critères d`accès et de fin d`intervention
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CRITÈRES D’ACCÈS ET DE FIN D’INTERVENTION Au service des personnes ayant une déficience physique Conception et réalisation Catherine Lemay Professionnelle chargée de projet à l’accès Lucie Lafrenière Conseillère à la direction générale, gestionnaire d’accès Yvon Legris Directeur de la qualité et du développement de l’expertise Annie Carrier Technicienne en administration à la direction générale Dans ce document, le générique masculin est utilisé dans le seul but d’alléger le texte et désigne tant les femmes que les hommes. Toute reproduction totale ou partielle de ce document est autorisée, à condition que la source soit mentionnée. Document disponible sur le site Internet : www.centreinterval.qc.ca Dernière mise à jour : 2010-10-19 PRÉAMBULE Offrir la gamme et l’intensité des services requis par les personnes ayant une déficience physique et offrir le premier service au moment opportun sont des enjeux primordiaux pour le Centre de réadaptation en déficience physique InterVal. Il en est de même de la gestion équitable de l’accès dans ses divers programmes et points de service. En juin 2008, le Ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) lançait « Le Plan d’accès aux services pour les personnes ayant une déficience ». Ce plan d’accès est un outil à l'intention des agences de santé et de services sociaux (ASSS) et des établissements pour baliser l’accès et la continuité des services destinés aux personnes ayant une déficience. Il comprend des standards relatifs à l’accès aux services et à leur continuité. Afin d’arriver à une approche systématique de la gestion de l’accès et d’améliorer graduellement les processus selon les standards définis dans le plan d’accès, une révision en profondeur des activités liées au processus d’accès a été entreprise au CRDP InterVal, dont une révision des critères d’admission/inscription et des critères de fin d’intervention. Ce document présente de façon détaillée et pour chaque catégorie de clientèle, les critères d’admissibilité à nos services ainsi que des critères plus généraux de fin des interventions. Ces critères s’appliqueront de façon uniforme dans tous les points de service, dans le but d’assurer une gestion équitable de l’accès. Le document est une pièce importante qui aura un impact certain sur deux des déterminants de la qualité des services du référentiel Qualité de l’établissement : l’accessibilité et la continuité. Il devient une pièce qui s’imbrique étroitement aux éléments structurants l’offre de services : la mission, la clientèle cible et les principes de hiérarchisation des services. Il vient enrichir, susciter réflexion et dialogue qui permettront d’actualiser plus efficacement le cadre de référence clinique de l’établissement dans la complémentarité et l’interdépendance de ses composantes : un code d’éthique, une définition partagée du processus de réadaptation et de sa finalité, un cadre conceptuel de référence (le processus de production du handicap), une philosophie d’intervention écosystémique axée sur l’intégration et la participation sociale, un fonctionnement par programme constitué d’équipes travaillant en interdisciplinarité, une relation de partenariat favorisant la coopération entre l’équipe et le système client, des cadres logiques d’intervention basés sur la compréhension des problématiques clientèles, un partenariat interétablissements et interréseaux. Il s’agit d’un document de référence à l’usage des personnes de l’établissement qui ont la responsabilité de rendre les décisions concernant l’admissibilité des demandes de service. Il sera aussi utile à nos partenaires avec qui nous souhaitons développer une vision commune des besoins de la clientèle et de la hiérarchisation des services, afin de travailler ensemble à l’amélioration de la complémentarité et de la continuité des services, permettant ainsi une fluidité du cheminement des personnes à travers les programmes-services. Soulignons que cet outil est appelé à évoluer et à se préciser au fil de son expérimentation, tant à l’interne qu’à l’externe. 3 REMERCIEMENTS Ce document de référence est le fruit du travail concerté de gestionnaires et d’intervenants de tous les programmes du CRDP InterVal, sous la supervision de la direction de la qualité et du développement de l’expertise (DQDE) et de la gestionnaire d’accès de l’établissement, sans oublier le remarquable travail de coordination effectué par Mme Catherine Lemay, professionnelle à la DQDE. Nous tenons donc à remercier les personnes qui, par leur implication active et leur disponibilité, ont non seulement contribué à l’enrichissement du contenu et à la qualité du présent document, mais ont aussi collaboré à la recherche de solutions aux problèmes d’accessibilité et de continuité : Déficience auditive Chantal Bergeron Ginette Diamond Béatrice Genest Caroline Marcoux Caroline Mercier Bélinda Proulx Sophie Roy Danielle St-Onge Déficience motrice enfants Nancy Baril Marjolaine Caron Louise Frigon Isabelle Larouche Luce Laurendeau Lyne Roberge Déficience motrice adultes Simon Brouillard Nathalie Girard Louise Goyette Josée Massicotte Geneviève Picard Édith Trudel Anne-Élizabeth Viel Déficience visuelle Huguette Aubry Isabelle Bordeleau Mireille Bourgeois Ginette Diamond Anne Évrard Anne-Marie Grandmont Guylaine Trottier Déficience du langage Cindy Bonenfant Mireille Bourgeois France Fortin Isabelle Larouche Dominique Morin Comité de pilotage Yvon Legris Martine Morin Bernard Michallet Lucie Lafrenière Catherine Lemay Merci à Dre Louise Dumas, chef des affaires médicales, Dr Serge Baril et Dre Josée Fortier pour leur contribution. 4 TABLE DES MATIÈRES PRÉAMBULE .............................................................................................................................................. 3 REMERCIEMENTS ..................................................................................................................................... 4 LISTE DES ACRONYMES ......................................................................................................................... 6 DÉFINITION DE LA CLIENTÈLE EN DÉFICIENCE PHYSIQUE.......................................................... 7 CRITÈRES GÉNÉRAUX D’ACCÈS AU CRDP INTERVAL.................................................................... 9 ARBRE DÉCISIONNEL CLARIFIANT LA NÉCESSITÉ DE RECOURIR AUX SERVICES DE 2E LIGNE EN FONCTION DES BESOINS DE L’USAGER ............................................................. 11 CRITÈRES SPÉCIFIQUES D’ACCÈS AU CRDP INTERVAL ............................................................... 13 Personnes ayant une déficience auditive ..................................................................................................... 14 Personnes ayant une déficience du langage ................................................................................................ 17 Enfants et adolescents ayant une déficience motrice .................................................................................. 21 Adultes et aînés ayant une déficience motrice ............................................................................................ 25 Personnes ayant une déficience visuelle ..................................................................................................... 30 CRITÈRES DE FIN D’INTERVENTION AU CRDP INTERVAL .......................................................... 33 CRITÈRES DE RÉINSCRIPTION ............................................................................................................ 35 ANNEXES .................................................................................................................................................. 37 ANNEXE 1 – Définition – Incapacités significatives et persistantes, « incluant épisodiques »................. 38 ANNEXE 2 – Observation d’indicateurs de fin de soins actifs .................................................................. 39 ANNEXE 3 – Documents obligatoires pour les demandes de services ...................................................... 40 ANNEXE 4 – Diagnostics les plus fréquents en déficience motrice enfants et adolescents....................... 41 ANNEXE 5 – Norme ASIA ........................................................................................................................ 43 ANNEXE 6 – Diagnostics les plus fréquents en déficience motrice adultes .............................................. 44 ANNEXE 7 – Critères distinctifs d’admission et d’inscription dans les SAG, UCDG, URG et URFI ...... 46 ANNEXE 8 – Blessures orthopédiques graves ou toute autre blessure grave (BO/ABG) ......................... 47 RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES .................................................................................................... 