Phil-Xpress (octobre 2003) - ageepp

Transcription

Phil-Xpress (octobre 2003) - ageepp
Phil-Xpress
Novembre 2005
Bulletin d’information de l’Association générale des étudiantes et étudiants prégradués en philosophie(AGEEPP)
Le contrat feuquien
Parfois, j’ai l’impression d’être comme le
perroquet dans L’Oreille cassée, l’album de
Tintin, c’est-à-dire : je me répète. Devant ce
troublant constant, et ne pouvant me soustraire
à cette irrépressible pulsion, je vous annonce
sans grande pompe que nous sommes
présentement en campagne référendaire à
propos d’une possible désaffiliation à la FEUQ
(Fédération
étudiante
universitaire
du
Québec),
campagne
qui
verra
son
aboutissement le 22 et 23 novembre, journées
du scrutin. L’heure approche. Il faudra alors
décider si la CADEUL (l’association pancampus de 1er cycle), qui est membre de la
FEUQ, doit le demeurer ou non. La décision
qui sera prise aura d’importantes conséquences
sur le mouvement étudiant en général et sur le
volet externe de la représentation des étudiants
de l’Université Laval au niveau national. Cette
représentation est d’ailleurs primordiale
lorsqu’il est temps de faire front commun pour
certains enjeux, comme par exemple lors de la
grève étudiante du printemps passé. D’ailleurs,
le mouvement de désaffiliation à l’Université
Laval s’est particulièrement accru suite au
règlement de celle-ci par la FEUQ, qui fut
l’acteur majeur lors des négociations avec le
gouvernement. Les associations étudiantes de
l’université ont ainsi décidé de procéder à une
consultation afin de déterminer s’il était plus
sage de demeurer au sein de cette fédération
ou de la quitter, la CADEUL pouvant ensuite
voguer sous des cieux plus représentatifs.
J’essaierai donc, dans cet article, de
vous donner des informations entourant cette
épineuse question et vous ferai part de mes
quelques réflexions à ce sujet. Sachez que je
n’ai moi-même pas fait mon choix et comme
j’évalue encore les deux options, si mon texte
paraît tendancieux, il ne le sera que
d’apparence. Le plus important c’est que vous
puissiez vous faire un juste portrait de la
situation. Pour ce faire, et c’est d’ailleurs au
centre de la formation philosophique, il faut
juger par soi-même, c’est-à-dire prendre le
temps
nécessaire
pour
colliger
personnellement le plus d’informations
possible.
La FEUQ a été créée en 1989, soit cinq
ans après 1984, le titre du fameux roman de
George Orwell, en réaction au dégel des frais
de scolarité, avec pour mission (suite p.2)
Sommaire
Le contrat feuquien : p. 1-4
Pensée du mois : p. 4
Questions pédagogiques : p. 5
Prêcher la craque à l’air : p. 5
De l’œil comme principe d’Ève : p. 6
Poème d’automne : p.6
Pas d’idée donc, pas de titre : p. 7
À l’attention des alcoolos : p.7
Ti esti : Remède contre l’itinérance
philosophique? : p.8
FILM EXPRESS – La contre-attaque : p. 8-9
« Deader » subrepticement : p.10
Andrée P. Boucher, mairesse : p.10
Ti esti : Frais scolaires : p. 11
Pour réussir vos parties de démineur : p. 11
Ti esti : Les choix de cours? : p. 11
Annonce de ma contre-attaque à Billy : p. 12
Chronique musique : p. 12
1
de défendre les droits et intérêts des étudiants.
Aujourd’hui, la FEUQ compte dix-huit
associations membres et représente ainsi
environ 170 000 membres par leur biais. De ce
nombre, environ 28 000 font partie de la
CADEUL. La fédération, par un style de
syndicalisme que l’on pourrait qualifier de
corporatiste, (sans nécessairement y attacher
une connotation péjorative, à vous de voir), a
su s’accaparer une grande importance
médiatique et une bonne visibilité auprès du
gouvernement qui ne peut tout simplement pas
ignorer la fédération. Être un interlocuteur
privilégié du gouvernement laisse par contre
moins de marge de manœuvre et produit une
sorte d’acoquinement qui peut pervertir la
structure, ce dont plusieurs détracteurs de la
FEUQ y reproche. La fédération a en effet été
un tremplin vers le Parti Québécois pour
plusieurs anciens exécutants. Négocier avec un
parti que l’on veut plus tard joindre est
certainement une situation délicate. La
fédération a néanmoins été très utile par le
passé, notamment en étant un acteur de poids
en faveur du maintient du gel des frais de
scolarité, qui sont de loin les plus bas au
Canada, ainsi qu’en matière d’accessibilité aux
études, comme dans le cas de la grève du
printemps dernier. Les « gains » de la FEUQ
sont par contre généralement davantage une
protection des acquis que des gains réels,
principalement
dans
les
dossiers
précédemment mentionnés. Une négociation
entraîne presque toujours des pertes pour
chaque partie impliquée et le statut particulier
de lobby étudiant de la fédération lui oblige à
avoir les deux pieds ancrés dans la concrétude,
c’est-à-dire avoir des positions dites plus
modérées et jouer le jeu du lobbying. La
FEUQ se retrouve donc à défendre une
éducation humaniste en ayant un discours
presque entièrement dirigé vers les nombreux
avantages fiscaux et socio-économiques que
procurent les études supérieures à l’État,
contrant ainsi une partie du discours dominant
des élites politiques. Cela étant dit, regardons
de plus près le fonctionnement formel de la
fédération.
