Dossier de candidature

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Dossier de candidature
Dossier de candidature
Réseau thématique French Tech
«Industrie du futur»
lafrenchtech-alsace.eu
Dossier de candidature
Réseau thématique French Tech
«Industrie du futur»
Table des matières
AVANT-PROPOS P.3
ILS INCARNENT L’INDUSTRIE DU FUTUR P.6
1
CARACTÉRISER L’ÉCOSYSTÈME DE STARTUPS EXISTANT
P.20
1.1 C
aractériser l’écosystème de startups existant et la dynamique de l’écosystème
(toutes thématiques confondues) P.21
1.2 Un écosystème entrepreneurial sur la thématique présentant une masse critique P.26
1.3 Un écosystème mobilisé pour la croissance de ses startups P.29
2
UN PROJET AMBITIEUX, MOBILISATEUR ET FÉDÉRATEUR DE CROISSANCE
DE L’ÉCOSYSTÈME DE STARTUPS DU TERRITOIRE
2.1 Une stratégie ambitieuse qui vise à faire de l’écosystème une référence dans la thématique choisie P.44
2.2 Une forte mobilisation des acteurs en faveur des entrepreneurs et des startups P.55
2.3 Des programmes pour accompagner les startups du territoire P.59
2.4 Un programme d’animation de l’écosystème thématique 64
P.66
2.5 Un programme international 65
P.67
2.6 Un programme pour mobiliser les talents locaux en faveur des startups de l’écosystème 67
P.69
2.7 Des infrastructures favorables au développement des startups de la thématique 69
P.71
Annexes
Annexe 1 : Liste des startups thématiques du territoire
Annexe 2 : Challenges numériques
Annexe 3 : Partenaires
Annexe 4 : Soutiens entreprises
Annexe 5 : Entreprises/Startups ayant répondu au questionnaire et/ou ayant participé aux ateliers
Annexe 6 : Événements
Annexe 7 : Sélections d’articles de presse montrant l’Alsace dans la dynamique de l’Industrie du futur
Industrie du futur
HOUSE-COLMAR
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LE PÔLE METROPOLIT
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À LA CONQUÊTE
DU FUTUR...
La stratégie globale de la French Tech Alsace
s’appuie sur la fertilisation croisée entre nu-
mérique et secteurs d’excellence alsaciens.
Après avoir été labellisée en juin 2015 dans les
domaines MedTech / BioTech, la French Tech
Alsace souhaite aujourd’hui, selon les mêmes
principes, intégrer le réseau thématique natio-
nal French Tech Industrie du futur. Ainsi, cette
candidature s’inscrit pleinement dans la continuité de la démarche engagée.
Ce dossier a été co-construit avec les industriels et les startups. Il est le résultat de nombreux ateliers de travail, de rendezvous individuels, de réponses à des questionnaires. Les courriers de soutien des entrepreneurs montrent l’engagement
fort de l’ensemble de l’écosystème, dans la continuité des collaborations initiées entre industriels et startups/scale-ups
pour le développement de l’Industrie du futur. L’ensemble des industriels apportant leur soutien représente plus de 295
milliards d’euros de CA en cumulé ainsi que plus de 1,2 millions d’emplois au total.
L’ALSACE EST UNE RÉGION HAUTEMENT INDUSTRIALISÉE
• 5 200 sites industriels avec une palette de compétences1 dans l’automobile, la pharmacie, l’énergie, l’agro-alimentaire,
la métallurgie et la production de machines et d’équipements. Il est essentiel de noter que l’industrie de l’automobile
aura la plus forte croissance dans l’Industrie du futur pour les 4 prochaines années avec la plus grande opportunité de
marché avec près de 39 milliards d’euros d’investissement par année2.
• 75% des sites industriels sont des TPE avec une croissance de 12% entre 2010 et 2015, représentant une création nette
d’environ 80 TPE industrielles par an
• 24 % des emplois salariés sont dans l’industrie, soit 6 points de plus que la moyenne nationale
•3
ème région de France concentrant le plus d’activités industrielles au km2
L’ALSACE COMPORTE UNE FORTE DIMENSION INTERNATIONALE DANS L’INDUSTRIE
•1er territoire exportateur français par habitant
•1er secteur exportateur d’Alsace
•1ère place en termes de contribution de l’export à sa propre richesse soit 54% de son PIB (par rapport à une moyenne
nationale de 20%)
•80% de l’export alsacien provient des TPE industrielles
•L’Europe représente la deuxième zone géographique en termes de marché pour l’Industrie du futur3, ce qui
place l’Alsace au cœur du marché4 représentant 560 milliards d’euros pour les 4 prochaines années
Il est important de noter que l’industrie de l’automobile, de l’énergie, agroalimentaire sont des marchés très importants dans l’industrie du futur.
Source : FMI Future Market Insights : http://www.futuremarketinsights.com/reports/smart-factory-market
PSA est le plus grand employeur en Alsace, de plus l’Alsace dispose du Pole Véhicule du Futur et attend la réponse pour la plateforme Novatech
3
Source : FMI Future Market Insights : http://www.futuremarketinsights.com/reports/smart factory market
4
Valeur potentielle du marché est de 140 milliard/année pour les 4 prochaines années Source : PwC Strategy& Industry 4.0 opportunities and challenges of the industrial internet
1
2
3
L’INDUSTRIE AU PLAN MONDIAL S’ENGAGE DANS UNE PROFONDE MUTATION
Grâce au numérique, l’industrie s’engage aujourd’hui dans une transformation radicale de son activité qui intègre plusieurs dimensions :
• remodeler l’usine (usine du futur, usine 4.0), en utilisant
de nouvelles technologies et usages numériques
• faire émerger de nouveaux modèles économiques (le
produit devenant un service ou associé à des services à
valeur ajoutée)
•repositionner l’entreprise dans les nouveaux écosys
tèmes du fait d’un processus de désintermédiation /
ré-intermédiation avec l’apparition de nouveaux ac
teurs,
• exploiter et valoriser les données (big data, datamining…)
• mettre l’homme5 en position centrale, ce qui induit des
impacts en termes d’organisation, de gestion RH, des
compétences et de la formation, mais également de la
culture managériale
Evolution des modèles
économiques
Repositionnement
dans les nouveaux
écosystèmes
Stratégie
Globale
Organisation +
Compétences
Culture
d’entreprise
Pratiques RH +
managériales
Exploiter et valoriser
les données
Utiliser les nouvelles
technologies et usages
numériques
CECI SE TRADUIT PAR 14 LEVIERS TRANSFORMATEURS DE L’APPAREIL PRODUCTIF.
Source : Illustration : Rockwell Automation
Cette transformation représente une formidable opportunité pour les acteurs du secteur, mais également pour les
startups, dans le cadre d’une relation gagnant-gagnant en termes de développement de business, d’accompagnement
(mentorat, hébergement, compétences, technologie), d’accès au marché et à l’international.
Les startups alsaciennes et offreurs de solutions opèrent sur l’ensemble de la chaine de valeur apportant innovation et
disruption aux industriels.
En conséquence, les opportunités de marché générées par l’Industrie du futur vont s’accroître de façon significative entre
2015 et 2025. Les plus fortes demandes6, pour les 4 prochaines années, proviendront des marchés de l’automobile et
du transport (39 milliards d’euros d’investissement), de l’industrie du process (35 milliards d’euros d’investissement), de
l’ingénierie et fabrication (29 milliards d’euros d’investissement) ainsi que de l’électrique/électronique (21 milliards d’euros
d’investissement) et ICT (16 milliards d’euros d’investissement).
D’autre part, chaque emploi dans l’industrie permet la création de 1,5 à 2 emplois dans les autres secteurs. Ce ratio devrait
monter à plus de 3 dans les années à venir.
5
6
4
Organisation et compétences, Pratiques RH et managériales, Culture d’entreprise et la stratégie globale de l’entreprise
Source : PwC strategy& : Industry 4.0 Opportunities and challenges of the industrial internet in Europe
LA TRANSFORMATION EST DÉJÀ ENGAGÉE EN ALSACE7
•
•
•
11% des entreprises alsaciennes, en raison de la proximité avec l’Allemagne, sont déjà des usines dites 4.0, à savoir des
usines connectées
Nombre de fleurons locaux se sont déjà inscrits dans cette dynamique : Solvay, Clemessy, NSC, PSA Mulhouse, SALM,
Soprema, Socomec, Hager…
L’automobile et le transport sont les premiers marchés de l’Industrie du futur, ce qui place l’Alsace en première ligne
avec nos industriels PSA Mulhouse et Lohr Industrie8.
Depuis 2015, la Région Alsace accompagne une démarche partenariale Industrie du futur
• Réunion trimestrielle organisée par la Région avec une communauté des leaders Usine du futur
• Sur 2015, 30 PME souhaitant s’engager dans une démarche « usine du futur » ont bénéficié d’un accompagnement via
des diagnostics ciblés9
• 170 offreurs10 de solutions (PME, TPE, startup) avec de fortes compétences sur l’ensemble des briques défini par
l’Alliance Industrie du Futur
• L’ACAL, ancienne Région Alsace, accompagne 10 entreprises du territoire à la foire de Hanovre en 2016
CETTE TRANSFORMATION PASSE NÉCESSAIREMENT PAR UNE COLLABORATION
ENTRE INDUSTRIELS ET STARTUPS (EXEMPLES P.18 ET 19)
•60% des startups/scale-ups interrogées travaillent aujourd’hui déjà avec des industriels, l’aspiration étant de monter à
70% à l’avenir11
•Ce mouvement va très rapidement s’amplifier, comme le montrent les échanges ayant eu lieu à l’occasion de l’élaboration de cette candidature (ateliers de travail, questionnaire, rendez-vous face à face) : 100 % des industriels12 se
déclarent prêts à collaborer avec des startups, pour la moitié plus particulièrement pour renforcer des compétences
internes en matière de conception produits et process et de suivi de l’amélioration de l’offre
•Les modes de collaborations privilégiés pour les startups et les industriels sont sous la forme de projets de développement en commun au travers de synergie
• Les startups/scale-ups alsaciennes travaillent sur l’ensemble de la chaine de valeur (voir schéma ci-dessous)
Les startups Alsaciennes innovent dans chaque partie d’une organisation
et au travers de l’ensemble de la chaîne de valeur
Clients
heureux
Création
d’emplois
PIB en
hausse
Rayonnement
international
www
Inventer
Design
Valider &
construire
Opération
Production
Commander
Employés et
organisation
Clients
Cette dynamique collaborative est soutenue par les acteurs de l’écosystème de l’innovation
• Les pôles de compétitivité13 (Véhicule du Futur, Fibres-EnergieVie,…) et clusters (Rhénatic, Aria,….)
• Les structures d’accompagnement14 (Alsace Innovation, SEMIA, CCI Alsace, CMA, SIM, Réseau Entreprendre…)
De nombreuses animations sont au service de cette dynamique, comme le Salon des Industries du Futur à Mulhouse
ou le futur CEPEM à Colmar (voir : http://www.alsace-industrie.fr/actualite/1er-serious-game-industrie-du-futur). Enfin,
le KMØ, bâtiment-totem de la French Tech Alsace, incarne ce rapprochement entre startups, industrie et formation.
L’ALSACE PRÉSENTE DONC DE NOMBREUX ATOUTS
POUR ÊTRE LE FLEURON DE L’INDUSTRIE DU FUTUR EN FRANCE.
oire Annexe 7 : Articles de presses relatant les actions en Alsace dans l’Industrie du Futur et les startups avec visite des Ministres : Manuel Valls, Emmanuel Macron et Myriam El Khomri à
V
l’Usine du Futur de Solvay/
Source : FMI Future Market Insights : http://www.futuremarketinsights.com/reports/smart factory market
9
Voire 2.1 « L’Usine du Futur : le défi de l’Alsace industrielle »
10
Précurseurs : 65%dans la Conception/Modélisation Produit et Process ; 64% dans le pilotage, mesures, Contrôles de la Production ; 56% dans l’outil de production et maintenance ;
77% dans les Infrastructures Numériques et Données ; 26% dans l’organisation management formation et 29% dans l’optimisation des Ressources, certains adressent plusieurs segments
11
Questionnaire soumis à des startups à travers l’Alsace
12
Questionnaire soumis à des PDG, Présidents, Gérants et Directeurs Technique
11
Rhénatic : Regroupement des PME et PMI d’Alsace dans le domaine des TIC ; ARIA : Alsace, Association Régionale des Industries Alimentaires
12
Alsace Innovation : accompagnement et ingénierie financière de projets innovants ; Semia : Incubateur local ; SIM : Regroupement des industriels du Sud Alsace ; CMA : Chambre des Métiers d’Alsace
7
8
5
Ils incarnent
l’Industrie du futur
6
Ils incarnent l’Industrie du futur
BRUNO AMELINE,
PDG, NSC GROUPE SA
(CA : 100M D’EUROS, 1 200 EMPLOYÉS,
PRÉSENCE FRANCE ET INTERNATIONALE)
« 200 ans de service au niveau de l’innovation ouverte nous
inscrit pleinement dans la dynamique de la French Tech au
travers de nos actions de développement et d’accompagnement de startups, de l’écosystème en général et dans la
transformation vers l’usine du futur. Nous soutenons ainsi fermement l’Alsace dans l’obtention de la labellisation
Industrie du futur. »
RT
UP
THIBAUT BIALEK,
DIRECTEUR TECHNIQUE,COBJECT
ST A
« COBJECT est profondément ancré dans l’environnement Alsacien de par sa proximité avec le groupe industriel
alsacien SOFIMECA. Fort de son expérience, COBJECT
participe régulièrement aux rassemblements de chefs
d’entreprises organisés dans le cadre de la French Tech, Captronic, inovia, … Un rassemblement autour de projets communs est également envisagé avec d’autres startups membres
de la French Tech ! »
PIERRE-ETIENNE BINDSCHEDLER,
PRÉSIDENT, CHAIRMAN, SOPREMA
(CA : 2 MILLIARDS D’EUROS, 5 625 EMPLOYÉS,
40 USINES, PRÉSENCE MONDIALE)
« SOPREMA s’est inscrite depuis longtemps dans l’usine du
futur au travers de son soutien à de nombreuses startups
dans par exemple les domaines de l’économie circulaire et
de l’énergie verte. Soprema est un acteur majeur dans le développement de l’écosystème local. »
7
Ils incarnent l’Industrie du futur
RT
UP
CHRISTOPHE CORNE,
FONDATEUR ET PDG, SYSTANCIA
« Notre développement en France et à l’international
implique une attention particulière à notre écosystème
régional. Nous construirons d’autant plus notre réussite demain que nous contribuerons au développement
économique et numérique de notre Région. Par ailleurs,
Systancia comme éditeur de solution d’infrastructure numérique facilite pour de nombreuses entreprises la transition
vers l’Usine du Futur. »
ST A
FRÉDÉRIC CREPLET
DIRECTEUR GÉNÉRAL D’AGORA HOSTING.
RT
UP
« Convaincu que la compétitivité des entreprises industrielles
passe par de nouvelles formes d’organisations agiles, entrepreneuriales et tournées par l’industrie 4.0. »
ST A
ANDRÉ DRAY,
DIRIGEANT, EVOLUTION SERVICE
RT
UP
« Evolution Service a été sélectionnée par la plateforme collaborative d’innovation de l’industrie 4.0 Novatech avec PSA,
Alstom et Clemessy. Evolution Service s’inscrit ainsi dans
l’Industrie du futur. »
ST A
8
Ils incarnent l’Industrie du futur
URS ENDRESS, PDG, ENDRESS HAUSER
(CA : 2 MILLIARDS D’EUROS, 12 000 EMPLOYÉS,
PRÉSENCE MONDIALE)
« Quand mon père a commencé il y a soixante ans,
on ne parlait pas de startup. Et pourtant, c’en était une.
Aujourd’hui nous sommes 12000 dans le monde.
Je soutiens cette démarche et cette dynamique qui vont
créer les emplois de demain. »
ALAIN FAESSLER,
GROUP GENERAL MANAGER INDUSTRIAL
(GROUPE SOLVAY : CA : 10 MDS D’EUROS,
26 000 EMPLOYÉS, 52 PAYS)
« Le groupe Solvay au travers de ses nombreux sites industriels en France (15 sites pour 5600 salariés) a développé un
certain nombre de pilotes dans le digital avec des startups,
couvrant des domaines tels que l’énergie, les ressources
humaines, la communication, la conduite avancée, la logistique. La plateforme industrielle de Chalampé, qui constitue
le plus gros site en France, est partie prenante de ce développement, et affiche sa volonté de l’intensifier, créant une
opportunité de futures collaborations avec d’autres startups
locales. »
LUC GAILLET (PRÉSIDENT DE LA SIM)
PAPETERIE ZUBER RIEDER (CA : 25 M€, DONT
PLUS DE 70% À L’EXPORT, AVEC PLUS DE 100
EMPLOYÉS)
« Papeterie Zuber Rieder (PZR), concepteur et producteur de
papiers haut de gamme depuis 1883. Aujourd’hui, PZR est totalement engagée dans une démarche Industrie du futur en
s’appuyant sur la dynamique de l’écosystème Alsace - Franche
Comté, et en particulier sur la démarche « Campus Industrie
4.0 ». Aussi PZR apporte son soutien total à la French Tech
Alsace sur la thématique Industrie du futur. »
9
Ils incarnent l’Industrie du futur
GUILLAUME HERT,
DIRECTEUR GÉNÉRAL DÉLÉGUÉ, 2CRSI
RT
UP
« Nous travaillons avec de nombreuses multinationales à travers le monde et notre ambition est de
partager avec d’autres startups et des industriels
nos expériences. »
ST A
ERIC HOFFSTETTER,
DIRECTEUR DE SITE, SEW USOCOME (GROUPE
CA : 2,5 MILLIARDS D’EUROS, 16 000 EMPLOYÉS,
PRÉSENCE MONDIALE)
« SEW-USOCOME labellisée « vitrine de l’Industrie du futur »
par l’Alliance Industrie du Futur cautionne et soutient la démarche de la French Tech Alsace.
En associant l’ensemble des forces vives du territoire, startups, TPE/PME, ETI, grandes entreprises , universités et collectivités, dans l’accompagnement de nos entreprises vers
« l’entreprise du Futur », nous réussirons à dynamiser l’économie et créer les emplois de demain. »
VINCENT JAUNEAU,
DIRECTEUR DU SECTEUR INDUSTRIE,
SIEMENS (GROUPE CA : 75 MILLIARDS D’EUROS,
348 000 EMPLOYÉS, PRÉSENCE MONDIALE)
« Solvay et Butachimie en Alsace, ont fait le pari d’investir
dans la pérennité de leurs installations et se sont dotés du savoir-faire technologique de Siemens pour assurer et optimiser
le basculement de leur système de contrôle commande actuel
vers une solution numérique s’inscrivant dans l’Industrie du
futur, sur l’ensemble des unités de production. La solution de
simulation Siemens utilisée agit comme un véritable « jumeau
digital » des ateliers afin de fiabiliser les tests en plateforme
avant la migration et le redémarrage de chaque unité.
En accompagnant le site de Chalampé sur la voie du digital,
Siemens illustre concrètement les avancées vers l’usine du
futur, incontournable levier de la réindustrialisation en France
: c’est dans cette dynamique que nous nous inscrivons et investissons dans l’écosystème Alsacien et en partenariat avec
celui-ci.»
10
Ils incarnent l’Industrie du futur
ANNE-MARIE JEAN
DÉLÉGUÉE TERRITORIALE DU GROUPE LA POSTE.
DÉLÉGATION RÉGIONALE DU GROUPE EN
ALSACE - CHAMPAGNE-ARDENNE – LORRAINE
(GROUPE CA : 23 MILLIARDS, 240 000
EMPLOYÉS, PRÉSENCE MONDIALE)
« La Poste, entreprise de services de proximité pour tous les
particuliers et toutes les entreprises, a pour ambition d’allier
l’humain et le numérique sur chaque territoire. Avec le programme Start’in Post, elle met ses considérables ressources
internes à la disposition de startups développant des projets en résonance avec ses activités. La Poste est aux côtés
de la French Tech Alsace depuis l’origine. Et si, avec la French
Tech Industrie du futur, la Poste « adoptait » une startup en
Alsace ? »
ALFRED JUNG,
DIRECTEUR TECHNIQUE, CLEMESSY (CA : 633M
D’EUROS, 5 000 EMPLOYÉS, PRÉSENCE FRANCE
ET INTERNATIONALE SUR PLUS DE 100 SITES)
« S’associer à de jeunes pousses permet à Clemessy de proposer rapidement une nouvelle palette d’expertises et de
solutions de pointe. Nous allons continuer dans cette dynamique. »
MAÏTENA LABARERE-GEYER,
VP, ALSACE RÉGION AT ORANGE
(GROUPE CA : 39,4 MILLIARDS D’EUROS,
156 000 EMPLOYÉS, PRÉSENCE MONDIALE)
« À l’ère du numérique, la fréquence des ruptures technologiques s’est accélérée, et l’innovation peut venir de très petites
structures comme des grands groupes. Ce constat a conduit
Orange à développer une vision ouverte de l’innovation facilitant les passerelles entre les deux. C’est pourquoi, le groupe
Orange accompagne les startups alsaciennes dans leurs réalisations et contribue ainsi à leur développement tant en France
qu’à l’international. Orange soutient activement la candidature de French Tech Alsace pour l’obtention de la labellisation
French Tech Industrie du futur. »
11
Ils incarnent l’Industrie du futur
JEAN-CLAUDE LAMBOLEZ,
PRÉSIDENT, SIRFULL
RT
UP
« Sirfull, plateforme collaborative pour le suivi des équipements industriels, parrainée par l’Alliance pour l’Industrie du
futur, soutient la candidature de la French Tech Alsace dans
l’obtention de la labellisation de l’Industrie du futur ».
ST A
EMMANUEL LAUBRIAT,
FONDATEUR ET EXECUTIVE VP BUSINESS
DEVELOPMENT CHEZ BEAM MACHINES
RT
UP
« Beam : le premier objectif aujourd’hui est l’internationalisation et ainsi présenter le savoir-faire technologique et industriel français qui s’inscrit dans la dynamique de l’Industrie du
futur. »
ST A
ANNE LEITZGEN, PRÉSIDENTE, SALM
(CUISINES SCHMIDT, CA : 436M D’EUROS,
1 472 EMPLOYÉS, 5 SITES DE PRODUCTION)
« Notre ambition est de collaborer, en Alsace et ailleurs,
avec des startups sur des thèmes comme l’Industrie du futur
ou la relation client. »
12
Ils incarnent l’Industrie du futur
RT
UP
GUILLAUME LILLIG,
PDG, CPC ANALYTICS
ST A
« Nous, CPC Analytics, nous inscrivons pleinement dans la
dynamique Industrie du futur en Alsace en collaborant avec
des industriels installés sur le territoire ainsi qu’en construisant des partenariats avec d’autres prestataires et startups
(exemple : Lemon Data) complémentaires de notre offre. Nous
soutenons la démarche de labellisation Industrie du futur du
territoire pour le renforcement d’un écosystème présentant
des qualités à haut potentiel (présence importante d’une
industrie diverse, proximité avec la Suisse et l’Allemagne –
marchés potentiels importants d’exportation de technologies
nationales Industrie du futur, etc.). »
CHRISTINE MEYER-FORRLER,
MEMBRE DU DIRECTOIRE,CAISSE D’EPARGNE
« La Caisse d’Epargne Alsace accompagne les startups et les
industriels alsaciens depuis longtemps. Allons plus loin en favorisant leur fertilisation croisée pour permettre l’éclosion de
l’Industrie du futur. »
THIERRY MEYNLE,
PRÉSIDENT DE DIVALTO
(CA : 20M D’EUROS, 200 EMPLOYÉS)
« Divalto travaille avec plusieurs partenaires sur les domaines
des outils MES, PLM, CAO, APS afin de proposer une offre complète avec des spécialistes pour l’Industrie du futur. »
13
Ils incarnent l’Industrie du futur
DORIAN NICOLETTI,
CEO ET FONDATEUR, ATHÉO INGÉNIERIE
RT
UP
«Je crois que c’est grâce à un état d’esprit de startup, qui
souligne nos atouts mais induit la remise en cause permanente, que nous bâtirons tous ensemble l’Industrie du
futur».