48 5 LISTE DES ACRONYMES ABG AERDPQ ASIA ASSS ASA AVC BOG CHRTR CRDP CSSS DMLA HSD HSA IRDPQ MSSS OMS ORL PII PPH RA RAMQ RI RTF SAG SDRC SEMO SEP SLA TCC TTA UCDG URFI URG Autres blessures graves Association des établissements de réadaptation en déficience physique du Québec La norme ASIA est un critère d'évaluation du degré de complétude d'une lésion médullaire établi par l'American Spinal Injury Association. Il s'agit d'un standard international Agence de la santé et des services sociaux Aides de suppléance à l’audition Accident vasculaire cérébral Blessure orthopédique grave Centre hospitalier régional de Trois-Rivières Centre de réadaptation en déficience physique Centre de santé et de services sociaux Dégénérescence maculaire liée à l’âge Hémorragie sous-durale Hémorragie sous-arachnoïdienne Institut de réadaptation en déficience physique de Québec Ministère de la Santé et des Services sociaux Organisation mondiale de la santé Oto-rhino-laryngologiste Plan d’intervention individualisé Processus de production du handicap Ressource alternative Régie de l’assurance maladie du Québec Ressource d’hébergement intermédiaire Ressource de type familial Service ambulatoire gériatrique Syndrome douloureux régional complexe (algodystrophie) Service externe de main-d’œuvre Sclérose en plaques Sclérose latérale amyotrophique Traumatisme cranio-cérébral Trouble de traitement auditif Unité de courte durée gériatrique Unité de réadaptation fonctionnelle intensive Unité de réadaptation gériatrique 6 DÉFINITION DE LA CLIENTÈLE EN DÉFICIENCE PHYSIQUE 7 DÉFINITION DE LA CLIENTÈLE EN DÉFICIENCE PHYSIQUE Les services en déficience physique s’adressent aux personnes, de tous âges, dont la déficience d’un système organique entraîne ou risque, selon toutes probabilités, d’entraîner des incapacités significatives et persistantes (incluant épisodiques) reliées à l’audition, à la vision, au langage ou aux activités motrices et pour qui la réalisation des activités courantes et l’exercice des rôles sociaux sont ou risquent d’être réduits. La nature des besoins de ces personnes fait en sorte que celles-ci doivent recourir, à un moment ou à un autre, à des services spécialisés de réadaptation et, lorsque nécessaire, à des services de soutien à leur participation sociale. À la suite de : - D’un événement traumatique; - D’un dépistage et évaluation complémentaire; - D’une évaluation diagnostique. Et en présence : - D’une stabilité médicale; - D’un pronostic favorable; - D’une capacité d’apprentissage; - De motivation; 8 CRITÈRES GÉNÉRAUX D’ACCÈS AU CRDP INTERVAL 9 CRITÈRES GÉNÉRAUX D’ACCÈS AU CRDP INTERVAL Diagnostic ou problématique de la personne en lien avec une déficience physique (motrice, visuelle, auditive ou du langage). Personne dont l’état de santé est stabilisé1 (ANNEXE 2, critères de fin de soins actifs). Personne de tout âge dont la condition permet de réaliser des progrès significatifs en termes d’apprentissage et de réalisation des habitudes de vie dans le cadre d’un plan d’intervention individualisé (PII). - Pronostic favorable en termes de potentiel de réadaptation lorsque sont considérées les conditions associées, la tolérance à l’effort, la capacité d’apprentissage et la motivation de la personne. Personne qui réside sur le territoire de la Mauricie et du Centre-du-Québec. DÉCISION D’ADMISSIBILITÉ « Pour prendre la décision d’admissibilité, le CRDP InterVal doit répondre, pour chaque demande et sur la base des informations »2 contenues au dossier (diagnostic, identification d’une déficience physique, motifs de la demande), aux questions suivantes : ANALYSE DE LA PERTINENCE DE LA DEMANDE : Le diagnostic ou la problématique sont-ils en lien avec la déficience physique ? La personne présente-t-elle ou est-elle susceptible de présenter des incapacités significatives et persistantes ? Les incapacités ont-elles un impact sur la réalisation d’une ou de plusieurs habitudes de vie de la personne ? ANALYSE DE LA PERTINENCE DE SERVICES DE DEUXIÈME LIGNE : L’intervention de réadaptation spécialisée peut-elle contribuer à amener des gains significatifs à la réalisation d’une ou de plusieurs habitudes de vie (positionnement sur le pronostic favorable ou défavorable) ? ET/OU L’intervention d’adaptation spécialisée peut-elle faciliter la réalisation d’une ou de plusieurs habitudes de vie (positionnement sur les aides techniques spécialisées, intervention sur l’environnement physique et humain)3? 1 2 3 La personne n’est pas fébrile, les signes vitaux sont stables et il n’y a pas eu de changement important dans sa condition médicale ou dans ses traitements durant les dernières 48 heures. Les déficits neurologiques, s’il y a lieu, sont inchangés ou améliorés. La personne peut se nourrir oralement ou par voie gastrotomie. Si trachéotomie, doit être permanente, sinon devra être sevrée de sa trachéotomie. AERDPQ (2008), Plan d’accès aux services pour les personnes ayant une déficience physique, guide d’interprétation, p. 14. AERDPQ (2008), Guide portant sur des situations litigieuses d’admissibilité de certaines clientèles dans les établissements de réadaptation en déficience physique, p.2. 10 ARBRE DÉCISIONNEL CLARIFIANT LA NÉCESSITÉ DE RECOURRIR AUX SERVICES DE 2E LIGNE EN FONCTION DES BESOINS DE L’USAGER 11 ARBRE DÉCISIONNEL CLARIFIANT LA NÉCESSITÉ DE RECOURIR AUX SERVICES DE 2e LIGNE EN FONCTION DES BESOINS DE L’USAGER 4et5 1. Le diagnostic ou la problématique sont-ils en lien avec la déficience physique (déficience motrice, déficience visuelle, déficience auditive, déficience du langage) OUI NON Orientation vers le bon service et le bon établissement 2. La personne présente-t-elle ou est-elle susceptible de présenter des incapacités significatives et persistantes? OUI NON Orientation vers le bon service et le bon établissement 3. Les incapacités ont-elles un impact sur la réalisation d’une ou de plusieurs habitudes de vie de la personne? Les habitudes de vie sont les activités quotidiennes et les rôles sociaux qui assurent la survie et l’épanouissement d’une personne dans la société tout au long de son existence. Elles sont reliées aux aspects suivants : Nutrition Condition corporelle Soins personnels Communication OUI Habitation Déplacements Responsabilités Relations interpersonnelles Communauté Éducation NON Orientation vers le bon service et le bon établissement 4. L’intervention de réadaptation spécialisée peut-elle contribuer à amener des gains significatifs à la réalisation d’une ou plusieurs habitudes de vie (pronostic favorable)? OUI 5. L’intervention d’adaptation spécialisée peut-elle faciliter la réalisation d’une ou plusieurs habitudes de vie (aides techniques spécialisées, intervention sur l’environnement physique ou humain)? NON Orientation vers le Centre de réadaptation en déficience physique 4 5 Travail Loisirs Autres habitudes OUI NON Orientation vers le bon service et le bon établissement CENTRE DE RÉADAPTATION LA MAISON (2004). Arbre décisionnel. AERDPQ (2008), Plan d’accès aux services pour les personnes ayant une déficience physique, guide d’interprétation, p. 29. 12 CRITÈRES SPÉCIFIQUES D’ACCÈS AU CRDP INTERVAL PERSONNES AYANT UNE DÉFICIENCE AUDITIVE 13 PERSONNES AYANT UNE DÉFICIENCE AUDITIVE Le programme en déficience auditive comporte deux dimensions : 1. Un programme de réadaptation en déficience auditive. 2. Un service d’attribution d’aides techniques (ASA : Aides de suppléance à l’audition). Une personne peut être inscrite à un ou l’autre des programmes ou dans les deux à la fois. PROGRAMME DE RÉADAPTATION EN DÉFICIENCE AUDITIVE CLIENTÈLE CIBLE Globalement, la clientèle cible du programme se décrit comme étant toute personne qui présente une diminution persistante de l’acuité auditive et/ou de l’identification de la parole, un trouble de traitement auditif ou un acouphène au point de connaître des obstacles à son développement ou à son intégration sociale, professionnelle, familiale et scolaire6 et qui nécessite des services spécialisés d’adaptation, de réadaptation et d’intégration sociale. La personne présentant une telle condition sera considérée comme étant admissible à nos services. Plus précisément : Pour les enfants : une perte à au moins une oreille d’au moins 20 dB HL, sur trois des quatre fréquences suivantes : 500 Hz, 1000 Hz, 2000 Hz, 4000 Hz. Pour les adultes : une perte à la meilleure oreille d’au moins 25 dB HL aux mêmes fréquences. Adultes et enfants : trouble de traitement de l’audition (TTA), des acouphènes, surdicécité. N.B. : Sont également admissibles au programme, en provenance d’un programme interne ou d’un autre CRDP, des personnes présentant une problématique sévère sur le plan de la communication et qui requièrent des services spécialisés en communication gestuelle, tel que démontré par les évaluations et les suivis préalables. Par exemple, des personnes ayant été admises au programme déficience du langage pour des diagnostics d’agnosie verbale ou de dyspraxie verbale pourraient aussi être suivies au programme en déficience auditive pour des besoins en lien avec le langage signé. Ainsi, pour une même clientèle, ces deux programmes peuvent être appelés à collaborer. DESCRIPTION DE LA CLIENTÈLE CIBLE (DIAGNOSTICS LES PLUS FRÉQUENTS) SURDITÉ (OU HYPOACOUSIE) Déficit auditif découlant d’une atteinte d’une ou des portions de l’oreille et désignant la perte complète ou partielle de la capacité auditive à l’une ou aux deux oreilles. La surdité est dite neurosensorielle si l’atteinte se situe au niveau de l’oreille interne ou dans la portion périphérique du nerf auditif. Ce type de perte est habituellement permanent. La surdité est dite conductive lorsque l’atteinte est dans la portion de l’oreille externe ou moyenne. Celle-ci est souvent réversible avec un traitement médical ou chirurgical. La surdité mixte, quant à elle, résulte d’une combinaison d’une atteinte auditive conductive et neurosensorielle. Le handicap associé à la déficience auditive est variable selon le degré et le type de surdité, l’âge, les habitudes de vie, etc.7 6 7 http://www.centreinterval.qc.ca/fr/services/deficience_auditive.asp - consulté en février 2009. Définition inspirée de l’OMS et de Canadian audiology. 