dossier pédagogique + j`avance + le chemin s`étire
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dossier pédagogique + j`avance + le chemin s`étire
DOSSIER PÉDAGOGIQUE THÉÂTRE DE L’ARPENTEUR + J’AVANCE + LE CHEMIN S’ÉTIRE Mise en scène : HERVÉ LELARDOUX Spectacle tout public voyants & non-voyants Durée : 1H10 Représentation scolaire : MAR 22 MARS à 14.30 Représentation tout public : MAR 22 MARS à 18.30 Tarif : 6€ par élève en séance scolaire ou 10€ la soirée dans le cadre du festival 360degrés Thèmes : différence, théâtre sonore, ressenti, imagination Classes concernées : Cycle III et collège Contact : Anne-Laure Gouriou, attachée de relations avec le public [email protected] 02.96.68.18.44 « … Que ce serait bien si nous pouvions entrer dans la Maison du Miroir ! Je suis sûr qu’il y a tellement de choses belles dedans ! Faisons comme s’il y avait un moyen d’y entrer. Faisons comme si la glace était devenue un rideau de gaze légère, à travers laquelle on peut passer. D’ailleurs voilà qu’il se transforme en une sorte de brouillard ! Nous n’aurons pas de mal à traverser… Le miroir commençait à fondre, se dissipait comme une superbe brume argentée. En un instant, Alice eut traversé la glace… » ‘La traversée du Miroir’ Lewis Carroll 1 + J’AVANCE + LE CHEMIN S’ÉTIRE « Jamais je n’arriverai à l’heure, se dit Noémie, plus j’avance, plus le chemin s’étire … Il s’allonge indéfiniment » Noémie ne nous voit pas. Elle ne voit pas les gens, ni les maisons, ni les voitures, ni le ciel, ni la mer. Elle ne voit pas les choses, elle voit autre chose, elle voit différemment. Noémie est aveugle. Le monde qui l’entoure, elle l’imagine. Alors elle le voit, derrière ses yeux fermés. Noémie est une petite fille comme les autres. Maline, curieuse, joyeuse et capricieuse aussi, comme tous les enfants qui parfois n’en font qu’à leur tête. Et comme tous les enfants, elle rêve d’aller à l’école toute seule. Tous les matins, son père l’accompagne jusqu’à l’école. Il lui enseigne le parcours, l’aide à prendre ses repères, pour qu’un jour elle puisse aller seule à l’école. Ce jour-‐là, c’est demain ! Le Grand Jour ! Elle est heureuse et elle a la trouille. Alors, ce soir-‐là, Noémie se répète le parcours, dans sa tête, elle le connait par cœur dans ses moindres détails. Elle se le répète Se le répète Se le répète Et puis, elle s’endort L’histoire commence avec la nuit. Celle qui précède le jour où Noémie va pour la première fois se rendre seule à l’école. Dans ses rêves, elle fait et refait le chemin, toute la nuit. À chaque fois, elle arrive en retard à l’école. Elle suit le chemin, retrouve ses repères, mais en dehors de ses repères, c’est le vide. Alors elle se lance, explore le vide qui l’entoure. Dans ses rêves le parcours se transforme devient un terrain d’aventures inédites, peuplé de rencontres imprévues. Des portes s’ouvrent sur l’inconnu, une plaque d’égout, elle descend, découvre une ville sous la ville habitée par des archéologues qui creusent depuis des années. Elle monte sur un manège qui ne cesse de tourner. Elle croise le lapin d’Alice qui comme elle, court après le temps. Les feux tricolores lui parlent, son portable la rappelle à l’ordre. Alors elle se dépêche mais plus elle avance plus le temps s’accélère, plus le chemin s’étire, plus elle est en retard. Et après un long périple, elle arrive enfin à l’école. Toute seule ! 