redevance audiovisuelle - Propriétaires de Gîtes et Chambres d
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redevance audiovisuelle - Propriétaires de Gîtes et Chambres d
Note d’information et de vulgarisation. Les informations contenues dans ce document ne se substituent pas aux textes et à la documentation officielle en vigueur REDEVANCE AUDIOVISUELLE : Le point sur les modalités déclaratives applicables aux loueurs de gîtes ruraux et de chambres d’hôtes. L’entrée en vigueur au 1er janvier 2005 de la redevance audiovisuelle « nouvelle formule » suscite encore aujourd’hui des interrogations pour les détenteurs de télévisions mises à disposition de vacanciers. A l’heure où nous écrivons, et dans l’attente de pouvoir revenir plus en détail sur ces aspects, voici les éléments d’appréciation dont nous disposons pour vous aider à gérer les demandes de régularisation dont vous êtes, ou serez peut-être, destinataires. de différents formulaires en fonction de leur situation au regard de la TVA. Pour les personnes non redevables de la TVA (cas d’un grand nombre de loueurs de gîtes ruraux et de chambres d’hôtes, soit parce qu’ils sont exonérés de TVA, soit parce qu’ils sont assujettis mais placés sous le régime de la franchise en base), la déclaration de télévisions s’effectue de manière simplifiée sur l’annexe TVA n° 3310A à renvoyer avant le 25 avril de chaque année ; la redevance est ici payée en même temps que le dépôt de cet imprimé. Rétrospective La redevance audiovisuelle n’est pas en soi une nouveauté. En effet, la mise à disposition de télévisions dans des gîtes ruraux (réponse ministérielle Coussain du 13/01/97) et dans les chambres d’hôtes (lettre du Service de la Redevance Audiovisuelle du 14/11/96) donnait déjà lieu, selon le cas, au paiement d’une ou plusieurs redevances audiovisuelles (lire notamment la revue n° 46 de l’automne 1999). Les nouvelles dispositions devraient toutefois s’avérer plus avantageuses pour une partie des adhérents. Des nouvelles modalités déclaratives Les changements portent sur la manière de déclarer la détention des télévisions, et sur la perception de la redevance audiovisuelle par les centres des impôts. Deux catégories de contribuables sont distinguées : − Les « particuliers », qui mentionnent la détention d’une télévision au travers de la déclaration des revenus n° 2042 (pour être plus précis, les contribuables qui ne détiennent pas de télévisions doivent le mentionner dans l’imprimé n°2042) ; par suite, la redevance est appelée et recouvrée plus tard dans l’année, en même temps que la taxe d’habitation ; − Les «professionnels» qui mentionnent la détention d’une télévision au travers Octobre 2005 Autre conséquence de cette distinction : les particuliers n’acquittent désormais qu’une seule redevance pour l’ensemble des télévisions présentes dans leur résidence principale et secondaire. Quant aux « professionnels », ils acquittent au moins une (ou plusieurs) redevance(s) spécifique(s) au titre de leur activité, en plus de celle éventuellement due à titre personnel. Loueurs en meublé : « particuliers » ou « professionnels » ? Le sort des télévisions mises à disposition dans le cadre de locations meublées n’a pas été envisagé par le législateur à l’origine, et ce n’est que le 5 juillet 2005, c’est à dire plusieurs mois après les échéances déclaratives, que les premiers commentaires ont été publiés par voie d’instruction ministérielle. Il en ressort que nous sommes vraisemblablement en train de voir naître une nouvelle définition du loueur « professionnel », spécifique à la redevance audiovisuelle, aux côtés de celles déjà retenues en matière de B.I.C. ou de taxe professionnelle par exemple. Pour l’heure, cette première instruction précise que la situation des loueurs en meublé diffère selon que la location porte ou non sur leur habitation personnelle : − les télévisions présentes dans des locaux loués constituant l’habitation personnelle du loueur, principale ou Fédération Nationale des Gîtes de France et du Tourisme Vert 1/2 Note d’information et de vulgarisation. Les informations contenues dans ce document ne se substituent pas aux textes et à la documentation officielle en vigueur « professionnels ». Selon nos informations, ces courriers « types » n’emporteraient pas de qualification systématique des propriétaires : il nous est indiqué que si ces derniers estiment ne pas être concernés par les modalités des professionnels au regard de la notion « d’habitation personnelle », une réponse en ce sens devrait être retournée au centre des impôts, par exemple : secondaire, suivent les modalités déclaratives des « particuliers » : l’habitation personnelle s’entend de tout local occupé par le propriétaire, ou dont celui-ci se réserve l’usage comme habitation principale ou secondaire une partie de l’année. Certains gîtes ruraux sont cités comme pouvant être dans ce cas. Oralement, il nous est exprimé que les chambres d’hôtes y seraient associées : cette interprétation sera t-elle confirmée et retenue par les centres des impôts sur le terrain ? − « Mme, Mr, j’ai bien reçu votre demande de régularisation de la redevance audiovisuelle en qualité de « professionnel ». Je vous informe toutefois que les locaux loués constituent mon habitation personnelle au sens de l’instruction 3 P-3-05 du 5 juillet 2005, puisque j’en conserve un usage personnel à titre de résidence principale ou secondaire en dehors des périodes de location. Je pense donc ne pas être concerné par la présente demande de régularisation, acquittant par ailleurs une redevance audiovisuelle en qualité de particulier (…). » A chacun de conserver en parallèle tout élément justificatif de cette déclaration. les locaux à usage exclusif de location meublée sont concernés par les modalités des « professionnels ». Sont notamment visées les hébergements offerts à la location toute l’année. Une seconde instruction consacrée aux modalités déclaratives des « particuliers » est en cours de rédaction. Il est envisageable qu’elle comporte d’autres précisions pour les loueurs en meublé. Des demandes de régularisations En cette période de rodage, il est toutefois possible que les centres des impôts aient tendance à recourir à des modalités de traitement qui leur sont propres. En cette rentrée de septembre, de nombreux adhérents ont reçu des demandes de régularisation, sous 30 jours et sans pénalité, en qualité de * * Octobre 2005 * Fédération Nationale des Gîtes de France et du Tourisme Vert 2/2