14 ACOUPHÈNE « L’acouphène est un terme utilisé pour désigner des bruits ou des sons qui sont entendus dans une oreille ou les deux et qui ne proviennent pas d’une source extérieure. Ils sont souvent décrits comme des bourdonnements de haute fréquence ou encore comme un tintement, un sifflement, un chuintement, des battements, un vrombissement ou une variété d’autres sons »8. Les acouphènes peuvent se manifester de façon continue ou intermittente et être d’intensité variable, se présenter avec ou sans surdité. L’acouphène peut provoquer un dérangement menant à un handicap léger à important.9 TROUBLES DE TRAITEMENT AUDITIF « Le trouble de traitement auditif (TTA) est une limitation persistante des capacités altérant la performance dans le traitement du signal acoustique qui ne s’explique pas uniquement par une atteinte de la sensibilité auditive. Un trouble du traitement auditif désigne, par exemple, un ensemble de limitations de la performance au plan de la perception d’un signal dans le bruit, de la latéralisation, de la localisation, de la discrimination auditive, de l’identification de patrons auditifs et de l’organisation séquentielle ».10 Les enfants atteints d’un TTA peuvent avoir un développement langagier, communicationnel, cognitif et social compromis. SURDICÉCITÉ « Une personne est considérée comme étant atteinte de surdicécité lorsqu’elle a subi une perte importante de la vue et de l’ouïe, soit un déficit tel qu’aucun de ces deux sens ne lui procure un accès fiable à l’information. Les personnes atteintes de cette combinaison de pertes sensorielles éprouvent des difficultés importantes d’apprentissage dans tous les aspects de leur développement»11. Bref, ces personnes présentent d’importantes difficultés d’intégration et de participation sociale. N.B. : Selon les besoins, les personnes atteintes de surdicécité peuvent bénéficier d’un suivi conjoint aux programmes déficience auditive et déficience visuelle. PARTICULARITÉ DE L’OFFRE DE SERVICE POUR L’IMPLANT COCHLÉAIRE Le programme de déficience auditive offre les services de réadaptation en lien avec l’implant cochléaire (référence, interventions pré et post implantation, dont la réadaptation fonctionnelle intensive). RÉFÉRENCES AU PROGRAMME DE RÉADAPTATION Pour toute demande d’inscription, un rapport d’évaluation audiologique est nécessaire, sauf pour les cas d’acouphènes où le rapport de l’oto-rhino-laryngologiste (ORL) est suffisant. La personne peut être référée par un audiologiste, un ORL, ou tout autre intervenant du réseau de la santé, du réseau de l’éducation, ainsi que les partenaires du privé. La demande peut aussi provenir de la personne elle-même12 ou d’un de ses proches habilité à agir en son nom13. 8 9 10 11 12 13 http://www.canadianaudiology.ca/consommateurs/acouphene/ - consulté en février 2009. PROULX, B. et MILOT, A. (2009). Aspects audiologiques et psychologiques des acouphènes, Présentation power point dans le cadre du colloque du Centre de réadaptation en déficience physique InterVal, mai 2009. OOAQ (2007). Révision des pratiques en audiologie entourant le trouble de traitement auditif (TTA) chez l’enfant, Rapport du comité ad hoc, p.2. MUNROE Stan. (2001). La création d’un registre national et volontaire des personnes atteintes de surdicécité au Canada; résultats de l’étude menée de 1999 à 2001, Ottawa, Association canadienne de la surdicécité et de la rubéole (CDBRA), 93p. Si la demande provient « de la personne elle-même ou d’un de ses proches habilité à agir en son nom », une condition s’applique : la personne doit avoir consulté dans la dernière année un professionnel habilité à poser un diagnostic ou à conclure à la présence d’une déficience auditive. Le demandeur doit pouvoir transmettre à l’établissement un document produit par ce professionnel. AERDPQ (2008), Plan d’accès aux services pour les personnes ayant une déficience physique, guide d’interprétation, p.11. 15 ATTRIBUTION D’AIDES TECHNIQUES (AIDES DE SUPPLÉANCE À L’AUDITION) L’accès au service d’aides de suppléance à l’audition (ASA) est régi par la loi de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) et des critères d’attribution sont bien définis. Il s’adresse à toute personne malentendante éprouvant des difficultés persistantes à la détection de certaines sonneries, à l’utilisation du téléphone ou à l’écoute de la télévision, etc. Ainsi, à titre de distributeur des aides de suppléance à l’audition pour la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ), le centre est en mesure de remettre les équipements les plus adaptés à la personne et d’en expliquer le fonctionnement. RÉFÉRENCES AU SERVICE D’AIDES TECHNIQUES Pour toute demande d’inscription au service d’aides de suppléance à l’audition (ASA), la personne doit consulter un audiologiste et un médecin spécialiste ORL (si son certificat médical est non permanent) qui sont en mesure de compléter et d’expédier les documents requis au centre pour l’attribution des aides nécessaires à l’autonomie de la personne. Les trois documents suivants sont requis : - Rapport audiologique (datant de moins d’un an); - Recommandation d’aides de suppléance à l’audition (formulaire 3485, datant de moins d’un an); - Certificat médical permanent ou non permanent (datant alors de moins d’un an). 16 PERSONNES AYANT UNE DÉFICIENCE DU LANGAGE 17 PERSONNES AYANT UNE DÉFICIENCE DU LANGAGE PROGRAMME DE RÉADAPTATION EN DÉFICIENCE DU LANGAGE CLIENTÈLE CIBLE DU PROGRAMME Sont admissibles au programme déficience du langage, les enfants de 0 à 17 ans ayant : Un trouble primaire et persistant du langage (dysphasie) ou hypothèse de trouble primaire du langage (dysphasie) dans les sphères expressive ou expressive et réceptive; Une dyspraxie verbale ou hypothèse de dyspraxie verbale; Une agnosie verbale auditive ou surdité verbale; Un bégaiement (enfant et adulte). Sont également admissibles au programme déficience du langage les adultes de 18 ans et plus présentant une problématique de bégaiement. N.B : Selon l’ordre des orthophonistes et audiologistes du Québec14, « les milieux de recherche et les milieux cliniques n’utilisent pas nécessairement un langage commun pour décrire la dysphasie ». Ainsi, les différentes appellations « trouble primaire du langage et trouble primaire et persistant du langage » sont utilisées à titre de synonymes et correspondent au même diagnostic, soit celui de dysphasie. DESCRIPTION DE LA CLIENTÈLE CIBLE ENFANTS PRÉSENTANT UN TROUBLE PRIMAIRE ET PERSISTANT DU LANGAGE (DYSPHASIE) OU UNE HYPOTHÈSE DE TROUBLE PRIMAIRE DU LANGAGE (DYSPHASIE) DANS LES SPHÈRES EXPRESSIVE OU EXPRESSIVE RÉCEPTIVE 15 Le trouble primaire et persistant du langage (dysphasie) est défini comme suit par l’ordre des orthophonistes du Québec : « Trouble primaire du langage, dans les sphères expressive ou expressive et réceptive, qui s’observe par des atteintes variables affectant le développement de plus d’une composante du langage (i.e phonologique, morphologique, syntaxique, sémantique, pragmatique). En plus d’une hétérogénéité des manifestations de ce trouble d’un individu à l’autre, il se caractérise, chez un même individu, par sa persistance, la variabilité du portrait clinique dans le temps, de même que par une forte probabilité qu’il y ait peu d’évolution sans intervention. La dysphasie est souvent accompagnée d’autres signes et peut aussi coexister avec d’autres déficiences. Elle a des répercussions qui peuvent entraver le développement et le fonctionnement de l’individu sur les plans personnel, social, scolaire et professionnel. Par conséquent, la dysphasie engendre des situations de handicap et des préjudices variables pour l’individu et son entourage selon les circonstances et à tous les âges de la vie »16. 14 15 16 OOAQ (2004). Guide et outils cliniques, Trouble primaire du langage/Dysphasie, p. 2. Dans certains cas, le diagnostic se précisera avec l’évolution de l’enfant. Il se peut alors que l’enfant soit réorienté vers la ressource qui conviendra le mieux à ses besoins. L’Ordre des orthophonistes du Québec suggère un suivi orthophonique régulier d’une durée minimale de six mois avant d’émettre un diagnostic de dysphasie. OOAQ (2004). Guide et outils cliniques, Trouble primaire du langage / Dysphasie, p.5. 18 ENFANTS PRÉSENTANT UNE DYSPRAXIE VERBALE OU UNE HYPOTHÈSE DE DYSPRAXIE VERBALE «La dyspraxie verbale est définie comme un trouble d’origine congénitale qui s’exprime par un déficit ou une difficulté à réaliser les mouvements volontaires de la parole en l’absence de paralysie ou de faiblesse musculaire. Ce trouble est marqué par des difficultés articulatoires et prosodiques persistantes, atypiques et irrégulières »17. ENFANTS PRÉSENTANT UNE AGNOSIE VERBALE AUDITIVE OU SURDITÉ VERBALE « Incapacité à reconnaître les sons du langage malgré une audition normale. Cette incompétence peut concerner à la fois les sons verbaux et non verbaux, ou se limiter aux sons verbaux. Cliniquement, ces enfants se comportent comme des enfants sourds. La production orale de ces enfants est absente ou très réduite »18. N.B. : Une collaboration avec le programme en déficience auditive peut s’avérer nécessaire dans le cas où la personne doit faire l’apprentissage du langage signé pour améliorer sa capacité à communiquer avec son entourage. ENFANTS OU ADULTES PRÉSENTANT UNE PROBLÉMATIQUE DE BÉGAIEMENT « Le bégaiement se caractérise par une fréquence et/ou une durée anormalement élevée(s) d’arrêts dans la fluidité de la parole. Ces arrêts se présentent habituellement sous la forme de répétitions, de blocages, ou de prolongements de sons et peuvent être accompagnés de tension musculaire, d’ajouts de sons, de mots ou de mouvements. La sévérité du bégaiement varie d’un individu à l’autre et en fonction des facteurs environnementaux »19. CRITÈRES D’INSCRIPTION BÉGAIEMENT A – Enfants âgés de 3 à 6 ans : POUR LA CLIENTÈLE PRÉSENTANT UN Persistance du bégaiement depuis au moins 6 mois; Peu de changements significatifs suite à une intervention d’une durée minimale de 3 mois; Langage dans les limites de la normale. B – Enfants et adolescents de 6 à 17 ans : Persistance du bégaiement depuis au moins 6 mois; Langage dans les limites de la normale. C – Adultes âgés de 18 ans et plus : 17 18 19 Présence d’un bégaiement; Langage dans les limites de la normale. CRDP Le Bouclier (2008). Programmation en déficience du langage jeunesse, p.49. CHEMINAl, R. et ECHENNE, B. (Service de neuropédiatrie, CHU Montpellier) (AQETA section Outaouais). Les troubles spécifiques du langage oral chez l’enfant : du retard sévère aux dysphasies de développement. http://www.coridys.asso.fr/pages/base_doc/dysphasiecheminal.html - consulté en mars 2009. CRDP InterVal (2008). Services aux personnes qui présentent un bégaiement, 2 p. 19 RÉFÉRENCES AU PROGRAMME DÉFICIENCE DU LANGAGE Pour être inscrit au programme déficience du langage, un rapport d’orthophoniste, concluant à l’un des diagnostics énumérés à la page 18 de ce document, est nécessaire. Ainsi, l’enfant doit être référé par un orthophoniste du CSSS, du milieu scolaire ou du secteur privé. La demande peut aussi provenir de la personne elle-même ou d’un de ses proches, habilité à agir en son nom20. Pour la clientèle avec bégaiement : A – Enfants âgés de 3 à 6 ans : Rapport d’orthophoniste démontrant la persistance de la problématique malgré un suivi de 3 mois B – Enfants et adolescents de 6 à 17 ans : Rapport d’orthophoniste documentant la persistance de la problématique C – Adultes âgés de 18 ans et plus : 20 Rapport d’orthophoniste attestant d’une problématique sévère de bégaiement ayant un impact sur la communication. Le rapport doit être récent. Si la demande provient « de la personne elle-même ou d’un de ses proches habilité à agir en son nom », une condition s’applique : la personne doit avoir consulté dans la dernière année un professionnel (orthophoniste) habilité à poser un diagnostic ou à conclure à la présence d’une déficience du langage. Le demandeur doit pouvoir transmettre à l’établissement un document produit par ce professionnel. 