouve celle de Sirinki, fuàuttt k i , eft la 3 e .; Ouiakhkoupa 4Ç.4 Koukoumicb* ou Koukoumiwa la * i«. 4k 1» deretere^ c'eft - à - dire Siri Koukouniivva , font petites ; celle d lie», ou Ouiâkhkoupa, efl: plut gi elle efl; reruasquable par une Montage haute, que l'on acmerçoit, dans un ferein, de J'ejsnbouchure de laBokhaia Ces Iflca fornsent un triangle ; Oi koupa efl: plus au Nord & à l'Ouef toutes les autres; Sirinju, eu égare D r/ K:. A. K T e H A * K A. .355 précédente, eft au SikPRtr. é¥'èia^mêrhe latitude que Poromoufir; mais Koukaaniiwa eft un peu pris' au Midi que CHriakhkoapa. Il paroft qae' ce font ces Ifles qui font indiquée» dérié la Carte générale de l'Atlas Rufle , fous les noms de Biakan, Sainte'Helie ou îlia,*$t Galante, 3e donola fituation femble former un>trkmgle, quoaqpe leur pofition ne n'accordé pas exactement avec la defcription dont je viens de parler. La 6*: lfle Kourflej- «tivant M. **Muller, eft appellée Moucha & Onmkotttûn. La 7 e . JraoumakouPàn.- Four y aller* é*r>éanot, il- faut une demi^jonTOeeï-elte^TfJeft point habitée : la ftute* ohpfe qaf'la*- tend remarquable, c'ôftqn'oô y trouvé uw-Volcan comme au Kamtchatka. ••• ; -vrLa -S8* ' s'appelle Siaskttùtûn t elle oflpféparée k à * ^ ^ ^ à r -uû Bétïoit dé MMnéifie grandeirr^que<lô-*préeédénTi^4l^* quelques Habitants auiqaels'1'on- frVpaint Ait encore payer de tributs.5 »%.- -le-,^ A f Gaeft de cetrafs4ftry;«ft te pf., opiéllée ikattna ;' &"de^<en«* aHant' âfi *l»»dOucft, bn trouve la* *6fv, qui porte lé^Sèm de 'Machàoiitchou: elles**»» teuie#4Îkix défertes & petites.' : OiPWôuVé ad «ùtî-Eft de Siaskoutan, une petianJfte-eppel^e-'/^atbou, qui eft la a i?v *••""> Tom. L Bb $gl • P M C I 1 Ï T U I La i*e. s'#ppefle t^ofcdij plie eft £ au Midj de SiaskesKaa, dont ejle c éloigpâe, que dans les pfes long? joqi poux a neipe yiajjer «a use depii-jcu a?ec des canots, :m|be les plus îégers djequç les Jflpoqpi» eu orept de lu p qu'ils chargea* fur de- aros Vaquât, j c«t ignare <k queUesaftireetle. efl?. j|f, , font appelées- Afmga , thud Ouçhitir, Kffoifcufedftajtffcfr ; cejle-d çhiciq eft un-ipau 4iJ?£ft, & les au ainfi oue ks paeçédetttas», foat (kiïée uns anéme ligne >yejs. jb Midi, tV W ] (eajndnS de aonheufps, twv*r4We*& qajiptft;etusçitn d^^PiJ^its uuî i£p* c ^ Mesjmai^kiTyôjetideîaocii Fàuti fm$tè&Wptniïà que dans tous les t< du fins de du reflux ^ la Mei ' y > £nV t lapidkp- .ex^swîwiiuajw£iéfyjnVlogent levé ^«V vipler«ede*'vUgUÉs & dcadoti emposteiles caootat en pleine Met,'o jK*il£rrt. e o » ^ raifonçrtje les Habitants de ceslftâs ne Joofirgeé Détreics ^uedaas le Primemp! jKjfcUfluie^tt . •Mceoget^ Gbacbo»'o& Qqcbitèr i rien-ide remarquaBfc: dans rjfte de Kit il croît des rofeaas âwar, on lait de? DU K i J t - X ! C H I T g A . |£7 çfics. Celle de Chimoufchir eu plus grande que toutes les Illes premlentes; elle^sft fort peuplée. Ses Habitants foqc en tout ferablabksaux Kouriiesdes *> premières Jiresi triais ils fane indépendants. Les Navigateurs qui [furentlenwayés» il- f a 17 ans, par Pierre le Grand ,iappSn^ttïnr cette files, aucun Ruflè nnvDitir^é^rei plut loinawant la féconde expédition dtl Karacchatka. " • Villeappeljée^hitpààh&ê&tà*.: elle eftficuée à l'Ouefl earfec* (k Détrok 9 ^ eft entre h 179. cedâ) ine^cllem'éft ricane, habitiefii, rnajs Jes ItdtriateesBde Hflerprécé^ dente; « de;ceBe tj«yûfe^\y ^vàxPnmÊrpour prendre des oifeauat, 3C4»i cndUirKcW racinefi.-'.djp aune AaV^igafiLfoTt'eyéréeciVea Habùanns de Juconi îdrftnrlawrir -entandu ttiffrfaA$aw<fa$&Mç IfiCjTnaisxniiignB» re pmf)que^mi&n:-^^atedi> qqSl ry eut dans ce téms^là. ^àrMvSkm Jàpdikfi qui fit nau&age fe^fir«Cotes,îf& que des sdabirantside tflflerraoklnârTeadirsaBDtdes gens de cet equipageerax, Japonoisj tnéyenv nant une rançon. >. ^niicM." -:• ^-rmA* Le Détroit o^i ufitareiinfle de< Cbirnoachir de la fui vante, appeilée Évarftttyiqai eft la. iofVi eft fî large *uîott ne fwt'ip* percevoir une^tlfle tde /àrflare; ttaisfite4i jufqu'à Cfifitr^, que l'on: cotnpte ponr la Bb 2 388 D ï i c i i P T ' i oir 20 e ., & de cette dernière jnfqu'à la 2 sommée Kounâchirj les Détroits font b coup moins hrges.La"22*; & ladernien prèsdu Japon,'& les Japonois fappe Matmai. rd^Mùllet ne dit point dé-qi largeur eft le Dëtièjt qui k tepàre de I Kounaehir; fmïasW^ s tout lieu dé ci qu'il nepeut pas être fort-étendu, fur-toi côté duGouchant; j'en dirai plus bas la ra L'Ifle Matmai âbla plus grande dfe tes; & après elle Kounachir treht le rang ; ItoiHpèo &' 'OUrcup^font1 aùff lfles corrildérabléiJii;& même plus1 'gn que1 toutes7-les 'jprecédentes;. (Jës^ij. font toutes' fort^peupTées. jLés ?infu dlcourpcti'&d'Oàroup'S'appellent Kotèriks .- ik oât1 'Un kngagV Jpartict &f"rëflènibleht làJefeux de flilé K< chif;- mais7 on ignOre^ik parlent' là mè' • langue ?•< & s'il y a ; ;rM£l lcène Kikh.-Kouriles^J>quelqeë çbriforntkë celle dés - Kouriles dd Kam tchàtlc à u <5 aucVes-iflës quiémfonr1 voifihèsi/1;; Uftè chofe qùî1 mérite d'être -ébre ceft.,que les Japonois appellent toi Habitants ckféés^-Iiles du nom gt âtlèfiï- d'où fp&jpéut Conclure que- les bicanits de -nflë-Màtnjat font de la 1 D«r K A M T C H A T K A . 380 ù'eft la même langue que Ton parledans ces ,4 Ifles ; ce qui peut aufli fery|r à corriger l'erreur, des ÇéogwghçSi oui ont donné ,1e nom d'ie/o à unq.graqde^ iTerreriituée. au. Nord-.Efl près du? Japon,>,(tandis .qu'elle n'eit çompqfée que des ^ilesdqat nous .venons de parlera cejà, dJaUfour,?.-l(saccorde avec Tes TelatiQnsYde^.^ojliûfiois^ qui t > rent envoyés; .eT Y^jijp'qur..^^ lamêmeTerre<;-..,r-v,u, M i;:b e;ijj,' /i ,.Ce Turent des. Jdùbkant&deejjJÎJe^ Ttcurr pou. ^^OurQuprf^ çumu^^t?Ut>UU«:aH ifois pendant, 25,00, gp^é«s;aveç Je* Infulaire^; des Jfles Yqij^§qclu1.KaBitçfeatka. Quelques uns "d'eux ay^nt)•éjté^itSr^crjfopniérs dapaddÛë deTornmqufirde ÇQqdujts au ï^rntclràtica.,. cela'iut^peut-têYteiiçaun) quatoutqpmmerc^ci,tq^ .nayigatiçn fuT. rent interr.ornjfus entre .ces; Jges. .^.ffftç, ces^Tnf^nqiérs furen^d'^pe grande, a t i l i ^ en, çeflu'i^dervMeqt q;je^§j>çjr.r|e •&, r a l lier les relatipnyqpe lJQpt^ypituu^fdeSjJaponoly & ils 'nous, en, doçnfirerjt rnêiqe, jde nouvelles. „ ., ,, '?,M^n\ ,,,t '.'a;, ffo r C'efr d'eux qu on a apprasque, çe&jajhICourilés., qpiJîapitent lé&Jilesdtourpau,& Ouroup, vivent dansv,wisf entière indépen-^ dance. Quant à l'Ifle Jvlatmai^ on fait & par la relation des' Voyageurs Européens, Bb 3 j8o D E S C R I P T I O N Jspon éjfc un anneau, d'argent, que j'ai envoyé au Cabinet de curiofités de S. M. Impériale. Il éftHaiën sûr que les -Kouriles n'â^oîéhtpûles recevoir que du Japon. ••"' Lés KoariresJoeda'é*. Ifle ont leurT HaWtacîons fur : kf Sféirieèr du Sud -'Ouéft, au bord d'en -Lao-bui1» environ 5 v>: 'dé'cir-' odè S & d'oùfor*Une1 fériée Ri vient appellé^PSpWiqiii4<PÏè Jètterdans ifMèrV Ces *ïHW'Ibnt: fujetréiPà de fréquents «t^tèrriblé^irén^tement^dë^erre & à des Inondarions ^ r e u M z^ tEla -eu •''to^onr^d'èuk' trdrrâmrèéntà'ttPIhïéât deUX Moridatiôns £ ^fmktqxmm\ëë^s%\itftè. là? ï«*; ," i 4 arriva en i737/«H p^'dahs1e terfTps cn^Nc^e^br^-im.;^ parlerai W i"., érrefon neu^&^rapportQrai^Bfl'réW lés'tirfentPric s'il pàrE?Wkl«âc#;^^^^ dîf^eû» 1 •• 0î,J &imo ° ^-'•r:-,îi dPpaVTer' ^ e f t A i r i è 3 , ! ? ^ <*>^'. DU K A M T C H A T K A , affi nais elle eft appellée par les Kouriles" Ouiakoujatcb, c'efl à-dire, Rocher efcaipip les Cofaques l'appellent^/*!}/. \ Cette J ^ eft éloignée d'environ.5)0-^» .du,Cpntjnept;r Sa figure eft ronde; die n'eft cor^p^ée^que d'une feule & hauw]\$c$t^ appercevoir, par un tegips, jerein, dejJ'erôjli' bouchure.de la Bolçhaiu, ijidr.3. Les I&A.^ bitants de ^opatka^-ondefla Pointe rarérf»-dionale des Kouriles, $ çeu^a^s/a^ftés^a^x cédentes, y vont aveqjj<^&-ea^ T r^Ê, la pèche ou la chaffe des L4ojKp&?/fcsv Veaux marins, qui sjy^rc^caitveflj^n^dft quantité., par un fe^ptf^fj<#rJWrç>r furnéefortu-defcaifpr^ nj Lv[ On trouve y o^ns, l^jfdatiqn dp M- $$Jp fer, la Fable fuivaatedur£ettei,lAeA,rfà$ lui fut7ra^p^-r/û I ^^i^leV : q,ua :habM tent aiw enwrons iu.gTj^Lnç, dfcçefltp... Cette., Montagne, ^t^c;-iau/a;êh?!is1 ûruee,. lui dirent- ils, au ty^i^'cte, ^çç^x^fâ comme par fa hauteur jdjfe:ôèoit la Juirpjer,è à toutes les autres ;4^ntegnes ; vç^tne^celles-ci, indignées contre elle, lul^cher?, cherent q^erelle^ deirfwte^qu'élu % M'1' gée de s'éloigner & dej^tenir-a fécart,eji, Mer ; çependanrpouçWil/reftât un'nipndmerit de fon féjour dans Je Lac, elle y lai/Tâ» fon cœur, qui en langue Kourile eft appelle |8a D E S C R I P T I O N Qù\tbhchi > & en Reffe Serdtfe-hamen, OR Gosur do rocher. En effet, ce rocher effc phcé au milieu dd Lac Kourile, & a une forme conique. Elle prk fa. route, par l'endrok. où coule hi'Riviere Gxernaia, .qui Te forma à ; f occafiep de Tonvoyagea pùifque quand la Montagne lé Jeva de fa place, l'eau du Lac Te précipita après, elle, &'.fe fraya unA chemin vers la-Mer ; .& quoique les jeunes gens de ce PaysTe moqueqt de ces contés abfuFdes;, dit' notre Auteur,, cependant' lè> vieillards'& le? vieilles femmes les. regardent- eommé .cirés vrais; ce Oui peut faire jkget de li$Faircrie de leurs1 iéiëes; & defeur eréduntéi0"' }'.-,[ ' /"' r"i-'"' ','.'.' éfli Sceller ajoute', qu'outrç ''ler Lions ÔViëS IVéaux marfeig;il y a dans cët^èddrbit; (des Renards rdùgei &. noirs , dès. Reliera dé'rhotitagnef ïffafc ^'.on ^ voit-trèsparement dès-Çaffors & -des Chat? tàaïiTisVpùifqùîh m vont' point d'ans la J^tef" de Peîigfc" nà'-j'-'àT moins qu'ilsîoefoient égarés, 'i ;:i La'>v Ifle Kcùfïlè, eft celle de? Wmki\ cellé: d'A laid n'étant point milç.: au nombre des. lîîcs Kouriles** Jïa, Otuaudn elV mr Sud©tièft dolextrérBité de. celle dOPoromoufir.: Le Détroit rjùiTenTépare, à 5 w. de largeur. On a ripis cette Ifle dans l'Atlas Rude-fous le ooA de ©&*<?