La mécanique feuquienne
Malgré que l’on dise que la FEUQ représente
170 000 étudiants, elle n’a en réalité que 18
membres, des associations de campus, qui
prennent directement les décisions. La FEUQ
comporte deux instances principales, soient
l’Assemblée générale et le Congrès, qui luimême est subdivisé en commissions. C’est à
l’assemblée générale que les membres se
réunissent pour élire l’exécutif et donner les
orientations et positions de la FEUQ,
lesquelles fixent le mandat que la fédération a
pour l’année. Les associations y ont un droit
de vote au prorata des membres qu’elles
représentent. La CADEUL possède ainsi six
votes. Il y a ensuite cinq congrès par année
afin d’assurer un suivi des positions et
orientations prises en assemblée générale ainsi
que de discuter des dossiers courants. Les
congrès sont divisés en quatre commissions
différentes, la Commission des affaires
universitaires, le Conseil national des cycles
supérieurs de la FEUQ, la Commission des
affaires sociopolitiques et finalement la
Commission des affaires institutionnelles. La
première traite des dossiers académiques, la
deuxième les dossiers touchant presque
exclusivement les étudiants de 2e et 3e cycles,
qui vivent une réalité différente de ceux du 1er,
la troisième de sujets à connotation plus
politique, comme le gel des frais de scolarité et
la dernière traite des affaires internes et
structurelles de la fédération. Dans les
commissions, les associations ont un droit de
vote, peu importe leur taille. Les rapports
adoptés en commissions sont ensuite soumis
au congrès, en plénière, où les associations
retrouve leur vote proportionnel. Toutes les
décisions, lorsque le vote est demandé, doivent
être prises au deux tiers, favorisant ainsi le
consensus à travers les associations. Comment
alors nous, simples étudiants, pouvons-nous
être représentés à la FEUQ, sans en influencer
directement les positions ? Prenons le cas des
étudiants les plus sages de tout le campus,
ceux de philosophie. Ces étudiants sont
représentés par l’AGEEPP, qui est elle
membre de la CADEUL, la confédération des
associations
de
premier
cycle.
Les
représentants de l’AGEEPP, en participant aux
2
différentes instances de la CADEUL, peuvent
ainsi faire valoir le point de vue des étudiants
qu’ils représentent tout en respectant les
mandats donnés par ceux-ci, dans une optique
de représentation étudiante. La CADEUL
ayant une structure de double représentativité,
les associations étudiantes ne sont pas ses
seuls membres, tous les étudiants de premier
cycle le sont également individuellement.
L’Assemblée générale étant l’instance
suprême de la CADEUL, les étudiants peuvent
donc directement dicter et influencer les
positions et orientations que la CADEUL doit
prendre chaque année, il leur suffit seulement
d’y participer. Les positions et orientations de
la CADEUL sont donc formellement le
composé de celles, parfois opposées, de tous
les étudiants sur le campus. C’est ensuite à
l’exécutif de la CADEUL de faire suivre le
résultat du mécanisme de représentativité dans
les différentes instances de la FEUQ. Chaque
association qui en est membre devant
représenter certains étudiants, la fédération est
en quelque sorte l’expression amalgamée
d’une volonté générale estudiantine.
plan de développement devant la remettre sur
les rails. De plus, l’utilité d’une association
nationale pour le mouvement n’ayant plus à
faire ses preuves, c’est en demeurant
directement dans la fédération qu’il serait plus
aisé d’être le moteur du changement. D'un
autre côté, on vous répondra que cela fait
quelques années déjà que la CADEUL milite
dans ce sens, avec les résultats que l’on
connaît. C'est particulièrement là que se pose
la question du droit formel et du droit réel. La
FEUQ étant tout de même une organisation
démocratique, les exécutants qui sont choisis
et les décisions qui y sont prises rallient donc
la majorité. Cette constatation est d'ailleurs
relevée dans le mémoire de McGill : « Certes,
l’exécutif doit modérer son approche face aux
associations et recommencer à les informer
adéquatement des derniers développements.
Mais le congrès de la FEUQ a le pouvoir, à
toutes les six semaines, de reprendre le
contrôle de son organisme. Il suffirait de poser
plus de questions, de mettre davantage de
propositions en dépôt, de talonner l’exécutif de
plus près, de faire part de ses insatisfactions en
public aussi bien qu’en privé. Les associations
doivent assumer leur part de responsabilité
dans ce qui est devenu une dynamique
institutionnelle
malsaine
et
contreproductive. » Des lors, c’est davantage que la
FEUQ dans toute son abstraction qui est
remise en question, mais tout un pan du
mouvement étudiant. La FEUQ n'a d'existence
que celle que ses membres veulent bien lui
donner et si la fédération est devenue ce
qu'elle est, c'est parce que ce qui la compose a
cautionné, consciemment ou non, cette dérive.