20 ENFANTS ET ADOLESCENTS AYANT UNE DÉFICIENCE MOTRICE 21 ENFANTS ET ADOLESCENTS AYANT UNE DÉFICIENCE MOTRICE Le programme en déficience motrice comporte deux dimensions : 1. Un programme de réadaptation en déficience motrice. 2. Un service d’aides techniques. Une personne peut être inscrite à un ou l’autre ou dans les deux à la fois. Nous entendons par personne ayant une déficience motrice, toute personne présentant des troubles ou des séquelles d’ordre neuromusculosquelettique ou neurosensorimoteur21 susceptibles d’entraîner des incapacités significatives et persistantes dans l’accomplissement des activités de la vie de tous les jours et requérant des services d’adaptation, de réadaptation et d’intégration sociale. 1. PROGRAMME DE RÉADAPTATION EN DÉFICIENCE MOTRICE CLIENTÈLE CIBLE DU PROGRAMME La clientèle cible regroupe les enfants et adolescents âgés de 0 à 17 ans : Enfants et adolescents présentant un profil d’incapacités d’origine cérébrale. Enfants et adolescents présentant un profil d’incapacités d’origine médullaire et/ou neuromusculaire. Enfants et adolescents présentant un profil d’incapacités d’origine musculosquelettique. DESCRIPTION DE LA CLIENTÈLE CIBLE (ANNEXE 4, Diagnostics les plus fréquents) ENFANTS ET ADOLESCENTS PRÉSENTANT UN PROFIL D’INCAPACITÉS D’ORIGINE CÉRÉBRALE Ces incapacités sont dues soit à des lésions très précoces des structures du cerveau qui se traduisent par des incapacités motrices d’origine cérébrale ou à des atteintes plus tardives, par traumatisme crânien, accidents vasculaires cérébraux, tumeurs cérébrales. Les atteintes neurologiques, une fois établies, peuvent entraîner des perturbations du tonus musculaire, de la régulation automatique des mouvements et de leur commande volontaire. Des atteintes peuvent aussi se manifester au niveau sensorimoteur, perceptif, cognitif et comportemental, ainsi que sur le plan de la communication, etc. PRÉCISIONS CONCERNANT LA PROBLÉMATIQUE DU RETARD GLOBAL DE DÉVELOPPEMENT Le retard est défini comme une restriction de l’enfant dans la réalisation des habitudes de vie normalement attendue à son âge chronologique (ou âge corrigé pour les enfants prématurés). Le retard de développement est limité dans le temps et ne nécessite pas l’expertise du centre de réadaptation de 21 Appartenant à l’une des sept catégories suivantes : encéphalopathie, myélopathie, myopathie, orthopathie, neuropathie, atteinte du système nerveux central et perte d’intégrité. 22 deuxième ligne en déficience physique. Lorsque le retard est persistant et significatif *, on parle alors d’un trouble de développement; c’est la nomenclature retenue dans le DSM-IV. Le trouble de développement est admissible au CRDP selon les conditions suivantes : Enfants de 0-5 ans présentant un trouble de développement avec composante motrice significative * en raison d’un déficit neurologique identifié ou probable; les incapacités de l’enfant doivent avoir un impact significatif sur la réalisation des habitudes de vie reliées à son âge. Enfants et adolescents de 6-17 ans présentant un trouble de développement moteur, dont la cause est habituellement documentée. Ces jeunes présentent généralement des incapacités dans plus d’une sphère de développement (motricité globale, motricité fine, parole-langage, cognition) ayant un impact significatif sur la réalisation des habitudes de vie reliées à leur âge. * Définition de « composante motrice significative » : Retard dans les activités motrices, incluant les praxies et les capacités spatio-constructives, ayant un impact pour l’enfant dans la réalisation de ses activités quotidiennes et de ses apprentissages dans son milieu de vie (définition formulée par l’équipe du programme en s’appuyant sur la classification du PPH). Un profil homogène de retard de développement ou de progression très lente devrait laisser fortement suspecter une déficience intellectuelle et ne serait pas admissible au CRDP InterVal. Selon l’AERDPQ, cette clientèle présentant un retard est non recevable en CRDP, sauf si l’enfant est d’abord suivi par une équipe de réadaptation en 1re ligne et qu’il y a persistance de retard moteur important. De plus, le dépistage en CSSS doit exclure la possibilité d’un retard global en lien avec la déficience intellectuelle. Si tel est le cas, cette clientèle profitera davantage de l’expertise du Centre de réadaptation en déficience intellectuelle et en troubles envahissants du développement (CRDITED)22. ENFANTS ET ADOLESCENTS PRÉSENTANT UN PROFIL D’INCAPACITÉS D’ORIGINE MÉDULLAIRE ET/OU NEUROMUSCULAIRE Les maladies neuromusculaires peuvent être des maladies génétiques, dégénératives et souvent héréditaires. Elles touchent principalement l’unité motrice, c’est-à-dire les neurones moteurs de la moelle épinière, les nerfs périphériques, la jonction neuromusculaire ou le muscle. Quelles que soient leurs formes, elles ont pour effet de perturber le mouvement. L’aspect dégénératif doit toujours être pris en considération étant donné son impact évolutif sur la réalisation des habitudes de vie. S’ajoutent à cette catégorie, les blessures médullaires. Ces dernières peuvent être d’origines traumatiques et non traumatiques. Nous entendons par blessure médullaire, toute lésion partielle ou complète de la moelle épinière. Une lésion est complète lorsqu’il y a perte totale de la motricité et de la sensibilité sous le niveau de la lésion. Les lésions incomplètes, quant à elles, sont caractérisées par une conservation partielle de la motricité et de la sensibilité. ENFANTS ET ADOLESCENTS PRÉSENTANT UN PROFIL D’INCAPACITÉS D’ORIGINE MUSCULOSQUELETTIQUE On retrouve dans cette catégorie des incapacités motrices provoquées par l’absence, la malformation ou la lésion neurologique acquise d’un ou plusieurs membres (ex. : absence ou anomalie d’un membre, amputation chirurgicale ou traumatique), du rachis ou d’une blessure orthopédique grave23. Les lésions 22 23 AERDPQ (2008). Guide portant sur des situations litigieuses d’admissibilité de certaines clientèles dans les établissements de réadaptation en déficience physique, p.33. Réf. : ANNEXE 8 pour blessure orthopédique grave. 23 inflammatoires, infectieuses et/ou rhumatismales (ex. : polyarthrite rhumatoïde), ou d’une anomalie de la formation de l’os (ex. : ostéogenèse imparfaite) font aussi partie de cette catégorie. RÉFÉRENCES AU ADOLESCENTS PROGRAMME DÉFICIENCE MOTRICE ENFANTS ET La personne est référée par un médecin ou un professionnel du réseau de la santé et des services sociaux ou du secteur privé. La référence doit être formulée par un professionnel habilité à poser un diagnostic ou à conclure à la présence d’une déficience motrice. La demande peut aussi provenir de la personne ellemême24 ou d’un de ses proches habilité à agir en son nom. 2. SERVICE DES AIDES TECHNIQUES CLIENTÈLE La clientèle visée par ce programme regroupe les personnes (enfants, adolescents, adultes et aînés) ayant des incapacités motrices significatives et persistantes et nécessitant des aides techniques et technologiques. OBJECTIFS DU PROGRAMME Réaliser la portion du plan d'intervention spécifique à la compensation des incapacités par le biais de la technologie. Attribuer les fauteuils roulants, les orthèses et prothèses, les contrôles environnementaux et les aides à la marche et à la posture en fonction des besoins de la personne. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Aides à la mobilité Pour obtenir de plus amples informations concernant l'attribution ou la réparation des appareils tels que fauteuils roulants manuels, fauteuils roulants motorisés, bases roulantes et poussettes, consultez le guide de demande d'aides techniques ou contactez le service d'aides techniques au 819 375-7718, poste 345 ou 1 877 695-4820. 24 Si la demande provient « de la personne elle-même ou d’un de ses proches habilité à agir en son nom », une condition s’applique : la personne doit avoir consulté dans la dernière année un professionnel de la première ligne habilité à poser un diagnostic ou à conclure à la présence d’une déficience physique. Le demandeur doit pouvoir transmettre à l’établissement un document produit par ce professionnel. 24 ADULTES ET AÎNÉS AYANT UNE DÉFICIENCE MOTRICE 25 ADULTES ET AÎNÉS AYANT UNE DÉFICIENCE MOTRICE Le programme en déficience motrice comporte deux dimensions : 1. Un programme de réadaptation en déficience motrice. 2. Un service d’aides techniques. Une personne peut être inscrite à un ou l’autre ou dans les deux à la fois. Nous entendons par personne ayant une déficience motrice, toute personne présentant des troubles ou des séquelles d’ordre neuromusculosquelettique ou neurosensorimoteur25 susceptibles d’entraîner des incapacités significatives et persistantes dans l’accomplissement des activités de la vie de tous les jours et requérant des services d’adaptation, de réadaptation et d’intégration sociale. 