«. Lès. Souri- DU K A M T C H A T K A . jujg les des 2 premières Iflfis.pafl^njr, dans celle-ci pour ;cnerch.er de & pour aurapper-jdes (^reauK.j font leur, nourriture.,,- !;•_[•{ [: ,., v •;..,• n^l La 4 e . ifle Kôurfle Rappelle, j QpaiaH^sfoh & n'eft pas fi grande ique,«reliede,i&gfei mouGr.. Sa Gtuation efi^du JVarri-.Eftifljp Sud-Quefty. On" ne peut,j. aller da^ttjt, dernière,,, en un jourj ^urjcjés,,cirrc^%j I i ; nombre de fes'Ilabitaqtf ^ afl^.^Wdf ils tirent leur, o r i g i n e ^ : £q^^ Ifle, comme je l'aidcja^jt^fefi If aljkRgfly, & m'êrrKe'des Faradles; enfàé^,- iP&fjgic. rjuelque$i*^^ romouur, & leur paient volgr$ai$erncn£jjjea, tributs enjeaujf, dePauSc^^cV d e ^ e n a ^ ; ce que peut faire juger que le* autres/If §{)#;, tanj?jsKcette Ifle rjeV^uferojenî; pas da, paye* 9yTTt#ttt». w ^ o y q i f À m j & y , pour.les, -foumettre %\p$fltig&ife..b £ & , mencesde: S,..fVj..Impqri^ecût,de latprup?: jante proreçlipp qujlsjfpeuventrgnrnarten* dre contre ieurs ennemis^ qui; viermant de '*&tàk&\Wf*ù*^^vVW§ity, chezeux-i- Au refte» ,rkm ,pe prouvai &. aucqpe..relation aVteît^ijpe; ,ks Japonqja,^ qui ont été, emraerié^,^ Saint- Pétenfft bourg, aient dit o ^ j l s ^ q etéipris.q^M fille d'pnékoutan par, jjgs Çofagues;tdj(r; 384 D E S CR I F T ION Kamtchatka, & qu'ils aient affuré qu'aie étojt déferte. . N i M. Stelier, ni moi, n'avons eu occafion de nous informer en détail des autres dfles Kouriles : c'eft pourquoi je donnerai k i les obfervatioos que M. Mu lier m'a comBHffliquéos* elles lui ont été fournies par les Japonois qui firent naufrage fur fcs Côtes du Kamtchatka, où ils furent faits prifonniers. M. Mulkr n'eft pas d'accord avec moi fer leur nombte, car il place l'Ille d'Onekoutan la 6e.» Si nos la 4 e . ; ce qui cependant ne vient que de ee qu'il compte les petites Mes ; ce que les Kouriles ne font point. Suivant la description de M. Mu lier, après l'Ille de Ponmoufir*ou<Ja 2 e . des Mes Kaariles, on troqve celle de Sri»*;,, qui, fàmm feu, eft la 3 e .; Ouiakbkoupa eft la 4P..; geakoumicb*. ou Koukoumiwa la $?. La Xe.••& 1* dernière, c'eft - à - dire Sirinki & Koukouiniwa , font petites ; celle du milie», ou Ouiakhkoupa, eft plus grande: elle eft remarquable par une Montagne très rauite, que l'on apperçoit, dans on temps feleia, de l'embouchure de la BolchaiaReka. Cas Met forment un triangle; Ouiakhkoupa eft plus au Nord & à J'Oueft que toutes lés autres; Skiqkj, eu égard à la pre'- Dïï K. AL K T C H A * K A. 3 8 $ précédente/ eft au $ud>Eft & à fa' même latitude que Poromoufir; mais Keukciimi* Wa'eft'un' peu plis» au Midi quâCMfiakhkoapa. Il paroft qaé ce font ce* Ifies qui font indiquée*; don* là Carte générale de l'Atlas Rufle , fous JêsNnom» de Qiakan, Sainte Helie oùîlia,*$t G»l**te, éVdoiiola fituation femble fbrraer UT* triangle, epuo*$ne leur poiition ne s^ccGrée pas exaéteraent avec la defcription dont je? viens 'de parler. La 6CJ lfle Kouffleb ftùvaht M. **Mullér, eft appellée Moucha ;& Onftikoufkn. La 7 e .'rfraoumakwtttim'Four y aller. è»>éanot, iL faut une demr^j<îsrfîiëeïjelte»i|ffeil point habitée : la• 'fëulf-<*pfe qui • 'la - tend remarquable, c'ertqa'on y trouve un-VolL i <A Aspp *K -^ *:<\ \ A " ; 0>LS A\"Pata Vs\> 4,* ks ~A t^î un IX ;rou A- & Wm - p- saÀar qn* k> prec^knk &H*? t quds p ^ I kon UA a^qn, K- S* ' *n n's p d*u tkî. «aa*>n piv>.r A1 îr'Aïf^ ~\ I i $>v ;*•»•$ v ?Ss\ h'-!> *A ï* >•*• >vci«^ï K4 i k ^ ^ î i \X ^3-ki *,?$ -XSA 3$ A X tX'Oîl v <,-a Sr< . U " là * A> ApSS JVUÎO k* ^CîïX X SV.X<-\A" î ; CîIA IV^à tAn>A slkux <l<Xr:es A ptïA^ kXn-tronvs&i AM-Eù '- ., qnî v. L y. a k Z%6 ' D JSf C I I M U » La i*e. s'eppefle CM*tVi elle eft fjtqée au Midi de SiasJtG«aa, dont elle eft a éloignée, que dsas les pfcis longs jon» oa peut à peipe yiaiier «» use demi-jœHwe. ayeç des ognepj, .fflpme Je* plu* legefs. On djt que les Japonais en tirept de la mine, qu'ils cbwgjewibpdfigros Vajfi^aaj ^ mm op iga^e oVqwlkBJBRireeyô e(L La js*. lin» <3ote»foivôfttQ*,>t%'d k jg?,, font appeitëe? Mwgp , fi**Fôew, Oefitrir, KitDLfciÇmM&r', ceJle-4'Ouchitip e(i unipau iU'Lft, & les-patres, aio4 tpe léà fteéedd#PO$s>, fêi*-(kiiées- fin ujna même ligne ^ejs-teMidi,>&%ak$M& (EBjipDipS de is?ib§ufes » tmt&f&fnwn dé» panPt^jdsfjçajB'des^L^^ tëpurenS c« Wes; niaiœleiiT^Kide T FàWeeQr $&spàà&Bfamytf& qae dans tous les temps du fluç «Scdu ireii&v'lp Me^y'i^tfuo*; iapidkp- extaraopdioJIW: jéîéV'IL lê>Teal-s'éleye^à^ violasse désignes # dWdoûitent* eropostellesvcanots- en pleine Met,'<iù ils périment eaH»iPMsJ»sofc- ®*$- pôU*'! cette jaifon que les Habitants de ceslflds île paffeqtrfles I^e^ei'cifiuedaasle Printemps, et Meeoga ^ ebacaowo k& Ônchitir n'ont liende remaB}Uflble:4ansnftede Kitoui, il croît des- rôfeaax • dent oa fait des fié- T> V K l M T T C l U T f l . *J&> çhes. Celle de Chjmoufchir eu plus grande que toutes les Itles précédentes ; elle «U fort peuplée, Ses Harutants font en DOUX fiar> blahksaux Kouriles des 3 premières lires j mais ils font indépendants. Les Navigateurs qui [furent envoyés» il y a i ? ans, par Pierre le'Grand ^pprnuùrmtœtte itles, aucun Ruffe n'avckiprâétté plu* loin avor* k féconde expe^Huon étl l&mcéhaxka, • Llfleappellée m/rtattfjcftJai^.: elle eft ficuée à rGueRearfeci du DétroM cjn eft entre la 17*. & ki9e;^ellein'éft peent habitée,}; mais les IrtfuJaire*)de lifle précédente, & de.celle tfUiilim^ y vàmnmtpour prendre des mfeau», :o«r cudllir ca» ixd^ nés;- il y a une Montagne! foTceUiyéec-'iLea Habitancs de Kicow^ilm^ tke^dn canon dans'eecte Rre, niaisuft.igrm* re,p<femquellq!s*ifcn:^ qoSl y eut dans ce tems^Jà. luk^aàrseau Jarnfera» qui fit, nau&age forfts? Côtes,!<&. que des Habitants (de l'ille nvoiBnei rendirent rites gens de cet equipagei8ttix,|aponokjrriô nant ime rançon. .- • :>• •' ;.1 rc* >1 ' • • " •• :-• • -nw* > Le Détroit qui fêparejil'ifle de' Cfûmôflchir de fa fuivante, appeÛée 2fearysi/y>qtti eft la. iof^i eft fi large shiîor* ne pem'ippercevcâf une ;Ifla ,4e rautare; mais irtevlà jufqu'à Qàti/up, que l'on; compte pour la Bb 2 388 D I I C K I F T i o ir ., & de cette dernière jafqu'à la 21 e ., nommée Keunâcbir ,\les Détroitsfont beaucoup «oins hrges.1Ik*22*. & farderniere eft pressa pipony & les japonois Pappellent Marnât. Mv Molletne dit point dê/,qqelle largeur eft le 13étrdft''qui k fëpàre Jdé rifle Kounaohir; Wfe #[$ atout-lieu-3é : croire qu'il nepeut pas ëttedOrt-ètendu ,TuV-tcnit du côté dftGouehantifèn dirai plusbas la ràifon. L'Ifle Matmai eft*feplus grande de1 - toutes; & après elle Kounaehir trent J Jb'2 d . rang; 'Itotrrpè^ &- :Ohro\rptifonc1 uriffi des lHes corm^érabléspi& même plul;grandes que1 touées/i:les >Jtfécëdentes; ; fJgy^iiles font toutes; fort^euplées, JOes ?lnfakrires dicoùrpott''& 'd'Omoup* s'appellent KikhKotk'&s : ils- ont 'un. langage3 jpaftJcrilfer, &lnTêflèrflblehE !à3 OfeUx-de Ffflé 'Kbunachi^ p'maût on1 ignore-Yils- parlent' la' même ter^ûe^cti s'il y a ; ^ " s ^ è ï ^ d e s Kikh!-Ke4rifeSsy-^uaqoé boriïpd*#të ^ e e celle- dès Kouriles tltf KaintelkckiiLlcV des autres^mes qurOnvfOfk voifine^1;1 ; --• Une chofe qûî-rnérite cFêtrè Pbfervée, ceft qae les Japoaois appellent tons les Habitahes dfci^ceW^Mles du ndm général d'Iefti.eVoîr iWpém conclure que^ les Habitants feJYlQe-Màtmïfcnt <x la même race ode ^ux^de^-y^eaniejesifles, & que 2o e D *T K à M T C f l À T K A . 38J) û'eft la même langqeqûe l'or»parledar» ces 4 Ifles ; ce qui peut suffi •feryjr à corriger l'erreur, des Qée^aphes^ gui «ut donné ,les jîom d'Ve/o à une.grapdeiiiTerref jîtuée. au Nord-.EÏr. près ,cWf Japon»; -tandis .qu'elle tfeffc çomppfée que. des ^les.dqnt nous venons de parler •„, ce}*, ^afileurs v^'uccorde avec.^es relations, .de^.^qllanrlois^ qui fù* renc envoyés. .^:x^xi^mismii^pîixe h même.J" e r r e ^ . ^ u .•/,0l b ;; ;m. /j - , ..ÇeXujentvJes. JJafoifant&dea $e$~ItpB*t pou. #,, Qurouprrqui çumu^^ereat^utteM ibis pendant; 25,01*, {p^np^av^c les Insulaires., dps .Ifyes yqi^Sqd^.Kaaiqçfeatka. Quelques uns d'eux ayant)&é ^us^fifouniérs dans,,4^6 tefatfomqttfir gc conduits au Karntclnjtka.,. ceja; iut^peqtTè^eHçauiç q u e a o u a q o ^ m ^ c j f ^ p ^ nayigation fu^ rent interroippus entre ces'|ges. ^.rf'ftc. ces jMfunnlejs, furent.id'ame gr^de, Jtilfoéj en. çeju'îljp jferyùjent à;£C^jrcir. j|c & reôia-fier les rêlatipns<que rjqgtaypiç.eu^fide^jjaporjois j, ,& ils ôious,pn, dorèrent ^ m ê r ^ Active}^.,, \ ., ,-,J(K,T;i :,.,; .-35, fh r C'eft/d'eu,* qu'ep aapprj&qua çefji^ihJCourilés, quiJaapitent I^J^flesJpDurpc^c* Ouroup, vivent dans,;nmr'entière jndépen^ dance. Quant à l'IAe JVlatmaij on fait & par la relation des' Voyageurs Européens, Bb 3 $90 D t s c R l H i o s & par le rapport des Japonois, qu'elle éft depuis fong-temps fous ta dôroinatioD du Japon. : Ib nom ont ejwo*e appris qu'il y a dans ces Mes une grande quantité' de Kouriles & de Karaœhadals en efclavage. Les preinieres Mes & les derrjiefe» n'ont prefque point de bois, excepté celtes qui font fisuees fur tes Côtes t POueft : au>lîeii que çeljes-cà en prédûitent en abondance; de-,là vient qu'on y trouvé toàee forte dé Gibïer, & des Rtviérei,, dont les embouchures Vfl^éfit, "'Mx. &o$ Vàiûeaux v dé bons ancrages , & ûfl abri SflUré; c'eft es quoi VMe tfltôurpoia eft fur-toQt préférable aux autres.' . , T .7 ' ' '. Les Imitants dé M e Kounàdiir ;vont acJœer,dans celte dé Matrnai, 'dè>%dtTès du îapon, tant en folequ'en^ortort^St/toutes fortes d'uftenfiles-clé fer pour, terrrëriage, qu'as portent dà$fles Mes d'IcpÈrrpou & d'Ôùroep*» : O&î fait * dans Ces rifles, des toUeS d'orties ( i ) ; que; lès Japorioïs leur achètent; ils teaf Vendent encore'.des pelleteries qu'ils tirent des Mes vorïineS du Karatchatka%'ôtf 'qu'ils ont cheveux; comme VuffideS p ô ^ &dela: graille ( i V Oa, ea fabrijpe amfS •en Rreaçe depuis ^uekpies S XT K' £ » t G H A T 1 A. §ff de IfoUne- „ isas 1H H^ïunt^ foi- flîfc Mandai s*S5pb\~ïir «tet Los-ra afe*miH el lb les ir«îjîî|v:*neacs$^:'55e ss fo^is, fi foa pat 55500*5,0 fol 30 53. îelUSKSSi» è ï S EiîOto |K» ;^ eô île'* Voyons?:!?, Llile Afourkk sfoïèifo 055 foip^esr t% V*i>'--] isj 5V>NpJdV ? <v Î-\4»Aï» \s* ««v» VS4s0.,4-s 'S>5 i,S OS'iO,',. 