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N
NEWSLETTER
54e ANNÉE • n° 2325 • DU 14/03/2011
sommaire
GUINÉE
ÉVÉNEMENT
2 milliards $ pour la reconstruction
DU CHEMIN DE FER CONAKRY-KANKAN
p. 1
• 2 milliards $ pour la reconstruction du
chemin de fer Conakry-Kankan
INTERNATIONAL
AFRIQUE
p. 2
• Aigle Azur : nouvel avion
AFRIQUE DU NORD
ALGÉRIE
p. 2
• Examen des grands projets francoalgériens
• Mise en gaz du Medgaz
MAROC
p. 4
• Développement de trois pôles urbains à
Marrakech
• Lancement des travaux de l’autoroute de
contournement de Rabat-Salé
TUNISIE
p. 5
• TelNet Holding en voie d’introduction
en bourse
AFRIQUE DE L’OUEST
BÉNIN
p. 5
• Renforcement de la puissance électrique
LIBERIA
p. 6
• Nouvelles concessions pour le Groupe
Sifca
mali
p. 6
• Programme d’irrigation de 100 000 ha
NIGERIA
p. 7
• Implantation d’une nouvelle brasserie
SÉNÉGAL
p. 8
• Senelec : plan de relance d’urgence
AFRIQUE CENTRALE
CAMEROUN
p. 9-10
• Barrage de Lom Pangar : contrat pour
la maîtrise d’œuvre
• Prochain démarrage des travaux
maritimes du port de Kribi
CONGO
p. 11
• La route Pointe-Noire/Dolisie achevée
fin 2011
GABON
p. 11
• Aménagement de la route NdjoléMedoumane
AFRIQUE DE L’EST
ET AUSTRALE
AFRIQUE DU SUD
• Nouvel aéroport à Khartoum
AFRICAN BUSINESS
AFRICAN BUSI
AFRICAN BUSINESS
African BUSINESS Newsletter - Parution bimensuelle
p. 12
• Un milliard d’euros de la France sur
trois ans
SOUDAN
Le président guinéen Alpha Condé et l’ancien président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva ont
lancé fin février les travaux de reconstruction du chemin de fer Conakry-Kankan, en présence des
représentants du groupe minier brésilien VALE et de la société BSG Resources (BSGR), de l’homme
d’affaires israélien Benny Steinmetz. Cette ligne ferroviaire, qui permettra le transport de personnes
et de marchandises, est la contrepartie de l’autorisation donnée à la compagnie brésilienne pour
exporter le minerai de fer de Simandou par le port de Monrovia au Liberia.
Une joint-venture VALE-BSGR a été créée fin avril 2010 pour développer les gisements de fer de
Zogota (Simandou-sud) et Simandou blocs 1 et 2 (Simandou-nord). VALE a acquis 51 % de BSGR
Guinée pour un montant total de 2,5 milliards $ (dont 500 millions $ payables immédiatement).
La production portera à terme sur 50 millions de tonnes par an de minerai de fer à bas coût et de
haute qualité, avec le potentiel d’atteindre 75 à 90 millions e/an. La production démarrera en 2012
à Zogota (10 à 15 millions de t./an) après construction en Guinée d’une bretelle ferroviaire de 100 km
de long jusqu’à la frontière libérienne et d’une usine de traitement à sec, puis à Simandou blocs 1 et 2
(50 millions de t./an en 2020) après construction d’une bretelle ferroviaire jusqu’à Zogota.
Le gouvernement libérien et BSGR ont également signé un protocole d’accord sur la construction
d’une voie ferrée au Liberia et d’un port pour l’exportation du minerai guinéen.
Le chemin de fer Conakry-Kankan (660 km), construit sous la colonisation française, a été exploité
jusqu’en 1983 par l’Office national des chemins de fer de Guinée. « Malheureusement, il a été détruit avec
la complicité de ministres. Les rails ont été vendus à des ferrailleurs », a déploré le président Condé.
VALE-BGSR reconstruira le chemin de fer Conakry-Kankan-Kérouané (travaux sous-traités à
l’entreprise portugaise Zagope) sur 700 km, ainsi qu’un aéroport à N’Zérékoré et un à Kérouané.
Les travaux de construction des infrastructures et l’exploitation des gisements de fer vont
permettrent de créer 5 000 emplois directs et plus de 100 000 emplois indirects. La part de recettes
de l’État s’élèverait à près de 1 milliard $ par an.
Selon le vice-président de BSGR Guinée, Ibrahima Sory II Touré, « il faut estimer le total des coûts à près
de 2 milliards $. À ce jour, nous sommes entre 1,7 et 1,9 milliard $ et les études de faisabilité sont en cours.
C’est un chemin de fer de type standard. Sur le continent africain, il n’y en a que quatre : un en Mauritanie,
un autre au Liberia, et la Guinée à travers Rusal et la Compagnie des bauxites de Guinée (CBG)
disposait de deux. VALE et BSGR s’apprêtent donc à donner aux populations guinéennes le 3e chemin
de fer de type standard le plus long d’Afrique et le plus coûteux. D’ici à fin 2011, on sera à Dubréka
soit près de 50 km de rails, et d’ici à fin 2012, on aura fait au moins la moitié de Conakry-Kankan ».
Pour le président Condé, « il ne s’agit pas seulement du chemin de fer Conakry-Kankan, mais que toute
la Guinée puisse être reliée et ensuite que nous puissions être reliés au Mali et à Bobo-Dioulasso. Donc,
ce chemin de fer va être extrêmement intéressant pour le développement de la Guinée ».
Le gouvernement élabore un nouveau Code minier, a souligné le chef de l’État. « Dans toutes les
sociétés, une partie de la production sera vendue par la Guinée. Ensuite, il ne s’agira plus de laisser
exporter nos matières premières brutes… Chaque société devra faire un programme qui nous
indiquera quand elle passera par exemple de la bauxite à l’alumine et de l’alumine à l’aluminium…
Et désormais, l’État doit participer au moins à 49 % dans les sociétés minières ».
L’ÉVÉNEMENT
GUINÉE
p. 12
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Directeur de la publication : Afif Ben Yedder
Rédacteur en chef : Gérard CHOISNET
Coordonnateur de rédaction : Junior OUATTARA
Conception graphique : Daniel Benharrosh
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Imprimerie spéciale
ISSN 2101-4779 - CCPAP n° 1112 I 82334
Reproduction interdite 2011 © IC PUBLICATIONS
Autres publications du groupe en français et
en anglais :
African Banker Newsletter ;
NewAfrican ; African Business ;
The Middle East ; African Banker ;
NewAfrican Woman.
|1
international
n L’agriculture africaine dispose « de possibilités très intéressantes » pour
l’utilisation des mycorhizes « pour améliorer la production », a déclaré mi-février à Dakar
Silvio Gianinazzi, directeur de recherche émérite du Centre national de la recherche scientifique
(CNRS) français.
Les mycorhizes, association symbiotique entre des champignons du sol et les racines des plantes,
« peuvent apporter un plus à tout système agricole qui veut réduire fortement les intrants chimiques,
et particulièrement en Afrique qui a des sols relativement fragilisés et où l’utilisation des mycorhizes
est plus intéressante pour l’environnement que celle des engrais chimiques », estime le scientifique.
« En Afrique, il y a des possibilités très intéressantes d’appliquer ces instruments biologiques pour
améliorer la production. Il y a maintenant de plus en plus des gens qui travaillent en Afrique sur ce
sujet qui va prendre de l’importance ».
n Aigle Azur a mis en service un nouvel avion dans sa flotte composée de 12 appareils ;
cet Airbus A320 remplace un A319 et a effectué son premier vol mi-février, de Paris Orly Sud vers Alger.
Équipé de moteurs CFM 56 (Groupe SAFRAN) et configuré en bi-classes, cet Airbus A320 accueillera
174 passagers. L’appareil, qui s’inscrit dans une politique de rajeunissement de la flotte, opérera sur
les différentes lignes du réseau : Algérie, Burkina Faso, Mali, Maroc, Portugal et Tunisie. Aigle Azur est
aujourd’hui la 2e compagnie aérienne française ; créée en 1946 par Sylvain Floirat et reprise en 2001
par le Groupe GoFast, elle est présidée par Arezki Idjerouidene.
n Développement d’une solution
intégrée éolien-diesel dédiée aux
réseaux isolés par Vergnet et Eneria, filiale
du groupe Monnoyeur, qui ont signé fin février
un protocole d’accord à cet effet.
Bien que le couplage de l’éolien et du diesel,
dans des zones isolées où la production
d’électricité repose essentiellement sur
les énergies fossiles, apparaisse comme un
moyen efficace pour réduire les coûts de
production, il est souvent limité par le fait qu’il
n’existe pas encore sur le marché de centrale
diesel conçue pour cette application.
L’accord signé vise à associer la technologie
éolienne de Vergnet et celle des groupes
Caterpillar dont Eneria est le distributeur
exclusif en France afin de mettre au point un
couplage éolien-diesel très innovant, totalement
intégré et automatisé, permettant dans
les zones ventées de réaliser des économies
substantielles sur les coûts d’exploitation.
AFRIQUE DU NORD
ALGÉRIE
Examen des grands projets franco-algériens
L’envoyé spécial du président français,
Jean-Pierre Raffarin, a tenu fin février à
Alger une réunion de travail avec le ministre
de l’Industrie, de la PME et de l’investissement, Mohamed Benmeradi.
Trois grands dossiers d’investissement
sont toujours en discussion : la création
d’une usine de véhicules par Renault avec
la SNVI ; la construction d’un vapocraqueur
par Total et Sonatrach ; et l’extension des
capacités des cimenteries existantes et la
création d’une nouvelle unité par Lafarge.
Avec Total, « il s’agit de construire une
véritable filière de pétrochimie et de l’éthylène. L’accord-cadre signé par le président de
la République en 2007 est en voie de développement. Les discussions que nous avons
eues doivent nous permettre de prolonger ce
projet au-delà de l’échéance de mai, même
au-delà de l’échéance de juillet puisque
l’accord-cadre se termine en juillet 2011 », a
précisé l’ancien Premier ministre français.
Ce projet pétrochimique de 5 milliards €
« ne peut pas se décider en une seule réunion
entre des représentants », estimait Benmeradi.
Concernant Renault, « un projet dont on
parle depuis 40 ans », a rappelé Benmeradi,
les discussions « avancent très bien. Nous
avions une première proposition de Renault
sur un niveau de production, sur un niveau
d’intégration et sur des règles de commercialisation. Nous avons fait une contreproposition très concrète d’un projet pour
100 000 véhicules avec une gamme variée,
AFRICAN BUSINESS
avec un taux d’intégration minimum de 50 %,
que nous pouvons atteindre dans les cinq
premières années du projet ».
Renault est « prêt à monter avec nous
une industrie automobile » et le ministre a
« proposé une liste de 50 entreprises de soustraitance dont la mise à niveau est déjà engagée par l’État ».
Pour Lafarge, les projets sont discutés
avec le groupe public algérien Société de
gestion des participations « Industrie des
ciments » (SGP GICA). « Nous sommes en
train d’examiner l’ensemble des dossiers
de Lafarge », a indiqué le ministre, précisant que GICA contrôle 60 % du marché,
part que le gouvernement souhaite maintenir dans un secteur en pleine expansion. Un programme d’investissement de
140 milliards DA (environ 1,4 milliard €) a
été dégagé pour atteindre les 20 millions de
tonnes par an à l’horizon 2020.
Au sujet du métro d’Alger, Raffarin a par
ailleurs remercié « les autorités algériennes
des initiatives qui ont été prises, à la fois sur
les questions de médiation pour les difficultés et sur la gouvernance générale du projet.
