Phil-Xpress (octobre 2003) - ageepp
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Phil-Xpress (octobre 2003) - ageepp
Phil-Xpress Novembre 2005 Bulletin d’information de l’Association générale des étudiantes et étudiants prégradués en philosophie(AGEEPP) Le contrat feuquien Parfois, j’ai l’impression d’être comme le perroquet dans L’Oreille cassée, l’album de Tintin, c’est-à-dire : je me répète. Devant ce troublant constant, et ne pouvant me soustraire à cette irrépressible pulsion, je vous annonce sans grande pompe que nous sommes présentement en campagne référendaire à propos d’une possible désaffiliation à la FEUQ (Fédération étudiante universitaire du Québec), campagne qui verra son aboutissement le 22 et 23 novembre, journées du scrutin. L’heure approche. Il faudra alors décider si la CADEUL (l’association pancampus de 1er cycle), qui est membre de la FEUQ, doit le demeurer ou non. La décision qui sera prise aura d’importantes conséquences sur le mouvement étudiant en général et sur le volet externe de la représentation des étudiants de l’Université Laval au niveau national. Cette représentation est d’ailleurs primordiale lorsqu’il est temps de faire front commun pour certains enjeux, comme par exemple lors de la grève étudiante du printemps passé. D’ailleurs, le mouvement de désaffiliation à l’Université Laval s’est particulièrement accru suite au règlement de celle-ci par la FEUQ, qui fut l’acteur majeur lors des négociations avec le gouvernement. Les associations étudiantes de l’université ont ainsi décidé de procéder à une consultation afin de déterminer s’il était plus sage de demeurer au sein de cette fédération ou de la quitter, la CADEUL pouvant ensuite voguer sous des cieux plus représentatifs. J’essaierai donc, dans cet article, de vous donner des informations entourant cette épineuse question et vous ferai part de mes quelques réflexions à ce sujet. Sachez que je n’ai moi-même pas fait mon choix et comme j’évalue encore les deux options, si mon texte paraît tendancieux, il ne le sera que d’apparence. Le plus important c’est que vous puissiez vous faire un juste portrait de la situation. Pour ce faire, et c’est d’ailleurs au centre de la formation philosophique, il faut juger par soi-même, c’est-à-dire prendre le temps nécessaire pour colliger personnellement le plus d’informations possible. La FEUQ a été créée en 1989, soit cinq ans après 1984, le titre du fameux roman de George Orwell, en réaction au dégel des frais de scolarité, avec pour mission (suite p.2) Sommaire Le contrat feuquien : p. 1-4 Pensée du mois : p. 4 Questions pédagogiques : p. 5 Prêcher la craque à l’air : p. 5 De l’œil comme principe d’Ève : p. 6 Poème d’automne : p.6 Pas d’idée donc, pas de titre : p. 7 À l’attention des alcoolos : p.7 Ti esti : Remède contre l’itinérance philosophique? : p.8 FILM EXPRESS – La contre-attaque : p. 8-9 « Deader » subrepticement : p.10 Andrée P. Boucher, mairesse : p.10 Ti esti : Frais scolaires : p. 11 Pour réussir vos parties de démineur : p. 11 Ti esti : Les choix de cours? : p. 11 Annonce de ma contre-attaque à Billy : p. 12 Chronique musique : p. 12 1 de défendre les droits et intérêts des étudiants. Aujourd’hui, la FEUQ compte dix-huit associations membres et représente ainsi environ 170 000 membres par leur biais. De ce nombre, environ 28 000 font partie de la CADEUL. La fédération, par un style de syndicalisme que l’on pourrait qualifier de corporatiste, (sans nécessairement y attacher une connotation péjorative, à vous de voir), a su s’accaparer une grande importance médiatique et une bonne visibilité auprès du gouvernement qui ne peut tout simplement pas ignorer la fédération. Être un interlocuteur privilégié du gouvernement laisse par contre moins de marge de manœuvre et produit une sorte d’acoquinement qui peut pervertir la structure, ce dont plusieurs détracteurs de la FEUQ y reproche. La fédération a en effet été un tremplin vers le Parti Québécois pour plusieurs anciens exécutants. Négocier avec un parti que l’on veut plus tard joindre est certainement une situation délicate. La fédération a néanmoins été très utile par le passé, notamment en étant un acteur de poids en faveur du maintient du gel des frais de scolarité, qui sont de loin les plus bas au Canada, ainsi qu’en matière d’accessibilité aux études, comme dans le cas de la grève du printemps dernier. Les « gains » de la FEUQ sont par contre généralement davantage une protection des acquis que des gains réels, principalement dans les dossiers précédemment mentionnés. Une négociation entraîne presque toujours des pertes pour chaque partie impliquée et le statut particulier de lobby étudiant de la fédération lui oblige à avoir les deux pieds ancrés dans la concrétude, c’est-à-dire avoir des positions dites plus modérées et jouer le jeu du lobbying. La FEUQ se retrouve donc à défendre une éducation humaniste