4,45, 4,4vssO AS»,', 4j4s4 4s4 ,}>s d,5«-055o>!\ une, feote gOstfokK $iv^fo*n,d,s* bkîjl'J'ïv |M$T g\«" li^lï Oà'Sbî Uî, SSA 1,5 JÏ5*ï> tee, à 1-Prî »-*• Chk-Ms eo «les soeodlu-^ tît-s HabîA':?,ï sv fo tfoorAv, A fv*i «k mil boare rklx; ?d ii?ii,ji Je !35>03\ $.ù ex; ^ ». % * » s «*i^v \ " * * *V* S. t \ i^v e\ ï v V î v* A v v \ l M i O t»*** spJL- ois »»;.\H'e doe ,,o?ï,s, Jea ea.r,s>iss, ^ u>xc« foru-s I ysVfJiseai d, gooxe. *\^ y- a nkfs..e hil thp-îk x u de uàeoJlos fortfocoCAîSS; ko j»t]S»S&0&S\ OukliÀ 5ks5^ CeNÇ l ' k ., MO", fo ofo3V,5 5 <k,5 i%5Ksb5*", Les v,toi'siKv|v3oï; J a ^ i o b , *ffo fb?oi^ dis.es for ko fo.xs As A S î S S U à ^ M , o5;t 3Jas"n>3:u'i ,fobetn sseeerJèe,r aeec codée d,e Vovi^ciira r-JiiOiAOHs, «kd i^os ïtcskiit ii',S\5 \s*,5vs5ï\'0 J 5,4» e»s< ,. ^'!4 V, S f^,,-,• !,S„ 5ss ibff KlL-rro od s'oolose-r"* CstoArûe, <â foit d„ ^CfOiiX' J 5\55Cfo vf 55530 iauciifoo Je C*ps ; ! k ; , ; M s C l'OCh'lîjs 5Ï53 5 53V5s3"5Cot35 e5"s5 I L t 0*00 lfo> 4, 39» D E S C R I P T I O N deux côtés, & que dahs le temps du flux & du reflux, le courant y eu fi rapide, que pour peu que l'on perde de temps, ou que l'on,manque d'attention, les Vaiffeaux vont fe brifer fur les écueils de ces Caps , ou font emportés fort loin en pleine Mer. Au refte, on fait que les Hollandois, après avoir quitté les Mes dont nous venons de parler, trouvèrent du côté de l'Eft une -petite Ifle, à laquelle ils donnèrent le nom dTJÏe des Etats, & que de-là, continuant plus loin leur route à l'Eft, ils apperçurent une grande Terre, qu'ils appellerent Terre de la Compagnie, qu'ils croyoient unie au Continent dé l'Amérique Septentrionale. Les;rapportsTairs par les Japonois, &. les éclairciffementS) donnés par les Habitants de l'Ifle d'Iefo * iné nous ont procuré aucune lumière làdeffus; mais<il:paroît que la Terre de lauÇpmpagoie .eft la même que celle qui ipt. i£ o^uverte par le,Capitaine Efpagrtà deyQaiM ï- qu'on doit plutôt la regarder, comme une Ifle, que comme un Continent ;, parce que l'Amérique, fuivant toutes les obfervatipns faites entre le Japon &la Nouvelle-Efpagne, ne peut s'étendre aufli loin versTOueft à lamême latitude (i). ( i ) Vçy. pag. 400, quelle eft l'opinion de M. Steller fur'cette Terre. DU K A M T C H A T K A . 35g Il n'y a rien à corriger dans ces relations recueillies par M. Mrtller, que la fituatioa générale des Ifles Kouriles, qui ne s'éten» dent pas vers le Sud, comme on'le lui a dit, mais au Sud-Oueft les unes après les autres fur une même ligne, comme je l'ai avancé, & comme elles font placées dans la Carte générale de la'Ruffie; car on fait, par les nouvelles Cartes & les rapports qui ont été faits par les Japonois, que le Détroit Teffbi, qui fépare les Côtes de /'Empire de la Chine, Se s'avance versl,le'SudSud-Oueft, eft féparé du Cap de ce nom, •ou de l'extrérru^é iioecidentaJe d'une des Ifles d'Iefo, &-qa'ii ri'a que I J W . de largeur; au-lieu que (i ces Ifles étoient fituées vers le Midi, comme on le dit, ce Décroit .feroit incomparablement plus large. Au refte il feroit à fouhaiter que la defeription 4}ue M. Spanberg. nous a donnée des Ifles Kouriles qui s'étendent jufqu'au Japon, s'accordât avec celle de M. Muller/on connoîtroit par-là au jufte leur grandeur, leur fituation & leur diftance; au-Jieu qu'on n'en peut juger que par conjecture. Des 4 Ifles qui compofent la Terre .d'Iefo, il n'y en a que 2 auxquelles M. Spanberg aît donné leurs noms -propres, /avoir : Maimai & Kounâcbir. - IJ paroîc Bb 5 594 D E S C R I P T I O N que les Ifles Itoorpou & Onroep forte indiquées fousfesmom*de Zeknoï Si de Tjtttmnri , c'eft-à-dire Jflé •oerti & Ifie des Chrm; Se comme tontes ces lues, à ï exceptk* de Matroei, font fi bien connues qu'os n'ignore ni k»r grandeur, ni leur fituacion, en ne peut pas douter ose k Cap Teffcà ne foit Fextrétrèté Kord-Oueft de ride JVtatmai, qui n'a pu être apperçu par les Kitues que du- esté oriental da Japonf de quoique k fitaatien du Sud-Queft ap NordHffc, que, M* Malteridooue à cette Jlle dans fa relation, ©ooaueunç dottte; cependant on peut le diffiper en plaçant h pointe de flfle Maunai^ qui eiLta plus •oifine du Japondu côté de la Chùjey du SUd-SfrauJ»krd:)^ueft, & du uoré des lfkarJ5kUffles,te Efti ; Comme on le voit.dan* ksjCartes Chinoifes» où Fou ia ©mis^ néanmoins'de réparer. Isa Ifles^à'lefo, ; ce qui effc une erreur. Le Détroit qui efi entreTIfle Matmai de lejapoflva^ lùivarit les nouvelles CarceS, âOrw. de tergeur datte, quelquestuaârnits, & -dans d'autres .beaucoup moùrs $ mais fe commencement m ïlûe du japon ou de iiiphen eft nais on peu au-delà du 4o me . desure de latkude. Ce que l'oa rapporté de fct quantité de DU K A M T C H A T K A . $*e bois qui fe trouve dans les Iftes voKînes du Japon, eft confirmé par M. Stellef, qui dit, en général, que plus les Ifles font à l'Occident de f Amérique , plus elles font grandes, fertiles, abondantes e» excellents fruits & en différente* éfbeces tf arbres, comme des citroniers, des limons, des bambou ( i ) , des rofeaûX tfEfpagne, cts des herbes venimeufes dont les racines font jaunes comme Je fafran & groffes Comme, li rhubarbe. Ces herbes venfftieufès font ccav nues dés Habitants de la première Ifte Kôurile,qui les acnetoienc de cesfBTulaireS,des'en forvoiettc pont éHipoifonner leurs flèches : ces Mes produifeRtf a&fif des Vignes. M. Wakôn, • à fon retour; du> Japon, m'en a fait goûter du vin, ! qu'il1 aVoic pris che2 quelqu^un dés Habïtantsa ïl apporta- aufii quelques1 Kàtakatîtfi ( o/y qvjî font fore communs dans cet endroit. M. Steilér af* fure quril y a éntore:besHcoop d'autres efpeces dé poiffons,: mtfft que de* ^ Hrrondel* les, des Aigles, des'©otfcdustSûIte» Ma-, querelles. III ajouter'que l'ffle defeioUnachir eft couverte de bois deppin, de- krfa'&?dt fapin, mais qu'on y'manque de >boilHejeauj i :i • • ' <- (i) Efpece de canne. •• ( a ) Polypui nurfiuu. Tpm, VII. des Commentaire* nouveaux de l'Académie, 396 D E S C R I P T I O N qu'elle efl: fangeufe & ièrnigineufe ; qu'on y voit une allez grande quantité de bétes fauves, & fur-tout.d'Durs, dont les peaux fervent aux Habitants à fa,ire des.habits avec lefquels ils lé parent les jours de fêtes. Les Habitants 'tfel;bette Ifle, à t e qu'il dit, portent'dedongs habillements cr* étoffes de foie & de optton; Bs.laffTent croître leurs barbes, & ils' fout ltisés mal - prôpriés,r ils font leuruipurritaTè 'déjxiffçhs'$ de gfaiffé de Baleine;" Jeursîii^fqjitde pèïaixîlerchèvres fauvagés •;appcffllés>M<)a/î^o» m^dorft il y a bne"affi^ g4^b lt qû^rjté;dans cette ponbis-paiTent ;chèz". eti1*;, tous les' iaps'ihf de petits 'bitimenes, <x îed'r aipporphit* toutes forcés d ' û t t e n ï i î e s . d d ^ j l ^ & des: chaudrons dé tfinvre''bîi de JfôBfe:,J des cabarets," Vernis,lx des taffes'de1 'bdjs1 VernifféeV, du taha^'éiïféïïillçs; cjes étoffés de foie & de.cdtton, qu^l.^'échapgérit; pour de la graillé de Bakiriè'^^es'^aujf-dé 1 -Regards; mais'Ie^'l&rJaïA ^ . f e ^ I l f t fobt très petits" oVbten^fafeWenfs à'cédxr|vKam£chat!ka. Les• j^aàirels jde Kouna£% aver: i l'|) 5idiiidi;~' 'i':L* '''i i ' . . " . ' rê «' , ( i ) Clievre ouBélicfilàwage; ou rmrtapra cernHut <*rietinis.TcM. IV. des mêmes Commentaires. Pline pale auflî de cet animal, liv. XIV. Dtx K A M T C H A T K A . 557 tirent les Rufles de fe méfier des Habitants de l'Ifle Matmai, parce qu'ils ont des canons de gros calibre, qu'us appellent Pig. Ils leur demandèrent aulli: s'ils ne venaient pas du Nord, & s'ils.'rfetoient pas ce Peuple fi fameux par fa puiflarjce & fes conque* tes, & qui étoit enétat de vaincre.le, refte de la Terre? ',.?' . ;,' .;, La langue des Jnfdaîresde Kounachir ne diffère ;prefque en rien qe, celle que l'oa parle dans lTfle PorajpqqfiV,-; . c'eft eu. qjajj a été confirmé à M.'S}te^er ipar.un nommé Lipag, Kourile de natJQii.,, qui avoit été Interprété' du Capitainepjparihçrg, dans le temps dpTon voyage aurjapqn;. d'où fon peut conclure, avec pne efpepa.4e certitude , que,la langue des Isfles d'Itourppu & d'Ouroup diffère peu descelle des Kouriles. Il ëfi: certain que, les Habitants de ces Ifles fe donnenUé nom de Kikh-Kaurjks; & Kourik, ëftun mot, corrompu par les Cofaques. Ils ont dittfouttfe.au lieu de Koucbit qui eff. le vrai nom de tous les Habitants de. ces Ifles; c'pfl: pourquoi fi ceux d'Itourppu & d'Ouroup.fé diftinguent, des " autres en ajoutant \ h leur nom le mot de Kikh, il efl vraifemblable qu'on devroit les appelle?. Kikb-Kouçbi %.jtplutdc ; que •JQkb» Kouriles. '' ••'• wi-.-'f/"• :•• ;' :'-,' 598 D E S C R I P T I O N §. X. De fAmèrific. Comme- nous n'avons-ppint encore de relations certaines & détaillées de l'Amérique qui elt fituée à l'Eft du Kamtchatka, on auroit pu iè djfpenfer- de donner içj la defcription de cette Contrée, & .attendre qu'au eût rois au jour; la relation des Voyages qui pnt été faits du côté de l'Amérique i cependant popr Cuivre fordre que nous non* fomrneSj prejcrk de donner, à nos Lecteurs quelques iclgef; de tous les, jiertx: cirçoavcatkis dû Ka,rmcjia§4, nous eo^m^niqueroos ap. public ce que nofis avpn^0pa&fenar^ddjdirï'^rehta endrpits des écrits. 4e ¥•%$«•* :*.iq favCcditmençj do.lAmqriquey, qsg. Tôt) fait ;aujqur£huâ qi^e fitué depuJB Je 5a; jufqu'au 6od. de latitude feptentrionale, s'étend , du, >Sud-- Ipueft,au ^ord-Eibpreique parjtonc 4 'une, égale diflanc^rie^j^kes^du Kamtchatka, partjculiqemenc jufq#e .vers tefiîcS 3 e i^S'P^s.rPpifque l^.^p^çs-du Karatçhatltj1,,.4epuiscKc^4lslc4ao'I»^pailra., ouKla^oiriè des., jÇourifes.,,. jufqu ag Çap Tehftifatâ ,'Vétendent, ; en. droite Jagiae dans Ja.mêipe 4ireetipn, à f exeeptiari, des Golfes & des Caps; de forte que ce n'eft pas DU K 4 H T P 8 H M - 300.. fans raifon que l'on peut founçonner que ce* deux Continents fe joignoienc autrefois,, fur-tout au Cap Tchoukotsk, puifqu'entre ce Cap & les langues de terre fituée» vis-à-vis à l'Eft, il n'y a pas plus de2| degrés. M. Sreiler appuie fon fentiment fur quatre raifons. i». Par lafiguredes Côtes du Kamtchatka & de l'Amérique, il paroît qu'elles ont été réparées avec violence. 