BIOGRAPHIES AUTEURS FORUM
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BIOGRAPHIES AUTEURS FORUM
G.E.I.Q. THÉÂTRE COMPAGNONNAGE DU 03 AVRIL AU 20 MAI Forum des comédiens-compagnons Parcours 2007 / 2009 DO IT ! GÉNÉRATION 2009 12 CRÉATIONS DOSSIER DE PRESSE DO IT ! 2009 Mars 2009 annonce la fin du 4e parcours des comédiens-compagnons. Pendant deux ans, huit jeunes comédiens ont évolué entre emploi et formation en étant associés aux projets de créations des compagnies membres du G.E.I.Q. Théâtre. Pour finaliser cette expérience collective inédite, 4 théâtres de l’agglomération lyonnaise - le Nouveau Théâtre du 8e, le Théâtre de l’Astrée, le Centre culturel Théo Argence et le Théâtre des Marronniers - ouvrent leurs portes aux projets artistiques personnels ou collectifs des compagnons. Avec les comédiens-compagnons : Juliette Fernet, Caroline Gonin, Matthieu Grenier, Anne-Lise Guillet, Baptiste Jamonneau, Laëtitia Lalle Bi Benie, Aurélien Serre et Sébastien Valignat. 2 LE G.E.I.Q. THÉÂTRE-COMPAGNONNAGE Le Compagnonnage-Théâtre : un dispositif original Compagnonnage : association entre ouvriers d’une même profession à des fins d’instruction et d’assistance mutuelle. Le Compagnonnage-Théâtre est un dispositif original d’emploi et de formation qui a pour objectif de favoriser l’insertion professionnelle de jeunes comédiens. Embauchés en contrat de professionnalisation à temps complet, ils sont employés par des compagnies professionnelles dans des productions artistiques et bénéficient d’une formation complémentaire à tous les aspects du métier de comédien. Deux tiers du temps de leur parcours est consacré à l’emploi et un tiers à la formation. Le Compagnonnage-Théâtre est un lieu de transmission et de création. Le G.E.I.Q. Théâtre : un groupement d’employeur Le Compagnonnage-Théâtre est né de la volonté de plusieurs compagnies désireuses de créer un dispositif spécifique d’emploi et de formation pour les comédiens, sur la base de la solidarité professionnelle. Crée en juillet 2000, le G.E.I.Q-Théâtre (G.E.I.Q. = Groupement d’Employeur pour l’Insertion et la Qualification) est une association loi 1901, qui regroupe des compagnies de théâtre et représente la structure administrative, économique et juridique du compagnonnage-théâtre. Le G.E.I.Q-Théâtre conçoit, gère et organise le parcours des comédiens-compagnons. Sont adhérents au G.E.I.Q-Théâtre sur le parcours 2007 / 2009 La Cie Ariadne, le Théâtre Craie, la Cie Et si c’était vrai, le Groupe MOI, la Cie Haut et court, le Lézard Dramatique, la Cie Françoise Maimone, la Nième Cie, la Cie Nöjd, le Théâtre du Grabuge, la Théâtre National Populaire, les Transformateurs, les Trois-Huit, le Théâtre du Verseau. Prochain recrutement Ce dispositif d’emploi et de formation en alternance s’adresse à des comédiens âgés de plus de 18 ans et de moins de 26 ans (à la signature des contrats), ayant suivi une formation initiale (ateliers, conservatoire, théâtre universitaire, cours privés…) et / ou justifiant d’une pratique professionnelle d’acteur (salariée ou non). L’appel à candidature sera en ligne à compter de juillet 2009 sur le site www.compagnonnage-theatre.org. Les auditions du 1er tour auront lieu en janvier et février 2010. Le prochain parcours débutera au printemps 2010. Partenaires financiers du dispositif compagnonnage-théâtre Ministère de la culture (DRAC Rhône-Alpes) et Conseil Régional Rhône-Alpes (convention tripartite triennale) / Ville de Lyon / AFDAS / DDTE du Rhône / Pôle emploi / les Compagnies de théâtre membres du G.E.I.Q. 3 LE DIRE TROUBLÉ DES CHOSES de Patrick Lerch DU 21 AU 24 AVRIL A L’ASTRÉE LE 9 MAI AU CENTRE CULTUREL THÉO ARGENCE Parcours déambulatoire sur une proposition de Baptiste Jamonneau. Avec les comédiens-compagnons. Une superposition de crises passagères ou durables où les âmes de trente hommes et femmes semblent vagabonder sur les sentiers de l’obsession. Cuisine de phrases pour petites et grandes