en ayant un discours presque entièrement dirigé vers les nombreux avantages fiscaux et socio-économiques que procurent les études supérieures à l’État, contrant ainsi une partie du discours dominant des élites politiques. Cela étant dit, regardons de plus près le fonctionnement formel de la fédération. La mécanique feuquienne Malgré que l’on dise que la FEUQ représente 170 000 étudiants, elle n’a en réalité que 18 membres, des associations de campus, qui prennent directement les décisions. La FEUQ comporte deux instances principales, soient l’Assemblée générale et le Congrès, qui luimême est subdivisé en commissions. C’est à l’assemblée générale que les membres se réunissent pour élire l’exécutif et donner les orientations et positions de la FEUQ, lesquelles fixent le mandat que la fédération a pour l’année. Les associations y ont un droit de vote au prorata des membres qu’elles représentent. La CADEUL possède ainsi six votes. Il y a ensuite cinq congrès par année afin d’assurer un suivi des positions et orientations prises en assemblée générale ainsi que de discuter des dossiers courants. Les congrès sont divisés en quatre commissions différentes, la Commission des affaires universitaires, le Conseil national des cycles supérieurs de la FEUQ, la Commission des affaires sociopolitiques et finalement la Commission des affaires institutionnelles. La première traite des dossiers académiques, la deuxième les dossiers touchant presque exclusivement les étudiants de 2e et 3e cycles, qui vivent une réalité différente de ceux du 1er, la troisième de sujets à connotation plus politique, comme le gel des frais de scolarité et la dernière traite des affaires internes et structurelles de la fédération. Dans les commissions, les associations ont un droit de vote, peu importe leur taille. Les rapports adoptés en commissions sont ensuite soumis au congrès, en plénière, où les associations retrouve leur vote proportionnel. Toutes les décisions, lorsque le vote est demandé, doivent être prises au deux tiers, favorisant ainsi le consensus à travers les associations. Comment alors nous, simples étudiants, pouvons-nous être représentés à la FEUQ, sans en influencer directement les positions ? Prenons le cas des étudiants les plus sages de tout le campus, ceux de philosophie. Ces étudiants sont représentés par l’AGEEPP, qui est elle membre de la CADEUL, la confédération des associations de premier cycle. Les représentants de l’AGEEPP, en participant aux 2 différentes instances de la CADEUL, peuvent ainsi faire valoir le point de vue des étudiants qu’ils représentent tout en respectant les mandats donnés par ceux-ci, dans une optique de représentation étudiante. La CADEUL ayant une structure de double représentativité, les associations étudiantes ne sont pas ses seuls membres, tous les étudiants de premier cycle le sont également individuellement. L’Assemblée générale étant l’instance suprême de la CADEUL, les étudiants peuvent donc directement dicter et influencer les positions et orientations que la CADEUL doit prendre chaque année, il leur suffit seulement d’y participer. Les positions et orientations de la CADEUL sont donc formellement le composé de celles, parfois opposées, de tous les étudiants sur le campus. C’est ensuite à l’exécutif de la CADEUL de faire suivre le résultat du mécanisme de représentativité dans les différentes instances de la FEUQ. Chaque association qui en est membre devant représenter certains étudiants, la fédération est en quelque sorte l’expression amalgamée d’une volonté générale estudiantine. plan de développement devant la remettre sur les rails. De plus, l’utilité d’une association nationale pour le mouvement n’ayant plus à faire ses preuves, c’est en demeurant directement dans la fédération qu’il serait plus aisé d’être le moteur du changement. D'un autre côté, on vous répondra que cela fait quelques années déjà que la CADEUL milite dans ce sens, avec les résultats que l’on connaît. C'est particulièrement là que se pose la question du droit formel et du droit réel. La FEUQ étant tout de même une organisation démocratique, les exécutants qui sont choisis et les décisions qui y sont prises rallient donc la majorité. Cette constatation est d'ailleurs relevée dans le mémoire de McGill : « Certes, l’exécutif doit modérer son approche face aux associations et recommencer à les informer adéquatement des derniers développements. Mais le congrès de la FEUQ a le pouvoir, à toutes les six semaines, de reprendre le contrôle de son organisme. Il suffirait de poser plus de questions, de mettre davantage de propositions en dépôt, de talonner l’exécutif de plus près, de faire part de ses insatisfactions en public aussi bien qu’en privé. Les associations doivent assumer leur part de responsabilité dans ce qui est devenu une dynamique institutionnelle malsaine et contreproductive. » Des lors, c’est davantage