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CÔTÉ PATRIMOINE SON CENTRE HISTORIQUE AU PATRIMOINE MONDIAL DE L’UNESCO Dijon retrouve ses Ducs et ses étoiles Une Cloche qui régale, un musée rénové, un centre au patrimoine mondial… Dijon brille à nouveau. Pierres précieuses Plus d’une centaine d’hôtels particuliers et autant de cours secrètes… Dijon, qui doit beaucoup à ses Ducs, se révèle sur un « chouette » parcours, en hommage à l’emblème porte-bonheur de la ville, une petite chouette sculptée sur la cathédrale qu’il faut toucher avec la main gauche. Tout autant recommandées, les visites guidées de l’Office de tourisme pour découvrir l’un des plus beaux secteurs sauvegardés de France qui court bien au-delà de la place du Bareuzai et des 51 gargouilles de Notre-Dame. En bonus, l’ascension des 316 marches de la tour Philippe Le Bon qui offre une vue panoramique sur Dijon et la côte de Nuits. Cette Côte-d’Or exposée à l’Orient qui concentre 23 des 24 grands crus rouges de Bourgogne, avec des villages qui résonnent comme des promesses : Gevrey-Chambertin, Chambolle-Musigny, Vosne-Romanée… Office de tourisme de Dijon, 11 rue des Forges. destinationdijon.com CÔTÉ MOUTARDE La Fallot qui monte au nez Il y a la plus connue, l’industrielle Amora. Et puis aussi la Maille avec son magasin écrin rue de la Liberté qui offre de l’excellente moutarde fraîche. Mais il y a surtout, Fallot, une maison de Beaune, qui fabrique la seule moutarde artisanale broyée à la meule de pierre. Après Edmont Fallot le grand-père et Roger le père, Marc Désarménien a ressuscité la belle endormie, relançant la production de graines et obtenant l’IGP pour la Moutarde de Bourgogne, seule à garantir l’origine territoriale des matières, contrairement à la moutarde de Dijon qui peut être fabriquée partout. Dans sa belle boutique rue de la Chouette, vous pourrez la déguster au bar. Au choix : moutardes au Meursault, au basilic, aux noix, au marc de bourgogne, au pain d’épices de chez Mulot Petitjean… Fallot, 16 rue de la Chouette. fallot.com CÔTÉ CASSIS Vedrenne : la crème de la crème de cassis « Les Jardins by La Cloche » : un cadre épuré et contemporain pour une table bistronomique au rapport qualité/prix attractif avec des formules de 28 à 54 € A vec les Climats de sa côte viticole, c’est tout le périmètre du secteur sauvegardé de Dijon, le 3ème de France sur près de cent hectares, qui a été classé au patrimoine mondial de l’Unesco en 2015. Le symbole d’une reconnaissance pour le fief des Ducs de Bourgogne qui a requalifié son centre historique dans les règles de l’art. Avec son tramway couleur cassis, sa place de la Libération magnifiée par JeanMichel Wilmotte ou encore son Musée des Beaux-Arts -le MBA pour les initiés- qui offre déjà un parcours Moyen-Âge et Renaissance exceptionnel avec les tombeaux de ses Ducs Jean sans Peur et Philippe Le Hardi. Ce sont d’ailleurs des reproductions d’œuvres du MBA qui ornent désormais les têtes de lit des 88 chambres du grand hôtel de La Cloche. Le seul cinq étoiles de Dijon brille, lui aussi, à nouveau. Après deux ans de travaux et plus de 10 M€, ses façades haussmanniennes éclairées par Alain Guilhot, le pionnier de l’architecture lumière, donnent de l’allure à une place Darcy enfin rendue aux piétons. Café, repas, kir, massage… Tout peut être prétexte à profiter du plus bel hôtel de la capitale des Ducs. Finie la poussiéreuse Rotonde ! Dans un cadre épuré et contemporain, avec vue panoramique sur le jardin intérieur et l’ours de Pompon revisité par Richard Orlinski, « Les jardins by La Cloche » offrent une table très bistronomique. Au piano, Aurélien Mauny décline des saveurs modernes sur des plats souvent inspirés du terroir bourguignon. On jette l’ancre sur des huîtres au tartare de Charolais. On s’emballe pour un subtil dos de julienne rôti avec salsifis et GRAND HÔTEL LA CLOCHE 14 place Darcy hotel-lacloche.fr 03 80 30 12 32 Bar de 10h à minuit. Spa sur rés. Menus à 28,50€ (midi en semaine), 36,50€ ou 48,50€ (avec 2 verres de vin). Carte avec formules de 29€ (entrée-dessert) à 54€ (entréeplat-dessert). Hôtel de 88 chambres et suites de 139 à 800€. MUSÉE DES BEAUX-ARTS Entrée gratuite, tous les jours sauf mardi de 10h à 17h. Fin 2019, le musée achèvera sa mutation avec l'ouverture de 64 salles rénovées kumquats. On aiguise ses canines sur un carré de porc ibérique au chorizo escorté de petits cocos tarbais. Et on se laisse glisser sur un millefeuille vanille et sorbet mandarine. Ajoutez à cela une carte des vins triée sur le volet, et vous obtenez un rapport qualité/prix très attractif avec des formules de 28 à 54€. Mais bien d’autres raisons peuvent vous inciter à vous « taper La Cloche », comme disent les anciens Dijonnais. Il y a bien sûr les chambres, au luxe épuré et discret pour un prix d’appel (à partir de 139€) presque insolent pour un 5 étoiles. Il y a aussi le « Spa by La Cloche », une bulle de bien-être dans les caves de pierre voûtée avec petite piscine, douche multi-sensorielle, hammam, sauna et soins à la carte. Mais il y a surtout « Le Bar by La Cloche », une douce oasis, design et hors du temps, pour prendre un café ou un verre de Pouilly fumé. En bonus pour les fumeurs, un fumoir climatisé avec fauteuils cuir, cave à cigares et télé… « C’est le grand bar d’hôtel qu’il n’y avait pas à Dijon » résume Antoine Munoz, le directeur de cette « Cloche » qui sonne mieux que jamais. THIERRY PÉCHINOT Popularisé par le chanoine Kir, ancien député-maire de Dijon, cet apéritif mélange un cinquième de crème de cassis à 20o et quatre cinquièmes de vin blanc aligoté. Vedrenne, qui propose boutique et musée (Le Cassisium) dans son fief de Nuit-St-Georges, possède une boutique à Dijon. L’occasion de découvrir le vrai cassis « Noir de Bourgogne » mais aussi les 53 sirops fabriqués par cette maison historique. Pour les amateurs, une Route du Cassis qui passe par des villages enchanteurs de Vosne-Romanée, Vergy, Arcenant… Vedrenne, 1 rue Bossuet. vedrenne.fr CÔTÉ PAIN D’ÉPICES Mulot & Petitjean : les maîtres du pain d’épices Incontournable, la visite dans l’antre historique du pain d’épices mais aussi des nonnettes (pains fourrés de confiture) et autres glacés minces. Vieille de deux siècles, la boutique désuète de la place Bossuet offre un voyage dans le temps. Dirigée par Catherine Petitjean, la maison ouvrira au printemps, dans ses ateliers qui occupent 40 personnes bd de l’Ouest, un parcours visite qui promet quelques dégustations savoureuses. De l’ananas-banane au pain salé aux graines de moutarde Fallot avec tomates et olives… Mulot & Petitjean, 13 place Bossuet mulotpetitjean.fr