dossier-de-presse-mars en baroque

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dossier-de-presse-mars en baroque
du 11 au 23 mars 2011
Marseille & Martigues
mars en baroque
9e festival
baroque… aujourd’hui ?
Avec
Jean-Marc Aymes, Marco Bendoni, Pierre Adrien Charpy, Valerio Contaldo, Roel Dieltiens,
Bruna Gondoni, Luca Guglielmi, Roland Hayrabédian, Moussa Hema, Raphaële Kennedy,
María Cristina Kiehr, Stephan MacLeod, Hugo Reyne, Stéphanie Révidat
Il Ballarino, Concerto Soave, Da Pacem, La Simphonie du Marais, Musicatreize
février-juillet 2011
Concerto Soave – les concerts
© Bertrand Pichène
Paris, Martigues, Marseille, Poissy, Namur, Passy, Servance,
Belfort, Melisey, Héricourt
service de presse
Pierre Collet | William Chatrier associés en communication | imagine
30 rue dussoubs 75002 Paris tel 01 40 26 35 26 fax 01 40 28 02 27
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Créations, modernité, mélanges et confrontations... 2011 sera une année d’explorations
pour Concerto Soave.
Il y aura tout d’abord le 9e festival Mars en Baroque, rendez-vous incontournable des
amoureux de musique et d’art, et pas seulement baroques ! Des artistes venus de toute
l’Europe seront chargés de répondre à des questions essentielles : pourquoi jouer la
musique baroque en 2011? Quelles sont les limites de cet art qui a marqué l’Europe pendant
un siècle et demi ? Comment la recherche musicologique peut contribuer à enrichir
l’émotion artistique ? La musique baroque s’enrichit-elle des contacts avec d’autres
musiques, européennes ou non ?
D’où ce titre un brin provocateur, Baroque... aujourd’hui ?, que nous espérons surtout
évocateur d’une riche promenade à travers l’espace et le temps, de la modernité de
Monteverdi à la création contemporaine, de l’Afrique traditionnelle à l’Europe des Lumières,
des danses du XVIIe s. italien et de l’opéra de Louis XIV à la délicatesse du pianoforte et à la
virtuosité du violoncelle.
La tournée de Concerto Soave, toujours décidé à aller plus loin dans l’exploration du
répertoire qu’il affectionne, celui du passage de la Renaissance au Baroque, sera elle aussi
marquée par cette volonté de création. Ainsi, deux ensembles marseillais, Concerto Soave et
Musicatreize, passés maîtres dans leur répertoire, unissent leurs forces pour une
passionnante confrontation autour du Lamento d’Arianna du grand Monteverdi, chefd’œuvre bouleversant et emblème de la modernité. Mais il y aura aussi de la musique
anglaise, autrichienne, italienne évidemment, vocale et instrumentale. Des compositeurs
connus et d’autres restés dans l’ombre mais qui resurgissent bien vivants grâce au miracle
sans cesse renouvelé de l’« interprétation ».
Ce miracle de la musique vivante ne peut se produire sans le public qui, fidèlement, vient au
concert. C’est en lui que l’interprète trouve sa raison d’exister. Après avoir remercié
chaleureusement tous les partenaires qui rendent encore une fois possible le festival et les
concerts de Concerto Soave, ceux qui sont l’âme des lieux qui nous accueillent, les
conférenciers qui nous ouvrent l’esprit, les bénévoles qui s’engagent sans compter, nous
donnons donc rendez-vous au public, celui qui nous suit depuis maintenant presque dix ans,
et celui qui va nous rejoindre.
Jean-Marc Aymes
Conférence de presse
Lundi 7 février 2011 | 11h
Espaceculture. 42 la Canebière. 13001 Marseille
Merci de confirmer votre présence auprès de Laetitia Cardon : [email protected] | 04 91 90 93 75
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9e festival Mars en Baroque
Baroque… aujourd’hui ?
Lundi 7 mars. 17h. Forum FNAC. Marseille Centre Bourse
Table-ronde. Au carrefour des musiques anciennes et contemporaines
Pierre-Adrien Charpy, Zad Moultaka, compositeurs. Raphaël de Vivo, directeur du
GMEM. Jacques Amblard, musicologue. Jean-Marc Aymes, interprète & directeur
musical. Catherine Peillon, modérateur
Vendredi 11 mars. Théâtre des Salins. Scène nationale de Martigues
19h. Conférence. Danse et musique dans l'Italie de Monteverdi
Denis Morrier, musicologue
20h30. Concert dansé
Il Ballo della Ninfa | Un bal à la cour de Mantoue | C. Monterverdi, S. Rossi & T. Merula
María Cristina Kiehr, soprano. Valerio Contaldo, ténor. Stephan MacLeod, baryton-basse
CONCERTO SOAVE. Jean-Marc Aymes, orgue, clavecin & dir.
IL BALLARINO. Bruna Gondoni, Marco Bendoni, danse
Dimanche 13 mars. 18h. Chapelle Sainte-Catherine. Marseille
À nos ancêtres, à nos enfants | C. Monteverdi, G. F. Sances, B. Strozzi, P.-A. Charpy & M. Hema
Raphaële Kennedy, soprano
Moussa Hema, voix, n’gouni, balafon
DA PACEM. Pierre-Adrien Charpy, orgue & dir.
Mercredi 16 mars. 20h. Chapelle Sainte-Catherine. Marseille
300 ans de violoncelle en 80 minutes | D. Gabrielli, J.-S. Bach, A. Piatti, D. Popper, S.
Gubaidulina, G. Crumb, Z. Kodály
Roel Dieltiens, violoncelles
Jeudi 17 mars. Chapelle Sainte-Catherine. Marseille
18h30. Conférence. Prémices du romantisme dans la peinture du XVIIIe s.
Luc Georget, conservateur, Musée des Beaux-Arts de Marseille
20h. Concert
« Ce qui est léger peut être grand… » | W.-A. Mozart, G.-M. Rutini, G.-B. Platti, J. Haydn, B.
Galuppi, A. Luchesi, J.-C. Bach
Luca Guglielmi, clavecin & pianoforte
Samedi 19 mars. Chapelle Sainte-Catherine. Marseille
18h30. Conférence. Aspects du goût italien dans la musique française au temps de Louis XIV
Barbara Nestola, musicologue (CMBV – CNRS)
20h. Concert
Les nouveautés italiennes : cantates & sonates | J.-B. Lully, A. Campra, F. Couperin, J.-C.
Naudot, J.-B. Rameau
Stéphanie Révidat, soprano
LA SIMPHONIE DU MARAIS. Hugo Reyne, flûtes & hautbois
Samedi 19 mars. 17h Alcazar BMVR – Département Musique
Atelier d’écoute animé par le compositeur Jean-Christophe Marti. Lolèin, Quatre logomachies
paradisiaques. Création de Philippe Gouttenoire. En présence du compositeur
Mercredi 23 mars. Église Saint-Cannat. Marseille
20h. Concert
Tresses et détresse. Lamento, morte & paradiso | S. d’India, C. Monteverdi | L. Edlund, P.
Gouttenoire (création)
María Cristina Kiehr, soprano. CONCERTO SOAVE. Jean-Marc Aymes, clavecin, orgue
MUSICATREIZE. Roland Hayrabédian, dir.
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festival mars en baroque
Vendredi 11 mars. Théâtre des Salins. Scène nationale de Martigues
“Fugge il verno dei dolori Primavera degl'amori Se ne torna Tutta adorna…”
« Que l’Hiver des douleurs s’enfuie, Que le Printemps des Amours revienne, tout orné... »
19h. Conférence
Danse et musique dans l'Italie de Monteverdi
Denis Morrier, musicologue
Denis Morrier auteur de nombreux ouvrages édités chez Harmonia Mundi, animera une conférence sur le
Seicento : le spectacle en Italie à cette époque, les premiers opéras, l’influence de la danse sur la musique...
20h30. Concert
Il Ballo della Ninfa | Un bal à la cour de Mantoue
C. Monteverdi, S. Rossi & T. Merula
María Cristina Kiehr, soprano. Valerio Contaldo, ténor. Stephan MacLeod, baryton-basse
CONCERTO SOAVE. Odile Edouard, Flavio Losco, violons. Gaetano Nasillo, violoncelle
Mara Galassi, harpe. Jean-Marc Aymes, orgue, clavecin & dir.
IL BALLARINO. Bruna Gondoni, Marco Bendoni, danse
Dans une clairière des merveilleuses forêts de
l’Arcadie, une nymphe et un berger se
poursuivent, rient, pleurent, débattent
légèrement des tourments de l’amour ou des
joies du vin et de la sensualité.