2°. Quantité de Caps s'avancent en Mer l'espace de 30 à 6b w. 3°. Les Mes fréquentes quef ontrouve dans la Mer, qui fépare le Kamtchatka de l'Amérique. 4P. La fituation des Mes, t&de peu, d'indue dé eette Mer. Au refté, je laHïeces preuve» au jugement de perfonnes plus habiles ; il me faffit de : rapporter les ôbfervatiôr» que Fdn^i taites- aéît environs de ces Con* trées. " ' . ' ' • • La Mer qui (epare le'Kamtchatka do' FAmériqde, eft remplie d'Mes qui s'étendent à la fuite les unes dés autres vis-à-vis» ^extrémité de l'Aniérique qui efi au Sud* Oueft, jtifqu'au O é t r ^ ^ i ù i , & fori ment une!cha?ne auffi 1 unvië que celle de* Me? Kouriles ^ufqauu Japon. Cette chaîne d'Hier *ft ueuée entre le 511 cmle- 54.*. de latitude, ouetkrneiit à l'Eu, & cora- <oo D E S C R I P T I O N menée un peu au-delà du 55 d . des Côtes du Kamtchatka. M. Steller penfe que la Terre de la Compagnie doit être entre les Ifles Kouriles & celles de l'Amérique; mais plufieurs perfonnes en doutent; car, fuivant fon opinion, la Terre de la Compagnie doit être la bafe du triangle des Ifles Kouriles & de celles de l'Amérique , ce qui paroîtroit probable, fi la Terre de la Compagnie étoit exactement placée fur les Cartes. Le Continent de l'Amérique, quant au climat, eft beaucoup meilleur que ne l'eft la partie la plus extrême de l'Afie qui cft au Nord-Eft, quoique l'Amérique foit voifine de la Mer & remplie de hautes montagnes toujours couvertes de neige. Ces montagnes font très différentes de celles de l'Afie. Celles-ci étant par-tout écroulées & entr'ouvertes , ont perdu depuis longtemps leur folidité & leur chaleur interne ; auifi n'y trouve-t-on aucune efpece de métaux précieux; il n'y croît ni arbres, ni plante», «accepté dans les vallées, où l'on en voit qui approchent de la nature des plantes ligneufes-; au-lieu que les montagnes ée l'Amérique font compactes , & que leur furfkce n'eft point couverte de "moufle , mais d'une terre;fertile; de-là vient D U K A Jff G S ' A T i i . 4;&i vient que depuis leur pied jufqu'à leur fommet elles font garnies de bois touffus éc très beaux. ' - —s Toutes les Hantes qui croifllnt au bas dé ces montagnes, font de la nature de celles qui naiffent dans des endroits fecs, & non dans des marais; on trouve, fur leurs fommets, les mêmes efpeces qui viennent au pied de ces montagnes, & elles ont ordinairement la même forme & la même grosfeur , parce que la chaleur intérieure & l'humidité font égales par - tout ; mais en Afie les Plantes -différent1 fi fort entr'elles, que d'une feule efpece on pourroit en faire plufieurs, fi l'on ne faifoit attention à cette règle générale, pour : ces Contrées, je veux dire, que les Plantes, qui croiflent dans les terreins bas, font deux fois" plus hautes que «celles qui naiffent fur les montagnes , quoique de la même efpeoe. Les Côtes de l'Amérique, même les plus vôifines de la Merfous le 6ô*. de latituaV;. font- couvertes de bois; au-lieu qu'au KkM> tchatka,.<fôus> le^id, de la*itud», «rtraie, trouve" rjufe de petits bois- de 'faille & d'aune; encore ne-*Croiflent-il5c^'àr^\V: date Côte, enfles t«Duleaux-ofdifta»emenl> àrrej, Les boisde Taphr, dont cd^iBs*comaiunément le goudron, &quf•croiflent le long Tom. I. Ce 402 DïSCRIETIDH de la Rivière de Kamtchatka, font éloignés de 50 w . , ou même davantage, de Ton embouchure; & dans cette Contrée, fous le 62à., on rie trouve plus aucun arbre. M. Steller croit que l'Amérique s'étend depuis le degré de latitude que nous venons d'indiquer, julqu'au 70e., & même au-delà, que cette Terre efl détendue, & peur ainfi dire couverte, du côté de l'Oued, par le Kamtchatka ; ce qui eft la principale caufe qu'il y croit une grande quantité des efpeces de bois dont Je viens de. Earkr, au-lieu que les Côtes du Kamtchata, & particulièrement celles de la Mer de Perunna, n'en' ont point, fans doute à çauiê des vents violents du Nord auxquels eh les font expofées; & fi les endroits feues depuis la Pointe méridionale, en approchant davantage du Nord, font plus abondants en bois & plus fertiles, ceft parce que le Cap Tchoukotsk & la Terre que l'on a remarquée vis-à-vis, les mettent à couvert de la violence de ces vent». C'eft par la même faifon eue l'on voit le pouTon remonter dans les Rivières de l'Amérique plutôt que dans celle de Kamtchatka. On y en a vu le 20 Juillet une quantifié pro4ig^ufo,.au-ji(^ o^Êilafls t e * D 9 K A M T C H A T K A. 4«* ce terops-là il ne fait que ccnunencerà par roître dans cette dernière Contrée. On trouve auffi, fur les Côtes de l'Amérique, une .efpece inconnue de rrarnboifes, dont les fruits font d'une groûeur ÔV d'un goût particulier. D'ailleurs on y voit des Gimolojl ( i ) , des Gouloubitfi ( 2 ) , des Tcbernitfi(3)y des Broufnitfi (4), des Onkcbi (s) en auffi grande quantité qu'an Kamtchatka. Les Naturels du Pays trouvent une allez grande quantité de Bêtes propres à leur fubfurance; c'eft-à-dire des veaux, des Caftors marins, des Baleines, .des Akouli, des Marrantes , des Renards rouges & -noirs, qui ne font pas û fauyages qu'ailleurs, par la raifon que l'on en prend peutêtre fort peu. Parmi les Oifeaux connus, il y a des Fies, des Corbeaux, des Hirondelles de Mer ou Cormorans, des Canards de l'efpece appellée Oufil* des Cygnes, des Canards ordinaires, des Plongeons, des Bécanes, des Pigeons de Groenland, des Mitchagatki Ltnicera ptdmuuUt Mfliris. Gmei. f. grandit. I( a1j ))) Mktillw Vatcinium n'tgrum. ( 4 ) Vaccimum. hmi. Suec. Species $. < 0 E<vtt*tHW- Cc a j6 404 DEséRIPTION ou Canards du Nord, & plus de 10 autres efpeçes qui nous font inconnues. On ks diftingue aifément de ceux de l'Europe par leur couleur qui eft beaucoup plus vive. • lies Habitants de cette Contrée font aufli fauvages que lés^Koriaques & les TchouktcH : -ils* font épais i trapus & robuftes ; ils' Ont7 le* sépaolës ferges ; Jeur taille eft raô^eflrië$!feurs^&vè^ & pendajrcSî'ils ïes: potsentépars: leur vifage eft plàfe&'fcaurnî^ fans êt^e1 forte lârgésit? iWion't les yeuxV noirs, corarwi W- éàtbon^ lèsdevres épaiffes, peu o^'ftiBrbéi & ittujqu 'Court; ili' i p ' siiIsipOftent'*lé$,ftfpecesid&cheébâfes avec dés^uMnetesv' elles lèur?arifeèndeBt atu-desiôu&rJès- igenoaxo , &Àu^ieu>xl&teeintures, i^ïfesfériv^teiidej(S^rroiesi qréUs'attacitent au-deflbus durnventre.'* d^eùrs/tcotottes & rét&fe qiOtîesi ounchaafiùres font-;faites de pèauùdét:V<e»i> rnsrih tékiteiàvec db Fécorcè'oë'âarjeq->'feHesb reffetâblenb jbeauooup à c%He>! des *Kamochadalsj ils pendant à leur ceinture ^dès^ooirteau«ickrfer aveedes manctîesqsareils-u'^ nosPayfine*. '«• Eear^ohapeaux .font fa^ entrelacées corrinae eeux desKaxntcbadalsi non ?erï pointé ^Ixnais en, forme de parafol : ils les peignenc de yerd & de rouge, & les DU K A M T C H A T K A . 403^ ornent par devant avec des plumes de Faucon , ou avec de l'herbe frifée en forme de< • panache, tels qu'en portent les Américains aux environs du Brefil. Us fe nourriffent. - de poifions, de bêtes marines & d'herbe douce, qu'ils apprêtent comme les Kamtchadals, ils font encore fécher l'écorce de j peuplier & de pin. Dans les cas de nécesfité on mange de ces écorces non-feulemenc ,• au Kamtchatka, mais dans toute la Sibérie & dans quelques Contrées même de la Rus; " fie jufqu'à Viatka , Ville proche de Tobolsk. On a remarqué suffi chez eux de l'Algue, qu'ils avoient .amaffee en moni ceaux ; elle reffembie à une courroie de cuir, & en a la dureté. Us ne connoiflent ni l'ufage de l'eau-de-vie, ni celui du tabac; ce qui prouve qu'ils n'ont eu jufqu'ici aucun commerce avec les Européens. Us regardent comme un ornement particulier de fe faire des trous dans les joues, & d'y mettre des pierres de différentes couleurs ou des -morceaux d'ivoire. Quelquesuns fe mettent dans les narines des crayons d'ardoife de la longueur d'environ, deux verchoks ; quelques autres portent .des os d'u• ne égale grandeur fous la lèvre inférieure : il y en a qui en portent de femblables fur kur front. Ce 3 4o6 D u e s i ? î ION Les Naturels des Hier, qui font aux environs du Cap Tchoukotsk, & qui ont comrnmucation avec les Tchouktchi, font vraifemblablenient de la même origine que ces Peuples de l'Amérique, puifqu'iJs regardent auffi comme un ornement de fc mettre des os au vifage. Après -ori ccmtefcque feu M. PawktsH cîenoà'aux TcheOktchi, on trouva, parmi les morts, plâfieùrs de ces Infulaires qui avcnèrfcdèux pètjkes dents de chevaux marnn> lpfcté>k-fcsft leur, nez, dans dés trous iuitséxprèsV -DeVla;vient qtté les Habitants de ce Pays les appêHefit Zoubati, "é'eft-à&re[BothWéît&-gVcmdés> dent*', & fuivanc r^rpjpW^iprifdrM^ ils o'étdient pas venu^^otis^fefe^ Tcbodktchi1', mais feulement' pour-vorr ébninïént - ils fé' battoiefit avec fes^urTes^ '- •-'•!• q :t-> •^tpeUt^ànchte ^ ^ ' q n é l e s Tchouktchr''pàrlèrifJ'la^rmêraè langue qu'efixy ou du'moins^uëiâ'leuru'iant^affinité, qu'ils peuvent ^ém^ra^reMes uns"» les autres iaiiS aTOÏPbe»iriiM'Iriterprété;ùnjnfi elle a beaucoup1 'déPreffëmblancé avetf' celle des Konémry-gtèRfië la? îirnrirë dès:^Tchouktchi en'dérivé''cVn'en difïêTéVTqufc'Jpar le dialecte; dé forte que lés ïntèrj^rétes Kôriaques peuvent parler avec eux fans aucune BU KAMTCHATKA. 404? difficulté. A l'égard de ce que dit M. SteK ter, qu'il n'y eût pas un de nos Interprètes qui pût comprendre la langue des Ame* ricains: cela peut venir de la grande différence des diatecnts, ou de k prononciation particulière /, variété, que, l'on remarqué non - feulement parmi les Peuples fauvages du Kamtchatka, mais en Europe pâmé entre les Habitants dfedj^érentes Provinces. Il n'y a pas unOnVogaa Kaptçhacka, dont le langage ne^dnpr^dp cdp de l'Oftrqg le plus voifin^ dcpeux qu4,foÇt à quelques çenteines^de, sj^Jts, ont beaucoup de. peine àA'eûten^rie^qr; ^,1 / ; i , ' . Voici, quel je ejj£ l^vieHèngi^? QPÇfc* Américains ..peuvent, [gupipjayeef JqSp^mtchadals, , ip. Les traits qu.