que la FEUQ dans toute son abstraction qui est remise en question, mais tout un pan du mouvement étudiant. La FEUQ n'a d'existence que celle que ses membres veulent bien lui donner et si la fédération est devenue ce qu'elle est, c'est parce que ce qui la compose a cautionné, consciemment ou non, cette dérive. Pour qu'il y ait effectivement changement, il faudra donc que le désir de mettre fin aux obscures pratiques qui mettent en péril le sain exercice de la démocratie soit partagé par tous, sinon une majorité. La FEUQ, et c’est une interprétation toute personnelle, est peut-être aujourd'hui l'expression des déficits démocratiques accumulés dans toutes les associations locales, et, à plus forte raison, dans la conscience politique de la base, soit les étudiants eux-mêmes. Une désaffiliation pourrait avoir cet effet d'électrochoc, mais encore faudrait-il que les autres acteurs voient Des problèmes En effet, tout n’est pas si rose, le référendum que nous avons ainsi que ceux à l’UQAM le démontrant bien. Les deux camps, celui pour la désaffiliation et celui contre, reconnaissent sensiblement les mêmes problèmes et diffèrent principalement par l’évaluation de la possibilité de changement. La FEUQ se trouverait avec un problème de culture organisationnelle, une culture de politicaillerie, de jeux de coulisses, de contrôle exagéré de l’information, une culture où l’exécutif de la FEUQ perd de vue son devoir de représentativité et où certains principes élémentaires de la démocratie ne sont pas respectés. Le camp du non minimise bien évidemment ces constats relevés, par exemple, dans les mémoires de la CADEUL et de la SSMU (Students Society of McGill University) et répond par la volonté de changement présente à la FEUQ (tant au niveau des associations que l'exécutif) ainsi que par l’espoir permis par l’adoption récente par les associations membres de la fédération d’un 3 la nécessite de la remise en question. De fait, le camp du non insiste que quitter la FEUQ aura davantage pour effet de diviser le mouvement étudiant, particulièrement dans un contexte où il doit rester fort s'il veut voir ses revendications écoutées et sauvegarder ses acquis. En effet, la question du déséquilibre fiscal étant sur plusieurs lèvres, dont celles des premiers ministres provinciaux (sauf peut-être Ralph Klein et Dalton McGuinty), les campagnes électorales tant fédérale que provinciale seront des moments privilégiés pour faire pression sur les décideurs. Il faut aussi être conscient, je crois, que dans le cas où les étudiants choisiront de rester au sein de la FEUQ, l'exécutif de la CADEUL perdrait une partie de leur pouvoir de négociation, la menace d'un référendum ne planant plus. Peu importe le résultat du scrutin, une coalition régionale devrait se former avec les différents cégeps de la région. La CADEUL elle-même est capable de faire de la représentation, pousser ses dossiers et rédiger des mémoires, mais il est plutôt improbable que son influence soit aussi grande que celle que la FEUQ a à l'heure actuelle. Ce résumé, qui est plus long que ce que je prévoyais, est encore trop court pour prétendre avoir fait le tour de la question. Votre meilleur pari sera d’aller chercher par vous-mêmes les informations et de multiplier les sources en ne vous limitant pas aux quelques informations, observations et interprétation que j'ai jugé bon de vous transmettre. De nombreux débats auront lieu sur le campus et ce sujet est amplement discuté dans les différents journaux étudiants (Impact Campus, Marmite sociale etc.). Je vous conseille tout particulièrement la lecture du mémoire de la CADEUL et de SMMU (ce dernier est très détaille et cible plus précisément certains problèmes). Consultez également les sites des deux comités partisans, vous pourrez y trouver certaines ressources intéressantes ainsi que leurs arguments principaux. Parlez-en à vos collègues, bref, faites tout ce qui est nécessaire afin que, lorsque le moment du scrutin sera venu, vous puissiez faire un choix éclairé. Évidemment, et encore une fois, je joue au perroquet, mais tous vos dévoues représentants sont là pour répondre a vos questions. N’hésitez donc pas à nous contacter, à nous parler ou venez faire un tour au FAS-512. Sur ce, bonne cogitation. Ressource plutôt complète : Vous trouverez à peu près tous les liens et documents mentionnés (liens vers les comités partisans et les mémoires) dans ce texte à l’adresse suivante : http://www.cadeul.ulaval.ca/referendumA0 5.php (vous pouvez aussi aller à www.cadeul.com et cliquer sur le lien « Référendum »). Dates : 16 et 17 novembre : vote par anticipation sur le courriel @ulaval.ca 22 et 23 novembre : scrutin, voir le site ci haut mentionné Philippe Verreault-Julien Président, AGEEPP [email protected] DE LA MATIÈRE SANS FORME? Cet espace était là Pensée du mois / « Si la vie est un fromage, je suis suisse. Pis je suis écœuré en hostie des trous » [Auteur imaginaire] Charlot [email protected] Vous pouvez pour vous… vous reprendre en écrivant un article pour le prochain numéro du Phil-Xpress dont la tombée est le 30 novembre! Envoyez vos textes à l’adresse suivante : [email protected] 4 Questions pédagogiques Voici quelques questions pour m’aider à bien cerner les besoins des étudiants en philosophie, ainsi que leurs appréciations du programme, voici donc un petit questionnaire que j’aimerais bien que vous remplissiez. Veuillez ensuite me faire parvenir vos réponses par courriel à [email protected]. Merci. 