bouches, dont la texture des mets et des arômes prendrait le tempo d’un blues ou d’un jazz ficelé ! Chaque voix est instrument. C’est comme on veut. « Le projet autour du Dire Troublé des Choses de Patrick Lerch est né à l’occasion d’une des nuits du NTH8. Le principe est simple : un auteur / un texte / un espace, qui ne soit pas un lieu scénique. Cela aboutit à une déambulation à géométrie variable durant laquelle les spectateurs rencontrent divers personnages dans leur intimité. Dans le cadre du Forum DO IT ! Génération 2009, certains comédienscompagnons ont émis le désir de retrouver ce rapport intime avec les spectateurs. » Baptiste Jamonneau. 4 LA DOUCE de Feodor Dostoïevski LES 11, 12, 13 ET 19 MAI AU THÉÂTRE DES MARRONNIERS Avec Matthieu Grenier. Collaboration artistique : Aurélien Serre et Dany Abolou. « Figurez-vous un mari dont la femme, une suicidée qui s’est jetée par la fenêtre il y a quelques heures, gît devant lui. Il marche de pièce en pièce et cherche un sens à ce qui vient de se produire » F. D. Des toiles muettes qui remplissent l’oreille d’un cri, des livres qui s’entendent, il en existe au pays des œuvres ; La Douce, c’est des nappes sur des nappes de silence, elle, mutique épouse et dépouille, lui, mari « expert pour parler en silence », et alors viennent rôder autour du vide, sa longue phrase folle à lui, ses intonations de possédé. Est écrite sans style mais avec coffre, sa voix de faux martyr, de bouffon imprécatoire, de tragédien sans justesse. « Lecteur assidu du maître russe, cette longue nouvelle m’offre dès la première page, une situation brute, le moment de la narration commençant quelques heures après que survint le drame, un climat approprié pour découvrir dans le jeu cette minute de suspension, d’égarement, cette prérogative à l’écroulement tragique, que je désire transposer depuis le livre jusqu’à la scène. … Il s’agira tout simplement d’un récit confus, d’une parole qui se cherche à tâtons, dans l’immédiateté de l’effervescence de ce qui suit un événement insondable et irréel : la mort d’un proche. » Matthieu Grenier. 5 ESCURIAL de Michel de Ghelderode DU 21 AU 24 AVRIL A L’ASTRÉE LE 9 MAI AU CENTRE CULTUREL THÉO ARGENCE LES 15, 16, 17 ET 20 MAI AU THÉÂTRE DES MARRONNIERS Avec Matthieu Grenier, Guillaume Motte et Sébastien Valignat. « Et si nous jouions ? C’est facile puisque nous voici devenus deux hommes, pour être autre chose il suffira de quelque accessoire » Escurial M.d.G Dans la salle du trône d’un palais d’Espagne, un roi à la couronne titubante attend que s’achève l’agonie de sa femme atteinte d’un mal inconnu. Au bord de la démence, il convoque Folial, son bouffon, pour rire au nez de la Faucheuse. Le monarque lui propose alors un jeu : que le roi et le fou le temps d’une scène inversent leurs rôles… Au carrefour de la farce et de la tragédie, les personnages de Ghelderode n’ont plus que le rire pour affronter leurs solitudes. Un rire âpre, grinçant, macabre, dernier mécanisme de survie face à l’Absurde, à la perspective d’une vie sans amour. Pourquoi mettre en scène Escurial ? « Dans cette pièce, le théâtre dans le théâtre prend une fonction particulière. Il ne s’agit pas d’une simple mise en abîme à la manière de poupées russes avec des acteurs jouant des personnages jouant à leur tour à l’intérieur de la fable. Ici, le théâtre permet aux personnages de s’affranchir du social et cette libération leur permet de dire leur vérité ; le bouffon jouant au roi avouera son amour pour la reine, le roi jouant au bouffon avouera qu’il n’est pas dupe de cet amour. Ghelderode considérait lui même le théâtre comme «… un miroir de la nature. Une nature intégrale et en état d’expansion et non une nature conforme revue et corrigée à l’usage d’une société qui se croit honnête parce qu’elle a renié toutes ses passions. » Pourquoi jouer Escurial ? … JE VEUX RIRE. Je veux rire de mon angoisse d’acteur, de toi public avec ton pouce d’empereur que tu