^fagefont,les mêrnesjnsui^a^ a^ers.,,, *.?,^gardent & préparent lÈ^idopcé^eJa,rp^pe manière ^ ^ 9 ^ 4 9 £&$^vœpm*é ailleurs.• •, p°, ,1kJefàtÇtglt,des^ un^c^ le autres d u . j n ^ a q £ p m e u j ^ lumer dp fern, ^.^ejars^Jja^esjffqnÇj^ caiHou^,pu.teV,^gp;feicrf^e a^ei jufteirajfon^à M.; Jteiisr^que le*A,raer*caps qn^eu aty^efqjr. gmpmi^imiag^: les Kamtchajdab.- 5& J^r^ftabats# leurs chapeau^.foW;faits cqprn&^eux, desr r*amrxhadals. - ôft Us teignent de^roeme que Ce 4 ,408 • D E.S C R I P T f 0 N jceux - ci leur peau avec de l'éeorce d'aune; Toutes ces reflemblances . donnent lieu de préfumer qu'ils ont la même origine ; ce qui, comme le dit très bien M. Steller, peut fervir à réfoudre la fàmeufe queftion, d'où les Habitants de l'Amérique font venus ; car fuppofé même que le Continent de l'Amérique n'aît jamais été. joint à celui de l'Afie, ces deux parties du Monde font fi voifines , que • perforine ne difconviendra qu'il ne foit très poflible que les Habitants de l'Afie foient pafles en Amérique pour s'y établir; ce qui eft d'autant plus vraifemblable, que dans l'efpace peu étendu qui fépare ces 2 Continents, il fe trouve une allez grande quantité d'ifles qui ont pu favori fer cette tranfinigration. Leurs armes font l'arc & les flèches. Comme on n'a point eu occcafion de voir leurs arcs, on ne fauroit dire de quelle manière ils font faits ;. mais leurs flèches font bien plus longues que celles des Kamtchadals, & reflemblent beaucoup à celles dont fe fervent les Tungoufes & les Tartares: celles qui tombèrent entre les mains de nos gens étoient peintes en npjr, & fi polies, qu'on ne peut douter qu'ils n'aient des infini ments de fer.. ' . Les Américains vont fur Mer, .comme BU K A- M- T C . H 1 T E A. 40JA; les Koriaques & les Tchouktchi, dans des Canots faits de peaux , qui ont environ 12 pieds en longueur, & 2 en hauteur j l'avant & l'arriére font pointus, le fond en eft plat: l'intérieur eft fait de perches , . jointes par leurs extrémités, & foutenues par. des morceaux de bois. Les peaux dont ils font couverts, parohTent être de Veaux marins, teintes de couleur de cerife. L'endroit où fe place celui qui conduit le Canot, eft rond & éloigné d'environ 2 archines de la poupe: on y coud une peau qui s'ouvre & fe ferme comme une bourfe par le moyen. des courroies attachées autour. L'Américain s'affied dans cet endroit les jambes étendues, & attache cette peau autour de fon corps, afin que l'eau ne puiflè pas entrer dans le Canot: ils1 n'ont qu'une rame, longue de quelques toifes : ils fe-fervent tantôt d'un bout de cette rame, tantôt de l'autre, avec tant d'agilité & de fuccès,, que les vents -contraires ne les .empêchent pas d'aller , & qu'ils ne craignent même, point de fe trouver - en Met dans les plus, fortes tempêtes, tandis qu'ils'he-regardent qu'avec une efpece de frayeur nos gross VaifTeaux agités par les vagues, ..confeil- •> lant alors , à ceux qui font dedans, de prendre garde qu'ils ne fuient renverfés^; Ce 5 4-IO DlSCKIPTIOlf efeû ce qui arriva an Bot Gabriel, oui pénétra, il y a quelques années, vers le Cap Tchoukotsk : ces Canots font fi légers, qu'ils les portent d'une feule main. Lorfque les Américains apperçoivent des gens qu'ils ne ccnnoiflènt pas, ils rament vers eux, les abordent & leur adrefiènt on long dilccôrs. On ne peut dire pofitivenent fi c'eft dans la vue de faire quelque sortilège, ou pour donner, aux Etrangers qu'Us.reçoivent, des marques d'honnêteté: on trouve le même ufage chea les Kouriles; mais avant de s'approcher d'eux ils fe peignent les joues avec du crayon noir, & fe bouchent lesnarines avec de l'herbe. Ils paroiflent fort civils ce fort affables en recevant jçs Etrangers; ils s'entretiennent avec autant de fiirr^r^e qued^amjpé avec eux, les regardant, tcojoujts fixement; ils les trritent avec.beaucoup de politeffb, ôtleur font .préfent degraine de J^eine & de ces crayons dont isiepeignent les.joues, dans l'idéej, fans doute ^ q ^ ces chofeadern; fout auÉ g g t é ^ l e a l t o ^ ^ ê s ^ ) • ; . .h^na^imi^i^^k.v^^^.ae cette Contrée «ft ^aq^âu^un daijger dapsde Printemps dkdaWsjfEte:; njais'.fj!'dangetçûfe dans XAutoaaae, qu$lny a gueres.de,jours où l'on, puiffe s'emSafqucr, fanp çourur DU K A M T C H I T S V 4tt le rîfque de périr; les tempêtes y font fi afrreufes & les vents fi violents, que des Matelots, qui avoient paiTé 40 années de leur vie fur Mer, m'ont allure n'en avoir jamais vu de fi fûrieufës. Voici les lignes les plus certains auxquels on reconnoît, dans ces -Contrées, que l'on n'eft pas éloigné delà Terre: i°. Quand on voit flotter fur la Mer une quantité de différentes efpeces de choux marins* 2 0 . Ldrfqu'on apperçoit uneéfpecè cTKerbe dont on fait, au Kamtchatka, des manteaux, des tapis & dé petits?Tacs, parcé'que cette herbe ne croiç que près des Cotes. 30:' Quand on commence à voir fuf. Mer très troupes d'Hirondelles" de Mer. oii Cormorans, ' & d'animaux, comme Veaux tnarins & autres fernblables; car qudquèrefrVeaux marins aient prêsducaîdr'ànèduvértute, appdtée foraken (toute^d^ménié-que le 'ca. nal dufté arteticfus BotM i ce qui fait qu'ils peuvent relier long'fémps^ibus J'eau, ^Sc parcôriféqtient s'éloigner fans cxâmte des Côtes, pouf chercher leà^Taoûrrrhirê à une grande prc&ndeur; bep^ndâhf on1 afénaarqué qu'ils s'en écartent ràfèmeht.plus de 10 milles. 40: Le ligne lé plus certain qu'on effc proche' de la Terré , c'èft rbrfquon voit les Caftors dtf Kamtchatka,'qui ne fe 4.12 ^D. B S C R ï P T I O N : nourriflent que d'Ecreviflès de Mer , & qui, par la conformation de leur cœur, ne peuvent gueres être dans l'eau plus de 2 minutes; il feroit par conféquent impoflible à ces animaux de vivre dans un endroit dont la diftance feroit de 100 fag., ou même beaucoup moins: de-là vient qu'ils fe tiennent toujours près .des Côtes. Il me refte encore à parler de quelques Ifles voifines/du Kamtchatka, qui ne font pas fous'la même ligne qne celles dont je viens de parler , mais qui font fituées plus au Nord', & fur-tout de Mie Bering, présentement fi .connue desKamtchadals, que plufieurs y vont pour attraper des Caitors marins & .d'autres animaux. . Cette Ifje s'éfend entre le 55 & le f5od. de latitude du Sud-Eft au Nord-Oueft. Son extrémité au Nord-Eft, qui eft prefque fituée vis-à-vis l'embouchure de la Rivière de Kamtchatka, eft éloignée d'environ 2d. des Côtes Orientales du Kamtchatka , & celle qui eft au Sud-Eft à-peu- près de 3 du Cap Kronotskoi. L'Iile a 165 w. de longueur ; mais fa largeur eft inégale. On la trouve de 3 à 4 w. depuis l'extrémité ou la pointe qui eft au Sud-Eft, jufqu'à un roc très efcarpé & inaccelîible, éloigné de H w. De ce roc à la Baie Sipoutcha, elle DU K A M T C H A T K A . 415 eft de 5 w. De cette Baie, à un autre rocher appelle Roc des Cajlors, de 6w.; prél de la petite Rivière Kitovaia ( Rivière des Baleines ) , de 5 w. ; & de-là elle augmente à mefure que l'on avance. Sa plus grande largeur eft vis-à-vis le Cap Severnoi, ou Cap du Nord, & elle eft dans cet'endroit de 23 w. • Ce Cap eft éloigné de la pointe dont nous avons parlé, de 115 w. On peut dire, en général, que la longueur de cette Ifle eft Ti peu proportionnée avec fa largeur, que notre Auteur doute qu'il paine y ep'avoir de pareille dans l'Univers; il avoue du moins qu'il n'a jamais vu ni entendu parler de rien de femblable: il ajoute que les Mes, .qu'ils apperçurent aux environs de l'Amérique , & toutes celles qui font fituées à l'Eft, ont à-peu-près Ja mêm<*,proportion. L'Iile Bering eft compofée d'une chaîne de montagnes féparée par quantité de vallées profondes qui s'étendent vers le Nord & le Sud. Les montagnes qu'on y trouve font fi élevées, que (l'on peut les àppercevoir par un temps ferein, lorfqu'on eft prefque à moitié chemin de ladiftance qui fépare cette Ifle. du: Kamtchatka. Les Kamtchadals étoient dans l'opinion depuis .bien des années, que vis-à-vis l'embouchureade la Rivière de Kamtchatka, il 414 . D E S C R I P T I O N devoit y avoir une Terre, parce qu'ils appercevoient toujours des brouillards de ce côté-là, quelque clair, & quelque pur que fût l'horifon. Les montagnes les plus élevées de cette Iile, n'ont que 2 w. de hauteur, mefurées ea ligne perpendiculaire; leur fommet eft couvert d'un demi-pied de terre glaife, commune & jaunâtre; d'ailleurs les rochers qui les compofent, font de même couleur. La principale chaîne eft ferrée & continue, & les montagnes, qui font à côté, font entrecoupées par des vallées, dans lefquelles coulent de petits ruiffeaux qui vont fe jetter dans la Mer des deux côtés de rifle. On a remarqué que les, embouchures de tous ces ruiffeaux font au Midi ou au Nord, & qu'à œmmencer de leurs fources, ils prennent leur cours du côté du Sud-Eft ou du Nord-Eft, c'eft-à-dire le long de l'Ifle. On ne trouve point de plaines aux environs de la chaîne principale, excepté vers les Côtes dont les montagnes font un peu éloignées; encore ces plaines ne font-elles que d'un demi w. ou d'un w. Une choie remarquable, c'eft qu'il y a de ces plaines près de chaque petite Rivière, avec cette différence, que plus les Promontoires ou Caps font bas du côté de la Mer., plus o s K A M T C H A T K A . 