1. Êtes-vous satisfait de l’offre de cours offert par la faculté ? 2. Si vous pouviez ajouter un (ou des) cours au curriculum, quel(s) serai(en)t-il(s)? 3. Trouvez-vous la structure du programme adéquate à la nature du sujet, c’est-à-dire est-ce que vous trouvez que l’approche par objectifs réussis à bien transmettre les enjeux et les méthodes de la philosophie ? 4. Commentaires généraux Veuillez inclure votre nom ainsi que votre programme dans votre courriel. Toute information sera tenue confidentielle. Merci beaucoup de votre collaboration ! Michael Atkins, Coordonnateur aux affaires pédagogiques, AGEEPP [email protected] Prêcher la craque à l’air gente dame entre autre, qui avait ça de manière soutenue et intensive. Mais, que pourrait-on faire pour les jeunes minettes? Vous savez, celles qui se feraient carter même au Bistro – quoi que depuis le coup de poignard, c’est une affirmation qui est un peu moins vraie, alors comprenons-la comme dans le bon vieux temps, c’est-à-dire il y a deux ans –, celles qui se sentent seules et qui n’ont aucune connaissance du désir : que fait-on? Bien des écoles mesuraient les mini-jupes. Va-t-on arriver à un mesurage de la raie? N.B. : cet article est né du titre. Le contenu en découle, je trouvais le titre cool et j’avais comme pas trop réfléchi au contenu. Vous excuserez donc les lacunes, en espérant que la prochaine fois que vous verrez une jolie raie vous aurez une petite pensée pour Guy Lafleur (gag des Cowboys fringants). Une craque à l’air, ça a d’l’air d’une craque à l’air; mais il y en a des vraiment belles, nuance. Je sais pas, il y a des plombiers qui ont le tour de vous émoustiller quand ils arrivent chevous, pis quand ils se mettent à travailler c’est l’enfer, vous voudriez les discriminer manu militari. Autant les années 90 prônaient les belles craques de boules, de nos jours les fesses ont la cote. Il faut dire que les tailles basses font la job, et offrent aux gens de peu de vertu de se la couler douce en prêtre. Est-ce que j’ai de la vertu? Sans doute. On devrait se garder un minimum de gêne, me semble. Non c’est vrai : quand on voit tout, quel est l’intérêt de se ramener une minette à la maison? Bon, moi j’ai pas de problème avec ça – hé hé –, mais je suis sûr que certaines personnes sans imagination seraient décontenancées. Par contre, une craque à l’air a toujours un petit quelque chose d’inspirant. Je pense à une Charlot [email protected] 5 La section des PPP À la demande générale, les PPP ont maintenant leur section! Vous ne savez pas ce que c’est ? Des poètes voyons ! Alors vous pouvez leur écrire à [email protected] pour en apprendre plus et même leur envoyer des textes afin de perdurer la tradition pppienne ! De l’œil comme principe d’Ève Dans la cécité semble y avoir la nécessité de nier l’existence de la féminité. Vous connaissez l’histoire de l’arbre et du fracas dans la forêt dénudée de sujet? C’est l’hêtre (en fait, c’est un arbre quelconque mais ça rime plus un hêtre) qui, tombant de tout son long dans une forêt sans être, ne fait aucun bruit, nul ne pouvant l’entendre. Je suis l’être, elle l’hêtre. Èves, louangez donc l’œil d’Adam, sans lequel nulle d’entre vous n’existerait. Car c’est de lui qu’émerge toute votre essence, votre volupté et vos sourires. De lui que le déclic d’engendrement s’effectue. Pour lui que vous portez les mèches dorées et la couette ambrée. Par lui que vous estimez l’élégance de votre danse. En lui que vos seins prennent toute leur quiddité. Et que dire de notre nez, sans lequel votre Herbal Essence ne serait que pure chimère. Et de notre toucher, sans lequel votre cou serait coriace et ulcéré. Ne nous remerciez pas d’être si belles, car le sujet percevant ne suffit guère à l’existence; c’est votre aspect phénoménal qui ébloui. Ève est peut-être même la raison d’être de l’œil d’Adam, après tout… Luc Fournier [email protected] Poème d’automne Bonjour ! Voilà un petit poème de ma création. J’en dis pas plus vous n’avez qu’à lire ! Automne Par un vent du nord Une feuille morte passante Rouge pâle sous la lune Frissonnante d’un doux bruit Les arbres jouant leur mélodie Traînante dans son sillon À travers les murmures du gazon Atteints un étang froid Y glisse à sa surface. De terre, de chêne, d’herbe Et maintenant de pluie. Tout est ligné