lèves ou baisses, un peu de démesure, non ? Qu’on se bouscule les os, non ? Et l’amour pour lequel on se met la corde au cou, je m’en esclaffe. Rire larmes asphyxie, ça revient au même c’est du spasme. Mais jouons, puisque nous sommes là pour ça. Regarde, l’acteur est triste, l’acteur a du chagrin… ne m’en veux pas si pour t’éplucher les yeux, je sors un oignon. "A chaque fois qu'il croit éclater pour de bon, l'homme est retenu par sa peau, je veux dire par sa forme, et son rire devient la fureur des planètes folles. (...) Il rit à tout jamais et cette dégringolade d'escaliers n'en finit plus car ils sont ses sanglots, ses hoquets se perpétuant par leur propre entrechoquement : le rire est aussi la seule expression humaine du désespoir." René Daumal La pataphysique et la révélation du rire. Matthieu Grenier et Sébastien Valignat. 6 GRIGNOTAGES de Suzanne Guillemin LE 4 MAI SUR LE CAMPUS DE LA DOUA LES 5 ET 6 MAI AU CENTRE CULTUREL THÉO ARGENCE Spectacle déambulatoire en plein air. Mise en scène Juliette Fernet. Avec : Caroline Gonin, Matthieu Grenier, Anne-Lise Guillet, Baptiste Jamonneau, Laëtitia Lalle Bi Benie, Aurélien Serre, Sabrina Ansart, Elodie Cercleux, Cyril Djalmit, Bastien Farout, Amélie Pierret. Lumière : Dan Lombres Musique : T-Houma Un village, à la lisière d’une forêt envahissante et peuplée d’hommes sauvages, résiste tant bien que mal à la montée des eaux. Ces menaces terrorisent les habitants et les poussent à l’insularité. Jusqu’au jour où, apprivoisé par « la Mère », un Homme sauvage est amené au sein de la communauté, bouleversant celle-ci dans son organisation. Chaque soir, La Meute Théâtre installe son village dans les arbres aux abords d’une ville. Le public est conduit dans une déambulation quasi initiatique, il entre en scène et est invité à pénétrer dans le huis clos du village. Les spectateurs devront alors choisir leur camp à l’intérieur du champ communautaire que dessinent les personnages, naviguant dans la complexité de « l’être ensemble ». « Grignotages est une parabole de notre système occidental qui se veut tellement globalisant qu’il pousse au communautarisme. Ainsi, le village a un mode de vie lié à une organisation locale choisie comme protection à une menace exterieure. Ce courant veut dès lors contrebalancer les droits individuels par des devoirs envers la collectivité. C’est à partir de ce huit-clos, de cette pression du collectif sur l’individu, que s’établit la pièce. … L’enjeu de chaque personnage est de défendre sa part d’individualité. Ainsi chacun a son histoire, mais ne sait qu’en faire par rapport à l’autre et aux autres. … Grignotages est le fruit d’une étroite collaboration entre auteure, metteur en scène et comédiens, souhaitant transmettre au mieux une réflexion sur la notion de groupe, aujourd’hui. » Juliette Fernet. 7 HAMLET-MACHINE de Heiner Müller LES 19 ET 20 MAI AU THÉÂTRE DES MARRONNIERS Jeu : Laëtitia Lalle Bi Benie. Mise en scène : Anaïs Cintas. Bande son : Pierrick Monnereau. Graphisme, photographies : Vincent Devillard. Cie Les Montures du Temps Un homme se retrouve coincé entre deux formes de sociétés oppressives, le stalinisme et le capitalisme. Le propos est radical tout comme la forme d’écriture. La réflexion sur la folie et l’effacement de l’auteur ont conduit le travail vers la danse, art de l’expression pure et de la cruauté. Dans Hamlet Machine, c’est la mort qui triomphe dans une orgie délirante de danse et de fêtes, évoquant par là même les dionysies de l’Antiquité. En effet, le cortège funèbre se transforme en distribution du géniteur, le deuil maternel en viol collectif, le suicide d’Ophélie est l’occasion pour Hamlet de se déguiser en putain, l’insurrection explose pour se réapproprier l’espace urbain. Laëtitia Lalle Bi Benie, danseuse et comédienne, incarne un Hamlet torturé et androgyne et mêle dans une véritable performance artistique, théâtre, danse traditionnelle africaine et contemporaine. « Si