ST A
MARIE-JOSÉ NAVARRE
MEMBRE DU DIRECTOIRE, PRÉSIDENTE DE LOHR
ELECTRO-MÉCANIQUE ET
ROBERT LOHR PRÉSIDENT GROUPE LOHR
(CA : 185 MILLIONS D’EUROS, 1 200 EMPLOYÉS,
PRÉSENCE MONDIALE)
« L’esprit Mobile : un peu de chance, quelques risques, une
bonne idée, un bon produit, une bonne équipe, c’est tout… »
PATRICK REIN,
PRÉSIDENT ACTIVIS ET ASSOCIÉ DE KMØ
« La mise en œuvre de KMØ va permettre de provoquer la rencontre entre les entreprises industrielles et les startups numériques et créer ainsi les conditions de la fertilisation croisée. »
14
Ils incarnent l’Industrie du futur
LAURENT SAFA,
PDG DE ALLDONET (HUB FRENCHTECH, JAPON)
RT
UP
« Je trouve passionnante l’initiative de la French Tech Alsace
dont vous m’avez parlé. L’histoire et la situation géographique de la région en font un terreau exceptionnel pour impulser la dynamique des usines du futur en France. L’équipe
d’Alldonet sera très heureuse de pouvoir échanger avec la région, et de partager son expérience sur le marché Japonais. »
ST A
JEAN MARC SCHERRER,
PRÉSIDENT, BARRISOL NORMALU
(CA : 20 MILLIONS D’EUROS, 130 PERSONNES,
PRÉSENCE MONDIALE)
« Nous avons plusieurs formes de soutien envers l’activité
locale, notamment pour les musées et les associations.Nous
avons également le plaisir de travailler avec des structures
dynamiques telles que la société PHOTON & POLYMERS par
exemple. »
GILLES SIMONCINI,
DIRECTEUR DÉLÉGUÉ GRAND EST,
ENGIE (GROUPE CA : 74,7 MILLIARDS D’EUROS,
147 200 EMPLOYÉS, PRÉSENCE MONDIALE)
« Gilles Simoncini, en qualité de Délégué Régional Alsace
Champagne-Ardenne Lorraine, et Charlène Mauro, en
qualité d’Adjointe au Délégué Régional en charge de la politique innovation, soutiennent activement la candidature de
French Tech Alsace pour l’obtention de la labellisation. »
15
Ils incarnent l’Industrie du futur
CORINNE SPILIOS,
DIRECTRICE SITE DE PRODUCTION,
PSA PEUGEOT CITROËN (GROUPE CA: 54 MDS
D’EUROS, 196 000 EMPLOYÉS, PRÉSENCE
MONDIALE)
« Tout seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin. »
IVAN STEYERT
PDG, SOCOMEC (CA : 467 MILLIONS D’EUROS,
3 100 EMPLOYÉS, PRÉSENCE MONDIALE)
« L’écosystème de l’Industrie du futur doit favoriser l’incubation de startups en pointe dans les nouvelles technologies du numérique.»
CLAUDE TINANT, DIRECTEUR COMMERCIAL
GRAND EST, SUEZ (CA : 14 MILLIARDS D’EUROS,
80990 EMPLOYÉS, PRÉSENCE MONDIALE)
« Je soutiens et appuie votre engagement dans le développement de technologie du futur en collaboration active avec
des startups permettant de « booster » le service autour des
métiers de l’environnement. Notre groupe SUEZ est véritablement ancré dans le développement et œuvre dans le monde
entier pour que l’usine du futur soit plus verte, plus durable. »
16
Ils incarnent l’Industrie du futur
LAURENT WITT,
DIRECTEUR ASSOCIÉ, JNESIS
« L’Industrie du futur ne peut se développer sans un solide
réseau de startups qui distille innovation et idées de rupture
afin de faire face aux défis à venir et lui offrir de nouvelles
ambitions. Je suis persuadé que l’Alsace détient en son cœur
toutes les clés pour cette réussite future et que la French Tech
Alsace offrira cet espace d’échanges et ce pavillon commun
nécessaire à l’accomplissement de ce projet ».
AVEC LE SOUTIEN DE L’ALLIANCE INDUSTRIE DU FUTUR
TAHAR MELLITI
DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’ALLIANCE
INDUSTRIE DU FUTUR
« Investir plus et mieux en amenant chaque entreprise à
moderniser son outil industriel et à transformer son modèle d’affaires par le numérique. L’enjeu, c’est de forger une
industrie plus connectée, plus compétitive, plus réactive aux
besoins de ses clients, plus respectueuse de son environnement et des travailleurs. A ce titre, l’Aliance pour l’Industrie
du futur soutient la politique publique de labellisations «
French Tech » et l’ensemble des projets qui tend à promouvoir la France Industrielle, numérisée et innovante dans les
territoires et les écosystèmes dynamiques de notre pays. »
Equipe locale de l’AIF :
ALAIN BOHRER
Président Comité mécanique
Alsace Membre de la FIM
Volets : Matériaux/Mécaniques/
Technologies/Procédés avancés de production.
CHRISTOPHE MOINIER
Membre du Gimelec
Volets : Electricité/Automatismes
THIERRY VONFELT
Délégué Régional
Syntec Numérique,
Volets : Numérique/
Informatique/Logiciels
17
18
Suivi qualité production
Visualisation de postes de travail
Analyse des données
Concepteur et fabrication serveurs
Fabrication additive
Startups travaillant avec des industriels
19
Génie éléctrique et mécanique
Spécialiste de l’étanchéité, de la végétalisation et de l’isolation
Appareils de mesure, services et solutions pour processus industriels
Critical power, power control & safety, energy, efficiency
Industriels travaillant avec des startups
Caractériser l’écosystème
de startups existant
20
1.1 CARACTÉRISER L’ÉCOSYSTÈME DE STARTUPS EXISTANT
ET LA DYNAMIQUE DE L’ÉCOSYSTÈME (TOUTES THÉMATIQUES CONFONDUES)
Estimation du nombre de startups créés en 2014 et 2015 : 70 à 80 par an.
Liste des startups/entreprises de croissance emblématiques du territoire (maximum 5)
Nom de
l’entreprise
Date de
création
Secteur
d’activités
Nom du/des
fondateurs/dirigeants
2CRSI
2005
Conseil, conception,
recherche et services
informatiques
Alain et
Michel WILMOUTH
Axilum
Robotics
2011
Activités d’architecture
et d’ingénierie
Michel BERG
Cooltech
Applications
2003
Architecture d’études
et d’ingénierie
Christian MULLER
Première société au monde à commercialiser un système de réfrigération
magnétique. Levées de fonds cumulées
2010-2014 : 9 500 000 €.
Netika
2000
Logiciels et services
informatiques
Daniel KLUMPP
Spécialisée dans les logiciels de gestion
des laboratoires. Classement Deloitte
Fast 50 : 22ième en 2012 avec 898% de
croissance sur 5 ans.
New Web
2008
Services d’information
Jérémy WIES
Infrastructure cloud et hébergement
web. Classement Deloitte Fast 50 :
49ième en 2015, 2ième au niveau régional. 408% de croissance sur 5 ans.
Par ailleurs, développement, sous le nom
de SYNOVO, d’un logiciel métier destiné
à la régulation et à l’optimisation de la
gestion des flottes de véhicules. Lauréat
national PEPITE et TALENTS DES CITES en
2014.
Levées de fonds cumulées de 2010 à
2014 de plus de 2 000 000 € dont
500 000 € en 2015.
Systancia
1998
Edition de logiciels
applicatifs
Christophe CORNE
Spécialisée dans la virtualisation de
postes de travail et d’applications. Solution AppliDis couronnée meilleure solution mondiale par une revue américaine.
Croissance à 2 chiffres depuis 3 ans.
Développement à l’international.
Levées de fonds cumulées 2010-2014 : 5
500 000 €. Tour de table en cours pour
une levée comprise entre 5 et
10 000 000 €.
Présentation
Expert sur les marchés vecteurs de ce
changement : les data centers (le Cloud
et les ISP, Internet Service Provider),
les ISV (Independent Software Vendor)
et l’industrie. Solutions informatiques
innovantes - combinant informatique et
électronique - qui rendent 2CRSI unique.
Implantation aux Etats-Unis et à Dubaï
en 2015. En mars 2016, une agence en
région parisienne sera opérationnelle
puis, Singapour, San Paolo et Taiwan.
Premier et seul robot au monde spécifiquement conçu pour la stimulation
magnétique transcrânienne.
Un exemplaire installé aux Etats-Unis.
Levées de fonds cumulées de 2010 à
2014 : 890 000 €.
21
Nom de
l’entreprise
Date de
création
Secteur
d’activités
Nom du/des
fondateurs/dirigeants
T&S
Technology et
Strategy IT
2008
Conseils en systèmes
et logiciels informatiques
Jérémy HUSS
Intervention dans le secteur industriel
en gestion du risque, supply chain,
industrialisation et lean manufacturing.
Positionnement franco-allemand. Elu en
2014 « preferred supplier » par BOSCH
Gmbh.
Visible
Patient
2013
Medtech
Luc SOLER
Modélisations 3D des organes à opérer
à partir des images scanner ou IRM du
patient envoyées par le chirurgien via
internet. Consultables sur ordinateur,
tablette et smartphone, elles lui permettent de planifier l’opération en fonction de l’anatomie réelle de la personne,
variable d’un patient à un autre, de
s’assurer que la chirurgie est sans risque
et de s’entraîner au préalable.
Présentation
Liste des entreprises de moins de 5 ans avec un chiffre d’affaires supérieur à 5M d’euros
Nom de
l’entreprise
Date de
création
Secteur
d’activités
Nom du/des
fondateurs/dirigeants
Atheo
Ingénierie
2013
Programmation, conseil
et autres services informatiques.
Dorian NICOLETTI
Beam
2012
Fabrique additive 3D métallique.
Emmanuel LAUBRIAT
AFT Industry
2013
Expertise dans les tuyaux métalliques
Thibault BIALEK
TPI
Techniques et
Procédés Industriels
2011
Mécanique industrielle
Sebastien GOUTTE
ACEA
Electronic
Manufacturing Services
2011
Fabrication de cartes électroniques
Thierry MOHR
Blue Paper
2012
Production du papier
Pierre MACHARIS
Liste des entreprises à fort taux de croissance
22
Nom de
l’entreprise
Date de
création
Secteur
d’activités
Nom du/des
fondateurs/dirigeants
Taux de
croissance
BEAM
2012
Fabrique additive 3D métallique
Emmanuel LAUBRIAT
500 % en 1 an
BIOSYNEX
2005
Industrie pharmaceutique
Thierry PAPER
Fast 50 Deloitte
2012 et 2014 :
709 % sur 5 ans
EASYNEO
2010
Programmation
José RODRIGUEZ
200 % en 3 ans
KA-RA SARL
2013
Conseils en systèmes
et logiciels informatiques
Raphael PIERRAT
1 000 % en 3 ans
MEOSIS
2011
Programmation
Informatique
Ricardo TORRES
250% en 2 ans
Nom de
l’entreprise
Date de
création
Secteur
d’activités
Nom du/des
fondateurs/dirigeants
Taux de
croissance
NETIKA
2000
Logiciels et services
informatiques
Daniel KLUMPP
Fast 50 Deloitte
2012 et 2013 :
898 % sur 5 ans
NEW WEB
2008
Services informatiques
Jérémy WIES
Fast 50 Deloitte
2015 : 408 % sur
5 ans
RSI VIDEO
2000
Ingénierie, études
techniques
Saad SAMI
Fast 50 Deloitte
régional Est
2014 Prix spécial
Grande Entreprise
SAAM NETWORK
2010
Programmation et conseil
informatique
Laurent ATTALI
Fast 50 Deloitte
2012 : 569 % sur
5 ans
TALENT BUSINESS
SOLUTIONS
2012
Programmation
informatique
Bernard FRANCOIS
300 % en 3 ans
Liste des startups qui ont levé des fonds : capital risque et capital développement, montant > 1M
d’euros, lors des 3 dernières années
Nom de
l’entreprise
Nom du/des
fondateurs/dirigeants
Montant levé en M€ sur la période 2012-2016
Transgene
Philippe ARCHINARD
65.5
CellProthera
Philippe HENON
17.9
Allecra Therapeutics
Nicholas BENEDICTE
15
CoolTech Applications
Christian MULLER
9.5
Protip Medical
Maurice BERENGER
7.8
BeAM
Emmanuel LAUBRIAT
4
Systancia
Christophe CORNE
4
SirFull
Jean-Claude LAMBOLEZ
3.312
Defymed
Severine SIGRIST
3.1
Biosynex
Thierry PAPER
3.02
Infinite Vision Optics
Carsten LAUE
2.75
Polyplus Transfection
Gabriel FESTOC
2.5
Domain Therapeutics
Sam ELETR
2
Firalis
Huseyin FIRAT
1.54
In’Air Solutions
Guillaume HERT
1.2
Proximis
Illan BENHAIM
1.1
Les nouveaux ateliers
François CHAMBAUD
1
Bionext
Laurent-Philippe ALBOU
1
Agri Esprit
Jeffrey NADISON
1
Freshmile
Arnaud MORA
1
23
Liste des trois principaux évènements professionnels sur le territoire.
Dimensionner chacun de ces lieux.
Nom de
l’événement
Part de
participants
étrangers
Date de
création
Date approximative
chaque année
Nombre de
participants
Festival du numérique en
Alsace : trois jours d’ateliers et de conférences
dans plus de 20 lieux
différents
2015
Mars
1.500
dirigeants et
entrepreneurs
2 intervenants
Hacking Health
Camp
Évènement de 50 heures
où “ceux qui utilisent” (les
professionnels de santé),
“ceux qui fabriquent”
(développeurs, designers,
ergonomes et ingénieurs)
ainsi que «ceux qui
portent» (entrepreneurs)
collaborent sur des défis
soumis avant l’évènement.
2013
Mars
500
40%
Salon i-novia
Salon des nouvelles
technologies et des
entrepreneurs
2013
Mars
500
40%
Bizz&Buzz
Brève
description
Liste des lieux d’animation d’animations et d’accueil de startups (« cantines », pépinières, espaces
de coworking, incubateurs, accélérateurs, etc.) sur le territoire. Dimensionner chacun de ces lieux
(nombre d’évènements d’animation par an, nombre de startups hébergées, nombre de places de
coworking, etc.).
24
Nom du lieu
Type de lieu
Description
Code postal
Dimensionnement
Centre de Culture
Numérique de l’Université de Strasbourg (CCNUnistra)
Lieu de
formation,
d’échanges et
de diffusion
Le CCN propose et organise
des conférences et d’autres
manifestations visant à
promouvoir les usages du
numérique. Il participe avec
les acteurs de l’économie et
de la culture à l’élaboration
d’études, de documents,
d’offres de formations et
participe à la promotion des
entreprises innovantes.
67000
2 amphithéâtres 210
places, 2 espaces collaboratifs flexibles (250 m²
et 75 m²), une salle de
formation 25 places, une
salle de téléprésence
pH8
Hôtel
d’entreprises
et incubation
Hébergement d’entreprises
innovantes santé et numérique en phase de création/
développement et d’entreprises internationales souhaitant s’implanter au cœur
de l’Europe
67000
10 entreprises
1 500 m2
Biocluster des Haras
Pépinière
Hébergement de startups
innovantes santé et numérique
67000
7 entreprises
1 000 m2
Biocluster 2
Hôtel
d’entreprises
Centre de formation mondial Intuitive Surgical (US),
Centre de formation Europe
Covidien (Canada)
67000
3 entreprises
2 500 m2
Institut de Chirurgie
Guidée par l’Image
Institut
HospitaloUniversitaire
Développement et innovations médicales et soins,
R&D et formation, valorisation industrielle
67000
3 000 m2
(à terme 20.000 m2
bâtiment livré en 2016)
Nom du lieu
Type de lieu
Description
Code postal
Dimensionnement
Pépinière de
Hautepierre
Pépinière
Hébergement à loyer réduit
pour les jeunes entreprises,
accompagnement individuel
et collectif, modules de formation, services communs
et exonérations fiscales et
sociales sous conditions
67200
1 850m2
+ 19 bureaux
La Plage Digitale
Espace de
coworking
Espace de coworking géré et
animé par Alsace Digitale
67000
500 m2, 20 places fixes
+ espace Flex + 3 bureaux
Le Shadok
Espace de
coworking
Espace de coworking au
sein du bâtiment-totem de
la French Tech à Strasbourg,
comprenant également des
espaces d’expérimentation,
un fablab…
67000
500 m2
20 places fixes + espace
flex (16 places)
+ 3 bureaux
Quai numéro 10
Espace de
coworking
Espace de coworking à destination des professionnels
du web (développeurs, designers, graphistes, référenceurs, community managers,
chefs de projets…)
20 soirées et évènements (afterwork, hackhathon…)
67000
94 m2
Kiosk Office
Espace de
coworking
1er espace de coworking 67200 + Allemagne
transfrontalier avec 2 implantations (Strasbourg et
Offenburg)
Parc d’Innovation
Technoparc
Hébergement
spécifique
(bio-incubateur, Bioparc, 2
centres d’affaires)
Animations
:
afterwork,
stammstisch…
67400
100 entreprises,
120 000 m2
3 amphithéâtres dont un
de 250 places (ISU)
50 évènements/an
SEMIA Strasbourg
Incubateur
l’Académie au centre de
Strasbourg, hébergeant au
côté de l’incubateur 20 organismes (startups, espaces de
coworking pour les étudiants
entrepreneurs innovants, designers, cabinets conseils liés
à l’innovation)
67000
1 300 m² entièrement
rénové
SEMIA Mulhouse (LAMIE)
Incubateur
UHA
de
Mulhouse
(en attente ouverture KMØ)
68100
100 m²
KMØ
Pôle
numérique
Bâtiment-totem de la French
Tech Alsace à Mulhouse.
Hébergement d’entreprises,
de startups, de structures de
formation et de structures
dédiés à la filière numérique
ou à l’accompagnement à
l’émergence de projets de
création et d’innovation.
TechLab
68100
11 000 m² prévus
L’Espace de Codev
Espace de
coworking
Espace de travail partagé.
Espace de détente.
68200
NC
Openplace
Espace de
coworking
Coworking. Salles de réunions. Réceptions et événements. Coroom.
68100
NC
Square Coworking
Espace de
coworking
Communauté
d’entrepreneurs & de créatifs
68000
75 m2 pour l’espace de
coworking.
6 évènements par an.
12 workshops,
café à projets
25
Nom du lieu
Type de lieu
Description
Code postal
Dimensionnement
Le 34 Technopole
Espace de
coworking et
de formation
250 m2. Espace commun,
salles de réunion, postes
individuels de travail. Salle
de visioconférence. Espace
détente.
Kitchenette.
+ 250 m2 de salles de formation modulables.
68200
20 places sur 250 m2
Salles de formation :
50 à 70 places sur 250 m2
MOTOCO
Hôtel
d’entreprises
créatives
Hébergement
d’entrepreneur issus des milieux créatifs (web, arts plastiques…) et
artisans d’art
68200
8500m2 dont 6500m2 d’espaces pour les créateurs
(80 bureaux) et 1600m2
d’espace ERP pour les
animations, workshop
conférence, fablab
Pépinière/
Hébergement à loyer réduit
hôtel d’entre- pour les jeunes entreprises
prises
et services communs. Accompagnement individuel et collectif, modules de formation
(partie pépinière).
67190
1 800 m2
32 bureaux
Hébergement à loyer réduit
pour les jeunes entreprises.
67350
1 500 m2
14 bureaux
Pépinière/
Hébergement à loyer réduit
hôtel d’entre- pour les jeunes entreprises,
prises
Accompagnement individuel
et collectif, modules de formation, services communs.
(partie pépinière)
68800
2 400 m2
14 bureaux
Pépinière de Mutzig –
Tremplin entreprises
Pépinière du Val de
Moder
Pépinière
Pépinière l’Embarcadère
1.2 Un écosystème entrepreneurial sur la thématique présentant une masse critique
Liste des 5 startups sur la thématique ayant une forte croissance
Nom de l’entreprise
Nom du/des
fondateurs/dirigeants
Présentation
Jean-Claude LAMBOLEZ Développement d'une solution innovante et collaborative et mobile dans
le domaine de la maitrise de la qualité de la production industrielle.
Emmanuel LAUBRIAT
Vincent KNAUB
Spécialiste dans l'identification et la traçabilité par puces RFID.
Aurélien DEMANGEL
Laser scanning 3D ou lasergrammétrie. Clientèle industrielle.
José RODRIGUEZ
26
Fabricant français de machines industrielles de fabrication additive/
impression 3D métallique utilisant la technologie LMD.
Logiciel d'analyse décisionnelle. Clientèle industrielle.
Nom de l’entreprise
Nom du/des
fondateurs/dirigeants
Présentation
Dorian NICOLETTI
Son métier consiste à assurer la sécurité, l'intégrité et la cohérence de vos
données informatiques:
Christophe CORNE
Spécialisée dans la virtualisation de postes de travail et d’applications.
Solution AppliDis couronnée meilleure solution mondiale par une revue
américaine.
Thibaut BIALEK
Développement en partenariat avec BOSCH de SMOKEO, détecteur de
fumée haut de gamme connecté au réseau Sigfox.
Arnaud MORA
Opérateur de recharge pour véhicules électriques.
Annexe 1 : Liste des startups thématiques du territoire
Liste des startups dans la thématique ayant levé au minimum 100k d’euros d’investissement en
capital au cours des trois dernières années
Nom de l’entreprise
Nom du/des
fondateurs
dirigeants
Présentation
Montant levé en K€
CoolTech Applications
Christian
MULLER
Première société au monde à industrialiser et
commercialiser un système de réfrigération
magnétique.
9 500
BeAM
Emmanuel
LAUBRIAT
Fabricant français de machines industrielles de
fabrication additive/impression 3D métallique
utilisant la technologie LMD.
4 000
SirFull
Jean-Claude
LAMBOLEZ
Développement d'une solution innovante et collaborative et mobile dans le domaine de la maitrise de la qualité de la production industrielle.
3 312
In’Air Solutions
Stéphanette
ENGLARO
Mesure des polluants d'air.
1 200
Les nouveaux ateliers
François
CHAMBAUD
Conception et développement d'une ligne de
prêt-à-porter masculin sur mesure avec prise de
mensurations avec scan 3D.
1 000
Freshmile
Arnaud
MORA
Opérateur de recharge pour véhicules électriques.
1 000
Synovo
Jérémy WIES
Développe un logiciel métier destiné à la régulation et à l'optimisation de la gestion des flottes
de véhicules. Une fois le domaine initial exploité,
cette solution pourra être déployée dans le
domaine du transport et de la logistique.
500
Holodia
Matthieu
WENRZINGER
Solution de réalité virtuelle dédiée au sport à
destination des professionnels.
275
Ritleng Revalorisations
Jean-Luc
RITLENG
Revalorisation des déchets BTP.
200
27
Liste des événements professionnels dans la thématique sur le territoire
28
Part de
participants
étrangers
Nom de
l’événement
Brève
description
Date de
création
Date approximative
chaque année
Nombre de
participants
Bizz&Buzz
Festival du numérique
en Alsace (3 jours). De
nombreuses animations
portent sur la thématique
Industrie du futur, comme
par exemple en 2016 :
- Industrie du futur : quels
modes de collaboration
entre entreprises et startups ?