de minces filets d’eau Et à la surface de l’étang Des cercles brouillés par le vent Le son de la pluie tel celui d’une chute S’accorde avec la symphonie naturelle. Et la feuille morte mouillée N’est qu’un signe d’automne. Une, deux, trois gouttes de pluie Salut des aimables nuages Le décor composant un parfum Jean-Sébastien Garceau [email protected] 6 Pas d’idée donc, pas de titre que l’on peut manquer si l’on ne sort pas son nez de ce fameux exemplaire du Traité de l’âme d’Aristote (édition des Belles Lettres). N’oubliez pas que vous ne pouvez pas aller prendre une bière avec le Léviathan. Bon là on m’a gentiment demandé de reprendre mon rôle de has-been et d’écrire dans le Phil, journal pertinent et précieux s’il en est un. Et, fidèle à mon habitude, je ne sais pas de quoi parler, puisque j’ai décidé de vous épargner mes habituelles injonctions sur l’importance de la participation citoyenne. Enfin, j’ose espérer que vous êtes tous allés voter aux élections municipales. Alors voilà, un frisé ici me suggère de parler des gens de Sciences et génie, sujet fort peu passionnant. « Soyez ouverts d’esprit, les gens en administration sont sympathiques, les gens en sciences aussi. » C’est fait. Et n’oubliez pas que si vous avez des préjugés sur certains types de personnes, ils en ont sur vous. D’ailleurs on m’a traitée de « bas de laine » récemment. C’est tout à fait fondé, puisque je porte des bas de laine, fort confortables d’ailleurs. Je l’ai cherché, je me baladais sans souliers au Pub. Ma tasse bleue me fait justement remarquer qu’il y aura un festival des Cafés étudiants du 28 novembre au 2 décembre. C’est l’occasion parfaite pour nous tous de sortir du FAS et d’aller faire un tour dans les cafés étudiants du De Koninck et même affronter le curieux monde du Vachon, du Comtois, du Pouliot, du Vandry, de l’Abitibi-Price et même du PalasisPrince (pour ceux qui aiment l’exotisme) ! Nous sommes étudiants en philo. Nous n’aimons pas nous faire dire « ha ouin…. T’étudies en philo? » par nos tantes qui se demandent un peu c’est quoi, un peu ce que nous allons faire avec ça et qui ont peur de nous parler, au cas où on leur sorte quelque chose sur l’en-soi-pour-soi. Et pourquoi donc? Parce que nous n’aimons pas que les gens aient des idées préconçues sur notre domaine de prédilection, parce que nous prônons l’ouverture d’esprit. Alors, wannabephilosophes de ce monde, soyons conséquents avec nous-mêmes et sortons de notre tour de connaissance. Les bonnes idées sont faites pour être partagées et critiquées. Voilà, finalement je me retrouve à vous parler du monde de Sciences et génie, par la bande. Mais ça je ne l’admettrai pas au futur ingénieur qui m’en a donné l’idée. Une étudiante en philo a tout de même sa fierté… Autre sujet d’importance relative : le père nowel arrive bientôt au centre d’achat. C’est tragique, je me fais harceler tous les matins par des effluves de bougies parfumées (je coupe par Place Laurier pour aller prendre le bus). À quoi sert une bougie parfumée? Rien. À part à prendre la poussière. Je vous conseille de lire l’excellent texte de Charlot sur le sujet qui avait paru dans une édition antérieure du PhilXpress. D’ailleurs j’en profite pour le saluer, même s’il a écrit qu’il faut être tordu pour écouter un film avec ma précieuse personne. J’ose espérer que nous aurons quorum lors de la prochaine AG de l’AGEEPP (le 16 novembre) et que le référendum pour les FIÉ engendrera un palpitant débat d’idées. Sérieux c’est fou tout ce qui se passe à l’université, et D’Ju Gauthier Étudiante en philo 3 heures par semaine Wannable-philosophe le reste du temps À l’attention des alcoolos C’est forcément nuisible de boire seul. En gang, c’est toujours plus palpitant. Autrement, c’est vraiment louche et on se retrouve dans les bas-fonds rapidement. Pour reprendre la joke des Simpson : Jésus ne compte pas pour une personne. Charlot [email protected] 7 Ti esti : Remède contre l’itinérance philosophique? Vous trouvez que, finalement, le professorat n’est pas pour vous? Que les prêts et bourses ne vous fournissent pas suffisamment en ration quotidienne de ramen? Que vous pourriez enrichir vos connaissances directement sur le terrain? Et bien voilà, dans un souci de faire en sorte que les étudiants de philosophie se sentent des plus à l’aise dans leur discipline, le Service de Placement de l’Université Laval propose, par l’intermédiaire de la ravissante et enthousiaste Barbara Langis, une foule de services allant du stage à l’emploi étudiant. De plus, ils offrent plusieurs formations et ateliers visant les compétences reliées à la recherche d’emploi. (C’est toujours pratique) Pour les contacter et avoir accès à l’horaire complet de conférences. www.spla.ulaval.ca Également, pour des renseignements, il est possible de contacter Barbara Langis et elle se fera un plaisir à répondre à toutes vos interrogations, questions existentielles au sujet de l’emploi dans le domaine de la philosophie, puisque que vous le vouliez ou non, il n’y à pas beaucoup de chance que l’on tombe sous un régime communiste d’ici la fin de vos études… [NDLR : Certaines personnes sont tellement pessimistes…] Prochaines conférences : 16 novembre de 16h à 17h30 local 3105 Pav. Pollack, L’emploi à l’international. 