2 + J’AVANCE + LE CHEMIN S’ÉTIRE Un enfant livré à lui-‐même dans l’espace urbain Son regard porté sur la ville, celui d’une enfant aveugle Une approche différente de la ville, qui éclaire autrement ce qui nous est banal Tous les enfants vivent dans un monde étranger, celui des adultes. Noémie aussi doit le comprendre, le faire sien. Cette curiosité au monde qui caractérise l’enfance, cet appétit de compréhension, de représentation, d’intériorisation et d’imagination est décuplé pour Noémie. Si tous les enfants doivent s’imaginer ce qu’ils ne comprennent pas, l’enfant aveugle doit également s’imaginer tout ce qu’il ne voit pas. Et ce qu’il ne voit pas I c’est à dire le monde I il doit se le représenter mentalement. En explorant le vide qui l’entoure, Noémie nous entraine dans son univers intérieur, son imaginaire. Elle nous dévoile sa lecture du monde. « … L’aveugle n’est pas claquemuré en lui-même. Il se sent enveloppé d’un espace concret dont il prend possession par l’imagination. Cette représentation mentale est nécessaire pour un jeune aveugle. Il porte en lui une carte des lieux qu’il traverse. Tous les obstacles, les différents accidents de la route y sont figurés, il les embrasse dans leur ensemble et il les fixe successivement. Il suit en quelque sorte sa propre image qui se déplace sur cette photographie intérieure… » ‘Le monde des aveugles’ Pierre Villey 3 « Entre le visible et l’invisible, le simple voile d’une paupière, mais on ne sait lequel est dedans lequel est dehors » ‘Les Villes Invisibles’ Italo Calvino … Cette nuit-‐là dans son rêve, Noémie pend l’ascenseur toute seule. Il s’arrête au rez-‐de-‐chaussée. La porte s’ouvre. Noémie sort et prend tranquillement à gauche, le couloir en chantonnant… Elle entend une voix qui chante la même chanson. Noémie s’arrête, tend l’oreille. Silence « C’est l’écho de ma voix » se dit-‐elle. Et elle reprend sa marche et sa chanson. Noémie ne voit pas mais à l’autre bout du couloir, une petite fille avance vers elle en chantonnant. Noémie s’arrête. Silence. Noémie avance d’un pas La petite fille aussi. Noémie tend la main. La petite fille tend la sienne, qui touche celle de Noémie, qui touche celle de la petite fille, qui touche celle de Noémie. Alors, du bout des doigts, Noémie suit doucement une ligne au creux de la main de la petite fille, remonte le long de son poignet, de son bras, c’est tout doux. Elle monte encore et ses doigts reconnaissent le tissu de sa robe, sa robe de printemps, sa préférée. Et puis à nouveau le grain de la peau qu’elle parcourt comme un livre, le cou, la ligne du menton, le lobe de l’oreille, Noémie pense à un papillon. Effleure son front, ses paupières fermées, caresse doucement le visage de la petite fille qui se tient devant-‐elle et lui sourit. Qui es-‐tu ? demande Noémie en souriant elle aussi. Je suis ton reflet, ton image dans le miroir Et tu me vois ? Bien sûr ! Si tu me décris dit Noémie, je te verrai aussi. Alors l’enfant du Miroir se penche et lui murmure à l’oreille Et elle lui parle de ses cheveux, de leur couleur de leur longueur, elle lui raconte ses joues, son nez, ses yeux etc… etc… 4 Noémie ne voit pas les couleurs du monde qui l’entoure. Elle ne voit pas le monde en noir et blanc comme dans les vieux films. Elle ne le voit ni blanc, ni noir. Alors, les couleurs, elle les imagine et les garde dans sa tête. Par exemple le rouge elle ne sait pas ce que c’est. Sa mère lui a dit « Rouge, c’est comme les cerises ». Quand Noémie mange une cerise, elle mange du rouge. Si bien qu’elle adore le rouge. Autant que les cerises. Pour elle, les couleurs sont des parfums, des