Rentrée littéraire 2013 - Fabrice Pliskin démonte l`art contemporain

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Rentrée littéraire 2013 - Fabrice Pliskin démonte l`art contemporain
Rentrée littéraire 2013 - Fabrice Pliskin démonte l'art contem...
19 août 2013 | Mise à jour 15h36
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Le Point.fr - Publié le 18/07/2013 à 07:34
Rentrée littéraire 2013 - Fabrice Pliskin démonte
l'art contemporain
Chaque jour, Le Point.fr vous fait découvrir le meilleur de la rentrée littéraire. Aujourd'hui,
"Impasse des bébés gris" de Fabrice Pliskin.
Fabrice Pliskin publie "Impasse des bébés gris" aux Editions Léo Scheer. © Emile/Sipa/Léo Scheer / Montage Le Point.fr
10
5
Par JÉRÔME BÉGLÉ
Michel est opticien. Il mène une vie banale. Pour la pimenter, il décide de se lancer dans l'art
contemporain en réalisant des performances aussi inutiles que spectaculaires. Rapidement, gravite
autour de lui une faune composée de snobs, de précieux ridicules, de pseudo-artistes, de margoulins, de
fans hystériques, de sceptiques, de profanes, de millionnaires... Il va d'échec en échec, mais, en dépit de
quelques périodes dépressives, persiste et s'enhardit. Il fait filmer ses ébats amoureux dans un petit
hôtel de Venise, organise de fausses filatures dans le centre de Paris, se fait photographier devant un
mur de yaourts dans des supérettes... Sa vie privée est un no man's land, mais rien ne semble détourner
ce Monsieur Tout-le-monde de la transformation de sa vie en une oeuvre d'art.
"Le Beau est de participer"
Pliskin réussit ici une charge ironique au second degré contre les tenants de l'art contemporain. Ainsi,
cette diatribe assénée à un boucher dans son magasin par un journaliste appelé Big Lips et qui se
prétend l'arbitre des élégances et des exigences de sa discipline : "Vous l'ignorez sans doute, mais il
existe des artistes illustres et prospères, dont l'art est de servir dans les musées des nouilles thaï ou de
la blanquette de veau. Renseignez-vous. Car, aujourd'hui, le Beau n'est plus dans l'oeuvre ; le Beau n'est
plus Cézanne ou les Beatles ; le Beau est de participer." Un dialogue loin d'être le seul fruit de
l'imagination d'un auteur...
Fabrice Pliskin est aujourd'hui journaliste au Nouvel Observateur. Au mitan des années 90, il fut l'un des
animateurs du mouvement Perpendiculaire, qui se proposait de réfléchir sur la culture de masse, l'art
contemporain et leur irruption dans la création littéraire. Nicolas Bourriaud et Michel Houellebecq furent
les leaders de ce mouvement qui a implosé lorsque ce dernier a connu ses premiers succès. Impasse
des bébés gris est resté fidèle à l'esprit fondateur de ce mouvement. Preuve qu'en vieillissant, on peut ne
rien perdre de son humour et de son audace...
Éditions Léo Scheer, 251 pages, 20 euros. À paraître le 28 août. Retrouvez notre dossier "Le meilleur de
la rentrée littéraire".
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19/08/13 15:38
Rentrée littéraire 2013 - Fabrice Pliskin démonte l'art contem...
http://www.lepoint.fr/culture/rentree-litteraire-2013-fabrice-pl...
DÉCOUVREZ - un extrait d'"Impasse des bébés gris" (p. 40-41) :
Emmurez-moi ! Emmurez-moi !
C'était un vendredi de janvier et, à sa demande, j'emmurais l'opticien dans sa cave. Je
l'emmurais comme on emmure un monstre ou la part de soi-même que l'on veut abolir. Un
bandeau de soie noire sur les yeux, il se tenait debout au fond de la salle humide et voûtée,
tandis que je maçonnais un mur de briques rouges. De temps à autre, il me tendait une pierre
par-dessus les rangées de brique et j'ajustais cette pierre avec une truelle. En regardant la
chaîne culturelle franco-allemande, il avait appris que les actionnistes viennois, dans la
deuxième moitié du XXe siècle, pratiquaient ces emmurements d'art. L'imitation des anciens
avait une bonne part dans ses débuts. C'était notre première performance ensemble et je m'en
souviendrais toute ma vie. Je pourrais dire : "J'étais là" et cet événement perdu, non filmé, sans
autre témoin que moi-même, existerait pour jamais en moi et par moi. Était-ce l'art ou l'homme
qui me remuait comme ça ?