17 novembre de 12h à 13h local 2447 Pav. Desjardins, Le marketing de soi. 23 Novembre de 12h à 13h local 2447 Pav. Desjardins, recherche d’emploi par Internet. Information sur les programmes et les conférences supplémentaires : www.spla.ulaval.ca [email protected] FILM EXPRESS – La contre-attaque n’est pas nécessairement mes trois préférés, mais une telle séquence introduit bien à son œuvre. De toute façon, Chaplin ayant fait 87 films (en tant qu’acteur), ce ne sera pour vous, je l’espère, qu’un commencement… Notes : Tous les films importants de Chaplin se trouvent, en DVD, à la cinémathèque. Un mot d’Anne-Marie Ce mois-ci, je me permets une petite chronique concept. J’y inclus deux films d’un même réalisateur français, Jacques Audiard, qui n’est pas très connu ici et qui mérite pourtant le détour. Ses films sont toujours exécutés en finesse et s’attardent aux personnages toujours rendus magnifiquement par des acteurs découpés pour leur rôle. Et j’ajoute un film de Scorcese des années 70 que j’ai découvert dernièrement (honte à moi de ne pas l’avoir visionner avant!) et qui a largement inspiré le dernier film d’Audiard. Avis aux amateurs! Les films d’Anne-Marie De battre mon cœur s’est arrêté (Drame, France, 2005, réal. : Jacques Audiard) Quossé?: Tom exerce son boulot minable de truand dans l’immobilier, comme son père avant lui, jusqu’au jour où il revoit l’imprésario de sa mère décédée qui était pianiste de renom. Ce dernier propose à Tom de passer une audition. Quossa donne de voir ça?: Remake extraordinaire du film américain on ne peut plus ordinaire Fingers datant des années 70. Le ton est juste et tout est fait en finesse. Romain Duris qu’on a vu et aimé dans des rôles plus léger y est ici très intense et juste. PRÉSENTEMENT EN SALLE. Un mot de Pierre-Luc Moi ici pour ce mois de novembre, dans la même veine qu’Anne-Marie, je me permets de proposer trois films du même réalisateur… et du même directeur… et du même acteur principal. En fait, cette semaine, j’aimerais introduire ceux qui n’ont pas encore eu cette chance au merveilleux monde de Charlie Chaplin. Ce fut ma joie de la semaine de lecture. Je partage donc avec vous trois films (en ordre chronologique) qui m’ont étonné. Ce 8 Un héros très discret (Drame, France, 1996, réal. : Jacques Audiard) Quossé?: Vers la fin de la Seconde Guerre Mondiale, Albert Dehousse tente de s’infiltrer au sein de la résistance française pour devenir un héros sans pourtant n’avoir jamais rien fait qui soit digne de mention et qui pourrait l’élever à ce rang. Quossa donne de voir ça?: L’histoire à elle seule mérite le détour! Audiard joue de nous comme de guitare en entrecoupant le récit d’entrevues avec de vrais acteurs de la résistance qui nous parlent du personnage comme s’il avait réellement existé. Même à la fin du film, le doute n’est jamais levé complètement à savoir si Albert Dehousse est un réel héros de guerre ou non. Aussi, pour Mathieu Kassovitz qui y tient le rôle principal et qui est un foutu bon acteur que l’on voit trop peu!!! Mean Streets (Drame, USA, 1973, réal.: Martin Scorcese) Quossé?: Deux cousins de Little Italy à NewYork tentent de faire succès dans la truande. Quossa donne de voir ça?: Pour ceux qui aiment les films de truands avec de la gueule mais avec du contenu aussi. Les tous jeunes Harvey Keitel et Robert De Niro y donnent une des meilleures performances de leur carrière, on dirait même que certaines scènes sont improvisées. J’ai une théorie comme quoi Tom dans De battre mon cœur s’est arrêté serait bâti d’après un savant mélange de ces deux personnages. cours, un course de voiture, au grand malheur du caméraman et de son assistant. Quossa donne de voir ça?: Un film d’une portée historique très grande. C’est le deuxième film de la carrière de Chaplin et le premier dans son fameux costume de vagabond. Notez que le film ne dure que sept minutes (cela s’excuse ; il a tout de même joué dans plus de 30 films seulement en 1914 !). Shoulder Arms (Comédie, USA, 1918, réal. : Charlie Chaplin) Quossé?: Charlie est soldat durant la première guerre mondiale et rêve de devenir un héro. Quossa donne de voir ça?: C’est un film que l’on se doit de voir avant le classique The Great Dictator (Le Dictateur - 1940). Je n’ai d’ailleurs pas mis ce dernier dans ma liste car il est plus connu et a moins besoin de présentation (c’est tout de même un grand classique). Je dois aussi avouer avoir un faible pour le caractère muet de ses films (ce qui n’est pas le cas du Dictateur, son premier