- Industrie 4.0 : vers la
production industrielle de
produits uniques
- visites d’usines exemplaires : SALM, Cafés Reck
2014
Mars
1 500 (dirigeants et
entrepreneurs)
2 intervenants
Conférence
Campus Industrie
4.0
Conférences sur l’état de
l’art d’une technologie
innovante ou une nouvelle
approche organisationnelle, avec intervention
d’experts (chercheurs,
universitaires…) et surtout
entrepreneurs investis
dans la démarche
Exemples de sujets :
quand l’exploitation des
données et le numérique
révolutionnent l’industrie,
Optimiser les ressources
de l’entreprise en travaillant différemment,
objets connectés…
2014
Tous les 2 à 3 mois
80 à 100 par
session
NC
Focus Industrie 4.0 Intervention d’un expert
sur une technologie directement transférable dans
l’entreprise
2013
Tous les trimestres
50 à 60
NC
Rencontres de la
Société
Industrielle de
Mulhouse
Cycle de conférences
traitant de 4 thèmes clés
: stratégie, innovation,
gestion de projet, financement
2013
2 par an
80 à 100
NC
Salon des
Industries du
Futur
(anciennement
Novatech)
Salon visant à réunir au
Parc Expo de Mulhouse,
150 exposants représentants la filière manufacturière régionale, autour de
la thématique « Industrie
du futur » sur 2 jours, avec
un programme de conférences et un espace dédié
également aux startups
2015
Septembre
1 000
NC
Hacking Industry
Camp
Hackathon dédié à l’industrie : 54h pour participer
à l’aventure Usine 4.0.
Déplacer l’industrie dans
ses fondements, l’interroger sur ses process, la
rendre plus agile, plus
inventive.
2015
Octobre
100
NC
1.3 UN ÉCOSYSTÈME MOBILISÉ POUR LA CROISSANCE DE SES STARTUPS
1.3.1 Des entrepreneurs emblématiques de la thématique engagés
Nom de l’entrepreneur
Bref CV (étapes clefs,
success stories, etc.)
Bruno AMELINE - PDG / NSC Groupe SA
NSC, constructeur historique d’équipements pour le secteur textile (N.Schlumberger) ; trois
étapes dans l’histoire du groupe ces 15 dernières années.
1. Plusieurs crises majeures du secteur textile et restructurations successives de N.Schlumberger
du milieu des années 90 au milieu des années 2000 : de près de 1000 salariés à environ 200
salariés à l’usine de Guebwiller ; retournement positif depuis 2011 ; rentabilité recouvrée, recrutements réengagés, développements en cours
2. Diversification dans les équipements pour l’emballage au début des années 2000 (Monomatic, Pakea, Fege) : relais de croissance face à la maturité du secteur textile
3. Crise générale de l’investissement dans les biens d’équipements en 20092010 ; en réaction,
création de NSC Environnement, startup interne, dans les domaines du recyclage des déchets
industriels et de la micro-production d’énergie ; aujourd’hui, focalisation sur la technologie Elleo
de vis hydrodynamique
Votre témoignage
d’expérience(s) de
collaboration avec des
startups
Quelle implication dans
l’écosystème ?
• Collaboration avec un producteur d’engins municipaux multi-fonctions
• Réactivation d’une startup matériel de recyclage en Italie
• Création de NSC Environnement, startup interne
• NSC = groupe régional ACAL : 4 sites répartis aux 4 coins de la grande région • Actionnariat
familial régional majoritaire
• Participation active à l’écosystème alsacien : administrateur du pôle Fibres Energivie (EL), administrateur de l’Ensisa (BA), administrateur Sodiv (EL), élus CCI (BA, EL), contribution aux organismes patronaux (Medef, UIMM) (BA), thinktank privé Timken (BA), thinktank J.Rottner (BA), SIM
(BA), engagement auprès KMØ (BA, EL)
• Membre du groupement ProEco², réseau de PME dans le domaine de l’environnement
• Participation et projets communs avec les élus de la région de Guebwiller, groupement des
entreprises de Guebwiller
• Engagements nationaux et internationaux : présidence nationale UCMTF (BA), board européen CEMATX (BA), etc.
29
Nom de l’entrepreneur
Pierre-Etienne BINSCHEDLER / SOPREMA
Bref CV (étapes clefs,
success stories, etc.)
Groupe indépendant depuis sa création il y a un siècle (1908), SOPREMA s’affirme comme l’une
des toutes premières entreprises mondiales dans le domaine de l’étanchéité, mais également
comme un spécialiste de la couverture, des sous-couches phoniques et de l’isolation.
Forte d’un effectif de 5 625 personnes et d’un chiffre d’affaires de 2,01 milliards d’Euros en 2015,
SOPREMA dispose d’une présence industrielle et commerciale mondiale avec 40 usines dont 14
en France, 60 filiales d’exploitation et 4 000 distributeurs.
Une présence dans 90 pays, 7 centres R&D fortement axés Développement Durable et 19
centres de formation dans 5 pays.
Votre témoignage
d’expérience(s) de
collaboration avec des
startups
SOPREMA soutient plusieurs startups dans les domaines de l’économie circulaire et de l’énergie
verte. Ces soutiens sont de plusieurs types :
Quelle implication
dans l’écosystème ?
-Entrée au capital de la startup en vue de l’accompagner dans le changement d’échelle des
technologies développées.
-Hébergement dans ses centres R&D d’équipes de startups et mise à disposition de ses moyens
de laboratoire
-Hébergement de pilote dans un environnement industriel.
Le « Fonds SOPREMA » : un don pérenne à la fondation de l’Université de Strasbourg.
Le montant de la dotation de SOPREMA est intégralement capitalisé : seuls les intérêts dégagés
annuellement par le placement de ce capital de 2,3 M€ seront utilisés chaque année au soutien
de projets de l’Université de Strasbourg ou de ses partenaires.
Chaque année en effet, SOPREMA décidera de l’affectation des intérêts de ce don à un domaine
de son choix, comme par exemple des bourses d’études, des formations (ingénierie, management, etc.) ou des programmes de recherche proches de ses centres d’intérêts (chimie, matériaux, etc.).
Des intérêts réciproques entre SOPREMA et l’Université de Strasbourg.
Le don de SOPREMA marque l’attachement et l’implication de l’industrie locale alsacienne au
développement d’une université européenne de premier plan. Il consacre également l’interaction entre l’enseignement supérieur, la recherche et les besoins de l’industrie.
Le mécénat, dans ce cadre, permet d’accélérer la recherche et la connaissance académique sur
des sujets indispensables au développement futur des industries.
Ainsi, le cercle vertueux est total : en finançant la formation et la recherche à l’Université de
Strasbourg, SOPREMA anticipe son avenir et assure la formation de futurs collaborateurs et
chercheurs talentueux.
Ces derniers pourront à leur tour nourrir l’entreprise, l’industrie et, plus généralement, le tissu
socio-économique.
Une relation durable entre l’Université de Strasbourg et SOPREMA
L’Université de Strasbourg est une source inépuisable d’opportunités pour SOPREMA. Ces sept
dernières années, leurs relations se sont resserrées autour de collaborations de recherche
(thèses, post-doctorats) avec l’Institut de Chimie et Procédés pour l’énergie, l’Environnement et
la Santé (ICPEES) et le recrutement chaque année de 3 à 4 stagiaires de l’École de Chimie, Polymères et Matériaux (ECPM) ou récemment des projets collaboratifs avec l’INSA de Strasbourg.
30
Nom de l’entrepreneur
Bref CV (étapes clefs,
success stories, etc.)
Urs ENDRESS / ENDRESS+HAUSER
Endress+Hauser a toujours été un acteur dynamique pour le développement de la région
Alsace. La création de Biovalley s’est faite, entre autres, sous l’impulsion de Georges H. Endress.
Depuis, nous n’avons jamais cessé d’investir en Alsace. Notre centre de production de Cernay a
bénéficié de sept agrandissements successifs. De même, le centre de vente de Huningue ne fait
que prospérer. Les effectifs atteignent aujourd’hui le chiffre de 580 personnes.
Le groupe Endress+Hauser
Le groupe Endress+Hauser, actif dans le monde entier, fait partie des entreprises internationales de pointe en matière d’appareils de mesure, de prestations de services et de solutions
pour les processus industriels. Le groupe emploie plus de 12 000 personnes dans le monde
entier et a réalisé 2,0 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2014.
Une forte présence française : Endress+Hauser investit depuis 50 ans en France au travers de
nos agences régionales et notre site alsacien de Cernay, où nous fabriquons les débitmètres
électromagnétiques, vortex et ultrasons destinés au marché mondial. Nous proposons des
prestations de métrologie sur site ou en laboratoire accrédité.
Industries
Les clients d’Endress+Hauser sont en majeure partie issus des industries suivantes : chimie/
pétrochimie, agroalimentaire, pétrole et gaz, eau potable et eaux usées, production d’électricité et énergie, matières premières et métallurgie, sciences de la vie, énergies renouvelables,
pâtes et papier ainsi que construction navale. Avec le soutien d’Endress+Hauser, ils optimisent
le déroulement des processus industriels du point de vue de la fiabilité, de la sécurité, de la
rentabilité et de la protection de l’environnement.
Histoire
Endress+Hauser a été fondé en 1953 par Georg H. Endress et Ludwig Hauser. Le groupe est
entièrement aux mains de la famille Endress depuis 1975. L’entreprise, spécialisée à l’origine
dans la mesure de niveau, est devenue un fournisseur de solutions complètes de métrologie et
d’automatisation industrielle. Parallèlement à cela, elle n’a jamais cessé de créer de nouveaux
débouchés.
Votre témoignage
d’expérience(s) de
collaboration avec des
startups
En plus de notre implication avec le monde de l’éducation (P3E, Engees, Hydreos, …), nous collaborons étroitement avec des startups liées aux nouvelles technologies telles que la réalité
augmentée – Numéri 4D, la maintenance assistée par des outils connectés comme des lunettes
numériques – Allucyne. Nous avons soutenu la création d’une startup, Truedyne Sensors, qui
développe des technologies de nano-capteurs MEMS pour la mesure de densité.
Quelle implication
dans l’écosystème ?
L’arrivée des nouvelles technologies comme l’IoT, le big data, la modélisation 3D, les robots
collaboratifs nous amènent à travailler avec des partenaires innovants, créatifs : qualités caractéristiques des startups. Ainsi, notre collaboration avec les startups devrait s’intensifier.
Nom de l’entrepreneur
Bref CV (étapes clefs,
success stories, etc.)
Alain FAESSLER / SOLVAY
Le groupe Solvay est engagé dans une réflexion sur sa transformation induite par les technologies du digital (objets connectés, e-commerce, cloud, big data et analytique, nouveaux outils de
communication mobile, de collaboration et de réseau social), engagée depuis plusieurs années
grâce à de nombreuses initiatives sur le terrain.
Malgré le fort degré d’automatisation déjà existant dans nos usines, l’Usine du Futur offre de
nouvelles opportunités majeures pour augmenter notre compétitivité, grâce à plus de productivité, de flexibilité et de capacité d’innovation.
Différents chantiers ont été engagés à travers le monde :
- Système numérique de contrôle commande avancé (projet MIRE à Chalampé)
- Automation avancée des procédés pour en augmenter l’efficacité notamment énergétique
- Systèmes experts pour maintenance préventive
- Simplification et numérisation des documents et des processus
- Acquisition de compétences digitales.
31
Bref CV (étapes clefs,
success stories, etc.)
Sur Chalampé, en Alsace, le projet MIRE est un projet phare pour développer l’Usine du Futur
chez Solvay
Il vise à exploiter les potentiels du digital pour concevoir un système de contrôle-commande
qui répond aux besoins d’un procédé basé sur une méthode de production complexe en flux
continu – la plateforme ne s’arrête qu’une seule fois tous les 3 ans –, des volumes de production
très importants et un haut niveau de qualité des produits commercialisés.
Chalampé a fait le pari d’investir dans la pérennité de ses installations et s’est doté d’une nouvelle solution technologique avec l’aide de SIEMENS pour piloter son système de contrôle commande sur l’ensemble des unités de production de la plateforme.
Votre témoignage
d’expérience(s) de
collaboration avec des
startups
Le groupe Solvay au travers de ses nombreux sites industriels en France (15 sites pour 5600 salariés) a développé un certain nombre de pilotes dans le digital avec des startups, couvrant des
domaines tels que l’énergie, les ressources humaines, la communication, la conduite avancée,
la logistique. La plateforme industrielle de Chalampé, qui constitue le plus gros site en France,
est partie prenante de ce développement, et affiche sa volonté de l’intensifier en créant une
opportunité de futures collaborations avec d’autres startups locales..
Quelle implication
dans l’écosystème ?
La plateforme de Chalampé est le plus grand site au monde pour la production d’acide adipique
et d’adiponitrile (ADN), ingrédients de base pour la production de polyamides (nylons et polyuréthane). C’est un site Seveso niveau haut, fondé en 1955. Il emploie 1022 salariés, soit 16% de
l’emploi dans la chimie en Alsace. Cela correspond à environ 3000 emplois indirects. Le niveau
d’investissement est impressionnant : 166 M€ depuis 2011, et 50 M€ prévus en 2016.
Nom de l’entrepreneur
Bref CV (étapes clefs,
success stories, etc.)
Eric HOFFSTETTER, Directeur de site SEW-USOCOME SAS,
Le groupe SEW-Eurodrive installe sa filiale française, SEW-USOCOME, à Haguenau en Alsace en
1960.
Nous sommes un acteur de pointe dans le monde des systèmes d’entraînement. Nos motoréducteurs et convertisseurs de fréquence, nos systèmes d’entraînement servo, nos systèmes
d’entraînement décentralisés et nos réducteurs industriels, contribuent chaque jour à faire
bouger le monde.
Avec plus de 2 000 collaborateurs en France en 2016, la construction de sa nouvelle usine, sur
la Plateforme d’Activités de la Région de Brumath, d’un montant de 80 millions d’euros, traduit
une vision stratégique de l’entreprise qui considère la France, et plus particulièrement l’Alsace,
comme un territoire attractif et compétitif.
Dans la compétition mondiale, face aux disparités de coûts de main-d’œuvre, il faut rééquilibrer
la compétitivité par l’innovation dans les processus et les technologies. SEW-USOCOME fait la
différence à deux niveaux : la variabilité de ses gammes de produits et la réduction maximale
des délais de production. Son métier est de s’adapter au plus juste aux besoins de ses clients.
L’enjeu commercial est double. En capitalisant sur son expertise en automatismes et en travail collaboratif, SEW-USOCOME a conçu une usine où évolueront à terme 500 personnes, qui
repense la collaboration homme-machine, l’interface digitale entre l’usine et ses fournisseurs,
entre l’usine et ses clients. La nouvelle usine est tout à la fois un formidable outil industriel et
une vitrine technologique impressionnante.
Votre témoignage d’ex- SEW-USOCOME est prêt à collaborer avec des startups sur des créneaux porteurs d’innovations.
périence(s) de collaboration avec des startups
Quelle implication
dans l’écosystème ?
32
C’est en associant l’ensemble des forces vives du territoire startups, TPE/PME, ETI, grandes entreprises , universités et collectivités que nous réussirons à dynamiser l’économie et créer les
emplois de demain.
Nom de l’entrepreneur
Bref CV (étapes clefs,
success stories, etc.)
Vincent JAUNEAU / SIEMENS
La « quatrième révolution industrielle » ou l’Industrie du futur, celle de la digitalisation, touche
à des activités comme l’intelligence artificielle, le big data, l’impression 3D, les biotechnologies,
la robotique ou encore l’Internet des objets, et devrait transformer toute la chaîne de valeur et
de production, et à travers elle, les produits et les services.
Siemens est solidement implanté dans le domaine des logiciels de conception, de planification,
d’ingénierie et de production, ainsi que dans le domaine de la communication industrielle en
réseau. Et le Groupe offre déjà à ses clients une trentaine de services liés aux technologies
digitales.
Dans l’industrie, le jumeau digital (simulation mécanique associée à l’automatisme) permet de
visualiser une machine, son fonctionnement, ses éventuels défauts et d’y apporter toutes les
modifications nécessaires avant sa fabrication. Cette combinaison permet de se lancer dans la
construction d’une machine, limitant encore plus le risque d’erreur et de défaut, avec un gain de
temps de 30 % sans prototype. La plateforme industrielle Solvay/Butachimie, située à Chalampé
(68), est un des plus importants sites au monde spécialisés dans la fabrication de Polyamide
6.6 et ses intermédiaires .Solvay et Butachimie ont fait le pari d’investir dans la pérennité de
leurs installations et se sont dotés du savoir-faire technologique de Siemens pour assurer et
optimiser le basculement de leur système de contrôle commande actuel vers la solution PCS 7
de Siemens, sur l’ensemble des unités de production de la plateforme. La solution de simulation
Siemens utilisée, SIMIT, agit comme un véritable « jumeau digital » des ateliers afin de fiabiliser
les tests en plateforme avant la migration et le redémarrage de chaque unité. En accompagnant le site de Chalampé sur la voie du digital, Siemens illustre concrètement les avancées vers
l’usine du futur, incontournable levier de la réindustrialisation en France.
Porté par son expérience dans les automatismes et par son expertise des logiciels industriels,
Siemens répond aux enjeux de productivité de tous les acteurs industriels et de modernisation
du tissu des PME. Membre actif au sein de l’association Alliance Industrie du Futur, Siemens
soutient l’objectif principal de cette initiative, qui vise à accélérer la modernisation de l’outil
industriel français et la transformation de son modèle économique par le digital. Siemens est
doté de deux centres de formation à Lyon et à Saint-Denis (les centres Sitrain) pour faciliter
l’acculturation à la transformation digitale des clients et faire la démonstration des bénéfices
obtenus pour leurs propres sites.
Au niveau international, Siemens entend investir près de 4,8 milliards d’euros dans la recherche
et développement (R&D) sur l’exercice 2016, soit quelque 300 millions d’euros de plus qu’en
2015. Depuis 2014, l’entreprise a augmenté d’environ 20 % ses investissements en R&D.
Votre témoignage d’ex- Outre sa collaboration avec les universités et d’autres établissements d’enseignement supépérience(s) de collabora- rieur, Siemens intensifie également sa coopération avec les startups. L’entreprise entretient des
tion avec des startups
contacts étroits avec les startups locales.
Le programme Siemens Solution Partner : la compétition sur nos marchés impose d’intégrer des
solutions parfaitement adaptées aux besoins des industriels, aujourd’hui encore plus qu’hier.
Dans le cadre du programme Siemens Solution Partner, Siemens unis ses forces avec celles de
partenaires intégrateurs (startup, PME-ETI…) labellisés « Solution Partners ». Ce programme
permet de former, certifier et accompagner des entreprises françaises aux standards des industriels, à la recherche de la qualité et fiabilité des produits et solutions de Siemens. Nos compétences Produits et Systèmes, auxquelles viennent s’ajouter les savoir-faire Applications et
Métiers de nos partenaires, constituent ainsi un socle idéal et unique pour concevoir et mettre
en œuvre des solutions sur mesure, adaptées à vos projets spécifiques.
Près de 50 entreprises sont aujourd’hui labellisés Solution Partner et accompagne Siemens en
France et dans le monde entier pour ses projets à forte valeur ajoutée, où l’expertise et le dynamisme des startup ou PME-ETI est une véritable valeur ajoutée.
Par exemple, lors d’événements commerciaux, Siemens fait appel systématiquement à ces entreprises partenaires, majoritairement des startup et PME-ETI pour compléter son offre et ainsi
maitriser ensemble l’intégralité de la chaine de valeur
Quelle implication
dans l’écosystème ?
A travers les partenariats noués avec des entreprises locales, le Groupe Siemens encourage la
croissance de ses partenaires industriels dans le monde, leur permettant d’acquérir une envergure internationale.
En parallèle, Siemens, par ses équipes est également un membre actif de l’essor industriel
régional et participe aux côtés de startup à des pôles de compétitivité.
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Nom de l’entrepreneur
Alfred JUNG / CLEMESSY
Bref CV (étapes clefs,
success stories, etc.)
Clemessy fondé en 1908. Aujourd’hui plus de 5,000 collaborateurs. En France et à l’international sur plus de 100 sites. CA de 633 millions d’euros (2014) dont 23% à l’international. le Groupe
est reconnu comme un spécialiste de référence en génie électrique et génie mécanique.
Votre témoignage
d’expérience(s) de
collaboration avec des
startups
Même s’il existe une approche culturelle entre les startups qualifiable de « digitales natives », il
existe une porosité naturelle et une attractivité avec CLEMESSY que nous encourageons.
Les relations croisées nous ont permis d’accélérer de façon conjointe le développement du
business de chacun. Nos partenaires startups pour en citer quelques-uns sont : NARTEX, JNESIS, RAINBOW..
Quelle implication
dans l’écosystème ?
Nous faisons partie de la communauté des LEADERS en Alsace pour le développement de
l’USINE DU FUTUR en tant que offreurs de solutions industrielles. Nous nous inscrivons pleinement dans une dynamique de MENTORING vers les startups.
Ensemble nous allons continuer à enrichir l’écosystème. Nous croyons fermement à l’innovation ouverte. Notre retour d’expérience CLEMESSY nous encourage à développer les actions de
convergence et d’établir des relations de confiance durables.
Nom de l’entrepreneur
Bref CV (étapes clefs,
success stories, etc.)
Anne LEITZGEN / SALM
Depuis plus de 50 ans Schmidt Groupe, conçoit, produit et distribue des solutions d’aménagement sur-mesure pour l’habitat (cuisines, salles de bains, rangements…)
Ses deux enseignes, SCHMIDT et CUISINELLA, occupent respectivement la première et la deuxième place sur le marché français et la sixième place au niveau européen avec un CA Groupe
consolidé de 436 millions d’euros en 2015. Schmidt Groupe compte aujourd’hui 1472 collaborateurs.
D’ici 2020, l’entreprise va investir plus de 120 millions d’euros dans l’industrie et le digital
jusqu’au consommateur.
En 2014, l’entreprise a reçu le prix de l’entreprise digitale de l’année ainsi que le prix « Productivez ! » dans la catégorie « productivité » du Centre technique des industries mécaniques.
Seul fabricant à cumuler les certifications ISO 9001 (qualité), ISO 14001(environnement), OHSAS
18001 (sécurité) et ISO 50001 (maîtrise de l’énergie), Schmidt Groupe est aussi le précurseur de
la norme NF Environnement Ameublement.
Schmidt Groupe produit aujourd’hui sur cinq sites de production dont 4 en Alsace et 1 en Allemagne.
Ces usines représentent 160 000 m² couverts.
Votre témoignage d’ex- L’innovation est dans les gènes de Schmidt Groupe. Qu’elle soit technologique, commerciale,
périence(s) de collabora- marketing ou même organisationnelle. Pour rester en avance sur un marché en mutation,
tion avec des startups
notre meilleur levier de pérennité est d’enrichir nos savoir-faire. Pour cela nous pouvons, soit
développer l’excellence de nos métiers en interne, soit nouer des alliances. Que ce soit avec des
fournisseurs, des clients, des confrères ou des prestataires, l’innovation ouverte est un thème
important pour nous. Et dans ce domaine le travail avec des startups pour notamment enrichir
notre expérience client est une piste essentielle.
Quelle implication
dans l’écosystème ?
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Nous agissons sur des marchés mondiaux en constante évolution. Le digital vient révolutionner
l’interaction entre les Hommes, entre les marques et les consommateurs. Chaque métier peut
demain voir sa chaine de valeur disruptée par un nouvel entrant. Et si nous étions les barbares
de notre propre « industrie » ? Notre ambition pour y arriver est de collaborer, en Alsace et
ailleurs, avec des start-ups sur des thèmes comme l’usine du futur ou la relation client. Cette
capacité de collaboration devient vitale pour réussir notre transformation d’entreprise B to B to
C à H to H (Human to Human).
Nom de l’entrepreneur
Bref CV (étapes clefs,
success stories, etc.)
Thierry MEYNLE Président / DIVALTO
Concepteur de l’ERP Divalto infinity destiné aux PMI.
Grace à cette offre, Divalto équipe de nombreuses entreprises industrielles une couverture
fonctionnelle exceptionnelle.
En 2008 Divalto a fait l’acquisition de l’activité « Progiciel » du CTDEC (Centre Technique du
Décolletage – désormais fusionné avec le CETIM). Cela a permis de renforcer nos solutions et
ainsi Divalto infinity possède des fonctions différenciatrices pour les entreprises industrielles,
que l’on ne retrouve pas dans les ERP généralistes « classiques ». Et cela dans les domaines de
la gestion de production, de la gestion des ressources matérielles (GMAO, gestion des moyens
de mesure, etc ), de la gestion de la qualité, etc..