odeurs, des senteurs. Pour Noémie les couleurs ont des saveurs. « … La langue que parle un enfant aveugle est une langue faite par et pour les voyants. Elle nomme 1000 objets qui sont hors de son commerce habituel, elle l’oblige à penser toutes ces choses nouvelles. Pour rétablir l’équilibre entre son expérience trop courte et son langage trop riche il a recours à des substituts, des représentations. Il brode, s’efforce de fabriquer pour chaque terme une forme concrète plus ou moins rudimentaire. Bien souvent, même le nom des couleurs ne reste pas pour lui de simples noms. Les termes rouge, clair, blanc, ne se réduisent pas à de simples sons. Peu à peu, des associations d’idées se forment autour d’eux, qui finissent par leur donner un contenu… » ‘Le monde des aveugles’ Pierre Villey 5 à propos de la scénographie I notes I UN THEATRE SONORE Ce spectacle s’inscrit dans l’expérimentation d’une écriture dramaturgique du son pour une forme de théâtre sonore, menée par la compagnie depuis 2001 ( 3 versions du projet ‘WALK MAN’ I ARCHEOLOGIE du PRESENT I etc) Un théâtre sonore pour emmener encore une fois le public vers l’écoute. Pour embarquer le spectateur voyant ou non voyant dans un voyage intérieur. Les sons suggèrent, évoquent des ailleurs spatiaux et temporels. Les sons fabriquent à la fois du récit et des espaces (réalistes ou oniriques). Les sons convoquent des images mentales. Le son est ici considéré comme matière concrète, palpable. Une matière théâtrale. UN ESPACE SONORE L’histoire se passe derrière les yeux fermés d’une enfant aveugle. (Un espace habité par les sons). La scénographie n’illustre pas cette histoire, elle évoque un studio d’enregistrement son. Deux comédiens et un bruiteur mettent à distance le récit. Le public assiste en direct à ‘l’enregistrement du spectacle’ et la fabrication de son univers sonore Les mots, les sons, deviennent des images mentales pour ceux qui ne voient pas. C’est l’univers sonore, perçu en priorité par les aveugles qui est ici mis en valeur. L’image (visuelle) n’est pas située au premier plan, ce qui est inhabituel pour les enfants voyants et peut les aider à prendre conscience de ce que perçoivent les aveugles. L’enfant Noémie n’est jamais visible, mais sa présence est suggérée par le son, sa canne sur le sol, les espaces urbains qu’elle traverse. Les espaces oniriques qu’elle s’invente permettent de la dessiner en creux, et à chacun de se l’imaginer. Une mise en scène d’images sonores, d’images invisibles. Des images à entendre, à ressentir, à recevoir différemment. 6 Depuis 1998, au sein du Théâtre de l'Arpenteur Hervé Lelardoux mène une démarche de création dans l'espace public intitulée ‘Ville Invisible’ En 2011 avec la création de ‘Voyages en Ville Invisible’ L'Arpenteur renouait avec le jeune public et proposait une approche adaptée aux enfants de la notion de Ville Invisible Cette nouvelle création + J’AVANCE + LE CHEMIN S’ÉTIRE est, elle aussi, plus particulièrement destinée au jeune public : un nouveau spectacle ‘en salle’ pour explorer le monde vu par une jeune aveugle. Une nouvelle traversée de l’Invisible. + J’AVANCE + LE CHEMIN S’ÉTIRE s’inscrit dans la continuité d’un travail mené par L’Arpenteur avec le concours de personnes non voyantes. 2002 : création de .WALK MAN.2. parcours immobile. Trois non-‐voyants dévoilaient leur propre vision de la ville, leur mémoire, leurs sensations, leurs images intérieures. Dans une salle plongée dans le noir, le spectacle embarquait le public dans un voyage immobile : la restitution de leurs échanges et de leur déambulation dans la ville. 