4** les plaines qu'on trouve derrière font étendues; & que plus ces Promontoires font efcarpés, plus les plaines font refferrées. On remarque la même chofe dans les vallées, lorfqu'elles font entre de hantes montagnes ; elles font plus refferrées, & les ruiffeaux qui y coulent plus petits : c'eft tout le contraire dans celles qui,font entre des montagnes qui ont, peu, de hauteur ; car ©ù, les montagnes qui fo*aaertt> . b chaîne principale font efcajrpees,,: <&.. j^ifl^es de rocs, on remarque qu'il s'y,trouvé toujours à i v . ou demi-w. d e ^ M e r , des Lacs, d'où fortent des ruiflèaux qui vont. Je jetter dans la Mer. Ces montagnes font compofées de rocs d'une même efpece, mais dans les endroits où ils font parallèles à la Mer, les Caps ou Promontoires qui s'avancent en,Mer, font d'une pierre dure, claire & de couleur grisâtre, propre pour aiguifer. M. Steb ler, qui regarde cette ckconftance comme digne de remarque, croit que ce n'eft que l'eau de la Mer qui caufe ce changement» La Côte eft fi étroite dans plufieurs eisdroits de l'Ifle, qu'on ne peut y palier qu'avec beaucoup de peine lorfque la Mer eit haute, ou il faut attendre qu'elle fe foit retirée; il y araeraea eûdroitsoùlepaiTagç 4i6 D E S C R I P T I O N efl impraticable. Le i r . efl près de la pointe de l'Ifle qui efl au Sud-Eft; & Je *A, près de celle qui efl au NordOuefl; cela n'cfl arrivé fans doute que par quelque tremblement de terre, ou par l'inondation de la Mer & par les flots qui ont lavé & emporté cette partie de la Côte, ou par l'éboulement des montagnes , occaflonné par l'excès du froid & la fonte des neiges: les monceaux de. rocs & de rochers pointus & hériffés que l'on remarque aux environs de ces endroits, en font une preuve inconteflable. Les Côtes de la partie méridionale de cette 4fle font plus entrecoupées que celles de la partie du Nord, où l'on peut palier par-tout fans,aucun obflacle, à l'exception d'un rocher inacceffible & de la pointe du Cap du Nord, qui efl fort efcarpée, & environnée* du côté de la Mer, par des rochers qui s'élèvent comme des colonnes. Il y a, dans quelques endroits, des perfpcclives û furprenantes , qu'au premier coup d'œuil on croiroit de loin que ce font les ruines d'une Ville ou de quelque vafle édifice; ce qui fe remarque fur-tout dans ùrt lieu nommé l'Antre, où ces rocs repréféntent des murailles, des efcaliers , des "pallions & des boulevards. Derrière cet antre DU K A M T C H A T K A . 417' antre on voit, dans différents endroits, dejr rochers élevés & pointus, reffernblant les uns à des colonnes, & les autres à des murailles antiques. Plufieurs forment des voûtes & des portes fous lefquelles on peut pafferj elles paroifferit être plutôt l'ouvrage de l'art, qu'un jeu de la nature. Une remarque que l'on a faite aufli dans cet endroit, c'eft que s'il y a d'un côté de l'Ifie une Baie, il fe trouve fur le rivage oppofé un Cap, & que par - tout où le rivage va en pente douce & eft fabloneux,' vis - à - vis il eft plein de rochers & entrecoupé. Dans les endroits où la Côte fe brife & tourne d'un côté ou de l'autre, onf obferve qu'un peu auparavant le rivage eft' toujours fort efcarpé l'efpace d'un ou de1 2 w. A mefure que les montagnes approchent de la chaîne principale, elles fbnr plus efcarpées, & l'on apperçoit, fur leur fornmet, des rochers pointus & en former de colonnes. Elles font remplies de fentes: & decrevafles, faites, à diverfes reprifes, par les tremblements de terre. On a obferve, fur les plus hautes montagnes, quef de leur intérieur il fort des efpeces de poyaux qui fe terminent en cônes ; & quoique leur matière ne diffère en rien de celle' Tom. I. Pd 418 D E^C.R x.r T i o H des montagnes mêmes, ils font pourtant, plis tendres, plus purs & plus clairs. On! en trouve aufli fur les montagnes de BaiUU dans rifle XOlkbon ( i ). ' 3!^. Steller reçut iïAnadïrsk de pareilles pierres, de couleur verdâtre, & tranfparentes. On raflura qu'on les, trdùvoit fur lefommet des montagnes, & que loffqu'on les. caitoit il en croilTqit d'autres à leur placé. Il y a tonte apparence qu'elles font formées par quelque mouvement intérieur* de'la Terre, & mr-tout par Ta preffion vers le centre. Ainfi l'on peut les regarder comme,une efpece de crutal, ou comme b" matière la plus pure des montagnes, qui, fortans du centre, efl d'abord liquide:, ,&fe"durcitenfuite a l'air. ' '• " .,'iïucôté de cette Ifle ; qùî efl au NordÉft,' il n'j a aucun endroit oùunêmè les pjus petits Vaîffeaux puiffent" être à l'abri» à l'exception d'un feul qui "a 80 fag. de largeur :. un jVaiffeau y peut jetter l'ancre, mais feulement dans un temps calme; car il,y a, daps quelques endroits, à 2 w. dé la Côte, & dans d'autres, à 5 , dès bancs ( 1 ) Ifle afléz grande, fîtaée dans le Lac Ba'fksl, Si kâbitee par de* Peuple» appelle» ffrotrk*. . DU K À » T C H A T K À. 4*0 couverts de rochers, comme fi orr les avoit mis à deffein, fur lefquels on peut marcher à pied fec dans le temps de la baffe marée,, jufqu'aux endroits les plus profonds. torique la marée commence à baiffer, les vagues s'élèvent, dans cet endroit, avec tant,. de bruit 6: de fureur, que l'on ne faurortles voir ni les entendre fans effroi ; elles font couvertes d'écutrie & fe brifent contre les écueiis avec un bruiffement épouvantable. Il y a , dans cet ancrage, une grande Baie du côté du Nord: les rochers, gui fe trouvent aux environs du rivage, dont ils paroiffent avoir été arrachés, les rocs en formé de colonnes, & d'autres particulari-, tés, font juger que cette Ifle a eu plus de largeur & plus d'étendue autrefois, & que ces rochers n'en font que Jes-débifis. 1».. Les rocs, qui font dans la' Mer, ; ont lesmêmes couches, que les. montagnes.: z°. On apperçoit entr'eux des çraçes du cours d'une rivière. 3 0 . Les veines en-font noirâtres ou verdâtres, & reffembfeht- à celles qu'on, trouve dans les rochers qurcbmpofent:rifle.: 4°. On eft afJùré que dans, tous les endroits où les montagnes s'étendent en pente douce vers là Mer.* & où. .-le. rivage, eft fabjoDd a 420 D i s c J i r T l o N neux, le fond de la Mer va auffi en pente douce ; & par conféquent la Mer n'a pas une profondeur confidérable près des Côtes : au contraire, là où les Côtes font efcarpées, la profondeur de la Mer eft fouvent de 20 jufqu'à 80 fag. ; mais aux environs de cette Ifle, & fous les rochers même.les plus efcarpés , l'eau eft baffe; ainfi ce n*eft pas fans raifon que l'on conjecture de-là que ces ruchers ne s'y trouvoient pas autrefois, mais que le rivage étoit enpente douce, & qu'enfuite il-a été emporté par les eaux de la Mer -, ou qu'il s'eft écroulépar quelques tremblements de terre. 5 0 . En moins de 6mois, un endroit de cette Ifle a changé entièrement de forme, la -montagne s'étant.,: écroulée dans la Mer. La partie de l'Ifle qui eft au Sud-Oueft, eft tout-à-fait différente de celle dont nous venons de parler; car quoique la Côte en foit plus remplie de rochers, & plus rompue ou entrecoupée, on y trouve cependant 2 endroits par lefquels des bateaux •plats, que nous appelions Scberbottes, peuvent s'approcher du rivage, & pénétrer jufque dans les Lacs, par des bras qui ea fortent. • Le ir. eft à 50 w., & te' 2d. à 11.5 de- PU K4MTCHATXA. 421 ]a pointe de i'Ilîe , qui eft au Sud - Eft. On apperçoit fort aifément ce dernier, de la? Mer, puifque la Côte dans cet endroitfe courbe du Nord à l'Ouefr. Sur le Cap même, il coule une Rivière, plus grande que toutes celles de cette Me, & qui, dans la haute marée, a 7 pieds de profondeur. Elle fort d'un grand Lac, qui eft à 1 w. & demi de fon embouchure; & comme elle .devient plus profonde en s'éloignant de la Mer, les Vaiffeaux peuvent aifément la remonter jufqu'au Lac, où ils trouvent un ancrage sûr , environné-, comme par une muraille, de hautes montagnes qui le mettent à l'abri de tous les vents. La marque principale pour reconnaître cette Rivière, de la Mer, eft une lfle de 7 w. de circuit, fituée au Sud à 7 w. de ibn embouchure. La Côte -, depuis cet endroit , en tirant vers l'Ouefr., eft baffe &. fabloneufe l'efpace de 5 w. Les environs de ces Côtes font fans écueils, ce qu'il eft aifé de connoître , parce qu'on n'apperçoit point d'endroits où l'on voie l'eau bouillonner quand le vent -fouffle. On découvre, du haut des montagnes de cette lfle , 2 autres Mes du côté du JVIidi: l'une a 7 w, de circuit, comme je Dd3, 4»» D E S C * 1 F T I -O W Tai'déjà dit: l'autre au Sud Oueft, vis-àvii la pointe même de flfle Bering, dont eue eft-éloignée de 14 w., n'eft formée que de 2 rochers fort élevés,' qui font féparés l'un de l'autre: fon circuit eft d'environ 3 w; De la pointe de l'Ifle Bering, qui eft au Nord-Ouéft, lorfque le temps eft beau & ferein, on apperçoit au Nord-Eft, de très hautes montagnes couvertes de neige ; elles paroiflènt être éloignées de 100 ou 140 w, C'eft avec raifon que M. Steller les prend plutôt pour un Cap du Continent de l'Amérique, que pour une Ifle. io. Parce que ces montagnes, eu égard à leur éloignement, font plus élevées que celles qui fe trbdytrit dans l'Ifle. 2°. Parce qu'à la même uiiftànce on adperçut diftinctement, du côté oriental de l'Ifle, des montagnes pareilles couvertes de neige, dont la hauteur & l'étendue firent juger à tout le monde qu'elles1 faifoient partie du Continent de l'Amérïduev : Dé '.là 'pointe de l'Ifle Bering , qui eft au 'Sua*-Eft, on découvrit encore au SudEft une Ifle ; mais on ne put la diftinguer clairement. Sa fituation parut être entre l'Ifle Bering & le Continent, dont les Cotes paroiflbjent fort balles. Qn a obfervé, du » V K A MIT C H A T^K A. # 6 3 côté de l'Oueft & du Sud-Ouefl:, qu'amdefc fus de l'embouchure de la tRSyiere de Kamtchatka , on àppercevdit, dans un temps iêt. rein, unbrouillard continuel; ce çjui firconnoître en quelque façon que J'ifle vfierjnfe n'était, pas fort éloignée du Kamtchatka. - Au Nord de l'Ifte Bering,:il y a 'encore une autre JuV dont la longueur eft de 80 à i o o w . , . & dont la fitoition éXt parallèle à celle de Bering, c'eit-à-dire du 'SucbEft au Nord-Queft, it .'