« Femmes combattantes d`hier et d`aujourd`hui : autour de
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« Femmes combattantes d`hier et d`aujourd`hui : autour de
« Femmes combattantes d’hier et d’aujourd’hui : autour de Penthésilée » Entre documentaire et fiction Atelier d’écriture et de jeu animé par Catherine Boskowitz 6 mars, puis 16-18 mars 2015 Vendredi 6 mars 19h-23h : représentation du Projet Penthésilée au Théâtre Paul Eluard de Choisy-le-Roi Lundi 16 mars, Sorbonne, Salle des Actes, 16h-20h Mardi 17 mars, Choisy-le-Roi, Théâtre Paul Eluard, 15h-19h Mercredi 18 mars, centre Clignancourt, 16h-20h (restitution à l’auditorium de 18h à 20h) Cet atelier propose à la fois : - le vendredi 6 mars 20h : la représentation du Projet Penthésilée au théâtre Paul Eluard (places offertes par le Service Culturel aux participants de l’atelier) - les lundi 16, mardi 17 et mercredi 18 mars : un atelier d’écriture et de jeu animé par Catherine Boskowitz, metteure en scène du Projet Penthésilée. Présentation du Projet Penthésilée « Et voici ce que notre peuple décida alors dans son conseil : libres comme le vent sur les libres landes seraient désormais ces femmes – libres – et jamais plus asservies aux hommes. Un état allait naître, souverain, et majeur, un royaume de femmes où plus jamais la voix grossière du mâle ne s'élèverait pour nous régenter. » (extrait de Penthésilée de Heinrich von Kleist, 1804) Dans la pièce Penthésilée de Heinrich von Kleist, l’héroïne, reine des Amazones, apparaît en chef de guerre d’un « peuple-femme sans état » (Gilles Deleuze et Félix Guattari, Mille plateaux). Le texte propose une réflexion sur les structures du pouvoir et sur son articulation avec le désir individuel, dans un univers où prime la loi du collectif. Cette réflexion est mise en regard de la représentation des genres par la confrontation rivale et amoureuse entre Achille et Penthésilée. Le « Projet Penthésilée » problématise et relit cette pièce à la lumière d’enjeux contemporains. Catherine Boskowitz effectue un travail de démontage et de remontage par lequel l’ordre de la pièce est remodelé et interrogé. Les interstices du texte de Kleist accueillent des productions graphiques et visuelles, ainsi que des textes donnant à voir et à entendre des figures féminines combattantes du 20e et du 21e siècles. Présentation de l’atelier Sur des consignes et des jeux d’écriture proposés par Catherine Boskowitz à partir du Projet Penthésilée, de photos, d’images ou de très courts films, les participantEs écrivent des textes qu’ils/elles interprètent ensuite. Quelques exemples : - J’écris mon portrait aujourd’hui. - J’écris mon portrait idéal. - J’invente et j’écris le portrait d’une femme combattante… Une combattante que j’aimerais ou j’aurais aimé être. Ou une combattante dont je tomberais amoureux. - J’invente et j’écris le portrait d’une femme que j’exècre. - J’écris le discours d’une femme à des femmes. ou j’écris le discours d’une femme à des hommes. ou j’écris un discours d’un homme à des hommes. - ou j’écris le discours d’un homme à des femmes. J’écris un paysage idéal. J’écris le monologue d’un homme face à une femme combattante. A partir de certains fragments de textes de la pièce Penthésilée de Kleist, je continue le dialogue comme si j’étais l’auteur(e) de la pièce. On écrit et puis on lit son propre texte. On coupe – on inverse – on monte des phrases – des bouts de phrases dans le désordre. On fait lire son texte remonté par un(e) autre. On monte plusieurs textes ensemble. On crée des dialogues. On filme certaines scènes lues ou dites par les étudiantEs. On monte rapidement les films sur ordinateur. On filme et on projette en même temps. Déroulement Les deux premiers jours alterneront entre écriture /jeu/ tournage. Le troisième jour sera consacré à la conduite, c’est à dire à la mise en en scène et au montage de la présentation publique. La restitution adoptera un dispositif scénique très simple pour la lecture des textes, le jeu et les projections : public assis sur des chaises en arc de cercle, à même le plateau. Nombre de participantEs : 20 maximum.