j’ai choisi de travailler sur Hamlet Machine c’est parce que ce texte m’a frappé par la justesse de son propos. … Il y a une curieuse interpénétration des notions de collectivité et d’individualité, dans ce texte, qui donnent à réfléchir sur le rapport de soi à la société. Alors que l’ensemble de la pièce prend une facture monologique, on se rend compte au fur et à mesure de la lecture qu’Hamlet est à lui seul un ensemble choriste. Il est l’individu sublimé dans le choeur, il est cent et pourtant ne fait qu’un. Hamlet est donc le prince et le choeur collectif prolétarien. » Anaïs Cintas. 8 JARRYNATION d’après Ubu Roi d’Alfred Jarry LES 17 ET 18 MAI AU THÉÂTRE DES MARRONNIERS Avec Juliette Fernet et Aurélien Serre. Collaboration artistique : Guy Naigeon. OUVREZ GRAND LES ONEILLES Pour entrer chez Jarry il faut avoir lu Artaud. Pour entrer chez Artaud il faut avoir lu Jarry. Ces deux poètes « foutreurs de merde » se sont battus à 50 ans d’intervalle pour un théâtre visionnaire, d’avant-garde, de destruction et démolition des vieilles formes ; à la formule de Jarry : « Nous assistons en France à une naissance de théâtre abstrait » répond celle d’Artaud : « Pour en finir avec les chefs-d’œuvre. » A partir de la réflexion de Jarry : « de l’inutilité du théâtre au théâtre », il serait intéressant de revenir à un théâtre dépouillé, voire pauvre, où l’acteur / l’actrice seraient au centre, et pour cela UBU ROI est une (ou la) matière de jeu idéale. C’est donc un prologue, une approche d’UBU ROI, avec en arrière-plan Lady Macbeth et Macbeth, le couple Ceaucescu, pour ne citer que ceux-là, que joueront Juliette Fernet et Aurélien Serre, en attendant peut-être d’avoir l’inconscience, ou la naïveté ou, tout simplement le désir de s’attaquer à l’œuvre de Jarry, « sa grande machine à décerveler ». G. N. « J’ose tout ce qui sied à un homme, qui ose plus n’en est plus un. (Macbeth) Etre résolu à dépasser l’humain pour ses propres intérêts. Une leçon piquante et cruelle. Vous étiez un homme ; maintenant soyez plus que vous n‘étiez. (Lady Macbeth) Où commence la part du monstre en chacun de nous et comment s’exprime-t-elle dans un rapport au monde qui l’entoure ? Les Ubs sont de ces figures, plus ou moins caricaturales, laissant ressortir sans retenues les côtés les plus vils de ce que nous sommes. Sont-ils seulement si différents de nous dans leur rapport au pouvoir et à autrui ? Hobbes disait: « L‘Homme est un loup pour l‘Homme. Peut-il discrètement devenir un Dieu pour lui-même ? » Jarrynation : satyre ou peinture d’une époque pas si lointaine et même… » Aurélien Serre et Juliette Fernet. 9 KDJUMO OU L’ÉDUCATION PAR L’IMAGE DU 21 AU 24 AVRIL A L’ASTRÉE LE 9 MAI AU CENTRE CULTUREL THÉO ARGENCE Texte et mise en scène Laëtitia Lalle Bi Benie. Avec Juliette Fernet, Anne-Lise Guillet, Mathieu Peyraud, Florent Maréchal, Aurélien Serre, Pauline Hercule. Scénographie Vincent Devillard, assistante Fanny Gautreau. Son Pierrick Monnereau. Animation Jonathan Girin. Costumière Louise Buchaillard. Lumière Arianna Thöni. Vidéo Guillaume Marmin. Par personne Cie. Premier épisode théâtral d’une série manga. Réinterroger le manga avec une liberté profane. Comment la sensualité et la sexualité sont traitées, catégorisées : le désir masculin, féminin, des femmes, des filles, le désir masculin pour des fillettes. Comment le genre est renversé, confus : des personnages androgynes à la frontière de tous les « trans ». Les rapports que l’homme entretient avec la nature, le surnaturel, le mystique. Nous entrons dans l’univers mental d’un adolescent qui construit, dirige son monde manga pour ne plus subir le nôtre. « J’ai choisi l’esthétique et l’univers manga parce qu’on y a trempé ma génération. Une culture qui vient du Japon de l’Asie moi qui suis française, européenne, d’origine ivoirienne, africaine. C’est aujourd’hui un choix artistique. … J’interroge dans Kdjumo ou l’éducation par l’image une volonté de tout contrôle. Une volonté sans limite de vivre, d’avoir et d’être même dans sa chair, ce que l’on a envie de porter. Ce refuge vers un monde virtuel adresse cette volonté. Ici dans Kdjumo c’est un univers mental, mais je le rapproche des univers du virtuel : concentrer sa vie, son temps dans des jeux de rôles en lignes, vivre des aventures et avoir des capacités extraordinaires par l’intermédiaire de son héros deux fois par semaines ou tous les week-end. J’applique et j’interroge. Pourquoi ne pas vivre dans un univers complètement mentalisé, virtuel ? » Laëtitia Lalle Bi Benie. 