. • - - -ff Le Détroit qui.fépare ces deux Lies du côté du Nord-Oueft, a environ 2©-w. de largeur, & 40 à»peû-près au Sud-Eflx Les montagnes.de cettetMe Pont moins,hautes que celles de l'IAe i.Beririg. Les deux ex* trémités de cette.Ifleont.quahtké de ro* chers pointus & en forme de colonnes, qui s'avancent dans la jSier. .. > . > -J Quant au climat de cette îfîe, il ne diffère de celui du Kamtchatka, qu'en ce qu'il eft plus rude &-plus piquantj car elle1 eft entièrement découverte j *& d'ailleurs fort étroite & fans bois.. La violence des vents eft ft grande dans les vallées profondes & reflerrées , qu'il n'eft prefque pas poffible de s'y tenir fur fes pieds. C'eft dans les mois de Lévrier & d'Avril, fuiyant les obDd 4 OU D E SC X I P T I 0 K Nervations qu'on y a -faites, que régnoient Jes vents les plus violents; ils foufHoientdu Sud-Eft & du Nord Oueft. Dans le i r . de ces mois le temps étoit fort clair & le froid Supportable; dans le 2*,, le temps fut auffi fort clair, mais extrêmement froid. La plus forte.marée arriva au commencement de Février, Jorfque les vents du Nord-Oueft foufQoient; & la féconde marée à la mi-Mai; cependant ces hautes marées furent très petites, en comparaifon de celles dont on a des marques indubitables, & qui ont dû monter dans cette Ifte jufqu'à la hauteur de 30 fag., & même davantage, puifqu'on trouve, 30 braflés au-deflus du niveau de la Mer, une grande quantité de troncs d'arbres & des fquélettes entiers de ^ Bêtes marines que la Mer y a portés, ce qui a fait juger à M. Steller, qu'il y a eu, dans cette Ifle, en 1737, une inondation femblable à celle du Kamtchatka. • Les tremblements de terre y font aflèz fréquents, puifqu'en une année on y en a fend plufieurs fecoufles. La plus violente fut au commencement de Février , elle dura l'efpace de 6 minutes; le .vent étoit alors à l'Oued : il fut précédé d'un grand •bruit & d'un vent violent fouterrain. DU K A M T C H A T K A . 44c, Ce tourbillon prit fon cours du Midi au Nord. Parmi les mine'raux qu'on trouve dans cette Ifle, ce qui mérite fur-tout attention, font les eaux minérales, qui par leur pureté & leur légèreté font fort faines. On a obfervé qu'elles produifoient fur les malades les effets les plus heureux ; il n'y a point de vallon où il ne fe trouve un petit ruiffeau ; on en compte plus de60, -dont quelques-uns ont 8 à 12 fag. de largeur & a de profondeur : il y en a, mais bien peu, qui, pendant la marée, ont 5 fag. de'profondeur; la plupart font remplis de bancs de fable à leur embouchure. La pente rojde des vallées leur donne uri cours fort rapide; ce qui fait qu'en approchant de la-Mer ils fe partagent en plulieurs bras. J X I . Des Routes du Kamtchatka. Quoique l'on ait déjà parlé des endrdits par où l'on palTe pour aller d'un Oflrog à un autre, en indiquant la ditlance qui fe trouve entr'eux, on croit cependant qu'il ne fera pas inutile de donner ici un réfumé de tout ce qui a été dit à ce fujet, afin que le Lecteur puiûe voir d'un coup d'œuil le Dd 5 426 D E S C U I F T I O N temps qu'il faut à ces ajfFérends voyages», fans être obligé de recourir au détail qu'on en a déjà donné. R O U T E S De Bolcberetskoi-Ojirog à KamtchatskolOJtrog fupériéur. Il y a 3 Routes «dmamernent fréquentées par les Habitants de ce Pays, nouj aller de Bokberetskoi - Ofbrog à Rafntckatskoi-Ofirog faperteur. La I e . eft Je long de la Mer de Pengina. La 2e. en fiuvanr. les Côtes de la Mer Orientale. La p. le long de la Rivière Bijlraia. .. Pa.r la I e . on gagne la Rivière Oglouhmina, que l'on remonté jufqu'à la chaîné principale des montagnes de ce nom. On la traverfe & on arrive à la Rivière ÏÇirganik , par laquelle on va prelque jufqu'à celle de Kamtchatka, & de-là en remontant cette dernière jufqu'à Kamtchatskoi-Oitrog fupéricur ( i ) . Par la 2e., de Bolcheretskoi, il faut remonter lelong de la Bolcbaia Reka, ou grande Ri{ 1 ) On VcTihenei-Kamtchalsfai, DU K A M T C H A T K A . .$sf vk're, jufqu'à Nafebikrri'Oftrog, d'où l'on traverfe une petice chaîne dé montagnes, & on gagne la Rivicre /îwatcba & le Port S. Pierre C5' S. Paul, d'où en fuivant les Côtes de la Met Orientale au Nord, on va à la Rivière de Joupanwœa, que l'on remonte jufqu'à fa fource ; de-là on pafïè à travers une chaîne de montagnes pour gagner la Rivière Povoitcha, que l'on defeend jufqu'à fon embouchure, qui fe trouve vis-à-vis l'Oftrog fupérieur. Par la 3 e . Route, de Bolcheretskoi, on remonté la Bolcbaia Reka jufqu'au petit Oftrog appelle Opatchin, d'où à travers les Prairies on arrive à la Rivière Biftraia, que l'on remonte jufqu'à fa fource ; •& de-là on defeend la Rivière de Kamtchatka jufqu'à Kamtchatskoi - Oftrog fupérieur. On prend fur-tout ces deux premières Routes pendant l'Hiver, & l'on va par la troifieme à pied pendant l'Eté. La première & la dernière ont été mefurées; mais la féconde ne l'a été qu'à moitié. On donne ici les états des v/erfts, qu'on a tirés des Chancelleries de ces Pays ; ils feront connoître la diftance qu'il y a d'un endroit à an autre, , 428 D E S C R I P T I O N - Première Route, en fuivant le chemin qui efi le long de la Mer de Pengina. werfl». fag. De Qolcheretskoi Oftrog au Fort Trepezvikoiuoi ( i ) , 2 IOO Dc-là à la Rivière Ontta ( 2 ) , . . . 21 200 De-là à celle de Kïktchik, jufqu'à l'Habitation Akagitbtv» , 42 250 De-là à la Rivière Nemtik 25 o Tte-hïVliJicb ou Kola, 22 o De-là à la Guig ou tforovakaia , . . . 5 1 o De-là à la Rivière Bripumki, . . . . 24 o D e l à à celle de Kmpakowa, . . . . 13 o De-là à la Rivière Kroutogoro-wa, . . 35 o De-Hk jufqu'à l'Habitation Tarema ou TaJeouf, lur YQgltu-kmàn*, . . . . 24 o De-là jufqu'à la chaîne des montagnes ' Oghukominskéi, ; 110 O De-là jufqu'à Kamtchatskoi-Oftrog fupéricur, 6"? o Total, . . . . . . . . . 436 50 Total fuivant l'original Ruffe, 4§6 50 ( 1 ) Sur la Carte, Tmpeznikou. ( a ) La diftance de Bolcheretskoi à la Rivière Outht feroit alors de 23 v/. 300 fag., & fuivant le détail rap.rjorté pag. 271 & 326, de 54 w. On donne la préférence à ce dernier refultat. La fomme de toutes ces diftances rapportées dans l'original Ruffe, de 486 v/. 50 fag., femi>le même l'indiquer. Elle ne diffère plus que de 19». du rélultat fonde fur le détail] au-lieu que cette différence feroit de 31 w. en fuppofant la difiance de Bolcheîetskoi à la Rivière Cuitka de 23 w. La différence dont on vient de parler, eu la feule qu'on trouve entre le détail & l'état de cette route. On ' doit fuppofèr la vraie diftance de BolcheretskoiOftrog jufqu'à Kamtchatskoi-Oftrog fiipérieur^ de 467 w. fo iag. fuivant le détail, pages 271, 316 8t fuivantes. DU K A M T C H A T K A . 4*9 Seconde Route en faivant les Côtes de la Mer Orientale. werftji De Bolcberetskoi à l'Oftrog Opatchi* De-là au petit Oftrog Natcbikm, . . De-là à Paratounki Oftrog, . . . De-là au Port S. Pierre & S- Paul, De-là à la petite Riv. Kalakicbtirka (i) De-là à l'Oftrog Nalatcbtvia, . . . Total, . . 44 74 6B 16 6 3+ 242. De la Nalatchewa, on paflè la i e . nuit fur les bords de, la Rivière OJîrownaia ; la 2 e . fur ceux de la Joupanowa dans le petit Oftrog Orêtingan; la 3 e ., après avoir remonté la Joupanowa, chez, le Toron Kanatche; la 4e. à Oloka ( 2 ) ; la j e . dans un Défert ; le 6e. jour on arrive au Kamtchatskoi-Oftrog fupérieur. . Troifieme Route par la Rivière Bijlraia. werrhC De Bolcheretskoi, en remontant la Bolebaia , jufqu'à l'Oftrog Opatchin, . De-là julqu'au Gué fupérieur, . . . . De-là jufqu'à l'Habitation AkhanHchevio, De-là jufqu'à l'Habitation GaniUna, . . De-là à la fource de la Kamtchatka, . . De-là à Kamtclaatskoi-Oftrog fupérieur, 44 33 22 33 41 6"ç> 1 Total, . . . 241 ( 1 ) Dans le détail géographique c'éft laRîviere KilitL ( z > Sur la Carte, Olckina. 43° D X*- S.C S. I V T I 9 N Les Voyageurs pafienc ordinairement la nuit dans tous les endroits marqués ci-deffus, excepté lorfque la diftance eft petite, comme pat exemple de 5 à 6 w., car alors ils ne s'y arrêtent point. Quoique Ogloukominskoi- Oftrogfoit fort éloigné de Kamtchatskoi-Ofttog- fupérieur', on fait ce chemin en 3 jours lorfque le temps eft: favorable , & l'on pafle "2 nuits dans un Défera II y a auffi d'autres chemins pour aller de Bolcheretskoi à Kamtchatskoi-Oftrog fupérieur, tant du côttë de la Mer de Pengina .que de la Mer Orientale, puifqu il n'y a prefque point de Rivières qui fe jettent dans les deux Mers, par lefquelles on ne puiffe paffer au Kamtchatka; mais comme il n'y a que les Kamtchadals qui prennent ces Routes, ou les Cofaques, dans des cas de néceffité indifpenfablç, on n'a pas cru devoir en donner le détail ici, ne pouvant les regarder comme des Routes fréquentées.* On va de Bolcheretskoi à Kamtchatskoî~ Oftrog inférieur, en paffant par Kamtchats* koi-Oftrog fupérieur, ou bien en fuivant les Côtes de la Mer Orientale. De Kam* tchatskoi Oftrog fupérieur, on defcend le long de .lalÇamtchatka, excepté dans les endroits où elle fait de longs détours; & pour les éviter, on traverfe les terres. . DU K A M T C H A T K A . 431: L'état que nous donnons ici, fera connoître la diftance qu'il y a de Kamtchat». koi-Oftrog lupérieur jufqu'à l'inférieur. Route de Kamtchatskoi-Ojlrog fupérieur, à Kamtchatskoi - Oftrog inférieur , par. la Rivière de Kamtchatka. werftsj' De Karntchatskoi - Oftrog fupérieur à la Rivière Kirganik, . . . . . . . . De-là au petic Oftrog Macbourm, , . De-là à celui de, Ktakcbi» ( i ) , . . . . . De-là à la Rivière Goda (.2), . . .., De-là au petit Oftrog Talacbetu ( 3 ) , . De-là à Ouchksv) ( 4 ) , . . . . . De-là à Ktwukov) ou Habitation de Knukig (5 ) , , . . De-là à rHabiration Kre[foiu ( 6 ) , ou de la Rivière Kreftowaïa, De-là à TOftrog Gàrbounotooi, . . . De-là à Kartebifta, . , ' . . . . . De-là à Kayennoi Oflrag, #. . . . . De-là à ICowanàkow ( 7 ) , ou Kotnan, De-là à la Rivière Kamska (8), . . . De-là à celle de Kàpiuba, De-là aux rochers Scboki, . . . . . De-là à l'Habitation Oboucbow, . . . De-là à Kamtchatskoi-Oftrog inférieur, 24 3» 8J 33 26" l %6 o , 2Ç Qt t. 2Ç o 26250» n o 27 O 16 6 6 8250 9 o 17250* 7 250 De Kanitchatskoi Oftrog fupérieur , 397 Et de Bdlchéretskoi ( 9 ) , . . . . . 8 3 3 5» ( 1 ) Je n'ai trouvé aucun pafiàge dans l'original qqi indique cette pofition j je ne 1 ai placée fur la Carte que d'après cette route. 