Les travaux ont repris, le matériel est livré »,
toutefois « il y a encore des discussions à finaliser », mais « je mettrai toute mon influence
pour que le métro soit à la disposition de la
population avant la fin de l’année 2011 ».
Ce projet, d’un coût de l’ordre de
90 milliards DA (environ 930 millions €)
est réalisé dans le cadre de l’Entreprise du
AFRICAN BUSINESS
AFRICAN BUSINESS
2|
métro d’Alger (EMA) par le groupement de
constructeurs Construcciones y Auxiliar de
Ferrocarrils (CAF, Espagne)/Siemens/Vinci
avec les entreprises algériennes Cosider et
Gesi-TP. L’exploitation et la maintenance
seront assurées par RATP El Djazaïr, filiale
de RATP Dev.
« La partie algérienne a payé une partie
des factures qui étaient en instance », a indiqué Benmeradi.
Raffarin reviendra fin mai afin « d’évaluer
l’ensemble de la mission et aussi d’engager une
dynamique nouvelle… Nous souhaitons qu’à
fin mai, on puisse avoir une vision très positive
des différents dossiers faisant partie du plan
de travail initial. L’objectif côté français est de
participer au développement économique et
social de l’Algérie », souligne l’envoyé spécial
français, précisant que les dossiers qui sont
actuellement à l’étude pourraient générer
« 20 000 emplois directs ».
Des accords ont été signés récemment
par Sanofi-aventis et l’Agence nationale de
développement des investissements (ANDI)
pour une usine de produits pharmaceutiques (cf. ABN n° 2323), par Cristal Union
et LaBelle pour une raffinerie de sucre (cf.
ABN n° 2324), et d’autres projets concernent le groupe agroalimentaire « Bretagne
International » et l’Institut technique des
élevages (ITE) pour le développement de
la filière laitière, Alstom et Ferrovial pour
la construction d’une unité de fabrication
de rames de tramways à Annaba…
NEWSLETTER
| N° 2 325 | DU 14/03/2011
AFRIQUE du nord
RÉGIONAL
n Trouvay & Cauvin Group,
ensemblier international de projets dans
les domaines de la tuyauterie, de
la raccorderie, de la robinetterie, de
l’instrumentation de mesure et des systèmes
de contrôle, « ambitionne dans les mois à
venir d’étendre sa présence en Asie centrale,
en Inde, et en Afrique du Nord ».
n Club Med propose des offres tarifaires
privilégiées pour partir à prix réduits en Tunisie
à Djerba la Douce, Djerba la Fidèle, Hammamet,
et en Égypte à El Gouna, pour toute réservation
jusqu’au 10 avril 2011 et pour des départs du
19 mars à fin juillet 2011. Le groupe annonce
la réouverture de Djerba la Douce et de Sinai
Bay pour le 26 février 2011 et la réouverture
d’El Gouna avancée au 5 mars (19 mars
initialement prévu).
ALGÉRIE
ALGÉRIE
Mise en gaz du Medgaz
Réalisé dans le cadre du consortium
Medgaz, constitué du groupe algérien
Sonatrach (36 %), des Espagnols Cepsa et
Iberdrola (20 % chacune), de Gaz de France
et de l’Espagnol Endesa (12 % chacune), le
gazoduc sous-marin entre l’Algérie (BéniSaf) et l’Espagne (Almeria) a été mis en
gaz début mars par le P-DG du groupe
Sonatrach, Noureddine Cherouati, et le
président du conseil d’administration du
consortium Medgaz, Pedro Miro.
L’ouverture symbolique de la vanne du
gazoduc « mettra en confiance les clients
de Medgaz en attendant la mise en service
officielle et l’exploitation du gazoduc durant
le 1er trimestre 2011 », a souligné Cherouati,
précisant que le gaz devait atteindre
Almeria en trois heures.
Doté d’une capacité de 8 milliards m3
de gaz par an, l’ouvrage représente une
longueur totale de 1 050 km, dont 550 km
en territoire algérien, 210 km en mer en
eaux profondes (jusqu’à 2 160 m) et 290 km
en territoire espagnol, pour un investissement global supérieur à 1 milliard €.
Le projet de gazoduc Algérie-SardaigneItalie « Galsi » est pour sa part « en phase
d’études techniques », a déclaré Cherouati,
rappelant que la participation de Sonatrach
est de 36 %.
Le Galsi comprendra notamment un
tronçon sous-marin Algérie-Sardaigne de
285 km (profondeur 2 824 m), un tronçon
terrestre en Sardaigne de 285 km et un
tronçon sous-marin Sardaigne-Toscane de
280 km (profondeur 878 m).
Développement du gisement « El Merk »
ALGÉRIE
Le développement du gisement
d’hydrocarbures saharien « El Merk »
représente près de 4,5 milliards $, selon
le groupement Berkine. La Sonatrach
détient 51 % du groupement, l’Américain
Anadarko 24,5 %, l’Italien ENI et le Danois
Maersk 12,25 % chacun. Situé dans le bassin
de Berkine, à 350 km au sud-est de Hassi
Messaoud, le gisement produira dès sa mise
en service 127 000 barils jours de pétrole et
de condensat et 30 000 bj de GPL (gaz de
pétrole liquéfié).
n La Corée du Sud espère signer « dans un très proche avenir » un accord de
coopération dans le nucléaire civil avec l’Algérie, a déclaré mi-février à Alger le ministre
coréen des Affaires étrangères et du commerce extérieur, Kim Sung Hwan.
Selon le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, les deux pays sont convenus
également de la création d’un fonds de coopération industrielle « qui est maintenant quasiment
finalisé » et la Corée participera à la création d’un centre africain de technologies avancées à Alger.
D’autres projets « concrets » ont été identifiés dans les domaines de la production d’ammoniac, de
la construction de villes nouvelles, notamment Sidi-Abdallah, et d’autres domaines ont été définis
pour la coopération dans le secteur agricole, les TIC et la pêche. En outre, « la Corée est disposée
à accompagner l’Algérie dans l’élaboration de notre vision à moyen et long terme (horizon 2050),
sachant que ce pays a une très grande expérience en matière de planification et des instituts qualifiés
pour nous accompagner », a souligné Medelci. Le ministre sud-coréen a indiqué que la réalisation d’une
usine de montage de véhicules sera abordée avec les entreprises de son pays actives en Algérie.
MAROC
n Royal Air Maroc (RAM) lancera
mi-mars une liaison aérienne reliant
Casablanca et Moscou, avec trois vols
hebdomadaires (mardi, vendredi et dimanche)
en Boeing 737/700, ouvrant la première
liaison aérienne directe entre le Maroc et
la Russie.
Selon l’ambassadeur du Maroc en Russie,
Abdelkader Lecheheb, cette initiative place
le Maroc parmi les destinations touristiques
du marché russe, l’un des plus importants au
monde avec 20 millions de touristes par an.
n Le deuxième projet de
développement du secteur des
déchets solides municipaux est
soutenu par un prêt BIRD de 138,6 millions $
soit 100 millions e approuvé fin décembre
par la Banque mondiale (cf. ABN n° 2321)
et signé fin février à Rabat par le ministre
de l’Économie et des finances, Salaheddine
Mezouar, avec le directeur du département
Maghreb à la Banque mondiale, Simon Gray.
n Un viaduc de 2 km reliant le port d’Alger au tunnel de Oued Ouchaiah
(Bachdjarah) est prévu pour un investissement d’environ 6 milliards DA (60 millions e).
Cet ouvrage, qui constitue une nouvelle pénétrante allant du port d’Alger vers l’autoroute menant à
l’Est du pays, sera entamé courant mars pour être achevé dans un délai de 36 mois.
Ce viaduc, dont la réalisation a été confiée à l’Entreprise nationale des grands ouvrages d’art (Engoa),
fera travailler « pas moins de 600 personnes », a souligné le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul.
AFRICAN BUSINESS
MAROC
AFRICAN BUSI
AFRICAN BUSINESS
n Signature d’un accord de coopération entre les ports de Tanger Med et de
Gênes (Italie) pour développer les liaisons maritimes passagers et roulier entre les deux ports ;
l’accord a été signé fin février à Tanger Med par Toufiq Ibrahimi, président du directoire de l’Agence
spéciale Tanger Méditerranée (TMSA), Luigi Merlo, président de l’Autorité portuaire de Gênes, et
Franco Aprile, président de Liguria International, partenaire financier du Port de Gênes.
n Deux équipementiers automobiles s’implantent dans l’Atlantic Free
Zone de Kénitra, a annoncé début mars le Centre régional d’investissement (CRI) de la région
Gharb-Chrarda-Beni Hssen.
Fujikura Automotive Morocco, spécialisée dans le câblage électrique pour automobiles, investira
165 millions Dh et permettra la création d’environ 1 300 emplois directs. La totalité de sa production
sera destinée à l’exportation. L’unité sera construite sur une superficie de plus de 2 hectares.
Saint-Gobain Sekurit Maroc, spécialisée dans les pare-brise feuilletés et vitres latérales trempées,
construira une usine sur un terrain de 2,5 ha. L’investissement total prévu s’élève à 107 millions Dh.
Le développement de l’Atlantic Free Zone est confié à la société espagnole Edonia World avec
l’entreprise marocaine MEDZ, filiale de la CDG.
|3
AFRIQUE du nord
MAROC
Développement de trois pôles urbains à Marrakech
Le roi Mohammed VI a lancé fin février à
la Base écoles des Forces royales Air (Befra)
de Marrakech, l’opération de délocalisation des installations militaires de la ville,
représentant un investissement global de
3,05 milliards Dh (environ 275 millions €).
Cette opération comprend la cession
d’un terrain de 270 ha à la Caisse de dépôt
et de gestion (CDG) pour un montant total
de 2,65 milliards Dh (239 millions €). En
contrepartie de la valeur du terrain cédé,
la CDG prend en charge le coût de réalisation de l’hôpital militaire de Marrakech
(450 millions Dh / 40 millions €), la mise
à niveau des écoles militaires de Benguerir (958 millions Dh / 86 millions €), et le
financement à travers l’Agence de logements et équipements militaires (ALEM) du
déplacement du camp Youssef Ibn Tachfine
(1,64 milliard Dh / 148 millions €). Quelque
3 800 ménages occupent ce camp, dont
l’assiette foncière appartient à l’ALEM.
Les travaux du nouvel hôpital militaire
de Marrakech, lancés par le roi dans le
cadre de cette délocalisation, portent sur
une nouvelle structure de 12 ha, qui sera
réalisée en 36 mois et disposera de 207 lits,
d’un plateau médico-technique, de services
de soins et d’hospitalisation…
La délocalisation des installations militaires permettra le développement de
trois zones urbaines représentant un total
de 560 hectares au centre de Marrakech :
le camp Youssef Ibn Tachfine (270 ha)
qui sera valorisé par la CDG, le terrain de
la Befra (90 ha) dont la valorisation est
confiée à l’ALEM, et le terrain d’El Azzouzia
(200 ha) qui sera développé en partenariat
par la CDG et l’ALEM. Ces trois pôles urbains,
qui susciteront des investissements de
11 milliards Dh (990 millions €) sur six ans,
accueilleront près de 27 000 unités d’habitat, dont 18 000 logements sociaux.
L’aménagement du pôle El Azzouzia, qui
sera développé pour une enveloppe totale
de 5 milliards Dh (450 millions €), permettra notamment le recasement des 3 800
ménages du camp Youssef Ibn Tachfine.