film totalement parlant). Quoiqu’il en soit, il importe de voir ce petit bijou comportant d’importantes analogies avec son film de 1940. Modern Times (Comédie, USA, 1936, réal.: Charlie Chaplin) Quossé?: Notre vagabond essaie de faire sa place dans les temps modernes avec une jeune femme sans abris. Quossa donne de voir ça?: Son plus grand film selon moi. Modern Times critique, de façon humoristique, le développement de l’industrialisation des années 30. Tous ses derniers films avaient cet aspect plus critique (et en étaient d’autant plus intéressants). Modern Times est véritablement un grand classique de l’histoire du cinéma. Du grand Chaplin ! Anne-Marie Genest [email protected] Les films de Pierre-Luc Kid Auto Races at Venice (Comédie, USA, 1914, réal. : Charlie Chaplin) Quossé?: Charlie, pour la première fois dans son costume de vagabond, s’amuse à se placer devant la caméra filmant l’événement en Pierre-Luc Dostie Proulx Président, ACEP [email protected] 9 « Deader » subrepticement Ducharme avait son « Éden de dead-end ». Je dois dire que je retiens aujourd’hui à la fois de l’Éden et du dead-end. Il y a une blague célèbre en philo : le néant néantise. Jamais n’aura-t-on vu meilleure explication du sens de l’univers. Peut-être ce mot d’esprit est-il issu d’un buzz quelconque, ou d’une soirée bien arrosée dans un mémorable party, ou vient-il d’un esprit tordu qui cherchait à subjuguer une assistance (il faut se rappeler que, en 2001, un illustre philosophe, lors d’une soirée au Scanner, cherchait à mystifier tout le monde grâce à ses explications métaphysiques sur le cercle, et c’est pas une joke), je ne le sais pas. Néanmoins, il y a du sens là-dedans. Aujourd’hui, j’ai cherché à comprendre. C’est une remise en question complète et totale qui m’est alors apparue. Après une discussion palpitante avec ma mère, j’ai réalisé à quel point mes remises en question sont toujours décapantes. Je voulais en parler à Johanne ma psy full fine, mais la réceptionniste terminant sa journée à 15h55, ça ne sera pas vraisemblablement possible avant demain matin, au mieux. Suite à un dédale inextricable d’infructuosités notoires, je prends finalement un break bien mérité, un break syndical. Mon cerveau étant ce qu’il est, je dois me rendre à l’évidence que je n’en sortirai pas. C’est étonnant de constater à quel point si peu dérange autant. Je parle de « si peu » comme si c’était simple, bien qu’il en soit tout autrement. Les euphémismes ont l’avantage inouï de se faire croire qu’il n’y a rien de grave, que tout finit toujours par s’arranger. Par un étrange hasard, j’ai pigé la carte-médecine du corbeau à l’envers, où on m’ordonne explicitement de faire confiance à la magie de la vie. Vous comprendrez que c’est un ordre auquel je ne peux me soustraire. Et qui a bien du « sensbon ». Médéric va allumer un lampion demain dans l’église en face de la bibliothèque de l’UQAM. C’est encourageant. Mais vous saisirez, si ce n’est pas déjà fait, que tout ça est une manière de deader. Il y a dans le deadage une part de renaissance, c’est vrai. Mais c’est un processus démoralisant qui est pesant à la longue. Vous réaliserez que je tète depuis tantôt, avec des grandes phrases inutiles. Vous ne savez rien de ce qui se passe; mais cela doit rester inédit pour l’instant. Je ne vous ai pas habitué à une telle pudeur, un tel dépouillement et une telle concision. C’est un choix délibéré. Ma vie n’est-elle pas entourée de mystère? D’une sorte de néant? On peut alors affirmer avec assurance que le néant néantise. Charlot [email protected] Andrée P. Boucher, mairesse Nous avons une nouvelle mairesse dont l’alias est Alice Cooper, ou Moppe Boucher. Plusieurs sont incrédules face au choix de la population. Moi, j’ai hâte de voir ce qu’elle va faire. Non seulement on va pouvoir se bidonner, mais en plus elle va nous offrir un bon show. Elle a quelque chose pour elle, hormis sa laideur, et c’est son intégrité. Parce qu’à ce niveau-là, Marc Bellemare est un bandit; Claude Larose est un fifre dont le dernier « re » me semble superflu (je suis pas homophobe, loin de là, mais je me sens bitche aujourd’hui); et quant à P. Michel Bouchard, on n’en parle pas : c’est un no name. Non, ça va être drôle. Pis au pire, on aura juste à la crisser dehors à la prochaine élection. Vous trouvez que c’est long? Imaginez pendant combien de temps on a été pognés avec Jean Chrétien. Là, au moins, on va avoir l’occasion de la voir virer folle au jour le jour. Charlot [email protected] 10 Ti esti : Frais scolaires C’est beau la neige dehors; c’est calme à en mourir, ça tombe nonchalamment sur le sol pour s’évanouir quelques instants plus tard… finalement, c’est un peu comme votre compte en banque. Allez, un dernier coup à donner! N’oubliez pas que c’est le 20 novembre 2005 la date limite de paiement de votre session, avant que les méchants intérêts viennent y faire des ravages. Mesdames et messieurs, à vos guichets! Pierre-Alexandre Morneau-Caron, Interne [email protected] Pour réussir vos parties de démineur Ah! le démineur. A-t-on inventé un jeu plus cool sur l’ordinateur? La réponse est évidemment oui : bref il y en a des centaines. Mais souvent ces jeux sont compliqués, longs, fastidieux, voire abrutissants. En revanche, le démineur vous permet de ne penser à rien. Et de vous choquer contre votre machine si votre souris d’ordinateur chie, ou contre vous-mêmes lorsque vous ne réussissez pas à faire le bon guess. Voici donc quelques conseils pour les démineurs amateurs. J’en suis un vibrant professionnel. 