Poésie, danse, musique : fusion des arts rêvée par
les artistes dès la fin de la Renaissance. C’est sur la
musique du premier grand génie musical baroque,
Claudio Monteverdi, que Concerto Soave et la
compagnie de danse renaissance Il Ballarino ont
imaginé un spectacle recréant le faste des cours
italiennes du début du XVIIe siècle. Le festival débutera donc par une fête pour les yeux et les oreilles,
une célébration des tourments et des joies de l’Amour, autour des Scherzi Musicali et du célèbre
Lamento della Ninfa.
Coproduction Théâtre des Salins | Concerto Soave, dans le cadre des journées Mare Nostrum
Concerto Soave
Che soave armonia fareste, cari baci …
Quelle suave harmonie feriez-vous, chers baisers... *
Né de la rencontre de Maria Cristina Kiehr et Jean-Marc Aymes,
Concerto Soave fut au départ conçu comme un écrin de solistes
enchâssant la voix unique de la soprano. Plus particulièrement
voué à la musique italienne du seicento, ses concerts à travers le
monde (France, Belgique, Hollande, Pologne, Angleterre,
Canada, Italie, États-Unis, Autriche, Allemagne, Espagne,
Portugal...) et ses enregistrements pour l’empreinte digitale,
Harmonia Mundi ou le Label Ambronay
marquent
immanquablement le paysage musical baroque. L’ensemble est
ainsi devenu une référence pour l’interprétation de la musique
italienne, interprétation où le respect des œuvres n’a d’autre but
que d’en décupler le pouvoir émotionnel, la suavité et le
mystère.
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Depuis 2007, Concerto Soave a Marseille pour port d’attache, où il organise le festival Mars en Baroque.
L’ensemble élargit son répertoire à toute la période baroque en faisant appel aux meilleurs instrumentistes et
chanteurs. Il s’ouvre aussi à de nouveaux répertoires et collaborations : musique contemporaine (création de la
Passion selon Marie de Zad Moultaka avec Les éléments ; Tresses & détresse avec Musicatreize), musique extraeuropéenne (Vertiges du Sacré avec le chanteur Moneim Adwan), spectacles avec danse (Il Ballo della Ninfa
avec Il Ballarino) ou déclamation (L’Amour de Madeleine avec Benjamin Lazar).
* Claudio Monteverdi, Con che soavita, Settimo Libro de madrigali
María Cristina Kiehr, soprano
María Cristina Kiehr s’est très vite imposée, auprès de la presse et
du public, comme une des plus grandes interprètes du chant
baroque. Elle sait en effet allier la suavité de son timbre unique à
un fervent respect des textes poétiques qu’elle défend avec
humilité et chaleur. Seraient-ce sa nationalité argentine et ses
origines danoises qui mélangent à merveille cette suavité sans
égale à la plus grande rigueur musicale et stylistique ?
Formée à la Schola Cantorum de Bâle auprès de René Jacobs,
elle est très vite invitée par les plus grands chefs (René Jacobs,
Philippe Herreweghe, Franz Bruggen, Jordi Savall, Gustav
Leonhardt, Nikolaus Harnoncourt...) et les formations les plus
prestigieuses (Hesperion XXI, Concerto Köln, Ensemble 415, Seminario Musicale, Concerto Vocale, Elyma, La
Fenice...).
Hormis sa participation à des productions d’opéras (Orontea de Cesti à Bâle, Incoronazione di Poppea de
Monteverdi à Montpellier, Dorilla de Vivaldi à Nice...), elle voyage à travers le monde (en Europe, au Japon, en
Australie, en Amérique Centrale et du Sud...) et a participé à plus d’une centaine d’enregistrements.
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Mais sa double passion pour la polyphonie et la monodie italienne du XVII siècle s’épanouit pleinement avec
Concerto Soave, dont elle est co-fondatrice. María Cristina Kiehr y révèle ses talents de conteuse, s’attachant à
rendre les moindres intentions de la « nouvelle musique » monodique (la nuova musica). Celle-ci témoigne
d’une période faste où les plus grands poètes (Tasso, Marino, Pétrarque...) étaient mis en musique par les plus
grands compositeurs (Monteverdi, d’India, Mazzochi...) et où la musique sacrée s’adressait aux sens et au cœur
avec la même rhétorique que la musique profane. Elle nous permet de découvrir non seulement une chanteuse
unique, mais une artiste accomplie.
Jean-Marc Aymes, claveciniste, organiste & directeur musical
Jean-Marc Aymes est à la fois soliste, directeur artistique et
enseignant. En tant que claveciniste et organiste, il a entrepris
l’enregistrement intégral de la musique pour clavier de
Girolamo Frescobaldi. Le quatrième et dernier volume
(Fantasie, Recercari & Canzoni Franzese, Fiori musicali), paru
en novembre 2010, a été distingué par un Diapason 5.
L’ensemble de cette intégrale a ainsi reçu un accueil
enthousiaste de la critique internationale : deux diapasons d’or
et 5 Goldberg (volumes 1 et 3), Joker de la revue belge
Crescendo (volume 1).
Jean-Marc Aymes est le directeur artistique de Concerto Soave. Il a fondé cet ensemble, maintenant considéré
comme une référence dans l’interprétation de la musique italienne du Seicento, avec la soprano argentine
María Cristina Kiehr. Jean-Marc Aymes est aussi connu pour sa participation à différents projets de musique
contemporaine, en tant que soliste (création et dédicace de plusieurs pièces solo) ou avec l’ensemble
Musicatreize, dirigé par Roland Hayrabédian. Il a bien entendu joué avec un grand nombre d’ensembles de
musique ancienne (Janequin, Talens Lyriques, Grande Ecurie, Daedalus, Akademia...) et continue de se produire
régulièrement avec l’ensemble La Fenice, dirigé par son grand ami Jean Tubéry. Il a ainsi participé à plus d’une
soixantaine d’enregistrements et à d’innombrables concerts et émissions de radio.
À Marseille, il est directeur musical du festival Mars en Baroque. En septembre 2009, il a été nommé
professeur de clavecin du Conservatoire Supérieur de Musique et de Danse de Lyon.
Bruna Gondoni, danse
Bruna Gondoni dirige la Compagnie de Danse Renaissance Italienne Il Ballarino fondée par Andréa
Francalanci. Elle a dansé avec la Compagnie Ris et Danceries et Francine Lancelot. Elle a créé plusieurs
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chorégraphies, parmi lesquelles Il Ballo delle Ingrate de Monteverdi avec Andrew Parrot et Jordi Savall, la
Dafne de Marco da Gagliano avec Gabriele Garrido, le Ballet comique de la Royne de Balthasar de Beaujoyeulx,
De la Belleza pour le Ballet du Rhin et pour l'Opéra de Fribourg... Elle a participé au Festival d'Utrecht avec
l'ensemble Arpeggiata de Christina Pluhar, au Festival de Sablé avec la Fenice de Jean Tubéry. Avec la Petite
Bande de Sigiswald Kuijken, elle s'est produite dans des spectacles à Urbino, St Jacques de Compostelle et en
France à la Chabotterie et au Festival du Haut-Jura. Hors d'Europe, elle a participé à des tournées au Brésil, en
Colombie, en Inde, au Japon et en Australie. Elle a été invitée comme professeur au Centre de Musique
ancienne de Genève, à l'Académie de danse classique et au Conservatoire de Monaco et de Copenhague. Bruna
Gondoni encadre régulièrement des stages en Pologne, Allemagne, Italie et en France.
Marco Bendoni, danse
Danseur contemporain, Marco Bendoni a travaillé avec Philippe Decouflé, Vicente Saez, Luciano Padovani et
Simona Bucci. Pendant plusieurs années, il a été danseur et mime aux Teatro Comunale de Florence et Bologne.
Depuis 1987, il travaille avec les plus importants ensembles européens de musique Renaissance et baroque
comme la Petite Bande, Doulce Mémoire, l’Arpeggiata, Jordi Savall, La Fenice, La Serenissima, les
Sacqueboutiers, Musica Fiorita, Taverner Consort Veneto, Teatro della memoria, Calixtinus, etc. Avec Bruna
Gondoni, depuis la disparition d’A. Francalanci, il dirige Il Ballarino de Firenze. Il a enseigné la danse de la
Renaissance à Sablé, au Conservatoire de Copenhague, à Tokyo, Caracas et dans toute l’Italie. Depuis quelques
années il enseigne aussi les danses sacrées de Gurdjieff.
Valerio Contaldo, ténor
Né en Italie, Valerio Contaldo grandit dans le canton du Valais (Suisse). Après une
formation de guitariste classique au Conservatoire de Sion et à l’Ecole Normale Alfred
Cortot de Paris, il étudie le chant auprès de Gary Magby au Conservatoire de Lausanne.