Fournisseur historique des entreprises de décolletage et de sous-traitance automobile, Divalto
a su accompagner ses clients pour répondre aux exigences très pointues des donneurs d’ordre
de cette industrie (Qualité, Contrôle, EDI, MES, etc.)
Votre témoignage d’ex- Divalto travaille avec plusieurs partenaires sur les domaines des outils MES, PLM, CAO, APS afin
périence(s) de collabora- de proposer une offre complète avec des spécialistes
tion avec des startups
Quelle implication
dans l’écosystème ?
Nom de l’entrepreneur
Bref CV (étapes clefs,
success stories, etc.)
Divalto, acteur majeur sur le marché des ERP industriels pour PMI, est impliqué sur le sujet de
l’Industrie du futur.
Divalto est affilié au SYNTEC Numérique, membre actif de l’Alliance Industrie du futur.
Thierry Meynle, son Président, siège au collège des éditeurs du SYNTEC Numérique.
Divalto accompagne ses clients industriels dans leur transformation numérique « Usine 4.0 »
en leur fournissant un ERP de nouvelle génération, plus collaboratif, plus mobile, plus communicant, dans le cloud.
Marie-Josée NAVARRE / LOHR Membre du Directoire Groupe Lohr
Présidente de Lohr Electro-Mécanique
« L’esprit Mobile : un peu de chance, quelques risques, une bonne idée, un bon produit, une
bonne équipe, c’est tout… » Robert LOHR
L’histoire du groupe LOHR est intimement liée au développement constant du monde du transport en Europe et dans le monde, à travers une recherche permanente de solutions innovantes
qui anticipent les besoins de ses clients.
Créée en 1963, la société LOHR, a très rapidement mis au point des premiers convois routiers
destinés au transport de voitures, se plaçant en quelques années seulement comme leader
européen de ce secteur. En 1975, une activité de véhicules de logistique militaire est lancée
avec succès, aussi bien pour l’armée française que pour les armées étrangères, européennes
et africaines.
Les années 80 verront une expansion rapide de l’entreprise saluée par l’Oscar de l’exportation
en 1983. L’ouverture de filiales dans différents pays du monde (USA, Mexique, Chine…) confirme
la réussite de cette politique et conforte sa présence internationale.
A la fin des années 90, LOHR complète sa compétence industrielle avec notamment :
• le transport urbain de personnes avec TRANSLOHR, une gamme de tramways sur pneus qui
répond aux attentes des collectivités,
• le ferroutage avec le wagon LOHR, système de transport combiné rail-route permettant de
charger les camions sur le train, qui répond aux problèmes d’engorgement, de sécurité et d’écologie posés par certains axes routiers.
Aujourd’hui, doté d’une implantation industrielle globale avec 7 usines réparties dans 3 continents, 1800 collaborateurs, et un pôle de recherche et développement de 100 ingénieurs et
techniciens, Lohr continue à revendiquer sa position de :
• Leader mondial des véhicules porte-voitures offrant à la fois fiabilité, performance et longévité,
• Pionnier des systèmes de ferroutage pour le transport sécurisé et économique des semi-remorques routières standard sur le réseau ferré européen
• Industriel reconnu dans la production de véhicules logistiques pour satisfaire les besoins nouveaux de la Défense
Après plusieurs années difficiles liées à la crise du secteur automobile, le groupe a renoué avec
la croissance, s’est restructuré et a consolidé ses positions sur les marchés de la mobilité.
•L’année 2014 a permis de désendetter complètement le groupe et de reconstituer des fonds
propres positifs
•L’année 2015 affermit l’entreprise dans une stratégie de croissance profitable pour l’ensemble
de ses activités
35
Bref CV (étapes clefs,
success stories, etc.)
Dernière preuve de ce nouveau dynamisme, Lohr a présenté au Grand Palais, pendant la
COP21 à Paris, en décembre dernier, un nouveau système de transport bimodal Cristal. Dans
la filiation des activités historiques du groupe et de ses succès en matière de transport, Cristal
est une nouvelle étape vers la mobilité de demain 100% électrique, 100% numérique et 100%
économe
Quelle implication
dans l’écosystème ?
Membre du pôle de compétitivité « Véhicule du Futur », LOHR est un spécialiste mondial des
systèmes de transports propres, favorables à l’écosystème. Coordinateur notamment de plusieurs projets collaboratif de mobilité urbaine dont CRISTAL, une nouvelle solution de transport
économique, électrique et numérique du dernier kilomètre, qui sera en expérimentation sur le
territoire de l’Eurométropole Strasbourg.
Nom de l’entrepreneur
36
Patrick REIN / KMØ
Bref CV (étapes clefs,
success stories, etc.)
Président Activis et associé de KMØ.Vice-Président de l’association e-nov Campus. Membre du
Conseil d’Administration de la Société Industrielle de Mulhouse. Membre du pôle de compétitivité « Véhicule du Futur » et du pôle de compétence « Rhénatic ». Membre du réseau international de marketing digital Yamondo. Associé de plusieurs sociétés numériques ou dans le
domaine de l’innovation :
Speed4 all (Bâle),
Alsago (Montréal),
Armadeus (Mulhouse),
Pertech (Mulhouse).
Activis (Mulhouse)
Links Conseil (Paris)
IHSE (London)
Activis Irlande (Dublin)
Activis Suisse (Bâle)
BeAMpulse (Mulhouse) – transfert de technologie depuis un laboratoire de l’Université.
Votre témoignage
d’expérience(s) de
collaboration avec des
startups
De nombreuses startups sont désireuses de venir s’installer au KMØ.
e-nov Campus est l’animateur de l’écosystème KMØ. Le programme projet internet innovant
d’e-nov Campus permet à de jeunes talents de pouvoir réaliser leurs idées novatrices dans le
secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC). Les e-noveurs développent tout leur potentiel dans un environnement de partage de compétences, de formations
complémentaires à la carte et d’ouverture aux réalités du marché grâce à un réseau renforcé
de professionnels du secteur. Près de 30 projets ont été suivis par e-nov Campus donnant naissance à une dizaine de startups.
Quelle implication
dans l’écosystème ?
Le KMØ à Mulhouse est la plateforme de ressources pour la transformation numérique de
l’industrie.
Le pôle numérique « KMØ » est la réunion sur un même site d’un écosystème numérique englobant des entreprises matures, des startups, des organismes de formation publics et privés
pour générer de l’innovation et de la valeur. La mise en œuvre de KMØ va permettre de provoquer la rencontre entre les entreprises industrielles et les startups numériques et créer ainsi
les conditions de la fertilisation croisée. Un certain nombre d’entreprises emblématiques et de
startups ont montré un vif intérêt à occuper une partie du KMØ et seront membres du comité
stratégique comme : Endress+Hauser / Socomec / Sauter / Barrisol / NSC / Waterair / Clemessy.
Nom de l’entrepreneur
Corinne SPILIOS / PSA
Bref CV (étapes clefs,
success stories, etc.)
Entrée chez PSA en 1995, au poste d’Ingénieur Qualité. Elle intègre le site d’Aulnay en 1998 pour
lancer la plateforme A.
En 2005, elle est mutée à Vélizy pour prendre en charge le lancement Peugeot 508 sur le site de
Rennes où elle occupe plusieurs postes dont celui de Directrice Qualité.
Depuis décembre 2013, elle est Directrice du pôle industriel de Mulhouse où elle met en œuvre
le plan de transformation historique du site.
Votre témoignage
d’expérience(s) de
collaboration avec des
startups
Dans le cadre du plan de transformation du pôle de Mulhouse, une part importante est consacrée à l’innovation process qui doit permettre de restaurer la compétitivité du site.
Le site s’est donc tourné vers des PME, des startups et des laboratoires locaux portant des technologies clé pour améliorer l’excellence opérationnelle, le travail collaboratif étant devenu une
nécessité pour aller plus vite et plus loin.
Quelle implication
dans l’écosystème ?
1er employeur privé de la région, le site est impliqué dans divers partenariats locaux avec les
universités, écoles, PME.
Fort de cette place importante dans le paysage économique, le site de Mulhouse organise
depuis 2015 une Journée de l’Innovation et est moteur du projet de plateforme d’innovation
NOVATECH en partenariat avec Alstom, Clemessy, la Papeterie Zuber Rieder et Evolution Service (Startup)
Nom de l’entrepreneur
Bref CV (étapes clefs,
success stories, etc.)
Ivan STEYERT / SOCOMEC
49 ans, actionnaire et PDG du Groupe Industriel SOCOMEC, spécialisé dans la construction
d’équipements électriques.
3200 personnes, 467 M€ CA, 70% CA à l’export 1200 emplois en Alsace, 2000 dans le monde,
Société indépendante, actionnariat familial.
Le groupe SOCOMEC est engagé dans un processus lourd de transformation qui touche ses
business models, son organisation et ses activités. L’enjeu est de répondre à l’évolution du marché et de son environnement, fortement impactés par les effets induits par la transition énergétique et la révolution numérique.
Les orientations prises par le Groupe le conduisent à se rapprocher d’entreprises innovantes
et agiles, dans les secteurs électroniques et informatiques. Dans le domaine du numérique,
le groupe a commencé à déployer des activités de service afin de soutenir l’évolution de son
business model.
Votre témoignage
d’expérience(s) de
collaboration avec des
startups
Création fin 2013 de la branche E’nergys spécialisée dans les activités de services sur le marché
de la transition énergétique.
Création d’Agora en Mars 2014, startup spécialisée dans l’hébergement informatique et le Big
Data. 1M€ en 2015 et 5 emplois créés.
Prise de participation dans « ATHEO », startup spécialisée dans le conseil, l’installation et la gestion d’infrastructures informatiques. 5M€ de CA en 2014.
Capitaine d’industrie reconnu, président du groupe SOCOMEC et de sa filiale E’nergys, Ivan
STEYERT incarne la vision prospective des équipements industriels connectés, le lien fort entre
le monde industriel et celui des services IT, ainsi que le sponsoring stratégique en particulier de
Startups au sein de l’écosystème French Tech.
Quelle implication
dans l’écosystème ?
Au cours de sa carrière professionnelle, Ivan STEYERT a occupé le poste de DSI pendant 10
ans, son expérience dans cette fonction le rend naturellement sensible aux évolutions liées au
numérique.
Ivan STEYERT a notamment soutenu la création d’une nouvelle filière de formation d’ingénieurs
informaticiens en Alsace, entretient de solides relations avec les Universités de Strasbourg (mécène de la Fondation des Universités) et privilégie l’accueil de nombreux stagiaires au sein de
son entreprise. Ivan Steyert a également été fondateur du Club des Directeurs Informatiques
d’Alsace, regroupant les DSI des principales ETI alsaciennes.
Ivan STEYERT est également administrateur du pôle de compétitivité FIBRES ENERGIE. Ce pôle
regroupe 130 entreprises autour des enjeux liés au bâtiment à énergie positive (Matériaux et
Smart Building) et vient de lancer le projet « BIM », la maquette numérique du bâtiment, sous
l’impulsion de son conseil d’administration.
37
1.3.2 Des dispositifs d’accompagnement privés et publics sur la thématique
Liste des dispositifs existants, type incubateurs et accélérateurs de startups
Nom du programme
Présentation du ou des porteurs
Présentation de l’offre du programme
Date de création
SEMIA est un incubateur généraliste issu des dispositifs « Allègre » SEMIA s’intéresse à tout type d’innovations quel que soit l’origine du porteur et les thématiques d’application ; 80% des projets ont une composante structurante numérique.
L’offre se décline en 3 programmes complémentaires : (1) « Starter class », programme de pré-incubation de 5 mois (2) Incubation (période d’accompagnement
de 18 à 24 mois) et (3) « Tremplin » : programme de mise sur le marché de 3 mois.
SEMIA s’intéresse (1) à 3 types de porteurs, des scientifiques, des étudiants et des
entrepreneurs issus du privé et (2) à tout type d’innovation.
Notre équipe de 8 personnes (dont 4 chargés d’affaires – Dr en Philosophie –en
Biologie – Ing. des Mines Paris et Informatique) prépare les porteurs à l’entrée
en incubation, coache les porteurs, met en relation (large communauté après 15
ans d’existence) suivant un processus certifié ISO9001 et gère les programmes
Starter Class et Tremplin (une vingtaine d’experts extérieurs ainsi que le concours
Etudiants Entrepreneurs Innovants (dotation de 30 K€/an à 3 lauréats).
Notre association est fiscalisée mais est susceptible de remettre des reçus fiscaux
à des donateurs par dérogation obtenue auprès des services fiscaux compte tenu
de la neutralité de notre démarche (unique engagement : création de valeurs et
d’emplois sur le territoire).
Association SEMIA créée en 2004
Nombre de startups bénéficiaires à
ce jour
Starter Class : 16 projets (2 sessions de 8) – Entrée en Incubation : 16 projets sélectionnés en 2015 (vs 14 en 2014 et objectif 2017 de 20), soit un flux d’une trentaine
de startups simultanément en incubation ; Tremplin : 8 projets.
« Success stories »
éventuelles
CA dégagé par les entreprises accompagnées par l’incubateur en 2014 : 32 M€
pour 560 emplois directs créés (vs 26 M€ en 2014 et 480 emplois directs); taux de
survie à 3 ans de 91% et à 5 ans de 75%.
Success stories : Digital : Fysiki, Synovo, Tech Med : Protip, Defymed ; Usine 4.0 :
INEVA, BEAM, Sir Full.
Montant des fonds propres investis (capital de la structure, ou bien
montant d’un fonds adossé) et/ou
montant du soutien public dans le
programme
Nom du programme
Présentation du ou des porteurs
Présentation de l’offre du programme
Date de création
38
SEMIA incubateur d’Alsace
90% du budget ; env. 800 k€ (pour le programme d’incubation). Les deux programmes Starter Class et Tremplin sont supportés par des financements privés.
Appel à manifestation d’intérêt économie numérique
Région ACAL
La Région a lancé deux Appels à manifestation d’intérêt économie numérique
destinés à faire émerger des projets numériques innovants, créateurs de valeur
ajoutée et générateurs d’emplois et de richesses sur le territoire alsacien, en soutenant deux types de démarches :
les projets portés par des entreprises de la filière numérique, qui expérimentent
des développements dans des entreprises des filières industrielles et de services,
qui souhaitent accroître leur compétitivité ;
les projets portés par des entreprises de la filière numérique ou des entreprises
de la filière industrielle et créative à forte composante numérique, qui placent
l’usager au cœur d’une démarche de conception de services et d’usages innovants,
en partenariat avec des collectivités territoriales, associations d’usagers, associations ou entreprises du secteur culturel
Novembre 2013
Nombre de startups bénéficiaires à
ce jour
53 dossiers déposés, 16 projets retenus.
Les projets ont été sélectionnés par un jury composé de la Région, la CCIrA, Alsace
bpifrance, la DIRECCTE Alsace, les Universités de Strasbourg et de Haute Alsace,
Captronic, Alsace Capital et le 104. Les 16 projets sélectionnés en 2014 et 2015 ont
bénéficié d’un soutien régional pour un montant total de 2 154 995 €.
« Success stories »
éventuelles
- SOCOMEC et CGI créent une solution d’efficacité énergétique en ligne pour les
bâtiments tertiaires et industriels
- La société Freshmile en partenariat avec la société Nartex et le laboratoire Ville
Environnement de l’Université de Strasbourg créent une plateforme numérique et
mobilité
- la société C4Ci, en partenariat avec quatre menuiseries alsaciennes et le laboratoire ICube de l’Université de Strasbourg mettent au point un logiciel d’écoconception des produits de construction
- La société Hopi Médical en partenariat avec un EHPAD, les sociétés Byte Technologies, Lohr Electromécanique et Denovo Design met au point un robot de
surveillance nocturne utilisé dans les EHPAD et les établissements pénitentiaires
- La société Innervision en partenariat avec la société Laetoli Productions, la
Maison de la Science en Alsace et le Musée Zoologique de Strasbourg crée des
applications interactives destinées à l’enseignement des Sciences de la Vie et de la
Terre à un jeune public
- La société Almedia Solutions, en partenariat avec l’Institut Européen Entreprise et
Propriété Intellectuelle, créée des formations en e-learning sur la propriété intellectuelle sous la forme d’un serious game
Montant des fonds propres investis (capital de la structure, ou bien
montant d’un fonds adossé) et/ou
montant du soutien public dans le
programme
Nom du programme
Présentation du ou des porteurs
Présentation de l’offre
du programme
Date de création
Nombre de startups bénéficiaires à
ce jour
« Success stories »
éventuelles
Montant des fonds propres investis
(capital de la structure, ou bien montant d’un fonds adossé) et/ou montant
du soutien public dans le programme
2 154 995 € sur 2 ans, subvention d’un montant maximum de 200 000 euros, et
représentant au maximum 50 % des dépenses éligibles.
e-nov Campus
Association. Président Gérald COHEN ; Vice-Présidents : Patrick REIN ;
Olivier ZELLER; Trésorier Michel LEVY
e -nov Campus détecte les talents, identifie les évolutions et accompagne le
mouvement. Ce programme permet à des jeunes talents de pouvoir réaliser leur
idée novatrice dans le secteur des TIC. Pendant 10 mois, les porteurs de projet
développent tout leur potentiel dans un environnement de partage de compétences, de formations complémentaires à la carte et d’ouverture aux réalités grâce
à un réseau renforcé de professionnels du secteur. L’accompagnement d’e-nov
Campus leur permet de tester leurs produits dans un cadre structurant. L’apprentissage passe par l’expérimentation. Les e-noveurs portent leur projet comme
une véritable entreprise. Ils bénéficient, pour faciliter le démarrage de leur action
entrepreneuriale, d’une aide financière (bourse d’excellence de 5 000 € pour 3
projets parmi l’ensemble des projets pré-incubés) et matérielle (postes de travail),
d’un lieu commun de travail, d’un lien fort avec l’Université, d’une insertion dans
les dynamiques des réseaux locaux.
En mai 2015, e-nov Campus lance la Ligne Numérique, une formation à destination des décrocheurs scolaires. C’est une école « des talents cachés » , sorte
d’école de la deuxième chance numérique.
L’audience : jeunes autodidactes du numérique, sortis prématurément du système
éducatif.
Le but : redonner confiance en leurs capacités ; capitaliser sur ces acquis et
amorcer une montée en compétences en les faisant travailler sur des projets
numériques, avec une visée citoyenne. La Ligne Numérique vient d’obtenir le label
Grande Ecole du Numérique.
2011
Nombre de projets portés depuis 2011 : 26 ; Nombre d’e-noveurs : 39.
13 créations de startups dont ADN Contents (éditeur de 24matins.fr, begeek.fr et
luxurytrends.fr) ; votrepiercing.fr (1er réseau social français dédié au piercing) ;
www.reveauxlettres.fr (qui figure dans la liste de Noël de la FrenchTech).
3 valorisations d’expérience auprès d’entreprises internationales
Chiffres 2016 en cours de validation.
39
Nom du programme
Présentation du ou des porteurs
Présentation de l’offre du programme
Date de création
Nombre de startups bénéficiaires à
ce jour
Strasbourg Eurométropole et association ACCRO
Dispositif financier pour la réalisation d’un produit ou service innovant s’adressant
à un binôme ou un consortium entre entreprise créative ou numérique avec une
entreprise d’un autre secteur d’activités.
2012
87 projets soutenus en 4 éditions dont au moins 10 startups
« Success stories »
éventuelles
CARBIOSEP, une solution innovante de traitement biologique in situ des eaux
usées. Tout d’abord conçues pour répondre à une problématique d’autonomie
des trains et de compétitivité de la filière ferroviaire, les cartouches régénérables
sont également déclinées pour d’autres applications : toilettes urbaines temporaires, transports maritimes…
Porteurs : AB DESIGN LAB et BFG ENVIRONMENTAL TECHNOLOGIES
Montant des fonds propres investis (capital de la structure, ou bien
montant d’un fonds adossé) et/ou
montant du soutien public dans le
programme
Environ 250 000 €/an + 45.000 € en 2016 pour le e-tourisme Enveloppe financière
globale publique (Strasbourg Eurométropole et DIRECCTE Alsace) Cofinancements
de 2 500 € à 20 000 € par projet (plafonnés à 50% du montant du projet). Effet
levier moyen du cofinancement public de 4
Nom du programme
Présentation du ou des porteurs
Présentation de l’offre du programme
Date de création
Nombre de startups bénéficiaires à
ce jour
« Success stories »
éventuelles
Montant des fonds propres investis (capital de la structure, ou bien
montant d’un fonds adossé) et/ou
montant du soutien public dans le
programme
40
Appels à projets Tango&Scan
Motoco (« More to Come »)
Association. Président Misha SCHAUB ; Animatrice : Barbara ZEGARAC
Développée avec des partenaires financiers suisses, cette structure pionnière
s’inscrit dans le prestigieux processus de labellisation transfrontalier IBA. Le projet
rassemble des artistes, entrepreneurs et artisans suisses, allemands et français
dans un laboratoire sociétal dédié au design post-industriel, dans une logique de
modèle économique novateur. Aujourd’hui à Mulhouse, ce sont déjà 10 000 m²
qu’occupent plus de 60 acteurs de l’économie créative régionale et internationale
répartis dans 37 ateliers et 7 openspaces. Chacun loue un atelier, sorte d’alvéole
qui compose désormais cette gigantesque ruche créative. Arts plastiques, photo,
vidéo, informatique, design ou musique se côtoient, s’approchent, s’expérimentent au bénéfice d’une créativité sans limite. De nombreuses créations d’entreprises, d’associations, et une visibilité accrue porte aujourd’hui les motoco inhabitants comme ils aiment à s’appeler.
2013
Nombre de projets portés depuis 2014 : 60
Arborobar, projet autour de la création de meubles haut de gamme via des robots
industriels recyclés.
Clear Mind Factory, startup de facilitation graphique, ayant notamment un contrat
annuel avec Google France
Plusieurs valorisations d’expérience auprès d’entreprises suisses et françaises
Environ 1,6 Million d’euros
Nom du programme
Présentation du ou des porteurs
Présentation de l’offre
du programme
Kit Emergence du Shadok
Le Shadok, Fabrique du numérique, Ville et Eurométropole de Strasbourg
Le programme Résidences d’entreprises au Shadok a été conçu en étroite association entre le SHADOK, la Direction du développement économique de l’Eurométropole et l’association Alsace Digitale, en collaboration avec l’entreprise Orange,
la CCI et l’association ACCRO.
Le but de ce programme est d’accueillir deux entreprises en résidence dans
l’espace de coworking du SHADOK pendant 6 mois. Pendant cette période les
entreprises bénéficient d’un « Kit résidence Shadok » composé comme suit :
• 2 à 3 places de coworking pendant 6 mois dans les cinq places administrées par
le Shadok dans l’espace de coworking
• Une dotation de 7 500 € TTC destinée à financer des dépenses de développement dans les domaines suivants : conseil expert, prototypage et achat de matériel, communication et mise en réseau
• Un suivi personnalisé réalisé par l’association Alsace Digitale, en coopération
selon les besoins avec l’association ACCRO et l’entreprise Orange
• Un accès aux espaces et ressources du SHADOK dans les mêmes conditions que
celles des autres occupants de l’espace de coworking
• Un accès aux ateliers organisés par l’accélérateur d’Orange à destination des
startups
• Une soirée de mise en réseau
Date de création
Nombre de startups bénéficiaires à
ce jour
2015, premières résidences en 2016
STRATAGGEM
Système de géolocalisation de vélos basé sur un réseau de communication
mutualiste et à longue portée
SCOLEDGE
Développement et commercialisation d’un espace de travail collaboratif virtuel
dédié aux établissements de l’enseignement supérieur
Développement et commercialisation d’un espace de travail collaboratif virtuel
dédié aux établissements de l’enseignement supérieur
« Success stories »
éventuelles
Montant des fonds propres investis (capital de la structure, ou bien
montant d’un fonds adossé) et/ou
montant du soutien public dans le
programme
Nom du programme
Présentation du ou des porteurs
Présentation de l’offre
du programme
Dotation annuelle de 15 000 €, budget Eurométropole
5 000 startups
Syntec numérique
Le dispositif « 5 000 startups », donne accès aux principaux services de Syntec
Numérique pour une adhésion et une cotisation symboliques.