1. PROGRAMME DE RÉADAPTATION EN DÉFICIENCE MOTRICE CLIENTÈLE CIBLE DU PROGRAMME La clientèle cible regroupe les adultes âgés de 18 et plus : Adultes et aînés présentant un profil d’incapacités d’origine cérébrale. Adultes et aînés présentant un profil d’incapacités d’origine médullaire et/ou neuromusculaire. Adultes et aînés présentant un profil d’incapacités d’origine musculosquelettique. DESCRIPTION DE LA CLIENTÈLE CIBLE (ANNEXE 6, Diagnostics les plus fréquents) ADULTES ET AÎNÉS PRÉSENTANT UN PROFIL D’INCAPACITÉS D’ORIGINE CÉRÉBRALE Ces incapacités sont dues soit à des lésions très précoces des structures du cerveau qui se traduisent par des incapacités motrices d’origine cérébrales ou à des atteintes plus tardives, par traumatisme crânien, accidents vasculaires cérébraux, tumeurs cérébrales. Les atteintes neurologiques, une fois établies, peuvent entraîner des perturbations du tonus musculaire, de la régulation automatique des mouvements et de leur commande volontaire. Des atteintes peuvent aussi se manifester au niveau sensorimoteur, perceptif, cognitif et comportemental, ainsi que sur le plan de la communication, etc. ADULTES ET AÎNÉS PRÉSENTANT UN PROFIL D’INCAPACITÉS D’ORIGINE MÉDULLAIRE ET/OU NEUROMUSCULAIRE Les maladies neuromusculaires peuvent être des maladies génétiques, dégénératives et souvent héréditaires. Elles touchent principalement l’unité motrice, c’est-à-dire les neurones moteurs de la moelle épinière, les nerfs périphériques, la jonction neuromusculaire ou le muscle. Quelles que soient leurs formes, elles ont pour effet de perturber le mouvement. L’aspect dégénératif doit toujours être pris en 25 Appartenant à l’une des sept catégories suivantes : encéphalopathie, myélopathie, myopathie, orthopathie, neuropathie, atteinte du système nerveux central et perte d’intégrité. 26 considération étant donné son impact évolutif sur la réalisation des habitudes de vie et sur les réactions émotives qu’elles peuvent susciter tant chez les clients que chez leurs proches (parents, fratrie, etc.). S’ajoutent à cette catégorie, les atteintes médullaires. Ces dernières peuvent être d’origine traumatique (blessures médullaires BM) et non traumatique (lésions médullaires LM). L’atteinte médullaire peut être partielle ou complète. Une atteinte médullaire (BM ou LM) est complète lorsqu’il y a perte totale de la motricité et de la sensibilité sous le niveau de la l’atteinte. Les atteintes incomplètes, quant à elles, sont caractérisées par une conservation partielle de la motricité et de la sensibilité. ADULTES ET AÎNÉS PRÉSENTANT UN PROFIL D’INCAPACITÉS D’ORIGINE MUSCULOSQUELETTIQUE On retrouve dans cette catégorie des incapacités motrices provoquées par l’absence, la malformation ou la lésion neurologique acquise d’un ou plusieurs membres (ex. : absence ou anomalie d’un membre, amputation chirurgicale ou traumatique), du rachis ou d’une blessure orthopédique grave26. Les lésions inflammatoires, infectieuses et/ou rhumatismales (ex. : polyarthrite rhumatoïde), ou d’une anomalie de la formation de l’os (ex. : ostéogenèse imparfaite) font aussi partie de cette catégorie. PRÉCISIONS SUR L’UNITÉ DE RÉADAPTATION FONCTIONNELLE INTENSIVE Il convient d’abord de préciser que la personne est considérée « inscrite » lorsqu’elle reçoit des services sur une base externe et qu’elle est « admise » lorsqu’elle doit séjourner à l’unité interne pour bénéficier de services de réadaptation intensive. Pour être admise à l’unité interne, la personne doit être âgée de 16 ans et plus. LA CLIENTÈLE D’UNE URFI SE DÉFINIT DE LA FAÇON SUIVANTE : Personne répondant à la définition de la clientèle ciblée et devant être admise en établissement de réadaptation en déficience physique afin d’y recevoir, pour une durée limitée, des services intensifs de réadaptation, suite à une perte d’autonomie récente et quantifiable27. L’analyse des informations contenues au dossier doit démontrer un pronostic favorable en termes de potentiel de réadaptation lorsqu’on considère les conditions associées, la tolérance à l’effort, la capacité d’apprentissage et la motivation de la personne. Pour les personnes qui présentent de multiples pathologies physiques ou psychiques dont l’état de santé global se détériore graduellement au point de compromettre à moyen terme le maintien de leur autonomie dans leur milieu naturel (incapacités physiques et cognitives progressives), les services d’une unité de réadaptation gériatrique (URG) ou unité de courte durée gériatrique (UCDG), correspondent davantage à leurs besoins28. Le lecteur peut se référer à l’annexe : Critères distinctifs d’admission et d’inscription dans les SAG, UCDG, URG et URFI (ANNEXE 7). CRITÈRES SPÉCIFIQUES D’ADMISSION À L’INTERNE (URFI) 26 27 28 La personne doit être à l’intérieur d’un processus de récupération évolutive et avoir la capacité physique minimale requise pour participer activement à sa réadaptation. À titre indicatif, la personne sera en mesure, à brève échéance, de participer à 3 thérapies de 15 minutes par jour. Réf. : ANNEXE 8 Blessures orthopédiques graves. ASSS (2007). Cadre de référence intégré, centre de jour, hébergement temporaire, SAG, URFI, UCDG, p.29. ASSS (2007). Cadre de référence intégré, centre de jour, hébergement temporaire, SAG, URFI, UCDG, p.29. 27 La personne ne peut recevoir ses services en externe parce que : - Sa condition nécessite des soins médicaux et infirmiers ou du soutien aux activités de la vie domestique et activités de la vie quotidiennes (AVD/AVQ); - Sa tolérance à l’effort ne lui permet pas d’effectuer les déplacements requis du domicile au centre de réadaptation en lien avec l’intensité des services; - En raison d’obstacles environnementaux (physiques ou sociaux) qui ne peuvent être compensés. Dans son volet régional, l’Unité de réadaptation fonctionnelle intensive (URFI), située à Trois-Rivières, reçoit les personnes ayant subi un traumatisme cranio-cérébral, une atteinte médullaire non traumatique (LM) (ASIA C et D), une amputation et les personnes ayant subi des blessures orthopédiques graves. Les blessés médullaires (BM) ne sont pas admis à l’URFI et doivent suivre le cheminement prévu vers le centre d’Expertise de l’Ouest.29 Suite à la phase interne, cette clientèle est reçue en externe au CRDP InterVal. Il est à noter que la clientèle locale composée principalement de personnes ayant subi un AVC, présentant un syndrome neurologique, une maladie dégénérative, etc. est généralement admise à l’URFI de sa région : CSSS de l’Énergie (Grand-Mère, 13 lits) CSSS du Haut-St-Maurice (La Tuque, 2 lits) CSSS Drummond (Drummondville, 12 lits) CSSS d’Arthabaska-et-de-l’Érable (Victoriaville, 12 lits) CRDP InterVal (pour les personnes du territoire du CSSS de Trois-Rivières, du CSSS de Bécancour Nicolet-Yamaska, du CSSS de Maskinongé, et du CSSS Vallée-de-la-Batiscan, secteur des Chenaux, 40 lits). Ainsi, même si l’URFI de Trois-Rivières a un volet régional, elle dessert aussi la clientèle locale. RÉFÉRENCES AU PROGRAMME DÉFICIENCE MOTRICE ADULTES La personne est référée par un médecin ou un professionnel du réseau de la santé et des services sociaux ou du secteur privé. La référence doit être formulée par un professionnel habilité à poser un diagnostic ou à conclure à la présence d’une déficience motrice. La demande peut aussi provenir de la personne ellemême30 ou d’un de ses proches habilité à agir en son nom. 2. SERVICE DES AIDES TECHNIQUES CLIENTÈLE La clientèle visée par ce programme regroupe les personnes (enfants, adolescents, adultes et aînés) ayant des incapacités motrices significatives et persistantes et nécessitant des aides techniques et technologiques. 29 Sauf pour la clientèle BM du territoire Arthabaska_érable qui est orientée vers le Centre d’Expertise de l’Est. La clientèle lésées médullaire (LM) Asia A et B doit suivre les corridors de services vers les centres tertiaires. 30 Si la demande provient « de la personne elle-même ou d’un de ses proches habilité à agir en son nom », une condition s’applique : la personne doit avoir consulté dans la dernière année un professionnel de la première ligne habilité à poser un diagnostic ou à conclure à la présence d’une déficience physique. Le demandeur doit pouvoir transmettre à l’établissement un document produit par ce professionnel. 28 OBJECTIFS DU PROGRAMME Réaliser la portion du plan d'intervention spécifique à la compensation des incapacités par le biais de la technologie. Attribuer les fauteuils roulants, les orthèses et prothèses, les contrôles environnementaux et les aides à la marche et à la posture en fonction des besoins de la personne. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Aides à la mobilité Pour obtenir de plus amples informations concernant l'attribution ou la réparation des appareils tels que fauteuils roulants manuels, fauteuils roulants motorisés, bases roulantes et poussettes, consultez le guide de demande d'aides techniques ou contactez le service d'aides techniques au 819 375-7718, poste 345 ou 1 877 695-4820. 29 PERSONNES AYANT UNE DÉFICIENCE VISUELLE 30 PERSONNES AYANT UNE DÉFICIENCE VISUELLE Le programme en déficience visuelle comporte deux composantes : 1. Un programme de réadaptation en déficience visuelle. 2. Un volet d’attribution d’aides techniques. PROGRAMME DE RÉADAPTATION EN DÉFICIENCE VISUELLE CLIENTÈLE CIBLE «Toute personne qui, après correction au moyen de lentilles ophtalmiques appropriées, à l’exclusion des systèmes optiques spéciaux et des additions supérieurs à +4.00 dioptries, a une acuité visuelle de chaque œil inférieure à 6/21 (20/70) ou dont le champ de vision de chaque œil est inférieur à 60 degrés dans les méridiens 180 degrés ou 90 degrés et qui, dans l’un ou l’autre cas, est inapte à lire, écrire ou à circuler dans un environnement non familier». 