Pendant ses études il a été lauréat des fondations Madeleine Dubuis et Solidarvox de
Sion et de la fondation Colette Mosetti de Lausanne. Il a été finaliste du concours Bach
de Leipzig 2008. Très actif et éclectique dans le domaine de l’oratorio, il se produit sur
les plus grandes scènes nationales et internationales. À l’opéra, il interprète
Aristée/Pluton, dans Orphée aux Enfers d’Offenbach, Sergueï dans Moskva
Tcheriomuchki de Chostakovitch, Le Chevalier de la Force dans Dialogues des Carmélites
de Poulenc, Mister Owen dans Postcard from Morocco de Dominick Argento,
Clem/Alfred dans Le Petit Ramoneur de Britten, Normanno dans Lucia di Lammermoor
de Donizetti ; Landry, dans Fortunio de Messager. Il chante également dans la version Pierlot/Kentridge de Il
Ritorno di Ulisse in Patria de Monteverdi (Giove/Eumete/Eurimaco), à Venise (La Fenice), Gérone, Besançon,
Nîmes et Toulouse. Il travaille sous la direction de plusieurs chefs dont: Michel Corboz, Christian Zacharias, Ton
Koopman, Gabriel Garrido, Philippe Pierlot, Bernard Tétu, Stephan MacLeod, Mélanie Thiébaut, Roberto Rizzi
Brignoli, John Duxbury, Hervé Klopfenstein, Laurent Gay, Bernard Héritier, Véronique Carrot, Natacha
Casagrande, Laurent Gendre… Il parcourt ainsi un vaste répertoire, du quatuor au choeur symphonique, de la
Renaissance à la musique contemporaine.
Stephan MacLeod, baryton-basse
Stephan MacLeod est né à Genève. Il a étudié le violon, le piano et
le chant, d’abord dans sa ville natale, puis à Cologne avec Kurt
Moll, et enfin à Lausanne avec Gary Magby. Après ses premiers
pas de choriste et de soliste avec l’Ensemble Vocal de Lausanne et
l’Ensemble Cantatio à Genève, sa carrière de concertiste a
véritablement commencé pendant ses études à Cologne, grâce à
une fructueuse collaboration avec Reinhard Goebel et Musica
Antiqua Köln. Depuis, il chante régulièrement avec Philippe
Herreweghe, Jordi Savall, Gustav Leonhardt, Michel Corboz,
Sigiswald Kuijken, Daniel Harding, Jos Van Immerseel et Anima
Aeterna, Masaaki Suzuki et le Bach Collegium Japan, Philippe Pierlot et le Ricercar Consort, Konrad Junghänel
et Cantus Cölln, Stephen Stubbs et Tragicomedia, Pierre Cao, Helmut Rilling, Patrck Cohen-Akenine et Les Folies
Françoises, Christophe Coin, Frieder Bernius ou Jesus Lopez-Cobos, ainsi qu’avec Paul Van Nevel et l’Ensemble
Huelgas dont il a été première basse pendant cinq ans. Sa carrière l’a déjà emmené dans la plupart des grands
centres et festivals de musique en Europe ainsi qu’aux Etats-Unis, au Canada, en Amérique du Sud, en Chine et
maintes fois au Japon. Il a également poursuivi des études de direction d’orchestre et est le chef de l’Ensemble
Gli Angeli Genève, dont la saison de concerts est articulée autour des cantates de Bach. Plus de 50 disques,
dont de nombreux primés par la critique, documentent son travail.
Photos Bertrand Pichène, Catherine Peillon
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festival mars en baroque
Dimanche 13 mars. 18h. Chapelle Sainte-Catherine. Marseille
À nos ancêtres, à nos enfants
C. Monteverdi, G. F. Sances, B. Strozzi, P.-A. Charpy & M. Hema
Raphaële Kennedy, soprano
DA PACEM. Sylvie Moquet, viole de gambe. Yannick Varlet, clavecin
Pierre-Adrien Charpy, orgue & direction
Moussa Hema, voix, n’gouni, balafon
Quel point commun entre la tradition africaine et la musique baroque ? La danse, son
rythme obstiné, soutenu, jusqu’à l’envoutement.
Autour de cette idée, Pierre-Adrien Charpy, compositeur, organiste, claveciniste, et Moussa
Hema, musicien traditionnel burkinabé jouant du balafon, ont décidé de relever le défi de la
confrontation des cultures. Et c’est tout simplement l’essence musicale de l’Homme au-delà
des cultures qui illumine cette magnifique rencontre.
Raphaële Kennedy, soprano
Raphaële Kennedy s’est formée auprès de Béatrice Cramoix, Caroline Pelon, Denise
Dupleix, Winifred Ramsey et du musicologue Jean Saint-Arroman. Passionnée de musique
ancienne, elle est régulièrement engagée par de nombreux ensembles (les Musiciens de
Saint-Julien, les Paladins, les Demoiselles de Saint-Cyr, la Fenice, le Poème Harmonique,
Résonance, Musica fiorita, l’Ensemble baroque du Léman, l’Orchestre de Chambre de
Genève…) et collabore avec des solistes instrumentaux tels Jordi Savall, Freddy
Eichelberger, François Lazarevitch, Jean Tubéry, Jean-Christophe Revel. Egalement
investie dans la création contemporaine, elle est sollicitée tant par des artistes et
compositeurs (Kaija Saariaho, Jean-Baptiste Barrière, Laurent Cuniot…) que par des
centres de création (Ircam, Gmem, Grim…). Elle est en outre la dédicataire d’œuvres de Pierre-Adrien Charpy et
Matteo Franceschini. En 2009 elle entreprend un travail en duo dans ce répertoire avec la flûtiste Camilla
Hoitenga. Attachée au répertoire polyphonique, elle est membre de l’ensemble Solistes XXI et de l’ensemble
européen William Byrd, et se produit avec Musicatreize et A Sei Voci. En 2003 elle a fondé avec Marylise Florid
leur duo voix et guitare. Elle assure avec l’organiste et compositeur Pierre-Adrien Charpy la direction artistique
de Da Pacem, ensemble spécialisé dans la musique ancienne, la création contemporaine et le dialogue des
cultures. C’est dans ce cadre qu’elle base librement son travail sur la sensualité, la théâtralité et la rhétorique.
Elle privilégie ainsi la pureté d’émission, la justesse de ton et le geste déclamatoire qui fait de la musique
l’amplification de la parole.
Pierre-Adrien Charpy, orgue
Après des études d’orgue et d’écriture musicale, Pierre-Adrien Charpy se consacre à la
composition. Ouvert sur divers horizons musicaux, il écrit aussi bien pour des formations
traditionnelles (orchestre symphonique, musique de chambre, ensembles vocaux) que
pour des instruments « anciens » (renaissants ou baroques) ou des instruments non
occidentaux. Son imaginaire s’enrichit de la rencontre de plusieurs cultures qui fécondent
sa nature profonde de musicien français. Il mène ainsi un travail de fond avec le balafoniste
burkinabé Moussa Hema. Privilégiant l’émotion et la recherche de techniques nouvelles,
son travail se construit toujours en étroite collaboration avec les interprètes parmi lesquels
on peut citer : X. Philipps, A. Leroy, A. Descharmes, G. Burgos, S. Bertocchi, B. Chamayou, S. Moubarak, A.
Etienvre, V. Bouchot, A. Marzorati, les éléments, arsys, les cris de Paris, sequenza 9.3, les jeunes solistes, otrente,
ludus modalis, doulce mémoire, xasax, Télémaque… et Raphaële Kennedy avec qui il a également fondé Da
Pacem. Sa musique a été donnée à l’amphithéâtre de l’opéra Bastille, au festival du Comminges, au festival colla
voce de Poitiers, aux heures musicales de Vézelay, au festival du Périgord noir, au septembre musical de l’Orne, au
festival Musique et Mémoire et au festival Jean de La Fontaine entre autres. Il a composé la musique du disque
« la petite sirène », texte d’Andersen lu par Ludivine Sagnier (« coup de cœur de l’Académie Charles Cros »). Il a
été compositeur en résidence à l’E.N.M. d’Alençon et à l’E.N.M. d’Aix-en-Provence et a été récompensé par les
prix Jousselin-Korewo (1999), André Caplet (2001) de l’Institut de France et par le prix Jean-Gabriel Marie (2005)
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de l’Académie de Marseille. Il développe également une large activité d’organiste, enseigne l’écriture musicale au
C.N.R. de Marseille et cultive quelques jardins secrets sous le soleil de Provence.