Lancement des travaux de l’autoroute de contournement de Rabat-Salé
Le roi Mohammed VI a lancé mi-février
les travaux de l’autoroute de contournement de Rabat-Salé, d’une longueur de
41 km, qui permettra de relier les trois
autoroutes Rabat-Tanger, Rabat-Agadir et
Rabat-Oujda.
L’autoroute de contournement de
Rabat-Salé franchit l’oued Bouregreg par
un ouvrage exceptionnel, souligne le ministère de l’Équipement et des transports : un
pont haubané de 950 m de longueur dont
les pylônes culmineront à 160 m de hauteur.
La construction de l’autoroute nécessitera la réalisation de deux autres viaducs sur
les oueds Yqem et Akrach, de 38 ouvrages
de rétablissement dont 14 passages supérieurs, 16 passages inférieurs, cinq passages
véhicules 5x5 m, deux passages piétons et
une passerelle.
Les travaux ont été répartis en deux
grands lots.
Le premier lot concerne le viaduc
sur l’oued Bouregreg, objet d’un contrat
d’environ 640 millions Dh (57,6 millions €)
avec le groupement d’entreprises chinoises
Covec/MBEC. Le second lot concerne
les travaux principaux de l’ensemble de
la section en dehors du pont sur l’oued
Bouregreg, confiés au groupement
d’entreprises chinoises CWE/Sinohydro pour un montant d’environ
1 652 millions Dh (148,7 millions €).
Le coût de l’ensemble des travaux de
construction de l’autoroute de contour-
nement de Rabat-Salé s’élève ainsi à
2,8 milliards Dh (252 millions €) financés
par la Banque européenne d’investissement
(BEI). L’achèvement des travaux est prévu
pour 2013.
Le contrat programme entre l’État
et la Société nationale des autoroutes
du Maroc (ADM), signé le 2 juillet 2008
pour la période 2008-2015, prévoit
la réalisation de 384 km de nouvelles
liaisons comprenant, outre le contournement de Rabat-Salé, les autoroutes
Berrechid-Béni Mellal (172 km) dont
les travaux ont démarré, El Jadida-Safi
(140 km) et Casablanca-Berrechid par Tit
Mellil (30,5 km).
AFRICAN
BUSINESS
Reconduction de l’accord de pêche avec l’UE
AFRICAN BUSINESS
Dans le cadre du statut avancé et en
ligne avec les engagements ambitieux
du royaume, « l’Union européenne a
augmenté son aide qui s’élève désormais
à près de 200 millions € par an », a déclaré
début février à Rabat le Commissaire
européen à l’élargissement et à la politique européenne de voisinage, Stefan
Fulse. « Nous avons alloué 580,5 millions €
de crédits au Programme indicatif national pour 2011-2013. Ceci représente une
hausse de près de 20 % du budget alloué.
AFRICAN BUSINESS
MAROC
Signe de notre relation privilégiée, le
Maroc est le premier destinataire de l’aide
européenne parmi les pays du voisinage
européen ».
Les préparatifs sont en cours pour
l’élaboration d’un nouveau programme
d’intégration économique Maroc-UE, a
indiqué le commissaire européen.
L’accord de pêche avec l’Union européenne, en vigueur depuis mars 2007,
est par ailleurs reconduit pour quatre ans
jusqu’en 2015.
Les deux parties ont également paraphé fin février à Rabat, au ministère de
l’Agriculture et de la pêche maritime, le
nouveau protocole de pêche lié à l’accord ;
ce protocole permet de gérer l’accès des
navires communautaires aux pêcheries
marocaines et la contribution de l’UE au
secteur de la pêche au Maroc.
L’accord ainsi que le protocole ont été
reconduits dans les mêmes conditions que
ceux ayant expiré fin février 2011.
NEWSLETTER
n Le cabinet d’avocats d’affaires Lefèvre Pelletier & associés organise, le 17 mars dans ses locaux parisiens, une rencontre intitulée
« Maroc, terre d’opportunités », en partenariat avec Wafa Gestion (groupe Attijari). Les participants examineront les conditions pour « réussir son implantation »
dans le royaume, l’attractivité des Opcvm (organisme de placement collectif en valeurs mobilières) marocains, et la réglementation financière. Intervenants :
Alain Gauvin, responsable des bureaux casablancais du cabinet Lefèvre Pelletier, l’avocate Hind Belhachmi, et Badr Aliou, DG de Wafa Gestion.
4|
| N° 2 325 | DU 14/03/2011
AFRIQUE du nord
TUNISIE
n La France soutient la relance du
tourisme, a déclaré début mars le secrétaire
d’État français au Tourisme, Frédéric Lefebvre,
au terme d’une visite en Tunisie à la tête d’une
délégation de professionnels français ; des
campagnes de communication présenteront
aux Français « la vraie image de cette nouvelle
Tunisie ».
Le tourisme, premier poste pour les devises
étrangères, contribue à 6,5 % du PIB tunisien
et procure 400 000 emplois.
Avec 1,4 million de Français en 2010, soit 20 %
des 7 millions de visiteurs accueillis sur son
sol, la Tunisie constitue la première destination
hors Europe des touristes français.
TUNISIE
TelNet Holding en voie d’introduction en bourse
Le conseil d’administration de la Bourse
de Tunis a donné mi-février son accord
de principe pour l’admission au marché
principal des 10 200 000 actions constituant le capital actuel de TelNet Holding,
ainsi que de 800 000 actions nouvelles à
émettre dans le cadre de l’augmentation de
capital, soit au total 11 000 000 d’actions de
nominal un dinar chacune.
L’offre au public (offre à prix ferme
« OPF ») porte sur 2 400 000 actions composées de 800 000 actions nouvelles à émettre
et 1 600 000 actions anciennes à céder,
soit 21,82 % du capital après augmenta-
tion. L’offre sera structurée sous forme de
quotités composée chacune de deux actions
anciennes et une action nouvelle, soit au
total 800 000 quotités.
L’introduction de TelNet Holding sera
assurée par les deux intermédiaires en
bourse AXIS Capital Bourse et AFC.
L’évaluation a été réalisée par Axis
Capital.
L’ouverture de l’offre publique ainsi que
l’admission définitive sont tributaires de la
mise à la disposition du public d’un prospectus d’offre et d’admission visé par le Conseil
du marché financier.
AFRIQUE DE L’OUEST
RÉGIONAL
n Un projet pour l’utilisation des TIC dans les universités ouest-africaines a été
signé mi-février par la directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova, et Soumaïla Cissé, président de
la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).
D’une durée de trois ans, ce projet de 12 millions $ soit environ 5,93 milliards de F.CFA, financé par
l’Uemoa, vise à installer des infrastructures d’accès aux TIC, à la fois matérielles et virtuelles, dans
les établissements d’enseignement supérieur. Les campus de huit universités, une dans chaque pays
de l’Uemoa, seront équipés de fibre optique et de salles dotées d’accès à internet à haut débit avec
au moins 200 ordinateurs par campus. Outre la création d’une bibliothèque virtuelle interconnectée
au niveau régional, à laquelle seront reliées les universités, le projet prévoit la mise en place d’un
cyber-institut qui dispensera des cours en ligne. Une base de données centrale permettant de
calculer l’accumulation des crédits des étudiants de toutes les universités publiques sera créée afin
d’harmoniser les normes académiques et de faciliter la mobilité des étudiants.
La mise en œuvre du projet sera assurée par le Bureau de l’Unesco à Bamako (Mali).
BÉNIN
n Une évaluation ex ante de la mise en œuvre des stratégies de relance du
pôle coton-textile au Bénin a été réalisée par le ministère de l’Économie et des finances
sur financement de la Coopération technique allemande et avec l’appui du Cabinet Afrique décision
optimale (CADO-80).
BURKINA FASO
BURKINA FASO
n Déclaration d’utilité publique
du site d’implantation du projet
d’aéroport de Donsin, de ses voies
d’accès et de tout autre terrain nécessaire
au projet mi-février par le gouvernement,
qui en a autorisé l’exécution. La nouvelle
infrastructure remplacera l’aéroport actuel de
Ouagadougou.
n « L’année 2011 marquera
le démarrage du chantier de notre
nouveau siège social de 5 milliards de
F.CFA », a indiqué mi-février Laurent Basque,
DG de Bank of Africa (BOA)-Burkina Faso.
n Le projet de Centre régional de
santé de Ziniaré est soutenu par le Fonds
de l’OPEP pour le développement international
(OFID) qui a approuvé fin février à Vienne un
prêt de 7,2 millions $ (environ 3,5 milliards de
F.CFA) en sa faveur.
GUINÉE-BISSAU
n Reprise du Bissau Palace Hôtel
par le gouvernement angolais pour
environ 7 millions $, annoncée fin février par
le propriétaire de l’établissement cinq étoiles,
l’homme d’affaires algérien Tarek Arezki.
Le complexe abritera une partie des 600
hommes de l’armée angolaise attendus à Bissau.
BÉNIN
Renforcement de la puissance
électrique
« Pour juguler les déficits énergétiques
avec ses conséquences de coupures répétées,
mon gouvernement a engagé la construction
de la centrale thermique de 80 MW de MariaGléta », selon le président Boni Yayi. « Elle
sera achevée et mise en service au cours du
1er trimestre de l’année 2011. Mieux, mon
gouvernement a décidé de transformer cette
turbine à gaz en une centrale à cycle combiné
qui permettra d’augmenter sa capacité à
110 MW ».
« En accord avec la politique sous-régionale de l’hydroélectricité, l’instruction du
projet d’aménagement hydroélectrique
d’Adjarala s’est poursuivie en 2010 avec
l’accord des partenaires pour financer ce
projet d’une puissance totale de 147 MW.
Par ailleurs, mon gouvernement a ouvert le
secteur de la production d’énergie électrique
aux investissements privés et vient d’autoriser la construction d’une nouvelle centrale
d’au moins 50 MW sur le même site », poursuivait le chef de l’État. « Il en est de même
de la première centrale solaire au Bénin de
5 MW concédée à une entreprise privée et qui
sera construite à Kandi ».
AFRICAN BUSINESS
AFRICAN BUSI
AFRICAN BUSINESS
GAMBIE
n Le projet d’université de Gambie
est soutenu par le Fonds de l’OPEP pour
le développement international (OFID) qui
a approuvé fin février à Vienne un prêt de
5 millions $ en sa faveur.
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AFRIQUE DE L’OUEST
LIBERIA
MALI
Le gouvernement libérien et Cavalla
Rubber Corporation (CRC), filiale du groupe
ivoirien Sifca (à travers SIPH), ont signé fin
janvier 2011 un contrat de concession pour
la réhabilitation et le développement de
l’hévéaculture dans le comté du Maryland,
au sud-est du pays.
Le contrat a été signé entre le comité
interministériel chargé des investissements
(composé des ministères de l’Agriculture,
des Finances et de la Justice) présidé par
Natty B. Davis, et la direction de Sifca
conduite par Yves Lambelin, DG de Sifca, et
Jean-Pierre de Failly, PCA de CRC et représentant du partenaire de SIPH (60 %) dans
CRC, la société SRI (40 %).
La concession comprend les 8 000 ha
déjà exploités par CRC dans le cadre d’un
bail, dont 4 000 ha sont plantés, et 22 000 ha
supplémentaires destinés à établir des plantations d’hévéas ou de palmier. S’y ajoutent
enfin 5 000 ha supplémentaires pour développer des plantations villageoises.
Ce contrat de concession qui s’étend sur
50 ans renouvelables donne ainsi à CRC un
ensemble de moyens juridiques et légaux
pour exercer pleinement et sereinement
ses activités. CRC, en plus de la construction
d’une usine de transformation de caoutchouc, investira plus de 35 millions $ sur les
10 prochaines années en vue de dynamiser
le secteur agricole au Liberia et de contribuer à la réduction de la pauvreté.