• Bibliothèque documentaire (guides contractuels, fiches pratiques, contrats type,
…)
• SVP social
• Participations aux événements nationaux et régionaux
• Audit assurances entreprise et assurance dirigeant
• Diagnostic CIR
• Audit pré labélisation label Truxt
• Consultation en droit social
• Consultation juridique (hors droit social)
• Accès à la place d’échanges collaborative de locaux favorisant l’implantation des
entreprises en France et à l’étranger
41
Présentation de l’offre
du programme
Sources de création d’emplois, les jeunes pousses
pourront notamment diffuser leurs offres et consulter les CV pour dénicher le bon
candidat et le bon profil dans la Cvthèque du numérique réée par Syntec Numérique. Au niveau régional, les startups bénéficient d’un Accès gratuits aux services
de Numeric’emploi Grand Est.
En complément, Syntec Numérique met en place un guichet unique startups pour
répondre à toutes leurs
questions et les orienter vers le bon partenaire en fonction des besoins identifiés
et de bénéficier de tarifs préférentiels négociés par Syntec Numérique :
• Pack assurance :
> Assurance Responsabilité Civile Professionnelle (RC Pro)
> Assurance dommage aux biens
> Assurance Responsabilité Civile des Mandataires Sociaux (RCMS)
• Assurance CIR
• Labellisation TRUXT
• Protection sociale complémentaire santé « dirigeant TNS et sa famille », éligible
aux déductions fiscales Madelin, Contrat « responsable », Réseau de soins
• Services de conciergerie d’entreprise (associés la complémentaire santé TNS) :
Famille, Domicile, Logement, Bien être, Loisirs, …
• Protection sociale complémentaire santé « salarié »
• Conseil et assistance dossier CIR : Prestation ponctuelle de rédaction de synthèse, Accompagnement complet
Date de création
Nombre de startups bénéficiaires à
ce jour
42
Juin 2015
Au niveau national plus de 200
En Alsace : 13
notamment CPC analytics : société conseils et de services d’analyse de données
pour entreprises industrielles
Un projet ambitieux
mobilisateur et fédérateur de
croissance de l’écosystème
de startups du territoire
43
2.1. Une stratégie ambitieuse qui vise à faire de l’écosystème une référence dans la thématique
choisie
Indicateurs clefs relatifs à la croissance de l’écosystème de startups
- Nombre de startups créées
- Nombre et montant des levées de fonds
- Nombre d’entreprises accompagnées dans le cadre du programme des entreprises championnes
- Nombre de startups alsaciennes ayant bénéficié d’un des dispositifs French Tech (Bourse French Tech, Pass French
Tech…)
- Nombre de startups alsaciennes ayant participé à des évènements sous la bannière French Tech
- Nombre d’industriels impliqués dans la dynamique thématique « Industrie du futur
Pertinence du développement de la thématique en Alsace
L’INDUSTRIE, PILIER DE LA STRATÉGIE ALSACIENNE
La coloration industrielle du territoire remonte à plus de deux siècles, avec le lancement des premières unités de production textiles. Cette activité a très vite appelé le développement d’industries connexes comme la chimie ou la construction
mécanique. Grâce à ses capacités de rebond et d’innovation, cet écosystème a non seulement continué de se développer mais a aussi su conquérir de nouveaux marchés : Aujourd’hui, 23,3% des salariés alsaciens travaillent dans
l’industrie,
soit 6 points
plus que lades
moyenne
nationale.
La palette
desecteur
compétences
est vaste,
 Quelle
est laderépartition
salariés
de l’industrie
par
d’activité
? les principaux secteurs
recruteurs étant l’automobile, l’agro-alimentaire, la métallurgie et la production de machines et d’équipements :
Plus de 15% des salariés de l’industrie en Alsace travaillent pour l’industrie agro-alimentaire.
[4] Répartition des salariés de l’industrie par type d’activité (NA38)
Alsace
Industries agro-alimentaires
Fabrication de matériels de transport
Métallurgie et fabrication de produits métalliques
Fabrication de machines et équipements n.c.a.
Fabrication d'équipements électriques
Industrie du meuble et diverses ; réparation et installation de machines
Industrie des plastiques et autres produits non minéraux
Bois et papier
Industrie chimique
Production et distribution d'électricité, de gaz, de vapeur et d'air conditionné
Production et distribution d'eau ; assainissement, gestion des déchets et dépollution
Industrie pharmaceutique
Fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques
Habillement, textile et cuir
Industrie extractive, cokéfaction et raffinage
TOTAL DES EFFECTIFS INDUSTRIELS
France
Effectifs
Répartition
Répartition
Poids
Alsace / France
19 760
17 008
12 482
12 182
9 859
9 504
9 359
7 613
5 406
4 785
4 492
4 470
4 158
2 854
766
124 698
15,8%
13,6%
10,0%
9,8%
7,9%
7,6%
7,5%
6,1%
4,3%
3,8%
3,6%
3,6%
3,3%
2,3%
0,6%
100,0%
15,9%
11,5%
12,6%
5,8%
3,7%
8,6%
8,9%
5,9%
4,4%
5,8%
5,7%
2,5%
4,3%
3,4%
1,1%
100,0%
4,0%
4,8%
3,2%
6,7%
8,6%
3,6%
3,4%
4,2%
3,9%
2,7%
2,5%
5,6%
3,1%
2,7%
2,2%
4,0%
Note de lecture : La fabrication d’équipements électriques regroupe en Alsace 9 859 salariés, soit 7,9% des effectifs salariés industriels de la région. Sur l’ensemble du
territoire national, les salariés de ce secteur d’activité représentent 3,7% des effectifs salariés industriels français. L’Alsace regroupe 8,6% des salariés de la fabrication
d’équipements électriques en France.
source : ACCOS-URSSAF, 3ème trimestre 2014
Si l’ensemble de l’industrie en Alsace compte proportionnellement plus de salariés que sur l’ensemble du territoire national, il
existe trois activités industrielles dont les effectifs salariés en Alsace sont particulièrement surreprésentés par rapport à la
moyenne nationale :




La fabrication d’équipements électriques : 8,6% des effectifs salariés nationaux exercent en Alsace
La fabrication de machines et équipements : 6,7% des effectifs salariés nationaux exercent en Alsace
L’industrie pharmaceutique : 5,6% des effectifs salariés nationaux exercent en Alsace
Quelle est l’évolution du nombre de salariés du secteur industriel depuis 2001 ?
[5] Évolution du nombre de salariés - base 100 en 2001 (1er trimestre)
105
[6] Poids du secteur industriel au sein des activités marchandes
31,0%
Tous secteurs Alsace
30,2%
29,0%
100
96,2
27,0%
95
25,0%
Industrie France
90
23,5%
Industrie Alsace
23,3%
23,0%
85
Industrie Alsace
44
80
21,0%
77,9
19,0%
17,0%
75
74,4
Industrie France
17,6%
On note également une croissance forte du secteur de l’énergie : aujourd’hui, une entreprise industrielle sur 6 lui appartient.
L’Alsace est un territoire compétitif sur le plan national : l’industrie y représente 20,3% de la valeur ajoutée totale du territoire, soit 6,5 points au-dessus de la moyenne nationale (2013). C’est également la 3ème région de France concentrant
le plus d’activités industrielles au km² (15,5 salariés / km²).
Mais l’Alsace se caractérise surtout par son vivier dynamique de TPE industrielles : constituant 75% du total des industries
alsaciennes, ces dernières ont vu leur nombre augmenter de 12% entre 2010 et 2015, soit une création nette d’environ 80
TPE industrielles par an.
UN TERRITOIRE MOTEUR DES EXPORTATIONS NATIONALES ET TOURNÉ VERS L’INTERNATIONAL13
L’Alsace est le 1er territoire exportateur français par habitant : 16 048 euros / hab. contre une moyenne nationale
de 6 494 euros / hab. Elle occupe également la première place en termes de contribution de l’export à sa propre
richesse : 54% du PIB (moyenne nationale : 20%). L’industrie est de très loin le 1er secteur exportateur d’Alsace
(97,5% des exportations régionales) :
Les machines et équipements, la pharmacie,
la chimie et l’automobile constituent le cœur
de l’exportation alsacienne, suivis par l’agroalimentaire, l’électronique, les meubles et le
textile.
De par son positionnement géographique
avantageux, l’Alsace est clairement tournée vers l’Union Européenne, qui représente 72,6% de ses exportations (moyenne
nationale : 60,3%). Cette prévalence de l’Europe n’empêche pas le rayonnement mondial de l’Alsace : les exportations en Afrique et
Amérique latine progressent chaque année.
Le développement à l’export, et plus particulièrement vers l’UE, est donc une valeur forte de l’industrie alsacienne : les
derniers sondages affichent clairement l’Allemagne, la Suisse et la Belgique comme cibles prioritaires des TPE, qui
représentent 60% des exportateurs industriels.
UNE STRATÉGIE RÉGIONALE AMBITIEUSE AU SERVICE DE L’INDUSTRIE DU FUTUR
L’objectif de l’Alsace est ambitieux : devenir le premier territoire à atteindre la 4ème révolution industrielle. Les premiers
sites pilotes (comme celui de Clemessy Motors, SEW Usocome14, Solvay,…) annoncent l’avenir du tissu industriel alsacien :
numérique, flexible, économe en énergie et centré sur l’Homme, entre également en résonance avec la dynamique nationale “Industrie du futur”, à laquelle la French Tech Alsace souhaite contribuer via cette candidature.
Pour cela l’Alsace a une stratégie cohérente qui s’exprime à travers le Schéma Régional de Développement Economique,
d’Innovation et d’Internationalisation (SRDEII) et la Stratégie de Spécialisation Intelligente (S3).
Décliné en un plan régional « Usine du futur », l’objectif est double :
• Créer un Alsace Business Act, c’est-à-dire un pool d’offreurs et de développeurs de solutions dans un modèle gagnant gagnant entre l’usine qui utilise une technologie en développement et celle qui la développe.
• Marketer l’offre Industrie du futur notamment en identifiant des opportunités de marchés internationaux et par la
construction d’une offre concertée
13
http://www.alsace.cci.fr/sites/default/files/obervatoire_regionale_du_commerce_international_-_alsace_-_2015.pdf
http://www.alsaeco.com/observatoires/cci/chiffres-et-statistiques-industrie
www.cgpme.fr/.../130326093803-rpart-pop-active-fce-mars-2013.pdf
www.region.alsace/sites/default/files/.../doc_cadre_s3_alsace_vf.pdf
www.oref-alsace.org/Lists/DocumentsOREF/.../692/AS-Industrie-1.pdf
http://www.pole-emploi.org/file/galleryelement/pj/89/2f/d8/e3/r_et_a51statistiques2982406274959803579.pdf
14
Sew Usocome a été labéllisé « vitrine » de l’industrie du futur par l’Alliance de l’Industrie du Futur
45
Concrètement sa mise en œuvre se fait au travers de plusieurs actions :
• La création d’une ‘communauté de leaders’ regroupant une quinzaine d’entreprises ayant engagé une démarche
‘Usine du Futur’ et se réunissant trimestriellement
• L’accompagnement d’une trentaine de PME désireuses de se lancer dans la démarche ‘Usine du Futur’ par le biais
d’un diagnostic. Ces derniers seront achevés en 2016 et donneront lieu à un panorama global de la performance industrielle
• La cartographie des startups et offreurs de solutions, avec 170 entreprises recensées à ce jour, dont une quinzaine
de startups
• L’organisation d’un stand collectif lors de la Foire de Hanovre 2016 permettra de vendre l’offre d’une dizaine d’entreprises du territoire Alsace Champagne-Ardenne Lorraine auprès des industriels allemands et européens
Par ailleurs, la S3 permet notamment de soutenir des programmes d’accélération vers des marchés (PAM), à l’instar de la
plateforme de moyens partagés (Access Lab) qui met en commun des équipements de mesure, de prototypage, d’essai
et de recyclage dans le domaine des photocomposites et des fibres techniques à destination des entreprises.
Ces stratégies s’appuient sur un système d’accompagnement de l’innovation renforcé et permettent d’intensifier les interactions entre l’excellence académique et les entreprises du territoire. Cette volonté s’exprime au travers :
• De dispositifs spécifiques de financement de l’innovation (fonds amorçage, appels à manifestation d’intérêts,…)
• De la fertilisation croisée entre les acteurs (industries, startups, recherche,…)
Un pilotage territorial de l’innovation autour d’un écosystème structuré :
VERS UNE AMPLIFICATION DE CETTE DÉMARCHE
La nouvelle Région Alsace Champagne-Ardenne Lorraine engagera rapidement, en concertation avec des représentants du
monde économique, notamment les CCI de Région, une opération visant :
- à identifier et accompagner entre 100 et 150 PME par an dans cette démarche. Il s’agira de faire bénéficier ces entreprises
d’un diagnostic complet sur l’ensemble des champs relevant de l’usine du futur et d’examiner les démarches et les investissements à mener.
- à identifier les « offreurs de technologies » en vue de les soutenir et de les rapprocher des besoins des industriels.
La démarche régionale constitue ainsi un terreau riche sur lequel la French Tech Alsace pourra pleinement s’exprimer en
matière de développement de startups sur la thématique Industrie du futur.
46
Par ailleurs, la dynamique FrenchTech Alsace s’étend vers des territoires limitrophes.
• Le Sillon Lorrain
Le Sillon Lorrain, membre du réseau des métropoles French Tech sous la marque Lor’NTech, va présenter un dossier «
matériaux innovants et produits intelligents » tout en apportant un soutien au dossier alsacien. Leurs réflexions autour
des capteurs, des traitements, du stockage ou encore du prototypage rapide nous seront utiles ainsi que le développement de relations internationales avec le Luxembourg.
De plus, en tant que Métropole French Tech, le Sillon Lorrain assure la coordination des Pass French Tech. Cette expérience doit pouvoir leur permettre d’assurer à terme la coordination des opérateurs locaux autour de l’axe « Numérique
Industrie du futur ».
• L’axe Nord-Franche-Comté
D’autres territoires comme le Nord-Franche-Comté ont aussi un écosystème autour de cette thématique mais d’une
dimension plus réduite. Fort de notre histoire commune et de plusieurs projets remarquables, nous avons décidé de faire
cause commune.
Histoire industrielle commune Alsace/Nord-Franche-Comté
Les territoires du Nord-Franche-Comté et du pôle métropolitain alsacien partagent une histoire industrielle commune
depuis la fin du XVIIIème siècle. Les grandes industries se sont implantées successivement à Mulhouse, Belfort et
Montbéliard en fonction du contexte géopolitique et de la croissance du secteur : création de la Société Alsacienne de
Constructions Mécaniques (SACM) à Mulhouse, puis installation à Belfort où elle devient Alstom, développement des
usines textiles DCM à Belfort, fondation de Peugeot à Montbéliard puis installation du site principal à Mulhouse…En
fonction des besoins de sa croissance, un pôle industriel édifie donc son double de part et d’autre d’une frontière plus ou
moins matérialisée selon les époques.
Tournés tous les deux autour de la filière automobile, la mécanique et le transport ferroviaire, ces deux espaces économiques comme il n’en reste que très peu en France forment, sans le formaliser précisément, le dernier bastion industriel
français avant les frontières allemande et suisse.
Le lien industriel est toujours présent entre les deux territoires voisins. PSA y exploite deux sites de grande envergure.
Le Pôle de compétitivité « Véhicule du Futur » est implanté à Mulhouse et Etupes et les structures d’enseignement et de
recherches collaborent sur de nombreux projets.
Projets liés à la thématique Industrie du futur dans le Nord-Franche-Comté
Le plan Usine du futur déployé en Franche-Comté porte sur la modernisation de l’outil et des procédés de production
des PME et ETI en vue notamment d’augmenter leur productivité, d’améliorer les conditions de travail de leurs salariés
et de réduire leur empreinte sur l’environnement : accompagnement des PME/ETI dans la définition de plans d’action
personnalisé (CETIM), Usine du futur dans l’automobile (porté par le Pôle Véhicule du futur), L’usine numérique (dont
programme Transition Industrie 4.0 porté par Numérica en FC).
Ecosystème « Innovation » Nord-Franche-Comté
Le soutien financier pour les projets d’innovation à tout stade de leur développement, est réalisé grâce à des dispositifs
dédiés : Fonds Régional d’aides à l’Innovation, chèques innovation, Fonds Régional Innovation Sociale…
A titre d’exemple, le projet « E-novation » porté par Numérica consiste à créer les conditions favorables à l’émergence d’un
écosystème regroupant les équipes de recherche et les entreprises, afin de porter ensemble des projets conséquents.
En fonction des projets, ce dispositif d’accompagnement contribuera à faire émerger des startups. De nombreux partenaires complémentaires sont mobilisés : structures d’accompagnement à la création (L’Incubateur, CCI), filière numérique
(Franche-Comté Numérique, Juratic, Silicon Comté), équipes de recherche (Laboratoire Femto, UTBM), collectivités (Agglomération de Belfort et Montbéliard) et Etat (Direccte).
À l’horizon de 2 ans, il est envisagé de renforcer le lien avec le Nord-Franche-Comté par le portage d’une candidature
commune.
47
Donner sa vision du secteur au niveau national (préciser si des liens existent avec d’autres territoires) et sa
vision à l’international
LES TENDANCES ET CROISSANCES DES MARCHÉS SONT PROMETTEUSES15
• Accroissement des investissements dans les usines : la compétition mondiale a encouragé les industriels au travers des
différentes verticales à adopter de nouvelles technologies permettant d’accroitre l’efficacité et la productivité des sites
de production
• Accroissement de l’utilisation des technologies digitales
•A
doption de ‘Cyber Physical Systems’ : l’optimisation du CPS permet aux sites de production d’avoir une vue de bout en
bout de leur chaine de valeur, offrant ainsi une flexibilité dans les process, dans la variabilité des produits à fabriquer.
Les nouvelles technologies leur permettent aussi de communiquer entre sites de façon optimale.
La compétition est très atomisée avec des grands acteurs comme Siemens, GE, PTC INc, Rockwell automation, Oracle,
SAP…et laissent de nombreuses opportunités pour les startups.
Les opportunités de marché générées par l’Industrie du futur vont s’accroitre de façon significative entre 2015 et 202516.
• La région qui verra le plus fort taux de croissance sera l’Asie Pacifique avec 38,5% du marché mondial, suivi par l’Europe
avec 28,5% (l’Alsace est particulièrement bien positionnée géographiquement)
• Le marché mondial va croitre de façon exponentielle passant de 170 milliards d’euros en 2012 à plus de 440 milliards
d’euros en 2020. Soit un taux de croissance annuel composé (CAGR) de 12,6%17
• Le segment qui sera le plus important entre 2015 et 2025 sera celui de l’automobile et du transport (PSA est le plus
grand employeur privé de la région, l’Alsace dispose aussi d’un fort pôle de compétitivité « Véhicule du Futur » et de la
plateforme Novatech)
De façon plus spécifique, les axes technologiques qui seront notamment adressés sont les suivants18.
• Le cloud computing : marché mondial 51 milliards d’euros (2013) autour de trois applications principale (SaaS – software
as a Service, PaaS – Platform as a Service, IaaS- Infrastructure as a Service)
• Le Big Data Analytics : marché mondial 21,6 milliards d’euros en 2016
• La réalité augmentée : marché mondial 3,6 milliards d’euros en 2018
• L’IoT : marché mondial 62 milliards d’euros en 2018
• La robotique industrielle : 225 000 unités vendues en 2014
• La fabrication additive : marché mondial 9,5 milliards d’euros en 2021
• La Cyber-sécurité : marché mondial 106 milliards d’euros en 2017
• L’Harvesting Energy : marché mondial 2,2 milliards d’euros en 2020
VISION NATIONALE19
La vision nationale de la French Tech Alsace est basée sur 2 piliers majeurs : L’alliance des meilleurs dans l’Industrie du
futur et l’alliance des complémentarités.
L’alliance des meilleurs dans l’Industrie du futur
La candidature French Tech Alsace bénéficie du rayonnement de la démarche menée sur le territoire de toute la grande
région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine.
Notre implantation géographique nous conduira tout particulièrement dans un premier temps à collaborer avec le Sillon
Source : FMI Future Market Insights : http://www.futuremarketinsights.com/reports/smart-factory-market
Les plus fortes demandes, pour les 4 prochaines années, proviendront des marchés comme l’automobile et le transport (39 milliards d’euros d’investissement), l’industrie du process (35
milliards d’euros d’investissement), ingénierie et fabrication (29 milliards d’euros d’investissement) ainsi que l’électrique/électronique (21 milliards d’euros d’investissement) et ICT (16 milliards
d’euros d’investissement.
17
Source : http://www.europarl.europa.eu/RegData/etudes/BRIE/2015/568337/EPRS_BRI(2015)568337_EN.pdf
18
Source : Innoeco
19
Etats des lieux : http://www.pfa-auto.fr/files/8814/1751/5467/2014-11-26_-_Ateliers_PFA_-_Max_Blanchet.pdf. Dès 2010, le rapport final des Etats généraux de l’industrie alertait sur le fait que
la France affichait alors un retard d’investissement de l’ordre de 100 milliards d’euros .En effet la France disposait de 125 machines pour 10 000 salariés contre 282 pour l’Allemagne, bien loin
des 437 du leader de ce classement : la Corée du Sud . L’industrie française doit entreprendre une véritable transition pour sortir de sa spirale négative : perte de compétitivité prix : ROCE est
passé de 20% à 8% ; Baisse des volume de production de -15%, Baisse de rentabilité de -63%, Moindre effort d’investissement accusant un retard de 3ans, obsolescence de l’actif industriel avec
un âge moyen de parc de 17,5 ans en 1998 à un âge moyen de 19 ans en 2013
15
16
48
Lorrain et la Franche Comté20.
Dans un second temps, la French Tech Alsace envisage de collaborer avec les régions Rhône-Alpes-Auvergne, Midi Pyrénées-Languedoc Roussillon , Aquitaine,-Poitou-Charentes-Limousin, Paris-Saclay, Nantes et Région Normandie ; toutes
ces régions sont fortement engagées dans l’Industrie du futur.
L’ensemble de ces collaborations s’appuiera également sur le réseau des correspondants régionaux de l’Alliance Industrie
du Futur (AIF) : trois délégués régionaux ont été nommés par l’AIF pour l’Alsace ainsi que des experts métiers. A noter que
l’AIF soutient fortement notre dossier de candidature (voir annexe 3 ).
L’alliance des meilleures complémentarités
En s’appuyant notamment sur la base nationale des offreurs de solutions de l’AIF et les correspondant French Tech,
la French Tech Alsace collaborera avec les réseaux thématiques déjà existants comme l’IoT à Angers et le Design à
Saint-Etienne qui viendront compléter le portfolio de compétences présentes localement. La French Tech Alsace sera
également attentive aux nouveaux réseaux thématiques qui verront le jour et sélectivement collaborera avec ceux qui
s’inscrivent dans la dynamique de l’Industrie du futur ou exprimeront le besoin de travailler avec la French Tech Alsace.
VISION INTERNATIONALE21
La vision internationale de la FrenchTech Alsace s’appuie sur 3 piliers majeurs : la valorisation de notre position géographique au carrefour de l’Europe, la collaboration avec les pays très engagés dans l’Industrie du futur et les Hubs de la
French Tech.
Valorisation de notre position géographique au carrefour de l’Europe
La French Tech Alsace ambitionne de valoriser sa position au carrefour de l’Europe, afin de devenir un écosystème de
référence pour les startups et scale-ups souhaitant accéder aux marchés européens et désireuses de s’installer en Alsace.
Collaboration avec les pays très engagés dans l’Industrie du futur
La French Tech Alsace s’appuiera sur la démarche européenne de regrouper les pays autour du « Knowledge Innovation
Communities » centré sur l’Industrie du futur. Les pays qui ont une forte implication dans l’Industrie du futur seront particulièrement ciblés (USA, Italie, Allemagne…). Cela permettra aux industriels/offreurs de solutions et startups d’accéder,
non seulement à de nouvelles technologies, mais aussi à de nouveaux marchés.