Pour qu'il y ait effectivement changement, il
faudra donc que le désir de mettre fin aux
obscures pratiques qui mettent en péril le sain
exercice de la démocratie soit partagé par tous,
sinon une majorité. La FEUQ, et c’est une
interprétation toute personnelle, est peut-être
aujourd'hui
l'expression
des
déficits
démocratiques accumulés dans toutes les
associations locales, et, à plus forte raison,
dans la conscience politique de la base, soit les
étudiants eux-mêmes. Une désaffiliation
pourrait avoir cet effet d'électrochoc, mais
encore faudrait-il que les autres acteurs voient
Des problèmes
En effet, tout n’est pas si rose, le
référendum que nous avons ainsi que ceux à
l’UQAM le démontrant bien. Les deux camps,
celui pour la désaffiliation et celui contre,
reconnaissent sensiblement les mêmes
problèmes et diffèrent principalement par
l’évaluation de la possibilité de changement.
La FEUQ se trouverait avec un problème de
culture organisationnelle, une culture de
politicaillerie, de jeux de coulisses, de contrôle
exagéré de l’information, une culture où
l’exécutif de la FEUQ perd de vue son devoir
de représentativité et où certains principes
élémentaires de la démocratie ne sont pas
respectés. Le camp du non minimise bien
évidemment ces constats relevés, par exemple,
dans les mémoires de la CADEUL et de la
SSMU (Students Society of McGill University)
et répond par la volonté de changement
présente à la FEUQ (tant au niveau des
associations que l'exécutif) ainsi que par
l’espoir permis par l’adoption récente par les
associations membres de la fédération d’un
3
la nécessite de la remise en question. De fait,
le camp du non insiste que quitter la FEUQ
aura davantage pour effet de diviser le
mouvement étudiant, particulièrement dans un
contexte où il doit rester fort s'il veut voir ses
revendications écoutées et sauvegarder ses
acquis. En effet, la question du déséquilibre
fiscal étant sur plusieurs lèvres, dont celles des
premiers ministres provinciaux (sauf peut-être
Ralph Klein et Dalton McGuinty), les
campagnes électorales tant fédérale que
provinciale seront des moments privilégiés
pour faire pression sur les décideurs. Il faut
aussi être conscient, je crois, que dans le cas
où les étudiants choisiront de rester au sein de
la FEUQ, l'exécutif de la CADEUL perdrait
une partie de leur pouvoir de négociation, la
menace d'un référendum ne planant plus. Peu
importe le résultat du scrutin, une coalition
régionale devrait se former avec les différents
cégeps de la région. La CADEUL elle-même
est capable de faire de la représentation,
pousser ses dossiers et rédiger des mémoires,
mais il est plutôt improbable que son influence
soit aussi grande que celle que la FEUQ a à
l'heure actuelle.
Ce résumé, qui est plus long que ce
que je prévoyais, est encore trop court pour
prétendre avoir fait le tour de la question.
Votre meilleur pari sera d’aller chercher par
vous-mêmes les informations et de multiplier
les sources en ne vous limitant pas aux
quelques informations, observations et
interprétation que j'ai jugé bon de vous
transmettre. De nombreux débats auront lieu
sur le campus et ce sujet est amplement
discuté dans les différents journaux étudiants
(Impact Campus, Marmite sociale etc.). Je
vous conseille tout particulièrement la lecture
du mémoire de la CADEUL et de SMMU (ce
dernier est très détaille et cible plus
précisément certains problèmes). Consultez
également les sites des deux comités partisans,
vous pourrez y trouver certaines ressources
intéressantes ainsi que leurs arguments
principaux. Parlez-en à vos collègues, bref,
faites tout ce qui est nécessaire afin que,
lorsque le moment du scrutin sera venu, vous
puissiez faire un choix éclairé. Évidemment, et
encore une fois, je joue au perroquet, mais
tous vos dévoues représentants sont là pour
répondre a vos questions. N’hésitez donc pas à
nous contacter, à nous parler ou venez faire un
tour au FAS-512.
Sur ce, bonne cogitation.
Ressource plutôt complète :
Vous trouverez à peu près tous les liens et
documents mentionnés (liens vers les comités
partisans et les mémoires) dans ce texte à
l’adresse
suivante :
http://www.cadeul.ulaval.ca/referendumA0
5.php (vous pouvez aussi aller à
www.cadeul.com et cliquer sur le lien
« Référendum »).
Dates : 16 et 17 novembre : vote par
anticipation sur le courriel @ulaval.ca
22 et 23 novembre : scrutin, voir le site ci haut
mentionné
Philippe Verreault-Julien
Président, AGEEPP
[email protected]
DE LA MATIÈRE SANS
FORME? Cet espace était là
Pensée du mois
/
« Si la vie est un fromage, je suis
suisse. Pis je suis écœuré en hostie
des trous »
[Auteur imaginaire]
Charlot
[email protected]
Vous pouvez
pour vous…
vous reprendre en écrivant un
article pour le prochain numéro
du Phil-Xpress dont la tombée
est le 30 novembre! Envoyez
vos textes à l’adresse suivante :
[email protected]
4
Questions pédagogiques
Voici quelques questions pour m’aider à bien cerner les besoins des étudiants en philosophie, ainsi
que leurs appréciations du programme, voici donc un petit questionnaire que j’aimerais bien que vous
remplissiez. Veuillez ensuite me faire parvenir vos réponses par courriel à [email protected].
Merci.
1. Êtes-vous satisfait de l’offre de cours offert par la faculté ?