31 De plus, les personnes ayant une déficience visuelle doivent présenter, sur le plan de l’acuité visuelle ou du champ visuel, des incapacités significatives et persistantes susceptibles de restreindre leur participation sociale. Globalement, la « déficience visuelle » fait référence à des troubles de vision occasionnés par des lésions, compressions ou des opacités le long du système visuel, soit l'œil, le nerf optique et le cortex visuel. Les causes de la déficience visuelle sont variées : malformations de l'œil, infections et inflammation du système visuel, maladies dégénératives oculaires et/ou systémiques (cataractes, dégénérescence maculaire, rétinite pigmentaire, glaucome, diabète, sida, sclérose en plaques, etc.), traumatismes oculaires et aux voies visuelles, accident vasculaire et cérébro-vasculaire et problèmes liés au vieillissement. DESCRIPTION DE LA CLIENTÈLE CIBLE Voici les principales problématiques visuelles rencontrées au programme; elles sont classées selon les différents segments de l’œil et de la vision : Segment antérieur et cristallin (ex. : kératite, uvéite, glaucome, cataracte); Segment postérieur (ex. : dégénérescence maculaire (DMLA), rétinopathie diabétique, décollement de la rétine, albinisme); Maladies vasculaires, neurologiques et systémiques, atteinte du nerf optique (ex. : AVC, hémianopsie, nystagmus, tumeur, etc.); Cécité totale; Surdicécité (en collaboration avec le programme déficience auditive). RÉFÉRENCES VISUELLE AU PROGRAMME DE RÉADAPTATION EN DÉFICIENCE Pour une première demande d’inscription, un rapport d’optométrie ou d’ophtalmologie récent (moins d’un an) précisant l’acuité et le champ visuel est nécessaire. La précision du diagnostic est fortement suggérée. Pour une réinscription, le rapport ayant permis une première admissibilité est toujours valide. 31 RAMQ (1999). Manuel du programme d’aides pour les handicapés visuels, Règlement modifiant le règlement sur les aides visuelles assurées en vertu de la Loi sur l’assurance maladie, section 4 règlement, page 1. 31 La personne peut être référée par un ophtalmologiste, un optométriste, ou tout autre intervenant du réseau de la santé et des services sociaux, du réseau de l’éducation, ainsi que les partenaires du privé. La demande peut aussi provenir de la personne elle-même ou d’un de ses proches habilité à agir en son nom32. VOLET D’ATTRIBUTION D’AIDES TECHNIQUES L’accès au service d’aides techniques pour la clientèle ayant une déficience visuelle est régi par la loi de la Régie de l’assurance maladie du Québec. Ainsi, à titre de distributeur pour la RAMQ, le centre est en mesure de remettre les aides techniques les plus adaptées à la personne et d’en expliquer le fonctionnement. Cette démarche s’effectue toujours suite à l’évaluation des besoins et peut s’inscrire dans le cadre d’un plan d’intervention (PII). 32 Si la demande provient « de la personne elle-même ou d’un de ses proches habilité à agir en son nom », une condition s’applique : la personne doit avoir consulté dans la dernière année un professionnel (optométriste ou ophtalmologiste) habilité à poser un diagnostic ou à conclure à la présence d’une déficience visuelle. Le demandeur doit pouvoir transmettre à l’établissement un document produit par ce professionnel. 32 CRITÈRES DE FIN D’INTERVENTION AU CRDP INTERVAL 33 CRITÈRES DE FIN D’INTERVENTION AU CRDP INTERVAL Le soutien, par les services de réadaptation, au processus d'apprentissage et d'appropriation de la personne dans la réalisation de son projet de réadaptation est requis pour une durée limitée. Les services débutent le plus tôt possible. Ils cessent lorsque le niveau de réalisation optimal des habitudes de vie ciblées est atteint ou que le client a d'autres priorités ou des contraintes qui l'amènent à réviser sa participation ou sa demande ou encore à cause des limites des interventions sur la situation. Les décisions concernant la continuité ou l'arrêt des services de réadaptation font partie du plan d'intervention individualisé (PII). Les projets de réadaptation des personnes, les pronostics de participation sociale de l'équipe interdisciplinaire et leur échéancier ainsi que les résultats des interventions fournissent des éléments de réflexion essentiels au client et à l'équipe pour discuter, lors du plan d'intervention individualisé (PII), de la continuité ou de la cessation des services du programme ainsi que du suivi à assurer. LES CRITÈRES SUIVANTS SERONT CONSIDÉRÉS : L’atteinte des objectifs du plan d’intervention en lien avec : - La réadaptation; - L’adaptation; - Le soutien à l’intégration et à la participation sociale; La poursuite des interventions de réadaptation n’entraînera pas de progrès ayant un impact significatif sur la réalisation des habitudes de vie de la personne (fin de services spécialisés en CRDP); La santé physique ou mentale de la personne fait en sorte qu’elle n’a plus la capacité de participer aux objectifs prévus au plan d’intervention; Le constat que les besoins de l’usager relèvent de l’expertise d’une autre instance; La personne ou sa famille (son répondant, tuteur) si la personne est inapte33, signifie de manière éclairée son intention de mettre fin au processus de réadaptation; La personne quitte la région Mauricie et Centre-du-Québec. N.B. : Le succès de la démarche d’adaptation/réadaptation au CRDP InterVal repose sur la participation de l’usager à ses thérapies et l’intégration des apprentissages dans le milieu de vie. Tel qu’énoncé précédemment, les intervenants de l’établissement accompagnent et guident l’usager et ses proches à travers ce processus. Pour être efficace, cette collaboration doit s’effectuer dans un climat de confiance et s’appuyer sur le respect mutuel et le partage d’informations. Lorsque ces conditions de base ne sont pas remplies, une fin des interventions peut être envisagée, malgré que les objectifs du plan d’intervention ne soient pas atteints. Dans tous les cas, cette décision en sera une de dernier recours après une recherche de solutions concertée entre les intervenants impliqués, l’usager et ses proches. Cette décision peut aussi être révisée s’il y a changement de situation. CRITÈRES DE TERMINAISON DU STATUT D’ADMIS (OCCUPATION D’UN LIT À L’URFI) La personne est en mesure d’intégrer un milieu de vie (domicile34, centres d’hébergement, ressources intermédiaires (RI) ou alternatives (RA), ressources de type familial (RTF) de façon sécuritaire avec ou sans aide et peut, lorsque requis, recevoir des services de réadaptation sur une base externe. L’état médical du patient ne permet plus de poursuivre l’épisode de soins en milieu de réadaptation. 33 Une personne est inapte lorsqu’elle est incapable de prendre soin d’elle-même ou d’administrer ses biens et qu’elle a besoin d’être assistée dans l’exercice de ses droits civils. http://www.curateur.gouv.qc.ca/cura/fr/majeur/inaptitude/protection/index.html - consulté en septembre 2009. 34 Pour un retour à domicile, l’aide nécessaire n’excède pas ce que le proche aidant peut offrir (incluant soutien du CSSS ou assistance privée). 34 CRITÈRES DE RÉINSCRIPTION 35 CRITÈRES DE RÉINSCRIPTION Une amélioration de l’état de santé ou une nouvelle motivation de la personne laisse présumer des progrès significatifs en termes de réalisation des habitudes de vie; Une apparition de nouveaux besoins liés à la condition de la personne et nécessitant des services spécialisés en réadaptation; Un besoin identifié en 1re ligne (par exemple, un changement de situation de vie) nécessite une consultation ou une intervention à titre d’expert-conseil; Une réorientation professionnelle ou occupationnelle (rémunérée ou non), ou scolaire est envisagée (sur référence du SEMO pour l’intégration à l’emploi); Une période de transition de vie nécessite de nouvelles interventions et une planification de services concertée avec les partenaires (ex. : passage du primaire au secondaire, changement d’école, transition école-vie active, changement de milieu de vie, etc.). N.B. : Toutes les demandes qui correspondent à une situation problématique ou de crise, non directement liée avec la déficience physique et ses impacts, doivent être traitées par les services courants en première ligne (Centre de santé et de services sociaux (CSSS)) - Séparation, divorce; - Problèmes familiaux; - Dépression; - Perte d’emploi; - Désorganisation du réseau d’entraide, etc. 36 ANNEXES 37 ANNEXES ANNEXE 1 DÉFINITION – Incapacités significatives et persistantes, « incluant épisodiques » Une incapacité est dite épisodique lorsqu’elle « revient périodiquement à intervalles réguliers ». La notion d’incapacité épisodique implique en soi une persistance dans le temps. 35 Les besoins de la personne qui présente des incapacités significatives et persistantes changent avec le temps, par exemple : maturation, croissance ou vieillissement, évolution de la déficience, cycles de vie familiale et professionnelle, événements marquants, nouvelles motivations, changements dans l'environnement, etc. De nouveaux apprentissages spécifiques peuvent être requis et nécessiter les services du centre de réadaptation. C'est en ce sens que nous évoquons la notion d’épisodes de services de réadaptation, terme qui indique qu'à certains moments dans la vie et pour une certaine durée, le soutien des services de réadaptation peut être nécessaire à la personne pour trouver un nouvel équilibre et se réattribuer un pouvoir sur sa réalité. Exemple : Une personne avec une maladie dégénérative (ex. : sclérose en plaques) qui évolue par « poussées » et qui peut être vue au CRDP à différents moments ou épisodes de sa vie. La personne est vue pour un épisode de services en lien avec un changement significatif de sa condition, ou de nouveaux projets de vie, et elle aura peut-être d’autres épisodes par la suite. 35 MSSS (2003). Pour une véritable participation à la vie de la communauté, Orientations ministérielles en déficience physique, Objectifs 2004-2009, Québec, p. 23. 