Primaire LR - le site d`Isabelle Debré

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Primaire LR - le site d`Isabelle Debré
Primaire LR : pour les ténors du 92, le
chouchou c’est... François Fillon
Anne-Sophie Damecour | 08 Févr. 2016, 20h16 | MAJ : 08 Févr. 2016, 20h08
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Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne), le 27 septembre. Les quatre principaux candidats LR
à la primaire — Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, François Fillon et Bruno Le Maire — réunis à
l’occasion d’un meeting pour les dernières élections régionales. (LP/A.J.)
Elle aura lieu les 20 et 27 novembre prochain. La primaire à droite, qui désignera le candidat
à la présidentielle de 2017, s’organise. Dans les Hauts-de-Seine, les ténors de la droite ont
déjà commencé à sortir du bois pour afficher leur soutien aux quatre principaux candidats
des Républicains.
Une longueur d’avance pour François Fillon. C’est le candidat qui fédère pour le
moment le plus grand nombre de maires et de parlementaires. «C’est normal puisqu’il était
le Premier ministre de Nicolas Sarkozy», sourit Philippe Juvin, nouveau patron des
Républicains du 92 et fidèle soutien de l’ancien président. «C’est surtout parce qu’il est très
en avance sur les autres au niveau du programme», estime la sénatrice Isabelle Debré, qui
sera la représentante du clan Fillon pour les Hauts-de-Seine. Avec notamment le maire de
Boulogne, Pierre-Christophe Baguet, qui accueillera le candidat pour un meeting régional le
9 mars sur le thème de la sécurité. Une dizaine de maires et de parlementaires du
département figurent d’ailleurs sur le carton d’invitation.
Alain Juppé : peu de ténors mais des comités de soutien. Christian Dupuy, maire de
Suresnes, affiche depuis des mois son soutien à Alain Juppé. «Il faut quelqu’un en capacité
de rassembler, plaide celui qui a longtemps travaillé aux côtés de Nicolas Sarkozy. «Nous
avons certes un long parcours commun, reconnaît le maire de Suresnes. Mais les primaires
ne sont pas un prix de camaraderie !». «Ni un combat de kick-boxing», poursuit-il, en
appelant ainsi à une campagne sans animosité. Christian Dupuy réunira le 17 février à
Suresnes les comités Juppé qui ont fleuri un peu partout dans le département.
Nicolas Sarkozy et ses fidèles. L’ancien Président de la République et actuel patron des
Républicains peut toujours compter sur ses plus fidèles amis : Philippe Juvin, Manuel
Aeschlimann, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, Patrick Balkany ou encore Jacques Kossowki. Mais
l’engouement s’arrête là. Et les sceptiques du grand retour sont nombreux. «Si les maires
sont aujourd’hui partagés, les Hauts-de-Seine restent très sarkozystes au niveau des
militants», prévient néanmoins le sénateur et secrétaire départemental Roger Karoutchi. Qui
reste évidemment très proche du camp Sarkozy.
Bruno Le Maire défendu par Thierry Solère. Le député de Boulogne et grand manitou
de la primaire au niveau national n’a pas changé de position, même s’il ne prendra pas part
à la campagne compte tenu de son rôle. Pour l’heure, Bruno Le Maire ne compte qu’un seul
autre soutien chez Les Républicains du 92 : Rémi Muzeau, le maire de Clichy. Auquel il faut
néanmoins ajouter celui de Laurent Vastel, seul maire UDI à avoir pris position. Car les
centristes attendent toujours de savoir s’ils auront un candidat à la primaire.
Ils attendent les programmes. Enfin, dans la catégorie «ne se prononcent pas», figurent
le président du conseil départemental Patrick Devedjian, le maire de Châtenay-Malabry
Georges Siffredi, celui de Saint-Cloud, Eric Berdoati ou encore Jean-Jacques Guillet (Chaville)
et Philippe Pemezec (Le Plessis-Robinson). Tous assurent attendre les programmes des
candidats pour choisir leur camp.