2. Si vous pouviez ajouter un (ou des) cours au curriculum, quel(s) serai(en)t-il(s)?
3. Trouvez-vous la structure du programme adéquate à la nature du sujet, c’est-à-dire est-ce que
vous trouvez que l’approche par objectifs réussis à bien transmettre les enjeux et les méthodes de la
philosophie ?
4. Commentaires généraux
Veuillez inclure votre nom ainsi que votre programme dans votre courriel. Toute information sera
tenue confidentielle.
Merci beaucoup de votre collaboration !
Michael Atkins,
Coordonnateur aux affaires pédagogiques, AGEEPP
[email protected]
Prêcher la craque à l’air
gente dame entre autre, qui avait ça de manière
soutenue et intensive.
Mais, que pourrait-on faire pour les jeunes
minettes? Vous savez, celles qui se feraient
carter même au Bistro – quoi que depuis le
coup de poignard, c’est une affirmation qui est
un peu moins vraie, alors comprenons-la
comme dans le bon vieux temps, c’est-à-dire il
y a deux ans –, celles qui se sentent seules et
qui n’ont aucune connaissance du désir : que
fait-on?
Bien des écoles mesuraient les
mini-jupes. Va-t-on arriver à un mesurage de
la raie?
N.B. : cet article est né du titre. Le contenu en
découle, je trouvais le titre cool et j’avais
comme pas trop réfléchi au contenu. Vous
excuserez donc les lacunes, en espérant que la
prochaine fois que vous verrez une jolie raie
vous aurez une petite pensée pour Guy Lafleur
(gag des Cowboys fringants).
Une craque à l’air, ça a d’l’air d’une craque
à l’air; mais il y en a des vraiment belles,
nuance. Je sais pas, il y a des plombiers qui
ont le tour de vous émoustiller quand ils
arrivent chevous, pis quand ils se mettent à
travailler c’est l’enfer, vous voudriez les
discriminer manu militari.
Autant les années 90 prônaient les belles
craques de boules, de nos jours les fesses ont
la cote. Il faut dire que les tailles basses font la
job, et offrent aux gens de peu de vertu de se
la couler douce en prêtre.
Est-ce que j’ai de la vertu? Sans doute. On
devrait se garder un minimum de gêne, me
semble. Non c’est vrai : quand on voit tout,
quel est l’intérêt de se ramener une minette à
la maison? Bon, moi j’ai pas de problème avec
ça – hé hé –, mais je suis sûr que certaines
personnes
sans
imagination
seraient
décontenancées.
Par contre, une craque à l’air a toujours un
petit quelque chose d’inspirant. Je pense à une
Charlot
[email protected]
5
La section des PPP
À la demande générale, les PPP ont maintenant leur section! Vous ne savez pas ce que c’est ?
Des poètes voyons ! Alors vous pouvez leur écrire à [email protected] pour en apprendre
plus et même leur envoyer des textes afin de perdurer la tradition pppienne !
De l’œil comme principe d’Ève
Dans la cécité semble y avoir la nécessité de
nier l’existence de la féminité. Vous
connaissez l’histoire de l’arbre et du fracas
dans la forêt dénudée de sujet? C’est l’hêtre
(en fait, c’est un arbre quelconque mais ça
rime plus un hêtre) qui, tombant de tout son
long dans une forêt sans être, ne fait aucun
bruit, nul ne pouvant l’entendre. Je suis
l’être, elle l’hêtre. Èves, louangez donc l’œil
d’Adam, sans lequel nulle d’entre vous
n’existerait. Car c’est de lui qu’émerge toute
votre essence, votre volupté et vos sourires.
De lui que le déclic d’engendrement
s’effectue. Pour lui que vous portez les
mèches dorées et la couette ambrée. Par lui
que vous estimez l’élégance de votre danse.
En lui que vos seins prennent toute leur
quiddité. Et que dire de notre nez, sans
lequel votre Herbal Essence ne serait que
pure chimère. Et de notre toucher, sans
lequel votre cou serait coriace et ulcéré. Ne
nous remerciez pas d’être si belles, car le
sujet percevant ne suffit guère à l’existence;
c’est votre aspect phénoménal qui ébloui.
Ève est peut-être même la raison d’être de
l’œil d’Adam, après tout…
Luc Fournier
[email protected]
Poème d’automne
Bonjour !
Voilà un petit poème de ma création.
J’en dis pas plus vous n’avez qu’à lire !
Automne
Par un vent du nord
Une feuille morte passante
Rouge pâle sous la lune
Frissonnante d’un doux bruit
Les arbres jouant leur mélodie
Traînante dans son sillon
À travers les murmures du gazon
Atteints un étang froid
Y glisse à sa surface.
De terre, de chêne, d’herbe
Et maintenant de pluie.
Tout est ligné de minces filets d’eau
Et à la surface de l’étang
Des cercles brouillés par le vent
Le son de la pluie tel celui d’une chute
S’accorde avec la symphonie naturelle.
Et la feuille morte mouillée
N’est qu’un signe d’automne.
Une, deux, trois gouttes de pluie
Salut des aimables nuages
Le décor composant un parfum
Jean-Sébastien Garceau
[email protected]
6
Pas d’idée donc, pas de titre
que l’on peut manquer si l’on ne sort pas son
nez de ce fameux exemplaire du Traité de
l’âme d’Aristote (édition des Belles Lettres).