Collaboration avec les Hubs de la French Tech
Ces hubs, outre le soutien à l’export, permettront aux startups/scale-ups alsaciennes de co-créer, d’innover et d’être au
courant des dernières tendances du marché. Les industriels/offreurs de solutions alsaciens bénéficieront quant à eux
d’une visibilité sur des nouveaux marchés de San Francisco en passant par Abidjan, Israël, Hong Kong et cela jusqu’à
Tokyo.
De cette vision d’ensemble émergera une dynamique qui apportera aux startups/scale-ups, industriels, offreurs de solutions une série d’opportunités. Cela permettra l’émergence des futurs champions du territoire mais aussi à ce dernier de
devenir la plateforme de l’Industrie du futur propice à l’implantation de sociétés étrangères ou d’investissement directs
étrangers.
Voir lettre de soutien
Etats des lieux : Le concept « d’industrie du futur » trouve depuis quelques années un écho important, en France comme à l’étranger. Il fait l’objet d’une vaste mobilisation des acteurs publics
et privés dans de nombreux pays, qu’ils soient anciennement ou nouvellement industrialisés (Allemagne, Chine, Corée du Sud, États-Unis, France, Royaume-Uni, etc.). Cette mobilisation s’inscrit
dans le contexte plus général d’une prise de conscience de l’importance du secteur manufacturier pour leur développement économique.
20
21
49
Une stratégie de développement à horizon 5 ans de l’écosystème de la thématique sur le territoire
Rappel de la stratégie globale French Tech Alsace
Le projet French Tech Alsace a été défini dans le cadre de la candidature Métropole French Tech. Ainsi, à horizon 2025,
le territoire alsacien, au travers de la French Tech Alsace, ambitionne de figurer parmi les écosystèmes leaders au niveau national, en apportant trois éléments différenciants à l’équipe de France French Tech, qui constituent une stratégie
de développement progressive, inscrite dans le temps :
- la fertilisation croisée sur ses domaines d’excellence avec des perspectives à court terme,
- l’ouverture à l’Europe et l’international avec des résultats attendus à moyen terme
- une dynamique de formation : visée à long terme
L’Alsace sera l’épicentre européen de l’Industrie du futur. Pour y parvenir, la stratégie mise en œuvre consiste à proposer
une palette d’outils cohérents permettant de couvrir l’ensemble du processus d’émergence et de croissance des startups,
depuis l’idéation jusqu’à l’accélération, en s’appuyant sur un réseau d’entrepreneurs et de partenaires impliqués. Elle est
fondée sur les atouts du territoire qui ont déjà fait la preuve de leur efficacité en matière de création de startups, tout en
les renforçant :
- des secteurs d’excellence reconnus qui s’appuient sur un environnement structuré et un écosystème mature,
orienté vers la création de valeur et la pertinence des échanges avec les startups
- une position frontalière avec l’Allemagne et la Suisse, au cœur des marchés européens les plus dynamiques,
- des compétences au service des startups, grâce une offre de formation adaptée et des programmes d’accompagnement par des entrepreneurs expérimentés.
Il s’agit de figurer parmi les écosystèmes de startups leaders au niveau national et international en mettant en place une
véritable “usine à startups” qui couvre intégralement toutes les étapes de création d’une success story entrepreneuriale.
La mise en œuvre de cette stratégie doit permettre à horizon 10 ans la création de 500 startups, dont 250 dans l’Industrie
du futur et l’émergence de 5 champions de dimension mondiale.
FOCUS THEMATIQUE
Territoire industriel par excellence, forte de ses liens actifs avec l’Allemagne déjà très engagée dans l’Usine du Futur, l’Alsace,
a un rôle moteur à jouer dans cette évolution. La rencontre de l’industrie et du numérique est un formidable réservoir
d’innovations. Au croisement, les startups représentent l’acteur indispensable de la dynamique créative. Elles sont à la fois
l’agilité, la connectivité, l’audace et la persévérance au cœur d’un choc culturel entre l’industrie et le numérique.
Produire mieux et moins cher, réduire le « time to market » et améliorer la flexibilité via 4 leviers : le numérique, les ressources humaines, la production flexible et l’optimisation, telle est la vision partagée par les partenaires dans Campus Industrie 4.0 (Chambre de Commerce et d’Industrie, Société Industrielle de Mulhouse, Université de Haute Alsace, Comité d’Action
Economique du Haut-Rhin, Agence d’Attractivité d’Alsace, CETIM-CERMAT, Institut Carnot MICA, Institut Saint-Louis, IFTH,
Technopole de Mulhouse, pôles Fibres-Energivie et Véhicule du Futur, Textile Alsace, Mulhouse Alsace Agglomération…).
La dynamique du territoire sur cette thématique « Industrie du futur » est par ailleurs bien identifiée par de grands groupes
et fédérations professionnelles, par exemple :
- EDF : « l’Usine 4.0 s’inscrit pleinement dans l’ADN alsacien ». Parmi les actions de soutien à la modernisation du
tissu productif figure l’accompagnement de startups.
- Le Syntec Numérique : dans un récent communiqué intitulé « Industrie du futur, Futur de l’Industrie », ce syndicat
professionnel, allié à un grand nombre d’organisations dont le GIMELEC, propose d’identifier 15 projets emblématiques de dimension nationale dont l’Alsace.
Les dimensions « Usine du Futur » et « ACCESS LAB », offre de services à destination des entreprises, de la formation aux
plateformes technologiques, internationalisation et financement, visent à permettre l’expérimentation, le prototypage et
l’essaimage.
50
Parti pris : la rencontre au cœur de la fertilisation croisée.
La startup est l’élément clé de la transformation digitale de la PME/PMI/ETI industrielle.
La rencontre est rendue possible par le cheminement accompli par les différents acteurs :
(i) l’industrie doit engager sa transformation et cela passe nécessairement par le numérique,
(ii) le numérique doit se diffuser au monde «réel » et cela induit le recours à l’industrie.
La rencontre se fixe pour objectif une compréhension mutuelle des différents acteurs, condition indispensable à l’émergence du nouveau positionnement technologique, économique et sociétal du territoire.
Les acteurs présents sur le territoire doivent se mobiliser pour la sensibilisation du plus grand nombre sur les enjeux
de l’alliance de l’industrie et du numérique. Cela passe par la prise de conscience, la mise en réseau et l’émergence de
soutiens actifs.
Cela est également induit par les actions de communication et d’accompagnement. A ce titre, les conférences de
« Campus-Industrie 4.0 », la dernière édition en date sur les objets connectés a réuni plus d’une centaine de participants
dont une majorité d’entreprises, est un outil facilitant de connaissance réciproque entre les industriels et les startups. Le
travail accompli par e-nov Campus participe à cet objectif.
La naissance du bâtiment-totem KM0 représente le lieu perceptible de la rencontre. Non exclusif, il symbolise ce mouvement de l’un à l’autre qui ouvre la voie à un monde nouveau.
La rencontre entre l’industrie et le numérique sera un succès si nous réussissons à intégrer les startups comme une
réponse efficiente à la dynamique créative qui va en résulter.
Un territoire riche au plan industriel doit vivre sa transformation digitale en devenant « le territoire startup » (en référence
à la nation startup).
Comment accélérer « ce territoire startup » :
- (i) Stimuler la créativité : à titre d’exemple, deux challenges seront mis en place en 2016 (e-nov Campus / CCI
Sud Alsace) ; le premier aura pour objectif de dupliquer ou de créer un produit ou un service au croisement de
l’industrie et du numérique en un temps déterminé, le second aura pour objectif de créer un prototype au croisement de l’industrie et du numérique à partir d’une proposition conçue par une entreprise locale. Les lauréats
seront soutenus dans leur développement sous forme de création de startup.
- (ii) Faciliter l’externalisation au sein de startups de la recherche et développement des PME/PMI/ETI industrielles
: ces dernières, sensibilisées par l’enjeu du numérique mais ne souhaitant pas s’éloigner de leur cœur de métier,
confient les développements numériques à des startups.
- (iii) Renforcer le processus d’innovation des PME/PMI/ETI industrielles par le soutien proactif des startups en
transversalités (Rapid Prototyping / Rapid Manufacturing / Juagad Innovation / 3D printing / …)
- (iv) Accompagner l’évolution du savoir-faire des PME/PMI/ETI industrielles dans le domaine de la robotisation
(poste de travail / chaine de production /…) en intégrant la dimension numérique (cloud computing / big data),
cette évolution reposera sur des startups aux compétences très spécialisées.
- (v) Développer une trajectoire « business models 2.0 », sur la base d’un partenariat étroit entre une PME/PMI/
ETI industrielle et une startup dédiée, il s’agira de redéfinir la chaine de valeur de l’entreprise à l’image d’Uber, de
Blablacar, de Tesla,… pour les grandes entreprises.
51
Un programme de développement opérationnel à 2 ans avec un « business plan », prévisionnel de l’investissement et du besoin de financement.
Générique
Générique
Industrie du futur
Structuration,
animation et
lisibilité de
l’écosystème
*Ouverture des bâtiments-totem
*Renforcement des capacités
d’hébergement de strartups (SEMIA,
MOTOCO…)
Accélérer la
croissance des
startups
*Création de challenges
*Soutien à NOVATECH
*Plateforme d’échanges industriels/
startups
*Rencontre avec les autres régions fortement engagées dans l’industrie
*Participations aux salons de Hanovre
et Détroit
*Programme d’entreprises championnes
*Mise en place d’un accélérateur pour
passer le cap des 1M€
*Pass French Tech Industrie du futur
*KMØ/e-nov Campus
*TUBA Mulhouse
*Accélérateur privé
*Club French Tech Alsace
*Faciliter l’accès à la commande publique
*Organisation de conventions d’affaires
*Inscription de startups à des conventions d’affaires
*Accueil de startups étrangères
*RDV européen des startups
*Connexion French Tech Hubs
*Relations Israël et Canada
*Prospection thématique
*Déplacements collectifs salons
de Hanovre et de Détroit
*UHA 4.0
*Ligne numérique
*Diplôme Etudiant Entrepreneur
*Ecole Internationale de la Startup
*Concours de l’Etudiant Entrepreneur
Innovant Numeric’Emploi Grand Est
* Plateforme Usine 4.0 AlsaTech
Favoriser
l’accès aux
marchés
Industrie du futur
International
Talents
Déjà largement présenté dans le dossier précédent, ce programme a été optimisé dans une logique de coordination avec
les acteurs de l’écosystème et notamment les entreprises et les startups. Le programme présenté ci-dessous complète les
actions que la French Tech Alsace s’est engagé à développer pour renforcer son écosystème de startups. Il vient renforcer
la thématique « Industrie du futur » aux côtés des actions génériques concernant l’ensemble de l’écosystème.
Ainsi, durant le Festival Bizz & Buzz dédié à l’entreprise et au numérique, nous avons adressé des questionnaires spécifiques, d’une part aux entreprises et d’ autre aux startups et porteurs de projets identifiés, pour mieux cerner leur vision
de leurs relations communes, les besoins, les attentes et les outils nécessaires à ces relations au meilleur niveau.
Si ces questionnaires montrent clairement que les relations existent déjà (30% des industriels ont déjà travaillé avec des
startups et 60% des startups ont déjà travaillé avec des industriels), force est de constater que tous veulent aller plus loin
dans une logique de collaboration sur la durée (100% des industriels et 70% des startups). Les raisons évoquées sont
multiples mais concernent principalement :
- Pour les industriels, les échanges d’expérience, de compétences nouvelles ou encore d’une nouvelle forme de
gestion de projet.
- Pour les startups, il est davantage question de relations avec les services achats des grands groupes, de projets
pilotes à co-développer ou encore d’ouverture de réseaux professionnels.
Les modes de collaboration privilégiés par les industriels et les startups se révèlent être dans le développement d’un projet commun au travers de synergies qui ne se limitent pas à l’intégration de nouvelles technologies ou usages numériques
mais favorisent l’émergence de nouvelles approches économiques.
Lors des ateliers, les industriels locaux se sont clairement exprimés sur la volonté de cofinancer ou faciliter la création de
« dispositifs » au service des startups. Ce soutien pourra prendre plusieurs formes :
- contribuer au financement d’accélérateurs privés non thématiques, à condition de pouvoir aussi être dans une
position de « reverse mentoring » (cad : pouvoir présenter les besoins des industriels à des startups qui les aide-
52
ront à trouver les meilleures façons d’y répondre.
- adopter une startup en lui offrant des locaux, des échanges de compétences, voire des outils, sans pour autant
entrer obligatoirement à son capital
- aider à la création d’une plateforme d’échanges au niveau alsacien pour les industriels qui cherchent des compétences et des startups qui veulent proposer leurs produits ou services
Des actions de soutien à la structuration, l’animation et la lisibilité de l’écosystème
• Mise en œuvre de KMØ
KMØ est un des 2 bâtiments totem de la French Tech Alsace, choisi pour concentrer les dynamiques de développement des startups et du numérique. Ils ont également vocation à étudier, analyser et transmettre à tous les publics les enjeux de la révolution numérique, pour l’entreprise comme pour la société.
KMØ, dont le financement privé est désormais bouclé, l’ouverture est prévue pour octobre 2016, avec la présence
de plusieurs écoles du numérique (Epitech, Simplon). La présence d’un Village by CA (accueil de Startups sous
l’égide du Crédit Agricole) est prévue, venant ainsi compléter l’accompagnement assuré par e-nov Campus. Ce projet est soutenu par la Caisse des Dépôts et Consignations et la Caisse d’Epargne qui sont entrés au capital de la SCI.
La Région, Mulhouse Alsace Agglomération et Chambre de Commerce et d’Industrie Sud Alsace ont d’ores et déjà
apporté leurs soutiens financiers pour un montant global de 2 000 000 €. L’Europe, au travers du FEDER (programme ITI) est sollicitée à hauteur de 1 000 000 €.
réation de challenges numériques
• C
Il s’agit clairement de développer le nombre de projets autour de l’Industrie du futur afin de créer des startups
puis de nouvelles entreprises. Sur la base du dossier proposé dans le cadre du PIA par un consortium alsacien
(e-nov Campus, Rhénatic, la SIM, le Technopole), appuyé par SEMIA et Alsace Digitale, nous souhaitons coordonner nos actions d’animation au service d’une plus grande efficacité. Ces challenges numériques seront axés autour des thématiques de l’Industrie du futur (énergie, outils de production, réalité virtuelle, data, cybersécurité,..).
Ces challenges Industrie + Numérique seront aussi l’occasion de fédérer les autres réseaux et lieux qui œuvrent
dans des secteurs parallèles comme les RH ou les arts.
Annexe 2 : Projet détaillé
• Partenariat avec NOVATECH
NOVATECH est une plateforme dédiée à l’innovation process collaborative. Créée à l’initiative de PSA, Alstom,
Clemessy et la papeterie Zuber-Rieder, elle s’adresse aux industriels souhaitant mutualiser des coûts de développement et accélérer l’industrialisation des solutions technologiques sur le manufacturing issues des réflexions sur l’Industrie du futur. Les premières thématiques, auxquelles des startups pourront être associées,
sont : contrôles et/ou mesures unitaires sur produit manufacturés, sans contact, enlignés dans le flux de production ; robotisation agile et économique ; traçabilité des flux matières, logistique connectée et internet des objets.
En lien avec ce projet, se tiendra en septembre prochain à Mulhouse un salon dédié, nommé « Industries du
Futur ». Les startups offreuses de solutions du territoire seront invitées à y présenter leurs projets.
• Plateforme d’échanges industriels/startups
Le projet de plateformes d’échanges entre les divers acteurs, issu des ateliers de mars 2016, sera concrétisé
courant 2016 (bonnes pratiques, appel à projets, recherches de compétences, offres,...).
Des actions d’accompagnement et d’hébergement de startups pour renforcer leur croissance
• Motoco/Openparc
Avec une capacité d’accueil de près de 75 000m2, le projet Open Parc, intégrant Motoco, est un lieu dédié aux activités à forte composante artistique, artisanale et nouveaux médias. Orienté vers le développement de nouveaux
modèles économiques et la relation forte entre les milieux des arts et celui des Sciences, ce lieu a pour missions
et objectifs :
- Innover et créer aux croisements des arts et des sciences
53
- Organiser les conditions de rencontres fertiles entre artistes et scientifiques
- Explorer de nouvelles perspectives pour les arts, la technologie et l’industrie
- Confronter les expériences et les points de vue pour enrichir les méthodologies de travail de chacun.
Les dispositifs thématiques d’accompagnement pour les startups (SEMIA, KMØ et TUBA MULHOUSE) sont
détaillés en 2.3.1.
• Focus sur le TUBA Mulhouse :
Laboratoire d’expérimentation autour des nouveaux services urbains, circuits couts économiques et Industrie
du futur. En totale complémentarité avec les dispositifs d’accompagnement (Semia, e-nov Campus, le 48, Alsace
Innovation et les pôles de compétitivité), ce Living Lab, accélérateur de projets innovants, fera l’objet d’un partenariat public/privé. Valider un projet (répondre à un besoin, tester,…) puis un modèle économique dans un
principe d’accompagnement, en complément des dispositifs partenaires, qui intègre la mise à disposition de
communautés cibles et de jeux de données inhérentes au projet.
• Mise en œuvre d’un pilote du Pass French Tech sur l’Industrie du futur
Suite à la coordination avec Lor’NT qui dispose déjà d’une expérience en la matière en tant que Métrople French
Tech, nous allons choisir un opérateur Alsacien qui sera en capacité de décliner le Pass French Tech pour l’adapter et le lancer sur les startups du secteur de l’Industrie du Futur. Les accompagnements seront sur deux dimensions :
- L’aide à la commercialisation et à l’export : pôles de compétitivité concernés (Véhicule du Futur, Fibres
Energivie, Alsace BioValley), Business France, Coface, INPI, DGE, ...
- La préparation à la levée de fonds : pôles de compétitivité concernés (Véhicule du Futur, Fibres-Energivie, Alsace BioValley) BPI France, Alsace Capital, INPI, AFIC, ...
Ils entreront en synergie avec le Label Entreprise innovante des Pôles. Ce dispositif a pour vocation à préparer
les startups à effectuer une levée de fonds de 750 k€ à 3 M€. Les entreprises sont accompagnées par un Capital
Developer qui fait le lien avec le Comité LEIP qui est composé de 7 fonds d’investissements (Alsace Capital, CMCIC Capital Innovation, Mérieux Développement, Alsace Business Angels, Medevice Partners, le Fonds Lorrain
des Matériaux, Seventure Partners)
• Mise en place d’un accélérateur privé
Comme révélé dans l’analyse des questionnaires et les séquences d’échanges avec les industriels, il y a une
réelle appétence de leur part au financement du développement de startups.
Un accélérateur sera mis en place et permettra aux startups dans le domaine de l’Industrie du futur de bénéficier d’un panel important de support.
Ce programme dispose également :
- d’un volet « programme d’animation de l’écosystème thématique » reposant les actions existantes et un renforcement
du positionnement des startups alsaciennes sur les événements nationaux et internationaux, détaillé en 2.4d’un volet «
programme international » reposant sur des actions existantes, la création du Rendez-Vous européen de la Startup et le
renforcement des actions sur la thématique portées par l’Agence d’Attractivité d’Alsace, détaillé en 2.5.
- d’un volet « mobilisation des talents » regroupant formations (Ecole Européenne de la Startup, UHA 4.0, La Ligne Numérique, Diplôme Etudiant Entrepreneur), dispositifs de sensibilisation des jeunes et étudiants à l’entrepreneuriat
(Concours de l’Etudiant Entrepreneur Innovant, Plateforme 4.0 Usine du Futur d’Alsatech) et recrutement (Commission
Recrutement du Secteur Numérique), détaillé en 2.6.
54
2.2. U
NE FORTE MOBILISATION DES ACTEURS EN FAVEUR DES ENTREPRENEURS
ET DES STARTUPS
2.2.1. Un engagement fort et fédéré des partenaires du projet
Liste des partenaires privés et publics du projet par typologie. Cohérence globale de la liste de partenaires ? Quelles synergies entre les partenaires ? Quelle diversité ? Quelle couverture des différents leviers pour la croissance des startups ?
Le projet est porté par une diversité d’acteurs privés, publics et associatifs, qui reflète l’implication et la mobilisation de
l’ensemble de l’écosystème alsacien autour des acteurs de terrain.
Ces acteurs travaillent de longue date ensemble au service du développement du tissu économique alsacien et leur
expérience de coopération a déjà porté ses fruits. L’association de ces partenaires permet, de par la diversité et la complémentarité de leur positionnement, de leurs missions et de leurs compétences, de couvrir l’ensemble du processus
alsacien d’accélération des startups et des entreprises de croissance que l’Alsace souhaite renforcer, depuis la génération et la détection des idées (formation à l’entrepreneuriat, mise en réseau, incubation,…) jusqu’au développement des
entreprises créées (déploiement des offres, accès aux marchés, y compris à l’international,…), en passant par l’accompagnement à la création d’entreprises (financement, formation et renforcement des compétences, expérimentation,…).
En cela, ce consortium de partenaires adresse plusieurs leviers clés de la croissance des startups, notamment l’accès au
financement, l’accès aux talents et l’accès aux marchés.
Ce projet est également porté par des startups et des entreprises qui ont souhaité faire part de leur engagement (voir
annexes 3, 4 et 5).
Types d’acteurs
Acteurs
Des entrepreneurs engagés
Voir rubrique entrepreneurs emblématiques et annexes 4
et 5.
Des associations et réseaux d’entreprises de la filière
numérique régionale
Alsace Digitale, Rhénatic, Syntec numérique, Alliance de
l’Industrie du Futur
Des acteurs de l’écosystème dédiés à l’accompagnement et
au financement des entreprises
Incubateur Sémia, Alsace Innovation, Chambre Régionale
de Commerce et d’Industrie d’Alsace, Pôle de compétitivité
Alsace Biovalley, Pôle de compétitivité Véhicule du Futur,
Pôle de compétitivité Alsace Fibres Energivie, Alsace Capital,
Alsace Business Angels, Bpifrance, Strasbourg Place Financière, Crédit Mutuel, SODIV, Agence d’Attractivité d’Alsace,
ADIRA, SATT Conectus, ACCRO, E nov Campus, Technopole
de Mulhouse, CyberForum, I-Net
Des acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche
Université de Strasbourg, Université de Haute Alsace,
Epitech
Des acteurs publics
Eurométropole de Strasbourg, Mulhouse Alsace Agglomération, Région Alsace, DIRECCTE Alsace
2.2.2. Une gouvernance fédératrice et efficace
La French Tech Alsace dispose d’ores et déjà d’une gouvernance opérationnelle organisée autour de deux principales
instances : le Club French Tech Alsace et le Comité de pilotage.
Le Club French Tech Alsace (FTA) est l’instance de concertation et de créativité qui incarne par excellence le leadership
privé de la French Tech Alsace : composé exclusivement d’acteurs privés du territoire (entrepreneurs, startupeurs, entreprises de croissance, mentors, financeurs, investisseurs,…), il vise à créer une émulation et à faire émerger de nouveaux
projets via la mise en réseau des acteurs, entre entrepreneurs désireux de partager et transmettre leur savoir et leur
expérience, et jeunes entrepreneurs. Les mentors en particulier constitueront des intermédiaires entre les domaines
d’excellence et la filière numérique au service de la fertilisation croisée, capables par leur connaissance d’un contexte,
d’un marché ou par leur expérience de faire se rencontrer un besoin et une offre. Le noyau du club French Tech Alsace
est constitué autour des entrepreneurs emblématiques du territoire. Le Club French Tech Alsace couvre les thématiques
Industrie du futur et ,MedTech (pour laquelle le territoire est déjà labellisé) et identifie des croisements possibles entre
les deux (objets connectés, big data, robotique…). Les principales missions qui seront confiés au Club French Tech Alsace
55
concernent l’accélération des startups, l’accès au marché et l’international.
Les premières bases du Club French Tech Alsace « Industrie du futur » ont été posées lors de rencontres organisées à
Strasbourg et à Mulhouse entre industriels et startups en mars 2016.