10 CHANTIER MOLLY D’après Ulysse de James Joyce LES 11, 12, 14 ET 16 MAI AU THÉÂTRE DES MARRONNIERS Avec Caroline Gonin. Collaboration artistique : Sylvie Mongin-Algan, et Alice Robert. « Au commencement était la fente. La chair dit toujours oui. A quoi ? Au désir. Molly Boom, corps flottant entre veille et sommeil, laisse entendre dans l’intimité de la nuit la parole ressassée d’un désir par lequel c’est bien la chair qui, obscène et aimante, s’avance vers un dernier mot d’assentiment au monde : et oui j’ai dit oui je veux bien oui. » Philippe Forest, in Revue du Rond Point, Actes Sud 2002. «Avec Ulysse, James Joyce réalise l’exploit de devenir célèbre pratiquement sans être lu (puisque rares sont, aujourd’hui comme hier, celles et ceux qui peuvent prétendre l’avoir lu jusqu’au bout) et en décrivant des banalités. » « Mais si, promis juré, tout comme vous je l’ai lu Ulysse. Enfin, le quatrième et le huitième et dernier chapitre : le monologue intérieur et interminable de Molly Bloom construit en huit phrases avec seulement deux marques de ponctuation. Face à cette vague déferlante de mots, je me suis dit « j’adore ce texte » , j’ai paniqué, coupé, douté « mais quand même j’adore ce texte » alors j’ai repaniqué, recoupé, redouté, puis j’ai fini par en faire mon adaptation. Il s’agira de s’imaginer un ici et maintenant qui ne cesse de se répéter depuis la nuit des temps. Il faut imaginer une femme. Une actrice sans doute et son obstination à refaire, redire, réitérer le mouvement des choses, des actes et des pensées au risque de n’en jamais trouver leur terme. Il est question de solitude qui appelle l’autre Ŕ l’absent Ŕ qui appelle l’attente Ŕ de l’autre Ŕ qui appelle le fantasme. » Caroline Gonin. 11 MONOLOGUE SANS TITRE de Daniel Keene LES 21 ET 23 AVRIL A L’ASTRÉE LE 10 MAI AU CENTRE CULTUREL THÉO ARGENCE LES 13, 14, 15 ET 18 MAI AU THÉÂTRE DES MARRONNIERS Avec Baptiste Jamonneau. Collaboration artistique : Baptiste Relat. Parcours initiatique. Le fils, Matthew, a tout quitté pour tenter d’accomplir dans une grande métropole sa vie, intime et professionnelle. Au fil des lettres, il raconte à son père son installation, ses premières démarches pour trouver un emploi, ses espoirs. Mais si ses lettres sont toujours emplies d’optimisme, la réalité devient vite infernale. Surgit alors un nouveau type de parole, plus intime. Matthew se livre. Dans son petit logement, il souffre d’un manque de rencontre et de soutien. Il souffre de solitude. Sensible, tendre et cruel, Matthew nous perd dans le labyrinthe de ses émotions. « Pour Monologue sans titre, j’avais des envies d’acteur et de metteur en scène. J’ai donc fait le choix de travailler seul dans un premier temps. Quelle drôle d’idée… Un acteur seul, un peu stupide; absurde. Je me suis confronté à cette chose là, et je ne le regrette pas. Rencontrer Mathew dans l’intimité. Chercher, creuser, remettre en cause ces fameuses idées de mise en scène. Me perdre. Eprouver cette solitude. Perdu, et seul. En baver, même si c’était prévisible. Et puis, avoir enfin le courage d’affronter l’œil extérieur. Montrer l’état des choses, dans sa fragilité. Assumer. D’une certaine manière, s’exprimer. » Baptiste Jamonneau. 