N’oubliez pas que vous ne pouvez pas aller
prendre une bière avec le Léviathan.
Bon là on m’a gentiment demandé de
reprendre mon rôle de has-been et d’écrire
dans le Phil, journal pertinent et précieux s’il
en est un. Et, fidèle à mon habitude, je ne sais
pas de quoi parler, puisque j’ai décidé de vous
épargner mes habituelles injonctions sur
l’importance de la participation citoyenne.
Enfin, j’ose espérer que vous êtes tous allés
voter aux élections municipales.
Alors voilà, un frisé ici me suggère de parler
des gens de Sciences et génie, sujet fort peu
passionnant. « Soyez ouverts d’esprit, les gens
en administration sont sympathiques, les gens
en sciences aussi. » C’est fait. Et n’oubliez pas
que si vous avez des préjugés sur certains
types de personnes, ils en ont sur vous.
D’ailleurs on m’a traitée de « bas de laine »
récemment. C’est tout à fait fondé, puisque je
porte des bas de laine, fort confortables
d’ailleurs. Je l’ai cherché, je me baladais sans
souliers au Pub.
Ma tasse bleue me fait justement remarquer
qu’il y aura un festival des Cafés étudiants du
28 novembre au 2 décembre. C’est l’occasion
parfaite pour nous tous de sortir du FAS et
d’aller faire un tour dans les cafés étudiants du
De Koninck et même affronter le curieux
monde du Vachon, du Comtois, du Pouliot, du
Vandry, de l’Abitibi-Price et même du PalasisPrince (pour ceux qui aiment l’exotisme) !
Nous sommes étudiants en philo. Nous
n’aimons pas nous faire dire « ha ouin….
T’étudies en philo? » par nos tantes qui se
demandent un peu c’est quoi, un peu ce que
nous allons faire avec ça et qui ont peur de
nous parler, au cas où on leur sorte quelque
chose sur l’en-soi-pour-soi. Et pourquoi donc?
Parce que nous n’aimons pas que les gens
aient des idées préconçues sur notre domaine
de prédilection, parce que nous prônons
l’ouverture
d’esprit.
Alors,
wannabephilosophes de ce monde, soyons conséquents
avec nous-mêmes et sortons de notre tour de
connaissance. Les bonnes idées sont faites
pour être partagées et critiquées.
Voilà, finalement je me retrouve à vous parler
du monde de Sciences et génie, par la bande.
Mais ça je ne l’admettrai pas au futur
ingénieur qui m’en a donné l’idée. Une
étudiante en philo a tout de même sa fierté…
Autre sujet d’importance relative : le père
nowel arrive bientôt au centre d’achat. C’est
tragique, je me fais harceler tous les matins par
des effluves de bougies parfumées (je coupe
par Place Laurier pour aller prendre le bus). À
quoi sert une bougie parfumée? Rien. À part à
prendre la poussière. Je vous conseille de lire
l’excellent texte de Charlot sur le sujet qui
avait paru dans une édition antérieure du PhilXpress. D’ailleurs j’en profite pour le saluer,
même s’il a écrit qu’il faut être tordu pour
écouter un film avec ma précieuse personne.
J’ose espérer que nous aurons quorum lors de
la prochaine AG de l’AGEEPP (le 16
novembre) et que le référendum pour les FIÉ
engendrera un palpitant débat d’idées. Sérieux
c’est fou tout ce qui se passe à l’université, et
D’Ju Gauthier
Étudiante en philo 3 heures par semaine
Wannable-philosophe le reste du temps
À l’attention des alcoolos
C’est forcément nuisible de boire seul. En gang, c’est toujours plus palpitant. Autrement, c’est
vraiment louche et on se retrouve dans les bas-fonds rapidement.
Pour reprendre la joke des Simpson : Jésus ne compte pas pour une personne.
Charlot
[email protected]
7
Ti esti : Remède contre l’itinérance philosophique?
Vous trouvez que, finalement, le professorat
n’est pas pour vous? Que les prêts et bourses
ne vous fournissent pas suffisamment en ration
quotidienne de ramen? Que vous pourriez
enrichir vos connaissances directement sur le
terrain? Et bien voilà, dans un souci de faire en
sorte que les étudiants de philosophie se
sentent des plus à l’aise dans leur discipline, le
Service de Placement de l’Université Laval
propose, par l’intermédiaire de la ravissante et
enthousiaste Barbara Langis, une foule de
services allant du stage à l’emploi étudiant. De
plus, ils offrent plusieurs formations et ateliers
visant les compétences reliées à la recherche
d’emploi. (C’est toujours pratique) Pour les
contacter et avoir accès à l’horaire complet de
conférences. www.spla.ulaval.ca Également,
pour des renseignements, il est possible de
contacter Barbara Langis et elle se fera un
plaisir à répondre à toutes vos interrogations,
questions existentielles au sujet de l’emploi
dans le domaine de la philosophie, puisque
que vous le vouliez ou non, il n’y à pas
beaucoup de chance que l’on tombe sous un
régime communiste d’ici la fin de vos
études… [NDLR : Certaines personnes sont
tellement pessimistes…]
Prochaines conférences :
16 novembre de 16h à 17h30 local 3105 Pav.
Pollack, L’emploi à l’international.
17 novembre de 12h à 13h local 2447 Pav.
Desjardins, Le marketing de soi.