Le gouvernement libérien et Maryland
Oil Palm ont par ailleurs signé début mars à
Monrovia une convention d’agrément pour
la réhabilitation et le développement de la
culture du palmier à huile dans le Maryland.
La convention de concession d’une
valeur de 64 millions $ portant sur une
huilerie et une plantation de 8 800 ha a été
signée pour une durée de 25 ans.
Le gouvernement libérien était représenté par le comité interministériel chargé
des investissements et Maryland Oil Palm
par Alassane Doumbia et l’ambassadeur
Charles Gomis.
Avec cette concession, Maryland Oil
Palm devient la propriété du Groupe Sifca,
déjà présent, outre la Côte d’Ivoire, au
Ghana, au Nigeria.
Hilke Roeder, conseiller technique
principal du Programme d’appui au soussecteur de l’irrigation (Passip), a remis
officiellement mi-février le document du
Programme national d’irrigation de proximité (PNIP) au ministre de l’Agriculture,
Aghatam Ag Alhassane.
L’élaboration de ce document a démarré
en 2007 dans le cadre de la coopération
germano-malienne.
Le PNIP, dont l’objectif principal est
d’aider la population rurale à utiliser le
potentiel économique de l’irrigation de
proximité pour accroître significativement
ses revenus grâce à une agriculture productive et durable, repose sur quatre principes
directeurs : « une demande motivée » des
populations cibles, suivant une approche
participative ; « un aménagement durable et
efficient » ; « un développement décentralisé
et déconcentré harmonisé » ; et « un cadre
de référence d’intervention et de pilotage
concerté et harmonisé tenant compte des
spécificités régionales ».
Le PNIP prévoit l’aménagement de différents systèmes d’irrigation : les petits périmètres irrigués et la submersion contrôlée
le long des grands cours d’eau ; les aménagements de bas-fonds ; les aménagements
de mares ; les ouvrages de rétention d’eau
le long des petits cours d’eau ; et les petits
périmètres maraîchers.
Le PNIP vise à l’échéance de 10 ans
l’aménagement plus de 100 000 ha et pourrait toucher potentiellement 3,2 millions de
personnes.
Son coût total est évalué à 396 milliards
de F.CFA, financé par l’État avec l’appui de
ses partenaires à hauteur de 96 % et par les
bénéficiaires à hauteur de 4 %.
Dans la sous-région ouest-africaine, le
Mali dispose du potentiel le plus important
de terres aptes à l’irrigation (2 200 000 ha),
mais ce potentiel n’est exploité qu’à 16 % du
fait de problèmes techniques et institutionnels, et de l’insuffisance de financement.
Le ministre de l’Agriculture a donné
l’assurance que tout sera mis en œuvre
par son département en vue d’une adoption rapide du document du PNIP et de son
opérationnalisation effective.
Nouvelles concessions pour
le groupe Sifca
AFRICAN BUSINESS
Programme d’irrigation
de 100 000 hectares
AFRICAN BUSINESS
AFRICAN BUSINESS
MAURITANIE
n Le projet de construction d’un
Centre national de conduite
à Bamako et de doublement
de la puissance de la centrale
hydroélectrique de Sotuba en aval de
la capitale (deux turbines supplémentaires)
sera partiellement financé par un prêt de
20 milliards de F.CFA signé avec la Banque
ouest-africaine de développement (BOAD),
dont le gouvernement a approuvé fin février
la ratification.
n Inauguration du nouveau siège
de l’Agence nationale de l’aviation
civile (ANAC) début février dans
la zone aéroportuaire de Sénou (Bamako),
par le président Amadou Toumani Touré.
L’infrastructure qui a coûté 4,1 milliards de
F.CFA et abritera tous les services de l’agence,
couvre une surface de 2,5 hectares. Elle a
été financée conjointement par le budget
national et l’ANAC par le biais de la Banque
internationale du Mali (BIM). Les travaux ont
duré trois ans ; l’entreprise chinoise Checec a
réalisé le gros œuvre, la société Métallux
la menuiserie, la vitrerie et les faux plafonds,
et ZED les installations électriques.
n Les travaux de l’aéroport de
Kayes Dag Dag seront achevés
fin avril ; l’assurance en a été donnée par
l’entreprise chinoise Checec au ministre de
l’Équipement et des transports, Ahmed Diane
Séméga, qui a visité le chantier mi-février.
Le premier lot concerne les infrastructures et
les équipements, notamment l’allongement de
la piste de 1 600 à 2 700 m, son élargissement
de 30 à 45 m, l’agrandissement du parking de
7 000 à 11 000 m2… Le deuxième porte sur
la construction d’une nouvelle aérogare d’une
capacité de 200 000 passagers par an,
la fourniture et l’installation d’équipements de
sûreté et d’exploitation de l’aérogare…
Le coût des travaux d’extension et de
réhabilitation de l’aéroport de Kayes Dag Dag,
qui pourra accueillir les gros-porteurs venant
de l’étranger, est évalué à plus de 8 milliards
de F.CFA, financé par le budget national (25 %)
et la Banque arabe pour le développement
économique en Afrique (Badea) (75 %).
n Ouverture mi-février d’une
nouvelle carrière à Sonityegni par
Razel ; ce village situé à quelques kilomètres
à l’ouest de la ville de Kati, abrite un important
gisement de dolérite (roche magmatique).
Le site de Sonityegni s’étend sur 1 000 ha ;
sa capacité de production est de 1 200 à
1 500 tonnes de matériaux concassés par jour.
Les investissements réalisés s’élèvent à plus de
4 milliards de F.CFA.
Razel (groupe Fayat) intervient actuellement,
en collaboration avec Sogea-Satom (groupe
Vinci), sur le projet d’aménagement agricole
d’Alatona dans la région de Ségou.
NEWSLETTER
n Signature d’un protocole d’accord sur la construction d’un hôtel à Nouakchott
fin février à Doha (Qatar) par Ismail Ould Boda Ould Cheikh Sidiya, ministre de l’Habitat, de l’urbanisme
et de l’aménagement du territoire, et Mohamed Ben Ali El Hedva, président exécutif de Qatari Diar.
6|
MALI
| N° 2 325 | DU 14/03/2011
AFRIQUE DE L’OUEST
MAURITANIE
NIGER
n Un programme sera lancé en
juillet pour loger 100 000 familles à
Nouakchott dans des lieux réhabilités dotés
d’eau, d’électricité et de routes à des coûts
raisonnables, a annoncé fin février le Premier
ministre Moulaye Ould Mohamed Laghdaf.
« Ces terrains sont destinés aux citoyens
et aucun responsable de l’État ne peut en
bénéficier, contrairement aux pratiques
antérieures où plus de 200 parcelles dont des
places publiques sont parfois attribuées aux
proches et aux particuliers », a souligné le chef
du gouvernement.
n Pose de la première pierre d’un
hôtel des Finances mi-février à Niamey
par le Premier ministre Mahamadou Danda ;
ce complexe regroupera tous les services
centraux relevant du ministère de l’Économie
et des finances dans un immeuble de plus de
10 étages qui sera construit sur un espace de
22 000 m2. Outre des bureaux, des auditoriums
et divers espaces de travail, il accueillera des
banques, assurances, agences de voyage…
n Le projet d’aménagement du réseau
de distribution d’eau potable de
Nouakchott est soutenu par un crédit de
11 millions de dinars koweïtiens (11,5 milliards UM)
signé fin février avec le Fonds koweïtien pour le
développement économique arabe (Fkdea) par
Yall Zakariya El Hassen, directeur général de
la Société nationale de l’eau (SNDE).
n Le projet de réhabilitation de
la route Bella II–Gaya–frontière du
Bénin est soutenu par le Fonds de l’OPEP
pour le développement international (OFID)
qui a approuvé fin février à Vienne un prêt de
10 millions $ (environ 4,85 milliards de F.CFA)
en sa faveur.
Le Fonds de l’OPEP a également approuvé un
prêt de 8,36 millions $ (environ 4,05 milliards
de F.CFA) pour un programme d’urgence de
sécurité alimentaire et de développement rural.
NIGERIA
SÉNÉGAL
n Le gouvernement fédéral travaille
actuellement à garantir des
réserves nationales de pétrole de
40 milliards de barils d’ici à 2020, a
déclaré fin février la ministre des Ressources
pétrolières, Deizani Alison-Madueke.
Cet objectif sera atteint rapidement, car les
réserves pétrolières dépassent déjà 38 milliards
de barils, a-t-elle souligné.
La production de pétrole et de gaz atteint
environ 2,4 millions de barils par jour.
n Un plan d’urgence en faveur du
Parc national du Niokolo-Koba
(PNNK) a été décidé fin février par l’État du
Sénégal, qui mettra à la disposition de
la direction des parcs nationaux une enveloppe
de 3 milliards de F.CFA sur trois ans. « Nous
avons établi un programme que nous allons
lancer cette année », a indiqué Abdoulaye
Diop, ministre d’État, ministre de l’Économie et
des finances.
Classé au patrimoine mondial par l’Unesco en
1981, ce parc de 913 000 ha a été inscrit en
2007 sur la liste du patrimoine mondial en péril.
n Développement des activités de
IHS Nigeria plc, qui a conclu fin février un
accord avec l’IFC (Banque mondiale), le FMO
(Pays-Bas) et Investec Asset Management pour
une prise de participation de 79 millions $ dans
l’entreprise.
IHS est le principal fournisseur d’infrastructures
de télécommunications en Afrique de l’Ouest
avec plus de 2 700 tours en gestion, et prévoit de
construire et d’acquérir de nouvelles tours pour
la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne.
Selon Issam Darwish, administrateur délégué
de IHS, « l’enveloppe de financements
additionnels comprend également jusqu’à
115 millions $ de prêts IFC et prêts syndiqués
qui nous permettront de poursuivre notre rôle
leader dans la fourniture de services gérés et
en colocation aux opérateurs mobiles et aux
usagers en Afrique ».
SIERRA LEONE
n Le projet d’eau et d’assainissement
bénéficie d’un prêt du Fonds de l’OPEP pour
le développement international (OFID) approuvé
fin février à Vienne pour un montant de
19 millions $.
SÉNÉGAL
Financement des PME
Une table ronde des bailleurs de fonds
s’est tenue début février à Dakar pour
financer le programme « Croissance PME »
du plan d’actions de la Lettre de politique
sectorielle des Petites et moyennes entreprises (LPS-PME), adoptée mi-octobre
2010.
Quelque 65 % des PME sénégalaises font
faillite avant la fin de l’année de leur création en raison principalement des difficultés
d’accès au financement, selon le directeur
des PME, Ibrahima Diouf.
« Les intentions de contributions des
bailleurs de fonds tournent autour de
79 milliards de F.CFA, alors que nos besoins
pour les cinq ans étaient de 62,9 milliards de
F.CFA. Nous sommes au-delà des attentes »,
a déclaré Abdoulaye Baldé, ministre des
Mines, de l’industrie, de l’agro-industrie et
NIGERIA
Implantation d’une nouvelle
brasserie
Faisant suite aux acquisitions réussies
de Pabod Breweries (Port-Harcourt) et
Voltic Nigeria (Lagos) en 2009, le groupe
SABMiller a annoncé début mars un
investissement de 100 millions $ pour la
construction d’une nouvelle brasserie à
Onitsha, dans le sud-est du Nigeria.
La première phase du projet portera sur
l’exploitation d’un dépôt, la construction de
la brasserie intervenant ensuite. L’usine, qui
produira notamment les marques Grand
Lager, Eagle et Castle Milk Stout, disposera
d’une capacité de 500 000 hl de bière et
boissons maltées, avec capacité d’embouteiller de l’eau et d’autres boissons. Au
démarrage du projet, 180 emplois seront
créés pour atteindre à terme un effectif de
450 personnes.