Moussa Hema, voix, n’gouni, balafon
Né en 1972 à Banfora, au Burkina Faso, d’une famille de musiciens,
Moussa Héma fait ses débuts de percussionniste-balafoniste à l’âge
de cinq ans auprès de son père Kaba Héma. Parallèlement, il reçoit
l’enseignement du maître Madahaï. Très vite il acquiert une
maîtrise et une grande dextérité qui le font côtoyer les grands
musiciens traditionnels du Burkina. Il créé son propre groupe KabaKô, vite sollicité dans tout le pays pour les fêtes et cérémonies. En
1990, il est lauréat du Grand Prix National de la Musique
Traditionnelle. En 1992, Moussa prend la décision de consacrer
quelques années de sa vie à une recherche musicale auprès des
plus vieux et des plus grands maîtres du pays. En 1998, l’artiste est
sélectionné par la chorégraphe Irène Tassembedo et devient balafoniste leader du Ballet National du Burkina
Faso. En 1999, il la rejoint à Paris pour devenir musicien attitré de La Compagnie Ebène. Il est alors sollicité par
les grandes productions du Ballet National (Prométhée enchaîné, mis en scène par Matthias Langhoff) et de la
Compagnie Ebène (Kobendé, Mai de l’enfance, …), ainsi que par les festivals en France et à l’étranger. Il anime
des stages et cours de balafon, de danse africaine et contemporaine, en France, en Suisse, en Italie et au
Burkina Faso. Depuis, au fil de ses collaborations dont un duo remarqué balafon/piano avec Jean Philippe
Rykiel, il n’a cessé d’ouvrir de nombreuses portes vers des formes telles que le jazz, la musique baroque, la
musique contemporaine. Il a coécrit avec Adrian Egger La voix du balafon, une méthode d’enseignement du
balafon. Aujourd’hui, Moussa Héma développe l’activité du groupe Kaba-Kô. Issue de la tradition d’Afrique de
l’Ouest, cette musique est enrichie par le fruit de son travail en Europe et sa propre créativité.
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festival mars en baroque
Mercredi 16 mars. 20h. Chapelle Sainte-Catherine. Marseille
300 ans de violoncelle en 80 minutes
D. Gabrielli, J.-S. Bach, A. Piatti, D. Popper, S. Gubaidulina, G. Crumb, Z. Kodály
Roel Dieltiens, violoncelles
« Né » avec la nouvelle musique baroque, quel instrument pouvait mieux que le violoncelle
symboliser la modernité de celle-ci ?
Roel Dieltiens entraîne ses auditeurs avec enthousiasme dans un surprenant voyage musical.
Virtuose spectaculaire et communicatif, à l’aise aussi bien sur son splendide violoncelle baroque que
sur le violoncelle moderne, il propose avec délectation un programme en forme d’étourdissant
panorama. Au-delà de l’efficacité toute flamande du titre de ce concert, c’est un extraordinaire
artiste que le festival vous propose ainsi de découvrir. Et si le public avait quelque doute, il est
instamment prié de s’entretenir avec l’artiste à l’issue du concert !
Rencontre avec Roel Dieltiens après le concert.
Roel Dieltiens, violoncelles
Roel Dieltiens a étudié dans la classe d’A. Messens à Anvers et d’A. Navarra
à Detmold. Soliste de renommée internationale, il est considéré comme une
autorité du violoncelle moderne ainsi que baroque. Sa forte personnalité et
son approche non conventionnelle l'ont mené sur les plus grandes scènes
de concert dans le monde (Paris, Berlin, Londres, New York, Tokyo,
Moscou...). L’Ensemble Explorations, dont il est le fondateur, jouit d’une
grande notoriété dans le monde de la musique de chambre. Roel Dieltiens
enseigne le violoncelle à la Hochschule für Musik und Theater à Zürich (CH) et il est membre du jury de
compétitions internationales comme le Leipzig Bach Wettbewerb, la Moscow Tchaikowski Competition, la
Belgrad Competition et bien d’autres.
En 2006 la télévision Belge culturelle a dédié un documentaire à cet artiste.
Ses enregistrements chez Harmonia Mundi sont considérés comme des références.
Roel Dieltiens dans la presse :
Sonate pour solo de violoncelle op.8 de Z. Kodály
« Il n’y a pas mieux » (Classic CD – Etats Unis)
« La seule alternative à Janos Starker » (Grammophone GB)
A. Franchomme. Virtuoso Cellomusic
« Le seul disque de musique de violoncelle d’importance à paraître en 1997 » (Fanfare - Etats Unis)
A. Vivaldi. Cello concertos
« Un grand disque.... Le meilleur enregistrement vivaldien depuis longtemps » (Diapason FR)
« Un enregistrement qui se distingue clairement des autres » (Fono Forum D)
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festival mars en baroque
Jeudi 17 mars. Chapelle Sainte-Catherine. Marseille
18h30. Conférence
Prémices du romantisme dans la peinture du XVIIIe s.
Luc Georget, conservateur, Musée des Beaux-Arts de Marseille
20h. Concert
« Ce qui est léger peut être grand… »
W. A. Mozart, G. M. Rutini, G. B. Platti, J. Haydn, B. Galuppi, A. Luchesi, J.C. Bach
Luca Guglielmi, clavecin & pianoforte
« Ce qui est léger peut être grand » : ainsi parlait Leopold Mozart à son fils Wolfgang, évoquant ce
tout nouveau piano-forte, qui permettait de jouer très doux et subitement très fort, laissant le champ
libre à l’expression des changements d’états d’âme les plus fantasques. Il allait bientôt détrôner le
clavecin qui brillait encore de ses derniers feux, sonnant la fin de la musique baroque...
Luca Guglielmi, virtuose, chef d’orchestre, compositeur, un des plus superbes artistes italiens de sa
génération, a choisi d’illustrer cette « passation de pouvoir » autour d’une forme emblématique : la
sonate. Un feu d’artifice de virtuosité, d’intelligence et d’émotion !
En partenariat avec l’Institut Culturel Italien de Marseille.
Luca Guglielmi, clavecin & piano-forte
Chef d'orchestre, compositeur, claveciniste et organiste, Luca Guglielmi, est né à Turin
en 1977 où il a suivi des études musicales et universitaires. En étant l'assistant d'Antoni
Ros-Marbà, Victor Pablo Pérez, Gottfried Von der Golz, Giovanni Antonini et Jordi Savall,
il s'est formé en autodidacte à la direction d'orchestre. Il a obtenu ses diplômes de
composition (auprès d'Alessandro Ruo Rui) et de direction chorale (auprès de Sergio
Pasteris) au Conservatoire de musique de Turin. Compositeur de talent, il a à son actif
plusieurs ouvrages pour chœur mixte a cappella, une formation qu'il affectionne
particulièrement. Depuis 1993 il est très actif internationalement en tant que soliste du
clavecin, de l'orgue, du clavicorde, du pianoforte. Comme accompagnateur, il a secondé
des artistes aussi prestigieux que Cecilia Bartoli, Barbara Bonney, Sara Mingardo,
Monica Groop, Angelika Kirschlager et Christoph Pregardien. Il a aussi collaboré avec des metteurs en scène
comme Gilbert Deflo, Yannis Kokkos et Emilio Sagi. Il s'est produit dans de nombreuses maisons d'opéras et
salles de concert du monde entier : Carnegie Hall de New York, Wigmore Hall de Londres, Musikverein et
Konzerthaus de Vienne, Herkulessaal de Munich, Teatro Real de Madrid, Liceu de Barcelone, Teatro Regio de
Turin, Conservatoire de Milan, Teatro San Carlo de Naples. A l'âge de vingt ans il a été invité par Jordi Savall à
faire partie de ses ensembles, jouant par ailleurs en duo avec lui ou en trio avec Rolf Lislevand. Parmi ses
multiples collaborations, on remarque l'Ensemble Zefiro d'Alfredo Bernardini, l'ensemble La Fenice de Jean
Tubery, Ricercar Consort de Philippe Pierlot, Armonico Tributo Austria de Lorenz Duftschmidt ou encore
l'Accademia Strumentale Italiana d'Alberto Rasi. Passionné par l'enseignement, il est professeur de clavecin,
orgue et direction d'orchestre dans des Stages comme Urbino, Pamparato (Italie), San Feliu de Guixols
(Catalogne) et Barbaste (France). En 2005, il a fondé l'ensemble "Concerto Madrigalesco", ensemble à
géométrie variable, jouant sur instruments d'époque dans un répertoire historique allant des années 1400 à
1800, et montrant une prédilection pour le "Seicento Italiano" et les œuvres où prime la basse continue. Il a
participé à plus de quarante enregistrements entre CD et DVD, en tant que soliste ou avec certains ensembles,
pour les maisons de disques les plus prestigieuses (Decca, Teldec, Accent, Deutsche Harmonia Mundi, Alia Vox,
Stradivarius, cpo, Naïve, Alpha, ORF, Mirare), recevant toujours les meilleures critiques de la part des
spécialistes. Ses prochaines productions pour le label Accent seront deux nouveaux CD : les sonates pour
clavecin de Giovanni Benedetto Platti et une anthologie pour clavecin et orgue de Girolamo Frescobaldi.
