L`ecole nationale du Cadastre au terrain de la Primature.

Transcription

L`ecole nationale du Cadastre au terrain de la Primature.
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Un sit·in àla Primature pour réclamer des postes budgétaires
David Otounga
epuis mercredi dernier, la deanture de la Primature a été
e terrain viabilisé pour la
contestation des nouveaux topographes. et agents du cadastre. En
effet, plusieurs années après leur formation àl'Ecole Nationale du Cadas. . tre, les postes budgétaires semblent •
~;....-,,, suivre la trajectoire de l'acquisition
d'un titre foncier. Autrement dit, ils
dei;neurent une incertitude pour ces
anciens étudiants. L'inégalité de
chances vient de se faire hôte du quotidien de cette catégorie de jeunes GaLa banderole des étudianst du cadastre.
bonais. En effet, leurs promotionnels
des autres écoles notamment !'ENA, cette jeunesse semble être une utopie. formation. Sans soupçonner un insl'IEF, bénéficient déjà des avantages Il y a deux ans déjà que ces étudiants tant-qu'ils étaient dépourvus de la noliés à leur formation. Le « sacré » de se réjouissaient d'avoir terminés leur . tion de « sacré » qui, au Gabon
Œ
Les étudiants ont pris d'assaut la devanture de la Primature.
légitime toute prise en charge, (la jeunesse est sacrée) quand il s'agit de
justifier une action politique à !'en-
droit des jeunes. Que dire alors de ces
anciensétudiantsdel'EcoleNationale
du Cadas~? Sont-ils en soustraction
le._
i
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de la notion de «sacré» inscrite dans
le slogan bienveillant del' émergence
? Ou sont-ils des sacrifiés au même
titre que le ministère de !'urbanisme
et du cadastre, qui a vu ses prérogatives affectées à une Agence ? A observer !!! Cependant, la réalité est là,
aucun poste budgétaire disponible
pour ces étudiants à ce jour. La grogne
étant le moyen d'expression le plus
audible pour nos émergents, les anciens de !'Ecole Nationale du Cadastre ont opté pour le bornage de leur
mouvement d'humeur à la primature.
L'intérêt est d'interpeller le Premier
ministre Daniel Ona Ondo. Sur les
lieux, un des étudiants rencontré révèle à nos équipes les propos suivants: « nous sommes la promotion
2012-2014 de /'Ecole Nationale du
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cadastre. Nous sommes plus de deux
cent étudiants. Depuis la fin de notre
formation, nous sommes à la maison.
Et les connaissances acquises subissent aujourd'hui l'action du temps.
Nous ne voyons rien venir. Nous nous_
sommes rendus au niveau de la direction des ressources humaines du ministre du Cadastre pour nous
imprégner de la situation. Des promesses nous ont été faites. Mais depuis un moment, nous nous rendons
compte que c'est de la poudre aux
yeux. Nous avons décidé d'un mouvement d'humeur. Celui-ci a commencé mercredi_ dernier. Nous
sommes donc en sit-"in à la Primature
pour interpeller le Premier ministre.
C'est lui le chef de /'administration.
Mais depuis notre arrivée en ce lieu,
aucun responsable de la Primature ne
s'est rapproché de nous. Pourtant,
nous voyons le Premier ministre venir
etpartir. nnous ignore complétement.
Nous ne comprenons pas une telle attitude».
Une fois de plus, le mutisme et l'indifférence sont traduits aux Gabonais
qui revendiquent leurs droits. La situation de ces anciens étudiants n'est
pas isolée. Il y a quelques mois, ceux
sortis de l'ENIL, l'ENS et l'ENSET
étaient montés au créneau au niveau
du Ministère de !'Education Nationale pour les mêmes raisons.
Daniel Ona Ondo en tant que premier
responsable de l'administration devrait être sensible aux cris de détresse
de ces jeunes gabonais. Qu 'une solution soit trouvée pour ces oubliés de
!'administration gabonaise. Pour
l'heure, la devanture de la Primature
devient le terrain de la contestation
des futurs topographes et agents du
Cadastre gabonais.•