« Sur les cinq dernières années, nous
avons investi plus de 1 milliard $ en Afrique »,
a souligné Mark Bowman, directeur
général de SABMiller Africa.
SÉNÉGAL
n Un groupe d’experts africains
en télécommunications de
la société First Space Fiber (siège
à Johannesburg) conduit par son président,
Amadou Diop, a été reçu par le président
Abdoulaye Wade en présence du ministre
chargé des Télécommunications.
AFRICAN BUSINESS
AFRICAN BUSI
des PME, soulignant que d’autres bailleurs
et institutions ont l’intention de participer
à ce programme.
« Je suis certain qu’on va dépasser largement les 79 milliards de F.CFA au terme de
l’ensemble du processus ».
Parmi les contributions annoncées
figurent l’Agence française de développement (AFD) (25,6 milliards de F.CFA),
l’Usaid (19,6 milliards de F.CFA), la coopération italienne/Plasepri (15 milliards de
F.CFA), l’IFC, filiale de la Banque mondiale
(4,5 milliards de F.CFA), la GIZ allemande
(1,2 milliard de F.CFA)…
Les promesses de contribution ont été
faites notamment par la BID, l’Inde, la BAD…
La contrepartie de l’État sénégalais représente 6,3 milliards de F.CFA, soit 10 % du
financement initial souhaité.
AFRICAN BUSINESS
|7
AFRIQUE DE L’OUEST
SÉNÉGAL
Senelec : plan de relance d’urgence
Le ministre d’État, ministre de la Coopération internationale, des
transports aériens, des infrastructures et de l’énergie, Karim Wade,
a exprimé « sa détermination à rétablir la crédibilité » de la Société
nationale d’électricité (Senelec) auprès de sa clientèle, dans le cadre
du Plan d’urgence « Takkal » en cinq volets, élaboré après diagnostic
du secteur de l’énergie par le cabinet McKinsey, et présenté début
mars devant le Conseil économique et social.
« Le rétablissement de la confiance entre la Senelec et sa
clientèle », un des cinq volets du plan, se fera par le déploiement de
compteurs prépayés et intelligents, ce qui « permettra aux consommateurs de recevoir des factures qui reflètent avec exactitude leur
consommation ».
Le deuxième volet du plan concerne la gestion de la demande,
dont la maîtrise permettra à la société de récupérer entre 40 et
60 MW grâce à la généralisation des lampes à basse consommation
(LBC). « C’est ce qui justifie le décret interdisant l’importation et la
production des lampes à incandescence sur l’ensemble du territoire
national à partir du 1er mars ».
Le troisième volet est relatif au renforcement des capacités de
production de 150 MW par location temporaire de centrale de
50 MW (fin avril) et 100 MW (août). « La volonté de l’État est de
substituer le plus rapidement à cette location l’acquisition de barges
qui permettront à la Senelec de réduire à la fois le déficit de 60 MW
mais aussi de procéder à la réhabilitation des centrales existantes,
des turbines à gaz (Tag), et des centrales à vapeur ».
Le quatrième volet concerne la restructuration financière de la
Senelec dont le passif est estimé à 286 milliards de F.CFA. « Elle
passe par la recapitalisation de la société, le renforcement de ses
fonds propres et sa réorganisation. Cette restructuration sera aussi
marquée par une accélération du programme d’investissement et
une réforme de la régulation ».
Le cinquième volet porte sur la sécurisation des approvisionnements en combustibles de Senelec « à travers un fonds de soutien
à l’énergie ».
Le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, a précisé que
« le budget est déjà là, le gouvernement a pris ses dispositions pour
mettre dans le budget de cette année le minimum nécessaire pour
assurer la location des deux centrales. Nous allons décaler, dans le
temps la mise en œuvre de projets, que ce soient des projets prioritaires ou d’autres projets. Pour l’instant, la priorité du gouvernement,
c’est la fourniture du courant en continu aux populations ».
Pour l’acquisition de deux barges de 70 MW, « la procédure
d’appel d’offres sera bientôt lancée ». Ainsi, d’ici à la fin de l’année,
« nous souhaitons augmenter la capacité de la Senelec de 250 MW ».
AFRICAN BUSINESS
AFRICAN BUSINESS
AFRICAN BUSINESS
Le diagnostic du cabinet McKinsey « c’est que la Senelec se porte
très mal, elle est même en quasi-faillite, parce qu’elle ne peut plus faire
face à ses dettes immédiates », a indiqué le Premier ministre, mais
aucune privatisation « n’est à l’ordre du jour. Nous pensons, pour
l’instant, à la restructuration de la Senelec. D’ailleurs, dans le
plan d’action proposé par McKinsey, il est question de restructurer la Senelec », où les autorités déclarent avoir investi environ
800 milliards de F.CFA entre 2000 et 2010.
L’Agence française de développement (AFD) a décidé de soutenir
la réhabilitation et la maintenance des centrales existantes de la
Senelec, a annoncé son directeur général, Dov Zerah, à l’issue de sa
rencontre à Paris avec le président Abdoulaye Wade.
Zerah « a également annoncé la décision de son agence de financer
un programme de distribution de LBC et le déploiement de compteurs
intelligents et de prépaiement ».
La gestion de la demande permettra au Sénégal d’économiser
35 milliards de F.CFA, soit le prix d’une centrale de 70 MW grâce
à la généralisation des LBC, a par ailleurs souligné Karim Wade,
précisant : « Nous allons donner un bonus aux consommateurs qui
font des efforts en utilisant des LBC et en se dotant de compteurs
prépayés, et ceux qui n’utiliseront pas de LBC et de compteurs
prépayés seront pénalisés avec une facturation plus élevée ».
Le gouvernement a opté pour le fioul lourd, le charbon, le gaz et
l’hydraulique, car le coût du kWh solaire, estimé à 125 F.CFA, est
pour le moment trop élevé. Le gouvernement accompagnera les
projets solaires et d’énergie renouvelable, mais pour des capacités
d’appoint.
Le ministre des Énergies renouvelables, Louis Seck, a fait part
mi-février de la signature d’un protocole d’accord entre son département et la société Plambeck Emirates Global Renewable pour
développer un partenariat dans le domaine de l’électrification par
les énergies renouvelables, les lampadaires solaires et les centrales
à énergies renouvelables.
Le ministre délégué chargé de l’Énergie, Ibrahima Sar, a
également rendu compte des avancées significatives réalisées avec
les producteurs indépendants d’électricité (GTI et Kounoune) qui
permettront de sécuriser et de renforcer les capacités de production
des centrales électriques.
L’État sénégalais estime devoir mobiliser, à travers des taxes
parafiscales, 350 à 450 milliards de F.CFA dans le fonds de soutien
à l’énergie d’ici à 2014, « période nécessaire pour introduire des
capacités en charbon qui vont permettre de nous immuniser contre la
volatilité des coûts du pétrole et éradiquer le déficit de production »,
selon Karim Wade.
TOGO
TOGO
n « Le phosphate et le port de Lomé sont autant d’atouts que le Japon
compte bien exploiter », a indiqué mi-février Okamura Yoshifumi, ambassadeur du Japon
au Togo, qui s’est rendu sur le site d’exploitation de la Société nouvelle des phosphates du Togo
(SNPT), et au port de Lomé, accompagné d’un groupe d’experts japonais, spécialistes des questions de
développement.
« Nous souhaitons développer avec le Togo une coopération dans le secteur portuaire en vue
d’améliorer les infrastructures du port », a pour sa part indiqué Takashi Kadono, expert en chef de
l’Institut du développement côtier du Japon.
n Signature d’un accord de don de
près de 4 milliards de F.CFA avec
la Chine mi-février à Kara par le ministre
chinois des Affaires étrangères, Yang Jiechi,
et le ministre d’État togolais des Affaires
étrangères et de la coopération, Elliot Ohin.
Ce don permettra le financement de projets
à convenir d’un commun accord (agriculture,
infrastructures, santé…).
NEWSLETTER
8|
| N° 2 325 | DU 14/03/2011
AFRIQUE CENTRALE
RÉGIONAL
BURUNDI
n « Air Cemac sera opérationnelle dans un délai de six mois », a déclaré début
février à Brazzaville le ministre congolais des Transports, Isidore Mvouba, à l’occasion d’une
réunion des ministres des Transports et de l’aviation civile des six États membres de la Communauté
économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac) et les partenaires financiers (BEAC et Bdeac).
« Pour ce faire, nous devons lui donner des fonds de roulement conséquents ».
South Africa Airways (SAA) est déjà disposée à apporter une assistance technique à la future
compagnie et à la doter d’avions pour son démarrage.
n Le projet routier Gitega-Ngozi
bénéficie d’un don de 24,1 millions UC soit
environ 27,2 millions e signé fin février à
Tunis avec le Fonds africain de développement
(FAD) ; ses trois composantes portent sur les
travaux routiers, les aménagements connexes
et l’appui au suivi du projet, qui contribuera
au développement entre le Nord et le Sud, et
stimulera les échanges avec le Rwanda voisin.
CAMEROUN
Barrage de Lom Pangar : contrat pour la maîtrise d’œuvre
Le groupement de bureaux d’études
français Coyne et Bellier / ISL a signé mifévrier avec la société d’État camerounaise
Energy Development Corporation (EDC),
le contrat de maître d’œuvre du projet
de barrage de Lom Pangar, en présence
des représentants des bailleurs de fonds :
Banque mondiale, Agence française de
développement (AFD) et Banque africaine
de développement (BAD).
« Il s’agit de l’aboutissement d’un long
processus que nous avons engagé depuis près
de 18 mois », soulignait le directeur général
de EDC, Théodore Nsangou. « À l’issue de
ce processus, la commission des marchés, la
commission spécialisée et les bailleurs de
fonds ont donné leur non-objection pour le
choix du groupement Coyne et Bellier/ISL
pour un marché de 9,8 milliards de F.CFA et
un délai de 62 mois ».
Le groupement COB/ISL est notamment
chargé des tâches suivantes : la supervision
des études d’exécution ; les contrôles, les
essais et réception au cours de la fabrication ; la supervision des travaux sur le site ;
les essais de réception et mise en service ;
l’assistance au maître d’ouvrage pendant
la durée de garantie ; l’assistance au
maître d’ouvrage pendant l’exploitation et
l’entretien ; et le transfert de technologie et
la formation du personnel EDC.
« Le dernier barrage hydroélectrique
a été construit dans ce pays il y a plus de
25 ans », rappelait Nsangou, précisant que
« dans l’immédiat et de manière urgente, le
groupement COB/ISL apportera son expertise auprès de EDC pour la finalisation du
processus de sélection de l’entrepreneur
chargé de construire le barrage ».
À ce jour, la cité du maître d’ouvrage
est pratiquement livrée ; d’autres travaux
préparatoires sont en cours ; les aspects
environnementaux viennent de faire
l’objet d’un atelier final et « l’emprunt obligataire de l’État nous permet de démarrer
sans attendre les travaux du barrage au
cours de cette saison sèche, en attendant la
signature des contrats de prêts en juin 2011 ».
« À partir de maintenant, les choses
vont s’accélérer, et notre objectif reste et
demeure une mise en eau de ce barrage en
juillet 2013 », confirmait le directeur général
de EDC.