38 ANNEXE 236 Observation d’indicateur de fin de soins actifs adressographe Date Initiales ____/____/____ ______ Fonction cardiaque stable (PLS < 100, Ф DRS, TA>90 ou < 160 ) ____/____/____ ______ Fonction urinaire ____/____/____ ______ Fonction respiratoire stable - eupnéique, saturation normale ≥ 92% , fréquence respiratoire ≤ 20 ____/____/____ ______ Fonction neurologique absence de délirium absence d'altération de l'état de conscience absence d'état moribond ____/____/____ ______ Fonction immunitaire absence de diarrhée absence d’hyperthermie (≤ buccale 37,5, ≤ rectale 38) EXPLICATIONS ____/____/____ ______ Fonction endocrinienne (glycémies contrôlées) ____/____/____ ______ Fonction tégumentaire ____/____/____ ______ Douleur contrôlée par médication LAQUELLE EXPLICATIONS miction libre objectivée post retrait de la sonde sonde à demeure pas d'hématurie EXPLICATIONS EXPLICATIONS absence de plaie EXPLICATIONS Signature de l'ASI __________________________________________________________ Date _____/_____ Confirmation de stabilité / Congé médical autorisé Signature du médecin _______________________________________________________ Les consultants sont avisés Date _____/____ Les professionnels sont avisés Documents envoyés Résumé de dossier Complément d’information à jour Prescription médicale à jour Copie de Kardex Quitte pour le domicile avec service sans service Test de SARM / C.Difficile Autres, précisez ________________________________________________ Prescription de soins et services à domicile Effets personnels, médication personnelle et cartes remis Équipements spéciaux, précisez ________________________________________________________________________________ Stabilité médicale selon le cadre de référence de l’AERDPQ : La personne n’est pas fébrile, les signes vitaux sont stables et il n’y a pas eu de changement important dans sa condition médicale ou dans ses traitements durant les dernières 48 heures. Les déficits neurologiques sont inchangés ou améliorés. La personne peut se nourrir oralement ou par voie entérale. Selon le cadre de référence des services posthospitaliers en réadaptation intensive en interne (2007) : État médical, psychiatrique, chirurgical et postchirurgical stable (sans risque prévisible de décompensation à court terme); Aucune procédure urgente ni intervention médicale ou chirurgicale prévue dans les sept jours qui suivent le transfert; Selon le diagnostic, traitement médical initié avec plan de traitement défini et pouvant être assumé médicalement dans un milieu de réadaptation; Les soins pulmonaires requis, le cas échéant, n’interfèrent pas avec une réadaptation active et s’il y a trachéotomie, il n’y a pas de risque d’obstruction aiguë. 36 Document conçu conjointement CRDP InterVal et CHRTR dans le cadre des travaux sur le continuum de services aux personnes âgées, 2007-2008; se retrouve dans le protocole d’entente CHRTR/InterVal. 39 ANNEXE 3 DOCUMENTS OBLIGATOIRES POUR LES DEMANDES DE SERVICES Services de réadaptation selon la déficience Documents obligatoires Déficience auditive Rapport d’évaluation audiologique (sauf pour les cas d’acouphènes où le rapport ORL est suffisant) décrivant les incapacités significatives et persistantes et leurs impacts sur les habitudes de vie. Déficience du langage Rapport d’évaluation orthophonique concluant à un trouble du langage ou une hypothèse de trouble du langage ou à un bégaiement décrivant les incapacités significatives et persistantes et leurs impacts sur les habitudes de vie. Déficience motrice Rapport confirmant un diagnostic de déficience motrice ou à un trouble de développement pour les usagers âgés de moins de 18 ans. Rapports professionnels (ergo, physio, service social, psychologie, etc.) décrivant les incapacités significatives et persistantes et leurs impacts sur leurs habitudes de vie. Traumatologie : Rapport confirmant un diagnostic de TCC, de blessure médullaire (BM) ou de blessures orthopédiques graves (BOG) incluant la date de l’accident. Rapports professionnels (ergo, physio, service social, neuropsychologie, etc.) décrivant les incapacités significatives et persistantes et leurs impacts sur les habitudes de vie. Déficience visuelle Services des aides techniques (SAT) SAT auditif SAT motrice Remplir uniquement le formulaire « Inscription et orientation de l’usager au S.A.T. ». SAT visuel Rapport d’optométrie ou d’ophtalmologie (datant de moins d’un an) précisant l’acuité et le champ visuel décrivant les incapacités significatives et persistantes et leurs impacts sur les habitudes de vie. Documents requis Rapport audiologique (datant de moins d’un an). Formulaire 3485 (RAMQ) « Recommandation d’aides de suppléance à l’audition » (datant de moins d’un an) complété par l’audiologiste. Certificat médical permanent ou non permanent (datant de moins d’un an) complété par l’ORL. Formulaire du CRDP InterVal « Inscription et orientation de l’usager au S.A.T. » dûment complété. L’ordonnance médicale écrite confirmant le diagnostic de la déficience motrice, les incapacités de l’usager et la nécessité d’un appareil en provenance d’un médecin spécialiste en orthopédie, en physiatre, en neurologie, en rhumatologie, en gériatrie ou en neurochirugie ou d’un omnipraticien ayant un privilège d’ordonnance médicale du CRDP InterVal en lien aux aides à la locomotion, aux prothèses, aux orthèses et autres équipements. Recommandation d’un intervenant d’un programme de réadaptation en déficience visuelle. 40 ANNEXE 4 DIAGNOSTICS LES PLUS FRÉQUENTS EN DÉFICIENCE MOTRICE ENFANTS ET ADOLESCENTS Enfants et adolescents présentant un profil d’incapacités d’origine cérébrale Agénésie du corps calleux; Atrophie cérébrale; Déficits moteurs cérébraux (paralysie cérébrale) : - Monoplégie ou monoparésie; - Hémiplégie ou hémiparésie; - Diplégie; - Quadraplégie ou quadraparésie; - Ataxie. Dyspraxie motrice; Encéphalopathies infectieuses et/ou inflammatoires (ex. : méningo-encéphalites); Encéphalopathies métaboliques et/ou dégénératives; Exemples : - Ataxie de Friedreich (et hérédo-dégénérescences spino-cérébelleuses); - Ataxie de Charlevoix-Saguenay; - Hungtington; - Leucodystrophie. Encéphalopaties épileptiques essentielles; Exemples : - Syndrome de West; - Lennox-Gastaut. Séquelles d’accident vasculaire cérébral (chez l’enfant) postaccouchement; Tumeur cérébrale et séquelles secondaires aux traitements; TCC *(En phase interne, cette clientèle est reçue à l’URFI du Centre Marie-Enfant. Par contre, à partir de 16 ans et plus, cette clientèle peut être reçue à l’URFI du CRDP InterVal en vertu du consortium craniocérébral (TCC) modéré-grave enfant de l’Ouest). Enfants et adolescents présentant un profil d’incapacités d’origine médullaire et/ou neuromusculaire Amyotrophies spinales (ex. : Werdnig-Hoffman, Kugelberg-Welander); Blessures médullaires traumatiques* ; Exemples : - Para ou quadriplégie. *En fonction du corridor provincial, cette clientèle est reçue à l’URFI du Centre Marie-Enfant. Neuropathies; Exemples : - Maladie de Charcot-Marie-Tooth; - Atteinte du plexus brachial; - Syndrome de Guillain-Barré. Myélopathies (ou blessures médullaires non traumatiques); Exemples : - Atteinte de la queue de cheval peu importe la cause; - Myélopathies par compression; - Séquelles de syringomyélie; 41 - Séquelles de sténose spinale. Myopathies mitochondriales; Exemple : - Dystrophies musculaires de Duchenne ou Becker; Neurofibromatose (admissible si séquelles motrices); Exemple : - Maladie de Von Recklinghausen. Poliomyélite; Sclérose en plaques; Spina-bifida. Enfants et adolescents présentant un profil d’incapacité d’origine musculosquelettique Algodystrophie (syndrome douloureux régional complexe (SDRC) Amputations membres inférieurs/supérieurs (traumatiques et / ou chirurgicales) * * En fonction du corridor suprarégional, cette clientèle est reçue au CRDP InterVal pour la phase pré-prothétique. La phase prothétique a lieu à l’URFI du Centre de réadaptation Marie-Enfant. Par la suite, l’enfant ou l’adolescent est suivi en externe (CRDP InterVal) dans sa région pour la phase adaptation-réadaptation. Dysplasies et dystrophies osseuses; Exemples : - Ostéocondrites; - Ostéogénèse imparfaite (dont : Lobstein, Porak et Durante). Lésions inflammatoires, infectieuses et/ou rhumatismales; Exemples : - Arthrite juvénile; - Polyarthrite rhumatoïde; - Spondylarthrite ankylosante; - Ostéomyélites; - Arthrogrypose. BOG-ABG; Exemple : - Séquelles de brûlure ou (Grands brûlés).* * En fonction du corridor suprarégional, la clientèle des grands brûlés est reçue à l’URFI de l’IRDPQ. Une fois sortie de l’interne, la réadaptation externe peut se poursuivre en région au CRDP InterVal. Malformations; - Agénésies ou dysgénésies de tous ou partie d’un ou plusieurs membres; - Luxations congénitales (hanche ou « leg perthis »); - Pieds bots congénitaux. Petite taille : nanisme (pour adaptations scolaires, aides à la mobilité, loisirs); Obésité (pour adaptations scolaires); Torticolis. * * Suite à une entente avec l’Agence de la santé et des services sociaux, il a été convenu que le suivi de cette clientèle (torticolis) a lieu à Victoriaville seulement. Pour les autres points de service, le torticolis doit être résistant ou doit avoir un impact sur le développement moteur 42 ANNEXE 537 NORME ASIA La norme ASIA est un critère d’évaluation du degré de complétude d’une lésion médullaire établi par l’American Spinal Injury Association. Il s’agit d’un standard international. ASIA A : Lésion complète. Aucune fonction sensitive ou motrice n’est préservée dans les segments sacrés S4-S5. ASIA B : Lésion incomplète. Certains restes de sensibilité (mais pas de motricité) sous le niveau de la lésion, et cette sensibilité DOIT comprendre la région sacrée S4-S5 (= région génitale et anus). ASIA C : Lésion incomplète. La fonction motrice est préservée en dessous du niveau neurologique, et plus de la moitié des muscles clés dessous le niveau neurologique ont un grade musculaire moins que 3. ASIA D : Lésion incomplète. La fonction motrice est préservée dessous le niveau neurologique, et au moins la moitié des muscles clés dessous le niveau neurologique ont un grade de niveau musculaire de 3 ou plus. ASIA E : Retour complet de sensibilité et de motricité mais il subsiste des réflexes anormaux des tendons profonds (rare). 