1) commencez toujours, amateurs, par éclater les quatre carrés situés dans les extrémités. Parce que c’est chien de pas savoir ce qu’ils renferment, et pis ça vous permet de dévoiler de grands pans sans mine le plus souvent. 2) lorsque vous avez trouvé une mine, utilisez les deux boutons de la souris sur un des chiffres. Ainsi, vous ferez éclater les carrés adjacents sans danger. 3) lorsque vous avez trois carrés 1-2-1, il y a une mine vis-à-vis chacun des 1. Toujours. 4) n’ayez pas peur des formats experts. Si vous y arrivez en moins de 98 secondes, vous aurez battu le master. 5) ne tentez pas de faire un souhait et de jouer une partie de démineur afin de savoir si vous êtes en veine. Comme avec le Freecell, le solitaire et le spider solitaire, ça ne marche pas. Je fais ça depuis des années, sans résultat. Bonnes parties! Charlot [email protected] Ti esti : Les choix de cours? Vous êtes tous probablement comme moi, je le sens bien. Dès que la période des choix de cours arrive, vous êtes dans le même état qu’une mule devant deux plats de nourriture bien juteux : vous allez probablement mourir avant de faire votre choix. Cessez immédiatement cet état cabalistique et procurez-vous, au secrétariat de la faculté, tous les documents et les plans de cours vous permettant d’avoir un choix plus qu’éclairé. Et si toujours vous êtes dans l’incertitude face à ce choix existentiel, pourquoi ne pas demander à un vieux d’la vieille quelques conseils, ça leur fera probablement plaisir! Secrétariat de la faculté de Philosophie (fp.ulaval.ca) Local : FAS-644 Pierre-Alexandre Morneau-Caron Coordonnateur aux affaires internes, AGEEPP [email protected] 11 Annonce de ma contre-attaque à Billy Patience au prochain numéro. Désolé, j’ai manqué de temps, je me suis pris trop à la dernière minute pour écrire. Je trouvais réfutation facile à tout ce que j’écrivais au fur et à mesure que ma pensée se dactylographiait… La philo se sert de l’art de la justification pour en arriver à la vérité ou au doute de la vérité (qui est peut-être plus vrai que la chose que l’on prend comme vrai puisque le doute est constant). J’écrirai donc le mois prochain ma réponse et ferai cet exercice logique une connaissance de l’amour divin… De retour avec un vrai texte au prochain numéro. Désolé… Steeve Simard [email protected] Chronique musique Étant une sorte d’archiviste j’accumule plus de noms de groupes que j’ai effectivement le temps d’écouter et d’apprécier au total ce qu’ils ont fait. Tout de même, ce mois-ci j’ai fait une double compilation pour le mois de novembre que je vous partage. Dans la catégorie BLISS se retrouvent des chansons qui sont bonnes à écouter pendant qu’on fait des devoirs, des chansons plus calmes. Dans la section STRENGTH se retrouvent des chansons plus ou moins énergiques. Les voici : BLISS 1. Air – How does it make you feel? 2. Air – Radian 3. David Pajo – Icicles 4. Muse – Map Of Your Head 5. Neutral Milk Hotel – Two-Headed Boy 6. Of Montreal – Wraith Pinned To The Mist and Other Games 7. Pinback – Syracuse 8. The Delgados – Keep On Breathing 9. The Notwist – Chemicals 10. VAST – Dirty Hole STRENGTH 1. Beck – Girl 2. Electric Six – Boy or Girl 3. Kasabian – Cutt Off 4. Metric – Combat Baby 5. Muse – Micro Cuts 6. Nada Surf – Blankest Year 7. Primus – Puddin’ Taine 8. Stone Temple Pilots – Tumble In The Rough 9. The Brand – Shoulda Known Better 10. Wolf Parade – You are a runner and I am my father’s son Pour les entendre des extraits vous pouvez aller sur www.itunes.com www.emusic.com, www.audiolunchbox.com, ou www.mp3.com... Ou bien aller sur les sites officiels des artistes. Allez sur www.amazon.com pour trouver des artistes similaires. Allez sur www.allmusic.com pour avec une biographie compréhensive et des artistes concordants. Billy Vatcher Coordonnateur aux AGEEPP [email protected] communications, N’oubliez pas l’Assemblée générale ce mercredi 16 novembre à 11h30 au FAS-018 ! Au menu, révision de la charte et adoption du budget ! Pendant la semaine du 14 novembre se tient également le référendum sur la création d’un FIÉ en philosophie ! Votez, c’est important ! Il y aura un bureau de vote sur l’heure du midi au FAS-512 mardi le 15 et jeudi le 17, donc pas de bonnes excuses ! 12