« La signature du marché du maître
d’œuvre chargé du contrôle et de la
surveillance des travaux… constitue une
avancée majeure dans la réalisation de
l’important projet de barrage réservoir de
Lom Pangar », estimait pour sa part Michael
Ngako Tomdio, ministre de l’Énergie et
de l’eau. Le projet Lom Pangar, qui s’inscrit dans la continuité du développement
hydroélectrique de la Sanaga, permettra d’augmenter de manière significative
la capacité de régulation et de saturer
en période d’étiage les équipements de
Songloulou et d’Édéa, en apportant à ce
système l’équivalent de 170 MW de puissance hydraulique garantie, soit plus de
600 GWh/an sans investissement supplémentaire.
« Ce barrage permettra non seulement
de régler définitivement le problème de
délestage pour le secteur public, mais
de construire d’autres barrages comme
Nachtigal et Songbengue pour l’industrie »,
précisait le ministre. En outre, « les mesures
d’accompagnement du projet à travers son
Plan de gestion environnementale et sociale
(PGES), son Plan d’indemnisation et de
recasement (PIR) et l’électrification rurale
associée offrent de nouvelles et ambitieuses
perspectives pour l’amélioration des conditions de vie des populations de la région de
l’Est ».
Situées dans les arrondissements de
Belabo et de Betare-Oya (gisement d’or
à exploiter avant la mise en eau) dans
le département du Lom et Djerem, les
zones faisant l’objet de la déclaration
d’utilité publique (DUP) s’étendent sur
62 300 hectares.
EDC, maître d’ouvrage, a publié fin juin
2010 la liste des huit entreprises préqualifiées, pour « la réalisation des études et
investigations additionnelles sur le site, les
études d’exécution, la fourniture et l’installation des équipements hydromécaniques, la
construction et la mise en service du barrage
de retenue du projet hydroélectrique de
Lom Pangar » (retenue de 6 milliards m3,
centrale de 30 MW, ligne 90 kV de 120 km
jusqu’à Bertoua, 100 milliards de F.CFA).
Parmi les entreprises préqualifiées,
figurent le groupement français Razel
(Groupe Fayat)/Sogea-Satom (Groupe
Vinci) ; l’entreprise brésilienne Construtora
Andrade Gutierrez ; et l’entreprise italienne
Salini Construttori. Les cinq autres entreprises préqualifiées sont chinoises : China
International Water and Electric Corporation (CEW), Sinohydro, China Gezhouba
Group, China Communications Construction
Company et Xian Jiang Beixin Construction
and Engineering Company.
Théodore Nsangou rappelait début
juillet que l’extension d’Alucam dépend de
Lom-Pangar, « parce que si on ne fait pas LomPangar, la centrale hydroélectrique de Nachtigal (230 à 250 MW, 250 milliards de F.CFA) ne
peut pas se faire. Tout est lié. Il faut aussi que
la centrale à gaz de Kribi (150 MW) démarre,
même s’il y a du retard, il faut que ça arrive
à un moment donné. C’est autant de choses
qui vont garantir l’énergie pour l’extension
d’Alucam et la satisfaction du secteur public ».
« En attendant la mise en service de Lom
Pangar, et pour pallier le déficit énergétique,
le gouvernement vient de mettre en place le
Programme thermique d’urgence (PTU) et a
chargé EDC d’en assurer la maîtrise d’œuvre.
Dans le même ordre d’idée, mon département ministériel, avec l’apport de la Banque
africaine de développement (BAD), est en
train de finaliser le projet de renforcement
et d’extension des réseaux électriques de
transport et de distribution pour près de 500
localités de notre pays ».
AFRICAN BUSINESS
AFRICAN BUSI
AFRICAN BUSINESS
|9
AFRIQUE CENTRALE
CAMEROUN
CAMEROUN
Prochain démarrage des travaux maritimes du port de Kribi
Dans le cadre du projet de port en
eau profonde de Kribi, sur la côte sud du
Cameroun, en faveur duquel un accord de
prêt de 423 millions $ (environ 202 milliards
de F.CFA) a été signé mi-janvier avec
l’Eximbank of China (cf. ABN n° 2324), les
parties chinoise et camerounaise se sont
réunies début mars à Yaoundé.
« Il s’agissait de passer en revue les
conditions de mise en vigueur de cet accord
de crédit. Nous avons examiné les conditions d’ordre administratif qui sont parfois
faciles et nous nous sommes appesantis sur
les éléments d’ordre technique qui sont de
nature à faciliter le démarrage des travaux
maritimes », a indiqué Guy Daniel Abouna
Zoa, directeur des infrastructures au
ministère de l’Économie, de la planification
et de l’aménagement du territoire.
« Des études détaillées doivent être
menées sur un rythme qui permettra, dans
les prochains mois, qu’on débute les travaux
maritimes ». Ceux-ci dureront 36 mois
et seront réalisés par la China Harbour
Engineering Company (CHEC), qui participait à la réunion en compagnie de l’ingénieur-conseil français Catram Consultants,
représenté par Claude Torchon, de l’Autorité portuaire aéronautique (APN)… Le site
de 26 000 ha est disponible.
La valeur contractuelle du projet
Kribi représente 497 millions $ (environ
238 milliards de F.CFA), selon la CHEC,
et comprend principalement un briselames sur le côté sud du terminal, une
jetée pour les porte-conteneurs de
50 000 tonnes, ainsi qu’un terminal multifonctions.
Contrat pour la station d’eau de la Mefou
Sogea-Satom, filiale de Vinci Construction, est chargée des travaux de construction de la station de traitement d’eau de la
Mefou pour alimenter Yaoundé, sur financement de l’AFD et de la BEI.
Les travaux dureront environ 18 mois.
« Dans ce projet, il y a plusieurs phases.
La première c’est la construction de l’usine
de la Mefou. Dans la deuxième phase, il y a
la réhabilitation de la station de reprise à
Messa, les extensions de réseau, les branchements sociaux et le remplacement des
conduites. Tout cela va faire l’objet d’autres
appels d’offres. Ce programme concerne
également d’autres villes : Ngaoundéré,
Bertoua, Édéa », précise Basile Atangana
Kouna, directeur général de la Cameroon
Water Utilities Corporation (Camwater).
AFRICAN BUSINESS
Avec l’usine de la Mefou, « Yaoundé aura
plus d’eau, au moins 60 000 m3/jour en plus
de la production actuelle, et on passerait
donc à 160 000 m3/j ». Les travaux pour
les quatre villes représentent environ
70 milliards de F.CFA, dont 40 milliards
de F.CFA pour Yaoundé.
En outre, un financement de
14 millions $ (environ 6,8 milliards
de F.CFA) a été obtenu de la Banque
mondiale pour un nouveau décanteur.
« Actuellement dans la station d’Akomnyada/Mbalmayo, nous avons trois décanteurs. Un quatrième va permettre d’augmenter la production de 35 000 m 3/j. À
moyen terme, d’ici à 2013, on aura donc
une production d’environ 200 000 m3/j »,
souligne Atangana Kouna.
AFRICAN BUSINESS
CONGO
CENTRAFRIQUE
AFRICAN BUSINESS
n L’amélioration du climat des
affaires est soutenue par le Fonds
africain de développement (FAD) qui a
approuvé début février 2011 un don de plus
de 5 millions e (3,28 milliards de F.CFA)
à la République centrafricaine (RCA), qui
permettra également de renforcer la gestion
de son budget.
Les domaines identifiés par le gouvernement
pour l’amélioration du climat des affaires
sont : la création d’entreprises, la délivrance
de permis de construire, le transfert de
propriété, l’accès au crédit, le commerce
transfrontalier, la prévention et le règlement
des différends commerciaux.
10 |
n Pose de la première pierre d’un
complexe commercial, administratif
et résidentiel début février à Brazzaville
par le président du conseil municipal et maire
de la capitale, Hugues Ngouélondélé.
Construites à Poto-Poto (3e arrondissement)
sur un terrain de 5 077 m2 situé sur l’avenue
Amilcar Cabral, dans la zone commerciale du
plan directeur de la capitale, les deux tours
auront chacun 15 étages avec parking au
sous-sol, un centre commercial et une banque
au rez-de-chaussée.
Prévus sur trois ans, les travaux démarreront
en mars et seront réalisés par la société
congolaise Franco Villarecci.
n Le projet d’aménagement de
l’accès Est de la ville de Douala
sera financé par un prêt de l’Agence de
développement (AFD) de 60 millions e, soit
environ 39 357 millions de F.CFA.
L’accord a été signé début mars par
le ministre de l’Économie, de la planification
et de l’aménagement du territoire, Louis Paul
Motazé, et l’ambassadeur de France, Bruno
Gain, selon qui « l’AFD financera l’intégralité
du projet » dont le démarrage est prévu d’ici à
fin 2011.
L’aménagement de la pénétrante Est, de
l’aéroport international de Douala jusqu’à
l’entrée de l’axe lourd Douala-Yaoundé, porte
sur un tronçon d’une dizaine de kilomètres.
« Le même problème se pose pour l’entrée Ouest.
Le gouvernement souhaite que quelque chose soit
fait », a déclaré Motazé. Les obstacles sont liés
à l’empiétement routier, aux canalisations de
Camwater, ou à la gare de Bonabéri qui pourrait
être détruite, selon Alexandre Lefèbvre,
du cabinet d’études Egis. Pour le 2e pont sur
le Wouri, le ministre indique que l’instruction
a évolué. « Le financement est en très bonne
voie ».
n Le « Programme d’amélioration
de la productivité agricole »
(PAPA) 2011-2015 est soutenu
par l’Union européenne avec laquelle une
convention de financement non remboursable
de 13,11 milliards de F.CFA (20 millions e) a été
signée mi-février à Yaoundé.
Le PAPA, d’une durée de cinq ans, permettra
d’améliorer le revenu des exploitations
familiales agropastorales du Septentrion
grâce à des réseaux de professionnels plus
performants, à l’utilisation durable des
ressources foncières et à un soutien accrus
aux cultures de café et de cacao dans la
zone méridionale. Il est constitué de trois
sous-programmes : le développement de la
filière laitière, la diversification des productions
en zone cotonnière, et la relance des filières
cacao-café.
n La Sociedad Limitada de
Inversiones Terruno (Espagne)
participera à la construction de 1 000
logements sociaux dans la capitale économique
camerounaise, à l’initiative de la Société
d’aménagement de Douala (SAD).
La convention de partenariat a été signée début
février à Douala.
NEWSLETTER
| N° 2 325 | DU 14/03/2011
RD CONGO
n L’Allemagne est prête à participer à
la réhabilitation du barrage existant d’Inga
(Inga I et II) pour un montant de l’ordre
de 600 millions e, a indiqué mi-février
l’ambassadeur Peter Blomeyer.
AFRIQUE CENTRALE
CONGO
La route Pointe-Noire/Dolisie
achevée fin 2011
« Pour cette année qui commence, nous
allons voir achever les 165 premiers km de
notre première autoroute, Pointe-Noire/
Dolisie, et démarrer le tronçon DolisieBrazzaville. Ce qui était un rêve hier devient
une réalité aujourd’hui », a déclaré fin
février le ministre délégué, délégué général
aux Grands travaux, Jean-Jacques Bouya.
La société chinoise CSCE-Congo, chargée des travaux, a déjà bitumé 80 km
sur les 165 km de l’ensemble du tronçon
Pointe-Noire/Dolisie qui traverse le massif
forestier montagneux du Mayombé. Le
coût de l’ouvrage est estimé à environ
300 milliards de F.CFA.
Le délai contractuel des travaux est fixé à
avril 2012, mais « les 165 km seront rendus à
la fin de l’année. C’est une étape qui se finalise
et nous mettrons le cap sur Brazzaville entre
avril et mai ».
Le contrôle des travaux est assuré par
Egis International (France).