2009 : Hervé Lelardoux proposait aux étudiants de la FAI AR de découvrir Marseille guidés par des non-‐voyants Marseillais. L'objet de ce travail était d'amener les étudiants à re-‐interroger leur propre rapport à la ville et par la confrontation au monde des aveugles et avec leur collaboration, à concevoir un projet artistique sur une représentation décalée de la ville. En amont de la création de + J’AVANCE + LE CHEMIN S’ÉTIRE L’ARPENTEUR mène pendant la saison 2013 . 2014 un atelier avec des enfants malvoyants et non-‐voyants en partenariat avec des instituts spécialisés (à Rennes l'Institut Angèle Vannier). En 2015 2016, un nouvel atelier est mené dans le même Institut, avec de nouveaux participants. Les enfants partent à la découverte du milieu urbain et produisent des récits imaginaires inspirés de cette expérience. Le projet mené avec ces enfants propose d'explorer et d'inverser la notion d'audio-‐ description à travers la réalisation d’une création sonore. 7 p r e ss e 8 +J’AVANCE +LE CHEMIN S’ÉTIRE festival Petits et Grands Nantes ‘A VOIR +J’AVANCE +LE CHEMIN S’ÉTIRE par Le Théâtre de L’Arpenteur Hervé Lelardoux est un metteur en scène, mais c’est avant tout un inventeur. Théâtre en salle ou de rue, installations urbaines, créations jeune public, collectages sonores, il ne cesse de dérouter et d’aller à la rencontre de nouveaux publics. Sans à priori. Sa réflexion sur l’enfance est profonde, sensible. Le regard qu’il porte sur le handicap l’est tout autant. Avec +J’AVANCE +LE CHEMIN S’ÉTIRE, il croise ces deux univers. « Tous les enfants vivent dans un monde étranger, celui des adultes a t’il noté. Noémie, mon personnage, doit aussi le comprendre, le faire sien. Cette curiosité au monde qui caractérise l’enfance, cet appétit de compréhension, de représentation, d’intériorisation et d’imagination est décuplé pour Noémie ». Dans la pénombre, un casque sur les oreilles, le spectateur est appelé à vivre ce qui constitue le monde de Noémie, ce qui le borde, avec les sons du quotidien comme autant de repères, sur le chemin de l’école, chaque matin. Un chemin sur lequel elle rêverait de faire un pas de côté, pour s’échapper et vivre vraiment. Elle en rêve, la nuit, dans son lit. « Si tous les enfants doivent s’imaginer ce qu’ils ne comprennent pas, l’enfant aveugle doit également s’imaginer tout ce qu’il ne voit pas. Et ce qu’il ne voit pas, c’est-‐à-‐dire le monde, il doit se le représenter mentalement. » souligne Hervé Lelardoux. Lors des premières de ce spectacle, au printemps dernier, nombreux étaient ceux qui en ressortaient troublés, certains les larmes aux yeux. Simples spectateurs comme professionnels aguerris, tous étaient traversés des mêmes émotions. +J’AVANCE +LE CHEMIN S’ÉTIRE est à coup sûr l’une des plus belles productions à découvrir cette saison.’ Cyrille Planson théâtre(s) automne 2015 9 +J’AVANCE +LE CHEMIN S’ÉTIRE 13, 14 15 décembre 2015 festival Théâtre à Tout Age Quimper ENTRETIEN ‘Dans sa pièce, +J’AVANCE +LE CHEMIN S’ETIRE, Le Théâtre de L’Arpenteur nous entraîne dans les pas d’une petite fille aveugle. Entretien avec le metteur en scène et scénographe, Hervé Lelardoux. Dans cette création, est-ce le son qui a guidé l’écriture dramaturgique ? « C’était vraiment un challenge pour moi de concevoir une scénographie sonore. J’ai écrit une histoire mais cela a toujours été pensé pour que ce qu’on voit sur le plateau ne soit