23 Novembre de 12h à 13h local 2447 Pav.
Desjardins, recherche d’emploi par Internet.
Information sur les programmes et les
conférences supplémentaires :
www.spla.ulaval.ca
[email protected]
FILM EXPRESS – La contre-attaque
n’est pas nécessairement mes trois préférés,
mais une telle séquence introduit bien à son
œuvre. De toute façon, Chaplin ayant fait 87
films (en tant qu’acteur), ce ne sera pour vous,
je l’espère, qu’un commencement…
Notes : Tous les films importants de Chaplin
se trouvent, en DVD, à la cinémathèque.
Un mot d’Anne-Marie
Ce mois-ci, je me permets une petite
chronique concept. J’y inclus deux films d’un
même réalisateur français, Jacques Audiard,
qui n’est pas très connu ici et qui mérite
pourtant le détour. Ses films sont toujours
exécutés en finesse et s’attardent aux
personnages toujours rendus magnifiquement
par des acteurs découpés pour leur rôle. Et
j’ajoute un film de Scorcese des années 70 que
j’ai découvert dernièrement (honte à moi de ne
pas l’avoir visionner avant!) et qui a largement
inspiré le dernier film d’Audiard. Avis aux
amateurs!
Les films d’Anne-Marie
De battre mon cœur s’est arrêté (Drame,
France, 2005, réal. : Jacques Audiard)
Quossé?: Tom exerce son boulot minable de
truand dans l’immobilier, comme son père
avant lui, jusqu’au jour où il revoit
l’imprésario de sa mère décédée qui était
pianiste de renom. Ce dernier propose à Tom
de passer une audition.
Quossa donne de voir ça?: Remake
extraordinaire du film américain on ne peut
plus ordinaire Fingers datant des années 70.
Le ton est juste et tout est fait en finesse.
Romain Duris qu’on a vu et aimé dans des
rôles plus léger y est ici très intense et juste.
PRÉSENTEMENT EN SALLE.
Un mot de Pierre-Luc
Moi ici pour ce mois de novembre, dans la
même veine qu’Anne-Marie, je me permets de
proposer trois films du même réalisateur… et
du même directeur… et du même acteur
principal. En fait, cette semaine, j’aimerais
introduire ceux qui n’ont pas encore eu cette
chance au merveilleux monde de Charlie
Chaplin. Ce fut ma joie de la semaine de
lecture. Je partage donc avec vous trois films
(en ordre chronologique) qui m’ont étonné. Ce
8
Un héros très discret (Drame, France, 1996,
réal. : Jacques Audiard)
Quossé?: Vers la fin de la Seconde Guerre
Mondiale, Albert Dehousse tente de s’infiltrer
au sein de la résistance française pour devenir
un héros sans pourtant n’avoir jamais rien fait
qui soit digne de mention et qui pourrait
l’élever à ce rang.
Quossa donne de voir ça?: L’histoire à elle
seule mérite le détour! Audiard joue de nous
comme de guitare en entrecoupant le récit
d’entrevues avec de vrais acteurs de la
résistance qui nous parlent du personnage
comme s’il avait réellement existé. Même à la
fin du film, le doute n’est jamais levé
complètement à savoir si Albert Dehousse est
un réel héros de guerre ou non. Aussi, pour
Mathieu Kassovitz qui y tient le rôle principal
et qui est un foutu bon acteur que l’on voit
trop peu!!!
Mean Streets (Drame, USA, 1973, réal.:
Martin Scorcese)
Quossé?: Deux cousins de Little Italy à NewYork tentent de faire succès dans la truande.
Quossa donne de voir ça?: Pour ceux qui
aiment les films de truands avec de la gueule
mais avec du contenu aussi. Les tous jeunes
Harvey Keitel et Robert De Niro y donnent
une des meilleures performances de leur
carrière, on dirait même que certaines scènes
sont improvisées. J’ai une théorie comme quoi
Tom dans De battre mon cœur s’est arrêté
serait bâti d’après un savant mélange de ces
deux personnages.
cours, un course de voiture, au grand malheur
du caméraman et de son assistant.
Quossa donne de voir ça?: Un film d’une
portée historique très grande. C’est le
deuxième film de la carrière de Chaplin et le
premier dans son fameux costume de
vagabond. Notez que le film ne dure que sept
minutes (cela s’excuse ; il a tout de même joué
dans plus de 30 films seulement en 1914 !).
Shoulder Arms (Comédie, USA, 1918, réal. :
Charlie Chaplin)
Quossé?: Charlie est soldat durant la première
guerre mondiale et rêve de devenir un héro.
Quossa donne de voir ça?: C’est un film que
l’on se doit de voir avant le classique The
Great Dictator (Le Dictateur - 1940). Je n’ai
d’ailleurs pas mis ce dernier dans ma liste car
il est plus connu et a moins besoin de
présentation (c’est tout de même un grand
classique). Je dois aussi avouer avoir un faible
pour le caractère muet de ses films (ce qui
n’est pas le cas du Dictateur, son premier film
totalement parlant). Quoiqu’il en soit, il
importe de voir ce petit bijou comportant
d’importantes analogies avec son film de
1940.
Modern Times (Comédie, USA, 1936, réal.:
Charlie Chaplin)
Quossé?: Notre vagabond essaie de faire sa
place dans les temps modernes avec une jeune
femme sans abris.