Le Comité de pilotage est l’instance décisionnelle. Ce Comité de pilotage a pour rôle la définition des grandes orientations
stratégiques de la French Tech Alsace, la validation du programme opérationnel, l’identification et le fléchage des financements. Il se réunit 2 à 3 fois par an. Il est composé d’acteurs privés et publics autour de 4 collèges :
-
Entreprises/startups : les représentants des réseaux d’entreprises (Rhénatic, Alsace Digitale, Syntec Numérique,
Alliance Industrie du Futur) et 11 chefs d’entreprise issus de startups, ETI et grands groupes, représentant les différentes
composantes de la French Tech Alsace : Patrick Rein (Activis), Alfred Jung (Clemessy), Thierry Meynlé (Divalto), Eric Gehl
(Facilien), Marie-Josée Navarre (Lohr Industrie), Maitena Labarère-Geyer (Orange), Anne-Marie Jean (La Poste), Ivan Steyert
(Socomec), Christophe Corne (Systancia) et Luc Soler (Visible Patient)
-
Investisseurs : des représentant d’Alsace Capital, Alsace Business Angels, bpifrance et de 5 banques (BNPP,
Banque Populaire, Caisse d’Epargne, Crédit Agricole, CIC Crédit Mutuel)
-
Institutionnels : Strasbourg Eurométropole, Mulhouse Alsace Agglomération, Région ACAL, DIRECCTE Alsace, CCI
de Région Alsace, Alsace Innovation, Agence d’Attractivité d’Alsace, Semia (incubateur), pôles de compétitivité (Alsace Biovalley, Véhicule du Futur et Fibres Energivie)
-
Formation/recherche : Université de Strasbourg, Université de Haute-Alsace, e-nov Campus
Gouvernance :
Stratégie
et pilotage
Club FTA
Mentors, startups et
entreprises de croissance
du territoire, investisseurs
Comité de pilotage
FTA
Directeur French
Tech Alsace
Animation,
coordination,
appui et suivi
Comité technique
FTA
Accélération
Mise en œuvre
Animation
International
...
Acteurs du terrain : entreprises, financeurs, acteurs de
l’écosystème, collectivits...
L’articulation entre la gouvernance et l’équipe opérationnelle est assurée par Directeur French Tech Alsace en lien avec le
Comité technique (voir 2.2.3).
56
2.2.3. Le référent thématique et son équipe
Le Directeur French Tech Alsace assure le rôle de « référent thématique » sur les 2 thématiques portées par la French
Tech Alsace : Industrie du futur (50%) et Medtech / Santé (50%)
Le Directeur French Tech Alsace, par délégation du Comité de pilotage, est responsable de la gestion opérationnelle et de
la mise en œuvre du projet. En concertation avec les acteurs de l’écosystème, il identifie les opportunités de développement et est force de proposition auprès des instances de gouvernance de la French Tech Alsace.
Il a en charge les missions suivantes :
- la mise en œuvre de la stratégie avec une implication la plus large possible de l’ensemble de l’écosystème ;
- la mise en œuvre du programme opérationnel à 1 an et la coordination des structures responsables des actions
de ce programme ;
- Le suivi privilégié des startups faisant partie du programme d’entreprises championnes ;
- la mobilisation des acteurs, et en particulier des entreprises du territoire ;
- la contribution à l’animation de l’écosystème ;
- la participation à l’animation nationale de l’écosystème French Tech, et le lien avec les métropoles labellisées et
les membres des réseaux thématiques Industrie du Futur et MedTech;
- l’insertion dans les programmes nationaux et internationaux portés par la Mission French Tech ;
- la représentation et la promotion de l’écosystème au niveau régional, national et international ;
- le reporting auprès du Comité de pilotage French Tech Alsace et la Mission French Tech.
Depuis le 4 janvier 2016, Christophe Perih occupe la fonction de Directeur French Tech Alsace. Alsacien d’origine, Christophe Perih a suivi une formation d’ingénieur au sein de l’ENSCG (Ecole Nationale Supérieure de Géologie) à Nancy avant
de partir pour l’Angleterre et d’y obtenir un MBA (Canfield School of Management). Recruté ensuite en France au département de la division nucléaire internationale d’Areva, il a poursuivi son parcours en Angleterre, travaillant pour plusieurs
multinationales du FTSE 100 (Financial Times Stock Exchange) et du NASDAQ dans le domaine du numérique, de l’innovation, de la fertilisation croisée et de la conduite du changement. A la tête de sa propre société de consultant, il a su
parallèlement accompagner des startups et des PME dans le développement de leur chiffre d’affaires.
Le Directeur French Tech Alsace s’appuie pour la réalisation de ses missions sur le Comité technique, l’instance opérationnelle de proposition et de coordination de la French Tech Alsace. Il est composé de représentants des principaux
partenaires du projet et se réunit 5 à 6 fois par an. Il assure les missions suivantes :
- Il est force de proposition auprès du Comité de pilotage en matière de stratégie, de programmes, de financements,… Ses propositions émanent à la fois de ses propres membres, de l’équipe opérationnelle et du Club
FTA ;
- Il rend compte auprès du Comité de pilotage en matière de mise en œuvre de la stratégie, des programmes et
d’utilisation des financements.
Sur certains sujets précis, comme l’accélération, l’animation et l’international, des groupes de travail feront appel à un
cercle élargi de partenaires sont organisés.
57
2.2.4. Financement (fonctionnement et investissement)
Investissements
Programmes de développement opérationnel à 2 ans
58
Objectifs
Obtenues
En attente
Mise en œuvre de KMØ
• Concentrer les dynamiques de développement des startups 2 M€
et du numérique
• Etudier, analyser et transmettre à tous les publics les enjeux
de la révolution numérique, pour l’entreprise comme pour
la société
4 M€
dont 3 de
fonds privés
Création de challenges
numériques
• Développer le nombre de projets autour de l’Industrie du
futur afin de créer des startups puis de nouvelles entreprises
100 k€
Collaboration avec
NOVATECH
• Il s’agit de créer une plateforme qui va permettre à des
acteurs académiques et industriels de travailler au développement de technologies dans le domaine de l’usine du futur. Les thèmes abordés seront ceux de la numérisation, de
robotisation, de la logistique, de l’économie circulaire et de
l’homme dans l’usine. Les projets entreront dans Novatech
avec un niveau de maturité au-delà de TRL4 et sortiront à
des niveaux TRL de 6-8 afin d’être proche de la commercialisation.
>10 M€
Plateforme d’échanges industriels/startups (Alsace
Business Act)
• Mise en relation, simple et dynamique entre industriels et En cours de
Startups
construction
Motoco/Openparc
• Innover et créer aux croisements des arts et des sciences
1,6M€
• Innover et créer aux croisements des arts et des sciences
(fonds
• Organiser les conditions de rencontres fertiles entre ar- propres)
tistes et scientifiques
• Explorer de nouvelles perspectives pour les arts, la technologie et l’industrie
Focus sur le TUBA
Mulhouse
• Valider votre projet (répondre à un besoin, tester,…) puis
votre modèle économique dans un principe d’accompagnement, en complément des dispositifs partenaires, qui
intègre la mise à disposition de communautés cibles et de
jeux de données inhérentes au projet.
300k€ / an
Mise en œuvre d’un pilote
du Pass French Tech sur
l’Industrie du futur
réparer les startups à effectuer une levée de fonds de À confirmer
•P
750 k€ à 3 M€.
½ ETP
Mise en place d’un
accélérateur privé
ccélérer les startups, en particulier de l’Industrie du futur
•A
1 M€
Club French Tech Alsace
• Fédérer, Accélérer
• Accès aux marchés
• Accès à l’international
0,2 ETP
2.3.1. Des dispositifs thématiques d’accompagnement pour les startups du territoire.
> des services ; formations, administratifs, communications.
2.3. DES PROGRAMMES POUR ACCOMPAGNER LES STARTUPS
SEMIA (incubateur d’Alsace)
Contact : Gilles Grand Tél : 06 03 00 80 42 [email protected]
9.
Cette idée
de projet est-elle confidentielle ?
Données
confidentielles
Partenaires :
Oui, elle reste confidentielle à ce stade.
- Pour l’organisation : via une nouvelle société privée (SAS) adossée aux compétences de SEMIA,
-
E-NOV CAMPUS
Contact : Fabienne Buhler Tél : 0389568267 - [email protected]
e-nov Campus est structuré autour de trois axes :
- e
nov’ création, pré-incubateur et incubateur (en partenariat avec Sémia) dans le domaine du numérique,
- enov’ formation, à l’exemple de Ligne Numérique, labellisée Grande Ecole du Numérique ou de formations d’expertises
à destination des porteurs de startups,
- enov’ techLab, structure technique de prototypages et de préséries industrielles (découpeuses laser, imprimante 3D,…)
KMØ, écosystème Industrie + Numérique composé d’un :
- espace professionnel destiné aux entreprises orientées sur le lien entre l’industrie et le numérique (logiciel robotique,
applications pour l’industrie,…),
- espace de formation destiné à des diplômes de l’université et à des écoles spécialisées dans le domaine du numérique,
acteurs en capacité de faire évoluer leurs champs de compétences en fonction des besoins exprimés par l’industrie,
- espace de mutualisation (coworking, startups, studio3D, TechLab,…).
KMØ est un écosystème qui se focalise sur l’Industrie du futur en actionnant le numérique comme un effet de levier.
KMØ soutient des projets d’entreprises, des créations d’activités, par la proximité et la juxtaposition de complémentarités
techniques, marketing, humaines et financières.
• Implantation territoriale
Dispositif destiné à des entreprises industrielles, type PME/PMI et ETI en pleine phase d’intégration des enjeux de la
transformation digitale : gain de productivité, stratégie de développement, optimisation des systèmes d’information, emarketing, …
• Description du programme
Programme d’accélération de la transformation digitale de l’industrie
a. Au sein d’e-nov campus, le « club des locomotives » est constitué d’entreprises industrielles selon trois critères :
ce sont des ETI dont le centre de décision se situe à proximité (Rhin Supérieur) et confrontées à des problématiques de transformation digitale.
b. Le club des locomotives structure les orientations de l’écosystème KMØ en termes de compétences techniques
à développer, les formations à dispenser, les mutualisations à réaliser, les outils à acquérir et les objectifs à
atteindre au plan technologique.
c. Le club des locomotives accompagne les startups en capacité de construire les technologies aptes à répondre
aux enjeux de l’Industrie du futur : transfert de connaissances et/ou de compétences, mise en réseau avec les
besoins identifiés, parrainage, financement de prototypes,…
d. Le club des locomotives s’apparente : dans un premier temps à un capteur des problématiques de l’industrie
59
dans sa révolution digitale, dans un deuxième temps à un catalyseur de compétences, puis dans un troisième
temps à un accélérateur des options technologiques éprouvées sous la forme de startups.
Le Club des locomotives définie la stratégie Industrie + numérique, KMØ constitue le réceptacle des divers champs de
compétences et le cadre d’expérimentation, e-nov campus accompagne et accélère l’émergence des startups au cœur de
la digitale transformation de l’industrie.
• Indicateurs (prévision)
- Nous estimons par an entre 5 et 10 startups créées et accélérées au regard du volume des entreprises concernées (PMI
et ETI).
- La première catégorie d’indicateurs est construite sur les gains de productivité en lien avec la transformation digitale
des industries. La seconde catégorie d’indicateurs est orientée sur les activités générées par les startups induites par ce
programme Industrie + Numérique (volume, chiffres d’affaires,…).
• A quel besoin/demande/manque vient répondre ce programme au bénéfice des entreprises ?
Enjeu de disposer à court terme de compétences et de connaissances numériques destinées à l’industrie dans le cadre
de sa transformation digitale.
La demande est identifiée par les entreprises : en amont au niveau des processus de production, de l’intégration des
systèmes d’information, de l’utilisation des nouveaux outils et en aval par les évolutions des attentes des clients, du emarketing, des nouveaux modèles économiques…
• Atouts des porteurs pour faire de ce programme un succès ?
Depuis 2011, e-nov Campus a suivi 39 entrepreneurs en pré-incubation, 26 projets et 13 créations dans le domaine du
numérique.
KMØ est un écosystème Industrie + Numérique qui représente un investissement de 7M€ (HT), un espace TechLab de
plus de 1000 m2, un espace startup de 3000 m2...
Le club des locomotives est composé d’une dizaine de dirigeants d’entreprises du monde de l’industrie (CA entre 500M€
et 1Mds€).
• Benchmark
Pas de programmes similaires à notre connaissance.
• Modèle d’affaire
e-nov Campus est une association à but non lucratif, les retombées financières de la dynamique Industrie + Numérique
sont évaluées en termes de commercialisation de formations d’expertises et de location d’espaces de bureaux et de prototypages aux startups.
• Cette idée de projet est-elle confidentielle ?
A ce stade, les entreprises qui formeront le Club des Locomotives sont identifiées et les dirigeants ont acceptés de participer à ce programme. L’annonce officielle interviendra en mai 2016. En attendant, ce dispositif reste confidentiel.
60
TUBA Mulhouse (Living Lab)
Contact : Tanguy Sélo Tél : 0389337949 - [email protected]
• Partenaires :
- Pour l’organisation : création d’une association intégrant les partenaires privés et la Ville de Mulhouse
- Pour les apports de projets : Semia, e-nov Campus, le 48, les pôles de compétitivité, la CCI, l’ADIRA, les services de développement économique, l’université et les autres dispositifs d’accompagnement et d’émergence de projets
- Pour le mentorat : les intervenants des dispositifs d’accompagnement précités, des chefs d’entreprise et entrepreneurs
locaux et le Chief Digital Officer de la Ville de Mulhouse
- Pour le financement : montage public/privé avec un pool d’industriels régionaux et nationaux, monté en partenariat
avec le TUBA de Lyon
- Pour les accès aux communautés cibles : la ville de Mulhouse, son agence de participation citoyenne
- Pour les données publiques et privées : la plateforme de données de la Ville de Mulhouse et ses partenaires privés
• Implantation territoriale
Il s’agit d’un lieu d’expérimentation par les usages, de nouveaux services urbains et/ou de nouveaux modèles économiques. Mis à disposition de porteurs de projets, startups, entreprises ou associations, il s’appuie sur 2 piliers essentiels :
• Des communautés d’usagers qui pourront exprimer leurs besoins, contraintes, attentes ou encore tester les futurs
services ou produits
• Des données numériques publiques et privées qui seront mises à disposition des porteurs de projets
Ce lieu de rencontre favorise l’innovation ouverte en facilitant les échanges entre les citoyens qui souhaitent participer
à la création de la ville de demain, les industriels qui souhaitent valoriser leurs données au service d’une nouvelle forme
d’innovation et tous les acteurs de l’accompagnement qui y voient un outil efficace de validation des idées.
Face aux enjeux de la ville de demain (transition énergétique, mobilité, proximité,…), ce lieu se veut urbain, au cœur des
usagers citoyens. Flux de personnes, gestion de l’habitat, transports, transition énergétique, économie circulaire sont
autant de domaines qui nécessitent une implantation en cœur de ville.
Pour Mulhouse, le nouveau quartier Mulhouse Grand Centre et sa proximité avec la gare centrale semble le plus approprié. Sa complémentarité avec les autres lieux d’accompagnement des acteurs économiques (KMØ, Motoco, le 48, Learning Center, OpenPlace,..) doit aussi lui permettre d’être au cœur de ce futur réseau des lieux d’animation de l’écosystème.
En termes d’organisation du lieu, les besoins sont les suivants :
• Espace de coworking pour les porteurs de projets de passage
• Salle de créativité (petite salle conviviale pour brainstormer, convaincre, réunions OFF)
• Salles de réunions pour projets (différentes tailles)
• Bureaux équipe d’accompagnement
• Espace show-room
• Une partie ouverte pour événements
Soit une surface de 250/300m2 environ
• Description du programme :
Le projet de Living Lab Mulhouse s’appuie sur l’expérience Lyonnaise similaire, baptisée TUBA Lyon et lancée il y a 15 mois environ.
Outre les 2 piliers indispensables que sont les données et les communautés, la démarche doit s’appuyer sur plusieurs étapes:
• Une stratégie territoriale autour de thématiques claires (nouveaux services urbains, Industrie du futur, économie circulaire)
• Un écosystème engagé dans un esprit d’intelligence collective
• Une logique d’animation de l’écosystème
• Des industriels ayant la volonté d’ouvrir leurs données
• Des challenges, pitchs de projets
• Des événements comme autant d’occasions d’échanges entre acteurs de l’écosystème
61
Pensée comme un partenariat public/privé afin de garantir l’implication et l’engagement de tous les acteurs souhaités,
dans cette « Auberge espagnole » de l’innovation ouverte, chacun doit savoir ce qu’il vient chercher et ce qu’il y apporte et
l’ensemble des acteurs de la chaine de valeur doit être présent autour de cet outil :
• Les porteurs de projets avec leurs idées, concepts qui viennent chercher une validation de business model et un réseau.
• Les grandes entreprises qui apportent leurs données, leurs réseaux, leur possible financement en échange de mise en
évidence de nouveaux services ou produits ou d’une nouvelle culture de l’innovation.
• Les pôles et clusters qui apportent leurs projets, leurs adhérents pour les mettre au révélateur d’un lieu d’expérimentation.
• Une collectivité qui s’inscrit dans une démarche d’open innovation, au cœur de son écosystème économique et avec
l’aide de ses citoyens.
• Un lieu central.
Quel que soit leurs profils, les porteurs de projets viennent valider un modèle, un prototype en s’appuyant sur des communautés cibles et des jeux de données existantes.
Les produits et services issus de ces expérimentations sont ensuite présentés aux publics au sein du show-room, situé
dans ce même lieu
• Indicateurs (prévision) :
Il s’agit de pouvoir accompagner une cinquantaine de projets (porteurs, startups) en année pleine ainsi que 5 à 6 projets
d’entreprises en reverse mentoring.
• À quel besoin/demande/manque vient répondre ce programme au bénéfice des entreprises ?
Un tel lieu vient compléter les dispositifs existants (incubateurs, accélérateurs, pôles de compétitivité, clusters et autres
dispositifs d’accompagnement. Les porteurs de projet et en particulier les startups doivent se confronter à leurs futurs
clients. Les communautés cibles sont mises à leur service pour réaliser plusieurs itérations et ainsi valider les modèles
économiques.
• Atouts des porteurs pour faire de ce programme un succès ?
Le Chief Digital Officer de la Ville de Mulhouse est un des initiateurs du TUBA Lyon et dispose donc d’une expérience en
la matière. Un tel lieu vient compléter les dispositifs existants (incubateurs, accélérateurs, pôles de compétitivité, clusters
et autres dispositifs d’accompagnement.
• Benchmark
2 outils semblables existent en région Rhône-Alpes et fonctionnent plutôt bien : IdéasLab à Grenoble et le TUBA à Lyon.
Les Villes de Stockholm, et Montréal disposent aussi de tels lieux d’expérimentation.
• Modèle d’affaire
Afin de garantir une indépendance de fonctionnement, il est nécessaire de créer une association en capacité de gérer
et animer un tel lieu. Les adhérents sont donc les acteurs de la chaine de valeur et chacun doit apporter sa contribution
au budget de fonctionnement. Si les collectivités apportent une part du budget de fonctionnement en subvention ainsi
que la plateforme de données, les entreprises partenaires contribuent par une cotisation annuelle de 20/30 000 € HT/
an avec un engagement sur 3 ans minimum afin de trouver l’équilibre en année 4. Les pôles et clusters peuvent bien sûr
contribuer financièrement.
Les partenaires pressentis ne pourront vraisemblablement être concurrents et devront être complémentaires quant aux
marchés visés. De par son expérience et son réseau, le Président du TUBA Lyon nous a proposé de nous accompagner
dans la constitution de notre pool de partenaires privés. La liste des partenaires pressentis ou déjà contactés est pour
l’instant confidentielle.
62
On peut envisager que la CDC pourrait nous accompagner dans le financement de ce projet.
La région ACAL sera aussi sollicitée.
Les services apportés seront de plusieurs ordres :
- accompagnement de projets « startups » et mise à dispo données et communautés
- Reverse Mentoring (des projets d’entreprises passés au banc des startstartupsuppers)
- location lieu pour ateliers co-construction pour entreprises, écoles
- location lieu pour événements
- espace de coworking thématique
Le budget de fonctionnement devrait être d’environ 300 000 Euros par an
9. Cette idée de projet est-elle confidentielle ?
Non. Ce développement doit permettre d’en développer d’autres au sein de la Grande Région.
2.3.2. Un programme pour identifier et accompagner les entreprises de croissance «championnes»
du territoire dans la thématique
L’objectif de ce programme est de soutenir les entreprises régionales à fort potentiel de croissance afin de faire émerger
des futurs champions d’ici 10 ans. Les entreprises à fort potentiel de croissance peuvent aussi bien être des startups dont
le modèle économique est validé mais également des PME (définition européenne), notamment pour les transformer
en ETI. L’ambition est de créer de la valeur ajoutée sur le territoire et faire émerger des leaders au niveau international.
En adéquation avec la stratégie de fertilisation croisée de la French Tech Alsace, elles seront ciblées au sein de la filière
numérique et des 12 domaines d’excellence, notamment les 4 domaines prioritaires à 3 ans (technologies médicales,
bâtiment durable, mobilité/logistique, Industrie du futur). L’intervention du programme se situe en aval des programmes
d’accélération.
Ce programme coordonné d’entreprises championnes se structure en deux volets.
Partenaires : SEMIA, CCI, e-nov Campus…
Un premier volet consistera à détecter et accompagner les entreprises du territoire à fort potentiel, en s’appuyant sur
l’action mise en place dans le Schéma Régional de Développement Economique, d’Innovation et d’Internationalisation
(SRDEII) piloté par la Région Alsace, en partenariat avec les acteurs de l’écosystème. Il s’agit de proposer un accompagnement individuel et multi-compétences dimensionné selon les besoins de l’entreprise, à travers trois étapes :
ETAPE I 1) Sélectionner les entreprises en fonction du potentiel de création de valeur de leurs projets de développement,
en s’appuyant sur les processus de détection existant dans l’écosystème. Plan de prospection des entreprises innovantes
piloté par la Région Alsace en lien avec les acteurs de l’écosystème : 3 000 visites d’entreprises d’ici 2020 afin de faire émerger 700 projets 2) Appels à projets : Appels à manifestation d’intérêt « numérique et usine du futur » de la Région, Tango &
Scan 3). Cartographie réalisée dans le cadre l’Usine du Futur (Région, CCIRA, Alsace Innovation, SATT Conectus) 4).Labels
‘entreprises innovantes’ des pôles de compétitivité 5) Programme ‘bpifrance excellence’ (50 entreprises actuellement
dans le pipe) 6) Détection par les pairs, en lien avec le club French Tech Alsace.
ETAPE II. Réaliser un diagnostic précis des besoins de chaque entreprise sélectionnée à partir d’une grille d’évaluation.
ETAPE III A partir du diagnostic, proposer aux entreprises une offre de services sur-mesure. A terme, l’objectif est de
contractualiser l’accompagnement sur une durée définie (3 à 5 ans). Cette action sera portée par des référents qui joueront le rôle d’interface auprès des entreprises en leur fournissant des prestations de services directement ou via des
partenariats. Ces référents orienteront, si besoin, vers des prestataires de services au sein de l’écosystème pour parfaire
l’accompagnement. Par ailleurs, ces entreprises, si elles le souhaitent, pourront avoir accès à un mentorat issu d’un panel
de chefs d’entreprises disponibles et volontaires, notamment au sein du Club French Tech Alsace, pour les accompagner
dans leur problématique de croissance.
63
Ce volet sera piloté par le Comité opérationnel de l’innovation, composé de 17 membres représentant les acteurs de
l’écosystème, qui se réunit mensuellement. Le comité opérationnel de l’innovation pourra accueillir périodiquement le
directeur de l’équipe d’animation « French Tech Alsace » qui fera le lien avec le comité technique de la French Tech.