pas ce qu’on voit dans sa tête. Le son a guidé le projet et amené à se poser plein de questions. J’ai fait l’expérience de me balader dans la ville, guidé par un aveugle, quand j’ai commencé mon travail avec les non-voyants. » Comment représenter cet univers qu’on ne voit pas, qui est dans la tête d’un mal-voyant ? « Cela fait des années que je travaille avec des non-voyants. J’ai fait un premier spectacle à Rennes qui était un parcours dans la ville où des aveugles nous racontaient des histoires. J’ai fait beaucoup d’autres expériences à Marseille. Je travaille avec des enfants dans une école, et j’ai des amis aveugles avec qui je discute beaucoup. Il y a eu beaucoup d’échanges sur comment les choses se représentaient dans la tête d’un aveugle dans la journée mais aussi dans ses rêves. Une bonne partie du spectacle se passe dans un rêve et toutes les sensations oniriques sont inspirées du vécu des nonvoyants. Il y a des transformations du réel comme pour nous, mais liées à des odeurs, à des touchers, à des questions qu’on se pose sur sa propre image, le rapport au miroir. La question qui me passionne depuis très longtemps c’est comment un spectateur de théâtre lit dans sa tête intimement le spectacle qu’il a devant les yeux. » 10 Cela suppose un dispositif scénique particulier ? « L’idée est de ne pas représenter directement sur scène l’histoire de cette petite fille pour laisser la place à l’interprétation du spectateur. Sur scène, il y a deux comédiens en train d’enregistrer une histoire. Le décor évoque un studio et on assiste à cette séance d’enregistrement. Chaque spectateur a un casque. Il est à la fois dans sa bulle, à la fois avec les autres et surtout projeté dans l’espace du personnage principal. Il se promène avec lui dans le métro, sous la terre, dans un manège qui accélère. Les comédiens font aussi des bruitages sur scène et interprètent toutes les voix des personnages que la petite fille rencontre dans son rêve. C’est une invitation parfois à fermer les yeux. L’idée est de faire vivre une expérience particulière au spectateur ? L’objectif premier est d’embarquer les gens dans une histoire étonnante d’une façon originale. Ce n’est pas un spectacle uniquement ‘accessible’ aux aveugles, c’est vraiment fait pour eux. C’est plutôt un spectacle ‘accessible’ aux voyants. » recueilli par Delphine Tanguy Le Télégramme 9 décembre 2015 11 Hervé Lelardoux Il dirige avec Chantal Gresset le Théâtre de l’Arpenteur, implanté à Rennes, et qu‘ils ont créé en 1985,. Ils avaient auparavant participé dès 1979 à la création du Théâtre du Point du Jour qu’ils quitteront en 1984. De 1979 à 1984, il met en scène de nombreux spectacles pour enfants et adultes sous l’appellation générique de théâtre du sensible : •Mamie Main•, •A fleur d’eau la dune•, •Dimanche, 14h15• Ce dernier spectacle sera recréé pour l’Arpenteur en 1994. ‘VOYAGES en VILLE INVISIBLE’, spectacle en salle pour jeune et tout public et nouvelle création de la démarche ‘VILLE INVISIBLE’, est actuellement en tournée. A partir de 2012 ı 2013 : ‘Rendez-vous dans la Ville Invisible’ ⏐ ARCHEOLOGIE du PRESENT ⏐ principales créations en salle . . . . . . . . . . +J’AVANCE +LE CHEMIN S’ETIRE. de Hervé Lelardoux ı VOYAGES en VILLE INVISIBLE. de Hervé Lelardoux ı Le Château. d’après F. Kafka ı L’Atelier d’Alberto Giacometti. de Jean Genet ı Palais Mascotte. de Enzo Cormann ı Ubu Roi . d’Alfred Jarry ı Agathe . de Jean-Pierre Renault ı Les Bâtisseurs d’Empire . de Boris Vian ı Bain de