12 MENO HYSTERA Un film d’Anne-Lise Guillet DU 21 AU 24 AVRIL A L’ASTRÉE LES 29 ET 30 AVRIL AU CINÉ 89 À ST PRIEST LES 9 ET 10 MAI AU CENTRE CULTUREL THÉO ARGENCE LES 17 ET 18 MAI AU THÉÂTRE DES MARRONNIERS Présenté certains jours avec la « forme théâtrale. » Film réalisé dans le cadre de la manifestation « Cinéma à l’envers. » Avec Adrien Bretet, Juliette Fernet, Caroline Gonin, Matthieu Grenier et Jean-Louis Delorme. Création musicale Josef Bilek. Meno Hystera est un dialogue entre théâtre et cinéma. Comment le plateau peut se mettre au service de la caméra et inversement. Comment ces deux pratiques artistiques, une fois réunies, remettent en question leurs propres codes de la représentation et de la narration ; comment se courbent-elles, tour à tour, l’une sous le poids de l’autre. Treize objets de Howard Barker a inspiré l’écriture du scénario. « Présenter une forme théâtrale issue du projet Meno Hystera, c’est extraire les personnages de la fiction cinématographique et les faire évoluer dans un univers qui leur est familier, la scène d’un théâtre. Il y a des comédiens qui essaient de jouer ce qu’ils ont à jouer… Et il y a un metteur en scène qui ne cesse d’interrompre le cours de la représentation afin de reformuler sa mise en scène, et qui de fait, ne cesse de ramener au réel de la salle sa petite troupe de théâtre. Ce jeu de va-et-vient entre représentation et réel est une sorte de « pas de côté » qui permet d’aller dans le sens de certains textes de Howard Barker ou Sarah Kane jouant sur la fragmentation. » Anne-Lise Guillet. 13 FALLASTER en concert LE 9 MAI AU CENTRE CULTUREL THÉO ARGENCE Musique Punk, Pop, Emo et Hardcore Aurélien Serre : voix et guitare basse, Anthony Chambon : voix et guitare, Nicolas Gasparotto : guitare et sample, Olivier Dacosta : batterie. Fallaster est un authentique groupe de rock sans cesse à la recherche de refrains plus accrocheurs, mêlant rythmique / riffs lourds et mélodies intenses, développant un double chant contrasté qui se révèle être l’un de ses meilleurs atouts. Mélangeant Punk, Pop, Emo et Hardcore, le groupe ouvrit pour quelques uns des plus grands groupes du genre comme Silverstein, Bullet For My Valentine, Vegastar ou Superbus. Fallaster fut nominé et gagna également des concours (Festival de Fiction TV, contest Rock One Magazine, Oui FM, Atticus…), mais l’aventure ne fait que commencer ! « La chute de l’astre. Une larme qui s’étire. Nos émotions mises à nu. Fallaster est pour moi cette muse que chacun recherche. Le lieu d’expression des tourmentes de l’âme et du corps. Cette libération par la musique et ses complices, des joies et souffrances des expériences de ma vie. Une comète parmi les étoiles. » Aurélien Serre. 14 ŒDIPE D’après Sénèque, Sophocle, Cocteau, Durif, Berkoff… LA NUIT DU 3 AVRIL AU NTH8 LE 10 MAI AU CENTRE CULTUREL THÉO ARGENCE Enquête conçue et réalisée par Sylvie Mongin-Algan et Guy Naigeon. Avec : Juliette Fernet, Caroline Gonin, Matthieu Grenier, Anne-Lise Guillet, Baptiste Jamonneau, Laëtitia Lalle Bi Benie, Aurélien Serre, Sébastien Valignat. « La saga type peut se résumer ainsi : le héros est le fils de parents très illustres, ordinairement le fils d’un roi. Sa conception est difficile : continence, stérilité prolongée, rapports sexuels cachés entre les parents à cause d’un interdit ou d’obstacles extérieurs. Pendant ou avant la grossesse, une prophétie, sous la forme d’un rêve ou d’un oracle, met en garde contre sa naissance, et fait souvent allusion à un danger couru par le père (ou son représentant). Généralement, le nourrisson est placé dans une boîte qui est jetée à l’eau puis il est sauvé par des animaux, ou par des gens du bas peuple (des bergers) et est allaité par un animal ou par une humble femme. Après sa croissance, il retrouve ses parents illustres dans des circonstances fort variables. Il se venge de son père et son origine est reconnue. Finalement, il obtient gloire et honneurs. » Ronald D. Laing. 