Le second volet de ce programme sera piloté par la French Tech Alsace. Il consistera à sélectionner au sein de ce vivier
d’entreprises détectées, quelques entreprises considérées comme à très fort potentiel et à les accompagner de manière
renforcée et personnalisée. La sélection sera donc opérée indirectement au sein du vivier d’entreprises détectées ou
directement par l’équipe opérationnelle de la French Tech. Ces entreprises bénéficieront d’une offre de services comprenant :
- un accès aux programmes French Tech nationaux : Pass French Tech, dispositif UBI/IO, bourse French Tech
- un accès aux programmes de la French Tech Alsace : mentorat via le Club French Tech Alsace, accès privilégié aux services et équipements des bâtiments-totems, intégration dans les programmes d’accélération privés,
accès privilégié aux formations et modules de l’Ecole européenne de la startup, accès privilégié aux outils de
visibilité internationale et d’accueil de talents (espaces de coworking transfrontaliers, syntec box, ambassadeurs
du numérique,…),...
2.4 . Un programme d’animation de l’écosystème thématique
L’animation de l’écosystème de la French Tech Alsace repose sur un programme événementiel riche, porté par l’ensemble
des partenaires : pôles de compétitivité, associations d’entreprises (Rhénatic, Alsace Digitale), incubateurs, technopoles,
établissements de formation et de recherche, CCI,…, ainsi que de nombreux acteurs associés (entreprises, collectivités,…).
Ce programme s’appuie avant tout sur la consolidation et la promotion coordonnée des nombreux événements existants
(voir tableau en annexe 6). De nombreuses animations sont en particulier orientées sur la thématique Usine du Futur
(voir 1.2) et réunissent plusieurs centaines de personnes chaque année.
En 2015, afin de mieux faire connaitre localement l’initiative French Tech et les pépites du territoire, la French Tech Alsace
a permis à des startups de l’écosystème d’être présentes à titre gracieux sur des évènements régionaux :
- Salon i-novia : 8 startups sélectionnées suite à un appel à candidatures (Awaken, BeAMPulse, ConnecTen, Easytransac, Facilien, InSimo, NovaBeez et Terrimetrics)
- Alsace IT Days : 8 startups présentes sur la French Tech Avenue (2CRSI, Evolution Service, Facilien, Holodia,
InSimo, DecoCloud, Newel, SirFull Services, Synovo)
L’ambition de la French Tech Alsace est désormais de se positionner sur les évènements nationaux et internationaux.
En 2016, de nouvelles animations et projets seront mis en place en vue de favoriser les échanges entre industriels et
startups sur la thématique Industrie du futur :
- Les événements proposés dans le cadre des Challenges numériques (PIA) autour de l’innovation ouverte (hackathon, concours de pitchs, innovation night…)
- Un club d’échanges avec les industriels allemand et suisses
- Un projet culturel autour de l’Industrie du futur, en collaboration avec plusieurs villes européennes, en construction par la Filature (Mulhouse)
- Des réunions pour l’identification des besoins en formation dans les métiers de l’Industrie du futur, pilotée par
la Maison de l’Emploi et de la Formation, en partenariat avec les entreprises et les collectivités.
L’animation en ligne est réalisée au travers du site internet www.lafrenchtech-alsace.eu et des réseaux sociaux :
64
- Facebook : Communauté Frenchtech Alsace de 1.600 personnes, source principale de trafic sur le site web
- Twitter : @LaFTAlsace (environ 2.000 followers)
L’animation en ligne permet de relayer les appels à projets destinés aux startups (Tour de France Digitale, Vinci Startup
Tour…), l’actualité de la French Tech au niveau national et international, les évènements sur le territoire, et de donner plus
de visibilité à l’actualité des startups locales (success stories, prix et récompenses, levées de fonds, présence sur les salons
internationaux…). En 2015, 97 actualités ont été publiées sur le site www.lafrenchtech-alsace.eu qui a enregistré 26.296
visites, soit une moyenne de 2.200 par mois. Une mise à jour du site est prévue en 2016 afin d’y intégrer un annuaire des
startups.
2.5. Un programme international
L’ambition de la French Tech Alsace à l’international est de devenir un écosystème de référence pour les startups
souhaitant accéder aux marchés européens, en particulier allemand et suisse, en leur offrant trois avantages concurrentiels :
- Un réseau constitué d’acteurs : grâce aux dynamiques d’échanges et de rencontres initiés depuis plusieurs années
dans la région du Rhin Supérieur (meetups, Geeks on a farm…), il existe aujourd’hui un véritable écosystème transfrontalier de l’innovation et de l’entrepreneuriat. Celui-ci sera complété par la mise en réseau des espaces de coworking et
tiers-lieux existants sur l’ensemble de la zone frontalière et facilitera ainsi les coopérations entre startups des deux côtés
du Rhin.
- Une offre de services : elle s’adressera à la fois aux startups alsaciennes souhaitant s’exporter et aux entreprises allemandes et suisses souhaitant s’implanter en Alsace. Elle est constituée de plusieurs dispositifs comme le soft landing
et les résidences d’entreprises dans les espaces de coworking des bâtiments-totems de la FTA, mais également de
rencontres avec les investisseurs dans le cadre d’évènements d’envergure internationale ( Rendez-vous Européen de la
startup). Les startups alsaciennes pourront également bénéficier de capacités de calcul haute performance grâce à la
plateforme AlsaCalcul.
65
- Un accès aux compétences nécessaires à la conquête des marchés internationaux : le développement des compétences s’appuiera sur l’Ecole Internationale de la Startup qui fédère un ensemble de formations et de prestations
d’accompagnement destinées aux startups pour leur permettre d’acquérir les compétences nécessaires à leur internationalisation, grâce à des modules de formation spécifiques, des stages et du mentoring à dimension européenne.
Focus RDV Européen de la startup
Les «Rendez-vous européens de la startup» (nom provisoire), événement annuel de portée européenne orienté vers
l’accès des startups aux marchés européens et notamment transfrontaliers (Allemagne, Suisse, Luxembourg, Belgique).
Accueilli au Parlement européen, symbole de la coopération européenne par excellence, et réunissant l’ensemble de
l’écosystème européen de l’entrepreneuriat (startups, entreprises, investisseurs, financeurs, institutions…), cet événement vise à accompagner les startups alsaciennes mais également les startups de tous les écosystèmes labellisés French
Tech dans leur internationalisation via des ateliers pratiques, des témoignages, des conférences,… En retour, cet événement contribuera à la visibilité de l’équipe de France French Tech auprès des partenaires européens. Cet évènement se
tiendra durant la Startup Europe Week. Une préfiguration de cet évènement a eu lieu en février 2016 sous la forme d’un
World Café qui a réuni membres du Parlement Européen et startups dans le cadre d’un atelier-débat. Cet évènement
représente une opportunité de faire évoluer le cadre réglementaire européen (droit du travail, fiscalité, financement,
accompagnement…) afin de favoriser l’émergence et la croissance des startups. L’Alsace pourrait ainsi devenir un territoire pilote au travers de la création d’une « zone franche », permettant d’expérimenter ces dispositifs.
Le programme sera renforcé par des coopérations internationales avec des écosystèmes reconnus de startups :
- French Tech Hub
En coordination avec l’Agence d’Attractivité d’Alsace (AAA), nous avons créé le lien avec les différents French Tech Hubs
(plus de 100 emails et 10 conférences calls) afin de voir quels pouvaient être les liens possibles autour de l’Industrie du
futur. Dans ce cadre, a été identifié ALLDONET, une startup française implantée au Japon, dont le cœur de métier est
d’accompagner les industries dans leur mutation vers l’Industrie du futur, en particulier la numérisation et le monitoring
des processus de production et la transformation des machines et équipements destinée à les faire communiquer avec
le Cloud. ALLDONET confirme l’importance stratégique de l’initiative alsacienne en direction de l’Industrie du futur et la
soutient.
- Canada
La Ville de Mulhouse a créé, depuis 2014, des liens importants avec la Ville de Montréal et autour de la démarche Smart
City, pour créer notamment les conditions d’une transformation digitale de la collectivité qui permette d’accélérer l’innovation.
Il s’agit à la fois de s’inspirer de la stratégie smartcity, qui repose sur une mise en réseau des intelligences de la Ville en
privilégiant la participation citoyenne et l’apport des entreprises innovantes. Mais aussi de mettre en place à Mulhouse,
comme à Montréal, un « Bureau de la Ville Intelligente et Numérique » (BVIN) en capacité de piloter ce projet de transformation en transversalité avec tous les acteurs concernés. Une convention doit être signée à l’occasion d’une visite à
« Web à Québec » en avril 2016.
La Ville et l’agglomération de Mulhouse souhaitent également faciliter la mise en réseau des entreprises alsaciennes et
québécoises, notamment dans le domaine du numérique. Elles ont missionné pour ce faire une agence, Alsago, chargée
de monter par exemple des programmes collaboratifs entre le bâtiment-totem de la French Tech Alsace, KMØ et les nombreux accélérateurs et living Labs présents à Montréal (l’Esplanade, CEIM, Maison Notman…) qui, pour certains, intègrent
toute la chaine de valeur, de l’école numérique à la levée de fonds. Un partenariat est également en cours de finalisation
entre la Ligne Numérique, labellisée Grande Ecole du Numérique, et Cybercap, centre de formation multimédia pour les
jeunes sans formation ni diplômes, créé à Montréal en 2000.
Des contacts sont, enfin, établis avec BleuBlancTech, le French Tech Hub local pour créer des ponts avec nos startups
alsaciennes.
66
- Israël
La « Startup Nation » fait déjà partie des cibles privilégiées de Mulhouse Alsace Agglomération (M2A). En effet, en tant
qu’adhérent de l’Association Technion France, qui représente l’Université Technologique de Haïfa, nous participons à
cette dynamique de collaboration avec la Silicon Wadi. Après un premier voyage exploratoire en 2015, une large délégation alsacienne, conduite par Jean ROTTNER, Maire de Mulhouse et Jean-Marie BOCKEL, président de M2A, participera à
la Mission annuelle 2016, du 6 au 9 mai. Cette délégation intègre à la fois des représentants de KMØ, des startups (2CRSI,
In’Air solutions), la Fondation Alfred Wallach qui financent des projets autour de la Silver Economie ou le directeur de la
French Tech Alsace ou le directeur de l’Agence économique départementale, l’ADIRA. Nous retrouverons à cette occasion
le Pr Sagi Dalyot, du Laboratoire Crowdsourcing Geospatial Information du Technion avec lequel le service Transports de
M2A a entamé une collaboration pour créer une application de crowdsourcing dédiée à l’optimisation du tracé des pistes
cyclables pour les usagers. Ce déplacement permettra également de nouer des liens avec le French Tech Hub de Tel Aviv,
avec, comme pivot, la startup strasbourgeoise Black Angus (trading desk) déjà implantée en Israël et de développer des
collaborations autour de l’Industrie du futur (Industrial IOT) et de la mobilité.
C’est également au travers des actions spécifiques menées par l’Agence d’Attractivité d’Alsace que la dimension
internationale sera renforcée :
- Opérations de prospection sectorielles afin de démarcher les entreprises étrangères intéressées par une expansion en
Alsace : visite du salon CEBIT à Hanovre (mars) ; prospection informatique industrielle au salon de Hanovre (avril) ; prospection informatique industrielle aux Etats-Unis (mai)
- Accueil de plusieurs entreprises étrangères en Alsace dans le domaine des IT ayant pour projet de se développer dans
la région (tout au long de l’année)
- Participation à une conférence à Milan organisée par Business France et la CFCII sur la thématique du numérique dont
la French Tech (juin)
2.6. Un programme pour mobiliser les talents locaux en faveur des startups de l’écosystème
L’Alsace propose de nombreuses formations digitales et à l’entrepreneuriat permettant de favoriser la fertilisation croisée entre numérique et industrie du futur. Ainsi, Telecom Physique Strasbourg propose le premier diplôme d’ingénieur
« infrastructures numériques et objets communicants ». De plus, 5 formations alsaciennes ont reçu le label Grande Ecole
du Numérique : parmi celles-ci, on trouve notamment UHA 4.0 et Ligne numérique.
UHA 4.0 : Cette formation s’adresse à des étudiants et demandeurs d’emploi ouverts à d’autres modèles d’apprentissage
ou en cours de réorientation et propose une approche pédagogique innovante : pas de cours magistraux ou de partiels,
mais un travail en mode projet comme en entreprise. La réussite des étudiants passe par une validation de leurs acquis et
leur permet de demander la validation de la licence professionnelle « développeur informatique ». Ce dispositif a comme
objectif à 3 ans d’accueillir 150 étudiants et ouvre au niveau master. Le cursus permet aux étudiants de 3ème année
d’avoir le statut national d’étudiant entrepreneur ce qui leur donne la possibilité de travailler sur un projet de création
d’entreprise.
Ligne numérique : Formation de 9 mois (1.000 heures, dont 800 en mode projet et 200 heures en immersion en entreprise), entièrement gratuite, à destination des jeunes en panne d’orientation au sein du cursus scolaire classique, et disposant d’un réel potentiel dans les technologies du numérique en raison de leur parcours, de leurs expériences ou de leur
motivation. Ligne numérique s’inscrit dans la démarche industrie 4.0 en partenariat avec Atelier 120, pour du prototypage
et de l’impression 3D. Un partenariat est en cours d’élaboration avec CyberCap à Montréal (insertion socioprofessionnelle
par le numérique) et La Fabrique du Numérique de Gonesse (formation basée sur la mise en situation à travers des projets réels).
Depuis janvier 2015, le Diplôme Etudiant Entrepreneur (D2E) permet à des jeunes créateurs de bénéficier du statut
national d’Etudiant-Entrepreneur, et ainsi de concilier études et création d’entreprise. La deuxième promotion compte 60
étudiants qui bénéficient d’un accompagnement sous forme d’ateliers pour travailler le business model, la stratégie marketing, la communication, le management de la propriété intellectuelle... Ces ateliers s’appuient sur des professionnels
et des universitaires qui travaillent avec les étudiants de manière individualisée leur projet de création : mise en relation
avec des réseaux, plateformes, accès à des places de coworking.
67
EASE : projet de l’Université de Strasbourg, initié par Alsace BioValley, EASE est un bâtiment usine-école pour la formation
aux métiers de production en salles blanches.
Conçue comme une usine, cette plateforme industrielle permettra une immersion en milieu industriel pour bien maitriser les bonnes pratiques de fabrication. Une excellente connaissance des process, de la gestuelle et des conditions de
production facilitera l’employabilité des étudiants de l’université de la filière vie et santé et des sciences de l’ingénieur.
Diplôme d’ingénieur spécialisé réseaux et télécommunications / infrastructres numériques et objets communicants :
Cette formation, dispensée par l’École d’Ingénieur Télécom Physique Strasbourg, prépare les futurs ingénieurs aux grands
défis du monde connecté. Unique en France, elle implique des partenaires industriels comme Alcatel, Lucent, Hager,
Siemens, Socomec...
Sensibilisation des jeunes et des étudiants à l’entrepreneuriat
Les évènements tels que les startups weekends, le Hacking Industry Camp encouragent les jeunes et les étudiants, à passer à l’action. D’autres dispositifs stimulent l’entrepreneuriat et l’émergence de projets au croisement entre numérique
et usine du futur.
C’est également le cas de l’opération « Vis ma vie d’entrepreneur » organisée par le Réseau Entreprendre Alsace et PEPITEETENA en mars 2016 à l’échelle régionale.
Concours de l’Etudiant Entrepreneur Innovant : Dans le cadre des actions du Pôle de l’Entreprenariat Etudiant (ETENA),
Semia, l’Université de Strasbourg, la Fondation Université de Strasbourg, en partenariat avec la Société Générale, organisent un concours dont l’objectif est de soutenir des étudiants entreprenants s’impliquant dans la création d’entreprises
à contenu innovant, en leur apportant :
- Un financement d’un montant maximum de 10 k€ sur une période de 12 mois
- Un accompagnement personnalisé par SEMIA, Incubateur d’Alsace, d’une durée de 12 mois
- Un accès à des locaux de coworking
- Une invitation aux programmes de formation ayant trait à l’entreprenariat : Semiales, UE de sensibilisation à
l’entreprenariat
Projet de plateforme 4.0 Usine du futur d’Alsace Tech (réseau de 14 grandes écoles d’ingénieurs, d’architecture et
de management basées en Alsace) :
Ce projet a pour objectif de mettre en place une plateforme collaborative inter-écoles en partenariat avec les industriels.
Un premier groupe de travail s’est réuni au Forum de la société Hager à Obernai.
- Support de visualisation des expertises des écoles, des centres de recherche et des offreurs de solutions sur les
points clés du 4.0
- Support des prestations proposées et réalisées par les étudiants et les chercheurs des écoles
- Lieux de rencontre entre chercheurs et industriels
- Support de vos projets ou de vos idées à prototyper, à tester
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2.7. Des infrastructures favorables au développement des startups de la thématique
Situés au cœur des agglomérations de Strasbourg et Mulhouse, les espaces dédiés au développement des
startups et du numérique permettent de renforcer l’implantation de la fonction économique dans la ville.
Ils présentent tous deux la caractéristique de bénéficier d’une exceptionnelle accessibilité multimodale :
- Vis-à-vis de l’ensemble du territoire français et de l’international : deux lignes TGV reliant Paris et Lyon, 2 aéroports
internationaux dont Bâle-Mulhouse, unique aéroport trinational, 2 autoroutes connectées aux réseaux suisse et
allemand ;
- Avec leur environnement direct (tram, transports doux) : Strasbourg est le 1er réseau tram de France et la 1ère ville
cyclable ; Mulhouse dispose du 1er tram-train de France ;
- Ainsi qu’entre eux (TER 200 qui relie les 2 villes en 52 minutes à raison de 25 liaisons quotidiennes, Corridor des
Mobilités), permettant de les considérer comme UN espace géographique cohérent.
Les infrastructures génériques et numériques de ces quartiers sont en mesure de répondre aux besoins actuels et futurs
des entreprises. Grâce à l’engagement précoce de l’Alsace pour le déploiement de la fibre optique pour tous, l’ensemble
des zones d’activités économiques sont fibrées en entrée de zone ; 12 zones d’activités de l’agglomération strasbourgeoise sont également labélisées « ZA THD ». Le déploiement FTTH / FTTO est en cours sur les villes de Strasbourg et
de Mulhouse permettant l’accès au Très Haut Débit pour les activités économiques présentes dans le tissu urbain. La
connectivité est accrue par la présence d’un réseau 4G et du wifi public. Plusieurs hébergeurs de données sont présents
au niveau local (OVH, PlusServer…) et de nouveaux projets sont à l’étude à Strasbourg. Avec le raccordement futur à
l’EuroAirport, l’agglomération de Mulhouse confortera sa première position des villes de 200 000 à 500 000 habitants
pour la qualité de ses infrastructures (classement 2013 établi par L’Entreprise-L’Expansion et Ellisphere). Les infrastructures se situent en cœur de ville, et disposent ainsi de tous les services de proximité nécessaires : restauration, hôtellerie,
commerces.
Les espaces dédiés aux startups sont intégrés dans leur écosystème économique local :
- Le quartier « Gare TGV / Fonderie » est une des composantes de « l’Arc Economique Mulhousien » dans lequel sont
concentrés les deux sites de l’Université de Haute Alsace, trois zones d’activités économiques stratégiques (182 000 m2
dédiés aux entreprises), le site d’activités créatives DMC, le Technopole, la Maison de l’Innovation et de l’Entreprise. Au
cœur de ce quartier numérique sont également présents de nombreux acteurs et partenaires institutionnels du monde
économique : Chambre de Commerce et d’Industrie, Maison de l’Entrepreneur, structures régionales d’accompagnement à l’innovation ou au développement de l’attractivité telles Alsace Innovation ou l’Agence d’Attractivité d’Alsace,
services économiques des collectivités territoriales.
- Le quartier « Strasbourg Deux Rives », qui permet à l’Eurométropole de s’épanouir à 360°: il rassemble en cœur de ville
le Campus Tech Med, le quartier créatif, le Campus universitaire et le site de la Coop. Ce quartier s’inscrit dans le plus
grand projet urbain de France qui comprend également le Quartier d’Affaires International (200 000 m2 pour accueillir
entreprises, hôtels et centres d’affaires, à proximité immédiate du Parc des Expositions et du Palais de la Musique et des
Congrès entièrement rénovés). Le site de la Coop, en cours de reconversion, accueillera des ateliers et un fablab, ouvert
à la fois au public et aux professionnels : ces équipements et la proximité de la zone industrielle du Port de Strasbourg
facilitera la porosité entre industriels et entreprises numériques et créatives.
Par sa qualité et sa diversité, l’offre immobilière d’entreprises disponibles est en mesure de répondre aux besoins de tout
type d’entreprise. A l’immobilier disponible sur le quartier numérique pour l’accueil d’entreprises ou de startups, du numérique ou du tertiaire supérieur, vient s’ajouter une offre très complète en termes de gamme, de type d’hébergement
(pépinières, hôtels d’entreprises). Cette offre classique est complétée par une offre en tiers-lieux (espaces de coworking),
avec une quarantaine de lieux en activité ou en projet à l’échelle régionale. L’ambition est de constituer un réseau s’étendant au-delà du territoire vers la Suisse et l’Allemagne.
L’environnement de ces espaces dédiés est particulièrement attractif pour l’implantation d’entrepreneurs étrangers :
80% des marchés européens sont à moins de 500 km et 35% des entreprises alsaciennes sont financées par des capitaux étrangers. L’Alsace est cosmopolite et européenne par essence : Strasbourg accueille de nombreuses institutions
européennes (Parlement Européen, Conseil de l’Europe, Cour Européenne des Droits de l’homme, Pharmacopée Européenne…) et 47 représentations diplomatiques. On trouve de nombreux dispositifs de formation de dimension internationale, des écoles et sections bilingues, européennes ou internationales, de la maternelle aux universités proposant des
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diplômes trinationaux, d’EUCOR au Campus Européen (avec le renforcement de la coopération entre les universités de
Strasbourg et Fribourg).
Les bâtiments-totem de la French Tech Alsace ont vocation à assurer une présence de proximité et une dynamique commune à Strasbourg et à Mulhouse, ainsi qu’à renforcer le lien au sein de l’écosystème global en travaillant en synergie et complémentarité. Ils fonctionnent en réseau et facilitent la fertilisation croisée entre
numérique et thématiques d’excellence du territoire :
- KMØ est localisé dans le quartier de la Fonderie à Mulhouse en face d’un des 2 sites de l’Université de Haute-Alsace.
A l’initiative d’acteurs privés du territoire, il s’agit de rassembler en un même lieu, sur une surface de 11 000 m2, un
ensemble d’acteurs constituant un écosystème d’innovation et de création d’entreprises : entreprises du secteur numérique, startups, organismes de formation publics et privés, structures d’accompagnement, TechLab. De cette proximité
et par le renforcement de la dynamique d’écosystème, ont vocation à naître des projets innovants. Une des principales
originalités du projet réside dans la présence d’un TechLab, structure dédiée à l’expérimentation, au prototypage et à
la production en petite série, qui offre une spécificité « Industrie et Numérique » au projet, en phase avec le positionnement de l’agglomération sur la thématique « Industrie du futur ».
- Le Shadok, fabrique du numérique, qui a ouvert ses portes en avril 2015 à Strasbourg, se situe au cœur du quartier Strasbourg Deux Rives Il est constitué de différents types d’espaces à même de favoriser les croisements interdisciplinaires,
l’émergence de projets et de startups, l’expérimentation et la démonstration du savoir-faire local. Il accueille un espace
de coworking, un fablab, des studios numériques, des espaces d’exposition, d’animations et de convivialité. Le Shadok
a pour objectif de créer un effet levier sur les projets qu’il héberge, en termes de contenus et de financements. Ainsi,
avec le dispositif « Kit Emergence », le Shadok met à disposition de startups des secteurs numérique et créatif un soutien
financier, des places de coworking et un accompagnement par des experts (Alsace Digitale, ACCRO). Ce dispositif sera
complété en 2016 par l’offre de soft landing Xplore destinée à favoriser l’implantation de startups étrangères.
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ANNEXES
Documents
complémentaires et lettres de soutien
Annexe 1 : Liste des startups thématiques du territoire
Annexe 2 : Challenges numériques
Annexe 3 : Partenaires
Annexe 4 : Soutiens entreprises
Annexes 5 : Entreprises / Startups ayant répondu
au questionnaire et ou ayant participé aux ateliers
Annexe 6 : Evénements
Annexe 7 : Sélection d’articles de presse montrant
l’Alsace dans la dynamique de l’Industrie du futur