Mars en Baroque | Concerto Soave | p. 10/22
festival mars en baroque
Samedi 19 mars. Chapelle Sainte-Catherine. Marseille
18h30. Conférence
Aspects du goût italien dans la musique française au temps de Louis XIV
Barbara Nestola, musicologue
20h. Concert
Les Nouveautés italiennes : sonates et cantates
J.-B. Lully, A. Campra, J.-C. Naudot, J.-P. Rameau, F. Couperin
Stéphanie Révidat, soprano
LA SIMPHONIE DU MARAIS. François Costa, Ivane Lê, violons. Jérôme Vidaller, basse de
violon. Jérôme Lefebvre, théorbe
Hugo Reyne, flûtes & hautbois
« Monsieur Lully, faites-moi un opéra nouveau. Quelque chose de grand ! » Lulli/Lully, l’italien
ambitieux, s’inspirant des nouveautés venant de son pays, s’exécutera, et créera l’opéra français,
mélange de ballets, de récits, de symphonies et d’airs. Le genre survivra jusqu’à Rameau, qui lui
donnera ses dernières lettres de noblesse.
Entre les deux, La Simphonie du Marais, avec son Hugo Reyne, et la magnifique Stéphanie Revidat
nous offrent un programme illustrant cette intrusion et cette acclimatation françaises des formes
transalpines. Extraits d’opéra, cantates captivantes et brillantes sonates et concertos se succéderont
pour un concert royal.
Stéphanie Révidat, soprano
Originaire d’Annecy (Haute-Savoie), Stéphanie Révidat étudie le piano et l’orgue avant
d’obtenir une maîtrise en musicologie à Lyon en 1991. Elle commence parallèlement le
chant et entre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon. Alors élève de
Madame Margreet Hönig, elle achève avec succès ses études supérieures en 1995. La
soprano débute dès 1992 une carrière de soliste dans un répertoire de musique
baroque (Bach, Charpentier, Couperin, Haendel, Literes, Monteverdi, Pergolèse, Purcell ou
Rameau) et classique (Glück, Haydn et Mozart) en oratorio et en opéra. Elle est également
l’interprète en récital de compositeurs tels que Brahms, Debussy, Fauré, Granados,
Poulenc, Ravel, Schumann mais aussi Berg et Britten. Entre 1996 et 1998, elle intègre comme jeune soliste
l’Atelier Lyrique puis la Troupe de l’Opéra National de Lyon et se forme ainsi à la scène. Elle est dirigée par F.
Brüggen, W. Christie, F.E. Comte, J. Correas, B. Fabre-Garrus, J.C. Frisch, M. Gester, C. Gibault, B. Haller, D.
Kawka, L. Langrée, J.C. Malgoire, C. U. Meier, K. Nagano, H. Niquet, P. Picket, M. Plasson, J. Suhubiette, H.
Reyne et C. Rousset. Elle a également travaillé à l’étranger avec des ensembles : américain (Trinity Consort
dirigé par E.J. Milnes), canadien (Les Boréades) et anglais (L’Academy of San Martin in the Fields). Stéphanie
Révidat se produit régulièrement en France à Paris (Opéra Comique, Châtelet, Carrousel du Louvres), à
Versailles ( Chapelle Royale), à Lyon (Opéra National, Théâtre des Célestins) ainsi que dans de nombreuses
autres villes. En Europe, elle chante à Bâle, Barcelone (El Palaù de la Musica), Bruxelles, Edimbourg (Festival
International), Genève (Victoria Hall), Londres (le Royal Albert Hall), Lucerne, Monaco, Prague, Porto ou Zurich.
Enfin, outre atlantique, on a pu l’entendre aux Etats Unis à Boston (Jordan Hall), Chicago, New York, Portland,
Richmond, Berkeley et San Francisco ainsi qu’au Canada à Montréal et au Japon.
La Simphonie du Marais
Hugo Reyne décide de fonder La Simphonie du Marais après avoir joué avec les plus grands ensembles
baroques d’Europe, en 1987. Ardent défenseur du patrimoine musical français de Lully à Rameau, le nom qu’il
choisit réunit le mot Simphonie, synonyme aux XVIIe et XVIIIe siècles d’ensemble instrumental, et le Marais,
l’un des plus beaux quartiers de Paris, représentatif de la période baroque. Un nom prédestiné, puisque La
Simphonie du Marais est désormais implantée en Vendée, territoire bordé des marais breton et poitevin.
Mars en Baroque | Concerto Soave | p. 11/22
La Simphonie du Marais propose des
programmes - concerts ou spectacles - de
musique symphonique, de ballets, de
comédies-ballets et d’opéra et peut
rassembler jusqu’à 70 musiciens : chanteurs
solistes, chœur et orchestre. Hugo Reyne se
passionne également pour la musique de
chambre, le répertoire concertant pour flûte
et la musique de plein-air en bande de
hautbois. Ainsi, La Simphonie du Marais
brille de multiples facettes, ce qui lui permet
de proposer constamment de nouveaux
programmes. Hugo Reyne convie le public
dans son univers musical en offrant des
formes de concerts originales où la musique peut côtoyer la poésie, le théâtre, la danse, la littérature, la
gastronomie ou encore l’équitation. Pour cela, il collabore régulièrement avec des récitants, comédiens,
danseurs, cuisiniers, cavaliers... La Simphonie du Marais évolue depuis plus de 20 ans sur la scène nationale et
internationale ; elle s’est produite cette année à l’Opéra Comique, à Paris, dans Sancho Pança de Philidor, et au
Konzerthaus de Vienne, aux côtés de Véronique Gens. La Simphonie du Marais a enregistré une quarantaine de
disques, tous salués par la critique. Ces enregistrements réguliers sont, pour la plupart, l’aboutissement du
travail de recherche sur le patrimoine musical français mené par Hugo Reyne : une collection discographique
dédiée à Lully (10 volumes parus chez Accord-Universal) et un onzième volume paru en septembre dernier,
Atys, opéra emblématique qui a révolutionné le mouvement baroque, une seconde depuis 2006 dédiée à
Rameau (Musiques à la Chabotterie), des enregistrements d’œuvres inédites de Delalande, Desmarest,
Dieupart, Dornel, Fiocco, Francœur, Gautier, Haendel, Moreau, Philidor, Rebel…, des albums thématiques
Viennoiseries musicales, Musiques au temps de Richelieu, La Fontaine, Musiques à danser, Musiques aux Etats
du Languedoc, Musiques pour les Mousquetaires, etc. La Simphonie du Marais est implantée à la Chabotterie
en Vendée depuis 2004. Membre de la Fédération et du Syndicat des Ensembles Vocaux et Instrumentaux
Spécialisés (Fevis et Profedim), La Simphonie du Marais est subventionnée par le Conseil général de la Vendée,
le Conseil régional des Pays de la Loire, le Ministère de la Culture et de la Communication (Préfecture de la
Région Pays de la Loire - Direction Régionale des Affaires Culturelles) et la Communauté de communes du
canton de Rocheservière. En 2005, La Simphonie du Marais a créé un club d’entreprises réunissant notamment
Vendée Expansion, la Fondation d’entreprise Banque Populaire Atlantique et la société de commissariat aux
comptes Béjanin-Dermagne-Maekawa Associés.