Foule, Douche Obligatoire . de Hervé Lelardoux ı Le silence des Vitrines. de Chantal Gresset et Françoise Pillet ı 2015 2011 2000 1996 1994 1992 1988 1986 1985 1984 principales créations hors salle . Pique Nique dans la Ville Invisible. de Hervé Lelardoux ı Rennes .WALK MAN.3. petite rumeur. de Hervé Lelardoux ı Rennes 2009 2003 - 2004 2004 à 2012 2002 2002 - 2004 ı recréations pour Paris, Dole, Bourg en Bresse .WALK MAN.2. parcours immobile. de Hervé Lelardoux ı Rennes .WALK MAN.1. parcours sonore . de Hervé Lelardoux ı Rennes ı recréations pour Marne la Vallée, Dunkerque, Saint-Herblain, Paris parc de Chamarande, Saint-Germain lès Arpajon 2004 – 2005 - 2006 2009 – 2010 - 2011 . Ville Invisible.2. inspiré de ‘Les Villes Invisibles’ d’Italo Calvino ı Rennes 1999 . Ville invisible.1. inspiré de • Les Villes invisibles • d’Italo Calvino ı Rennes, Brest, Saint-Brieuc, Saint-Nazaire, Strasbourg, Marseille . Température Extérieure: 0°. de H. Lelardoux, C. Gresset, A. Burkarth, J.Rault ı Rennes, Saint – Herblain, Dunkerque, . Expédition Lockman. de Hervé Lelardoux ı Rennes 1989 . Une nuit de Travers. en collaboration avec Roland Shön ı Rennes . Omnibus 426 . de Hervé Lelardoux ı Rennes et tournée . Souvenirs aux fenêtres. de Hervé Lelardoux ı Rennes, Angers 12 1998 à 2006 1991 à 1993 1986 et 1987 1984 1981 -1982 Il a également Conçu et réalisé la mise en scène, la scénographie et la lumière de spectacles de rock, chanson et danse pour Marc Seberg, Melaine Favennec, Gigi Caciuleanu, Daniel Paboeuf, Yann-Fanch Kemener et Didier Squiban. Signé la mise en scène de : . Ni Fini, Ni Infini. spectacle de Roland Shön ı Théâtre en Ciel ı . Le Montreur d’Adzirie. spectacle d’ombres pour Roland Shön ı Théâtre en Ciel ı . Kayassine . spectacle de trapèze volant, pour la Compagnie Les Arts Sauts ı . Brundibar. opéra pour enfants pour la Compagnie Louise Lame ı Chantal Galiana ı . Le secret du chat nu. spectacle d’ombres pour Roland Shön ı Théâtre en Ciel ı 2008 2005 1998 1997 1988 Signé la dramaturgie et la lumière de : . Deux . spectacle de la compagnie Le P’tit Cirk ı 2009 Il a conçu et dirigé les ateliers d’écriture pour « Rennes, Guide de la Ville Invisible » réalisé avec des spectateurs de . Ville invisible.1. Il a dirigé la réalisation d’un ouvrage collectif : « Rennes, Guide de la Ville Invisible », Edition Terre de Brume _ Théâtre de L’Arpenteur ı 1999 de « Tentative de restitution d’un lieu commun : la place de la Mairie » Edition Théâtre de L’Arpenteur ı novembre 1999, Il a participé aux opérations : ‘Un élu, un artiste ’ pilotée par Lieux Publics, à Sottevile lès Rouen – Marseille ı ‘Chantiers urbains ’ projet à l’initiative de Hors les Murs ı 2002 2003 – 2006 ‘La démarche Ville invisible’ du Théâtre de L’Arpenteur, fortement sollicitée, fait de 2011 à 2015 l’objet de partenariats avec: MARSEILLE PROVENCE CAPITALE CULTURELLE 2013, Sotteville-lès-Rouen, et retient l’attention de programmateurs institutionnels, de collectivités territoriales, d’universitaires, d’organismes de formation professionnelle, et d’autres partenaires, français et étrangers. Hervé Lelardoux enseigne le théâtre et la scénographie, Il est artiste associé, en tant que tuteur, à la FAIAR à Marseille 13 THÉÂTRE de L’ARPENTEUR direction Hervé Lelardoux & Chantal Gresset chargée de diffusion +J’AVANCE +LE CHEMIN S’ÉTIRE Pauline Bontemps 06 88 76 67 29 [email protected] L’ARPENTEUR 16, rue Guillaume Lejean - 35700 RENNES 00 33 (0)2 99 36 89 98 [email protected] wwww.les-arpenteurs.com 14