432 D ESC R I T T I O N (2) Il n'cft point qaeftjon dans l'original de cette Rivière, excepté, que, Go/jL* ne foit le nom corrompu du Lac E •goufc'tac». Se peut-être a-t-on donné ce nom à la Rivière* KotirtfttE*''* , qui eft éloignée de hiachoicrin, luirant cette route-, de 12 f w. & le Lac Engoulgoutch de H 3 , puiique (ttivant le détail, pag if8 fit fuiv., Kozfrenskara eft-à 131 a», de Machourîn, 8t â 8 w. de ce Lac, fuivaot }e coure de la-Rivjerede.Kjrmchatka; l'accord de ces réfulrats avec la pofitiou de la Rivière Golka, m'ont déteiminéà'ne pas la placer lûr fa Carte, dans la crainte o"y marquer la même Rivière fais. différents noms.- , . ( j ) Taldchew n'eft point fur ma Carte, n'ayant frôuvé cétttporkion nulle paJt. Peut-être eft-ce ta Rivière SV<?«. kit. Elle eft éloiggéc4« b Kozrreuskaia de 19 v/erfts. < (4,) Guchkm n'eft pas fut la Carte, parce qu'il eft fait mention, dans le détail, de là Rivière Odstig, qui eft celle î'Oteebkiï mais éUe eft placée dansla'Carte, fut la rjve orientale, de laRiviere de Kamtchatka. ( y ) Autrement Krioukti. • ( 6 ) Autrement Krejloi. (y ) Du mot corrompu Ktnçgnaki. ( 8 ) RcmaEa, dans le détail, 'Kinmen-lig. Il paraît, par la fuite de la route, qu'on traverle la Rivière de Kamtchatka après celle de lf«jwfc, &r qu'on fuit la riye orientale, aiiifique je l'ai, marqué fur la Carte; il m'a paru feulement que Mr. Steller ciroir quelquefois, dans fa route, des-endroirs placés fiir la rïve oppofée, faute • 4'eodroits-qui pûflent lui ieryir. d'indications. Au refte, j'ai moins prétendu donner une route tracée exactement, que' procurer la tacilité de--frouver iur la Car.te les endroits dont il eft queftion. ' :_ (•D) QU fuppo/è, dans cette diftaBce.celIede Bolcheretskoi a Kamtchatskoi,''de 436 w. (page 180); mais la véritable étant de 467 w. 50 fag., la. vraie dîftance de Bolçherersltpi à Jvaatchatskoi-Oftrog do^être de 8 «4 w. ft> fagenes. L'au- s TT K A M T C H A T K A . ««3 L'autre Route de Bolcheretskoi à Kamtchatskoi-Oftrog inférieur, n'a été mefurée que jufqu'à Nalatchewa, comme on l'a déjà dit; ainfi il n'eft pas polïïole d'indiquer fi elle eft plus courte ou plus longue que la première : il y a tout lieu de penfer que la différence entr'elles n'eft pas confidérable. Les principaux endroits où l'on pafle ordinairement la nuit en faifant cette Route, font Opatcbin, Natebikm & Tartina, qui tous font de petks Oftrogs ; le Port S. Pierrefc?«S. Paul, que l'on appettoit auparavant le petit Cfifogd'^oucbtn; les Rivières Ofiro-amaia , JoupanoiM , Bérézowa , Cbemiatcbinskaia , Kamatbki, Kronoii ou Krodakig, & Tcbagema : fur tous les bords de ces Rivières, on trouve de petites Habitations Kamtchadaies. Depuis la Rivière Tchagema jufqu'à celle de Kamtchatka, on pane à travers des montagnes inhabitées: l'on arrive à cette Rivière tout près de l'Habitation Qboucbou, qui eft à 71 w. au-deffus de KamtchatskôiOftrog inférieur : on ne pafle qu'une nuit dans un Défert. Il y a 2 Routes poar aller de Kamtchatskoi-Oftrog inférieur, dans la partie fepten; trionale du Kamtchatka, jufqu'aux limites Tom. L Éc 434" . D » s c » i r T I 0 » mêmes dix département du Kamtchatka; la je., en traverfant Y Ehwla pour gagner 1» Mer- de Pengina.} ,-rSt & *«.; au long des Côtes de la Mer Orientale: dans l'une on remonte le long de la Rivière de Karqtohat-, ka jofqu'à l'embouchure de celle de l'Elawka, que l'on remonte auffi ijtlqu'k & feurce, De-là l'on travetfe une chaîne df montagnes posr gagner là fowree de la Rivière î&gil, ue l'on defcend jufqu'à la ;M«jr< ra|me, *ôù il n'y ai pas j9U)JBfqj^8U^ Civières Ltfttéia & EoikagjrM, PU 4e IfiBBJnp le département do Kamtchatka* 5,^ A -< r SI le; temra n'eR pas nœuvajs &(«# retarde.point les Vpyageurf^jtaa.peuÊ aher m iti jours, 4à«s jforce^fet, rjwflhes, de KamrmteskoTriCétfAg 'mffaçrtizkj&igUsloh Ofirogfm&tiewfJ*pptifo3Wm®£ -Çôêpï». On'pafle la Ie* tauà)&rJsail^^ RiviBts,Kamaia ^ideMJU&pjetit Qftrpgtj la 2 e . à JGsmsmwi-G#»^ 4«Vj kiNe&eda (ï)iîd;oùjlekr^ va jufquHaor ckaîaes bdes roontagnea des 3"igiL Le g^îjoiir on arrivera l'Oflrogr iS%>tai#ew ; le 4F.4 è Af/wksB/j, -M$sï à l'andenne Habitation Cbipin; Je 6^. à l'Habitation Einguen, Ï ( j.) Cette poiition fa'eft pas fqr k Carte, non plus nue toutes celles dont on n'a point eu 4es éléments dans fp détail géographique. DU K A M T C H A T K A , ^JVJ* oui n'eft qu'à 13 w. de l'embouchure de U Rivière Tige". De cette Rivière, en tirant vers le Nord, oh paflè la I e . nuit a Omanina, la 2e. k l¥a*m$ab\as fat 3*. k Katoan, la a*, à l'endroit appelle les cinq Ptcres ou Piatibfatinoi, la 5*. dans l'Oftrog Onmimran fur la Rivière Pdlana, la 6e; à Kenkttia, la 7e. 4 Lejhaia, d'où Ton arrive le leadecnain à P»dkagirnei<-Oflrog. . '• ' On peut aller auffl en K? jours, fans forcer Tes marches, par feu». Route juiqu'à la Rivière Karaga, dont la fource n'eft pas éloignée de celte de il»' L<anaia: De Kamtehatskoi-Oltrog iruerieWr, il tout defeen•dre l'erpaCé de 9 w* le torig de la Rivière de Kamtchatka, & de-là 'k cravew des plaines oh f^nn^t ^ petit QîïrogÀJipngaii, où l'on p&&<tàm&ak4!mLiïieiiûu^i le<2< gîte eft dans le petk QfATOg dgaùkùuvtcbe, ou ctà^a^hètasnt Stùïbow^i'^m^faa% la 3 e . nuit dans un Défert; la 4 e . fer la petite Rivière JÇakêitcb i^idans cm Qftrog de même nom-: la 5** dans; l'Oftrog Chevan: la 6e. dans l'Oftrog Bakhatanoam ,' ou fur le bord de la Rivière Naîatxbtwa , qui n'eft qu'à 6 w. de cet Oftrog: la 7e. fur le bord de la petite Rivière OMàlameUan, chez le Toion Kbelmii: la 8 e . fer-ie boed de la * Ee a 436 D E S C R I P T I O N Rivière Roufakowa : la 9 e . fur celui de la Koutowaia: la ïo e . dans l'Oftrog Ku talgih, dont k Karaga n'en: éloignée que de 3.warîts. r . ; . . < , ;. Poiir aUer de^Earatchatskôi-Oftrog fupérieur arfa "Rgiài on fuit.aufli TEfovoIWi quoiqu'il1 y aît d'autres Routes pour aller à la première. ~i-°» ©n! traverfe la chaîne de rnoritaane» d'Og&a'-sb»«rn-a jufqu'à l'Oilrog de ce nomy &. «ft-là on «tire versilenNord en fuiuant teaiClôoes deia Mer de jBenJriila. La féconde" iroucè «ft-an long!deik <Krefto* •mata* 'en «gagnant \&,(&aj:wvfoà>à. , Par la première Route xan peut aller à là^Tigilen 10 jours. On pafle la J à nuis ait pied de la chaipe.;de ahoncagnesc la 2^tatfidelà de cette méane lehaîneîj maw tbuœsr! deux-dans un Défère : idùi£*.rà'JYOÇktog&gloukûmm&Jtei, cw :Tai«ara: .fa^e^furj^tiord de T luha :. s hi 5?.-; k Sopocimêi :i la; rH ià - Met tochetebtwiz 'laif/e*, ai Bèlagoiewai::.]a:8e. à X.bariouJ69ioi\i:\t, peui à «e^Torîtà OUJOHMO. Mrt:..k ic*v jaun onaarrivéofun.les bords de la ïigtl. i cud'on met cphHf>de> temps à faire ce».'chi2itùn, icJefl:^huiaS k caufq de l'éloignement,- (carodeMl'Outkàlok» à là Tigil, on ne compte pas ( plus-de 1050 w.)» qu'à caufè de la difficulté des^dwmins,puifl qufèn traverfanc le Cap Outkokxskoi, il BU K A M T C H A T K A . 457 faut pafler continuellement par des endroits efcarpés ce montagneux. Il faut 11 à 12 jours pour farte l'autre Route: on defcend la Rivière de Kamtchatka > le 1^. gîte eft.. k>fârgamkpAo.»d. à I'Oftroe; Macbourinyle g?,flnvlèbord de la Cbaphia; le 4e. à ToBûtdàk^ le 5?. à; A*r)orkatchem dans l'Olrror; lev>\ à Krefiam n d'oa en rembatant le long de hvKteJbwaia, & en defetndaat Je long de ïà€bafiou/am* juJqu'à l'Ofirog de ce nom,; ewuurrve également en 3Ajours„ckîrKamterJaC3koi..Ol^ Tupe> rieuri, à Cfaaric<jfo^o^Oflxog;;on vade-là <à la Tigili, Je lerideinadriiott k g^ljourjioom'me'-ont fia déjà dit. M -JFt: •_ n; > ,^w{ c; La 1 Rmitepat laRâviera-EJo*karpomraller, JHfqu'à la Tigili ellfa^usrrlortguE'de txxttewrriji&ia?plus1det2.fpmàinespouB faire ceotfajfic.'in'DeKaihtc^^ fu» pefieor juiqrJ'à Kréfioopi, M y a pour 7 jours de rnaiche: onpafîe la 8e. nuit à Naiutche4»a+ dans ïGtrxdgt; le°oe. jour on arrive a Khartcifaaj 'd'cdnienni^rnontant le long de l'ElQivka iv& en defcendànf le'long de la TigiL jtnajuJà/ l'Habitation ,Koriaqueapperlée Tinguerii il .y à pouib jours de chemin! Le -trajet) depuis rRolcOffretskoi-OJltog, du côté du Sud jufquafferPointe des.Kouriles ou Kourijskaia Lopatka, eft ordinaiV Ee3 «438 D t S C R I r T l O » • rement de 9 jours. On paflè la i e . nuit fût ks bords de la Mer » près de l'embouchure de k Bokbaia : la ae. dans un Défert : h 3 e . fur le bord dé ÏOpala : la 4e. fur celui de la Kocbegotçbik t dans une Iourte : la 5 e . ihr celui de ri Ja-àinn : la ©Va peu de diilance de Kojobcba, % *A avant que d'arriver à la P%irkrè Ôzejrnaia ; la 7 e . fur k bord du Lac Êourtîe ( 1 '}1: la 8e. à Camielitu : le 9e. }ç^^^my^tÙK^ Lopatka même ou la Poime;.iné>iâ^^ ks. P e BolcherebJkp^-.Oitro^ j'ufiju a ce dernief erdrok/k'diftançe elt dç 2row. 300 fagenes: trajet quon peut faire aifément en 4 jours.. Les Cofaques dé ce Pays se panent jamais devant un Oftrog fans s'y arrête?iy;'(^MBont» e^éénteY ;le> çrd?e» dont ils font #?ârj^ les chiens. J'aiétâ de K^luciaduiqiiau Bolcheretskoi-Oftrog, où j'arrivai k 3e. jour de bon matin, fans preûèr ma marche: il y â pourtant près df£ i{, oi W. d'un endroit à l'autre, comme on le verra ci-après. ( 1 ) Suivant ce détait , le chemin fuivroit le bord boréal de l'Orernaia , à la diftance de y w. jufqu'au Lac Koarile; mais on a cru, d'après le détail de la Geo—iphie, qu'il étoit naturel de tracer la route fur 1c bord la Mer. T DU K A M T C H A T K A . 439 Route de Bolcheretskoi- OJirog à Kourilskaia Lopatka, ou Pointe méridionale dés Kouriles, •h wernS: fagen. De Bolcheretskoi. Oftrog à l'embouchure de la Bolcbaia, . : . . . 3 3 " De-là à h Rivière Opala, . . . ." , 85; De-là à Celle de Kacbegotchik ou Kilgta ( i ) j . . . -t • . . . . . . 18 De-là à la Ja-wina on Tohkhtchan {a.), 15. Dé là à la Rivière Orer»»»*»-,'1.. . . 15 De-là à celle de Camiatifia, - '. ';" 1 . jo" 300 De-là au C$tp Lopatka, ,Ui. : . -".2-7 " Total, -.••..> : 1 . ; ; » 1291300 ( i ) Suivant le détail (page »*«.), ladKranced'f à la Rivière tCochegotchik, nyft «.pe de. 16 werfts. (2) Suivant le détail ,'_là diftânce de KocbcgoU (page ^tyi!J*àbm,yepJiet'j wcrftsU : -" aV la féconde Partie & du Tome premier.