15 LES COMÉDIENS-COMPAGNONS DU PARCOURS 2007-2009 Juliette FERNET Juliette Fernet est née le 11 juillet 1982. Elle découvre le théâtre à travers la danse, qu’elle pratique dès l’age de 6 ans. Elle intègre la clase A3 (option théâtre) du Lycée Michelis d’Amiens. Elle entre à l’Université Jules Vernes d’Amiens en Arts du spectacle. Elle obtient son Master en 2008, écrivant un mémoire sur « Le conte de fée dans la pédagogie théâtrale ». Parallèlement, elle rentre au Conservatoire de région d’Amiens sous la direction de Michel Chiron et encadre de nombreux ateliers de théâtre pour enfants. Elle intègre le compagnonnage-théâtre en 2007. Caroline GONIN Caroline Gonin est née le 31 Mars 1982. Elle découvre le théâtre avec Monsieur Breuil en primaire qui lui offre le rôle du miroir dans Blanche-Neige… bref. Après une pause sport étude basket, elle intègre le lycée européen Charles de Gaulle à Dijon tout en participant à un atelier théâtre dirigé par Chantal Louis. Direction Besançon où elle suit le cursus Arts du spectacle à l’Université, puis Avignon où elle entre au Conservatoire Régional sous la direction de Pascal Papini. À sa sortie en 2006, elle fonde avec ses acolytes le collectif Les Ephémères Réunis (formation à géométrie variable). Elle intègre le compagnonnage-théâtre en 2007. 16 Matthieu GRENIER Matthieu Grenier est né le 23 Novembre 1983. Il découvre la comédie au cinéma, et s’amuse inlassablement pendant les récrés à reproduire les films vus la veille, ce qui éveille son plaisir du jeu et inquiète les autorités scolaires quant à sa santé mentale. Qu’à cela ne tienne, on lui ouvre les portes des ateliersthéâtre pour canaliser l’énergie mise dans ses « jeux dangereux » plutôt que dans son apprentissage des verbes irréguliers. Là, il oublie les requins, les dinosaures et les super héros au profit du langage fleuri des grands classiques, ce qui en plus lui permet de se concentrer sur sa scolarité. Après son bac, il suit les cours d’Art du spectacle à Besançon. Puis, il part au Québec, il pratique le théâtre à l’université Laval pendant un an. Il travaille également avec de nombreuses compagnies amateurs et semi professionnelles. Il intègre le compagnonnagethéâtre en 2007. Anne-Lise GUILLET Anne-Lise Guillet est née le 11 Juillet 1982. En intégrant le LISA (Lycée de l’Image et du Son) à Angoulême (16), Anne-Lise s’oriente vers une scolarité lui permettant de pratiquer le théâtre (option théâtre). Elle entre au Conservatoire National Régional de Théâtre de Poitiers tout en suivant le cursus Art du spectacle à la faculté de Poitiers. Elle poursuit sa formation à l’école de théâtre « La Scène sur Saône » à Lyon, et à l’université Lyon 2. En 2005, elle joue avec la Compagnie Vercelletto (Luca Théâtre) dans Quai Ouest de Koltès (mise en scène Laurent Vercelletto). En décembre 2008, elle interprète Angélique dans George Dandin de Molière, au Théâtre St Gervais à Genève (mise en scène André Steiger). Elle intègre le compagnonnage-théâtre en 2007. 17 Baptiste JAMONNEAU Les cigales chantaient lorsque Baptiste Jamonneau est né à Aix en Provence un beau jour de mai 1984. Enfant déjà, il réalise et joue dans de nombreux courtsmétrages avec son voisin Adrien (Le Club des cinq et le sapin empoisonné, 1996 ; La Famille Adam's et l'invention du téléphone, 1998 ; Blair Witch VII, 2001. Il tourne le dos au cinéma à l'âge de 18 ans pour intégrer la section d'art dramatique du CNR de Tours. Il a pour professeur Phillippe Lebas. Il fait de très riches rencontres (Annie Marcier, Vincent Dissez, Cyrile Cassemez, Jean-Marie Villégier, Christine Joly...) A 22 ans, il obtient son DNOP (Diplome National d'Orientation Professionnelle) avec un travail sur Terminus de Daniel Keene. Il intègre le compagnonnage-théâtre l'année suivante, en 2007. Laëtitia LALLE BI BENIE Laëtitia Lalle Bi Bénie est née le 7 Février 1986. Elle découvre le théâtre en « squattant » le Centre culturel Théo Argence à Saint-Priest. Ce lieu ouvert lui permet d’aller vers d’autres théâtres. Après son bac, elle pratique le théâtre à l’université Lyon 2 et participe à la création d’Hamlet Machine mis en scène par Anaïs Cintas, Compagnie Les Montures du Temps. Elle intègre le compagnonnagethéâtre en 2007. 