« Ajoutez à cela l’achèvement des tronçons routiers Obouya-Okoyo-OwandoMakoua et le démarrage des tronçons Okoyofrontière du Gabon, Mambili-Ouesso, sans
oublier l’achèvement, cette année aussi, des
lignes de transports d’énergie THT associées
au barrage hydroélectrique d’Imboulou,
Imboulou-Ngo-Brazzaville, Imboulou-NgoNgamboma-Oyo-Boundji.
Donc au total, pour 2011, plus de 400 km
de routes neuves bitumées tous gabarits
confondus seront totalement achevées.
650 km de lignes THT, cinq postes de transformation seront totalement achevés, ainsi
que d’autres projets structurants ».
TCHAD
n Le Projet de gestion et de
valorisation des ressources
naturelles en zone soudanienne
(PGRN) bénéficie d’un prêt supplémentaire
de 14,73 millions $ (environ 7,27 milliards de
F.CFA) approuvé début février par le Fonds
africain de développement (FAD).
Ce prêt supplémentaire permettra de faire
face au gap de financement constaté dans
l’exécution de l’ensemble des travaux du
projet, notamment pour la construction de
la digue de Bongor-Katoa et la réalisation
de huit petits périmètres villageois d’une
superficie de 500 hectares entre Djoumane
et Laï. Le gouvernement tchadien participe
au financement à hauteur de 4,62 millions $
(2,28 milliards de F.CFA).
CONGO
n Inauguration des travaux préliminaires d’exploration de l’uranium et du
phosphate à Mboukou, dans le département du Kouilou, à une cinquantaine de kilomètres de
Pointe-Noire, mi-février par le ministre des Mines et de la géologie, Pierre Oba.
« Le Congo se révèle de plus en plus comme un grand pays minier et c’est la première fois que le pays
produira de l’uranium et du phosphate », a déclaré le ministre.
La société australienne Cominco (ex-African Investment Group) réalisera jusqu’à 500 forages d’une
profondeur moyenne de 50 m.
La convention minière entre les deux parties avait été signée fin mars 2010.
RD CONGO
n La Société commerciale des
transports et des ports (SCTP),
ex-Onatra, a réceptionné début février à la gare
centrale de la Gombe 13 voitures voyageurs
d’une capacité de 210 places assises, don
de la Belgique pour une valeur globale de
7 millions e, y compris deux locomotives
attendues au mois d’avril.
Deux voitures d’une capacité de 150 places
assises ont également été réceptionnées sur
un total de neuf voitures réhabilitées par
le Chantier naval/Onatra et dont la finition est
faite dans les ateliers wagonnage de Limete.
n Prochaine relance de la Minière de
Bakwanga (MIBA), société étatique du
diamant implantée au Kasaï-Oriental, qui livrera
sa nouvelle production de diamant industriel
pour l’exportation en avril 2011. À l’arrêt depuis
novembre 2008, la MIBA pourrait produire
2 millions de carats en 12 mois. La relance des
activités est permise par l’appui du président
Joseph Kabila, qui a donné 10 millions $ en août
2010 comme acompte des fonds promis.
GABON
n Mitsubishi est intéressé par l’offshore
profond gabonais, selon l’ambassadeur du
Japon, Motoi Kato, qui a rencontré mi-février
à Libreville le ministre gabonais des Mines,
Alexandre Barro Chambrier. Une délégation de
Mitsubishi est attendue à Libreville en mars.
n L’Union gabonaise de banque (UGB)
soutiendra les investisseurs s’implantant dans
la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok.
Une convention de partenariat a été signée
mi-février à Libreville entre la banque et
la coordination générale de la Zone.
« Chaque fois qu’un investisseur manifestera
son désir de s’installer dans cette zone, l’UGB
s’engage à l’accompagner dans le financement
de son programme d’investissement et de son
cycle d’exploitation. Nous nous engageons
aussi à ouvrir sur place, un centre d’affaires
pour accompagner les futurs investisseurs »,
a déclaré le directeur général de l’UGB,
Redounane Bennis.
Principalement dédiée à la transformation du bois,
la ZES de Nkok (1 146 hectares, 200 millions $) a
pour promoteurs le Singapourien Olam (60 %)
et l’État gabonais (40 %).
GABON
Aménagement de la route NdjoléMedoumane
Le groupement DTP Terrassement / Dragages
Gabon (filiales de Bouygues) est chargé
des travaux de l’axe Ndjolé-Medoumane,
lancés officiellement début février par
Léon Nzouba, ministre de l’Équipement,
des infrastructures et de l’aménagement du
territoire. Long de 46 km, ce tronçon routier
fait partie de la Nationale 2 qui mène vers
la province du Woleu-Ntem, dans le nord
du Gabon, et aux frontières du Cameroun
et de la Guinée équatoriale, et facilitera
l’évacuation du manganèse de la Compagnie
chinoise industrielle et commerciale des
mines de Huazhou (filiale de Citic Damen).
Le financement est assuré par l’Agence
française de développement (AFD) à hauteur
de 44,106 milliards de F.CFA. L’État gabonais
prend en charge les taxes et les coûts
des travaux de la traversée de Ndjolé. Le
contrôle sera assuré par Studi International
(Tunisie) pour 2,948 milliards de F.CFA.
L’achèvement est prévu dans 38 mois.
GABON
n La société tunisienne Service
médical international (Smedi),
spécialisée dans les évacuations sanitaires,
envisage de faire du Gabon son pôle d’activités
en Afrique centrale, a annoncé début mars son
directeur général, Ghazi Mejbri. En février
2010, les hôpitaux de la Caisse nationale
de sécurité sociale (CNSS) ont commencé
l’évacuation de certains de leurs patients vers
la Tunisie après accord avec Smedi. D’autres
patients sont dirigés vers la France et l’Afrique
du Sud. Une société d’investissement serait
créée par Smedi afin d’implanter des centres
hospitaliers et des industries pharmaceutiques.
AFRICAN BUSINESS
AFRICAN BUSI
AFRICAN BUSINESS
n Le Gabon a attiré en 2010 entre
3 et 4 milliards $ d’Investissements
directs étrangers (IDE) dans le cadre
de la signature de contrats avec des groupes
français, malaysiens, chinois, singapouriens,
indiens ou américains, selon la présidence de
la République, qui souligne que le chef de l’État
« a annoncé pour 2011 d’autres investissements
importants avec des négociations qui sont déjà
en cours ».
| 11
AFRIQUE DE L’EST & AUSTRALE
AFRIQUE DU SUD
Un milliard d’euros de la France sur trois ans
Le ministre chargé de la Coopération,
Henri de Raincourt, et le ministre des
Finances de l’Afrique du Sud, Pravin
Gordhan, ont signé début mars à Paris lors
de la visite du président Jacob Zuma le
Document cadre de partenariat (DCP), qui
prévoit des engagements français à hauteur
de 1 milliard € pour la période triennale
2011-2013.
Faisant suite à celui signé en 2006, le
nouveau DCP prévoit le soutien prioritaire
de la France au renforcement des infrastructures essentielles de l’Afrique du Sud,
notamment dans les secteurs de l’eau, des
transports et de l’énergie. Il prévoit également d’appuyer le secteur productif, et
s’attache enfin à soutenir la lutte contre le
réchauffement climatique et à promouvoir
le développement économique régional.
Deux conventions ont également
été signées par le directeur général de
l’Agence française de développement
(AFD), Dov Zerah, et ses homologues des
entreprises sud-africaines bénéficiaires
de l’aide :
• l’Airports Company South Africa
(ACSA), relative à la modernisation de
l’aéroport du Cap, pour un montant de
200 millions €.
• et Trans-Caledon Tunnel Authority
(TCTA), société publique responsable
du financement et de la mise en œuvre
des projets d’infrastructure hydraulique en Afrique du Sud, sur un projet
de construction d’un barrage pour
l’alimentation en eau de l’agglomération
de Durban, pour un montant envisagé de
70 millions €.
Le président Nicolas Sarkozy a également souligné la disponibilité de la France,
qui a construit à Koeberg l’unique centrale
atomique sud-africaine, à « travailler au
développement de l’énergie nucléaire ».
Areva a proposé en 2008 de fournir deux
réacteurs EPR de nouvelle génération, et
a signé en marge de la visite du président
Zuma un accord destiné à renforcer la
coopération avec la société sud-africaine
d’énergie nucléaire Necsa.
EDF et la société publique d’électricité Eskom ont pour leur part signé un
protocole d’accord pour la création d’un
institut de formation d’ingénieurs sudafricains, l’ « Eppei » (Eskom Power Plant
Engineering Institute), dans le domaine
de l’énergie thermique et des énergies
renouvelables.
ÉTHIOPIE
MOZAMBIQUE
n Le projet de protection des
services de base / phase 2 est soutenu
par la Banque mondiale, qui a approuvé fin
février deux financements additionnels d’un
montant total de 420 millions $ (don IDA de
246,6 millions $ et crédit IDA de 173,4 millions $).
Ces financements soutiendront la fourniture de
services de base (éducation, santé, agriculture,
eau et assainissement, routes rurales) dans
le district du Woreda, ainsi que la lutte contre
le paludisme.
n Relance de la compagnie publique de sucre Buzi début mars dans la province centrale
de Sofala ; lors de la première phase de production, le site de Buzi, qui couvre 15 000 hectares,
produira 150 000 tonnes de sucre par an, selon le directeur de la société, Jorge Petiz, la canne étant
fournie par la compagnie du sucre Mafambisse, également implantée à Sofala.
Des études de faisabilité sont en cours et la réhabilitation des infrastructures, inutilisées depuis les
années 1990 du fait de la guerre civile, démarrera à court terme, pour un investissement de 120 millions $.
n Le Projet d’accès à l’énergie est
soutenu par le Fonds de l’OPEP qui a approuvé
fin février à Vienne un prêt de 20 millions $ en
sa faveur.
AFRICAN BUSINESS
KENYA
n Projet de construction d’une usine d’assemblage de wagons en négociation à Maputo
avec le Portugal en vue de transporter le charbon de Moatize à Beira, ville portuaire du centre du pays.
« Les négociations se déroulent bien », a déclaré mi-février le chef de la délégation mozambicaine,
le ministre des Transports et des communications, Paulo Zucula, la délégation du Portugal étant
conduite par le ministre des Travaux publics et des transports, Antonio Mendonca.
SOUDAN
Nouvel aéroport à Khartoum
La China Harbour Engineering Company (CHEC) a signé en février à Khartoum avec les actionnaires du
nouvel aéroport international du Soudan un contrat d’une valeur de 900 millions e.
Le projet, situé à proximité de la capitale, comprend principalement une piste adaptée aux gros
porteurs type Airbus A380, des terminaux, tours de contrôle, zones cargo, emplacements parking,
hangar de maintenance et installations auxiliaires.
AFRICAN BUSINESS
n La Banque mondiale pourrait accorder
300 millions $ en faveur du secteur routier au
cours des trois prochaines années.
12 |
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| DU
N° 09/01/2009
2 283
[email protected]
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aux archives
web. | DU 11/05/2009
* Accès illimité aux archives web.