Hugo Reyne, flûte, hautbois & direction
Né à Paris en 1961, Hugo Reyne commence très jeune l’étude de la flûte à bec puis
celle du hautbois. Il obtient rapidement les diplômes et premiers prix de plusieurs
conservatoires et concours nationaux. En 1981, il remporte le premier prix du
concours international de flûte à bec de Hurtebise et, en 1984, le premier prix de
musique de chambre du Concours International de Bruges. En soliste à la flûte, il a
enregistré les sonates de Bach, de Haendel, des concertos de Corelli, les suites de
Dieupart, la sonate d’Anne Philidor, une collection de pièces de Purcell, de Gautier,
de Dornel et de Fiocco. Longtemps compagnon de route apprécié des principaux
chefs de file du mouvement baroque (Frans Brüggen, William Christie, Philippe
Herreweghe, Gustav Leonhardt ou Jordi Savall) il fit une carrière de musicien
d’orchestre, avant de fonder son propre ensemble, La Simphonie du Marais, en 1987. Dans les années 80, il a
donc joué la flûte et/ou le hautbois dans la plupart des ensembles baroques parisiens, et fut notamment
première flûte aux Arts Florissants de 1983 à 1996. Il a effectué des tournées de concerts aux Etats-Unis, au
Canada, en Amérique du Sud, en Australie, au Japon et dans toute l’Europe. Il a été amené à diriger d’autres
formations comme l’Orchestre National de Bordeaux-Aquitaine. Titulaire du Certificat d’Aptitude de Musique
Ancienne, Hugo Reyne a enseigné dans de nombreuses structures, conservatoires ou stages, et notamment au
Conservatoire National de Région de Bordeaux de 1990 à 2000 puis à celui de Marseille de 2001 à 2003.
Ajoutons qu'il a tenu le rôle du professeur de musique dans le film Le Péril jeune (1995) de Cédric Klapisch, son
camarade de lycée. Hugo Reyne consacre également une grande partie de son temps à la recherche
musicologique en bibliothèque ainsi qu’à l’édition de partitions anciennes. Pour son travail sur le patrimoine
musical français, il s’est vu récompensé en 1998 par le Ministère de la Culture du titre de Chevalier de l’ordre
des Arts et des Lettres. Depuis 2004, Hugo Reyne vit en Vendée. Il est directeur artistique du festival Musiques
à la Chabotterie depuis 2003.
Mars en Baroque | Concerto Soave | p. 12/22
festival mars en baroque
Mercredi 23 mars. Église Saint-Cannat-les-Prêcheurs. Marseille
20h. Concert
Tresses et détresse. Lamento, morte & paradiso
S. d’India, C. Monteverdi, L. Edlund, P. Gouttenoire (création)
María Cristina Kiehr, soprano
CONCERTO SOAVE. Mara Galassi, harpe. Sylvie Moquet, viole de gambe
Jean-Marc Aymes, clavecin, orgue & direction
MUSICATREIZE. Roland Hayrabédian, direction
« Tresses et détresse » : autour du Lamento d’Ariana, chef d’œuvre absolu
des musiques de détresse, se tresse un subtil maillage entre notre monde
et celui du seicento, créant un merveilleux faisceau irisé des
correspondances entre le travail de création des artistes de Musicatreize et
celui de restitution des musiciens de Concerto Soave.
Création et modernité n’ont ici d’autres buts que de toucher l’auditeur au
plus profond de son âme, dans une lente et poétique ascension de
l’abandon, de la mort, de l’enfer aussi, vers la lumière de paradis de
l’œuvre de Philippe Gouttenoire, spécialement composée pour ce
programme.
© Catherine Peillon
DECOUVRIR
19 mars. 17h Alcazar BMVR – Département Musique
Atelier d’écoute animé par le compositeur Jean-Christophe Marti
Lolèin, Quatre logomachies paradisiaques ; Création de Philippe Gouttenoire
En présence du compositeur
Entrée libre
Coproduction Concerto Soave | Musicatreize
María Cristina Kiehr, Concerto Soave, Jean-Marc Aymes
Cf. concert du 11 mars
MUSICATREIZE
Roland Hayrabedian crée l'Ensemble Musicatreize à Marseille en 1987 pour répondre aux nécessités
instrumentales et vocales les plus diverses. Depuis, cet outil singulier dans le paysage musical français chemine
à travers les siècles et les esthétiques, relie le passé et le présent le plus immédiat, entrecroise des œuvres
devenues classiques et des compositions résolument contemporaines. Musicatreize s'adapte aux besoins de la
Mars en Baroque | Concerto Soave | p. 13/22
partition, circule dans le chant soliste ou le grand chœur, a cappella ou accompagné de formations
instrumentales, et passe ainsi de la scène de concert à la scène d'opéra, de la musique de chambre au théâtre
musical. Agitateur et esthète, Roland Hayrabedian ne pouvait placer son ensemble ailleurs que sous le signe de
la création. C’est ainsi que Musicatreize a passé à ce jour une cinquantaine de commandes, dont certaines
s’inscrivent dans des cycles thématiques : « Musiques, an 13 », « Les tentations », « Les miniatures », et à partir
de 2006 : « Les 7 contes de Musicatreize ». Musicatreize vogue souvent « au large », se produisant dans les
salles et les festivals les plus prestigieux, parcourant l’Europe du Nord au Sud, l’Asie, l’Afrique et le Brésil.
L’Ensemble a également le souci d'inscrire les œuvres musicales dans la durée ; sa discographie est saluée par
la critique musicale et couronnée de nombreuses distinctions. La richesse de ce répertoire nécessite une
exigence de qualité et de professionnalisme qui est maintenant entendue et reconnue de par le monde. En
Février 2007, Musicatreize reçoit la Victoire de la Musique Classique – catégorie Ensemble de l’Année.
Roland Hayrabedian
Depuis la création du Chœur Contemporain en 1978, puis de Musicatreize en 1987, Roland Hayrabedian n’a
jamais cessé d’aborder la création musicale. Il engage avec les compositeurs un dialogue et une connivence qui
le poussent à créer des liens, sous forme de cycles, entre les diverses créations. Il aborde dans les concerts un
e
répertoire qui mêle la création contemporaine aux œuvres-clés du XX siècle ou aux œuvres plus classiques. Ses
interprétations et ses enregistrements des œuvres de Maurice Ohana obtiennent plusieurs prix
discographiques. Formé à la direction d’orchestre, il consacre une grande part de son énergie à la voix. Chef
d’orchestre invité du festival de Spoleto en Italie, de la Capella de Saint-Pétersbourg, de l’Orchestre
Philharmonique de Radio-France, des Philharmonies de Loire et de Lorraine, de l'Orchestre d'Avignon,
l’Ensemble Musica Viva de Moscou... De 2002 à 2005, il est directeur musical de l’Orchestre des Jeunes de la
Méditerranée. Il collabore avec les ensembles des Percussions de Strasbourg, 2e2m, TM+ et est plusieurs fois
invité par le Nederlands Kamerkoor et travaille régulièrement avec des solistes tels que Jay Gottlieb, MarieJosèphe Jude, Jean-Claude Pennetier, Alain Planès, Georges Pludermacher. Son intérêt pour la musique de
scène, le théâtre musical et le ballet l’amène aussi à travailler avec Ariel Garcia Valdès, Pierre Barrat, Eric Ruf et
Angelin Preljocaj. Pédagogue, il enseigne la direction de chœurs au Conservatoire National de Région de
Marseille.
Philippe Gouttenoire
Né près de Lyon (France) en 1962, Philippe Gouttenoire découvre la musique comme instrumentiste – au
violoncelle, pratiqué en musique de chambre ou en formations orchestrales.
Après des études autodidactes en écriture, il bénéficie de l'enseignement d'Antoine Duhamel puis de celui de
Raffi Ourgandjian au CNSMD de Lyon. Il poursuit sa formation pendant deux ans auprès de Gilbert Amy et
Robert Pascal et suit les séminaires de nombreux compositeurs comme Klaus Huber ou György Kurtàg. Son
ouverture aux musiques extra-européennes avec les cours d'ethnomusicologie de Jean-Louis Florentz est une
autre étape importante dans sa formation.
Ses musiques, qui déploient un imaginaire contrasté, évoluent souvent vers des moments de dépouillement,
une certaine « dormance du temps ». Le langage n'est jamais donné à priori, mais constitue le but d'une quête
toujours remis, toujours ajourné, sans doute à jamais inaccessible. C'est pourquoi chaque œuvre est un
nouveau point de départ, un cheminement hasardeux plutôt qu'une pierre ajoutée à un édifice.
Plusieurs œuvres jalonnent ce parcours avec une place importante donnée à la voix :
…Alba, notte, pour douze voix mixtes, créé en 1991 par les BBC Singers initie la relation privilégiée que Philippe
Gouttenoire entretient avec le poète italien G. Ungaretti et qu'il poursuivra à plusieurs reprises, notamment
dans Requiem all'aurora, oratorio pour solistes, chœur et ensemble instrumental créé en 2002. O strana Morte
pour treize voix, écrit pour l'ensemble Musicatreize en 1998, est pensé comme miroir de quatre madrigaux de
C. Gesualdo. Cypris (2003) où douze instruments à cordes rejoignent les voix, explore les tentations d'un
érotisme rêvé. Un creux toujours futur (2004 – Neue Vocalsolisten Stuttgart) est écrit pour six voix autour de
quelques vers de Paul Valéry.