18 Aurélien SERRE Aurélien Serre est né le 18 Avril 1983. Accompagné de sa maman, il va au théâtre dès son plus jeune âge. C’est en participant à un atelier au collège d’Oullins qu’il découvre la pratique théâtrale. Après son bac, il suit des études d’arts du spectacle à l’Université Lyon 2 et participe à de nombreux ateliers au Nouveau Théâtre du 8ème. Il intègre le compagnonnage-théâtre en 2007. Sébastien VALIGNAT Sébastien Valignat est né prématurément par un jour de grand froid de l'année 1983. A l'age de 11 ans comme ses parents ne supportent plus de le voir inlassablement refaire les sketches qu'il voit à la télé, ils l'inscrivent dans un atelier théâtre. Quelques années plus tard il tente le conservatoire d'art dramatique de Clermont-Ferrand. Il est accepté. On lui avouera plus tard " C'est vraiment parce que cette année-là, on manquait de garçons". Il suit quelques stages en parallèle du conservatoire (Georges Bigot, Alain Mollot, Anne Courel, cie Alter-nez...) et finit ses études théâtrales en même temps que sa formation universitaire. Il a 23 ans, il doit choisir. Il choisit le théâtre, travaille pendant un an et demi avec des compagnies auvergnates (Parenthèse,Guèpes Rouges, Compagnie DF...) et tente l'année suivante le conservatoire de chant lyrique de Clermont Ferrand. Il est accepté. "C'est vraiment parce que cette année-là on manquait de barytons". Trois mois plus tard, il intègre le compagnonnage-théâtre. 19 AGENDA DU FORUM AU NTH8 À LYON Vendredi 3 Avril 20h00 Nuit DO IT ! Génération 2009 AU THÉÂTRE ASTRÉE À VILLEURBANNE Mardi 21 Avril 20h30 Kdjumo 21h Chantier Escurial + Parcours Lerch + Meno Hystera 22h Chantier Keene Mercredi 22 Avril 19h30 Kdjumo + Chantier Escurial 20h30 Meno Hystera + Parcours Lerch 21 h Kdjumo Jeudi 23 Avril 20h30 Kdjumo 21h Chantier Escurial + Parcours Lerch + Meno Hystera 22h Chantier Keene Vendredi 24 Avril 20h30 Kdjumo + Chantier Escurial 21h30 Meno Hystera + Parcours Lerch 22h Kdjumo AU CINÉ 89 À ST PRIEST Mercredi 29 et Jeudi 30 Avril 18h30 Meno Hystera (cinéma / théâtre) DANS LE SQUARE DE LA DOUA (À GAUCHE DU THÉÂTRE DE L’ASTRÉE) Lundi 4 Mai 20h30 Grignotages 20 AU CENTRE CULTUREL THÉO ARGENCE À ST PRIEST Mardi 5 et Mercredi 6 Mai 20h30 Grignotages Samedi 9 Mai 17h00 Kdjumo + Parcours Lerch 17h30 Meno Hystera 18h Escurial19h00 Kdjumo 20h30 Fallaster Dimanche 10 Mai 16h00 Œdipe 17h30 avant-première Keene 19h Meno Hystera (cinéma / théâtre) AU THÉÂTRE DES MARRONNIERS À LYON Lundi 11 Mai 18h30 Molly / 20h30 La Douce Mardi 12 Mai 18h30 La Douce / 20h30 Molly Mercredi 13 Mai 18h30 Monologue sans titre / 20h30 La Douce Jeudi 14 Mai 18h30 Monologue sans titre / 20h30 Molly Vendredi 15 Mai 18h30 Escurial / 20h30 Monologue sans titre Samedi 16 Mai 18h30 Molly / 20h30 Escurial Dimanche 17 Mai 18h30 Jarrynation + Meno Hystera / 20h30 Escurial Lundi 18 Mai 18h30 Jarrynation + Meno Hystera / 20h30 Monologue sans titre Mardi 19 Mai 18h30 La Douce / 20h30 Hamlet Machine Mercredi 20 Mai 18h30 Hamlet Machine / 20h30 Escurial 21 RÉSERVATIONS Nouveau Théâtre du 8e 22 rue Cdt Pégout 69008 Lyon / 04 78 78 33 30 www. nth8.com Théâtre Astrée – Campus de la Doua (entrée par le 43 Bd du 11 novembre 1918) 6 Av. Gaston Berger 69100 Villeurbanne / 04 72 44 79 45 www.evene.fr/culture/lieux/theatre-astree-3683.php Centre culturel Théo Argence Place Ferdinand Buisson 69800 St Priest / 04 78 20 79 37 www.cctheoargence-saint-priest.fr Ciné 89 Place Charles Ottina 69800 St Priest Réservation au Centre culturel Théo Argence / 04 78 20 79 37 Théâtre des Marronniers 7 rue des Marronniers 69002 Lyon / 04 78 37 98 17 www.theatre-des-marronniers.com CONTACT Alice Azatkhanian / Natacha Perche G.E.I.Q. Théâtre / 22 rue Cdt Pégout 69008 Lyon Direct : 04 78 78 96 72 Standard : 04 78 78 33 30 [email protected] www.compagnonnage-theatre.org 22