Quand le mur fut à la hauteur de sa poitrine, Gilardin, d'une voix de condamné à mort, non
dépourvue de majesté, m'expliqua que cet emmurement était pour lui la meilleure façon de se
faire entendre d'une France anesthésiée, d'une France châtrée de toute transcendance, dit-il,
fier d'employer pour l'occasion un grand mot philosophique.
Je ne puis le jurer mais il me semble qu'il murmura le mot "sépulcre" quand ses deux yeux
disparurent derrière la dernière brique.
Le mur barrait un angle au fond de la cave et formait une cellule triangulaire où il était impossible
de s'allonger. J'abandonnais mon prisonnier esthétique à cette crypte dartreuse et moisie - cette
crypte de torture porn movie, comme disait notre ami le critique de cinéma - sans lumière, sans
nourriture, avec, pour tout bagage, une bouteille d'eau et quelques sachets de souricide
foudroyant. Était-ce mortification ou performance ? L'emmurement, je crois, correspondait dans
son programme à quelque rite d'initiation ou de régénération. Il lui fallait cela, semble-t-il, pour
renaître en artiste ou quelque chose de ce genre.
Dois-je l'avouer ? Cette marque de confiance m'étonnait et m'obligeait. J'étais sa geôlière. À
peine si j'ose écrire le mot : je voyais dans cette folie je ne sais quoi de romantique. Gilardin se
livrait à ma merci, comme s'il voulait éprouver ma loyauté. Je le dis sans volonté d'emphase. Ce
don de soi scellait notre alliance. Si je venais à mourir brusquement, par exemple dans un
accident de voiture, Gilardin mourrait aussi. Derrière les inexpugnables briques, il aurait beau
crier au secours, nul n'entendrait ses cris.
Je me déplâtrai sous la douche et je partis pour Nantes, où je photographiai les rues, au volant
de ma Google Car.
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Livre : Impasse des bébés gris par Fabrice Pliskin
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Livre : Impasse des bébés gris par Fabrice Pliskin
Par Christophe Cochart - Webmaster dans la catégorie livres . Information vue 223 fois
Publié le mardi 30 juillet 2013 03:05 et Mis à jour le mardi 30 juillet 2013
Mécontent de son pays et de sa condition, Michel Gilardin, un opticien de 58 ans, se
réinvente tous les week-ends en artiste contemporain. Il multiplie les performances
démesurées avec une ferveur problématique, voire dommageable pour ses proches.
Sa nouvelle passion l’amène à explorer différentes définitions
de l’art et de l’amour, d’abord avec Ravaka, une Malgache
qu’il a ren- contrée sur Internet, puis avec Kadidiatou, une
immigrée clandestine. Son épopée nous est narrée par une
de ses clientes et amies, une conductrice de « Google Car », que l’opticien associe
étroitement à ses prouesses esthétiques, pour le meilleur et surtout pour le pire.
Lire aussi la critique Critique Fabrice Pliskin
Nous vous invitons aussi à lire un extrait sur le site des éditions Léo Scheer
Sortie prévue le 28 août 2013.
Vous pouvez pré-commander votre exemplaire sur la FNAC.COM ou AMAZON.FR
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RENTRÉE LITTÉRAIRE 2013 : Impasse des bébés gris / Editions Léo Scheer | Blog des Arts
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RENTRÉE LITTÉRAIRE 2013 :
Impasse des bébés gris / Editions
Léo Scheer
Jeudi, 12 Septembre, 2013 - 16:14
Oui, elle existe et Fabrice Pliskin en est le guide…
Quel titre !... Apparemment, l'adresse existe à Paris. Il est question
d'un opticien de 59 ans, Gillardin, de patrons du CAC 40, d'art
contemporain (dites à l'auteur que l'art est partagé entre le Beau et le
Vrai, rien de gratuit...Signalez lui aussi, qu'il n'y a pas de biennale à
Bâle, simplement une foire), de la filature comme principe
d'humanisation, de Ravaka la malgache, de la rue de Turbigo devenue
l'association de trois continents Europe, Asie, Afrique (tout comme la
rue Vieille du Temple, la mondialisation avance à grands pas. Je l'ai
connue il y a plus de quarante ans. Elle était seulement le territoire des
héros de « la vérité, si je mens »), d'un film pornographique, de David
Bowie, de Kadidiatou l'africaine, de Google, etc. L'auteur Fabrice Pliskin
avait déjà publié plusieurs romans, chez Flammarion : Toboggan,
L'Agent dormant, le juif et la métisse, histoire d'un bourgeois de Paris.