Dans le domaine instrumental, on peut citer Ramure pour orchestre créé à Montréal en 1992, Après Solaris
pour ensemble écrit en hommage à A. Tarkovski en 1996, Quatuor n° 1 (1997) dédié au quatuor Debussy,
Correspondances pour six instruments réalisé pour un spectacle musical autour de la rencontre improbable de
Debussy et de Scriabine, ou encore Phorkys pour orchestre (2004).
Mars en Baroque | Concerto Soave | p. 14/22
festival mars en baroque
Pratique
* Tarifs
Martigues (11 mars)
21 € plein tarif
15 € tarif réduit
Marseille (du 13 au 23 mars)
20 € plein tarif
15 € tarif adhérent | Concerto Soave, Fnac, Asso. pour les Musées de Marseille, Institut Cult. Italien, carte
Privilèges de la Caisse d’Epargne, Fauteuils Voyageurs, groupes de 10
7 € tarif réduit | étudiants, demandeurs d’emploi, jeunes de moins de 18 ans, RSA
Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans
Abonnement 5 concerts (sauf 11 mars)
Plein tarif 75 €
Tarif adhérent : 60 €
Conférences : entrée libre
* Billetterie (à partir du 1er février)
Martigues (11 mars)
Théâtre des Salins
www.theatre-des-salins.fr
04 42 49 02 00
Marseille (du 13 au 23 mars)
Espaceculture – 42, la Canebière – Marseille 1er
[email protected] | www.espaceculture.net
04 96 11 04 61
Fnac - Carrefour - Géant - Magasins U – Intermarché
www.fnac.com | www.carrefour.fr | www.francebillet.com
0 892 68 36 22 (0,34€/min)
* Les lieux
Théâtre des Salins, 19 quai Paul Doumer, Martigues
Chapelle Sainte-Catherine, Esplanade de la Tourette, Marseille 2e
Eglise Saint-Cannat-les-Prêcheurs, Place des Prêcheurs, Marseille 1er
Alcazar, Bibliothèque de Marseille à Vocation Régionale, 58 Cours Belsunce, Marseille 1er
* Renseignements
Tél. : 04 91 90 93 75
[email protected]
www.concerto-soave.com
Licence d’entrepreneur de spectacles n° 2-115765 & 3-115766
Mars en Baroque | Concerto Soave | p. 15/22
festival mars en baroque
Partenaires
Concerto Soave est subventionné par :
***
L'édition 2010 du festival Mars en Baroque est soutenue par :
La Spedidam est une société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes-interprètes en
matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées.
***
En partenariat avec :
Mars en Baroque | Concerto Soave | p. 16/22
Concerto Soave – les concerts
12 février 2011 | 20h | Cité de la Musique. Paris
24 mars 2011 | 20h30 | Théâtre de Poissy
Tresses et détresse. Lamento, morte & paradiso
María Cristina Kiehr, soprano
Concerto Soave. Jean-Marc Aymes, clavecin, orgue & direction
Musicatreize. Direction Roland Hayrabédian
3 avril 2011 | Temple d’Orléans
Musique ancienne à Orléans
My Ladye Nevells evening | Musique anglaise du XVIIe s.
Jean-Marc Aymes, clavecin
8 juillet | Festival musical de Namur (Belgique)
Primavera, gioventù de l’anno | Nouvelle musique pour Amours nouvelles
María Cristina Kiehr, soprano
Concerto Soave. Jean-Marc Aymes, clavecin & direction
12 juillet | Eglise de Passy. 21h. Festival Baroque au Pays-du-Mont-Blanc
Il Canto delle Dame | Musiques de femmes dans l’Italie du Seicento
María Cristina Kiehr, soprano
Concerto Soave. Jean-Marc Aymes, clavecin & direction
Du 15 au 17 juillet, résidence au Festival Musique et Mémoire
15 juillet, 21 h | Eglise de Servance | Festival Musique et Mémoire
Dans les Jardins de Galilée
María Cristina Kiehr, soprano
Stephan MacLeod, basse
Concerto Soave. Jean-Marc Aymes, clavecin & direction
16 juillet, 17 h | Eglise Sainte-Odile. Belfort | Festival Musique et Mémoire
Mille inventions pour calmer la Mélancolie | Clavier et consort au temps de Froberger
Concerto Soave. Jean-Marc Aymes, clavecin & direction
17 juillet, 11 h | Chœur roman de Melisey | Festival Musique et Mémoire
Il Viaggio di Lucrezia | Voyage imaginaire dans l’Italie du Seicento
Mara Galassi, harpe
17 juillet | Temple d’Héricourt | Festival Musique et Mémoire
De Rome à Héricourt | Frescobaldi, Froberger
Jean-Marc Aymes, clavecin
Mars en Baroque | Concerto Soave | p. 17/22
Concerto Soave – les concerts
12 février 2011 | 20h | Cité de la Musique. Paris
24 mars 2011 | 20h30 | Théâtre de Poissy
Tresses et détresse. Lamento, morte & paradiso
S. D’India, C. Monteverdi, L. Edlund, P. Gouttenoire (création)
María Cristina Kiehr, soprano
CONCERTO SOAVE. Mara Galassi, harpe. Sylvie Moquet, viole de gambe
Jean-Marc Aymes, clavecin, orgue & direction
MUSICATREIZE. Direction Roland Hayrabédian
Cf. concert du 23 mars.
www.cite-musique.fr | 01 44 84 44 84
www.ville-poissy.fr | 01 39 22 55 92
© Guy Vivien, Catherine Peillon
3 avril 2011 | Temple d’Orléans
Musique ancienne à Orléans
My Ladye Nevells evening | Musique anglaise du XVIIe s.
My Ladye Nevells afternoon… William Byrd
Italian Delights… Peter Philips
The Most Brilliant Disciples…
Giles Farnaby, John Bull, Thomas Tomkins
Jean-Marc Aymes, clavecin
© Catherine Peillon
Imaginons une soirée dans un riche salon anglais au tournant des XVIe et XVIIe siècles. Lady Nevill fait
découvrir à ses invités les dernières nouveautés de ces virtuoses que l’on appellera les virginalistes. Il
y a des œuvres extraites de My Ladye Nevells Booke, un des plus beaux manuscrits de musique pour
clavier jamais écrits, que lui a dédié son ami William Byrd. Il y aussi des pièces de disciples de ce
dernier, souvent exilés sur le continent, parfois fascinés par les inventions venus d’Italie. Dans ces
œuvres tout-à-tour brillantes ou expressives, pratiquement toutes issues du Fitzwilliam Virginal
Book, la nostalgie et le charme des tournures mélodiques, souvent teintées d’influences populaires,
peut s’allier au plus grand raffinement harmonique, tandis que l’invention ornementale et la
virtuosité se combinent à une complexité rythmique euphorisante et sans cesse renouvelée. Reflets
d’un art suprêmement achevé, ces musiques sont d’un raffinement, d’une clarté et d’une luxuriance
qui en font les échos des grandes architectures de la Renaissance anglaise.
Mars en Baroque | Concerto Soave | p. 18/22
Concerto Soave – les concerts
8 juillet | Festival musical de Namur (Belgique)
Primavera, gioventù de l’anno | Nouvelle musique pour Amours nouvelles
L. Luzzaschi, C. Monteverdi, G. Caccini, J. Peri, B. Marini
María Cristina Kiehr, soprano
CONCERTO SOAVE. Mara Galassi, harpe. Sylvie Moquet, viole de
gambe
Jean-Marc Aymes, clavecin & direction
« Printemps, jeunesse de l’année », mais aussi jeunesse de l’âme,
âge de nouvelles amours, des premiers frissons, des premiers émois,
et des premières douleurs. Il n’est pas étonnant que la nouvelle
musique née sur les bords de l’Arno à l’aube du seicento, celle de
Caccini, Peri, puis de Monteverdi, Marini et tant d’autres, ait chanté
avec délice cette jeunesse où tout se joue, ce printemps associé à la
beauté et à l’amour.
De ces charmantes et touchantes monodies, de ces balletti et
canzonette, Concerto Soave a composé un riche bouquet, véritable
hymne à la jeunesse et à sa fragilité, où les instruments créent un
écrin subtil et moiré pour la voix unique de Maria Cristina Kiehr.