NEWSLETTER
NEWSLETTER
51e ANNÉE • N° 2 275
SOMMAIRE
P. 1
SO
MDUM A I
AFRIQUE
NORD
ALGERIE
RE
P. 2
• EVENEMENT
Sonatrach : «Bientôt une société
distribution de gaz en France» de
CAMEROUN
P. 1
• Signature d’un accord-cadre
EGYPTE
par P. 3
Sundance (Australie) pour le
• Projet
de centrale électrique près
projet
«fer»
d’Ain
de Mbalam
Sokhna
(1 300 MW, 1,85 milliard $)
MAROC
AFRIQUE
P. 4
DU NORD
• 23 projets (20 milliards
Dh) approuvés
ALGERIE
par
la commission des investissements
P. 2
• Sonatrach : «Bientôt
une société de
TUNISIE
distribution de gaz en
P. 4
• Le projet «Tunis TelecomFrance»
City»
EGYPTE
(3
milliards $) présenté au chef
P. 3
de l’Etat
• Projet de centrale électrique
près
Sokhna (1 300 MW, 1,85 milliard d’Ain
$)
AFRIQUE DE L’OUEST
MAROC
REGIONAL
P.P.54
23 projets (20 milliards Dh)
• •Prochaine
approuvés
table ronde sur le système
de
par la commission
transport
de l’OMVS des
(212 investissements
milliards F.CFA
en première phase)
TUNISIE
P. 4
• Le projet
«Tunis Telecom City»
COTE
D’IVOIRE
P. 5
(3 milliards $) présenté au
• Installation
chef de l’Etat
d’un terminal minéralier
par
SEA Invest
AFRIQUE DE L’OUEST
NIGER
P. 8
• REGIONAL
Areva chargée de l’exploitation
du P. 5
• Prochaine table
gisement
ronde
sur le système de
d’uranium
d’Imouraren
transport
l’OMVS (212 milliards F.CFA
(1,2
milliard de
d’euros)
en première
SENEGAL phase)
COTE D’IVOIRE
• Projet
de cimenterie
P. 9
P. 5
à Pout (250 milliards
• Installation
F.
terminal
CFA) par le d’un
Dangote
Groupminéralier
nigérian par
SEA Invest
NIGER
AFRIQUE
CENTRALE P. 8
• Areva
ANGOLAchargée de l’exploitation du
gisement d’uranium d’Imouraren P. 9
• Contrat
d’Angola LNG (550 millions
$) au
(1,2 milliard d’euros)
groupement
Spiecapag (Vinci)/Acergy
SENEGAL
CAMEROUN
P.P.99
Projet de cimenterie à Pout
• •Inauguration
(250 de
milliards
nouveau broyeur
F. CFA) par leduDangote
clinker
Group
(30 milliards F.CFA)
nigérian
de Cimencam
(Lafarge)
AFRIQUE
CONGO
CENTRALE
P. 10
• ANGOLA
Signature du contrat de concession P. 9
• Contrat
d’Angola
du
LNG (550
terminal
millions $) au
conteneurs
de Pointegroupement
Spiecapag
Noire
par Bolloré
(Vinci)/Acergy
(374 milliards
F.CFA
d’investissements programmés).
CAMEROUN
P. 9
• Inauguration du nouveau
GABON
broyeurP.de11
clinker
(30 milliards
• Addax
F.CFA) de Cimencam
annonce
le
(Lafarge) d’Ebouridémarrage de la
production
début 2009
CONGO
P. 10
• Signature du DE
AFRIQUE
contrat
de concession
L’EST
terminal conteneurs de PointeETduAUSTRALE
Noire parDU
AFRIQUE
Bolloré
SUD(374 milliards F.CFA
d’investissements programmés).P. 12
• Contrat
d’ACSA à EADS / Integcomm
pour
l’aéroport du Cap.
GABON
P. 11
• Addax annonce le démarrage
de la
production d’Ebouri début 2009
AFRIQUE DE L’EST
ET AUSTRALE
BAN2275.inddAFRIQUE
1
DU SUD
P. 12
• Contrat d’ACSA à EADS / Integcomm
pour
l’aéroport du Cap.
• DU 19/01/2009
CAMEROUN
SIGNATURE D’UN ACCORD-CADRE PAR
51 ANNÉE • N° 2SUNDANCE
(AUSTRALIE) POUR LE PROJET
DU 19/01/2009
« FER » 275
DE •MBALAM
EVENEMENT
NEWSLETTER
CAMEROUN
• Signature d’un accord-cadre
par
Sundance (Australie) pour le
projet «fer»
de Mbalam
e
La compagnie minière australienne
Sundance Resources Limited
a annoncé que sa filiale opératrice
au Cameroun, Cam Iron, avait
approuvé les termes d’un accord
avec le gouvernement camerounais
pour
CAMEROUN
le développement du projet
« minerai de fer » de Mbalam.
Ces
cadre signé le 18 décembre
par le Premier ministre camerounais termes sont précisés dans l’accord
Ephraïm Inoni et le président
Sundance, George Jones. L’accord
de
cadre
ratifiée par le Parlement camerounais constituera la base de la convention Mbalam qui devrait
être
à la suite de l’achèvement
de l’étude de faisabilité du
Selon M. Jones, « l’approbation
projet.
de ces termes est d’une grande
La compagnie
importance pour le projet Mbalam.
accord
aborde laminière
australienne
fiscalité
et les
Sundance Resources Limited
Cet
a annoncé que
au Cameroun,lesCam Iron, avait termes de développement
et de participation
financement,
filiale
cléssaqui
opératricele
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soutiendront
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lepour
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Cameroun
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à la fois pour
minerai
de fer
le projet
» de Mbalam.
Mbalam
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le 18 décembre
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premier
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camerounais
fer majeur.
Sundance,
Le projet Ephraïm
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dans
Mbalam
George Jones.
les 10 premiers
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devrait
L’accord
de
exportateurs mondiaux
le Cameroun
cadre constituera
la de
de minerai
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ferde
avec
commencer
une production
Mbalam
le 2012.
Parlement
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Nous camerounais
devrait
visons actuellement
à la suite
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l’achèvement
une
de l’étudejusqu’à
progressive
LeSelon
de faisabilité
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M. Jones, « du
du projet.
50 millions
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T/an.
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de ces
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et enlaexploitation
investissements
pour
le
fiscalité et les
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minière
en Cet
dans
termes
de cette
nation riche
développement
déjà
et en
de ressources,
des opportunités
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financement,
Sundance
les travaux
potentielles
qui soutiendront
envisage le
et les activités
de valeur
du ajoutée
projet. Ceci
». constitue une étape
le Cameroun
Selon
importante à la fois pour
et pour
le directeur
la compagnie,
général
de la société
carDon
le projet
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devraitdedevenir
« les termes
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le
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plus
au Camerouncamerounais
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grand
du gouvernement
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minier
au projet
majeur.
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Compte
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tenu
Mbalam
les 10 premiers
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transformer
du projet
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Cameroun
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mondiaux
du Cameroun,
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le gouvernement
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commencer
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en 2012.àNous
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d’avantages
qui devrait
de concessions
visons actuellement
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et d’appuiune
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progressive
Le développement
soit
jusqu’à 50
internationalement
pour garantir
du projet
quemillions
Mbalam
T/an.
le projet
compétitif.
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à cet engagement
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garantir
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en parties
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dans
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que
le gouvernement
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camerounais
des opportunités
une
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d’acquérir
de dans
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de 15 %
ajoutée
Iron. ».
Celle-ci s’ajoute au droit existant
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Selon le directeur
inscrite
au Code
à 10 % de
général
deminier
la société
camerounais.
Don Lewis,Ces
15 termes
% d’intérêts
« les
financement
de l’accord
contribueront
appui du gouvernement
du projet ». camerounais
cadre reflètent
totalement
au
le solide
au projet. Compte tenu de
la taille du projet et de son
à transformer
Cam
Iron a récemment
l’économie
du Cameroun,
potentiel
annoncé
le gouvernement
l’achèvement
de la première
a approuvé
fiscales,
phase du l’octroi
2008.
forage àdeMbalam
concessions
A lad’avantages
suite de l’accord
à l’investissement
en décembre
cadre, Cam Iron
et d’appui
en son
concentre
capitaux
propres
soit internationalement
attention
pour garantir
commerciaux
à s’assurer
que le projet
et financierscompétitif.
des partenaires
En appui
stratégiques
pour leà cet
engagement
projet
pourfacilitera
Mbalam. Ceci
internationale,
garantirl’achèvement
des
la compétitivité
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les parties ontnécessaires,
décidé que le
gouvernement
des
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une participation
gouvernementales
aura
commerciaux
le
droit
d’acquérir
requiscontributive
et
des
pour le financement
de 15 % dans
accords
Cam Iron.
du projet
Celle-ci s’ajoute au droit existant
en 2009.
participation inscrite au Code
à 10 % de
Selon
M. Inoni, le projet Mbalam,minier camerounais. Ces 15
% d’intérêts contribueront
dont les réserves sont estimées
financement du
projet ».
totalement au
permettra
à 2,4 milliards T de minerai,
progressivement
d’intégrer des filières telles
que
Cam Irond’emplois
la
métallurgie
création
a récemment
et la sidérurgie avec
annoncé
directs
l’achèvement
et indirects,
deprofessionnelle
formation
la première phase
2008. A Concernant
du forage à Mbalam
la suite de l’accord
sociales.
et développement
en décembre
d’infrastructures
cadre, Cam Iron
les infrastructures,
il estconcentre
son attentiondeà 490
prévu la construction
commerciaux
s’assurer
Mbalam
et Atlantique,
financiers stratégiques
à la côte
km dedes
voiepartenaires
ferrée reliant
la construction
pour
le projet
d’un
port enMbalam.
Ceci facilitera
eau profonde
études
endes
deunité
place
l’achèvement
développement
à
Lolabé
d’une
près de Kribi, la mise
d’enrichissement
nécessaires,
des autorisations
de minerais
à faible teneur
gouvernementales
en fer…
requis pour le financement
et des accords
«commerciaux
La crise financière
du projet en 2009.
internationale n’aura pas
d’effet sur le projet, même
Selon
M. de
son
Inoni,
mode
le projet Mbalam,
si elle modifie quelque peu
financement
dontDon
», souligne
lesLewis.
réserves
sont estimées
La phase
à 2,4 milliards
de construction
lepermettra
démarrageprogressivement
T de
s’étalera
effectif de l’exploitation
surminerai,
d’intégrerest
trois ans et
desprévu
filières
tellespour
que la
en 2012
création
unemétallurgie
serait
d’emplois
et ans.
durée de 25
la sidérurgie avec
de l’ordre
directs
de 3,3
et indirects,
milliards
projet
formation
$ en première
professionnelle et développementLe coût du
phase.
sociales. Concernant les infrastructures,
d’infrastructures
il est prévu la construction
Mbalam à la côte Atlantique,
de 490 km de voie ferrée reliant
la construction d’un port en
eau profonde à Lolabé près
en place d’une unité d’enrichissement
de Kribi, la mise
AFRICAN
de minerais à faible teneur
BUSINESS NEWSLETTER
en fer…
« La crise financière internationale
- Parution
bimensuelle
609 Bât. A 77 RUEn’aura
BAYEN pas
son mode de financement
75017d’effet
même si elle modifie quelque
PARIS sur le projet,
Imprimerie
», souligne
Tél. +33
peu
Hemmerlé - PARIS
1 44 30 81 00
Don
- FaxLewis.
+33 1 44La30phase
81 11 de construction
le démarrage effectif de
ISSN 0153-4157
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s’étalera
- CCPAP n°1112
sur trois
l’exploitation est prévu en
I 82334ans et
Reproduction
: [email protected] 2012 pour une
serait de l’ordre de 3,3e-mail
durée de interdite
© IC PUBLICATIONS
25 ans.2009
Le coût
milliardsde$laen
du projet
Directeur
première phase.
publication
N
N
SIGNATURE D’UN ACCORD-CADR PAR
SUNDANCE
(AUSTRALIE) POUR LE PROJET «EFER
» DE MBALAM
L’ÉVÉL’ÉVÉ
NEMENEME
NT NT
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BULLETIND’ABONNEMENT
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