Quossa donne de voir ça?: Son plus grand
film selon moi. Modern Times critique, de
façon humoristique, le développement de
l’industrialisation des années 30. Tous ses
derniers films avaient cet aspect plus critique
(et en étaient d’autant plus intéressants).
Modern Times est véritablement un grand
classique de l’histoire du cinéma. Du grand
Chaplin !
Anne-Marie Genest
[email protected]
Les films de Pierre-Luc
Kid Auto Races at Venice (Comédie, USA,
1914, réal. : Charlie Chaplin)
Quossé?: Charlie, pour la première fois dans
son costume de vagabond, s’amuse à se placer
devant la caméra filmant l’événement en
Pierre-Luc Dostie Proulx
Président, ACEP
[email protected]
9
« Deader » subrepticement
Ducharme avait son « Éden de dead-end ». Je dois dire que je retiens aujourd’hui à la fois de
l’Éden et du dead-end. Il y a une blague célèbre en philo : le néant néantise. Jamais n’aura-t-on vu
meilleure explication du sens de l’univers. Peut-être ce mot d’esprit est-il issu d’un buzz quelconque,
ou d’une soirée bien arrosée dans un mémorable party, ou vient-il d’un esprit tordu qui cherchait à
subjuguer une assistance (il faut se rappeler que, en 2001, un illustre philosophe, lors d’une soirée au
Scanner, cherchait à mystifier tout le monde grâce à ses explications métaphysiques sur le cercle, et
c’est pas une joke), je ne le sais pas. Néanmoins, il y a du sens là-dedans. Aujourd’hui, j’ai cherché à
comprendre.
C’est une remise en question complète et totale qui m’est alors apparue. Après une discussion
palpitante avec ma mère, j’ai réalisé à quel point mes remises en question sont toujours décapantes. Je
voulais en parler à Johanne ma psy full fine, mais la réceptionniste terminant sa journée à 15h55, ça
ne sera pas vraisemblablement possible avant demain matin, au mieux. Suite à un dédale inextricable
d’infructuosités notoires, je prends finalement un break bien mérité, un break syndical.
Mon cerveau étant ce qu’il est, je dois me rendre à l’évidence que je n’en sortirai pas. C’est
étonnant de constater à quel point si peu dérange autant. Je parle de « si peu » comme si c’était
simple, bien qu’il en soit tout autrement. Les euphémismes ont l’avantage inouï de se faire croire
qu’il n’y a rien de grave, que tout finit toujours par s’arranger. Par un étrange hasard, j’ai pigé la
carte-médecine du corbeau à l’envers, où on m’ordonne explicitement de faire confiance à la magie
de la vie. Vous comprendrez que c’est un ordre auquel je ne peux me soustraire. Et qui a bien du
« sensbon ». Médéric va allumer un lampion demain dans l’église en face de la bibliothèque de
l’UQAM. C’est encourageant.
Mais vous saisirez, si ce n’est pas déjà fait, que tout ça est une manière de deader. Il y a dans le
deadage une part de renaissance, c’est vrai. Mais c’est un processus démoralisant qui est pesant à la
longue. Vous réaliserez que je tète depuis tantôt, avec des grandes phrases inutiles. Vous ne savez
rien de ce qui se passe; mais cela doit rester inédit pour l’instant. Je ne vous ai pas habitué à une telle
pudeur, un tel dépouillement et une telle concision. C’est un choix délibéré. Ma vie n’est-elle pas
entourée de mystère? D’une sorte de néant? On peut alors affirmer avec assurance que le néant
néantise.
Charlot
[email protected]
Andrée P. Boucher, mairesse
Nous avons une nouvelle mairesse dont
l’alias est Alice Cooper, ou Moppe Boucher.
Plusieurs sont incrédules face au choix de la
population. Moi, j’ai hâte de voir ce qu’elle va
faire. Non seulement on va pouvoir se
bidonner, mais en plus elle va nous offrir un
bon show. Elle a quelque chose pour elle,
hormis sa laideur, et c’est son intégrité. Parce
qu’à ce niveau-là, Marc Bellemare est un
bandit; Claude Larose est un fifre dont le
dernier « re » me semble superflu (je suis pas
homophobe, loin de là, mais je me sens bitche
aujourd’hui); et quant à P. Michel Bouchard,
on n’en parle pas : c’est un no name.
Non, ça va être drôle. Pis au pire, on aura
juste à la crisser dehors à la prochaine élection.
Vous trouvez que c’est long? Imaginez
pendant combien de temps on a été pognés
avec Jean Chrétien. Là, au moins, on va avoir
l’occasion de la voir virer folle au jour le jour.
Charlot
[email protected]
10
Ti esti : Frais scolaires
C’est beau la neige dehors; c’est calme à en
mourir, ça tombe nonchalamment sur le sol
pour s’évanouir quelques instants plus tard…
finalement, c’est un peu comme votre compte
en banque. Allez, un dernier coup à donner!
N’oubliez pas que c’est le 20 novembre 2005
la date limite de paiement de votre session,
avant que les méchants intérêts viennent y
faire des ravages. Mesdames et messieurs, à
vos guichets!