Bien écrit. Une volonté de se détacher du réel. Faut-il, savoir de quoi
on parle, pour écrire un bon roman ? Broché. 250 p. 20€.
http://www.blog-des-arts.com/livres/rentree-litteraire-2013-impasse-des-bebes-gris-editions-leo-scheer
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News du 14/08/2013 14:21
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J'aurais voulu être un artiste : Michel Gilardin, opticien
la semaine, artiste contemporain le week-end
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Une fois n'est pas coutume, pour la rentrée littéraire
de septembre, le héros sera l'un des nôtres. Dans son
dernier livre « impasse des bébés gris » qui paraîtra
aux éditions Léo Scheer le 28 août prochain, le
journaliste Fabrice Pliskin met en scène la vie d'un
opticien ordinaire, Michel Gilardin, de 58 ans, qui
souhaite désespérément être connu.
Dès les premières pages de l'ouvrage, consultables
sur le site des éditions Léo Scherer, il ressort que la
vie de notre héros n'est pas simple. La nouvelle
concurrence, toujours plus exacerbée, sur le marché
de l'optique l'empêche de se distinguer « des
marchands de lunettes, il n'y avait plus que ça. Quand
fermait une librairie, un opticien ouvrait (...) C'était la
ruée vers une France vieillissante, une population
chassieuse, des bataillons de presbytes, les mauvais
yeux du papy boom. » Pour accéder aux dix premières
pages du livre suivez ce lien (avancez en cliquant en
haut
ou
en
bas
de
la
page):
http://www.leoscheer.com/extraits/Pliskin-Impasse-des-bebes-gris/
Ajoutez à cela la place qu'occupe dans les médias son homonyme, le protecteur de la
nature et photographe Gérard Gilardin, et c'est son existence même qui est ignorée.
Atol
Générale d'Optique
GrandOptical
Krys Group
Les Opticiens Conseils
Optic 2000
Optical Center
Pour sortir de cet anonymat, il décide de se réinventer en artiste contemporain
multipliant les performances inutiles, comme se faire photographier devant un mur de
yaourts en superettes ou faire filmer ses ébats amoureux. D'idées saugrenues en coups
d'éclats superflus, Michel Gilardin commence à attirer des personnes « branchées »
adeptes de son art...
L'ouvrage de 251 pages sera vendu 20 euros.
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Encres Vagabondes : Fabrice PLISKIN, Impasse des bébés gris
26/09/13 14:20
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Fabrice PLISKIN
Retour
Sommaire
Lectures
Impasse des bébés gris
"…cultivons le petit bonhomme gris, l'anti-féerie
faramineuse, transfigurons le banal, le morne, l'ordinaire.
Faisons chiant, faisons chic."
Pour échapper à sa condition, au ressassement des saisons, à
l'anesthésie des ans, bref, à la banalité du quotidien, un
marchand de lunettes se lance dans l'art contemporain. "Le
week-end, l'opticien se dilatait en artiste."
Soutenu par les musiciens de sa Batucada, groupe de
percussionnistes de tradition brésilienne, il vole de
performances en installations, sur un rythme de samba. Ses
œuvres qui finissent par se confondre avec les gestes de sa
vie quotidienne, absurdes et dérisoires, sont en permanence
filmées et nous sont racontées par sa meilleure amie,
secrètement amoureuse de lui. Quand elle ne le filme pas, elle
pilote une des Google cars qui sillonnent les routes de France
et essuie dans sa passion pour l'opticien comme dans son
métier, de cruelles rebuffades.
A photographier les carrefours de France, j'excitais malgré
moi les haines vicinales. Du côté d'Amiens, une famille
blonde se déculottait sur mon passage, en signe de mépris.
Cinq culs tout blêmes, multipare, poilu, éphèbe, malgracieux,
minuscule.
Léo Scheer
(Août 2013)
256 pages - 20 €
Michel Gilardin part avec un gros handicap pour être reconnu
sur le marché de l'art : c'est un petit commerçant parisien.