© Marie-Ève Brouet
www.festivalmusicaldenamur.be | 00 32 (0) 81 226 026
12 juillet | Eglise de Passy. 21h. Festival Baroque au Pays-du-Mont-Blanc
Il Canto delle Dame | Musiques de femmes dans l’Italie du Seicento
B. Strozzi, F. Caccini, C. Assandra, I. Leonarda
María Cristina Kiehr, soprano
CONCERTO SOAVE. Marie Rouquié, Béatrice Linon, violons. Sylvie Moquet, viole de gambe
Mara Galassi, harpe. Jean-Marc Aymes, clavecin & direction
« Dès la première écoute du disque, il se dégage de leur travail une impression
d’intimité recueillie et de complicité chaleureuse qui permettent à la rhétorique
qui sous-tend les pièces de se développer avec plénitude et harmonie. […]
Comment ne pas rendre les armes devant ce timbre aux teintes ambrées et
chaudes, lumineux, caressant, enveloppant ? Conjuguant, avec un rare bonheur,
théâtralisation des affects et subtilité de touche, son engagement apporte à
chaque pièce d’un programme judicieusement partagé entre sacré et profane sa
juste densité ; ici, rien ne pèse, tout est simplement éloquent et émouvant. […] Ce vibrant hommage
aux femmes compositrices italiennes qu’est Il canto delle Dame s’impose donc comme une très belle
réussite, bien conçue et supérieurement interprétée, portée par une véritable intelligence et un
indiscutable amour pour le répertoire qu’il documente. »
Jean-Christophe Pucek, paperblog.fr - automne 2010
« Si ce chant des dames est celui des sirènes, bien des navires sont en passe de chavirer. »
Viet-Linh Nguyen, www.musebaroque.fr - automne 2010
www.festivalmontblanc.fr
Mars en Baroque | Concerto Soave | p. 19/22
Concerto Soave – les concerts
Du 15 au 17 juillet, résidence au Festival Musique et Mémoire
15 juillet, 21 h | Eglise de Servance | Festival Musique et Mémoire
Dans les Jardins de Galilée
G. P. da Palestrina, O. di Lasso, G. de Macque, G. Bassano, G. F. Anerio, C. Monteverdi
María Cristina Kiehr, soprano
Stephan MacLeod, basse
CONCERTO SOAVE. Odile Edouard, Marie Rouquié, violons. Sylvie Moquet, Christine Plubeau, violes
de gambe. Mara Galassi, harpe
Jean-Marc Aymes, clavecin & direction
L’Annonciation, la Naissance, Jésus et la Samaritaine, la Crucifixion...
Ce programme, à travers des moments importants de l’histoire
chrétienne et de chefs-d’œuvre musicaux de la fin du XVIe et du
début du XVIIe siècle, ponctués de quelques-unes des magiques
Prophéties de la Sybille de Lassus, raconte une double histoire.
Celle d’un homme mystérieux errant à travers un pays déchiré,
qui annonce la venue d’une nouvelle ère.
Il raconte aussi l’avènement d’une nouvelle musique en Italie,
au début du Seicento, le passage de la polyphonie à la monodie,
qui allait bouleverser la musique occidentale...
© Catherine Peillon
www.musetmemoire.com | 03 84 49 33 46
16 juillet, 17 h | Eglise Sainte-Odile. Belfort | Festival Musique et Mémoire
Mille inventions pour calmer la Mélancolie | Clavier et consort au temps de Froberger
G. Frescobaldi, J.-J. Froberger, S. Scheidt, W. Lawes
CONCERTO SOAVE. Odile Edouard, Marie Rouquié, violons. Sylvie Moquet, Christine Plubeau, violes
de gambe. Mara Galassi, harpe. Jean-Marc Aymes, clavecin & direction
Consorts de violes et de violons et instruments polyphoniques tels
l’orgue, le clavecin ou la harpe, se partageaient souvent le même
répertoire à la fin du XVIe et dans la première moitié du XVIIe siècles.
Ce programme propose un bouquet d’œuvres des plus grands
compositeurs qui ont écrit pour ces formations et ces instruments,
autour du claveciniste Froberger, qui n’hésitait pas à composer luimême quelque allemande propre à calmer sa mélancolie lorsqu’il
se trouvait loin de chez lui. Ce concert fait ainsi entendre, entre
autres, des fantaisies de Frescobaldi ou Froberger, normalement destinées au clavier, jouées par des
instruments à archet, décuplant leur impact émotionnel.
À l’image de la vie nomade du grand Johann Jakob, qui fut le plus grand claveciniste de son temps, ce
programme fait ainsi voyager l’auditeur aux quatre coins de l’Europe, à travers les différents styles de
chaque cour, avec une musique qui s’adresse avant tout à l’âme et au cœur.
© Marie Eve Brouet
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Mars en Baroque | Concerto Soave | p. 20/22
Concerto Soave – les concerts
17 juillet, 11 h | Chœur roman de Melisey | Festival Musique et Mémoire
Il Viaggio di Lucrezia | Voyage imaginaire dans l’Italie du Seicento
Mara Galassi, harpe
« Le Voyage de Lucrèce retrace le parcours imaginaire d'une virtuose de la
harpe, Lucrezia Urbana, dans l'Italie du début du XVIIe siècle : d'abord à
Naples, puis à Mantoue, Rome et Florence, avec des échos de Ferrare et
Venise... […] Mara Galassi est d'une éloquence souveraine et transforme
chaque toccata en scène de tragédie. Elle rend plausibles les recherches
menées par les compositeurs d'un équivalent instrumental de la diction.
En ayant extrait de recueils originellement destinés au luth ou au clavier
les pièces faisant référence à la harpe, Galassi permet à une dimension
souvent ignorée du contrepoint pour cordes pincées de reprendre vie. Mais les transcriptions sont
tout aussi extraordinaires, et principalement celles de Piccinini et de Frescobaldi. Au centre du
programme, un bouleversant Ancidetemi pur du Napolitain Trabaci, per l'Arpa, qui nous plonge dans
l'extrême mélancolie, la passion et les larmes d'un monde en feu. »
Marc Desmet, Le Monde de la Musique, 01/2001
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17 juillet | Temple d’Héricourt | Festival Musique et Mémoire
De Rome à Héricourt
G. Frescobaldi, J.-J. Froberger
Jean-Marc Aymes, clavecin
La Musica, concetto mirabile dell’humano intelletto, ammirabil imitatione della
celeste armonia, virtuoso diletto & honesta delitia d’ogn’animo nobile...
La Musique, concept admirable de l’intellect humain, admirable imitation de
l’harmonie céleste, distraction virtuose et honnête plaisir de toute âme noble...
Girolamo Frescobaldi, préface des Fantasie
Girolamo Frescobaldi, premier grand virtuose internationalement reconnu,
partagera la vedette avec celui qui fut un temps son élève, Froberger, le
temps d’un récital de clavecin : De Rome à Héricourt, château où l’âme de
Johann-Jakob s’envola soudainement un jour du printemps 1667.
Souhaitons que les notes égrenées calment un moment son ombre errante.
© Marie Eve Brouet
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Mars en Baroque | Concerto Soave | p. 21/22
« Concerto Soave, référence désormais incontournable dans le réveil
d’un paysage baroque tout ensemble tendu, virtuose, intimiste » (Roger
Tellart)
Création 2011
Hacho Wéldèt Aloho
Une Passion selon Marie
de Zad Moultaka
en araméen et syriaque
Chœur de chambre les éléments
Concerto Soave
María Cristina Kiehr - Jean-Marc Aymes
Direction Joël Suhubiette
Création le 23 septembre 2011 au festival d’Ambronay
Zad Moultaka, compositeur libanais, retrouve en lui les sonorités de son enfance et travaille sur la
mémoire orientale et syriaque. Il explore les instruments baroques, leurs affinités - de timbres et de
tempéraments -, avec les instruments arabes à travers le thème ancien de la Passion du Christ,
magnifié d'Orient en Occident, et sa dimension exceptionnellement dramatique. Ici le récit est celui
de la mère, Marie, où se mêlent émotion, souffrance et dignité. Les textes sont chantés en syriaque,
empruntés à l'Evangile, à des poèmes et quelques écrits de la Tradition. Du chœur de turba émergent
quelques voix solistes : celles du Christ, de Pilate, de Pierre, de Jean...
© Bertrand Pichène
Concerto Soave
Cité de la Musique. 4 rue Bernard du Bois. BP62042. 13201 Marseille cedex 01
Contact :
Laetitia Cardon
+ 33 (0)4 91 90 93 75 | [email protected]
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Concerto Soave reçoit le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Provence Alpes Côte
d’Azur au titre des ensembles conventionnés, de la Région Provence Alpes Côte-d’Azur, du Conseil Général des
Bouches-du-Rhône et de la Ville de Marseille.
Licences d’entrepreneur de spectacles 2-1037103 & 3-1037104
Mars en Baroque | Concerto Soave | p. 22/22