37 IRDPQ (2008). Échelle de déficience ASIA, dans le cadre du colloque sur les lésions médullaires : pratiques actuelles et futures. http://www.irdpq.qc.ca/Evenements/colloquelm2008/documentation.htm -consulté en juillet 2009 43 ANNEXE 6 DIAGNOSTICS LES PLUS FRÉQUENTS EN DÉFICIENCE MOTRICE ADULTES Adultes présentant un profil d’incapacités d’origine cérébrale Agénésie du corps calleux; Atrophie cérébrale; TCC; Déficits moteurs cérébraux (paralysie cérébrale); - Monoplégie ou monoparésie; - Hémiplégie ou hémiparésie; - Diplégie; - Quadraplégie ou quadraparésie. Encéphalopathies infectieuses et/ou inflammatoires; Exemples : - Encéphalites; - Méningo-encéphalites. Encéphalopathies métaboliques et /ou dégénératives; Exemples : - Ataxie de Friedreich (et hérédo-dégénérescences spino-cérébelleuses); - Autres encéphalopathies métaboliques ou dégénératives; - Parkinson (orientation à venir, en discussion à l’AERDPQ); - Huntington; - Leucodystrophies. Encéphalopathies toxiques acquises (ex. : intoxication au monoxyde de carbone); Séquelles d’accident vasculaire cérébral (ischémie cérébrale, HSD, HSA); Tumeur cérébrale et séquelles secondaires aux traitements. Adultes présentant un profil d’incapacités d’origine médullaire et/ou neuromusculaire Amyotrophies spinales; Atteintes médullaires non traumatiques et traumatiques; - Para ou quadraplégie. Neuropathies;38 Exemples : - Maladie de Charcot-Marie-Tooth; - Paralysie du plexus brachial; - Syndrome de Guillain-Barré; - Polynévrite. Myélopathies; Exemples : - Atteinte de la queue de cheval; - Atteinte du système nerveux périphérique (ex : radiculopathie, nerf sciatique, sténose, etc.); - Myélopathies par compression (sténose, tumeur, kyste médullaire, HD, etc.); - Séquelles de syringomyélie. Dystrophie musculaire de Duchesne et Becker; 38 En ce qui a trait aux hernies discales, tous les traitements en pré et post opératoire relèvent de la santé physique (1ière ligne); si la séquelle neurologique devient permanente, suite à toutes les interventions de première ligne, l’usager pourrait être admissible pour des interventions de type adaptation et intégration sociale. Le CRDP InterVal n’intervient pas au plan de la douleur chronique. 44 * Dystrophie myotonique de Steinert; Poliomyélite et syndrome postpoliomyélite; Sclérose en plaques (SEP); Sclérose latérale amyothrophique (SLA)*; Peut être inscrit pour des besoins spécifiques et surspécialisés (ex. : dysphagie, tableau de communication, etc). Spina Bifida. Adultes présentant un profil d’incapacités d’origine musculosquelettique Amputations membres inférieurs/supérieurs* (traumatiques et/ou chirurgicales); * Les amputés du membre supérieur sont admissibles en phase pré-prothétique et post-prothétique en externe. Lésions inflammatoires, infectieuses et/ou rhumatismales; - Polyarthrite rhumatoïde; - Spondylarthrite ankylosante; - Ostéomyélites; - Arthroses invalidantes;* - Arthrogrypose; - Sclérodermie. * Suivi en réadaptation suite à un suivi conventionnel en 1re ligne pour la gestion de la douleur et conservation des acquis. Le suivi en 2e ligne visera l’adaptation des habitudes de vie, le contrôle d’énergie et des adaptations spécialisées. BOG-ABG; - Séquelles de brûlures (Grands brûlés).* * En fonction du corridor suprarégional, cette clientèle est reçue à l’URFI de l’IRDPQ. Une fois sortie de l’interne, la réadaptation externe peut se poursuivre en région (InterVal). Algodystrophie; Fibromyalgie; Obésité morbide (pour adaptation du poste de travail seulement); Petite taille : nanisme; * * Pour adaptation du poste de travail, aides à la mobilité, adaptation pour les loisirs. Ostéomyélite; 45 ANNEXE 7 Source : Agence de la santé et des services sociaux de la Mauricie et du Centre du Québec (Février 2007) Cadre de référence intégré (orientations, balises, normes et standards) Centre de jour, hébergement temporaire, SAG, UCDG, URFI, en vue du plan de mise en œuvre 2005-2010 des services aux personnes âgées de la Mauricie Centre du Québec. 46 ANNEXE 8 BLESSURES ORTHOPÉDIQUES GRAVES OU TOUTE AUTRE BLESSURE GRAVE (BO/ABG) Toute personne qui présente l’un ou l’autre des types de blessures orthopédiques ou d’autres types de blessures graves traumatiques complexes suivantes et entraînant des incapacités significatives et persistantes : fractures multiples, amputations traumatiques ou atteinte majeure des nerfs périphériques et dont le traitement nécessite l’intervention d’une équipe multidisciplinaire spécialisée. Conditions orthopédiques identifiées : Polytraumatisme; Fractures complexes; Atteintes nerveuses périphériques post-traumatiques (ex. : plexus nerveux, arrachement, étirement, section d’un ou plusieurs nerfs, etc.); Amputations traumatiques; Fractures cervicales, dorsales et lombaires. Autres blessures graves : Séquelles de brûlure. Déconditionnement postimmobilisation Problèmes cardiaques; Postchirurgicaux, etc. BLESSURES ORTHOPÉDIQUES ET AUTRES BLESSURES GRAVES (BO/ABG) 1. Les problèmes présentés sont-ils précurseurs d’une incapacité découlant d’une déficience physique permanente? Il faudrait qu’il y ait évidence ou forte probabilité. 2. En raison de leur sévérité, les problèmes présentés entraînent-ils ou constituent-ils des entraves à la réalisation des habitudes de vie de la personne? Il faudrait qu’il y ait évidence ou forte probabilité. Ceci de manière importante et sur un horizon de 3 à 6 mois et plus en termes de besoin de services d’adaptation, de réadaptation et de soutien à la participation sociale, scolaire et professionnelle. 3. En raison de leur nature ou de leur sévérité, ces problèmes nécessitent-ils l’intervention conjointe de plusieurs établissements, incluant une ou plusieurs des expertises spécifiques au CRDP InterVal? Oui, dans la perspective d’une complexité de condition ayant des impacts mesurables sur le degré de réalisation des habitudes de vie plutôt que dans la perspective d’une complexité de fracture qui caractérise plus la nature de la déficience que l’impact sur la fonctionnalité de la personne. 4. Les problèmes présentés nécessitent-ils une intervention selon une approche biopsychosociale? Oui. Considérant que nous sommes en présence d’un blessé orthopédique grave nécessitant une intervention concertée de résolution d’habitudes de vie perturbées demandant réadaptation et adaptation. 47 RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES 48 RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES ACADÉMIE CANADIENNE D’AUDIOLOGIE (2006). Acouphène ou bruissement d’oreille. http://www.canadianaudiology.ca/consommateurs/acouphene/ - consulté en février 2009. AGENCE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX DE LA MAURICIE ET DU CENTRE-DUQUÉBEC (2007). Cadre de référence intégré (orientations, balises, normes et standards) , Centre de jour, hébergement temporaire, service ambulatoire gériatrique, unité de courte durée gériatrique, unité de réadaptation fonctionnelle intensive, en vue du plan de mise en œuvre 2005-2010 des services aux personnes âgées de la Mauricie et du Centre-du-Québec, 95 p. AGENCE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX DE MONTRÉAL (2007). Cadre de référence : Services posthospitaliers en réadaptation fonctionnelle intensive en interne et soins subaigus, 36 p. ASSOCIATION DES ÉTABLISSEMENTS DE RÉADAPTATION EN DÉFICIENCE PHYSIQUE DU QUÉBEC (2006). Cadre de référence sur l’organisation d’une URFI en établissement de réadaptation en déficience physique, 34 p. ASSOCIATION DES ÉTABLISSEMENTS DE RÉADAPTATION EN DÉFICIENCE PHYSIQUE DU QUÉBEC (2008). Guide portant sur des situations litigieuses d’admissibilité de certaines clientèles dans les établissements de réadaptation en déficience physique, 38 p. ASSOCIATION DES ÉTABLISSEMENTS DE RÉADAPTATION EN DÉFICIENCE PHYSIQUE DU QUÉBEC (2008). Plan d’accès aux services pour les personnes ayant une déficience physique, guide d’interprétation, 29 p. CENTRE DE RÉADAPTATION EN DÉFICIENCE PHYSIQUE INTERVAL (2009). http://www.centreinterval.qc.ca/fr/services/deficience_auditive.asp - consulté en février 2009. 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Services aux enfants qui présentent une dyspraxie, 2 p. 49 CENTRE DE RÉADAPTATION EN DÉFICIENCE PHYSIQUE INTERVAL ET CENTRE HOSPITALIER RÉGIONAL DE TROIS-RIVIÈRES (2007-2008). Protocole d’entente CHRTR/ InterVal (document conjoint) dans le cadre des travaux sur le continuum des services aux personnes âgées, 35 p. CENTRE DE RÉADAPTATION EN DÉFICIENCE PHYSIQUE LA MAISON (2004). Décision d’admissibilité en CRDP, Arbre décisionnel. CENTRE DE RÉADAPTATION EN DÉFICIENCE Programmation en déficience du langage jeunesse, 147 p. PHYSIQUE LE BOUCLIER (2008). CHEMINAL, R. et ECHENNE, B. (Service de neuropédiatrie, CHU Montpellier) (AQETA section Outaouais). Les troubles spécifiques du langage oral chez l’enfant : du retard sévère aux dysphasies de développement. http://www.coridys.asso.fr/pages/base_doc/dysphasiecheminal.html - consulté en mars 2009. INSTITUT DE RÉADAPTATION EN DÉFICIENCE PHYSIQUE DE QUÉBEC (2008). Échelle de déficience ASIA, dans le cadre du colloque sur les lésions médullaire : pratiques actuelles et futures. http://www.irdpq.qc.ca/Evenements/colloquelm2008/documentation.htm -consulté en juillet 2009 MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX (2004). L’architecture des services de santé et des services sociaux, 35 p. MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX (2008). Plan d’accès pour les personnes ayant une déficience, 39 p. MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX (2003). Pour une véritable participation à la vie de la communauté, Orientations ministérielles en déficience physique, Objectifs 2004-2009, Québec. 76 p. MUNROE Stan. (2001). La création d’un registre national et volontaire des personnes atteintes de surdicécité au Canada; résultats de l’étude menée de 1999 à 2001, Ottawa, Association canadienne de la surdicécité et de la rubéole (CDBRA), 93 p. ORDRE DES ORTHOPHONISTES ET DES AUDIOLOGISTES DU QUÉBEC (2007). Révision des pratiques en audiologie entourant le trouble de traitement auditif (TTA) chez l’enfant. Rapport du comité ad hoc, 79 p. ORDRE DES ORTHOPHONISTES ET AUDIOLOGISTES DU QUÉBEC (2004). Guide et outils cliniques, Trouble primaire du langage/Dysphasie, 24 p. RÉGIE DE L’ASSURANCE MALADIE DU QUÉBEC (1999). Manuel du programme d’aides pour les handicapés visuels, Règlement modifiant le règlement sur les aides visuelles assurées en vertu de la Loi sur l’assurance maladie, section 4, p.1. 50