Pour le monde de l'art : une bête fade, la race sans mystère et
http://www.encres-vagabondes.com/magazine2/pliskin.htm
Page 1 sur 3
Encres Vagabondes : Fabrice PLISKIN, Impasse des bébés gris
sans prestige des boutiquiers. Mais comme dans l'art
contemporain tout est possible et qu'on n' était jamais
absolument sûr, quand on prenait le train, quand on passait
l'aspirateur, quand on avalait un somnifère, bref, quand on
vaquait à ses occupations, de ne pas être en train de faire de
l'art, Gilardin, finira par exposer dans le saint des saints : le
centre d'art contemporain de la Punta della Dogana,
l'ancienne douane des mers à Venise ! Le bébé gris, l'homme
de boutique devient célèbre !
Car il avait développé une maladie moderne, disait-il. A
force de voir des célébrités embonpoints, des célébrités
bourrelets, des célébrités cellulite, à force de voir les sept
poitrines les plus mal refaites, les orteils difformes
d'Evangéline, l'aisselle hirsute de Britney, les cheveux gras
de François-Xavier, les vomissements de Vanessa, à force de
voir les célébrités prises en flagrant délit de se curer le nez
ou les dents, à force de voir ce petit homme trapu et cramoisi
qui courait en short, parmi ces gardes du corps, dégoulinant
joggeur au bord de la syncope vagale, crapaude immanence
à glandes – le président de la république –, Michel Gilardin
vivait dans la crainte vague de retrouver un jour sa photo
dans un magazine.
26/09/13 14:20
Fabrice Pliskin,
né à Dakar en 1965,
est journaliste culturel
au Nouvel Observateur.
Impasse des bébés gris est
son cinquième roman.
Bio-bibliographie
sur Wikipédia
C'est jouissif, caustique, cruel, lamentable. L'art
contemporain, le snobisme, la bêtise, le parisianisme ne sont
pas les seuls écornés, tout le monde en prend pour son grade,
les obscurs, les flagorneurs, les artistes, les amoureux transis,
les critiques d'art, les journalistes, les patrons du CAC 40, les
écolos, les sans papiers, les présidents… Il y faudrait un
inventaire à la Prévert, ce que Pliskin fait aussi d'ailleurs,
avec bonheur.
Mais surtout ce que je retiendrai d'Impasse des bébés gris,
c'est le festival du mot, la luxuriante débauche de
propositions, l'asyndète poussée à son paroxysme, une
écriture jubilatoire qu'on lit dans le même état ! Devenons
dithyrambique comme Big Lips, le journaliste hyperbolique
du roman : il y a du Bouvard et Pécuchet dans ce couple
improbable du petit commerçant et de sa groupie et
assurément du Flaubert, voire du Céline, dans le style de
Pliskin ! Sa phrase, à l'instar des performances de Michel
Gilardin, des baudruches, après s'être gorgée, saturée, se
saborde elle-même : par trop plein, à force d'entassements,
http://www.encres-vagabondes.com/magazine2/pliskin.htm
Page 2 sur 3
Encres Vagabondes : Fabrice PLISKIN, Impasse des bébés gris
26/09/13 14:20
elle explose comme nous, de rire.
Sylvie Lansade
(26/09/13)
http://www.encres-vagabondes.com/magazine2/pliskin.htm
Page 3 sur 3
Impasse des bébés gris - Fabrice Pliskin - Editions Léo Scheer - Le Blog de Moon
08/11/13 17:03
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fabrice pliskin "impasse des bébés gris"
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Le Blog de Moon > LIVRES-ROMANS > Impasse des bébés gris - Fabrice Pliskin - Editions Léo Scheer
25/10/13
Impasse des bébés gris - Fabrice Pliskin - Editions Léo Scheer
Récit tendre et burlesque digne d’une bande dessinée, "Impasse des bébés gris" est une
satire douce amère du monde contemporain gouverné par les médias et la quête de
reconnaissance.
L’art conceptuel traité avec humour et lucidité.
LE BLOG DE MOON
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DU SHOPPING VIRTUEL * SERIAL LECTRICE A
PLEIN TEMPS * Ecrire est une façon de parler sans
être interrompu... Jules Renard *
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Mécontent de son pays et de sa condition, Michel Gilardin, un opticien de 58 ans, se
réinvente tous les week ends en artiste contemporain.
Il multiplie les performances démesurées avec une ferveur problématique, voire
dommageable pour ses proches.
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Sa nouvelle passion l’amène à explorer différentes définitions de l’art et de l’amour, d’abord
avec Ravaka, une Malgache qu’il a rencontrée sur Internet, puis avec Kadidiatou, une
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Son épopée nous est narrée par une de ses clientes et amies, une conductrice de "Google
Car", que l’opticien associe étroitement à ses prouesses esthétiques, pour le meilleur et
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