Pierre-Alexandre Morneau-Caron, Interne
[email protected]
Pour réussir vos parties de démineur
Ah! le démineur. A-t-on inventé un jeu plus cool sur l’ordinateur? La réponse est évidemment
oui : bref il y en a des centaines. Mais souvent ces jeux sont compliqués, longs, fastidieux, voire
abrutissants. En revanche, le démineur vous permet de ne penser à rien. Et de vous choquer contre
votre machine si votre souris d’ordinateur chie, ou contre vous-mêmes lorsque vous ne réussissez pas
à faire le bon guess.
Voici donc quelques conseils pour les démineurs amateurs. J’en suis un vibrant professionnel.
1) commencez toujours, amateurs, par éclater les quatre carrés situés dans les extrémités. Parce
que c’est chien de pas savoir ce qu’ils renferment, et pis ça vous permet de dévoiler de grands pans
sans mine le plus souvent.
2) lorsque vous avez trouvé une mine, utilisez les deux boutons de la souris sur un des chiffres.
Ainsi, vous ferez éclater les carrés adjacents sans danger.
3) lorsque vous avez trois carrés 1-2-1, il y a une mine vis-à-vis chacun des 1. Toujours.
4) n’ayez pas peur des formats experts. Si vous y arrivez en moins de 98 secondes, vous aurez
battu le master.
5) ne tentez pas de faire un souhait et de jouer une partie de démineur afin de savoir si vous êtes en
veine. Comme avec le Freecell, le solitaire et le spider solitaire, ça ne marche pas. Je fais ça depuis
des années, sans résultat.
Bonnes parties!
Charlot
[email protected]
Ti esti : Les choix de cours?
Vous êtes tous probablement comme moi, je le
sens bien. Dès que la période des choix de
cours arrive, vous êtes dans le même état
qu’une mule devant deux plats de nourriture
bien juteux : vous allez probablement mourir
avant de faire votre choix. Cessez
immédiatement cet état cabalistique et
procurez-vous, au secrétariat de la faculté,
tous les documents et les plans de cours
vous permettant d’avoir un choix plus
qu’éclairé. Et si toujours vous êtes dans
l’incertitude face à ce choix existentiel,
pourquoi ne pas demander à un vieux d’la
vieille quelques conseils, ça leur fera
probablement plaisir!
Secrétariat de la faculté de Philosophie
(fp.ulaval.ca) Local : FAS-644
Pierre-Alexandre Morneau-Caron
Coordonnateur aux affaires internes,
AGEEPP
[email protected]
11
Annonce de ma contre-attaque à Billy
Patience au prochain numéro. Désolé, j’ai manqué de temps, je me suis pris trop à la dernière minute
pour écrire. Je trouvais réfutation facile à tout ce que j’écrivais au fur et à mesure que ma pensée se
dactylographiait… La philo se sert de l’art de la justification pour en arriver à la vérité ou au doute de
la vérité (qui est peut-être plus vrai que la chose que l’on prend comme vrai puisque le doute est
constant). J’écrirai donc le mois prochain ma réponse et ferai cet exercice logique une connaissance
de l’amour divin… De retour avec un vrai texte au prochain numéro. Désolé…
Steeve Simard
[email protected]
Chronique musique
Étant une sorte d’archiviste j’accumule plus de
noms de groupes que j’ai effectivement le
temps d’écouter et d’apprécier au total ce
qu’ils ont fait. Tout de même, ce mois-ci j’ai
fait une double compilation pour le mois de
novembre que je vous partage. Dans la
catégorie BLISS se retrouvent des chansons
qui sont bonnes à écouter pendant qu’on fait
des devoirs, des chansons plus calmes. Dans la
section STRENGTH se retrouvent des
chansons plus ou moins énergiques. Les voici :
BLISS
1. Air – How does it make you feel?
2. Air – Radian
3. David Pajo – Icicles
4. Muse – Map Of Your Head
5. Neutral Milk Hotel – Two-Headed
Boy
6. Of Montreal – Wraith Pinned To The
Mist and Other Games
7. Pinback – Syracuse
8. The Delgados – Keep On Breathing
9. The Notwist – Chemicals
10. VAST – Dirty Hole
STRENGTH
1. Beck – Girl
2. Electric Six – Boy or Girl
3. Kasabian – Cutt Off
4. Metric – Combat Baby
5. Muse – Micro Cuts
6. Nada Surf – Blankest Year
7. Primus – Puddin’ Taine
8. Stone Temple Pilots – Tumble In The
Rough
9. The Brand – Shoulda Known Better
10. Wolf Parade – You are a runner and I
am my father’s son
Pour les entendre des extraits vous pouvez
aller sur www.itunes.com www.emusic.com,
www.audiolunchbox.com,
ou
www.mp3.com... Ou bien aller sur les sites
officiels
des
artistes.
Allez
sur
www.amazon.com pour trouver des artistes
similaires. Allez sur www.allmusic.com pour
avec une biographie compréhensive et des
artistes concordants.
Billy Vatcher
Coordonnateur
aux
AGEEPP
[email protected]
communications,
N’oubliez pas l’Assemblée générale ce mercredi 16 novembre à 11h30 au FAS-018 !
Au menu, révision de la charte et adoption du budget ! Pendant la semaine du 14
novembre se tient également le référendum sur la création d’un FIÉ en philosophie !
Votez, c’est important ! Il y aura un bureau de vote sur l’heure du midi au FAS-512
mardi le 15 et jeudi le 17, donc pas de bonnes excuses !
12